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Izawatan, qui abrite plusieurs groupements féminins de cultures maraîchers, se situe à 5 km de la commune rurale de Balleyara. Parmi ces nombreux groupements, on peut citer le groupement féminin ‘‘Kanda Gomni’’ de Izawitan. Hadiza Souley, âgée de près de 70 ans dirige cette organisation, qui comprend 70 membres et qui a débuté ses activités en 2016. Les courageuses femmes de ‘‘Kanda Gomni, qui exploitent un périmètre de 2 ha, y produisent du moringa, de la tomate, de l’oignon, de la salade, du choux, de l’arachide, du gombo, de la pomme de terre, du poivron, du piment, etc. en dépit de cette diversité de production, les exploitantes de ‘‘Kanda Gomni’’, font face à certains défis, qui, s’ils sont résolus, leur permettra d’être plus autonomes aussi bien sur le plan alimentaire que financier, comme le suggère l’Initiative 3N (Les Nigériens Nourrissent les Nigériens).
«Nous produisons tout ce que nous consommons mais aussi tout ce que nous pouvons vendre sur les marchés environnants et jusqu’à Niamey, la capitale», indique Hadiza Souley, qui possède plusieurs planches de légumes. Elle ajoute que les productrices vendent la planche à 1.000, 2.000. 4.000 et même 5.000 FCFA, selon le genre de légume, sa qualité et surtout la période. «La vente de nos produits maraîchers, nous permet d’engranger beaucoup d’argent et d’épargner jusqu’à 850.000 FCFA par récoltes. Ce qui nous permet non seulement de satisfaire nos besoins ménagers mais aussi de payer des fournitures scolaires à nos enfants», ajoute la présidente du groupement Kanda Gomni.
«Avant la mise en place de ce groupement et les travaux maraîchers, nous n’arrivons même pas à donner à nos enfants, ne serait-ce que 25 FCFA pour leur recréation. Mais, Dieu merci, non seulement nous arrivons à satisfaire ce besoin, en plus nous parvenons à réaliser certains projets, comme le financement des mariages, des baptêmes, etc. Mieux nous faisons même des économies, en cotisant dans une caisse commune. Bref, nous les femmes de ‘‘Kanda Gomni, nous sommes, de plus en plus autonomes, grâce à ces activités, maraîchères», renchérit Zalika Madou, une productrice membre du même groupement. Malgré l’embellie que présentent les femmes dudit groupement, il n’en demeure pas moins que des difficultés sont vécues et déclinées par ses membres. «Nous avons des difficultés pour avoir accès à l’eau d’irrigation, en dépit de la disponibilité de la nappe phréatique, qui n’est pas profonde. Nous faisons aussi face au problème d’accès aux semences et aux pesticides et cela malgré notre proximité avec la capitale Niamey», se plaint la présidente de ‘‘Kanda Gomni’’.
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La pêche est l’une des activités principales pratiquées Tillabéri, la région du fleuve. En effet, dans cette région, la pêche se pratique sur 450 km du fleuve Niger et ses sept (7) affluents notamment le Gorouol, le Dargol, la Sirba, le Gouroubi, le Diamongou, la Tapoa et le Mékrou, en plus des 208 mares dont 98 permanentes et les 21 retenues artificielles d’eau que compte la région.
Selon la Direction régionale de l’Environnement et de la lutte contre la désertification, la région du fleuve abrite environ 1.459 pêcheurs, 129 mareyeurs et 670 mareyeuses. Aussi, la pêche occupe une place prépondérante sur le plan socioéconomique dans cette région où les retombées financières de cette activité sont estimées à plus de 2 milliards de FCFA par an. La pêche est également d’un grand apport en protéine pour les ménages.
Selon Mahamadou Hassane, un pêcheur, le prix du kilogramme de poisson frais varie selon l’espèce. En effet, le kilogramme de silure coûte de 500F CFA à 1.000Franc CFA ; et celui du capitaine, de 2.000F CFA à 2.500F CFA. «Avec la pêche, j’arrive vraiment à subvenir à mes besoins et ceux de ma famille, car par jour, je peux gagner jusqu’à 5.000F CFA. Mais notre seul obstacle en tant que pêcheur c’est les hippopotames qui nous empêchent de bien faire notre travail», a-t-il notifié.
Les femmes sont un autre maillon important dans cette activité. Ce sont elles qui s’occupent pour l’essentiel de la vente du poisson pêché. «Nous revendons à 4.000F CFA le kilogramme du capitaine que nous achetons entre 2.000 F CFA et 2.500F CFA chez les pêcheurs. Quant au kilogramme de carpe, son prix varie de 2.250F CFA à 2.500F CFA ; le kilogramme de silure ; et de certaines espèces de 1.000F CFA à 1.250F CFA», confie Mme Fati Oumarou, présidente des revendeuses de poisson de Tillabéri. Elle précise cependant qu’en cette période où, le poisson se fait un peu rare à cause du froid, les clients se plaignent de la cherté du produit.
«Mais, en période de chaleur, le poisson est abondant et coûte moins cher, seulement nous sommes confrontées à un problème de conservation», a ajouté Mme Fati Oumarou. Toutefois, la pandémie de la Covid-19 ainsi que, l’insécurité qui sévit dans la région a considérablement diminué l’afflux des clients qui proviennent d’ailleurs. «Aujourd’hui notre clientèle est essentiellement locale», a relevé la présidente des revendeuses de poisson de Tillabéri avant de lancer un appel aux autorités locales, pour une réduction de la taxe annuelle de 10.000F CFA payée par les revendeuses.
Selon le Directeur régional de l’Environnement et de la lutte contre la désertification, le Colonel Oumarou Magagi Issoufou, les superficies des points d’eau exploités au niveau de la région sont importantes. «Parmi les 39 mares que compte ce département, seule la superficie de la mare d’Aboka n’a pas été déterminée dans le rapport DDE/SU/DD. Ainsi, les 38 autres mares de Kollo couvrent environ 401,13 ha», a-t-il indiqué.
Le Directeur régional de l’Environnement d’expliquer que, pour ce qui est du département de Ouallam, la plupart des mares sont formées sur une vallée qui coule en provenance du Mali et traverse les communes de Tondikiwindi, Ouallam et Simiri pour se jeter dans le fleuve Niger. «Aussi, a-t-il dit, la région de Tillabéri est dotée de 21 retenues artificielles d’eau réparties dans les départements de Téra, Say, Kollo, Filingué et Ouallam».
De même, le Colonel Oumarou Magagi Issoufou a souligné qu’on enregistre dans la région de Tillabéri, près de 112 espèces de poissons dans les zones humides. «La production piscicole de la région est difficilement quantifiable, faute de moyens de statistiques adéquats», a-t-il notifié.
Pour l’année 2021, les statistiques parvenues font état d’une production estimée à 1.162,295 Tonnes de poissons toutes espèces confondues selon le Directeur régional de l’Environnement. Toutefois, «ces chiffres ne reflètent guère la production réelle, car en termes de production contrôlée, seuls Téra, Gothèye, Say, Ayorou et Tillabéri disposent d’infrastructures de pesée»,a-t-il précisé.
Le Colonel Oumarou Magagi Issoufou a par ailleurs indiqué que pour appuyer ce secteur, l’Etat et ses partenaires déploient des efforts appréciables dans l’empoissonnement des points d’eaux, la formation et l’équipement des pêcheurs. «Mais beaucoup reste à faire pour couvrir l’ensemble des acteurs», a-t-il reconnu.
En effet, pour le Directeur régional de l’Environnement, le développement du secteur de la pêche dans la région du fleuve, nécessite l’intensification de la lutte contre l’ensablement et la colonisation des plans d’eaux par des espèces végétales envahissantes. «Il convient également d’élaborer des plans d’aménagement des points d’eaux de la région, d’effectuer des campagnes de sensibilisation pour le développement de la filière production piscicole et de développer la filière production aliment poisson», a-t-il affirmé.
Le colonel Oumarou Magagi Issoufou de souligner que des missions de sensibilisation et d’explication de la loi portant sur la pêche ont été entreprises auprès des pêcheurs dans tous les départements. Il a souligné que la délivrance de permis de pêche (qui coûte 10.000F CFA par an) est en baisse à l’échelle de la région. «Cette situation peut s’expliquer non seulement du fait de l’insécurité mais aussi en raison du manque de moyens adéquats pour mener les opérations de police forestière sur le fleuve», a-t-il conclu.
Par Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP- Tillabéri
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Le Directeur régional, de l’Agriculture de Tillabéri a tout d’abord rappelé que dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative trois 3N (les Nigériens nourrissent les Nigériens) l’Etat et ses partenaires ont appuyé les populations déficitaires à plus de 50% à l’issue de la campagne 2018 en semences améliorées (Mil, Sorgho et Niébé). En outre l’Etat a mis à la disposition de la région des produits phytosanitaires pour faire face aux éventuelles attaques des ravageurs des cultures.
S’agissant de la campagne d’hivernage en cours, le directeur régional de l’agriculture a rappelé que celle-ci a démarré au cours de la deuxième 2ème décade du mois de Mai avec des semis en humide du mil au niveau de 44 villages dans les départements de Torodi et de Bankilaré.
Mr Zakari Seydou a également rappelé que les populations de la région ont bénéficié d’importantes réalisations dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de l’environnement, de l’hydraulique et l’assainissement ainsi que dans le domaine de la maîtrise de l’eau. Dans le domaine de l’Agriculture, le directeur régional a précisé que 805,120 Tonnes de semences ont été mises à la disposition des populations vulnérables sous forme d’appuis par l’Etat et ses partenaires. A cela s’ajoutent 139 Tonnes d’Engrais et environ 10.000 litres de pesticides mis en place par l’Etat ainsi que d’autres appuis en appareils mais aussi des sessions de formation initiées à l’endroit de 832 producteurs parmi lesquels l’on dénombre 277 femmes dans le cadre des techniques de production et de protection des cultures et autres.
Mr Zakari Seydou a aussi notifié que 78 champs écoles paysans ont été installés totalisant 1872 apprenants dont 1021 femmes avec l’appui des partenaires notamment la FAO, PASEC, Islamique Relief service et l’Etat du Niger. Aussi 132 démonstrations ont été faites avec 287 producteurs dont 40 femmes. Parlant de la période des semis le directeur régional de l’Agriculture a indiqué qu’à la 3e décade du mois de Juillet 2104 villages ont effectué les semis soit 99% de 2117 villages agricoles que compte la région. Cependant avec les importantes précipitations enregistrées pendant la 1ere décade du mois d’Août les 13 villages n’ayant pas semé dans la 3e décade de Juillet ont donc effectué les semis en début Août. S’agissant de la situation alimentaire Mr Zakari Seydou a affirmé qu’à ce jour les produits alimentaires sont disponibles sur les différents marchés et les prix sont en baisse pour le mil, le sorgho, le maïs, et le niébé. Ils sont stables à la date d’aujourd’hui. Ces prix se sont stabilisés sur les différents marchés. Cela est dû à l’opération vente des céréales à prix modéré et la distribution gratuite ciblée initiées par l’Etat.
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L’élevage constitue une activité économique importante pour les populations du département de Torodi. Il est pratiqué par l’ensemble de la population. Avec un cheptel estimé à 302.716 UBT selon les projections de 2020, l’élevage occupe une place de choix dans la vie des habitants. On y enregistre plus de 292 000 bovins, 192 000 ovins, 184 000 caprins, 15 000 asins et environ 840 camelin pour l’ensemble du département.
Selon M. Ibrahim Ahmadou, directeur départemental de l’élevage, la santé animale bénéficie d’une attention particulière. En effet, les vaccinations contre toutes les formes de maladies sont assurées régulièrement par l’Etat et ses partenaires. Le dernier bilan fait ressortir que plus de 83.600 bovins, 113 000 petits ruminants, 1116 camelins ont été vaccinés, auxquels s’ajoutent 48.775 volailles. «Aucune épizootie ni aucune maladie notoire ne sont à déplorer» a-t-il assuré. Mais si la situation sanitaire des animaux est calme, force est de constater hélas que la situation sécuritaire qui prévaut dans le département constitue une véritable source d’ennuis pour les services. «L’insécurité empêche les déplacements des agents vétérinaires pour aller donner des soins aux animaux. Si elle perdure elle peut troubler l’organisation des campagnes de vaccination du cheptel», confie le Directeur départemental de l’Elevage
Cela constitue un risque de résurgence de maladies voire d’épizootie car, la surveillance n’est plus assurée. En outre, M. Ibrahim Ahmadou s’est inquiété du déficit fourrager de l’ordre de 266.000 tonnes de matières sèches qui mettrait en danger la vie des milliers d’animaux, d’où la nécessité de prendre des mesures urgentes pour parer à toute éventualité. Malgré cette situation, les partenaires comme la HACP, le PRAPS, la FAO, le PAC 3, la Cadev, le PPAO, le PCCN, le MCC continuent d’apporter leurs contributions pour l’émergence d’un élevage véritable dans le département. Chacun en ce qui le concerne apporte sa part d’appui. Il s’agit notamment du placement d’animaux d’embouche dans les familles, de la construction de parcs de
vaccination, de l’aménagement des espaces de productions fourragères, de l’implantation de clinique vétérinaire, de la construction de marché à bétail ou de l’ensemencement de vache laitière etc. L’on constate que des actions sont engagées par des partenaires pour mettre en valeur le potentiel et renforcer la résilience des populations.
Zabeirou Moussa, Envoyé spécial
14 janvier 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La région de Tillabéri compte 31 aménagements hydro agricoles dont 30 pour la production du riz et un pour la polyculture (manioc, oignon, laitue, haricot vert, chou, maïs, arboriculture fruitière). Ces périmètres sont exploités par les producteurs organisés en coopérative. Le riz est produit en deux campagnes dans l’année, à savoir une campagne de saison sèche et une campagne de saison humide. La région dispose au total de 9639 ha d’aménagement hydro agricole. Les superficies mises en valeur varient selon la campagne. Les conditions agro-écologiques de la région sont aussi favorables à trois types d’élevage : l’élevage nomade, l’élevage transhumant et l’élevage sédentaire.
Riziculture à double campagne
Les ressources en eau, associées aux ressources en sols sont, à tout point de vue, des facteurs indispensables au développement de l’agriculture irriguée. Tillabéri dispose de ces potentialités, dans beaucoup de localités de la région, à l’image de la commune urbaine, délimitée à l’ouest par le fleuve Niger. L’activité agricole couvre ici toute l’année, avec généralement une double campagne de production.
Près de deux mois après la récolte de la saison des pluies, qui a concerné pratiquement tout le pays, les cultivateurs de riz sur la rive du Djoliba, dans la capitale du fleuve, sont à l’entame de leur deuxième campagne. La rizière de Toula, vaste de plus de 200 hectares, est une référence parlante de cette productivité. Cette compagne de saison sèche commence d’habitude en janvier pour s’achever au mois de juin. L’autre, première campagne, s’étend de juillet à décembre.
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En marge de la fête tournante du 18 décembre Tillabéri Tchandalo 2019 célébrant le 61ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger, la Plate-forme paysanne a organisé, le 16 décembre 2019, la toute première édition de la journée nationale d’aquaculture. L’évènement a réuni une centaine de pêcheurs, d’éleveurs et de riziculteurs de tous les horizons du pays, dans la «capitale du fleuve». Il s’est agi, en effet, de pousser des réflexions thématiques autour de leurs activités, en vue d’une gestion durable des ressources halieutiques, face aux défis liés à l’environnement et à leur contribution pour l’autosuffisance alimentaire. L’ouverture de la journée a été présidée par le ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable M. Almoustapha Garba accompagné de son homologue en charge de la Jeunesse et des Sports Moctar Kassoum, en présence du gouverneur de la région et du maire de la commune urbaine et de plusieurs invités.
Les activités de l’élevage, de la petite irrigation et de la pêche contribuent significativement à l’économie nationale. Plus particulièrement, en ce qui concerne la pêche, elle se pratique, au Niger, sur le fleuve, les lacs, les mares et autres retenues d’eau d’une superficie globale d’environ 430 000ha et occupe plus de 70 000 personnes, selon les statistique du ministère en charge de l’Environnement. «La production de poissons est estimée à environ 40 000 tonnes, pour un chiffre d’affaires de 40 milliards de Franc CFA par an », a indiqué M. Almoustapha Garba. Le ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable a, cependant, expliqué que cette filière est à la traine, dans la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire. En effet, rien qu’à Tillabéri capitale du fleuve, région hôte de cette première édition de la présente édition, où (d’après une enquête réalisée en 2013) 9111 ménages en dépendent, «les revenus générés par les activités de pêche sont dépensés essentiellement pour l’alimentation des ménages, les équipements et intrants de pêche, et les besoins sociaux de base (santé-éducation etc).
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Le Secrétaire Général Adjoint de la région de Tillabéri, M. Boubacar Soumana a présidé, le mardi 19 juillet 2022 dans la nouvelle salle de réunions du gouvernorat, la rencontre trimestrielle du Comité Technique Régional de l’Initiative les Nigériens Nourrissent les Nigériens (CRT/I3N).
L’ordre du jour de cette rencontre a porté sur la présentation de l’état d’avancement des activités de l’I3N par les directions régionales et institutions du secteur pour la période de janvier à juin 2022, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle et le développement agricole durable (I3N) suivant le plan d’action 2021-2025 de l’initiative 3N. Il ya aussi la présentation du nouveau projet Nexus-urgence-Développement-Paix dans la zone des trois frontières; la présentation des préparatifs et l’installation de la campagne agricole 2022 ainsi que la présentation du nouveau projet Nexus-Urgence-Développement-Paix, trois frontières par l’ONG karkara.
«L’initiative 3N demeure le cadre de référence approprié de mise en œuvre des actions dans le secteur sécuritaire, alimentaire, nutritionnelle et de développement agricole durable», a indiqué le SG.A de la région de Tillabéri, et président du Comité Technique Régional.
«Elle est une des orientations phares des autorités de la 7ème République au 1er rang desquelles le Président de la République SE Mohamed Bazoum et du Premier Ministre M. Ouhoumoudou Mahamadou», a ajouté M. Boubacar Soumana.
A travers la présentation de l’Etat d’avancement des activités de l’I3N par les directions régionales et institutions du secteur pour la période de janvier à juin 2022, il s’agit, selon le SGA de la région de Tillabéri, de permettre à ces structures maîtres d’ouvrage de s’approprier du nouveau plan d’action 2021-2025 de l’I3N qui est partie intégrante du PDES 2022-2026. M. Boubacar Soumana a demandé aux directions régionales, projets, programmes et ONG de s’impliquer pleinement pour une meilleure compréhension et internalisation des politiques et stratégies de développement.
Le SG.A a remercié les acteurs non Etatiques (ANE) et leur a rappelé le devoir de transmission des données physiques et financières aux structures de l’Etat pour leur prise en compte lors des bilans. Il a également remercié le Haut Commissariat à l’initiative 3N et ses partenaires techniques et financiers notamment, l’Agence Française de Développement (AFD) qui l’a accompagné pour la tenue de cette rencontre.
Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP – Tillabéri
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L’Hôtel Gaweye a abrité du 15 au 17 mars 2022 les ateliers de validation de trois études menées dans le cadre du démarrage du Projet d’Innovations Digitales pour les Agro-Pasteurs du Niger (IDAN). La rencontre a commencé par une cérémonie d’ouverture dirigée par le Secrétaire Général du Ministère de l’Elevage, Monsieur Diamoitou Guessibo Boukari ? en présence de Mme Ida Rademaker, Deuxième Secrétaire de l’Ambassade du Royaume des Pays Bas au Niger et Monsieur Badiel Mahamadou, Chargé des Programmes Agriculture de SNV – Organisation Néerlandaise de Développement.
Dans son allocution, le Chargé des Programmes Agriculture de SNV a rappelé les interventions de l’organisation et quelques résultats importants obtenus depuis plus de quarante ans au Niger. Comme dans les autres pays, SNV intervient au Niger dans trois secteurs : l’Agriculture, l’énergie, et l’eau.
La Deuxième Secrétaire de l’Ambassade du Royaume des Pays Bas au Niger s’est aussi adressée aux participants à la rencontre pour rappeler le contexte dans lequel IDAN a vu le jour. Le projet fait suite à la mise en œuvre de deux autres projets similaires au Mali et au Burkina Faso. Ces trois projets mis en œuvre dans les pays Sahéliens visent à faire de la téléphonie mobile, un outil contribuant à l’amélioration de la production agricole et pastorale.
Le projet IDAN, mis en œuvre par SNV, a officiellement démarré ses activités le 1er avril 2021 pour une durée de trois ans sur financement de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Niger. Elle intervient dans les régions de Dosso, Tahoua et Tillabéri.
L’objectif du projet est « d’accroître la résilience et la sécurité alimentaire des ménages agricoles et pastoraux par la génération de bénéfices économiques et sociaux liés à l’utilisation d’une offre de solutions numériques intégrée dans un service innovant ». Il vise à permettre à 35000 exploitants agricoles et pastoraux au Niger, dont 15% de femmes et de jeunes, à utiliser une offre intégrée de solutions numériques qui augmentent leurs revenus de 10%, et grâce à l’interopérabilité, de 5000 exploitants agricoles pastoraux dans l’espace transfrontalier du Liptako Gourma.
Tous les acteurs de mise en œuvre des activités du projet étaient représentés à la rencontre : Ministère de l’Elevage, Ministère de l’Agriculture, organisations paysannes, autorités administratives et locales des trois régions d’intervention du projet, opérateurs de téléphonie mobile, organisations intervenant dans le domaine du digital, partenaires techniques et financiers, etc.
Les trois études dont les rapports provisoires ont été validés sont :
L’Etude Egalité Genre et Inclusions Sociales qui a été conduite par le cabinet SYNCHRONIX pour s’assurer que les hommes, les femmes, les jeunes et d’autres groupes minoritaires puissent tous bénéficier des activités d’IDAN. Il est de la responsabilité du projet d’identifier les besoins uniques de chaque groupe et de concevoir des activités spécifiques et d’intégrer ces considérations dans les activités existantes pour atteindre cet objectif.
La deuxième étude, menée par le Groupe de Recherche sur l’Extrémisme Violent - Paix – Développement au SAHEL (GREPAD-SAHEL), est intitulée Etude Gestion des projets conflits sensibles. Elle visait à analyser les interactions entre acteurs et savoir comment les activités du projet IDAN pourraient avoir des impacts positifs ou négatifs sur les dynamiques de conflits et la cohésion sociale.
Enfin, l’étude de référence a été conduite par le Cabinet NAZAN pour permettre de disposer d’informations de base sur les indicateurs définis dans le Cadre de mesure de rendement et de performance du projet IDAN, afin de permettre par la suite un suivi systématique des résultats futurs du projet et mesurer le changement que l’intervention engendrera. Au cours de chaque atelier de validation, les participants ont eu à se pencher sur le rapport provisoire soumis à leur appréciation. Des contributions importantes ont ainsi été apportées aux documents.
La rencontre fut l’occasion pour l’équipe d’IDAN de présenter le projet aux participants. Un accent particulier a été mis sur le rôle des acteurs dans la mise en œuvre des activités.
IDAN mettra en place un centre d’appel qui sera un moyen pour les producteurs d’avoir accès et d’utiliser des informations et des données géo-satellitaires, ainsi que des conseils appropriés qui renforcent leur productivité. Ce système réduira l’exposition des ménages aux risques par une prise de décisions fondées sur des informations utiles et opportunes, et des conseils adaptés à leurs besoins. IDAN permettra, par ailleurs, d’accroitre les opportunités d’affaires, les transactions et la valeur économique au sein des chaînes de valeur, en créant un système facilitant, à travers le téléphone, les transactions commerciales autours des produits agropastoraux.
La validation de ces études constitue une étape décisive de la vie du projet, car elle lui permettra d’entamer, entre autres, les activités de formation, d’information et de sensibilisation sur le terrain, à travers les partenaires.
Par : Sidikou Baba Birmahamane Chargé de Communication du Projet IDAN www.snv.org
ONEP
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Image d'illustration Parmi les 8 projets agricoles africains (€ 1,6 million) retenus en mai dernier par les ministères français de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) et de l’Agriculture et de l’alimentation (MAA), dans le cadre de la coopération décentralisée, deux se trouvent au Niger, souligne aujourd'hui l'ambassade de France à Niamey.
Il s'agit du projet Alamad de ferme école porté par le Conseil départemental des Côtes d’Armor (région Bretagne) en partenariat avec six communes nigériennes de la région d’Agadez : les communes urbaines d’Agadez et de Tchirozerine, ainsi que les communes rurales de Tabelot, d’Aderbissinat, d’Ingall et de Dabaga. Une ferme modèle sur laquelle seront développées des innovations et des techniques de production agricole adaptées au contexte climatique. Le montant total du projet s’élève à FCFA 117,3 millions (€ 178 820).
Le deuxième projet concerne le développement du réseau des banques alimentaires de l’agglomération de Tessaoua, porté par la commune de Conflans-Sainte-Honorine, en partenariat avec la communauté urbaine de Tessaoua. Ce projet vise à assurer aux populations une disponibilité en vivres pendant la période de soudure par la création et l’approvisionnement de sept banques céréalières. Les comités de gestion de ces banques céréalières seront mis en place et formés dans le cadre du projet. Le montant total de ce projet s’élève à FCFA 12,3 millions (€ 18 772).
26 juillet 2018
Source : http://www.commodafrica.com/
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L’Union Adaltchi constitué de plusieurs groupements féminins du secteur de l’élevage de Tahoua, dispose, depuis 2016 d’une unité de transformation du lait. Forte d’une centaine de femmes membres, l’Union fait de la valorisation de la richesse pastorale de l’Ader son crédo. A travers leur mini laiterie logée dans un local bien bâti et équipé modestement, situé dans le quartier Guebin-Zogui, les femmes de l’Union Adaltchi travaillent environ 200litres de lait par jour, issus de leurs propres productions et celles des autres. Elles en font du fromage, du beurre et du lait frais.
Cette laiterie fonctionne selon l’organisation de la coopérative. D’après Mme Aissa Abdoulahi, membre de l’Union, c’est un nombre restreint d’une vingtaine de femmes membres qui y travaillent en deux équipes et sont rémunérées régulièrement. Celles qui ravitaillent la laiterie sont comptabilisées et payées chaque mois. Mais le bénéfice profite à toutes puisqu’il renforce le fonds de la coopérative. Ce dernier, explique-t-elle, contribue à accompagner, au besoin, les productrices membres de l’Union et à assurer l’entretien des équipements bien que presque entièrement artisanaux.
«L’initiative de cette laiterie vient de nous-mêmes. Nous sommes 102 membres au total. Nous avons beaucoup de lait à vendre. Nous avons décidé d’investir notre fonds constitué de nos propres cotisations et amendes pour le racheter (à travers la coopérative), le valoriser pour pouvoir l’écouler plus facilement. Au début, c’était une maison clôturée de branchages. C’est ainsi que les partenaires nous ont soutenu en construisant la maison avec hangars et diverses chambres pour différentes tâches», indique Mme Aissa.
Selon la transformatrice de l’équipe du jour de ce mardi 11 octobre, le litre du lait brut parvient à la coopérative à 350FCFA voire 400FCFA et ressort à l’équivalent d’unité de fromage de 600FCFA et en lait frais 500FCFA/litre. «Nous arrivons à recueillir et transformer chaque jour un minimum de 200 litres. Dieu merci, nos produits se vendent. Beaucoup de gens qui viennent à Tahoua ramènent surtout notre fromage. Et certains commandent depuis les autres villes du Niger. Nous envoyons partout, par les bus. Nous sommes une référence. Notre fromage est allé loin», a -t-elle affirmé.
Cependant, la jeune laiterie des femmes pasteures de l’Ader, Adaltchi devra s’inscrire dans la modernité et se doter de matériel de pointe à même de permettre d’être à la hauteur. Pour l’heure, la coopérative se targue d’une dotation en machines de production de yaourt et emballage, acquise grâce à l’appui de PRADEL mais dont la mise en service attend une formation préalable du personnel. «Nous insistons sur les partenaires et l’Etat, de nous aider à acquérir des moyens de dernière génération. Là nous ne sommes que, dans l’archaïque. Avec un peu plus de progrès nous pouvons produire encore beaucoup plus. Si c’est le lait, il y’en a partout ici», estime notre transformatrice.
Ismaël Chékaré,ONEP-Tahoua
Source : http://www.lesahel.org
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Début de campagne agricole ou pas, certains paysans ont semé suite aux premières précipitations enregistrées par endroits dans le mois de mai 2017. Au niveau de l’unité semencière de l’Institut National de Recherche Agronomique du Niger (INRAN), les variétés de semences sont disponibles dans le cadre des préparatifs de la campagne agricole 2017 et cela conformément à la mission assignée à l’unité semencière. Cette mission consiste à contribuer à l’installation d’un secteur semencier dynamique et durable au Niger ; produire et diffuser les semences de bases des variétés performantes issues de la recherche ; encadrer les paysans et les entreprises privées et renforcer la capacité des acteurs semenciers privés et contribuer à la mise en place d’une législation semencière au Niger.
De manière générale, l’Institut National de Recherche Agronomique du Niger (INRAN) est un service spécialisé dans la recherche des variétés de semences adaptées aux zones cultivables de notre pays. Autrement dit, il s’agit de proposer aux paysans des variétés de semences à fort rendement issues de la recherche. Pour le responsable de l’Unité semencière de l’INRAN, M. Salami Issoufou, il y a lieu de préciser les catégories de semences que sont les semences souches ; les semences pré-bases ; les semences de bases et celles dites certifiées. Ce sont ces dernières qui sont proposées aux paysans.
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Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage M. Albadé Abouba a présidé, hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux de l’atelier de validation du Plan d’action national pour la promotion d’emplois décents pour les jeunes en milieu rural et l’entreprenariat dans les secteurs agricole et agro-alimentaire. Le présent atelier est une initiative de l’Agence du NEPAD qui s’inscrit dans le cadre du programme « Avenir rural » exécuté avec le soutien du Fonds Fiduciaire de Solidarité Africaine. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des membres du gouvernement ; des représentants de la FAO et du NEPAD ainsi que du gouverneur de la région de Niamey. Pendant deux jours, les participants vont enrichir le document qui est soumis à leur appréciation.
Le projet ‘’Promotion des emplois décents pour les jeunes en milieu rural et l’entreprenariat dans les secteurs agricole et agro-business’’ est une contribution de l’Agence NEPAD à l’initiative conjointe sur la création d’emplois pour les jeunes en Afrique par l’Union Africaine, la commission Economique pour l’Afrique (CEA), la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Bureau International du Travail (BIT). En ouvrant les travaux de cet atelier, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage M. Albadé Abouba a précisé que le projet vise à établir une plateforme et à utiliser les moyens limités de façon efficiente pour créer des synergies et des partenariats avec des programmes et activités en cours dans les pays cibles, à savoir le Benin, le Cameroun, le Malawi et le Niger tout en créant les conditions de l’identification et la mobilisation des ressources supplémentaires potentielles par ailleurs.
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Rendu populaire par la ville de Galmi située à 428km de Niamey, dans la région de Tahoua, l’oignon « Violet de Galmi » est devenu populaire à partir de la seconde moitié du 20ème siècle. Cette plante potagère vivace et à bulbe, considérée comme la meilleure dans sa famille, a conquis les cuisines du monde entier par son goût très prononcé qui s’adapte facilement aux sauces, aux salades et autres compositions culinaires. D’où la mobilisation de l’Etat, aux cotés des acteurs du secteur, pour garantir la pérennité du violet de Galmi grâce à l’obtention de son Identification Géographique auprès de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle. L’obtention de cette protection continentale remobilise les acteurs du milieu, surtout les femmes transformatrices, pour donner plus de valeur ajoutée à l’oignon du terroir et l’adapter aux particularités de la consommation mondiale.
L’oignon violet de Galmi est une variété créée à partir des écotypes locaux des vallées de la Maggia et de la Tarka suite à des travaux de recherches menés par le Niger autour des années 70. La vulgarisation de cette variété a permis au pays, premier exportateur d’oignon de la région CEDEAO et second producteur après le Nigeria, d’asseoir sa réputation dans le milieu de la culture de l’oignon et de faire connaitre la ville de Galmi, située sur la route de l’arachide à l’ombre de laquelle elle s’est développée, avant de finalement s’affranchir. Aujourd’hui, avec la hausse du nombre de producteurs qui achètent leurs semences, le Réseau national des chambres d’agriculture du Niger (RECA-Niger) évalue à environ un milliard de francs CFA la demande en semence.
L’annonce au Conseil des Ministres du jeudi 07 octobre 2021 de l’enregistrement en Indication Géographique (IG) du violet de Galmi que saluent les producteurs, permettra de protéger les caractéristiques authentiques de ce produit. Pour rappel, ces dernières années dans la sous-région Ouest-africaine, des réseaux de distribution ont proposé des semences abusivement appelées « violet de Galmi » et produites dans leurs pays, voire même en Afrique du Sud et en Hollande, au Pays-Bas. A côté de ces semences, d’autres personnes préfèrent proposer des imitations qui non ni nom de société, ni adresse ou même origine, relève le RECA. « L’oignon est rouge, le nom ressemblant. C’est l’apparence qui semble recherchée », note le document du réseau.
Déjà en juillet 2013, dans son rapport sur l’Identification Géographique, le Réseau national des chambres d’agriculture du Niger tirait sur la sonnette d’alarme. Cette structure organisée dénonçait les subterfuges utilisés dans la chaine de valeur des semences d’oignon et appelait les acteurs nigériens à produire enfin « des semences de qualité et dans des emballages correspondant à la demande des utilisateurs ». Le Niger, ajoute aussi le rapport, sera quand même victime des semences douteuses car « les oignons produits, notamment au Burkina Faso, seront vendus sous l’appellation Violet de Galmi sur les mêmes marchés, en particulier celui de la Côte d’Ivoire ».
Soutenir la transformation locale du violet de Galmi pour marquer la particularité du produit
Parmi les solutions porteuses accessibles à moindre frais, se trouve la transformation du violet de Galmi dans le pays pour soutenir sa consommation locale et exporter à travers le monde plus de produits certifiés d’origine. C’est dans ce secteur spécifique de la transformation qu’intervient la Fédérations des unions des femmes pour la filière oignon du Niger (FUFFON Nyalanta). Cette jeune structure créée il y’ a de cela quinze mois, regroupe les fédérations Kokarin mata, Hamdala et REFED et compte 102 femmes transformatrices, vendeuses et productrices d’oignon. Il s’agit pour ces femmes réunies en réseau de perfectionner leur travail et de tirer le plus de valeur ajoutée possible de la transformation de l’oignon.
La présidente de la fédération, Mme Moustapha Kadri Mariétou, par ailleurs promotrice de la marque de transformation agroalimentaire « Marietou et fils » du label Transco Niger, explique que les femmes transformatrices font beaucoup de produits dérivés à partir du célèbre violet de Galmi. En plus des épices traditionnelles typiquement nigériens issues de la transformation, précise-t-elle, les femmes fabriquent des lanières d’oignon séché et différents types de confitures très recherchées et appréciées par les expatriés. Depuis quelques temps, les Nigériens aussi commencent à s’intéresser à ces produits qui se fabriquent sans additifs chimiques pour la conservation ou pour rehausser le goût.
L’organisation du travail répond à une règle simple chez ces amoureuses du violet de Galmi : tout le monde doit s’impliquer dans le processus de fabrication de la sélection des producteurs à la source à la vente du produit fini, en passant par le contrôle de la qualité de la production, les étapes de la transformation et la mise en sachet des produits transformés. « Notre objectif final est de permettre à chacune de nos membres de maitriser la chaine de valeur. C’est aussi pour procurer une formation pratique aux femmes qui nous
appuient et procurer des ressources financières à leurs groupements. Non seulement elles sont formées, mais elles sont aussi payées », indique la présidente de la fédération FUFFON Nyalanta.
Cependant, Mme Moustapha Kadri Marietou annonce que malgré leur don de soi pour la promotion du violet de Galmi, les femmes transformatrices rencontrent plusieurs problèmes. La qualité et le savoir faire auxquels elles ont abouti dans la transformation de l’oignon grâce à plusieurs années de formation et d’expérimentations dans la pratique, est sabotée par des pratiques peux orthodoxes. « Quand un financement est énoncé pour le secteur, les personnes en charge du futur programme envoient leurs proches pour une formation de courte durée chez-nous et leur octroient les financements », dit-elle. Pour preuve, elle déclare que les vraies femmes transformatrices ont été mises à l’écart de la rencontre avec le Président de la République.
La présidente de la fédération Nyalanta demande aux autorités de se tourner vers les « vraies concernées » pour accompagner et accroitre la notoriété de l’oignon violet de Galmi dans le monde entier. Elle les appelle aussi à tout mettre en œuvre pour pérenniser l’organisation de la journée nationale de l’oignon sur une base annuelle.
Par Souleymane Yahaya
05 novembre 2021
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Une délégation du Niger conduite par le ministre de l’Élevage, Porte -Parole du gouvernement M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri a séjourné du 20 au 25 décembre 2022 en Tunisie. Elle a mis à profit son séjour pour nouer des partenariats dans l’agro-alimentaire particulièrement la filière avicole, un des domaines clés de l’agro-business cher au Président de la République.
La Tunisie ne s’illustre pas seulement comme étant un des plus gros producteurs et exportateurs d’huile d’olive au monde. Elle excelle également dans l’industrie avicole. L‘Élevage représente en effet 35 à 40% du PIB agricole et constitue l’un des piliers de la sécurité alimentaire de ce pays. Autant d’arguments qui ont poussé le ministre Tidjani Idrissa Abdoulkadri à entreprendre ce déplacement pour constater de visu les avancées enregistrées et jeter les bases d’un partenariat mutuellement avantageux avec les investisseurs tunisiens et libyens.
Cette visite s’inscrit dans le cadre de la volonté des autorités nigériennes de moderniser le secteur de l’Élevage à travers notamment la promotion d’un partenariat avec le secteur privé national et/ou international afin de profiter de leur expertise. Dans cette optique, la délégation nigérienne s’est d’abord rendue dans un abattoir ultra-moderne, puis une usine de transformation de viande;30 tonnes de viandes blanches abattues et 15T/j de produits transformés en une grande gamme sous la marque ‘’Ready chef’’.
Elle s’est par ailleurs intéressée à deux usines d’aliments bétail. La première unité disposant de 3 silos de stockage de maïs de 15.000 tonnes et une deuxième unité disposant d’un silo de stockage de maïs de 1000 tonnes et d’une capacité de production de 5 tonnes/heure.Les deux (2) unités produisent des aliments pour ruminants, la volaille et les compléments minéraux. Les aliments sont sous forme farineuse et granuleuse en emballage de 25 à 50kg.La délégation nigérienne a enfin visité une ferme avicole.«Nous sommes venus voir l’expérience tunisienne en termes de filière avicole, nous inspirer de leur expérience et étudier les voies et moyens d’asseoir un partenariat technique et avec le secteur privé et raffermir le partenariat avec le gouvernement tunisien», a indiqué le ministre Tidjani Idrissa Abdoulkadri.
Le ministre de l’Elevage a également insisté sur la nécessité de développer les exportations en bétail et viande pour satisfaire la demande qui existe en Afrique et dans les pays du Moyen-Orient mais aussi accroitre les infrastructures et équipements adéquats pour la fabrication, la transformation, la conservation et le transport des produits animaux et dérivés. Les autres points abordés par le ministre de l’Élevage sont entre autres le développement, la production, la conservation, la fabrication des aliments pour bétail et l’organisation des acteurs des différentes chaines de valeur des filières animales.
De son côté, le représentant du secteur privé tunisien M. Abdouslam Forjani a assuré que le secteur privé tunisien est disposé à partager son savoir-faire, sa technologie et son expérience avec les opérateurs économiques nigériens ; à implanter et investir au Niger dans les filières d’élevage, de l’agroalimentaire et de l’alimentation du bétail.
L’État du Niger a souligné le ministre de l’Élevage est prêt à créer les bonnes conditions de partenariat fécond et faciliter l’implantation de groupe Forjani et de son intégration dans le tissu économique nigérien. Dans cette perspective, dès janvier 2023, des investisseurs tunisiens à la tête desquels le groupe Forjani seront à Niamey pour prospecter l’environnement des affaires et collecter les données nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie de partenariat. Ainsi, les deux parties ont paraphé un document de déclaration d’intention de partenariat public-privé dans le secteur de l’agroalimentaire.
Amadou IssoufouAP/ME/PPG
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Les ministres en charge de l’irrigation des pays couverts par le projet PARIIS et des représentants de la Banque Mondiale ont effectué, le vendredi 2 décembre 2022, une visite au niveau de deux sites d’aménagement des fermes agricoles situés dans le village de Koné Kaina, une localité située à 27 kilomètres de Niamey sur la route de Ouallam. Il s’agit à travers cette visite de constater de visu les différentes réalisations financées par le Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (PARIIS Niger).
La première étape de la visite de cette délégation était une ferme agricole intégrée de 7,19 ha d’un promoteur privé du nom M. Mohamed Seyni Omar. Ce site dispose de huit (8) forages réalisés partiellement existants, de deux (2) forages équipés avec deux (2) champs solaires de quatre (4) panneaux et six (6) panneaux, une clôture de 388,72 ml, un réservoir d’eau de 10 m 3 et 1,5 ha de réseau goutte à goutte pour arboriculture. Les produits qui sont en cours de production sont entre autres la pastèque, le Moringa, le poivre, la courge, la pomme de terre, le melon, le maïs, la laitue, la tomate et l’Arboriculture fruitière. Cet aménagement a bénéficié d’un certain nombre d’appuis du Projet PARIIS. Il s’agit entre autres du soufflage de 3 forages existants, 3 pompes solaires de 7 à 10m3/h avec 50 m de HMT installées, de 3 champs solaires de 16 panneaux chacun installés, d’un réseau d’irrigation goutte à goutte sur 2ha, d’une clôture grillagée sur 850 ml et d’un réservoir métallique de 10 m3.
En terme de coût, le sous projet a coûté 24.430.000 FCFA avec 19.544.000 FCFA de subvention du PARIIS soit 80% et un apport du promoteur de 4.886.000 FCFA soit 20%. Ce qui fait un coût moyen en hectare de 3.397.775 FCFA. Dans le cadre de la prise en compte des mesures de sauvegarde environnementales et sociales au niveau de ce site, il y a eu l’élaboration d’une notice d’impact environnemental et social (NIES), de l’analyse physico chimique et bactériologique de l’eau, la prévention de plantation de 2000 plants forestiers pour servir de haie vive et renforcer la clôture du site, de l’utilisation de la main d’oeuvre lors des travaux avec 3 qualifiés (foreur, plombier, électricien) et 10 non qualifiés, de la mise en œuvre des mesures de sauvegarde environnementales et sociales : dotation des travailleurs en kits d’EPI et de la mise à disposition d’une caisse à pharmacie sur le site pour les premiers soins en cas d’incendies/accidents, de la création d’emplois permanent : 2 gardiens permanents et 5 ouvriers agricoles.
A l’issue de cette visite, le ministre de l’Agriculture, Dr Alambedji Abba Issa a salué cette belle initiative de ce promoteur privé. «C’est une installation privée essentiellement composée du système goute à goute pour l’arboriculture fruitière, la production du Moringa et d’autres spéculations. L’initiative est géniale ! Seulement ce site demande un peu plus de main d’œuvre parce que l’extension est rapide. Le propriétaire doit être vigilant pour pouvoir accompagner cette extension par le recrutement d’une main d’œuvre suffisante», a-t-il estimé. Pa ailleurs, Dr Alambedji Abba Issa a souligné qu’il y a beaucoup de contraintes que le propriétaire doit résoudre telles que la qualité du sol, les attaques des ennemis de culture. «S’il arrive à prendre toutes ces dispositions en compte, il est parti pour un bon succès», a-t-il lancé.
La deuxième étape de cette visite a concerné la ferme agricole d’une superficie de 8, 7ha appartenant à Mme Mariama Idrissa. Les produits cultivés au niveau de ce site sont entre autres ; le Moringa, le poivre, la courge, le melon, le gombo, la tomate et l’Arboriculture fruitière. Avant l’intervention du PARIIS, ce site dispose de 8 forages réalisés partiellement fonctionnels, 2 forages équipés avec 2 champs solaires de 4 panneaux et 6 panneaux, une clôture de 388, 72 ml, un réservoir d’eau de 10 m3 et de 1,5 ha de réseau goute à goute pour arboriculture. Aujourd’hui, le projet PARIIS a fourni plusieurs appuis à cet aménagement. Il s’agit entre autres du soufflage de 3 forages parmi les forages existants, l’installation 3 pompes solaires de 7 à 10 ml/h avec 50m de HMT, de l’installation de 3 champs solaires de 16 panneaux chacun, d’un réseau semi-californien sur 700ml soit 3,5h ; d’un réservoir métallique de 10m3 et d’une clôture grillagée sur 850 ml. Toutes ces technologies innovantes d’irrigation ont été subventionnées à 100% par le projet PARIIS. A ce niveau, le ministre de l’Agriculture, Dr Alambedji Abba Issa a félicité et encouragé la promotrice. «Le projet PARRIS a été mis en place pour aider les privés qui ont de la volonté et des investissements pour faire prospérer l’agriculture au Niger» a-t-il conclu.
Yacine Hassane(onep)
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Le gouvernement et ses partenaires techniques et financiers sont à pied d’œuvre pour améliorer le cadre de vie des populations nigériennes à travers un vaste programme de réhabilitation des aménagements hydro-agricoles. La concrétisation de ce programme d’envergure s’inscrit dans le cadre du programme de la Renaissance Acte II initié par le Président de la République et qui vise à accroitre la production et la productivité agricole à travers le programme Initiative ‘’3N’’ en vue d’endiguer la crise alimentaire et nutritionnelle au Niger. C’est dans ce cadre que le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba, a entrepris une série de visites sur dix aménagements hydro-agricoles dans les régions de Dosso et Tillabéry.
La réhabilitation de ces aménagements est une initiative de l’Etat de concert avec les partenaires techniques et financiers connaissant que notre pays dispose d’énormes potentialités capables de répondre aux aspirations des populations. Certains aménagements construits à grands frais sont aujourd’hui malheureusement confrontés aux problèmes divers. Il s’agit entre autres de la dégradation de certaines installations, le manque de station de pompage, les inondations qui remettent en cause les efforts des producteurs, etc. Ces problèmes ont été soulignés au ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage lors de la visite qu’il a effectué le samedi dernier dans le département de Say.
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Le ministre de l’Elevage, Porte-parole du Gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoul Kadri, a effectué plusieurs visitesà Zinder. Il s’est rendu à l’abattoir frigorifique de Zinder, aux magasins de stockage d’aliments bétails, à la Direction Régionale de l’Elevage, au laboratoire avant de rencontrer les différents cadres et autres acteurs intervenant dans le Secteur de l’Elevage.
Au cours de cette rencontre, le Directeur régional de l’Elevage, M. Adam Hassane a présenté au ministre la situation qualitative de la campagne pastorale 2021-2022.
Cette réunion a été également une occasion pour le ministre de l’élevage porte-parole du gouvernement d’évoquer l’ambition du gouvernement de la 7ème République pour le secteur de l’élevage, seconde mamelle de l’économie nationale.
Le ministre Tidjani Abdoul Kadri a abordé devant les cadres des questions liées à la consolidation et à l’amélioration de la santé animale, l’alimentation du cheptel en terme de sécurisation dans l’optique d’asseoir un dispositif pour assurer une meilleure alimentation des animaux. Dans ce cadre, le gouvernement envisage d’installer des unités industrielles pour soutenir efficacement ce secteur.
Dans la mise en œuvre du choix stratégique du Président de la République, a-t-il indiqué trois grandes filières vont subir un développement conséquent dont la filière viande-cuirs et peaux, la filière lait et la filière production de volaille et d’œufs.’’
Il a appelé l’ensemble des acteurs à s’investir pleinement pour faire preuve de détermination et de rigueur dans le travail qui constituent les conditions essentielles pour la mise en œuvre de cet ambitieux programme consacré à la redynamisation du Sous-Secteur de l’Elevage.
Siddo Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
19 octobre 2021
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Conformément à la démarche du gouvernement consistant à féliciter, encourager et soutenir les initiatives privées dont l’objectif est de combattre l’insécurité alimentaire au Niger et même atteindre un jour l’autosuffisance alimentaire, le ministre de l’Elevage, Porte-parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoul Kadri, multiplie les visites aux producteurs privés engagés dans cette optique. C’est ainsi qu’il a visité, le jeudi 15 septembre 2022, plusieurs fermes à Niamey et dans ses alentours.
L’ objectif affiché par le ministre et ses collaborateurs à travers ce travail de terrain est d’échanger avec les producteurs, connaître les défis auxquels ils sont confrontés, noter leurs attentes et voir les voies et moyens pour que l’Etat nigérien les accompagne mais et surtout pour voir quels impacts peuvent avoir leurs interventions sur l’économie nationale.
C’est ainsi que le ministre AbdoulKadri, à la tête d’une forte délégation, comprenant notamment le gouverneur de Niamey, les élus communaux et plusieurs cadre du Ministère, a successivement visité la ferme pastorale ‘‘HAZAGOU’’ de Mme Boureima Maimouna, sis au quartier Diaspora ; la ferme avicole ‘‘NUSEB’’ de M. Mourtala Himadou à quelques encablures du village de Bartchawal sur la route de Balleyara, ; la ferme avicole ‘‘AVINIGER’’, située au quartier Saguia, dans le 5ème Arrondissement de Niamey, dirigée par M. Guy Vankesterene et la ferme pastorale ‘‘Kadimbo’’, sis à une trentaine de kms de Niamey sur la route de Say et dont le promoteur est M. Mohamed Boukar Amadou. A chaque étape le ministre et sa délégation ont visité les différents compartiments des établissements visités.
Après avoir été accueillie par les différents responsables desdits fermes, la délégation ministérielle a eu plusieurs explications et des détails sur le fonctionnement des fermes, leurs productions journalières, mensuelles, annuelles et surtout sur les multiples difficultés qu’ils rencontrent, notamment à cause de l’importation massive de poulets de chairs et d’œufs, la concurrence déloyale. Les responsables de ces fermes avicoles et pastorales ont demandé au ministre en charge de l’Elevage, d’être leur porte-parole auprès du Gouvernement, pour les aider à faire face au coût élevé de la production au Niger comparé aux autres pays. Tirant la synthèse de ces visites, le ministre Tidjani Idrissa AbdoulKadri a, au-delà de l’ampleur de ces investissements, dit qu’il s’agit de voir également les opportunités que le gouvernement peut offrir à ces promoteurs, pour non seulement leur faciliter l’écoulement des produits, intéresser les Nigériens à consommer la production locale d’une part et soutenir les auteurs de ce genre d’initiatives dans l’élargissement de leurs activités en renforçant leurs capacités tant du point de vue technique que financier dans la mesure du possible, d’autre part.
«Ces visites visent essentiellement à encourager l’ensemble des Nigériens à s’investir chacun dans le domaine où il peut faire mieux pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire dans notre pays», a-t-il déclaré. «Nous prenons l’engagement de soutenir ces initiatives privées au mieux que, nous pouvons le faire et demander aux promoteurs de ces projets d’améliorer leur gestion pour être au top de la modernité, car les consommateurs deviennent de plus en plus exigeants. Ils ont besoin non seulement de la qualité mais aussi de la traçabilité de ce qu’ils consomment. Nous devons faire en sorte que, l’Elevage participe davantage à la croissance économique de notre pays», a martelé le ministre, Porte-parole du gouvernement.
Emerveillé par le dévouement, la volonté et les importants sacrifices consentis par ces investisseurs, pour produire, créer des emplois, diversifier leurs produits et promouvoir les produits locaux, le ministre Abdoulkadri, n’a pas tari d’éloges et d’encouragements à l’endroit de ces derniers, tout en promettant l’accompagnement de l’Etat dans leurs initiatives.
Mahamadou Diallo(onep) (Envoyé Spécial)
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Le Premier ministre, Brigi Rafini a visité, vendredi 21 juin dans l’après-midi la ferme avicole moderne privée NUSEB, située à quelques encablures de Niamey sur la route Filingué dans la commune rurale de Hamdallaye. Le Premier ministre était en compagnie de plusieurs membres du gouvernement à savoir le ministre d’Etat, chargé de l’Agriculture et de l’Elevage, le ministre du Commerce et de la promotion du secteur privé et celui de l’Industrie ainsi que le Haut-commissaire à l’initiative 3N, le gouverneur de la région administrative de Tillabéri et de leurs collaborateurs.
Pour cette sortie du Chef du Gouvernement, qui n’est d’ailleurs pas la première du genre, il s’agit d’aller à la rencontre des Nigériens qui s’essaient dans l’entreprenariat afin d’offrir à leurs compatriotes des opportunités d’emplois et d’accompagner les autorités dans leur quête de bien-être des populations et de développement socioéconomique. NUSEB est une unité industrielle de droit nigérien, créée en 2014 par des Nigériens, relevant du domaine de l’agroalimentaire. Elle est spécialisée dans la production du poulet de chair. Mais la production du poulet de chair n’est que la première activité connue de ce groupe car, les promoteurs voient encore plus grand dans leur ambition.
En effet, ils envisagent de diversifier et d’accroitre la production pour mieux répondre aux besoins sans cesse croissants du consommateur nigérien et plus tard envisager l’exportation. La ferme qui est en pleine expansion produira très bientôt des œufs de consommation. De nouveaux chantiers sont en cours pour l’extension de sa capacité de production. Outre le premier site destiné à la production du poulet de chair déjà commercialisé depuis cinq ans, les responsables de l’entreprise sont en train de construire deux autres sites, dont un de production de poules pondeuses et un autre destiné à la couvaison d’œufs ou poussinière. Le Premier ministre dont le gouvernement attache du prix aux initiatives privées est allé au niveau des trois sites pour toucher du doigt les réalisations faites dans ce cadre. Et c’est avec beaucoup d’intérêt qu’il les a visités et suivi avec intérêt les explications relatives à cette dynamique société qui contribue à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire dans notre pays.
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A l’instar des autres secteurs, le domaine de l’Agriculture connait au Niger de plus en plus des avancées en matière de technologie et innovation. En effet, depuis quelques années, l’Etat du Niger et ses partenaires au développement tentent de mettre au point des technologies et des innovations pour améliorer la production agricole afin d’assurer une sécurité alimentaire et nutritionnelle. C’est dans ce sens que, le Projet d’Appui à l’Agriculture sensible aux Risques Climatiques a facilité la mise à l’échelle des technologies et innovations relativement à l’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC). Parmi ces technologies mises à l’échelle, 16 ont été validées par le Secrétariat permanent du Conseil National de la Recherche Agronomique.
Ainsi, ces 16 technologies, compilées dans un document dit «Recueil des Fiches Techniques validées sur l’Agriculture Intelligente face au Climat», et le SP/CNRA ont fait l’objet d’une présentation lors d’une rencontre, le 28 décembre 2022 au Gouvernorat de Tillabéri. Il s’agit essentiellement, à travers cette rencontre, de présenter et mettre ce recueil à la disposition des acteurs concernés de la région de Tillabéri.
Dans le cadre de l’élaboration de ce document le PASEC a collaboré avec plusieurs structures notamment des universités, des centres d’étude et de recherche Agricoles, des Champs Ecoles Paysans, etc. pour faciliter le développement des technologies AIC pour faire face aux contraintes climatiques. Ce présent recueil est un outil de travail permettant aux organisations et structures d’appuis et conseil du secteur de l’Agriculture d’être plus performantes.
En effet, il ressort de cette présentation que les objectifs de l’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) sont de plusieurs ordres, notamment augmenter durablement la productivité et les revenus agricoles; adopter et renforcer la résilience des producteurs face aux impacts du changement climatique ; réduire les émissions de GES par unité de produit, etc.
Lors de cette rencontre, le secrétaire général de la région de Tillabéri, M. Mahamane Salissou Jariri a salué les participants à cette rencontre pour le choix porté sur sa région. Il a également salué les efforts de l’Etat et ses partenaires pour apporter des solutions et des innovations dans le secteur agricole afin de développer des technologies au profit des populations, particulièrement les producteurs.
Pour sa part, la secrétaire permanente du Conseil National de la Recherche Agronomique, Dr Boukary Habsatou Amirou a précisé que les résultats des recherches Agronomiques de toutes les structures seront recueillis et analysés par son institution pour élaborer un «Recueil National des Fiches Techniques validées sur l’Agriculture Intelligente face au Climat». “Toutes ces technologies nous les avons recueillies, analysées. Ce recueil a été présenté au conseil national de la recherche agronomique. Ce genre d’action nous le faisons avec tous les projets et programmes au Niger pour essayer de voir les conformités avec la politique nationale. Nous le faisons aussi pour avoir une synergie et éviter les duplications. Ces 16 technologies ont fait leur preuve dans les zones d’intervention du projet. Le fait de mettre ce recueil à la disposition des différents utilisateurs permettra de faire tache d’huile au niveau des autres producteurs », a déclaré Dr Boukary Habsatou Amirou.
Par Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri
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Le Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Mohamed Boucha a présidé, le samedi 28 décembre dernier en fin de matinée, la cérémonie de lancement de la campagne nationale gratuite de vaccination du cheptel Edition 2019-2020 couplée avec le Hotungo aux abords de la mare d’Idini dans la Commune rurale de Hamdara (60 km à l’Est de Zinder) dans le département de Mirriah.
A cette occasion, le Ministre Mohamed Boucha a rappelé que l’élevage au Niger est une activité pourvoyeuse d’emplois et offre également des produits nobles tels que le lait, la viande, les œufs qui contribuent à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Avec un cheptel évalué à plus de 48 Millions de têtes toutes espèces confondues soit en valeur près de 4.300 Milliards de FCFA, l’élevage emploie plus de 87% de la population et 20% vivent exclusivement des activités pastorales. Il est, après les industries extractives, le second levier de l’économie nationale, a relevé Mohamed Boucha qui indique par ailleurs que ce secteur contribue à 15% au budget des ménages et 25% à la satisfaction des besoins alimentaires des populations nigériennes, contribuant de ce fait à la lutte contre la pauvreté.
Cependant, souligne le ministre Boucha, l’élevage subit les effets néfastes des changements climatiques qui réduisent les capacités de résilience des pasteurs et agro-pasteurs qui vivent dans un cercle vicieux de pauvreté et d’insécurité alimentaire dont les effets sont souvent aggravés par des politiques peu ou pas adaptées à leurs préoccupations. Pour faire à cette situation, le Président de la République, Chef de l’Etat du Niger, S.E. Issoufou Mahamadou a lancé dès 2011, la politique Agricole, dénommée, Initiative 3N, les ‘’Nigériens nourrissent les nigériens’’. «L’objectif principal de cette initiative est que désormais, la sécheresse ne soit plus synonyme de famine au Niger», soutient le Ministre délégué à l’Elevage.
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Le Ministre de l’Agriculture, Dr Allambédji Abba Issa a achevé, le dimanche 13 mars 2023, une visite de travail de 48h dans la région de Zinder. Après les régions de Tahoua et Agadez, cette visite s’inscrit dans le cadre de la supervision des résultats de la campagne des cultures irriguées.
Dans la région de Zinder, le ministre Allambédji a visité six sites privés de cultures irriguées et le seuil d’épandage de Machaya appuyé par le PRODAF qui a mis en place dans la région 39 seuils dont 6 sont en finition pour un coût de 156.500.000FCFA.
La commune rurale de Wacha totalise 44.434 ha de superficie irrigable dont 180ha exploités en riz pluvial depuis une dizaine d’années avec un niveau de la nappe qui varie de 2 à 3 m.La campagne de production de riz sur le site de Wacha se fait aussi bien pendant l’hivernage que la période de soudure, soutient le Président de la coopérative avec respectivement 50T et 40T de la variété Gambiaca, très prisée par les consommateurs.
Le ministre de l’Agriculture a eu une série d’échanges avec les producteurs au niveau de tous les sites visités avant de relever la sous exploitation de ce grand patrimoine agricole ainsi que plusieurs retenues d’eau laissées sur le parcours en grande partie à leur sort par les producteurs.
Les producteurs ont saisi l’occasion pour soumettre au ministre de l’Agriculture quelques doléances qui gravitent autour du soutien de l’Etat au crédit agricole,la modernisation des techniques culturales. «Décortiquer le riz par les moyens rudimentaires constitue un véritable casse-tête pour les femmes, explique Hassia Maman rencontré sur le site de Wacha sur un ton amer qui indique par ailleurs que ces efforts intenses entrainent aussi leur vieillissement», a-t-elle confié sollicitant la dotation par l’Etat des décortiqueuses de riz sur le site.
Le Dr Allambédji s’est ensuite rendu successivement sur le site maraicher de Sabiou Maman, le site maraicher de Dan Kama de Zermou 1 et le site maraicher d’Angoual Gamdji dans la commune Urbaine de Magaria. Ce déplacement dans la région de Zinder a permis au ministre de visiter plusieurs sites différents avec une spécificité pour chacun. «Tous ces sites constituent l’émanation des volontés individuelles que de groupes ainsi que des investissements privés individuels qui sont faits à Magaria», a fait remarquer Dr Allambédji Abba Issa.
La zone de Koroma, a-t-il insisté est une zone à forte potentialité hydrique où l’on a l’eau entre 0 et 5 m de profondeur, qui est pratiquement une eau de surface avec laquelle on peut faire de l’irrigation à moindre coût. Pour ce qui est de la mise en valeur, le ministre de l’Agriculture a relevé que très peu de ces superficies exploitables sont mises en valeur. Beaucoup d’effort doit être faits pour valoriser ces vastes superficies qui représentent des dizaines de milliers d’hectares qui peuvent être mis en valeur pour nourrir la population locale et envisager même l’exportation du surplus.
Pour aller de l’avant, a expliqué le Dr Allambédji Abba Issa, un effort particulier doit être entrepris pour encadrer la population locale, créer et développer une dynamique de changement de comportement pour que cette dernière s’investisse dans les cultures irriguées. Le troisième aspect se rapporte, a-t-il dit, à la ‘’faible organisation des producteurs qui est presque nulle en appelant les uns et les autres à ‘’s’organiser pour pouvoir s’approvisionner en intrants à moindre coût, vendre leurs productions avec un pouvoir de négociation plus élevé que la vente individuelle, entreprendre une grande offensive pour pouvoir chercher des financements, des crédits de campagne et d’investissements.’’
«Un accent particulier sera accordé au niveau régional pour organiser les populations en impulsant une nouvelle dynamique aux organisations paysannes dans la perspective, à moyen et long terme, d’entrevoir une action durable pour déclencher une dynamique de valorisation des terres, mieux encore, un programme qu’il faut envisager pour la développer», a-t-il expliqué.
SidoYacouba ONEP Zinder
Source : http://www.lesahel.org
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Selon les données de la direction régionale de l’élevage de Zinder, la situation pastorale évolue normalement dans la région de Zinder au cours de cette première décade du mois de septembre. Le stade phonologique des herbacés varie de la maturité pour les graminées et formation des gousses pour les légumineuse. Cette situation est observée dans les communes situées au sud de la région comme celles de DUNGASS, MALLAWA et DOGODOGO dans le département de Dungass et au niveau des enclaves pastorales, jachères, bordures des pistes et couloirs de transhumance.
Au nord dans la zone pastorale comme le département de BELBEDJI, le stade phonologique varie de l’épiaison à la maturité pour les graminées et de la levée avancée à la formation des gousses pour les légumineuses.
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La Région de Zinder regorge d’énormes potentialités en ressources naturelles notamment forestières, fauniques, halieutiques et apicoles qui contribuent au développement socio-économique des populations.
En matière environnementale, on dénombre dans la région de Zinder, 34 forêts classées totalisant 43.000 HA, 57 forêts artificielles, 181 mares, 3 retenues d’eau, 1258 pêcheurs.
La région de Zinder dispose d’une diversité faunique importante dans la Réserve naturelle de Tin Touma et Termit mondialement protégée dont les autruches, les gazelles dama et les addax.
Les contraintes environnementales de la région de Zinder se rapportent à l’exploitation anarchique et peu contrôlée des formations végétales pour la satisfaction des besoins des populations en bois d’énergie, bois de service, bois d’œuvre, en terres de cultures et de pâturage.
A cela s’ajoutent les feux de brousse qui sont récurrents : 49.965 ha de superficie brûlée en 2020/21 totalisant 33 cas déclarés avec une perte en pâturage estimée à 23407 tonnes de matière sèche.
Le Directeur régional de l’Environnement a également évoqué d’autres questions liées à la lutte contre l’ensablement des mares, des aires de pâturage, des terres de culture, la lutte contre les plantes envahissantes terrestres et aquatiques, la lutte contre le braconnage et la destruction de l’habitat de la faune du fait de l’occupation humaine, la lutte contre les déchets plastiques.
Dans le cadre de la fête de l’arbre, édition 2021, un site a été retenu dans la ville de Zinder où il est prévu la plantation de 5600 plants essentiellement des espèces
locales notamment l’acacia sénégal, le neem et le manguier dont le coup d’envoi est donné par le Président de la République, Mohamed Bazoum le 3 Août prochain. A l’échelle régionale, il est prévu la plantation de 1.300.000 plants.
‘’Valorisons le moringa’’ constitue le thème central de la fête de l’arbre cette année. Le Chef de l’Etat a pris l’engagement de booster la production de cette espèce pour accroitre les revenus du monde rural. La région de Zinder a produit du 1er Janvier au 31 Juillet 2021, 550 tonnes de moringa vert, selon le Directeur Régional de l’Environnement, M. Maman Hamidou. Les producteurs tirent un maximum de profit de cette plante, des racines, aux feuilles en passant par l’extraction de son huile. L’arbre du moringa, a-t-il dit, est traité dans son intégralité.
Il se félicite du fait que tous les sites qui ont bénéficié des plantations dans le cadre de la fête de l’arbre réalisent un taux de réussite de 70% depuis plusieurs années.
Le moringa en bonne place à la ferme Gaya Gandou
Le site de Gaya Gandou, ferme intégrée clôturée sur une vingtaine d’hectares qui a comme propriétaire le réalisateur Malam Saguirou est située à environ 30 km sur la route de Magaria. Il y a actuellement 200 000 à 300.000 pieds de moringa sur ce site.
Deux récoltes mensuelles sont opérées où le propriétaire réalise un chiffre d’affaires qui varie entre 200.000 et 500.000 F CFA au titre de la vente des feuilles du moringa. Soit au total vingt récoltes par an. « En plus, nous récoltons trois à quatre millions de graines de moringa qui sont vendus à des sociétés semencières, aux projets de développement et à des privés », a déclaré Malam Saguirou, Conseiller du Chef de l’Etat en matière d’Agriculture et de l’Elevage.
Le prix du kilogramme de graines du moringa, a-t-il dit, varie de 20.000 à 50.000 FCFA, selon l’acheteur soutient le promoteur qui indique par ailleurs que trois mois après la plantation, la plante peut être exploitée.
Il a été mis en place sur ce site plusieurs systèmes d’écoulement où les femmes qui habitent à une trentaine de km autour du site viennent exploiter les produits du moringa sous forme de crédit remboursable après la vente.
Environ une centaine de femmes s’empressent chaque jour que Dieu fait à l’exploitation des feuilles du moringa pour soutenir leurs familles et honorer leur engagement vis-à-vis de Gaya Gandou. Elles exportent les feuilles vers Zinder et au Nigeria où elles réalisent de bonnes affaires.
Le sac de 25 kg de moringa bien rempli est vendu sur le site à 2000 FCFA, le prix reste standard tandis qu’à Niamey, le même contenu est cédé à 30.000 FCFA, a fait remarquer Malam Saguirou. « Cela relève de la vocation sociale de notre entreprise qui contribue ainsi à la lutte contre la pauvreté », explique Malam Saguirou. Son ambition est de mettre bientôt en place une unité de transformation du moringa pour produire de la farine de cette plante. « Ce sera une grande plus-value pour nous, on pourra ainsi continuer à garder l’aspect social de notre activité tout en restant rentable », ajoute-t-il.
Actuellement les 80g de la poudre du moringa sont vendus à 1000 FCFA à Niamey. Au plan international, la farine du moringa est exportée en farine pour être transformée en thé, en infusion, en comprimés énergisants ou sous forme de complément alimentaire pour fortifier l’organisme. En outre, les industries cosmétiques et pharmaceutiques sont intéressées par l’huile du moringa.
Sido Yacouba ANP-ONEP
04 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Secrétaire général Adjoint de la région, M. Kogo Salaou, a présidé, lundi dernier à Zinder, la cérémonie d’ouverture, d’une rencontre d’information et de sensibilisation des acteurs sur le plan de gestion intégrée des vecteurs et des pestes du projet Régional d’Amélioration des systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest, (REDISSE III Niger).
Cette rencontre qui a duré deux jours regroupaient les cadres de l’Agriculture et de l’Elevage, ceux de la Santé et de l’Environnement venus des régions de Diffa, d’Agadez, de Maradi, de Tahoua et de Zinder et les Directeurs centraux de la réglementation phytosanitaire, le représentant de la Direction générale de la Protection des Végétaux et celui de la Direction générale des Services vétérinaires, les acteurs de la société civile, les fédérations des éleveurs, les privés (distributeurs agrées des pesticides) et les ONG.
L’encadrement de cette formation est assurée par les Points focaux de REDISSE 3 Niger relevant des Secteurs de la santé, de l’élevage, de la Direction de la Protection des végétaux à travers la direction de la règlementation phytosanitaire et du suivi environnemental.
Les productions, faut-il le préciser, sont confrontées très souvent à des attaques d’ennemis des cultures de toutes sortes –insectes, pathogènes, oiseaux, rongeurs, etc. « Pour lutter contre ces ennemis, c’est le recours à la lutte chimique qui est fait avec l’utilisation souvent abusive des pesticides qui a des effets néfastes sur la santé humaine, animale et sur l’environnement », a déclaré le Secrétaire général Adjoint de la région, tout en ajoutant que des ‘’ conventions internationales, régionales et des textes règlementaires ont été pris et adoptés par plusieurs pays afin de règlementer aussi bien la fabrication, le commerce, la distribution, l’utilisation et l’élimination de ces produits chimiques dangereux.’’
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Image d'illustrationA la fin de la 1ère décade de Juillet, 3026 villages ont effectué des semis sur 3378 villages agricoles que compte la région de Zinder, totalisant 90 % des superficies ensemencées, a déclaré hier matin à l’ANP, le Directeur régional de l’Agriculture de Zinder, M. Ibrahim Moussa qui indique par ailleurs qu’à la même période de l’année passée, 3221 villages avaient semé, soit 95 %.
Au cours de cette décade, 439 nouveaux villages ont effectué des semis répartis dans les départements de Belbédji (29 villages), de Damagaram Takaya (22 villages), de Dungass (176 villages), de Gouré (140 villages, de Mirriah (39 villages), de Takiéta (2 villages) et Tanout (51 villages). En outre, 33 villages du département de Belbédji ont perdu leurs semis suite aux attaques des rongeurs qui déterrent les semis et sectionnent les jeunes plantules après la levée, a fait remarquer la même source.
S’agissant de la situation générale des cultures, le stade le plus dominant est la levée avancée pour le mil (37%) et le stade le plus avancé est la montaison (1%) observé dans les départements de Kantché et de Magaria. Pour ce qui est du sorgho, le stade dominant est la levée (36%) et le stade le plus avancé est le tallage (7%) toujours relevés dans les départements de Kantché et de Magaria.
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Les cadres régionaux de l’agriculture de Zinder ont effectué la semaine dernière une évaluation à mi-parcours de la campagne agricole dont les résultats ont été rendus public par une équipe multidisciplinaire venue de Niamey après avoir entrepris des visites de terrain pour constater de visu la situation des cultures et identifier 717 villages à risque dans la région, selon le Directeur Régional de l’Agriculture M. Ibrahim Moussa. A la date du 31 août dernier, les stades phénologiques du mil et du sorgho sont : le stade le moins avancé est la levée avancée (1%), le stade dominant est l’épiaison (32 %) et le stade le plus avancé est la maturité (9%) observé au niveau des départements de Dungass, Gouré, Kantché, Magaria, Mirriah, Takeita et la Ville de Zinder.
Pour ce qui est du sorgho, le stade le moins avancé est la levée avancée (2%), le stade dominant est la montaison(44%) et le stade le plus avancé est la floraison(6%) observé dans les départements de Kantché, Magaria, Takeita et Tanout. Sur le plan phytosanitaire, les premières infestations ont débuté à la troisième décade du mois de juin dans les départements de Mirriah et Dungass par les déclarations d’attaques de cicadelles sur le mil.
Au 31 Août 2018, 4902, 5ha ont été infestés contre 18170 ha à la même période de 2017. Les principaux ennemis de culture rencontrés sont les vers du collet, les cicadelles et les chenilles pollues, les pucerons, les insectes floricoles, les Borer des tiges et les mineuses de l’épi du mil. Dans la Commune rurale de Bandé 80 km au Sud de Zinder (dans le département de Magaria), les mineuses de l’épi du mil ont affecté 87 villages. Les cas des villages de Bitaré, Angoual Guindi, Maléka pour ne citer que ceux-là sur une dizaine visitée sont assez révélateurs.
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Le Ministre Délégué chargé de l’Elevage, M. Mohamed Boucha a achevé hier sa visite de suivi de l’installation de la campagne agro-sylvo-pastorale et Hydraulique 2019 dans la région de Zinder. Ainsi, après un périple de cinq jours qui l’a conduit dans les dix départements de la région, le ministre Boucha a tenu hier matin une réunion de synthèse qui a regroupé les cadres centraux et régionaux relevant de son département ministériel, ceux du développement rural, les autorités administratives et coutumières, les représentants des Agences du Système des Nations-Unies, les représentants des programmes, projets, Ong, société civile et les représentants des organisations paysannes.
D’entrée de jeu, le Ministre Délégué chargé de l’Elevage a déclaré qu’au 30 Juillet 2019, sur les 3378 villages agricoles, 3275 villages que compte la région ont réalisé les semis, soit 97% contre 3374 villages à la même période de l’année passée, soit 99,9%. Au plan phytosanitaire, les principaux ennemis rencontrés sont les sautereaux, les criocères, les chenilles défoliatrices, les pucerons et les rongeurs. Mais la situation est sous contrôle a affirmé Mohamed Boucha qui indique par ailleurs que le stade dominant de l’évolution des cultures, est la montaison pour le mil et le stade le plus avancé est l’épiaison.
La situation alimentaire est caractérisée par une importante baisse des prix de céréales comparée à 2018 à la même période. Cette baisse est la résultante a-t-il expliqué de « la bonne campagne agricole enregistrée en 2018, et de l’effort du gouvernement avec l’appui des partenaires au développement à travers la vente de céréales à prix modérés, la distribution gratuite ciblée, les activités de Cash for Work, Cash transfert et Food for work ».
Sur le plan pastoral, l’installation de la campagne est globalement satisfaisante. Le stade phénologique varie de la levée avancée au tallage pour les graminées et la ramification pour les légumineuses. En outre, les points d’eau de surface ont un bon niveau de remplissage facilitant l’abreuvement des animaux. Sur le plan zoo-sanitaire, la situation est calme. Des foyers suspects de pasteurellose, de clavelée et de pleuropneumonie chez les ruminants ont été vite maitrisés.
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Le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Mohamed Boucha a achevé, vendredi dernier, sa mission de suivi de l’installation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique dans la région de Zinder. Durant cinq jours la délégation ministérielle a sillonné les dix départements de la région pour mesurer l’impact de l’installation de la campagne agro-sylvo-pastorale .Il a tenu vendredi une réunion de synthèse qui a regroupé les cadres centraux et régionaux et les autorités administratives et coutumières
D’une manière générale, la campagne agricole d’hivernage 2017 a connu un démarrage précoce comparativement à celle de 2016. Sur les 80 postes suivis, 69 postes disposent de données comparables dont 33 sont excédentaires et 36 déficitaires para rapport à 2016.
Pour le ministre Mohamed Boucha, 3378 villages agricoles de la région ont réalisé les semis soit 100¨% contre 3308 villages à la même période de l’année passée, soit 98 pour cent. Au plan phytosanitaire, les principaux ennemis rencontrés sont les vers de collet, les cicadelles, les criocères, les chenilles défoliatrices, les sauteriaux et les pucerons.
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Le ministre de l’Agriculture, Dr Allambedji Abba Issa, a achevé, le 28 octobre dernier, sa tournée de pré-évaluation de la campagne sylvo-agro-pastorale et halieutique dans la région de Zinder. Il a présidé une réunion de synthèse qui regroupait les autorités régionales et coutumières, les cadres techniques, les représentants des ONG et des organisations internationales et des organisations paysannes.
Pour le ministre de l’Agriculture, les ‘’résultats provisoires de la campagne agricole indiquent que ’’ 1193 villages sont déclarés déficitaires à plus de 50%, soit 34% des 3520 villages agricoles de la région pour une population de 1.189.585 personnes représentant 23% de la population de la région’’.
La situation alimentaire est caractérisée par la disponibilité de plus en plus accrue des produits sur les marchés, avec des prix des denrées en général plus élevés par rapport à 2020.
En ce qui concerne la campagne pastorale, les plans d’eau ont connu un bon niveau de remplissage de manière générale assurant l’abreuvement du cheptel, à l’exception des zones pastorales où les éleveurs commencent déjà à abreuver leurs animaux au niveau des points d’eau pastoraux.
La situation sanitaire du cheptel est calme. Cependant, diverses maladies ont été déclarées et les interventions promptes des services vétérinaires ont vite permis de les maitriser. L’embonpoint des animaux est acceptable et les termes de l’échange sont en faveur de l’éleveur dans la majorité des départements.
S’agissant des pâturages, la production fourragère est jugée médiocre en zone pastorale (Tesker, Belbedji et Tanout) et moyenne dans les autres départements. De ce fait, les pronostics présagent un bilan fourrager déficitaire’’, a fait remarquer Dr Allambedji Abba Issa.
En outre, la région de Zinder a été secouée par des feux de brousse qui ont dévasté 12.720 ha de pâturage en zone pastorale, ce qui du reste, a-t-il ajouté, va sans doute accentuer le déficit fourrager’’.
Durant cette campagne, la pluviométrie a été déficitaire dans l’ensemble de la région.
Seul le département de Damagaram Takaya présente un bilan excédentaire dont les effets ont été annihilés par de longues sécheresses et la fin précoce des pluies.
La production céréalière est jugée bonne à moyenne à Kantché, moyenne à médiocre dans les départements de Dungass, Mirriah, Magaria, Takiéta, Belbedji, Damagaram Takaya , Gouré et Tanout.
Du point de vue phytosanitaire, une superficie de 11.737 hectares a été infestée dont 11.481 hectares ont été traités, soit un taux de couverture de 98%. Pour pallier les déficits céréalier et fourrager qui s’annoncent, les acteurs du niveau régional et départemental ont proposé une panoplie de mesures permettant d’élaborer un plan d’atténuation des effets néfastes de ces déficits.
Sur le plan agricole, il a été initié un programme d’urgence de cultures irriguées et de décrue, l’insertion des jeunes et des femmes dans les activités de cultures irriguées, la promotion du warrantage et des achats locaux de vivres, la poursuite du renforcement de la résilience des populations, notamment la vente à prix modérés de céréales et la distribution gratuite des vivres, le food for work et le Cash for work.
Sur le plan pastoral, il a été retenu la mise en place des aliments bétail, la distribution des kits des petits ruminants, la santé animale, l’ouverture des bandes pare-feu, la libération concertée des champs et les cultures fourragères.
Sur le plan environnemental, il est prévu des travaux à haute intensité de main d’œuvre pour la récupération des terres dégradées, la fixation des dunes, la lutte contre les plantes envahissantes, la sensibilisation des populations pour la prévention des feux de brousse.
Pour assurer un bon déroulement de la campagne 2021, l’Etat et ses partenaires ont accordé un appui important à la région de Zinder évalué à plus de 20 Milliards de FCFA injectés dans les secteurs de l’eau, de l’Environnement, l’Agriculture et l’Elevage, le renforcement de la résilience des populations et les équipements ruraux.
Au-delà de ces différentes mesures d’atténuation des effets des déficits, les acteurs ont suggéré lors des échanges avec la mission ministérielle plusieurs axes de développement à moyen et long terme.
Il s’agit du développement de la riziculture dans la KOROMA qui s’étend sur 27km de long avec possibilité de 5000 ha irrigables , le développement des infrastructures de mobilisation des eaux de surface, la mise en place à temps des semences adaptées aux zones agro-écologiques, le renforcement de l’encadrement des producteurs sur les techniques de protection et de développement des cultures, l’amélioration de l’accès à l’eau potable pour les populations, un meilleur maillage des ouvrages hydrauliques en zone pastorale, l’accélération de la construction de l’opérationnalisation des Maisons du paysan et l’intensification des actions d’information et de sensibilisation sur la prévention et la gestion des conflits agriculteurs-éleveurs.
Siddo Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
1er novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Pour soulager les efforts des producteurs notamment ceux des zones où la production des céréales est compromise, la région de Zinder a mis en place un vaste programme de cultures irriguées. « Au total, environ 676 sites ont dénombrés à l’échelle régionale pour toucher 58.416 exploitants qui mettent en valeur 19.959,21 ha », a déclaré le Directeur régional de l’Agriculture, M. Ibrahim Moussa.
La production attendue est de 470.768 tonnes toutes spéculations confondues (laitue, choux, carotte, poivron, melon, pastèque, manioc, canne à sucre, patate douce etc) correspondant à 71.547 tonnes d’équivalent céréalier.
Ainsi, pour réussir ce programme de cultures irriguées, la région de Zinder a bénéficié, de la part de l’Etat et de ses partenaires, des intrants dont 16.999,6 kg de semences potagères et céréalières et 12.500kg d’engrais NPK 15-15-15 et 2000 litres des produits phytosanitaires.
«Soixante dix champs écoles maraichers seront mis à contribution pour la promotion des cultures irriguées », a fait remarquer le Directeur régional de l’Agriculture qui indique par ailleurs qu’un dispositif d’encadrement composé de 54 agents a été mis en place pour les producteurs. « Ces encadreurs disposent de 9 motos neuves et deux véhicules pour leur assurer une plus grande mobilité » a précisé M. Ibrahim Moussa.’’
« Au sortir de la campagne agricole 2017-2018, la région de Zinder a enregistré, selon les résultats provisoires, 484 villages déficitaires sur les 3.378 villages agricoles, soit 14% pour une population estimée à 435.859 contre 502 villages agricoles en 2016-2017 », a précisé M. Ibrahim Moussa qui ajoute que la campagne 2018 est meilleure que celle de 2017.’
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Les habitants de 80 villages du département de MAYAYI, région de Maradi et 20 villages de la commune rurale de Droum (département de Mirriah, région de Zinder) viennent de bénéficier de deux projets de développement à vocation agro-écologique en vue de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à travers la promotion de la filière MORINGA et l’appui au maraichage.
Le lancement a été fait à DROUM chef-lieu de la commune rurale du même nom dans le département de Mirriah, le jeudi 19 octobre 2017. La durée de chacun des deux projets est de 3ans (2017-2020). Ils sont financés par la Fondation SUISSE pour le développement HEKS-EPER-Niger.
La mise en œuvre de ces 2 projets vise le renforcement de la sécurité alimentaire des populations. Il est prévu, selon le responsable des ONG chargé de la mise en œuvre de ces projets, un transfert intensif des technologies à travers la formation de 1000 producteurs et la mise en place des parcelles de démonstration sur au moins 819 hectares pour l’augmentation des rendements du mil et du niébé d’aux moins 30% avec 10 000 familles vulnérables disposant de champs de faible superficie et d’une production à l’hectare faible. Selon lui, le projet a aussi prévu la mise en place de 4 unités communautaires pour la commercialisation des productions agricoles. L’intégration entre l’agriculture et l’élevage est aussi une des priorités, car il est envisagé la mise en place de 10 unités de production et vente de BMND pour une meilleure valorisation des sous-produits agricoles et l’amélioration de la production animale. La démarche ayant conduit à la mise en œuvre des deux projets dans les 2 régions (Maradi et Zinder) est considéré comme novatrice.
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Image d'illustrationLe Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, chargé de l’Elevage M. Mohamed Boucha a achevé sa visite de travail de cinq jours dans la région de Zinder dans le cadre du suivi et de l’évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2018 dans la région de Zinder. Il a tenu, samedi dernier, une réunion de synthèse qui a regroupé les cadres de son département ministériel, les autorités administratives et coutumières.
D’une manière générale, la campagne agricole d’hivernage 2018 a démarré au cours de la première décade du mois de Mai dans la région de Zinder. Sur 102 postes pluviométriques installés dans la région, 47 sont excédentaires, a déclaré le Ministre Mohamed Boucha qui annonce que sur les 3.378 villages agricoles, 3.357 ont réalisé les semis, soit un taux de 99,47% contre 100% à la même période de l’année dernière.
Les cultures connaissent un développement végétatif normal aussi bien pour les cultures vivrières que pour les cultures de rente. Cependant, au plan phytosanitaire, 9750ha ont été infestés par les ravageurs tandis que les traitements en cours ont concerné près de 2000 ha.
La situation alimentaire est caractérisée par la disponibilité acceptable des denrées sur les marchés où l’on relève une baisse des prix des céréales à l’exception du niébé. Cette baisse est rendue possible grâce à l’appui de l’Etat et ses partenaires au développement qui ont initié la distribution gratuite ciblée des vivres, la vente à prix modérés, le cash transfert et la mise en valeur des cultures irriguées, a laissé entendre le Ministre délégué chargé de l’Elevage.
La situation pastorale est satisfaisante en dehors de quelques foyers dont les traitements en cours permettront d’enrayer sous peu le mal. ‘’Le bon déroulement de la campagne agricole dans la région de Zinder réside de la bonne pluviométrie enregistrée d’une part et sur certaines actions menées en amont dans le cadre des préparatifs par l’Etat et ses partenaires au développement qui ont injecté au cours du premier semestre 2018 plus de 13 Milliards de FCFA dans la mise en œuvre du Programme de Renaissance Acte II volet développement rural ’’ a estimé le ministre Mohamed Boucha.
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