Education
Le complexe d’Enseignement Secondaire (CES) Salou Djibo a été inauguré le samedi 23 décembre 2023. Cette institution d’apprentissage est située dans le quartier Niamey 2000. Cet événement marquant a rassemblé des membres de la communauté, des responsables gouvernementaux, des éducateurs, des parents d’élèves ainsi que beaucoup d’élèves enthousiastes pour célébrer l’ouverture de cette nouvelle institution d’apprentissage. Autant dire que cette journée reste historique pour cette école publique.
En effet, créé en octobre 2015, le CEG Salou Djibo comptait à ses débuts seulement 48 élèves répartis en deux classes en paillotes (la 6e A et la 6e B). Aujourd’hui l’établissement enregistre un effectif de 1249 élèves et dispose de 18 classes dont dix (10) classes en matériaux définitifs et huit (08) classes en paillotes, encadrés par 34 professeurs et 13 administrateurs. Ainsi, de CEG l’établissement devient un CES.
En prenant la parole à cette occasion, le Directeur Régional de l’Education Nationale de la région de Niamey, M. Souley Adamou a félicité l’ensemble du personnel administratif, les enseignants, les parents d’élèves et particulièrement la proviseure du CES Salou pour leurs « efforts et leur détermination sans faille pendant toutes ces années ». M. Souley Adamou a, par ailleurs, souligné l’importance de l’éducation dans le développement de la communauté, décrivant cette nouvelle école comme un moteur de progrès et de réussite pour les jeunes.
L’Inspectrice de l’Enseignement Secondaire Général Niamey 4, Mme Oumarou Zoueratou s’est réjouie de l’initiative. « L’inauguration de l’école publique marque le début d’une nouvelle ère de l’éducation dans cette zone. Cette école est prête à préparer les générations futures à affronter les défis du monde en constante évolution », a-t-elle estimé.
M. Moumouni Habi, président de l’Association des Parents d’Elèves a, au nom de tous les parents d’élèves, exprimé son enthousiasme pour les opportunités d’apprentissage offertes par cette école publique. Il a profité de l’occasion pour lancer un vibrant appel aux plus hautes autorités afin d’appuyer le CES Salou Djibo en tables bancs, en enseignants et à finaliser la construction des autres classes, à rehausser le mur de l’école et surtout à gérer le problème d’insécurité autour de l’école.
Enfin, le représentant de la Ministre de l’Education Nationale, M. Nouridine Awada a encouragé l’ensemble des personnes ayant contribué à l’atteinte de ce résultat.
Ousmane Nazir (stagiaire)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
C’est la bonne nouvelle de cette fin d’année. En effet, d’après une lettre de la Direction régionale de l’Education nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement professionnel et de la Promotion des Langues nationales en date du 7 décembre 2023, quelque 122 écoles sont proposées pour rouvrir au plus tard le 12 décembre 2023.
Cette décision des autorités éducatives fait suite aux recommandations et engagements pris par les différents acteurs de l’éducation pour la continuité pédagogique, lors du forum tenu le 23 novembre dernier à Tillabéri. Ces recommandations et engagements ont été pris suite à l’analyse de la situation sécuritaire dans la région. En effet, l’amélioration progressive de cette situation sécuritaire a convaincu les différents acteurs de ce que certaines écoles peuvent rouvrir sans aucune condition militaire.
Ainsi les 122 écoles proposées pour rouvrir totalisent un effectif de 10.259 élèves dont 4.808 filles. Elles sont aussi bien du cycle primaire classique et franco-arabe, que du cycle secondaire et reparties dans environ 140 localités dans les différents départements de la région.
De manière détaillée, dans le département d’Abala, elles sont 11 écoles proposées à rouvrir avec un effectif de 1.264 élèves dont 96 filles ; dans le département de Filingué on en compte deux (2) pour un effectif 175 écoliers dont 96 filles. Dans le département de Ouallam, 12 écoles vont rouvrir pour un effectif de 1.198 élèves dont 552 filles. Dans le département de Say, elles sont au nombre 34 totalisant 2.852 élèves dont 1.279 filles tandis que 30 écoles sont proposées à rouvrir dans le département de Torodi.
Dans le département de Tera, 18 écoles totalisant 3.620 élèves dont 1.733 filles vont rouvrir leurs portes tandis que dans le département de Tillabéri, elles sont au nombre de sept (7) à rouvrir pour un effectif de 453 élèves dont 264 filles.
Cette décision de rouvrir les écoles fait ainsi renaître l’espoir pour les populations et vient surtout soulager les parents. Les enfants de cette zone meurtrie par les affres de l’insécurité imposée par les groupes terroristes vont pouvoir jouir de leur droit à l’éducation. C’est aussi et surtout la concrétisation d’un engagement des autorités en place décidées à permettre aux enfants nigériens de reprendre le chemin de l’école dans des conditions dignes malgré les sanctions illégales et cyniques imposées au Niger par la CEDEAO et l’UEMOA.
Siradji Sanda (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
La gestion du PNDS qui avait pourtant promis aux Nigériens de gouverner différemment et mieux – mais comment au finish ? – aura été la plus désastreuse que le pays ait connue depuis plus de soixante ans qu’il accédait à son indépendance. On ne reconnut jamais ceux qui, avant de venir au pouvoir, avaient un discours courageux et mielleux qui donnait d’eux l’image de la Sainte Vierge, car ils ne firent que le contraire de tout ce qu’ils promettaient et de ce qu’ils prêchaient sur l’échiquier politique pour tromper sur ce qui serait leur différence. On ne vit même pas du socialisme dans leurs actes et dans leurs paroles. Le pouvoir les a radicalement changés pour faire d’eux de véritables monstres politiques. Leurs masques finirent par tomber pour révéler à la face du monde leur vrai visage, hideux, et leur vraie nature qui contrastent avec l’image qu’ils donnaient d’eux depuis des années de gros discours et de démagogie. Pendant un peu plus de douze ans, les socialistes nigériens, au moyen de pillages et de vols, ont ruiné l’Etat, trahissant ainsi le socialisme dont ils prétendaient porter les valeurs et les convictions.
Il n’y a pas un seul secteur qui aura été épargné par les raids des socialistes et leur gloutonnerie insatiable. Aujourd’hui, nous évoquons un sujet que nous avons déjà traité en d’autres occasions et sur lequel, dans le contexte nouveau qui est le nôtre aujourd’hui, nous estimons qu’il serait intéressant de revenir surtout quand la solution, apportée à l’époque au problème, n’est pas la bonne. On se rappelle du milliard-cinquante millions (1.050.000.000) de francs détournés dans deux ministères de l’enseignement et qui mettaient en cause la gestion de Daouda Mallam Marthé, alors ministre de l’Enseignement Primaire à l’époque des faits, et Abdoulkadri Tidjani, Ministre de la formation professionnelle. Le détournement avait été révélé par un audit commandé par l’Union Européenne qui avait alors exigé le remboursement de la somme mise en cause, ne pouvant accepter que les fonds de ses contribuables servent des intérêts privés. Ce qui fut fait, mais au lieu de presser ceux qui ont subtilisé les fonds pour les contraindre à rembourser, c’était l’Etat, à travers le trésor national, face à l’intransigeance de l’Union Européenne, qui remettait à l’UE les fonds en question pour se conformer à la condition exigée par le partenaire qui, pour faire les décaissements du reste des fonds prévus par l’Europe qui s’élevaient à 6 milliards de francs, soient quelques 90 millions d’euros, en faisait la condition sine qua non pour la poursuite du partenariat.
A l’époque des faits, votre journal, avait rencontré la représentante de l’Union Européenne qui lui avait confirmé que l’Etat du Niger a effectivement remboursé le fonds – le milliard et les cinquante millions – et que l’UE s’en tenait à cela, ne pouvant s’occuper de la dimension judiciaire de l’affaire qui relève des seules responsabilités de l’Etat et donc des autorités. Peut-on se contenter d’une telle réparation ? Est-ce donc normal que, pour conserver son partenariat, dans une telle affaire, l’Etat se contente seulement de rembourser en puisant dans les fonds de l’Etat, dans le Trésor national, mais tout en épargnant ceux qui ont commis la faute ? Non, puisque la faute demeure, il fallait qu’au niveau de l’Etat, des initiatives soient prises pour amener les détourneurs à répondre en remboursant les fonds subtilisés, mais aussi à répondre au pénal de leurs actes.
Pourquoi revenir sur le dossier ?
C’est quand même de l’argent public qui a été donné à un autre (l’UE) pour protéger des gens qui ont détourné ces fonds. Est-ce acceptable dans un pays normal ? L’Etat peut-il le faire à tout autre délinquant économique juste pour défendre et conserver sa relation d’assistance avec un partenaire ? Le gouvernement doit donc revenir sur un tel dossier, pour le réexaminer, et cerner tous ses contours afin de savoir comment ces fonds compromis avaient été gérés et savoir qui en a été bénéficiaire pour que l’Etat consente à le ou à les protéger, supportant à la place des délinquants, le remboursement des fonds dissimulés.
Si le problème entre le Niger et l’Union Européenne est réglée parce qu’à la fin le Niger a mis son partenaire dans ses droits en lui retournant les fonds compromis, le problème demeure, il reste même entier, car dans un pays normal et dans un Etat de droit, l’on ne saurait s’arrêter là avec un tel règlement-bidon de l’affaire quand, pour toute solution, l’on n’a que celle-là par laquelle l’Etat, généreusement, payait pour des brigands, protégeant ainsi la pègre que le régime abrite.
On peut comprendre que l’Etat ait fait ce choix pour se plier dans l’urgence à une exigence du partenaire et pouvoir ainsi préserver sa relation avec lui, mais, de là à les dédouaner en couvrant d’impunité ceux qui ont pillé les fonds, il y a franchement problème. Il faut donc que ceux qui ont profité de ces fonds les rendent, car l’Etat ne peut pas et ne doit payer pour tous ceux qui auront détourné l’argent des partenaires. Il ne s’en sortira pas, surtout pour cette dernière décennie que l’on a connue avec ses mille et un scandales. L’argent que l’Etat sortait pour donner aux partenaires appartient aux contribuables nigériens et ne saurait servir de tels intérêts qui ne sont pas les leurs. L’argent de l’Etat doit revenir à l’Etat. C’est pour cela que l’Etat, aujourd’hui, à travers ses moyens nombreux, doit traquer ceux qui ont dilapidé ces fonds pour les forcer à les restituer et à répondre devant la loi.
Il n’y a plus à tergiverser sur un tel dossier, dès lors que, par l’audit même de l’UE, le détournement a été reconnu et surtout que l’Etat s’en remettait et consentait à rembourser. Les Nigériens ne peuvent pas payer pour les brigands !
Ali Soumana
- Détails
- Catégorie : Education
L’Université Abdou Moumouni de Niamey a lancé en 2023 une plateforme dénommée « Intra UAM » pour simplifier et améliorer le processus d’inscription. Ainsi prend fin, le traitement manuel des milliers de dossiers d’inscription, les files d’attente interminables et les risques d’erreurs de saisie ainsi que les pertes de temps inestimables.
Aujourd’hui, avec cette plateforme, l’administration universitaire a un accès total pour suivre et gérer la pré-inscription, la scolarité des étudiants et ce, dès leur entrée jusqu’à leur sortie de l’université. Ce procédé regroupe l’exportation des données, l’envoi de confirmations et la gestion des listes des étudiants. L’administration peut également, à travers cette plateforme, communiquer des notes, des dates d’examen, des emplois du temps et des relevés de note. Les étudiants quant à eux peuvent effectuer les paiements en ligne, facilitant ainsi le recouvrement des frais d’inscription.
Selon Dr Ganda Hassane, Chef service de la scolarité centrale de l’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey, la raison première de la mise au point de cette plateforme tire son origine de l’accroissement de l’effectifs des étudiants. Pour mémoire, rappelle-t-il, en 2015 l’UAM comptabilisait 15.300 étudiants et l’année 2023 a été bouclée avec 32.200 étudiants. Cette progression fulgurante de plus de 110 % a créé des désagréments au niveau du paiement des frais de scolarité parce que la présence physique de l’étudiant était requise au guichet. Il n’est pas rare de trouver un étudiant venir faire la queue à 4 heures du matin pour pouvoir s’inscrire. Ce que confirment les étudiants. Moussa Hamani, étudiant en première année au département d’Anglais se réjouit de la mise en place de cette plateforme. Ayant fait son inscription en ligne, ce dernier confie n’avoir subi aucun désagrément. « J’ai entendu dire qu’avant il fallait venir faire le dépôt physique des dossiers. Pour s’inscrire c’était très difficile. Il fallait venir très tôt, faire la queue parfois toute la journée au niveau du guichet », souligne-t-il. Pour cela il remercie l’UAM d’avoir pensé à cette innovante solution.
Devant une telle situation, l’Université a dû innover en proposant ce paiement à distance disponible 24h/24. Cette facilité est bien appréciée des étudiants et de leurs parents qui se réjouissent du fait qu’ils peuvent effectuer le paiement des frais d’inscription eux-mêmes. Ils ont désormais la garantie qu’il n’y a pas de détournement car le paiement est automatiquement suivi de la délivrance d’un reçu qu’ils doivent télécharger et qui doit être présenté au service scolarité pour le retrait de la carte d’étudiant. La plateforme génère également les listes des étudiants inscrits et cet avantage facilite pour les facultés, l’organisation des évaluations.
Une plateforme aux multiples facilités
La première facilitée qu’offre la nouvelle plateforme, selon le responsable de la scolarité centrale, réside dans la réception des dossiers d’inscription des étudiants nouvellement arrivés sur le Campus. En effet, par le passé, à la sortie d’une session du baccalauréat, l’université de Niamey met à la disposition du service central de la scolarité une trentaine ou même une quarantaine d’agents qui doivent recevoir physiquement les dossiers d’inscription. « Ensuite ces agents doivent saisir ces dossiers et les enregistrer dans les bases de données. Ils auront également à scanner les différents documents d’état civil déposés par l’étudiant et les insérer dans un logiciel », complète le Dr Ganda pour indexer l’aspect colossal en ressource humaine. Aussi, grâce au paiement en ligne sur la plateforme, toutes les recettes sont centralisées dans le compte unique au trésor. Selon les explications de Dr Ganda, les montants collectés sont d’abord versés dans une banque locale, et c’est à partir de cette banque que les fonds sont transférés vers le compte du trésor. Les personnes compétentes en la matière suivent attentivement les opérations telles qu’elles se passent sur la plateforme puis le mouvement du compte dans la banque et enfin le virement vers le compte du trésor. Cela se passe en temps réel. Actuellement lorsqu’un étudiant fait un paiement, la scolarité voit apparaître le paiement sur la plateforme, il n’y a aucun délai entre la plateforme et le serveur de l’UAM, c’est instantané. « Nous gagnons en efficacité, en temps, en sécurité, nous ne pouvons qu’être satisfaits de cette solution tant attendue, qui est finalement mis en œuvre » a-t-il témoigné.
Informations toilettées et fiables
Cette année, avec le dépôt en ligne, la plateforme a été connectée avec celle des résultats du baccalauréat et il revient aux bacheliers de scanner et de joindre leurs documents et leurs photos. « Ce sont des informations fiables parce qu’elles ont été toilettées par le service du baccalauréat », rassure le responsable de la scolarité centrale, avant d’ajouter que la sélection a été très rapide. « Vers le 10 septembre déjà, chaque étudiant a reçu une réponse à sa demande et les cours ont pu débuter à l’université le 18 septembre avec les nouveaux bacheliers et les anciens étudiants », atteste-t-il.
Dr Ganda Hassane assure que les informations saisies dans la base de données sont fortement sécurisées. Une sauvegarde locale et délocalisée est faite pour qu’en cas d’incident au niveau du serveur que toute les données soient sauvegardées pour qu’un simple redémarrage d’un nouveau serveur puisse rétablir la situation sans perturbation. « Cette sauvegarde est faite manuellement tous les jours et automatiquement toutes les minutes. Le serveur lui-même est un serveur miroir un système de deux serveurs qui travaillent ensemble. Quand l’un a une difficulté, il partage avec l’autre une partie de son travail de façon à ce qu’on ne soit jamais en rupture », s’émerveille-t-il.
Une plateforme perfectible
L’évolution souhaitée, selon le responsable de la scolarité centrale, est qu’un espace de dialogue puisse être érigé avec les étudiants, un espace où ils pourront accéder et consulter toutes les informations les concernant sans se déplacer. Entre autres évolutions espérée, l’administration souhaiterai que l’ensemble des recettes liées aux frais de formation dans certaines sections ou frais de laboratoire puissent être payés via la plateforme. « Ce sont des innovations, les solutions ne tombent pas seules, il faut les initier et c’est la tâche qui nous a été confiée », a-t-il dit avant d’ajouter qu’avec cette application pour pouvoir s’ouvrir sur l’extérieur, elle doit pouvoir s’appuyer sur une connexion internet fiable et de qualité. Malheureusement, selon ce responsable, si on doit citer un des défauts de notre pays c’est bien l’accès à une connexion internet de qualité. « Nous avons eu quelques soucis au début avec le dépôt en ligne, la synchronisation n’était pas parfaite mais des efforts considérables ont été déployés par le Rectorat pour doter en électricité la salle des serveurs accompagner d’un système de panneaux solaire afin qu’aucun paiement ne se perde. Une fois qu’on a une connexion stable et une salle de serveur dont l’alimentation est sécurisée durablement on peut envisager beaucoup de chose dans la gestion de la scolarité à l’Université de Niamey », a conclu Dr Ganda Hassane.
Aminatou Seydou Harouna (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Depuis quelques années, l’Office du Baccalauréat, des Examens et Concours du Supérieurs (OBECS) a mis en place une plateforme digitale permettant aux candidats de s’inscrire ou de déposer leurs dossiers en ligne. En effet, cette nouvelle plateforme permet d’améliorer la qualité de la prestation de ce service public. C’est pour satisfaire les usagers que l’institution s’est inscrite dans cette dynamique de l’innovation.
Plusieurs institutions nigériennes ont pris la décision d’introduire les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans la gestion administrative avec pour seul but de répondre aux attentes des citoyens. Ces technologies offrent des multiples avantages pour les institutions. Conscient des opportunités qu’offrent ces technologies aux institutions, l’OBECS n’est pas resté en marge de cette opportunité. C’est pourquoi en 2021, l’institution a procédé au processus d’organisation du baccalauréat en ligne au Niger. « C’est une réforme engagée pour un BAC propre au Niger », a affirmé l’ancien Directeur Général de ladite institution lors du lancement officiel de la plateforme.
C’est aussi un ouf de soulagement pour les candidats et les parents d’élèves qui avant cette réforme, étaient confrontés à des situations difficiles pour le dépôt de dossiers. C’est une plus-value pour les candidats et pour les parents en termes de gain de temps, de déplacement et de dépense. Cette réforme semble être bien accueillie par les candidats. A cet effet, un candidat témoigne sa satisfaction en ces termes : « connaissant bien la lourdeur administrative des dépôts physiques, il y a lieu de féliciter l’OBECS pour ce changement positif. Les candidats n’auront plus à perdre du temps ni faire des déplacements pour un dépôt de dossier », a confié M. Issoufou Abibou, candidat au Baccalauréat session 2024.
Selon l’ancien Directeur Général de ladite administration, il s’agit à travers la digitalisation « d’assurer une grande fluidification de tout le processus qui est un des avantages extrêmement importants de la digitalisation. » Cela montre clairement que les autorités administratives nigériennes sont pleinement engagées à intégrer les TIC pour simplifier la lourdeur de la procédure administrative aux usagers.
Si toute l’administration nigérienne pouvait emboîter le pas de l’OBECS, les citoyens nigériens n’auraient plus de temps à perdre dans les procédures administratives pour des raisons de dépôts de dossiers.
Moumouni Saley Daba (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
L’Amicale des anciens élèves du Lycée Technique Dan Kassawa-Maradi (L’AAELTDK) a organisé une conférence-débat le samedi 2 décembre au siège du SNAD, sur la situation sociopolitique du pays suite aux évènements survenus à Niamey, le 26 juillet 2023 ont amené. Cette conférence a été animée par Dr Mamane Oumarou, fondateur du cabinet Beexit consulting en France et Beexit consulting au Niger qui accompagne les organisations dans tous ce qui est performance et impact dans leurs activités. Elle vise à sensibiliser la population sur le changement de mentalité pour un Niger nouveau.
Dans ses propos liminaires, Dr Mamane Oumarou a déclaré que le but de cette conférence est de donner aux participants les outils nécessaires pour pouvoir comprendre d’abord la notion du changement. Comprendre aussi quels sont les éléments essentiels qui interviennent dans un processus de changement, surtout de voir comment les mettre en pratique pour un changement au Niger.
« Le changement ne se fait pas par simple intuition, ni par simple injonction. Le changement a des exigences. Les peuples qui ont pu avoir ce changement ont dû passer par des étapes. J’ai échangé avec les participants sur ces points communs et l’idée est que chacun puisse se les approprier pour que le Niger puisse en bénéficier. Avant d’avoir le changement à l’échelle d’une nation, il faut déjà que le changement soit opéré au niveau de la société. Vous ne pouvez pas avoir un changement au niveau de la société, si les individus eux-mêmes ne changent pas. La population doit comprendre tous ces mécanismes, tous ces outils pour qu’on puisse mettre le Niger dans le sens du changement » a-t-il expliqué.
Le conférencier précise aussi que chaque peuple a son canal par lequel il peut avoir un changement même s’il y a certains points communs. « Chaque peuple se fait son histoire, son propre narratif. Cette conférence est aussi un appel à l’ordre des citoyens qui pensent que le copier-coller se fait dans tous les domaines. Dans ce domaine-ci, il est impossible de copier, mais c’est au peuple nigérien d’avoir son propre narratif et d’aller vers ce changement tant souhaité », a-t-il dit. « Les gens qui sont réticents au changement peuvent avoir une autre perception du changement, car j’ai montré pendant la conférence quelques attitudes et comportements qui mettent en évidence la responsabilité individuelle. Il faut comprendre qu’un individu à lui seul peut être un facteur bloquant pour le changement de toute une société. Mais si chacun met du sien on va avoir une société qui est changée et donc une nation qui sera changée », a-t-il expliqué.
Pour sa part, le président de l’Amicale des anciens élèves du Lycée Technique Dan Kassawa-Maradi (ALTDKM) M. Halidou Seydou Boureima a rappelé que l’amicale du lycée technique fait partie des premières amicales du Niger avec ses 16 années d’expérience et d’activités sur le terrain. « Nous avons constaté que depuis le 26 juillet la population nigérienne est animée d’une manière ou d’une autre par une volonté de revoir les facteurs bloquants pour un Niger nouveau. Certains pensent qu’il faut donner seulement de l’argent pour régler tous les problèmes. En tant intellectuels, nous nous sommes dit qu’on devrait apporter une contribution de taille. C’est dans ce sens que nous avons fait recours à un de nos membres en l’occurrence Dr Mamane Oumarou qui est un spécialiste dans ce domaine. Il a proposé le thème dans l’espoir d’observer un changement au Niger. Il faut d’abord comprendre la notion du changement car, si on ne comprend pas les contours et les réalités, on ne peut pas changer un peuple », a-t-il souligné.
D’autre part l’Amicale des anciens élèves du Lycée Technique Dan Kassawa-Maradi (L’AAELTDK) a prévu d’apporter sa part de contribution au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP). C’est ainsi qu’elle a remis, le lundi 04 décembre 2023, la somme d’un (1) million de FCFA, au comité de gestion du Fonds pour accompagner ce noble combat du CNSP.
Assad Hamadou (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Acheminement des fournitures scolaires : Plusieurs camions quittent Niamey à destination des régions
Pour assurer une bonne année scolaire 2023-2024, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Partie (CNSP) continue, malgré les sanctions injustes de la CEDEAO et de l’UEMOA, de mettre à la disposition des élèves des fournitures scolaires à travers le pays. Ainsi, après l’envoi de fournitures en début d’année, le gouvernement décide d’envoyer d’autres lots complémentaires dans les différentes régions du pays, et cela dans le but de compléter la dotation des établissements scolaires et des élèves en moyens adéquats de travail et d’études.
C’est dans ce cadre que la ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif a donné, hier matin au niveau du magasin de Gamkalley, le coup d’envoi des opérations d’’acheminement des fournitures scolaires dans les régions. À cette occasion, la ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales a souligné les efforts fournis par le Président du Conseil National de la Sauvegarde pour la Patrie, Chef de l’État et de l’engagement du Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances pour la bonne marche de l’année académique. « Nous sommes ici pour le lancement des fournitures scolaires qui ont été commandées dans un pays voisin frère et mises à la disposition des élèves », a-t-elle dit.
Par ailleurs, Dr Elisabeth Shérif a salué le dévouement et la compétence des cadres dudit ministère sans lesquels cette opération n’aurait pas pu se tenir aujourd’hui. « À l’endroit des élèves et des enseignants, nous réitérons nos vœux de réussite et nous les encourageons à vraiment utiliser ces fournitures scolaires de manière rationnelle», a-t-elle conseillé. La Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales a enfin remercié le garage administratif pour sa contribution logistique à l’acheminement des fournitures scolaires dans les régions les plus éloignées notamment Agadez et Diffa.
Yacine Hassane (ONEP)
- Détails
- Catégorie : Education
La ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif et celle de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, Mme Aissa Lawan Wandarama ont pris part au forum régional sur l’éducation tenu hier jeudi 23 novembre 2023 à Tillabéri. Placé sous le thème « Problématique de la continuité des activités pédagogiques dans la région de Tillabéri : défis et perspectives », ce forum a réuni l’ensemble des acteurs clés du secteur de l’éducation en vue de trouver les voies et moyens pouvant favoriser le retour effectif des enfants de la région de Tillabéri à l’école.
Pour rappel, depuis 2016, la région de Tillabéri est confrontée à des défis sécuritaires qui constituent une menace pour la continuité des services éducatifs et privent un nombre important d’enfants de leur droit à l’éducation. En effet, à la date du 31 octobre 2023, il est enregistré 966 établissements scolaires fermés sur l’ensemble du territoire national totalisant 80 798 élèves dont 40 750 filles. A ces établissements, s’ajoute la fermeture de quatre (4) Centres de Formation aux Métiers (CFM). La région de Tillabéri compte à elle seule 908 établissements fermés dont 878 écoles primaires et 30 établissements secondaires impactant ainsi la scolarité de 77. 252 élèves dont 39. 122 filles.
Compte tenu de cette situation, la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif a, au nom des plus hautes autorités de la transition en l’occurrence, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’Etat et le Premier Ministre, M. Lamine Zeine Ali Mahaman, exprimé sa profonde compassion au vaillant peuple nigérien en général et à la population de Tillabéri en particulier longtemps éprouvée par cette insécurité. « C’est le lieu de rendre un hommage mérité aux Forces de Défense et de Sécurité tombées sur le champ d’honneur, arme à la main et à toutes les victimes de cette barbarie qui a endeuillé plusieurs de nos familles. Permettez-moi de saluer et féliciter tous les participants, qui n’ont ménagé ni leur temps, ni leurs efforts pour prendre part à cette importante rencontre. Votre présence massive témoigne de l’intérêt tout particulier que chacun de vous porte aux préoccupations majeures de notre système éducatif » a déclaré la ministre Elisabeth Shérif.
Auparavant, le gouverneur de la région de Tillabéri, le Lieutenant-Colonel Maina Boukar a indiqué que les difficultés auxquelles le secteur de l’éducation est confronté ont engendré d’énormes défis que la région tente de juguler. Dans ce sens, de nombreuses initiatives ont déjà été prises par le ministère en charge de l’éducation avec l’appui des partenaires au développement. « Pour l’année scolaire 2023-2024, la région poursuit ses efforts de créer les conditions d’un accès à une éducation de qualité pour tous à travers la réouverture des écoles fermées partout où la situation sécuritaire le permet et l’opérationnalisation des centres de regroupement et des écoles d’accueil», a précisé le gouverneur de la région de Tillabéri.
Notons que ce forum intervient deux (2) mois après le lancement de la rentrée scolaire 2023-2024. A tout point de vue, ce forum constitue un nouveau départ pour le système éducatif de la région de Tillabéri car, il permettra de relever les différentes initiatives mises en œuvre localement en lien avec la crise sécuritaire et faire des recommandations en vue de garantir la continuité pédagogique à tous ces enfants privés de scolarisation.
Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri
Source : https://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Abidjan, le 17 novembre 2023, un chapitre historique s'est ouvert pour l'éducation en Afrique avec la création de l'Ordre International des Écoles Africaines (OIEA), marqué par la cérémonie solennelle de la pose de la première pierre de son siège. L'événement a eu lieu dans le cadre de la rencontre très attendue TAC KOUMASSI 2023, rassemblant des promoteurs d'écoles privées de plusieurs pays africains, tels que le Niger, le Togo, le Mali, le Burkina Faso, le Tchad, la Guinée Conakry, la Côte d'Ivoire et le Sénégal.
Au-delà des discussions fructueuses entre les fondateurs et la FENEPLACI (Fédération Nationale des Établissements Privés Laïcs d'Enseignement et de Formation de la Côte d'Ivoire), l'événement a été marqué par le geste généreux du Président de l'OIEA, qui a alloué un terrain de 2000 mètres carrés pour abriter le siège de l'Ordre. Cette démarche symbolise l'engagement commun des douze fondateurs, représentant six pays africains, en faveur de l'amélioration de la qualité de l'éducation sur le continent.
Les pays membres fondateurs, dont le Niger, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Tchad, le Togo et le Burkina Faso, ont unanimement élu le fondateur du Groupe KIBIO comme Président de l'OIEA. Cette décision souligne la confiance accordée à un leader éducatif éminent et témoigne de la vision partagée visant à promouvoir l'excellence dans l'éducation africaine.
Nos compatriotes, le DG de l'IAT, M. Hamidou Hamadou et le DG de l'IPSP, M. Abdoulaye Maiga Sanda, membres fondateurs de cet organisme continental, est encore une preuve qui vient souligner l'importance de la qualité de l'éducation au Niger et sa place significative sur le continent.
La pose de la première pierre du siège à Abidjan marque le début concret de l'Ordre International des Écoles Africaines, porté par la conviction que l'éducation de qualité est la clé du développement durable en Afrique. L'OIEA s'engage à collaborer étroitement avec ses écoles membres pour stimuler l'excellence éducative et contribuer au progrès socio-économique du continent africain. Un pas significatif vers la réalisation de cet objectif ambitieux a été franchi.
Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)
- Détails
- Catégorie : Education
La ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Sherif, a réceptionné, hier matin, huit (8) salles de classes construites en matériaux définitifs et équipées par l’ONG Islamic Relief à l’école Bontafa 2. Cet appui vise à offrir aux élèves de ladite école, un cadre d’apprentissage sécurisé, mais aussi de soutenir les structures de l’éducation nigérienne dans le cadre de l’ambitieux projet ‘zéro classe paillote’.
En effet, cette école de Kobontafa 2 a bénéficié, en dehors des huit (8) classes, de deux (2) blocs de latrines, d’un (1) bloc administratif et d’un mur de clôture pour garantir la sécurité et l’hygiène des élèves. Un kit scolaire a également été offert aux 419 écoliers de l’établissement.
Cet appui vient renforcer les actions du gouvernement en matière d’abolition des classes paillotes et de promotion de l’excellence. A cette occasion, la ministre de l’Éducation nationale, de l’alphabétisation, de l’enseignement professionnel et de la promotion des langues nationales, Dr Elisabeth Cherif s’est dit porteuse d’un message de reconnaissance. « Nous sommes venues transmettre les remerciements de son excellence le président du conseil national pour la sauvegarde de la Patrie pour toutes les œuvres que réalise l’ONG Islamic Relief dans le cadre de la contribution apportée aux couches vulnérables d’une manière générale, mais aussi dans le secteur éducatif en particulier », a-t-elle souligné en guise de reconnaissance.
La Ministre de l’Éducation nationale a en outre indiqué que le chantier de l’éducation est un grand chantier. Raison pour laquelle, dit-elle, toutes les contributions sont les bienvenues. « Vous avez fait beaucoup de choses par le passé et vous le faites encore et j’ose espérer que cette transition sera l’occasion où notre collaboration sera renforcée pour la sécurité et le bien-être des générations à venir », espère la ministre.
« Depuis quelques années déjà, Islamic Relief a contribué dans le secteur de l’éducation en finançant la réalisation de nombreuses infrastructures scolaires dans les régions de Niamey et Tillaberi dont les plus récentes ont été au bénéfice des populations de Kongou, Saga, Gourma, Koné Beri », a expliqué le coordonnateur du programme Islamic Relief Niger, M. Adamou Alirou. En effet, selon le coordonnateur de l’ONG Islamic Relief, son institution participe directement à l’amélioration des conditions d’étude de quelque 3.300 orphelins rien que dans la ville de Niamey avec l’attribution d’une allocation trimestrielle de 51.000 FCFA pour la prise en charge des frais scolaires et autres besoins des bénéficiaires, soit six cent soixante-treize millions (673.000.000 FCFA) distribués chaque année.
Par ailleurs, M. Adamou Alirou a rappelé que l’Islamic Relief, a procédé récemment à la remise officielle d’un lot de vingt et une classes (21) classes construites et équipées à travers le projet ZERO STRAW financés par le partenaire Islamic Relief Netherlands pour un montant global de deux cent soixante-quatorze millions, six cent six mille et trente et un Francs (274 606 301 FCFA) dans les régions de Niamey et Dosso pour un effectif total de 1.657 élèves.
Hamissou Yahaya (ONEP)
- Détails
- Catégorie : Education
Le Doyen de la Faculté de Droit, d’Économie et de Gestion (FADEG) de l’Université Djibo Hamani de Tahoua, lance un appel à candidature pour le recrutement de trois (03) enseignants-chercheurs.
Postes à pourvoir :
Un (01) Enseignant-Chercheur en droit privé ;
Deux (02) enseignants-chercheurs en gestion (ayant d’excellentes connaissances en méthodes quantitatives de gestion).
Composition du dossier
Le dossier de candidature doit comprendre les pièces suivantes :
1. Une (01) demande manuscrite adressée au Recteur de l’Université Djibo Hamani de Tahoua ;
2. Un (01) Curriculum vitae daté et signé sur honneur ;
3. Une (01) copie légalisée de l’extrait d’acte de naissance ou du jugement supplétif
4. Une (01) copie légalisée du certificat de nationalité ;
5. Les copies légalisées des diplômes et/ou attestations de doctorat et diplômes antérieurs ;
6. Un (01) exemplaire de la thèse /PhD ;
7. Un (01) casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois ;
8. Un (01) certificat de visite et contre-visite médicale datant de moins de trois mois
9. Les exemplaires des publications scientifiques (brevet, livre, article, communication actée), s’il y’a lieu ;
10. Une (01) copie de la carte de l’ANPE ;
11. Les justificatifs de toutes les expériences professionnelles dans l’enseignement supérieur et /ou la recherche;
12. Une déclaration sur honneur à se rendre immédiatement disponible dès le recrutement pour les candidats soumis à d’autres engagements professionnels au moment du dépôt des dossiers.
13. Les dossiers de candidature sont adressés au Recteur par le biais de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) antenne de Tahoua au plus tard le 11 novembre 2023.
Fait à Tahoua, le 25 octobre 2023
Pr. TAHIROU YOUNOUSSI Adama
Source : https://www.udh.edu.ne
- Détails
- Catégorie : Education
Objet : A propos du Service civique national des diplômés sortis de l’Ecole Normale Supérieure-ENS
Madame la Ministre,
La gestion des candidats au service civique national ne doit guère être soustraite de votre département ministériel, surtout quand il est question de mettre à la disposition de l’Ecole des professionnels de l’éducation que sont les diplômés de l’Ecole Normale Supérieure-ENS. Le secteur de l’éducation est tellement important que des cadres, formés pour la cause, soient reversés dans une Agence nationale pour le volontariat et le développement relevant du Ministere du Développement Communautaire et de l’aménagement du Territoire.
Ces enseignants de carrière, formés pour remédier à la baisse de niveau graduel, dépassent largement le cadre de volontariat qui regroupe des profils hétéroclites dont beaucoup n’ont aucune vocation à enseigner.
Madame la Ministre,
Le souci de la qualité de l’éducation le commande, quand on a constamment à l’esprit comment remédier à la chute drastique des niveaux des apprenants, se traduisant par des résultats peu ou pas glorieux, enregistrés aux examens de fin d’année pendant plus d’une décennie.
Madame la Ministre,
Que des professionnels formés pour enseigner soient mis à la disposition de l’Agence nationale pour le volontariat et le développement sous la tutelle du Ministere du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire me laisse dubitatif voir même perplexe.
Madame la Ministre,
Quelqu’un connait- il mieux que vous les besoins en ressources humaines de qualité de votre département ?
L’éducation est-elle si mal en point qu’un pan aussi important comme le service civique national, y compris des cadres formés à l’ENS, soit transféré ailleurs qu’au sein du Ministere de l’Education nationale? Il y a lieu de rectifier le tir à mon avis. Au vu du nombre croissant des candidats au service civique national et les mauvaises pratiques ayant cours dans l’Administration, il y a fort à parier que certains diplômés de l’ENS ratent l’affectation au profit des profils hétéroclites qui considèrent le service civique comme un passage obligé pour espérer, un jour, accéder à un emploi dans l’Administration publique, d’ou la vigilance doit être de mise.
Madame la Ministre,
Sur tout un autre plan, dans une émission radiodiffusée relative à l’enseignement il y a environ 2 ans, on évoquait un besoin des professeurs d’Anglais de l’ordre de dix mille (10 000).
L’option Français Anglais de l’ENS s’est-elle attelée à former autant ? Ou en est-on?
Madame la Ministre,
A la rentrée académique 2022 2023 les, élèves bacheliers option franco Arabe qui désirent embrasser la carrière d’enseignement n’ont pas pu accéder à l’ENS car leurs candidatures n’étaient pas acceptées.
Peut savoir les raisons ?
En échangeant avec un agent de l’établissement, il s’est contenté de me dire qu’il y avait un projet d’ouvrir un département spécifique pour ces bacheliers, mais c’est resté en stand-by.
Madame la Ministre,
Enfin, des promotions d’élèves sortis des écoles normales de Dosso et d’’ailleurs, particulièrement des Instituteurs Adjoints, formés a grands frais, cherchent des contrats sans succès pendant que des brevetés contractuels, sans aucune formation pédagogique, sont en exercice.
Comment recenser ces futurs enseignants et enseignantes de qualité et les reverser dans la production ?
Madame la ministre
Vous êtes enseignante de carrière, connue pour vos prises des positions responsables et tranchées, et mieux encore.
J’ose soulever toutes ces questions en espérant qu’un éclairage soit apporté à ces quelques préoccupations loin d’être exhaustives.
Je vous prie Excellence, Madame la Ministre, de trouver mes encouragements et mes meilleures salutations.
Harouna Elh Garba 96 27 82 94 Niamey
- Détails
- Catégorie : Education
Le gouvernement de transition militaire au Niger a exprimé son désaccord et son mécontentement concernant les tentatives visant à introduire des pratiques homosexuelles dans le système éducatif du pays. La ministre de l'éducation nationale, Dr Elisabeth Shérif a dénoncé ces efforts subversifs de certains groupes locaux et d'une puissance étrangère. Le gouvernement a condamné les pays qui refusent des visas aux étudiants nigériens régulièrement inscrits dans leurs universités, mais accordent secrètement des visas à de jeunes nigériens pour assister à des rencontres promouvant les droits LGBT. Le gouvernement a pris des mesures pour identifier et traduire en justice les responsables de ces actions contraires aux lois et aux valeurs du pays. La ministre a également indiqué que la rentrée académique s'est déroulée dans de bonnes conditions grâce aux efforts conjugués de tous les acteurs sous la direction du président du Conseil National Pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l'État.
Nigerdiaspora
- Détails
- Catégorie : Education
À l’instar des autres pays du monde, le Niger a célébré hier jeudi 5 octobre 2023, la journée mondiale des enseignants. Organisée par l’internationale de l’éducation section du Niger (IESNI), cette journée a pour thème ‘’les enseignant (es) dont nous avons besoin pour l’enseignement que nous voulons : l’impératif mondial pour en finir avec la pénurie d’enseignantes’’. Elle a pour but de mettre au premier plan de l’agenda mondial l’importance de stopper le déclin du nombre d’enseignants avant de commencer à augmenter leur nombre. C’est la ministre de l’Éducation Nationale, de l’alphabétisation, de l’Enseignement professionnel et de la Promotion des langues nationales, Dr Elisabeth Shérif qui a procédé au lancement des festivités de commémoration à Niamey, en présence du Secrétaire général adjoint du ministère des Enseignements supérieurs, du coordonnateur de l’IESNI, du coordonnateur de l’Internationale de l’Education section du Niger (IESNI) et de plusieurs membres des structures syndicales du secteur de l’éducation.
Les activités commémoratives de la journée ont réellement débuté avec l’intonation en chœur de l’hymne national ‘’L’honneur de la patrie’’ par les enseignants et une Fatiha a été dite pour le bon déroulement de cette journée.
Procédant à l’ouverture des travaux, Dr Elisabeth Shérif a tenu à exprimer toute sa gratitude et la reconnaissance de la Nation à tous les corps enseignants pour tous les sacrifices qu’ils sont en train de consentir en vue d’assurer la continuité pédagogique dans un contexte émaillé de défis multiformes auquel notre pays fait face. « Dans tous les coins de notre vaste pays et parfois dans des contrées très lointaines, vous vous êtes donnés corps et âme pour transmettre le savoir en vous efforçant de donner à tous vos élèves venus des milieux différents, les mêmes chances de succès. Ce majestueux combat permet en effet de rêver d’un lendemain meilleur et d’acquérir des performances à même de transformer leurs conditions sociales », dit-elle à l’adresse du corps enseignant. Elle a ajouté que tous les efforts que les enseignants (es) fournissaient sont le plus souvent anonymes. Pourtant, c’est avec ce don de soi qu’ils produisent des citoyens responsables, capables d’assurer efficacement la relève. C’est l’amour du travail bien fait qui motive l’enseignant à toujours mieux faire sans rien attendre en retour.
La Ministre a ensuite annoncé que cette année nos écoles vont mettre en œuvre l’évaluation hebdomadaire ou de suivi régulier des acquis des élèves pour éviter aux enfants d’accumuler des lacunes tout au long de leur cursus. L’école attrayante découle de travail collaboratif de la communauté scolaire, toute entière. De ce fait, elle ne doit pas se limiter à transmettre des contenus théoriques, elle doit aussi être à même de répondre aux défis environnementaux du milieu et contribuer à la modernisation des activités primaires surtout en milieu rural. En somme, explique Dr Elisabeth Shérif., notre école doit être un pôle d’innovation et de vulgarisation des pratiques nouvelles, la théorie et la pratique permettent d’explorer les potentialités de chaque apprenant, de les développer et par conséquent de faire de lui un véritable acteur de développement. C’est pourquoi elle a rappelé tout l’intérêt de dynamiser certaines disciplines, des pratiques négligées dans le processus d’enseignement d’apprentissage comme l’instruction civique et morale, l’éducation physique et sportive et les activités pratiques et productives.
Rappelant les défis immenses du moment, la ministre en charge de l’Education nationale a invité les enseignants et les acteurs de l’école à un sursaut patriotique pour vaincre l’adversité sous toutes ses formes. « Le président du CNSP et le gouvernement de transition ont dit et réaffirmé qu’ils font de l’école nigérienne une de leurs préoccupations majeures. Vous êtes à cet égard, plus que des partenaires, des acteurs incontournables. Vos remarques seront indispensables pour qu’ensemble, nous puissions améliorer la condition et la qualité de l’école nigérienne et des enseignants que vous êtes », a souligné Dr Elisabeth Shérif. La ministre a dit ne point douter de la détermination sans faille des enseignants à donner un bel exemple de résilience pour que la cloche sonne tous les jours des rives du Niger aux confins du Ténéré au profit de nos enfants et de la nation toute entière.
Pour sa part, le coordonnateur de l’Internationale de l’Education, section du Niger (IESNI), M. Moustapha Moussa Idé a d’abord souligné l’importance de la commémoration de la Journée Mondiale des enseignants dans tous les pays. L’IESNI avait initialement prévu plusieurs activités pour sensibiliser au mieux l’opinion nationale sur les enjeux en lien avec le thème retenu tout en rappelant quelques problèmes auxquels le système éducatif nigérien est confronté. « Suite aux événements malheureux récemment survenus à Tabatol qui ont endeuillé notre pays, nous avons décidé de limiter la commémoration de cette Journée à une Conférence-débat. Et, vu la qualité du conférencier et du public, nous sommes rassurés que les échanges produiront les résultats escomptés. », a estimé M. Moustapha Moussa Idé.
Quant au vice-président de la coalition de l’Association des Syndicats et ONG en faveur de l’Éducation Pour Tous (ASO/EPT) Niger M. Bizo Moussa, il a révélé que le besoin en personnel enseignant est une réalité sur l’étendue de la Planète. Notre pays, le Niger n’en fait pas exception. Pour le cas du Niger précisément, la coalition ASO/EPT NIGER fonde l’espoir que tout sera mis en œuvre par les nouvelles autorités de notre pays pour redonner à l’école nigérienne toutes ses lettres de noblesse d’antan. « Conformément à sa mission, ASO/EPT Niger, avec la détermination et le sens de devoir dont ses membres ont toujours su faire preuve, continuera à mener ses actions de plaidoyer et de lobbying pour accompagner le gouvernement afin qu’il puisse assurer une éducation gratuite de qualité pour tous, défendre l’éducation contre l’austérité et s’assurer que les enseignants sont mis dans des bonnes conditions de travail. », a promis M. Bizo Moussa.
Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
C’est la cité légendaire de Say qui a été choisie par la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif pour le lancement officiel de la rentrée scolaire 2023-2024. La délégation ministérielle a saisi ces moments forts pour le monde scolaire pour visiter plusieurs établissements scolaires du département de Say avant de présider une importante réunion avec les acteurs de l’éducation.
Etaient présents à ce lancement, le Gouverneur de la région de Tillabéri, le lieutenant-Colonel Maina Boukar, le président du Conseil régional de Tillabéri, M. Issoufou Oumarou, des cadres du Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, des partenaires du secteur de l’Education, syndicats des enseignants, des scolaires et associations des parents d’élèves, etc.
Lors du lancement, la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif a salué les efforts consentis à tous les niveaux pour la réussite de la rentrée scolaire 2023-2024. En effet, Dr Elisabeth Shérif a apprécié la détermination et l’engagement des acteurs clés de l’école pour soutenir les efforts de l’Etat du Niger dans sa politique en matière d’Education.
Malgré le contexte qui caractérise le secteur de l’éducation, l’Etat du Niger sous la conduite du Président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a promis une rentrée scolaire et une année scolaire digne de ce nom au titre de l’année 2023-2024. Cette promesse a été tenue en témoigne le constat fait par la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif.
«Dans toutes les écoles où nous étions passés, nous avons été très bien accueillis par des enseignants déterminés et par des enfants prêts pour prendre les cours. Permettez-moi de profiter de cette occasion pour dire que nous avons pu voir les fournitures en quantité et en qualité. Nous voulons saluer les efforts qui ont été faits au plus haut sommet de l’Etat pour permettre cette rentrée aux enfants en dépit des circonstances que vous et nous connaissons tous. Tout le monde est prêt pour cette rentrée. Nous saluons ces moments et nous voulons vraiment souhaiter ensemble une bonne rentrée scolaire 2023-2024 à toutes et à tous », a déclaré Dr Elisabeth Shérif.
Notons que pour la rentrée 2023-2024, ce sont au total 4.4465.217 scolaires qui reprennent le chemin de l’école.
Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, le Colonel major Abdourahamane Amadou, accompagné du gouverneur de la région de Niamey, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna, du président du Conseil de Ville de Niamey, a procédé hier lundi 2 octobre 2023 au lancement de la rentrée académique 2023-2024 au titre de la région de Niamey.
Très tôt ce matin, cette importante délégation suivie par tous les acteurs de l’éducation nationale a sillonné plusieurs établissements de la capitale. Ainsi, la délégation s’est rendue au niveau de quatre établissements de la capitale, à savoir le collège Mariama, l’école primaire Diori, l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) et au collège d’enseignement technique de Saguia dans le cinquième arrondissement. A cette occasion, le ministre a souhaité une bonne rentrée et une bonne année scolaire aux élèves. Il a également procédé à la distribution des fournitures commandées cette année par les autorités de la transition en quantité suffisante et au grand souhait que l’année soit meilleure que la précédente en termes de résultats.
Au terme de la tournée, le ministre de la Jeunesse, des sports, des Arts et de la Culture, le Colonel Major Abdourahamane Amadou, a indiqué que cette action intervient dans le cadre du lancement officiel de la rentrée académique sur toute l’étendue du territoire national, car dit-il, cette rentrée fait partie des priorités du gouvernement comme l’a dit le Premier ministre, l’éducation, c’est l’une des quatre priorités auxquelles l’État tient. “C’est dans ce cadre que l’État a mis tous les moyens en œuvre pour que cette rentrée soit effectuée à la date prévue et tous les moyens ont été mobilisés et mis en place pour que cette rentrée soit une réussite”, a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le Colonel Major Abdourahamane Amadou a tenu à rassurer les élèves et leurs parents que le gouvernement sera à leurs côtés pour que cette année scolaire 2023-2024 soit l’une des meilleures du pays.
Hamissou Yahaya (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
La rentrée scolaire aura lieu sur toute l’étendue du territoire nigérien le 2 octobre prochain. Les préparatifs vont bon train à tous les niveaux. Gouvernements et partenaires sociaux, chacun de son côté, essaie de mettre les bouchées doubles pour rendre effective cette rentrée. Les enseignants issus des regroupements des syndicats du secteur de l’éducation et de la formation professionnelle se disent prêts pour accompagner les nouvelles autorités à assurer une bonne reprise des cours. Les établissements sont aussi prêts à accueillir les élèves. Du côté du gouvernement, l’on s’active à acheminer les fournitures scolaires dans toutes les régions du pays. Au même moment les parents d’élèves prennent d’assaut les ‘‘librairies par terre’’ pour se procurer les manuels et autres fournitures scolaires dont les enfants ont besoin.
Il y a quelques jours de cela, ce sont près de 43 tonnes de fournitures scolaires qui ont été transportées dans le C130 des forces armées nigériennes (FAN) à destination des régions d’Agadez et de Diffa, les deux régions les plus enclavées du Pays. Selon la Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif les nouvelles autorités du pays ont, malgré les sanctions injustes et injustifiées qui sont imposés à notre pays, tenu à ce que les enfants puissent reprendre le chemin de l’école de façon digne. La Ministre promet d’être à l’écoute de toutes les préoccupations relatives au bon déroulement de l’année scolaire.
La rentrée scolaire 2023-2024 s’annonce à grand pas. L’heure est à présent aux préparatifs de cette rentrée dans tous les secteurs afin que cette année académique puisse se dérouler dans des meilleures conditions. Ainsi, le Syndicat National des Agents Contractuels et fonctionnaires de l’Education de Base (SYNACEB), le Syndicat National des Enseignants du Niger (SNEN) et l’Association des Parents d’Elève (ANPE/E) montrent leur accompagnement indéfectible pour une bonne rentrée. Tous les secteurs de l’éducation de base sont prêts pour une meilleure rentrée académique.
Les syndicalistes se disent prêts à accompagner les nouvelles autorités
Le Syndicat National des Agents Contractuels et fonctionnaires de l’Education de Base (SYNACEB) procède à une première démarche ou approche syndicale qui consiste à organiser des assemblées de recueil et de partage d’informations dans l’objectif de mieux préparer la rentrée scolaire. Selon le Secrétaire général du Bureau Exécutif National du SYNACEB M. Shérif Issoufou, le syndicat profite pour la plupart du temps de la journée du 5 octobre qui est la journée de l’enseignant pour aller vers les militantes et militants afin d’écouter leurs points de vue, les difficultés qu’ils endurent et des propositions qu’ils ont pour un bon déroulement de l’année académique. « C’est en ce sens que nous allons nous retrouver au siège national de Niamey pour centraliser toutes les informations recueillies et les préoccupations des enseignants pour en faire une plateforme revendicative des doléances des enseignants. C’est cette plateforme que nous transmettons à qui de droit et ça va nous permettre de faire un travail de suivi tout au long de l’année. Cette année aussi, nous n’allons pas faire une exception, nous sommes déjà en train de nous préparer pour la tenue de ces différentes assemblées de consultation. », A-t-il expliqué.
Shérif Issoufou ajoute aussi que le plus souvent, c’est au Ministère de l’Education Nationale qu’ils s’adressent pour connaitre le niveau d’exécution des préparatifs de la rentrée, voir les difficultés et aussi des solutions qui sont en train d’être envisagées. « Aussi nous nous attèlerons à discuter avec l’administration scolaire des plateformes revendicatives de l’année antérieure, des engagements pris pour discerner le niveau de leur mise en œuvre. Cette année étant une année particulière au vu des évènements qui se sont déroulés au Niger, nous avons eu quand même à rencontrer la Ministre de l’Education Nationale qui nous a fait savoir ce que compte entreprendre son département ministériel pour une bonne rentrée académique au vu de ces circonstances. D’ores et déjà, la commission chargée de l’affectation des enseignants au niveau national a déjà siégé. Ce travail étant déjà fait, nous sommes en train d’attendre la réunion du conseil consultatif comme il est de tradition à la veille de la rentrée pour voir ce qui est disponible. », a-t-il évoqué.
Toutefois, selon le secrétaire général du BEN SYNACEB, la Ministre de l’Education Nationale a fait comprendre qu’il existe déjà un stock de matériel scolaire de quoi débuter normalement les cours. Mais, le matériel qui est à leur portée, ne pourra pas couvrir toute l’année. « Nous allons essayer de voir. Nous pensons véritablement accompagner au vu de la situation qui prévaut au Niger tout en lançant un appel à l’endroit de nos camarades afin de redoubler d’efforts. Faisons tout pour débuter les cours avec ce que nous avons en notre disposition, en attendant de voir un dénouement heureux aux problèmes dont fait face actuellement le pays. », affirme-t-il.
Des points importants ont été rappelés à la ministre au cours de leur rencontre dont notamment les différents engagements pris pour le compte du SYNACEB mais qui n’ont pas été exécutés. « Nous avons un protocole d’accord avec l’ancien gouvernement et il y a des points concernant ce protocole d’accord qui ont été pris en charge à la grande satisfaction de tous. Mais il y a aussi des points d’achoppement qui restent toujours en souffrance, c’est pour cela que nous avions tenu à le rappeler pour que le gouvernement actuel puisse voir ce qu’il peut résorber parmi ces engagements. », a-t-il évoqué.
Du côté du Syndicat National des Enseignants du Niger (SNEN), il faut dire que les préparatifs de cette rentrée s’annonce dans des bonnes conditions. « Nous sommes prêts à affronter dans les meilleures conditions cette rentrée scolaire 2023-2024. Le Ministère de l’Education Nationale, nous a rassuré lors de la rencontre par rapport aux préparatifs de cette rentrée scolaire. », a déclaré le Secrétaire Général du SNEN M. Laouali Issoufou.
« Des rencontres régulières vont se tenir pour peaufiner des plans et programmes pour le bon déroulement de l’année scolaire »
Tout est en place pour réussir cette rentrée scolaire, des fournitures scolaires et du matériel sont disponibles pour permettre le démarrage de cette rentrée scolaire. D’autre part, Laouali Issoufou a fait savoir que la question par rapport aux zones d’insécurité a été au centre de leurs échanges avec la Ministre. C’est dans ce sens que la Ministre de l’Education Nationale a fait comprendre que les autorités sont en train de prendre des dispositions avec le Ministre de l’Intérieur et le Ministre de la Défense pour que les enfants qui sont dans ces zones puissent aller à l’école. « Aussi, par rapport à nos occupations, compte tenu de la situation actuelle que traverse le pays, nous nous sommes donnés rendez-vous avec la ministre dans un avenir proche pour que nous parlions de toutes les préoccupations des enseignants, pour voir dans la mesure du possible, ce qu’il y a lieu de faire à court, moyen et long terme. », affirme le SG du SNEN précisant que des rencontres régulières vont se tenir pour peaufiner des plans et programmes pour le bon déroulement de l’année scolaire.
Par ailleurs, M. Laouali Issoufou a rappelé les engagements que le gouvernement avait pris par rapport au recrutement des enseignants, la question des incidences financières et des avancements. C’est en ce sens qu’il appelle toutes les enseignantes et enseignants qui sont militantes et militants du SNEN à se rendre le jour de la rentrée sur leurs lieux de travail afin de rendre effective cette rentrée.
L’ANPE/E jouera également sa partition
C’est devenue une sorte de routine au niveau de l’Association Nationale des Parents d’Elèves et Etudiants, d’accompagner les acteurs à relever le défi. « En tant que parents il est de notre devoir de mettre les enfants dans les conditions minimales pour qu’ils puissent répondre à l’appel, le jour de la rentrée scolaire. Ces conditions sont notamment les inscriptions régulières au niveau des écoles, l’assiduité aux cours ; mettre à leur disposition les fournitures, l’accompagnement. », estime le président de l’ANPE/E.
M. Wissilimane Ransarantane explique qu’en tant que responsable de cette structure des parents d’élèves et Etudiants, les préoccupations pour la rentrée scolaire ont été toujours les mêmes. « C’est de voir les conditions d’apprentissage des enfants et apporter des améliorations au cas où il y’a des petits problèmes soulevés. Le souhait de tout parent c’est de voir son enfant aller à l’école, prendre des cours dans des classes biens équipées. Apprendre avec des enseignants bien formés dans des classes avec les matériels nécessaires pour accroitre le savoir. », a-t-il souligné. L’une des préoccupations de l’ANPE/E, c’est surtout voir les déplacés et ou les élèves qui sont dans les zones d’insécurité retourner sur les bancs. « C’est notre préoccupation majeure surtout dans les régions de Diffa, Tahoua et particulièrement Tillabéry où des centaines d’écoles sont fermées à cause de l’insécurité. », affirme M. Wissilimane Ransarantane
Cependant l’Etat du Niger œuvre sans relâche pour la réouverture de ces écoles à travers certaines démarches déjà entreprises. Chaque enfant a le droit d’aller à l’école et tout le monde doit y jouir. Par conséquent le président de l’ANPE/E demande à l’Etat de tout mettre en œuvre pour rendre possible le vœu de ces milliers de populations qui se trouvent dans des zones meurtries par l’insécurité. Il faut penser à sécuriser certaines écoles. Aujourd’hui même si certaines écoles ont été réouvertes des enseignants peuvent être menacés, ainsi que des populations. Il est plus que nécessaire de sécuriser ces zones. Si les enseignants et les populations ne sont pas sécurisés, les enfants ne peuvent pas bien suivre les cours.
Les parents d’élèves doivent aussi, de leur côté, faire des sacrifices. « Si tu as un enfant, éduque le, inscrit le à l’école, suis le. Quand Dieu nous donne des enfants c’est pour bien s’occuper d’eux, il nous enseigne de les mettre sur le bon chemin. Et le bon chemin n’est rien d’autre que celui de garantir la sécurité et l’éducation de ces derniers. Payez leur les fournitures, prenez soin d’eux si vous avez les moyens», a-t-il dit.
« Quant aux enseignants, nous leur demandons d’être indulgents, de ne point prendre les élèves en otage et ou comme boucliers souvent par rapport à leurs revendications. Nous savons que quand ils travaillent, ils doivent être dans des conditions mais nous aussi en tant que parents, nous allons faire de notre mieux pour les aider. Nous rappelons l’Etat quant à son devoir régalien de mettre les enfants dans les conditions d’étude et de travail. Qu’ils sachent que ces enfants-là, ce sont leurs enfants eux aussi par conséquent, ils doivent s’investir. Nous les remercions d’ailleurs pour tout ce qu’ils sont en train de faire comme efforts qu’ils ont déjà consenti dans ce domaine. », a souhaité M. Wissilimane Ransarantane.
Salima Hamadou Mounkaila et Moumouni Amadou Yacouba (stagiaire)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, le médecin Colonel major Garba Hakimi a procédé, le samedi 23 septembre dernier au CEG 11 de Niamey, au lancement officiel des épreuves théoriques et pratiques de l’examen unique de certification en santé session 2023. Cette année, ils sont au total 6.964 candidats toutes filières confondues retenus pour composer.
A Niamey, ce lancement s’est déroulé en présence des membres de la commission régionale en charge de l’organisation dudit examen, comprenant des représentants du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche et de plusieurs autorités. Après le lancement des épreuves écrites de cet examen unique de certification en santé session 2023, le Secrétaire général du gouvernorat de la région de Niamey, M. Assoumana Sahabi a indiqué que cet examen se déroule d’ores et déjà dans de meilleures conditions, car les candidats ont répondu à l’appel. Aussi, toutes les dispositions ont été prises, les conditions ont été créées pour que cet examen unique se passe comme il se doit. Il a enfin conseillé aux candidats de compter sur eux-mêmes, d’être attentifs aux épreuves afin de répondre convenablement aux questions, car dit-il, c’est la sanction de travail d’une année et ce n’est que la vérification qui sera faite à travers cet examen.
Rachida Abdou Ibrahim (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Dans une initiative significative visant à promouvoir l'accès à l'éducation et à garantir l'équité dans le secteur de l'éducation privée, la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, le Dr. Elisabeth Shérif, a récemment pris des mesures décisives. Le mercredi 13 septembre 2023, elle a adressé une correspondance aux fondateurs des établissements privés d’enseignement général et professionnel, les enjoignant à suspendre toute augmentation des frais de scolarité.
La ministre a souligné dans sa lettre l'observation alarmante selon laquelle, dans certains établissements privés d’enseignement général et professionnel, les frais de scolarité augmentent chaque année sans justification valable. De plus, elle a noté la perception de frais supplémentaires non réglementaires, créant ainsi une charge financière disproportionnée pour les familles.
Face à cette situation préoccupante, le ministère a décidé de créer un comité technique chargé de fixer et de stabiliser les frais de scolarité dans le secteur de l'éducation privée. La ministre a expliqué : "Il m'a été donné de constater que les frais de scolarité, dans certains établissements privés d’enseignement général et professionnel, subissent chaque année une augmentation inexpliquée, à cela s’ajoutent des perceptions d’autres frais subjectifs non prévus par les textes en vigueur."
Pour garantir l'efficacité de cette réforme, la ministre a adressé une directive claire aux fondateurs des établissements privés : "Je vous instruis par la présente de surseoir à toute augmentation des frais de scolarité dans les établissements privés d’enseignement général et professionnel, en attendant les conclusions des travaux de dudit comité. Ces instructions sont d’application stricte."
Cette démarche vise à favoriser l'accès à l'éducation de qualité pour tous les élèves, tout en veillant à ce que les coûts ne deviennent pas prohibitifs pour les familles. Elle s'inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour améliorer le système éducatif du pays et garantir une éducation équitable pour tous les citoyens.
Nigerdiaspora
- Détails
- Catégorie : Education
A l’instar des autres pays de la communauté internationale, le Niger célèbre aujourd’hui 8 septembre 2023, la journée internationale de l’alphabétisation. Cette journée a été instituée par l’UNESCO en vue de réunir des dirigeants, experts et défenseurs du droit à l’éducation du monde entier en vue de susciter des échanges, entre autres, sur les voies et moyens qui permettraient de rehausser considérablement les taux d’alphabétisation dans les pays en développement. Cette année, le thème est ‘’Promouvoir l’alphabétisation pour un monde en transition : bâtir les fondations des sociétés durables et pacifiques’’. A cette occasion, la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif a livré un message.
Dans son adresse, la ministre Elisabeth Shérif a souligné l’importance que revêt cette journée. « Elle est l’occasion de rendre un hommage mérité aux dirigeants, pédagogues, experts et citoyens de ce pays qui, de l’indépendance à nos jours, ont apporté leurs contributions dans l’élaboration et la mise en œuvre des différents programmes et campagnes d’alphabétisation ayant permis, malgré les contraintes, de relever le taux de couverture de personnes sachant lire et écrire dans notre pays. C’est également l’occasion de saluer les appuis techniques et financiers de la communauté internationale, sous l’impulsion de l’UNESCO dans la lutte contre l’analphabétisme au Niger » a-t-elle révélé.
Cette année, la commémoration intervient dans un contexte particulier pour notre pays qui, depuis le 26 juillet 2023, est entré dans une nouvelle ère, marquée par la volonté de sauvegarder la souveraineté, l’honneur et la dignité de notre patrie. Cette nouvelle dynamique impulsée par les nouvelles autorités repose sur les aspirations et préoccupations profondes du peuple nigérien.
La ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales a en outre relevé que malgré les efforts et la mobilisation de bonnes volontés observés aussi bien au niveau national qu’international, il y’a encore dans notre pays 68,9 % de la population adolescente et adulte âgée de 15 ans et plus qui ne sait ni lire, ni écrire et qui ne parvient toujours pas à développer des compétences lui permettant d’agir efficacement dans le processus de développement économique et social. Ce pourcentage interpellant rappelle également la situation tout aussi préoccupante de 3.479.473 enfants et adolescents (EADE) âgés de 7 à 16 ans en 2022, évoluant en dehors de l’école.
La journée internationale de l’alphabétisation, a indiqué la ministre Elisabeth Shérif, doit donc être perçue à la fois comme une opportunité qui s’offre aux décideurs et aux citoyens pour faire le point sur les acquis et les défis à relever dans ce domaine. C’est aussi, un rendez-vous national permettant de joindre les efforts dans les échanges d’idées, d’expériences et de méthodes réussies en matière d’alphabétisation, en vue de redynamiser, dans un élan collectif, la politique nationale d’alphabétisation et de l’éducation non formelle (PNAENF). « Ceci permettra de contribuer à l’édification des sociétés plus inclusives, pacifiques, justes et durables », a-t-elle estimé.
Elle a par ailleurs assuré que le Ministère engagera une réflexion générale permettant d’articuler l’alphabétisation des citoyens nigériens au renforcement du tissu productif national dans le contexte de la mondialisation. Cette réflexion doit également tenir compte des opportunités qu’offre la digitalisation des ressources éducatives, dans le but d’accroitre les possibilités d’accéder aux millions de personnes qui ne savent ni lire et écrire à travers le pays.
Farida Ibrahim Assoumane (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
En cette veille de la reprise des cours universitaires, le Gouverneur de la région de Tillabéri, le Lieutenant-Colonel Maina Boukar a effectué le vendredi 1er septembre dernier une visite sur le site de l’université Boubakar Bâ de Tillabéri. Le but de cette visite est de constater de visu la situation réelle de l’université de Tillabéri.
Situé à quelques encablures de la ville de Tillabéri, dans le quartier Dayberi sur une superficie de 200 ha, le site de l’université a déjà bénéficié de quelques réalisations et des investissements notamment la construction d’un amphithéâtre de 250 places prêt à accueillir les étudiants, un laboratoire construit et équipé, un mur de clôture et des infrastructures inachevées. Mais le site reste désert pour plusieurs facteurs dont l’insécurité. Cette visite, à laquelle participent les autorités administratives et coutumières de Tillabéri, est un acte fort pour préparer la reprise des cours universitaires prévue ce 4 septembre 2023.
A l’issue de cette visite, le Gouverneur de la région de Tillabéri, a salué les efforts, le dynamisme et la résilience dont les responsables de l’universitaire Boubakar Bâ de Tillabéri font preuve pour garantir une formation de qualité aux étudiants. Ainsi le Lieutenant-Colonel Maina Boukar a réaffirmé son engagement de prendre des dispositions et des mesures sécuritaires à court, à moyen et à long terme au profit du site de l’université de Tillabéri. « Cette université a été créée en 2015, mais nous avons constaté que les infrastructures sont en stade de chantier. Nous avons remarqué que le bloc administratif et même la clôture de l’université est à moitié réalisée. Il y a certes un laboratoire construit et équipé mais qui ne fonctionne pas. Nous allons écrire à qui de droit pour rendre compte de ce que nous avons constaté sur le terrain. Et surtout essayer d’accélérer la réalisation du bloc administratif. En ce qui concerne la sécurité, cette question a été déjà prise en compte au Conseil Régional de Sécurité. Nous sommes en train de créer les conditions pour que d’ici la reprise des cours, la sécurité soit assurée à 100% dans la zone universitaire », a déclaré le Gouverneur de la région de Tillabéri le Lieutenant-Colonel Maina Boukar.
Très heureux d’accueillir les autorités régionales sur le site universitaire, le recteur de l’Université Boubakar Bâ de Tillabéri, Pr Alzouma Zoubeirou a notifié que cette visite est très importante pour son institution, car c’est un moment attendu depuis plusieurs années. « Le nouveau Gouverneur a montré sa bonne volonté de collaborer avec l’université. Dès que nous avons déposé la demande auprès du Gouverneur pour visiter l’université, il a immédiatement accepté. Ce site de 200 ha a été mis à la disposition de l’université par les autorités coutumières de Daybéri en collaboration avec la mairie. Nous tenons à ce que les autorités visitent ce site pour des raisons de sécurité. Nous avons déjà eu à faire des investissements sur le site. Compte tenu de l’éloignement du site et pour des raisons de sécurité, les étudiants et le personnel de l’université n’arrivent pas à s’installer sur le site. Heureusement le gouverneur nous a bien compris, il est allé constater de visu. Et séance tenante avec les maires, le président du Conseil Régional ils ont pris la décision d’assurer la sécurité du site pour permettre aux étudiants, aux enseignants chercheurs, et autre personnel, de pouvoir utiliser ces infrastructures. Avec les promesses des autorités régionales nous pouvons reprendre les cours dans la quiétude. Le site va être sécurisé, une piste sera construite pour faciliter l’accès au site. La rentrée sera effective et nous allons regagner nos locaux », précise le recteur de l’Université Boubakar Bâ de Tillabéri avant de remercier les autorités de notre pays. Ainsi, les autorités régionales ont rassuré que toutes les mesures annoncées seront exécutées pour permettre aux étudiants de reprendre les cours le 4 septembre dans des très bonnes conditions.
Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de l’Education Nationale, Pr. Ibrahim Natatou a présidé, le dimanche 23 juillet 2023, dans la salle de conférences de la Maison de Culture Laya d’Agadez, la cérémonie d’ouverture d’un forum sur la stratégie des Ecoles en Milieu Nomade (EMIN). Initié par le Conseil Régional d’Agadez, ce forum réunit des élus de la région, des acteurs de l’éducation, des autorités coutumières et des leaders religieux, ainsi que les partenaires techniques et financiers. Il vise à réfléchir pendant trois (3) jours pour retrouver des solutions alternatives et durables au problème de la scolarisation des enfants en milieu nomade. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des conseillers en éducation du Président de la République et du Premier Ministre, du Gouverneur de la Région, d’Agadez M. Magagi Maman Dada, du Maire Président du Conseil Municipal de la Commune Urbaine d’Agadez, M. Abdourahamane Aboubacar Tourawa, des membres du Conseil Régional, du Sultan de l’Aïr et de plusieurs autres acteurs de l’éducation dont l’UNICEF qui a fortement contribué à l’organisation et à la tenue dudit forum.
A l’ouverture des travaux du forum, le ministre de l’Education Nationale a salué cette initiative du Conseil Régional. Il a par ailleurs invité l’ensemble des acteurs à réfléchir en vue d’enrichir, de valider et de requérir l’adhésion et l’engagement des différentes parties prenantes quant à la mise en œuvre de la stratégie qui sera adoptée. Le ministre Natatou a saisi l’occasion pour rappeler l’engagement du gouvernement en faveur de l’école nigérienne en général et particulièrement celle en milieu nomade qui « a toujours été une préoccupation pour les autorités».
« A l’instar de la plupart des pays du monde, le Niger s’est résolument engagé à atteindre les objectifs du développement durable (ODD) à l’horizon 2030. A cet effet, il s’est doté d’un Plan de Développement Économique et Social (PDES) qui couvre la période 2022-2026. Ce Plan a retenu, à travers son axe de développement du capital humain, le secteur de l’éducation et de la formation comme domaine prioritaire, qui traduit l’engagement du Niger en faveur de l’ODD4 : Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie », a relevé Pr Ibrahim Natatou. Le ministre de l’Education nationale a souligné que le présent forum sur la stratégie des Ecoles en Milieu Nomade (EMIN), qui est une consécration de la volonté communautaire de faire de l’éducation en milieu nomade, une réalité, s’inscrit dans la droite ligne de la vision des plus hautes autorités du pays qui font de l‘éducation un puissant vecteur de développement.
Les principaux défis auxquels les différentes parties prenantes de la région sont appelées à réfléchir se résument à l’institutionnalisation du modèle EMIN au niveau de la région ; l’amélioration des conditions d’accueil des élèves, particulièrement les salles de classes, les internats avec toutes les commodités (dortoirs, cuisines, latrines) et une alimentation scolaire saine et permanente ; l’engagement fort des communautés (collectivités, diaspora, OSC, populations locales) à tous les niveaux et en permanence pour l’éducation de leurs enfants ; le financement du modèle par les Partenaires Technique et Financier, condition d’une consolidation des acquis et de la mise à échelle de ce modèle. Les participants sont ainsi appelés à réfléchir pour proposer des solutions pertinentes et réalistes à même de répondre efficacement aux défis identifiés. Le Ministre de l’Education Nationale, M. Ibrahim Natatou a réitéré sa disponibilité personnelle et celle de son département ministériel pour apporter des réponses appropriées et pérennes à la question récurrente de l’Education en milieu nomade.
Pour sa part, le président du Conseil Régional d’Agadez, M. Mohamed Anako, a souligné que, les préoccupations liées à l’Ecole en milieu nomade restent marquées par l’Agenda 2030 des Nations Unies qui recouvre un des huit (8) objectifs de Développement Durable (ODD), à travers l’Objectif 4: « Assurer à tous une éducation équitable, inclusive et de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ». Il a aussi tenu à rappeler la volonté et l’engagement des autorités nigériennes qui ont doté le pays, depuis 2014, d’un Programme sectoriel décennal de l’éducation et de la formation (PSEF) pour la période 2014-2024 dont l’une des composantes est la « prise en charge éducative des enfants en milieu nomade ».
« Malgré les progrès enregistrés en matière d’éducation, force est toujours de constater des fortes disparités dans l’accès et la délivrance des services éducatifs, notamment entre nomades et sédentaires au niveau national et la région d’Agadez en est un exemple édifiant », a-t-il fait remarquer. M. Mohamed Anako a souligné que, dans le cadre de la recherche des solutions durables à ces obstacles, plusieurs rencontres relatives à la prise en charge éducative des enfants en milieu nomade ont été organisées sous l’égide des collectivités territoriales de la région. Il a à cet effet salué et remercié les institutions étatiques, les services techniques déconcentrés de l’éducation, les OSC, et les PTF dont l’UNICEF pour leur accompagnement dans toutes les attentives de résoudre ce problème complexe à travers la proposition d’un modèle d’école en milieu nomade.
Cette proposition de modèle d’école en milieu nomade est fondée sur l’analyse des orientations du gouvernement en matière d’éducation et de formation mais aussi le dépouillement des éléments de la demande et de l’offre éducative, particulièrement en direction des groupes cibles spécifiques dont les populations nomades en font partie.
Auparavant, le Sultan de l’Aïr Son Altesse Ibrahim Oumarou Ibrahim, le Maire de la Commune Urbaine d’Agadez et le Chef du Bureau UNICEF Agadez, ont tous ont salué cette initiative du Conseil Régional et réitéré leur engagement à apporter leur appui afin de contribuer aux réflexions de ce forum en vue de trouver des solutions définitives au modèle adapté en milieu nomade.
Ali Maman ONEP/Agadez
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Les Nigériennes se souviennent encore de cette affaire d’enseignants qui partaient en formation à l’université de Niamey, à la suite d’un concours professionnel légalement organisé et que la même institution organisait en se fondant sur des textes de la République, en vigueur jusqu’à nouvel avis, ainsi qu’elle le fait chaque année d’ailleurs, pour accueillir des professionnels dans ses facultés. Mais, ces années-là, sans apprendre attache avec l’université pour s’entendre sur une démarche ou même suspendre la processus de commun accord avec l’université, ce, pour des raisons objectives défendables, le ministère de l’enseignement primaire de l’époque n’a trouvé mieux à faire qu’à sommer les enseignants d’abandonner leurs études alors qu’ils étaient souvent loin dans le cursus. Les syndicats qui mangeaient à l’assiette de la princesse, corrompus sans doute, ne purent rien, faisant semblant de se mêler du problème, mais finirent par baisser les bras, abandonnant leurs « camarades » que le régime d’alors pouvait aisément « massacrer », envoyant des chefs de famille au chômage, ne pensant ni à leurs enfants, ni à leurs épouses, et tout ceux qu’ils peuvent avoir derrière eux pour être pour ceux-là un pilier important dans la vie. On sait que dans notre société, le revenu, fût-il minime, ne peut profiter à soi seul. Une certaine solidarité à l’africaine nous l’impose. Et le socialisme créait des cas sociaux sur les berges de son système asocial.
Les pauvres enseignants, tombés dans le piège du socialisme, ont beau crier, ils n’avaient personne pour les entendre. Leur sort était scellé. A jamais, peut tempêter le ministre de l’époque qui n’entend reculer devant rien. Pourtant, l’on sait que la mesure ne frappait pas tous les enseignants concernés. On peut alors relever une rupture d’égalité, un abus de pouvoir, une injustice flagrante et un règlement de comptes qui ne sauraient se justifier dans un Etat de droit. Sous Issoufou, c’est connu de tous, les Nigériens n’ont jamais été considérés à la même enseigne, sous le même pied d’égalité, lui qui pouvait les catégoriser en deux camps : ceux de première zone qu’il couvre de sa protection et de son indulgence, quand ceux de seconde zone, ne peuvent avoir droit à rien, faisant souvent chômer de bons cadres victimes d’ostracisme, pour évoluer dans l’oisiveté, en marge de l’administration. Ces derniers, en plus, étaient bons pour aller en prison, souvent sous la base de dénonciations calomnieuses, de complots et de mensonges orduriers. Les enseignants, pauvres enfants de la République, en savent quelque chose. Jamais, ils n’ont été aussi méprisés que sous le socialisme et sous le président milliardaire et, ce, quand même en une époque, le PNDS se revendiquait de la corporation, ou en tout cas, s’en servait à creuser, les fondations du parti qui avait cru qu’il pouvait s’enraciner dans le peuple. Ses premières victimes, c’étaient malheureusement les enseignants. Et ainsi que certains observateurs l’’avaient toujours dit, le PNDS a la mauvaise réputation de dévorer ses propres enfants, ou ceux qu’il aurait exploités à d’autres fins et dont il pourrait ne plus avoir besoin.
Certains de ceux qui devraient être suspendus étaient protégés par leurs parents ou leurs tuteurs politiques quand d’autres, pour la même faute – venir en formation – sont ainsi abusivement, et de manière sélective, suspendus, galérant depuis des années pour ne survivre qu’avec des allocations familiales de leurs enfants. En effet, voilà 9 ans et 5 mois, jour pour jour, par la responsabilité d’un socialisme sans coeur, que ces enseignants suspendus ne touchent que les prestations familiales de leurs enfants pendant que leurs camarades non suspendus touchent régulièrement leur salaire. A un moment où, dérouté, le gouvernement, cherche, avec une lampe torche à la main, des enseignants de qualité, il urge de réparer cette injustice pour mettre fin à une rupture d’égalité qui n’a que trop duré.
Questionnement…
Comment peut-on comprendre que certains autres enseignants soient minutieusement soustraits d’une mesure qui manque de pertinence et d’équité dès lors qu’elle ne peut prendre en compte tous ceux qui étaient dans la même faute, si faute il y a. Il est donc inacceptable qu’un ministre gère son entité selon ses humeurs sans se conformer aux textes de la République. Sinon, comment est-ce possible que certains des mêmes promotions, puissent quand même continuer leurs études, jusqu’au master pour certains, pour revenir avec le parchemin à leur administration qui en prend compte pour leur promotion ? Et les autres sont abandonnés dans la rue. Dans le même pays, sous les mêmes lois ! On ne peut donc pas, sensément, continuer à maintenir ces enseignants dans cette suspension injustifiable du fait des arrogances d’un socialisme qui a oublié, dans ses politiques, l’homme et l’humain.
La mesure autoritaire du ministre de l’époque ne pouvait qu’être arbitraire quand, après sa mesure inique, les textes devraient continuer à être appliqués, avec l’organisation en 2017, par la même université du même concours, sans qu’on ne touche aux lois existantes pour permettre à des enseignants de continuer à aller s’y former. Pourquoi alors, c’était possible en 2017 et que cela ne le soit pas en 2012 et 2013 ? Depuis trois ans, ceux de 2017 poursuivent leurs études sans que personne ne vienne les perturber dans leur vie, apprenant pour venir servir le même Etat, et on l’imagine aussi, la même école.
Cette affaire, comme beaucoup d’autres, appelle la société civile, les syndicats, et toutes les associations qui se battent pour la justice et l’équité dans la République, pour aider à ce que justice soit faite : les Nigériens demeurant égaux devant la loi. Ainsi, pour demander au Chef de l’Etat, au nom des lourdes responsabilités qui pèsent sur ses épaules et les valeurs cardinales de la République, d’instruire les ministères concernés pour réparation de cette injustice. Sans doute, tous ceux qui sont dans cette pénible situation le lui reconnaitront pour toujours.
Alpha
- Détails
- Catégorie : Education
Le Syndicat National des Travailleurs de l’Enseignement de Base (SYNATREB) a tenu, le jeudi 13 juillet 2023 à Niamey, son 6ème congrès ordinaire autour du thème « le recrutement des enseignants contractuels à la fonction publique : enjeux et perspectives ». C’est le secrétaire général adjoint de l’Union Générale des Travailleurs du Niger (UGTN) M. Omar Touré Hamidou qui a présidé l’ouverture des travaux.
Au cours de cette journée, les discussions ont été centrées sur le recrutement des contractuels à la fonction publique, le bilan du mandat écoulé, l’examen politique du syndicat, l’élaboration du cahier de doléances du mandat futur et la mise en place des organes dirigeants ainsi que les organes de contrôle du SYNATREB. A l’ouverture des travaux le secrétaire général M. Omar Touré Hamidou a expliqué que ces assises, qui se tiennent tous les quatre (4) ans, permettent de faire le bilan du mandat afin de mieux cerner les problèmes auxquels font face les membres de cette structure. Il précise que les travailleurs de l’éducation de base, étant un maillon essentiel de cette chaine que constituent les ressources humaines, conscients de l’importance du laborieux travail battu tout au long du mandat écoulé n’ont cessé de s’organiser pour mieux défendre les intérêts matériels et moraux de la base. « Le thème de votre congrès intitulé : le recrutement des enseignants contractuels enjeux et perspectives dénote avec force votre solidarité à l’endroit de cette masse d’enseignants vivant dans des conditions précaires. Ce qui constitue un défi majeur pour toute structure responsable et un enjeu pour l’Etat » a-t-il dit. Selon M. Omar Touré Hamidou, le SYNATREB s’est imposé comme partenaire incontournable sur l’échiquier national voire international « plusieurs acquis ont été engrangés, même si certaines difficultés, telles que l’iniquité, les frustrations persistent encore au niveau de la tutelle » a-t-il déploré.
Pour sa part, le Secrétaire Général du SYNATREB M. Dioffo Hamidou a souligné que cette instance se tient au moment où l’école Nigérienne sous la houlette du Président Mohamed Bazoum est entrain de connaitre des innovations conformément à son programme dans son volet Education Formation. Ainsi, dit-il « des efforts inestimables sont faits dans tous les domaines :de l’accroissement des capacités d’accueil des établissement scolaires, des centres de formation professionnelle et des universités en passant par la scolarisation de la jeune fille, le développement du capital humain et la gouvernance du système. C’est pourquoi au SYNATREB nous avons décidé d’accompagner le président de la république dans cette initiative de redressement de notre système éducatif » a affirmé M. Dioffo Hamidou. Il a ensuite annoncé que pendant cette journée ils auront à discuter non seulement sur le recrutement des contractuels à la fonction publique mais aussi ils feront le bilan du mandat écoulé, examineront la ligne politique de leur syndicat. Ils élaboreront le cahier de doléances du mandat futur et « enfin nous mettrons en place les organes dirigeants ainsi que les organes de contrôle du SYNATREB » a conclu le secrétaire général du SYNATRB
Fatiyatou Inoussa (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Le Ministère de l'Éducation nationale du Niger, Professeur NATATOU Ibrahim a pris la décision de fermer 36 établissements scolaires privés qui ont été identifiés comme ne respectant pas les règles régissant le secteur de l'enseignement privé. Cette annonce fait suite à une constatation claire de violations flagrantes des textes réglementaires en vigueur.
Ces établissements privés étaient en infraction avec l'article 19 de l'ordonnance du 19 juin 2016, qui exige une autorisation officielle pour l'ouverture d'un établissement d'enseignement privé. De plus, ils ont été sanctionnés pour avoir refusé de fermer malgré les injonctions qui leur ont été adressées. En conséquence, ces établissements se voient confrontés à des peines d'emprisonnement allant de 15 jours à 3 mois, ainsi qu'à des amendes allant de 50 000 FCFA à 500 000 FCFA.
Le Professeur NATATOU Ibrahim a donné des instructions claires pour que ces établissements ne soient pas autorisés à rouvrir lors de la prochaine rentrée scolaire. Cette décision vise à garantir la conformité aux normes établies et à maintenir la qualité de l'enseignement dispensé dans le pays.
Cette mesure reflète la volonté des autorités de réglementer strictement le secteur de l'enseignement privé au Niger, afin d'assurer un environnement éducatif de qualité pour les étudiants. Il est primordial de veiller à ce que les établissements scolaires fonctionnent légalement et respectent les critères requis pour assurer la réussite des élèves et leur bien-être.
La fermeture de ces 36 établissements scolaires privés souligne l'engagement du gouvernement à faire respecter les règles et à maintenir des normes élevées dans le domaine de l'éducation privée au Niger. Cette mesure contribuera à garantir la conformité et à préserver la qualité de l'éducation pour les étudiants du pays.
Aïssa Altiné (Nigerdiaspora)
- Détails
- Catégorie : Education
Une décision récente du gouvernement nigérien de réexaminer les épreuves de mathématiques du baccalauréat 2023 suscite une vive polémique et soulève des questions sur l'état actuel de l'Administration publique du pays.
Cette mesure gouvernementale a déclenché de nombreuses réactions parmi les citoyens nigériens, en particulier au sein de la communauté enseignante. Tandis que certains soutiennent que cette décision est justifiée, offrant une lueur d'espoir aux candidats recalés, d'autres estiment qu'elle intervient tardivement, le processus du baccalauréat étant déjà achevé avec la publication de la liste définitive des admis, y compris ceux ayant passé les épreuves du second groupe.
Selon certains observateurs du milieu scolaire, il serait préférable de reprendre toutes les épreuves, comme le suggèrent plusieurs propositions émanant de professeurs de mathématiques. Il est en effet courant que des erreurs se glissent dans les sujets proposés. Cependant, au-delà de cette polémique concernant la nécessité de reprendre les épreuves de mathématiques, de nombreux Nigériens se posent une question fondamentale : comment un sujet de baccalauréat a-t-il pu être formulé avec des erreurs sans que personne ne les remarque avant la correction des copies ?
Une autre interrogation légitime se profile également : comment les enseignants de mathématiques, membres des différents jurys, ont-ils pu évaluer les copies des élèves en leur attribuant des notes, que ce soit des moyennes acceptables pour certains ou des refus pour d'autres, sur la base d'épreuves mal formulées ? Le problème semble principalement résider dans les personnes ayant corrigé les copies. Peut-on réellement comprendre qu'ils n'ont pas détecté les erreurs dans les épreuves ?
Certains avancent que toutes les épreuves ne comportent pas d'erreurs et qu'il est possible qu'un candidat obtienne une moyenne satisfaisante malgré ces erreurs. Dans ce cas, pourquoi reprendre toutes les épreuves ? Au-delà des débats en cours, cette situation entourant la formulation des épreuves de mathématiques pour le baccalauréat soulève une question cruciale : est-ce un nouveau signe de la dégradation de l'Administration publique nigérienne, qui semble s'enliser depuis plusieurs années ?
L'administration nigérienne souffre d'une politisation excessive, où le mérite n'est plus le critère déterminant pour accéder à certaines responsabilités. Les relations politiques priment sur tout le reste. Des enseignants ont exprimé leur mécontentement envers le fait que les personnes chargées de formuler les sujets d'examen ne sont souvent pas des "enseignants en activité", mais plutôt des individus éloignés des salles de classe depuis des années. Si cela s'avère exact, comment peut-on exclure les enseignants qui ont dispensé des cours toute l'année, connaissant ainsi l'intégralité du programme, au profit de "bureaucrates" ? Est-il désormais courant de voir des pratiques financières dans la formulation des sujets, permettant à certaines personnes de s'accaparer cette tâche ?
Il est impératif que les autorités hiérarchiques prennent conscience des dangers réels qui pèsent sur l'avenir du pays et prennent les mesures nécessaires pour limiter les dégâts. La situation actuelle appelle à une profonde réflexion sur les lacunes de l'Administration publique nigérienne et sur les mesures à prendre pour restaurer la confiance envers ce système essentiel à l'éducation et à l'avenir des jeunes Nigériens.
Kio Hamani (Nigerdiaspora)
- Détails
- Catégorie : Education
Niamey la capitale sera le théâtre de la deuxième Table Ronde des Ministres de l'Éducation du Sahel, qui se tiendra du 28 au 29 juillet 2023. Un an après la première réunion tenue à Nouakchott, cette deuxième édition vise à évaluer les progrès réalisés et à élaborer une nouvelle feuille de route basée sur la Déclaration de Nouakchott sur l'Éducation au Sahel.
Selon un communiqué officiel, la première Table Ronde des Ministres de l'Éducation du Sahel s'est tenue à Nouakchott du 31 juillet au 1er août 2022. L'objectif de cette réunion était de définir une feuille de route pour la mise en œuvre de la Déclaration de Nouakchott, ainsi que de convenir d'un plan d'action et d'un plaidoyer visant à mobiliser des ressources pour des projets régionaux et nationaux dans le domaine de l'éducation.
Il convient de rappeler que la République islamique de Mauritanie a organisé un Sommet sur l'Éducation au Sahel à Nouakchott le 5 novembre 2021. Ce sommet a abouti à l'adoption de la Déclaration de Nouakchott, qui représente un engagement collectif des pays de la région en faveur de l'éducation.
La tenue de cette deuxième Table Ronde des Ministres de l'Éducation du Sahel à Niamey offrira l'opportunité d'évaluer les résultats obtenus depuis la précédente réunion et de formuler de nouvelles stratégies pour promouvoir l'éducation dans la région. Les ministres de l'éducation des pays participants se réuniront pour discuter des progrès réalisés, échanger des idées et élaborer une feuille de route commune afin de renforcer l'accès à l'éducation et d'améliorer la qualité de l'enseignement au Sahel.
Boubé Guédé (Nigerdiaspora)
- Détails
- Catégorie : Education
Le Ministre de l’Éducation Nationale, M. Ibrahim Natatou a présidé le mardi 4 juillet 2023, les travaux de l’atelier de partage du modèle de fonctionnement des internats des jeunes filles au Niger à la mutuelle de santé de la police de Niamey. Il s’agit au cours de cet atelier organisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) en collaboration avec le Ministère de l’Éducation Nationale, de présenter les différentes études effectuées et les résultats obtenus, de partager et valider le modèle de fonctionnement des internats des jeunes filles du premier cycle de l’enseignement secondaire.
Dans son adresse, le chef secteur éducation/Bureau Régional UNESCO, M. Guillaume Hussen a souligné les efforts du gouvernement du Niger et de son institution en faveur de l’éducation en général et celle des jeunes filles en particulier. Il a ensuite rappelé l’importance de l’éducation et de la scolarisation des jeunes filles pour atteindre un développement durable qui est étroitement lié à la santé, à l’éradication de la pauvreté, à la sécurité alimentaire, à la préservation de l’environnement et à la promotion de la paix et de la justice. «La scolarisation des filles constitue une priorité absolue afin de construire un avenir équitable, inclusif et durable pour la République du Niger», a-t-il ajouté. Par la suite, M. Guillaume Hussen a énuméré les raisons justifiant le choix d’investir dans l’amélioration des conditions de l’éducation des jeunes filles au Niger avant de réitérer l’engagement de son institution pour soutenir toutes les initiatives du gouvernement afin d’offrir à chaque enfant une éducation de qualité sur un même pied d’égalité. Il a déclaré que ces internats mis en place pour maintenir les jeunes filles des zones rurales à l’école pour leur garantir un cadre idéal d’apprentissage est une assurance pour leur réussite scolaire.
Pour sa part, la cheffe de file des partenaires techniques et financiers, Mme Magdalena Pruna, a tenu à réaffirmer la volonté de l’Union Européenne pour accompagner et soutenir le gouvernement du Niger dans toutes les activités en rapport avec l’éducation des jeunes filles.
Quant au Ministre de l’Éducation Nationale, M. Ibrahim Natatou, il a souligné l’importance que le gouvernement accorde au système éducatif et a rappelé que la construction d’internats pour les jeunes filles s’inscrit dans le programme ‘’Renaissance Acte III’’ et le programme Sectoriel de l’Éducation et de la Formation conformément aux priorités de la Stratégie Nationale d’Accélération de l’Education et de la Formation des Filles et des Femmes (SNAEFFF). Selon le ministre, ce projet ambitionne de construire 100 internats fonctionnels et équipés durant la période 2023-2026 avec une capacité d’accueil dans chaque internat, de 200 à 350 filles favorisant ainsi le maintien des filles à l’école. «Cette stratégie permettra non seulement de prévenir le mariage et autres grossesses précoces mais surtout de rompre le cercle vicieux combinant pauvreté, forte croissance démographique, mortalité maternelle et infantile», a-t-il déclaré. Le modèle de fonctionnement de ces internats proposé regroupe les avis des différentes parties prenantes afin d’offrir aux jeunes filles un cadre idéal répondant aux normes d’hygiène et de sécurité tenant compte du contexte actuel, a relevé le ministre Natatou.
Lors de la clôture de cet atelier le mercredi 5 juillet 2023, les rapporteurs du projet présenté des propositions et recommandations pour l’amélioration du document afin d’obtenir un document final pour le soumettre à l’appréciation du gouvernement. Par ailleurs, les trois rapporteurs ont fait cas des préoccupations des participants pour la pérennisation du projet. Au total, le comité a identifié 4 commissions de travail dont entre autres, la commission sur les ressources humaines et la formation des profils des pensionnaires, celle sur la gouvernance et les dispositifs de mise en œuvre, sur la vie à l’internat et les liens avec l’extérieur et la commission sur le financement et la pérennisation des internats.
Procédant à la clôture de l’atelier, le Secrétaire général du Ministère de l’Éducation Nationale, M. Mohamed Zeidane a mis l’accent sur les résultats obtenus et a réitéré l’engagement du gouvernement pour prendre en compte toutes les propositions et recommandations formulées.
Massaouda Abdou Ibrahim (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
On ne va jamais se taire face à la mise en péril et au pillage des biens publics. Toutes choses que connait le Centre régional des oeuvres universitaires de Niamey ces derniers temps. La gestion de ce centre est à l’opposé de toutes les théories et pratiques enseignées et recommandées. Elle est, du reste, aux antipodes des attentes et souhaits des étudiants pour le bien être desquels l’Etat décaisse près de quatre (4) milliards de subvention par an, sans les dons et autres cadeaux offerts par des opérateurs économiques au centre. Malgré tout, le service de transport serait quasiment inexistant avec des bus qui sont toujours en panne dont certains sont devenus des cercueils roulants par manque d’entretien. A cela, s’ajoute la signature à tour de bras de contrats de prestation et de logement qui indique la mal gouvernance et fait sentir l’affairisme. Aujourd’hui, selon des sources internes au centre, le CROU de Niamey serait transformé en un véritable centre d’affaires. Une situation toujours dénoncée par les agents et autres usagers du centre. Une situation qui interpelle aujourd’hui tous les Nigériens soucieux de la bonne gouvernance et de bonnes moeurs dans la gestion des deniers publics. C’est pourquoi, pour beaucoup d’observateurs, il est d’une obligation pour les autorités de faire auditer la gestion du CROU de Niamey. Nécessité et obligation d’instruire une inspection dans ce centre qui ressemble à la caverne d’Ali Baba. Surtout que le président de la République a juré sur le Livre Saint de mener une lutte implacable contre la mal gouvernance, la corruption et autres fléaux qui freinent le développement. Il faut, alors, vérifier au CROU de Niamey si ces pratiques n’auraient pas été érigées en mode de gouvernance. Par conséquent, le président de la République, chef suprême de l’administration, est interpellé pour diligenter un audit au CROU de Niamey.
A suivre
LBKY
- Détails
- Catégorie : Education
Les épreuves écrites du Diplôme d’Aptitude à la Formation Permanente et à l’Alphabétisation (DAFPA), session 2023 ont été lancées, hier jeudi 22 juin 2023, par le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou, accompagné du gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka dans l’enceinte de l’Institut de Formation en Alphabétisation et Education Non Formelle (IFAENF). Cette année, 98 candidats dont 02 candidats libres composés de 64 filles et 34 garçons, répartis dans 10 filières différentes sont autorisés à passer les épreuves.
Peu avant d’ouvrir l’enveloppe contenant la 1ère épreuve, le ministre de l’Education Nationale a tout d’abord prodigué de sages conseils aux candidats. «Comptez sur vos efforts pour admettre à cet examen. A l’échelle du territoire, il est remarquable que les examens du BEPC se sont déroulés dans de très bonnes conditions, nous n’attendons pas moins au niveau de l’IFAENF qui est un institut très important pour notre pays dont le taux d’alphabétisation n’est pas très élevé», leur a-t-il dit.
Selon le ministre, c’est un plaisir en tant que ministre de l’Education Nationale de lancer les épreuves de fin d’année. «Les consignes sont les mêmes, l’année a été calme sans aucune perturbation, les apprenants ont eu à couvrir l’intégralité du programme. Donc c’est aux candidats d’être concentrés afin d’obtenir des meilleurs résultats» a-t-il ajouté. Pr Natatou a rappelé que les résultats de la session passée de cet établissement étaient acceptables avec un taux de 97,07% et, il fonde l’espoir que cette année ces résultats vont progresser.
Rachida Abdou Ibrahim (ONEP)
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de l’Education Nationale, Pr Natatou Ibrahim a présidé hier matin à Niamey, une cérémonie de présentation des résultats de la géolocalisation des écoles au Niger. Ce projet titré «Trouve mon Ecole» financé par l’Unicef a pour objectif de fournir une connectivité dans les écoles au Niger pour améliorer la qualité et le niveau d’enseignement au Niger. Il s’inscrit dans le cadre de l’Initiative Giga, une initiative conjointe de l’UNICEF et de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT).
De manière spécifique, l’initiative Giga vise quatre objectifs principaux à savoir cartographier la connectivité de chaque école, financer l’offre commune, connecter chaque école et enfin donner aux jeunes des compétences de base pour en tirer profit. Cette cérémonie consacre l’aboutissement de la première composante de l’initiative qui a permis de créer une carte publique globale des emplacements des écoles et de leur niveau de connectivité. Le Niger a bien accueilli cette initiative qui s’inscrit dans le Plan de Transition du Secteur de l’Éducation et de la Formation (PTSEF) et le Plan de Développement Économique et Social (PDES) en tant que réponse adéquate pour résoudre les inégalités d’accès à l’école et d’améliorer la qualité des apprentissages.
Cette première phase de l’initiative Giga permettra surtout d’accélérer la transformation du monde éducatif par le développement des initiatives numériques en favorisant l’exécution de projets collectifs. Elle vise également à tirer parti d’une connectivité efficace pour permettre aux jeunes l’accès aux ressources éducatives et aux potentialités qui peuvent se présenter. Elle permettra ainsi de s’assurer que chaque enfant a accès aux biens publics numériques dont il a besoin, et que chaque enfant est à même de se forger l’avenir auquel il aspire.
A l’ouverture de cette rencontre, le ministre de l’Education Nationale, a rappelé que la géolocalisation des écoles s’inscrit dans une stratégie plus globale de modernisation du système éducatif avec également le programme de radiotélévision numérique éducative «Tarbiya TV» qui reprend les clés de réussite du passé (la télévision éducative) tout en intégrant les évolutions technologiques contemporaines. «Près de 3,7 milliards de personnes, à travers le monde, ne sont pas connectées à Internet et, par extension, sont non connectées aux produits et services numériques qui pourraient considérablement améliorer leur condition de vie, selon l’Union Internationale des Télécommunications (UIT)», a-t-il déclaré.
Pr Natatou Ibrahim a relevé que 29% des 18-24 ans, la plupart en Afrique subsaharienne, n’ont pas un accès au numérique soit près de 360 millions de personnes qui n’ont, par conséquent, pas accès aux mêmes informations, opportunités et choix que leurs semblables connectés. Il a aussi ajouté qu’une majorité de ce groupe de jeunes font face à une fracture numérique et à une exclusion du monde numérique, d’où le lancement de l’initiative «Giga», de l’UNICEF et l’UIT, dont l’objectif est de connecter chaque école à l’Internet et chaque jeune à l’information et aux opportunités qu’elle offre.
Auparavant, la représentante de l’Unicef, Mme Patricia Sofi lombo a indiqué que, le Niger a l’une des connectivités internet les plus faibles au monde, avec seulement 14,5% de la population ayant accès à l’internet. «Actuellement, moins de 3% des écoles sont connectées à l’internet, ce qui fait que l’acquisition de compétence est hors de la portée de la plupart des jeunes du Niger. Cette exclusion numérique prive les apprenants des ressources en ligne, de la possibilité d’apprendre à distance, et de la possibilité de développer des compétences numériques. C’est pourquoi l’Union internationale des télécommunications (UIT) et l’UNICEF ont uni leurs forces pour créer Giga, une initiative mondiale visant à connecter chaque école à l’internet» a-t-elle précisé.
Pour sa part le Directeur Général de l’ANSI, M. Ibrahim Guimba a souligné le rôle de l’ANSI dans ce projet d’envergure. «L’ANSI, en tant qu’acteur majeur du développement de l’écosystème numérique au Niger, promeut la vision gouvernementale de construire un Niger connecté et résolument tourné vers l’avenir. Notre mission, alignée sur les objectifs du programme des villages intelligents et les axes du plan Niger 2.0, consiste à favoriser l’accès aux technologies de l’information et de la communication et à promouvoir leur utilisation au service du développement socio-économique du pays, principalement dans le domaine éducatif. L’ANSI mène une politique de soutien au développement et à la diffusion de ressources numériques pédagogiques» a-t-il rappelé.
Haoua Atta Maikassa (ONEP)
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le Conseiller technique du ministre de l’Education Nationale, M. Attamaka Karimou a présidé, le samedi 10 Juin 2023 à Niamey, l’ouverture des travaux du 3ème Congrès ordinaire du Syndicat Indépendant des cadres et Auxiliaires des Ministères de l’Enseignement du Niger (SICAMEN). Placé sous le thème, «les syndicats face au défi de la qualité de l’éducation, quelles actions pour soutenir les efforts de l’Etat?», ce congrès est l’occasion pour les participants de discuter de cette problématique avant de se pencher sur des questions en lien avec l’amélioration des conditions de vie des militants. L’on notait à cette cérémonie, la présence du Secrétaire général adjoint de l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger (USTN).
Il est aussi attendu de ces travaux que les congressistes mènent des réflexions approfondies pour qu’à l’issue de ces échanges sortiront des recommandations et des résolutions pertinentes en vue de soutenir l’Etat dans la résolution de défis éducatifs. Les participants ont aussi la responsabilité de mettre en place d’une équipe dynamique qui mettra en œuvre les engagements pris avant la fin de leur mandat.
A l’ouverture des travaux, le Conseiller technique du ministre de l’Education Nationale a rassuré les participants à ce congrès que le Ministère de l’Education Nationale compte sur toute initiative visant à promouvoir notre système éducatif. «J’avoue que cette ligne de conduite que le SICAMEN s’est donnée doit être une source d’inspiration pour les autres syndicats pour qu’ensemble nous puissions donner un nouvel élan à notre Système éducatif», a-t-il confié.
M. Attamaka Karimou a rappelé que dans le cadre de la recherche de la qualité de l’éducation, le gouvernement de la 7ème République a mis en œuvre plusieurs actions. Il a cité entre autres, la réforme curriculaire, la réforme des écoles normales, la formation de plusieurs milliers d’enseignants sur diverses thématiques pour améliorer leurs compétences professionnelles, la construction des infrastructures scolaires pour améliorer les conditions de travail des enseignants et des élèves. A cela s’ajoutent la construction des internats des jeunes filles, l’évaluation de tous les enseignants du secondaire et le positionnement des enseignants du primaire, qui ont abouti à l’élaboration et l’adoption des plans de formation pour prendre en charge leurs besoins en formation identifiés.
Relativement à l’évaluation des enseignants contractuels envisagée par le gouvernement pour leur intégration à la fonction publique, le Conseiller technique du ministre de l’Education nationale a aussi rassuré que cette dernière aura lieu dans les bonnes conditions acceptées par tous.
Pour sa part, le Secrétaire général du Syndicat Indépendant des Cadres et Auxillaires des Ministères de l’Enseignement du Niger, M. Soumaila Zabeirou Maina a rappelé que le slogan du SICAMEN est «un combat pour une éducation de qualité». «C’est pourquoi nous faisons de la qualité notre préoccupation majeure. La qualité de l’éducation reste et demeure pour nous un objectif à atteindre pour permettre aux enseignants d’être à l’abri des critiques dont souvent ils font l’objet à tort ou à raison», a déclaré M. Soumaila Zabeirou Maina.
De son côté, le Secrétaire général adjoint de l’USTN, M. Idi Gambo a rappelé le contexte de la tenue de ce congrès qui, selon lui, se tient à un moment marqué par la crise sécuritaire persistante qui a entrainé la fermeture de plusieurs écoles dans les zones concernées. «Le congrès est la plus grande instance d’une organisation syndicale, sa tenue démontre la vitalité de celle-ci. Par ces assises, le SICAMEN démontre qu’il fait partie des grands syndicats avec lesquels il faut compter», a affirmé le représentant de l’USTN.
Mamane Abdoulaye (ONEP)
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le Secrétaire Général de la Région d’Agadez M. Attahir Adam a procédé hier matin, aux lancements des épreuves du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) et du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP aux métiers des arts et de la Culture). Pour le BEPC, le lancement a eu lieu au CES Mai Manga Oumara et pour le CAP) au centre unique situé dans l’enceinte de la Maison des Jeunes et de la Culture Laya d’Agadez. Au total la région d’Agadez compte 6.193 candidats pour le BEPC et 36 candidats pour le CAP.
C’est à 8 h 00 que le Secrétaire Général de la Région a procédé à l’ouverture de l’enveloppe scellée contenant l’épreuve de Français (la rédaction) au CES Mai Manga Oumara. Mais avant, M. Attahir Adam a tenu à prodiguer de sages conseils aux jeunes candidats tout en leur rappelant les dispositions prises par le gouvernement pour le bon déroulement de cet examen sur l’ensemble du pays et spécifiquement dans la région d’Agadez. A la MJC Laya d’Agadez où se trouve le centre unique de la région pour l’examen du CAP aux métiers des Arts et de la Culture, le Secrétaire Général a tenu les mêmes conseils aux jeunes candidats.
Après le lancement de ces épreuves, le Secrétaire Général de la Région d’Agadez s’est réjoui des dispositions prises par le gouvernement pour le bon déroulement des deux examens. Il a saisi l’occasion partout où il est passé pour souhaiter bonne chance aux jeunes candidats et à l’ensemble des acteurs de ces examens. «Nous sommes véritablement satisfaits parce que toutes les dispositions sont prises par les plus hautes autorités de notre pays pour sécuriser ces examens. Vous avez la présence des Forces de Sécurité pour la sécurité des centres des jurys, vous avez également la HALCIA qui est là pour veiller au respect de l’ensemble des instructions données et enfin, vous avez l’ensemble du staff des surveillants et des correcteurs. Nous sommes satisfaits aussi de constater que les jeunes candidats sont sereins et ils sont appliqués de compter sur leurs propres efforts pour pouvoir réussir leurs examens. D’autre part, nous leur avons aussi donné des conseils pour qu’ils restent vigilants et calme et pour que chacun puisse compter sur ses propres efforts et capacités», a-t-il conseillé.
En ce qui concerne le CAP, le Secrétaire Général de la Région d’Agadez a souligné que c’est un examen qui rentre dans le cadre des écoles artistiques et culturelles.
Pour sa part, la présidente du Jury, Mme Mahadi Leila Abdoulaye a souligné que le centre d’Agadez regroupe les candidats des régions d’Agadez et de Tahoua, totalisant ainsi, 36 candidats parmi lesquels figurent 16 filles. Elle a précisé que les candidats de cet examen (CAP) seront soumis aux épreuves de l’enseignement général (le français, l’anglais et les mathématiques) et celles de l’enseignement technique (l’informatique, le dessin, la peinture, l’audiovisuel, la danse et le théâtre).
Quant au Directeur Régional de l’Education Nationale, M. Issa Maidanda, il a saisi l’occasion pour également donner la situation au niveau régional en ce qui concerne le déroulement des épreuves. Il a souligné que tout se passe bien selon les informations qu’il a reçues. Ainsi, la Région d’Agadez compte un total de 6.193 candidats dont 3.059 filles. Ces candidats sont repartis dans 18 centres d’examen dont 7 au niveau de la Commune Urbaine d’Agadez, qui comptent 16 jurys de correction. Il a précisé aussi que c’est un total de 822 surveillants qui ont été mobilisés par la région pour le premier groupe et 224 surveillants pour le second groupe. Le nombre de correcteurs pour la région s’élève à 317 enseignants.
Ali Maman ONEP/Agadez
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Une forte délégation d’étudiants inscrits à l’Institut Universitaire de Technologie de l’Université André Salifou de Zinder a effectué une visite, hier matin, à la Direction de la Fiscalité Foncière et Cadastrale (DFFC) de la Direction générale des impôts (DGI) à Niamey. Ce déplacement a pour but de découvrir les services offerts par ce site hautement stratégique pour la mobilisation des ressources internes et aussi de se familiariser avec les procédures d’immatriculation des immeubles et de délivrance des titres fonciers et les tarifs applicables pour l’établissement des titres fonciers.
A leur arrivée sur le site, les étudiants de l’Institut Universitaire de Technologie de l’Université André Salifou de Zinder ont été accueillis par le Directeur de la fiscalité foncière et cadastrale, M. Alzouma Dan Inga. Au cours de la visite, les étudiants se sont attardés dans le service accueil, informations, contrôle et retrait des titres fonciers où ils ont été entretenus sur le fonctionnement de ce service qui fait office de vitrine pour la DFFC. Ils ont aussi visité d’autres départements notamment, le service de vérification de qualité et contrôle des dossiers et la division de la documentation et des archives.
A l’issue de la visite, le chef de la délégation, l’enseignant Nahanzalé Itchalatou a indiqué que, le choix de la Direction Générale des Impôts présente de multiples intérêts pour les étudiants dans leur apprentissage académique. Les étudiants de l’IUT de Zinder, a-t-il dit, font beaucoup de formations prisées non seulement par la DGI, mais également par d’autres structures étatiques. M. Nahanzalé Itchalatou a cité notamment, la comptabilité, l’archivage, et également la section topographie à travers laquelle beaucoup d’agents de l’IGN partent se former en tant que professionnel au niveau de l’IUT de Zinder.
Farida Ibrahim Assoumane (ONEP)
- Détails
- Catégorie : Education
L’espace Campus France en collaboration avec la société évènementielle AUDENIS a organisé hier soir au centre international des conférences Mahatma Gandhi de Niamey, la 3ème édition du Salon de l’étudiant. L’objectif de ce Salon est d’informer et guider les lycéens et les étudiants dans leurs aspirations, leurs parcours académiques et professionnels face à un monde moderne qui ne cesse de diversifier et de spécialiser l’offre de formation. C’est le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Mamoudou Djibo PhD qui a procédé au lancement des activités de ce Salon en présence des représentants d’établissements d’enseignement supérieur du Niger et de la France ainsi que de plusieurs étudiants.
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, ce Salon participe de l’accompagnement des élèves et des étudiants dans leur orientation, pour découvrir les meilleures formations universitaires qui correspondent à leur projet professionnel. «Ce Salon est aussi une opportunité pour les acteurs pour découvrir les différentes filières d’études et pour rencontrer des professionnels qui peuvent les aider à faire les choix les plus adaptés à leurs projets d’orientation», a-t-il dit.
Par ailleurs, Mamoudou Djibo PhD a souligné que cette initiative répond parfaitement aux orientations du secteur l’enseignement supérieur et de la recherche qui sont définies dans le Plan de transition du secteur de l’éducation et de la formation (PTSEF) 2020-2022 endossé en novembre 2019 par les partenaires techniques et financiers (PTF), qui complète le Programme sectoriel de l’éducation et de la formation (PSEF) 2014-2024. «Dans son volet consacré à l’Enseignement supérieur et la recherche, le Plan de transition du secteur de l’éducation et de la formation indique trois axes stratégiques qui consistent à créer les conditions minimales d’amélioration de la pertinence de l’enseignement supérieur, à maîtriser l’expansion du système, à diversifier l’offre et à améliorer le pilotage de l’enseignement supérieur.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a aussi évoqué un certain nombre de réformes initiées par le gouvernement au niveau central, des Universités publiques et dans le secteur de l’enseignement supérieur privé.
Pour sa part, l’ambassadeur de France au Niger, M. Silvain Itté a indiqué que l’initiative de ce Salon est prometteuse et porteuse d’avenir car, elle réunit l’ensemble des acteurs et des structures susceptibles d’offrir une information détaillée et actualisée à la jeunesse nigérienne sur les filières académiques et économiques, créatrices d’opportunités professionnelles. «L’organisation de ce Salon participe de cette volonté de mettre à la disposition de la jeunesse nigérienne une palette de dispositifs permettant des choix éclairés, motivés pour se construire un devenir professionnel en adéquation avec les motivations et les rêves de cette jeunesse», a-t-il déclaré.
Selon M. Sylvain Itté, la mobilité internationale est un invariant des standards de qualité. C’est une nécessité à la formation des cadres en Europe aujourd’hui. «Ces expériences à l’étranger apportent une ouverture culturelle indispensable à une insertion professionnelle multiculturelle partagée. Renforcer la relation universitaire Afrique-Europe est une ambition phare de la Présidence Française de l’Union Européenne pour consolider les liens entre nos deux continents. Ce Salon y contribue à sa manière au Niger», a-t-il relevé.
L’ambassadeur de France a salué les réformes engagées par les autorités du Niger dans le cadre de professionnaliser les formations de l’enseignement supérieur avant de renouveler son soutien total au gouvernement dans ces réformes. «Nous sommes à vos côtés avec le projet PAPES (Projet d’Appui à la Professionnalisation de l’Enseignement Supérieur), avec le projet 3EC-SAHEL (Eau, Environnement et Enjeux Climatiques au Sahel) ou encore le FSPI «CDPU» qui renforce le Centre de Didactique et de pédagogie universitaire de l’Université Abdou MOUMOUNI. Renforcer le système de la recherche à l’image des partenariats portés par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) ou ceux de l’Institut Pasteur avec le CERMES est un objectif de notre diplomatie scientifique», a assuré SE. Sylvain Itté.
Par Yacine Hassane (ONEP)
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
L’Union Générale des Enseignants du Niger (UGEN) a organisé, le samedi 27 mai 2023, son 2ème conseil syndical dans la salle de réunions de l’ONAREM sous le thème ‘’Contribution des syndicats du secteur éducatif dans le cadre de la prévention et de la gestion de la violence en milieu scolaire’’. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général de la Confédération générale des syndicats libres du Niger (CGSL-Niger), M. Saidou Abdou.
Al’ouverture des travaux, le secrétaire général de la CGSL-Niger a indiqué que, la tenue d’un conseil syndical est un évènement important dans la vie d’une organisation syndicale car elle marque la vitalité de l’organisation qui s’offre ainsi l’impérieuse opportunité de rendre compte aux mandants des actions menées à travers un bilan à mi-parcours et à partir duquel des perspectives peuvent être dégagées pour conduire à terme et surtout à bon port le mandat en cours. «C’est aussi l’occasion d’échanger sur les grandes questions qui constituent, à n’en point douter, des préoccupations majeures pour votre organisation. C’est dans ce cadre que je trouve fort pertinent le choix du thème de ce conseil : contribution des syndicats de secteur éducatif dans le cadre de la prévention de la violence en milieu scolaire», a-t-il expliqué.
Le secrétaire général de la CGSL, M. Saidou Abdou, a souligné que «cela dénote à suffisance le caractère citoyen qui constitue certainement un des fondements de votre ligne syndicale mais aussi et surtout l’engagement de votre organisation à trouver des pistes de solutions aux nombreux défis notamment sécuritaires qui ont quelque peu affecté le système éducatif et créé par le fait même une atmosphère de méfiance entre les acteurs». En effet, l’UGEN est une structure qui œuvre fortement pour le rayonnement de la CGSL-Niger. Elle participe activement à toutes les activités de la centrale et répond à toutes les sollicitations de celle-ci. Ces actions, il faut les mettre à l’actif de l’ensemble des militants et militantes de la structure, et surtout du bureau exécutif national qui fait preuve d’un engagement constant dans toutes les activités de la centrale, a-t-il souligne. «C’est pourquoi, la CGSL-Niger par ma voix, tient à vous réitérer son soutien ferme et fort déterminé à vous accompagner dans toutes vos actions syndicales», a indiqué M. Saidou Abdou.
Pour le secrétaire général du BEN UGEN M. Yahaya Idi Souleymane, le conseil syndical est la 2ème instance de l’organisation qui, comme le veulent les textes, doit obligatoirement se tenir entre deux congrès ordinaires. «Il traite des questions d’ordre syndical général et pourvoit aux postes vacants. C’est pourquoi nous le mettons à profit pour passer au peigne fin ce thème», a-t-il relevé.
«Ainsi, ce conseil syndical est décidé pour non seulement rendre plus vital notre mouvement syndical, en nous conformant aux textes dudit mouvement et à la pratique syndicale, mais aussi et surtout fortifier le cadre pour une meilleure défense des intérêts matériels et moraux de nos militantes et militants dans un contexte couronné par le favoritisme et l’injustice sous toutes ses formes», a déclaré M. Yahaya Idi Souleymane. Plusieurs recommandations ont sanctionné la fin des travaux de ce 2ème conseil syndical ordinaire. A l’endroit du gouvernement, le conseil syndical a recommandé l’organisation des formations continues et le renforcement des capacités pédagogiques des enseignants en vue d’une meilleure qualité des enseignements/apprentissages. À l’endroit des parents d’élèves, le 2ème conseil syndical ordinaire du BEN UGEN a recommandé la sensibilisation des élèves dans le cadre de la prévention et la gestion de la violence scolaire.
Omar Abdou (stagiaire)
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de l'Éducation Nationale, le Pr. Ibrahim Natatou, a récemment effectué une visite de six jours dans la région de Tillabéri, du 23 au 28 mai 2023. Cette mission avait pour objectif d'évaluer la mise en œuvre des réformes clés entreprises par le ministère de l'Éducation Nationale. Au cours de cette visite, le ministre a eu l'occasion de visiter plus de trente sites, tant dans la commune urbaine de Tillabéri que dans certaines communes des départements de Say, Kollo, Ouallam, Filingué et Balléyara. L'objectif était d'apprécier l'état des projets en cours et de réaffirmer l'engagement de l'État du Niger à améliorer le système éducatif national.
La délégation ministérielle s'est concentrée sur les chantiers de construction de salles de classe, les internats pour les jeunes filles et d'autres réalisations effectuées par des partenaires tels que les partenaires techniques et financiers, le Conseil Régional de Tillabéri, les municipalités, les communautés, les ONG et les bienfaiteurs, au profit de l'éducation nigérienne. Le ministre, en tant qu'enseignant lui-même, a prodigué des conseils et des instructions aux acteurs de l'éducation pour relever les défis. Dans le cadre du programme national de construction de 2 331 salles de classe pour l'année 2022, la région de Tillabéri bénéficie d'une allocation de 207 salles de classe, dont les travaux sont en cours. Le taux d'avancement des travaux de construction des infrastructures scolaires varie entre 40% et 90% pour l'ensemble des sites visités.
À la fin de cette mission, le ministre de l'Éducation Nationale a dressé un bilan de son séjour à Tillabéri lors d'une réunion en présence des autorités régionales, notamment le gouverneur de la région de Tillabéri, M. Yayé Arouna, et le président du Conseil Régional de Tillabéri, ainsi que des acteurs du système éducatif. Le Pr. Ibrahim Natatou a apprécié la situation générale de l'éducation dans la région et a présenté les principaux constats, mettant l'accent sur les besoins à combler, les défis à relever et les mesures à prendre pour corriger progressivement les lacunes. Il a souligné l'engagement de tous les acteurs du système éducatif de la région et l'importance du partenariat et du dialogue dans ce domaine.
La situation globale de l'éducation dans la région de Tillabéri se caractérise par la présence de 438 183 élèves dans tous les cycles, dont 50,9% de filles. On dénombre 3 098 établissements scolaires dans la région. Les ratios élèves/classe et élèves/table sont respectivement de 51 élèves par classe et de 5 élèves par table-banc en moyenne régionale. Les statistiques de la région indiquent que sur les 13 893 sallesde classe nécessaires, seules 10 561 sont actuellement disponibles, ce qui entraîne une surpopulation dans de nombreux établissements.
Le ministre a souligné l'importance de remédier à cette situation en accélérant la construction de nouvelles salles de classe et en améliorant les infrastructures scolaires existantes. Il a également insisté sur la nécessité de renforcer la formation des enseignants et d'améliorer leur condition de travail, afin d'assurer une éducation de qualité aux élèves de la région.
Parmi les défis identifiés, le ministre a mentionné le faible taux de scolarisation des filles, en particulier dans les zones rurales. Il a souligné l'importance de promouvoir l'éducation des filles et de mettre en place des mesures incitatives pour encourager leur participation à l'école. De plus, le manque de ressources pédagogiques et le faible niveau de performance des élèves dans certaines matières ont été identifiés comme des obstacles à l'amélioration de la qualité de l'éducation.
Pour relever ces défis, le ministre a annoncé plusieurs mesures. Il a prévu la création de nouveaux internats pour les filles dans les zones les plus défavorisées, afin de faciliter leur accès à l'éducation. Il a également annoncé le renforcement des programmes de formation des enseignants, en mettant l'accent sur les méthodes pédagogiques innovantes et l'utilisation des technologies de l'information et de la communication dans l'enseignement.
En conclusion de sa visite, le ministre de l'Éducation Nationale a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés dans la région de Tillabéri, tout en reconnaissant les défis persistants. Il a réaffirmé l'engagement du gouvernement à investir davantage dans l'éducation et à travailler en étroite collaboration avec les partenaires nationaux et internationaux pour améliorer le système éducatif du pays. Le ministre a appelé à une mobilisation collective de tous les acteurs afin de garantir une éducation de qualité pour tous les enfants du Niger, en particulier dans les régions les plus défavorisées.
Nigerdiaspora avec l'Onep
- Détails
- Catégorie : Education
Depuis un certain temps, nous avons été témoins de pratiques contraires à l'éthique de gestion en vigueur au centre des œuvres universitaires de Niamey (CROU). Ces pratiques vont à l'encontre des principes de gestion établis et favorisent le clientélisme et le clanisme. Malheureusement, le CROU de Niamey ressemble de plus en plus à une caverne d'Ali Baba pour certains responsables et leurs complices, qui semblent oublier que cette institution sociale a été créée dans le but d'accompagner les étudiants et non d'enrichir des individus. Chaque année, l'État alloue près de 4 milliards de FCFA au fonctionnement du CROU. Sur cette somme, un montant de 946 157 946 FCFA est versé chaque trimestre sur le compte bancaire du centre. À titre d'exemple, le 5 mai 2023, le CROU a bénéficié de cette somme. Malgré les efforts de l'État et le soutien de certains opérateurs économiques, les bus qui transportent les étudiants sont devenus de véritables dangers, faute d'un entretien sérieux et adéquat. De plus, de plus en plus d'étudiants se détournent des repas préparés par le CROU. Quant aux agents, ils menacent constamment de faire grève pour dénoncer la gestion désastreuse du centre et réclamer leurs droits. Face à cette situation, il est impératif que les autorités inspectent la gestion du CROU de Niamey, qui semble être en agonie.
Nous reviendrons sur ce sujet dans un prochain article.
LBKY
- Détails
- Catégorie : Education
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier matin, au Palais des Congrès de Niamey, la cérémonie d’ouverture des travaux de la revue sectorielle Gouvernement-PTF-OSC, du secteur de l’éducation et de la formation, au titre de l’année 2022. Au cours de cette session, les différents acteurs vont mener des réflexions sur l’évaluation des progrès et l’analyse des contraintes du secteur de l’éducation et de la formation. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des Gouverneurs des régions, des présidents des Conseils régionaux, des représentants des institutions partenaires techniques et financiers, des représentants des organisations de la société civile et des syndicats du secteur de l’éducation ainsi que des cadres des Ministères en charge de l’éducation et de la formation.
A l’ouverture des travaux, le Premier ministre s’est réjoui de la tenue de cette revue dont le secteur figure en bonne place dans les priorités du gouvernement. M. Ouhoumoudou Mahamadou a ensuite réaffirmé l’engagement du Gouvernement en faveur du secteur de l’éducation, conformément à la volonté du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Bazoum Mohamed qui a déclaré dans son discours d’investiture, qu’il accordera à l’éducation le même niveau de priorité que la sécurité.
«En parfaite concordance avec l’engagement du Président de la République, j’annonçais, dans ma déclaration de politique générale sous l’axe capital humain, les grandes lignes des reformes et des actions que le gouvernement compte engager dans le secteur de l’éducation. Ces réformes et actions sont reprises de façon plus détaillée, dans le volet capital humain du Plan de développement économique et social (PDES 2022-2026), adopté par le gouvernement. Elles portent à la fois sur le volet infrastructures et sur le volet pédagogique», a déclaré le Chef du gouvernement. M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est réjoui de ce qui a été déjà accompli comme progrès avant d’annoncer que le gouvernement entend poursuivre cet important programme avec un objectif de 5.000 salles de classes par an.
Dans cette dynamique, le Chef du Gouvernement s’est félicité de constater l’engouement que les collectivités locales ont en prenant toute leur part à travers la construction des salles de classes et la dotation des écoles en tables bancs. Il a particulièrement salué l’initiative de la Ville de Niamey à travers le programme zéro classe en paillotes, le slogan «un élève, une brique» ou «un citoyen, un sac de ciment», lancé à Zinder. Le Premier ministre a indiqué que, d’importantes réformes sont en cours notamment en ce qui concerne la formation des formateurs, la réforme des Ecoles Normales, marquée notamment par la révision des programmes et des conditions d’admission. «Des écoles d’application ont été intégrées aux Ecoles Normales, et un plan de formation continue, a été élaboré avec des dispositifs de suivi des progrès des enseignants. Des dispositions ont également été prises pour faciliter les recrutements des enseignants tant au niveau de l’enseignement général, de l’enseignement technique et professionnel qu’au niveau de l’enseignement supérieur», a précisé le Chef du Gouvernement.
Auparavant, l’Ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union Européenne au Niger SE Salvador Pinto Da França s’est également réjoui de la tenue de cette session avant de réitérer l’engagement de tous les partenaires techniques et financiers à investir dans ce secteur en vue d’accompagner le Niger dans la mise en œuvre de ses réformes. «Le secteur de l’Education et de la Formation est devenu à l’instar de la sécurité, une priorité Nationale. En effet, il s’agit d’un secteur résolument tourné vers l’avenir, l’espoir pouvant permettre à chaque citoyen et citoyenne ainsi qu’à toute personne résidant au Niger indépendamment de son statut (réfugiés et/ou demandeurs d’asile), d’acquérir les compétences nécessaires et indispensables pour mener une vie digne. De plus, le secteur est aussi un maillon essentiel au développement économique du pays et à sa gouvernance puisqu’il fournit la main d’œuvre nécessaire au développement du secteur privé et à l’amélioration du fonctionnement de l’administration», a-t-il souligné.
SE Salvador Pinto Da França a saisi l’occasion pour féliciter tous les acteurs et actrices du système éducatif nigérien pour les avancées stratégiques qui ont été accomplies au cours de ces dernières années et qui se ne cessent de s’accélérer notamment depuis la tenue du sommet de New York sur la transformation de l’éducation en Septembre 2022. L’ambassadeur Chef de la Délégation de l’UE au Niger a par ailleurs salué l’engagement des collectivités territoriales en faveur du système éducatif nigérien. Il a enfin encouragé l’État à renforcer et accroître le transfert des ressources financière vers les structures décentralisées et déconcentrées.
Ali Maman (ONEP)
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Dans le cadre de la célébration de la «Quinzaine de l’Europe», la Délégation de l’Union Européenne a organisé, hier matin à Niamey, en partenariat avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la cellule Erasmus + du Cabinet du Premier ministre, une formation sur le programme Erasmus+ à l’endroit des représentants de plus de 25 Universités et établissements de formation professionnelle et d’enseignement technique au Niger.
Cette formation qui durera 2 jours a pour objectif de renforcer la visibilité du programme Erasmus+, de partager les informations afin que les ambassadeurs de ces Universités aient les connaissances nécessaires pour monter le partenariat avec les autres Universités en Europe.
Selon les explications de la chargée de Programme Education de la Délégation de l’Union Européenne, Mme Charlotte De Grauwe, Erasmus+ est le programme européen pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport. Le programme fête sa 35ème année sous le thème de ‘’l’inclusivité avec un budget de 26,5 milliards d’euros’’, soit une augmentation de 70% par rapport au programme 2014-2020. Il est géré par l’Agence Exécutive Européenne pour l’Education et la Culture de la Commission européenne située à Bruxelles.
Erasmus+ a pour but de donner aux étudiants, enseignants, formateurs, personnels, jeunes, etc., la possibilité de séjourner (études, stage) à l’étranger pour renforcer leurs connaissances, leurs compétences et leur employabilité. Erasmus+ aide, en outre, les organisations à travailler dans le cadre de partenariats internationaux. Il permet de partager les savoir-faire et d’innover dans les domaines de l’éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport.
Les nouvelles priorités du programme Erasmus+ 2021-2027 sont axées sur l’inclusion et la diversité. Le programme vise à développer l’égalité des chances, l’inclusion et la diversité au bénéfice des personnes ayant moins d’opportunités en raison de leur âge, de leur milieu culturel, social et économique, de leur handicap, de leur origine ou encore de leur lieu de vie (zones enclavées).
Aminatou Seydou Harouna (ONEP)
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Généralement, lorsque dans une localité, les populations bénéficient d’infrastructures sociales – santé ou école – c’est de manière participative et solidaire qu’elles accompagnent le projet, facilitant l’acquisition de terrains pouvant servir à la mise en place des infrastructures d’accueil. Mais, comment peut-on comprendre qu’un élu du peuple ne puisse pas s’inscrire dans une telle démarche même après le lobbying de personnalités de la localité ? Demain, quand le mandat à lui confié par les populations sera remis en jeu, pourra-t-il retourner vers les mêmes populations pour leur demander de lui renouveler leur confiance ? C’est pourtant, selon des sources crédibles, ce qui est en train de se passer à Kantché où un député national fait de la résistance pour ne pas faciliter un tel projet à haute valeur sociale.
De quoi s’agit-il ?
Le projet de construction du collège franco-arabe de Kantché, dans la région de Zinder, est en souffrance, et en cause le refus catégorique du député de ladite localité qui ne veut pas échanger son terrain plus proche du site ciblé pour abriter l’école contre un autre qu’on lui propose en remplacement. Il ne voulut rien entendre de l’arrangement à lui proposé, refusant, tout représentant qu’il est des populations, l’opération, non pas pour donner son terrain, mais pour le changer contre un autre qu’on lui a proposé. Le Chef de canton et d’autres leaders se seraient investis pour l’amener à accepter la proposition qui lui a été faite mais n’y fit : il est resté scotché à sa position, opposant un niet catégorique.
Douter du patriotisme du député
Ce député, peut-il moralement supporter de compromettre la construction du collège francoarabe des enfants de sa localité ? Peut-il convaincre qu’il ait décidé de requérir les suffrages des populations pour prendre en main leurs préoccupations, et surtout pour aider, chaque fois qu’il le put, à régler certains de leurs problèmes, et quand la solution se trouve ailleurs, de se battre jusqu’à ce qu’il trouve le moyen de répondre à leurs attentes ? Comment comprendre donc, alors que la solution est entre ses mains – un terrain qui lui appartient et qu’on lui demande d’échanger non de donner gracieusement pour le projet – il ne peut faciliter l’acquisition du terrain pour que le chantier démarre ? Seul son terrain, quand la route ne peut permettre une extension sur une certaine direction, peut permettre d’avoir l’espace nécessaire sans gêner la route.
Aujourd’hui à Kantché tout le monde doute de l’engagement politique du député. Mais comme dirait l’autre, la population l’attend au tournant...
Alpha
- Détails
- Catégorie : Education
Le secrétaire général du Ministère de l’Education Nationale, M. Mohamed Zeidane, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation des formateurs et encadrants sur la thématique ‘’accompagner les enseignants vers une exploitation optimale des ressources imaginecole’’. Il s’agit à travers cette rencontre de renforcer les capacités des acteurs impliqués dans le domaine de l’éducation.
A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, a rappelé que ‘’imaginecole’’ est une initiative conçue pour soutenir la continuité pédagogique et renforcer la résilience du système éducatif, face aux défis sanitaires et sécuritaires.
Selon lui, l’objectif visé à travers cette initiative est de promouvoir l’usage du numérique dans l’éducation à travers la plateforme nationale d’enseignement et d’apprentissage à distance ‘’Toubal Education’’. Cette plateforme, a-t-il ajouté, dispose d’un ‘’espace concepteur’’ permettant aux enseignants et aux concepteurs de contenus éducatifs de produire, modifier ou partager des scénarios pédagogiques, et de les diffuser au niveau local. Elle dispose aussi d’un ‘’espace élève ‘’ accessible aux élèves, avec des ressources pédagogiques variées tant au niveau du primaire que du secondaire.
Il a en outre indiqué que la mobilisation autour du numérique est un devoir pour assumer valablement la mission d’éducateur. C’est pourquoi, a-t-il dit, le Niger s’est engagé à tirer profit des technologies numériques pour non seulement améliorer l’enseignement et l’apprentissage en classe mais aussi assurer la continuité des services éducatifs en dehors de la salle de classe.
Pour M. Mohamed Zeidane, cet engagement s’est traduit par le lancement officiel du portail web du Ministère de l’Education nationale le 14 octobre 2022, l’adoption d’un arrêté du Premier ministre portant création d’un comité en charge de l’élaboration du projet de stratégie sur l’institutionnalisation de la formation à distance, et l’adoption de l’arrêté du Ministère de l’Education Nationale portant nomination du groupe de travail pour l’enseignement à distance et chargé de valider les contenus à placer dans la plateforme d’enseignement à distance.
Pour sa part, le coordonnateur de l’antenne Unesco Niger M. Diène Thiang, a dans ses propos liminaires affirmé que les nouvelles technologies de l’information et de la communication offrent des opportunités aux systèmes éducatifs pour repenser les modalités d’enseignements. Dans son contexte de rétablissement des établissements scolaires, à l’issue de la pandémie de covid, contexte aussi de crise sécuritaire, l’enseignement à distance se trouve être une alternative pour assurer la continuité des enseignements apprentissages.
C’est tout le sens de l’initiative ‘’imaginecole’’ qui est une plateforme d’apprentissage sous-régionale lancée par l’UNESCO en collaboration avec l’organisation internationale de la francophonie. Aussi, a-t-il ajouté, l’objectif de ce projet, est d’assurer la continuité pédagogique, de mutualiser les ressources éducatives et de renforcer les capacités des acteurs impliqués dans l’éducation à distance.
Farida Ibrahim Assoumane (onep)
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Apprécier l’état de mise en œuvre des principales réformes engagées par le gouvernement dans le secteur, tel est l’objectif de la mission conduite par le ministre de l’Education Nationale, Pr Natatou Ibrahim dans la région de Maradi du 30 Avril au 06 Mai 2023. Sur cette période, le ministre et sa délégation ont visité les chantiers de construction des classes aussi bien à Maradi que dans tous les départements de la région. Il a aussi visité les chantiers de construction des internats pour les filles à Kornaka et Djirataoua et était sur le site devant abriter la construction du lycée scientifique de Maradi.
Au terme donc de ce périple, le Professeur Natatou Ibrahim a tiré une synthèse comportant plusieurs aspects. S’agissant de la situation globale de l’éducation dans la région de Maradi, il a relevé que la région compte 868.221 élèves tout cycle confondu dont 45,50% de filles, plaçant la région en tête du classement au plan national, loin devant Tahoua et Zinder dont les effectifs tournent au tour de 70.000 élèves. Maradi totalise 3830 établissement scolaires et 16.087 salles de classes du primaire et au secondaire dont 8208 classes en paillote, soit plus de 51% du nombre de classes.
Le ministre a indiqué que les ratios élèves/classe et élèves/table sont des plus élevés avec respectivement 107 élèves par classe et 8 élèves par table banc en moyenne régionale. Cette moyenne cache des disparités énormes avec par exemple des ratios de 132 élèves/classe en dur et de 11 élèves/table banc à Guidan Roumdji, contre 43 élèves/classe et 3 élèves par table banc à Bermo.
Sur le plan des infrastructures scolaires, la situation fait ressortir un important besoin en salles de classes en matériaux définitifs. Selon les statistiques officielles, sur les 16.087 salles de classes que compte la région, 8.208 sont en paillottes soit plus de la moitié. Toutefois, la région a bénéficié d’une programmation de 594 salles de classe au titre de l’année 2022 dont 372 au titre du budget national. Parmi ces salles de classe, une quarantaine est déjà réceptionnée et les autres sont en cours d’exécution.
Sur le plan de l’exécution du programme scolaire à la fin du deuxième trimestre de l’année scolaire 2022-2023, il est de 70,84% en moyenne au primaire tandis qu’il est relativement faible et à géométrie variable au secondaire, car il diffère selon les disciplines et les établissements (10% à 68%). Enfin, le taux de réussite au BEPC et au Baccalauréat session 2022, étaient respectivement de 25,59% et 29,39%, nettement en dessous de la moyenne nationale pour le BEPC (27,18%) et légèrement au-dessus de la moyenne nationale pour le BAC (28,95%).
Le second aspect de cette synthèse du Ministre de l’Education Nationale a porté sur les visites dans les localités. Ainsi, une quarantaine de sites ont été visités aussi bien dans la communauté urbaine de Maradi que dans certaines communes des départements de Tessaoua, Gazaoua, Aguié, Mayahi, Dakoro, Madarounfa et Guidan Roumdji.
La mission s’est particulièrement intéressée aux chantiers de construction des salles de classes, des internats pour jeunes filles et d’autres réalisations faites par des partenaires, notamment les PTF, le Conseil Régional de Maradi, les mairies, les communautés, les ONG et des particuliers au profit de l’école nigérienne. Le taux d’exécution des travaux de construction des infrastructures scolaires se situe entre 30,10% et 92,72%. La qualité des matériaux et matériels utilisés sur la plupart des chantiers est conforme aux spécifications techniques exigées dans les marchés. Les travaux de construction des internats de Kornaka et de Saé Saboua, d’une capacité de 100 jeunes filles chacun sont en cours d’exécution avec respectivement un taux d’avancement de 38% et 45%. On note que dans plusieurs établissements scolaires, le Conseil Régional, les mairies, les communautés, le Fonds saoudien de Développement, le Fonds Norvégien et le Fonds Commun ont construits des salles de classes équipées et des murs de clôture pour accompagner l’état. Les travaux de réhabilitation entrepris par le projet LIRE à l’Ecole Normale Bawa Jangorzo de Maradi sont en cours avec un taux de réalisation de 76% et les nouveaux en cours sont de 14% de taux de réalisation.
Pour ce qui est des failles constatées ça et là, des instructions fermes ont été données aux entreprises en vue d’apporter des corrections avant la réception technique des ouvrages. Aussi, des instructions ont été données à tous les acteurs impliqués afin de faciliter l’achèvement des travaux suivant les règles de l’art et dans le délai contractuel. enfin les visites au niveau des structures déconcentrées comme la DREN, l’IPR, l’EN et le Lycée d’Excellence de Tessaoua, ont mis en lumière la situation actuelle de l’école et l’état de la formation des enseignants dans la région de Maradi.
Le troisième aspect de cette synthèse du ministre de l’Education Nationale a porté sur les perspectives en termes de besoins à combler, les défis à relever et les consignes données pour remédier à la situation. Le ministre indique que de nombreuses doléances ont été soumises dans la plupart des écoles visitées. Elles ont trait entre autres à la sécurisation des écoles par des murs de clôture, à la dotation des écoles en tables bancs et en manuels scolaires, à la construction de logements pour les enseignements, à la construction des latrines, à l’électrification et à l’adduction d’eau potable. «Pour toutes ces doléances, nous avons rappelé les efforts déjà consentis par le Gouvernement et ceux qui sont en cours sur fonds propres ou avec l’appui de nos partenaires» a-t-il dit. Toutefois, Pr Natatou Ibrahim reconnait que la région de Maradi se particularise par d’autres défis majeurs tels que la gestion de gros établissements, car Maradi compte une quinzaine d’écoles avec plus de 4000 élèves ; un manque criard d’espace pour les extensions/créations particulièrement dans la ville de Maradi. Raison pour laquelle il est impératif de d’envisager le mode de construction en hauteur ; une accentuation du phénomène de navette aussi bien par les inspecteurs, les conseillers pédagogiques que par les enseignants craie à mains qui ne résident pas dans leurs postes d’affectation. «Face à ce comportement irresponsable, j’instruis le Directeur Régional de signaler et de procéder au remplacement systématique des agents concernés» a décidé le Ministre.
Au Niveau des services déconcentrés, il s’agit de l’insuffisance du personnel d’encadrement et du personnel d’appui et l’insuffisance des moyens roulants et matériels informatiques. Malgré les défis et difficultés évoqués, la situation de l’école dans la région de Maradi, n’est pas des plus mauvaises car elle se caractérise par une continuité pédagogique à tous les niveaux, mais des efforts importants sont requis pour améliorer la situation au niveau de la scolarisation des filles. Le ministre a salué l’engagement indéfectible des autorités administratives, décentralisées et académiques de la région en faveur de l’éducation. Il fait constater que cette mission est un véritable succès d’autant plus que les constats, les échanges et les recommandations qui en sont issues seront d’une grande valeur ajoutée pour notre système éducatif. Il a enfin remercié les parties prenantes à cette mission.
Le ministre de l’Education Nationale a officiellement décerné des témoignages de satisfaction à plusieurs personnalités et particuliers pour tous les efforts qu’ils ont consentis pour l’école nigérienne. Il s’agit entre autres du Gouverneur de la Région de Maradi, du président du Conseil régional, et quelques compatriotes de la diaspora.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le Ministre de l'Éducation Nationale, Pr Ibrahim Natatou, a entamé une visite de travail dans la région de Maradi depuis le mardi 2 mai 2023. L'objectif de cette visite est de superviser les chantiers de construction des salles de classe en cours dans la ville de Maradi et les autres départements de la région. Cette année, 372 salles de classe sont en construction et près de 500 autres sont prévues pour l'année prochaine. En ce qui concerne les internats pour les jeunes filles, une dizaine sera construite à Maradi.
Le Ministre s'est rendu dans plusieurs écoles traditionnelles et médersas de Tessaoua, à la cité des enseignants de Tessaoua, à Aguié, Gazaoua, Dakoro, ainsi que dans plusieurs écoles de la ville de Maradi où les travaux sont en cours. Le niveau d'avancement des travaux varie d'une école à l'autre en fonction de la date de leur début. Certains chantiers sont déjà terminés, tandis que d'autres sont en cours.
Lors de ses visites, le Ministre de l'Éducation Nationale a souligné l'importance de la qualité des travaux et des tables-bancs, conformément aux normes établies pour les entrepreneurs. Devant les responsables des établissements, les parents d'élèves et les membres des syndicats, le Pr Ibrahim Natatou a largement expliqué les réformes prévues par le Président de la République Mohamed Bazoum pour redorer le blason de l'école nigérienne.
Par exemple, en ce qui concerne la création des internats pour les filles, il a précisé que la commune de Kornaka accueillera la construction d'un internat où seront hébergées les filles admises au collège et qui n'ont pas de tuteur. Ces filles bénéficieront d'une remédiation d'un mois pour commencer leur cycle secondaire avec un bon niveau.
Concernant les enseignants, le Ministère de l'Éducation Nationale est engagé dans plusieurs chantiers. En ce qui concerne la construction des salles de classe, un projet de construction de 2 331 classes a été réalisé en 2022 sur le budget national, et cette année, 4 000 autres classes seront construites. Des pays partenaires accompagneront également le Niger avec un programme de construction de 6 000 classes. L'objectif est de résoudre le problème des salles de classe précaires dans les chefs-lieux de région, de département et dans les grandes communes.Le Ministre de l'Éducation Nationale, Pr Ibrahim Natatou, a entamé une visite de travail dans la région de Maradi depuis le mardi 2 mai 2023. L'objectif de cette visite est de superviser les chantiers de construction des salles de classe en cours dans la ville de Maradi et les autres départements de la région. Cette année, 372 salles de classe sont en construction et près de 500 autres sont prévues pour l'année prochaine. En ce qui concerne les internats pour les jeunes filles, une dizaine sera construite à Maradi.
Le Ministre s'est rendu dans plusieurs écoles traditionnelles et médersas de Tessaoua, à la cité des enseignants de Tessaoua, à Aguié, Gazaoua, Dakoro, ainsi que dans plusieurs écoles de la ville de Maradi où les travaux sont en cours. Le niveau d'avancement des travaux varie d'une école à l'autre en fonction de la date de leur début. Certains chantiers sont déjà terminés, tandis que d'autres sont en cours.
Lors de ses visites, le Ministre de l'Éducation Nationale a souligné l'importance de la qualité des travaux et des tables-bancs, conformément aux normes établies pour les entrepreneurs. Devant les responsables des établissements, les parents d'élèves et les membres des syndicats, le Pr Ibrahim Natatou a largement expliqué les réformes prévues par le Président de la République Mohamed Bazoum pour redorer le blason de l'école nigérienne.
Par exemple, en ce qui concerne la création des internats pour les filles, il a précisé que la commune de Kornaka accueillera la construction d'un internat où seront hébergées les filles admises au collège et qui n'ont pas de tuteur. Ces filles bénéficieront d'une remédiation d'un mois pour commencer leur cycle secondaire avec un bon niveau.
Concernant les enseignants, le Ministère de l'Éducation Nationale est engagé dans plusieurs chantiers. En ce qui concerne la construction des salles de classe, un projet de construction de 2 331 classes a été réalisé en 2022 sur le budget national, et cette année, 4 000 autres classes seront construites. Des pays partenaires accompagneront également le Niger avec un programme de construction de 6 000 classes. L'objectif est de résoudre le problème des salles de classe précaires dans les chefs-lieux de région, de département et dans les grandes communes. Le Ministre a également mentionné les formations initiales et continues, avec des dizaines de formations prévues dans les écoles normales et les directions régionales. Il a souligné l'engagement d'une réforme curriculaire majeure soutenue par un financement conséquent. Il a averti que tout cela ne peut se faire qu'avec la collaboration de tous les acteurs. Un programme ambitieux est prévu pour améliorer la qualité des formations et professionnaliser le métier d'enseignant. L'objectif est que tous les enseignants deviennent des professionnels d'ici deux à trois ans.
Le Ministère travaille actuellement sur un plan de résorption en collaboration avec tous les partenaires afin de concevoir une solution fiable et acceptable pour tous.
Nigerdiaspora avec l'ANP
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou poursuit sa visite de travail dans la région de Tahoua. Après les étapes des départements de Birni N’Konni, Illéla Tahoua et Abalak en mars dernier, le ministre était, le 30 avril 2023, cette fois-ci dans les localités de Madaoua, Bouza et Keita, en compagnie du Secrétaire général de la région et du directeur régional de l’éducation nationale. La mission de supervision de la mise en œuvre des réformes engagées par le Ministère de l’Education, est allée sur plusieurs chantiers de construction des salles, initiés dans le cadre du programme national de 2.331 classes au titre de l’année 2022, dont 246 salles pour la région de Tahoua.
De Madaoua à Keita, en passant par Bouza, la mission conduite par le ministre de l’Education Nationale a pu visiter une dizaine d’écoles où pour la plupart, les chantiers de classes sont en phase de finition, à l’exception de l’école franco-arabe de Kollé dans la commune urbaine de Madaoua dont les deux nouveaux blocs de trois classes chacun sont à un taux d’exécution de 38,96%. Sur place, le ministre Ibrahim Natatou a interpellé l’entrepreneur en charge des travaux à accélérer tout en respectant les normes de qualité exigée, au risque d’être radié de la liste des prestataires.
«Les travaux que nous sommes venus visiter avancent normalement», a déclaré le ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou, au terme de toutes les étapes. La visite a permis également au ministre et aux cadres centraux qui l’accompagnent, de découvrir certaines réalités profondes de l’école dans les trois départements parcourus, notamment en ce qui concerne la répartition dans l’espace des infrastructures scolaires existantes et celles en cours de construction au titre du programme de 2022. Ce qui permettra de mieux ajuster le programme imminent de 2023 qui, selon le ministre, sera 2 à 3 fois plus important. La délégation a aussi eu des échanges ouverts avec les enseignants, les conseillers pédagogiques, les inspecteurs et responsables administratifs déconcentrés de l’éducation sur le niveau de l’exécution des programmes en cette veille des examens pour les élèves en f in de cycle. «Vraiment, nous sommes très satisfaits, il y a des chefs d’établissement qui ont présenté des taux d’exécution de plus 90%. Et ils ont encore un bon mois pour l’achever», se réjouit le ministre de l’Education nationale. Il faut noter que cette année, les examens du BEPC sont prévus à partir du 13 juin 2023. Dans la région de Tahoua, la délégation ministérielle a noté particulièrement les efforts inclusifs autour de la question de l’éducation. En effet, la diaspora contribue gracieusement et significativement à la réussite de la politique de l’Etat dans le secteur, pour l’amélioration des conditions de l’enseignement. Après le chantier de ’internat des jeunes filles, dans la commune rurale de Karofane (département de Bouza), la délégation a marqué un arrêt au village de Patanwarka, pour saluer les efforts magnanimes d’un citoyen, ressortissant dudit village, résident au Cameroun qui a financé la réhabilitation de trois classes. «L’école ne doit pas être que l’affaire de l’Etat et des collectivités. Les communautés doivent se tenir la main pour soutenir les efforts» a martelé le ministre qui constate que la dynamique est engagée dans certaines localités, comme c’est le cas dans la commune de Korofane. «Dieu merci, nous avons pu constater qu’à travers plusieurs localités, les communautés commencent à s’investir. Tantôt c’est pour des murs de clôture, tantôt c’est pour des latrines, tantôt c’est pour la réaffectation des salles de classes, ou pour la construction des nouvelles classes», se réjouit le ministre de l’Education nationale. Pour encourager cette dynamique louable en faveur de l’école, le ministre Ibrahim Natatou a décerné 19 témoignages de satisfaction à des tiers : opérateurs économiques, institutions et ONG, en reconnaissance des services rendus.
Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Du CNOU au CROU, que n’a pas connu le centre des oeuvres universitaires depuis sa création ? A vocation sociale, pour permettre aux enfants du pays de poursuivre leurs études supérieures dans des conditions acceptables, le CROU reste aujourd’hui encore, hélas, cette vache à lait où viennent trôner des dévastateurs qui ne peuvent comprendre la vocation sociale de cet important service administratif dans lequel l’Etat investit énormément d’argent. La gestion du CROU, par les fonds qu’elle mobilise au regard du nombre important d’étudiants à l’université de Niamey, ne donne que trop de salive à ceux qui, ivres d’argent facile, rasent les murs pour en avoir la responsabilité, souvent hélas, sans le sens du managering nécessaire, si ce n’est l’affairisme.
Mais qui est cet homme qui contrôle le centre des oeuvres universitaires ?
L’homme, il faut le dire tout de suite, n’a pas bonne presse. Au passé peu brillant, faut-il le rappeler, il avait, en d’autres temps, servi à l’ANAB (agence nigérienne d’allocations et de bourses) où, pour des faits présumés de détournement de fonds, il fut rattrapé par sa gestion et il fit, pour en payer le prix dans ce qui était un Etat de droit normal, la prison pendant au moins 3 mois. Cet ancien pensionnaire de la maison d’arrêt, a la baraka, et peut, se servant d’un système où de tels déboires ne sont jamais considérés dans le choix des hommes, comme un vampire politique , réussir par les intrigues politiques à atterrir au CROU où il vint se prélasser et vouloir mettre en place un réseau dont les étudiants devront être les premières victimes. Que veut-il gagner beaucoup et tout de suite ? C’est de mode sous les Renaissants d’une époque que l’on veut croire dépassée.
Pour se créer une caverne d’Ali Baba à l’université, il aurait signé un contrat de bail avec une structure peu recommandée, dans la perspective de loger des étudiants. Et qui trouve-t-il de mieux qu’une structure de débauche, connue de toute la ville, située à quelques encablures sur la route de Torodi ? Ce lieu où même l’hygiène est un problème avec une eau de forage impropre à la consommation qui oblige les clients et autres agents à se procurer pour leurs besoins de l’eau de sachets (pure-water) ou, pour les plus nantis, à s’offrir des bouteilles d’eau cachetées n’est certainement pas une entreprise fiable, bancable. Comment peut-on donc nouer un partenariat avec un tel lieu de délinquance et une structure aussi prestigieuse qu’une université qui forme et éduque l’élite intellectuelle du pays ? Face à cette situation, la communauté estudiantine s’insurge contre la décision de «l’orpailleur» du CROU, dénonçant cet affairisme et menaçant même de passer aux actions. Le Ministère de tutelle est interpellé pour que les visées mercantiles du Directeur du CROU ne poussent à des situations dont l’université n’a nullement besoin.
Ainsi qu’on le voit, l’homme est à surveiller de près. Car, apparemment, ce qui compte pour lui ce n’est pas de s’assurer que le prestataire soit capable d’honorer ses engagements vis-à-vis du CROU, mais de trouver quelqu’un avec lequel il peut pactiser au nom de considérations faites de rapines. Au regard de son âge – l’homme est à la retraite et fait au CROU une seconde vie – et des leçons du passé, on aurait cru qu’il soit capable de s’amender pour gérer autrement. A cet âge, qu’at- il à faire qui puisse encore le conduire dans les dédales de la justice ? A-t-il pitié de lui-même ? Ou se croit-il avoir, comme d’autres, les mêmes carapaces pour s’autoriser de telles bévues, et espérer du système les mêmes impunités ?
Halte à la dérive …
Visiblement, l’homme ne peut pas s’amender en tirant les leçons de ce qu’il a déjà connu ailleurs d’humiliant et de rabaissant. Dans ses souvenirs douloureux de ses premières aventures, peut-il comprendre que le temps du laisserfaire est révolu et que le nouveau régime prône la fin de l’impunité et promeut l’égalité des Nigériens ? Sinon, comment comprendre, quand, dans ses prestations, l’homme ne peut rien reprocher à celui qui, depuis douze (12) ans, a un contrat qu’il a, avec brio et professionnalisme, exécuté à la satisfaction de l’université, l’une des plus grands du pays, il voudrait rompre, sur une saute d’humeur et de calcul mesquins, un contrat sans donner des raisons qui puissent justifier la volteface ? La Halcia, sur un tel dossier, a encore du métier. Il doit impérativement investiguer sur la procédure pour en savoir sur les micmacs du nouveau patron des lieux et notamment sur ce qu’il pourrait avoir exigé du prestataire – et qu’il n’a pas eu – pour décider de rompre le contrat. Au Niger, les hommes doivent changer.
Nous y reviendrons !
Alpha
- Détails
- Catégorie : Education
La secrétaire Générale du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, Mme Habsatou Dady Gaoh a procédé hier jeudi 27 avril au Lycée Technique Issa Béri de Niamey, au lancement des épreuves physiques du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) et du Brevet d’Aptitude Professionnelle (BEP). Pour les deux examens (CAP) et (BEP), c’est au total 16275 candidats qui sont inscrits pour ces épreuves physiques sur l’ensemble du territoire national dans 31 jurys.
La secrétaire Générale du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle Mme Habsatou Dady Gaoh a expliqué que les candidats pour le BEP par région sont repartis comme suite : Agadez 426 candidats, Diffa 283 candidats, Dosso 610 candidats, Maradi 1392 candidats, Niamey 3621 candidats, Tahoua 519 candidats, Tillabéri 417 candidats, Zinder 1802 candidats soit un total de 9070 candidats dont 58,75% de garçons et 41,25% de filles, répartis dans 22 jurys.
Quant à la répartition des candidats pour le CAP, ils sont pour la région d’Agadez 397 candidats, Diffa 300 candidats, Dosso 343 candidats, Maradi 1227 candidats, Niamey 1487 candidats, Tahoua 604 candidats, Tillabéri 687 candidats, Zinder 2160 candidats soit un total de 7205 dont 57,38% garçons et 42,62% de filles dans 9 jurys.
Mme Habsatou Dady Gaoh a salué la grande participation des candidats et s’est dite très satisfaite de la forte représentativité quant à la question du genre féminin, avec sensiblement 41,25% au BEP et 42,62% au CAP.
« L’impression est très favorable, les examens ont démarré dans de très bonnes conditions, aucune difficulté ne nous a été relevée et nous n’en avons constaté aucune. Ceci représente le lancement officiel dans la région de Niamey mais aussi pour toute l’étendue du territoire national et tout se déroule normalement. Les épreuves se dérouleront sur (4) quatre jours et nous allons donner la latitude à ceux qui ont eu un empêchement de venir composer après les 4 jours, c’est à dire le samedi prochain », a-t-elle conclu.
Par Assad Hamadou
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a reçu, en audience, ce jeudi 20 avril dans l’après-midi, une délégation des fondateurs des écoles privées du Niger conduite par M. Nassirou Elhadji Sanoussi, président de l’Association Unique des Fondateurs des Ecoles Privées d’Enseignement Général. La rencontre s’est déroulée en présence du Ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou.
Au sortir de la rencontre, le président de l’Association Unique des Fondateurs des Ecoles Privées d’Enseignement Général a confié que les échanges avec le Chef de l’Etat ont porté sur la situation du secteur. Il s’est aussi réjoui de la disponibilité du Président de la République à les recevoir et les écouter. «Nous avons parlé de ce qui nous concerne et de ce qui concerne l’éducation nationale en général. Nous avons profité pour remettre au Chef de l’Etat un mémorandum dans lequel nous avons notifié les différentes préoccupations de notre secteur et les propositions que nous avons faites. Le Président a été très attentif et il nous a encouragés et nous a félicités par rapport aux efforts que nous déployons. Il nous a promis qu’il va examiner les différents points. C’est une rencontre qui nous a beaucoup satisfaits», a déclaré M. Nassirou Elhadji Sanoussi.
Evoquant les problèmes auquel le secteur fait face, le président de l’Association Unique des Fondateurs des Ecoles Privées d’Enseignement Général a relevé d’abord le problème des textes qui est le plus fondamental. «Nous pensons qu’avec le temps on va arriver à examiner ces textes. Ce qui permettra à ce secteur de reprendre son essor, d’être un secteur assez influent dans le système éducatif nigérien», M. Nassirou Elhadji Sanoussi.
Ali Maman(onep)
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
- Détails
- Catégorie : Education
Le président du Conseil de ville de Niamey, le député maire Oumarou Dogari Moumouni a présidé, hier mercredi 19 avril 2023 à l’école primaire Couronne Nord IV de Niamey, la cérémonie de la réception d’un don de la Mission Bilatérale de Soutien au Niger (MISIN). Ce don est composé de matériel et d’équipements destinés à plusieurs écoles primaires de la ville de Niamey en vue de contribuer à l’amélioration des conditions d’apprentissage et d’enseignement. On note également la présence des députés élus au titre de la région de Niamey, des membres de la MISIN, des membres du Conseil du 2ème arrondissement communal, de la Directrice régionale de l’Education nationale adjointe de Niamey, et de plusieurs responsables et acteurs éducatifs.
Le don ainsi réceptionné est composé de mobiliers scolaires à savoir 1.500 tables-bancs, 60 armoires métalliques, 60 chaises et 60 bureaux. Peu après avoir réceptionné le don, le Député maire, président du Conseil de ville s’est réjoui de l’aboutissement de ce processus fruit des échanges fructueux entre la Ville de Niamey et la MISIN. M. Oumarou Dogari Moumouni a, au nom des plus hautes autorités nigériennes qui font de l’amélioration des conditions d’apprentissage et d’encadrement des scolaires une priorité, salué le contingent italien de la MISIN pour la qualité de ses interventions dans la ville de Niamey à travers des actions multiples et dans plusieurs domaines. Le maire central de Niamey a réitéré l’engagement et la disponibilité de la ville de Niamey à poursuivre et à renforcer cette coopération avec la MISIN.
Pour sa part, le Général de Brigade aérien Nadir Ruzzon, commandant de la MISIN s’est réjoui de la qualité de cette coopération et de l’ensemble des appuis que la mission apporte aux populations du Niger en général et celles de la région de Niamey en particulier. Le commandant de la MISIN a souligné qu’il est du devoir de la mission, dans le cadre du renforcement des liens de coopération et d’amitié entre le Niger et l’Italie, de faire des actions en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations. «Ce don d’équipements et de matériel s’inscrit dans le cadre du programme du gouvernement sur la résorption des classes en paillote», a déclaré le Général de Brigade aérien Nadir Ruzzon. A travers ce don, la MISIN entend ainsi apporter sa contribution à l’équipement de plusieurs classes dans les écoles primaires de la ville de Niamey afin de permettre aux élèves et enseignants d’être dans les meilleures conditions d’apprentissage et d’encadrement.
Pour sa part, la Directrice régionale adjointe de l’Education nationale, Mme Boureima Aminatou a salué la MISIN pour ce geste combien important pour les écoles bénéficiaires. Elle a, au nom des autorités nigériennes, remercié la MISIN et la coopération italienne au Niger pour ses multiples appuis, notamment dans le secteur éducatif. Mme Boureima Aminatou a, par la même occasion, attiré l’attention de l’ensemble des responsables des écoles bénéficiaires pour un bon entretien et la bonne gestion de ces équipements.
Après cette cérémonie, le président du Conseil de ville de Niamey a effectué une visite au niveau de plusieurs infrastructures de la voirie urbaine pour constater et apprécier les travaux d’entretien réalisés ou en cours.
Ali Maman et Oumarou Idé Amadou (stagiaire)
- Détails
- Catégorie : Education
En cette période de canicule, le Ministère de l’Education Nationale a adopté le 23 mars 2023, un système de journée continue dans les écoles du primaire. Cette réforme provisoire qui est déjà appliquée dans plusieurs écoles privées, constitue une bonne chose pour les enseignants, les apprenants et aussi les parents d’élèves. Dans le milieu des instituteurs, surtout les enseignantes, on plaide pour que cette mesure de descente unique soit institutionnalisée dans les écoles.
M. Abdou Yacouba, directeur du complexe scolaire privé Sophia Académie à Niamey, salue cette prise de décision qui vient harmoniser la fin des journées de classes non seulement avec les cycles supérieurs, mais aussi avec certaines écoles privées du cycle primaire qui l’ont déjà adoptée. Le proviseur de ce groupe scolaire abonde dans le même sens et estime que le système de journée continue est une bonne chose en soi car, il respecte l’enseignement et le chronogramme d’acquisition des programmes élaborés pour le système éducatif au Niger. L’essentiel dans l’enseignement «est que l’élève arrive à bien assimiler le programme», dit-il.
Ce système de descente unique a été expérimenté plusieurs fois dans les écoles publiques du cycle primaire au Niger. Il est pensé en prenant en compte les besoins fondamentaux des jeunes apprenants auxquels il est destiné. L’heure de la rentrée des classes reste inchangée, à 8h, et la descente unique se fait à 14 heures. Entre les deux extrémités, il y’a deux pauses de 30 minutes chacune à 10 h et midi. Le directeur de Sophia Académie relève que grâce à ces petites pauses, les jeunes apprenants ont fini par apprécier le système qu’ils trouvent facile à supporter.
Pour M. Mounkaila Ganda, président d’une association de parents d’élèves du 5ème arrondissement communal de Niamey, cette réforme est très avantageuse pour les élèves dans la mesure où elle leur permet de mieux assimiler les connaissances qui leur sont dispensées. «C’est peut-être parce que les enseignants ont plus de temps dans l’après-midi pour préparer leurs modules d’enseignements et que les élèves ont de leur part beaucoup plus de temps dans la journée pour réviser leurs cours», estime-t-il. Une combinaison qui renforce l’espoir d’un meilleur résultat scolaire pour les apprenants, ajoute-t-il.
De l’autre côté de la ville, sur la rive gauche du fleuve Niger, Mme Nassirou Djamila applaudit vivement la nouvelle réforme temporaire qui, dit-elle, a radicalement transformé positivement l’agenda de ses enfants inscrits au cycle primaire dans une école publique du quartier. «Ils apprennent mieux et vite», se réjouit-elle rappelant qu’avant la réforme, les enfants, loin de se soucier de la révision des cours de la journée, jettent leurs sacs au premier endroit trouvé dans la maison, car ils rentraient toujours en fin d’après-midi, peu de temps seulement avant le crépuscule. «Mais, avec une seule descente, ils sont obligés de suivre et réviser les cours», relate-t-elle avec un air rayonnant de bonheur de voir ses enfants accrochés à leurs cahiers et livres dans l’après-midi.
Des appels à pérenniser cette réforme du système éducatif
L’ensemble des acteurs impliqués dans le système éducatif, au cycle primaire de l’enseignement, appellent à maintenir cette réforme au-delà du mois de jeûne musulman. M. Abdou Yacouba, directeur du complexe scolaire Sophia Académie, insiste sur les bienfaits de maintenir et pérenniser l’instauration de la journée continue dans l’ensemble des écoles primaires du Niger, qu’elles soient publiques ou privées. «Cela bénéficiera non seulement aux élèves et leurs parents, mais également aux enseignants qui, il ne faudrait pas l’oublier, sont en même temps des enseignants et des parents à l’école et à la maison», souligne le directeur Abdou Yacouba.
Pour Mme Adamou Fati, directrice de l’école primaire de la cité Yassalam, au quartier Aéroport, la personne qui a eu l’idée de suggérer l’instauration de la journée continue au cycle primaire, même provisoirement, n’est rien d’autre qu’un «génie». Il est vrai que ce système, reconnaissent les intervenants, permet d’éloigner les enfants des maisons à l’heure où les parents sont au travail et permet à ces derniers, à l’heure de la pause dans l’administration, de passer prendre leurs enfants et de vaquer tranquillement à leurs occupations après cette tâche parentale.
L’autre argument brandi par les parents, est surtout un gain important sur le transport, notamment pour les résidents des quartiers périphériques où les écoles sont parfois un peu distantes du domicile de certains élèves. Le système de journée continue permet aux parents d’élèves de faire un seul trajet aller-retour dans la journée, au lieu de deux fois ce trajet. Ce qui n’est pas pour déplaire aux enseignants aussi qui économisent sur les abonnements au transport. «Sur tous les plans, cette réforme a vraiment allégé nos peines», s’exclame encore la directrice de l’école primaire de la cité Yassalam.
Sur le plan purement académique et professionnel, Mme Adamou Fati énumèrent les améliorations que la journée continue dans les écoles primaires apportent, selon ses expériences et observations, pour les élèves et les enseignants. Ces derniers, surtout les femmes, utilisent les heures supplémentaires gagnées dans la journée pour mieux accomplir leurs tâches de préparation des leçons à dispenser aux élèves. En situation de classe, ajoute-t-elle, les enseignants sont détendus, plus à l’aise, et la réception est optimale au niveau des apprenants. «Fini, dit-elle, les soirées où il fallait travailler jusqu’au milieu de la nuit avant de terminer ses préparations de leçons».
Mme Adamou Fati de souligner par ailleurs que la journée continue permet aux élèves qui vivent éloignés du site de l’école, de rentrer tôt à la maison pour se reposer un peu, avant de réviser leurs cours de la journée. Il leur reste encore un peu de temps pour se détendre et ensuite se mettre tôt au lit pour un repos mérité. «Avec les deux descentes, il arrive que des élèves partent à la maison à la mi-journée et qu’ils ne reviennent plus à l’école dans l’après-midi», relate-t-elle tout en soulignant ainsi l’amélioration de la fréquentation des écoles par les enfants grâce au système de journée continue au cycle primaire.
Pour les différents acteurs concernés avec lesquels nous avons échangés, le souhait est de maintenir le système de travail actuel au-delà du mois de jeûne musulman. Elles s’en remettent toutes aux autorités pour approfondir les réflexions tendant à faire de cette réforme provisoire, une reforme permanente, à l’image de ce qui s’est passé dans le secondaire. «Cela afin de soulager les souffrances des enseignants et des élèves», concluent-ils.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou et la présidente du Groupe libanais ITB, Mme Marie Zik ont procédé vendredi 7 Avril 2023 à Niamey, à la signature d’un partenariat public privé entre l’Etat du Niger et le Groupe ITB. Cet accord qui a regroupé les deux parties prévoie l’installation bientôt d’une imprimerie de dernière génération à l’Institut national de documentation, de recherche et d’animation pédagogique (INDRAP) pour un coût global de 8,5 milliards de FCFA. L’objectif est de permettre au Niger, dans un futur proche de passer du ratio actuel d’un livre pour quatre élèves à celui d’un livre pour un élève.
Mamane Abdoulaye(onep)
- Détails
- Catégorie : Education
Le comité national scientifique pour le BAC harmonisé dans l’espace UEMOA a été installé hier matin par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PhD. Mamoudou Djibo, en présence du ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar. Cette étape permet au Niger de s’inscrire dans l’agenda sous-régional d’organisation des épreuves du baccalauréat entre le 18 et 20 juin de chaque année.
A la cérémonie officielle d’installation, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a indiqué que le Niger, jusqu’à une date récente, n’arrivait pas à organiser les examens du baccalauréat dans la période du 18 au 20 juin requise par l’UEMOA. «Nous avons un engagement qui nous lie à travers la directive N0 07-2020 du Conseil des ministres de l’UEMOA portant organisation du baccalauréat harmonisé au sein des Etats membres et nous avons donc le devoir d’être à jour», a déclaré le ministre Mamoudou Djibo. Il a néanmoins souligné les efforts entrepris par le gouvernement pour organiser ces examens dans la période indiquée.
Les Ministères concernés par la question de l’organisation du BAC ont pris des arrêtés portant sur la nomination des représentants nationaux au comité scientifique régional pour l’harmonisation du baccalauréat au sein des Etats membres de l’UEMOA et sur la nomination des membres du comité scientifique national pour l’harmonisation du baccalauréat au sein des Etats membres. «A travers les deux arrêtés, a affirmé le ministre Mamoudou Djibo, le Niger vient de franchir un pas décisif dans la mise en œuvre de cette directive. Nous voulons être à la première loge des pays qui auront réussi à se mettre au niveau requis par l’UEMOA», a-t-il ajouté.
Le baccalauréat harmonisé présente beaucoup d’avantages pour un pays comme le Niger où le BAC représente le premier diplôme universitaire, soutiennent les acteurs impliqués dans l’organisation de ces examens. «Il y va de la crédibilité du pays», a même insisté le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche avant de renvoyer les membres du comité national scientifique à leur mission. Il leur a signifié que représenter son pays au sein d’une structure qui doit travailler dans un spectre communautaire, exige de la probité, du sérieux, et surtout beaucoup d’engagement. «Nous voulons, à ce niveau également, que nous ayons les meilleures propositions éclairées, et surtout un dynamisme permanent qui ne sera jamais trahi par des décélérations», a dit le ministre.
L’article 7 de la directive de l’UEMOA, indique que les comités scientifiques nationaux «mettent en œuvre et contextualisent les recommandations du comité scientifique régional, mobilisent les acteurs au niveau national, assurent l’organisation et le suivi de la mise en place du baccalauréat harmonisé au niveau national, conduisent les études et évaluations du projet, encadrent l’élaboration des curricula selon les orientations définies par le comité scientifique régional, orientent et encadrent la formation continue des engagements et des autres acteurs impliqués». La même directive ajoute que les membres sont appelés à «proposer le nombre de sessions ainsi que le nombre de tours par session, orienter et encadrer les expérimentations nécessaires en vue de la mise en place du baccalauréat harmonisé, assurer l’approvisionnement des banques nationales d’épreuves, orienter et encadrer les missions de suivi et évaluation du projet au plan national, exploiter les rapports nationaux à la reforme et proposer des mesures de régulation, et enfin élaborer et transmettre des rapports périodiques au comité scientifique régional».
Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Le comité technique chargé d’examiner les fiches d’évaluation administrative et pédagogique des enseignants a remis hier lundi 20 mars, son rapport d’activités au ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou. La cérémonie officielle de remise s’est déroulée en présence des responsables des structures syndicales et associatives de l’éducation nationale.
Dans ses propos liminaires, le ministre de l’Education Nationale a félicité, de vive voix, les membres du comité technique chargé d’examiner les fiches d’évaluation des enseignants contractuels. Par la suite, Pr Ibrahim Natatou a exprimé ses remerciements à la Dynamique des Syndicats du Secteur de l’Education pour l’engagement responsable et la contribution positive de ses membres tout au long de ce processus. «Par cet acte, vous honorez de la plus belle manière le monde syndical car, non seulement vous œuvrez dans le sens des intérêts de vos membres, mais également vous accompagnez le gouvernement dans son rôle de garant de l’intérêt général», s’est réjoui le ministre.
Le ministre de l’Education nationale a rappelé que le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, fait du dialogue social un élément déterminant pour une gouvernance vertueuse. «C’est ainsi qu’il s’est engagé à promouvoir un climat sain et apaisé dans les relations avec les partenaires sociaux, notamment par une collaboration régulière et un dialogue permanent avec ces derniers», a-t-il déclaré. Pr Ibrahim Natatou a ajouté que cet engagement est repris par le gouvernement à travers la déclaration de politique générale de SE. Ouhoumoudou Mahamadou, Premier ministre, Chef du gouvernement, pour traduire en acte concret cette forte volonté du Président de la République et du gouvernement.
«Ce rapport, que j’ai eu le plaisir de consulter avant la présente rencontre, m’a édifié de part sa qualité, le sérieux et l’abnégation dont le comité a fait preuve, malgré les conditions de travail quelque peu difficiles. C’est le lieu de réitérer mes remerciements aux membres du comité pour la qualité du travail abattu», a déclaré Pr Ibrahim Natatou. Le ministre de l’Education Nationale a enfin assuré que les résultats de ces travaux seront soumis à l’appréciation d’un groupe de cadres de son département ministériel pour apporter les amendements nécessaires, avant son adoption définitive en relation avec les partenaires sociaux.
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Au terme de cinq jours d’intenses travaux, l’atelier d’élaboration du plan d’action de la Politique Enseignante du Niger a pris le jeudi 16 mars dernier à Niamey. C’est le directeur général de la promotion de la qualité au Ministère de l’Education nationale, Dr Ahmadou Abdou Ali qui a présidé la cérémonie de clôture des travaux en présence du coordonnateur de l’Antenne UNESCO, du représentant de la délégation de l’Union Européenne, chef de file des PTE et de plusieurs participants.
Dans son discours à cette occasion, le directeur général de la promotion de la qualité du Ministère de l’Education nationale a précisé que cet atelier organisé dans un contexte de grandes réformes du système éducatif national en vue de sa transformation qualitative, contribuera à l’atteinte des objectifs dont la cible 4.C du Cadre d’Action Education 2030 relatif au rehaussement de la qualification professionnelle des enseignants. «Ce document de politique enseignante consolidé et assorti d’un plan d’action triennal intègre plusieurs paramètres résultant sur la revalorisation de la fonction enseignante», a-t-il souligné.
Par la suite Dr Ahmadou Abdou Ali a assuré que le Ministère de l’Education nationale veillera à la mise en œuvre des actions en lien avec les axes stratégiques pour que l’éducation soit le levier principal du développement de notre pays conformément à la volonté manifeste des autorités politiques. Le directeur général de la promotion de la qualité du Ministère de l’Education nationale a aussi loué les efforts des partenaires techniques et financiers dont l’Union Européenne, I’UNESCO pour l’élaboration du document de plan d’action de la Politique Enseignante du Niger.
Auparavant, le coordonateur de l’Antenne de l’Unesco, M. Diene Thiang a salué l’engagement de l’équipe technique pour la validation de la politique à travers des réflexions très profonde. «Le document est très avancé et il reste tout simplement à faire un large partage à tous les acteurs», a-t-il affirmé.
Pour M. Diene Thiang, l’Unesco est satisfaite d’appuyer les autorités du Niger dans le cadre de l’élaboration de la politique nationale enseignante. Cela montre que les jalons sont déjà posés pour une éducation de qualité à travers l’apprentissage des élèves. «L’Unesco est toujours disponible à vous accompagner dans le cadre de la transformation du système éducatif. L’expertise de l’Unesco sera également mobilisée à vos côtés pour que la volonté du Président de la République soit matérialisée et c’est l’un des principaux engagements de l’Unesco», a-t-il ajouté.
Pour sa part, le responsable du Projet ‘’Améliorer l’enseignement dans la région du Sahel’’, M. David Ruscelli a souhaité que le document élaboré puisse se traduire dans un plan d’actions triennal et budgétisé. «Ce qui va permettre de recueillir toutes les actions qui sont déjà menées sous la coordination du Ministère par les différents partenaires pour avoir des pistes qui permettront d’améliorer la qualité de l’enseignement au Niger», a-t-il indiqué.
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Dans le cadre de l’éradication des classes paillotes dans toutes les regions, l’État du Niger à travers le Ministère de l’Education nationale a engagé un grand programme de construction de 2331 classes en matériaux définitifs dans le budget 2022. Les travaux de construction de ces salles se poursuivent aujourd’hui sur toute l’étendue du territoire national. Le ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou accompagné des autorités régionales a effectué du 17 au 18 décembre 2023 une visite au niveau des chantiers de construction des salles de classe de la région de Niamey. L’objectif de cette visite est de constater de visu l’état d’avancement des travaux de ces infrastructures.
Ainsi, dans la matinée du vendredi 17 mars 2023, la délégation ministérielle a visité des salles de classe en matériaux définitifs en construction dans plusieurs écoles notamment l’école Saguia Recassement, Tchourey Fandou, Aaéroport 11; Saga gorou 3 et enfin l’école Couronne Nord. Au niveau de tous ces établissements visités, le ministre s’est imprégné du taux d’exécution des travaux de construction qui selon les techniciens varie de 25 à 50%. Pr Ibrahim Natatou a également échangé avec les enseignants de chaque établissement visité sur le taux d’exécution du programme, la professionnalisation de la fonction enseignante, les modalités de l’évaluation. Les administrateurs de chaque établissement ont aussi fait savoir au ministre de l’Education qu’ils sont à un taux d’exécution de 75% voire plus du programme. Ils ont également émis des doléances telles que la clôture et l’électrification des écoles, la construction des latrines etc. A ce niveau le ministre de l’Education a promis de trouver des solutions à leurs doléances. Aussi, Pr Ibrahim Natatou a également encouragé ces enseignantes à maintenir toujours le cap du programme.
Poursuivant sa visite le samedi 18 mars 2023, le ministre de l’Education et sa délégation se sont rendus dans 5 autres établissements de la capitale. Il s’agit de l’école Koubia 2, Idé Gano, Cité député FA, Kalley Plateau FA et l’école Koiramé 1. Ces établissements ont tous des effectifs supérieurs à 1000 apprenants. Selon les explications des techniciens trouvés sur les lieux, les travaux de construction des classes se déroulent très bien tout en respectant le cahier de charge. Le taux d’exécution de ces travaux varie entre 25 et 60%. Dans tous les établissements visités par la délégation ministérielle, les enseignants ont exprimé leur reconnaissance aux autorités nigériennes pour tous les efforts qu’ils déploient pour éradiquer définitivement les classes en paillote dans tout le pays.
Au terme de son périple de deux jours, le ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou a indiqué que cette visite sur les chantiers constitue un devoir pour lui dans le cadre du suivi de ce projet. Il s’agit de faire le tour avec les autorités régionales pour voir comment évoluent les chantiers des classes en contruction. «Nous avons échangé avec les entrepreneurs sur les difficultés qu’ils rencontrent. Nous avons également discuté avec les administrateurs de ces établissements publics et surtout avec les enseignants sur les difficultés qu’ils vivent dans le cadre du déroulement normal de leurs activités. Dieu merci tout se passe normalement. Les chantiers évoluent en respectant toutes les dimensions que nous avons consignées dans leurs cahiers de charge», a-t-il affirmé.
Pr Ibrahim Natatou a par la suite rappelé que cette mission a commencé à l’intérieur du pays notamment à Dosso, Tahoua et Agadez. «À ce niveau, les chantiers avancent normalement et il y a même des chantiers qui sont totalement achevées où les enfants ont déjà intégré les nouvelles salles de classe», s’est-il réjoui. Le ministre de l’Education nationale a rappelé que pour l’année en 2022, c’est 2331 classes qui sont lancées sur toute l’étendue du territoire national. «Cette année 2023, avec des partenaires qui ont voulu nous accompagner, si tout va très bien, selon notre vision nous aurons aux alentours de 10.000 classes à construire», a-t-il confié. Pr Ibrahim Natatou a aussi annoncé que très bientôt, le gouvernement va également lancer le chantier de construction de 50 internats sur toute l’étendue du territoire national, en dehors de l’accompagnement d’une dizaine d’autres internats par quelques partenaires. «Au terme de cette visite, je peux vous dire que les travaux avancent normalement et ils sont tous dans les délais prescrits. Il y a ceux qui ont eu la passation du site courant du mois de janvier. D’ores et déjà certains sont à un taux de 25% et d’autres de 60 %», a-t-il conclu.
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de l’éducation nationale, Pr Natatou Ibrahim effectue une visite de travail dans la région de Tahoua, dans le cadre de la supervision et du suivi du programme de construction, par l’Etat, de 2.331 salles des classes. Pour la région de Tahoua 271 salles de classes sont prévues. Le mercredi 1er mars, le ministre s’est rendu, notamment en compagnie du gouverneur de Tahoua, Issa Moussa, du directeur régional de l’éducation nationale, du préfet du département de Konni, dans plusieurs écoles de la ville de Birni N’Konni.
Le ministre Natatou Ibrahim est allé ainsi s’enquérir des conditions d’enseignement et de l’avancement ainsi que des normes des travaux en cours, en droite ligne du pari très cher du Président de la République Mohamed Bazoum : celui de finir avec les salles de classe en matériaux précaires sur l’ensemble du territoire national, à l’horizon 2026.
En plein cœur de la ville de Konni, la délégation ministérielle a pu constater l’illustration de ce défi, particulièrement à l’Ecole primaire Mounwadata constituée en réalité de 6 écoles avec un effectif global de plus de 4.000 élèves partageant une cour exiguë et qui suivent l’encadrement dans des salles dont certaines sont faites en matériaux dits précaires. Ensuite, à l’école Abdou N’bouka c’est le projet Lire qui a pu apporter une alternative non pas durable, mais mieux que les salles en paillote, avec deux tentes, avec l’appui de l’UNICEF. C’est aux étapes de la Mederssa Kaoura de Birni N’Konni et de l’école primaire du village de Dosseye que la délégation est allée constater la qualité des travaux en cours d’un lot de construction des classes en matériaux définitifs, sur fonds propre de l’Etat, dans le cadre du programme des 2.331 salles, lancé en novembre dernier.
En plus de ce qui est prévu par l’Etat, plusieurs partenaires techniques et financiers interviennent dans le même sens et œuvrent également pour « zéro classe en paillote » d’ici 2026. Parmi ces acteurs, on compte la Fondation Issoufou Mahamadou de l’ancien Président de la République. En effet, par la même occasion, le ministre de l’éducation nationale Natatou Ibrahim a procédé à la réception de 12 salles de classes en matériaux définitifs et une vingtaine de latrines scolaires au profit des localités de Dossey, Folakam, Marake, Kourfayat Malou et Angoual Laka dans le département de Birni N’Konni. C’est au village de Folakam que s’est déroulée la cérémonie de réception de ce lot, des mains du vice-président de la FIM, M. Foumakoye Gado.
Le ministre a salué la FIM, au nom du Gouvernement du Niger dans son ensemble, pour ce geste citoyen de contribution à l’élan de solidarité nationale. Pr. Natatou Ibrahim soutient que cet important investissement d’un coût global de 164 millions de FCFA permettra de renforcer les conditions d’études des élèves des écoles bénéficiaires. « En décidant de construire et de mettre gracieusement à la disposition de ces écoles des salles de classe en matériaux définitifs et équipées de tables-bancs, vous auriez contribué significativement à créer de bonnes conditions de pratiques enseignantes et un environnement pédagogique adéquat. Ce qui va, sans doute, booster la qualité de l’éducation et soutenir le maintien scolaire des élèves en général et des jeunes filles en particulier », a-t-il affirmé.
Face aux populations fortement mobilisées, le vice-président de la FIM, M. Foumakoye Gado a réitéré l’engagement de la fondation à se mobiliser pour le développement du capital humain et à initier des synergies d’actions avec d’autres acteurs de développement pour une meilleure promotion sociale de l’homme et le développement économique et social du Niger.
Par Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Elles sont nombreuses les sorties infructueuses de nos dirigeants. Et elles coûtent très chères car il y a toute une population de cadres qui accompagnent l’autorité principale. C’est à l’image de cette délégation qui a siégé tout récemment à Bruxelles à la Conférence de haut niveau sur le financement de l’éducation en situation d’urgence qui s’est tenue les 16 et 17 février dernier à Bruxelles. Notre ministre de l’éducation s’est fait accompagner dans son déplacement par une forte délégation qui, au retour n’a rien ramené de concret au pays. Cet échec est matérialisé par une réponse somme toute mitigée que notre ministre a donnée à un jeune irakien qui lui a demandé les perspectives quant à l’augmentation des salaires des enseignants. On ne peut plus dogmatiques que les propos tenus par le professeur Natatou au jeune irakien. Comme d’habitude, on a encore brandi ces chiffres de 22% du budget national qui seraient consacrés à l’éducation. 22% qui ne se sont plus jamais maîtrisés car on s’est toujours limité à 13% dans la réalité. Ce qu’on oublie à travers ces chiffres, c’est le budget de l’école et en grande partie géré par la CAMOS, une institution rattachée à la Primature et qui conduit avec beaucoup de Mafia les opérations. C’est cette structure qui a en grande partie la charge de l’exécution du Fonds sectoriel de l’éducation qui comprend les subventions des principaux partenaires au développement qui interviennent dans ce secteur. Avec des embranchements qu’elle a créée avec les collectivités, supervise la plupart des gros investissements, notamment en ce qui concerne les constructions, un domaine qui engouffre énormément d’argent. Personne ne sait en réalité la taille des marchandages qui se passent entre le pôle central et les ramifications régionales dans l’utilisation de ce fonds réunis par la volonté de nos généreux partenaires techniques et financiers. Alors quand Monsieur le ministre a avancé le chiffre de 22%, plusieurs gens qui sont au parfum de cette magouille ont baissé la tête. Plus encore, il y a l’extrapolation sur laquelle le ministre s’est étendu. On lui a demandé de parler d’augmentation des salaires des enseignants mais lui, il a préféré verser dans la diversion en ramenant la question des recrutements à la Fonction Publique. Il a souligné que le recrutement annoncé de plus de 70 000 contractuels va remettre de l’ordre dans le secteur et sécurisé les enseignants. Certes ce point tient à coeur aux contractuels et à tous ceux qui sont soucieux de la qualité de notre système éducatif. Car, en recrutant massivement les contractuels, leur salaire va connaître une évolution très sensible ; mais ici c’est un faux-fuyant car les enseignants titulaires eux-mêmes une revendication sur l’augmentation de leurs salaires. A travers la réponse du ministre, on comprend aisément que ce point n’est pas prêt de connaître un aboutissement heureux. Un mot n’a pas filtré dans ce sens. L’on sait bien que la carrière d’un enseignant est très difficile et à l’allure où les choses se passent, la situation risque même de s’envenimer. En effet, la revendication d’augmentation des salaires des enseignants est consécutive au fait établi que les salaires sont en général les plus faibles de la sous-région. De plus, du fait que certains corps des secteurs de la santé, des eaux et forêts et autres ont eu un statut particulier, les enseignants dans leur globalité, titulaires et contractuels ont réclamé le même traitement. Pas de poids deux mesures dans une même Fonction Publique dans le même pays ; surtout que l’enseignant reste loin de certains avantages de services dont bénéficient les autres. Ceci dit, qu’on recrute un millions de contractuels, la question reste là plantée : les enseignants exigent un statut particulier.
Voyez la taille de la démagogie que le ministre et sa troupe sont partis servir à Bruxelles aux yeux du monde entier. Pour le cas précis de recrutement des contractuels, l’Etat a d’ailleurs bien fait comprendre qu’il ne saurait engager les 70 Mille contractuels. C’est sorti de la bouche du Président de la République lui-même, relayé par ses plus proches collaborateurs proches aussi du secteur éducatif. On a annoncé vouloir recruter plus de 20 mille dans un plan où certainement certains ne seraient plus de ce monde où auraient l’âge de la retraite. Pour la plupart, les contractuels concernés ont un âge au-delà de 40 ans. Ce plan d’absorption de la population contractuel ne s’étalerait pas sur moins d’une vingtaine d’années. C’est dire que c’est un plan qui profiterait à ceux qui sont encore sur les bancs. En effet, il profiterait plutôt à un étudiant en fin de cycle de 25 ou 30 ans. On le sait bien ici même qu’il s’agit d’un leurre et les contractuels eux-mêmes l’ont compris ; raison pour laquelle leur majorité s’est désolidarisée des accords signés en dernier lieu entre le gouvernement et la CDTN. Ceci veut dire que le ministre s’est rendu à Bruxelles pour distiller des contrevérités, des clauses qui n’ont pas encore fait l’unanimité chez les travailleurs. Pauvre Niger ; on n’hésite même pas à aller servir des chimères devant les instances internationales. Pourtant, tout commence làbas. Que va perdre le Ministre s’il annonçait qu’ils programment non seulement d’augmenter les salaires des enseignants en leur accordant un statut particulier et en recrutant l’ensemble des contractuels. C’est notre réalité ; c’est à prendre ou à laisser. Nous sommes souverains, nos préoccupations sont aussi souveraines. A chacun de voir s’il peut composer avec nous ou pas. Dans tous les cas, nous avons suffisamment de ressources et nous avons une force de frappe indéniable : nous sommes les larbins de l’OTAN ; il faut s’assumer et exiger tout ce qui se doit. Si nos dirigeants étaient réellement conséquents et soucieux de leur peuple, aujourd’hui nous sommes en position de taper du poing sur la table. En négociant, il faut que nous ayons aussi des moyens de pression ; non pas en subir toujours. Il faut par exemple qu’ils sentent que nous sommes aussi prêts à jouer au Mali ou au Burkina Faso.
En dehors de notre pays, aujourd’hui aucun pays n’est disposé à accueillir les forces de l’OTAN chassées du Mali et stationnées chez nous. Ce sont des réalités qui doivent nous servir ; pas de faux-fuyants. C’est ce qu’on appelle le prix à payer.
Amadou Madougou
- Détails
- Catégorie : Education
A l’instar de l’ensemble des pays membres de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), le Niger a célébré hier 21 février, la Journée Internationale de la Langue maternelle. A cette occasion, le Ministère de l’Education Nationale à travers la Direction générale de la promotion de la qualité a organisé plusieurs activités à Niamey. Il s’agit entre autres de conférence-débat et leçons de Maths en langue nationale. C’est le Directeur général de la promotion de la qualité, M. Ali Hamadou qui a lancé ces activités organisées avec l’appui financier de l’initiative ELAN-Afrique ‘’Niger’’ MEN Phase II.
Dans ses propos liminaires, le Directeur général de la promotion de la qualité a indiqué que la genèse de cette journée est en lien avec quelques événements sombres de l’histoire quand des locuteurs de Bengali (Pakistan) revendiquant légitimement leurs droits linguistiques furent l’objet d’une sévère répression par la police et l’armée. «Cet événement illustre l’importance et la valeur de la langue maternelle dans ses dimensions politique et culturelle. Loin d’être un repli identitaire, la diversité linguistique dans un pays est une richesse culturelle que nous devons préserver. Ne dit-on pas : ‘’Lorsque vous communiquez avec quelqu’un dans sa langue maternelle, vous touchez son âme’’», a ajouté M. Ali Hamadou.
Selon le Directeur général de la promotion de la qualité, la célébration de la Journée Internationale de la Langue Maternelle, est donc l’occasion de promouvoir la diversité linguistique et l’enseignement multilingue. «La réforme curriculaire que nous avons relancée au Niger avec la prise en compte des langues maternelles dans notre système éducatif dénote notre attachement aux langues maternelles qui constituent un outil indéniable pour la transformation qualitative de notre éducation. D’ores et déjà, les initiatives entreprises avec nos partenaires telles que Ecole et langue nationale en Afrique (ELAN) sont prometteuses puisque les différentes évaluations dans les classes bilingues ont permis de constater des rendements scolaires meilleurs», a-t-il assuré.
Auparavant, le directeur du Curriculum et de la Promotion de la Langue, M. Khamisse Cherfedine a estimé que le débat est aujourd’hui clos relativement à la question des langues maternelles. Il y a plus rien à démontrer quant à la place et l’importance de la langue maternelle dans l’acquisition des connaissances et des savoirs. «Ce qui reste à notre niveau, c’est de traduire de façon concrète cette possibilité qui nous ait offerte par nos langues nationales, quant à la promotion, ou à booster la qualité de notre système éducatif. Dans cette perspective, les autorités politiques et celles éducatives sont engagées à traduire cette volonté en acte concret», a-t-il souligné.
Le point focal du Programme ELAN-Afrique ‘’Niger’’ MEN Phase II, M. Abdoulkarim Cherif Ari, une approche rapide de la lecture et de l’écriture qui s’appuie sur la langue maternelle a été mise au point par le programme ELAN-Afrique. «Et, grâce aux techniques utilisées, les élèves sont capables de lire et d’écrire avant la fin de la première année du cycle primaire, dans les écoles pilotes des régions de Maradi et de Niamey», a-t-il déclaré. Toutefois précise, le point focal de l’initiative ELAN-Afrique ‘’Niger’’ MEN Phase II, pour aller vers de tels résultats, il ne suffit pas de se complaire de bons scores ponctuellement atteints dans les classes. «Il faudrait plutôt se convaincre que l’éducation multilingue n’est pas une sinécure et qu’un travail de fond doit être fait sur tous les aspects du curriculum pour soutenir le développement d’un tel enseignement et ainsi permettre la transformation tant attendue de notre système éducatif : tout autre chemin est illusoire et atteindra très vite ses limites», a-t-il expliqué.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Une délégation guinéenne séjourne au Niger dans le cadre d’un voyage d’étude. Conduite par M. Julien Bongono, Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation de la Guinée, la délégation prévoit d’échanger avec leurs collègues du Niger sur l’expérience-pays de la gestion des fonds alloués à l’éducation et la formation.
Pendant la rencontre avec la délégation guinéenne intervenue hier dans la salle des banquets du Cabinet du Premier ministre, la directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre, Mme Hadari Zeinabou Garba, s’est réjouie de cette visite qu’elle considère comme une occasion supplémentaire de resserrer davantage les liens historiques de fraternité qui unissent les peuples du Niger et de la Guinée. « Le voyage d’études que la délégation guinéenne effectue dans notre pays, a-t-elle dit, est une initiative heureuse qui rentre dans le cadre du partage d’expériences et des bonnes pratiques sur la gestion du Fonds commun sectoriel de l’Education et de la Formation».
Ce Fonds que le Niger a mis en place depuis 2017, a poursuivi Mme Hadari Zeinabou Garba, démontre une efficacité dans le financement du secteur de l’éducation et de la formation au Niger car il est mis en œuvre selon les règles de la comptabilité publique propre au Niger et conformément à la réforme de budget programme qui fait partie des critères de convergence de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). «Nous l’avons voulu support de la décentralisation car il prend sa place dans le cadre du transfert des compétences et des ressources aux collectivités locales décidé par le Gouvernement », s’est-elle félicité.
La directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre a affirmé que le fonds commun est le produit d’un partenariat qui s’est renforcé au fur et à mesure. La particularité du Niger, selon elle, est d’avoir pensé à mettre en place une structure de coordination centrée sur l’appui et le suivi de la mise en œuvre du programme sectoriel qui regroupe actuellement cinq (5) Ministères sous l’autorité de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement. « Nous allons partager avec vous ce qui a bien marché, ce qui mérite d’être amélioré et ce qu’il faut éviter », a-t-elle dit à la délégation venue de Guinée.
Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Le secrétaire général du ministère des finances, M. Boukari Mamane, a procédé hier matin à Niamey, au lancement officiel de la campagne nationale d’alphabétisation numérique et d’éducation financière. Cette campagne rentre dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet villages intelligents pour la croissance rurale et l’inclusion numérique (PVI), une initiative de l’ANSI financée par la Banque Mondiale. Elle cible prioritairement les zones rurales du Niger, notamment les femmes et les jeunes, et concernera les huit (8) régions du pays.
Dans son discours de lancement, le secrétaire général du ministère des finances, M. Boukari Mamane, a déclaré que l’informatisation des services, la dématérialisation des paiements et la promotion de l’usage des technologies digitales sont « des axes majeurs » des actions stratégiques du ministère des finances. L’impact souhaité sur la performance de ces services requiert leur usage généralisé, a poursuivi M. Boukari Mamane, d’où « l’urgente nécessité de réaliser des programmes d’éducation financière numérique comme celui qui nous réunit ».
Pour M. Boukari Mamane, les outils qui seront utilisés lors des activités de la campagne nationale correspondent aux leviers qui vont permettre d’améliorer l’inclusion financière des populations et leur permettre d’accéder davantage aux services financiers. « En effet, et cela est vrai dans tous les paiements de la zone UEMOA, le téléphone mobile est le moyen principal permettant de vulgariser les paiements marchands, les transactions financières électroniques, le commerce en ligne, et partant, l’inclusion financière numérique des populations », a ajouté le secrétaire général du ministère des finances.
La campagne nationale d’alphabétisation numérique et d’éducation financière fait partie de la composante 3 du projet villages intelligents pour la croissance rurale et l’inclusion numérique (PVI) l’objectif recherché à travers cette campagne, selon le Coordonnateur du PVI, M. Abdou Kané, est de renforcer les connaissances et la compréhension de l’utilisation du téléphone mobile pour réaliser des services financiers numériques. « Après une phase pilote qui a concerné 3.100 bénéficiaires dans 6 localités, nous passons à une échelle globale avec cette nouvelle campagne qui va concerner 65.000 personnes dont 60% de femmes», a-t-il précisé.
M. Abdou Kané a réitéré, devant le secrétaire général du ministère des finances, l’engagement de l’ensemble de toute l’équipe de gestion du projet, du comité technique de suivi et du comité de pilotage pour l’atteinte des objectifs de ce projet structurant pour le Niger. Il a remercié la banque mondiale, le ministère du plan et le ministère des finances pour leur appui constant dans le déroulement des activités du PVI. M. Abdou Kané s’est également réjoui de l’intérêt politique porté « aux technologies numériques, leur évolution et leur impact sur la société en général, et en particulier concernant les femmes et les jeunes vivant dans les zones rurales de notre pays ».
Lors du lancement, deux bénéficiaires de la phase pilote du projet ont témoigné leur satisfaction des compétences reçues et l’amélioration qu’elles ont apporté dans leur vie quotidienne. Ils ont également émis le vœu de voir les centres numériques et de transferts via les téléphones portables se multiplier à Balayera, leur localité.
La campagne nationale d’alphabétisation numérique et d’éducation financière vise à accroitre l’utilisation du téléphone portable pour effectuer les transactions financières.
A la fin de sa mise en œuvre, les autorités espèrent disposer d’un pool de formateurs dans les communautés, dotés de compétences pour poursuivre sur le long terme le travail d’éducation de proximité. Il est aussi prévu l’amélioration des indicateurs de connaissance, d’acceptabilité et d’utilisation des services numériques par les groupes cibles et une meilleure contribution à la documentation et à la capitalisation de l’expérience relative à la campagne d’alphabétisation numérique et d’éducation financière.
Par Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a présidé, le samedi 11 février 2023 à Niamey, la cérémonie d’installation officielle du comité d’examen des fiches d’évaluation pédagogique et administrative des enseignants contractuels. Il s’agit essentiellement à travers cette rencontre d’examiner les fiches d’évaluation pédagogique et administrative des enseignants contractuels, conformément à l’esprit des textes réglementaires.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Education Nationale a fait savoir que la présente rencontre fait suite à celle tenue, il y a une dizaine de jours à l’occasion de laquelle les participants ont échangé de long en large sur l’épineuse question du plan de résorption des enseignants contractuels.
Pr Ibrahim Natatou a en outre rappelé qu’au cours de cette rencontre, les échanges étaient particulièrement focalisés sur l’évaluation, qui est en réalité une disposition réglementaire, prévue par le décret N°2009-126/PRN/MFP/T du 26 février 2009, fixant les conditions et les modalités de recrutement sans concours aux emplois de fonctionnaires des agents contractuels de la fonction publique de l’Etat, modifié et complété par le décret N°2022-072/PRN/MFP/RA du 11 février 2022, qui stipule à son article 5 que : «aucun agent contractuel de la fonction publique de l’Etat ne peut accéder à un emploi de fonctionnaire sans concours, s’il n’a pas fait l’objet d’une évaluation du service employeur indiquant la qualité des services contractuels effectués et s’il ne remplit pas les conditions d’ancienneté ou de durée de services contractuels et ou volontaires fixées en fonction de l’emploi de recrutement».
Pour le ministre de l’Education nationale, ce processus procède de l’excellence du climat de confiance à préserver, autant que faire se peut, avec les partenaires sociaux, conformément aux instructions des autorités de la 7ème République, tout cela dans l’intérêt supérieur de l’école nigérienne. Pr Ibrahim Natatou a, à cet effet, invité les participants à faire preuve d’imagination, de patriotisme et de discrétion pour faire un travail efficace et sans parti pris. Le ministre Natatou a par ailleurs suggéré au comité de s’organiser en deux groupes pour travailler, l’un sur la fiche pédagogique et l’autre sur la fiche administrative.
Le ministre de l’Education Nationale a, enfin, indiqué qu’au regard du caractère urgent du dossier, un délai maximum de deux semaines calendaires a été accordé au comité pour déposer les résultats des travaux à son cabinet. «Pour ma part, je voudrais vous donner l’assurance que mes services resteront disponibles pour vous mettre dans les conditions minimales de travail et vous apporter le soutien nécessaire dans l’accomplissement de votre mission», a assuré Pr Ibrahim Natatou.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd Mamoudou Djibo a procédé, le vendredi 10 février 2023 à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, à la pose de la 1ère pierre pour la construction de deux bâtiments. Il s’agit du Centre d’excellence Régional pour les productions pastorales (CERPP) logé à la Faculté d’Agronomie et du Centre émergeant africain innovant d’enseignement, d’apprentissage des mathématiques et sciences pour l’Afrique sub-saharienne (CEA MS4SSA) situé au sein de l’Ecole Normale Supérieure. Financée par la Banque Mondiale, la construction de ces bâtiments va permettre à l’Université Abdou Moumouni de renforcer ses infrastructures académiques et de recherche.
Le Centre d’excellence Régional pour les productions pastorales (CERPP) est construit sur un terrain de 1655 m². La construction des bâtiments devant abriter les deux Centres d’excellence de l’Université Abdou Moumouni de Niamey est la consécration de la collaboration entre le Ministère en charge de l’Enseignement supérieur et la Banque Mondiale. «Le gouvernement de la République du Niger a signé avec l’Association Internationale de Développement (AID) de la Banque Mondiale, le 8 mai 2019, un accord de financement d’un montant de 15 millions de dollars américains, soit environ huit (8) milliards de FCFA, pour le financement de trois Centres d’excellence d’Afrique pour l’impact sur le développement, dénommés CEA-Impact», a rappelé Phd Mamoudou Djibo.
L’objectif général de ces projets est d’améliorer la qualité, l’ampleur et l’impact sur le développement de la formation de 3ème cycle à travers la spécialisation et la collaboration régionale. Ils sont mis en œuvre en collaboration avec l’Association des Universités Africaines (AUA). Ils constituent le premier financement d’envergure sur fonds extérieurs de l’enseignement supérieur nigérien, et cela depuis plusieurs décennies. «Les Centres d’excellence sont des structures autonomes, gérées par des équipes issues des institutions qui les abritent. Les objectifs qui leur sont assignés sont, entre autres la formation de plus de 1.200 étudiantes et étudiants en Licence, Master et Doctorat, l’accréditation des formations, la construction et l’équipement d’infrastructures d’enseignement et de recherche et l’acquisition des matériels roulants», a-t-il relevé.
Le ministre Djibo a rappelé que l’amélioration de la qualité de l’enseignement à tous les niveaux est un engagement fort du Président de la République. Dans le domaine de l’enseignement supérieur, au cœur de cet engagement, cette promesse est aujourd’hui concrétisée par plusieurs actions. Il s’agit entre autres du rehaussement de la subvention allouée au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en général et aux Universités publiques en particulier, le recrutement de 171 nouveaux enseignants-chercheurs, la construction et l’équipement de plusieurs infrastructures académiques et de recherche, pour plus de 7.200 places nouvelles, l’amélioration du climat social dans les Universités et grandes écoles, une meilleure visibilité de notre système au plan international. «Les centres d’excellence renforcent ainsi les actions déjà entreprises pour l’atteinte des objectifs du gouvernement nigérien», a-t-il souligné.
Auparavant, la représentante de la Banque Mondiale, Mme Aissatou Maisha Dicko a souligné que la construction de ces deux centres participe au projet des Centres d’Excellence d’Afrique pour l’impact sur le développement (CEA Impact). «Ce projet est une initiative de la Banque Mondiale en collaboration avec les gouvernements des pays participant pour soutenir les établissements d’enseignement supérieur spécialisés en Afrique», a-t-elle précisé. Aussi, Mme Aissatou Maisha Dicko a ajouté que suite au succès de la première génération des CEA et pour impulser davantage le développement en Afrique, la Banque mondiale et l’Agence française de développement, en collaboration avec les gouvernements africains, ont lancé en 2019 cette génération des CEA qui compte 53 centres dont trois du Niger. «Le développement du capital humain est essentiel pour accroître la productivité dans les secteurs clés et promouvoir la diversification économique en Afrique» a-t-elle précisé.
Pour sa part, le Recteur de l’Université Abdou Moumouni, Pr Saidou Mahamadou a indiqué que le gouvernement du Niger a accepté de parrainer le financement de la Banque Mondiale, à travers la signature d’un accord de financement composé de don et de crédit.
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le Centre National d’Activité Socio Educatives et Culturelles (CNASEC) situé au quartier Talladjé a reçu, le samedi 11 février 2023, la visite du ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou Doro Adamou et deux de ses homologues, le ministre de la Jeunesse Libyenne, M. Fathallah Eabd Allatif Alzuni et celui de la Centrafrique M. Aristide Briand Reboas.
Ce centre a été crée dans le but de récupérer les élèves qui ont abandonné les études pour leur donner une seconde chance en les formant dans une spécialité que ces élèves pourraient exercer à la fin de leurs formations. Il abrite aujourd’hui, de la première à la 4ème année, 269 jeunes en 3 promotions. Les activités dans ce centre sont beaucoup plus basées sur la pratique. On y apprend aux jeunes la couture, la broderie, la cuisine, l’animation, le tricotage, la teinture et l’informatique.
Au cours de cette visite le ministre de la Jeunesse et du Sport a précisé avoir tiré une très grande satisfaction de ce centre de formation. «Ce centre est une expérience. Il est grand temps que dans la CEN-SAD, nous puissions partager les expériences. Cette visite ainsi que la rencontre des ministres viennent à point nommé. Nous devons ressusciter la CEN-SAD. Il est très important que ce mouvement des jeunes pour la jeunesse fasse une intégration connue dans ce sens», a déclaré M. Sékou Doro Adamou.
Pour sa part le ministre centrafricain de la Jeunesse, M. Aristide Briand Reboas s’est dit heureux de participer à la résurrection de la CEN-SAD. Il a aussi rappelé que depuis 2011 et à la suite de la crise en Libye, la CEN-SAD qui est une très grande plateforme de 29 pays regroupe au moins de 650 millions de jeunes qui n’ont plus de repère parce que les mouvements ont stagné. «Je rends hommage au peuple du Niger et à son vaillant Président, M. Bazoum qui a bien voulu par l’intermédiaire de son ministre de la Jeunesse contribuer efficacement à la réalisation de ce grand séminaire qui nous a permis d’avoir un projet clair pour la jeunesse de la CEN-SAD. La RCA a vécu dans des moments difficiles et nous avons beaucoup d’enfants soldats qui n’ont pas de repère, au-moins 12.000. Ces jeunes filles et garçons pourront bénéficier de l’expérience de ce Centre. Dès mon retour je vais créer le même centre en Centrafrique et je vais appeler mon collègue, M. Sékou Doro Adamou pour l’inaugurer. Je voudrais établir un protocole d’accord de collaboration pour que les enseignants d’ici aillent enseigner en Centrafrique et vice versa et que ce centre reçoive aussi des étudiants centrafricains», a-t-il ajouté.
Quant au ministre libyen de la Jeunesse, il a remercié les deux ministres présents pour la visite du centre. Il a confié avoir découvert un centre exemplaire pour former la jeunesse. Il a tenu à féliciter le Ministère de la Jeunesse du Niger pour cette seconde chance offerte aux jeunes. «Découvrir ce centre est très important. Je souhaite que ce centre soit un exemple pour tous les pays membres de la CEN-SAD. Il faut que tous les ministres de la Jeunesse des pays membres de la CEN-SAD trouvent une bonne occasion de créer le même centre dans leurs pays et que ce centre (CNASEC) soit un exemple. Des échanges de formation doivent être établis entre les pays. Que les étudiants de ce centre soient bien accueillis en Lybie et ceux de la Lybie soient bien accueillis au Niger pour une formation de haut niveau. Cette visite ne sera pas la dernière et nous allons offrir aux trois premiers de la dernière année une invitation à Tripoli», a déclaré, M. Fathallah Eabd Allatif Alzuni.
Assad Hamadou(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le Syndicat National des Encadreurs Pédagogiques (SYNEPS) a tenu le dimanche 5 février 2023, son 1er congrès statutaire, placé sous le thème «L’encadrement pédagogique, quelles contributions pour un Enseignement/Apprentissage de qualité ? ». C’est le conseiller technique du ministre de l’Education Nationale, M. Yahouza Ibrahim qui a présidé l’ouverture des travaux en présence de plusieurs invités. Au cours de ces assises, les congressistes vont se pencher sur le bilan de la période écoulée, les perspectives de l’avenir et le renouvellement du bureau national de leur structure.
Dans ses propos liminaires à l’ouverture des travaux, le conseiller technique du ministre de l’Education Nationale a précisé que depuis la création de ce syndicat en 2018, les membres du bureau provisoire ont su apporter une grande contribution dans le rayonnement et le positionnement de la profession d’encadreur pédagogique, particulièrement au secondaire. «C’est pourquoi, le succès éclatant, enregistré dans les actions de ce syndicat, s’est illustré par le grand nombre d’adhésion parmi les encadreurs pédagogiques du secondaire, au cours de ces derniers temps», a-t-il estimé.
Pour M. Yahouza Ibrahim, l’encadrement pédagogique est l’une des variables les plus déterminantes de l’amélioration de la qualité des enseignements/apprentissages, afin que l’école nigérienne puisse retrouver ses lettres de noblesse, conformément à la volonté des autorités de la 7ème République, au premier rang desquelles son excellence Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat. «Et c’est dans cette perspective d’ailleurs, que le Ministère de l’Education Nationale a mis en place, un dispositif d’encadrement pédagogique complet, allant des inspecteurs pédagogiques régionaux aux directeurs d’école en passant par les inspecteurs et les conseillers pédagogiques», a-t-il indiqué.
Le conseiller technique du MEN a exhorté les participants à des débats francs et constructifs pour aboutir à des conclusions et des recommandations pertinentes, susceptibles d’améliorer les pratiques enseignantes, au service d’une éducation de qualité pour tous les enfants du Niger. «Le Ministère de l’Education Nationale est disponible pour tous les partenaires sociaux, comme l’atteste la tenue régulière des réunions des cadres de concertation ministérielle, sectorielle et intersectorielle», a-t-il ajouté.
Pour sa part, le Secrétaire général du Syndicat National des Encadreurs Pédagogiques (SYNEPS), M. Abdou Laouali a rappelé que depuis la tenue de l’assemblée générale constitutive de leur structure en septembre 2018, c’est le bureau exécutif provisoire mis en place qui conduisait la politique du SYNEPS. Ce bureau doit être tout au moins entériné par une instance statutaire. Malheureusement, des événements dont les questions sécuritaires, l’avènement de la pandémie de la Covid-19, l’évaluation des enseignants «craie en main», les élections générales et d’autres raisons n’ont pas facilité la tenue de l’instance statutaire qu’est le congrès. «Ce congrès est l’occasion donnée à chacune et à chacun de nous, de faire le bilan de la période écoulée et surtout de contribuer à la définition des mandats et revendications du SYNEPS pour affronter la période qui va suivre. Notre structure syndicale à la claire conscience que notre système éducatif traverse un moment difficile, mais cette difficulté peut être surmontée avec votre détermination, votre sens de sacrifice, votre attachement à notre profession mais aussi grâce à l’attention particulière que les plus hautes autorités accordent au secteur de l’éducation», a-t-il conclu.
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Les progrès réalisés pour améliorer l’accès à l’éducation ces dernières années au Niger n’ont pas donné les résultats souhaités, particulièrement en ce qui concerne l’apprentissage des enfants, en milieux défavorisés ou vivant dans des zones de conflits. Des statistiques permettant des comparaisons des apprentissages à l’échelle internationale montrent qu’au Niger les niveaux de maîtrise en lecture, en mathématiques et en sciences des apprenants au niveau primaire sont en deçà des standards internationaux.
Pour faire face à ce défi, l'Etat du Niger et l'Association Internationale de Développement (IDA - Groupe de la Banque mondiale) ont signé le 30 mai 2020, un accord de financement d’un montant de 140 millions de dollar US (+75 milliards de FCFA), pour la mise en œuvre du projet Niger-LIRE : Learning Improvement for Results in Education, en français, Amélioration des Apprentissages pour l’Obtention de Résultats dans l’Education.
Lancé officiellement le 2 juin 2021 à Niamey, le projet Niger-LIRE vise à améliorer les pratiques pédagogiques ainsi que l’apprentissage en comblant les lacunes scolaires, en particulier chez les filles. Il permettra de renforcer la gestion globale du système éducatif, grâce à des processus de suivi de résultats.
Le projet Niger-LIRE se déploie en cinq (5) composantes :
- La composante 1 (Amélioration des apprentissages) : est axée sur le renforcement des pratiques d’enseignement et de la pédagogie en classe ;
- La composante 2 (Promotion de l’apprentissage pour les filles et les garçons): facilitera les interventions directes visant à améliorer l’apprentissage chez tous les enfants et à remédier aux déficits d’apprentissage les plus critiques ;
- La composante 3 (Renforcement des systèmes et des capacités pour la prestation de services éducatifs): vise à renforcer la gestion globale du système éducatif, notamment en intensifiant les efforts de suivi et d’évaluation des processus et des résultats éducatifs ;
- La composante 4 (Administration et coordination du projet) : est axée sur l’administration de projet ;
- La composante 5 (Réponse aux urgences et crises éligibles): a été ajoutée dans l’éventualité où une intervention d’urgence imprévue serait nécessaire.
D’une durée d’exécution de six (6) ans, le projet Niger-LIRE bénéficiera à 3300 établissements scolaires (primaires et secondaires), plus de 2 millions d’enfants et 50 000 enseignants. Il couvrira l’ensemble des huit (8) régions du Niger avec un focus sur cinq (5) d’entre elles à savoir Diffa, Maradi, Tahoua, Tillabéry et Zinder. Le projet Niger-LIRE se déploiera également dans les départements et les communes en fonction des établissements et structures ciblés pour certaines activités.
Ainsi, la mise en œuvre du projet Niger-LIRE va insuffler une dynamique nouvelle au système éducatif nigérien, notamment à travers l’utilisation des innovations technologiques. A ce titre, il est prévu entre autres :
- Le déploiement de classes digitales,
- L’utilisation de tablettes numériques dans l’enseignement,
- Le déploiement d’une connectivité satellitaire haut débit,
- Le développement d'une plateforme nationale d'éducation en ligne…
En ce sens un portail national numérique a vu le jour et est opérationnel via l’adresse www.portail.edu.ne.
A terme, le projet Niger LIRE contribuera au renforcement du capital humain qui figure parmi les priorités essentielles de la vision stratégique du Niger d’ici 2035, telles que définies dans la Stratégie de développement durable et de croissance inclusive (SDDCI-Niger 2035).
Encadré 1 :
A propos du Portail unique de l’Education Nationale
La mise en place du Portail Unique Nationale permet embarquer à termes toutes les solutions numériques de l’Education au Niger. Ce portail sera une formidable porte d’accès aux ressources éducatives pour les usagers (enseignants, élèves et tous les acteurs du système éducatif). Il s’inscrit dans le contexte de la volonté commune de l’Etat du Niger et de la Banque Mondiale (à travers le Projet Niger LIRE), d’améliorer l’intégration des ressources et la communication sur les activités et les produits digitaux mis en place par le Ministère de l’Education Nationale. Ceci afin, d’assurer la capitalisation des acquis numériques et l’engagement de fiabilité de l’information dans le domaine de l’éducation.
Niger LIRE est fortement engagé en matière du numérique. Dans ce sens, plusieurs initiatives sont en cours. L’on peut citer entre autres :
- la mise en place d’un système d’information et de gestion d’éducation pour aider à la prise de décision,
- la mise en place d’une plateforme de formation à distance et en ligne,
- la création d’une base de données unifiée pour une gestion novatrice des ressources humaines du secteur de l’éducation,
- la création de classes digitales pour amener le numérique et la connectivité dans les zones reculées,
Encadré 2 : quelques réalisations du projet Niger-Lire de son lancement le 2 juin 2021 à ce jour :
- Conduite d’une étude de réhabilitation et d'équipement des Ecoles Normales, Ecoles annexes et Ecoles Normales Supérieures.
- Mobilisation d’un consultant externe chargé de l’évaluation des programmes et des méthodes de formation des Ecoles Normales
- Validation des programmes et des méthodes de formation des Ecoles Normales (avec caution scientifique externe).
- Définition de la stratégie de formation des encadreurs des Ecoles Normales
- Mise en place d’un comité préparatoire de la conférence annuelle des directeurs des Ecoles Normales
- Organisation d’une conférence annuelle des directeurs des Ecoles Normales
- Reproduction et distribution de livres : LIRE à la maison (734 072 livres ont été reproduits)
- Identification des localités d’intervention pour la mise en place des 160 centres à passerelles communautaires
- Information/sensibilisation/mobilisation sociale des populations sur les 440 centres à passerelle
- Information/sensibilisation/mobilisation sociale des 160 centres à passerelles communautaires
- Acquisition et installation de 440 Tentes équipées pour 440 centres à passerelles, en partenariat avec l'UNICEF
- Formations des enseignants des 440 centres à passerelle et des 160 centres à passerelles communautaires (600 enseignants formés)
- Cinq (5) Contrat Basé sur la Performance ont été signés entre les Directions Régionales de l’Education Nationale de la zone d’intervention du projet et le Secrétariat Général du Ministère de l’Education Nationale
- Dotation des 8 Directions Régionales de l’Education Nationale en Équipement matériel (48 Ordinateurs de bureau ; 37 Ordinateurs portables ; 25 Imprimantes (laser) incluant toners d’encre ; 18 Photocopieurs ; 20 Scanneurs avec chargeurs ; 20 Rétroprojecteurs ; 32 Onduleurs ; 37 Modem Wifi ; 32 Prise parasurtenseur ; 103 Clé USB de 32 go de capacité ; 24 Disque dur externe de 2tera de capacité)
- Déploiement du portail unique de l’Education Nationale.
Encadré 3 : le projet Niger-LIRE en quelques chiffres clés à retenir
D’ici 2026, les actions du projet Niger Lire vont bénéficier à :
- 2 millions d’élèves et plus de 50.000 enseignants
- 3000 établissements d’enseignement primaire
- 300 collèges d’enseignement
- 100 Makarantas
Le projet Niger Lire met le digital au cœur du système éducatif nigérien à travers, entre autres :
- 23 salles de classes digitales acquises et en cours d'installation
- 8 Contrats Basés sur la Performance signés avec les Ecoles Normales dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance grâce à des subventions à la performance
- Appui au programme intensif (Boot Camp) de formation : 653 encadreurs formés. Ces formateurs vont à leur tour formé 6000 enseignants en 2023.
- Création d’une plateforme de gestion des Ressources Humaines en ligne (RH-DUNE MANAGER)
- Lancement et opérationnalisation du Portail National de l’Education : portail.edu.ne
Source : http://portail.edu.ne/
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a rencontré hier matin à Niamey, les syndicats du secteur de l’Education Nationale. L’objectif de cette rencontre est d’échanger avec ces différents acteurs sur la question du recrutement des enseignants contractuels à la Fonction Publique conformément à la volonté du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum. A l’issue de cette rencontre, les différents acteurs présents ont abouti à une dynamique de partenariat afin que les questions aussi importantes que le recrutement des enseignants contractuels puissent avoir l’adhésion de tous et faire l’objet d’un consensus au sein du système éducatif.
Dans son discours introductif à cette occasion, le ministre de l’Education nationale a tenu à saluer tous les acteurs du système éducatif pour la sérénité remarquable qui a prévalu au cours de l’année 2022. «Cette quiétude doit être maintenue et entretenue de façon durable pour le rayonnement de notre système éducatif», a-t-il déclaré. Pr Ibrahim Natatou a ensuite indiqué que conformément aux orientations de SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat pour la mise en place d’un mécanisme dynamique de formation et de recrutement tenant compte de l’évolution des effectifs scolarisables, le Ministère de l’Education Nationale a travaillé pour produire un projet de plan de résorption des enseignants contractuels, objet de la rencontre. «Ce projet de plan de résorption a été exposé à l’occasion de la journée de réflexion tenue le 19 décembre 2022 autour du Président de la République, en présence du Premier ministre et de certains membres du Gouvernement. L’objectif est de parvenir à résorber l’ensemble des enseignants contractuels du Ministère de l’Education Nationale remplissant les conditions d’intégration à la Fonction Publique», a-t-il souligné.
Pr Ibrahim Natatou a ensuite détaillé la situation des personnels du Ministère de l’Education Nationale qui compte un effectif de 111.565 agents dont 70.473 enseignants contractuels, 33.808 enseignants titulaires craie en main, 5.411 agents de bureau, 713 Appelé de Service Civique National et 1.160 auxiliaires. L’effectif des enseignants contractuels éligibles au recrutement à la Fonction Publique à la date du 31 décembre 2022, s’élève à 63.435 personnes, en soustrayant 7.038 personnes âgées de plus de 45 ans. Ce plan de résorption comprend, selon le ministre quatre (4) cohortes déterminées en fonction des tranches d’ancienneté. La première tranche concerne les enseignants ayant de 10 à 24 ans de service. La deuxième tranche 8 à 9 ans, la troisième tranche 5 à 7 ans tandis que la quatrième tranche, elle va de 0 à 4 ans.
Ainsi, le ministère de l’Education Nationale propose d’abord l’évaluation des enseignants contractuels de la première cohorte qui peuvent être éligibles à l’intégration à la Fonction Publique. «Cette première cohorte de 22.942 enseignants contractuels dont 1.081 pour la région d’Agadez, 862 pour Diffa, 3.335 pour Dosso, 4.275 pour Maradi, 3.637 pour Tahoua, 4.156 pour Tillabéri 3.658 pour Zinder et 1.938 pour Niamey», a annoncé.
Le ministre de l’Education Nationale a aussi expliqué que l’évaluation se fera sur les deux dimensions (administrative et pédagogique) conformément aux dispositions du DECRET N°2022- du 11 février 2022 modifiant et complétant le décret n°2009-072/PRN/MFP/T du 26 février 2009, fixant les conditions et les modalités de recrutement sans concours, aux emplois de fonctionnaires, des agents contractuels de la Fonction Publique de l’Etat en respectant l’article 5 qui stipule : «Aucun agent contractuel de la Fonction Publique de l’Etat ne peut accéder à un emploi de fonctionnaire sans concours s’il n’a pas fait l’objet d’une évaluation du service employeur indiquant la qualité des services contractuels effectués et s’il ne remplit pas les conditions d’ancienneté ou de durée de services contractuels et/ou volontaires fixées en fonction de l’emploi de recrutement».
Par la suite, Pr Ibrahim Natatou a assuré que le Ministère prendra toutes les mesures idoines pour garantir l’objectivité et la crédibilité de cette évaluation. A cet effet, dit-il, des équipes d’évaluateurs seront constituées et déployées hors de leurs régions respectives. Chaque évaluateur aura pour charge d’évaluer en moyenne 3 enseignants par jour pour le secondaire et 4 pour le primaire. «Dans les zones à habitat dispersé et où les zones difficiles d’accès (insécurité et aléas climatiques), les enseignants concernés seront regroupés dans un centre d’évaluation. Il est nécessaire que la durée de l’évaluation ne dépasse pas une (1) semaine. Quant à la dimension administrative de l’évaluation, une fiche sera soumise aux directeurs ou aux chefs d’établissement avant l’évaluation pédagogique», a-t-il relevé.
Le ministre de l’Education Nationale a ajouté que la Direction des Ressources Humaines et la Direction de la Formation Initiale et Continue s’attèleront à élaborer respectivement les fiches d’évaluation administrative et pédagogique en situation de classe. Ces outils feront l’objet d’un partage avec les acteurs clés. «La fiche de l’évaluation administrative sera mise en place dans les différents établissements où les enseignants de la cohorte concernée seront localisés. Les chefs d’établissement renseigneront la fiche de l’évaluation administrative à tous les enseignants contractuels qui seront concernés par l’évaluation. La note d’évaluation sera la somme de la note de l’évaluation administrative et de la note de l’évaluation pédagogique conformément aux dispositions du Décret 2016-09/PRN/MEP/A/PLN/EC/MES/MEP/T/MFP/RA du 29 juin 2016 portant statut particulier des fonctionnaires du cadre de l’Education à l’article 141», a-t-il souligné.
L’évaluation administrative s’articule, selon Pr Ibrahim Natatou, autour de la ponctualité, de l’assiduité, la tenue, la participation aux sessions de formations continues, le sens de l’organisation et de la méthode dans le travail, le respect de la hiérarchie, la bonne culture générale, le sens du service public, la conscience professionnelle, l’efficacité et l’efficience. Quant à l’évaluation pédagogique, elle concerne l’aptitude pédagogique, la connaissance approfondie et élargie de sa discipline, la maîtrise des questions inscrites aux programmes, l’atteinte des résultats et l’efficacité. «La note d’évaluation est la somme de la note de l’évaluation administrative qui compte pour 30% et celle de l’évaluation pédagogique pour 70 %», a-t-il conclu.
Yacine Hassane(onep)
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar a effectué, mardi dernier, des visites au niveau des sites de construction d’écoles professionnelles à Niamey. C’est ainsi qu’il s’est rendu successivement au niveau du Centre de Formation aux métiers (CFM) Niamey1, puis au collège d’enseignement technique (CET) Niamey 1 et au Centre de Formation aux métiers (CFM) de l’arrondissement Niamey 5. A travers cette visite de terrain, il s’agit pour le ministre Kassoum Maman Moctar de constater l’état d’avancement des travaux.
Partout où le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle est allé, il a visité les salles de cours en construction, les ateliers, les bassins destinés à la pisciculture, les bureaux et les Magasins. Il a également reçu des explications sur l’état d’avancement de ces chantiers d’infrastructures. Il ressort de ces explications que le Centre de Formation aux métiers (CFM) Niamey1 et le collège d’enseignement technique (CET) Niamey 1 sont construits sur financement du Fonds Commun du Secteur de l’éducation tandis que le Centre de Formation aux Métiers (CFM) de l’arrondissement Niamey 5 est construit par le PRODEC sur financement de la Banque Mondiale.
A l’issue de ces visites, le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a indiqué que le but de cette visite est de constater l’état d’avancement de tous les travaux de construction de ces infrastructures lancés en 2022. « Ces réalisations relèvent de l’exercice budgétaire 2022. J’ai constaté que la plupart des infrastructures sont effectives, certaines sont totalement achevées et d’autres sont en cours de finition», a-t-il relevé.
M. Kassoum Maman Moctar a rappelé qu’au cours de l’année 2022, il a été prévu la construction d’une trentaine d’infrastructures sur l’ensemble du territoire national. Elles se repartissent entre les Centres de Formation aux Métiers (CFM), les collèges d’enseignement technique (CET) et les centres de formation des jeunes agriculteurs. «Je suis fier de constater que les acteurs qui sont sur le terrain ont concilié les impératifs de temps et l’efficacité. Et même là où les travaux ne sont pas totalement terminés, on constate une nette progression. Je pense que d’ici quelque jours, ils vont totalement achever les travaux», s’est-il réjoui.
Par ailleurs, M. Kassoum Maman Moctar a ajouté que ces travaux concernent à peu près 25 Centres de Formation aux Métiers (CFM) dont 20 ont une caractéristique qui va permettre à toutes les communes bénéficiaires d’être renforcées en matière de formation agricole sur les questions d’élevage comme on le constate au niveau de l’arrondissement communal Niamey 5. «Nous allons continuer ces efforts pour que même en 2023 toutes les infrastructures programmées connaissent la même réalité, parce que le plus important c’est de continuer la rationalisation des efforts, des ressources conformément aux orientations du Président de la République afin que ces sous-secteurs répondent aux exigences de nos économies locales et que nos apprenants soient très bien formés pour être compétitifs sur le terrain», a conclu le ministre Kassoum.
Yacine Hassane(onep)
- Détails
- Catégorie : Education
Après un an de loyaux services à la direction régionale de l’éducation de Dosso, le directeur régional, M. Falké Abdramane quitte la région pour d’autres services. A l’occasion de son départ, le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar a décerné, le dimanche 29 janvier 2023, un témoignage de satisfaction à ce cadre de l’éducation. La cérémonie organisée à cet effet a permis aux autorités administratives, aux cadres techniques et responsables des couches socioprofessionnelles de prendre congé du directeur régional sortant de l’éducation nationale de Dosso.
En lui remettant officiellement un témoignage de satisfaction, le gouverneur de la région de Dosso s’est dit satisfait de la disponibilité et du sens élevé de responsabilité de M. Falké Abdramane qui a permis de renforcer la stabilité et d’améliorer les résultats dans les établissements de la région de Dosso. Au nom de toute la population de Dosso, le gouverneur Albachir Aboubacar a remercié et félicité le récipiendaire pour les multiples services rendus à la région.
Les collaborateurs de M. Falké Abdramane ont, par la voix de leur représentant, salué les qualités de leur patron, un vrai gestionnaire parce qu’il a su montrer ses compétences. Les collaborateurs du directeur régional sortant de l’éducation de Dosso gardent de lui un patron qui a su mener toute l’équipe dans les normes et les volontés requises au service de l’éducation. Ils ont souhaité que son remplaçant puisse suivre ses pas.
Avec une émotion à peine contenue, le directeur sortant de l’éducation nationale de Dosso, M. Falké Abdramane a remercié le gouverneur de Dosso qui a toujours été à l’écoute des problèmes et sollicitations du secteur de l’éducation. Il n’a pas manqué d’adresser ses remerciements aux partenaires de l’éducation et à ses collaborateurs dans cette tâche que le Ministère lui a confiée.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le Ministère de l’Education Nationale (MEN) a organisé du 26 au 31 janvier 2023 à la maison de la presse de Niamey, un atelier de validation des guides CI/CP du programme rénové en mathématiques et langages. Organisé avec l’appui financier de l’UNESCO, cet atelier vise l’amélioration du système éducatif par la mise à la disposition pour les enseignants, des instruments et des intrants pédagogiques indispensables à la mise en œuvre de leurs activités d’enseignements-apprentissages. L’ouverture des travaux a été présidée par le Secrétaire général du Ministère de l’Education Nationale, M. Mohamed Zeidane, en présence du Secrétaire Exécutif de la Commission Nationale pour l’UNESCO/ISESCO, M. Assoumane Mahamadou et de plusieurs invités.
Au cours de cet atelier, les participants ont passé en revue les guides du maître en mathématiques et langage CI/CP élaboré par des équipes composées des cadres du MEN. Cette initiative traduit ainsi, la capacité du Ministère à penser aux problèmes du système éducatif national par eux-mêmes en vue de leur apporter les solutions appropriées.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère de l’Education Nationale a indiqué que cet atelier s’inscrit dans la droite ligne des reformes et initiatives développées au sein du Ministère en vue de booster la qualité du système éducatif qui, ces dernières années, est à la recherche de son équilibre. «En effet, ces travaux portent sur la validation des quatre guides entrant dans le cadre de l’implémentation du programme rénové et ont vu la participation des cadres centraux et déconcentrés, des encadreurs des écoles normales», a-t-il ajouté.
Au regard de la délicatesse de la mission qui leur a été confiée et des objectifs visés, le secrétaire général du Ministère de l’Education nationale a exhorté les participants à s’investir pleinement dans les travaux et les activités qui sont programmées en vue d’apporter leurs contributions précieuses à la réussite de cette ambition commune qui est de sortir le système éducatif des sentiers battus.
Il revient au Gouvernement et ses partenaires d’appuyer l’expérimentation des guides à travers la formation des enseignants et la dotation des écoles en livres et guides.
Pour sa part, le Secrétaire Exécutif de la Commission Nationale pour l’UNESCO, M. Assoumane Mahamadou, a précisé que, cette activité vise à accompagner le Ministère de l’Education Nationale dans la production des outils pédagogiques au profit des enseignants et encadreurs pédagogiques afin de leur permettre d’assurer efficacement leurs fonctions notamment le suivi des enseignants et la prise en charge des apprenants. «Aussi ces guides, objets de validation, concernent les classes de CI/CP dans les disciplines fondamentales que sont les mathématiques et le français», a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Assoumane Mahamadou a souhaité que ces guides soient versés dans le cadre de la formation à distance à travers des initiatives développées par d’autres partenaires à travers l’utilisation des nouvelles technologies de la communication. «L’UNESCO sera disponible à travers le programme CapED et d’autres interventions à soutenir l’expérimentation de ces outils afin de mieux capitaliser les éléments positifs et les généraliser dans le cadre de la réforme curriculaire en cours au Niger» a-t-il conclu.
Rachida Abdou Ibrahim(Stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
S’il y a un domaine qui, après la sécurité tient à coeur Bazoum Mohamed, c’est bien, peuvent en convenir les Nigériens, le secteur de l’école qui traverse depuis de longues décennies une profonde crise. En accédant au pouvoir, il y a mis tout son coeur, faisant les promesses les plus osées car convaincu qu’il avait les ressources nécessaires pour atteindre les objectifs qu’il se fixait pour le domaine qui, du reste, est aussi celui qu’il est censé mieux connaître pour avoir fait carrière là. Mais au regard de la profondeur de la crise que traverse le secteur, il est évident que la seule volonté politique, fut-elle inébranlable, ne peut suffire. Et il y a deux choses dont il ne tient pas trop compte, du moins a priori : la première est trop technique car il s’agit d’amener des gens qui en ont l’expertise à poser un diagnostic pertinent du mal de l’école et penser les solutions idoines pouvant, sur une période déterminée, apporter des résultats devant permettre d’apprécier l’efficacité de la thérapie proposée. L’autre et non moins importante, concerne les hommes qu’il faut pour conduire les réformes, les mettre en marche, les évaluer à mi-parcours et, au besoin, à chaque fois, apporter les correctifs nécessaires pour conduire à bon port l’ensemble des mesures envisagées pour refonder l’école nigérienne.
Pour un système, quelques individus, retranchés dans leurs bureaux cossus, ou quelque part, loin de là pour s’assurer des prébendes misées sur le compteur de la princesse, ne peuvent pas bien réussir à penser mieux pour toute une école car en vérité ceux-là, ne s’engageaient que pour l’argent qu’une telle situation peut leur permettre de capter au fil de TDR conçus plus pour le confort de leurs poches que pour réhabiliter une école malade. C’est dire que tant que ce n’est pas de hauts panels, avec des hommes expérimentés et même à la retraite, des experts des sciences de l’éducation, des pédagogues avérés, des enseignants, conseillers et inspecteurs émérites, d’anciens ministres de l’éducation au parcours reconnu, des experts en ingénierie de la formation et en administration scolaire, l’on ne pourra pas avoir ce regard critique qui puisse permettre de mettre la loupe sur les problèmes qui minent notre système. Or, qui a réfléchi pour Bazoum pour l’école ? Peut-être, disent de mauvaises langues, un cercle qui aurait quelques relations avec lui, usant souvent de proximité familiale dit-on, pour lui proposer son expertise avariée dans le domaine quand pour avoir enseigné, certains n’ont pas une réelle expérience à faire valoir. On comprend donc pourquoi, la chirurgie proposée par son entourage ne fonctionne pas et nous en donnerons les preuves tant d’un point de vue de la gestion du MEN que de projets et programmes qui soutiennent le secteur, accompagnent la volonté politique que le président Mohamed Bazoum exprime depuis des mois pour cette école à la traîne.
Pourtant, ce ne sont pas des hommes qui manquent au Niger. Le Niger a connu bien de cadres qui ont fait leurs preuves dans le secteur, avec des résultats que l’on y a salués unanimement. Pourquoi donc, ceux-là ne peuvent-ils pas aider à réfléchir pour l’école, et pour leur pays, pas que pour un parti, fut-il celui qui est au pouvoir ou pour un homme, fut-il un autre auquel, l’on pourrait n’avoir aucun lien de famille ? Ceux, qui, pour leurs égoïsmes, mettant en avant des relations particulières, isolaient Bazoum du Niger et préoccupés plus d’argent que de succès, ne lui donnent aucune chance de réussir son programme pour l’école, et donc de sauver notre système éducatif qui est à la dérive. En vérité, ceux-là n’ont d’ailleurs aucune ambition pour l’école si ce n’est de profiter de sa crise pour rafler des fonds consentis tant par l’Etat que par des partenaires. Déjà en regardant le parcours qu’il a eu durant ce mandant (près de deux ans !) l’on peut se rendre compte que rien ne bouge, que les vraies réponses tardent à venir car l’on ne les a jamais pensées d’ailleurs. Pour s’en convaincre, l’on ne peut que considérer ces mouvements qui couvent dans le secteur, tant au niveau des universités que du secondaire pour comprendre que cette école vit toujours les mêmes malaises. D’ailleurs, si l’ITN s’est refusé, malgré la bonne ouverture d’esprit du président de la République qui reçoit en personne ses dirigeants, à renoncer à sa grève, c’est bien parce que, les problèmes de l’école, notamment la question cruciale du recrutement des contractuels de l’enseignement et de la Santé à la fonction publique, reste le talon d’Achille du différend.
Bazoum Mohamed doit ouvrir les yeux pour voir et faire l’effort d’entendre ces voix étouffées qui lui disent tout le mal de cette école ou du moins de la gestion de ceux qu’il a investis de sa confiance pour mettre en oeuvre les ambitions qu’il nourrit pour l’école. On se rappelle qu’il y a quelques mois, un cadre du MEN, activiste de la société civile, usant des réseaux sociaux, dénonçait certaines pratiques malsaines qui se pratiquent dans le secteur, interpellant sur des dérives graves qui risquent de plonger davantage l’école nigérienne dans le gouffre. Mais sa parole ne pouvait pas plaire et on lui a réglé des comptes : affecté puis suspendu de la fonction publique, l’homme, depuis est devenu ce martyr de la dénonciation sous Bazoum. Or, il s’agissait, avant de prendre d’aussi graves et radicales mesures de représailles, de se demander d’abord si ce qu’il dit est vrai ou faux, si ses allégations sont fondées ou non. On ne l’a pas fait ; Abusant de leur puissance, ceux qui tiennent haut le pavé dans le nouvel empire, ont sévi ; brisant la carrière d’un homme qui gêne depuis qu’il pouvait ne pas avoir la langue dans la poche pour dénoncer leurs micmacs.
Il y a quelques jours, un autre, un inspecteur, à ce qu’il dit en tout cas, à travers des audio partagés sur les réseaux sociaux dit des choses semblables par rapport à une gestion patrimoniale du MEN qui ne peut permettre d’espérer pour Bazoum et pour l’école les résultats escomptés. Tout le monde sait que ces griefs ne sont pas méchants et gratuits ; ils ne rendent compte que de la triste réalité d’un ministère qui est mal géré. Le Professeur Natatou, en venant lui aussi avec de réelles ambitions, a compris qu’il est difficile d’avancer avec certaines collaborations de la part de personnes qui prétendent aider le président Mohamed Bazoum alors que tout ce qu’ils font sape ses efforts de redressement de cette école. Il n’y avait qu’à regarder la conception prébendière que l’on s’est faite de la gestion du Projet LIRE où seul le profit oriente les actions qui sont entreprises dans un tel cadre : quelques parvenus, au moyen de cooptation sur des bases subjectives, par des formations, autres voyages d’études à l’extérieur du pays, trouvent le moyen de dilapider l’argent de la Banque Mondiale qui profite plus à des individus qu’à l’école et aux vrais acteurs du système. N’est-il pas d’auditer tout ce qui se fait dans un tel cadre pour réellement apprécier de ce que de telles actions profitent à l’école, changent véritablement et positivement quelque chose dans la vie de l’école ? Un pays, emprunte-t-il de l’argent auprès d’un partenaire pour enrichir quelques hommes ou pour que cela profite à un secteur, disons à un pays ?
Il est clair, même si souvent ce qu’il dit n’est pas trop clair, que cet inspecteur n’a pas tort d’alerter avant le pire. Aussi, parce que les postes ne peuvent pas être héréditaires, peut-on sensément comprendre que certains acteurs, presque inamovibles, sans vrais résultats, restent à la même place souvent depuis plus de dix ans ? De tels hommes, embourbés dans la routine fastidieuse, peuvent-il franchement réussir le meilleur ? Où faut-il croire qu’un parti ou si l’on veut, un système n’a plus les ressources humaines compétentes et suffisantes pour mieux réussir ses actions ? Le PNDS, serait-il aussi pauvre que ça ?
Aujourd’hui, avec le recul, sans doute que le nouveau ministre, venu avec une certaine fougue pour réussir, s’est rendu compte qu’un Samro ou un Rabiou, avant lui, ne jetaient pas l’éponge par incompétence ni par faiblesse mais bien par quelques incompatibilités d’une collaboration difficile avec ici quelques hommes qui veulent bien faire et là, un autre, prétendument fort, qui n’en fait qu’à sa tête, privant même souvent des directions de leurs prérogatives. Le MEN, ainsi que l’on peut l’entendre chez l’inspecteur, est fait de malaises et tant que cela devrait continuer, l’on ne peut s’attendre à mieux dans le secteur. C’est à croire même que pour cette raison, ce ministère est fait d’autant plus de contradictions que certains, aujourd’hui, regrettent même la fusion qui met ensemble des hommes et des femmes qui ne savent pas travailler ensemble.
Le temps que le président de la République écoute d’autres voix pour apporter les vraies réponses qui passent aussi par le choix des hommes pour accompagner Natatou à décoller sa machine, nous pouvons taire quelques dossiers, au-delà de ceux qu’évoquent les deux acteurs que nous citons pour témoigner sur le fait que dans son effort pour redresser le système éducatif nigérien, Bazoum Mohamed est mal parti…
Mais il y a, avant tout ça, à mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, à sortir la politique de l’école !
A.I
- Détails
- Catégorie : Education
L’Université Abdou-Moumouni de Niamey à travers la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) a lancé, le lundi 23 janvier 2023 à la FSJP, le programme de formation préparatoire des candidats nigériens au prochain concours de l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN). C’est le Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, qui a présidé le lancement dudit programme en présence du Secrétaire général adjoint du Ministère de la Justice, du Vice-recteur de l’UAM, du doyen de ladite faculté, des Enseignants-chercheurs et les candidats venus nombreux.
Cette formation organisée avec l’appui d’EUCAP-Sahel Niger se déroulera sur huit semaines. Elle sera axée sur les matières du concours et l’apprentissage d’une méthodologie adaptée en vue d’obtenir un nombre d’admis correspondant aux besoins du Ministère de la Justice. Il s’agit aussi de contribuer à améliorer le taux de réussite des femmes au concours d’entrée à l’EFJN qui est actuellement bas, comme l’a fait ressortir l’ONG Chronique Juridique lors de l’atelier organisé en 2021 sur la problématique de l’insuffisance des femmes dans la carrière judiciaire au Niger. En dépit du nombre élevé des candidats à cette formation préparatoire (516 dont 200 filles), ce sont des enseignants motivés et compétents de la FSJP de l’Université Abdou Moumouni et l’Université Djibo Hamani de Tahoua qui vont dispenser des enseignements approfondis dans les matières du concours et sur la base des anciennes épreuves écrites du concours faire acquérir aux candidats une bonne méthode d’approche de la dissertation, du commentaire et des cas pratiques.
Le Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Pr. Agarya Moussa a assuré qu’un tel programme ambitieux de recyclage et de formation relèvera le défi de l’amélioration du taux de réussite au concours d’entrée à l’EFJN afin de disposer d’un grand nombre d’auditeurs qui viendront enrichir le paysage judiciaire du Niger. «J’exhorte les formateurs ainsi que les candidats à s’investir pleinement dans ce programme ambitieux dont la réussite conditionne les résultats que nous obtiendrons au prochain concours», a-t-il souligné. Par ailleurs, le Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a aussi salué le soutien d’EUCAP-Sahel pour son engagement aux côtés du Ministère de la Justice et de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques à travers le projet de création d’un centre de préparation aux concours administratifs, un projet pertinent dans le contexte actuel de notre pays.
Abondant dans le même sens, le Secrétaire général adjoint du Ministère de la Justice, Moussa Sahirou Tchida a rappelé qu’en deux décennies d’ouverture de la section magistrature, à travers l’ENAM d’abord et ensuite l’EFJN, l’objectif de recruter 50 auditeurs de justice pour une promotion, n’a été que rarement atteint. Il ne l’a été qu’une seule fois d’ailleurs, pour la deuxième promotion de l’EFJN. Il a ajouté que sur ces cinq dernières années seulement, sur quatre concours organisés pour un total de 200 places offertes, environ 2.780 candidats ont concouru. Il ressort du bilan que seulement 145 places ont été pourvues sur les 200 places disponibles, soit un taux de réussite d’environ 73%.
Pour leur part, le Vice-recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, Pr Rabani Adamou et le Doyen de la FSJP, Dr Dodo Boukari, ont reconnu que leur volonté de contribuer à l’amélioration du taux de réussite des candidats au concours de la magistrature aurait été vaine sans le concours apporté par la mission EUCAP-Sahel Niger, l’accompagnement du Ministère de la Justice et de l’ONG Chronique Juridique. Ils ont aussi invité les candidats à l’assiduité dans l’apprentissage et de participer à la réussite de l’objectif fixé.
De son côté, le Chef de mission adjoint d’EUCAP-Sahel Niger, M. Jean-Philippe a indiqué que la mission d’Eucap-Sahel au Niger apporte son soutien à la Justice et plus particulièrement à la chaine pénale afin de mieux lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée. «Dans cette perspective d’un Etat de droit consolidé, le Niger a engagé depuis quelques années un certain nombre de réformes visant à améliorer son système judiciaire. Cela commence par le recrutement d’un nombre suffisant de magistrats à même de répondre aux attentes légitimes des justiciables», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Sur la cité universitaire de Niamey, les chambres sont attribuées aux étudiants pour une durée de trois ans. Chaque année, le comité exécutif procède à un enregistrement des chambres afin d’avoir un contrôle sur l’occupation desdits chambres. En effet, après trois ans d’occupation, les bénéficiaires devraient laisser les chambres au profit de nouveaux. Cette situation est vraiment angoissante pour certains étudiants car, à l’université de Niamey, les années académiques ne sont pas normalisées et les étudiants n’ont pas leur diplôme à temps. Et demander à un étudiant de quitter une chambre universitaire alors même qu’il n’a pas fini ses études n’est vraiment pas raisonnable. Ainsi, bon nombre d’étudiants se trouve sur cette cité sans un endroit pour poser leurs bagages, ils sont donc laissés sans abri après l’épuisement de leur ticket (les trois années). Mais le vrai problème, c’est comment avoir les chambres sur la cité ? Il faut rappeler que chaque année, le nombre d’étudiants ne fait qu’augmenter et ce sont les mêmes chambres qui les accueillent depuis plus de 5 ans. Il n’y a pas eu de construction de nouveaux bâtiments de logement. Ainsi, pour avoir une chambre sur ladite cité, il faut dans un premier temps déposer une demande au niveau du service logement qui se charge de la réception et de l’étude des dossiers. Cela se fait après une note préalable du comité exécutif de l’uenun qui donnent le feu vert aux étudiants qui désireraient avoir une chambre sur la cité universitaire de procéder au dépôt de leurs dossiers. Mais, ceux qui ont déjà une chambre et qui n’ont pas encore épuisés le délai d’occupation, doivent seulement faire un renouvèlement de chambre pour ne pas la perdre. Après cette étape, la charge revient au service logement d’étudier les dossiers et sélectionner les nouveaux bénéficiaires. Après cette phase, on passe à la phase la plus décisive, à la phase du ‘’combat’’ pour parler comme certains étudiants. Il s’agit de l’enregistrement des nouvelles chambres au profit des nouveaux bénéficiaires. C’est un moment très tendu, un moment qui décidera de la vie ou non sur la cité de plusieurs étudiants. Car tout le monde veut nécessairement avoir une chambre sur la cité universitaire. Une chose qui est évidemment impossible vue le nombre de chambres. En fait, à l’université on ne parle même pas d’enregistrement de chambre mais plutôt d’enregistrement de lit. Puisque, chaque étudiant n’a droit qu’à un lit et non de toute une chambre qui peut contenir souvent sept(7) lits. Donc, c’est au minimum sept étudiants par chambre dans les normes. Mais avec la solidarité estudiantine, c’est plus de dix étudiants par chambre. Notons par ailleurs que toutes les chambres n’ont pas la même grandeur, d’autres ne peuvent contenir que deux lits mais se retrouvent avec plus de six étudiants. Ainsi, avoir une chambre sur la cité universitaire de Niamey est loin d’être une chose aisée. C’est pourquoi, l’enregistrement des chambres est un véritable combat qu’il faudrait à tout prix gagné au risque de se retrouver sur les cités annexes. En effet, il existe des cités annexes qui sont implantées un peu partout à l’intérieur de la ville. Mais, la vie dans ces cités annexes n’est pas intéressante à cause du manque souvent de la restauration mais surtout de moyens de déplacement. La cité est donc l’endroit le plus prisé des étudiants. Ainsi, dès la sortie de la note du comité exécutif de l’uenun faisant cas de l’enregistrement des chambres, aussitôt, une large queue (file d’attente) se forme à la devanture du service logement dès la veille même de l’enregistrement. La situation devient une affaire de force. Ç’est la vie à l’état de nature où chacun ne vit que pour soi. Les étudiants deviennent des vrais lutteurs, se bousculant les uns contre les autres, essayant d’occuper la première place de la file d’attente. Sans loi ni règlement, les bousculades durent jusqu’au petit matin avant que la commission d’ordre ne vienne assurer la sécurité. Mais pourquoi tant de bousculade ? En effet, avant de s’enregistrer, il faut d’abord avoir un ticket qui atteste que vous êtes bénéficiaire d’une chambre sur la cité, sachant que les chambres des cités annexes sont aussi considérées comme des chambres universitaires. Ainsi, les tickets sont numérotés en fonction des chambres disponibles et les chambres des cités universitaires sont les premières à être enregistrées. Après ce sont celles des cités annexes. Et comme personne ne souhaite y aller, il faudrait donc tout faire pour avoir un numéro raisonnable. D’où le sens de toute cette bousculade pendant plusieurs heures. Mais, il faut aussi signaler que les étudiants souffrent vraiment dans cette cité pour manque de chambre. Il serait nécessaire de porter un regard favorable en vers ceux-ci afin de les sauver de cette situation. Dans une déclaration du comité exécutif de l’uenun, il existerait 1200 lits pour quarante mille étudiants. Comment peut-on étudier dans les conditions pareilles ? Les étudiants ont vraiment besoin de nouveaux logements sur la cité universitaire. Vivement que les autorités compétentes s’y intéressent.
Garba.I.Zacari
- Détails
- Catégorie : Education
La quatrième promotion de l'Institut des Sciences de la Santé et du Développement GANDAL en République de Guinée, avec un taux de réussite remarquable de 99 %, soit 273 admis, a été honorée en portant le nom de l'illustre fondateur et Directeur Général de l'Institut Pratique de Santé Publique (IPSP), Abdoulaye Sanda MAIGA, une référence incontestable dans le domaine de la formation en santé publique depuis des décennies au Niger.
Cette reconnaissance internationale, qui s'inscrit dans le cadre de la coopération entre l'Institut des Sciences de la Santé et du Développement GANDAL de la Guinée et l'Institut Pratique de Santé Publique du Niger, est le fruit de la rencontre entre les deux fondateurs lors de la Tournée Africaine de la Coopération, TAC Étape Guinée.
Il est important de souligner que la vision de la TAC est de susciter la coopération entre les grandes écoles africaines et les entreprises. Par ailleurs, il convient également de souligner que l'ISSD GANDAL accomplit un travail remarquable dans la formation des compétences utiles pour le développement de la Guinée et de toute l'Afrique par ricochet.
Quant à M. Abdoulaye Sanda MAIGA, qui a honoré de sa présence la cérémonie de remise de diplôme à la promotion qui porte son nom, il est indéniable que ses années d'expériences au service de la formation en santé publique ont permis de propulser sa notoriété au-delà des frontières et de faire de lui un modèle pour les générations futures.
Enfin, une mention toute particulière est adressée au Président des Ambassadeurs Lauréats Plénipotentiaires ALP-TAC de la Guinée, Dr Abdoulaye OUATTARA, qui n'a épargné aucun effort pour être présent à l'arrivée de l'aéroport, à la cérémonie de début et à la fin du séjour du Directeur Général M. Abdoulaye Sanda MAIGA.
Aïssa Altiné
- Détails
- Catégorie : Education
Autrefois, l’enseignant avait le pouvoir sur ses élèves, sur sa classe et sur la matière qu’il enseigne. A cette époque de gloire pour notre école ou l’enseignant est respecté à la fois par les élèves et le gouvernement, tout allait mieux pour notre système éducatif. Au milieu de ces années exceptionnelles, le contenu de notre programme éducatif était plus réaliste et plus adopté à notre réalité culturelle, sociale et économique. Nous parlons de cette époque ou nos responsables éducatifs, ne réfléchissaient pas en fonction de la volonté de leur maitre le grand colon, pour défendre une position les yeux fermés, tête baissée.
Aujourd’hui malheureusement, l’enseignant ne représente rien du tout à la fois à l’école et dans les prises de décisions éducatives et de programmation annuelle ou pluriannuelle. Ils sont même jugés improductifs au plus haut sommet de l’Etat après tant d’années d’enseignement, un travail sur la base duquel le même Etat reçoit des sommes colossales des mains des partenaires techniques et financiers de ce secteur. C’est une évidence, pas seulement au plus haut sommet de l’Etat, l’enseignant ne représente aussi rien du tout pour certains nigériens fortunés. Qu’ils soient mis ou pas dans les conditions optimales de travail, cela n’est pas une préoccupation pour eux. La raison c’est qu’aucun de leurs enfants ne fréquente l’école publique secouée par le manque de matériels didactiques, de classes en matériaux définitifs et d’enseignants. Il s’agit entre autres de certains ministres, députés nationaux, des présidents des institutions nationales, des cadres du parti ou de la coalition qui gouverne et d’autres personnes gradées. Conséquence, beaucoup de parents se tournent aujourd’hui vers les écoles privées qui disposent d’un minimum pour l’encadrement des élèves.
Mais comment en est-on arrivé à retirer à l’enseignant de l’école publique le pouvoir qu’il détenait autrefois ? En effet, tout a commencé dans la mise en oeuvre d’un programme piloté par un des Partenaires Techniques et Financiers du secteur de l’éducation. Ce programme mettait d’abord l’accent sur l’interdiction à tout enseignant de porter des corrections corporelles à l’élève quel que soit la gravité de la faute commise. Ce premier coup porté à nos valeurs culturelles et sociales est la principale source du retrait du pouvoir de l’enseignant pour ne pas dire, de la déstabilisation de notre système éducatif. L’interdiction des châtiments corporels à l’école, a vidé l’enseignant de tout son pouvoir et a poussé les élèves et leurs parents à la révolte. C’est pourquoi certains parents se permettent de retrouver l’enseignant à l’école pour lui cracher dessus tout simplement parce qu’il a chicoté ou giflé leur enfant. Pourtant, nos valeurs culturelles nous enseignent que l’enfant appartient à tous. A vrai dire, l’objectif de ce programme du partenaire, était de s’attaquer profondément à notre système éducatif et aujourd’hui sans se tromper on peut dire qu’il a réussi. Les responsables du secteur éducatif de l’époque n’ont pas été très vigilants et visionnaires probablement à cause des enveloppes qu’ils ont reçu. Ce premier coup dur est indiscutablement responsable de la baisse de niveau des élèves et le désamour de l’enseignant vis-à-vis de l’enseignement.
Le second coup dur de ce partenaire à l’encontre de nos valeurs éducatives, a été l’introduction au sein de notre programme éducatif, d’un nouveau module axé sur le passage automatique qui ne reflète pas du tout notre réalité. Dans la forme, le partenaire nous chante que l’objectif était de rehausser le niveau des élèves alors que dans le fond, c’est le contraire qui s’est produit. Du coup, l’enseignant s’est retrouvé avec deux voire trois programmes pour un seul système éducatif, avec la suppression de plusieurs sessions de fin d’année indispensables à l’évaluation des élèves. Ce qui a conduit à l’évaluation des enseignants contractuels du primaire et du secondaire pour la première fois dans le pays. Depuis lors, le gouvernement qui jette la responsabilité aux enseignants est pris en otage par ceux-là même qui sont sensés l’aider à relever le défi de l’éducation. On parle même d’une seconde évaluation des enseignants en lieu et place de leur intégration à la fonction à la fonction publique. Ce jeu trouble auquel se sont donnés les PTF du secteur de l’éducation, nécessite d’être compris et examiné minutieusement au plus haut sommet de l’Etat ; par les syndicats du secteur de l’éducation, les parents d’élèves ainsi que les ONGs et associations nationales qui oeuvrent pour la promotion d’une éducation de qualité. Le système éducatif est suffisamment infecté par les fonds des partenaires techniques et financiers et les multiples promesses non tenues des dirigeants actuels. Or, la qualité de l’éducation commence par le respect de la parole donnée. Le volume de discours sans actions des autorités concernant ce secteur interpelle tout un chacun sur l’avenir de notre système éducatif. Pour se faire, il va falloir que les PTF arrêtent de se mixer dans ce qui ne les regarde pas. S’ils veulent aider le pays avec amour, alors qu’ils le fassent avec honnêteté et respect mutuel car le peuple nigérien est assez mur pour comprendre ce qui l’arrange et pour redonner à son école toute sa lettre de noblesse. Ça suffit ! Ça suffit !
Salifou Hachimou
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar a effectué, hier 5 janvier 2023 une visite au niveau du Centre des Métiers du Cuir et d’Art du Niger (CMCAN) et au siège du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA). Il s’agit d’échanger avec les responsables de ces institutions sur les avancées enregistrées, les difficultés qu’ils rencontrent et leurs attentes vis-à-vis de leur Ministère de tutelle.
A son arrivée au Centre des Métiers du Cuir et d’Art du Niger, qui constitue la première étape, le ministre et la délégation qui l’accompagne ont été accueillis par le directeur général dudit centre et ses proches collaborateurs. Ils ont eu droit à une visite guidée des locaux avant de se retrouver dans la salle de réunions où le ministre a écouté avec intérêt les préoccupations exposées par le premier responsable du CMCAN. Dans son exposé, le directeur général, M. Gonimi Amadou, a d’abord souligné les missions assignées à son institution qui sont entre autres, la formation et le perfectionnement des maitres et des apprentis exerçant dans le secteur de l’artisanat, ainsi que la préparation des jeunes aux Certificat de Qualification Professionnelle (C.Q.P) ; Certificat d’Aptitude Professionnelle (C.A.P) ; Brevet d’Etude Professionnelle (B.E.P) ; Baccalauréat Professionnel (BAC PRO) et au Brevet de Technicien Supérieur (BTS) dans les filières de l’artisanat d’art.
Aussi, le centre a trois filières dans le domaine de la formation initiale qui sont la maroquinerie ; la botterie et la tannerie. Au niveau de l’apprentissage, le centre dispense en dehors de ces trois formations : des formations en os et cuir, en gainerie et en batique. Pour ce qui est des difficultés, le DG du CMCAN a relevé le recrutement des jeunes pour la formation initiale ; le faible niveau des formateurs ; un programme d’enseignement qui n’est pas totalement l’APC. «Nous faisons une formation modulaire pendant l’année scolaire mais en fin d’année les élèves passent un examen classique, nous ne savons pas exactement ou est-ce que nous en sommes», a rappelé le directeur général du CMCAN. A cela s’ajoutent les problèmes de stage, d’insertion de ces jeunes après leur formation, le problème de financement de l’apprentissage, de la formation continue de maitres artisans et d’internat construit depuis 2017 mais qui n’est pas encore fonctionnel.
Pour sa part, le ministre de l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle a réitéré l’engagement de son département ministériel à faire du CMCAN un centre de référence nationale et même sous régionale. M. Kassoum Maman Moctar a aussi pris un engagement personnel de prendre en compte dès cette année 2023 l’essentiel des préoccupations soulevées par le directeur général pour donner au CMCAN toute sa lettre de noblesse dans le meilleur délai. Il a également rassuré ce dernier que le ministère va améliorer significativement la subvention allouée à ce centre. En ce qui concerne la formation continue et la fonctionnalité de l’internat surtout pour les filles, le ministre a promis de prendre en compte ces questions.
Au niveau du FAFPA, la délégation ministérielle a aussi eu droit à une visite guidée des locaux et une présentation de la structure. Ici également le directeur général de ladite structure, M. Harouna Elhadji Oumarou a souligné les missions assignées au FAFPA qui sont de contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales d’EFPT ; l’identification des besoins en matière de formation professionnelle et technique, notamment initiale professionnalisant, à la carte, continue et par apprentissage ; le financement total ou en partie des actions individuelles ou collectives de formation professionnelle et technique à finalité d’insertion professionnelle et/ou d’emploi ; l’appui aux opérateurs de formation professionnelle par le financement du perfectionnement de leurs formateurs, l’élaboration de stratégies novatrices et d’ingénieries pédagogiques appropriées ainsi que l’amélioration de leurs outils et instruments didactiques de formation ; l’appui aux institutions de formation pour la modernisation de leurs équipements et infrastructures pédagogiques ; l’appui et l’accompagnement des entreprises et secteur moderne, de l’artisanat et les entreprises informelles, en vue de l’élaboration et de la mise en œuvre de leurs plans et/ou projets de formation, etc.
Pour ce qui est des difficultés, M. Harouna Elhadji Oumarou a relevé le décaissement lié aux procédures du Compte Unique du Trésor (CUT) ; la non maitrise du montant mobilisable de la TAP, ce qui ne permet pas une planification rationnelle de son utilisation ; le manque d’un local propre pour la Direction Générale et bien d’autres.
Là, également le ministre en charge de l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar a réitéré l’engagement de son département ministériel à accompagner le FAFPA et à travailler ensemble pour relever les défis qui sont vraiment énormes.
Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
- Détails
- Catégorie : Education
Après une journée d’échanges, la réunion du cadre de concertation sur l’Education Nationale organisée hier matin à Niamey par le Ministère de l’Education Nationale a pris fin sur une note de satisfaction et d’importantes recommandations à l’endroit dudit Ministère ainsi que Des partenaires soutenant le secteur de l’éducation. Les travaux de cette réunion se sont déroulés sous la présidence du ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou.
A l’issue de ces échanges, les participants ont recommandé au Ministère de l’Education Nationale, d’actualiser le texte instituant le cadre de concertation pour l’adapter au contexte actuel, d’accélérer le dossier de la tarification des frais d’inscription dans les établissements privés, d’accélérer également le dossier relatif au plan de résorption des enseignants contractuels, d’intégrer la structuration de l’INDRAP conformément aux textes en vigueur, d’améliorer les conditions de vie et de travail des personnels du Ministère de l’Education Nationale.
A l’endroit du Ministère de l’Education Nationale et des partenaires, les membres du cadre de concertation ont souhaité qu’ils prennent toutes les mesures idoines pour sécuriser les élèves et leurs enseignants dans et autour des établissements scolaires, de communiquer davantage sur les priorités du Ministère de l’Education nationale et les structures des partenaires sociaux, de créer toutes les conditions pour la mise en œuvre des engagements souscrits avec les partenaires sociaux.
Lors de l’ouverture des travaux, le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a rappelé que l’année 2022 a été caractérisée par une sérénité remarquable au niveau du front social. «Fruit d’une franche collaboration, d’un sens de responsabilité et d’un engagement exemplaire de tous les acteurs, cette quiétude doit être maintenue et entretenue. A cet effet, les différents cadres de concertation au niveau interministériel, sectoriel et ministériel doivent nous permettre d’y arriver de façon durable», a-t-il souligné.
Pr Ibrahim Natatou a confié que, de toutes les préoccupations majeures des partenaires sociaux de l’éducation exprimées au cours des différentes rencontres, la question du recrutement à la fonction publique reste la principale. «Durant l’année scolaire 2021-2022, mon département ministériel a travaillé d’arrache-pied sur cette thématique. Ce qui nous a permis d’arrimer nos textes aux lois et règlements de la République, de produire un projet de plan de résorption des enseignants contractuels et de commencer la mise en œuvre de notre stratégie de professionnalisation des enseignants», a-t-il déclaré.
Le ministre de l’Education nationale devait ajouter que le plan de résorption annoncé plus haut, actuellement en finition au niveau de son département ministériel suite à la journée de réflexion tenue le 19 décembre 2022 autour du Président de la République, sera prochainement soumis au Gouvernement pour examen avant la rencontre avec les partenaires sociaux. «Aussi, la professionnalisation de nos cadres en général et celle de nos enseignants en particulier sera l’un de mes objectifs prioritaires pour l’année 2023», a ajouté Pr Ibrahim Natatou.
Par ailleurs, le ministre de l’Education Nationale, a assuré qu’il travaillera également pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous les agents du Ministère de l’Education Nationale. Il a aussi souhaité que le présent cadre d’échange soit régulier à l’avenir, selon une fréquence convenue entre les membres dudit comité. Le ministre de l’Education Nationale a aussi rappelé que cette session a permis de faire un bref bilan de ce partenariat, d’échanger autour des préoccupations de l’heure et de poser les jalons d’une collaboration constructive. Pr Ibrahim Natatou a promis que les différentes conclusions issues de cette concertation feront l’objet d’une attention particulière de sa part et des services compétents de son département ministériel.
Mamane Abdoulaye(onep)
- Détails
- Catégorie : Education
L’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC) a organisé, hier 2 janvier 2023, la première édition de la Journée d’intégration des nouveaux étudiants sous le thème ‘’Un enseignement de qualité, gage de développement d’un pays’’. Ont pris part à cette rencontre de partage d’expérience, le ministre de la Communication, celle de la Fonction Publique, les directeurs généraux des entreprises de presse, les anciens directeurs généraux de l’IFTIC et plusieurs invités.
Dans son intervention à cette occasion, le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano a d’abord expliqué la raison qui a amené le gouvernement à fermer le niveau moyen de l’IFTIC qui n’est rien d’autre que la baisse de niveau des élèves. Désormais seuls les élèves qui ont le BAC seront autorisés à passer le test d’entrée à l’IFTIC. Aussi, le test de recrutement ne sera plus le même qu’on faisait avant. Seuls les méritants peuvent accéder à l’IFTIC parce-que, le Niger a besoin d’une nouvelle catégorie de journalistes qui peuvent servir loyalement et de façon professionnelle la Nation. Aujourd’hui, tous ceux qui ont leur licence ou maitrise en droit, économie, lettres modernes et bien d’autres matières peuvent s’inscrire à l’IFTIC pour le troisième cycle afin d’obtenir leurs masters dans la filière choisie. «Nous pensons que le journaliste doit avoir un niveau très élevé pour faire son travail», a dit M. Mahamadou Lawaly Dan Dano.
Le ministre en charge de la Communication a en outre lancé un appel à l’endroit de tous les étudiants nigériens qui sont au Niger ou à l’extérieur, qui ont leur maitrise dans d’autres matières et qui souhaitent faire leur carrière dans le domaine du journalisme à venir s’inscrire à l’IFTIC à la rentrée prochaine. «Il nous faut des bons formateurs, on ne peut pas avec une licence enseigner les étudiants en année de licence, ce n’est pas possible, nous allons chercher des enseignants tant au Niger qu’à l’extérieur pour bien former les étudiants», a-t-il affirmé. Très bientôt, a annoncé le ministre en charge de la Communication, les experts des pays qui ont plus d’expérience dans ce domaine viendront aider le gouvernement nigérien à mettre en place un curricula efficace pour ledit institut. «Nous voulons que le Master qui sera délivré par l’IFTIC soit reconnu par le CAMES», a-t-il soutenu.
Pour sa part, la ministre de la Fonction Publique et de Réforme Administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou, ancienne étudiante de l’IFTIC a demandé aux étudiants de travailler dans la discipline, avec détermination pour consacrer leur parchemin, car c’est au bout de l’effort que s’obtient le diplôme. Elle s’est aussi adressée spécialement aux étudiantes en ce terme : «Nous les femmes, nous sommes reconnues au niveau de l’Administration pour notre sérieux, notre loyauté, notre sens de responsabilité, notre rigueur. Promettez moi chères étudiantes d’être les majores au niveau de toutes les filières de l’IFTIC», a-t-elle lancé.
Quand au directeur général de l’IFTIC, M. Mato Abdou, il a souligné l’objectif assigné à cette journée d’intégration qui est d’accueillir les nouveaux étudiants afin de leur permettre de se sentir en famille pour bien commencer leur année académique.
Les panelistes qui sont aussi les fruits de l’IFTIC notamment, M. Salou Gobi, journaliste ; M. Saidou Ousmane technicien artistique et directeur général de la RTN ; M. Tahirou Amadou, documentaliste et communicateur à l’IRD et M. Souleymane Mamane, réalisateur ont tour à tour partagé avec les étudiants les expériences qu’ils ont vécues pour que cela soit une source d’inspiration pour ces jeunes dans le domaine de l’information et de la communication.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Le Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Pr Mamoudou Djibo, a présidé la cérémonie de baptême de l'Université Djibo Hamani de Tahoua le mercredi 21 décembre 2022. Lors de son discours, le Ministre a souligné l'expansion de l'enseignement supérieur au Niger ces dernières années, avec la création d'universités dans les huit régions du pays et la diversification de l'offre d'enseignement supérieur et de recherche. Il a également rappelé l'engagement du gouvernement à améliorer les conditions d'étude et à offrir un enseignement supérieur de qualité, crédible et compétitif, qui réponde aux besoins de développement socio-économique du Niger. Cependant, le Ministre a également reconnu les défis structurels qui entravent cet objectif, notamment l'insuffisance des infrastructures et la faiblesse du corps enseignant-chercheur. Il a souligné que des actions ont déjà été entreprises pour remédier à ces problèmes, comme la révision du statut des universités publiques, le recrutement de 171 enseignants chercheurs, l'adoption d'un plan de normalisation des années académiques et l'augmentation des allocations budgétaires. Le Ministre a également annoncé le prolongement de l'année académique 2021-2022 jusqu'au 31 décembre 2022 et le début de la nouvelle année académique 2022-2023 le 2 janvier 2023, et a appelé tous les acteurs à se préparer en conséquence. Il a en outre mentionné que son département ministériel s'engage dans une réforme de modernisation et de l'offre afin d'améliorer la qualité de l'enseignement et des formations grâce à la mise en place de l'Agence nationale d'Assurance Qualité de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (ANAQ-Sup). Le Ministre a également remercié le Président de la République pour avoir accepté sa proposition de donner le nom de deux illustres fils du Niger à deux de nos universités publiques, en reconnaissance de leur contribution au rayonnement scientifique et culturel du pays. Il a rendu un vibrant hommage au Pr Djibo Hamani, en soulignant son travail pionnier et fouillé, qui a permis de mieux connaître et valoriser le passé de l'Ader et de l'Ayar nigérien. Il a également salué les qualités pédagogiques, la patience et la générosité du cœur du Pr Djibo Hamani, qui l'ont rendu particulièrement apprécié.
Par Nigerdiaspora avec ANP
- Détails
- Catégorie : Education
L’Ambassade du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger, a célébré hier matin à Niamey, la journée mondiale de la langue arabe dans les locaux de l’Université Islamique au Niger. Célébrée le 18 décembre de chaque année, cette date commémore la reconnaissance de l’arabe comme langue officielle des Nations Unies par l’Assemblée générale, le 18 décembre 1973.
Lors de la célébration, l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger, Dr Zaid Mukhlid Alharbi a souligné que le Royaume d’Arabie saoudite joue un rôle majeur dans la diffusion de la langue arabe dans plusieurs pays du monde, dont la République sœur du Niger. Cela se traduit, a-t-il rappelé, à travers l’octroi de bourses d’études aux étudiants nigériens. À cela s’ajoutent, selon le diplomate saoudien, l’envoi de l’une de la plus importante mission éducative saoudienne à l’étranger au Niger, la création de l’institut de formation des professeurs de langue arabe du Centre Culturel Prince Sultan de Niamey, la fourniture des livres et de programmes scolaires et l’appui à l’Université Islamique au Niger.
L’ambassadeur saoudien a également salué les efforts déployés par les institutions internationales et les universités, en particulier l’Université Islamique au Niger à travers ses différents programmes de diffusion et de vulgarisation de la langue arabe. De même, il a exalté l’intérêt de la République du Niger et ses efforts continus pour développer la langue arabe à travers son système bilingue franco-arabe qui a permis la création d’écoles et d’universités arabes et islamiques et la formation de milliers de diplômés.
Pour sa part, M. Youssou Mounkeila, Directeur de l’enseignement supérieur arabe, représentant le ministre de l’Enseignement Supérieur a fait savoir que l’enseignement de la langue arabe est ancré au Niger depuis 1957 avec la création de la première école franco-arabe à Say. Il a aussi rappelé que l’arabe est une de nos langues nationales. Le Niger est un pays musulman d’où l’intérêt des Nigériens pour la langue arabe, qui est la langue du Coran, le livre saint de la religion musulmane.
Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
De tous les problêmes auxquels notre pays fait face, celui lié à l’éducation est le plus crucial. C’est en effet la conviction du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum qui a tenu à le dire, hier matin, aux responsables du secteur éducatif, toutes filières confondues. Ces derniers étaient réunis au palais de la Présidence pour une journée de réflexion organisée par le ministre de l’Education Nationale à l’initiative du Chef de l’Etat. Etaient présents à la rencontre le Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, les ministres sectoriels en charge de l’éducation et leurs collaborateurs, les conseillers en éducation du Président de la République et du Premier ministre ainsi que les membres de leurs cabinets.
A l’entame des travaux de cette journée de réflexion, le Chef de l’Etat a affirmé que la réunion aura à valider certaines réformes du secteur proposées, après avoir été amendées suite aux échanges. Il faut dire que cette journée de réflexion a été des plus chargées. En effet, onze (11) thématiques étaient à son agenda. Il s’agit des questions relatives à la résorption du stock d’enseignants contractuels, à la politique nationale du livre, à la transformation des écoles normales, à la situation des chantiers d’infrastructures scolaires inachevées et perspectives, au projet de création d’une école des cadres de l’éducation, à la vision stratégique des lycées d’excellence, à la politique nationale de l’administration scolaire. Il y a également des thématiques portant sur la mise en œuvre de la feuille de route pour la continuité éducative des élèves affectés par la crise sécuritaire dans la région de Tillabéri, la transformation du Lycée Issa Korombé ou des anciennes écoles normales de Doutchi et Magaria en des lycées scientifiques des filles, la stratégie de prise en charge de l’éducation des enfants hors-école et la reforme curriculaire au niveau de l’éducation nationale.
Dans son propos introductif, le Chef de l’Etat a souligné le caractère difficile des reformes du système éducatif, mais qu’il faut absolument mener, avant de démander à tous les acteurs de bien s’y appliquer afin de pouvoir mieux cerner les contours de la réforme pour une meilleure prise en charge du système éducatif.
Pour sa part, le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a salué l’initiative du Chef de l’Etat, une initiative qui permet aux acteurs d’échanger directement avec lui en présence du Chef du gouvernement relativement aux différentes thématiques sur l’épineuse problématique de la qualité de l’éducation au Niger. L’école est malade a reconnu le ministre et elle fait aujourd’hui «les frais de la massification consécutive dû au choc démographique que connait notre pays», a souligné le Pr Natatou ajoutant par ailleurs que l’école nigérienne est confrontée à des défis majeurs ayant pour noms la faible capacité d’accueil, la pénurie d’enseignants qualifiés, les disparités entre les genres et entre les milieux géographiques, la faible capacité de gestion et de pilotage.
«Tous ces éléments cumulés se traduisent tout naturellement par la pauvreté chronique des apprentissages et des acquis scolaires», a souligné le ministre de l’Education Nationale, voulant pour preuve les faibles taux successifs de réussite aux examens du BEPC et du baccalauréat enregistrés ces dernières années. En effet, ces taux n’ont guère dépassé les 30% a-t-il indiqué au point où la baisse de niveau focalise tous les débats poussant les différents acteurs à se questionner sur le système éducatif, «tant du point de vue des approches philisophiques et technologiques que des compétences». La réflexion sur le système éducatif nigérien est nécessaire pour permettre au pays d’avoir un capital humain capable de relever les défis de son développement. «Cette journée de réflexion autour du Président de la République, de son Premier ministre et en présence de tous les ministres en charge de l’éducation traduit en acte la promesse du Chef de l’Etat faite en août 2021 de repenser l’école nigérienne», a rappelé le ministre Natatou.
En effet, le Président Mohamed Bazoum disait à l’occasion de son message au peuple nigérien la veille de la fête de l’indépendance en 2021 : «l’éducation est notre plus grand défi. Ses faiblesses paralysent nos possibilités de constituer un véritable capital humain capable de prendre en charge les défis de développement de notre pays. Notre système éducatif a besoin d’être repensé, et il le sera. Ce sera la traduction du contrat qui me lie au peuple nigérien».
Avec l’organisation de cette journée de réflexion, on comprend aisément que l’engagement du Chef de l’Etat en faveur d’une éducation ne fait aucun doute. Cet engagement politique a été appuyé par la Déclaration de politique générale du Premier ministre défendue devant la représentation du peuple. Cette rencontre démontre à suffisance que, la formule du dialogue direct entre le Président de la République, Chef de l’Etat et les responsables sectoriels constitue la meilleure voie vers la nécessaire thérapie qui sied bien au système éducatif.
A la fin de cette longue journée de travail ponctuée de communications et d’échanges sur une douzaine de thématiques entre le Chef de l’Etat et les responsables de l’appareil éducatif nigérien, le ministre de l’Education Nationale s’est réjoui de cette rencontre. C’est une journée de travail qui a permis de passer au crible tous les problèmes qui assaille notre système éducatif et toutes les réformes possibles envisagées ont été examinées avec la plus grande minutie et l’attention qu’il faut. Pour Pr. Natatou, il n’y a point de doute que l’appareil éducatif nigérien est malade. Il est confronté à beaucoup de problèmes qu’il faille absolument regarder en face et prendre des mesures énergiques. Pour le ministre de l’Education Nationale, le fait que, le Chef de l’Etat consacre une journée entière de réflexion à cette problématique prouve à suffissance sa volonté inébranlable de prendre à bras-le-corps la question de l’éducation. Du reste, le Chef de l’Etat a toujours dit et répété qu’il fera de la question de l’éducation son affaire personnelle à laquelle il accordera tout le soin et l’attention requise. La rencontre de ce lundi 19 décembre 2022 démontre une fois de plus que cet engagement présidentiel est en train d’être honoré. Le ministre a expliqué que, c’est avec une éducation de qualité que notre pays peut aspirer à un développement. Pr. Natatou a indiqué que le Président de la République a donné toutes les consignes et les directives nécessaires pour la mise en oeuvre des douze (12) points traités lors de la journée de réflexion sur le système éducatif que le Chef de l’Etat souhaite voir plus réluisant. «Pour veiller à la mise en œuvre effective de toutes les actions prévues, un planning de suivi a été adopté, en plus des réunions régulières qui seront organisées autour du Président de la République et du Premier ministre pour faire le point des décisions prises lors de cette journée de réflexion», a conclu le ministre de l’Education Nationale.
Zabeirou Moussa(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Le Ministère de l’Education Nationale et l’UNESCO ont organisé hier à Niamey, avec l’appui financier de l’Union Européenne, un atelier de formation des cadres nationaux pour l’amélioration de la qualité de l’éducation par la transformation des curricula. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le ministre en charge de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou en présence des Partenaires Techniques et Financier.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre des résolutions du Sommet sur la Transformation de l’Education tenu du 20 au 26 novembre 2022, à New York en marge de la 77ème Assemblée Générale des Nations Unies. C’est en effet dans cette perspective que le Bureau International de l’Education (BIE) s’est engagé à contribuer au renforcement des capacités des cadres du Ministère de l’Education Nationale du Niger en vue de les doter d’expertises plus pointues en matière de curriculum, conçu comme la traduction d’un projet de société et d’orientations de politique éducative.
Dans son intervention, le ministre de l’Education Nationale a d’abord rappelé les réformes entreprises par les autorités nigériennes en vue de promouvoir une éducation inclusive et de qualité. Il s’agit entre autres de la réforme engagée au niveau des Ecoles Normales de formation initiale avec le niveau BAC comme profil d’entrée ; de la suppression de la contractualisation désormais substituée par l’intégration des enseignants contractuels à la fonction publique ; la réforme curriculaire ancrée sur le bilinguisme et les réalités socio-culturelles et économiques du pays, en cours d’expérimentation dans les écoles normales et dans 5000 écoles primaires. Aussi, Pr Ibrahim Natatou a salué cette initiative qui permettra au Niger de non seulement disposer d’une masse critique de cadres bien formés en matière de curricula mais aussi à ces derniers de relever les défis comme la surcharge des curricula, la compétence du 21ème siècle. En effet, a indiqué le ministre en charge de l’Education Nationale, le curricula constitue le pilier central de toute politique éducative en vue de l’atteinte de l’objectif 4 de l’Agenda 2030 pour le développement durable à savoir «assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie».
Auparavant, la représentante de l’Union Européenne, cheffe de file des PTF en éducation et formation, Mme Jamila El Assaidi a indiqué que cette formation s’inscrit dans le cadre du programme régional «Améliorer l’enseignement dans des pays de G5 Sahel», d’une durée de 45 mois à compter du 2 janvier 2021. Ce programme, a-t-elle fait savoir, vise précisément à assurer à la fois le droit à l’éducation et l’amélioration des résultats d’apprentissage pour tous les enfants en âge d’être scolarisés dans les pays du G5 Sahel. Elle a en outre réitéré l’engagement de son institution d’œuvrer aux côtés des autorités nigériennes pour la transformation de leur système éducatif.
Pour sa part, M. Ydo Yao, directeur du Bureau International de l’Education, a partagé avec les participants les titres des modules qui vont faire l’objet de la formation. Il s’agit entre autres des modules sur le processus d’élaboration des réformes curriculaires ; l’élaboration et la conception des curricula (comment concevoir un curriculum) ; les réformes curriculaires (les éléments sur lesquels il faut agir pour avoir une réforme curriculaire qui marche bien) ; le matériel pédagogique et de formation (la conception de contenu en ligne et leur exploitation) ; l’évaluation, etc.
Selon la sous directrice de l’UNESCO, Mme Stéfania GIANNINI, un volet important de ce projet a été l’élaboration d’un cadre commun d’orientation curriculaire pour la formation initiale et continue des enseignants. Il s’agit aujourd’hui de poursuivre, a-t-elle ajouté, la mise en œuvre du projet par le renforcement des capacités des responsables pédagogiques dans le domaine curriculaire en vue d’avoir encore plus des personnels bien qualifiés qui assureront le leadership de la communauté éducative du Niger. Ces formations de trois à six mois avec des sessions en présentiel et en ligne sont, selon la sous directrice de l’UNESCO, une étape essentielle et décisive dans la transformation du système éducatif de la sous-région mais surtout du Niger qui a fait de la transformation de l’éducation le pilier pour la transformation générale dans les autres domaines essentiels. Elles visent à mettre les cadres au même diapason notamment en matière d’approche pédagogique.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Dans le cadre de la célébration du 74ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits Humains, l’Université Privée Diaba Lompo (UPDL) de Niamey a organisé, le samedi 10 décembre 2022, une journée portes ouvertes, suivie d’une conférence débat. Il s’agit de faire découvrir au public la jeune université et édifier les étudiants et les participants sur le thème de la journée à savoir : «la Dignité, la Liberté et la Justice pour tous».
Dans son mot de bienvenue, le fondateur de l’Université Privée ‘‘Diaba Lompo’’ (UPDL), M. Garba Lompo a souligné l’objectif visé à travers cette conférence qui est d’encourager les praticiens et les théoriciens des droits à s’impliquer davantage dans l’application effective de textes juridiques du Niger, afin de travailler et d’œuvrer au développement socioéconomique du pays. M. Garba Lompo a aussi invité le public venu nombreux pour la circonstance à participer pleinement au débat.
Le conférencier, Pr Djibril Abarchi a axé son intervention sur les principales sources de menace à ces trois valeurs fondamentales (dignité, liberté et justice pour tous). Selon lui, les menaces viennent d’abord du cercle familial, du reste des membres de la communauté mais aussi de l’Etat. Au niveau du cercle familial, on peut noter par exemple le simple rapport mari et femme. Il y a des femmes qui sont vidées de chez elles dans l’humiliation du mari, les séparations ne sont pas toujours dans les conditions honorables, certaines vivent leurs vies conjugales dans l’humiliation. Aussi, il y a des enfants qui font l’objet de l’humiliation (violés parfois par leurs propres parents) sans pouvoir réagir. Le cercle familial n’est donc pas forcément un milieu protecteur.
Au niveau de la communauté, les pratiques esclavagistes qui, malgré l’existence des textes, ne sont pas encore abandonnées et les humiliations que les populations subissent du fait de l’activité des terroristes sont des menaces réelles. Une autre forme de menace à la liberté sur laquelle a insisté l’Emérite Pr Djibril Abarchi, c’est la compréhension de la liberté que l’on veut nous faire avaler venant de l’extérieur. «Aujourd’hui on veut nous faire croire qu’au nom de la liberté sexuelle nous devrons admettre le mariage entre les personnes du même sexe. Ce qui ne cadre pas avec nos coutumes et nos façons de voir les choses. Au niveau de l’Etat, les menaces sont énormes, car, elles sont les plus visibles et celles dont on parle chaque jours dans le rapport de citoyen avec l’Etat», a-t-il fait savoir.
Pour sa part, Mme Gogé Maïmouna Gazibo s’est appesantie sur les maux qui minent notre pays et qui entravent la dignité, la liberté et la justice pour tous. Il s’agit de la mendicité, de la dépravation des mœurs, la prostitution, le retard dans le jugement, la disparité entre homme et femme au niveau des hautes fonctions de l’Etat. Elle a aussi appelé les Nigériens à faire la part des choses entre le combat noble et le combat utile et non ce qui les dépossède de leurs valeurs intrinsèques et culturelles.
Quant à l’acteur de la société civile, M. Ibrahim Namaiwa, il a parlé de la liberté et la justice pour tous, des principes qui, selon lui, ne sont pas toujours garantis. Certains valeurs fondamentales, a-t-il déploré, sont malheureusement mises a rude épreuve dans la pratique en République du Niger.
Après cette conférence, le public a eu droit à une visite guidée des locaux de l’UPDL.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Le samedi 19 novembre 2022, à l’Hôtel Marriot, sur les Champs Elysées à Paris où se tenait la cérémonie organisée par la Diaspora africaine, deux grandes écoles nigériennes du secteur privé, l’IPSP et l’IAT en l’occurrence, étaient sur le grand podium pour la remise du trophée du Grand Prix des leaders Africains du développement (GPLAD, 2022).
Pour la première grande école, l’IPSP, l’on sait qu’elle est pionnière dans le secteur privé de la formation en santé, avec aujourd’hui un parcours sans faute, une épopée glorieuse qui lui a valu la renommée que l’on sait et qui a conduit près de 16 nationalités à s’y référer pour venir s’y faire former. Quant à l’IAT, l’Institut Africain de Technologie, avec son magnifique parcours de 24 ans, il s’est imposé comme première grande école de formation post-bac dans différentes filières qui en a fait une école de référence qui accueille, au-delà d’inscrits à titre privé, des étudiants officiels que l’Etat confie à l’Institut pour des formations qui se font souvent à l’étranger et qui ne sont pas assurées par les établissements publics d’enseignement supérieur.
Le Niger, à travers ces deux écoles, avait brillé dans le ciel parisien, célébrant l’excellence nigérienne d’entrepreneurs émérites de la formation professionnelle dans le pays. C’est leur sérieux, leur expérience développée et avérée dans le secteur qui leur a valu la distinction et la crédibilité qui honorent leur parcours et qui leur valent aujourd’hui la renommée internationale couronnée à Paris, par la Diaspora africaine.
À l’occasion de la cérémonie de remise des trophées, M. Abdoulaye Sanda Maiga, Président Directeur Général de l’IPSP, à travers l’Institut dont il est le fondateur, et M. Hamidou Hamadou, Fondateur et Directeur Général de l’IAT, ont reçu à l’Hôtel Marriot, sur les boulevards des Champs Elysées les distinctions qui couronnent leur leadership, et au-delà, le sérieux nigérien. Du reste, ces deux instituts, ont toujours été primés à l’international, notamment en Afrique, en Europe et en Amérique mais aussi au Niger où leur mérite est reconnu depuis qu’ils recevaient leurs premières accréditations de grandes écoles et universités publiques et privées.
L’excellence nigérienne, déborde de nos frontières, brillant de son soleil, dans le splendide ciel des gloires africaines. Et c’est le Niger qui gagne !
Aïssa Altiné (Nigerdiaspora)
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre délégué auprès du ministre d’État aux Affaires Étrangères et de la Coopération Chargé de l’Intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed El Mouctar, et l’ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon au Niger, M. Ikkatai Katsuya, ont procédé, hier matin, à la signature de l’Echange de Notes relatif à «la Conception Détaillée pour le Projet d’amélioration d’écoles secondaires dans la ville de Niamey». Cette signature est suivie de la signature de l’Accord de Don dans le cadre de l’exécution dudit projet entre le Gouvernement du Niger et l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA). Suite à la signature du présent Echange de Notes, c’est environ 400 millions de francs CFA qui seront alloués pour effectuer la mission de la conception détaillée en vue de la mise en œuvre dudit projet.
Ce projet permettra la réalisation de 162 salles de classe, 10 bâtiments administratifs, 36 cabines d’hygiène, 2 murs extérieurs et 3 salles de sciences physiques, ainsi que la fourniture de mobiliers tels que des bureaux, chaises, étagères, tableaux. Et cela au bénéfice de 18 établissements secondaires de la ville de Niamey.
Pour l’ambassadeur du Japon au Niger, M. IKKATAI Katsuya, il s’agit de contribuer au renforcement du système scolaire du Niger. En effet, a-t-il indiqué, ce projet permettra d’augmenter le nombre de salles de classe au secondaire dans la ville de Niamey, mais aussi et surtout de reconstruire en béton les écoles en paillote existantes, garantissant ainsi la sécurité des enfants. « Je souhaite vivement que grâce à l’amélioration de l’environnement éducatif, soit favorisé l’accès à l’enseignement secondaire dans la ville de Niamey à toutes les filles et fils du Niger », a déclaré, M. IKKATAI Katsuya.
Peu après la signature des documents, le ministre Youssouf Mohamed ElMouctar a souligné que cet acte symbolise la vitalité et le dynamisme des relations d’amitié et de coopération entre le Niger et le Japon. Il a aussi relevé que ce projet intervient à un moment où le Gouvernement de la République du Niger est dans la phase de la mise en œuvre effective du Programme de Développement des infrastructures scolaires. Il a ensuite expliqué que ce projet a pour objectif d’améliorer l’accès à l’enseignement secondaire et le cadre d’apprentissage, et de promouvoir la scolarisation des filles, à travers l’aménagement dans les collèges de la Ville de Niamey d’infrastructures scolaires appropriées et adaptées, contribuant ainsi au développement du capital humain au Niger.
Par Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Le directeur Sectoriel Education de l’Afrique de l’Ouest de la Banque Mondiale, M. Waly Wane, s’est rendu hier à l’école normale Saadou Galadima de Niamey. Le but de ce déplacement est d’apprécier les reformes entreprises dans le secteur de l’éducation et la formation des enseignants. La Banque Mondiale, principal partenaire de développement du Niger, accompagne les autorités pour la mise en œuvre des réformes voulues par le Président de la République pour doter le pays d’un système éducatif performant et un enseignement de qualité.
Le directeur Sectoriel Education de l’Afrique de l’Ouest a expliqué que sa visite à l’école normale Saadou Galadima vise à se rendre compte de la qualité de l’enseignement et sa pérennité au service des populations à travers la formation d’enseignants de qualité. La Banque mondiale, a-t-il déclaré, peut construire un nombre élevé de salles de classes mais, a-t-il poursuivi, sans une formation de qualité, tout effort est voué à l’échec. Il a vivement salué la mise en place par le Niger, des écoles normales dans leur formule actuelle et qui vont produire les futurs enseignants du système éducatif.
M. Waly Wane a fait savoir que la Banque Mondiale et le Gouvernement travaillent ensemble pour s’assurer que le budget du pays dispose de moyens suffisants pour prendre en charge les enseignants de qualité qui sont ainsi formés dans les écoles normales. « Il y a beaucoup d’enseignants qui doivent s’incorporer comme enseignants dans toutes ces classes et l’espace budgétaire pour faire ça est aussi essentiel et nous accompagnons le gouvernement aussi avec des assistances pour permettre de créer des budgets pour le pays qui vont permettre de prendre cela en charge, a-t-il indiqué.
Le ministre de l’éducation nationale, M. Ibrahim Natatou, a interprété la visite à l’école normale Saadou Galadima de Niamey comme « un symbole témoignant de l’attention toute particulière que la Banque Mondiale accorde à la qualification des enseignants, condition sine qua non pour une éducation de qualité dans notre pays ». Selon lui, cette visite permet non seulement d’apprécier les progrès enregistrés et les difficultés rencontrées, mais aussi de se pencher sur les perspectives à dégager, notamment dans la mise en œuvre du projet LIRE dont « l’alignement et la pertinence ne sont plus à démontrer ».
Pour le ministre Ibrahim Natatou, il ne fait aucun doute que « le Niger est sur la voie de réaliser des progrès remarquables, notamment dans le domaine de l’éducation, avec l’accompagnement de ses partenaires techniques et financiers ». Cependant, a-t-il regretté, à cause des défis, démographique, sécuritaire, climatique et sanitaire auxquels s’ajoutent des crises internes au système éducatif lui-même « du chemin reste encore à parcourir pour l’atteinte des objectifs du développement durable à l’horizon 2030 ».
Pour sa part, M. Han Fraeters, Représentant résident de la Banque Mondiale au Niger, a positivement apprécié les reformes qui sont mises en place dans le secteur de l’éducation et qui tendent vers une école de qualité. « La seule chose que je peux assurer, monsieur le ministre, je vous remercie beaucoup pour votre engagement dans ce projet, dans l’éducation en général, dans la qualité de l’éducation en particulier et on peut vous assurer de l’accompagnement effectif, continu, de tous les jours, de la Banque Mondiale, parce qu’on sait que c’est un agenda important, et on sait que c’est un agenda sur lequel le Niger est en passe de réussir », s’est réjoui M. Han Fraeters.
Par Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar, a présidé, hier mardi 15 novembre 2022 dans les locaux du Centre des Métiers du Cuir et d’Art du Niger (CMCN), la cérémonie d’ouverture d’une réunion d’échange entre le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle et le secteur privé.
A l’ouverture de la rencontre le ministre Kassoum Maman Moctar a souligné l’importance de la contribution du secteur privé à la modernisation des secteurs de production, à la revitalisation des tissus économiques nationaux et régionaux et à l’insertion professionnelle. C’est ce qui justifie d’ailleurs l’engagement de l’Etat et du secteur privé à contribuer, dans une synergie d’action à la prise en charge socioprofessionnelle des jeunes et des adultes en besoins de formation, d’insertion professionnelle et d’emplois ou de reconversion.
«Cette réunion de travail et d’échanges avec les partenaires stratégiques et opérationnels vise essentiellement la formalisation d’un cadre de travail en rapport avec nos missions respectives en matière de formation continue, en cohérence avec la Loi 2015-22 du 25 avril 2015 déterminant les principes fondamentaux de l’Enseignement et de la Formation Professionnels et Techniques qui stipule que la formation professionnelle continue a pour objet de favoriser l’insertion ou la réinsertion et la mobilité professionnelle des travailleurs, d’adapter les travailleurs à l’évolution de la technologie et des métiers», a expliqué le ministre Kassoum Maman Moctar. Il a ensuite ajouté qu’il s’agit de la formalisation du cadre de concertation avec le secteur privé pour favoriser la formation continue des travailleurs du secteur privé, les stages professionnels des apprenants de l’EFTP, l’apprentissage par alternance, l’immersion professionnelle des formateurs et encadreurs de l’EFTP.
Auparavant, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN), M. Moussa Sidi Mohamed, a indiqué que, le secteur privé joue pleinement son rôle de moteur de croissance du pays. Il a aussi souligné que, le Plan de développement économique et social 2022- 2026 vise à accélérer la transformation économique et sociale de notre pays avec une participation plus importante de toutes les forces vives de la nation pour une croissance encore plus inclusive. «Ce programme s’adresse beaucoup plus à la jeunesse nigérienne qui constitue une frange importante de la population du pays», a-t-il précisé. Selon les statistiques officielles, environ 70% de la population a moins de 25 ans et celle-ci est confrontée à de nombreux défis dont celui de l’éducation, de la formation et de l’emploi. A cet égard, le Président de la République a mainte fois indiqué qu’en plus de la sécurisation du pays, l’éducation, la formation et l’emploi des jeunes seront les autres priorités de l’action gouvernementale de la présente mandature.
«Dans l’optique d’appuyer les actions du gouvernement dans la recherche d’emplois pour les jeunes, les acteurs du secteur privé, de par leur expérience diverses, peuvent aider à la formation de nombreux jeunes et à l’entrepreneuriat des jeunes. Pour appuyer les efforts de l’État, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger a créé en mai 2014 une direction de la formation professionnelle chargée de la mise en œuvre de sa politique de formation professionnelle des acteurs économiques au titre de l’année 2022. La direction de la formation professionnelle de la chambre de commerce a formé plus de 1190 opérateurs économiques dans les huit (8) régions du pays», a conclu M. Moussa Sidi Mohamed.
Omar Abdou(Stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
L’ONG initiative pour la promotion de l’Entreprenariat et du Civisme au Niger (IPEC) organise, du 15 au 17 novembre 2022 avec le financement de la Fondation Hanns Seidel, un atelier de formation pour le renforcement des capacités des enseignants de la Ville de Niamey sur l’Education Civique et Morale (ICM). C’est le représentant du directeur régional de l’éducation nationale, M. Alpha Issa qui a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux de cet atelier en présence de plusieurs acteurs de l’éducation.
Cette session de renforcement des capacités concerne les directeurs des établissements primaires de la ville de Niamey. Elle a pour objectif d’outiller les enseignants sur un certain nombre de thématiques. Il s’agit entre autres de l’éducation civique et la citoyenneté, la démocratie et la bonne gouvernance, la paix et le développement, la santé publique, l’environnement et les droits et devoirs du citoyen nigérien.
A l’ouverture des travaux, le représentant du directeur régional de l’éducation nationale a souligné l’importance de cette formation qui permettra d’améliorer les capacités et compétences des enseignants en éducation civique et morale. M. Alpha Issa a ensuite invité les participants à être assidus et ponctuels afin de s’approprier du contenu et en retour transmettre le message aux autres collègues et aux enfants dans l’intérêt de l’école de la région de Niamey en particulier et d’une manière générale de l’école nigérienne.
De son côté, le président de l’ONG initiative pour la promotion de l’Entreprenariat et du Civisme au Niger (IPEC), M. Amadou Aboubakar Siddo a précisé que, depuis 2012, l’ONG IPEC œuvre pour l’enracinement du civisme au sein de l’école primaire. «Pour former les Nigériens de demain, il faudrait que nous commencions à la base. Et la base c’est au niveau de l’enseignement primaire. Vous êtes les acteurs et actrices qui peuvent vraiment faire ce travail à la base que nous voulons», a-t-il souligné.
M. Amadou Aboubakar Siddo a aussi ajouté qu’aucun pays ne peut se développer sans civisme. «Nous avons pris cette bataille et nous sommes en train de la mener depuis bientôt 10 ans avec l’aide de la fondation Hanns Seidel. Nous avons sillonné presque toutes les régions du Niger pour tenir ces genres d’atelier de formation. C’est pourquoi nous vous invitons à être assidus pour écouter le formateur pour qu’en retour vous soyez des relais auprès des autres enseignants afin que cette formation soit vulgarisée à tous les niveaux de la société», a-t-il conclu.
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Samedi 29 octobre 2022, le Centre de Conférence Mahatma Gandhi de Niamey a accueilli en grande pompe la cérémonie de présentation de African Development University (ADU). Tenue en marge de la première édition de la Conférence Internationale sur l’Education Supérieure organisée par l’université, la cérémonie est couplée à la graduation des Young Leaders (étudiants de l’université) et au 5ème anniversaire de la création du campus.
La rencontre s’est déroulée en présence de plusieurs hautes personnalités au premier rang desquels le Président de la République, Chef de l'Etat M. Mohamed Bazoum, le Premier ministre M. Ouhoumoudou Mahamadou, le Premier Vice-Président de l’Assemblée Nationale, M. Kalla Ankouraou, le Haut Représentant du Président de la République, M. Foumakoye Gado, la 27ème Gouverneure du Canada et Chancelière de ADU Mme Michaelle Jean, le Président de l’Université Ashesi du Ghana Dr Patrick Awuah, pour ne citer que ceux-là.
M. Kader Kaneye, Président et fondateur de ADU a, à l’entame de son discours fait une présentation générale de son université. Il a ensuite réaffirmé sa fierté et son honneur de fêter cette graduation, mais surtout de faire de cette cérémonie une occasion de magnifier les Young Leaders. Aussi Il a profité pour remercier tous les pionniers de l'université qui, « partis de presque rien, ont pu concevoir l’offre de formation ainsi que le dispositif administratif dont ADU hérite aujourd’hui ».
« You are now on the frontlines of a change. I am eager to see you show us the great impact you’ll have on your community, your country and a continent around you. (Vous êtes dorénavant en première ligne d'un changement. J'ai hâte de voir le grand impact que vous aurez sur votre communauté, votre pays mais aussi sur tout le continent) » s’est exclamé le Président de la République M. Mohamed Bazoum à l’endroit du fondateur de cette université.
D’autres allocutions ont également marqués cette cérémonie de graduation des Young Leaders. Ainsi, pour l’honorable Michaelle Jean, chancelière de l’Université ADU par ailleurs 27ème Gouverneure Générale du Canada et ancienne Secrétaire Générale de l’OIF, « Les cursus créer par cette jeune université sont et seront toujours pensés et ciblés sur la base des compétences et des capacités essentielles à mettre au service de cette renaissance économique, agricole, sociale, technologique […], c’est tout cela qui m’a convaincu et qui m’a fait répondre ‘’oui’’ à l’invitation que je devienne la chancelière de cette toute jeune université » a-t-elle indiqué.
Quant à la Représentante de la Fondation MASTERCARD Dr Diane Kouame « Les réalisations de cette cohorte de diplômés sont le reflet non seulement de votre propre diligence mais aussi de vos années d’investissement sans faille. Ce jour marque ainsi la consécration de votre travail » a-t-elle indiqué à l’endroit des nouveaux diplômés.
La cérémonie a servie aussi de cadre de décoration de la Chancelière de ADU l’Honorable Michaelle Jean et du Président de l’université Ashesi du Ghana le Professeur Patrick Awuah, par le Président de la République du Niger. « Ces deux personnalités ont eu le mérite de s’engager aux côtés de ADU et par conséquent pour le Niger en vue de la promotion de notre système éducatif » a déclaré M. Mohamed Bazoum. Ainsi, ils ont été respectivement élevés à la Dignité d’Officier et Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques du Niger.
Par ailleurs, Ils sont une centaine d'étudiants issus de 4 promotions (Obama Cohort, Kagame Cohort, Mandela Cohort et la Wangari Cohort) qui se sont vus décerner leurs diplômes. Un rendez-vous solennel et émouvant pour ces diplômés qui ont été appelés un à un sur le podium pour recevoir leurs précieux diplôme de fin de cycle.
A cela s’y ajoutent une récompense spéciale à un membre de chaque cohorte ayant démontré un leadership hors du commun, qui inspire l’excellence dans chacune de ces actions entreprise et ou qui pousse toujours vers l’innovation pour impacter la communauté. Il s’agit de la récompense « Leadership - Excellence - Innovation Award »
Enfin, cette cérémonie de graduation a rimé avec prestige et exception. Le programme a par ailleurs été ponctué de nombreuses animations culturelles.
I.C
- Détails
- Catégorie : Education
L’école primaire Plateau de Dosso a servi de cadre, le mardi dernier au lancement officiel de la construction de 225 classes à modèle alternatif et 30 classes à modèle classique dans toute la région de Dosso sur fonds propres de l’Etat. Cette école primaire constituée de 12 classes en paillote (dont une classe pour le jardin d’enfants) compte un effectif de 373 élèves dont 212 filles.
Cet établissement a été le théâtre de nombreux incendie l’année dernière. Pour y faire face, cette école bénéficiera dans ce vaste programme de six (6) classes en matériaux définitifs. Les travaux seront exécutés par l’entreprise ATC SARL. C’est pourquoi, les parents d’élèves et les enseignants se sont mobilisés pour manifester leurs reconnaissances au gouvernement de la 7ème République et donner un cachet particulier à cet événement.
Ce lancement officiel de construction de classes a été présidé par le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar en présence du 1er vice président du Conseil régional, du 1er vice maire de la commune urbaine de Dosso, des cadres de l’éducation nationale et des représentants des partenaires de l’éducation. Dans l’ensemble, il sera construit dans la commune urbaine de Dosso 141 classes à modèle alternatif du fait que la commune de Dosso a connu l’année dernière des vagues d’incendies. La commune urbaine de Gaya bénéficiera de la construction de 21 classes à modèle alternatif. Les communes urbaines de Birni N’Gaouré, Loga et Dogondoutchi bénéficieront chacune de 21 classes à modèle alternatif.
Les 30 classes à modèle classique seront construites dans les établissements secondaires des communes urbaines de Dosso et Dogondoutchi. Le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar a saisi l’opportunité pour saluer la promptitude avec laquelle le gouvernement a mis en œuvre cette grande promesse du Président de la République qui va permettre aux enseignants et aux élèves de travailler dans de bonnes conditions.
Le gouverneur de Dosso a invité les entrepreneurs à tout faire pour respecter les normes techniques prévues pour la construction de ces infrastructures et aux enseignants et parents d’élèves de s’en approprier pour leur durabilité. Toutes ces classes, a précisé M. Albachir Aboubacar, seront équipées de table-bancs et de chaises pour les enseignants.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le directeur général du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA), M. Harouna Elhaj Oumarou, a présidé hier matin à l’Ecole des Mines, d’Industrie et de la Géologie (EMIG) de Niamey, la cérémonie de lancement d’une formation de 50 jeunes diplômés nigériens. Il s’agit à travers cette formation d’aider à la reconversion des jeunes apprenants dans des métiers où ils pourront trouver de l’emploi sur le marché du travail. Cette formation s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux programme de formation initié par le FAFPA, destiné aux jeunes nigériens dans divers métiers dont ceux en Water Assainissement Hygiène, en Géotechnique et en Concassage. La session de formation s’est déroulée en présence du directeur général de l’école, Dr Ousman Mahamadou et plusieurs invités.
Dans ses propos liminaires, le directeur général du FAFPA, M. Harouna Elhaj Oumarou, a indiqué que depuis plusieurs années, le fonds est au cœur des sollicitations des différentes couches socio professionnelles pour répondre aux différents besoins en renforcement des compétences. «Aujourd’hui, en initiant, cette formation, le FAFPA entend apporter comme toujours sa contribution à la lutte contre le désœuvrement et le chômage des jeunes. Toute chose qui constitue un facteur important, pour le développement économique et social de notre pays», a déclaré le DG du FAFPA. Il a ensuite ajouté ces 50 jeunes retenus pour la formation sont issus de toutes les régions du Niger ; ils sont tous en difficulté d’insertion, mais ont déjà un pré-requis.
En effet, ceux retenus à suivre la formation en Water Assainissement Hygiène sont déjà titulaires de diplômes de niveau CAP minimum et BTS au maximum, dans les domaines des Mines, de l’Environnement, de la Pétrochimie, de la Biochimie, de la Chimie, ou toutes autres filières connexes. Quant à ceux qui vont suivre la formation en Géotechnique, ils sont titulaires de diplômes de niveau CAP minimum et BTS au maximum en géologie, en Mines, en Génie pétrolier, en électricité, en mécanique, en Electromécanique, ou toutes autres filières connexes. Pour ceux qui vont suivre la formation en concassage, ils sont, quant à eux, titulaires de diplômes de niveau CAP minimum et BTS au maximum en géologie, en Mines, en Génie pétrolier, en Electricité, en Mécanique, en Electromécanique, ou toutes autres filières connexes.
Ces formations visent ainsi, la reconversion de ces diplômés, dans des métiers porteurs, afin de leur faciliter l’accès à l’emploi. «Le FAFPA, entend par ce fait contribuer, conformément à sa mission, à l’employabilité des jeunes nigériens pour leur permettre de bénéficier des opportunités d’emplois dans les domaines des BTP», a déclaré le DG du FAFPA qui précise que depuis plusieurs années, le métier de géotechnique, concassage et Wash est d’actualité sur le marché de l’emploi. Ce qui explique d’ailleurs, le fait que de nombreuses offres d’emplois restent non satisfaites dans le domaine du fait de la raréfaction de candidats formés et disponibles sur le marché de l’emploi.
Pour sa part le directeur général de l’EMIG, Dr Ousman Mahamadou a expliqué que, l’EMIG est un établissement public à caractère scientifique culturel et technique créé par la Loi n°2004-019 du 16 mai 2004, placé sous la tutelle technique du Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur et la tutelle financière du Ministère des Finances. Ses missions sont entre autres de Former des ingénieurs (Master) capables de concevoir, de créer et de gérer des unités industrielles avec 6 options ; de former des techniciens supérieurs (Licence) capables d’assurer l’exploitation et la maintenance d’unités industrielles avec 9 options ; de former des BTS pour assurer le perfectionnement de professionnels en activités, etc. «Deux domaines de formation caractérisent l’EMIG selon la récente réforme LMD : Les Sciences de la Terre qui regroupent les filières (Génie Civil, Géologie, Génie Minier et Environnement, Sciences de l’eau) et les Sciences et Technologies de l’Industrie qui comprennent les filières (Génie Electrique, Génie Mécanique et Génie Informatique). Deux autres options du projet CEA Impact viennent compléter notre carnet de formation : La Licence ‘’Environnement Minier’’ et le Master ‘’Gestion et Restauration des Sites Miniers’’ pour lesquelles nous venons d’obtenir une accréditation nationale», a conclu Dr Ousman Mahamadou.
Nafissa Yahaya (Stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) a organisé hier, une cérémonie d’au revoir en l’honneur de M. Abdou Djerma Lawal, Directeur général sortant de ce fonds dédié à la formation professionnelle et à l’apprentissage pour les jeunes. A cette occasion, le personnel réuni autour du nouveau responsable du FAFPA, M. Harouna Elhadj Oumarou a décerné un témoignage de satisfaction à M. Abdou Djerma Lawal.
Dans ses propos liminaires, le délégué du personnel, M. Abdoul Razak Alassane a souligné que les performances enregistrées par le FAFPA ces dernières années ont valu au directeur général sortant le grade de chevalier des ordres nationaux du mérite du Niger. Cette distinction lui a été décernée par les plus hautes autorités du Niger à l’occasion de la célébration du 3 août 2021. En effet, avec ses résultats de plus en plus appréciables sur le terrain, le FAFPA sous la direction de M. Abdou Djerma Lawal, a obtenu le rehaussement de la subvention de l’Etat et le reversement pour la 1ère fois en 2018 au FAFPA, du produit de la taxe d’apprentissage dans son compte de dépôt.
M. Abdoul Razak Alassane a ensuite, au nom de tout le personnel du FAFPA, remercié d’abord, M. Abdou Djerma Lawal qui s’est pleinement investi dans le rayonnement de cette structure à travers l’ambiance fraternelle qu’il a su créer au sein du personnel en les réunissant autour des objectifs communs. Au nouveau directeur général du FAFPA, le délégué du personnel a souhaité la chaleureuse bienvenue avant de lui assurer que le personnel reste disposé à collaborer afin que les défis de la formation professionnelle et l’apprentissage soient relevés.
Emu par les mots aimables qui lui ont été adressés par le personnel du FAFPA, le directeur général sortant a remercié l’ensemble du personnel pour son soutien et sa disponibilité pendant sa gestion. «Je commencerai mes propres en pensant en 1er lieu, à quelques agents décédés et souhaiter une bonne guérison aux blessés tous, victimes d’un accident en rentrant d’une mission. En effet, si le FAFPA a atteint des résultats, c’est aussi grâce à la compréhension, à l’accompagnement et au soutien des membres du conseil d’administration», a souligné M. Abdou Djerma Lawal.
Le DG sortant du FAFPA a également salué les partenaires techniques et financiers qui ont permis au Fonds de faire beaucoup de réalisations dont le renforcement de capacités du FAFPA et les multiples actions de formations et d’accompagnements des jeunes.
Pour sa part, le nouveau Directeur général, M. Harouna Elh Oumarou a demandé le soutien du personnel du FAFPA et l’appui des partenaires techniques et financiers pour l’accomplissement de la mission dont il est investi.
Cette cérémonie a été sanctionnée par une remise de témoignages de satisfaction de la part du personnel du FAFPA et de la Fédération Nationale des Artisans du Niger (FNAN) à l’endroit de M. Abdou Djerma Lawal, DG sortant.
Rachida Abdou Ibrahim(Stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Education
Le Pr. Ibrahim Natatou, Ministre de l'Éducation Nationale. à procédé à la cérémonie de lancement officiel des travaux de construction de 2.331 salles de classes équipées ce samedi 5 novembre 2022.
Ce projet entièrement financé par l'État du Niger dans le compte de l'année budgétaire 2022, rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d'Urgence en matière d'infrastructures et équipements scolaires avec pour objectif de contribuer à éradiquer définitivement les classes en paillotes dans toutes les régions du Niger.
La répartition de la construction de ces 2.331 salles de classes équipées se présente comme suit :
- Agadez : 102 salles de classes, dont 90 en modèle alternatif et 12 en modèle classique ;
- Diffa : 99 salles de classes, dont 87 en modèle alternatif et 12 en modèle classique ;
- Dosso : 255 salles de classes, dont 225 en modèle alternatif et 30 en modèle classique ;
- Maradi : 372 salles de classes, dont 330 en modèle alternatif et 42 en modèle classique ;
- Niamey : 690 salles de classes, dont 600 en modèle alternatif et 90 en modèle classique ;
- Tahoua : 276 salles de classes, dont 246 en modèle alternatif et 30 en modèle classique ;
- Tillabéri : 231 de salles classes, dont 207 en modèle alternatif et 24 en modèle classique;
- Zinder : 306 salles de classes, dont : 270 en modèle alternatif et 36 en modèle classique ;
En outre ce vaste chantier, s'ajouteront la construction de plusieurs infrastructures éducatives comme les internats des Jeunes filles, les collèges de proximité, les clôture des écoles, les centres de regroupement d'écoles pour les élèves des zones en situation d'insécurité.
Une enveloppe plus conséquente en 2023, est également prévue pour poursuivre l'exécution de ce plan d'urgence. Un appel est également lancé aux partenaires sociaux, techniques et financiers de l'école du Niger afin de soutenir cette dynamique qui vise la quête de la qualité de système Éducatif et la sécurisation de l’environnement scolaire.
Cet investissement d’envergure est un important défi pour faire plus que jamais de l'éducation, une priorité nationale.
Boubé Guédé (Nigerdiaspora)
- Détails
- Catégorie : Education
Le volet qualité de l’apprentissage de la politique éducative des autorités nigériennes entre dans sa phase opérationnelle avec le lancement officiel de la construction de 2.331 classes en modèles alternatif et classique. La matérialisation de ce grand chantier éducatif permettra au système éducatif nigérien d’améliorer substantiellement la qualité de l’apprentissage à travers la mise à disposition de cette institution de la République (l’Ecole) des infrastructures adéquates. C’est le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou qui a procédé le samedi 5 novembre 2022, à l’école Valimo de Niamey, au lancement de l’ambitieux projet gouvernemental de construction de classes dans l’ensemble des huit régions du pays.
La cérémonie a réuni, en plus des cadres du secteur de l’éducation, les autorités régionales et communales de Niamey. A terme, 2055 classes en modèle alternatif et 276 autres en modèle classique seront construites pour booster les capacités d’accueil des établissements et améliorer le rendement académique.
Lors de la cérémonie, le ministre de l’Education nationale a déclaré que le lancement de la construction des 2.331 clases est «le point de départ» du programme de développement des infrastructures scolaires, conformément à la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum. «Au vu de cet engagement exceptionnel de l’Etat et de la forte mobilisation de la solidarité nationale autour de ce programme, j’ai l’intime conviction que, le pari de résorption de toutes les classes paillottes sera gagné dans un proche avenir», a-t-il déclaré.
Le ministre Natatou Ibrahim a rappelé que, l’Etat du Niger, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, ambitionne de construire 36.000 salles de classe à l’horizon 2026 pour rompre définitivement avec les classes en paillotte. Il a aussi cité la construction, sur instruction du Chef de l’Etat, d’internats pour jeunes filles, et la création de collèges de proximité et de centres de regroupement d’écoles. Selon le ministre de l’Education Nationale, tout cela «montre, à suffisance, l’importance que, revêt le secteur éducatif auprès des plus hautes autorités du Niger.
M. Natatou Ibrahim a demandé aux responsables des entreprises et des bureaux de contrôle en charge de la construction des 2.331 salles de classe, de remplir, sans complaisance, leurs cahiers de charges. «Le respect des normes de qualité des infrastructures et équipements et surtout le respect des délais convenus pour leur livraison seront les principaux critères d’appréciation de vos prestations», a-t-il souligné, avant d’inviter les collectivités locales et la communauté éducative à s’approprier le suivi et l’entretien des infrastructures qui seront construites.
Auparavant, le président du Conseil de ville de Niamey, M. Oumarou Moumouni Dogari, a salué cette action du gouvernement qui fait bénéficier la capitale du Niger de la construction de 690 classes. «Cette action salvatrice cadre très bien avec l’option de la Ville de Niamey consistant à éradiquer les classes paillottes avec l’appui du Gouvernement sur un intervalle de trois ans. La ville de Niamey a du coup positionné un milliard de francs CFA sur son compte pour cette opération», a-t-il révélé, tout en soulignant la vision commune du gouvernement et de la Ville de Niamey à mettre fin, dans un proche avenir, aux classes paillottes dans les établissements publics d’enseignement.
La construction des 2.331 salles de classe est financée sur le budget national du pays. Les régions de Niamey, Maradi et Zinder bénéficieront respectivement de la construction de 690, 372 et 306 salles de classe, suivies par Tahoua, Dosso et Tillabéri avec, dans l’ordre, 276, 255 et 231 salles de classe. Diffa, qui vient juste après Agadez et ses 102 salles de classe, ferme la boucle avec la construction de 99 salles de classe. Le Ministère de l’Education Nationale estime le besoin moyen de salles de classe à 2.500 nouvelles infrastructures par an.
Soulemane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Depuis quelque temps, des enfants de la région de Tillabéri ne vont plus à l’école, avec des enseignants contraints de déserter et de fermer les classes et de s’en aller loin, conséquence de l’insécurité qui y règne. Les écoles, dans la région, sont devenues de plus en plus silencieuse : pas de cloche, pas de voix d’enseignants, pas de cris d’écoliers dans les cours naguère animées. Des écoles désertées …
Le gouvernement, s’en est préoccupé et le ministère de l’Education Nationale, en a alors fait un axe majeur de son action pour donner les mêmes chances à des enfants que la situation sécuritaire a privés d’éducation.
Et depuis quelques jours, ces enfants, ne peuvent plus continuer à errer avec des familles que l’insécurité a perdues sur les chemins. A Ouallam, un grand centre de regroupement vient d’être ouvert, pour accueillir les enfants déplacés afin de leur permettre de reprendre et de poursuivre leur scolarité. Enseignants et élèves s’y retrouvent enfin, heureux de renouer avec les chemins oubliés de l’école qui doit aider ces enfants à ne pas se perdre, à se reconstruire et à construire leur avenir.
Sortant de l'insécurité du fait des terroristes, les enfants de cette zone revenaient alors à la vie et à l’école.
Et depuis quelques jours, on voit des enfants, avec un nouveau sourire frais aux lèvres.
Boubé Boureima G.
- Détails
- Catégorie : Education
Le Directeur de la Formation et de la Recherche de l’IFTIC, M. Adamou Rabiou, a annoncé que l’institut envisage d’entreprendre de nouvelles réformes pour qu’il puisse aller vers une école véritablement supérieure.
Dans une interview accordée à l’ANP, M. Adamou Rabiou a fait savoir que ‘’l’école envisage de supprimer de façon progressive le niveau moyen. C’est-à-dire on va commencer à ne plus recruter des élèves en première année avec le BEPC, mais pour ceux qui sont en deuxième et troisième année, ils vont continuer jusqu’à finir leur cycle’’.
Et le responsable d’argumenter, « notre Ministère a constaté que le niveau des élèves de maintenant est trop bas, ce qui ne permet donc pas à un élève titulaire du BEPC de pouvoir évoluer dans certaines filières que nous avons ici à l’IFTIC notamment le journalisme audio-visuel, la documentation, bref dans toutes les filières que nous avons il serait très difficile pour un élève détenteur du BEPC de pouvoir s’en sortir vu le niveau avec lequel ils nous viennent ici », a expliqué M. Adamou Rabiou.
Il a en outre rappelé que, ces réformes sont les résultats de réflexions des comités ad hoc mis en place au niveau du Ministère pour faire des propositions sur la viabilité des structures sous tutelle.
Pour le cas de l’IFTIC, outre la suppression du niveau moyen, le comité a aussi proposé au ministère de demander à l’IFTIC de converger vers le système LMD auquel le Niger a souscrit avec les autres pays de l’UEMOA depuis 2010.
Le directeur de la Formation et de la Recherche a également précisé que le système LDM a ses exigences, donc à partir de l’instant où on le recommande à l’IFTIC et qu’elle accepte d’aller vers ce système. Pour se faire, l’école doit véritablement aller vers une école supérieure, d’où la décision de modifier le nom de l’école qui fait d’ailleurs partie de ces nouvelles réformes proposées par le comité. « Ceci est d’ailleurs l’une des causes de la suppression du niveau moyen puisque tant que ce niveau est toujours là, aller vers une école véritablement supérieure serait un peu compliqué. Pour cela, on a proposé de renommer l’établissement en Ecole Supérieure des Sciences de l’information et de la Communication et des médias (ESSCOM) », a-t-il révélé.
Dans cette dynamique a poursuivi le Directeur de la Formation et de la Recherche, il a été demandé la création à l’IFTIC de nouvelles filières qui soient porteuses et prometteuses telle que le master en communication de crise ou celui sur les technologies de l’information qui va permettre aux étudiants de maitriser tout ce qu’il y a comme la gestion électronique du document.
M. Rabiuo Adamou a enfin souligné qu’il leur faudra des moyens et d’ores et déjà, les plus hautes autorités et le Ministère de tutelle ont marqué leur engagement d’accompagner l’école dans ces réformes.
Créé sous l’appellation du Centre de Formation aux Techniques de l’Information (CFTI) en 1977, cet établissement avait formé 8000 agents dans diverses spécialités de la communication.
(Source : ANP)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
L’IPSP vient de fêter ses 20 années d’existence qui en ont fait un fleuron de la formation en santé au Niger. Ce fut dans la liesse et la ferveur, que l’institut, avec son Président Directeur Général, Abdoulaye Sanda Maïga, des partenaires de l’institut, et les responsables de l’enseignement supérieur, avaient vécu l’événement, semant de nouveaux rêves pour cette école de renom. Regardant dans le rétroviseur, l’Institut a dressé une rétrospective pour apprécier les vingt années de parcours somme toute élogieux. Le premier Institut privé de santé qui traçait la voie, donnait l’exemple, le bon exemple, un exemple de rigueur, de sérieux, de persévérance, d’audace, d’innovation, le premier à obtenir la certification ISO 9001 version 2015.
En portant ces valeurs, l’IPSP, par son expérience, avec le sérieux de son management qui lui a permis de rayonner, incarne aujourd’hui le leadership de la formation professionnelle en santé. Et Par ses résultats qui font son palmarès, et qui l’ont distingué dans la constellation d’écoles de santé, l’IPSP s’est imposé comme une école de référence au Niger et dans la sous-région.
En portant ses nouveaux projets de grandeur, l’IPSP n’a pas tort de faire ce choix : « A l’IPSP nous ne nous contentons pas d’être bons, mais d’être les meilleurs ! »
Boubé Boureima G.
- Détails
- Catégorie : Education
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, a présidé dans la matinée du samedi 29 octobre 2022, au Centre des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, la cérémonie d’ouverture de la première conférence Internationale sur l’Enseignement Supérieur organisée par l’Université Africaine de Développement (African Development University-ADU-Niger) de Niamey suivie de la remise de diplômes aux 165 étudiants de ladite Université bilingue (français et anglais). L’objectif de la rencontre est d’apporter les contributions nécessaires à l’amélioration du système éducatif du Niger en particulier et en Afrique en général. La cérémonie s’est déroulée en présence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, du premier Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Kalla Ankourao, du Haut Représentant du Président de la République, M. Foumakoye Gado, des Présidents des Institutions de la République, des membres du Gouvernement, du Doyen du Corps diplomatique, des responsables régionaux et communaux de la région de Niamey, de la Chancelière de l’ADU, Mme Michael Jean, 27ème Gouverneure Générale du Canada, de M. Pratrick Awuah, PDG de l’Université Ashesi de Ghana, de Dr Diane Kouamé, représentante de la fondation Master Card et de plusieurs invités.
Cette rencontre qui marque également le 5ème anniversaire de l’ADU a permis au premier responsable de ladite institution M. Kader Kaneye de faire découvrir leur institution et aussi les objectifs qu’ils se sont fixés dans la transformation économique et sociale du Niger et de l’Afrique.
Accordant beaucoup d’intérêts à l’éducation et à la formation professionnelle et technique, le Chef de l’Etat a, dans une intervention en anglais devant les invités et les étudiants de cette Université bilingue (français, anglais), insisté sur l’importance de l’éducation dans le développement du pays, une de ses priorités dans le Programme de Renaissance du Niger. S’adressant aux étudiants, le président Mohamed Bazoum a réaffirmé son approbation et son encouragement à l’Université ADU en rappelant qu’il avait pris connaissance du projet de Kader Kaneye. «Ce projet m’a permis d’améliorer mon niveau en anglais. J’ai acquis une performance dans cette langue grâce au soutien de l’Université ADU. C’est pourquoi, je vais prononcer mon premier discours en anglais», a affirmé le Président Mohamed Bazoum.
Dans son intervention, le Président de la République a fait remarquer que l’éducation permet à chaque nigérien, quel que soit son lieu de naissance (Village), d’accéder à des plus hautes fonctions de l’Etat et que de ce fait, l’éducation a un impact sur la vie d’une personne, d’une communauté et même d’une Nation. Le Chef de l’Etat a dit aux étudiants récipiendaires que leurs parents, leurs enseignants et lui-même sont fiers d’eux aujourd’hui. Il les a encouragés à persévérer dans la recherche des connaissances en vue d’apporter leur contribution au développement de leurs pays et du continent, à la prospérité et à l’émergence du Niger et des autres pays africains. Il a par ailleurs, réitéré son soutien au président de l’Université qui fait la fierté du Niger en termes d’innovation et de créativité tout en félicitant les nouveaux diplômés et leur a rappelé la tâche qui les attend dans la transformation économique et sociale du pays.
Auparavant, le fondateur et président de l’ADU a d’abord présenté l’institution dont il dirige. Selon M. Kader Kaneye, l’ADU est la première Université à but non lucratif du Niger offrant un enseignement de classe mondiale aux étudiants de la région du Sahel. Dans sa présentation, M. Kader Kaneye a expliqué que, la mission d’ADU est de préparer les jeunes les plus talentueux du Niger et de l’Afrique francophone à concevoir et à conduire le développement de leur Nation en tant que leaders éthiques et efficaces dans les secteurs public, privé et à but non lucratif. Il a notifié que l’ADU offre une formation dans le cadre des arts libéraux pour les emplois les plus demandés aujourd’hui, enseignée par des professeurs engagés qui visent à développer la pensée critique des étudiants, leurs compétences en matière de résolution de problèmes et leur capacité à servir leurs communautés. «Des cours interactifs aux stages et à la recherche, vous vous transformerez en poursuivant vos passions! Notre modèle unique ILIMI, qui signifie «éducation, intelligence et connaissance» en Haoussa, se concentre sur le développement de jeunes leaders éthiques et influents. Notre Université s’inspire des plus grands établissements d’enseignement supérieur du monde, comme l’Université d’Ashesi au Ghana et l’Université de Harvard aux États-Unis», a affirmé Kader Kaneye.
Pour sa part, la représentante de la fondation Mastercard, Dr Diane Kouamé, a salué l’initiative de l’Université ADU. Elle a présenté la fondation à l’assistance qui aspire à un monde où chacun pourrait apprendre et s’épanouir. Le travail de la Fondation selon elle, est guidé par sa mission qui est de faire progresser l’éducation et de promouvoir l’inclusion financière pour les personnes vivant dans la pauvreté. Elle est l’une des plus importantes fondations au monde et travaille presque exclusivement avec l’Afrique. Elle a été créée en 2006 par Masterccard International et opère de manière indépendante sous la gouvernance de son propre conseil d’administration. La Fondation est basée à Toronto au Canada.
La Fondation Mastercard estime que tous les jeunes, quel que soit leur point de départ dans la vie, doivent avoir une chance égale d’accéder à une éducation de qualité et de poursuivre leurs aspirations. «Nous offrons une éducation et un développement du leadership à plus de 35.000 jeunes dirigeants brillants qui s’engagent personnellement et profondément à changer le monde qui les entoure et à améliorer la vie des autres», a-t-elle déclaré. En effet, grâce à un réseau d’Universités et d’organisations non gouvernementales, le programme de bourses veille à ce que les étudiants dont le talent universitaire et les projets prometteurs dépassent les ressources financières, acquièrent les connaissances et les compétences nécessaires pour devenir la prochaine génération de dirigeants pétris d’éthique. «Ces jeunes gens créeront des changements importants au sein de leurs communautés et seront les artisans d’une nouvelle ère de prospérité inclusive en Afrique et ailleurs», a-t-elle déclaré avant d’encourager l’ADU et les étudiants tout en leur rassurant le soutien de la fondation.
Dans son intervention, la Chancelière de l’Université Africaine de Développement, Mme Michael Jean, 27ème Gouverneure Générale du Canada s’est longuement appesantie sur l’éducation de jeunes avant de parler de la naissance de la francophonie. Elle a expliqué que, l’Université Africaine de Développement a une grande ambition pour le développement de l’Afrique. Elle est le modèle de l’Université d’Ottawa. «Elle accueille 70% de filles contre l’exclusion des femmes. Cette dernière crée de déficit démocratique et de développement», a-t-elle déclaré. La chancelière devait souligner que les objectifs de cette Université est de permettre aux jeunes anglophones et francophones de marier leurs perspectives et leur volonté, de servir et produire des solutions aux défis auxquels les Africains sont confrontés. «Les objectifs et les missions de cette Université m’ont convaincu d’être la chancelière de l’ADU», a-t-elle affirmé.
Quant à Dr. Patrick Awuah, PDG de l’Université Ashesi de Ghana, il a souligné l’importance d’une bonne éducation de qualité pour toute l’Afrique avant de parler des relations entre son Université et l’ADU de Niamey. Il a rendu un hommage mérité au Président de la République pour l’importance qu’il donne à l’éducation. C’est ce qui, estime-t-il, explique sa présence à cette cérémonie.
Enfin pour leurs engagements aux côtés de l’université ADU en vue de la promotion du système éducatif nigérien, le Président de la République, Chef de l’Etat, Grand Maître des Ordres Nationaux a décerné des distinctions à Mme. Michaelle Jean, 27ème gouverneure générale de Canada et Chancelière de l’ADU et Dr. Patrick Awuah, président de l’Université Ashesi de Ghana en les élevant respectivement au grade d’officier dans l’ordre des palmes académiques du Niger et chevalier dans l’ordre des palmes académiques du Niger.
Seini Seydou Zakaria(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Le ministre du Plan, Dr. Abdou Rabiou a présidé, le vendredi 28 Octobre dernier, la cérémonie officielle de l’atelier de lancement de la construction du Lycée Technologique de Diffa – Tranche Optionnelle. Au cours de cette rencontre, il s’est agi non seulement de lancer officiellement les activités du projet mais aussi de faire un état des lieux des activités préparatoires engagées jusqu’à cette date afin de corriger les insuffisances. La construction du Lycée Technologique de Diffa (LTD) s’inscrit dans la dynamique du Projet d’Appui au Programme de l’Enseignement et de la Formation Professionnelle et Technique mis en place par le gouvernement du Niger en partenariat avec le Fonds Africain de Développement (FAD), dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de modernisation et de développement de l’enseignement et de la formation professionnelle et technique (PMD/EFPT). Ce projet est Financé par la BAD et mis en œuvre par le PNUD.
Le ministre du Plan, Dr Abdou Rabiou a, dans son allocution, rappelé l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD) au Gouvernement du Niger à travers le ‘‘Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (PADEFPT)’’ en 2012, sous la tutelle du Ministère l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. Ce projet, a-t-il poursuivi, vise l’accroissement de l’accès des populations à l’enseignement et à la formation professionnelle et technique de qualité dans les filières industrielles, particulièrement au profit des filles, l’amélioration des programmes de formation en cohérence avec la demande du marché de l’emploi et le renforcement des capacités des institutions en charge de la conception des politiques du sous-secteur de l’enseignement technique et la formation professionnelle.
Le ministre Dr. Abdou Rabiou a également souligné qu’une première phase des travaux de construction (dite tranche ferme) avait été exécutée d’août 2018 à avril 2020. «Cette phase a permis l’édification de 28 ouvrages dont la construction était essentielle pour rendre le lycée fonctionnel, en dépit des besoins d’investissements et d’équipements non encore, couverts» a-t-il dit. Pour ce faire, a-t-il ajouté, le Gouvernement du Niger a sollicité et obtenu de la BAD un financement complémentaire de 3.760.000 000 FCFA pour, d’une part, finaliser les travaux de construction (y compris le dispositif de sécurité de l’établissement) et d’autre part, procéder à l’équipement du lycée en matériels didactiques et techniques.
Pour sa part, la Représentante résidente du PNUD, Mme Nicole Kouassi a rappelé que la mise en œuvre de la présente phase du projet, appelée « Tranche optionnelle», a également été confiée au PNUD. Ainsi, la convention de financement relative a été signée en février 2022, entre le Gouvernement et le PNUD. Mme Nicole Kouassi s’est par ailleurs réjouie pour cette marque de confiance et a assuré de veiller à la conduite à bonne fin de cette tranche optionnelle.
Le représentant de la BAD, Dr John Éric Christian Andrianarisata a expliqué la pertinence de ce prêt supplémentaire d’un montant de 4,64 millions d’unités de compte en faveur du lycée technologique de Diffa (LTD) qui est une des belles réalisations du PADEFPT. Cela, a-t-il poursuivi, se justifie par l’importance de compléter les ouvrages non réalisés par le projet initial mais aussi par l’obligation d’équiper l’ensemble des ouvrages réalisés afin de les rendre opérationnels, utilisables tant par les élèves que par le personnel administratif et les enseignants. Ce financement supplémentaire permettra la réalisation d’un certain nombre d’activités dont la réalisation de travaux supplémentaires au sein du Lycée Technologique de Diffa (la sécurisation du site, l’approvisionnement en eau potable et des latrines); l’équipement de l’ensemble des ouvrages réalisés sur le site du LTD (laboratoire, ateliers, salles de classe, etc..); l’augmentation du nombre de filières de formation au regard des besoins exprimés.
Le prêt supplémentaire permettra ainsi, selon le représentant de la BAD, d’assurer la continuité de la formation pour les jeunes de la zone du projet, du Niger et au-delà des (pays limitrophes comme le Cameroun, le Tchad et le Nigeria).
Aminatou Seydou Harouna(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education
Colères estudiantines : Les étudiants de l’université prennent d’assaut le siège du parti au pouvoir
Au Niger, il y a souvent des colères muettes sur lesquelles, les médias alertaient depuis des années, qu’on prend peu au sérieux, les observateurs de la scène nationale redoutant qu’elles n’explosent un jour ou l’autre face aux surdités de responsables qui peuvent ne pas toujours comprendre leur rôle de régulateur des tensions sociales dans la sphère de leurs responsabilités. Il y a déjà quelques semaines que le Ministre de l’Enseignement Supérieur, PhD. Mamoudou Djibo, à la suite d’une communication en Conseil des Ministres, annonçait des mesures qui, selon ses explications, sont prises en concertation avec les huit recteurs des universités publiques pour réorganiser les entités dont ils ont la charge. Cette réorganisation a conduit à fermer des filières de formation dans certaines universités pour les ramener dans d’autres ; peut-être, avec les malaises qui existent déjà, la goûte d’eau qui fait déborder le vase.
Mais, il se retrouve que le cercle de concertation ayant permis d’assoir les réformes envisagées et mises en œuvre était trop restreint pour un environnement universitaire qui a fait le choix de la démocratie, pour qu’à ce niveau choisi, d’aussi importantes mesures puissent être acceptées par la communauté universitaire. La preuve c’est que dès le lendemain, des composantes essentielles ont rejeté la mesure notamment le puissant syndicat des enseignants-chercheurs (SNECS). La faculté de pharmacie de l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi fermée, celles-ci est ramenée à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, ce qui n’est pas du goût des étudiants de l’université déshéritée de sa ʺfilière charmanteʺ. Peut-on avoir oublié que ces universités sont créées en régions pour rapprocher les enfants de leurs familles pour mieux les aider à travailler dans de meilleures conditions de vie ? Et les étudiants n’ont pas pu digérer la mesure et ont cru qu’en profitant du Conseil Fédéral du parti présidentiel, le PNDS, qui se tenait le samedi matin dans la ville de Maradi, ils pouvaient espérer rencontrer des personnalités d’influence du parti et du pouvoir, qui plus, sont de la région, pour entendre leurs cris de colère, mais aucune n’eut le courage de les rencontrer même pour les calmer, et dans l’incompréhension d’un tel comportement de la part d’aînés qui ne peuvent écouter leurs préoccupations, les étudiants, dans le désespoir, assiégèrent le Conseil Fédéral. Un acte déplorable qui aurait pu être évité si le dialogue avait prévalu. En démocratie, on ne ferme pas les portes. Si la réorganisation ne passe pas, pourquoi ne pas la réexaminer ? On ne gouverne pas dans l’inflexibilité…
Cette situation a conduit à réprimer la manifestation spontanée des étudiants de l’UDDM et finalement à arrêter quelques uns. Le même soir, à la télévision, l’on pouvait entendre, d’autres encore en liberté, portant la voix de leur structure, dire que pour autant, les étudiants ne baisseront pas les bras et « poursuivront la lutte ». Faut-il dès lors s’attendre à une escalade dans un pays qui n’en a pas besoin ?
C’est dans un tel contexte que l’on apprenait une décision rectorale qui risque fort de faire monter les enchères. En effet, se prévalant de textes qu’il cite dans son « Autorisation de Franchises universitaires », le Recteur de ladite Université, Dr. Sani Mamane, Maître de Conférences, signant une autorisation de franchises universitaires, « autorise les forces de défense et de sécurité de la Région de Maradi à assurer la sécurité des personnes et des biens ainsi que le maintien de l’ordre sur l’ensemble des sites de l’université en raison de la situation instable qui sévit à l’UDDM du 22 octobre au novembre 2022 ».
Ceci n’est pas une bonne nouvelle pour l’école nigérienne et il faut espérer que le président de la République, s’en saisisse rapidement, pour baisser la tension car les grands désordres viennent souvent, de signes bénins.
Le Niger et son école ont besoin de paix.
Aïssa Altiné
- Détails
- Catégorie : Education
Le président de l’Assemblée nationale, M. Seini Oumarou a reçu en audience, dans l’après-midi d’hier mercredi 19 octobre 2022, une délégation des étudiants membres du Réseau des Etudiants en Médecine de l’Afrique de l’Ouest (REMAO), conduite par Dr Ayena Hermann, Président du Comité National d’organisation des 18ème assises du REMAO. «Nous avons rencontré le président de l’Assemblée nationale pour lui annoncer la tenue des assises du REMAO qui sont prévues du 22 au 31 octobre 2022 à Niamey. Après cela, nous avons aussi sollicité l’accompagnement du président del’Assemblée nationale et lui avons demandé son parrainage pour ledit évènement, comme cela a été fait antérieurement dans les autres pays ayant accueilli ces assises, et où les autorités de ces pays se sont pleinement impliquées dans la tenue dudit évènement», a indiqué M. Hermann. «Nous voulons aussi montrer, aux yeux de nos hôtes, qu’au Niger aussi nos autorités s’impliquent dans l’organisation et la réussite des activités estudiantines de manière générale», a-t-il ajouté. «Suite à cette rencontre, le président de l’Assemblée nationale a été réceptif, très compréhensif. Nous avons eu un avis favorable. Il a même promis de nous accompagner. Nous espérons que tout se passera bien», a souhaité M. Ayena Hermann.
Mahamadou Diallo(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Education