Une saleté endémique

A Zaria, les fortes précipitations n’ont pas seulement eu pour conséquence de réduire à néant le maigre réseau routier. Les eaux de ruissellement ont également drainé des tonnes de déchets plastiques jusqu’aux portes des habitations. Ainsi, ce se sont de véritables mares de déchets plastiques que les eaux de ruissellement ont formées à plusieurs endroits, notamment derrière le mur de la SONIDEP ou la façade ouest du mur de l’aéroport de Maradi. En dehors de ces deux endroits très visibles, il existe de nombreuses autres poches de saleté çà et là au quartier Zaria, l’un des plus grands de la ville de Maradi. Et cette saleté endémique n’est pas sans conséquence sur la santé de la population. Le risque de développer certaines pathologies est aujourd’hui très pour les riverains de ces musées de déchets plastiques, musée que personne ne paie pour voir, pas même les responsables municipaux.

Garba Boureyma

1er novembre 2017
Source : La Nation