Lancement de la campagne électorale des élections législatives partielles de la diaspora dès le dimanche 28 mai
La course électorale pour les élections législatives partielles a été lancée ce dimanche 28 mai 2023, marquant ainsi le début d'une période d'intenses campagnes politiques. L'objectif de cette campagne est de pourvoir les 5 sièges restants de la diaspora nigérienne, qui est considérée comme la 9e région du pays, au sein de l'Assemblée nationale.
Les élections législatives partielles sont prévues pour le 18 juin 2023 dans les 15 représentations du Niger à l'étranger. Ces élections revêtent une grande importance, car elles permettront de combler les 5 sièges vacants sur un total de 171 au sein de l'Assemblée nationale.
Il convient de souligner que pour ces élections législatives partielles, pas moins de 227 289 électeurs sont inscrits dans 15 pays différents. Ces chiffres témoignent de l'importance et de la portée de cette consultation électorale, qui vise à garantir une représentation politique adéquate pour les Nigériens vivant à l'étranger.
Il est également important de rappeler que ces consultations auprès des Nigériens de l'extérieur ont été reportées en raison de la crise sanitaire du Covid-19. En effet, la pandémie a entravé le processus d'enrôlement biométrique nécessaire à la tenue de ces élections. Cependant, les autorités compétentes ont désormais pris les mesures nécessaires pour garantir la tenue de ce scrutin crucial pour la diaspora nigérienne.
Nigerdiaspora avec l'ANP
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Lancement de la campagne nationale de cultures irriguées à Maradi : Plus de 300.000 ha à valoriser au titre de l’année 2023-2024
Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Mahaman Elhadj Ousmane a procédé, le mercredi 27 septembre dernier, au lancement de la campagne nationale de cultures irriguées au titre de l’année 2023-2024. La cérémonie de lancement s’est déroulée à Bakasomouba dans le département de Guidan Roumdji (région de Maradi), en présence du gouverneur de la région de Maradi, des autorités coutumières ainsi que des cadres du secteur rural.
Dans son discours de lancement de cette campagne, le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage s’est déclaré honorer d’inaugurer cet ambitieux programme, ‘’Initiative souveraineté alimentaire par l’intensification de la production animale et de cultures irriguées pour les années 2023-2024.’’« Un soleil nouveau s’est levé, rien ne sera plus comme avant» a-t-il soutenu avant d’ajouter que le Niger s’est inscrit dans une dynamique inédite avec l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), une période qui symbolise l’inspiration des nigériennes et des nigériens indépendamment de leurs âge, sexe ou origine ethnique à insuffler un nouveau souffle à l’histoire de notre nation.
« Nous regardons aujourd’hui vers l’avenir avec une confiance renouvelée de solution tengible pour éradiquer l’insécurité alimentaire », a déclaré M. Mahaman Elhadj Ousmane, ajoutant que le CNSP et le Gouvernement sont à l’écoute des populations.
« Je suis fermement persuadé que le chemin vers notre indépendance alimentaire se dessine nettement. Le succès n’est pas seulement à portée de main, il est inscrit dans notre destinée », a-t-il soutenu reconnaissant que notre secteur agricole joue un rôle primordial en matière de production nationale, mais aussi pour la sécurité alimentaire et la réduction de notre dépendance aux importations. Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage estime que face à un taux de croissance démographique de 3%, il est impératif d’augmenter significativement notre production agricole pour garantir de manière pérenne la souveraineté alimentaire du pays. Il a annoncé plusieurs actions à mettre en œuvre pour atteindre l’objectif d’une agriculture résiliente et prospère.
M. Mahaman Elhadj Ousmane a enfin indiqué que le programme axera ses interventions dans la valorisation de plus de 300.000 ha qui seront utilisés pour l’irrigation marquant une avancée significative dans notre approche agricole. Il s’attèlera également à fournir aux producteurs les semences, les engrais, les produits phytosanitaires, divers équipements agricoles et un accompagnement continu aux producteurs, entre autres.
Pour sa part, le gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur Général de la Police, Issoufou Mamane a indiqué que cette cérémonie est une preuve supplémentaire de l’accomplissement réussie de la mission historique des autorités de notre pays qui tiennent à libérer le pays de tout joug extérieur et des sanctions injustement imposées afin de garantir sa véritable autonomie économique. « Ce combat qui nous engage tous passe d’abord par la recherche de la souveraineté alimentaire à laquelle d’ailleurs, le gouvernement à travers le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage attache beaucoup de prix », a-t-il dit. Le Contrôleur Général de la Police, Issoufou Mamane a rappelé que la pratique des cultures irriguées constitue un pilier stratégique contre l’insécurité alimentaire et l’amélioration des conditions de vie des ménages.
Pour lui, les cultures irriguées constituent un vecteur directeur de transformation radicale du système de production agricole susceptible de mettre la population à l’abri des affres de la faim. Il a soutenu que ces actions sont soutenues par la mobilisation des eaux, de développement de l’irrigation et l’accès aux semences améliorées et la mise en place d’un encadrement rapproché au bénéfice des producteurs pour augmenter la production agricole afin de contribuer à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de notre pays. Pour le gouverneur de la région de Maradi, cette campagne va permettre sans nul doute d’améliorer la sécurité alimentaire en développant les cultures irriguées dans les zones favorables à l’irrigation; d’apporter les changements dans l’amélioration par la diversification des cultures; d’augmenter les revenus des ménages.
Le Contrôleur Général de la Police Issoufou Mamane a salué les efforts constants que ne cesse de déployer l’Etat et l’ensemble de ses partenaires pour le développement. « Pour atteindre ces objectifs, je vous demande tous à donner le meilleur de vous-même à partir de cette journée de lancement officiel afin de mener des activités d’animation, de sensibilisation pour impulser un changement de comportement dans nos habitudes alimentaires et garantir notre souveraineté alimentaire et nutritionnelle», a-t-il soutenu.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
Source : https://www.lesahel.org
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Lancement de la construction de ligne haute tension à partir du Barrage jusqu’à Niamey : et Kandadji allumera le Niger !
Le barrage de Kandadji est un vieux rêve de plus de cinquante ans. Il a longtemps été contrarié par des oppositions internes et externes, quand pour les premières c’est beaucoup d’argent que l’investissement va demander au pays, et les secondes, à tort ou à la raison, le jugeaient inconvenant pour le pays. C’est la cinquième République sous Tandja Mamadou qui avait dépoussiéré le dossier pour le re-monter et le défendre auprès de bailleurs qui acceptèrent de le financer, convaincus désormais de son caractère structurant pour le pays, tant sur le plan économique que sur les plans écologique, agricole et par rapport à la sauvegarde du fleuve et de la navigabilité du fleuve menacé par l’ensablement. La transition militaire de Salou Djibo qui en a hérité, a malheureusement confié le chantier à des Russes qui ne purent mener les travaux jusqu’à ce que le contrat soit résilié.
Il a fallu après renégocier le dossier pour chercher des fonds additionnels pour reprendre le chantier. C’est là que la Banque Mondiale s’est positionnée, prenant une place importante dans le projet et avec désormais des constructeurs chinois choisis pour mener les travaux. Le Président Bazoum qui venait à la suite d’Issoufou s’étant rendu compte que le chantier n’avançait pas, s’en était préoccupé et avait demandé d’accélérer les travaux. Et depuis les Chinois s’y sont engagés, travaillant 24h/24.
En se rendant hier mardi à Tillabéri pour le lancement des travaux de construction de la ligne Haute Tension Kandadji-Niamey, c’est un bon signe que le président de la République renvoie aux Nigériens, donnant l’espoir qu’enfin, et à l’horizon 2025 déjà annoncé pour la fin du chantier du barrage, le Niger marche vers son indépendance énergétique avec une production nationale d’énergie importante attendu de cet investissement. On ne peut que saluer les perspectives qui s’annoncent ainsi pour le pays.
Conçu à quelques 740 milliards, le projet devra finir dans quelques deux ans et le Niger vivra une nouvelle époque : Kandadji éclairera le Niger !
Mounkaila Doulla (Nigerdiapora), Envoyé spécial
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Lancement de la construction du Lycée Technologique de Diffa : Promotion de l’éducation et la formation professionnelle au Niger
Le ministre du Plan, Dr. Abdou Rabiou a présidé, le vendredi 28 Octobre dernier, la cérémonie officielle de l’atelier de lancement de la construction du Lycée Technologique de Diffa – Tranche Optionnelle. Au cours de cette rencontre, il s’est agi non seulement de lancer officiellement les activités du projet mais aussi de faire un état des lieux des activités préparatoires engagées jusqu’à cette date afin de corriger les insuffisances. La construction du Lycée Technologique de Diffa (LTD) s’inscrit dans la dynamique du Projet d’Appui au Programme de l’Enseignement et de la Formation Professionnelle et Technique mis en place par le gouvernement du Niger en partenariat avec le Fonds Africain de Développement (FAD), dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de modernisation et de développement de l’enseignement et de la formation professionnelle et technique (PMD/EFPT). Ce projet est Financé par la BAD et mis en œuvre par le PNUD.
Le ministre du Plan, Dr Abdou Rabiou a, dans son allocution, rappelé l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD) au Gouvernement du Niger à travers le ‘‘Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (PADEFPT)’’ en 2012, sous la tutelle du Ministère l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. Ce projet, a-t-il poursuivi, vise l’accroissement de l’accès des populations à l’enseignement et à la formation professionnelle et technique de qualité dans les filières industrielles, particulièrement au profit des filles, l’amélioration des programmes de formation en cohérence avec la demande du marché de l’emploi et le renforcement des capacités des institutions en charge de la conception des politiques du sous-secteur de l’enseignement technique et la formation professionnelle.
Le ministre Dr. Abdou Rabiou a également souligné qu’une première phase des travaux de construction (dite tranche ferme) avait été exécutée d’août 2018 à avril 2020. «Cette phase a permis l’édification de 28 ouvrages dont la construction était essentielle pour rendre le lycée fonctionnel, en dépit des besoins d’investissements et d’équipements non encore, couverts» a-t-il dit. Pour ce faire, a-t-il ajouté, le Gouvernement du Niger a sollicité et obtenu de la BAD un financement complémentaire de 3.760.000 000 FCFA pour, d’une part, finaliser les travaux de construction (y compris le dispositif de sécurité de l’établissement) et d’autre part, procéder à l’équipement du lycée en matériels didactiques et techniques.
Pour sa part, la Représentante résidente du PNUD, Mme Nicole Kouassi a rappelé que la mise en œuvre de la présente phase du projet, appelée « Tranche optionnelle», a également été confiée au PNUD. Ainsi, la convention de financement relative a été signée en février 2022, entre le Gouvernement et le PNUD. Mme Nicole Kouassi s’est par ailleurs réjouie pour cette marque de confiance et a assuré de veiller à la conduite à bonne fin de cette tranche optionnelle.
Le représentant de la BAD, Dr John Éric Christian Andrianarisata a expliqué la pertinence de ce prêt supplémentaire d’un montant de 4,64 millions d’unités de compte en faveur du lycée technologique de Diffa (LTD) qui est une des belles réalisations du PADEFPT. Cela, a-t-il poursuivi, se justifie par l’importance de compléter les ouvrages non réalisés par le projet initial mais aussi par l’obligation d’équiper l’ensemble des ouvrages réalisés afin de les rendre opérationnels, utilisables tant par les élèves que par le personnel administratif et les enseignants. Ce financement supplémentaire permettra la réalisation d’un certain nombre d’activités dont la réalisation de travaux supplémentaires au sein du Lycée Technologique de Diffa (la sécurisation du site, l’approvisionnement en eau potable et des latrines); l’équipement de l’ensemble des ouvrages réalisés sur le site du LTD (laboratoire, ateliers, salles de classe, etc..); l’augmentation du nombre de filières de formation au regard des besoins exprimés.
Le prêt supplémentaire permettra ainsi, selon le représentant de la BAD, d’assurer la continuité de la formation pour les jeunes de la zone du projet, du Niger et au-delà des (pays limitrophes comme le Cameroun, le Tchad et le Nigeria).
Aminatou Seydou Harouna(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Lancement de la Fondation Noor : Hadiza Bazoum est-elle sur les traces de Malika ?
A cette question, beaucoup de cadres du PNDS rétorquent en affirmant que Hadiza et Malika, c'est le jour et la nuit. Du reste, ils affirment que, Hadiza ne pourrait jamais être sur les traces de Malika. Car, pour eux, elle incarne certaines valeurs qui manqueraient à l'ancienne première dame. Pour eux, Hadiza incarne les valeurs de décence et de discrétion. Contrairement à Malika qui avait utilisé sa position pour faire du trafic d'influence et d'autres pratiques aux antipodes de la bonne gouvernance. Ils citeraient comme exemples, l'affaire du concours de recrutement d'agents de santé à la fonction publique nigérienne. Une affaire qui , en 2015, avait défrayé la chronique au Niger. En plus, l'affaire du riz pakistanais. Un don de 15000 tonnes de riz basmati offert par la République islamique de Pakistan au Niger pour résorber l'insécurité alimentaire dont une grande quantité a été détournée au profit de la fondation Tatali Iyali de la première dame Malika à l'époque des faits. Donc, pour ces cadres du PNDS, Hadiza Mabrouk ben Adam ne va jamais être dans une telle posture pour entacher la gouvernance de son époux. Elle se gardera de poser des actes qui puissent amener les nigériens à détester le règne de son mari. Elle va rester dans son petit coin de Présidente de la fondation Noor et mener ses activités sans trafic d'influence et autres pratiques nuisibles à la gouvernance de la cité. Ils ajoutent en disant que, les directeurs généraux des sociétés d'Etat ne vont plus subir de pressions comme au temps d'Issoufou Mahamadou pour faire virer des sommes d'argent pour une fondation.
Hadiza Bazoum comptera sur les généreux donateurs et autres philanthropes pour faire tourner la fondation Noor. Et non sur l'argent illégalement sorti des caisses de l'Etat. Comme c'est fut le cas dans l'affaire Ibou Karadjé. Des cadres du PNDS qui, pour conclure, martèlent que Hadiza Bazoum ne fabriquera pas un autre Ibou Karadjé pour faire avancer sa fondation. Elle restera sur la droite ligne des règles de la République pour apporter un soutien aux actions de son époux président.
A.S
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Lancement de la mise en œuvre de la Politique Foncière Rurale au Niger : Le pays se dote d’un outil adapté au contexte et aux enjeux du moment
Le ministre de l’Équipement, M. Hamadou Adamou Souley a présidé le 9 novembre 2021 à Niamey, la cérémonie de lancement de la mise en œuvre de la Politique Foncière Rurale au Niger et de son plan d’actions 2021-2025. Plusieurs acteurs impliqués dans l’élaboration de cette Politique et la mise en œuvre du plan d’actions ont pris part à cette cérémonie, dont des membres du Gouvernement, le représentant des partenaires techniques et financiers, le secrétaire permanent du Code Rural, etc. Lors de cette cérémonie, le secrétaire permanent du Code Rural a officiellement remis les documents de la Politique Foncière Rurale au Niger et le plan d’action 2021-2025 au ministre de l’Équipement, M. Hamadou Adamou Souley.
Dans son discours du lancement, le ministre de l’Équipement a rappelé que c’est suite à une évaluation réalisée en 2013 de la mise en œuvre de l’ordonnance fixant le principe d’orientation du code rural qu’il a été décidé de convoquer les états généraux sur le foncier rural. Ces états généraux tenus à Niamey du 13 au 16 février 2018 ont abouti à la recommandation phare consistant à doter le Niger d’une politique foncière rurale plus adaptée au contexte et aux enjeux du moment. Ce comité de 44 membres est essentiellement composé des représentants des acteurs de la Gouvernance foncière au Niger, notamment des ministères, collectivités territoriales, chefferies traditionnelles, chambres d’agriculture, Organisations de la Société Civile, Associations Professionnelles, promoteurs immobiliers, etc. «Immédiatement après ces assises, un comité technique multi-acteurs a été mis en place pour conduire le processus d’élaboration de la politique. C’est ainsi qu’a été déclenché le long processus participatif, inclusif d’élaboration de la PFRN. Le dit processus a été jalonné de plusieurs étapes clés», a déclaré le ministre de l’équipement.
Auparavant, le représentant des PTF M. Luc GENOT a précisé qu’au stade actuel, la mise en œuvre efficace de la politique reste une étape très importante. Selon lui, cette mise en œuvre est capitale car, au Niger, l'accès aux ressources naturelles, particulièrement l'accès par des couches vulnérables (femmes, jeunes,...) est une problématique de taille marquée par des défis, notamment ceux liés aux us et coutumes. «La gouvernance foncière influence la façon dont nous utilisons et mettons en valeur les ressources naturelles à savoir: la terre, les forêts et les eaux. La Politique foncière rurale est une opportunité unique pour aborder ces questions d'une manière holistique. Je félicite donc encore une fois de plus toutes les femmes et hommes du Niger pour avoir obtenu ce résultat historique»,a déclaré M. Luc GENOT. Aussi, il a réitéré l'engagement de la FAO à continuer à partager avec le Niger, son capital d'expériences et d'expertises pour une mise en œuvre coordonnée de toutes les initiatives pour améliorer la gouvernance foncière et pour toutes les actions visant à l'atteinte de l'objectif «Faim zéro » tel que prôné par l'Initiative 3N «les Nigériens nourrissent les Nigériens».
Pour sa part, le secrétaire permanent du Code Rural, M. Abey Bazou Alhou a axé son intervention sur la nécessité de l’élaboration, les orientations et les différents axes prévus par la Politique Foncière Rurale au Niger. Ainsi, il a rappelé que cette politique est le résultat du bilan de 20 ans de mise en œuvre de principe d’orientation du code rural. «De ce bilan, il ressortait la nécessité d’engager des réflexions plus approfondies par rapport aux ressources naturelles. Le Comité National duCode Rural qui a pris le bilan en compte a émis l’idée de tenir des états généraux du foncier afin d’aboutir à une politique foncière», a rappelé M. Abey Bazou Alhou.
Engagements des acteurs pour la mise en œuvre de la politique Foncière Rurale
Plusieurs acteurs ayant contribué à l’élaboration de la Politique Foncière Rurale au Niger et du plan d’action 2021-2025 présents à la cérémonie du lancement ont témoigné leur disponibilité et leur engagement de multiplier les efforts pour une meilleure mise en œuvre de cette politique. C’est à ce titre que Dr Amadou Sayo responsable de la composante ‘’Gestion Durable des Terres’’ au niveau de l’activité ‘’Terres Eau Vie’’ de l’USAID a notifié que l’élaboration de cette politique foncière est un élément qui répond à une demande nationale et d’une obligation internationale du Niger. Il a expliqué que ce document donne un cadre plus opérationnel et une vision claire des axes stratégiques sur lesquels le Niger veut travailler au coursdes prochaines années. «Nous soutenons les structures du Code Rural afin qu’elles soient opérationnelles. Nous faisons ce travail parce que le foncier est la base de toute activité humaine. Tout ce que vous voulez faire est basé sur le foncier. Quand vous voulez construire, faire l’agriculture, l’élevage, etc. vous êtes concernés par les questions foncières. Il faut assurer qu’il y ait une gestion concertée et harmonieuse des ressources naturelles. Cette politique va permettre d’aborder la marchandisation à outrance et anarchique des terres de façon plus dynamique et adaptée au contexte du Niger», a témoigné Dr Amadou Sayo.
Pour le Conseiller Technique Reduction des Risques des Catastrophes et Gouvernance du projet USAID GIRMA mis en en œuvre par CRS M.Mahamane Sani Jiga Dan Neto, la date du lancement de la mise en œuvre de la Politique Foncière Rurale au Niger est historique. «Cette date est un grand jour pour le Niger. Le document qui a été lancé est une réussite car une fois mis en œuvre, cela va permettre une bonne capitalisation des acquis sur les terres. Pour l’accompagnement de USAID GIRMA, comme nous sommes beaucoup plus proche de la communauté, nous allons montrer comment il faut utiliser les résultats dans la mise en œuvre des activités. Je pense que cette politique est un outil très important qui va beaucoup nous faciliter les contacts que nous aurons avec les communautés dans le cadre de la gestion des ressources naturelles», a rassuré M. Mahamane Sani Jiga Dan Neto.
Notons que lors du lancement de la mise en œuvre de la Politique Foncière Rurale au Niger, le plan d’action 2021-2025 a fait l’objet des échanges et de discussions afin de respecter les différentes étapes de sa mise en œuvre dont les actions et les mesures identifiées, notamment le renforcement du cadre institutionnel et juridique du foncier au Niger, la gestion du domaine public de l’Etat, la sécurisation des producteurs, le contrôle et la régulation de la marchandisation des terres par l’Etat, etc.
Pour rappel, l'objectif global du Plan d’Action 2021-2025 de la Politique Foncière Rurale au Niger est de contribuer à faire du foncier rural un puissant levier de développement économique et social du pays. Cela, grâce à une gouvernance foncière modernisée et intégrée, responsable et efficace qui assure la gestion durable du foncier, l'accès équitable et non conflictuel aux terres et aux ressources naturelles rurales renouvelables ainsi que la sécurisation des droits fonciers légitimes dans leur diversité et en particulier ceux des opérateurs ruraux vulnérables (femmes, jeunes, personnes en situation de handicap).
Abdoul-Aziz Ibrahim
11 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement de la mission ministérielle d'évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2022-2023 dans la région de Niamey : Pour des mesures d'atténuation des effets des situations exceptionnelles
La ministre de la Fonction Publique et de la Réforme administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou a entamé, depuis hier, la mission ministérielle d’évaluation de l’installation de la Campagne Agro Sylvo Pastorale et Hydraulique 2022-2023 dans la Région de Niamey. La cérémonie du lancement s’est déroulée hier matin dans la salle du gouvernorat de Niamey en présence du gouverneur, M. Oudou Ambouka, du député maire, président du conseil de ville de Niamey, des cadres centraux et régionaux ainsi que des maires des arrondissements communaux de Niamey.
Au cours de la réunion de lancement de la mission qu’elle a présidée hier matin dans la salle de réunion du gouvernorat de Niamey, la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou a indiqué que l’objectif de cette mission vise entre autres à s’entretenir avec les populations sur l’installation de la campagne agro-sylvo pastorale et hydraulique 2022 (situation agricole, situation pastorale et zoo-sanitaire, reboisement, récupération des terres, le niveau de remplissage des points d’eau de terres, conséquences des inondations et des épisodes de sécheresses etc…). Il s’agit aussi d’échanger avec les principaux acteurs sur les effets induits du plan d’urgence et du plan de soutien, sur les conditions de vie des populations ainsi que sur le cheptel, à s’enquérir du niveau de mise en œuvre du programme phare moringa par département, à informer et sensibiliser les populations sur les potentialités en eau souterraine de notre pays, les 7 programmes phares déclinés dans la DPG, et le programme des pôles agro-industriels du Président de la République et enfin de faire le point sur la mise en œuvre de l’Initiative 3N, « les Nigériens Nourrissent les Nigériens », avec un accent particulier sur la maison du paysan, le Conseil Agricole et le Fonds d’Investissement pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (FISAN).
Mme Daoura Hadizatou Kafougou a souligné que la saison des pluies 2022 s’est installée d’une manière progressive au niveau de l’ensemble des régions de la zone agricole du pays. « Dans la Région de Niamey, cette année la première pluie utile a été enregistrée au cours de la première décade du mois de juin. Les semis de mil, de sorgho et de légumineuses n’étaient bouclés qu’au cours de la deuxième décade du mois courant. Il faut signaler que les deux phases étaient ponctuées de périodes de sécheresses et d’attaques de sautereaux ayant occasionné des retards ou des avortements des semis », a-t-elle relevé.
Par ailleurs, Mme Daoura Hadizatou Kafougou a ajouté que les niveaux des prix des produits agricoles, comparés à ceux de l’année 2021, affichent une hausse substantielle mais restent relativement stables étant donné que des mesures sont prises par le gouvernement à travers le plan d’urgence et le plan de soutien. « C’est pourquoi, le Président de la République, Chef de l’Etat, a décidé de dépêcher des missions ministérielles dans toutes les régions du pays afin d’apprécier l’état d’installation de la campagne agro sylvopastorale et hydraulique 20022-2023 et dégager les mesures d’atténuation des effets éventuels des situations exceptionnelles qui pourraient en découler », a-t-elle précisé.
Pour sa part, le gouverneur de Niamey, M. Oudou Ambouka a d’abord souhaité la chaleureuse bienvenue à la délégation ministérielle de la mission. « Dans le cadre des préparatifs de la présente campagne, la région de Niamey a bénéficié de 115 tonnes de semences améliorées de mil, 1300 litres de pesticides, 200 appareils de traitement et 50 kits pour les brigadiers phytosanitaires », a-t-il conclu.
Yacine Hassane(onep)
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Lancement de la plateforme « Guidan Shawara » : Une interface digitale interactive pour une gouvernance participative et l’ancrage de la veille citoyenne
Dans le cadre de son programme de Gouvernance Participative et Réceptive-Activité Principale (PRG-PA), financé par l’USAID, l’ONG CounterPart International a développé et mis à la disposition des citoyens et autorités du Niger une plateforme digitale interactive dénommée « Guidan Shawara ». L’outil qui servira d’interface entre les citoyens et l’administration publique a été lancé officiellement, hier lundi 20 octobre dans l’après-midi à Niamey. Il vise à améliorer la bonne gouvernance.
Le projet de cette plateforme a été élaboré avec la collaboration avec le Haut-commissariat à la modernisation de l’Etat (HCME), l’Agence nationale pour la société de l’information (ANSI), le Médiateur de la République et l’Inspection Générale de la gouvernance administrative (IGGA). La cérémonie de lancement officiel a été marquée par la présentation de de plateforme disponible en formats web (http://guidan-shawara.org) et mobile, développés par Shaawa Média et la remise solennelle de l’outil aux institutions étatiques précitées par CounterPart International.
A travers « Guidan Shawara », le citoyen peut désormais, à partir de son village, se faire entendre auprès des autorités centrales, en remplissant des formulaires bien structurés de témoignage, de plainte, de réclamation et ou de suggestion, par rapport à la prestation des services publics. Ce qui améliorera, en effet, la redevabilité sociale de l’administration et la bonne gouvernance. Les préoccupations sont ensuite examinées et orientées par les Inspecteurs généraux des services (IGS) vers les entités concernées pour être prises en charge dans un délai allant de 5 à 15 jours, selon les concepteurs.
Pour le moment, les secteurs concernés sont : l’éducation, la santé, l’agriculture, l’environnement et la sécurité intérieure. Quant aux autres domaines, ils seront intégrés progressivement,, indique-t-on.
L’atteinte de la finalité de cette plateforme dépend effectivement de sa vulgarisation et de l’imprégnation des communautés à son usage et à son utilisation. D’ores et déjà, l’ONG CounterPart a formé 66 formateurs dont 28 femmes qui à leur tour ont formé plus de 2.360 points focaux auprès des citoyens, dans plus de 80 communes à travers les huit (8) régions du Niger.
Dans mot à cette cérémonie, Mme Elisabeth Côté de CounterPart a d’abord rappelé que dans le cadre du PRG-PA, des comités de veille citoyenne ont vu le jour à la demande des communautés, suite à des dialogues multi-acteurs. « Beaucoup des membres de ces comités sont impliqués et sont des relais de la vulgarisation de cette plateforme auprès des citoyens », a-t-elle dit. La plateforme vient donc consolider le dialogue citoyen-Etat.
Un outil gage de bonne gouvernance et aussi déterminant dans la promotion de la société de l’information. Le Directeur général de l’ANSI, M. Guimba Saidou estime que même les moins instruits qu’on croit majoritaires parlent le langage digital aujourd’hui, en s’exprimant à travers des outils numériques. Et avec la stratégie Niger 2.0 qui consiste à une culture digitale dans notre pays, « Guidan Shawara » vient à point nommé s’en est-il réjoui. « Nous seront là pour vous accompagner en termes de formation, de vulgarisation de la plateforme et de son évolution technologique pour que cet instrument aille au-delà de nos espérances et que le monde puisse parler le numérique et surtout pour faire en sorte qu’il soit véritablement au service de développement de notre pays », assure le Directeur général de l’ANSI, M. Guimba Saidou.
Ismaël Chékaré
21 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement de la politique éducative du Niger par le Président de la République : «J’entends veiller personnellement à ce que le secteur de l’éducation soit au centre de toutes les actions du gouvernement», déclare SE. Mohamed Bazoum
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a présidé le vendredi 30 avril 2021, au centre de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, le lancement officiel de la politique éducative au Niger pour les cinq (5) prochaines années. Cette politique éducative est axée sur quatre points prioritaires en l’occurrence l’accroissement des capacités d’accueil des établissements scolaires, des centres de formation professionnelle et des Universités ; la scolarisation de la jeune fille ; le développement du capital humain et la gouvernance de l’école en faisant en sorte que des mesures d’ordre institutionnel soient édictées et respectées. Il s’agit pour le Chef de l’Etat de créer les conditions indispensables pour améliorer substantiellement la qualité, la performance, l’efficacité de notre système éducatif. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou ; des ministres en charge du secteur de l’éducation ; des représentants des partenaires techniques et financiers ainsi que des partenaires sociaux.
Le système éducatif nigérien vit aujourd’hui dans une situation inacceptable. L’école (publique notamment) est confrontée à une crise majeure qui nécessite une réponse appropriée. Cette réponse consiste à refonder le système éducatif de sorte qu’il puisse jouer son rôle de moteur de développement économique et social à travers une formation de qualité aux filles et fils de notre pays. En convoquant cette rencontre de réflexion et de partage sur le système éducatif, le Président de la République, M. Mohamed Bazoum a voulu être en phase avec son programme de campagne électorale et son discours d’investiture du 2 avril 2021. Un discours qui avait déjà annoncé les ambitions du Président de la République par rapport l’éducation.
C’est pourquoi, en présidant cette cérémonie de lancement de la politique éducative, le Président Bazoum a été on ne peut plus clair : «j’entends veiller personnellement à ce que le secteur de l’éducation soit au centre de toutes les actions du gouvernement ; qu’il soit le pivot de ce que je considère être la consolidation et le projet de notre politique pendant ce quinquennat et ce, avec l’appui technique et l’accompagnement de tous les partenaires de l’école, qu’ils soient nationaux ou extranationaux».
La nécessité de repenser le système éducatif nigérien
Les grandes lignes de la politique éducative du gouvernement et les réformes envisagées pendant les cinq prochaines années ont été minutieusement déclinées par le Chef de l’Etat. Selon le Président de la République, les différents rapports relèvent une faiblesse constante des taux bruts de scolarisation et du maintien dans le système scolaire ; la faible scolarisation de la jeune fille ; le niveau de formation souvent inapproprié des enseignants et enseignantes ; l’éloignement des écoles en zones rurales et nomades ; les curricula inadaptés ; l’insuffisance des infrastructures éducatives, les méthodes pédagogiques et les outils didactiques inadaptés. Tout cela est malheureusement aggravé aujourd’hui par le contexte sécuritaire qui a provoqué la fermeture de nombreuses écoles dans certaines régions de notre pays. A cet égard, le Président de la République a invité l’ensemble des acteurs du système éducatif à prendre la mesure de ces défis en se mobilisant afin que le Niger puisse réaliser des avancées significatives dans le sens de l’objectif N°4 des Objectifs du Développement Durable (ODD) consistant à assurer l’accès de tous à une éducation de qualité sur un pied d’égalité et promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de l’année.
Pour se faire, a dit le Président Bazoum, des réflexions et des actions seront envisagées. Ces réflexions porteront sur un certain nombre de questions tel que la réactualisation et la rationalisation de la carte scolaire ; la poursuite de la construction et la réhabilitation des infrastructures scolaires afin que le Niger dispose de modèle de construction de classes qui allie faiblesse de coût et qualité, de façon à ce qu’on mette un terme à des situations éprouvantes comme celles qui se sont produites récemment en l’occurrence les incendies de classes en paillotes dont le plus dramatique a été celui de l’école primaire Pays-Bas de Niamey ; la professionnalisation et le renforcement des capacités du corps enseignant ; l’amélioration et l’adaptation des curricula pédagogiques ; une supervision plus rigoureuse de l’enseignement privée ; l’implication des communautés dans la réalisation et la réhabilitation des infrastructures scolaires et éducatives ; le renforcement des programmes d’alphabétisation des adultes ; la mise en place d’un programme de récupération des enfants déscolarisés etc.
Les réformes qui seront engagées doivent être l’affaire de tous les acteurs
Par ailleurs, le Président de la République a appelé les associations des parents d’élèves et tous les autres partenaires à être plus présents dans l’éducation, à accompagner l’administration et les enseignants dans la prise en charge éducative des enfants. L’éducation, a-t-il poursuivi, ne doit pas être une affaire des enseignants et de l’Etat. C’est une affaire de toute la société. Il appartient de ce fait à l’ensemble des acteurs de trouver les formules qui permettent de mettre en place des modalités d’une implication encore plus consistante des communautés. A ce niveau précis, le Chef de l’Etat annonce que des consultations seront engagées afin de rétablir l’enseignant dans son autorité et ses prérogatives. En retour, a-t-il précisé, les enseignants doivent faire preuve d’exemplarité et de déontologie afin que le système éducatif nigérien soit efficace dans ses objectifs et dans ses résultats. Pour y arriver, le gouvernement sera instruit pour veiller à ce que l’organisation des examens et concours fasse l’objet d’attention et de soins particuliers afin de renforcer la crédibilité des diplômes et celle du système d’enseignement. Mieux, des mesures, qui ne laisseront pas place à quelques aléas que ce soit, seront prises.
Pour sa part, l’ancien secrétaire général du ministère des enseignements secondaires M. Mohamed Zeidane a exposé les grands axes stratégiques du programme de la renaissance acte III du volet éducatif. Il ressort de cette présentation détaillée un diagnostic complet du système éducatif et les réponses qu’il lui faut administrer. L’enjeu majeur du système éducatif, c’est qu’il évolue dans un contexte marqué par une forte pression démographique. Selon M. Mohamed Zeidane, plus de 50% des enfants nigériens ayant l’âge d’aller à l’école n’y sont pas malheureusement. Les filles sont particulièrement défavorisées en termes d’accès à des services d’éducation de qualité surtout en milieu rural. Dans tous les cycles d’enseignement, on constate des faibles acquisitions des élèves, entrainant des échecs massifs. Bref, le système éducatif manque cruellement d’efficience, d’efficacité, de pertinence et il ne produit pas par conséquent des résultats escomptés. A titre illustratif, en classe de 6ème, le diagnostic a relevé qu’il y a près de 40% des enfants qui décrochent.
La parole a été ensuite donnée aux partenaires du système éducatif pour que chacun en ce qui le concerne puisse s’exprimer et accompagner cette politique éducative du Niger. C’est ainsi que le représentant des partenaires techniques et financiers, M. Aboubacry Tall, représentant adjoint de l’UNICEF au Niger ; la directrice de la promotion de la scolarisation de la jeune fille, Mme Samba Halimatou et le Secrétaire général du Syndicat National des Enseignant du Niger (SNEN), M. Issoufou Arzika, représentant des partenaires sociaux ont réitéré leur engagement à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de la politique éducative du Niger. Certains de ces intervenants ont posé quelques questions pour lesquelles le Président a promis de les inviter au Palais de la Présidence pour approfondir les réflexions desquelles découleront des pistes de solutions.
03 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement de la section France du Parti PJP Génération Doubara
Dans l’après-midi du samedi 23 Novembre 2019, les partisans et sympathisants du parti pour la Paix-Justice-Progrès (PJP Doubara) vivant en France se sont réunis sur invitation du Bureau provisoire à Ivry sur seine, pour la mise en place du Bureau Ile de France et France.
Parmi les moments forts de cette rencontre, l’arrivée surprise des représentants de la Belgique et de l’Allemagne ainsi que celle du secrétaire général du parti national qui ont tous souhaité partagé ce moment de consolidation de la base du parti et salué les efforts des premiers résultats de mobilisation des militants.
Le secrétaire général du parti national, Monsieur Hamma Hamadou a tenu a rappeler le contexte dans lequel le parti a vu le jour et les défis auxquels les militants devront faire face tant au niveau national qu’au niveau International. Il a également insisté sur la nécessité pour tous les militants de privilégier le dialogue, la discussion à l’intérieur du Parti et de toujours œuvrer pour la cohésion et l’unité du parti.
En outre, des conseils ont été partagés par différents représentants du parti avec les militants venus prendre part à la mise en place des différents Bureaux.
Ainsi, les communicateurs ont appelé à une grande mobilisation au regard des échéances électorales à venir. Ils ont aussi appelé au respect des textes fondamentaux du Parti, au principe démocratique et à travailler dans la collégialité, la cohésion pour la reconquête du pouvoir d’état.
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Lancement de la Semaine africaine de l’industrialisation : Plusieurs activités annoncées dans le cadre de la célébration dont le sommet des femmes africaines transformatrices
Les activités entrant dans le cadre de la Semaine africaine de l’industrialisation ont été lancées hier matin au Palais du 29 juillet de Niamey. Le lancement de ces activités couplées à celles du 1er Sommet des femmes africaines transformatrices a été donné par la ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, Mme Salamatou Gourouza Magagi. Outre les autorités nationales, la cérémonie a enregistré la présence des institutions régionales, continentales internationales telles, la Commission de l’Union Africaine, l’ONUDI, la CEA, l’AUDA-NEPAD, la BADEA.
Célébrée le 20 novembre de chaque année (depuis 1989), la Semaine de l’industrialisation de l’Afrique a pour objectif de faire du continent, le prochain grand centre manufacturier du monde et ce de manière durable et inclusive. Au cours de ce sommet, toutes les questions essentielles en lien avec l’industrialisation à travers des échanges seront examinées. Aussi, des débats sur plusieurs thématiques dont celle relative aux petites et moyennes entreprises et industries dirigées par les jeunes et les femmes seront engagés tout au long de la semaine.
Plusieurs activités sont annoncées au programme de cette semaine notamment des panels sur diverses thématiques en lien avec l’industrialisation de l’Afrique, l’entreprenariat des jeunes et des femmes, les défis du moment (sécurité, environnement, etc.) ainsi que des expositions ventes de produits transformés par les femmes africaines.
Lors du lancement des activités de cette Semaine, un accent particulier a été mis sur l’importance de la transformation pour une industrialisation inclusive de l’Afrique. En effet, pour la ministre de l’Industrie et de l’entreprenariat des jeunes, le développement économique des pays doit forcément passer par l’industrialisation du continent. Elle a ensuite souligné que l’Afrique regorge de beaucoup d’avantages compétitifs que les autres continents n’ont pas. «Toutes ces ressources sont disponibles, nous devons seulement conjuguer nos efforts au niveau de l’Afrique pour que cette industrialisation inclusive soit une réalité. Nous n’avons même pas le choix, il y va de notre survie», a déclaré Mme Salamatou Gourouza Magagi.
Aussi, le meilleur moyen de parvenir à une accélération industrielle du continent est de développer la transformation et les exportations de produits manufacturés. Ainsi, le sommet des femmes africaines transformatrices constitue une belle opportunité de présenter la situation globale de la transformation des produits africains et de mettre en exergue la contribution importante des femmes dans ce processus.
Le lancement de cette semaine de l’industrialisation et du sommet des femmes africaines transformatrices a été également marqué par l’intervention de plusieurs invités qui ont su, par des mots pertinents, encourager la femme africaine à œuvrer davantage dans la transformation pour une émergence sans faille de l’Afrique. Et comme l’a si bien souligné, la représentante de l’AUDA-NEPAD, «l’Afrique est un continent qui regorge d’opportunités de croissance et d’innovation. Le continent africain a la chance de disposer d’une richesse, de ressources et de la croissance démographique la plus rapide au monde, ce qui lui permet de disposer à la fois d’une source de capital humain et d’un marché intérieur en expansion. Pour réaliser pleinement le potentiel du continent, il faut reconnaitre les domaines où il reste encore du travail et relever de front les défis», a souligné la représentante du NEPAD.
Cette semaine de l’industrialisation va donc accélérer l’élan et engager conjointement les pays dans des actions audacieuses en faveur de l’industrialisation accélérée de l’Afrique. Pour ce qui est du Niger, la ministre Mme Gourouza Salamatou Magagi a soutenu que l’industrialisation ne sera plus un vain mot mais une réalité. Elle a annoncé que dès 2023, la première zone industrielle verra le jour à Niamey.
Présent à la cérémonie, le secrétaire exécutif de la CEN-SAD, M. Brigi Rafini a promis que l’institution apportera son accompagnement aux femmes transformatrices.
Pour, Mme Arzika Rabiatou Mamadou, une des initiatrices du sommet des femmes africaines transformatrices, la contribution des femmes transformatrices aux économies n’est plus à démontrer. Et l’un des objectifs de ce sommet est de faire le plaidoyer en faveur d’un soutien ferme des Etats aux femmes transformatrices pour une meilleure contribution des femmes au développement de leurs pays.
Rahila Tagou(onep)
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Lancement de la stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) 2021-2030 au Niger : Projection d’une production de 1.458.059 tonnes de riz paddy
Le Niger vient de lancer sa stratégie nationale de développement de la riziculture. Cette stratégie a pour objectif de contribuer, à moyen terme, à une augmentation durable de la production nationale de riz en quantité et en qualité. Cela afin de satisfaire à long terme les besoins et les exigences des consommateurs nigériens et envisager de l’exporter sur les marchés sous régional et international. Le coût de cette stratégie est estimé à 425,8 milliards de FCFA sur les 10 ans dont 286,89 milliards pour la phase 2021-2025 et 139 milliards pour la phase 2026-2030.
C’est le ministre de l’Agriculture, Dr. Alambedji Abba Issa qui a présidé la cérémonie de lancement en présence du ministre du Commerce M. Alkache Alhada et du Haut Commissaire à l’initiative 3N, M. Ali Bety, du gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka et de plusieurs invités.
La mise en œuvre de cette stratégie permettra d’accroitre la production et la productivité du riz, de promouvoir la transformation, la commercialisation et la compétitivité du riz local, mais aussi d’améliorer l’environnement institutionnel et les capacités techniques et organisationnelles des acteurs. En termes d’objectif quantitatif, il s’agit de passer d’une production de 127.861 tonnes en 2021 à 1.458.059 tonnes de riz paddy en 2030, soit respectivement, en équivalent riz blanchi de 83.109 tonnes à 947.738 tonnes. Les principaux impacts de la mise en œuvre de cette stratégie sont la couverture des besoins de consommation de riz blanc à 100% en 2025 et de 132% à l’horizon 2030, la création de 420.000 nouveaux emplois et 2009 nouvelles entreprises de transformation.
Dans son mot de lancement, le ministre de l’Agriculture, Dr. Alambedji Abba Issa a précisé que, la stratégie nationale de développement de la riziculture est articulée autour de trois axes stratégiques à mettre en œuvre à travers sept (7) lignes d’actions, vingt et deux (22) résultats attendus et 72 activités opérationnelles.
D’après le ministre de l’Agriculture, la priorité, sera accordée aux activités relatives à l’accroissement des superficies exploitées et une meilleure gestion des ressources en eau, la promotion et amélioration de l’utilisation des semences améliorées, des fertilisants et produits phytosanitaires. A cela s’ajoutent la mécanisation de la riziculture, l’amélioration de la qualité du riz local par l’utilisation de matériels et équipements de traitements post-récolte adéquats, la promotion de l’accès du riz local au marché national et sous régional. Seront également priorisés, la promotion de l’accès des acteurs aux crédits, le renforcement des capacités opérationnelles des acteurs de la filière (transport, décorticage, stockage, transformation, commercialisation), et la recherche et diffusion des technologies innovantes de production du riz.
Relativement à la question du financement, le ministre a relevé que, la stratégie s’articulera autour de la mobilisation des ressources internes et externes. «Pour la mise en œuvre de ces financements, le gouvernement privilégiera l’appui budgétaire global et/ou sectoriel», a affirmé Dr. Alambedji Abba Issa. Toutefois a-t-il précisé, les autres formes de financements tels que le partenariat public privé (PPP), les fonds communs, les conventions et accords de financement des projets/programmes pourront être utilisées pour la réalisation de certaines opérations.
Présent au lancement, le Représentant résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (partenaire technique et financier), M. Obata Eihiko a formulé le vœu de voir une grande mobilisation du gouvernement du Niger, des partenaires techniques et financiers et de tous les acteurs pour l’atteinte des objectifs fixés par la SNDR.
Rahila Tagou(onep)
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Lancement de la vulgarisation du PDES 2022-2026 : Faire connaitre aux populations le contenu du document
Vous vous souvenez sans doute des réactions promptes des investisseurs et partenaires du Niger dans le cadre de la mise en oeuvre du PDES2022-2026 notamment à l’issue d’une Table Ronde organisée par le gouvernement nigérien. Ainsi, pour familiariser les populations du contenu de ce Plan de développement, le ministre du plan, Dr Rabiou Abdou a animé une conférence de presse le jeudi, 22 décembre 2022 à l’hôtel Noom de Niamey, au cours de laquelle il a invité les hommes de media à faire connaitre le contenu de ce document à la population nigérienne. Il s’agit de façon spécifique de partager le contenu du document PDES2022-2026 aux différents acteurs de développement régional afin de permettre aux populations de se l’approprier. Ainsi, cette campagne de vulgarisation a pour objectif principal de contribuer à la mise en oeuvre efficace du PDES 2022-2026 selon le ministre.
Pour se faire, celui-ci a fait savoir qu’il sera organisé dans chaque chef-lieu de région, un atelier de vulgarisation à travers des méthodes diverses notamment, des exposés et prestations, débats-discussions, des travaux de groupes et restitution en plénière, synthèse et recommandation. Il faut signaler que les volumes du PDES 2022-2026 sont d’ores et déjà disponibles dans toutes les 266 communes, les départements, les conseils régionaux, et les gouvernorats du pays.
Le Plan de Développement Economique et Social (PDES 2017-2021) mis en place par le gouvernement du Niger afin d’améliorer les conditions de vie des populations, est arrivé à son terme depuis le 31 décembre 2021. C’est pourquoi, les autorités nigériennes ont lancé le processus d’élaboration d’un nouveau PDES comptant pour la période 2022-2026. Ainsi, dans le souci de contribuer à bâtir un pays pacifique et bien gouverné avec une économie émergente et durable, le gouvernement a organisé à Paris avec l’appui de ses Partenaires Techniques et Financiers (PTF), une Table Ronde dénommée ‘’ Table Ronde des investisseurs et des partenaires au développement sur le financement du plan de de Développement Economique et Social (PDES 2022-2026)’’.
Cette Table Ronde s’est tenue, les 05 et 06 décembre 2022 en France avec la participation de plus de 1200 partenaires techniques et financiers de haut rang provenant de 23 pays et 40 institutions internationales et organismes de développement. Le besoin en financement de ce plan développement se chiffre à 19430,72 milliards de FCFA (soit 29,62 milliards d’euros), dont 45% sont assurés par l’Etat nigérien.
Ainsi, il était attendu des partenaires au développement institutionnel, un apport de 6953,6 milliards de FCFA (soit 10,6 milliards d’euros) et 3936 milliards de FCFA (soit 6 milliards d’euros) du secteur privé. Mais, au regard des opportunités d’investissement dont regorge le Niger dans les différents secteurs notamment, minier, pétrolier, des infrastructures mais également l’agro-industrie, les activités de la Table Ronde des investisseurs et partenaires au développement du Niger a enregistré un total d’annonces et manifestations d’intérêt d’un montant global de 29520 milliards de FCFA (soit 45 milliards d’euros), ce qui donne une couverture de 150% des ressources attendues.
Rappelons enfin, que le PDES 2022-2026 est axé sur trois volets comme l’a précisé Dr Rabiou Abdou. Il s’agit de : développement du capital humain, inclusion et solidarité ; consolidation de la gouvernance, paix et sécurité ; transformation structurelle de l’économie. Pour le ministre du plan, ces axes sont les principales dimensions du développement durable. Mais la réussite de cette campagne dépendra en grande partie des médias car conclut-il, le message à besoin d’être relayé.
G.I.Zacari
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Lancement de travaux de construction de deux centres d’excellence à Université de Niamey : Renforcement des capacités en infrastructures académiques et de recherche
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd Mamoudou Djibo a procédé, le vendredi 10 février 2023 à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, à la pose de la 1ère pierre pour la construction de deux bâtiments. Il s’agit du Centre d’excellence Régional pour les productions pastorales (CERPP) logé à la Faculté d’Agronomie et du Centre émergeant africain innovant d’enseignement, d’apprentissage des mathématiques et sciences pour l’Afrique sub-saharienne (CEA MS4SSA) situé au sein de l’Ecole Normale Supérieure. Financée par la Banque Mondiale, la construction de ces bâtiments va permettre à l’Université Abdou Moumouni de renforcer ses infrastructures académiques et de recherche.
Le Centre d’excellence Régional pour les productions pastorales (CERPP) est construit sur un terrain de 1655 m². La construction des bâtiments devant abriter les deux Centres d’excellence de l’Université Abdou Moumouni de Niamey est la consécration de la collaboration entre le Ministère en charge de l’Enseignement supérieur et la Banque Mondiale. «Le gouvernement de la République du Niger a signé avec l’Association Internationale de Développement (AID) de la Banque Mondiale, le 8 mai 2019, un accord de financement d’un montant de 15 millions de dollars américains, soit environ huit (8) milliards de FCFA, pour le financement de trois Centres d’excellence d’Afrique pour l’impact sur le développement, dénommés CEA-Impact», a rappelé Phd Mamoudou Djibo.
L’objectif général de ces projets est d’améliorer la qualité, l’ampleur et l’impact sur le développement de la formation de 3ème cycle à travers la spécialisation et la collaboration régionale. Ils sont mis en œuvre en collaboration avec l’Association des Universités Africaines (AUA). Ils constituent le premier financement d’envergure sur fonds extérieurs de l’enseignement supérieur nigérien, et cela depuis plusieurs décennies. «Les Centres d’excellence sont des structures autonomes, gérées par des équipes issues des institutions qui les abritent. Les objectifs qui leur sont assignés sont, entre autres la formation de plus de 1.200 étudiantes et étudiants en Licence, Master et Doctorat, l’accréditation des formations, la construction et l’équipement d’infrastructures d’enseignement et de recherche et l’acquisition des matériels roulants», a-t-il relevé.
Le ministre Djibo a rappelé que l’amélioration de la qualité de l’enseignement à tous les niveaux est un engagement fort du Président de la République. Dans le domaine de l’enseignement supérieur, au cœur de cet engagement, cette promesse est aujourd’hui concrétisée par plusieurs actions. Il s’agit entre autres du rehaussement de la subvention allouée au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en général et aux Universités publiques en particulier, le recrutement de 171 nouveaux enseignants-chercheurs, la construction et l’équipement de plusieurs infrastructures académiques et de recherche, pour plus de 7.200 places nouvelles, l’amélioration du climat social dans les Universités et grandes écoles, une meilleure visibilité de notre système au plan international. «Les centres d’excellence renforcent ainsi les actions déjà entreprises pour l’atteinte des objectifs du gouvernement nigérien», a-t-il souligné.
Auparavant, la représentante de la Banque Mondiale, Mme Aissatou Maisha Dicko a souligné que la construction de ces deux centres participe au projet des Centres d’Excellence d’Afrique pour l’impact sur le développement (CEA Impact). «Ce projet est une initiative de la Banque Mondiale en collaboration avec les gouvernements des pays participant pour soutenir les établissements d’enseignement supérieur spécialisés en Afrique», a-t-elle précisé. Aussi, Mme Aissatou Maisha Dicko a ajouté que suite au succès de la première génération des CEA et pour impulser davantage le développement en Afrique, la Banque mondiale et l’Agence française de développement, en collaboration avec les gouvernements africains, ont lancé en 2019 cette génération des CEA qui compte 53 centres dont trois du Niger. «Le développement du capital humain est essentiel pour accroître la productivité dans les secteurs clés et promouvoir la diversification économique en Afrique» a-t-elle précisé.
Pour sa part, le Recteur de l’Université Abdou Moumouni, Pr Saidou Mahamadou a indiqué que le gouvernement du Niger a accepté de parrainer le financement de la Banque Mondiale, à travers la signature d’un accord de financement composé de don et de crédit.
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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- Catégorie : Education
Lancement des activités de la Fondation Sanoussi Tambari Jackou : Un cadre de promotion de la démocratie, des droits humains et de la bonne gouvernance
Dans la perspective de consolider et de promouvoir les idées défendues par l’illustre homme politique, Sanoussi Tambari Jackou décédé il y a six mois, sa famille et autres héritiers de ses idées ont lancé le samedi 7 janvier 2023 à Niamey, les activités d’une fondation dédiée à son nom ; et cela pour immortaliser ce nom mais surtout pour perpétuer et parachever les actions entreprises par cette personnalité. C’est la présidente de la Fondation Sanoussi Tambari Jackou, Dr Djermakoye Hadiza Jackou, qui a présidé le lancement de cette activité en présence des membres du gouvernement, des partenaires et des membres de ladite fondation.
Pour la présidente de la Fondation Dr Djermakoye Hadiza Jackou, la Fondation a pour objectif principal de promouvoir la démocratie, les droits humains fondamentaux, et la bonne gouvernance. Pour atteindre ses objectifs, la Fondation s’engage dans une démarche inclusive, participative et apolitique afin de fédérer toutes les couches sociales car elle est ouverte à toute personne qui partage les idéaux de Sanoussi Tambari Jackou.
Abondant dans le même sens, le Secrétaire exécutif de la fondation, Dr Malick Haido, a souligné que la présente fondation est le fruit de mûres réflexions et de concertations entre des personnes de tous horizons afin de créer une structure apolitique et non confessionnelle qui diffusera, préservera le patrimoine exceptionnel légué par Sanoussi Tambari Jackou. Il s’agit notamment des aspects relatifs à la bonne gouvernance, l’Etat de droit et la justice sociale, autant de valeurs que le défunt défendait de son vivant. «C’est une belle et grande contribution qui fera connaitre aux générations futures le syndicaliste, l’historien, le politicien, le défenseur, le père et l’ami de tous, que fut Sanoussi Tambari Jackou», a-t-il ajouté.
Lors de la présentation de cette fondation, le directeur de Programme de ladite fondation a expliqué qu’elle vise la promotion de la démocratie, les droits humains fondamentaux et la bonne gouvernance afin de fédérer toutes les couches sociales. M. Ousmane Kadri a ajouté que la Fondation STJ entend contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations en créant les opportunités de développement durable. Les domaines d’intervention de la fondation sont entre autres la démocratie et la paix, l’éducation, la science et la culture ainsi que la justice sociale. Il a aussi souligné que la fondation a entre autres cibles les couches sociales précisément les jeunes, les femmes, les personnes âgées et les couches vulnérables.
En termes de stratégie, le directeur de programme a annoncé que dans les prochains six mois, la fondation aura à mener entre autres activités notamment la promotion de ladite fondation au niveau national et international, à organiser des conférences débats sur des thématiques d’actualité et le développement du partenariat avec les institutions nationales et internationales. Pour ce qui est moyens, il a indiqué que la fondation compte sur les droits d’adhésion, les cotisations annuelles, les subventions des institutions nationales et internationales, les appuis techniques, dons et legs ainsi que toutes autres ressources autorisées.
Pour adhérer à cette organisation, il suffit de partager les idéaux de la fondation, de disposer d’une carte d’adhésion et de participer aux activités de la fondation. Notons que plusieurs personnalités dont le président d’honneur de cette fondation, le professeur Issoufou Katambé ont pris la parole pour partager et souhaiter la réussite des objectifs poursuivis par cette fondation.
Mamane Abdoulaye(onep)
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- Catégorie : Société
Lancement des activités de la Journée internationale de lutte contre la corruption : Le président de la Halcia appelle à la concertation et la coordination entre les structures de lutte contre le phénomène
La Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (Halcia) a procédé, le vendredi 9 décembre dernier à son siège, au lancement de ses activités entrant dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de lutte contre la corruption qui est célébrée le 9 décembre de chaque année. Le thème retenu pour cette édition est «La Convention des Nations Unies contre la corruption a 20 ans : Unissons le monde contre la corruption». Plusieurs acteurs et partenaires de la lutte contre la corruption au Niger ont pris part à la cérémonie officielle de lancement des activités.
Lors de cette cérémonie, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed, a salué l’important rôle que jouent les structures de lutte contre la corruption, et en particulier la Halcia, dans la promotion de la bonne Gouvernance, de l’intégrité, de la responsabilité et de la transparence qui, dit-il «sont autant de valeurs devant servir de repères à notre pays pour son développement». C’est conscient des interrelations entre la lutte contre la corruption et le développement, a-t-il déclaré, que le gouvernement a intégré la lutte contre la corruption dans ses priorités de développement définies dans le Programme de développement économique et social (PDES).
Afin de mieux répondre aux attentes des populations et des autorités, le ministre de la Justice a encouragé les acteurs de la lutte contre la corruption au Niger à mettre en place des cadres de partenariat et de concertation avec les structures étatiques et non-étatiques et à formaliser des coalitions qui vont fédérer l’ensemble des acteurs. «La concertation et la coordination des structures de lutte contre la corruption constituent, à notre sens, des leviers essentiels pour assurer l’efficacité de la lutte contre la corruption», a affirmé le ministre Ikta Abdoulaye Mohamed. Il a également assuré la Halcia de la disponibilité des autorités nigériennes à la soutenir dans les actions de lutte contre la corruption qu’elle entreprendra.
Pour le président de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées, M. Maï Moussa Elhadj Basshir, la lutte contre la corruption est une mission permanente à laquelle s’attellent ses services et leurs partenaires. Il a rappelé plusieurs actions menées par la Halcia depuis le début de cette année pour prévenir la corruption, promouvoir la transparence et renforcer les institutions du pays. Car, a-t-il poursuivi, la lutte contre la corruption doit, au regard des effets dévastateurs qu’engendre ce fléau, impliquer et inclure l’ensemble des populations et des structures du pays.
Dans le cadre des activités commémoratives de cette année, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées va organiser en collaboration avec la Direction Générale des Impôts (DGI) et celle des douanes (DGD), deux conférences-débats sur le thème «Audit et contrôle des services fiscaux et douaniers comme facteurs de mobilisation des ressources». Par cette manière de faire, a assuré M. Maï Moussa Elhadj Basshir, les trois structures affirment ainsi leur volonté de travailler ensemble pour renforcer les capacités de l’Etat à financer son développement. «La lutte contre l’impunité constitue la pierre angulaire de la lutte contre la corruption», a précisé le président de la Halcia.
«La corruption exacerbe la pauvreté et les inégalités en détournant les richesses et les biens publics. Et nous le savons, c’est une sagesse universelle : sans développement inclusif, il ne peut y avoir de véritable paix durable, il ne peut y avoir une sécurité durable», a pour sa part déclaré Mme Jamila El Assaidi, cheffe de délégation adjointe à la Délégation de l’Union Européenne au Niger. Elle a en outre plaidé pour qu’une suite soit systématiquement accordée aux rapports des institutions et structures qui peuvent contribuer à la lutte contre la corruption pour avoir «une meilleure redevabilité et gouvernance financière». «Sur la base de plusieurs résultats encourageants, l’Union Européenne a décidé de renforcer sa contribution à la lutte contre la corruption au Niger dans les années à venir», a annoncé Mme Jamila El Assaidi.
Souleymane Yahaya(onep)
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Lancement des activités du FONAP : Le gouvernement s’engage dans une dynamique d’accompagnement des PME/PMI
Les activités du Fonds National d’Appui aux Petites et moyennes entreprises et industries (FONAP) ont été lancées hier lundi 13 février 2023 à Niamey. Ce fonds national d’appui est un mécanisme d’incitation public pour la promotion et le développement des PME/PMI du Niger. Il a pour mission à travers ces mécanismes d’intervention de réduire les contraintes d’accès aux services financiers, aux marchés et aux compétences rencontrées par les PME/PMI pour mobiliser les ressources nécessaires à leurs activités et leur croissance. C’est le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou qui a procédé au lancement des activités dudit fonds.
Le FONAP est un levier par lequel le Niger opérera une transformation profonde de son tissu économique via le financement des petites et moyennes entreprises, des jeunes , des femmes et des populations vulnérables exclues du financement bancaire classique. Il a pour objectifs, de contribuer à la transformation de l’économie nigérienne en soutenant la création de PME et PMI dans les secteurs porteurs de plus-value. Il vise aussi à favoriser l’accès des PME/PMI aux financements bancaires ou autres organismes de crédits à travers notamment les garanties et la bonification, le crédit-bail, le capital-risque. Le FONAP contribue à cet effet au renforcement des capacités techniques et managériales des PME/PMI etc.
En procédant au lancement des activités, le Chef du gouvernement a déclaré que le FONAP est un outil indispensable pour le développement des PME/PMI. En effet, a expliqué le Premier ministre, force est de constater que le potentiel des richesses des PME/PMI n’est pas pleinement libéré au Niger car il fait face à des contraintes multiples. Au titre de ces contraintes, le Premier ministre cite entre autres, un accès limité aux financements, la faiblesse de revenus en lien avec la faiblesse des prix de vente. A cela s’ajoutent le coût élevé de facteur entraînant une faible qualité de produit et service par les entreprises, des taux élevés limitant la compétitivité et par conséquent l’accès à un plus grand nombre aux marchés. On note également comme contraintes, les compétences limitées dans la production de document et les barrières culturelles et sociales en particulier pour les femmes cheffes d’entreprises. C’est dans la perspective de lever ces contraintes qu’un certain nombre d’instruments à travers plusieurs fonds ont été créés au titre desquels figure le FONAP.
Pour le Chef du gouvernement, cela démontre la volonté du gouvernement d’instaurer un véritable partenariat stratégique entre l’Etat et le secteur privé de nature à permettre un financement pérenne des PME/PMI qui sont à même de créer, de manière durable et soutenue, des richesses et des emplois permanents et décents indispensables pour l’épanouissement économique, social et culturel du Niger.
Le Premier ministre a fait savoir qu’il existe des mesures de soutien aux jeunes entrepreneurs dans la loi de Finance 2023 ; des mesures incitatives pour alléger les charges fiscales aux entreprises avec une réduction du minimum de perception en matière de taxe professionnelle, une exonération fiscale de deux années sur l’impôt synthétique pour les PME/PMI en vue d’encourager leur formalisation et leur permettre l’accès au financement bancaire. Il a également ajouté que des mesures de soutien ont été prises en faveur des entrepreneurs afin qu’ils déploient tout leur talent, leur savoir-faire notamment les modifications relatives à la taxe d’apprentissage qui ont une visée incitative pour les PME/PMI. Il devait par la suite engager le gouvernement à assurer un suivi régulier de tous les dispositifs d’accompagnement de financement qu’il a cités ci-dessus et à créer une synergie en leur sein afin qu’ils atteignent les objectifs qui leur sont assignés.
Auparavant, le ministre des Finances, Dr. Ahmat Jidoud, a précisé que pour cette première partie, le FONAP apportera une garantie à hauteur de 70% du montant de crédits octroyés par les banques soit 7,3 milliards de francs CFA. Par ailleurs a-t-il ajouté, un montant estimé à 278.000.000 FCFA sera aussi mobilisé pour assurer le suivi, l’encadrement et le renforcement des capacités techniques et managériales des 109 PME/PMI.
Après ces interventions, le Secrétaire exécutif du FONAP, M. Issaka Hadi a expliqué que le processus de sélection des entreprises à l’appel à projet du FONAP 2022 a été réalisé suivant des critères rigoureux par un jury composé de 17 membres. Il ressort de cette présentation que ce sont au total 185 dossiers pour un besoin de financement total de 13,58 milliards de FCFA qui ont été envoyés aux banques et systèmes financiers décentralisés. En définitive, 109 dossiers ont été acceptés par les banques pour un besoin de financement total de 10,28 milliards de FCFA.
Il faut par ailleurs souligner que le ministre des Finances a signé plusieurs conventions de partenariats avec les banques. La cérémonie a été sanctionnée par la remise de chèque aux récipiendaires.
Rahila Tagou(onep)
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Lancement des activités du Projet Niger-Lire : Réussir une politique éducative de qualité
Le Secrétaire général du Gouvernorat de Diffa a présidé mercredi 2 mars dernier la cérémonie de lancement des activités du Projet Niger-Lire. On notait la présence du 1er Vice-président du Conseil Régional, des Préfets, du Représentant du Coordonnateur National du Projet, des Maires , de l’Honorable Chef de Canton de la Komadougou, du Directeur Régional de l’Education Nationale, du Coordonnateur Régional du Projet, des Directeurs Départementaux de l’Education, des Inspecteurs Pédagogiques et des Partenaires du Secteur Educatif.
Dans son allocution de lancement, le Secrétaire général du Gouvernorat a félicité le comité d’organisation pour toutes les dispositions conséquentes prises pour garantir la réussite totale de la cérémonie. M. Hambaly Bouweye a rappelé que le lancement régional fait suite à celui du niveau national effectué à Niamey en Juillet 2021 par le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum en présence d’une forte délégation de la Banque Mondiale conduite par M. Ousmane Diagana, Vice-Président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre et de plusieurs Partenaires Techniques et Financiers du Niger.
M. Hambaly Bouweye a noté que cette rencontre qui mobilise de manière inclusive tous les acteurs locaux concernés du niveau régional, départemental, communal, principalement ceux en lien avec le secteur de l’éducation a pour objectifs d’informer et partager les objectifs, les cibles et la démarche d’intervention du Projet NIGER-LIRE , avec les acteurs de la région de Diffa ; de sensibiliser les parties prenantes directement concernées par les activités du Projet dans la région de Diffa sur les modalités de mise en œuvre ; d’échanger sur les pistes de collaboration et d’amélioration des stratégies d’interventions des partenaires de développement et singulièrement de l’éducation dans la région de Diffa ; d’assurer la visibilité du Projet NIGER-LIRE et lancer, de façon effective et officielle les activités dans la région de Diffa . Avant de terminer, il a réitéré toute la gratitude du Gouvernement, et du peuple Nigérien à la Banque Mondiale et à tous les Partenaires de l’école nigérienne, pour l’appui qu’ils ne cessent d’apporter au Gouvernement dans ses efforts en vue d’améliorer la qualité des conditions de l’enseignement et la gestion du système éducatif. Le 1er Vice-président du Conseil Régional a salué et apprécié la présence des principaux acteurs de notre système éducatif à cette cérémonie de lancement. M. Arimi Moustapha a souligné que le Projet LIRE vise à apporter des solutions fortes pour réussir une politique éducative de qualité au profit de nos enfants. Quant au Représentant du Coordonnateur National du Projet, il a présenté l’objectif de développement du Projet (ODP) qui vise à améliorer la qualité des conditions d’enseignement et d’apprentissage dans les régions cibles du Projet à savoir Diffa, Zinder, Maradi, Tahoua et Tillabery . Cet objectif est en cohérence avec la Stratégie et la vision nationale du Niger en matière d’éducation. M. Aghali Agouzoum Bahari a rappelé aussi les objectifs spécifiques qui sont l’utilisation des technologies afin d’améliorer les pratiques enseignantes ; la promotion de l’apprentissage pour les filles, les enfants vulnérables et en dehors de l’école ; le renforcement du pilotage des services éducatifs. Il a conclu son intervention en invitant les partenaires, acteurs et parties prenantes du Projet à une franche et efficace collaboration afin d’atteindre les objectifs assignés audit Projet. Auparavant, le Coordonnateur Régional a souhaité la chaleureuse bienvenue aux participants avant de dresser l’historique du Projet. M. Arimi Ari Mamadou a rappelé le contexte qui a prévalu à la formulation du Projet LIRE, sous financement de la Banque Mondiale. Le Projet a-t-il dit, vient après la mise en œuvre de plusieurs plans et programmes dans le domaine de l’éducation et cela après un diagnostic dudit système.
Par Mato Adamou, ONEP DIFFA
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Lancement des épreuves du BTS d’Etat session 2022 : Plus de 4.800 candidats à la conquête du parchemin
Les épreuves du BTS d’Etat ont démarré, hier 16 août sur toute l’étendue du territoire national. Ce sont au total 4.801 candidats, répartis dans 14 centres d’examen, dont 10 centres à Niamey et un centre dans chacune des régions que sont Agadez, Maradi, Tahoua et Zinder, qui affrontent les épreuves écrites, orales ainsi que des travaux pratiques en atelier, dans une vingtaine de filières. C’est le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar, assurant l’intérim de son homologue de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche qui a lancé les épreuves au niveau du jury N° 6, sis au Lycée Issa Béri de Niamey, en présence notamment du Directeur Général de l’OBEECS (Office du Baccalauréat, des Équivalences et des Examens et Concours du Supérieur), Pr Mounkaila Abdo L. Serki, des cadres du Ministère en charge de l’Enseignement supérieur, des représentants de la HALCIA et des représentants des parents d’élèves.
Avant d’ouvrir l’enveloppe scellée à la cire, contenant la première épreuve dudit examen, M. Kassoum Maman Moctar a tenu à prodiguer quelques conseils aux candidats. Il a tout d’abord demandé aux candidats d’être ponctuels, concentrés et sereins et aussi de se conformer aux dispositions réglementaires régissant les examens du BTS d’Etat. « Ne comptez que sur votre propre travail. Je vous exhorte à bannir l’esprit de la recherche de la facilité. Seuls vos propres efforts peuvent vous mener à une bonne réussite. J’encourage donc les candidats à donner le meilleur d’eux-mêmes. Nous voulons des examens propres et saints et pour cela l’Etat a pris toutes les dispositions nécessaires pour que ces examens se passent dans les meilleures conditions de sécurité, de transparence et de fiabilité », a indiqué le ministre Kassoum Moctar. Pour atteindre ce résultat, assure-t-il, les ressources humaines, matérielles et financières nécessaires pour un bon déroulement des évaluations ont été déployées à temps dans l’ensemble des quatorze (14) centres. Conscient de cet enjeu capital pour le développement du Niger, le ministre Moctar a aussi demandé aux présidents, aux membres et superviseurs des jurys de s’impliquer dans le déroulement de la présente session 2022 du BTS d’Etat, d’adopter un comportement responsable et honorable afin que,les résultats qui en sortiront soient mérités, pour être crédibles et porteurs de compétences», a-t-il appelé. Ensuite, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche par intérim a rappelé l’engagement du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum et du Premier ministre, Ouhoumoudou Mahamadou, ‘qui sont fermement attachés à l’organisation d’examens propres dans notre pays. Le BTS est un diplôme post-baccalauréat, il est un passeport pour accéder à un emploi dans le secteur public et privé. « L’engouement que sa détention suscite explique l’enjeu qui entoure sa préparation et l’organisation de son examen », a souligné le ministre Kassoum Maman Moctar. Notons que, cette année, le gouvernement a apporté des innovations dans l’organisation de l’examen du BTS d’Etat. Dans cet ordre d’idées, tous les candidats inscrits sont titulaires du baccalauréat, conformément aux textes en vigueur.
Mahamadou Diallo(onep)
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Lancement des épreuves écrites des examens de fin de cycle à l’INJS : 355 candidats se lancent à la conquête du Brevet d’Etat d’Instituteur
Le Directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Issaka Dan Narba, a donné, hier mardi 4 août, le coup d’envoi des épreuves des examens de fin d’Etudes à l’Institut National de la Jeunesse, des Sports et de la Culture (INJS) de Niamey. Ce sont au total 355 candidats, en provenance de trois Etablissements scolaires dont : 220 candidats de l’INJS (Economie Familiale, Education Physique et Sportive, Jeunesse et Animation Culturelle ; 55 candidates en Economie familiale provenant de l’établissement NAJAT et 84 de ProSport qui composent aussi en Economie Familiale aussi.
«C’est dire que l’objectif est de tendre, dès l’année prochaine, vers l’organisation d’un examen national dans ces différentes disciplines, surtout avec la prolifération des écoles d’EPS et d’Economie Familiale», a annoncé le président du jury M. Laouali Abdou. Il a par ailleurs, noté que la particularité de cette édition, c’est le taux de présentation de la gente féminine. «Sur les 355 candidats, on dénombre 307 femmes, soit un taux de 86,45%. Cela montre que les domaines de l’Economie familiale, de l’Education Physique et Sportive, de la Jeunesse et Animation Culturelle, deviennent, de plus en plus, l’apanage des femmes. Cependant, j’encourage les hommes aussi à investir aussi ces domaines de sport et de culture, dans l’intérêt de notre pays», a-t-il déclaré.
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Lancement des examens de fin de cycle à l’INJS : 559 candidats concourent pour l’obtention des diplômes des niveaux moyen et supérieur
L’Institut national de la jeunesse, des sports et de la culture (INJS/C) a ouvert, depuis hier les examens de fin de cycle. Au total 559 candidats sont autorisés à passer ces examens, dont une cinquantaine d’élèves provenant d’établissements privés, dans les sections Economie familiale et sociale, Jeunesse, animation et culture, et la section Education physique et sportive. Le coup d’envoi des épreuves a été donné par le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou, qui a aussi effectué une visite guidée des installations de l’INJS/C où il a relevé l’état de délabrement de certaines infrastructures
Le Ministre de la jeunesse et des sports a lancé officiellement les examens de fin de cycle à l’INJS par la distribution des épreuves théoriques de couture de la section Economie familiale et sociale. M. Sékou Doro Adamou a aussi donné le top départ pour la section jeunesse, animation et culture et celle d’éducation physique et sportive avec respectivement les épreuves de jeunesse-animation et d’anatomie. Il a saisi ce moment solennel pour encourager les candidats et leur souhaiter plein de succès.
Aussitôt après le lancement des épreuves, le ministre de la Jeunesse et du sport a effectué une visite guidée des installations de l’INJS. Sur place, M. Sékou Doro Adamou a déploré l’état de délabrement de certaines infrastructures qui ne répondent plus aux normes et s’est particulièrement intéressé au cas du chantier de construction du dojo qui est abandonnée depuis une quinzaine d’années sans que des explications ne soient données par rapport au motif de l’abandon du chantier par l’entreprise adjudicatrice du marché. Le ministre Sékou Doro Adamou a pris des engagements qui permettront à l’INJS/C d’évoluer.
Le Directeur général de l’Institut national de la jeunesse, des sports et de la culture, M. Boucari Harouna, s’est réjoui des engagements pris par le ministre d’œuvrer inlassablement en faveur du redressement de l’institut. Il a rappelé que l’INJS/C évolue désormais dans le cadre des instituts de la CONFEJES d’où, selon lui, l’urgence de prendre des mesures de redressement pour que l’établissement ne soit plus «un dépotoir politique». L’INJS, a précisé le directeur général, «est une vitrine, c’est l’enseignement, c’est l’esprit de ce pays». M. Boucari Harouna a fait le plaidoyer pour une plus grande implication des autorités politiques en faveur de cet institut «qui a fait ses preuves».
Les examens d’évaluation théorique de fin de cycle à l’INJS interviennent après quinze (15) jours d’évaluation pratique des mêmes candidats. Les soutenances des mémoires commenceront le vendredi et se dérouleront jusqu’à la fin du mois.
Souleymane Yahaya(onep)
23 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement des missions d’information et de sensibilisation des Exploitations Familiales et de leurs organisations sur le financement de l’agriculture au Niger : Mobiliser l’ensemble des acteurs du secteur rural pour la création d’un fonds dénommé ‘‘Malafa
Du 5 au 13 mai 2022, la Plateforme Paysanne du Niger (PFPN), en collaboration avec la Banque Agricole du Niger (Bagri), organise une série de missions dans les huit (8) régions du Niger. L’objectif principal de ces missions est d’organiser des rencontres pour mobiliser les principaux acteurs des chaines de valeur de toutes ces régions sur la nécessité de fédérer les efforts, pour un développement plus inclusif du secteur rural en général et des chaines de valeur agricoles à avantage comparatif en particulier. Quant aux objectifs spécifiques, ils se résument à sensibiliser et conscientiser les exploitations familiales et leurs organisations pour une mobilisation de l’épargne locale à placer auprès de la BAGRI ; mobiliser les exploitations familiales dans la constitution des capitaux afin qu’elles soient les actionnaires importants au niveau de la BAGRI pour leur permettre d’influencer les décisions stratégiques et sensibiliser et conscientiser pour le remboursement des crédits contractés auprès de la BAGRI par les Organisations Paysannes (OP) et les autres acteurs du secteur agricole. C’est le président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC), M. Mairou Malam Ligari, qui a lancé, hier jeudi 5 mai 2022, ces missions, en présence notamment du Gouverneur de Niamey, des agents du Ministèrs de l’Agriculture et de celui de l’Elevage, des responsables et membres des organisations paysannes membres et partenaires de la PFPN. Dans son mot de lancement, M. Mairou Malam Ligari a tout d’abord remercié et encouragé la PFPN ‘‘pour cette belle initiative’’. « Le Conseil Economique, Social et Culturel, de par sa position d’institution transversale et sa mission d’éveil stratégique pour le développement socio-économique de notre pays, se trouve à travers ce parrainage pleinement dans son élément. En effet, le Conseil Economique, Social et Culturel est un creuset de réflexions et d’analyses prospectives dont l’objectif est d’anticiper sur les multiples défis qui assaillent nos populations. C’est précisément pour cette raison que nous avons accepté volontiers et avec enthousiasme de parrainer et soutenir ce projet à nos yeux plein de symboles et d’enjeux », a justifié le président de cette Institution. Il a ajouté que cette démarche de la PFPN, tendant à faire de cette structure un acteur majeur avec plus de responsabilités auprès de la banque agricole de notre pays, parait très pertinente et que cette initiative de mobilisation de fonds pour renforcer les capacités de l’institution financière mérite une attention particulière de la part des acteurs du développement rural, des décideurs et des partenaires techniques et financiers. Selon M. Ligari, il est un truisme de rappeler que les besoins de développement des chaines de valeurs à avantage comparatif du Niger nécessitent des ressources plus adaptées que les solutions classiques offertes par nos institutions financières aux projets agricoles. Des mécanismes fondamentaux de bonification et de garantie sont également indispensables pour démocratiser l’accès aux crédits agricoles, tel que voulu par le gouvernement. Aux membres de la PFPN, le président du CESOC a indiqué que leur organisation est un cadre de réflexion, de concertation et d’action des organisations paysannes créée depuis bientôt 25 ans, ce qui leur donne une solide expérience en matière de politique de développement rural. Leur mission de défense de la profession agricole et leur vision d’influencer les politiques, les stratégies et les programmes de développement rural font d’eux un partenaire adéquat pour le développement de l’agriculture dans notre pays. « La dynamique que vous venez d’engager s’inscrit dans le programme de renaissance acte III de SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et décliné dans la déclaration de politique générale de SEM Ouhmoudou Mahamadou, Premier Ministre, Chef du gouvernement. C’est pour dire, a-t-il poursuivi, que le gouvernement attache une importance capitale à ce domaine. « C’est d’ailleurs pour cette raison que le Conseil Economique, Social et Culturel en a tenu compte dans son plan stratégique 2022-2026. Parmi les programmes phares de notre plan stratégique figure en bonne place la notion de l’actionnariat populaire au Niger », a-t-il noté. Selon lui, ce concept, une fois intégré par nos concitoyens, permettra d’accroitre nos capacités de financement par nos propres ressources. En plus de permettre la création d’entreprises fortes et pérennes, l’actionnariat populaire fera de plusieurs Nigériens des actionnaires et propriétaires d’entreprise. « La participation du monde paysan au capital de la BAGRI, que vous envisagez à travers l’initiative de la création du Fonds Malafaré, sera une opération à réussir à tout prix, afin d’en faire un modèle transposable sur plusieurs autres secteurs de l’économie nationale. Nous devons avoir en mémoire l’exemple né de l’actionnariat populaire. C’est donc une initiative salutaire, que vous engagez au Niger en initiant ce projet pertinent, mais qui nécessite l’engagement et la conviction de tous les acteurs stratégiques », a-t-il souhaité. Le président du CESOC a enfin rassuré la PFPN et ses membres que son Institution mettra tout en œuvre pour mobiliser le soutien institutionnel indispensable à la réussite de ce projet. Quant au président de la PFPN, M. Djibo Bagna, il a indiqué que les résultats attendus à l’issue de ces missions sont que les exploitations familiales et leurs organisations sont sensibilisées et incitées à mobiliser l’épargne locale à placer auprès de la BAGRI ; que ces exploitations familiales et leurs organisations mobilisent les capitaux nécessaires pour être actionnaires importants de la BAGRI en vue d’influencer les décisions stratégiques, et que les OP et acteurs du secteur agricole, ayant contracté des crédits auprès de la BAGRI, s’engagent à rembourser dans un délai convenu. Notons que cette initiative de la PFPN, vise également à améliorer le taux de bancarisation du Niger en atteignant la clientèle rurale dans toutes les régions et communes, à soutenir la lutte contre la pauvreté en refinançant les SFD performants; à développer et mobiliser l’épargne interne, en particulier l’épargne rurale, à soutenir l’économie nationale et l’initiative privée et enfin à faciliter le paiement des salaires des fonctionnaires. Cela, dans un pays où l’agriculture contribue pour 40% dans la formation du PIB et emploie plus de 80% de la population active ; elle ne reçoit que moins de 1% des financements bancaires (sources : BCEAO 2019) et 12 à 13% du budget national.
Par Mahamadou Diallo(onep
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Lancement des sous-projets de Millenium Challenge Account (MCA-Niger) : Pour une mise en œuvre efficace des activités de gestion des ressources naturelles
Le directeur général de Millenium Challenge Account (MCA-Niger), M. Mamane Annou Badamassi a procédé, hier matin à Niamey, au lancement de la mise en œuvre des sous-projets de gestion des ressources naturelles de Compact-Niger. Cette rencontre de deux (2) jours marque le coup d’envoi d’un volet important de l’activité Agriculture Résiliente au Climat (CRA) qui comporte de sous-projets de restauration et préservation de l’environnement, de restauration des aires pastorales et d’accompagnement agricole. La cérémonie s’est déroulée au siège du MCA-Niger en présence du représentant du ministre de l’Agriculture et de l’élevage ; du directeur général adjoint du Millenium Challenge Corporation (MCC) et des représentants des Communes et ONG partenaires.
A cette occasion, le directeur général de Millenium Challenge Account (MCA-Niger), a d’abord souligné l’importance de cette cérémonie qui, a-t-il dit, va permettre aux consultants de présenter leur approche méthodologique dans la réalisation de ce travail. Ce sera aussi l’occasion pour les experts du MCA-Niger d’échanger avec les participants sur les exigences qui gouvernent l’exécution de leurs projets. Au terme de cette mise en œuvre, souligne M. Mamane Annou Badamassi, près de 70.000 hectares de terres dégradées vont être récupérées pour les besoins de agriculture et de l’élevage. Il est également prévu d’accompagner 420 périmètres irrigués, de mettre en place et animer 280 champs-écoles paysans et de distribuer 9.500 kits de petits ruminants.
A travers la mise en œuvre de ces sous-projets financés par Millenium Challenge Corporation (MCC), le MCA-Niger se donne pour mission de contribuer au processus d’une gestion rationnelle et durable des ressources naturelles, capable de créer les conditions d’un développement socio-économique garantissant la sécurité alimentaire des populations et des animaux. Tous ces efforts, a soutenu M. Mamane Annou Badamassi, doivent contribuer à améliorer la résilience des populations face aux changements climatiques. Dans cette perspective, le MCA-Niger a conduit un processus de recherche des prestataires qualifiés qui a abouti à la sélection de trois ONG et groupements d’ONG qui seront chargés de la mise en œuvre de ces sous-projets repartis en 12 lots, a-t-il poursuivi.
Le Millenium Challenge Corporation (MCC) est, selon son directeur général adjoint, M. Steven Grudda, fier d’investir ce fonds de citoyens américains dans la gestion des ressources naturelles au Niger. «Cet investissement conséquent aura non seulement un impact significatif, pratique et immédiat pour les citoyens du Niger mais aussi un impact durable pour les enfants», a indiqué M. Steven Grudda. Le Directeur général adjoint du MCC a enfin mis cette occasion à profit pour féliciter leurs partenaires bénéficiaires de ce contrat très important.
Aïchatou Hamma Wakasso
03 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement des travaux de construction de l’échangeur Ali Saibou de Niamey : Environ 31 milliards de FCFA mobilisés sur fonds propres de l’Etat pour les travaux qui dureront 26 mois
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a procédé hier matin au lancement des travaux de construction de l’échangeur Général Ali Saibou de Niamey sis au Rond-Point des Armées. La cérémonie a enregistré la présence des personnalités civiles, militaires, du ministre de l’Equipement par intérim, M. Mamadou Diop et des représentants du corps diplomatique accrédités au Niger. Cette infrastructure d’une importance capitale pour la fluidification de la circulation routière dans la capitale sera réalisée par la Société SOGEA SATOM sur fonds propres de l’Etat pour une durée d’exécution de 26 mois. C’est le quatrième échangeur qui sera réalisé dans la capitale au cours des deux mandats du Président Issoufou. Les travaux de construction de cette infrastructure dureront 26 mois et sont entièrement financés pour près de 31 milliards de FCFA (30.871.086.400 FCFA hors taxe) sur fonds propres de l’Etat.
C’est un ouvrage à trois niveaux qui sera érigé au rond-point des Armées comprenant entre autres des viaducs 1 et 2 ; un ouvrage de transfert ; un passage inférieur ; un carrefour giratoire plan ; une rampe en béton armé d’accès à l’ouvrage de transfert ; une passerelle métallique avec passage pour handicapés ; l’aménagement et le bitumage de la section de voirie de l’Avenue de Gamkalé (ZI 1) pour relier la voie express et l’Avenue de l’Afrique récemment bitumée ; l’aménagement et le bitumage de la section de voirie reliant l’Avenue de l’Armée (GK5) à l’Avenue de Gamkalé ; le déplacement et la confortation des réseaux divers ; le suivi et l’atténuation des impacts environnementaux et sociaux.
Intervenant à l’issue du lancement des travaux, le Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a rappelé que la concrétisation de cet ouvrage entre dans la poursuite des travaux de modernisation et de transformation de la ville de Niamey entamés depuis 2011. Il a indiqué que ce travail de modernisation de la capitale n’a pas de fin à l’image de la construction du pays dans son ensemble. Le Chef de l’Etat a noté que cet ouvrage est inscrit dans le programme Niamey Nyala qui a prévu quatre échangeurs pour la ville de Niamey. Le président Issoufou Mahamadou a rappelé que trois échangeurs ont déjà été construits pendant ses deux mandats à la tête du pays.
En lançant les travaux du 4ème échangeur portant le nom d’un illustre et digne fils du pays, le Chef de l’Etat SE Issoufou Mahamadou souligne avoir tenu une autre promesse. En effet, a-t-il précisé, ce 4ème échangeur qui portera le nom de Ali Saibou est la reconnaissance d’innombrables services rendus à notre pays par ce dernier en qualité d’abord de Chef militaire, ensuite en tant que Chef de l’Etat. Le Président de la République a loué les qualités de ce grand homme qui a servi le Niger. Il a par ailleurs annoncé que dans quelques jours il sera procédé à l’inauguration du 3ème Pont dédié au Général Seyni Kountché. Le Chef de l’Etat a promis de poursuivre ses actions de développement de notre pays jusqu’à la fin de son mandat qui est prévu le 2 Avril prochain. «Notre pays se modernise, notre pays se transforme, j’espère que cette transformation se poursuivra même après moi», a conclu SE Issoufou Mahamadou.
Auparavant, le ministre de l’Equipement par intérim, M. Mamadou Diop a rappelé que le Président de la République s’est engagé depuis son accession à la magistrature suprême du pays à moderniser la ville de Niamey. D’après lui, cet engagement a été matérialisé à travers l’adoption et la mise en œuvre du programme Niamey Nyala. En outre, le ministre Diop a notifié qu’au cours des dix dernières années la ville de Niamey a été dotée de diverses infrastructures routières, aéroportuaires, hôtelières, d’un centre de Conférence moderne, des immeubles administratifs, et des aires de repos. «La réalisation de cet ouvrage va contribuer significativement au désengorgement de ce carrefour stratégique non seulement pour rendre le trafic fluide, mais aussi métamorphoser la ville de Niamey», a souligné le ministre de l’Equipement par intérim.
Pour sa part, le Secrétaire général du gouvernorat de Niamey, M. Boureima Zourkaleyni Maiga a remercié, au nom de la population de Niamey, le Président de la République SE Issoufou Mahamadou pour les actions multiples au profit de la région. Les travaux exécutés ont permis de métamorphoser la ville à travers les infrastructures appropriées faisant de Niamey une ville coquette. M. Zourkaleyni a cité entre autres infrastructures, le Boulevard Tanimoune, la voie express, les trois échangeurs de la ville de Niamey, les centres hôteliers, la modernisation de l’Aéroport Diori Hamani, l’approvisionnement en eau potable de la ville de Niamey, etc.
Quant au représentant de la famille Ali Saibou, M. Yacouba Ali Saibou, il a, au nom de sa famille, remercié le Chef de l’Etat pour l’honneur qui vient d’être fait à leur défunt père.
Laouali Souleymane(onep)
28 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement des travaux de construction de la route bitumée desservant l’Hôpital Général de Référence de Niamey : Un appui de 10 milliards F.CFA par le gouvernement chinois pour faciliter l’accès à l’infrastructure
Le ministre de l’Equipement, M. Gado Sabo Moctar a présidé, hier à Niamey le lancement des travaux de construction de la route bitumée desservant l’Hôpital Général de Référence (HGR) de Niamey. D’un linéaire de 3.916 mètres, cette voie d’accès à l’HGR est financée par la République Populaire de Chine à hauteur de 112,23 millions de Yuan, soit 10 Milliards de F CFA. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Mainaissara, de l’Ambassadeur de Chine au Niger, M. Jiang Feng, du Gouverneur de la région de Niamey M. Oudou Ambouka, du Député Maire, président du Conseil de Ville de Niamey M. Oumarou Dogari et de plusieurs invités.
Cette voie bitumée qui va relier l’Hôpital Général de Référence au boulevard Taninoune, est composée de deux sections toutes équipées d’éclairage public et des caniveaux. Les caractéristiques de ces sections sont les suivantes : la section ‘’L’’ longue de 2.558 mètres est composée d’une chaussée de 2×2 voies, et la section H qui ceinture l’hôpital de référence a une longueur de 1.358 mètres et est composée d’une chaussée unique avec deux voies bidirectionnelles. «L’Etat du Niger, financera les travaux préparatoires, le dédommagement des populations impactées par le projet ainsi que la libération de l’emprise des travaux», a déclaré le ministre Gado Sabo Moctar. Les travaux seront exécutés par l’entreprise CRBC pour une durée d’exécution de 18 mois. Les services du Ministère de l’Equipement et l’Unité de Gestion du Projet assureront la maîtrise d’œuvre.
Dans son intervention le ministre de l’Equipement, M. Gado Sabo Moctar a indiqué que les travaux de construction de la route bitumée desservant l’Hôpital Général de Référence consacre l’aboutissement d’un projet cher aux plus hautes autorités du pays afin d’améliorer la mobilité et de permettre un accès fluide de la population de Niamey à l’Hôpital de référence dans des conditions de confort, de sécurité et de gain de temps. «La concrétisation de ce projet, qui est le fruit de la coopération sino-nigérienne, démontre une fois de plus, la ferme volonté politique et le souci constant, des deux Chefs d’Etat, à promouvoir le développement économique et social des deux pays en vue de l’amélioration des conditions de vie de leurs populations respectives», a affirmé le ministre.
Aussi, M. Gado Sabo Moctar a annoncé que dans le cadre de la coopération entre le Niger et la Chine, l’arrivée à Niamey de l’entreprise chinoise en charge de la mise en œuvre du projet de réhabilitation de la route Abalak – Tamaya (70 km) pour un démarrage imminent des travaux.
L’ambassadeur de Chine au Niger, SE. JIANG Feng a annoncé que ce projet de construction de cette route bitumée est financé entièrement par le gouvernement chinois sans contrepartie. «L’hôpital général de référence est le plus grand complexe hospitalier construit par la Chine en Afrique de l’Ouest dans le cadre de son aide au développement. C’est une étape importante dans la coopération intergouvernementale entre la Chine et le Niger dans le domaine médical et sanitaire», a déclaré le diplomate chinois. Cependant a-t-il précisé, les conditions d’accès à cet Hôpital et la mobilité des résidents environnants posent toujours un problème. «Ce projet de construction améliorera considérablement cette situation difficile et avec les efforts conjoints des deux parties, le projet sera achevé dans le délai prévu et surtout avec une qualité satisfaisante» a ajouté SE. JIANG Feng.
Par ailleurs, le diplomate chinois a annoncé que les premiers experts chinois sont déjà arrivés au Niger pour préparer le démarrage des travaux du Projet de réhabilitation de la route Abalak-Tamaya. Aussi, la mission technique chinoise sera détachée au Niger très bientôt pour l’étude de faisabilité du projet de rénovation du Stade Général Seyni Kountché, et à partir du 1er mars courant le traitement de tarif douanier zéro a été accordé aux 98% des produits nigériens exportés vers la Chine selon le diplomate chinois. «Dans le domaine de l’investissement, la deuxième phase du projet de coopération pétrolière sino-nigérienne s’achèvera avant le 1er octobre 2023, et une cimenterie financée par une entreprise privée chinoise sera mise en production à Tahoua le mois prochain, etc.», a-t-il déclaré.
L’Ambassadeur de Chine a également rappelé qu’au cours du mois prochain, l’Ambassade de Chine et le Ministère Nigérien du Commerce organiseront un forum sino-nigérien sur l’investissement, en vue d’attirer davantage des investisseurs chinois.
Pour sa part, le président du Conseil de Ville de Niamey, le député maire Oumarou Dogari a souligné que cette nouvelle route bitumée est un joyau que la ville de Niamey reçoit de la République Populaire de Chine.
Aussitôt après, le ministre de l’Equipement et l’Ambassadeur de Chine au Niger ont procédé à la coupure du ruban qui marque le lancement officiel des travaux de construction de cette route bitumée.
Rachida Abdou Ibrahim (stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org
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Lancement des travaux de construction du Pipeline international Niger-Benin par le Président de la République : " C'est le projet le plus grand de l'histoire du Niger depuis l'indépendance"
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a procédé mardi 17 septembre 2019 au lancement des travaux de construction du Pipeline international export reliant le Niger au Bénin pour un linéaire total de 1982 km dont 1298 km en territoire nigérien. La cérémonie s’est déroulée à Koulélé (Agadem) dans la région de Diffa en présence de nombreux invités.
La construction de ce pipeline constitue une étape importante dans la production pétrolière au Niger. Les travaux de construction seront exécutés par la CNPC et la société de pipeline au Niger dénommée West African Oil Pipeline Company (WAPCO-Niger).
Conformément à la feuille de route que le gouvernement s’est oixée en collaboration avec ses partenaires, le gros des travaux démarrera en janvier 2020 et sera achevé en novembre 2021 et la mise en exploitation interviendra en janvier 2022.
De par sa taille, son niveau d’investissements, les recettes attendues et les emplois qu’il générera, ce projet est l’un des plus importants que le Niger ait enregistré depuis son indépendance.
C’est dire que ce projet d’oléoduc impactera positivement la marche du Niger vers l’émergence économique et sociale. En effet, le secteur pétrolier représente déjà un fort levier de croissance au Niger.
Répondant à la presse, le Chef de l’E tat a dit qu’il s’agit « d’un moment historique parce c’est le projet le plus grand de l’histoire du Niger depuis l’indépendance », avec un investissement de près de 4 milliards de dollars US entre 2019 et 2021.
En tenant compte des investissements qui sont programmés jusqu’en 2031, le montant total des investissements sera de 7 milliards de dollars, ce qui va soutenir la croissance du Niger, a indiqué le Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou.
A partir de 2021-2022, le Niger va connaitre un taux de croissance à deux chiffres, de l’ordre de 12 pour cent. C’est dire que ce projet va apporter près de 6 points de croissance.
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Lancement des Travaux de Réhabilitation pour les Infrastructures Routières de Niamey
Sous la haute présidence de Mohamed Bazoum, Président de la République, les travaux de réhabilitation de plusieurs routes de Niamey seront officiellement lancés ce mardi 24 juillet 2023, selon l'annonce faite par la cellule communication de la présidence de la République.
Ces initiatives ambitieuses, impulsées par le chef de l’État, visent à répondre de manière adéquate aux besoins urgents de mobilité des citoyens de la capitale. Ainsi, un réseau routier moderne et efficient prendra vie, comprenant notamment le bitumage des voies menant aux établissements sanitaires, sportifs et culturels majeurs. Les routes reliant les villes de l'intérieur seront élargies, la Corniche sera aménagée et des rocades et routes périphériques seront construites pour connecter les agglomérations environnantes à la capitale.
Le premier projet de réhabilitation concerne la Route Nationale 1 (RN1) allant du rond-point aéroport au poste de péage Niamey/Dosso. Sur une longueur de 4,2 km, une voie express 2x3 voies sera mise en place, avec deux bretelles en 1x2 voies à partir du rond-point Soniloga. Les bretelles sud du rond-point Soniloga à Liboré et nord du rond-point Soniloga au rond-point Niamey 2000, passant derrière l'aéroport, font également partie de ce projet.
Le deuxième projet concerne la Route Nationale 25 (RN 25) allant du rond-point Telwa à la sortie route Fillingué. Sur une longueur de 4,5 km, une voie express 2x3 voies sera créée du rond-point Telwa au rond-point Niamey 2000, ainsi qu'une voie express 2x2 voies sur 1,5 km allant du rond-point Niamey 2000 à la station Petroba, sortie Niamey/Fillingué.
Un autre projet majeur concerne l'aménagement de la Route Niamey Nyala avec une voie 1x2 sur 4,5 km allant du rond-point CEG 25 au boulevard Tanimoun (parc de l'amitié turc).
Enfin, le dernier projet concerne la Corniche Gamkallé, qui s'étend sur un linéaire de 2,7 km composé de deux tronçons. Un tronçon de 2 km en 2x2 voies de 7 m chacune, avec des trottoirs de 2 m et un terre-plein central de 2 m, accompagné d'un parcours sportif côté fleuve de 4 m. Le second tronçon de 700 m sera en 2x1 voie, avec des trottoirs de 7 m.
Outre ces réhabilitations, des quais pour pirogues et des espaces verts par engazonnement seront construits. Deux bretelles d'échange de trafic seront aménagées entre la Corniche Gamkalley et le 2ème pont sur le fleuve Niger, avec un ouvrage d'art pont à poutre de type trompette. De plus, l'aménagement de la Corniche se prolongera jusqu'à l'avenue de l'Afrique, en passant par l'abattoir de Niamey.
Ces projets d'envergure témoignent de la volonté du gouvernement de répondre aux attentes de la population et de moderniser les infrastructures routières pour une meilleure fluidité et accessibilité à travers la capitale. Le lancement des travaux marque ainsi une étape cruciale dans le développement de la ville de Niamey et dans l'amélioration des conditions de vie de ses citoyens.
(Nigerdiaspora)
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Lancement des travaux du Mémorandum pour la Région de Niamey : Concevoir des thématiques devant guider la consultation nationale
Le Gouverneur de la région de Niamey, le général de brigade Assoumane Abdou Harouna a présidé, hier matin à la Maison des Jeunes et de la Culture Djado Sékou de Niamey, la 1ère réunion du Comité régional de réflexion et de travail. Un comité visant à proposer un mémorandum, au titre de la région de Niamey, aux prochaines Consultations Nationales inclusives et participatives. Les travaux du mémorandum de la région de Niamey seront une contribution et serviront de base de travail aux prochaines assises nationales que projette d’organiser le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie dans les jours à venir.
Ils étaient nombreux, les Nigériens issus de différentes couches sociales et professionnelles à suivre la quintessence de l’ intervention du gouverneur qui constitue le point de départ des travaux entrant dans le cadre de l’élaboration du Mémorandum de la région de Niamey en prélude à ceux des assises nationales. A l’entame de ses propos, le gouverneur de la région de Niamey a rappelé l’annonce faite par le Président du CNSP, Chef de l’Etat, le général de brigade Abdourahamane Tiani lors de son adresse à la Nation du 18 août 2023. Dans cette adresse, a-t-il poursuivi, le Chef de l’Etat avait donné quelques axes de réflexions qui devront guider cette consultation nationale. Il s’agit des principes fondamentaux devant régir la transition, la définition de la période de la transition dont la durée ne saurait excéder trois (03) ans, la définition des priorités nationales durant la transition et l’identification des valeurs fondamentales devant guider la refondation de la République.
De ce fait, pour réussir le mémorandum de la région de Niamey, le gouverneur de Niamey a rappelé quelques prérequis qui serviront de guide. « On entend par principes fondamentaux, des propositions admises comme base d’un raisonnement. Il s’agit de réflexions ou de textes régissant un ensemble de phénomènes vérifiés par l’exactitude de leurs conséquences. Ces réflexions, textes et principes doivent avoir un caractère déterminant lors de vos travaux car ils en sont l’essence. Cette essence doit vous aider à recentrer votre réflexion sur les fondamentaux c’est-à-dire sur les priorités en un mot, sur les axes qui doivent passer avant les autres durant la transition en raison de leur importance », a-t-il expliqué.
En effet, a annoncé le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna, les décisions qui seront prises durant les travaux préliminaires ainsi que celles qui le seront lors des assises nationales s’identifieront aux intérêts de la Nation, de l’ensemble du pays. Ainsi, elles seront celles par quoi le Niger retrouvera sa dignité, sa souveraineté, son intégrité, sa place dans le concert des Nations tout en s’imposant par le respect et la considération. « Les travaux préliminaires au titre de la région de Niamey qui se feront dans les jours à venir devraient apporter aux assises nationales une plus-value en aval afin d’apporter à notre pays, pendant la transition, de la stabilité, de sa solidité et du fondement » a soutenu le gouverneur. Le premier responsable administratif de la région a assuré que ces travaux regrouperont des personnes aux compétences avérées, au besoin, multidisciplinaires dans un dessein commun se traduisant par une association d’idées et un processus psychologique alerte, actif, fait d’émulation.
Pour le Gouverneur, la pierre angulaire de ces travaux dans son segment humain et de la gouvernance devrait être la dépolitisation des institutions du Niger car, a-t-il ajouté, lorsque tout est politisé, y compris les faits divers de mœurs stricto-personnelles, il n’y aura plus d’autorité, plus de contrôle donc jamais de sanctions. « Le citoyen nigérien dont vous déterminerez le portrait devrait savoir à l’issue de vos travaux que nul n’est au-dessus de la loi. Dura Lex, Sed Lex c’est-à-dire la Loi est dure mais c’est la Loi » a estimé le général de brigade Assoumane Abdou Harouna avant d’affirmer que ces travaux et ceux des assises nationales rendront ainsi espoir à la Nation. Ils conforteront notre indépendance tout en promouvant une démocratie de responsabilité qui bannira les attitudes et les comportements de tous les jours et quelques tares sociétales.
Le Gouverneur s’est, enfin, réjoui de l’engouement constaté au niveau du gouvernorat, dans le cadre des préparatifs des travaux préliminaires de la région de Niamey. « Quoi de plus noble et de plus magnanime que de pouvoir participer à la construction de son pays sur de nouvelles bases. La reconstruction du pays suppose de refaire ce qui est défait » a conclu le général de brigade Assoumane Abdou Harouna.
Aminatou Seydou Harouna (ONEP)
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Lancement des travaux du Projet Dorsale Nord d’interconnexion électrique 330Kv à Gorou Banda : Intégrer les réseaux électriques nationaux dans un marché régional unifié d’électricité
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a procédé, hier mardi 22 février 2022, au lancement des travaux du Projet Dorsale Nord d’interconnexion électrique 330Kv à Gorou Banda, à la périphérie de Niamey. C’était en présence du Président Ghanéen et Président de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEDEAO, SEM. Nana Akuffo Ado ; du Président de l’assemblée Nationale M. Seini Oumarou, des membres de gouvernement, des élus locaux, des Chefs coutumiers, ainsi que de nombreux invités venus des pays membres dudit projet (Nigéria, Niger, Burkina Faso, Bénin et Togo). Le projet régional d’interconnexion électrique Dorsale Nord de Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA-CEDEAO), vise à relier les cinq pays, ci-dessus désignés, par une ligne de transport à haute tension 330 KV, afin de faciliter le commerce de l’électricité dans la sous-région et d’étendre l’accès à l’électricité aux populations situées le long de la ligne de transport. Ce projet permettra également un échange d’énergie initiale estimée à environ 430 MW, qui pourrait atteindre plus de 600 MW, cinq à dix ans après sa mise en service.
Cet important projet régional est initié par le Projet Régional d’Interconnexion Electrique ou West African Power Pool (WAPP), avec l’appui financier de plusieurs partenaires techniques et financiers, à savoir la Banque Africaine de Développement (BAD), l’Agence Française de Développement (AFD), la Banque Mondiale (BM), l’Union Européenne, le Gouvernement Fédéral du Nigeria et le NEPAD-IPFF. La mise en œuvre de ce projet va coûter 692 millions USD et aura plusieurs impacts socio-économiques dans la région.
Au Niger, cette dorsale aura un impact social avantageux sur 432 villages à électrifier, 2.100 ha seront affectés au niveau de 80 villages et 231 maisons seront relocalisées. Les travaux seront achevés en 2024.
Dans son discours de lancement des travaux, le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou a indiqué que le WAPP s’efforce d’intégrer les réseaux électriques nationaux dans un marché régional unifié de l’électricité. Ces démarches ont pour but d’assurer aux populations des Etats membres de la CEDEAO un approvisionnement en énergie électrique régulier, fiable et à un coût compétitif à moyen et long terme. «L’atteinte de ces objectifs se fera entre autres, à travers le Plan Directeur de la CEDEAO pour le développement des moyens régionaux de production et de transport d’énergie électrique version 2019-2033 comprenant 75 projets énergétiques», a précisé le ministre.
Aussi, ajoute-t-il, en plus de la ligne de transport, le projet prévoit la mise en œuvre de plusieurs mesures d’atténuation environnementales et sociales. «Celles-ci comprennent, entre autres, la mise en œuvre du Plan d’action de réinstallation et de gestion environnementale et sociale, afin d’indemniser les personnes et les communautés affectées par le projet», a précisé le ministre Mahamane Sani Mahamadou avant d’exprimer sa profonde gratitude aux partenaires techniques et financiers du projet et à toute la communauté des partenaires techniques et financiers du Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA-CEDEAO) pour leur soutien inestimable.
Auparavant, le Président du Conseil exécutif de l’EEOA, M. Siengui Apollinaire Ky et le Commissaire de la CEDEAO à l’Energie et au Mines, M. Sédiko Douka ont, tour à tour, pris la parole pour rappeler le parcours suivi par leurs structures dans le cadre de la concrétisation dudit projet. M. Siengui A. Ky, s’est félicité de la mobilisation et des efforts consentis par les différents ministres en charge de l’Energie des pays concernés par le projet pour favoriser l’intégration énergétique dans notre espace communautaire. «A Messieurs les Ministres de la Défense, qui ont répondu au rendez-vous de Niamey, je vous exprime ma plus grande gratitude, pour l’intérêt manifesté pour ce projet, mais aussi vous remercier pour le grand soutien que représente votre présence parmi nous aujourd’hui», a-t-il ajouté. M. Ky a aussi remercié la NIGELEC et les autorités nigériennes et plus précisément, SEM Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger, Chef de l’Etat et le gouvernement nigérien pour l’attention particulière qu’ils attachent audit projet.
Quant au Commissaire chargé de l’Energie et des Mines de la CEDEAO, M. Sédiko Douka, il a noté que ce projet, est un des programmes phares, programmes prioritaires et intégrateurs de la CEDEAO, contenus dans son plan directeur de développement des moyens régionaux de production et de transport de l’énergie électrique 2019-2033. Pour M. Sediko Douka, la Dorsale Nord augmentera le commerce de l’électricité dans l’espace CEDEAO.
Pour sa part, le Gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka a, dans son allocution remercié les invités venus de plusieurs pays africains pour prendre part à cet évènement. Il a ensuite indiqué que cette Dorsale électrique traversera trois régions nigériennes (Niamey, Dosso et Tillabéri) ainsi que plusieurs localités. Selon le gouverneur, ce projet cadre parfaitement avec les objectifs du Programme de Renaissance Acte 3 de SEM Mohamed Bazoum, en ce qu’il permettra l’amélioration du taux d’accès à l’électricité pour tous avec de l’énergie abordable, disponible et durable. M. Ambouka a ensuite réitéré au Président de la République Mohamed Bazoum, ses ‘‘vifs remerciements pour le combat permanent qu’il ne cesse de mener pour améliorer les conditions de vie des laborieuses populations nigériennes en général’’.
Des prestations culturelles de tous les pays bénéficiaires de ce projet, la pose de la première pierre et le dévoilement de l’enseigne dudit projet ont mis fin à la cérémonie.
Mahamadou Diallo (Onep)
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Lancement du cadre technique opérationnel de la Commission Climat pour la Région du Sahel : Le point de départ pour l’opérationnalisation de la commission Climat pour le Sahel
Il y a trois ans, en janvier 2017, soit quelques mois seulement après la tenue à Marrakech au Maroc de la Conférence des Parties COP 22, le Niger, à travers le Président de la République Issoufou Mahamadou, se voyait confier la lourde et exaltante mission de présider aux destinées de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS), l’une des trois commissions de la région Afrique créées à l’effet de s’attaquer au problème du Changement Climatique.
Sous l’impulsion du Chef de l’Etat, Président de la CCRS, le Niger s’est très vite et très tôt mis à la tâche pour l’opérationnalisation de cette commission en créant aussitôt le Cadre Transitoire Opérationnel (CTO-CCRS), dirigé par un coordonnateur et doté d’un bureau en plein centre-ville de Niamey et d’un personnel d’appui. C’est le mercredi 28 octobre que le ministre, directeur de cabinet du Président de la République, M Ouhoumoudou Mahamadou, a procédé au lancement officiel des activités du CTO-CCRS au Palais des Congrès de Niamey.
La commission Climat pour la Région du Sahel que préside le Chef de l’Etat et dont le Niger assure la coordination regroupe dix-sept (17) Etats membres sur la bande sahélienne, allant de Djibouti au Sénégal. La CCRS est née du sommet africain de l’action en faveur d’une co-émergence continentale qui s’est tenu au Maroc en marge de la COP 22, sur initiative du Roi Mohamed VI. En lançant officiellement les activités du CTO-CCRS, le ministre directeur de cabinet avait à ses côtés le ministre de l’environnement de la salubrité urbaine et du développement durablement, M Almoustapha Garba, et de nombreuses personnalités dont la représentante-résidente du PNUD, Mme Diana Louise Ofwona, celui de la BAD, M Noureddine Kane Dia, et l’ambassadeur du Royaume du Maroc, SE Allal El Chab notamment. A souligner que ces trois personnalités sont les principaux partenaires techniques et financiers du CTO-CCRS.
La cérémonie de lancement marque ainsi le début du processus de la mise en œuvre effective des activités du CT0- CCRS, prélude à la mise en œuvre du plan Climat pour le Sahel ; elle a été l’occasion pour le ministre directeur de cabinet de rappeler le processus ayant permis d’aboutir à la mise en place du CTO-CCRS et d’expliquer que la commission Climat pour la Région du Sahel travaille aux côtés de deux autres commission régionales, une pour le bassin du Congo et une autre pour les Etats insulaires. Ouhoumoudou Mahamadou a fait savoir que la CCRS dirigée par le président Issoufou Mahamadou a élaboré un plan d’investissement Climat Région du Sahel (PIC-RS 2018-2030) avec un budget global de 44 milliards dollars US. Elle entend travailler dans le cadre de l’effort planétaire visant à atténuer les émissions du gaz à effet de serre, mais aussi à accroitre la résilience des communautés et les moyens d’existence, dit-il.
Le PIC-RS 2018-2030 a été adopté en février 2019 à Niamey par les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la CCRS à l’occasion de leur conférence, a rappelé le ministre directeur de cabinet, ajoutant qu’un secrétariat permanent à également été créé pour assurer la coordination, la mise en œuvre et le suivi du PIC et de son programme prioritaire 2020-2025. C’est de là qu’est née la nécessité de créer le Cadre Transitoire Opérationnel sous la supervision du président de la CCRS. Il a pour mission de conduire le processus de l’opérationnalisation de la commission jusqu’à la mise en place du secrétariat exécutif. Depuis sa désignation en qualité de président de la Commission, le président Issoufou n’a ménagé aucun effort pour que le Niger joue le rôle qui est le sien avec efficacité afin de déclencher le processus d’opérationnalisation. Le ministre directeur de cabinet rappelle à cet effet que le Niger a financé des rencontres thématiques régionales, affecté et aménagé un local servant de siège pour la commission à Niamey, mobilisé un personnel d’appui et doté le CTO-CCRS d’un budget initial. Dans cet effort empreint d’engagement, le Niger a toutefois bénéficié de l’appui des partenaires techniques et financiers, citant notamment le Royaume Chérifien, la Banque Africaine de développement, le Programme des Nations Unies pour le développement et la banque mondiale.
Le soutien de ces PTF a permis au cadre transitoire d’être désormais installé et opérationnel, prêt à faire face aux tâches « qui lui sont assignées par le président de la commission et ce, conformément aux orientations issues de la première conférence des dirigeants de la région du Sahel », a affirmé le ministre directeur de cabinet du Président de la République. Il a en outre expliqué que le CTO-CCRS devait piloter le processus de réalisation d’une série de diligences stratégiques et réglementaires pour permettre un fonctionnement cohérent et durable des instances de la CCRS et assurer une meilleure capitalisation des résultats sortis de la table-ronde de financement du PIC-RS et de son programme prioritaire. Le CTO s’appuiera ainsi sur une feuille de route comportant des actions programmées et recommandant de mobiliser 8,4 milliards F CFA d’ici 2020.
Soulignant que l’essentiel des efforts financiers devrait venir des pays membres, M. Ouhoumoudou Mahamadou les a invités à honorer leurs engagements quant à l’opérationnalisation de la commission
notamment celui de contribuer à hauteur de 10% pour la mise en œuvre du PIC-RS. Au nom du président de la CCRS, le ministre directeur de cabinet a lancé un appel aux partenaires techniques et financiers à un accompagnement soutenu pour la mise ne œuvre de la feuille de route. Il a adressé les félicitations et encouragements à l’équipe du coordonnateur technique du CTO-CCRS, M Issifi Boureima, et l’a invitée à « ne ménager aucun effort pour la conduite efficace du processus transitoire devant garantir à son terme la mise en place d’un secrétariat permanent performant ainsi qu’une mise en œuvre réussie du Plan d’Investissement Climat ».
L’ambassadeur du Royaume du Maroc, SE Allal El Chab, a félicité le Niger pour avoir créé les conditions optimales afin de rendre opérationnelle la CCRS qui regroupe des pays où le changement climatique pose de nombreux défis aux communautés. Il a indiqué que son pays a initié et mis en œuvre des stratégies dans le domaine de la lutte contre les effets du changement climatique et il apporte une contribution substantielle et son adhésion à l’effort planétaire au développement durable. Le royaume s’est engagé à faire de la question climatique en Afrique une priorité soulignant que le continent subit les conséquences néfastes du changement climatique alors qu’il est le moins émetteur du gaz à effet de serre, a-t-il précisé. M El Chab a rappelé l’initiative du Roi Mohamed VI de convoquer le sommet de l’action en 2016 en marge de la COP 22 qui a permis la création des commissions Climat et pris plusieurs initiatives avec pour objectif de coordonner et harmoniser les actions de lutte contre le changement climatique et de chercher les meilleures solutions aux défis climatiques sur le continent.
Le diplomate a déclaré que son pays s’est engagé à prendre en charge les études de faisabilités sur la mise en œuvre du PIC et d’appuyer la commission à travers le centre de compétence sur le changement climatique (4C) du Maroc. Il a annoncé que les deux structures 4C et la CCRS allaient signer un mémorandum d’entente, le soir même du lancement des activités du CTO-CCRS. Le représentant de la BAD au Niger, M Nourdine Kane Dia, a lui aussi félicité le Niger pour le lancement des activités du CTO-CCRS, indiquant que cela constitue un « jalon très important dans la mise en œuvre des orientations issues de la première conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CCRS tenu à Niamey en février 2019 ». Pour le représentant de la BAD, le lancement confirme l’engagement du Niger en faveur de la lutte contre le changement et pour l’émergence d’un Sahel résilient sous le leadership remarquable du Président de la République au service de la cause de l’environnement.
La dotation du CTO-CCRS constitue à ses yeux la parfaite illustration de cet engagement présidentiel. M Dia a salué l’investissement personnel du ministre Almoustapha Garba et le dévouement total du coordonnateur du CTO-CCRS, M Issifi Boureima pour l’opérationnalisation de la commission. Ayant placé le développement résilient et durable de l’Afrique au cœur de sa stratégie décennale, la BAD a donc répondu favorablement à la requête des autorités nigériennes pour les accompagner dans l’opérationnalisation de la commission climat du Sahel, a dit M Dia tout en remerciant le gouvernement pour la confiance en sollicitant l’accompagnement et pour la désignation de la BAD comme chef de file des PTF du PIC-RS 20218-2030.
La représentante- résidente du PNUD a mis en exergue le caractère très aride de la zone du Sahel s’étalant de l’Océan Atlantique à la Corne de l’Afrique et qui est considérée par le groupe d’experts comme une des zones les plus vulnérables au changement et à la variabilité climatique avec pour conséquences la baisse des rendements, la fréquence des catastrophes, les vagues de chaleur, l’ensablement des cours d’eau, la dégradation de l’écosystème, le déplacement des populations, l’insécurité et les maladies climato sensibles. Pour Mme Ofwona Louise, le moment est à l’action pour passer à l’opérationnalisation de la CCRS. Et pour y parvenir, elle souligne la nécessité de se focaliser sur une mise en œuvre effective, collective et solidaire du PIC-RS 2018-2030, expliquant qu’il constitue une réponse spécifique et une vision partagée à long terme pour la résilience des populations et des écosystèmes de la région du Sahel. Après la cérémonie de lancement, le ministre directeur de cabinet et les représentants de PTF ont visité le siège du CTO-CCRS où ils ont de vive voix encouragé le staff qui appuie le coordonnateur.
Dans la soirée, le ministre directeur de cabinet, M. Ouhoumoudou Mahamadou, et le ministre de l’énergie du Maroc, ont signé un mémorandum d’entente, scellant le début du partenariat entre le CTO-CCRS et le Centre de Compétence en Changement Climatique du Maroc. Les deux ministres, à savoir M Aziz Rabbah, et Ouhoumoudou Mahamadou, se sont félicités de la signature dudit mémorandum. Du côté du Niger, la cérémonie virtuelle de signature s’est déroulée en présence du ministre de l’environnement du Niger et l’ambassadeur du Royaume du Maroc.
Par Zabeirou Moussa(onep)
30 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement du Camp de Codage pour les Filles Africaines Connectées : Pour l’autonomisation des jeunes femmes et filles avec leur intégration dans des domaines technologiques
Le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Hassane Baraze Moussa a présidé hier à Niamey, le lancement de la 7ème Edition du camp de codage pour les filles connectées en Afrique. Cette formation qu’abrite le Niger se déroulera du 20 février au 1er Mars 2023 et constitue la 7ème édition du genre initiée par la Commission Economique pour l’Afrique (CEA). Le lancement s’est déroulé en présence de Madame Ngone Diop, Directrice du Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA, de quelques membres du Gouvernement et plusieurs représentants du Système des Nations Unies.
Dans ses propos liminaires, le Ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Hassane Baraze Moussa s’est réjoui de l’honneur fait au Niger pour abriter cette session du camp de codage des jeunes filles et des femmes connectées de l’Afrique. « Cette marque de confiance traduit l’engagement du Président de la République, SE. Mohamed Bazoum et du Gouvernement de faire de l’éducation des filles leur première priorité, un puissant levier de développement. La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel et un enjeu majeur de développement. La présente cérémonie intervient deux mois après le camp de codage de 50 jeunes filles organisé par ONU Femmes, le 22 décembre 2022 à Niamey. L’organisation de ce camp de codage sous format hybride accueille 100 filles en présentiel et prévoit la participation en ligne de milliers de filles et jeunes femmes francophones à travers toute l’Afrique grâce à la magie du numérique », a-t-il précisé.
Ce programme de formation comprend des sessions sur l’égalité hommes-femmes, les droits de l’homme, le renforcement de la confiance, l’art oratoire, le codage avec Scratch, la robotique et l’Internet des objets, l’Intelligence artificielle, l’approche conceptuelle (design thinking), les jeux, la mode et l’animation. Il se terminera par un concours visant à tester les compétences des participantes dans les domaines mentionnés.
L’objectif assigné à ce programme de formation est d’autonomiser les jeunes femmes et filles en facilitant leur intégration dans des domaines technologiques. Il s’agit aussi de leur fournir l’éducation et les compétences technologiques nécessaires pour promouvoir l’intégration de l’Afrique et aussi de sensibiliser les gouvernements pour qu’ils créent un environnement favorable au développement de l’entrepreneuriat féminin.
M. Hassane Baraze Moussa a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à accompagner toutes les initiatives qui font recours au potentiel des TIC pour accélérer le développement économique et social du Niger.
Auparavant, la directrice du Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA Mme Ngone Diop a rappelé qu’à l’échelle mondiale, le genre reste le principal facteur de disparité, avec un écart de 47 à 30 % entre les hommes et les femmes diplômés en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM). Cette disparité en matière d’éducation entre la population masculine et féminine représente un défi important pour la paix, la stabilité et le bien-être à long terme du pays. Au Niger, 70% de la population n’a pas encore accès à l’internet et cette frange de la population exclue de son usage est essentiellement constituée des femmes, des jeunes et des personnes âgées. C’est pourquoi la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec ses partenaires, a lancé, en 2020, l’initiative de camp de codage «Connected African Girls» (Filles africaines connectées) afin de combler la fracture numérique et de développer les compétences en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC) sur le continent. Elle a enfin tenu à adresser ses vives félicitations aux 100 jeunes filles nigériennes retenues pour participer à cette 7ème édition du camp de codage et a remercié les formateurs pour leur engagement.
Par Assad Hamadou (Stagiaire)
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Lancement du festival Mille et une bouffes : Zoom sur la gastronomie nigérienne dans sa diversité et sa richesse avec l’Italie pays invité d’honneur
Promouvoir la gastronomie nigérienne afin de faire rayonner notre culture et la faire évoluer dans un sens éco responsable tel est l’objectif visé à travers la 4ème édition du festival gastronomique ‘’Mille et une bouffes’’ placée cette année sous le thème «la valorisation des sources protéiques alternatives et écologiques’’, un thème qui colle à l’élan de retour à l’alimentation locale prôné par beaucoup de Nigériens. Le lancement des activités a eu lieu vendredi dernier au centre de conférences Mahatma Gandhi de Niamey devant plusieurs membres du Gouvernement et toute une panoplie d’invités. Une édition parrainée par le Haut-commissariat à l’Initiative 3N avec l’Italie comme ‘’Invitée d’honneur’’.
Ils ont tous répondu présent à l’évènement, des chefs d’institutions et d’entreprises, des professionnels de la gastronomie nigérienne, un grand public amoureux de l’art culinaire pour visiter et découvrir le village de la gastronomie, installé pour la circonstance avec près de quarante stands ou sont exposés les différents mets, produits et gadgets qui mettent en valeur cet art. Depuis 2019, le festival dédié à la célébration des mets du Niger propose des manifestations festives et populaires à Niamey en faisant voyager les participants à l’intérieur du pays et par-delà nos frontières. Un festival de trois jours qui donne l’occasion aux acteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la cuisine, du tourisme, de l’écologie, de l’économie sociale et solidaire de rencontrer le grand public à travers leurs produits, leur savoir-faire et leur passion.
Une cérémonie riche en évènements avec en ligne de mire des discours des différents partenaires, des expositions et aussi et surtout l’animation musicale par certains artistes qui ont fredonné de chansons, esquissés des pas de danse pour égayer le public. Le festival ‘’Mille et une bouffes’’, premier et incontournable évènement touristique dédié à la gastronomie nigérienne, se distingue à travers des activités festives à Niamey avec toutes les régions du pays représentées et une ouverture sur d’autres cuisines du monde. Ce festival est placé sous la tutelle du Ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat.
C’est pourquoi en lançant les activités de cette édition 2023, le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat M. Mohamed Hamid a souligné l’importance de la gastronomie nigérienne, un élément, une identité culturelle, car elle participe pleinement au dynamisme culturel de nos terroirs et fait rayonner le Niger à l’international. Le festival est un levier pour créer de nouvelles opportunités en termes de développement culturel, culinaire, touristique et social. Pour le ministre, cet évènement éduque sur la richesse et la diversité nutritive de nos aliments, il sensibilise également sur la protection écologique de nos terroirs dont sont issus les produits.
Pour le ministre Mohamed Hamid, ce festival est devenu au fil des ans un évènement emblématique de la vie économique nationale, à l’heure où des efforts importants sont déployés par le gouvernement pour assurer le mieux être aux Nigériens. «C’est dire que évènement revêt une importance particulière et témoigne du dynamisme de nos entreprises mais aussi de la vigueur du cadre associatif», a-t-il estimé, précisant cependant malgré sa richesse, la gastronomie nigérienne peine à s’exporter en dehors du kilichi et du moringa.
La Représentante de l’ONG Whh, partenaire de l’évènement a témoigné sa satisfaction d’être associée à ce festival gastronomique, félicitant la promotrice pour les grands efforts qu’elle a fournis pour l’organisation. Elle a présenté sa structure et ses objectifs, précisant que sa mission est d’avoir un monde dans lequel tout le monde a droit à une vie autodéterminée, dans la légalité et la justice. Les interventions de l’ONG Whh ont débuté en 2005 à Tillabéri.
Le Commissariat Général au festival travaille, sous l’égide de l’initiatrice du projet Mme Cissé Nadia Tari Bako, à la mise en place de cet évènement. Il constitue le réfèrent opérationnel pour tous les acteurs de festival «Nous avions décidé de célébrer la bouffe saine et nous aimons tous bouffer. Nos ancêtres mangeaient sainement et ne connaissaient pas toutes ces maladies qui nous touchent actuellement. Nos protéines sont rares et chères, c’est pour cela que nous avions voulu célébrer cette année les sources alternatives saines et améliorer la santé des consommateurs tout en soulageant notre empreinte environnementale», a dit Mme Cissé Nadia Tari Bako, promotrice du festival dans son mot de bienvenue.
Chaque année, un pays d’honneur est choisi pour la démonstration. Cette année, c’est l’Italie qui a eu le privilège d’être à l’honneur. Lors de ce festival, il y’aura la démonstration et la dégustation de la cuisine italienne et des recettes fusion entre les plats italiens et nigériens seront présentés. L’ambassadrice de l’Italie au Niger SE Emilia Gatto a réaffirmé sa volonté d’accompagner ces genres de rencontres avant de témoigner sa gratitude pour avoir honoré son pays. Elle a invoqué des raisons pour lesquelles l’Italie est choisie avec un chef étoilé qui est venu directement de l’Italie pour montrer les spécialités du pays afin de les faire découvrir aux visiteurs. Parmi les exposants il y’a des entrepreneurs issus des programmes de coopération. SE Emilia Gatto a salué l’initiative qui est une importante opportunité, tant sur le plan économique que social. «Le véritable développement du Niger passe par ces genres d’actions», a conclu la diplomate italienne qui s’est dit prête à accompagner ces genres d’actions.
Aissa Abdoulaye Alfary(onep)
Source : http://lesahel.org/
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Lancement du Financement Additionnel du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest (PPAAO/WAAPP) : 15 millions de dollars US pour consolider les acquis du programme
Le directeur de cabinet du ministre d'Etat, Ministre de l'Agriculture et de l'Elevage, M. Mahamadou Aoudi Diallo, a présidé, hier matin à l'hôtel Gawèye de Niamey, la cérémonie de lancement du Financement Additionnel du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest (PPAAO/WAAPP). D'un montant de 15 millions USD, ce financement est prévu pour une période de trois ans. La cérémonie s'est déroulée en présence du représentant résident de la Banque mondiale au Niger, du gouverneur de Niamey et plusieurs acteurs intervenant dans le cadre de la lutte contre l'insécurité alimentaire.
Le PPAAO qui couvre le Niger, le Benin et le Togo est le fruit de la coopération avec la Banque mondiale. Pour le directeur de cabinet du ministre de l'Agriculture et de l'Elevage ce projet est d'une importance capitale pour le Niger. Il s'inscrit dans le cadre du Programme de l'agriculture productive, qui devra produire suffisamment pour nourrir tous les nigériens. « Ce financement découle de la volonté du Gouvernement du Niger de consolider et de pérenniser les acquis enregistrés par le PPAAO qui est mis œuvre sous le leadership de la CORAF (Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricole). Il s'inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs du programme de la Renaissance acte II notamment la stratégie de sécurité alimentaire et nutritionnelle et le développement agricole durable qui intègrent les objectif de l'initiative 3N », a déclaré M. Mahamadou Aoudi Diallo.
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Lancement du portail national unique de l’éducation : Améliorer la qualité du système éducatif à travers des services numériques adoptés
Le ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou, a présidé vendredi 14 octobre 2022 à Niamey, la cérémonie de remise officielle du portail national unique de l’éducation. Ce portail a été réalisé avec l’appui de la Banque Mondiale. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Learning Improvement for Results in Education (LIRE) financé à 140 millions de dollars US, soit près de 95 milliards de francs FCA. L’objectif assigné à ce projet est d’améliorer la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage et de renforcer la planification et la gestion de l’éducation.
A travers ce portail intitulé ‘’EDU-NIGER’’ et le site institutionnel du Ministère, les acteurs de l’éducation accèderont à toutes les ressources éducatives du MEN (les documents, arrêtés, décisions). Aussi, le portail intègre un système de messagerie via intranet et donne aussi la possibilité de prendre les congés ou permissions sans pour autant se déplacer de bureau en bureau avec la demande. C’est pourquoi, le ministre de l’Education Nationale a exhorté la direction des statistiques et de la promotion de l’informatique à prendre toutes les dispositions afin d’assurer l’opérationnalisation en permanence de ces outils. Aussi, a-t-il ajouté un comité chargé du contenu du numérique sera bientôt mis en place. Il sera chargé du contrôle, de la validation de toutes les informations et données à intégrer.
Pr Ibrahim Natatou devait aussi rappeler les multiples défis qui caractérisent le système éducatif au Niger, notamment l’offre éducative, la gestion des flux entre les cycles, la qualité des enseignements apprentissages, et l’échec scolaire massif des apprenants. Le gouvernement a engagé un vaste chantier de réformes afin d’améliorer les enseignements et apprentissages. Il s’agit principalement de l’introduction du numérique à l’école à travers un recours à des plateformes de cours en ligne et de formation à distance. Le ministre a cité, entre autres chantiers, la digitalisation des écoles de formation des maitres notamment les écoles normales, l’école normale supérieure, la faculté des sciences de l’éducation des Universités de Zinder et Tahoua. C’est à travers ces centres de formations que, les enseignants et encadreurs bénéficieront de la culture du numérique pour qu’à leur tour, ils puissent la transmettre aux élèves et élèves-maitres. Cette digitalisation passe par la réalisation de plateforme de formation à distance au profit des élèves, enseignants et encadreurs dans un souci d’améliorer les enseignements et apprentissages. A cela, il faut ajouter la mise en place des classes digitales dans 23 sites déjà identifiés.
Pour sa part, la représentante de la Banque Mondiale, Mme Aissatou Dicko, a dans son allocution indiqué que, le projet Lire Niger a été conçu autour des trois thématiques, à savoir l’amélioration des pratiques enseignantes, la promotion de l’apprentissage pour les filles et les garçons, et le renforcement des systèmes et des capacités pour la prestation de services éducatifs. En outre, le projet Lire contribuera à l’atteinte des objectifs de l’axe stratégique du développement du capital humain, inclusion et solidarité du plan de développement économique et social 2022-2026 du Niger, a souligné la représentante de la Banque Mondiale.
Selon elle, pour le Niger, il s’agit de tirer profit des technologies numérique pour d’une part, améliorer l’apprentissage en classe, et assurer la continuité des services éducatifs en dehors de la salle de classe, d’autre part. Aussi, a-t-elle ajouté, le portail de l’éducation national ‘’EDU.NE’’ fait partie d’une stratégie globale de transformation numérique du système éducatif au Niger, conçue et mise en œuvre à travers le projet Lire Niger. Mme Aissatou Dicko a par ailleurs indiqué que, les équipes de la Banque Mondiale et du Ministère de l’Education Nationale, ont réservé une place de choix au numérique dans la conception du projet Lire Niger.
Pour sa part, le coordinateur du projet Lire, M. Aoula Yahaya a relevé que, le projet de mise en place de la plateforme nationale ‘’EDU-NIGER’’, qui devra embarquer, à terme, toutes les solutions numériques de l’éducation au Niger, sera une formidable porte d’accès aux ressources pour les usagers. Il a en plus souligné que le projet Lire est fortement engagé en matière du numérique. Il envisage pour bientôt, la mise en place d’un système d’information et de gestion de l’éducation, de la plateforme de formation à distance et en ligne, d’une base de données unifiées pour une gestion novatrice des ressources humaines, des classes digitales pour amener le numérique et la connectivité dans les zones reculées, d’un programme d’instruction audio interactive qui annonce le grand retour de la radio scolaire, et d’un système dit de track and trace, pour accroitre la visibilité et la traçabilité sur l’ensemble de la chaine d’approvisionnement et de la distribution du matériel d’enseignement et l’apprentissage.
Il faut rappeler que cette année, ils sont au total 4.000.000 élèves et 101.692 enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire, 1er et 2nd cycles, qui ont repris le chemin des 22.543 établissements scolaires, tant du public que du privé, répartis sur l’ensemble du territoire national.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Lancement du portefeuille de coopération entre la Belgique et le Niger pour la période 2022-2026 : 50 millions d'euros, soit plus de 32 milliards de FCFA, en appui aux populations nigériennes
Le lancement du nouveau programme de coopération entre le Royaume de Belgique et la République du Niger pour la période 2022-2026 s’est déroulé le vendredi 1er Avril 2022 à Niamey. Ce programme qui consacre l'effectivité de la coopération datant d'un demi-siècle entre la République du Niger et le Royaume de Belgique a été lancé par le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Ado El hadj Abou, en présence du premier Secrétaire de l’Ambassade de Belgique au Niger, M. Denedore Mathias. Avec ce nouveau portefeuille d'un montant de 50 millions d'euros (soit plus de 32 milliards de FCFA) le Niger et la Belgique poursuivent leur partenariat pour relever les défis de développement structurel et conjoncturel.
Selon le Premier Secrétaire de l’Ambassade de Belgique au Niger, ce portefeuille tient compte du contexte et des priorités définies par les autorités nigériennes et pour lesquelles le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum est résolument engagé, notamment l'éducation et la sécurité.
Ansi le Royaume de Belgique, à travers le portefeuille pays 2022-2026, ambitionne de soutenir des objectifs sectoriels essentiels au Niger, que sont le niveau d'enseignement ; l’état de santé ; l'état nutritionnel ; le système de protection sociale; l'entrepreneuriat et l'emploi des jeunes et des femmes (qui sont selon M. Denedore Mathias des leviers majeurs de lutte contre les inégalités sociales et économiques). Ils agissent également sur les autres défis que sont la paix et la sécurité, les changements climatiques et l'environnement ainsi que la question démographique. «Une autre enveloppe de plus de 15 millions d'euros pour un autre programme thématique régional dans le domaine du climat dans plusieurs pays sahéliens, avec siège à Niamey et dont la signature de la convention spécifique est attendue incessamment», a annoncé le Premier Secrétaire Général de l’Ambassade de Belgique.
Dans son discours de lancement, le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Ado El hadj Abou a indiqué que le portefeuille pays de coopération entre le Niger et la Belgique 2022-2026, vise deux objectifs globaux : «la population nigérienne bénéficie d'une protection sociale grâce à un accès inclusif à des services sociaux de base de qualité dans les domaines de l’enseignement et des soins de santé, y compris la santé de la reproduction, la planification familiale et les droits humains; et que cette même population parvienne à la sécurité alimentaire, à une résilience renforcée et à une augmentation de ses revenus grâce au développement durable des chaines de valeur dans l'agriculture et l'élevage, à l’entrepreneuriat et à la création d'emplois pour les jeunes».
Ce programme, a indiqué le SG du ministère, innove avec la promotion de l'entreprenariat des jeunes et des femmes et la formation professionnelle. S'alignant sur les politiques et stratégies nationales, ce programme contribuera à améliorer la sécurité alimentaire, l'emploi et les revenus des jeunes et des femmes et des agro éleveurs familiaux dans un contexte fortement marqué par une explosion démographique, une jeunesse de la population, les effets de plus en plus forts des changements climatiques. «Cette rencontre offre l'opportunité de découvrir les détails du contenu du portefeuille et d'engager très certainement des échanges sur ses centres d'intérêt et ses approches de manière à édifier l'intérêt de toutes les parties prenantes afin de créer la synergie et la complémentarité indispensables pour un impact encore plus important de nos actions», a souligné M.Ado El hadj Abou.
Il a ensuite assuré que les départements ministériels bénéficiaires de cet appui suivront avec la plus grande attention le déroulement des échanges et se tiendront prêts à apporter tout appui et soutien nécessaires à l'atteinte des résultats et à la réussite des projets de ce portefeuille. Le Secrétaire général du Ministère a, au nom du Gouvernement et du Peuple nigérien, remercié le Royaume de la Belgique et Enabel pour leur appui indéfectible au Niger.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
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Lancement du processus d’informatisation du système de l’état civil nigérien : Vers un registre plus fiable, moderne et sécurisé
Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Alkache Alhada a présidé hier matin à Niamey, le lancement du processus d’informatisation du système de l’état civil nigérien. A travers ce processus, le Niger vise la construction d’un registre national de la population articulé avec le registre national de l’état civil par un numéro identifiant unique attribué à chaque personne. Ce qui, à terme, créera les conditions d’une gouvernance inclusive, l’exercice de droit de citoyenneté mais aussi une meilleure protection de la population.
A l’ouverture des travaux, le ministre en charge de l’Intérieur a expliqué le processus ayant conduit à cette phase d’informatisation du système de l’état civil nigérien. «Après l’adoption par le gouvernement du plan stratégique d’amélioration de l’enregistrement des faits et la production des statistiques de l’état civil en 2017, le Niger s’est résolument engagé dans la modernisation de son système de l’état civil conformément aux recommandations des Nations unies et de l’Union africaine à travers la réforme du cadre juridique et politique par l’adoption de la politique nationale de l’état civil, de la loi portant état civil et son décret d’application en 2019, puis la validation d’un schéma directeur de l’informatisation du système de l’état civil nigérien, ensuite le renforcement des capacités des structures de l’état civil par la construction des infrastructures administratives, l’équipement des services et la formation des acteurs», a-t-il rappelé.
Le ministre Alkache Alhada a reconnu que l’état civil ne peut et ne doit pas être en marge de cette évolution technologique car c’est la pièce maîtresse de tout acte de développement. «L’informatisation du système de l’état civil dont il est question permettra la construction d’un registre national de la population articulé avec le registre national de l’état civil par un numéro identifiant unique attribué à chaque personne», a-t-il précisé. Un système de l’état civil informatisé permet de disposer en temps réel de toutes les données et statistiques y afférents qui sont un outil d’aide à la décision pour les pouvoirs publiques. Aussi, le registre national de l’état civil et le registre national de la population permettront de réaliser des économies sur l’établissement régulier du fichier électoral, les recensements administratifs et général de la population et épargneront les coûts des enquêtes multiples qui doivent être menées sur des critères démographiques. «En lançant aujourd’hui l’informatisation du système de l’état civil, mon département ministériel crée les conditions de l’harmonisation de toutes les actions d’identification des personnes», a-t-il assuré. C’est pourquoi, le ministre Alkache Alhada a lancé un appel solennel à tous les acteurs de l’identification à s’aligner sur cette approche de l’identité basée sur l’état civil.
Auparavant, l’ambassadeur, Chef de la délégation de l'Union Européenne au Niger, Mme Ionete Denisa Elena a déclaré ce projet s’inscrit dans une continuité qui traduit la volonté des autorités nigériennes de moderniser le système de l’état civil contribuant à une gouvernance inclusive. La Cheffe de la délégation de l'Union Européenne au Niger a noté que l’informatisation de l’état civil facilite l’exercice de droits fondamentaux et que l’enregistrement de la naissance d’un enfant lui garantit l’accès à tous ses droits. Pour Mme Ionete Denisa Elena, c’est aussi un acte très fort de la gouvernance inclusive dont le premier rôle est la reconnaissance juridique de l’existence de l’individu. L’état civil, ajoute-t-elle, est aussi le fondement de la citoyenneté, renforce la sécurité des citoyens et facilite l’exercice de droit civique. Mme Ionete Denisa Elena a assuré que l’UE reste mobilisée aux côtés du Niger et de ses citoyens afin de mettre en place un système d’état civil moderne, fiable, sécurisé contribuant substantiellement à l’exercice effectif de la citoyenneté.
Quant au représentant de l’Unicef, M. Amadou Alassane Cissé, il précisé que dans ce processus de la modernisation du système d’état civil, l’informatisation est une avancée majeure. Jusqu’à ce jour, «les registres papiers sont les seuls outils disponibles. Un constat qui pourrait sembler étrange à l’heure de la numérisation, où les possibilités de simplification sont infinies. Le processus en cours va drastiquement faire évoluer les choses», a-t-il fait remarquer. Selon M. Amadou Alassane Cissé ce projet permettra, à terme, de remplacer un système laborieux dans lequel les actes sont rédigés manuellement par un système unique bien plus convivial pour les citoyens et pour les autorités. Il va par ailleurs, «permettre un établissement et un archivage uniforme et électronique des actes dans un fichier central dans lequel l’accessibilité et l’échange de données sont les maîtres mots», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
03 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement du Programme ‘’PROJET LIRE-NIGER’’ : 140 millions USD (75 milliards de FCFA) pour améliorer les conditions d’apprentissage et la qualité des enseignements
Le Président de la République Mohamed Bazoum a procédé, hier matin, au Centre International de Conférence Mahatma Gandhi de Niamey, au lancement du Projet ‘’Learning improvement for results in education’’ (LIRE- Niger). Ce projet doté d’un budget 140 millions USD (dont 120 millions sous forme de don financé par l’Association internationale de développement -IDA/Groupe de la Banque Mondiale). Il a pour objectif d’améliorer la qualité des conditions de l’enseignement et d’apprentissage dans des régions de Diffa, Maradi, Zinder, Tillabéry et Tahoua d’une part et d’autre part de renforcer la planification et la gestion du système éducatif au Niger. Conçu pour être exécuté sur une durée de 6 ans, le projet LIRE-Niger concernera 3.400 établissements totalisant plus de deux millions d’enfants et 55.000 enseignants. Cette cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du Vice-Président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, M. Ousmane Diagana en visite de travail au Niger ainsi que de plusieurs membres du gouvernement.
L’éducation constitue l’une des composantes les plus importantes du programme du Président Mohamed Bazoum. Et il ne manque pas le rappeler. «J’ai tenu à être là ce matin, la deuxième fois à l’occasion d’un évènement de ce genre parce que j’accorde un intérêt particulier à l’éducation», a déclaré le Chef de l’Etat.
Le Président Bazoum a ensuite abordé les problèmes auxquels est confronté le système éducatif national. Ces problèmes ont pour noms une faiblesse constante du taux de scolarisation et du maintien dans le système scolaire, une faible scolarisation de la jeune fille, un niveau de formation assez souvent inapproprié des enseignants, un éloignement des écoles en zones pastorales, des curricula plutôt inadaptés, une insuffisance des infrastructures éducatives ainsi que des méthodes pédagogiques et outils didactiques inadaptés. A ces maux s’ajoute le défi lié au taux de croissance démographique particulièrement élevé mais aussi à la vulnérabilité du pays au changement climatique fréquent qui a des répercussions sur le secteur de l’éducation. Le Président Bazoum a insisté sur le défi lié à la croissance démographique qui, dit-il, impose que soit allouées chaque année des ressources budgétaires plus importantes que celle de l’année précédente.
Or, souligne le Chef de l’Etat, la volatilité de l’environnement économique et financier, les difficultés à mobiliser davantage des ressources intérieures et une augmentation des dépenses de sécurité affectent la capacité de l’Etat à financer convenablement le système éducatif. Pour le Président de la République, ce projet permettra de mettre en œuvre un ensemble d’actions axées sur les principaux déterminants de l’apprentissage. Ce projet est particulièrement important aux yeux du Chef de l’Etat en ce sens qu’il prend en charge ce qu’il considère être le cœur des difficultés du système éducatif à savoir la faiblesse des capacités de l’apprentissage et la faiblesse de la capacité des enseignants. «Voilà où se loge le vrai problème du système éducatif et ce projet bien nommé LIRE est un projet qui répond parfaitement à une de nos plus grandes attentes en la matière», a précisé le Président Bazoum.
Aussi, le Chef de l’Etat a réaffirmé son engagement pris de veiller personnellement à ce que le secteur de l’éducation soit au centre de toutes les actions du gouvernement et qu’il soit le pivot de ce qu’il considère être la substance de sa politique pendant ce quinquennat. Le Président de la République a, enfin, remercié la Banque Mondiale qui a toujours été aux côtés du Niger pour l’aider à relever les défis liés à son développement. «Le présent projet est un témoignage de cet engagement (…) que nous saluons de façon tout à fait particulière», a-t-il dit avant d’inviter la Banque Mondiale ainsi que tous les partenaires du Niger à accroitre les ressources dédiées au système éducatif. «C’est le meilleur moyen de garantir les chances de développement de notre pays», a conclu le Président de la République
Le Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et- centrale M. Ousmane Diagana a pour sa part indiqué qu’à travers le projet LIRE, la Banque Mondiale a choisi de porter à l’échelle un appui aux efforts du gouvernement nigérien pour renforcer le système de l’éducation. Et selon lui, l’éducation est la base de tout développement ; d’où l’importance d’accompagner le Niger dans ce projet pouvant contribuer à son développement.
Notons qu’en amont des discours de lancement, il y a eu de l’animation avec des prestations culturelles notamment sur l’importance de la lecture illustrée par la lecture d’une BD par une petite fille mais aussi par des sketchs sur le livre ‘’La famille BODA’’ ; ‘’Mamadou et Bineta’’ et un Slam.
Rahila Tagou(onep)
03 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement du programme projet “Lahiya Iyali” : Environ 125 millions de dollars pour améliorer l’accès des femmes et des filles à des services de santé et de nutrition
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé, hier matin, à Niamey, la cérémonie de lancement du projet “Lahiya Iyali” qui signifie le “bien-être de la famille’’. Un projet de la Banque Mondiale qui vise de manière globale «l’amélioration de l’accès des femmes et des filles au service de la santé et de la nutrition». La cérémonie s’est déroulée en présence de la vice-présidente de la Banque mondiale chargée du développement du capital humain, Mme Mamta Murthi, du ministre du Plan, M. Abdou Rabiou, du ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales, M. Illiassou Idi Mainassara, ainsi que de plusieurs invités dont les autorités régionales de Maradi et Zinder.
Pour le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou le lancement de ce projet est la manifestation d’une coopération fructueuse et soutenue entre le Niger et la Banque Mondiale, matérialisée par plusieurs accords de financement dans divers secteurs dont celui de la santé et de la nutrition. En effet, le projet ‘’Lafia Iyali’’ est un projet novateur qui cadre avec les engagements du Président de la République, Chef de l’Etat, S.E. Mohamed Bazoum, contenus dans le Programme de Renaissance Acte III. «Le développement du capital humain constitue l’un des axes majeurs de la Déclaration de Politique Générale du gouvernement, document cadre qui fixe les grandes priorités de l’action gouvernementale pour la période 2021-2026», a souligné le Chef du Gouvernement.
Le Premier ministre a réitéré l’engagement du Gouvernement à poursuivre les actions pour améliorer l’accès et la qualité des services des soins de santé à travers notamment la construction et ou la réhabilitation des infrastructures sanitaires, et l’amélioration de la disponibilité et l’accessibilité aux produits de santé. «Dans ce cadre, nous avons prévu d’améliorer la santé de la reproduction, et l’état de santé de la mère et de l’enfant. Il s’agit de réduire significativement les mortalités maternelle et infantile, de renforcer la prise en charge nutritionnelle et des activités préventives en matière de nutrition. Il ne fait pas de doute que le Niger a réalisé des progrès remarquables, ces dernières années, en matière de réduction de la mortalité infanto-juvénile en mettant un accent sur la prévention et la mortalité maternelle. Cependant nous avons encore du chemin à parcourir pour l’atteinte des objectifs de développement durable à l’horizon 2030. C’est pourquoi nous continuerons à mettre un accent particulier sur la lutte contre les maladies évitables qui tuent chaque année de très nombreux nouveau-nés, enfants, adolescents et femmes», a déclaré le Chef du Gouvernement.
Le Premier ministre a ainsi annoncé d’importantes actions que le Gouvernement va conduire en vue de relever le niveau de la couverture sanitaire et les résultats en matière de santé en particulier pour les femmes, les filles, les nouveau-nés, les enfants et adolescents. Il s’agit, a-t-il expliqué, de travailler à sensibiliser les cibles sur la santé maternelle, les bienfaits du planning familial, les conséquences fâcheuses des mutilations génitales féminines, les mariages précoces avec leurs lots de grossesses précoces, de fistules obstétricales, des décès en couches, entre autres.
«Cette stratégie va de paire avec l’éducation des filles, l’amélioration de la santé reproductive et de la santé maternelle et infantile à travers une communication régulière sur les différentes offres de services de santé. J’encourage la synergie entre le gouvernement, les chefs traditionnels et les leaders religieux pour mettre fin aux pratiques néfastes qui ont un impact négatif sur la santé des populations notamment les filles. En particulier, nous devons continuer à mener des actions fortes contre les mariages précoces, le faible taux de scolarisation et lutter pour le maintien de la jeune fille le plus longtemps à l’école. Ce sont là autant de facteurs qui plombent l’autonomisation des femmes et des filles, et qui contribuent à détériorer la santé des femmes et des adolescentes», a expliqué le Chef du gouvernement.

M. Ouhoumoudou Mahamadou a aussi indiqué que le Niger dispose de plusieurs politiques et stratégies qui doivent notamment favoriser la promotion du genre, l’autonomisation des femmes et des filles et la promotion de la santé et qui sont des moyens pour permettre de réaliser des bonds qualitatifs en matière de développement du capital humain.
Pour sa part, la Vice-présidente de la Banque Mondiale, Mme Mamta Murthi, a saisi cette opportunité pour réitérer également l’engagement et la disponibilité de son institution à poursuivre son accompagnement au Niger. Elle a ensuite mis l’accent sur la nécessité de la formation d’un personnel de qualité, notamment de professionnels de la santé (médecins, infirmières et personnel paramédical), mais aussi de lutter contre les pratiques néfastes à la santé de la femme, dont le mariage précoce. «Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé, en septembre dernier, un nouveau financement d’un montant total de 125 millions de dollars, soit près de 70 milliards de francs CFA, visant à étendre l’offre de services de santé de meilleure qualité aux femmes et aux enfants afin d’améliorer les résultats en matière de santé et de nutrition ainsi que l’autonomisation des filles et des femmes», a-t-elle rappelé.
Selon Mme Mamta Murthi, ce programme vise à mettre en œuvre, sur une période de 15 ans, des interventions innovantes et complètes en matière de nutrition et de santé, afin d’améliorer l’efficacité, l’équité et la durabilité du système de santé, tout en favorisant l’autonomisation des femmes et des filles. L’objectif de cet appui est de donner la priorité au développement et au renforcement du capital humain ainsi qu’à l’amélioration des services de santé dans les régions les plus pauvres, tout en s’adaptant à un contexte fragile.
Par la suite, le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a procédé à une présentation succincte du projet Lahiya Iyali.
Ali Maman(onep) et Rachida Abdou Ibrahim(Stagiaire)
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Lancement du Projet « Renforcement des capacités des formateurs dans le domaine des métiers agricoles au Niger
Pour une amélioration des capacités internes des Institutions de formation professionnelle et technique
Le secrétaire général adjoint du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Moussa Abdoul Rachid a procédé hier, au Centre aux Métiers du Cuir et d’Art du Niger (CMCAN), au lancement du Projet « Renforcement des capacités des formateurs afin d’améliorer les capacités internes des Institutions de formation professionnelle et technique au Niger ». Ce projet est mis en place par le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle et le projet CINOP sur financement de la coopération néerlandaise Orange KNOWLEDGE, Programme NUFFIC.
L’objectif global du projet est de contribuer au renforcement des capacités des formateurs des institutions de formation agricole et rurale afin d’accroitre leur performance en tenant compte des nouveaux curricula et des méthodes d’apprentissage des instituts de formation dans le secteur agricole et rural
Le secrétaire général adjoint du MET/FP, M. Moussa Abdoul Rachid a souligné l’importance de ce projet qui constitue un tremplin, une phase pilote pour l’élaboration d’un plan d’actions d’un projet d’envergure qui sera soumis à la Coopération Néerlandaise à travers l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Niger pour le financement. Les questions d’agriculture ont, selon le secrétaire général adjoint. Constitué et constituent encore des sujets de préoccupation des plus hautes autorités du Niger. « Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Mohamed Bazoum, a bien mesuré cet état de fait et c’est ce qui explique son engagement ferme de continuer les réformes engagées à travers son programme de Renaissance acte III », a-t-il fait précisé. C’est dans ce cadre, a souligné M. Moussa Abdoul Rachid, que le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, une des institutions en charge de l’employabilité des jeunes a pris l’engagement de créer un environnement propice à l’apprentissage de l’agriculture. Ce, à travers la création des lycées professionnels agricoles dans chaque région, des sites SAA mis en œuvre par le FAFPA et les SIFA, qui seront des Sites de Formation aux Métiers de l’Agriculture (SFMA) afin d’asseoir les bases d’une croissance économique durable.
Par Aïchatou Hamma Wakasso(Onep)
28 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement du projet «Parcours d’accompagnement pour 10 femmes leaders de la fonction publique du Niger» : Valorisation des compétences et du leadership féminins
Le projet «Parcours d’accompagnement», soutenu par le Royaume de Belgique est destiné aux femmes de l’administration publique, des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et vise à les soutenir dans leurs carrières afin qu’elles constituent un levier de transformation et des modèles pour les jeunes filles. À cet effet, dix (10) lauréates ont été sélectionnées au sein des Ministères et des Institutions de l’État. C’est le Secrétaire général du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, M. Assoumane Moussa Attah qui a procédé, hier matin à Niamey, au lancement dudit projet.
Le projet vise à valoriser les compétences féminines. Cela pour contribuer à l’autonomisation des femmes, à la réduction des inégalités de genre et à la réforme de l’administration publique.
Ce projet qui renforce les relations de coopération bilatérale entre le Niger et la Belgique est réalisé par l’Institut Egmont de Belgique en partenariat avec le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, l’École Nationale d’Administration (ENA) du Niger et l’Ambassade du Royaume de Belgique à Niamey. Le projet offrira aux 10 femmes leaders sélectionnées, pendant 6 mois une série de formations au savoir être et savoir-faire dans des domaines clés tels que le leadership; la communication et le plaidoyer; la négociation et la médiation; l’éthique et l’intégrité.
Pour M. Matthias Deneckere, premier secrétaire et chef de coopération à l’Ambassade de Belgique à Niamey, le parcours d’accompagnent est aussi vu comme une opportunité d’accroître le nombre de femmes leaders modèles. «La collaboration que nous avons eue avec nos collègues nigériens qui se poursuivra dans le cadre de ce projet, renforce l’excellente coopération qui existe entre nos deux pays ainsi que nos engagements sur des priorités communes», a-t-il déclaré. Pour M. Matthias Deneckere ce projet témoigne de l’engagement de la Belgique en tant que promoteur global de l’égalité et du soutien belge aux ambitions du gouvernement nigérien concernant l’autonomisation des femmes, l’amélioration du leadership et de l’accompagnement des femmes aux postes de responsabilité et de prise de décision.
En procédant au lancement du projet, M. Assoumane Moussa Attah a souligné que, cette formation s’inscrit dans le cadre de la professionnalisation de l’administration et en parfaite cohérence avec les objectifs du programme de Renaissance Acte 3 initié par le Président de la République. Il a par ailleurs salué la mise en œuvre d’un tel projet dont les résultats escomptés contribueront à l’amélioration de l’administration.
Oumar Issoufou(onep)
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Lancement du projet d’appui au secteur privé, climat des investissements, à la régulation et modernisation des services financiers : Appuyer la création de nouveaux emplois formels pour les jeunes
L’Inspecteur général des services du Ministère du Commerce, M. Abdou Tahirou Awessou a procédé, hier mardi 11 juillet 2023 à Niamey au lancement officiel du projet d’appui au secteur privé, climat des investissements et à la régulation et modernisation des services financiers. Ce projet d’une valeur de 3,9 millions d’euro, financé par l’Union Européenne et approuvé en avril 2023, pour une durée de 48 mois est mis en œuvre par le Consortium AFC-GOPA. Il s’agit au cours de cet atelier de lancement de présenter le projet, ses principaux champs d’intervention et de finaliser le plan d’actions du projet avec la contribution de l’ensemble des acteurs.
Ce projet a pour objectifs d’assurer l’opérationnalisation du dialogue public-privé, l’élaboration et la mise en œuvre des réformes en matière d’amélioration du climat des affaires, la mise en place des dispositifs opérationnels et légaux nécessaires au renforcement de la régulation du secteur de la micro finance. Il vise aussi la mise en place d’une démarche intégrée, redevable et coordonnée de développement du secteur privé, l’accompagnement de la promotion de la transformation et de la commercialisation des produits agro-sylvo-pastoraux innovants à travers notamment l’élaboration et la mise en œuvre du programme ‘’Pôles Agro-Industriels’’ et enfin, soutenir le développement de deux zones d’activités économiques dans les régions de Maradi et Agadez.
Dans ses propos préliminaires, l’Inspecteur général des services du Ministère du Commerce a déclaré que les activités et les investissements du secteur privé sont des sources importantes de croissance économique et de développement durable, d’où la convergence de toutes les synergies à l’essor de ce dernier. M. Abdou Tahirou Awessou a rappelé les différents projets entrepris par l’Union Européenne depuis juin 2021 pour le renforcement de l’environnement des affaires au Niger avant de souligner toutes les actions réalisées.
Par la suite, l’Inspecteur général des services du Ministère du Commerce a cité les réalisations enregistrées dans le cadre de la mise en œuvre de ce contrat dont l’accompagnement technique dans le cadre de la création du Cadre National de Dialogue Public-Privé, l’accompagnement et l’assistance à la structuration et à la professionnalisation des organisations patronales et des associations professionnelles, le développement d’une base de données des entreprises formelles au Niger, la réalisation d’une étude d’opportunités des Zones d’Activités Économiques au Niger et, l’organisation du business forum UE-Niger.
Pour sa part, la Cheffe de délégation adjointe de l’UE au Niger, Mme Jamila El Assaidi, a rappelé que le secteur financier est devenu l’un des trois domaines prioritaires de la programmation entre l’UE et la République du Niger avant d’énumérer toutes les actions concrètes accomplies. Elle a ensuite a déclaré que ce projet va appuyer les Ministères du Commerce, des Finances, de l’Industrie et la Présidence de la République, avec l’appui de trois experts internationaux jusqu’en 2027 en vue de soutenir, de manière plus prononcée, les activités de la première chambre de commerce européenne et d’organiser des missions économiques et commerciales au sein de l’UE pour attirer des investisseurs européens au Niger.
L’assistance technique offert par ce projet met aussi l’accent sur la consolidation du secteur de la micro finance, la confiance de la population envers cette dernière en vue d’augmenter la nécessaire bancarisation des Nigériens et encourager un accès facilité à l’investissement pour le secteur privé. En définitive, Mme Jamila El Assaidi a réitéré l’engagement de l’UE à accompagner toutes les initiatives du gouvernement sur la question cruciale de l’attractivité économique du Niger, avant d’assurer que toutes les mesures nécessaires seront prises pour atteindre tous les objectifs prédéfinis. «Tenir des comités techniques et de pilotage réguliers permettra de s’assurer que les mécanismes de gouvernance et de pilotage de ce projet existent et sont fonctionnels, mais aussi de s’assurer qu’à la fin, des résultats concrets et mesurables au profit des Nigériens sont perceptibles», a-t-elle souhaité.
Massaouda Abdou Ibrahim (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Lancement du projet de construction du barrage de Kaoura-Foga : Un vieux rêve qui devient une réalité et qui permettra de booster la production agricole de la région, selon S.E Brigi Rafini
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Brigi Rafini a procédé, hier lundi 8 mars 2021, au lancement du projet de construction du barrage hydro-agricole de Kaoura-Foga, au niveau du village du même nom. Situé au carrefour des départements d’Illéla et de Bouza (Région de Tahoua), ce barrage permettra de maitriser les eaux et de booster la production agricole dans la région, tout en promouvant le développement local des départements concernés et notamment les communes rurales de Badaguichiri et d’Allakaye. D’un coût de 5 milliards de FCFA, ce projet est financé par l’Etat du Niger et la République Fédérale d’Allemagne. En plus des nombreux objectifs et enjeux assignés à cette infrastructure, plusieurs autres actions sont envisagées dans le cadre de la réalisation de ce projet structurant et vital, aussi bien pour la région de Tahoua que pour le Niger tout entier. Allocutions, animations culturelles, présentation de divers produits agricoles du bassin et point de presse étaient au menu de la cérémonie.
S’adressant aux populations venues nombreuses pour assister à l’évènement, M. Brigi Rafini s’est d’abord réjoui de la forte mobilisation des populations d’Illéla, de Bouza, de Badaguichiri, d’Allakaye et environs. Il a ensuite décliné les multiples avantages liés à la construction de cet important ouvrage. Le Premier ministre a appelé les populations qui attendent la réalisation de ce barrage depuis 50 ans à se mobiliser pour bien travailler à une bonne mise en valeur dudit barrage en vu d’en tirer la meilleure partie dans leurs intérêts et dans celui du Niger tout entier. «Près de 400 ha seront mis en valeur avec cet ouvrage. Donc, il y aura beaucoup et divers aliments à produire. Il y aura également de l’eau à boire, aussi bien pour les humains que pour les animaux. Donc vos problèmes d’accès à l’eau et à sa maîtrise ne seront bientôt qu’un lointain souvenir. Alors, préparez-vous à accueillir ce barrage et à en profiter, tout en faisant aussi profiter les autres localités de notre vaste pays», a lancé le Premier ministre Brigi Rafini.
Dans le point de presse qu’il a animé après avoir dévoilé la plaque et procédé à la découverte de la borne indicative du départ de l’axe du projet, le Chef du gouvernement a indiqué que la réalisation de barrage de Kaoura-Foga est un vieux rêve qui devient une réalité. «En effet, il y a plusieurs décennies que les populations de ces contrées attendent la concrétisation de ce barrage. Le Président de la République, M. Issoufou Mahamadou, qui tient énormément à la réalisation des objectifs liés à la sécurité alimentaire, a bien voulu concevoir et prévoir, dans son Programme de Renaissance, l’Initiative 3N. Le présent projet de barrage est effectivement une des applications de cette initiative. Il nous a donc demandé de venir le représenter à cette cérémonie.», a ajouté le Chef du gouvernement. Pour le Premier ministre, ce barrage sera construit dans une zone de grands producteurs mais qui ont d’énormes difficultés en matière de mobilisation des eaux et de disponibilité de terres cultivables à cause de nombreuses montagnes.
«Ainsi, cet important ouvrage est conçu pour résoudre le problème de mobilisation et de maîtrise de l’eau et cela à des fins agricoles, pastorales et même environnementales, compte tenu du fait qu’on est ici dans une zone à relief très marqué, avec des érosions hydrique très fortes. Ce barrage permettra donc d’atténuer ce phénomène de dégradation de terres, notamment celles situées en aval», a-t-il noté. Cet ouvrage va contribuer à promouvoir et augmenter la production agricole, agro-pastorale, piscicole et la restauration de l’environnement, sans oublier l’emploi. «Tout ceci nous permettra au finish, non seulement d’améliorer les conditions de vie et de travail de ces vaillantes populations mais aussi permettra de booster l’économie locale et même nationale», a souhaité le premier ministre Brigi Rafini.
Quant au ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Chargé des Relations avec les Institutions, M. Issouf Barkaï, il a déclinés les objectifs de ladite infrastructure. Il a notamment cité : la création d’une retenue d’eau d’au moins 2.000.000 m³, la mise en valeur avec les cultures de décrue de 100 ha de terres en amont, la mise en valeur de 400 ha de terres en saison des pluies et 100 ha en saison sèche, la fourniture en point d’eau d’abreuvement à au moins 6.000 UBT et l’obtention, chaque année, d’environ 3.000 tonnes de production autour de l’ouvrage. «Parmi les actions engagées, dans le cadre de ce projet, nous pouvons citer : l’aménagement d’une retenue d’eau de 2,3 millions de m³, le développement de l’irrigation et de la pêche, l’empoissonnement de 100 ha de plan d’eau ainsi que des actions d’accompagnement dont la protection du bassin versant, le développement de la pêche et la mise en place d’unités de transformation et de conservation de produits agricoles et halieutiques», a précisé le ministre en charge de l’Agriculture et de l’Elevage.
Intervenant a son tour, la Chargée d’Affaires de l’Ambassade d’Allemagne au Niger, Mme Christine Plastrotmann a tenu à rappeler les bonnes relations qui lient le Niger à son pays ainsi que les différents soutiens que l’Allemagne apporte au Niger, et cela dans plusieurs secteurs, dont celui de la maîtrise de l’eau, la promotion des cultures irriguées et la lutte contre l’insécurité alimentaire. «Je tiens aussi à féliciter les Autorités nigériennes pour leurs multiples efforts notamment dans le combat contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté», a-t-elle déclaré.
Auparavant, les responsables régionaux et locaux ont pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux nombreux invités, parmi lesquels des députés, des membres du gouvernement, des représentants du Corps diplomatique, ceux des Partenaires techniques et financiers et des chefs coutumiers et religieux.
Mahamadou Diallo (Envoyé Spécial)
09 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement du Projet FOR HER : Promouvoir l’excellence de la jeune fille à travers l’ensemble du pays
L’Organisation pour la Promotion de l’Excellence au Niger, OPE-Niger, a procédé hier en fin d’après-midi, au lancement officiel du Projet FOR HER. Cette initiative qui vise à promouvoir l’excellence de la jeune fille à travers l’ensemble du pays s’est déroulée au Centre Culturel Américain de Niamey en présence de la Directrice dudit centre, Mme Cynthia Faby, de la responsable de programme du volet jeunesse de l’UNFPA et des miss présélectionnées pour représenter les huit régions du Niger.
Elles sont au total quatre miss par région qui s’affrontent aujourd’hui pour le titre de miss nationale dans les catégories littérature, entrepreneuriat, mathématiques et technologies de l’information. Le concours miss intellect Niger vise à promouvoir le talent de la jeune fille Nigérienne et l’excellence en milieu scolaire. Ces jeunes filles deviennent ainsi des ambassadeurs auprès de leurs amies pour les encourager d’avantage sur leur développement intellectuel tout au long de leur apprentissage scolaire et académique.
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Lancement du Projet Genre et Pratiques de l’Agriculture Intelligente face aux Effets du Changement Climatique dans la Région de Tahoua : La Première Dame Hadjia Aissata Issoufou au secours des femmes rurales pour une meilleure résilience...
La Fondation ‘’Guri Vie Meilleure’’ de la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou Mahamadou multiplie les actions en faveur de l’épanouissement de la femme rurale. Dans ce cadre, la Fondation a initié un vaste projet dénommé ‘’Projet Genre et Pratiques de l’Agriculture Intelligente face aux Effets du Changement Climatique dans la Région de Tahoua’’, dont les activités ont été officiellement lancées, le 28 septembre dernier dans la commune d’Illéla. C’était en présence du Préfet du département d’Illéla, M. Sadou Boureima, du maire de la Commune d’Illéla, d’une équipe de la Fondation ‘’Guri Vie Meilleure’’, du Chef de canton d’Iléla, l’honorable Yacouba Habibou Oumani, de plusieurs autres chefs coutumiers et religieux, ainsi qu’une foule de participants dont les femmes bénéficiaires des appuis dudit projet.
En procédant au lancement des activités du Projet, le Préfet du département d’Illéla, M. Sadou Boureima a vivement salué cette initiative qui contribuera aux efforts d’autonomisation de la femme nigérienne, particulièrement celles de la zone d’intervention de ce projet. Précisant que ce projet est mis en œuvre par la Fondation ‘’Guri Vie Meilleure’’ de la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou avec des partenaires comme le NEPAD, il a indiqué que l’objectif visé à travers cette initiative est de contribuer à l’Initiative 3N, cette politique phare du gouvernement de la 7ème République, avec à sa tête, SEM. Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’Etat, et SEM. Brigi Rafini, Premier ministre, Chef du Gouvernement. En effet, a-t-il rappelé, l’Initiative 3N est un cadre créé sous l’impulsion du Président de la République en vue de garantir une sécurité alimentaire durable au Niger, afin que, comme l’a dit le Chef de l’Etat, ‘’sécheresse ne rime plus avec pauvreté’’.
« Ce projet vise aussi à lutter contre la grande pauvreté des femmes en milieu rural et péri-urbain, dont les femmes de la commune rurale d’Illéla pour la phase pilote. Ce choix, n’est pas un hasard, car les femmes bénéficiaires du projet ont démontré qu’elles sont des grandes actrices du développement. Ce projet vise aussi à favoriser la création d’emplois. En effet, rien que pour la première phase, ce sont cinquante (50) femmes qui seront responsabilisées pour conduire cette phase pilote pendant quatre (4) mois. Le Projet vise alors à renforcer la résilience des populations d’Illéla et environs», a souligné le préfet d’Illéla.
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Lancement du Projet Initiative pour l’égalité de genre dans l’éducation au Niger : Pour un accès plus égalitaire à l’éducation et le maintien des filles à l’école
L’ONG Plan International Niger a lancé hier matin son projet «Propriété à l’égalité» une initiative de G7 pour mettre l’égalité des sexes au centre de la planification de l’éducation nationale. La cérémonie de lancement qui a été présidé par M. Issa Bacharou, représentant le Secrétaire Général de l’ex Ministère de l’Enseignement Primaire en présence de Mme Oumy Lakh Sall représentante du Directeur National de Plan International Niger et de plusieurs invités. L’objectif de cette rencontre est d’informer et faire des plaidoyers avec les acteurs de l’éducation sur la mise en œuvre du projet.
En ouvrant les travaux, le représentant du Secrétaire général a rappelé que l’éducation et les questions de genre figurent parmi les priorités des plus hautes autorités du pays. Et Cela, en témoigne la ratification par le Niger de la convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant ; de la convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme et enfin de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant.
M. Issa Bacharou a indiqué que pour traduire ces engagements internationaux en acte concret et domestiquer les instruments juridiques internationaux, le Niger a adopté des textes nationaux. Ainsi, la Constitution de la 7ème République du Niger de Novembre 2010 consacre le droit des enfants à l’éducation et fait obligation à l’Etat, aux parents et aux communautés d’en assurer la jouissance. De même, des réformes ont été entreprises pour rendre le système éducatif nigérien plus performant et efficace. Il s’agit entre autres de l’adoption en 1998, de la loi d’orientation du système éducatif nigérien (la LOSEN) et le décret portant protection, soutien et accompagnement de la jeune fille en cours de scolarité en décembre 2017.
Cependant, a déploré M. Issa Bacharou, nonobstant les efforts de l’Etat et des partenaires, les taux bruts de scolarisation restent encore bas. C’est ainsi qu’en 2018, le taux brut de scolarisation était de 13% au préscolaire, 64,1% au cycle primaire, 29.2% au cycle base 2 et 9,9% au lycée. Aussi, le maintien des élèves, surtout les filles dans le système est faible et les déperditions scolaires élevées. Aussi, a-t-il ajouté, on observe des inégalités dans l’accès et le maintien, non seulement entre les régions, entre zones rurales et zones urbaines mais surtout entre les filles et les garçons.
Face à ces différents défis et conscientes des risques, les autorités nigériennes, se sont résolues à promouvoir le droit des filles et garçons à l’éducation y compris en période de crise. Aussi, les Ministères en charge de l’éducation ont élaboré des plans de réponse prenant compte l’égalité de genre et l’inclusion. En somme, selon lui, le projet ‘’Initiative pour l’égalité de genre dans l’éducation au Niger’’ qui a été lancée en juillet 2019 par les ministères de l’éducation et du développement du G7, en collaboration avec des organisations multilatérales et de la société civile engagées à promouvoir l’égalité entre les sexes dans l’éducation, traduit l’engagement de Plan International Niger à mobiliser les ressources pour la promotion de l’égalité de genre conformément à sa mission.
La Représentante du Directeur National de Plan International Niger Mme Oumy Lakh Sall a, dans allocution, rappelé que l’ONG Plan International est une organisation qui intervient au Niger depuis 1998. Elle est engagée pour la promotion des droits de l’enfant de façon générale et fait de la lutte en faveur de l’égalité des filles et des jeunes femmes, son cheval de bataille. C’est ainsi que dans le cadre de sa stratégie pays 2018-2022, Plan Niger ambitionne d’atteindre trois millions de filles et de jeunes femmes qui apprennent, décident, dirigent et s’épanouissent dans un environnement exempt de toutes violences basées sur le genre à l’horizon 2022.
Mme Oumy Lakh Sall a notifié que c’est dans l’optique de renforcer sa position d’organisation œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant et l’égalité pour les filles et concourir ainsi à sa stratégie pays pour l’atteinte de ses objectifs, que Plan International s’est résolument engagé dans l’Initiative GCI aux côtés des gouvernements, des organismes des Nations Unies, des organisations sœurs et des organisations de la société civile. L’initiative GCI a été lancée en juillet 2019 par les Ministres de l’éduction et du développement du G7, en collaboration avec des organisations multilatérales et de la société civile engagées à promouvoir l’égalité entre les sexes dans l’éducation.
De ce fait, ce projet qui vise à contribuer à l’égalité entre les sexes dans le secteur éducatif, est en parfaite harmonie avec les interventions de Plan International qui œuvre inlassablement pour la promotion des droits de l’enfant, avec un accent sur l’égalité des filles.
Farida Ibrahim Assoumane
14 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement du Projet Intégré de Modernisation de l’Elevage et de l’Agriculture pour la Transformationdu Monde Rural au Niger (PIMELAN) : 134,9 milliards de FCFA pour booster les chaines de valeur des filières végétales, animales et de la pisciculture
Le ministre délégué chargé de l’Élevage, M. Ali Gonki a présidé hier matin à Niamey, le lancement du Projet Intégré de Modernisation de l’Elevage et de l’Agriculture pour la Transformation du Monde Rural au Niger (PIMELAN). Par ce nouvel appui qui s’ajoute à tant d’autres, le Groupe de la Banque mondiale vient une fois de plus réaffirmer son engagement à accompagner le Niger dans la mise en œuvre de sa politique agricole, l’Initiative 3N dont les actions concourent à l’amélioration du bien-être des populations en général et des producteurs, transformateurs et commerçants en particulier.
Ce projet s’est fixé comme objectif «d’augmenter la productivité agricole et l’accès aux marchés pour les petits et moyens agriculteurs et les petites et moyennes entreprises agroalimentaires dans les régions participants aux projets». Sa finalité est la transformation du monde rural à travers l’amélioration durable de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et les revenus des différents acteurs intervenant dans les chaines de valeur des filières végétales (oignon, niébé fourrager, sésame, pomme de terre, tomate, riz et poivron), des filières animales (bétail-viande, aviculture, lait et cuirs et peaux) et la pisciculture. Prévu pour un délai d’exécution de six ans, le PIMELAN est financé par un crédit de l’IDA, d’un montant équivalent à 100 millions de dollars US, accordé au Gouvernement du Niger. La Société Financière Internationale (SFI) fournira 6 millions de dollarsUS, les bénéficiaires contribueront pour 5,9 millions de dollars US et lesInstitutions Financières Partenaires fourniront 23 millions de dollars US, soit un coût total de 134,9 milliards de FCFA. La zone d’intervention du projet couvre six régions dont trois régions affectées par un conflit, dites zones fragiles (Diffa, Tillabéri et Tahoua et trois autres régions Agadez, Niamey et Zinder).
Il est attendu que le PIMELAN touche 25.000 ménages d’agriculteurs, d’éleveurs, de pisciculteurs, ainsi que des petites et moyennes entreprises prêtes pour l’intensification de la production, le développement des activités à valeur ajoutée de la production primaire en passant par la transformation, le stockage, la commercialisation et le transport. D’une manière générale, la mise en œuvre du PIMELAN se fera à travers quatre composantes à savoir le renforcement des services de soutien à l’agriculture et à l’élevage ; l’accroissement des investissements dans la production agricole ; la transformation, et l’accès au marché.
Au cours de cette journée les participant sont suivi la présentation sommaire du projet qui leur a donné beaucoup plus de détails sur les composantes, les sous composantes, les activités prioritaires, le mécanisme de gestion des fonds à coûts partagés, les indicateurs de performance et les principes de gestion du projet. Pour le ministre délégué chargé de l’Élevage, M. Ali Gonki, l’originalité de ce projet réside dans sa dimension socioéconomique. Le ministre délégué chargé de l’Élevage, M. Ali Gonki a expliqué que cette activité permettra de renforcer les capacités des services publics qui jouent un rôle essentiel dans le développement durable du secteur agropastoral et halieutique. «Cette activité permettra de renforcer les capacités des services de vulgarisation, de santé animale et de protection des végétaux, de sécurité sanitaire des aliments, de gestion des biens publics et sur une plus grande implication du secteur privé», a-t-il ajouté.
M. Ali Gonki a aussi ajouté que le projet va faciliter la création d’un environnement politique et réglementaire favorable aux investissements privés dans le secteur agroalimentaire au Niger, pour pallier les défaillances du marché qui impactent la coordination des chaines de valeur agroalimentaire et réduisent l’accès aux services financiers pour les petits et moyens exploitants et PME agroalimentaires. A cet effet, le ministre délégué chargé de l’Élevage, a indiqué que le projet mettra en œuvre les instruments de partage des risques pour inciter les institutions financières à prêter au secteur agroalimentaire étant donné le niveau de risque actuel pour ce secteur dû notamment à l’absence d’assurance agricole. «C’est pourquoi, le PIMELAN va apporter un appui aux Institutions Financières Partenaires afin qu’elles apprennent à mieux comprendre et servir le secteur agropastoral et halieutique», a soutenu M. Ali Gonki.
Auparavant, la Représentante résidente de la Banque mondiale au Niger, Mme Joëlle Dehasse a expliqué que c’est un projet qui est en phase avec les orientations du PDES 2017-2021, l’initiative 3N, et les axes prioritaires du cadre de partenariat pays de la Banque mondiale au Niger dont l’un des objectifs est d’aider à sauvegarder et à accélérer le développement économique et social du Niger en s’attaquant aux contraintes de croissance ; à la croissance démographique et à d’autres facteurs de fragilité.
Pour sa part, le Coordonnateur national du PIMELAN, M. Ali Moha a annoncé que le PIMELAN fera un traitement favorable aux dossiers d’investissements dont les promoteurs sont les femmes et les jeunes, et ceci en matière de production, de transformation, de stockage, de transport et de commercialisation des produits agricoles, d’élevage et de pêche.
Peu après ce lancement, un accord de partenariat a été signé entre le PIMELAN, les banques BAGRI, BISIC et Atlantique.
Mamane Abdoulaye(onep)
11 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement du Projet RANA : Plus de 750.000 personnes auront accès à l’électricité
Le Secrétaire général du ministère du Plan, M. Saadou Bakoye a présidé le 21 février 2023 à Niamey, la cérémonie de lancement du projet de développement des centrales solaires et d’amélioration de l’accès à l’électricité –RANA . L’objectif visé à travers ce projet est d’accroitre la production d’électricité de source renouvelable et d’améliorer l’accès durable des populations nigériennes à une énergie moderne. D’un coût total de plus de 98 milliards de FCFA, le projet RANA bénéficie du concours financier de la Banque Africaine de Développement à hauteur d’environ 83% (99,16 MUC/ 80,97 milliards de FCFA), accompagné de l’OFID, du Fonds Vert pour le Climat et de l’USAID/power Africa.
Ce projet consiste à apporter plus de 40MWc de capacité de production d’électricité à base solaire, à développer le réseau électrique en milieu urbain et en zones rurales pour électrifier 186 localités rurales ainsi qu’à construire une grappe de mini-réseaux de 12 autres localités rurales, se traduisant par l’accès à l’électricité de 750.000 personnes. Le projet RANA a trois composantes : l’infrastructure électrique couvrant le développement des centrales solaires et l’amélioration de l’accès à l’électricité ; l’appui institutionnel comprenant l’étude de faisabilité et l’appui au secteur, le développement du capital humain et le renforcement de la résilience et enfin la gestion du projet dont la conformité, la communication et l’assistance technique à l’UGP.
Lors du lancement, le représentant résidant de la Banque Africaine de Développement, (BAD), Dr. John Andrianarisata a rappelé que l’aboutissement du projet RANA résulte d’une préparation conjointe, rigoureuse et robuste, s’appuyant sur une collaboration hissée à la hauteur des rapports développés et entretenus entre le gouvernement du Niger et la BAD. Il a ajouté que le projet RANA vient enrichir le portefeuille des opérations de la BAD au Niger, pour contribuer à la réalisation des légitimes ambitions du pays en matière de mise en valeur de son énorme potentiel d’énergie solaire et d’accès à l’électricité des ménages et des usagers socio-productifs. Il constitue une concrétisation de l’engagement de la banque à soutenir le Plan de Développement économique et social (PDES 2022-2026), dont l’objectif est d’atteindre en 2026, une proportion d’au moins 15% de solaire dans le mix énergétique et plus du tiers de Nigériens ayant accès à l’électricité.
Le représentant résidant de la BAD, a en outre précisé que le projet RANA va permettre le développement du capital humain et le renforcement de la résilience à travers l’installation de plateformes multifonctionnelles solaires dans 30 localités rurales isolées en guise de pré-électrification avec l’accès à l’eau potable d’au moins 30.000 personnes, le raccordement à l’électrification de services sociaux de base dans les localités nouvellement électrifiées où 25 centres de santé seront aussi dotés de matériels sanitaires et la formation de 50 jeunes diplômés pour améliorer leur employabilité, la réalisation d’études visant de futures opérations en faveur de l’essor du secteur de l’énergie dont la construction d’une centrale solaire PV de 60 MWc avec stockage à Tahoua, l’hybridation au solaire de la centrale thermique SONICHAR et de 30 mini-réseaux diesel existant de la Nigelec, l’électrification rurale de 625 localités par réseau et la construction de 47 mini-réseaux solaires (hors réseaux), et le renforcement des capacités opérationnelles institutionnelles (Ministères et autres structures du secteur de l’énergie).
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Lancement du salon professionnel 100% ‘’Made in Niger’’ : Stimuler la production, la transformation et la consommation des produits locaux
Le ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Seydou Asman a procédé hier, au centre international de conférence Mahatma Gandhi, mercredi 4 octobre 2023, au lancement de la 7ème édition du salon professionnel 100% made in Niger. Placé sous le thème ; « Accès aux équipements de qualité pour l’émergence de l’industrie au Niger », ce salon qui regroupe l’ensemble des promoteurs d’entreprises agro-alimentaires du Niger est une occasion pour les femmes transformatrices de faire connaitre leurs entreprises et leurs produits aux autorités et aux bailleurs financiers et de lancer un plaidoyer afin d’amorcer l’industrialisation de leur production pour offrir aux Nigériens des produits finis locaux. La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique.
Embellie aux couleurs traditionnelles nigériennes, la salle de banquets du centre international de conférence Mahatma Gandhi de Niamey a été métamorphosée en une foire dans laquelle sont exposés les produits uniquement issus du Niger. Du yaourt au couscous traditionnel, en passant par les tisanes, le criquet, les jus naturels, le riz du Niger, le sel et le natron du Kawar, bref, toute une panoplie de produits soigneusement préparés et conditionnés pour le plaisir du consommateur nigérien.
Dans son allocution, le ministre du Commerce et de l’Industrie du Niger, M. Seydou Asman a indiqué que la commémoration de ce mois procède de la recherche de l’amplification du commerce entre les pays de la sous-région qui constitue une des préoccupations majeures pour nos Chefs d’État. C’est pourquoi, depuis octobre 2019, les ministres chargés du Commerce de nos différents États ont adopté à l’unanimité le mois d’octobre, comme «Mois du consommer local » qui a pour but de promouvoir et d’encourager la consommation des produits locaux. Le ministre Asman Seydou a tenu à remercier le Premier ministre pour avoir bien voulu présider cette cérémonie, mais qui a été empêché compte tenu de son agenda. « Cette 4ème édition, dont le thème est ‘’Quelles stratégies pour stimuler la consommation des biens et services locaux’’, nous recommande d’intensifier les actions visant à promouvoir la production, la transformation et la consommation de nos produits et services. Quant au 7ème salon professionnel ‘’100% Made in Niger’’, comme vous le savez, ses thèmes cadrent parfaitement avec les priorités des autorités actuelles », a-t-il expliqué.

Ainsi, selon le ministre du Commerce et de l’Industrie, les autorités du Niger n’ont ménagé aucun effort en vue d’organiser les producteurs pour une meilleure transformation des produits agrosylvopastoraux, car dit-il, « notre ambition n’est pas seulement de faire de cet événement une simple manifestation promotionnelle, mais plutôt de promouvoir la culture de la consommation des produits locaux en vue de contribuer de manière significative à l’épanouissement de notre économie ».
« Ce qui m’a encouragé à travailler dans ce domaine, c’est cette vision de voir les produits nigériens vendus dans les grands marchés d’Istanbul », a déclaré l’ambassadeur de Turquie au Niger, SEM Ozgur Cinar. Il a ainsi ajouté que l’Ambassade de Turquie a développé des projets avec son agence de coopération et de coordination «Tika». Des micro-projets qui étaient destinés aux femmes entrepreneures dans le but d’amener des machines d’emballage et de créer des petites boutiques pour acheminer toutes les productions locales des femmes jusqu’au marché. « Nous avons constaté que c’est un modèle qui marche et nous ambitionnons de créer ce type de centres dans différentes régions du Niger. On sait que le Niger possède beaucoup de sources d’eaux souterraines et il faut en profiter, vous avez le fleuve dans ce pays, je ne crois pas qu’il ait besoin d’importer du riz, il faut le faire, vous avez la capacité », a martelé l’ambassadeur.
Pour la promotrice de ce salon et directrice générale de Tact Dev, Mme Arzika Rabiatou l’artisanat représente la première industrie du Niger, car c’est, le secteur qui représente 291 corps de métiers. « C’est le seul secteur où vous avez les personnes de manière visible, des emplois clairs, des emplois qui ne périssent pas », a-t-elle expliqué.
Hamissou Yahaya (ONEP)
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Lancement hier des épreuves écrites du BEPC : 150.663 candidats à la quête de leur parchemin
Le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman a procédé, hier matin au CEG 11 de Niamey, au lancement des épreuves écrites des examens du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) session 2021. Le ministre est accompagné dans ce déplacement des responsables de la région et de la Ville de Niamey ainsi que des cadres centraux relevant de son département et les partenaires de l’école.
Après avoir lancé les épreuves écrites, le ministre de l’Education Nationale a visité les candidats atteints de déficience visuelle au niveau du Centre du CEG. 1.
Dr Rabiou Ousman s’est d’abord félicité des dispositions prises pour la tenue dans les meilleures conditions de la Session 2021 du BEPC sur l’ensemble du territoire national. Parlant de l’effectif des candidats pour cette année, il a précisé qu’ils sont 150.663 candidats qui vont subir les épreuves écrites dont 71.200 filles. Notons que 43.010 de ces candidats relèvent des établissements privés, tandis que les candidats libres sont au nombre de 14.650. Le ministre de l’Education Nationale a souligné que tous ces candidats sont repartis dans 388 centres sur l’ensemble du pays et que le gouvernement a créé toutes les conditions nécessaires afin d’assurer un examen propre et sûr. Sur le plan sanitaire, il a rappelé que les élèves sont appelés à porter des bavettes faisant partie des mesures pour lutter contre la pandémie à coronavirus qui secoue le monde.
Concernant la question sécuritaire, Dr Rabiou Ousman a noté que les éléments des Forces de Défense et de Sécurité sont déployés pour que tout se passe dans les meilleures conditions de sécurité. Evoquant le transport des épreuves, le ministre de l’Education Nationale a confié que des mesures ont été prises consistant à acheminer les épreuves par avion au niveau des régions. Quant à l’acheminement des épreuves vers les centres secondaires, le transport est également sécurisé avec l’escorte des forces de Défense et de Sécurité en vue d’éviter d’éventuels fraude pouvant entacher la régularité de la tenue des épreuves, a-t-il déclaré.
En outre, le ministre de l’Education Nationale a appelé les élèves à être assidus et ponctuels et à œuvrer pour un examen sans tricherie en comptant sur leurs propres efforts. Dr Rabiou Ousman a par ailleurs demandé aux correcteurs d’être impartiaux en tenant compte du mérite des uns et des autres. Il a félicité les enseignants pour avoir assuré l’encadrement des élèves tout au long de l’année académique ainsi que les parents d’élèves, les associations et ONG, les partenaires techniques et financiers, les partenaires sociaux pour leur accompagnement à travers les actions qu’ils mènent. Le ministre de l’Education nationale a aussi notifié que la HALCIA accompagne son département ministériel dans le processus de cet examen notamment de la mise des épreuves dans les enveloppes à l’acheminement et le processus de passation des épreuves.
Le ministre de l’Education nationale est revenu sur l’inclusion et l’équité vis-à-vis de tous les enfants face aux épreuves. «Les déficients et les autres candidats ont droit à un examen», a-t-il confié. Répondant à la question relative aux allégations de fraude qui ont conduit au report de l’examen, Dr Rabiou Ousman a indiqué que l’enquête est en cours et le public sera informé à l’issue de cette enquête.
Laouali Souleymane(onep)
07 juillet 2021
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Lancement hier, des épreuves écrites du Baccalauréat : 92.956 candidats répartis dans 213 centres à travers le pays
Les épreuves écrites du Baccalauréat, session 2023 ont débuté hier lundi 19 juin sur toute l’étendue du territoire national. D’après les chiffres annoncés par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, quelque 92.956 candidats, toutes séries et spécialités confondues, parmi lesquels 37.837 filles, soit 40,70% de l’effectif global, sont autorisés à passer les épreuves. Niamey totalise 28.783 candidats et 61 centres.
Ces effectifs de candidats sont en progression de 7,05% par rapport à 2022 et le nombre de centres d’examen est passé quant à lui de 202 en 2022 à 213 en 2023. Dans le message qu’il a livré à la veille du début des épreuves, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PhD Mamoudou Djibo a rendu hommage a rendu un hommage mérité à tous les acteurs de l’école nigérienne pour le bon déroulement de l’année scolaire ayant abouti à l’organisation de ces examens. Il a également souligné que cette session du Bac se déroule dans la tranche définie par la directive de l’UEMOA portant instauration d’une période unique de tenue du baccalauréat dans les Etats membres de l’Union.
Le ministre de l’Enseignement supérieur a par ailleurs assuré que toutes les dispositions ont été prises par les autorités pour un bon déroulement de cet examen. «Le Président de la République Mohamed BAZOUM et le Chef du Gouvernement Ouhoumoudou MAHAMADOU, sont fermement attachés à l’organisation d’examens propres dans notre pays», a-t-il précisé. C’est ce qui justifie d’ailleurs la pleine implication de la Haute Autorité de lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) dans l’organisation et la supervision des examens.
Siradji Sanda (ONEP)
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Lancement Historique : L'Alliance des États du Sahel (AES) Forge une Coopération Stratégique entre le Burkina Faso, le Mali, et le Niger
Le Burkina Faso, la République du Mali, et la République du Niger ont officiellement établi une coopération stratégique en signant la Charte instituant l'Alliance des États du Sahel (AES) le 1er septembre 2023 à Bamako. Cette initiative vise à sécuriser, promouvoir l'indépendance économique et préserver l'intégrité de l'espace du Liptako-Gourma. Suite à cette décision, les Ministres chargés de l'Économie et des Finances des trois pays ont tenu une réunion ministérielle sur le développement économique dans la région du Liptako-Gourma.
La réunion ministérielle a souligné la nécessité d'une coopération renforcée malgré les défis économiques et sécuritaires. Les Ministres ont condamné fermement les attaques terroristes dans la région et ont exprimé leur solidarité pour travailler ensemble au bien-être des populations. Des experts ont préparé le terrain en discutant des thèmes tels que les échanges commerciaux, la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique, la transformation industrielle, le financement, l'intégration économique, l'arsenal réglementaire et les réformes nécessaires.
Nigerdiaspora
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Lancement Historique de l'Ordre International des Écoles Africaines à Abidjan : Les DG de l'IAT Hamidou Hamadou et de l'IPSP Abdoulaye Maiga Sanda parmi les Membres Fondateurs
Abidjan, le 17 novembre 2023, un chapitre historique s'est ouvert pour l'éducation en Afrique avec la création de l'Ordre International des Écoles Africaines (OIEA), marqué par la cérémonie solennelle de la pose de la première pierre de son siège. L'événement a eu lieu dans le cadre de la rencontre très attendue TAC KOUMASSI 2023, rassemblant des promoteurs d'écoles privées de plusieurs pays africains, tels que le Niger, le Togo, le Mali, le Burkina Faso, le Tchad, la Guinée Conakry, la Côte d'Ivoire et le Sénégal.
Au-delà des discussions fructueuses entre les fondateurs et la FENEPLACI (Fédération Nationale des Établissements Privés Laïcs d'Enseignement et de Formation de la Côte d'Ivoire), l'événement a été marqué par le geste généreux du Président de l'OIEA, qui a alloué un terrain de 2000 mètres carrés pour abriter le siège de l'Ordre. Cette démarche symbolise l'engagement commun des douze fondateurs, représentant six pays africains, en faveur de l'amélioration de la qualité de l'éducation sur le continent.
Les pays membres fondateurs, dont le Niger, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Tchad, le Togo et le Burkina Faso, ont unanimement élu le fondateur du Groupe KIBIO comme Président de l'OIEA. Cette décision souligne la confiance accordée à un leader éducatif éminent et témoigne de la vision partagée visant à promouvoir l'excellence dans l'éducation africaine.
Nos compatriotes, le DG de l'IAT, M. Hamidou Hamadou et le DG de l'IPSP, M. Abdoulaye Maiga Sanda, membres fondateurs de cet organisme continental, est encore une preuve qui vient souligner l'importance de la qualité de l'éducation au Niger et sa place significative sur le continent.
La pose de la première pierre du siège à Abidjan marque le début concret de l'Ordre International des Écoles Africaines, porté par la conviction que l'éducation de qualité est la clé du développement durable en Afrique. L'OIEA s'engage à collaborer étroitement avec ses écoles membres pour stimuler l'excellence éducative et contribuer au progrès socio-économique du continent africain. Un pas significatif vers la réalisation de cet objectif ambitieux a été franchi.
Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)
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Lancement national du projet «Renforcer la résilience des jeunes face à l’extrémisme violent et leur engagement en faveur de la construction de la paix à travers l’éducation» : Prévenir l’extrémisme violent et renforcer l’état de droit par la puissance de
Le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman a présidé hier matin, à Niamey, la cérémonie de lancement national du projet «Renforcer la résilience des jeunes face à l’extrémisme violent et leur engagement en faveur de la construction de la paix à travers l’éducation». Ce projet qui couvre un période d’exécution allant de septembre 2020 à décembre 2022 est financé par le ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères de la France et est mis en œuvre par UNESCO en collaboration avec le ministère de l’Education Nationale du Niger. Il vise, globalement, à renforcer la résilience des jeunes du Niger, du Burkina Faso, du Mali, afin de prévenir l’extrémisme violent et de consolider leur engagement pour la culture de la paix, à travers une approche de prévention basée sur l’éducation, en considérant la perspective genre et en promouvant l’éducation à l’état de droit.
Dans le discours de lancement du projet, le ministre de l’Education Nationale a indiqué que l’extrémisme violent est devenu un défi mondial. Au cours des dernières années, les pays de la région du Sahel ont été confrontés à l’extrémisme violent suscitant de plus en plus des inquiétudes exacerbées par la prolifération des organisations terroristes. Selon Dr Rabiou Ousman, les causes de l’extrémisme violent sont multiples et variées, si bien que les pistes de solutions
nécessitent également des approches multiformes et la mobilisation d’une diversité d’acteurs ou partenaires. Le ministre de l’Education Nationale, a par ailleurs tenu à préciser qu’au-delà des jeunes, le projet a pour cibles d’interventions le ministère de l’Education Nationale, le Ministère de la Justice, le Ministère de l’Intérieur, les formateurs d’enseignants ainsi que les enseignants des régions ciblées notamment Diffa et Tillabéri.
Dr Rabiou Ousman a dit compter sur la contribution de toutes les forces vives de la nation, ainsi que sur les partenaires techniques et financiers. «Je suis persuadé qu’il est possible de ramener la paix et la quiétude sociale au profit des jeunes et des filles en passant par l’éducation et en misant sur la bonne collaboration avec tous les acteurs impliqués», a-t-il conclu.
Selon les explications données par le directeur, bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel), Dr Dimitri Sanga, le projet «Renforcer la résilience des jeunes face à l’extrémisme violent et leur engagement en faveur de la construction de la paix à travers l’éducation» cherche à renforcer la résilience des enfants et des jeunes face aux discours de haine et à la propagande qui légitiment le recours à la violence. Il cherche également à encourager les bénéficiaires à valoriser et à appliquer les principes de l’Etat de droit dans leur vie de tous les jours, afin de prendre des décisions responsables. En effet, a-t-il poursuivi, ce projet promeut leur engagement en tant qu’acteurs de la paix, notamment pour la consolidation de l’Etat de droit et la non-violence. Le projet intègre aussi les objectifs et les principes d’égalité des genres dans la prévention de l’extrémisme violent.
Le Directeur, bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel) a par ailleurs, insisté sur deux éléments qui, selon lui, sont essentiels dans le domaine de la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation. Le premier, a-t-il souligné, est l’importance d’une collaboration multisectorielle à tous les niveaux face aux défis complexes de l’extrémisme violent. Le deuxième élément, est que tous les acteurs de la chaine éducative doivent incarner les principes à promouvoir. «Pour ce qui concerne l’UNESCO, nous cherchons constamment à assurer la cohérence et une synergie entre ce projet et les interventions d’autres partenaires», a conclu Dr Dimitri Sanga.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
02 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement officiel d'acheminement des fournitures scolaires pour la rentrée académique 2017-2018 des élèves du collège : 30 tonnes des fournitures scolaires et des matériels roulants acheminés dans les différents collèges du pays
C'est en prélude à la rentrée académique 2017-2018, prévue le 2 octobre prochain pour les élèves du collège que le ministre des Enseignements Secondaires, M. Sani Abdourahamane, s'est rendu hier dans l'après-midi au Lycée Issa Korombé où sont stationnés des camions chargés des fournitures scolaires et 500 motos de marque DT 125 et Kasea, pour procéder au lancement officiel de l'acheminement des fournitures dispensables pour un encadrement de qualité des élèves. Le ministre était accompagné à cet effet par des cadres centraux du ministère, des représentants de syndicats, des parents d'élèves et des responsables de la société civile active dans le domaine de l'éducation.
Après avoir visité le magasin de stockage des fournitures scolaires, le ministre des Enseignements Secondaires s'est rendu vers les camions en instance d'acheminer à l'intérieur du pays les fournitures et 500 motos stationnées, destinées à l'encadrement pédagogique. Sur place, le ministre a donné le coup d'envoi de l'acheminement de ces fournitures de 30 tonnes destinées aux collèges de toutes les régions du Niger.
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Lancement officiel de formation de reconversion professionnelle de 120 jeunes en BTP : Une initiative pour pallier le chômage des jeunes
Le secrétaire général adjoint du ministère de l’Équipement, M. Adamou Issoufou, a procédé, le 22 novembre dernier au lancement officiel de la formation de reconversion professionnelle de 120 jeunes dans les domaines de Bâtiments –Travaux -Publics (BTP). La cérémonie s’est déroulée au Centre de Perfectionnement des Travaux Publics de Niamey (CPTP).
Cette formation de reconversion est mise en œuvre par l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) grâce au soutien financier du Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC). Ce nombre de 120 jeunes diplômés en difficultés d’insertion est une partie de 400 jeunes qui vont être formés au cours de cette année 2021 dans des domaines assez variés comme l’énergie solaire, le numérique et l’agrobusiness, a indiqué le secrétaire général de l’ANPE, M. Mayaki Narey Mamane. Aussi, selon M. Mayaki Narey Mamane, ces 120 jeunes seront formés dans les métiers suivants : carrelage ; plomberie sanitaire ; peinture bâtiment ; menuiserie aluminium et en chaudronnerie soudure. Le secrétaire général de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) a par ailleurs lancé un appel aux employeurs actifs dans les BTP de faire recours à ces jeunes qui seront dotés « de compétences sûres » à l’issue de leur formation.
Le coordinateur du Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC), M. Aoula Yahaya, a, quant à lui, souligné que ce volet de reconversion vise le renforcement des capacités des jeunes dans des domaines porteurs d’emplois afin de pallier leur situation de chômeurs momentanés. Il s’agit en effet pour le PODEC, a rappelé M. Aoula Yahaya, de former pour insérer. Il a auparavant appelé à une prise de conscience généralisée de tous les acteurs pour que les résultats escomptés soient atteints
En procédant au lancement officiel de la formation, le secrétaire général adjoint du ministère de l’Équipement, M. Adamou Issoufou, a rappelé qu’il y’ a de cela un an que le PRODEC a sollicité l’expertise du Centre de Perfectionnement des Travaux Publics (CPTP) pour une formation de 70 jeunes en conduite et maintenance des engins, en staff-décoration, finition-enduit maçonnerie et en coffrage ferraillage. M. Adamou Issoufou a salué le fait que tous les récipiendaires sont présentement embauchés dans des grandes entreprises de BTP et d’autres exercent pour leur propre compte. Il a enfin exprimé les remerciements du ministre de l’Équipement à l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) et au Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC) pour les appuis financiers et techniques qui ont rendu possible l’exécution des activités de la présente formation.
Oumar Issoufou
24 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement Officiel de la Collecte des appuis au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) : Des entreprises, des structures et des particulier manifestent leur soutien et leur solidarité
Le Secrétaire permanent du CNSP, le colonel Sahabi Sani a procédé, le vendredi 20 octobre 2023 à Niamey, au lancement officiel de collecte des appuis dédiés au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie via les sociétés de transfert d’argent. Il s’agit pour ces dernières (sociétés de transfert d’agent) de réaffirmer leur engagement et leur soutien à accompagner le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) dans la démarche de la constitution du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie. Pour cette action patriotique, un numéro vert est déjà joignable au 83 11 11 11.
Lors du lancement, le directeur commercial d’Al’izza transfert d’argent, M. Abdoul Moumouni Abdoulaye a, au nom de toutes les agences de transfert d’argent affirmé que c’est le même procédé pour toutes les agences. « Il y a les deux canaux, soit au guichet soit à travers l’application. Par exemple, il suffit pour tout client désirant contribuer pour le fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie de se rende dans une agence et de donner sa contribution. L’agent le prend en charge, il saisit tout et à la fin un reçu lui sera délivré pour prouver qu’il a été pris en charge. Il y a également Al’izza money, tout client détenteur d’un compte Al’izza money peut aussi envoyer sa contribution à travers son compte via le compte qui a été créé pour le fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie. Les deux procédés sont gratuits, que cela soit au guichet ou à travers l’application. C’est la modeste contribution de toutes les agences de transfert d’argent », a-t-il expliqué.

Notons qu’au cours de cette cérémonie, la présidente du Comité de gestion du fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie, Mme Brah Réki Moussa Hassane a reçu un chèque de trois (3) millions de F CFA comme contribution de la société de transfert d’argent, Al’izza.
Peu avant le lancement, la présidente du fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie, a reçu une enveloppe de cinq cent mille (500.000) F CFA, de la part de l’association des anciens gardes, victimes de conflits armés, veuves et orphelins de la Garde nationale du Niger. Elle a également reçu dix millions (10.000.000) de F CFA de la part de la Société Benco Trading Sarl, au profit des orphelins et familles de tous les FDS tombés sur le champ d’honneur. Il faut enfin, noter vingt-cinq (25) cartons d’eau de javel et cinq (5) cartons de gel antiseptique, d’un donateur qui a préféré garder l’anonymat.
Farida Ibrahim Assoumane (ONEP)
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Lancement officiel de la Distribution Gratuite Ciblée des vivres par la Cellule Crise Alimentaire : Près de 22.000 tonnes de céréales et 2000 tonnes de niébé seront distribuées au profit de 770.000 personnes dans 143 communes à l’échelle nationale
Le directeur de Cabinet du Premier Ministre, M. Laouali Chaibou a présidé le jeudi 12 août dernier à Gabagoura en périphérie de Niamey, la cérémonie de lancement officiel de distribution gratuite ciblée des vivres au titre de l’année 2021. Cette distribution ciblée mise en œuvre par la CCA (la Cellule Crise Alimentaire) a pour but d’accompagner et de soutenir les personnes vulnérables pendant la période de soudure. La cérémonie a été rehaussée par la présence de la cheffe de file des partenaires du dispositif National de prévention et de Gestion de Crises Alimentaires, Mme Magdalena Pruna, des élus locaux, etc.
Pour cette opération de distribution gratuite ciblée des vivres 2021, ce sont 22.000 tonnes de céréales et 2000 tonnes de niébé qui seront distribuées à l’échelle nationale au profit de 770.000 personnes dans 143 communes, en deux phases pendant les mois d’août et septembre 2021. Spécifiquement, la région de Niamey va bénéficier de 350 tonnes de céréales par mois pour toucher 24.500 personnes vulnérables dans les villages déficitaires des 5 communes de la région.
Selon le directeur de Cabinet du Premier Ministre, cette année, avec 2.343.837 personnes dans le besoin d’une assistance alimentaire d’urgence, la cellule Crise Alimentaire a planifié une cible de 770.000 personnes qui seront soutenues au niveau national pendant la période de soudure. «En plus de cette cible, environ 30.000 personnes au niveau de la région de Diffa et 25.000 dans la région de Tillaberi sont en train de bénéficier de l’assistance alimentaire sur trois mois, dans le cadre du programme de retour volontaire des populations dans leurs terroirs d’origine», a déclaré M. LaoualiChaibou.
Le directeur de Cabinet du Premier Ministre a, par ailleurs, précisé que d’autres appuis non moins importants ont été apportés notamment 5.000 tonnes d’aliments bétail et 1000 tonnes de semences aux populations vulnérables. «Pour cette opération de distribution gratuite le choix des localités d’intervention retenues par la CCA n’est pas fortuit. Les analyses faites sous la conduite de la Cellule de Coordination du Système d’Alerte Précoce et de ses partenaires techniques indiquent en priorité les zones extrêmement et moyennement vulnérables, où il y a non seulement une insécurité alimentaire et nutritionnelle conjoncturelle à tendance chronique, mais également des déficits fourragers», a-t-il ajouté.
M. Laouali Chaibou a saisi l’occasion pour remercier, au nom du Président de la République SE. Mohamed Bazoum, l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui accompagnent et soutiennent les autorités nigériennes dans l’amélioration des situations alimentaire, nutritionnelle et pastorale des populations.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
16 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement officiel de la feuille de route nationale semencière du Niger : Assurer aux producteurs un approvisionnement régulier en semences améliorées et adaptées
Les travaux de l’atelier du lancement officiel de la feuille de route nationale semencière du Niger ont débuté hier matin à Niamey. Cet atelier intervient dans le cadre du projet Développement Intégré du Secteur Semencier au Sahel (ISSD/Sahel). Il est organisé par le consortium de mise en œuvre du projet ISSD/Sahel composé de l’IFDC, l’ICRISAT, la Sassa kawa Africa et le KIT qui est financé par l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Niger. L’objectif global du projet est d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux et urbains, l’emploi rural et les revenus des ménages ruraux. A moyen terme, le projet vise à établir un système semencier dynamique et pluraliste qui prend en compte la coexistence des systèmes semenciers formels et informels dans l’approvisionnement des petits producteurs agricoles dans les zones cibles.
C’est le Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, Dr Garba Yahaya qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier en présence de plusieurs acteurs intervenant dans le secteur. Les échanges qui se dérouleront sur deux jours permettront l’adoption d’une feuille de route Nationale Semencière du Niger.
D’après les termes de référence de cet atelier, la Feuille de Route Nationale Semencière (FdRNS) est un document stratégique qui permettra de guider les acteurs du secteur semencier dans l’élaboration des stratégies visant l’amélioration à l’accès et à l’utilisation des semences de qualité des variétés améliorées par et pour les producteurs. Elle sera une contribution essentielle à l’élaboration des politiques publiques agricoles, pouvant guider le gouvernement, les acteurs et les partenaires au développement pour une meilleure coordination et structuration du secteur semencier au Niger.
Cette feuille de route est le produit d’un processus multipartite, interactif et itératif commencé depuis mai 2021 auquel ont participé les principaux acteurs du secteur semencier au Niger. Elle est le fruit d ‘une étude d’évaluation du secteur semencier dont les données ont été collectées à travers des ateliers de discussion à tous les niveaux, d’un atelier de validation nationale des résultats de l’étude, de l’élaboration des plans stratégiques d’innovation (SIP), d’une révision suivie par la validation des SIP par des parties prenantes et des experts nationaux, régionaux et internationaux, de l’élaboration du document mère de la feuille de route suivie de sa révision par les experts nationaux.
Procédant à l’ouverture des travaux le Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, Dr Garba Yahaya a indiqué que l’utilisation des semences de qualité des variétés améliorées et adaptées est nécessaire voire indispensable pour répondre aux exigences de diverses conditions agro écologiques, du changement climatique et des systèmes de cultures intensifs. C’est à cet effet, que le projet Développement Intégré du Secteur Semencier au Sahel (ISSD/Sahel) a réalisé une étude pour établir un état des lieux du secteur semencier au Niger tout en mettant un accent particulier sur les semences des spéculations ciblées par le projet tel que le sorgho, le mil, le riz, le maïs, l’arachide, le niébé et les légumes.
«Le principal résultat attendu de cette étude est la préparation d’une feuille de route pour la transformation du secteur des semences pour les cultures cibles», a dit le Secrétaire général du ministère. Il a par ailleurs souhaité que, cet atelier soit un lieu d’échange en vue de dégager les orientations et actions de la feuille de route à même de transformer le secteur semencier nigérien et l’adapter au contexte sous régional, régional, voire international. M. Yahaya Garba a, ensuite, souligné qu’un secteur semencier développé permettra de rendre disponibles et accessibles des semences de variétés améliorées adaptées à chaque zone agro écologique, et un croit exponentiel de la productivité et de la production agricole. Ce qui contribuera à l’atteinte des objectifs des programmes opérationnels 1 et 2 de l’axe stratégique 1 «Accroissement et diversification des productions agro-sylvo- pastorales et halieutiques», de la Politique Agricole du Niger.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Lancement officiel de la rentrée scolaire 2023-2024 à Say : « Nous saluons ces moments et nous voulons souhaiter une bonne rentrée scolaire 2023-2024 à toutes et à tous », déclare Dr Elisabeth Shérif
C’est la cité légendaire de Say qui a été choisie par la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif pour le lancement officiel de la rentrée scolaire 2023-2024. La délégation ministérielle a saisi ces moments forts pour le monde scolaire pour visiter plusieurs établissements scolaires du département de Say avant de présider une importante réunion avec les acteurs de l’éducation.
Etaient présents à ce lancement, le Gouverneur de la région de Tillabéri, le lieutenant-Colonel Maina Boukar, le président du Conseil régional de Tillabéri, M. Issoufou Oumarou, des cadres du Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, des partenaires du secteur de l’Education, syndicats des enseignants, des scolaires et associations des parents d’élèves, etc.
Lors du lancement, la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif a salué les efforts consentis à tous les niveaux pour la réussite de la rentrée scolaire 2023-2024. En effet, Dr Elisabeth Shérif a apprécié la détermination et l’engagement des acteurs clés de l’école pour soutenir les efforts de l’Etat du Niger dans sa politique en matière d’Education.

Malgré le contexte qui caractérise le secteur de l’éducation, l’Etat du Niger sous la conduite du Président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a promis une rentrée scolaire et une année scolaire digne de ce nom au titre de l’année 2023-2024. Cette promesse a été tenue en témoigne le constat fait par la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif.
«Dans toutes les écoles où nous étions passés, nous avons été très bien accueillis par des enseignants déterminés et par des enfants prêts pour prendre les cours. Permettez-moi de profiter de cette occasion pour dire que nous avons pu voir les fournitures en quantité et en qualité. Nous voulons saluer les efforts qui ont été faits au plus haut sommet de l’Etat pour permettre cette rentrée aux enfants en dépit des circonstances que vous et nous connaissons tous. Tout le monde est prêt pour cette rentrée. Nous saluons ces moments et nous voulons vraiment souhaiter ensemble une bonne rentrée scolaire 2023-2024 à toutes et à tous », a déclaré Dr Elisabeth Shérif.
Notons que pour la rentrée 2023-2024, ce sont au total 4.4465.217 scolaires qui reprennent le chemin de l’école.
Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri
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Lancement officiel des activités commémoratives des 16 jours d’activisme : Le gouvernement s’engage dans la réalisation d’actions urgentes pour réduire les VBG
Le Niger commémore aujourd’hui 25 novembre 2022, le lancement de « la campagne internationale des 16 jours d’activisme de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles ». Cette campagne a pour but de renforcer la sensibilisation des communautés sur les violences de tout genre faites aux femmes et aux filles qui sont des violations des droits humains. En effet, la commémoration des 16 jours offre encore une fois l’opportunité d’attirer l’attention individuelle et collective, sur la nécessité d’aborder la question des violences faites aux femmes et aux filles et de promouvoir leurs droits humains afin de leur assurer protection et sécurité. Le thème retenu pour cette édition 2022 est : « Tous Unis ! L’activisme pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles ».
Il faut noter que durant la période allant du 25 novembre au 10 décembre, plusieurs journées internationales sont commémorées. Il s’agit notamment de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard de la femme et de la fille (25 novembre), de la journée mondiale de lutte contre le sida (1er décembre), et la journée internationale des droits de l’homme (10 décembre).
Dans le message livré à cette occasion, la ministre de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a fait savoir que le gouvernement, en lançant la présente campagne des 16 jours pour l’édition 2022, s’est fixé comme objectif de susciter la mobilisation des différentes couches sociales et des partenaires nationaux et internationaux dans un contexte où les hommes et les femmes, les filles et les garçons vivent dans la paix, l’harmonie et sans discrimination.
D’après elle, le combat du gouvernement à travers le ministère de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant va se traduire par la réalisation d’actions urgentes qui sont entre autres : la mise en œuvre de la stratégie nationale de prévention et de réponse aux violences basées sur le genre, la mise en œuvre de l’initiative Spotlight qui vise à éliminer les violences à l’égard des femmes et des filles et les pratiques néfastes. A cela s’ajoute, la mise à l’échelle nationale des centres régionaux multifonctionnels de prise en charge holistique des VBG (CRMVBG), le renforcement des capacités d’accueil des centres d’écoute et de référence de victimes de violences basées sur le genre, et le renforcement du cadre juridique et judiciaire de prévention et de prise en charge des violences basées sur le genre.
La ministre de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant a souligné que, la lutte contre les violences basées sur le genre est un combat sans relâche qui est l’affaire de toutes les communautés. A cet égard, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a lancé un appel à tous les acteurs afin qu’ils s’investissent davantage et de façon coordonnée pour bannir ces violences faites aux femmes et aux filles. Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a également lancé un appel à tous et à toutes à la dénonciation en vue de réduire l’ampleur de ces violences basées sur le genre.
Par Rahila Tagou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Lancement officiel des activités du Fonds de Développement de l’Inclusion Financière (FDIF) : Pour améliorer les conditions de vie des populations vulnérables
Le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie de lancement des activités du Fonds de Développement de l’Inclusion Financière (FDIF). Organisé par le ministère des Finances et l’ensemble des acteurs intervenant dans le secteur de la finance inclusive, cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive (SNFI). La mise en place de cet instrument de financement répond au souci de disposer d’un outil de facilitation des financements des projets productifs, de gestion de lignes de crédits , de refinancement, de garantie et de sécurisation des activités agricoles les plus risquées.
Ce Fonds, à travers ses quatre guichets, de prêts et prises de participations, de facilitations, de garanties et d'assistance technique, permettra d’améliorer les conditions de vie des populations vulnérables, en particulier rurales, à travers une offre adéquate de produits et services financiers.
Dans son discours de lancement, le ministre des Finances a indiqué que la problématique de financement au Niger se pose avec beaucoup d'acuité pour les prestataires des services financiers comme pour les pouvoirs publics et les Organisations Non Gouvernementales.
En effet, a-t-il dit, face aux difficultés quotidiennes déjà rencontrées par les banques, notamment dans la mobilisation de l'épargne intérieure, sont venues se greffer celles liées à la mobilisation des financements extérieurs.
En dépit de l'existence d'un grand nombre d'institutions de micro finance ces dernières années, l'accès aux services financiers des populations reste limité surtout dans les zones rurales, en raison de multiples obstacles qui entravent l'offre, mais aussi la demande de services financiers.
« C'est pour pallier ces difficultés que le Gouvernement a procédé à la création du Fonds de Développement de la Finance Inclusive, par Décret N°2020-514/PRN/MF du 3 juillet 2020 », a assuré M. Ahmat Jidoud.
Selon ses explications, le FDIF est un instrument de financement du Gouvernement en matière de promotion de l'inclusion financière des populations en zone rurale et milieu urbain défavorisé. C'est un instrument innovant destiné à accompagner les populations vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes, dans les filières de production et de transformation des produits agricoles et d'artisanat, en vue de leur permettre de s'affranchir de la pauvreté.
« Avec un budget prévisionnel de départ de plus de 30 milliards de FCFA, le FDIF est destiné à renforcer les capacités financières et techniques des prestataires de services financiers pour leur permettre de satisfaire la demande de financement de ces populations à des coûts supportables », a déclaré M. Ahmat Jidoud.
S’agissant de crédits, le ministre a fait savoir que le FDIF mettra à la disposition des institutions de microfinance des lignes de crédits à des taux préférentiels, dans une fourchette de 12 à 15% au lieu de 23% en moyenne aujourd'hui.
«Le FDIF projette également d'atteindre à l'horizon des quatre prochaines années, plus de 2.000.000 personnes, soit en moyenne 500 000 bénéficiaires chaque année, dont 60% de femmes et de jeunes», a conclu le ministre des Finances.
Le Secrétaire Exécutif du SNFI, Dr. Mahamane Makaou a, dans son discours, évoqué la problématique de l'inclusion financière qui, selon lui, dépasse largement le cadre de microcrédit qui prévalait et qui considérait le pauvre trop pauvre pour épargner et qu'il fallait ainsi injecter des capitaux dans le marché via le microcrédit.
En effet, a-t-il poursuivi, au moins trois raisons principales poussent ces populations à avoir besoin des services financiers. Elles ont tout d'abord besoin d'outils pour leurs transactions au quotidien, pour payer, retirer des espèces ou en déposer. Elles doivent ensuite se protéger contre les risques de la vie, en épargnant, en ayant recours à des produits d'assurance adaptés ou à des prêts d'urgence. Ensuite, elles aspirent à améliorer leur vie en investissant dans l'éducation de leurs enfants, dans leur petite entreprise ou dans leur logement.
« Le microcrédit seul ne couvre pas l'ensemble de ces besoins et doit être complété », a-t-il affirmé. Avant d'indiquer que l'inclusion financière est un passeport vers l'économie formelle, à condition qu'elle soit transparente et juste pour le client et qu'elle repose sur des modèles économiques viables, permettant aux populations de devenir partie prenante de l'économie formelle et ainsi de participer à la création de la richesse nationale.
La représentante des Femmes, Mme Mariama Gambo et le représentant des jeunes M. Zakou Djodjo Hassoumi ont livré, quant à eux, la vision des femmes et des jeunes par rapport à l’inclusion financière. Ils se sont engagés à encadrer les bénéficiaires afin qu’ils soient dignes de confiance, à faire de ce fonds le leur et à travailler sans relâche en vue de saisir et de profiter des opportunités qui leur sont offertes.
Par Aminatou Seydou Harouna(onep)
25 juin 2021
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Lancement officiel des activités du projet Gouvernance Résiliente «Jagoranci» de l’USAID : Renforcer le contrat social entre l'État et les citoyens et améliorer la résilience des communautés
Le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Alkache Alhada a procédé hier matin au lancement officiel du projet Gouvernance Résiliente au Niger dénommé «Jagoranci» qui veut dire à la fois gouvernance et leadership en langue haoussa. Ce projet qui vient en appui aux efforts du gouvernement a pour but de renforcer le contrat social entre l’État et les citoyens et d’améliorer la résilience des citoyens, des ménages et des communautés. Mis en œuvre par Counterpart International en consortium avec ses cinq partenaires dont : deux internationaux DAI Global et VIAMO et trois nationaux que sont Alternative Espace Citoyens, le Réseau d’Appui aux Initiatives Locales, et Initiative Knowledge Research Technical Advisory (IKRA), ce projet est financé par le gouvernement américain par l’entremise de l’Agence des Etats Unis pour le Développement International (USAID) pour un montant de 19.799.587 dollars soit 10.938.400,000 FCFA.
Dans son discours de lancement, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a indiqué que le projet Jagoranci renforcera la capacité des communes à agir comme des pôles résilients pour un développement local inclusif. De façon spécifique, a-t-il précisé, ‘’Jagoranci’’ améliorera la compréhension des responsables locaux de leurs responsabilités en matière de gouvernance communale pour résoudre les défis locaux, renforcera la capacité des communes à remplir leurs fonctions clés, et enfin promouvra la sensibilisation et l’initiative des citoyens pour relever les défis partagés.
«Comme vous pouvez le constatez, le projet ‘’Jagoranci’’ s’aligne parfaitement sur les orientations et les priorités du document cadre de politique nationale de décentralisation et le Programme de Développement Economique et Social (PDES) 2017-2021 à son Axe 4 Amélioration de la Gouvernance, paix et Sécurité», a fait remarquer M. Alkache Alhada. Aussi, a-t-il ajouté, le projet contribuera à l’atteinte des objectifs du Programme 8 (Consolidation de l’efficacité et de la transparence des Institutions), et du sous-programme 8.2: Renforcement de la gouvernance des collectivités territoriales (Soutenir le développement local et communautaire durable).
Le projet Jagoranci apportera un appui à trois régions du Niger à savoir Maradi, Tillabéri et Zinder pour un ensemble de dix-neuf communes soit une cible de 10.567 citoyens et élus. Ces appuis multiformes, faut-il le noter, permettront d’accompagner les acteurs clés de la gouvernance locale et de la décentralisation au Niger.
Ainsi, avec 85% de nouveaux élus et 90% des nouveaux membres des exécutifs des collectivités et la récente mise en œuvre des exécutifs de l’Association des Municipalités et de l’Association des régions du Niger, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation s’est dit convaincu que ‘’Jagoranci’’ a un terreau fertile pour accompagner les collectivités à construire et renforcer un développement endogène inclusif, planifié et coordonné. M. Alkache Alhada a rassuré l’USAID et CounterPart international de la disponibilité des autorités administratives et des Services Techniques déconcentrés à tous les niveaux pour l’accompagnement et l’appui conseil aux collectivités territoriales dans la mise en œuvre de ce projet. Il a aussi exhorté tous les directeurs centraux, régionaux, départementaux et communaux, ainsi que les acteurs des collectivités territoriales à s’impliquer pleinement dans la mise en œuvre des différentes activités, seul gage de la réussite de ces interventions.
Le Chef de projet, M. Ousmane Kabélé Camara a pour sa part ajouté que le projet Jagoranci est un projet d’appui au renforcement de la gouvernance locale faisant partie de l’initiative RISE 2 au Niger. Il a fondé l’espoir que le projet Jagoranci soit un modèle de collaboration multi-acteurs et d’adaptation et de mise à l’échelle des bonnes pratiques et expériences afin de contribuer de manière efficiente et efficace à l’amélioration de la gouvernance locale et la résilience des communautés. M Camara a enfin réaffirmé l’engagement de CounterPart International à œuvrer aux côtés du ministère pour appuyer la mise en œuvre de la politique nationale de décentralisation et les priorités du gouvernement en matière de gouvernance locale.
Présent au lancement du projet, l’ambassadeur des Etats Unis, SE Eric P. Whitaker a souligné l’importance de la gouvernance qui, a–t-il dit, s’inscrit dans l’approche régionale de l’USAID pour renforcer la résilience au Sahel. En effet pour Eric P. Whitaker, les activités de gouvernance sont complémentaires aux autres activités de développement de l’USAID et renforceront le contrat social entre l’État du Niger et ses citoyens.
Rahila Tagou(onep)
11 août 2021
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Lancement officiel des examens du Baccalauréat, session 2021 : Un examen placé sous le signe de la crédibilité
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PhD, Mamoudou Djibo, a procédé hier matin, au CES Gawèye, commune V de Niamey, au lancement des épreuves écrites du baccalauréat, session 2021. Cette année, ce sont 82 134 candidats, dont 37,39% de filles, pour les différentes séries et spécialités du baccalauréat secondaire, du baccalauréat technique et du baccalauréat professionnel, répartis dans 197 centres, qui se lancent ainsi à la quête du premier diplôme universitaire. Le ministre en charge de l’Enseignement Supérieur était accompagné notamment des autorités régionales et celles de la ville de Niamey, du vice-président de la Haute Autorité de lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), du Directeur de l’Office du Baccalauréat du Niger (OBN) et plusieurs acteurs intervenant dans le secteur.
Peu après l’ouverture de l’enveloppe scellée contenant la 1ère épreuve de cet examen et la distribution des copies, le ministre de l’Enseignement Supérieur a exprimé sa satisfaction pour le bon démarrage du baccalauréat, session 2021. Il a salué le concours de tous à savoir les plus hautes autorités, les syndicats des enseignants du secondaire et du supérieur et la HALCIA dans l’organisation de cet examen. PhD Mamoudou Djibo a émis le vœu que cet examen soit propre. « Un examen qui doit refléter la situation de notre système éducatif. Ce dernier nécessite un diagnostic qui permettra de trouver les maux qui le minent afin d’apporter de solutions idoines », a-t-il déclaré. « Nous avons souhaité démarrer un mandat avec des nigériens propres qui auront la responsabilité de gérer notre pays. Si nous formons des voleurs, ces derniers viendront nous diriger. Or nous ne voulons pas que notre société soit corrompue », a lancé PhD, Mamoudou Djibo.
Exprimant les attentes de la Haute Autorité de lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées, le vice-président de la HALCIA a averti M. Salissou Oubandoma a dit que si la HALCIA s’est impliquée dans l’organisation des examens dans notre pays, c’est pour permettre au Niger d’organiser un bac propre. « Nous l’avons fait il y a quelques jours avec les examens du BEPC malheureusement nous avons mis la main sur plusieurs individus sur des cas de fraude et les investigations sont en cours pour déterminer s’il y a eu corruption », a-t-il déclaré. Le vice-président de la HALCIA, que ceux qui seront tentés de s’évertuer à ce jeu sachent qu’ils peuvent être dénoncés même par leurs voisins. « L’objectif de ce travail de la HALCIA, c’est le retour à la normale, c’est-à-dire à la crédibilité de nos examens et diplômes », a-t-il expliqué. Dans les années antérieures, « nos diplômes sont convoités mais ces dernières années avec le phénomène de baisse de niveau et bien d’autres facteurs notre système éducatif est en train de s’engloutir », a-t-il déclaré. « Si la situation persiste aucun de nos diplômes n’aura de la valeur et c’est l’image de notre pays qui sera écornée », a prévenu le vice-président de la HALCIA.
Pour rappel, à la veille de cet examen, le ministre en charge de l’Enseignement Supérieur a livré un message dans lequel il a invité tous les candidats de s’abstenir de toute forme de fraude, de ne croire à aucun vendeur d’illusion et de ne compter sur eux-mêmes. Notons que l’évolution de l’effectif des candidats au baccalauréat est particulièrement illustrative d’une tendance haussière : 15 833 en 2010, 38 042 en 2015, 72 763 en 2020 et 82 134 cette année.
Mamane Abdoulaye(onep)
05 août 2021
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Lancement officiel des travaux de la voie ferrée Kano-Dutse-Katsina-Jibia - Maradi : Le Premier ministre Brigi Rafini salue la mise sur les rails d’un projet structurant et intégrateur
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Brigi Rafini, a suivi, hier 9 février 2021 par visio-conférence, le lancement officiel des travaux de construction du chemin de fer devant relier Kano (Nigéria) à Maradi (Niger), en passant par les villes nigérianes de Dutse, Katsina et Jibia. C’est le Président de la République du Nigéria, Muhammadu Buhari, qui procédé à ce lancement à Katsina, au Nigeria, en présence notamment du ministre nigérien en charge des Transports p.i., M. Sadou Seydou, du gouverneur de Maradi, M. Zakari Oumarou, des autorités coutumières nigériennes et nigérianes, des sénateurs, des députés ainsi que des responsables du secteur des transports du Nigéria.
Cette ligne ferroviaire de Kano à Maradi d’un linéaire de 240 kilomètres, dont une trentaine de Kilomètres au Niger, coûtera au Nigeria plus de 1,96 milliards de dollars. C’est le géant portugais du BTP Mota-Engil qui assurera la construction de cette ligne ferroviaire dans le cadre d’un contrat de type ‘‘clé en main complet’’.
Selon plusieurs intervenants, lors de la cérémonie, cette voie ferrée aura plusieurs avantages aussi bien pour le Nigeria que pour le Niger. En effet, selon les mêmes sources, elle facilitera la mobilité des personnes et des biens, d’abord entre le Niger et le Nigéria, ensuite entre le Niger et d’autres pays, à travers notamment le port de Lagos, auquel elle va être ralliée. Elle renforcera également la coopération économique entre les deux pays ; contribuera à la création d’emplois ; à désenclaver le nord du Nigéria et le Niger, à diversifier les ports de sortie et d’entrée pour le Niger ; à assurer la sécurité au niveau des deux pays ; à renforcer les importations et les exportations pour le Niger et d’autres pays ; à booster le développement, à donner un coup d’accélérateur à l’intégration sous régionale et à promouvoir la mise en œuvre et l’efficacité de la Zlecaf.
Bref, l’infrastructure devrait stimuler les échanges entre les deux pays frontaliers, en particulier le Niger qui ne dispose pas de voie ferrée. Une fois achevée, cette ligne à voie unique, qui comptera 12 stations, sera en passe de faire du Nigeria une plaque tournante de l’import-export pour le Niger. «Elle va s’imbriquer au chemin de fer SGR Kano-Lagos, qui traverse le Nigeria du nord jusqu’au port de Lagos (sur l'océan Atlantique)», a indiqué le Président Nigérian, Muhammadu Buhari.
Le ministre Sadou Seydou, a dans son intervention, exprimé sa joie et celle du peuple Nigérien de voir ce jour de lancement de cette voie. «Ce projet est le fruit de la volonté et de la mobilisation de leurs Excellences Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger et de celui de la République Fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari», a noté le ministre Seydou.
Réagissant après avoir suivi cette cérémonie du lancement, le Premier ministre Brigi Rafini s’est réjoui de voir ce jour. «Le miracle de la technologie de l’information et de la communication nous a permis de suivre, depuis Niamey, cette agréable cérémonie de lancement qui se tient à Kastina, au Nigeria. Je saisis l’occasion pour féliciter et rendre un grand hommage au Président Muhammadu Buhari, qui a bien voulu aujourd’hui concrétiser cet vieux projet. C’est un projet structurant et intégrateur qui va permettre à nos deux pays et même au-delà, d’intensifier et de renforcer leurs relations, aussi bien au plan économique que social», s’est félicité S.E Brigi Rafini.
Le Premier ministre a, par ailleurs, noté que le Niger et le Nigéria ont une longue tradition d’échanges et que ce projet vient booster leurs relations dans le sens de ce grand projet africain qu’est la Zlecaf. «C’est un début très promoteur pour cette zone de libre-échange, entre les différents Etats africains», a-t-il souligné. Et le Chef du gouvernement a ajouté que «au Niger, nous sommes très heureux de cette cérémonie qui vient créer l’espoir et une grande ouverture sur le monde extérieur. Parce qu’elle permet à une grande partie de nos relations commerciales, des débouchées sur la mer à partir du port de Lagos et cela permet de diversifier nos points d’accès à la mer. Ce qui est tout à fait vital pour nos économies».
Mahamadou Diallo(onep)
10 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement officiel du Centre de renforcement des capacités du Ministère des Finances : Produire une masse critique d’agents pour une gestion optimale des finances publiques
Le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a patronné hier matin, le lancement officiel des activités du centre de renforcement des capacités du Ministère des Finances (CRC-MF). La création de ce centre offre l’occasion de réfléchir sur les dispositifs normatifs et pédagogiques d’accompagnement des réformes engagées. A travers ce centre, l’objectif principal recherché est de créer un socle de connaissances génériques afin de faire naitre une culture commune au Ministère des Finances et un effet de réseau à travers les actions de renforcement des capacités des cadres et agents, tant au niveau central, déconcentré que décentralisé.
La création de ce centre devrait permettre de mobiliser l’expertise scientifique et technique nécessaire afin de créer une synergie d’actions autour de la formation en finances publiques. En effet, le centre est chargé notamment d’améliorer l'offre de services de renforcement des capacités des agents du ministère des finances, mais aussi de contribuer entre autres à la maitrise de la déontologie requise dans l'exercice des métiers liés aux finances publiques. Il devrait aussi permettre la maitrise des techniques de prévision, de mobilisation et d'optimisation des ressources financières internes et externes et contribuer à l'offre de management contribuant à améliorer la gestion et l'organisation de l'environnement professionnel.
Les bénéficiaires de prestations du Centre sont l'ensemble des agents du Ministère des Finances et les intervenants des structures de l'administration publique, tant au niveau central, déconcentré que décentralisé, impliquées dans la chaine de la dépense publique, la mobilisation des recettes fiscales et non fiscales, la gestion des finances publiques, pour ne citer que cela.
Dans le mot qu’il a prononcé à cette occasion, le Chef du gouvernement a déclaré que le centre de renforcement des capacités du ministère des finances (CRC-MF) est une réponse du gouvernement au besoin d’outiller les acteurs sur de nouvelles adaptations professionnelles induites par les réformes. C’est un cadre précieux et une occasion appropriée d’échanges, d’apprentissage, de partage d’expériences et de connaissances entre les agents qui œuvrent au fil du temps à la gestion des finances publiques dans un contexte globalisé de réforme. Pour le chef du gouvernement, la création de ce centre intervient dans un contexte national marqué par la recherche d’une croissance économique plus forte et inclusive, nécessitant la poursuite des efforts tendant à assurer une meilleure allocation des ressources budgétaires.
De ce fait, M. Ouhoumoudou Mahamadou dit espérer que les anciens fonctionnaires interviendront efficacement dans l’animation de ce centre, eu égard à l’expérience accumulée dans la gestion administrative, notamment la gestion des finances publiques. Le Premier ministre s’est dit convaincu que les acquis qui y seront produits permettront d'ancrer davantage les résultats et la performance dans le système de gestion du pays et l'impact de ses actions de développement sur le bien-être des laborieuses populations. «Les fruits qui en sortiront pourront être capitalisées et servir de bréviaire pour le pays en quête de compétences pouvant accompagner son développement», a-t-il ajouté.
Auparavant, le ministre des Finances Dr. Ahmat Jidoud a affirmé que la création de ce centre s’inscrit dans l’optique de la réalisation de la mission assignée au Ministère des Finances conformément aux grandes orientations nationales. La création de ce centre, souligne-t-il, constitue un cadre idéal pour mieux informer, former et sensibiliser les collaborateurs à tous les niveaux sur la responsabilité historique qui est la leur, pour la réussite des missions communes.
Après le lancement officiel dudit centre, s’en est suivie la coupure du ruban et une visite guidée de la salle située au rez-de-chaussée de l’immeuble du Ministère des Finances. Lors de cette visite, le Secrétaire général du Ministère a saisi l’opportunité pour présenter au chef du gouvernement le CRC-MF . De cette présentation, on retient que le centre de renforcement des capacités du Ministère des Finances dispose des organes d’orientation, d’exécution et de suivi qui sont un comité de pilotage et de suivi (CPS), une cellule technique d’exécution (CTE). Les formations dispensées par le centre couvriront un large éventail de sujets relevant des domaines des finances publiques.
Rahila Tagou(onep)
30 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement officiel du portail des services publics du Niger «services-publics.ne» : Pour un service public accessible à tous
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement SE Brigi Rafini, a procédé au lancement officiel du portail des services publics du Niger, hier jeudi 28 Janvier 2021, au Palais des Congrès de Niamey. C’était au cours d’une importante cérémonie organisée à cet effet par l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI) en collaboration avec le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME) et en partenariat avec l’Ambassade de France au Niger, à travers l’Agence Française de Développement (AFD). La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont des membres du Gouvernement, l’Ambassadeur de France au Niger, le Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat et le Directeur Général de l’ANSI.
Dans son discours d’ouverture de cette cérémonie, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini, a félicité l’ANSI et le HCME pour tous les efforts qu’ils ne cessent de fournir pour l’amélioration et la modernisation des services publics de l’Etat au Niger. Il a également salué la bonne collaboration entre ces deux structures publiques qui font montre d’un bel exemple entre les structures étatiques.
Le Premier Ministre a souligné que ce bel exemple à travers ce Projet est conforme aux engagements du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, pour le développement du numérique au Niger. Il a aussi réitéré l’engagement du Gouvernement à accélérer ce processus de transformation digitale de l’Etat. « Ce fort engagement des autorités de la 7ème République s’est manifesté par la transformation stratégique du Haut-commissariat à l’informatique et aux NTIC en Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI), et l’adoption de plusieurs textes de lois pour la mise en place d’un cadre institutionnel et règlementaire propice au développement des Technologies de l’Information et de la Communication au Niger », a-t-il souligné.
Le Premier Ministre a notifié que cette initiative vient à point nommé, car dans ce contexte de la COVID 19, l’ANSI a joué un grand rôle conformément à sa mission de mise en œuvre de la stratégie nationale de transformation digitale, d’accès universel au numérique et la maitrise d’ouvrages de programmes de développement numérique et pour avoir impulsé et accéléré la digitalisation de notre administration, en collaboration avec le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat.
Pour accompagner cette transformation numérique, le Gouvernement à travers ces deux structures (ANSI et HCME) a bénéficié de l’accompagnement technique et financier du Gouvernement Français à travers l‘Agence française de développement qui a appuyé le projet de coopération technique. Le Premier Ministre a souligné que cet appui s’inscrit « dans la volonté du Gouvernement de rapprocher les services publics de ces citoyens et entreprises grâce au numérique, en englobant les différentes initiatives numériques en cours et donner un résultat ambitieux dans des délais très courts. (…) il s’agissait de coordonner les chantiers menés dans le cadre de Doing Business (Banque Mondiale), le programme d’Entreprenariat d’Intérêt Général (EIG.ne) mobilisant la jeunesse auprès des administrations pour bâtir le portail national », dit-il.
Ainsi, ce projet a permis de créer un portail national dédié aux usagers des services publics. « L’objectif du portail national des services publics est de rendre l’accès aux services publics plus efficace, transparent et inclusif. Il s’agit d’une suite logique des réformes en cours qui arrive à un moment très particulier où la pandémie mondiale a souligné l’importance des télécommunications et des services numériques pour assurer la continuité des services publics et participer à la résilience de l’économie. Dès lors, il est impératif de disposer d’une plateforme évolutive permettant à tout citoyen d’avoir un point d’entrée unique, une information certifiée et l’accès à des services équitables », a notifié le Premier Ministre.
A travers ce portail, c’est une nouvelle étape de la transformation numérique du Niger qui se réalise, a précisé le Premier Ministre avant d’encourager, au nom du Gouvernement, les populations à une utilisation responsable des technologies de communications électroniques et profiter des avantages de ces outils techniques.
Présent à cette cérémonie, l’Ambassadeur de France au Niger, SE Alexandre Garcia, a également salué cette initiative du Gouvernement du Niger à travers l’ANSI et le HCME. Il a saisi cette occasion pour réitérer l’engagement et la disponibilité du Gouvernement et du peuple français à renforcer ses coopérations et ses partenariats avec le Niger.
Dans le même ordre d’idées, le Ministre Conseiller du Président de la République et Directeur Général de l’ANSI, M. Ibrahim Kimba, et le Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat, M. Oumarou Amadou Saley, ont tous exprimé leur reconnaissance au partenaire français pour son appui technique et financier dans le cadre de ce projet. Ils ont tous rappelé l’importance de ce portail dans l’amélioration et la modernisation des services publics de l’Etat. Il s’agit d’approcher les citoyens des services publics.
Le portail a été par la suite présenté à l’assistance. Il s’agit d’un portail national des services publics qui intègre plusieurs fonctionnalités adéquates, effectives, accessible à toutes les couches sociales. C’est ainsi que du contenu sonore en langues locales (Zarma & Haoussa) et une possibilité aux personnes analphabètes et aux mal voyants ont été ajoutés au portail pour faciliter son accès et son exploitation. En perspective, ce portail connaitra une évolution permanente. Il marque un tournant crucial, et va accélérer sans aucun doute la digitalisation de l’administration nigérienne et, lui permettre ainsi d’améliorer significativement ses performances. Il s’agit d’une part, de faciliter le travail aux agents de l'état et contribuer à améliorer la productivité, la traçabilité et la transparence dans les administrations et d’autre part, de faciliter l’accessibilité et la disponibilité permanente des services publics de qualité aux usagers, quel que soit leur lieu de résidence.
Par Ali Maman
29 janvier 2021
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Lancement Officiel du Site Web de la Haute Autorité de Protection des Données à Caractère Personnel (HAPDP) : L’information et la sensibilisation avant le recours aux sanctions
La Haute Autorité de Protection des Données à Caractère Personnel, a procédé hier matin, au lancement officiel de son site web : www.hapdp.ne. L’émergence de l’économie numérique en l’occurrence l’explosion des réseaux sociaux, comporte des risques ayant notamment trait aux cyber-attaques et à l’usage malveillant des données à caractère personnel qui affectent la confiance que les citoyens vouent pour les technologies de l’information et de la communication. Ainsi ce site est conçu pour pallier les failles afin d’assurer la protection de ces données mais aussi pour répondre à cette ambition de satisfaire la communication institutionnelle de la HAPDP. La cérémonie de lancement du site s’est déroulée sous l’égide du Ministre de la Justice, Garde de Sceaux M. Marou Amadou.
Les objectifs visés à travers ce site sont notamment, d’éclairer le grand public et les opérateurs économiques sur les principes de base de la loi, d’informer l’ensemble des citoyens sur le rôle et sur les activités de la HAPDP, les obligations des organismes traitant les données personnelles, les moyens dont disposent les individus pour se prémunir contre d’éventuels abus relatifs à l’utilisation de leurs données personnelles, etc.
La présidente de la HAPDP, Mme Sanadi Tchimaden a remercié le Ministre de la Justice Garde des Sceaux pour son accompagnement dans la mise en œuvre des activités de l’institution ainsi que le Ministre Conseiller, Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI), dont le soutien technique et financier a permis le développement et la réalisation du site web. Parlant des motifs de la conception du site Web, elle a indiqué que le souci majeur à travers cette initiative est de réserver une place primordiale à la mise en œuvre d’une stratégie de communication qui privilégie l’information avant d’envisager le recours aux sanctions. En effet, a-t-elle confié, le Niger à l’instar des autres pays de la sous-région, conscient de l’urgence du moment, s’est empressé de légiférer dans le domaine pour règlementer la protection des données personnelles en prévoyant un ‘’arsenal juridique’’ à caractère préventif mais aussi répressif. À ce titre, elle a évoqué la loi N°2017-28 du 03 Mai 2017, relative à la protection des données à caractère personnel modifiée et complétée par la loi N°2019-71 du 24 décembre 2019, qui crée la HAPDP. Aussi, a expliqué Mme Sanadi Tchimaden, les données à caractère personnel sont traitées sans cesse au travail, dans les rapports avec les pouvoirs publics, dans le secteur de la santé, lors d’achat de biens et services, lors de voyages ou lors de recherches sur internet. A ce niveau, il faut noter que les données personnelles, se définissent comme étant « toute information de quelque nature qu’elle soit et indépendamment de son support, y compris le son et l’image, relative à une personne physique identifiée ou identifiable directement ou indirectement par référence à un numéro d’identification ou à plusieurs éléments spécifiques, propres à son identité physique, physiologique, génétique, psychique, culturelle, sociale ou économique ».
Mme Sanadi Tchimaden a également rappelé, les missions assignées à la Haute Autorité de Protection Des Données à Caractère Personnel qui, a-t-elle fait savoir, est une autorité administrative indépendante chargée de veiller à la conformité des traitements des données à caractère personnel. Et cela, conformément aux dispositions des textes en vigueur et des conventions internationales auxquelles le Niger a adhéré. A cela s’ajoute, la responsabilité de veiller à ce que le traitement et l’usage des données à caractère personnel ne portent atteinte aux libertés publiques ou ne comportent de menace à la vie privée des citoyens, en particulier dans l’utilisation de technologie de l’information et de la communication. De ce fait, tout traitement de données à caractère personnel, entrepris au Niger doit obligatoirement faire l’objet de déclaration préalable ou d’autorisation auprès de la HAPDP suivant leur nature. Car dit-elle, la conformité à la réglementation en matière de protections des données personnelles, loin d’être une contrainte inutile et injustifiée, est un moyen efficace pour les entreprises de consolider leur réputation. «Cette conformité pourra être valorisée comme gage de confiance auprès des clients et partenaires de plus en plus soucieux de la protection effective de leurs données », a déclaré Mme Sanadi Tchimaden.
Le nouveau site de la HAPDP est facile à consulter, perfectible et suffisamment informatif. Et toute personne physique peut saisir la HAPDP pour vérifier ou constater la légalité d’un traitement portant sur des données la concernant.
Rahila Tagou(onep)
24 septembre 2020
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Lancement officiel par le Président de la République, des travaux de voiries de Niamey : Plus de 60 milliards de FCFA d’investissement pour renforcer les infrastructures dans la capitale
Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum a procédé, hier matin, au lancement de la première phase des travaux de voiries de Niamey. Cette phase comporte des travaux neufs, et des travaux de réhabilitation et d’entretien courant. La réalisation de ces infrastructures, permettra d’améliorer de manière significative la mobilité urbaine dans la ville de Niamey. Ce vaste projet d’infrastructure est en effet la concrétisation d’un engagement. « Nous avons pris l’engagement de moderniser nos villes, de rendre la mobilité plus facile dans nos villes et de faire en sorte que les citoyens s’épanouissent notamment dans leur déplacement », a déclaré le président Mohamed Bazoum peu après avoir donné le coup d’envoi des travaux.
Pour le Chef de l’Etat, ces travaux structurants s’imposent. « Les artères notamment la route Fillingé et celle de l’aéroport sont connues pour leur caractère totalement inapproprié. Aujourd’hui, elles relèvent d’un autre âge. La ville a grandi et les exigences de mobilité sont devenues totalement autres que celles qui prévalaient lorsqu’on les avait construites », a-t-il ajouté. « Nous avons besoin d’être au niveau des besoins d’aujourd’hui et elles seront réalisées de façon à être en adéquation avec les exigences de la ville de Niamey », a-t-il rassuré. En ce qui concerne la route Niamey Nyala, le chef de l’Etat a souligné qu’elle sera reconstruite tout en tirant les leçons de la construction antérieure.

Les travaux neufs concernent d’abord l’aménagement et le bitumage de la corniche Gamkallé de l’échangeur place des Martyrs jusqu’à l’avenue de l’Afrique en passant par l’Abattoir de Niamey sur un linéaire de 2,7 km.
Ce projet intègre aussi la construction de deux bretelles d’échange de trafic dont l’une est un pont à poutres type trompette, a expliqué le ministre de l’Équipement M. Gado Sabo Moctar lors de la cérémonie de lancement avant d’ajouter qu’il est prévu la construction de 2 quais pour pirogues, des parcours sportifs et des espaces à aménager. Ces travaux sont effectués par l’entreprise Chinoise CGCINT, sur financement du Budget National à hauteur d’environ 10 milliards de FCFA. Le contrôle est assuré par le groupement GERMS-AGEIM, a précisé le ministre de l’Équipement.
À cela, s’ajoutent les travaux d’aménagement des voies express pour les sorties de Niamey et la construction d’une rocade péri-urbaine. C’est en effet un projet qui comporte trois composantes.
La première composante, concerne l’aménagement du rond-point de l’aéroport international Diori Hamani au poste de péage de la sortie vers Dosso sur un linéaire de 10 km en deux sections ; dont l’une est en 2 x 3 voies et l’autre en 2 x 2 voies.
La deuxième composante concerne l’aménagement de la sortie route Niamey-Filingué (RN25) en partant de l’intersection du Boulevard « Tanimoune » sur un linéaire de 6,5 kilomètres.
La troisième composante concerne l’aménagement d’une rocade périurbaine, en partant de la route Niamey-Kollo pour relier la sortie vers Say en passant par les sorties Niamey-Dosso, Niamey-Filingué, Niamey-Ouallam, Niamey-Tillabéri et Niamey-Torodi. Les travaux de Réhabilitation concernent la route Niamey Nyala et le canal Gountou Yéna.
« Tous ces travaux seront exécutés par l’entreprise SOGEA SATOM pour une durée de 24 mois, sous la supervision et le contrôle du Bureau d’Etudes GERMS Consulting. Le Coût global du projet est de 50 837 704 599 FCFA hors taxes et hors droits de douanes, sur financement par la BOAD et l’Etat du Niger. Le linéaire total en développé du projet est d’environ 60 km », a expliqué le ministre Gado Sabo Moctar. Il a par ailleurs rappelé qu’à tous ces travaux, s’ajoute la construction de la voie d’accès à l’Hôpital Général de Référence à partir du Boulevard Tanimoune, démarrée le 21 mars 2023 pour une durée d’exécution de 18 mois.

Le vice-président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), M. Moustapha Ben Barka a salué, les dispositions prises et celles en cours pour renforcer les ressources de l’entretien routier afin de garantir la pérennité des infrastructures. Il a en outre souligné qu’à travers la réalisation de ces projets, la BOAD met à la disposition du Niger des ressources d’un montant global de 55 milliards de F CFA. Ce qui porte à 425 milliards de FCFA le cumul des interventions de la BOAD dans le secteur des infrastructures au Niger et à plus de 800 milliards de F CFA le cumul des engagements de la BOAD dans le pays tout secteur confondu.
Le président du Conseil de Ville de Niamey salue l’initiative du Chef de l’Etat.
Pour le président du Conseil de Ville de Niamey, ces infrastructures, une fois terminées contribueront à réduire le taux journalier effarant des accidents de la route, à réduire le stress provoqué par les embouteillages dans la circulation routière qui engendre la perte de temps et faciliteront l’écoulement spontané des eaux pluviales. « Les opérations d’aménagement et d’urbanisme viennent à point nommé, car elles participeront aux côtés d’autres réalisations de la Ville de Niamey notamment, les voies latéritiques construites pour améliorer la mobilité urbaine et favoriseront le développement économique et social de la municipalité », a ajouté le député maire M. Oumarou Moumouni Dogari. « Connaissant personnellement votre ambition pour notre capitale, nous pouvons sans risque de nous tromper annoncer à toute la population de Niamey que les travaux en cours marquent le début d’un chantier gigantesque que Votre Excellence ambitionne et cela fera notre fierté à tous. Au nom de l’ensemble de la population de Niamey et du Conseil de ville, nous vous exprimons, Excellence, notre profonde gratitude et notre infinie reconnaissance », a dit le président du Conseil de Ville de Niamey à l’endroit du Chef de l’Etat.
Oumar Issoufou (ONEP)
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Lancement par le Chef de l’Etat des travaux de construction de la ligne Haute Tension Kandadji-Niamey : «Nous pensons qu’en 2025 nous disposerons du barrage et de la centrale électrique», a déclaré le Président Mohamed Bazoum
Les travaux du méga chantier du barrage de Kandadji, d’un coût de 740 milliards de francs CFA (1,1 milliard d’euros) avancent bien, suscitant un espoir justifié chez les Nigériens qui attendent sa réalisation depuis des décennies. En effet, l’un des volets de ce complexe hydro-agro-électrique, celui de la production d’énergie hydroélectrique est à une étape importante avec le lancement, hier par le Président de la République, M. Mohamed Bazoum, des travaux de construction de la ligne de transport d’énergie Haute Tension 132 KV double terne Kandadji-Niamey.
L’idée du projet du barrage de Kandadji, situé à environ 188 km de Niamey, date des années 1970. Mais ce n’est qu’à partir de 2008 qu’aura lieu une cérémonie de pose de la première pierre des travaux. Ayant connu plusieurs interruptions, c’est en 2019 sous le mandat du président Issoufou Mahamadou avec le programme de renaissance II que les travaux du barrage ont véritablement redémarré. Ils se déroulent sous la conduite du maitre d’œuvre, la China Gezhouba Group Company (CGGC).
Dans le cadre du programme de renaissance III consistant à consolider les acquis obtenus par son prédécesseur, et à avancer, le Président Mohamed Bazoum a pris à bras le corps ce chantier. Il tient à ce que le délai pour son achèvement fixé à 2025 soit strictement respecté. Déjà, le 10 septembre 2021, le Chef de l’Etat était sur le site. Il y est revenu ce 25 octobre 2022 au moment où le taux d’exécution des travaux a atteint 25%.
Pour ce deuxième déplacement sur le chantier, le Chef de l’Etat est allé procéder au lancement des travaux de construction de la ligne Haute Tension de transport de Kandadji à Niamey de l’électricité qui sera produite par le barrage, soit une puissance de 130 MW. Cette infrastructure d’un coût de 55,6 milliards de FCFA (83,8 millions $) qui est supportée par la Banque Islamique de Développement, vise à sécuriser l’alimentation électrique du Niger à travers la fourniture par an d’environ 600 GWh d’énergie propre, renouvelable, à faible coût de la région du Fleuve (avec renforcement de la station de Gorou Banda).
Visitant le chantier après la cérémonie de lancement des travaux, le Chef de l’État a apprécié l’évolution de l’ensemble du projet du barrage Kandadji. «Je suis venu ici il y a plus d’une année; aujourd’hui j’ai posé la première pierre de la construction de la ligne haute tension qui va transporter le courant qui sera produit sur ce barrage jusqu’à la ville de Niamey. Entre temps, vous aurez constaté en même temps que moi,que la configuration de ce terrain a totalement changé. Le travail est avancé de façon remarquable, parce que nous avons exigé des autorités chinoises que la société qui fait ce barrage, mette toute la volonté, toute l’énergie nécessaire à cet effet. Nous avons eu une réponse positive aussitôt, et depuis lors la cadence du travail a changé», a déclaré le président de la République.

L’infrastructure est en train de prendre forme, s’est réjoui le Chef de l’Etat en constatant qu’une partie de l’eau du fleuve a été dérivée dans le processus de la construction du barrage. C’est là que sera justement érigée la centrale électrique. «Nous sommes déterminés à tenir le délai que nous nous sommes donné en concertation avec les parties qui exécutent ce travail et nous pensons qu’en 2025 nous disposerons du barrage et de la centrale électrique et nous serons par conséquent en mesure de produire l’énergie électrique et de la transporter. Nous disposerons également des quantités d’eau qui seront régulées et qui permettront le travail agricole qui est prévu dans le cadre de l’autre dimension de ce projet», a ajouté M. Mohamed Bazoum. Toutefois, il a relevé les grands défis que le programme Kandadji soulève, notamment le déplacement des populations dont les lieux d’habitation sont l’espace de construction des infrastructures. «C’est une dimension du projet que nous comptons prendre en charge avec la même volonté en rapport avec nos partenaires. L’Etat du Niger dépense beaucoup d’argent pour que ce travail se fasse et les partenaires qui sont engagés avec nous savent que nous sommes crédibles et eux aussi croient au projet; aujourd’hui tous sont enthousiastes, à nos côtés», a assuré le Chef de l’Etat.
«Une nouvelle ère pour la filière énergie au Niger»
Auparavant, le président du conseil d’administration de l’Agence du Barrage de Kandadji, Pr Issoufou Katambé, a salué l’engagement du président Mohamed Bazoum pour la concrétisation de ce projet, un rêve vieux de plusieurs décennies pour les Nigériens. Pour la ligne haute tension, le délai des travaux exécutés par l’entreprise Kalpataru Power Transmission sous la supervision et le contrôle du Groupement PT Feedback –IntraG-TAHest de 30 mois. «Nous réaffirmons notre engagement à tout mettre en œuvre pour le parachèvement des travaux de génie civil du barrage et de la ligne haute tension», a dit Pr IssoufouKatambé. La réalisation de cette infrastructure hydro-agro-électrique est d’une grande contribution face aux défis de l’électricité et de la quête de l’indépendance énergétique du Niger, a-t-il ajouté. Après sa construction, le poste de départ doit permettre l’évacuation de toute la puissance produite par la centrale hydroélectrique Kandadji, soit 130MW, a souligné leprésident du conseil d’administration de l’ABK. «C’est une nouvelle ère pour la filière énergie au Niger avec des impacts pour la production agricole, l’industrie et le commerce», a lancé, Pr Issoufou Katambé.

Le gouverneur de la région de Tillaberi, M. Harouna Yayé, s’est aussi réjoui de l’avancement des travaux du barrage dont les retombées, a-t-il indiqué sont inestimables pour le développement socio-économique des populations de la zone.
Pour M. Habibou Djibo, le représentant du groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), institution avec laquelle le Niger a une coopération depuis 1974, le lancement des travaux de la construction de la ligne haute tension Kandadji-Niamey, est l’aboutissement des efforts fournis par l’Etat du Niger avec les partenaires pour répondre au besoin sans cesse croissant de l’énergie électrique dans le pays. «Ma présence parmi vous témoigne de l’engagement du groupe de la BID à toujours être présent à vos côtés pour la mise en œuvre des programmes et projets qui ont été financés et qui visent de manière substantielle le développement social et économique du Niger», a affirmé M. Habibou Djibo.
Autres éléments sur le programme Kandadji
Dans le cadre des reformes visant à relancer et renforcer le programme Kandadji l’Agence du Barrage Kandadji (ABK), a été crééeen 2016 à la place du Haut-commissariat à l’Aménagement de la Vallée du Niger. L’objectif assigné à l’ABK est de mettre en œuvre le Programme Kandadji et de gérer ultérieurement son patrimoine, notamment le barrage et la centrale hydro-électrique. Aussi, l’ABK est chargée entre autres de la mise en œuvre des études techniques, économiques et financières, de la conception et de la réalisation des ouvrages, des équipements hydroélectriques, des aménagements hydro-agricoles et piscicoles, ainsi que des opérations de reconstruction des infrastructures et de réinstallation des populations affectées par le Programme. Figurent également au nombre des attributions de l’ABK, le plan de développement local et le pôle de croissance des systèmes d’irrigation prévus durant la phase d’investissement du Programme.
Globalement les objectifs du Programme Kandadji de régénération des écosystèmes et de mise en valeur du fleuve Niger visent entre autres à assurer la préservation et la revitalisation des écosystèmes fluviaux, l’augmentation des productions agricoles et énergétiques mais aussi à stimuler les emplois et ouvrir des perspectives économiques. Ils consistent aussi à assurer un débit d’étiage de 120 m3/s sur le fleuve Niger ; à sécuriser l’alimentation en eau potable de l’agglomération de Niamey ; à mettre en valeur par l’irrigation sur environ 45.000 ha; à accroitre l’accès à l’eau pour le développement agricole, l’amélioration de la sécurité alimentaire et des conditions de vie des populations à travers la mise en valeur du potentiel de terres irrigables et de la pisciculture ; àappuyer les initiatives de développement locale pour l’amélioration des conditions de vie, et l’accès aux services d’éducation et de santé, la promotion des activités génératrices de revenus et le renforcement de la résilience des populations aux événements extrêmes (sécheresses et inondations) ; à produire de l’électricité avec une puissance de 130 MW pour une production annuelle de 629 GWh (soit un bond de 55% de la production nationale), permettant de réduire la dépendance du pays vis-à-vis des importations d’électricité depuis le Nigeria, dont le taux de couverture nationale en électricité n’est que de 19%.
Relativement aux travaux du barrage kandadji, «la déclaration d’utilité publique (DUP) a abouti à un plan d’aménagement en cours d’un nouveau site de réinstallation de la population de la deuxième vague (50.000 personnes) pour les vingt-quatre villages administratifs à déplacer, le financement étant déjà mobilisé. En effet, deux vagues étaient prévues : la première vague concernait la population installée sur le site du barrage et celle qui est impactée par la réalisation du barrage. Le programme de réinstallation de 9.000 personnes sur le site du barrage, puis la reconstruction prévue d’Ayérou et la réinstallation de 50.000 habitants dans la zone de la retenue représentent de nombreuses opportunités de développement pour les communautés locales, notamment à travers: la construction de routes, le raccordement à l’électricité et à l’eau potable et le déploiement d’infrastructures et de services collectifs comme les écoles, les dispensaires et les marchés ; la création de 8.000 hectares de périmètres irrigués pour les agriculteurs déplacés ; la construction de plus de 10.000 nouveaux logements, etc.
Souley Moutari(onep), Envoyé spécial
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Lancement, hier par le Premier ministre, des activités de la Journée Nationale de la Femme Nigérienne : Consolider les acquis et poursuivre les efforts en matière de promotion et de protection des droits des Nigériennes
13 Mai 1991 -13 Mai 2021, 30 ans que chaque année, la femme nigérienne est magnifiée pour son engagement et sa contribution au développement du pays. Cette fête, faut-il le rappeler, est le fruit de la marche historique des femmes du 13 Mai 1991 en vue de revendiquer une meilleure représentation au sein de la Commission Préparatoire des assises de la Conférence Nationale. Le lancement des activités de cette édition 2021 s’est déroulée hier matin au Palais des Congrès de Niamey sous les auspices du Premier Ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou. Le Thème retenu à cet effet est: ‘’Renaissance Féminine au Niger: quelles stratégies pour un développement durable?’’.L’on notait à cette cérémonie, la présence de la Première Dame Hadjia Hadiza Mohamed Bazoum ainsi que plusieurs distingués invités.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Premier Ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou a de prime abord, transmis les salutations et les encouragements du Président de la République qui, a-t-il souligné, a été témoin des premiers pas de la marche historique des femmes le 13 Mai 1991. Cet événement commémoratif, a-t-il notifié, traduit l’engagementdu gouvernement en faveur de la promotion de la femme. Le Chef du gouvernement a ensuite affirmé son admiration quant au combat que mène la femme nigérienne en vue de faire respecter ces droits en tant que citoyenne à part entière. «Je puis vous dire que le combat pour la renaissance et le respect des droits de la femme concerne tout un chacun car s’agissant d’un combat pour la justice, l’équité et le progrès dans la société. Et cela, eu égard non seulement aux dispositions de la constitution mais aussi au poids numérique des femmes au Niger» a affirmé M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Pour le Premier ministre, la marche historique du 13 Mai 1991, n’était pas que revendicative mais plutôt une révolution douce pour promouvoir les droits des femmes afin que celles-ci ne soient plus abandonnées sur le bord de la route en ce qui concerne le présent et l’avenir du Niger. Et à cet effet, il a affirmé que l’on pourrait se poser la question à savoir: qu’est ce qui a changé en 30 ans ? Beaucoup de choses, a-t-il reconnu ont changé. A titre illustratif, le Chef du gouvernement a cité quelques textes et documents stratégiques adoptés par le gouvernement pour matérialiser les droits des femmes dont la Politique nationale du genre et la création subséquente de l’Observatoire national du genre, la loi institutionnelle du système de quota qui a fait l’objet de plusieurs révisions à la hausse dont la toute dernière est intervenue en 2020, la Stratégie nationale de prévention et de réponses aux violences basées sur le genre , la Stratégie nationale de l’autonomisation économique de la femme.
La mise en œuvre de ces politiques et stratégies nationales a relevé des progrès significatifs en termes d’autonomisation économique de la femme, de participation aux instances de prise de décisions et de lutte contre les violences basées sur le genre.
Aussi, le Premier ministre a relevé que pour la première fois de l’histoire politique du Niger, l’Assemblée Nationale compte actuellement 30 pour cent de députés de sexe féminin.Toutefois a-t-il dit le gouvernement est conscient que des efforts supplémentaires doivent être faits pour assurer l’effectivité des droits des femmes et leur autonomisation. «Et en particulier, des efforts seront poursuivis pour combattre les clichés et les stéréotypes dévalorisant qui empêchent les femmes d’avoir réellement confiance en elles», a-t-il souligné. M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est enfin dit convaincu que la promotion et la protection des droits des femmes passent par une véritable pédagogie se fondant sur le principe que la femme est un membre à partière entière de la société et une actrice de changement.
Pour sa part, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a expliqué que le choix du thème:’’Renaissance Féminine au Niger: quelles stratégies pour un développement durable?’’ se justifie du fait que les avancées enregistrées ces dernières années en matière de promotion du leadership féminin et de participation politique des femmes méritent d’être consolidées et renforcées.
Elle a également reconnu que malgré les avancées notées, des défis restent encore à relever. A cet effet, elle a lancé un appel à tous sur la nécessité de poursuivre les efforts en vue de parvenir à un développement durable. Et cela tout en demandant aux femmes leur participation dynamique et responsable qui permettra d’engager et de réussir le combat pour le développement aux côtés des hommes. A ce sujet, la ministre en charge de la Promotion de la Femme a rendu un hommage mérité à titre posthume à trois vaillantes combattantes de première heure pour la défense des droits des femmes au Niger, à savoir Mme Bagna Aissata Fall, Mme Ali Mariama Tahirou, toutes 2 anciennes Ministre de la Promotion de la Femme et Mme Marcell Fatouma, actrice de la Société Civile.
Notons qu’à cette cérémonie, les femmes de la CONGAFEN sous l’égide de la présidente Mme Kako Fati ont remis un Mémorandum au Premier Ministre. Aussi, un Message artistique sur le thème de la journée a été présenté par le groupe ‘’la famille c’est nous’’.
Par Rahila Tagou(onep)
Lire ci-dessous le discours du Premier ministre, SEM. Ouhoumoudou Mahamadou.
«Je puis vous assurer du soutien sans réserve du Président de la République, Chef de l'Etat, et du Gouvernement qui font de la protection et de la promotion des droits de la femme une priorité conformément au Programme de Renaissance Acte 3», assure le Premier ministre, SEM. Ouhoumoudou Mahamadou.
- Madame la Première Dame;
- Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
- Madame la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant ;
- Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;
- Honorables Députés ;
- Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Diplomatique ;
- Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales ;
- Honorables Chefs Traditionnels ;
- Distingués Leaders Religieux ;
- Mesdames et Messieurs les Représentants des Partis politiques et des Organisations de la Société Civile ;
- Chers Invités ;
- Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais, tout d’abord, vous transmettre, Mesdames, les salutations et les encouragements du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence MOHAMED BAZOUM, qui, comme vous le savez, a été un témoin de premier plan de la marche historique des femmes, le 13 mai 1991, pour revendiquer une plus grande représentativité au sein de la Commission Nationale Préparatoire de la Conférence Nationale.
Je voudrais, aussi, saluer vivement votre présence massive à cet événement commémoratif, qui traduit votre engagement en faveur de la promotion de la femme nigérienne, et vous souhaiter une bonne fête de Ramadan.
Je voudrais, enfin, vous faire part de mon admiration pour le combat de la femme nigérienne pour le respect de ses droits en tant que citoyenne à part entière.
Je puis vous dire que le combat pour la reconnaissance et le respect des droits des femmes est un combat qui nous engage tous parce qu’il s’agit d’un combat pour la justice, un combat pour l’équité mais aussi un combat pour garantir l’harmonie et le progrès dans la société eu égard non seulement aux dispositions de la Constitution mais aussi au poids numérique des femmes dans notre pays.
Mesdames et Messieurs,
Il y a de cela 30 ans que les femmes nigériennes avaient décidé de battre le pavé pour se faire entendre. Et elles avaient été entendues. Les femmes nigériennes avaient agi, et leur réaction avait eu une résonnance particulière parce qu’elle avait fait bouger les lignes.
La marche historique du 13 mai 1991 n’était pas que destinée à rehausser le quota des femmes au sein de la Commission chargée de préparer les assises de la Conférence Nationale.
Cette marche, reconnaissons-le, était une révolution douce pour promouvoir les droits des femmes afin que celles-ci ne soient plus abandonnées sur le bord de la route en ce qui concerne le présent et l’avenir de notre pays.
Mesdames et Messieurs,
On pourrait se poser légitimement la question : qu’est-ce qui a changé en 30 ans ? Assurément, beaucoup de choses ont changé même si beaucoup reste encore à faire pour que les femmes jouissent de la plénitude de tous leurs droits. Nous en sommes conscients et nous travaillons résolument dans ce sens.
En effet, comme vous le savez, le Gouvernement a adopté plusieurs textes et documents stratégiques pour matérialiser les droits des femmes. Permettez-moi de citer quelques-uns. Il s’agit de :
- La Politique Nationale de Genre et la création subséquente de l’Observatoire National du Genre ;
- La loi instituant le système de quota révisée en 2020 pour rehausser les quotas ;
- La Stratégie Nationale de Prévention et de Réponse aux Violences Basées sur le Genre ;
- La Stratégie Nationale de l’Autonomisation Economique de la Femme, etc.
La mise en œuvre de ces politiques et stratégies nationales a révélé des progrès significatifs en termes d’autonomisation économique de la femme, de participation des femmes dans les instances de prise de décision et de lutte contre les Violences Basées sur le Genre. Ainsi, pour la première fois de l’histoire politique de notre pays, l’Assemblée Nationale comporte 30% de femmes députées.
Mesdames et Messieurs,
Le Gouvernement est conscient que des efforts supplémentaires doivent être faits pour assurer l’effectivité des droits des femmes et leur autonomisation.
En particulier, les efforts seront poursuivis pour combattre les clichés et stéréotypes dévalorisants, qui empêchent aux femmes d’avoir réellement confiance en elles-mêmes.
Or, la confiance en soi est le premier levier qu’il faut actionner pour que les femmes prennent toute leur place dans la société et pour qu’elles soient en capacité de déployer tout leur potentiel en vue de pouvoir contribuer au développement socio-économique de notre pays.
Je reste convaincu que la protection et la promotion des droits des femmes passent par une véritable pédagogie en se fondant sur le principe que la femme est un membre à part entière de la société et une actrice de changement. On ne saurait donc discriminer un membre de la société pour des raisons subjectives en rupture avec la réalité.
La femme se doit de prendre en charge les défis de notre société : qu’il s’agisse des défis sécuritaires, ceux liés à l’éducation et à la formation, ou encore les défis liés à sa participation aux instances de prise de décision. Je suis particulièrement admiratif devant les efforts qui ont été faits pour affirmer le leadership féminin dans l’espace public.
En effet, les femmes expriment leur talent et leur ingéniosité sans complexe en tant que cheffes d’entreprises, artisanes, transformatrices de notre potentiel agro-pastoral, créatrices de start-ups, actrices des groupements féminins ou des groupements d’intérêt économique, fonctionnaires, actrices du jeu politique, etc. C’est notre pays qui gagne ainsi car la voie de l’émergence passe indiscutablement par là.
Mesdames et Messieurs,
Le thème retenu pour l’édition 2021 de la Journée Nationale de la Femme Nigérienne est « Renaissance Féminine au Niger : quelles stratégies pour un développement durable ? »
Ce thème est en cohérence avec les engagements de notre pays visant à lutter contre les inégalités de genre et l'injustice pour une pleine participation des femmes aux actions de construction nationale. C’est tenant compte de cet impératif qu’une place de choix a été réservée à l’éducation des filles. En effet, pour le Président de la République, la bataille pour l’émergence de notre pays passe par des mesures visant à lutter contre les inégalités dans l’éducation entre filles et garçons.
L’éducation des filles, comme vous le savez, est une réelle opportunité d’inclusion et de croissance pour le pays. C’est pourquoi, nous considérons que l’une des mesures fortes pour maintenir les filles le plus longtemps à l’école et lutter contre les mariages précoces avec leur corollaire de grossesses précoces est d’instituer les internats pour les filles en particulier dans les collèges ruraux de proximité.
C’est aussi l’une des pistes pour développer le potentiel des connaissances pour les filles, et leur permettre d’investir tous les domaines du savoir et d’apprentissage.
J’attends que les organisations et groupements féminins en fassent leur agenda aux côtés du Gouvernement pour relever le défi de la scolarisation et du maintien le plus longtemps possible de la jeune fille à l’école.
C’est ainsi que les femmes pourraient jouer davantage leur partition dans la bataille pour le développement durable au Niger car l’éducation est la clé du développement.
Mesdames et Messieurs ;
Le Gouvernement poursuivra avec détermination les efforts en vue de promouvoir l’équité de genre afin que la femme nigérienne puisse davantage contribuer à l’économie nationale et jouir de ses droits et libertés conférés par la Constitution et les différentes Conventions auxquelles le Niger est partie.
Aussi, je puis vous assurer du soutien sans réserve du Président de la République, Chef de l'Etat et du Gouvernement qui font de la protection et de la promotion des droits de la femme une priorité conformément au Programme de Renaissance Acte 3.
Permettez-moi, avant de terminer, d’adresser mes appréciations à nos partenaires au développement qui accompagnent le Gouvernement dans ce noble combat pour la promotion de la femme nigérienne.
Sur ces mots, je déclare lancées les activités entrant dans le cadre de la Journée Nationale de la Femme Nigérienne.
Bonne fête du 13 mai !
Je vous remercie. ».
14 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancement, hier, des examens du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC), session 2017 : Le ministre Sani Abdourhamane lance officiellement les épreuves écrites depuis Diffa
Le Ministre des Enseignements Scolaires, M. Sani Abdourhamane, qui séjourne depuis jeudi dernier dans la capitale du Manga a lancé officiellement les épreuves écrites du BEPC au centre du C.E.G. 1 de Diffa où composent les Elèves de Gueskérou, cette commune qui est en proie aux attaques de la secte terroriste Boko Haram. Notons que le Ministre est accompagné des Représentants de la Présidence et de la Primature, ceux des syndicats des Enseignants, de l’Union des Scolaires Nigériens et de l’Association des Parents d’Elèves, ainsi que des cadres centraux et des partenaires du secteur éducatif.
Tôt ce matin, la délégation ministérielle qu’accompagne le gouverneur Laouali Mahamadou Dandano, le Vice-président du Conseil régional, le préfet, le maire, les responsables des Forces de défense et de sécurité, les cadres et partenaires de l’éducation, s’est rendue au Collège d’Enseignement Général (C.E.G.1) pour la cérémonie de lancement des épreuves.
Avant le lancement, le Ministre a tenu à prodiguer de sages conseils aux candidats. « Il faut compter sur vos propres capacités et vous devez faire preuve de concentration pour traiter les sujets» leur a-t-il dit avant de rappeler que des dispositions idoines sont prises pour garantir la crédibilité de ces examens. A 8 heures 00, le ministre Sani Abdourahamane a procédé à l’ouverture de l’enveloppe contenant l’Epreuve de Rédaction. La délégation ministérielle a ensuite visité les centres situés au Lycée et au C.E.G Franco-Arabe.
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Lancement, par le ministre du Commerce, de la campagne nationale de vente à prix modéré de vivres à Damana : 80.000 tonnes de céréales mises en vente de février à septembre 2022 sur toute l’étendue du pays
C’est le village de Damana, le chef-lieu de la commune rurale de Tondikandia dans le département de Filingué qui a abrité le samedi 19 février dernier, la cérémonie de lancement officiel de la campagne nationale de vente à prix modéré de céréales par l’Office national des produits vivriers du Niger (OPVN). L’opération qui vient en complément de la distribution gratuite ciblée de vivres par le gouvernement dans certaines localités durement frappées par le déficit céréalier de la campagne agricole passée va se dérouler sur 7 phase et durera jusqu’en septembre prochain. A travers cette opération de vente à prix modéré (VPM) de céréales, l’OPVN propose de vendre du mil, du maïs et du sorgho jusqu’à 2 fois moins cher que les prix pratiqués sur les marchés locaux. Ce qui permet d’améliorer la disponibilité des produits sur l’ensemble du territoire afin de réguler les prix, et aussi d’atténuer les effets attendus de la crise alimentaire qui se profile à l’horizon dans le pays.
La vente annuelle de céréales à prix modéré rentre dans le cadre du plan de soutien aux personnes vulnérables et permet au gouvernement de venir en appui en priorité aux populations en insécurité alimentaire. L'objectif de cette vente hautement appréciée par les populations est de rendre les céréales accessibles et à des coûts raisonnables. Pour cette année 2022, le gouvernement a pris la décision de mettre en vente 80.000 tonnes de céréales sur l’ensemble du territoire, allant de ce mois de février à septembre prochain. Environ 150.000 ménages seront concernés par la VPM 2022, soit 1.050.000 personnes.
Lors de la cérémonie de lancement de l’opération à Damana, le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada, a exhorté les parties prenantes à cette opération, à s'activer et à faire preuve de bonne gestion pour faire de l’édition 2022 « un succès éclatant ». Dans cette projection, a-t-il affirmé, le mécanisme de suivi prévu au niveau du dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires doit être rendu opérationnel en vue de l'atteinte de la cible définie par le plan de soutien. « Des enquêtes, a insisté le ministre du Commerce, doivent être régulièrement menées et générer des informations à même de permettre le suivi des opérations par les plus hautes autorités du pays ».
M. Alkache Alhada a aussi rappelé la décision du Présidant de la République d'assurer personnellement le suivi de l’opération de vente à prix modéré grâce à des interpellations quotidiennes des préfets et gouverneurs à qui il sera demandé par le Chef de l’Etat, d’observer la plus grande transparence possible lors du déroulement des VPM. « Je demande à l'OPVN de prendre dès à présent, les dispositions idoines pour que les céréales soient placées au niveau de tous les chefs-lieux des communes avant le démarrage de chaque phase. Je reste convaincu que les règles ainsi édictées dans l'unique but de permettre à ces opérations d'atteindre pleinement leurs objectifs, seront scrupuleusement respectées par tous », a déclaré le ministre du commerce.
Présent à la cérémonie, M. Diori Dourahamane, gouverneur de la région de Tillabéri, a souligné l’importance du lancement de l’opération de vente de céréales à prix modéré pour les populations de sa région qui « n'a pas échappé à l'important déficit céréalier et pastoral enregistré à l'issue de la campagne agropastorale 2021 qui a battu le record d'année de mauvaise production au Niger ». Selon les chiffres fournis par le gouverneur, 1.768 villages agricoles de sa région qui en compte 2.140, ont enregistré des déficits supérieurs à 50%. M. Diori Dourahamane s’est réjoui de la mise à disposition de 710 tonnes de céréales, à travers l’OPVN, destinées à 13 communes sur les 44 que compte la région de Tillabéri.
Le lancement de la campagne nationale de vente à prix modéré des céréales intervient à un moment où, dans le canton de Tondikandia, les populations font face à une flambée des prix sur les marchés. La veille de la cérémonie qui était aussi le jour de marché de Damana, le prix du sac de 100kgs de mil a atteint 31.000f CFA, contre 13.000f pour celui mis en vente par le magasin local de l’OPVN dans le cadre l’opération VPM. Le maire de la commune rurale de Tondikandia M. Issa Nouhou a donc remercié les autorités pour le choix de sa commune comme base du lancement de la campagne nationale et pour les multiples efforts qu’elles ne cessent de déployer pour venir en aide aux populations.
M. Issa Nouhou, a d’abord rappelé aux autorités présentes que les populations de son canton font face à une insécurité alimentaire sans précèdent qui résulte de la mauvaise campagne agricole passée qui n’a pas pu répondre aux attentes des paysans. Avec la situation alimentaire qui demeure inquiétante dans le canton de Tondikandia et dans la plupart des cantons de la région de Tillabéri, le maire de lacommune de Tondi-kandia considère le lancement de la VPM comme « un immense soulagement pour les populations face à la flambée constatée des prix des céréales sur les marchés de la commune ».
Avant que le ministre Alkache Alhada ne procède à l’inspection du stock de céréales qui sera mis en vente et au lancement officiel de l’opération de vente à prix modéré, le vieux Soumana Hamidou dit Gandjo, de sa voix grave a pris la parole pour remercier les autorités pour le choix porté sur le canton de Tondikandia et prier pour que l’opération s’étende le plus tôt possible dans les autres localités du Niger qui sont aussi affectées par l’insécurité alimentaire et permettre aux populations de l’ensemble du pays de communier ensemble dans la joie. Une autre démonstration des valeurs d’unité des populations nigériennes où, pendant les moments difficiles, chaque groupe de la société prie pour que les autres accèdent aussi au bonheur auquel il a eu droit.
Les stocks destinés à la vente à prix modéré de céréales seront placés progressivement dans les chefs-lieux des communes ciblées avant d’être acheminés au niveau des centres secondaires de vente sous la responsabilité des préfets. Pour permettre au plus grand nombre de personnes d’y accéder, les ventes se feront à l'unité de mesure locale et s'étaleront dans le temps afin de favoriser une régulation des prix sur les marchés. Dans le canton de Tondikandia, la tiya locale sera vendue à 325 FCFA, ce qui permettra de tirer 13.000f par sac pour amortir les coûts engendrés.
Devant le ministre du Commerce et les autorités coutumières, régionales et communales, le directeur général de l’Office des produits vivriers du Niger a assuré les responsables présents à la cérémonie de la mise à leur disposition des ressources humaines et matériels dont ils ont besoin pour mener à bien cette opération. Le ministre Alkache Alhada les a en outre instruits de mener à bien l’ensemble de la campagne de VPM avec orthodoxie afin de répondre favorablement à l’implication personnelle du Chef de l’Etat dans cette opération capitale pour la survie de nombreux compatriotes en situation précaire.
Souleymane Yahaya (Envoyé Spécial Onep)
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Le "Djitti" : Crépuscule d’une pratique médicinale ancestrale ?
"Habou Lambo, Barkasi kani gandji" sont des vocables connus des mamans nigériennes. Ce sont des noms de plantes qui servent à préparer le ‘’Djitti" en Zarma et "Baouri" ou ‘’Daouri’’ dans certaines régions haoussa. Ces décoctions sont administrées aux nourrissons et aux enfants pour, dit-on, renforcer leur organisme ou pour les soigner de certaines maladies. Il s’agit là d’une pratique aussi courante qu’ancienne qui fait partie intégrante de l’histoire de la médecine traditionnelle et des coutumes. Vendues sous forme d’écorces ou de racines, ces plantes étaient jadis incontournables pour les mamans. En effet, après l’accouchement, les mamans ou les matrones, pour celles vivant au village et ayant connaissance des secrets des plantes, se rendent dans la brousse pour couper des racines ou des écorces qui serviront à la préparation de décoction pour le nouveau-né. En ville, par contre les mamans se rendent dans les marchés auprès des tradipraticiens ou des vendeurs de plantes médicinales pour en acheter. Selon les coutumes locales, l’administration de ces décoctions permet de nettoyer le ventre du bébé en faisant sortir les impuretés mais aussi le préserve ou prévient contre "les petites maladies". Cependant, si jadis le choix était très porté sur ces plantes, de nos jours, les gens ont plus ou moins délaissé la consommation de ces plantes au profit de la médecine moderne.
Beaucoup de mamans ne jurent que par ces écorces et racines qui, affirment-elles, permettent de prévenir et de traiter certains maux. Elles ont coutume de dire que lorsqu’un enfant tombe assez souvent malade, c’est parce qu’il n’a pas suffisamment bu de ces décoctions. Ces plantes que l’on trouve sur place à travers le pays ou en provenance des pays voisins comme le Nigéria, le Mali ou le Togo, seraient selon les témoignages, les produits miracles de la nature.
Assis sous son hangar en banco, dans le petit couloir qui fait face au Commissariat du petit marché de Niamey, le vieux Hama Soumaila, vendeur de ‘’Djitti’’ depuis des années, soutient que ces plantes font partie de notre culture et ont des bienfaits cachés que seuls les anciens et les initiés connaissent. En effet, ayant une grande connaissance des vertus de chaque plante, il sait exactement quoi vendre aux clients.
Selon lui, chaque maman doit commencer à donner les décoctions au bébé, quelques jours après la naissance et cela afin de nettoyer les impuretés du ventre du bébé. Par le passé, ce sont des décoctions à base de plante comme habou lambo, barkasi kani gandji qui sont en premier lieu données au bébé. Certaines mamans les préparent en trois marmites. Par la suite, la mère doit continuer avec d’autres plantes telles que akasantouri, habaka, kobasayi, kambe gou, arkoussou bon koiray, namari ; doré. Et ces plantes peuvent être mélangées et données à l’enfant soit deux fois par jour tout en ajoutant un peu de natron. Et à partir de 3 à 5 mois, a-t-il ajouté, les mamans peuvent augmenter d’autres plantes comme : falounfa et tamarza banda.
Ces plantes, selon le vieux Hama, en plus de prévenir les petits maux, ont également des vertus de protection contre par ce qu’on appelle en jargon local «le mauvais œil et la mauvaise bouche». Et la consommation se fait jusqu’au sevrage de l’enfant.
Parlant de la préparation de ces décoctions, le vieux Hama a confié qu’autrefois, les mamans avaient pour coutume de préparer trois marmites pour les garçons et 4 marmites pour les filles. Toutefois, il affirme que cela n’est pas une obligation mais juste une pratique ancestrale. Et il n’y a pas de gavage, le peu que l’enfant aura avalé suffit. «Nous ne conseillons pas le gavage même si certains le font et vont jusqu’à purger l’enfant avec. C’est là une pratique des côtiers qui font cela et lavent même l’enfant avec», a-t-il précisé.
C’est avec un air nostalgique que le vieux Hama confie que par le passé il y avait une affluence autour de ces plantes. «Autrefois, les vieilles femmes venaient beaucoup payer les écorces pour aller préparer les décoctions pour la nouvelle maman, mais avec le modernisme, la donne a changé. Les gens d’aujourd’hui ne s’intéressent pas trop à la médecine traditionnelle, ils sont plus portés vers la médecine moderne», déplore-t-il. Les prix de ces plantes aux milles vertus varient de 50fcfa, 100fcfa, voire 200fcfa par rouleau.
Gna Aissa, tradipraticienne depuis 22 ans et ayant été plusieurs fois matrone ou «antougay gna» ou «Ngozoma» affirme que les décoctions ont plusieurs bienfaits pour les bébés. «Dès qu’un bébé boit les décoctions, cela se remarque. En effet, il prend du poids, sa peau devient belle et ça immunise son organisme contre les parasites», explique-t-elle. Pour elle, il est important de donner les décoctions aux bébés. Cet avis n’est hélas pas partagé par les médecins.
Des pratiques qui peuvent constituer un danger pour la santé des nourrissons et des enfants, prévient Dr Moulay Ahmed Ali
Même si les vieilles personnes soutiennent que les décoctions sont bénéfiques pour la santé des bébés et des enfants, le Docteur Moulay Ahmed Ali, pédiatre à Niamey ne partage pas cet avis. Cette pratique, estime-t-il, se base sur des considérations culturelles pour prévenir et traiter certaines maladies auxquelles on pense que l’enfant est exposé ou atteint. Par exemple a-t-il affirmé, il existe une forte croyance traditionnelle selon laquelle, le premier lait jaune contient une maladie mortelle appelée «kaikai», qu’il faut soigner par des remèdes traditionnels. Et selon d’autres croyances poursuit-il, il faut donner ces décoctions pour ouvrir la gorge et l’estomac du nouveau-né ou mieux faire une purge pour éliminer les déchets. Les grand-mères et les belles mères, souligne Dr Moulay Ahmed Ali, ont une grande influence sur ces pratiques.
Il relève que l’utilisation de ces décoctions constitue un obstacle à une alimentation adéquate de l’enfant. «De la naissance à 6 mois, l’enfant doit être allaité exclusivement au sein car, le lait est le meilleur aliment qui contient tous les nutriments nécessaires à cet âge», soutient-t-il. De ce fait, cette pratique de donner de décoction à la place des tétées prive l’enfant de cet avantage et l’expose a des conséquences grave sur le plan nutritionnel.
Pour Dr Moulay Ahmed Ali, ces décoctions peuvent constituer un grand danger pour la santé des nourrissons et des enfants, puisque associées à la survenue des maladies diarrhéiques avec déshydratation qui peuvent être graves et mortelles. Elles peuvent également être à la base de la survenue de la malnutrition qui comporte aussi beaucoup de complications médicales. «Sur un autre plan, il faut aussi noter la toxicité que peuvent avoir les plantes utilisées sur des organes vitaux tels le foie, les reins engageant le pronostic vital du nourrisson ou de l’enfant», prévient Dr. Moulay.
Pour lui, la maman et les parents en général doivent comprendre que l’utilisation des décoctions est néfaste pour la santé de l’enfant et qu’elle doit être abandonnée. «De 0 à 6 mois l’enfant doit être nourri exclusivement au sein sans lui donner aucune décoction ni même de l’eau. L’enfant doit être traité au centre de santé quand il est malade et non par des décoctions de la grand-mère ou du tradipraticien», tranche Dr Moulay.
Rahila Tagou(onep)
28 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le «Retenez-moi ou je pars» du président Issoufou
Avec Freud, les psychanalystes auraient nommé cela un acte manqué, soit un acte passé à côté d’un objectif consciemment visé,traduisant l’expression d’un désir inconscient. Il y a, quelque part, dans la propension du président Mahamadou Issoufou à se saisir de la moindre occasion pour dire et redire «sa décision» de ne pas briguer de troisième mandat, quelque chose comme du refoulé, sachant, mutatis mutandis, que la constitution du pays lui fait interdiction de nourrir une telle ambition.
Quoi que disent les communicants du régime, son départ prochain du palais de la présidence de la république –dans un peu moins de six mois— relève, en effet, non pas de son gré, mais de la volonté populaire sanctuarisée par le constituant qui a «bétonné» la loi fondamentale nigérienne contre toute velléité contraire. Les alinéas 1 et 2 de l’article 47 de la constitution nigérienne sont sans équivoque : «Le Président de la République est élu au suffrage universel, libre, direct, égal et secret pour un mandat de cinq (5) ans, renouvelable une (1) seule fois. «En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux (2) mandats présidentiels ou proroger le mandat pour quelque motif que ce soit».
On ne peut, sans impertinence, faire l’insulte de ne pas comprendre ces dispositions d’une constitution qu’il est sensé respecter et faire respecter au président Issoufou, ingénieur de formation ayant fait ses humanités au Lycée national de Niamey, un établissement scolaire d’excellence hérité de la colonisation.
Un «NON !», dit-on, n’a de sens et de valeur que si celui qui l’exprime peut aussi dire «OUI !». Mais alors pourquoi répète-t-il ad nauseam qu’il ne fera pas ce que, de toute façon, il ne peut pas faire ?
La manoeuvre de filouterie intellectuelle qui consiste à tirer gloriole d’un nonévènement renvoie, sans doute, aux démons de grandeur qui habitent l’homme. De son accession à la magistrature suprême du Niger en avril 2011 à ce jour, on ne compte plus le nombre de décorations de complaisance et autres prix de pacotille qu’il a engrangés, souvent après avoir versé d’importantes sommes d’argent en espèces sonnantes et trébuchantes aux promoteurs de cette nouvelle forme d’arnaque des dirigeants en quête de notoriété.
Selon ses hagiographes, le GRAAL espéré sur ce chapitre à la fin de son ultime mandat est le «MO Ibrahim Prize» qui récompense les chefs d’Etat africains ayant fait montre d’un leadership vertueux à la tête de leurs pays et ayant ?uvré à la promotion de la démocratie.
Depuis son institution en 2007, ce prix n’a enregistré que six lauréats : Joaquim Chissano du Mozambique et Nelson Mandela d’Afrique du Sud (lauréat d’honneur) en 2007, Festus Mogae du Botswana en 2008, Pedro Pires du Cap-Vert en 2011, Hifikepunye Pohamba de la Namibie en 2014 et Ellen-Johnson Sirleaf du Liberia en 2017. Les membres du jury, des personnalités triées sur le volet jugeant sur pièces et non sur paroles et autres tours de passe-passe, n’ont estimé aucun candidat digne de cette récompense en 2009, 2010, 2012, 2013, 2015, 2016, 2018 et 2019.
Dans une de ses chroniques hebdomadaires consacrées à l’analyse des situations politiques en Afrique sur les antennes d’une radio internationale, notre confrère franco-togolais, Jean- Baptiste Placca a cru devoir, samedi 17 octobre, rendre hommage à la «magnanimité» et à la grandeur d’âme d’un chef d’Etat qui, au contraire de certains de ses homologues de la sous-région, n’a pas trituré la constitution de son pays pour briguer un troisième mandat.
A l’âge de la «toile mondiale», quelques clics sur son ordinateur auraient suffi à M. Placca pour consulter la loi fondamentale du pays et réaliser que celle-ci abolit un tel exercice de sorcellerie et que les déclarations du chef de l’Etat nigérien sur la question relève d’une simple opération de communication destinée à la consommation des… gogos.
L’Afrique, notamment dans sa partie dite francophone, serait donc à ce point moralement atteinte que ses dirigeants doivent être célébrés comme des héros pour le seul fait qu’ils respectent les lois de leurs pays ?
La vérité est que M. Issoufou est, aujourd’hui, un chef d’Etat en fin d’exercice hanté par l’espoir d’une sortie de scène honorable avec, à la clé, sinon une reconnaissance internationale, du moins, un statut «sécurisé» d’ancien président de la république.
Dans l’entretien accordé récemment à la télévision française France 24 et qui est salué comme une victoire de la raison politique par le journaliste Jean-Baptiste Placca, il a dit exactement ceci :«Ce serait un évènement historique pour le Niger et j’espère que j’aurais la chance de rentrer dans l’histoire du Niger comme étant le premier président du Niger qui aurait passé, de manière pacifique, le témoin à son successeur».
Rien n’est moins sûr !
A la veille des consultations pour son second mandat, en 2016, le président Issoufou avait fait le serment d’organiser des élections «propres et non tropicalisées», faisant de la transparence du scrutin un défi personnel qu’’il jura de relever. Forcé à un second tour par un challenger embastillé, il s’en tira avec un score soviétique de 92%, au prix d’un hold-up électoral mémorable auquel il dut associer l’essentiel de la classe politique contre promesses de postes au gouvernement et dans l’administration… Aujourd’hui, à moins de trois mois du début des élections générales et alors que le collège électoral est déjà convoqué pour les consultations locales (13 décembre) et législatives couplées au premier tour de la présidentielle (27 décembre), nombreux sont les observateurs qui doutent encore de la volonté des pouvoirs publics de conduire le Niger vers les élections crédibles et inclusives promises urbi et orbi.
Le processus électoral est grippé, marqué par une absence totale de consensus des acteurs politiques.Toutes les instances de médiation socio-politique, étatiques ou de la société civile, sont soit caporalisées par le pouvoir, soit rendues obsolètes par un parti présidentiel hégémonique.
Malgré le volontarisme débonnaire de son président, Me Issaka Souna, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dont la composition est depuis toujours contestée par les partis de l’opposition, peine à maîtriser son propre chronogramme et des retards significatifs sont déjà enregistrés, notamment dans l’installation de ses structures régionales ainsi que dans la confection et la distribution des cartes d’électeurs.
A en croire les médias locaux qui suivent cette actualité au quotidien, de lourdes hypothèques pèseraient sur le principe même de l’éligibilité de deux des principaux candidats en lice pour l’élection présidentielle, à savoir Bazoum Mohamed du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir) et Hama Amadou du Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (MODEN/ FA LUMANA/AFRICA), chef de file de l’opposition.
Au total, en l’état actuel des choses, il est pratiquement acquis que le pays court vers des scrutins locaux et nationaux gros de conflits pré et postélectoraux, le tout dans un contexte sanitaire et sécuritaire pour le moins problématique. Dans des régions entières, y compris des zones officiellement en état d’urgence, des hommes en armes lèvent l’impôt sur des populations qui ne prennent même plus la peine d’informer les autorités administratives…
Devant tant de périls, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a, aux dernières nouvelles, entrepris de mettre en place un «Comité de sages» ad hoc composé de leaders religieux, de magistrats de renom et autres notabilités, pour tenter de renouer les fils du dialogue entre les protagonistes du processus et sauver ce qui peut l’être encore.
Rien ne bougera, cependant, sans un engagement hardi du président Issoufou, clé de voûte du système. Celui-ci reste de marbre. Tout se passe comme si l’homme a la maîtrise de ce «chaos organisé» dont l’issue prévisible est un scrutin présidentiel tellement tarabiscoté que personne n’en reconnaîtrait les résultats, ce qui appellerait une transition. Pour le meilleur et pour le pire… Il est minuit !
Par BORY Seyni
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Le 26 juillet du Niger : pour un recentrement et un jaillissement / Par Pr. Amadou Saïbou Adamou
La date du mercredi 26 juillet 2023 est entrée avec un grand fracas dans l’histoire du Niger. Pourtant, c’était une journée sahélienne ordinaire qui avait, il est vrai, commencé par un silence assourdissant du côté du bien gardé palais présidentiel : c’était le silence de la mer !
Les clapotis qui filtraient de la maison du Président ont fini par muter en flots de rumeurs diffusés par les réseaux sociaux et les médias occidentaux toujours prêts à faire et à défaire, avec des grilles spécifiquement stéréotypées, les événements qui se passent en Afrique. Le positionnement d’éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans certains endroits stratégiques de la ville de Niamey (des loyalistes prêts à donner l’assaut pour libérer le Président, disait la rumeur) ont bien fini par soulever les soupçons qu’un coup d’Etat est en cours au Nige. La confirmation est venue tard dans la nuit par une brève adresse (101 mots) des représentants des FDS sur les ondes des médias officiels du Niger :
« Ce jour 26 juillet 2023, nous, Forces de Défense et de Sécurité réunies au sein du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez. Cela fait suite à la dégradation continue de la situation sécuritaire, la mauvaise gouvernance économique et sociale. Réaffirmons notre attachement au respect de tous les engagements souscrits par le Niger. Nous rassurons la communauté nationale et internationale par rapport au respect de l’intégrité physique et morale des autorités déchues conformément aux principes des droits humains.
Fait à Niamey, le 26 juillet 2023
Le Président du CNSP. »
Le lendemain, un communiqué émanant de l’armée annonce que « le commandement militaire des Forces Armées Nigériennes composé du Chef d’Etat-Major des armées et des Chef d’Etat-Major d’armées … par souci d’éviter une confrontation meurtrière entre les différentes forces qui au-delà de ces dernières pourrait provoquer un bain de sang et entacher la sécurité de la population et… par souci de préserver la cohésion au sein des forces de défense et de sécurité, ont décidé de souscrire à la déclaration des Forces de Défense et de Sécurité ».
C’est bien un coup d’Etat !
Qu’est-ce qui a réellement motivé les FDS à se saisir une fois de plus du pouvoir à Niamey ? De qui est ce coup ? Quelles sont les implications qui ont favorisé une si grave opération ? Des conditions préalables, exogènes et endogènes, ont-elles été posées pour garantir la réussite du Coup ? Par qui ? Pourquoi ? Pour quoi ? Dieu et puis les auteurs du renversement du pouvoir de M. Mohamed Bazoum le savent mieux que les rumeurs d’ici et d’ailleurs qui ont rempli les oreilles et occupé les yeux des Nigériens et de tous ceux qui s’intéressent de près où distancement au sort du Président et de sa famille retenus pour les uns, à celui du Niger et de ses habitants en général pour les autres.
Si des réponses éprouvées à ces questions peuvent être intéressantes pour identifier les acteurs du Coup et les responsabilités qu’ils comptent assumer, il me semble que des questions plus essentielles doivent être posées. J’ose en poser deux : Pourquoi le Niger (le pays le plus pauvre du monde, disent les statistiques internationales) focalise-t-il tant l’intérêt du monde entier ? Qu’est-ce que les Nigériens veulent-ils faire de leur pays ?
Niger : un point de mire
Le Niger a, depuis le 26 juillet 2023, volé la vedette à l’Ukraine, au Soudan, à la Méditerranée et aux drames qui s’y déroulent. Pourquoi, en quelques instants, tous les regards des grands de ce monde (des petits aussi) se sont tournés vers ce pays dont on ne parlait qu’en termes de pauvreté, de misère, de démographie et de migration irrégulière ? Pourquoi, alors qu’aucun coup de fusil n’y a retenti, le Niger est devenu un champ de bataille médiatique et politique ? Pourquoi, le Coup d’Etat du Niger, qui est le 6ème enregistré dans la sous-région depuis 2021(après les 2 du Mali, les 2 du Burkina et le coup d’Etat en Guinée Conakry), et qui paraît être le plus anodin, devient-il une préoccupation mondiale ?
Est-ce la récurrence des putschs au Niger qui a fait les yeux du monde se fixer sur notre pays ? Il est vrai que les coups d’Etat militaires sont si fréquents qu’ils sont devenus une structure, une donnée de la gouvernance politique du Niger. En soixante-trois ans d’indépendance (entre 1960 et 2023), le Niger a connu cinq coups d’Etat réussis (soit près d’un quart de siècle de pouvoir militaire) et plusieurs tentatives (réelles ou fictives) de putsch. Sept des onze chefs d’Etat qui ont dirigé le pays sont ou ont été des militaires. L’historien Kimba Idrissa a si justement rappelé il y a quelques années de cela, qu’en moins de dix ans, de la Conférence Nationale (novembre 1991) au coup d’État d’avril 1999 (celui de Wanké), le Niger a passé de la Deuxième à la Cinquième République. Il souligne, citant Maignan, que c’est là, «un chemin que la France a mis cent dix ans à parcourir. Depuis 1991, le Niger a vécu sous sept systèmes institutionnels différents . . . Une telle boulimie est sans égale en Afrique et il convient sans doute de remonter à la Révolution française pour trouver une instabilité institutionnelle comparable ».
Cette « militarisation » du pouvoir a eu un impact réel sur les représentations et les comportements politiques au Niger. Mais, si chacun et tous ces coups d’Etat a été vivement condamné par ceux qui tiennent mordicus aux principes théoriques de la démocratie, ils ont tous (à l’exception de celui commis par Wanké) été applaudis par une population qui vit de façon concrète, dans sa chair, le martyre à elle infligée par ceux-là même qu’elle élit pour conduire sa destinée. L’immense flot de Nigériens, qui, depuis le 30 juillet 2023, inonde les rues pour cracher leur ire et réclamer justice, ou qui remplit les mosquées de larmes et confie au Seigneur ses douleurs et ses doléances contre toutes les formes de menaces brandies, est la dernière illustration de ce que représentent encore les coups d’Etat au Niger : une bouée d’oxygène pour des millions de Nigériens amenés au désespoir par une gouvernance sans bride. Et depuis cinquante ans, notre histoire connaît la même intrigue : au bout de l’irrésistible déraison de la gouvernance politique se trouve le …fusil « salutaire » du soldat.
Est-ce cette hargneuse et illégale décision de certains Chefs d’Etats membres de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de mettre le Niger en diète et d’y conduire une attaque militaire, si le Président déchu n’est pas rétabli dans ses fonctions, qui attire sur nous le regard du monde entier ?
Est-ce ce pieux, résolu et massif activisme de tous les Nigériens, de toutes les contrées, soutenant avec soulagement la prise de pouvoir par les FDS (et méprisant royalement la torture que leur causent les sanctions de la CEDEAO) et leur décision ferme de congédier l’armée française qui focalise les yeux du monde sur notre pays ?
Est-ce la fielleuse logorrhée déversée chaque jour contre le Niger par certains anciens tenants du pouvoir déchu, à travers des médias occidentaux au solde, connus pour leur volonté de pyromanie vis-à-vis de tout pays qui ne se soumet aux désidératas de ceux pour qui ils roulent, qui focalise sur nous l’attention du monde? Il est vrai que ces anciens dirigeants, non contents de s’être arrogamment et copieusement servi de leur pays durant les douze années qu’a duré leur règne sur le Niger, appellent (en qualifiant les Nigériens et le Niger de tous les noms du diable) à le brûler. Jusqu’à ce qu’ils retrouvent leurs anciens privilèges. Ainsi, au préjudice commis à l’endroit du peuple, ils ajoutent l’insulte.
Toutes ces hypothèses sont valables pour expliquer l’intérêt unanime que le monde a si rapidement et si grandement accordé au Niger ; mais la réponse la plus plausible, parce que la plus englobante est : le Coup d’Etat du 26 juillet 2023 est celui qui ne pouvait pas venir !
Ce coup d’Etat ne pouvait pas venir parce que, semble-t-il, depuis 2011, tout a été mis en place par les autorités pour qu’aucune intelligence ne puisse penser à une telle possibilité ; pour qu’aucun geste ne puisse préfigurer une telle situation : les partis politiques ont été mis au pas ; les bouches qui devaient parler ont été fermées (par gavage, autocensure ou musellement) ; les portes des prisons ont été grandement ouvertes ; une garde qu’on dit prétorienne, suréquipée assurait la protection du Président de la République ; un impressionnant et dissuadant dispositif militaire composé de forces armées étrangères (venues officiellement chasser des Djihadistes) est mis en place, en réalité pour servir d’épouvantail contre toute prétention de putsch ; un système de communication politique en réseaux est établi pour vanter et vendre à l’extérieur « l’exceptio » démocratique, sécuritaire et économique du Niger, etc.
Ce coup d’Etat ne pouvait pas venir parce que contrairement à ce qui s’est passé (et se passe) dans certains pays du Sahel (Mali, Burkina Faso, Sénégal notamment), la population nigérienne, empêchée, n’était pas dans la rue. Elle a longtemps fait profil bas. Beaucoup l’ont cru indifférente aux épreuves qu’elle vit, fataliste, voire complice de son propre sort. Il est vrai que la majorité des Nigériens, abasourdis par la manière scabreuse dont ils étaient gouvernés, angoissés par les formes diverses d’insécurité qui font leur quotidien, ne cherchaient même plus à vivre, mais seulement à respirer. On a vite oublié que ce Niger meurtri, qui n’a plus de bouche pour parler, plus de vibre pour bouger, n’est pas mort ; il a une âme pour prier et un Tuteur qui ne faillit jamais : Allah ! Le silence et l’inaction adaptés par ce peuple apparaissent aujourd’hui comme le signe un refuge et d’un ressourcement auprès de Dieu, d’une grande sagesse, d’une exorcisation, et donc d’une émancipation vis-à-vis de ceux qui l’oppriment.
Ce coup d’Etat ne pouvait pas venir parce que les dividendes, stratégiques, géostratégiques, économiques et politiques que le « Niger » garantit à « ses amis » occidentaux et pro-occidentaux sont si grandes et si nombreuses que ces « amis » ne peuvent ne pas se constituer en caution, en bouclier pour défendre la démocratie sonnante et trébuchante, si elle serait « en péril au Niger ». Et les Nigériens se rappelleront aussi longtemps que possible qu’un Emmanuel Macron, Président de la République française, a tenu un conseil de défense à l’Elysée où le coup d’Etat au Niger était l’ordre du jour et, même, a envisagé, prétextant la sécurisation des ressortissants français au Niger, une intervention militaire implacable à Niamey. Il y a des amitiés qui ne mettent pas de gants ! Sauf que « cet ami » a oublié de faire comprendre à ses amis du Niger, que lui ne (re)connait pas le bien commun ; que lui n’a pas d’amis, il a des intérêts. La belle amitié du cheval et du cavalier !
Le coup d’Etat du 26 juillet ne pouvait pas venir. Il est venu ! Sans tapage, ni fumée de canon. Il est venu comme pour confirmer que ce n’est pas le tonnerre qui fait pousser les graines, mais la douce pluie. Le putsch du 26 juillet plait et ne plait pas : il est acté ! Il fait désormais partie de notre histoire ; une histoire dont la marche est, comme toutes les histoires de tous les peuples, en dents de scie, mais dynamique. Faisons seulement en sorte que cette histoire ne recule pas, qu’elle ne bégaye même pas.
Voilà qui nous ramène à notre seconde question : Qu’est-ce que les Nigériens veulent-ils faire de leur pays ? Question essentielle dont la réponse se trouve dans le cœur et entre les mains de chacun et de tous les 26 millions de Nigériens. Voici, entre mille priorités, celles sur lesquelles mon choix a porté et que je voudrai partager avec mes compatriotes.
Des préalables pour exister…
Je commence par formuler un vœu : que quels que soient les motifs, les embûches et, qui sait, les folies qu’il peut engendrer (nous savons maintenant combien le pouvoir enivre), que ce 5ème coup d’Etat intervenu au Niger ne soit pas un coup de plus. On ne doit plus désormais, au Niger, s’adosser au fusil pour prendre le pouvoir, susciter l’espoir d’un peuple si meurtri mais si noble et, au bout d’un temps et d’un tour de prestidigitation (qu’on a pris l’habitude d’appeler, grandiloquemment, élections) remettre le pouvoir à des amis et alliés, pour se protéger et pour laisser gérer le pays comme on gère un festin.
Non, la transition actuelle, plus que toutes celles que nous avons connues, doit s’ériger en une poussée intelligente et virile qui permettra de sortir le Niger (et les Nigériens) du morbide (né du manque de tout) et de l’ornière (née d’une relation servile, préjudiciable et humiliante avec l’Etat français), pour lui donner un élan d’ascension vers son être réel. Cela nécessite un préalable : le choix, par le pouvoir actuel, d’hommes et de femmes capables de créer cet élan ; de le traduire en une force susceptible de canaliser l’ardeur populaire suscitée surtout chez les jeunes ; de libérer les Nigériens de ce ressenti de frustration et d’incapacité à se gérer, à se réaliser, mais aussi de cette violence destructrice qu’ils couvent ou expriment parfois individuellement, parfois en groupes organisés. En un mot, la transition doit se donner un sens, un contenu et une démarche. C’est peut-être ce qui sera le choix du prochain « dialogue national inclusif » annoncé récemment par le Chef de l’État, le Général Abdourahamane Tiani. La rencontre et les décisions qu’il prendra doivent amener les Nigériens à enclencher une dynamique à double dimension : un recentrement et une projection vers l’avenir.
… et pour répondre au futur
Le recentrement se fera au prix d’un engagement ferme et concret des autorités de la transition à lutter, d’une part en faveur du retour à la quiétude des populations de notre pays livrées aux bandits armées et aux « Djihadistes » (le cas de la région de Tillabéri mérite une particulière attention) ; d’autre part à sévir contre tous ceux qui, pour des alibis quelconques, veulent par leurs actes et/ou propos compromettre l’unité nationale, ce bien inestimable qui nous procure protection et fierté. Ce motif de recentrement ira de pair avec un combat sans relâche pour une réappropriation de notre souveraineté mise à mal notamment par des accords de coopération éculés, infructueux, néfastes et compromettants pour l’avenir de notre pays.
Le recentrement se fera, par ailleurs, au prix d’une autopsie objective et sans passion de l’état de notre pays et de sa gouvernance depuis la Conférence Nationale de 1991 (autopsie vainement réclamée par Nouhou Arzika et d’autres acteurs de la société civile). Il permettra aux Nigériens de se pencher en particulier sur la gestion du pays à partir de 2011. La période 2011-2021 doit être singulièrement riche de renseignements pour notre histoire et pour notre avenir. Son examen pourra aider à mieux comprendre le piteux état dans lequel se trouve actuellement notre pays. Il pourra aussi aider à mieux comprendre, en particulier, comment une élite aussi avertie et engagée (croyait-on) dans tous les combats pour la démocratie – une élite comme celle qui a dirigé le pays au cours de cette période - s’est-elle évertuée à mettre en place un système de gouvernance dont l’improductivité et les erreurs contrarient toutes les promesses faites au peuple nigérien. Comment cette élite a pu mettre en place une politique de compression de toutes les libertés, de coercition, de connivence avec l’impérialisme français, de corruption à ciel ouvert ; une politique entre amis qui a fini par se muter en une scabreuse oligarchie où les pères partagent (franchement !) le gâteau-Niger avec les fils, comme on répartit un butin de guerre. Si cette impérative autopsie n’a pas lieu, il n’y a aussi pas lieu de continuer à garder les Nigériens dans l’illusion de l’instauration d’une démocratie vertueuse. Les Nigériens, comme tous les Africains, ont certes « la mémoire courte de la haine », mais, ils ne sont pas amnésiques de la justice. C’est cela qu’il faut comprendre à travers la houle qui déferle à l’Escadrille militaire de Niamey et dans les rues de tout le pays. C’est l’antithèse affective, logique et spirituelle d’une frustration accumulée, d’un flagrant manque de justice.
Le recentrement se fera enfin au prix d’un recours à nos vraies valeurs, pas seulement à celles qu’on attribue au régime démocratique importé d’Occident consignées dans nos textes officiels et qui ne constituent, pour notre population qu’une abstraction de valeurs. Je parle des valeurs qui fondent et gèrent encore nos sociétés malgré le mépris dont on les a longtemps couvertes et, subséquemment, leur méprise par les générations de Nigériens formées à l’oubli de soi et à la contemplation aveugle de l’Autre. Ces valeurs sont disséminées dans nos diverses pratiques culturelles et encadrées par l’Islam dont les ressources inépuisables, parce que transcendantales, doivent continuer à nourrir notre communauté, à le propulser chaque jour davantage vers le Bien et vers Dieu. Pour l’avènement d’une vie qui a le souci du sens et des fins.
Bien d’autres paramètres peuvent donner forme à ce recentrement qui ne sera ni simple, ni facile, et qui pourra rencontrer les plus fermes des entraves. Mais, la prise du pouvoir du 26 juillet par l’armée, on l’espère, aura servi à désemmurer les hommes et les femmes du Niger et à défataliser leur histoire. On ne doit désormais plus se contenter du seul rugissement légitime de la foule dans les rues, des slogans qui « abattent » ceux d’en face et d’une rhétorique qui, en fin de compte, laissera la jeunesse mourir de faim et d’ennui. Le recentrement doit préparer le Niger à concevoir et à porter ses propres ailes pour, comme dirait Karl Marx dans un autre contexte, aller « à l’assaut du ciel ».
Mais de quel ciel s’agit-il donc ? Autrement dit, qu’est-ce que les Nigériens veulent-ils faire de leur pays ? Quels sont les jalons vers le futur ?
Le petit ciel que j’entrevois pour mon pays est un espace de paix où chaque Nigérien, sous les auspices de Dieu, se sentira responsable de tous les autres et peut, en toute liberté, explorer toutes les possibilités et mobiliser toutes ses capacités intrinsèques pour vivre haut, « plus haut qu’à hauteur d’homme. En élan vers Dieu », pour paraphraser le philosophe Roger Garaudy.
Ce petit ciel, pour être atteint, demandera aux Nigériens un effort d’émancipation, notamment vis-à-vis des vétilleux rites démocratiques jusque-là observés et qui se présentent sous forme de fanfaronnades partisanes, d’élections onéreuses et truquées, de gestion personnalisée des biens de tous, de torsion des libertés, de singeries des lois et attitudes d’ailleurs, d’attentat sur toutes les initiatives, etc., bref, d’un « constantinisme » tropicalisé dans lequel, pour dire comme Arthur Rimbaud, « la vraie vie est absente ».
Ce petit ciel, pour être édifié, exige une réforme, vraie, reposant sur une vision, sur des valeurs et des axiomes pertinents et mobilisateurs, pouvant engager le Niger et les Nigériens dans des actions productrices. Ces postulats seront, bien entendu, portés par la prochaine Constitution que notre pays aura conséquemment élaborée et seront enseignés à tous les Nigériens qui doivent en faire le prolongement actif dans leur vie quotidienne.
Pour conquérir notre petit ciel (autrement dit, pour concrétiser la vision et assoir les valeurs susmentionnées), dans un pays où tout est prioritaire et urgent, je pense à trois « poutres » maitresses qu’il faut soigneusement édifier et entretenir ; elles s’appellent : justice, éducation et économie résiliente.
Les autorités de la transition doivent aider à réorganiser et à promouvoir le service d’une justice juste au Niger. Une justice disponible, qui peut se déployer librement, efficacement, qui emprunte la voie de la droiture et qui, pour cela, rassure le justiciable :
« Ô vous qui croyez ! Observez la stricte vérité quand vous témoignez devant Dieu, fût-ce contre vous-mêmes, vos parents ou vos proches. Que ce témoignage concerne un riche ou un pauvre, Dieu porte plus d’intérêt à l’un et à l’autre que vous-mêmes. Ne vous fiez pas à vos impulsions au détriment de l’équité. Mais si vous portez un faux témoignage ou si vous refusez de témoigner, sachez que Dieu est de tous vos actes parfaitement Informé. » (Coran, Sourate 4/135)
Il faut mettre en érection une justice capable de satisfaire les besoins domestiques des Nigériens et d’encadrer la vie publique du pays. Elle doit avoir un regard vigilent sur le financement (extérieur et intérieur) des partis politiques, contrôler leurs jeux avant, pendant et après leur conquête du pouvoir. Le renforcement de la Cour des comptes et de toutes les instances de justice est un impératif pour que ces organes puissent non seulement évaluer la gestion de la vie publique, mais aussi pour qu’ils puissent dire les noms des voleurs et les obliger à rendre gorge. Il faut donc « armer » notre justice pour qu’à travers elle, les gens qui ne connaissent pas de scrupule et qui ne craignent pas Dieu soient déjà jetés au rebut et livrés au châtiment de la société.
Et puis, la transition politique actuelle doit permettre au Niger de se tracer un sillon clair et assorti, le menant vers une économie résiliente. La rupture du courant électrique provenant du Nigéria et l’embargo sur tous les produits décrété par la CEDEAO ont fini de prouver notre vulnérabilité et certainement l’inconséquence des politiques économiques jusque-là menées. La base de cette économie résiliente sera, de toute évidence, constituée par la production agricole et l’élevage. Notre peuple ne peut continuer à dépendre du dehors pour manger et boire. Nous savons que tout le potentiel existe pour rompre cette dépendance ; le reste est une question de vision, de volonté, et d’engagement de ceux qui ont la responsabilité politique et technique de concevoir et de réaliser cet incontournable dessein.
La résilience économique dépend aussi de l’audace et de l’accompagnement que les jeunes nigériens (diplômés ou non) auront, à être créatifs, à s’engager dans l’entreprenariat, dans la production et la transformation de l’utile, surtout à la faveur des opportunités qui leur sont offertes aujourd’hui par les instruments numériques et le potentiel naturel et culturel que recèle notre pays. Il ne sera pas une folie, de la part de notre jeunesse, de demander à la terre de nous livrer les richesses contenues dans la scandaleuse réserve d’eau qu’elle garde dans ses entrailles ou celle de surface qui s’évapore sous le soleil ardent, et dans l’hyperbolique masse de sable qu’elle supporte dans le Sahara. Le soleil et le vent peuvent, si nous le voulons, nous offrir leur généreuse énergie. Tout ce que, jusque-là, nos représentations erronées ou partielles dressent devant nous sous forme d’entraves peut être un atout et agir en notre faveur.
La résilience économique ne pourrait évidemment pas se réaliser si nous continuons à rester dans la compacte opacité qui couvre l’extraction et la vente de nos nombreuses ressources minérales, et si nous acceptons de croupir dans les fers que constituent les accords et conventions à essence coloniale signés avec la France. Elle ne se réalisera pas non plus si on remplace les fers français par des fers russes, américains ou chinois ou si des bedaines, barattant au sommet de l’Etat ou moelleusement étalées sur les tapis du pouvoir, dévorent à elles seules les revenus destinés à 26 millions de Nigériens. Les richesses du Niger doivent faire le bonheur de tous les Nigériens, en priorités les plus démunis.
Enfin, la troisième préoccupation est l’éducation. Elle doit être considérée comme l’un des piliers principaux d’une refondation éventuelle de notre société, du point de vue de l’individu, de la famille et du pays…
Quel homme normalement constitué peut ignorer les bienfaits d’une famille ? Qui peut nier que comme le note Jean Delaunay, « les familles heureuses aident les personnes à devenir heureuses et capables de rendre les autres heureux. A l'inverse, les familles malades font des conjoints blessés, des enfants vulnérables et une société déséquilibrée » ? Or, aujourd’hui, les multiples crises que connaissent nos sociétés ont fait de la famille un lieu de discordes sévères, d'affrontements, parfois de haines tenaces et d'échecs éducatifs impressionnants et de plus en plus imprévisibles. Les influences extérieures et les dérives au sein de la famille sont si récurrentes que, si l’on n’y prend garde, elles risquent de compromettre gravement, voire de supprimer cette précieuse institution d’éducation. Les hommes de Dieu, les associations de la société civile, les communautés et l’Etat, au moyen d’une interaction minutieusement élaborée, doivent aider à conserver et à consolider la famille. Cela ne peut contribuer qu’à l’avènement d’une citoyenneté et d’un patriotisme productif qui fait de chaque individu le responsable de tous.
Concernant l’école, on peut constater que jusque-là, ce qui a le plus mobilisé la politique nationale en matière d’éducation, c’est la construction de salles de cours et la recherche de démarches pédagogiques et didactiques pour faire classe. Ainsi, on réalise par exemple qu’en moins de deux décennies, notre système éducatif a ingurgité pas moins de quatre types de méthodes d’enseignement dont aucune n’est réellement maitrisée par ceux qui les pratiquent : l’Approche Par les Contenus, l’Approche Par les Objectifs, l’Approche Par les Compétences et l’Approche Par les Situations. La très belle initiative d’enseigner nos enfants d’abord dans leurs langues maternelles (langues premières) bat de l’aile et, pour parler franchement, est un échec concret. Les programmes scolaires sont d’éternels chantiers dont ni la cohérence, ni les contenus ne peuvent aider à former les Hommes responsables dont le Niger a besoin. Les enseignants, à peine alphabétisés et dont la plupart survit grâce à (à cause de) un hypothétique pécule mensuel, s’évertuent, dans la gésine, à donner le peu qu’ils ont à des élèves qui, pour la plupart, ne tirent aucun plaisir à l’acquérir ni ne savent quoi en faire. On pourra multiplier les exemples illustrant l’échec de notre école, malgré tous les efforts et les énormes dépenses consentis. Il faut refonder l’école !
Dans cette perspective, la refondation dont je parle doit s’atteler à la réalisation efficace d’au moins trois tâches-force : (i) trouver une solution durable au financement de notre système d’éducation largement dépendant de l’extérieur. C’est dire que, comme la défense du pays, il faut en faire une affaire de souveraineté nationale ; (ii) définir un curriculum fondamental, garantissant tous les alignements pédagogiques intra et inter cycles scolaires, un curriculum auquel on donnera une double perspective : un ancrage culturel et une ouverture vers le monde et vers l’avenir ; (iii) mettre en place un dispositif de sélection, de formation (initiale et continue) et d’émulation des enseignants appelés à ne plus se contenter d’être des répétiteurs mais à se disposer à être des professionnels des apprentissages.
Le contenu des différents programmes scolaires se définira à partir de quatre rapports interactifs (dont les 3 premiers ont déjà été étudiés par M. Develay) qui conditionnent tout apprentissage réel et utile de l’élève. Il s’agit, pour aller vite, du :
- rapport au savoir ;
- rapport à la loi ;
- rapport au sens
- du rapport à Dieu.
L’école doit être aménagée pour constituer l’attrayant carrefour de ces rapports. Elle doit permettre, à l’élève, d’acquérir un pouvoir d’apprendre à être et à agir en toute responsabilité, dans une société en perpétuelle mutation, mais toujours gouvernée par des règles immanentes et transcendantes.
Si notre école s’est abondamment préoccupée des deux premiers rapports (au savoir et à la loi), c’est-à-dire s’est évertuée à indiquer aux élèves des moyens pour vivre. Elle peine à les aider à faire sens, autrement dit, à les motiver à penser, à construire sereinement des liens entre les apprentissages et leur investissement dans la vie réelle. Et elle se méfie (elle s’est éloignée même) du rapport à Dieu, à cause d’un distracteur venu d’ailleurs appelé laïcité.
NON ! Il faut enseigner Dieu à l’école ! Pas pour maintenir les élèves dans des bigoteries et des dogmes stérilisants, mais pour leur faire comprendre l’Alfa et l’Oméga, les causes et les fins de leur existence, les messages que Dieu leur a destinés et qu’Il a confiés à Ses Prophètes. « Le rôle des Prophètes, disait l’érudit Mohammed Abdou, n’est pas celui des professeurs ou des maîtres-es-arts appliqués ; ainsi, ils ne nous ont pas apporté l’enseignement de l’histoire… ni ce qui fait l’objet des différentes sciences… Tout cela fait partie des moyens pour assurer la vie matérielle… L’on trouve, dans les paroles des Prophètes, des indications sur l’état des astres, ou la forme de la terre, etc. Mais elles n’ont pour but que d’attirer notre attention sur les manifestations de la sagesse divine ou d’amener l’esprit à en sonder les mystères et en admirer les merveilles.» J’ajoute : pour mieux voir Le Créateur de ses choses, Le craindre et L’aimer. Surtout, pour s’en approcher comme on approche un tout de félicité, pour en embrasser la plénitude. Pour ETRE ! Car, comme le dit notre prédécesseur Roger Garaudy, « l’homme n’est humain qu’habité par Dieu. »
En somme, voilà quelques indications qui me paraissent essentielles pour nous recentrer et nous dessiner un futur. D’autres existent évidemment, peut-être plus prioritaires et plus essentielles. Il faut les débusquer et les mettre en œuvre. Il ne s’agit naturellement pas de demander aux FDS, actuellement aux commandes du pays, d’inventer et d’exécuter toutes les tâches indiquées. Ce qu’on attend de leur passage au pouvoir, c’est qu’elles favorisent un réveil de responsabilité des Nigériens, conduisant à une « énaction », c’est-à-dire à une mise en action des Nigériens par eux-mêmes. C’est ce que, peut-être, les millions de Nigériens qui ont applaudi leur prise du pouvoir attendent. On imagine qu’ils ne pousseront pas longtemps leur candeur à croire que le Coup d’Etat est une panacée ou une fin en soi. Peut-être comme moi, ils ne voient dans le 26 juillet 2023 qu’une métaphore vive qui dit gravement que, jusque-là, notre pays est mal géré, que nous sommes atteints par l’anomie et la régression. Peut-être, comme moi, qu’ils n’y voient là qu’un moyen de nous interroger, de corriger notre volontaire cécité, de nous aseptiser (au moins partiellement) du mal qui nous habite, de retrouver nos vraies normes et tous nos moyens, en vue d'améliorer notre existence et de témoigner de la présence de Dieu en nous.
Pr. Amadou Saïbou Adamou
Université Abdou Moumouni
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Le bal des intouchables : par Ibricheick
Ils sont nombreux au Niger, des individus qui pensent que quel que soit le délit ou même les crimes économiques qu’ils peuvent commettre ils n’auront aucun compte à rendre à la justice. Comme effectivement, l’appareil judiciaire met du temps à s’enclencher car il faut établir des preuves solides avant de condamner quelqu’un, ces gens ont fini par penser que rien ne peut leur arriver. Et pourtant ce n’est pas faute que les autorités au plus haut niveau ne lancent de manière continuelle des mises en garde. Notamment dans le dernier message à la Nation du Chef de l’Etat où il a parlé de la nécessité du respect du bien public dans cette phase de renaissance du Niger. Il faut croire, si l’on se fie aux derniers événements et d’autres inculpations à venir, que des supposés intouchables continuent à faire la sourde oreille.
Etat des lieux
S’il y’a bien un domaine où les Nigériens, quel que soit leur bord politique, aimeraient qu’il y ait des changements significatifs, c’est bien dans le domaine de la lutte contre la corruption et autres malversations qui permettent à des individus de s’en mettre plein les poches au détriment du bien public. En dépit de la création de la HALCIA (Haute autorité de Lutte contre les Infractions Assimilées) et du récent renforcement de ses prérogatives pour rendre cette institution plus efficace, des forcenés continuent à croire que tout ceci n’est que simple gesticulation et que de toutes les façons grâce à leurs protections, rien ne peut leur arriver.
De quelles protections s’agit-il ?
LA PROTECTION POLITIQUE
Le clientélisme politique existe partout en ce sens que le fait d’être membre influent ou ayant dans ses relations un politicien prétendument réputé peut effectivement vous faciliter certaines démarches administratives. Mais pour autant les accointances politiques ne justifient pas les passes-droits ou des manœuvres frauduleuses. Au demeurant, dans un pays soucieux de bonne gouvernance, le premier critère qui préside aux nominations doit être la compétence. Et un responsable digne de ce nom n’est pas enclin à accepter des pratiques qui le mettent en porte-à-faux avec la règlementation. C’est ce qu’on appelle un fonctionnaire consciencieux.
Est-ce que parce que vous êtes membre de la même formation politique qu’un individu, il faut pour autant vous laisser entrainer à des actes qui entachent votre crédibilité ?
Les hauts fonctionnaires qui s’adonnent à des actes délictueux doivent savoir que tôt ou tard, ils seront démasqués et traduits en devant les instances judiciaires. Surtout lorsque le cadre démocratique est régi par la séparation des pouvoirs. Fort heureusement, c’est le cas dans notre pays où la justice, à maintes reprises, a montré son indépendance en condamnant indistinctement des justiciables de la majorité comme de l’opposition et cela quel que soit leur représentativité politique. Par ailleurs, ce qu’il faut savoir est qu’un homme ne va jamais se compromettre pour défendre une cause perdue.
DES PARENTS INFLUENTS
De tout temps, le critère relationnel familial a influencé les dirigeants de ce pays. Y compris du temps du régime d’exception qui a pris le pouvoir avec l’intention avoué de casser l’oligarchie régnante. Un de ces successeurs n’a d’ailleurs pas hésité à affirmer en pleine conférence de cadre que « comment peut-on nommer quelqu’un qu’on ne connait pas ! ». Il va de soi que le cadre qui est promu dans ces conditions pense d’avantage qu’il est au service d’un homme (celui qui l’a nommé) que d’un pays ; d’où sa propension à croire qu’il n’a de compte à rendre à personne d’autre ! A l’évidence, une telle disposition d’esprit est de nature à favoriser le clientélisme.
D’autres individus estiment que le fait d’être issus des familles des leaders communautaires ou religieux leur confèrent un droit particulier. D’autant que certains dirigeants eux-mêmes encouragent ce type de recrutement pour soi-disant conforter leur popularité ! Et l’individu qui s’assit sur ce type de représentativité a souvent tendance à ne pas faire la distinction entre pouvoir traditionnel et pouvoir moderne.
L’ENTRETIEN D’UN RESEAU
C’est bien connu, tous ces gens qui mènent à grand frais sur le dos de l’Etat un train de vie qui ne correspond pas à leurs émoluments entretiennent une multitude de clients de toutes les catégories sociales. Qui pour les éviter des ennuis judiciaires, qui pour leur faire une publicité susceptible de les mettre au-dessus de toute suspicion. Hélas, cette corruption tous azimuts a souvent un effet éphémère car dès que vous arrêtez d’arroser, les effets s’atténuent. Cette pratique est donc tout à fait illusoire.
LE RECOURS AUX SCIENCES OCCULTES
Parmi les attirails de l’homme qui dépense sans compter, il y’a l’inévitable marabout et/ou Zima (féticheur) qu’il croit naïvement peut le prémunir contre tout désagrément de la vie. A coup de sacrifices rituels et de billets de banques, ils entretiennent ces charlatans dont la boulimie est sans limites.
LE BAL DES INTOUCHABLES.
Nous pensons très sincèrement que beaucoup de Nigériens n’ont pas suffisamment pris la mesure de la renaissance culturelle en œuvre et qui exige de chacun qu’il élève sa conscience nationale en manifestant une loyauté vis-à- vis de l’Etat, en adoptant un comportement qui respecte le bien public. Et, ce préalable est incontournable si l’on veut se donner le maximum de chances pour relever le défis de développement durable. C’est dire que les prétendus intouchables et autres personnes qui s’imaginent que la machine pour combattre l’impunité n’est pas en route, vont au-devant de grandes déconvenues.
Ibricheick
05 janvier 2018
Source : La Nation
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Le BEN/SNAD monte au créneau suite aux récents développements dans l'affaire dite de concours d'intégration à la douane
Le Bureau Exécutif National du Syndicat National des Agents des Douanes (SNAD), suite à sa réunion ordinaire du Mercredi 17 Novembre 2021, après analyse de la situation née de la correspondance adressée à la Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption et les Infractions Assimilées (H.A.L.C.I.A), le 06 novembre 2021, rend public le communiqué de presse dont la teneur suit :
- Considérant les spéculations et les interprétations tendancieuses développées par une certaine opinion autour du courrier susmentionné ;
- Considérant le communiqué de presse en date du 30 août 2019 et le rapport de la H.A.L.C.I.A adressé aux plus hautes autorités de notre pays, relativement aux concours de recrutement direct dits des spécialistes, organisés pour le compte de l'Administration des Douanes en 2018;
- Considérant les graves irrégularités et les multiples violations de la loi, constatées par la H.A.L.C.I.A et ayant entrainé l'annulation de ces concours en août 2020 ;
- Considérant la propension du Ministre actuel des Finances à faire valider ces concours, malgré leur annulation par son prédécesseur.
- Constatant, d'autre pari que sous forme de représailles à nos campagnes de dénonciation, le Ministre des Finances rechigne à signer le projet d'arrêté portant modalités d'organisation des concours professionnel, empêchant ainsi aux Agents des douanes un droit statutaire.
LE BEN/SNAD
- S'indigne et s'insurge contre les interprétations malveillantes et tendancieuses de la correspondance du S .N.A .D du 06 novembre 2021 adressée à la HALCIA, tendant à faire un procès d'intention à notre Syndicat sur ses campagnes de dénonciations ;
- Réaffirme son attachement aux principes de justice et d'équité entre tous les citoyens et que conséquemment, il n'entend cautionner aucune forme de népotisme, quant aux conditions d'accès au Cade des Douanes ;
- Dit au Ministre des Finances qu'aucune raison objective ne commanderait qu'il « fasse table rase i) de toutes les violations et irrégularités mises en évidence par la HALCIA ;
- S'interroge sur la valeur des conclusions des investigations d'une institution comme la Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption et les Infractions Assimilé. (H.A.L.C.I.A), si l'on doit en faire fi
- Dénonce le blocage délibéré et abusif du Ministre des Finances quant aux actes administratif relevant de sa responsabilité, privant ainsi les Agents du Cadre des Douanes de leur droit à la formation;
- Tient le Ministre des Finances personnellement responsable des conséquences fâcheuses qu'il engendrerait quant à la stabilité et l'équilibre de l'Administration des Douanes, s'il décide d'ignorer notre présent appel ;
- Appelle l'ensemble des Agents des Douanes à se tenir prêts pour les mots d'ordre de mobilisation.
Par ailleurs le BENISNAD, suite aux douloureux évènements survenus à Banibangou, à Tillia, à Dan-issa et à Maradi tient à exprimer sa profonde compassion et sa solidarité aux familles endeuillées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Fait à Niamey le 19 novembre 2021.
Le Secrétaire Général
Hamadou Tiékoura Daouda
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Le blackout de la honte : par Ibricheick
La centrale thermique de Gorou BandaQue des coupures d’électricité surviennent de temps en temps, on serait tenté de dire qu’on y ait habitué. Tant, on a du mal à se rappeler de quand date ce qu’il conviendrait de considérer comme des incidents. On y est en quelque sorte habitué…C’est pourquoi, nous nous attarderont pas sur le phénomène en soi. Non, franchement ce qui suscite notre colère dans ce dernier blackout où tout le pays a été privé d’énergie électrique est la réponse à la question de savoir, si oui ou non une telle chose aurait pu être évitée !
Car insidieusement la question qui vient à l’esprit est de savoir à quoi donc sert la Centrale de Gorou Banda ?
Cette « centrale » électrique qui a coûté les yeux de la tête - près d’une centaine de milliards de francs CFA- est constituée en fait de l’importation de quatre groupes électrogène de 20 mégawatts chacun, associé à nos capacités de production actuelles, dont l’électricité produite par la centrale de Goudel, devaient permettre de suppléer de manière relativement efficace à une interruption éventuelle d’énergie fournie par le Nigéria.
Seulement voilà, lorsque l’idée de la construction d’une centrale qui devait permettre à notre pays d’être indépendant de l’électricité fournies par notre voisin, avait été émise, il semblerait que deux options avaient été envisagées au départ :
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Le bras de fer diplomatique et énergétique entre la CEDEAO, la France et le Niger : Analyse des sanctions, des réactions et des enjeux
Personne dans le monde, si ce n’est Emmanuel Macron et ses sujets africains, ne comprend la base juridique inexistante sur laquelle, sous l’effet de l’émotion, la CEDEAO, instrumentalisée par la France, prenait dans un empressement qui étonne, les sanctions injustes que l’on sait sur la « Junte », mais en vérité sur le Niger. Alors que tout est illégal, surtout quand, avec d’autres avant le Niger, la CEDEAO n’eut ni la même démarche graduelle, ni même la même sévérité pour prendre un certain nombre de sanctions contre ces pays. On la voit, tremblant d’émotion, prendre des mesures qu’elle a crues suffisamment coercitives pour contraindre les nouvelles autorités du Niger à céder pour remettre le pouvoir à celui à qui elles l’arrachaient. Les mesures, malheureusement, pour la France qui doit se plaindre de ce que sa CEDEAO est peu efficace surtout quand elle doit savoir qu’on l’oblige à agir dans la violation de ses propres textes, juste pour rendre heureuse une France qui ne supporte pas de perdre un Niger sur lequel elle a beaucoup misé pour espérer avoir un pied solide sur son ancien espace d’influence, sur son ancien empire en déclin qui est en passe de lui échapper, ont produit l’effet inverse. C’est dans cette précipitation que le Nigéria, par son nouveau président qui a fait preuve d’un zèle inouï pour incarner un nouveau leadership au sein de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest qui vit depuis quelques années une chute libre dans l’opinion au sein des communautés de ses pays membres de plus en plus ulcérées par ces choix peu en phase avec ses objectifs et les aspirations même des peuples, finit à lever le pied sur l’accélérateur. Bola Tinubu – c’est le nom du président du Nigéria – décidait, contre le contrat qui lie les deux pays – non entre le Niger et la CEDEAO – de couper la fourniture d’électricité au Niger avec l’espoir, peut penser la France, que le Niger ne puisse résister au manque d’électricité. Mais contre toute attente, la mesure de cette rupture de la fourniture de l’électricité, les Nigériens ne furent nullement offusqués, la recevant avec courage et comme une leçon pour amener le pays à trouver rapidement le moyen d’accéder à son indépendance énergétique. Aujourd’hui, dans le pays, contrairement à d’autres cas d’interruption de la fourniture, aucun Nigérien ne s’en plaint, tous ayant compris que c’est aussi le prix à payer pour aller à la dignité et à la liberté. On peut même entendre certains qui disent que le Nigéria peut garder aussi longtemps qu’il veut son électricité quand d’autres, appellent même à boycotter son électricité, disant que les Nigériens n’en ont plus besoin pour exister sur terre. Ce geste maladroit qui sort du cadre de la CEDEAO ne devrait pas s’inviter dans les querelles avec la CEDEAO. Il a ainsi conduit les Nigériens à manifester un certain sentiment de fierté et d’orgueil, décidés, quoi qu’il en coûte, d’emprunter les durs chemins de la liberté et de la dignité, et surtout assurés qu’il n’y a pas de victoire facile. Les peuples du Mali l’ont montré. Les Burkinabé aussi, marchant aussi fièrement de s’être assumés, relevant aujourd’hui la tête haute. Ce Tinubu n’a rien compris ; il n’a rien compris de ce qu’il existe des choses qu’on ne fait pas à un peuple, qu’il y a aussi des choses qui nous lient d’Etat à Etat et qui n’ont rien à voir avec la CEDEAO avec laquelle le Niger n’a jamais rien signé pour prendre de l’électricité à partir du Nigéria.
Mais les Nigériens trouvent aussi que c’est son droit et que faisant l’économie des contrats signés entre les deux pays depuis de longues décennies, parce que c’est son électricité, le Nigéria, même contre la volonté de son peuple, peut décider d’interrompre la fourniture. Et le Niger a compris la leçon. Un président nigérian peu en phase avec son peuple… Au Nigéria, la mesure a été mal comprise et pour ce, elle a été vigoureusement dénoncée par des populations qui se disent solidaires du peuple du Niger, rappelant, ainsi qu’on a construit cette vieille relation depuis des années que le Nigéria et le Niger, « douka day né », le Nigéria et le Niger sont tous les mêmes. Fragile lui aussi dans son rôle, le président nigérian a du faire marche arrière non pas pour libérer l’électricité en direction du Niger, mais pour quitter les avant-postes de la cruelle cabale contre le Niger, se mettant en retrait, pour être plus discret. En effet, il voit son peuple dans lequel couvent déjà quelques malaises, commencer à manifester, et notamment pour le cas du Niger pour lequel il se mettait en tête de front. Il peut donc voir là de quoi s’inquiéter pour lui-même et pour la stabilité de son régime contre lequel, par cette injustice contre le Niger qui offusque tant de Nigérians et d’Africains, il peut redouter que son peuple ne se réveille pour lui demander des comptes. Quant il sait les fragilités de son pouvoir, il ne peut que s’en inquiéter pour adopter une nouvelle posture qui ne le met pas trop sur les projecteurs. Et on l’a vu qui change quelque peu de discours, revenant à une rhétorique plus conciliante même si pour contenter le parterre de Blancs qui venaient en intrus au sommet, on peut l’entendre dire que l’option militaire reste toujours sur la table, une table sur laquelle, on ne peut pourtant pas voir certains chefs d’Etat de l’espace de plus en plus silencieux sur le cas du Niger, non sans agacer la France qui veut s’en servir à attaquer militairement le Niger pour y replacer ses « sous-préfets ».
Isolé par son opinion nationale, Bola Tinubu, a depuis perdu sa langue, passant le relais à un autre, peu indiqué pour une telle mission, à savoir le président ivoirien qui ne peut être un modèle de démocrate pour donner des leçons aux autres car ayant lui-même passé par un coup d’Etat institutionnel pour s’octroyer un troisième mandat qui n’anoblit pas sa robe de démocrate pour lequel il veut se faire passer.
Mairiga
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Le Business Forum UE-Niger : une occasion de renforcer les relations économiques entre le Niger et l'Union Européenne"
Le gouvernement nigérien, dans sa réunion en conseil des ministres, le jeudi 12 janvier 2023, a accueilli une communication du Ministre du Commerce concernant le Business Forum Union Européenne-Niger qui se tiendra prochainement à Niamey. Ce Business Forum Union Européenne-Niger, qui se tiendra les 7 et 8 février 2023, a pour thème de «mobiliser des investissements de qualité et renforcer les relations entre l’Union Européenne et le Niger», sera un cadre d'affaires crucial pour le Niger, qui réunira des investisseurs, des banquiers, et des personnalités officielles qui soutiennent la croissance économique et le développement du pays.
Au cours de cette rencontre, des sociétés nigériennes, européennes et africaines, ainsi que des représentants de bailleurs de fonds, états membres UE et différents départements cibles du gouvernement nigérien auront l'opportunité d'échanger et de partager leurs expériences en s'informant sur les opportunités d’investissement, les potentiels de développement et d’investissement dans les secteurs prioritaires tels que les énergies, l'agrobusiness, l'élevage, l'artisanat et la construction. Ce forum permettra également des rencontres d’affaires et favorisera la création de partenariats d’affaires entre les secteurs privés du Niger et de l’Union Européenne.
Aïssa Altiné (Nigerdiaspora)
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Le cabinet associé Steering Legal dans l'uraniumgate : L'ancien vice-président de la CENI, Me Oumarou Sanda Kadri est-il impliqué ?
L'uraniumgate, à n'en point douter, est un tissu de mensonges dans sa version officielle. S'il est clairement établi que Hassoumi Massoudou, l'ancien ministre des Finances, a raconté des bobards et qu'il s'est d'ailleurs empêtré dans des contradictions, il est tout autant établi que la commission d'enquête parlementaire a oeuvré à couvrir les auteurs, co-auteurs et commanditaires de cette scabreuse affaire. Avec le temps, et les enquêtes supplémentaires en cours, d'autres vérités font surface, déblayées et mises sur la table par des journalistes d'investigation, notamment français. Ainsi, sur la base de documents confidentiels dont Le courrier est entré en possession, ont découvre l'étendue et la complexité de l'affaire. Les pistes que l'argent a empruntées et les identités des sociétés et personnes qui en ont été bénéficiaires, sont épluchées. Sur le tableau de comptabilité du Cabinet Energy standard Td trading FZE. Sur le tableau on note un cabinet associé dont le siège se trouve à Paris et qui dispose de deux représentations en Afrique, précisément au Niger et en Côte d'Ivoire ainsi qu'un bureau aux Emirats arabes unis, figure, entre autres. Le cabinet Steering Legal, représenté au Niger par le cabinet d'avocats KADRI, dirigé par Me Oumarou Sanda Kadri. Ce cabinet Steering Legal a reçu 152 750 euros, soit près de 100 millions de francs CFA. Pour quels services ?
Me Kadri Oumarou Sanda at- il bénéficié de cet argent ?
Avocat établi à Niamey, Me Kadri Oumarou Sanda a notamment été nommé, en 2015, viceprésident de la Commission électorale nationale indépendante, avec le magistrat Boubé Ibrahim, comme président de ladite institution. Il est le représentant légal du cabinet Steering Legal qui s'est implanté à Niamey en 2014 en vue de suivre le développement de ses clients en Afrique de l'Ouest, au travers d'un partenariat avec le cabinet d'avocats KADRI avec qui Steering Legal entretient des relations professionnelles et personnelles historiques privilégiées. Le cabinet développe ainsi son activité sur l'ensemble des pays d'Afrique de l'Ouest. Il accompagne régulièrement des groupes, français et internationaux, dans les domaines suivants des télécommunications, des mines, des énergies, de l'octroi de permis d'exploration et d'exploitation minière et pétrolière, du contentieux et de l'arbitrage, etc. C'est grâce à ce partenariat que Steering Legal accompagne et développe la présence de ses clients, entreprises françaises et européennes, au Niger et en Afrique de l'ouest, y compris physiquement lorsque cela est nécessaire. Il a essentiellement pour missions de les soutenir dans leur développement, notamment dans le cadre de créations d'entités locales, de prises de participations, d'acquisitions ou encore de participations à des appels d'offres ou à des privatisations ; de pouvoir compter sur la présence permanente, l'expérience et le savoir-faire de Me Oumarou Sanda KADRI, de ses équipes ; de bénéficier de ressources locales expérimentées, fins connaisseurs du continent et d'un réseau de correspondants locaux en Afrique répondant aux mêmes critères ; d'offrir à ses clients l'accès à des équipes pluridisciplinaires, résolument mobiles, capables de travailler en français, en anglais, en arabe, en portugais ou encore en chinois.
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Le calvaire des Nigériens : Transport et logement au bord de l'effondrement
Malgré le grand nombre de taxis présents dans la ville de Niamey, les usagers de la route, en particulier les clients de ces moyens de transport, se plaignent du coût élevé. Actuellement, même le trajet le plus court coûte 300 francs CFA, mettant fin à l'époque où l'on pouvait faire une course pour 200 francs CFA, à moins que la distance ne soit inférieure à 500 mètres. Il est bien connu que très peu de Nigériens possèdent leur propre moyen de transport. C'est la raison principale pour laquelle la plupart des gens choisissent de compter sur les taxis, malgré les coûts élevés et les risques associés. Il est important de souligner que prendre un taxi aggrave encore la situation précaire à laquelle est confronté le Nigérien moyen. Lorsqu'on compare le revenu quotidien des Nigériens à leurs dépenses quotidiennes de transport, la situation est désastreuse : les frais de transport absorbent presque tous leurs revenus. De nombreux observateurs conviennent que, à Niamey, deux facteurs rendent la vie plus difficile : le loyer et le transport. Les deux sont excessivement chers, ce qui soulève des questions quant à la prise de conscience des autorités responsables de ces problèmes. Ou peut-être est-ce une opportunité lucrative pour ceux qui ont le privilège de se permettre les transports en commun et même de construire rapidement des maisons dans la capitale, comme si elles poussaient comme des champignons.
Difficultés des transports en commun
Aujourd'hui, nous sommes presque tous convaincus que la plupart de nos concitoyens utilisent les taxis par nécessité, plutôt que par choix. En réalité, ils continuent de les utiliser parce qu'ils n'ont pas d'autre option, à moins de marcher ou d'utiliser des moyens de transport encore moins fiables. Il convient de rappeler que ces véhicules ont été introduits pour faciliter la circulation, notamment le déplacement des biens et des personnes, compte tenu des circonstances actuelles. Cette catégorie de transport était censée compléter les moyens existants, même si ces derniers sont toujours présents. Malheureusement, aujourd'hui, ces taxis représentent un véritable calvaire pour les habitants de la capitale. Non seulement les tarifs ne sont pas abordables pour beaucoup, mais choisir de les utiliser signifie également faire preuve de patience et accepter tous les risques liés à la montée à bord de ces véhicules. Face au calvaire financier représenté par le coût des transports à Niamey, les autorités municipales, en particulier M. Oumarou Dogari, le président du conseil de la ville, avaient promis de revitaliser ce secteur en augmentant le nombre de bus exploités par la Sotruni. Cependant, la souffrance de la population persiste ; il semble que les promesses restent en suspens. Il convient de noter que ces bus étaient principalement utilisés par les employés du gouvernement par le passé, même s'ils n'avaient rien à envier au citoyen moyen en termes de revenu mensuel et d'avantages liés à leur poste. Néanmoins, ils faisaient la queue pour attendre les bus, non par avarice, mais pour des raisons valables : économiser de l'argent et éviter le gaspillage. Qu'en est-il alors du citoyen moyen qui peine à gagner sa vie ? Pourtant, il continue de prendre le taxi pour mener ses activités quotidiennes. À cet égard, nous exhortons les autorités responsables de cette question à s'attaquer au problème de manière décisive, afin de faciliter la mobilité urbaine, un levier de développement indéniable. Ailleurs, même dans les régions les plus développées, où l'on estime que le citoyen moyen vit au-dessus du seuil de pauvreté, les autorités mettent en place des mesures pour garantir un coût de la vie abordable, en particulier en ce qui concerne les transports. Par exemple, en Allemagne, les autorités s'engagent en faveur de la durabilité des transports en commun à bas prix. Selon le groupe de presse RND, les embouteillages ont considérablement diminué dans 12 agglomérations sur 14 étudiées, notamment à Stuttgart et Wiesbaden. Une étude en cours à l'université technique de Hambourg démontre également des avantages en termes de justice sociale : le billet à 9 euros a permis aux plus pauvres d'effectuer des déplacements qu'ils n'auraient jamais pu se permettre autrement. En Bavière, le service a été largement utilisé dans les quartiers à faible revenu.
Coûts du logement
À Niamey, il est indéniable que le coût du logement devient de plus en plus élevé et inabordable pour la plupart des gens. Non seulement la plupart des logements manquent de confort, mais leurs prix dépassent leur valeur. Souvent, ces logements sont situés en périphérie de la capitale, mais sont loués au même prix que des logements plus confortables dans des zones viables au cœur de la ville. Les propriétaires fixent leurs prix, tout comme les intermédiaires, au détriment des locataires qui en supportent le poids. Pourtant, il incombe aux autorités d'intervenir et de gérer cette question. Malheureusement, au Niger, où tout semble possible, même l'inconcevable, chacun fait comme bon lui semble dans ce domaine sans se soucier des conséquences. De plus, ces mêmes propriétaires savent que les autorités responsables de cette question ont abandonné leurs responsabilités, ce qui leur permet même de construire des logements qui ne répondent pas aux normes, car ils savent que ces logements ne leur sont pas destinés, mais plutôt aux "sans-abri" (selon ma définition, ceux qui n'ont pas de domicile). Ces propriétaires profitent du fait que les locataires n'ont pas le choix. C'est particulièrement vrai dans une ville où l'on peut trouver un locataire pour une maison encore en construction. C'est une triste réalité. Il incombe donc à nos autorités de réglementer cette question afin de prévenir l'exploitation par ces propriétaires et de mettre fin à leurs pratiques courantes. Dans d'autres pays qui méritent véritablement ce nom, les autorités s'efforcent de mettre enplace des logements sociaux afin d'alléger le coût de la vie pour les populations nécessitant une assistance. Mais qu'en est-il chez nous ? Ici, nous transformons les logements sociaux en bureaux administratifs, comme c'est le cas pour le développement immobilier du "18 décembre" à Dosso Sogha. Au Niger, je le répète, de telles pratiques ne sont pas seulement possibles, mais aussi concevables. Rappelons une chose : le peuple nigérien, en général, souffre, surtout celui de la capitale. Pour cette raison, les autorités actuelles doivent porter un regard attentif sur les problématiques du transport et du logement qui, depuis près d'une décennie, causent d'énormes difficultés à notre population. En somme, nous les exhortons à créer des conditions de vie saine pour les Nigériens, plutôt que de les pousser vers la misère, car ils survivent péniblement depuis un certain temps déjà.
Amadou I.
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Le cancer : Une maladie qui prend de l'ampleur au Niger
Le cancer est une maladie de la cellule de l’organisme. détecté précocement et pris en charge de façon rationnelle, le cancer peut être traité et le malade peut guérir totalement. Mais découvert en retard, le malade atteint du cancer, même pris en charge à ce stade, ne peut être sauvé parce qu’à ce moment la maladie devient incurable. au Niger, le cancer ne fait que prendre de l’ampleur et fait beaucoup de ravages. c’est pour remédier à cet état de fait qu’a été créée l’organisation non Gouverne- mentale (onG) sos cancer qui s’est don- née pour mission de combattre le cancer au Niger en faisant entre autres des séances de sensibilisation et de dépistage, d’éducation et de formation des personnels de santé selon les explications données par dr Dillé issimouha,chirurgien oncologue à l’Hôpital national de Niamey et également présidente de l’Ong sos cancer,son institution a été créée en mars 2012 du fait d’un constat :« nous nous sommes rendus compte qu’au Niger, l’on ne parlait pas de cancer.c’était presque un sujet tabou aussi bien au sein du personnel de santé que du commun des mortels », a indiqué Dr Dillé Issimouha.
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Le candidat Bazoum Mohamed préside un meeting à Diffa
Arrivée en fin de matinée du vendredi 12 Février 2021 par voie aérienne, la délégation du candidat du PNDS Tarayya a été chaleureusement accueillie par des militants et sympathisants du parti rose et ceux de ses alliés. La délégation comprenait les leaders des partis politiques soutenant la candidature de M. Bazoum Mohamed et d’autres responsables politiques représentant les 95 partis qui ont fait alliance dans le cadre de cette campagne électorale 2ème Tour.
Dans l’après-midi, le candidat a animé un meeting à l’Amphithéâtre du Lycée Technologique de Diffa qui était plein comme un œuf. A cette occasion, la coalition Bazoum 2021 a fait une véritable démonstration de force.
Plusieurs interventions ont été enregistrées lors de ce meeting. Ainsi le président de la Coordination régionale de Diffa M. Daouda Mamadou Marthé a souhaité la chaleureuse bienvenue à la délégation avant de remercier les participants. Aussi, il a invité les militants à se mobiliser fortement le 21 Février 2021 pour réussir une éclatante victoire au candidat Mohamed Bazoum.
Quant aux autres intervenants à savoir Seyni Oumarou, président du MNSD Nassara ; Albadé Abouba, président du MPR Jamhuriya ; Mahamadou Salissou Habi de Foussaha et Hassoumi Massoudou du PNDS Tarayya ont salué la forte mobilisation des populations du Manga avant de leur demander de voter massivement pour M. Bazoum Mohamed qui est, pour eux, ‘’le candidat idéal dans cette course pour le fauteuil présidentiel’’. «Il est le leader présentant un programme réel et réalisable ayant pris en compte les véritables préoccupations de nos populations», ont-il soutenu.
Pour sa part, le candidat Bazoum Mohamed a d’abord salué la forte mobilisation des militants à ce meeting qui, démontre clairement leur adhésion à son programme de gouvernance. Aussi, il a tenu à remercier le comité d’organisation pour les dispositions prises pour assurer la parfaite réussite de l’événement. Abordant les différents axes de son programme, M. Bazoum Mohamed a présenté son projet de société, un programme basé essentiellement sur les secteurs vitaux. Ainsi, a-t-il souligné, l’éducation occupe une place de choix dans son programme. M. Bazoum a dit son intention de redonner ses lettres de noblesses à ce secteur par la création d’internats de jeunes filles pour pallier le mariage précoce et leur permettre d’accéder à une formation de qualité.
L’agriculture et l’élevage qui sont deux piliers de l’économie du Manga constituent aussi une préoccupation majeure du candidat Bazoum et doivent faire l’objet d’une attention soutenue pour leur promotion. Abordant le secteur de la sécurité et surtout l’impasse sécuritaire que vit la région de Diffa depuis 6 ans, M. Bazoum Mohamed a fait une importante annonce dans laquelle il a promis de ramener tous les déplacés dans leurs villages d’origine en fin 2021 - début 2022 si les Diffalais lui octroient leur suffrage le 21 Février 2021. Le candidat du PNDS Tarayya a rappelé les efforts consentis par le Gouvernement du Président Issoufou Mahamadou qui ont permis d’atténuer les effets de la crise et le récent recrutement de 500 Gardes Nationaux, issus du terroir fait foi quant à la volonté du Gouvernement de solutionner cette insécurité.
M. Bazoum Mohamed a ensuite parlé de certains secteurs comme la santé, l’eau, la formation professionnelle, l’emploi des jeunes etc., qui figurent en bonne place dans son programme. Il a salué la résilience de la population du Manga qui a su faire face à l’adversité dans ce contexte sécuritaire difficile.
Mato Adamou ONEP Diffa
16 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le casting inquiétant du CNSP : Justice / Cour d’Etat
Ce qui explique le malaise nigérien vient surtout des problèmes d’injustice et d’impunité que le pays a connus ces douze dernières années, une situation qui ne saurait rester dans l’impasse sans plonger le pays dans de nouvelles incertitudes. La question de la Justice, de ce point de vue, est assez cruciale dans la gouvernance de la Transition qui en a fait la promesse aux Nigériens. Mais plus les jours passent, plus la situation se tasse et le nouveau régime semble s’embourber dans la gestion de cette question comme si elle est obligée, contre la volonté populaire, à répondre de quelques complicités avec des hommes de l’ancien système qu’elle devrait protéger pour leur éviter ce qui pourrait paraitre pour certains de l’humiliation. La question, quand on sonde les Nigériens, n’est pourtant pas négociable. Pour s’en rendre compte, il suffit de regarder la démotivation des Nigériens ces derniers jours, hésitant dans leur mouvement de soutien, et d’écouter les réseaux sociaux pour entendre les inquiétudes des Nigériens. Nous sommes- nous faits embarquer dans une histoire faite de secrets et d’intrigues, se demandent, intrigués, de nombreux Nigériens ? Tant les médias sociaux inondent de colères et d’interpellation ces derniers jours.
Pour tout le monde, l’architecture de l’appareil judiciaire tel qu’il est en train d’être mis en place questionne les hommes pour se demander s’il ne cache pas d’autres intrigues, d’autres complots contre le peuple qui avait cru voir – et on voudrait bien croire ne pas s’être trompé ! – des sauveurs qui venaient ce 26 juillet 2023 pour la patrie qui était au coeur de plusieurs menaces. De la nomination et affection des magistrats où l’on a relevé quelques points obscurs, du reste confirmés par le Bureau du SAMAN qui, dans une récente déclaration « alerte également les autorités de Transition sur les risques de sape auxquels les exposent des officines occultes responsables notamment des incohérences et irrégularités relevées lors des affectations et nominations des magistrats du 10 Octobre 2023 et sur le vide institutionnel découlant du retard dans l’installation des hautes juridictions dissoutes depuis les événements du 26 juillet 2023 ». Le problème est donc réel. Ne nous en détournons pas la tête. On ne règle pas un problème en le contournant mais en en l’affrontant.
Puis, après tout ce que l’on peut entendre dans le Fadas et les réseaux sociaux, un acteur, et non des moindres, Avocat à la Cour de surcroit, avait osé une interview sur un média de la place, disant tout ce qu’il pense des nominations de magistrats et notamment au niveau de Cour d’Etat.
Montrant à quels points et pour quelles raisons, la nomination d’Abdou Dan Galadima à la Cour d’Etat pose problème, non pas pour remettre en cause les compétences de l’homme, et donc du Juge, mais de sa capacité, pour quelques accointances avérées avec l’ancien régime qui ne sauraient lui permettre de faire Justice aux Nigériens et donc d’être le juge impartial qu’on a mis à une telle position stratégique de l’appareil judiciaire. La nomination, il ne faut pas en douter, au regard de ce que l’on sait et que l’Avocat qui dérange dit haut, pose problème, et notamment pour l’image même du CNSP qui, par un tel choix peu mesuré, porte atteinte à son capital de confiance avec le peuple du Niger. Rapidement, par les réseaux sociaux, ce sont des choses qui se propagent si bien que tout le Niger est aujourd’hui informé du problème et il commence à douter. Or, il est important qu’avec le CNSP, dans cette marche que l’on veut historique, le peuple ne doute pas. Les gouvernants n’ont pas trop de chance en notre époque où l’information ne peut être cachée, circulant à la vitesse de l’éclair au gré d’Internet dont les vents sont devenus incontrôlables. Pour Me. Larwana Abdourhamane, il s’agit d’un « sérieux problème », car, pour avoir participé activement en tant que Secrétaire Général du même gouvernement dont la gestion est largement mise en cause, il ne saurait raisonnablement et sensément être le bon juge pour le juger. Comment, peut-il condamner les hommes qui ont été aussi ses camarades, peut-être même des parents ?
Pour Me. Lirwana, c’est quand même, lui SG du gouvernement qui a « conseillé, amandé, suggéré » tout ce qui a été fait avec l’équipe de l’époque et, de ce point de vue, tout jugement qu’il peut rendre, même quand il n’est que le Président pour ne pas décider seul au niveau de cette Cour importante, ne peut qu’être douteux. Et, convenons-en, s’il a été placé dans le dispositif de la Renaissance ici ou là, ce n’est pas que pour faire du bon travail. Il fallait des hommes de mains pour protéger, pour aider à trafiquer les dossiers. C’est sans doute pour cela que l’Avocat venait alerter. Dans d’autres pays, dès que l’on parle ainsi d’un homme, pour son image et pour son intégrité mise en cause, il n’attend pas d’être congédié, il s’en va de lui-même, dans l’élégance des grands hommes. On ne peut donc pas comprendre que, depuis des jours, l’on parle d’un homme, doutant de lui, qu’il tienne quand même à faire le Job. Il faut avoir de la fierté pour soi-même.
Et le SAMAN venait au secours…
Si ce n’est pour des raisons corporatistes, personne ne peut comprendre cette intervention du SAMAN qui aurait mieux se servir en se taisant sur une telle question parce que, quand même, il s’agit de faire en sorte que la Justice gagne en crédibilité. Or, cela n’est pas possible si, pour une raison ou pour une autre, l’on peut être amené à douter d’un juge. Peut-il d’ailleurs comprendre que c’est justement pour ce qu’on ne doit pas dire, et que l’Avocat a eu le courage de dire, qu’il y a problème. Ces graves questions que soulève courageusement l’avocat, au lieu d’offusquer, doivent interpeller, et les juges nigériens et les Nigériens eux-mêmes, si tant est qu’ils tiennent à une justice juste. Quand on construit l’appareillage judiciaire en se servant de certaines affinités et proximités, il va sans dire que l’on ne peut que faire douter de la qualité du travail que le juge pourrait faire, lorsqu’en face, il a des visages familiers pour lesquels, au nom d’intimité cultivées et souvent de complicités développées, il pourrait faiblir et manquer de courage pour dire le droit. La question concerne tout le monde et elle est du genre humain qui a un coeur pour sentir et trembler. Pour aimer ou détester.
Eviter les connivences qui font douter…
Il est important, tant pour la Justice, les juges, que pour le CNSP, de tenir à ce que le travail qui devra se faire dans le cadre de cette lutte contre la délinquance, que l’on ait, partout où il le faut, les hommes qu’il faut, c’est-à-dire des juges indépendants qui ne peuvent, pour quelques raisons, avoir à prostituer leur rôle qui consiste à ne dire rien que le droit, face à n’importe quel autre Nigérien, étant entendu que tous restent égaux devant la loi. Les vérités, même si le SAMAN sort quelques contrevérités dans les propos de l’avocat, restent pourtant importantes pour faire douter d’un homme qui doit humblement se retirer, pour les raisons invoquées qui mettent en doute son objectivité pour le potentiel de présumé dont il aura à traiter des cas et qui, plus, rappelons-le, auront été, ses camarades, que dire, ses collaborateurs et souvent ses amis à l’intérieur d’un système qu’ils servaient ensemble et aujourd’hui mis en cause dans plusieurs dossiers. Il faut que, dans ce pays, nous ayons le courage de reconnaitre nos problèmes et l’on ne nous aide pas à régler les problèmes et à moraliser la vie publique en diabolisant ceux qui ont le courage de dire « ce qu’il ne faut pas dire ». D’ailleurs qui, plus que lui, pour que ces vérités soient entendues, pour ne pas connaitre le risque de la manipulation, peut dire ce qu’il a dit sans que d’autres ne s’en servent à aller sur d’autres terrains glissants dont la crainte pousse justement certains autres à la retenue ? Me. Lirwana Abdourhamane aide son pays et, notamment, le régime actuel à ne pas tomber dans les mêmes travers. On ne se rend pas justice et plus qu’un autre, c’est le Juge qui le sait. Ayant été du système, logiquement, le juge récusé doit s’en aller. Le Niger ne manque pas d’hommes ! Il faut donc écouter la parole de l’Avocat : elle n’est pas méchante, quoique dise le SAMAN.
Il faut que nous ayons les courages de nos problèmes. Pour nous écouter sur des questions d’intérêt national.
Par Alpha
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Le Champion de la ZLECAf présente son Rapport lors de la 35ème session de la Conférence des Chefs d'Etat de l’UA, à Addis-Abeba, en Éthiopie
Des avancements tous azimuts et des recommandations pertinentes.
Lors des travaux de la 35ème session de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l’UA, tenue le samedi 06 Février 2022, à Addis-Abeba, en Éthiopie, l’ancien Président de la République du Niger, SEM. Mahamadou Issoufou, Champion de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), a présenté, son rapport sur la mise en œuvre de la ZLECAf sur la période de douze mois allant de décembre 2020 à janvier 2022. C’était en présence du Président en exercice de l'Union Africaine, des Chefs d'État et de Gouvernement, ainsi que des hauts responsables de la Commission de l’Union Africaine.
Sur le point relatif à l’état actuel des signatures et des ratifications de l'accord portant création de la ZLECAF, le Rapporteur a indiqué que le nombre d’États signataires est toujours de 54, relevant qu’il manque toujours la signature de l’Érythrée. En revanche, a-t-il ajouté, « le nombre d'États parties a considérablement augmenté, passant de 32 en décembre 2020 à 40 au 31 janvier 2022». Aussi, a-t-il invité les États signataires qui n'ont pas encore ratifié l'Accord à le faire et à déposer leurs instruments de ratification avant le 30 juin 2022.
Pour ce qui est de l’état d'avancement des négociations, le Rapport souligne que malgré la pandémie du covid-19, les négociations se sont poursuivies conformément à vos instructions et orientations. Ainsi, concernant la libéralisation tarifaire, le nombre de pays ayant soumis leur offre tarifaire est passé de 18 en décembre 2020 à 44 pays aujourd’hui, représentant 80 % des membres.
Concernant les Règles d'origine, la couverture qui était de 81 % de l'ensemble des lignes tarifaires à la fin de l’année 2020 est passée aujourd’hui à 87,7%. A ce propos, le Champion de la ZLECAF a recommandé aux Chefs d’Etat d’approuver la proposition de la 7ème réunion du Conseil des ministres du commerce portant sur l'application provisoire des Règles d'origine des régimes commerciaux des Communautés Économiques Régionales (CER).
Concernant le commerce des services, le Rapport indique que douze (12) pays avaient fournis leurs offres à la fin de l’année 2020 : ils sont 46 aujourd’hui. Ces offres couvrent les cinq secteurs prioritaires : les communications, les transports, le tourisme, les services financiers et les services commerciaux.
Au volet relatif aux négociations de la Phase II, portant sur les Protocoles sur les investissements, la politique de concurrence, les droits de propriété intellectuelle, le commerce électronique et les femmes et les jeunes dans le commerce, le rapport recommande d'inclure le Protocole sur les femmes et les jeunes dans le champ d'application de l'Accord de la ZLECAf.
Au niveau du second point relatif à l’état d'avancement de la mise en œuvre de la ZLECAf, le rapport souligne, en ce qui est de l’opérationnalisation du Secrétariat de la ZLECAf, que « les postes de la Phase I sont tous pourvus ou en voie de l’être, dans le respect de la représentation régionale égale et de la parité hommes-femmes ».
Le rapport a d’autre part édifié les participants sur le mécanisme de règlement des différends, la collaboration avec les Communautés économiques régionales, et l’engagement avec le secteur privé à travers notamment l'accélération du partenariat public-privé (PPP).
Le rapport a également dressé l’état d’avancement sur la collaboration avec les partenaires (Afreximbank et la Banque Africaine de Développement) ; du Fonds de développement automobile pour lequel il a été déjà mobilisé, grâce à Afreximbank, une facilité d'un milliard de dollars ; du Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) lancé en juillet 2019 à Niamey ; de la collaboration avec la Banque africaine de développement ; ainsi que le point relatif aux autres programmes pertinents de la ZLECAf.
Abordant le point relatif aux défis et recommandations, SEM. Mahamadou Issoufou, a d’abord attiré l’attention de l’assistance sur les défis qui assaillent l’Afrique. « Notre Continent fait face à des défis multiformes : défi institutionnel, sécuritaire, climatique, défi de développement économique et social. Il représente 17 % de la population mondiale, mais ne contribue qu'à hauteur de 3 % au PIB mondial. Pour relever ces défis, notre continent a besoin d’infrastructures, d’industries, d’un secteur agricole dynamique et de commerce intra-africain. Avec des économies extraverties, l’Afrique est toujours dans le pacte colonial. Elle exporte des produits à faible valeur ajoutée (les matières premières) et importe des produits à forte valeur ajoutée (produits finis) », a-t-il fait remarquer.
Estimant qu’il faut mettre fin à cette asymétrie qui est une des sources de notre appauvrissement, il a souligné la nécessité d’accélérer la mise en place de la ZLECAf mais aussi celle des autres projets et programmes de l’Agenda 2063. « La mise en œuvre de ces plans et programmes peut contribuer à la riposte post-COVID que nécessite l’économie du continent. La ZLECAf est sur la bonne voie », a-t-il ajouté.
Aussi, dans la perspective de l’accélération de la ZLECAF, le Champion de la ZLECAf, a recommandé que le thème de l’année 2023 soit : « Accélération de la mise en œuvre de la ZLECAf ». Dans cette même perspective, il a proposé la convocation de sommets extraordinaires consacrés à la ZLECAf pendant deux années consécutives. Cela permettra, selon lui, aux Chefs d’Etat de continuer à être saisis de ce dossier phare et prioritaire de l’Agenda 2063.
Par Assane Soumana(Onep)
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Le chef de file de l’Opposition chez le président de la République : Que cache cette rencontre inhabituelle ?
Décidément, le Président Bazoum Mohamed a peu de points communs avec son prédécesseur. En recevant, le 06 août, le chef de file de l’opposition, il pose un acte majeur qui rompt avec la gouvernance politique d’Issoufou Mahamadou. Les deux mandats de ce dernier à la tête de l’Etat ont été caractérisés par une crispation accrue du climat politique. Opposants politiques, acteurs de la société civile et journalistes ont été nombreux à avoir été emprisonnés, parfois pour leurs opinions, leurs préférences politiques ou encore leurs publications en ce qui concerne les journalistes. En 10 ans, Issoufou Mahamadou n’a pas reçu une seule fois le chef de file de l’opposition. Au contraire, il l’a stigmatisé, harcelé et envoyé en prison. Bazoum Mohamed prend son contre-pied et selon des sources politiques proches du milieu du président de la République actuel, c’est pour inaugurer une nouvelle ère dans les rapports entre la majorité au pouvoir et l’opposition politique. L’objectif du Président Bazoum, ont-elles expliqué, est de civiliser ces rapports afin qu’ils ne soient plus conflictuels comme cela a été le cas sous Issoufou, mais sources d’enrichissement mutuel. Le pays, il faut le dire, a frôlé des situations critiques pour ne pas tirer les leçons nécessaires. La démocratie s’en porterait mieux au Niger.
Le Président Bazoum n’a pas encore usé de ses pouvoirs discrétionnaires pour faire avancer son projet.
La rencontre entre le Président Bazoum et Tahirou Saïdou dit Parc 20 inaugure- t-elle vraiment ce qui est soutenu par nos sources ? Dans certains milieux politiques, aussi bien du Pnds Tarayya acquis au chef de l’Etat, comme au sein des partis politiques alliés au pouvoir ou qui sont opposés, il est indiscutable que le Président Bazoum est en train d’avancer ses pions dans cette optique. Prudemment mais sûrement. Selon une de nos sources, il n’ignore pas les obstacles qui se dressent sur son chemin et veut se donner les moyens et le temps de les surmonter. S’il n’a pas encore usé de ses pouvoirs discrétionnaires pour le faire, il a tout de même affiché sa volonté de croire en une autre possibilité de faire la politique au Niger. Ses échanges avec le chef de file de l’opposition qui constituent le menu aux discussions des Nigériens ontils porté sur quels sujets de préoccupation ? Interrogé par nos soins, le chef de file de l’opposition se refuse à tout commentaire. Motus et bouche cousue également dans le proche entourage du Président Bazoum où aucun des conseils ne s’est hasardé à éclairer la lanterne des Nigériens sur cette première rencontre qui préfigure bien d’autres.
Si le statut du chef de file de l’opposition a été probablement au menu des discussions entre les deux hommes, il ne constitue pas l’unique point qui a retenu leur attention. En l’absence d’informations officielles sur l’évènement de la semaine, voire de l’année, les Nigériens spéculent. Dans les cercles de discussion, l’on avance que, inévitablement, la libération des prisonniers politiques a été le principal sujet au centre de cette consultation présidentchef de file de l’oppositions que Tanja Mamadou a inauguré avec Issoufou. Il y a bien d’autres sujets, l’opposition ayant toujours réclamé la lutte contre la corruption, il va sans dire que Bazoum Mohamed et Tahirou Saïdou ont certainement échangé sur les la nature et les niveaux des blocages qui ont vidé de son essence l’intention du premier de ne faire aucun cadeau aux auteurs de ce fléau qui a ruiné le Niger.
Les deux hommes se sont-ils entendus sur les questions abordées ?
Dans la plupart des cas dont le canard en furie a eu vent, le Président Bazoum et son hôte du jour ne peuvent que s’entendre. Ils partagent, dans bien des cas, la même vision de la gouvernance qu’il faut privilégier pour apaiser le climat politique et favoriser une gestion saine des deniers et biens publics. En attendant de disposer d’informations détaillées sur cette rencontre, nombreux sont les Nigériens qui y voient les prémices de changements profonds. Il reste que l’ancien président de la République, qui montre de plus en plus de velléités de mainmise sur les manettes du pouvoir, est perçu comme une source de blocage considérable à l’avènement de ces changements. Dans les milieux proches des partis alliés comme dans les cercles du Pnds acquis au c h a n g e m e n t , I s s o u f o u Mahamadou est nettement perçu comme le principal facteur de blocage. Selon certains, la rencontre entre le Président Bazoum et le chef de file de l’opposition a dû faire grincer des dents chez lui.
Selon des analystes, le Président Bazoum est en train de ruser en menant en endormant l’opposition. Une éventualité que certains responsables politiques de l’opposition n’excluent pas, eu égard aux précédents du parti au pouvoir. Si, comme le susurrent ces analystes, Bazoum Mohamed est dans une logique d’artifice et de duperie, il ne tardera pas à être découvert. Pour le moment, certains veulent bien lui accorder le bénéfice du doute.
Les jours et semaines à venir édifieront les Nigériens quant aux réelles intentions du Président Bazoum qui peine à convaincre, faute d’actes concrets matérialisant ses discours. Pour ce faire, il lui faudra résister aux pressions et intimidations des faucons du régime, ouvrir de larges consultations avec les alliés partageant la même vision avec lui et créer ainsi un front républicain pour la sauvegarde des intérêts du Niger. Dans le milieu des organisations de la société civile et des syndicats, le premier pas est déjà fait avec la création du M62, un cadre de concertation centré sur la préservation des intérêts du Niger.
Doudou Amadou
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Le Chef de l'Etat en vacances à Dan-Daji : La population de l'Ader réserve un accueil enthousiaste au Président Issoufou
En route pour Dan-Daji, son village natal, où il est parti pour y passer ses vacances, le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, est arrivé, samedi dernier, à Tahoua où un accueil des grands jours lui a été réservé, par les populations de l'Ader.
A sa descente d'avion à l'aéroport régional de Tahoua, en compagnie de son épouse la Première Dame, Docteur Lalla Malika Issoufou, le Chef de l'Etat a été accueilli par le Gouverneur de la région, M. Moussa Abdourahmane. Après avoir reçu les honneurs militaires, le Président Issoufou Mahamadou et son épouse ont été salués par les députés nationaux au titre de la région, des membres gouvernement, des autorités administratives et coutumières, les élus locaux les cadres centraux et régionaux, des représentants des partis politiques ainsi que ceux des organismes internationaux.
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Le Chef de l’Etat à la COP 27, à Sharm El Sheikh (Egypte) : SEM. Mohamed Bazoum plaide en faveur de la mise en œuvre des engagements souscrits en matière de financement pour le climat
Poursuivant son séjour à Sharm El Sheikh en Egypte où, il participe à la COP 27, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a prononcé hier, lundi 07 Novembre 2022, une allocution lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence. A cette occasion, le Chef de l’Etat a souligné toute l’importance pour la COP 27 et pour toutes les autres rencontres sur le climat de prêter une attention spéciale à l’Afrique et à ses besoins spécifiques. Il a notamment souligné que, la violence qui ravage aujourd’hui le Sahel est en partie liée au désastre climatique que subit cette région.
Dans la matinée, le Président Mohamed Bazoum a co-animé avec son homologue du Botswana, SE. Mokgweetsi Masisi, un panel de haut niveau sur la mobilité climatique, ses causes, son mode opératoire ainsi que ses conséquences.
A cette occasion, le Chef de l’Etat a reçu, au nom du Niger dont les efforts d’hospitalité à l’égard des migrants sont reconnus, une distinction délivrée par les Nations Unies en tant que leader en matière de mobilité climatique. Peu après le panel, le Chef de l’Etat a visité le stand du Niger, très fréquenté par les participants.
(Lire ci-dessous, l’intégralité de l’allocution prononcée par le Président de la République).
Mesdames et Messieurs,
Pour consolider le compromis de Glasgow, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat a publié deux rapports, cette année, où il nous alerte en indiquant que les engagements actuels de réduction des émissions de gaz à effet de serre, mèneront d’ici à la fin du siècle à un réchauffement deux fois plus grand que l’objectif de l’Accord de Paris.
Il se dégage de cette alerte que pour éviter les pertes et les préjudices catastrophiques prévisibles, il est urgent d’accélérer les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre en respectant la justice et l’équité. Si nous savons que l’Afrique est le continent le plus vulnérable de la planète, il nous paraît dès lors impérieux que la COP 27 et toutes les rencontres sur le climat qui vont suivre prêtent une attention spéciale à ses besoins spécifiques.
Les préoccupations du continent sont les suivantes : la définition d’un nouvel objectif collectif quantifié de financement climatique en tenant compte des besoins des pays en développement ;
1. une définition claire des mécanismes qui seront utilisés par les pays développés en vue de respecter leur engagement de doubler annuellement le financement de l’adaptation d’ici à 2025 ;
2. une prise en charge des pertes et préjudices à travers l’établissement d’un organe de gouvernance et des arrangements de financement précis;
3. l’engagement des principaux pays émetteurs à réduire leurs objectifs de réductions de gaz à effet de serre à 1,5°C ;
4. et enfin une transition énergétique juste, inclusive et équitable.
Une telle transition devrait permettre à l’Afrique d’exploiter ses ressources énergétiques notamment fossiles, condition sine qua non, pour favoriser son développement industriel durable et éradiquer la pauvreté.
Mesdames et Messieurs,
A l’intérieur de l’Afrique, le Sahel est assurément la région présentant les plus grandes vulnérabilités et mérite à ce titre un traitement particulier au regard des défis combinés auxquels elle fait face. Il s’agit des défis sécuritaire, climatique, migratoire, sanitaire, alimentaire et démographique.
Nous ne le dirons jamais assez, la violence qui ravage aujourd’hui le Sahel a partie grandement liée avec le désastre climatique que subit cette région. C’est pourquoi le Niger se réjouit des initiatives régionales qui sont prises pour atténuer les impacts du changement climatique comme l’Initiative de la Grande Muraille Verte et la Commission Climat pour la Région du Sahel. Ces initiatives visent en effet à contribuer à la sécurité alimentaire, la sauvegarde de la biodiversité, la préservation du capital naturel qui permet de renforcer l’adaptation et la résilience des populations et des écosystèmes.
Le Niger se félicite de la création du Fonds Climat Sahel. Ce fonds est un instrument innovant et adapté pour le financement des actions climatiques et pour l’accompagnement technique régulier et soutenu des acteurs de la Région du Sahel qui éprouvent des difficultés à accéder aux ressources des mécanismes multilatéraux du fait de leurs procédures complexes.
La mise en place de ce Fonds dont la première capitalisation sur 5 ans devrait mobiliser 2 milliards de dollars contribuera à la mise en œuvre de l’Initiative de la Grande Muraille Verte à travers des actions promouvant entre autres, l’atteinte de la sécurité alimentaire, la valorisation du potentiel des énergies renouvelables ainsi que du capital humain et le développement des emplois verts.
Mesdames et Messieurs,
Comme on peut le voir, les promesses de financement de l’adaptation consacrées par les différentes rencontres sur le climat ne manquent pas de pertinence. Mais entre leur conception et leur réalisation il y a loin de la coupe aux lèvres. C’est pourquoi il faut définir de façon urgente les règles de la mise en œuvre des engagements souscrits.
Je vous remercie pour votre aimable attention.
Source : http://www.lesahel.org
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Le Chef de l’Etat a présidé, vendredi dernier, la cérémonie de lancement de la Première édition de la compétition des plans d’affaires : Pour l’éclosion d’une jeunesse nigérienne plus entreprenante
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a présidé, vendredi dernier, au Palais des Congrès de Niamey, la cérémonie de lancement de la première édition de la compétitions des Plans des affaires destinés à la jeunesse nigérienne. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des présidents des Institutions, des membres du gouvernement, des députés nationaux, de plusieurs autres personnalités et d’une jeunesse venue nombreuse des huit régions du Niger.
De prime abord, ce fut le parrain de cette compétition, l’ancien ministre Alma Oumarou, homme d’affaires de son état, qui prit la parole rappelant que cette compétition est l’aboutissement d’un engagement pris par le gouvernement à l’endroit de la jeunesse nigérienne. Ensuite, M. Alma Oumarou devait faire l’analyse de ce qui a poussé l’Etat et les structures d’accompagnement du secteur privé au Niger à aller vers cette honorable initiative.
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Le Chef de l’Etat a pris part à la 2ème conférence africaine pour la paix, à Nouakchott, en Mauritanie : Des échanges enrichissants sur le terrorisme et l’extrémisme violent dans les pays du Sahel
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier jeudi 10 février 2022, de retour de Nouakchott, en Mauritanie, où il a pris part aux travaux de la 2ème conférence africaine pour la paix. Cette édition 2022 de la conférence, placée sous le thème ‘’offrir la paix au monde’’, qui a vu la participation des décideurs et d’un parterre d’éminents oulémas, vise à promouvoir la paix et à faire l’état de la menace terroriste et de l’extrémisme dans la sous-région.
Organisée par le forum d’Abu Dhabi, en collaboration avec la République Islamique de Mauritanie, cette conférence a été un cadre de discussions ayant permis d’aborder plusieurs problématiques de l’heure dont « Comment promouvoir
la paix ? », « Comment mettre fin aux guerres civiles ? », « Comment prévenir l'extrémisme et le terrorisme ? », et « Comment renforcer le rôle des États ? ». Les participants ont échangé des expériences sur des questions portant sur la paix et la réconciliation en Afrique.
Dans un discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux de cette conférence, le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, a parlé de l’importance de cette rencontre qui a permis de créer un cadre d’échanges enrichissants sur l'Islam, vu sous l’angle d’une religion de paix, de pardon et de cohésion sociale.
(Lire ci-dessous l’intégralité de l’allocution prononcée par le Président de la République)
Allocution du Président de la République lors de la 2ème conférence africaine pour la paix, à Nouakchott, en Mauritanie : « Il ne peut donc pas y avoir de vrais musulmans terroristes et criminels, l'islam condamnant les tueries des innocents », déclare SEM. Mohamed Bazoum
Bismillahi Alrahmane Arrahim
Monsieur le Ministre des affaires islamiques et de l’enseignement originel,
Mesdames et messieurs les ministres,
Son éminence, l’érudit, le Cheikh Abdullah Bin Beyyah, Président du Forum d’Abu Dhabi pour la Paix, Président du forum pour la promotion de la paix dans les sociétés musulmanes,
Mesdames et à Messieurs les ambassadeurs, Éminents Oulémas de toute l’Afrique, Mesdames et Messieurs,
Je voudrais remercier très sincèrement Cheikh Abdullah Bin Beyyah, Président du Forum d’Abu Dhabi pour la paix pour l’honneur qu’il me fait de me donner cette belle occasion de m’adresser à ce parterre prestigieux d’hommes de foi, d’hommes érudits pour parler de l’Islam et de la Paix telle que conçue par cette religion.
Ce débat est nécessaire, que dis-je?, il est urgent tant il est vrai aujourd’hui qu’au nom de l’islam, il se passe de par le monde tellement d’abominations. Ceux qui travestissent tant l’islam et qui en donnent une image internationale si négative, le font au nom d’une lecture du Coran aux antipodes de ce que ce texte délicat contient. Notre devoir est de battre en brèche toutes ces lectures perverses et les comportements hérétiques qu’elles génèrent afin de faire triompher le projet profondément humaniste de cette religion si éloignée de la caricature qui en est donnée.
Je suis particulièrement heureux que ce débat ait lieu en Mauritanie, matrice d’un Islam qui fut porté par des hommes tout aussi savants que dévoués et qui en ont assuré l’expansion dans tout le Sahel et bien au-delà. Cet Islam de la Mauritanie est le modèle authentique d’un islam qui ne fait aucune place à la violence et aux élucubrations théoriques qui lui servent de carburant.
Mesdames, Messieurs,
La salutation d’usage du musulman qui a introduit mon propos, revendique déjà l’intention pacifique qui est au principe de notre vie profane et sacrée. L’islam a en effet toujours prôné la paix et le respect entre les individus, entre les peuples et avec soi-même: la bienveillance à l’égard des peuples et des religions abrahamiques est un principe à la fois religieux et social. Même dans le contexte de la région d’Arabie du 7eme siècle, la paix entre les tribus fut requise, dans l’optique de mettre fin aux razzias pour la tranquillité des populations et de leurs activités économiques, notamment le commerce caravanier. L’islam a alors aussitôt institué un calendrier sacré qui proposait des trêves dans les différents conflits tribaux et commerciaux.
La tribu des Quraysh a joué à cet égard un rôle important dans le processus d’unification des tribus vivant des activités pastorales et de la razzia. Les retombées du commerce vont pacifier les conflits tribaux dans la région du Hidjâz, berceau de l’islam, particulièrement à la Mecque. Le principe du conflit n’avait certes pas disparu car des formes de violence ont persisté se traduisant par des pratiques d’asservissement, d’esclavage, et d’autres types de tensions, mais les mœurs s’étaient singulièrement pacifiées générant un sentiment de sécurité accru.
L’islam se fonde donc sur une demande de paix, d’amour, de bienveillance et de reconnaissance de la dignité humaine, sur une base de transcendance et de foi partagée. Il propose une société de paix et de concorde, par-delà les Arabes, à l’ensemble de l’humanité. En faisant de la science un impératif, à travers l’injonction à la lecture (Iqra !) l’islam crée les conditions pour éviter que la pratique de la foi ne soit en contradiction avec la bienveillance et l’humilité saintes qui sont indissociables de la paix.
De nombreuses Sourates insistent et révèlent en effet avec clarté les liens étroits entre paix et islam.
“ La vérité provient de notre Seigneur ; dis : celui qui veut être croyant, qu’il le soit et celui qui veut être incroyant, qu’il le soit” (Coran, Sourate 18, verset 29).
“ Pas de contrainte en religion” (Sourate 2, verset 256) ou encore “ Dieu n’aime pas les agresseurs” (Sourate 2, verset 290).
Ou cet autre verset dans lequel il est dit: “ les serviteurs du Miséricordieux sont ceux qui marchent avec modestie et qui répondent: Paix! Aux ignorants qui leur adressent la parole” (Sourate 25, verset 63).
Il n’est pas superflu de rappeler que les termes de Silm et Salâm, au sens de paix, concorde, par opposition à la guerre, reviennent dans 49 sourates. En effet la paix est au principe de la quête du musulman qui est tout sauf soumis: islam veut dire humilité, au sens où Socrate affirme le “ connais-toi, toi-même” comme éthique de l’humilité par le refus du péché d’orgueil et de vanité, et donc par reconnaissance réflexive des limites de l’humain fini.
L’ouverture à la tolérance et l’humilité procèdent d’une quasi-nécessité: la vertu du musulman est d’apprendre (Iqra) de façon à éviter de se penser au-delà de son créateur, comme cause première du Monde et de son être.
Pour bien comprendre cela, il faut se référer au sens conféré au mot Jihad, ce terme si galvaudé et si controversé de nos jours. L’acception de ce terme la plus répandue procède en vérité d’un malentendu car le Jihad consiste dans un effort et une quête avant tout personnels et spirituels. L’homme doit par le Ijtihad chasser en soi l’orgueil et la vanité afin de recevoir humblement la parole de paix dans l’âme et le cœur du musulman pacifié par la pratique et le rituel des obligations de la foi et surtout , apaisé par la présence du divin en lui et hors de lui.
Ce Jihad majeur, spirituel, qui diffère du Jihad mineur (qui se traduit par la guerre) permet de canaliser la violence des pulsions sataniques en l’homme et sublime les violences guerrières en ascèse spirituelle et en apprentissage incessant de la paix sociale, politique et psychique. Un musulman authentique est un homme de paix en quête de bienveillance pour que la pureté de son cœur l’ouvre à la quiétude et à la paix de Dieu, pour le plus grand bien de la Umma. La grande discorde ( Al fitna Al kebira) est celle qui fissure l’âme du croyant qui laisse alors la vanité terrestre parler en lui à la place de Dieu qui a déposé en son âme sa parole ( Kalam) par le biais du livre saint.
Ainsi, l’expression de la conversion : “ Aslam taslam” peut-elle s’entendre et se traduire en deux sens: “ soumets-toi, tu auras la vie sauve” ou “embrasse l’islam, tu seras en paix”. Si l’on oublie que l’un des noms de Dieu est Salam, on peut se méprendre dans une compréhension littérale perdant de vue l’injonction divine en l’occurrence de faire la paix avec soi, l’autre et le monde.
Mesdames, Messieurs,
En vérité, il y’a lieu de ne pas confondre les guerres à mener. Les juristes malikites au Maghreb ont réglé la question de la façon que nous savons. Il faut selon eux obéir à l’autorité qui respecte la pratique religieuse des citoyens et des assujettis à la loi divine. En ce sens l’autorité religieuse légitime, qui n’est pas aveuglée par le présent est celle qui autorise la paix civile et ne confond pas les conflits dans le monde spirituel et ceux du monde terrestre, afin de mieux chasser en soi la violence et d’éviter la guerre entre les hommes.
Il ne peut donc pas y avoir de vrais musulmans terroristes et criminels, l’islam condamnant les tueries des innocents. Tout homme qui consolide la paix est sous la bienveillance et la grâce de Dieu. Tout homme qui assassine et tue, au nom de Dieu, des frères et des sœurs, est un vulgaire criminel doublement fautif. La violence terroriste est ennemie de Dieu car elle est ennemie de la paix qui est le Nom de Dieu pour tous les musulmans de la terre. Les dogmes figés hors de l’histoire dont se prévalent de façon totalement illégitime les criminels sont des repères maintenus hors de la dialectique du sens du Coran et sa compréhension. C’est pourquoi ils produisent des systèmes figés, qui mènent inévitablement aux conflits de civilisations en niant le caractère profondément inclusif et fraternel de l’islam.
L’hérésie consiste donc à oublier le sens de l’étude et de l’humilité à la base de la pratique rituelle et ritualisée de l’islam menant à cette paix fraternelle et juste. La paix de l’islam nécessite un travail, un effort continu afin de mener l’humain à la profonde reconnaissance de pratiquer cette paix, en soi et hors de soi, comme étant le chemin divin et la voie de l’ouverture à l’autre comme éthique de vie pieuse. C’est en ce sens que nos sociétés trouveront la justice et la bienveillance garantes de la paix et de la sécurité dans le monde.
Mesdames, Messieurs,
Aujourd’hui, les pays du Sahel sont ravagés par une guerre implacable, qui est le fait de jeunes embrigadés au nom de l’islam et dont la violence cruelle a provoqué de milliers de morts et de centaines de milliers de déplacés voués à la précarité absolue, pour la plupart, ironie du sort, des musulmans. Il a pu arriver que des personnes aient été tuées en masse à l’intérieur de mosquées et cela même au cours du mois sacré de Ramadan. A-t-on vraiment besoin d’être particulièrement averti sur ces questions pour se rendre compte que ceux qui ont pu créer de tels monstres sont tout sauf des hommes ayant le moindre égard pour l’islam? En vérité, dans le Sahel plus qu’ailleurs la prévalence et l’instrumentalisation d’idées prétendument rigoristes masque difficilement ce qui n’est qu’une entreprise sordide d’enrichissement de personnes minoritaires abusant de l’ignorance d’une masse aliénée et vouée à leur merci.
Les jeunes incultes préposés à la violence dans notre région, qui pensent être au service de Dieu sont en réalité au service d’hommes cupides qui leur ont ordonné de voler le bétail des pauvres et d’imposer une dîme sur les plus pauvres appelée scandaleusement Zakat. Les régions du Mali, du Niger, du Burkina et du bassin du lac Tchad affectées par ce fléau du terrorisme se réclamant de l’islam connaissent de véritables drames humains sur fond de catastrophes économiques dont les effets marqueront pour longtemps les populations qui y vivent. Ce n’est pas un hasard si c’est au Sahel que les deux grands groupes terroristes internationaux que sont DAESH et AL QAEDA disposent d’épigones dont les emprises aléatoires sont appelées Provinces. Loin d’être révélateur de la viabilité des fausses doctrines sous-tendant leur projet, le phénomène est en train de prendre un tournant caricatural qui est révélateur de son impasse morale et politique. Si cet espace du Sahel est aujourd’hui le théâtre de ce drame, cela n’est tout simplement révélateur que du faible degré d’éducation des jeunes et de l’état de leur détresse sociale. C’est en tout cas loin d’être la preuve d’un quelconque succès de leurs doctrines criminelles.
C’est plutôt la paix qui est la vérité politique et spirituelle de l’islam. As salam est l’attribut de Dieu qui est répété journellement par le musulman. Tâchons alors par nos actes et nos paroles de pacifier le monde où la violence et la division sont des défis quotidiens pour le musulman authentique.
Je vous remercie pour votre écoute bienveillante et je vous prie de recevoir l’expression de toute ma volonté de fraternité, d’unité et de concorde.
Assalam aleïkoum.
Que la Paix soit sur vous, mes frères.
Onep
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Le Chef de l’Etat a pris part, hier, à l’ouverture de la 8ème édition de l'Africa CEO Forum à Abidjan (Côte d’Ivoire) : «Nous allons continuer à nous battre, nous avons des ressources fossiles qui doivent être exploitées», a déclaré S.E. Mohamed Bazoum
Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier, de retour d’Abidjan (Côte d’Ivoire) où il a pris part aux assises de la 8ème édition de l’Africa CEO Forum. Ce forum a été rehaussé par la participation de plusieurs autres Chefs d’Etat ainsi que d’environ 1.500 chefs d’entreprise, investisseurs et autres décideurs politiques. Cette édition du grand rendez-vous du secteur privé en Afrique était axé sur le thème « Souveraineté, croissance verte et transformation industrielle : les nouvelles routes de la prospérité africaine ». Aussi, le Président de la République a-t-il mis à profit l’opportunité de ce forum pour mener une action de plaidoyer en direction des investisseurs pour privilégier la destination Niger et y saisir les énormes opportunités qu’offre le pays.
En présidant l’ouverture solennelle du forum, le président ivoirien Alassane Ouattara a indiqué que l’Africa CEO Forum vise à développer de nouveaux sillons et à accélérer la transformation économique des pays africains. M. Alassane Ouattara a saisi cette opportunité pour partager sa vision sur la nécessité de construire un intérêt mutuel entre le secteur public et le privé, afin de « créer des emplois pour la jeunesse et pour la croissance des économies ». Pour le Chef de l’Etat ivoirien, le thème retenu permet également de mettre le focus sur « le rôle moteur que doit jouer le secteur privé dans le développement de l’Afrique à travers la production et la transformation locale de nos produits de première nécessité ».
Dans l’après-midi, le Président Mohamed Bazoum a pris part au panel présidentiel en compagnie de son homologue du Sénégal et du Vice-président de la Côte d’ivoire, M. Tiémoko Meyliet Koné, ainsi que d’autres sommités. Au cours de ce panel, le Président Mohamed Bazoum, au cours d’une intervention fortement applaudie par les participants au forum, a dénoncé la ‘’punition’’ faite à l’encontre des pays africains à travers les décisions de pays occidentaux visant à mettre fin au financement de projets liés aux énergies fossiles dès cette année. «A un moment, des sociétés avaient envisagé d’exploiter le charbon du Niger. Mais avec ces mesures, il n’y a aucune banque qui est prête à s’engager, nous sommes punis», a dénoncé M. Mohamed Bazoum.
Le Chef de l’Etat a d’ailleurs rappelé que le Niger disposait d’un programme déjà prêt pour promouvoir l’exploitation de ses ressources en eau de surface et de sous-sol, mais que «la difficulté a été de disposer des ressources financières à investir». «Nous allons continuer à nous battre, nous avons des ressources fossiles qui doivent être exploitées», a-t-il ajouté. «Qu’on permette au continent africain d’exploiter ses ressources naturelles! Il est quand même inconcevable que ceux qui ont exploité pendant plus d’un siècle le pétrole et ses dérivés, empêchent les pays africains de valoriser leurs ressources», a renchéri le Président Macky Sall du Sénégal. Pour le président sénégalais, ‘’il est inconcevable que ceux qui ont exploité pendant plus d’un siècle le pétrole, le charbon et le fuel empêchent les pays africains de valoriser leurs ressources’’.
Un autre point de préoccupation soulevé au cours de ce panel, c’est la question climatique. A ce propos, SEM. Mohamed Bazouma insisté sur le rôle de la crise climatique dans la détérioration de la situation sécuritaire. Le Chef de l’Etat a par ailleurs exprimé son regret de constater que l’engagement de 100 milliards de dollars d’aides annuelles promises lors de la COP21 à Paris pour aider les pays du Sud à faire face à la crise climatique ne s’est guère matérialisé.
En définitive, au sortir de cette 8ème édition de l’Africa CEO Forum d’Abidjan, les Chefs d’État Africains ont proposé des mécanismes pour faire face aux multiples crises qui assaillent le continent.
Assane Soumana(onep)
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Le Chef de l’État anime un panel sur l’énergie au US-Africa business Summit : Le Président Bazoum plaide pour que les pays africains se dotent d’un grand projet énergétique basé sur le nucléaire civil
Dans le cadre de sa participation au US- Africa Business Summit qui se tient à Gaborone (Botswana), le Président de la République, M Mohamed Bazoum, a animé hier mercredi un panel de haut niveau sur la problématique de l’approvisionnement en énergie de l’Afrique dans le contexte de la transition vers des économies vertes. Le constat de base est que le non accès à l’électricité de 600 millions d’africains est un obstacle majeur pour l’atteinte des objectifs de développement et de création d’emplois du continent.
D’importants projets de production d’électricité sont en cours et devront à leur terme, les années prochaines, changer considérablement la carte énergétique de l’Afrique. L’UA a adopté en 2022 une Position commune sur l’accès à l’énergie et une juste transition au regard des impératifs de la lutte contre le changement climatique. Il est urgent que les gouvernements et le secteur privé travaillent ensemble pour accélérer la réalisation des projets visant à booster la production d’électricité.
Dans son propos liminaire, le Président Bazoum a indiqué que le Niger est un grand producteur d’uranium. Bien que décrié par les mouvements écologistes depuis la fin du 20ème siècle et affaibli sur le marché par l’accident de Fukushima, l’uranium reste une source d’énergie d’avenir, a soutenu le chef de l’État, pour qui le nucléaire civil est malheureusement cher, non à la portée de nos pays pris individuellement. C’est pourquoi, constatant qu’il y a un regain d’intérêt pour le nucléaire civil et une remontée sur le marché, le Président Bazoum plaide pour que les pays africains se dotent d’un grand projet énergétique basé sur le nucléaire civil. Le terrain est déjà balisé pour cela puisque l’Union africaine, pour atteindre ses objectifs de développement, a décidé du déploiement des énergies à la fois renouvelables et fossiles.
Le panel énergie a vu la participation du Vice-président namibien (autre producteur d’uranium) Dr Nangolo Mbumba, du Vice-président de la Banque Africaine de Développement Dr Kevin Kariuki, et de nombreux représentants d’industries et de banques opérant dans le secteur de l’énergie.
Direction de la Communication de la Présidence de la République
Source : https://www.lesahel.org
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Le Chef de l’Etat de retour, hier, des Etats Unis d’Amérique : Après l’AG de l’ONU, le Président Mohamed Bazoum a pris part au Sommet sur l’énergie en Afrique à Houston
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier en début d’après-midi, de retour des Etats Unis d’Amérique, où il a pris part aux travaux de la 77ème Assemblée Générale de l’ONU à New York, et à la 1ère édition du Sommet sur l’énergie en Afrique à Houston, ville pétrolière de l’Etat de Texas. A son arrivée à Niamey, le Chef de l’Etat a été accueilli par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou.
A Houston où il était l’invité d’honneur de la 1ère édition du Sommet sur l’énergie en Afrique, le Chef de l’Etat a effectué des activités. C’est ainsi que, le vendredi 23 septembre 2022, en prenant part aux assises dudit Sommet sur l’énergie en Afrique, le Président Mohamed Bazoum a prononcé une allocution à travers laquelle, il a présenté le fort potentiel énergétique dont regorge notre pays, dont les réserves prouvées de pétrole estimées à plus de deux milliards de barils ; celles de gaz à plus de 50 milliards de m3 ; celles de charbon à près de 100 millions de tonnes ; celles d’uranium sont estimées entre 400 000 et 500 00 tonnes ; le potentiel hydro-électrique est de plus de 350 MW ; un potentiel en énergie solaire parmi les plus élevés au monde avec un taux d’ensoleillement moyen de 7 KWh/m2/j.( Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par le Chef de l’Etat).
En marge du Sommet le Président de la République SE a eu une séance de travail avec les responsables d’EnerGeoAlliance, un consortium d’entreprises œuvrant dans le domaine de l’énergie pétrolière et gazière, et une autre avec une délégation de Chevron Corporation, deuxième compagnie pétrolière des États-Unis. C’était en présence du ministre d’État, ministre de l’Energie et des Énergies Renouvelables, M. Ibrahim Yacouba, et du ministre du Pétrole, M. Sani Mahamadou.
D’autre part, le Président de la République a eu à visiter, le samedi 24 Septembre 2022, le Centre spatial et le centre des opérations de la NASA, l’Agence fédérale américaine responsable de la majeure partie du programme spatial civil des États-Unis.
SE. Mohamed Bazoum a ensuite eu une rencontre avec nos compatriotes de la diaspora de l’Etat du Texas. Plusieurs questions ont été abordées à bâtons rompus, dont la bonne gouvernance, l’éducation et les investissements entre autres.
Assane Soumana (onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou préside ce mardi une réunion du Conseil National de Sécurité
Image d'illustration (Lors d'une précédente réunion du Conseil National de Sécurité) Le Président de la République Issoufou Mahamadou a présidé ce mardi 16 juillet 2019, une réunion du Conseil National de Sécurité (CNS) au palais de la Présidence.
Le conseil national de sécurité est un organe qui assiste le Chef suprême des armées sur des questions de sécurité.
La réunion s’est déroulée en présence du ministre de la Défense Nationale, du ministre des Affaires Etrangères, du ministre en charge de la Justice, du ministre Délégué au Budget, du ministre Directeur de Cabinet du Président de la République et les hauts responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
Organe constitutionnel, le CNS donne son avis sur les questions relatives à la sécurité de la Nation, à la défense de la Nation, à la politique étrangère et de manière générale sur toutes les questions liées aux intérêts stratégiques et vitaux du pays.
AIO/MHM/SML/ ANP/00122 juillet 2019.
16 juillet 2019
Source : http://www.anp.ne/
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Le Chef de l’Etat prend part au sommet USA-Afrique, à Washington : Dîner officiel des Chefs d’Etat et signature du 1er Compact régional Niger-Bénin portant sur une envelope de 504 millions de dollars
A l’occasion de L’U.S-AFRICA Summit, le Président de la République, S.E.M Mohamed Bazoum, et la Première Dame Mme Khadija Bazoum, ont pris part, hier jeudi 14 décembre 2022, au Dîner officiel des Chefs d’Etat et de Gouvernement à la Maison Blanche. Au cours de ce dîner, le Président Macky Sall, Président en exercice de l’Union Africaine et le Président Joe Biden ont prononcé chacun une allocution.
Le Président Mohamed Bazoum a ensuite participé aux travaux du sommet USA-Afrique qui se sont tenus au Washington Conférence Center. Dans son discours d’ouverture, le Président Joe Biden a souligné l’importance de la redefinition des contours des relations commerciales et des investissements privés américains en Afrique. Aussi, il a émis le voeu de voir le partenariat entre les USA et l’Afrique servir de clé du succès pour le monde.
Dans le cadre de ce partenariat, plus de 3,5 milliards de dollars seront investis en Afrique dans les trois prochaines années, à travers le MCC, dans les secteurs du tr
ansport, de l’énergie, de l’agriculture, des télécommunications, le capital humain, etc.
Le Président de la République, S.E.M Mohamed Bazoum, a ensuite participé, à la cérémonie officielle de signature du 1er Compact régional Niger-Bénin, en présence du Président béninois, SEM Patrice Talon, du Secrétaire d’Etat americain, M. Anthony Blinken et de la Directrice Générale du MCC, Alice Albright.
Ce Compact régional Niger-Bénin s’élèvera à 504 millions de dollars et sera principalement axé sur les infrastructures routières et des investissements importants dans les secteurs de l’agriculture, de l’irrigation et de l’énergie.

Le second aspect de ce Compact régional concerne les réformes institutionnelles qui seront mises en œuvre afin d’accroître les flux commerciaux et les échanges entre les Etats Unis, le Niger et le Bénin.
S.E.M Mohamed Bazoum, a d’autre part, tenu une séance de travail avec l’Administratrice Générale de l’USAID, Mme Samantha Power. Il a été question de réorienter les secteurs d’intervention de l’USAID au Niger, afin qu’ils soient plus axés sur les actions de développement.
Cellule Communication de la Présidence de la République
Source : http://www.lesahel.org
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Le Chef de l’Etat prend part par visioconférence à la Session de haut niveau dans le cadre de la Semaine de l’industrialisation de l’Afrique
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, Champion de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (Zlecaf) a pris part, le 20 novembre 2020, par visioconférence à la session de haut niveau organisée dans le cadre de la Semaine de l’industrialisation de l’Afrique. Au cours de cette session, le Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a été distingué Champion de l’industrialisation de l’Afrique par la Commission de l’Union Africaine, l’ONUDI, la CEA, et l’Afreximbank en reconnaissance de son leadership transformateur sur les questions de la ZLECAf et de l’industrialisation de l’Afrique. Aussi, les responsables de ces institutions ont jugé pertinent que l’Afrique honore le Président de la République, SE Issoufou Mahamadou avec une plaque qui lui a été présentée le même jour par visioconference. Cette plaque sera remise à l’ambassade de la République du Niger en République Fédérale Démocratique d’Ethiopie et de la Mission Permanente auprès de l’Union Africaine.
Plusieurs allocutions ont été prononcées à cette session, dont celle du Président de la République du Niger, SE Issoufou Mahamadou, du Président de la République de Madagascar, SE Andry Rajoelina, de l’ancien Président de la République Fédérale du Nigeria, membre de l’initiative Afro Champion et co-président de la Coalition pour le dialogue sur l’Afrique, SE Olusegun Obasanjo, du secrétaire général de la Zlecaf, M. Wamkele Mene, de la directrice exécutive du centre de commerce International, Mme Pamela Coke Hamilton, du Président de la Banque Africaine d’Import-Export, Pr Benedict Oramah, du Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel, M. Li Yong, du Sous–Secrétaire général de l’ONU et Secrétaire Exécutif de la Commission Economique pour l’Afrique, Dr Vera Songwe.
Dans son intervention à cette occasion, le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou s’est dit honoré pour cette distinction surtout en ce moment ou il se prépare à transmettre la charge de leadership du peuple Nigérien au candidat qui sera élu à la prochaine élection présidentielle. Le Chef de l’Etat a par ailleurs, remercié les organisateurs pour cet honneur qu’ils lui font. Il a également dédié cette distinction à la jeunesse africaine qui attend avec impatience les retombées notamment en termes d’emplois, d’actions d’intégration sur le continent. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours du Président de la République).
Yacine Hassane
« Excellence Monsieur Andry Rajoelina, Président de la République de Madagascar, Champion de l’Industrialisation;
Excellence, Dr. Olusegun Obasanjo, ancien Président de la République Fédérale du Nigéria, membre de l’Initiative Afro-Champions et co-Président de la Coalition pour le dialogue sur l’Afrique ;
Honorables Ministres ;
Excellence M. Li Yong, Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel ;
Dr Vera Songwe, Sous Secrétaire Générale des Nations Unies et Secrétaire Exécutive de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique ;
Ambassadeur Albert Muchanga, Commissaire au Commerce et à l’Industrie ;
Madame Pamela Coke-Hamilton, Directrice Exécutive du Centre du Commerce International ;
Professeur Benedict Oramah, Président du Conseil d'Administration, Banque Africaine d'Import-Export;
Directeurs Généraux d’Entreprises et autres participants à cette session de haut niveau de la Semaine de l'Industrialisation de l’Afrique;
Mesdames et Messieurs.
La Commission de l'Union Africaine, l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel, la Commission Economique des Nations Unies pourl'Afrique et la Banque Africaine d'Import-Export ont jugé pertinent de me distinguer à l’occasion de cette édition de la semaine de l’industrialisation de l’Afrique, en ma double qualité de champion, de la zone de libre-échangecontinentale africaine (ZLECAf) d’une part et de l’industrialisation de l’Afrique d’autre part.
J’en suis très honoré et vous comprendrez toute mon émotion surtout en ce moment où je me prépare à transmettre la charge de leadership du peuple Nigérien au candidat qui sera élu à la prochaine élection présidentielle,dont le premier tour est prévu le 27 Décembre prochain. Permettez-moi de remercier les Organisations ci-dessus citées pour l’honneur qu’elles me font.
Permettez-moi de dédier cette distinction à la jeunesse africaine qui attend avec impatience les retombées, notamment en termes d’emplois, des actions d’intégration que nous mettons en œuvre sur le continent.
Par ailleurs, j’ai certes mis tout mon cœur et déployé l’énergie nécessaire pour assumer les fonctions de champion de la zone de libre-échange continentale de l’Union Africaine et de champion de l’industrialisation de l’Afrique qui m’ont été confiées, mais je dois très sincèrement avouer et reconnaitre que le mérite des résultats obtenus revient à tous. Il revient aux dirigeants de notre continent qui ont compris que le rôle historique de notre génération est de réaliser l’intégration économique du continent, les générations précédentes ayant réalisé sa totale décolonisation. Il revient à laCommission de l’Union Africaine, aux autres Organisations Continentalescomme la CEA et aux Communautés Economiques Régionales ainsi qu’à nos administrations en charge du Commerce et de l’Industrie qui ont conduit les négociations et obtenu des compromis sur des sujets délicats. Il revient également à nos industriels et hommes d’affaires qui ont maintenu la pression sur leur Etat respectif en vue de la signature et de la ratification de l’Accord instituant la ZLECAf.
Le succès enregistré prouve, s’il en est besoin, l’importance du leadership en matière de développement. Le leadership continental est cristallisé dans une vision, celle de l’agenda 2063 dont la ZLECAfest un des projets phares en vue de sortir notre continent de la pauvreté en bâtissant une Afrique résiliente et autonome. Parmi ces projets phares figure «le plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique» (AIDA) et sa composante «plan d’action pour la stimulation du commerce intra-africain»(BIAT). Le lien entre Industrie et Commerce est évident.
Par ailleurs, au niveau mondial, l'Assemblée générale des Nations Unies a déclaré lapériode 2016 à 2025 comme «Troisième Décennie du Développement Industriel de l'Afrique» en conformité avec les objectifs du développement durable dont l’industrie et l’innovation sont une priorité.
{xtypo_quote}«L’Afrique doit devenir de manière durable et inclusive le prochain grand centre manufacturier du monde. C’est à travers l’industrie que nous pouvons réaliser la modernisation et la transformation structurelle des économies africaines », déclare SEM. Issoufou Mahamadou{/xtypo_quote}
Mesdames, Messieurs,
L’industrialisation de notre continent est donc considérée comme une priorité aussi bien au niveau continental qu’au niveau mondial. La prise de conscience de son importance nous a amené à consacrer, depuis 1989, le 20 novembre de chaque année comme journée de l’industrialisation de l’Afrique.
Depuis 2018, la journée de l’industrialisation de l’Afrique a été commémorée sur une semaine. Permettez-moi de féliciter la Commission de l’Union Africaine pour cette innovation. Le thème retenu pour cette année est «industrialisation inclusive et durable dans l’ère de la ZLECAF». De ce thème je retiens deux mots importants : inclusif et durable.
L’Afrique doit devenir de manière durable et inclusive le prochain grand centre manufacturier du monde. C’est à travers l’industrie que nous pouvons réaliser la modernisation et la transformation structurelle des économies africaines.
L'inclusivité signifie simplement que nous ne devons exclure personne. Personne ne doit être laissé pour compte. L’industrialisationdoit être au service de tous, elle doit profiter à tous. L’industrialisation doit être conduite dans l’intérêt de tous y compris des générations futures d’où la liaison avec la durabilité qui signifie conservation de la nature. Nous ne devons jamais oublier que «nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres mais nous l’empruntons à nos enfants».
Pour promouvoir un développement industriel inclusif et durable, il est indispensable de disposer d’un grand espace de marché. Les programmes initiaux d'industrialisation par substitution aux importations que la plupart de nos pays ont suivis peu après l'indépendance, ont échoué simplement parce que les marchés nationaux étaient trop étroits et fragmentés. L’Afrique est en effet trop balkanisée avec 55 Etats et près de 84.000 km de frontières, autant d’obstacles qui limitent les échanges entre les citoyens du continent.
De ce qui précède découle l'importance de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine grâce à laquelle nous créons un vaste marché unique de 1,3 milliard de personnes où les biens et les services peuvent s’échanger librement. Le démarrage des échanges dans le cadre de la ZLECAf, initialement prévu en juillet 2020, retardé du fait de la COVID 19, est finalement programmé pour le 1er janvier 2021. Ce sera un nouveau signal fort que l’Afrique lancera au monde. Cela confirmera sa ferme volonté à participer unie à un système commercial multilatéral équitable.
L’accélération de la deuxième phase des négociations sur les investissements, la concurrence et la propriété intellectuelle renforcera cette volonté.
Mesdames, Messieurs,
L’industrialisation suppose aussi l’harmonisation des politiques, règles, réglementations et normes.
Elle nécessite l’élaboration d’une politique africaine sur les infrastructures industrielles de qualité. Le président de la Commission de l'Union Africaine m'a informé qu'un projet de document sur la politique de qualité africaine est maintenant prêt pour examen par le Comité Technique Spécialisé des Ministres du Commerce, de l'Industrie et des Mines de l'Union Africaine. J'attends avec impatience son approbation par les ministres et sa soumission à la conférence pour adoption en février 2021. Une fois que cela sera fait, notre continent sera mieux placé pour adopter la norme “Made in Africa”, dont la mise en œuvre supprimera les obstacles techniques au commerce dans le Zone de Libre-Echange Continentale Africaine et, ce faisant, nous rapprochera d’un marché unique.
La mécanisation, la production de masse, les technologies de l'information et de la communication, l'automatisation et la numérisation font partie des processus technologiques associés à l'industrialisation. La quatrième révolution industrielle dans laquelle nous nous trouvons actuellement entraîne de nouvelles exigences d'innovation et de durabilité. L'Afrique doit tirer parti de cette révolution et de la prochaine qui se profile déjà à l'horizon, la cinquième révolution industrielle qui se caractérisera par une interaction accrue entre les machines et les humains et se concentrera également sur la création d'un monde meilleur. C’est l’esprit de durabilité, l’un des éléments clés de la Semaine Africaine de l’Industrialisation de cette année.
Dans ce contexte de l'éventail multiforme de technologies industrielles, les partenariats, impliquant des institutions universitaires à travers l'Afrique, le secteur privé et les gouvernements sont essentiels pour promouvoir le développement des compétences, la recherche et le développement ainsi que le design industriel. Ce n'est que par l'innovation que l'Afrique peut s'approprier et contrôler le processus d'industrialisation.
Nous devons également promouvoir l'employabilité dans le cadre du programme d'industrialisation. Avec une population jeune, l'Afrique est également confrontée au défi de créer 10 à 12 millions d'emplois par an aujourd’hui et 20 millions à l’horizon 2040-2050. La main-d'œuvre africaine continuera donc de croître, ce qui soulève à nouveau la nécessité d'un développement des compétences adaptées aux industries du présent et de l'avenir. Certains économistes du travail prévoient que dans moins de 10 ans, 77% des emplois exigeront des compétences techniques approfondies et spécifiques et que 65% des élèves du primaire d’aujourd’hui occuperont des emplois qui n’ont pas encore été inventés. Nous devons donc préparer les générations futures aux exigences technologiques de demain et être mieux positionnés pour assurer notre futur succès industriel.
Mesdames, Messieurs,
Permettez-moi de souligner d'autres domaines sur lesquels nous devrions nous concentrer dans notre quête pour un développement durable inclusif.
Premièrement, nous devons tirer parti des abondantes ressources naturelles dont dispose notre continent. Celles-ci vont des minéraux à l'eau et aux terres arables. Un élément clé de cet effet de levier est de transformer nos ressources en richesse ce qui permet à l’Afrique de sortir du statut de simple réservoir de matières premières.Cela nécessite de l'innovation et cela nous ramène aux enjeux clés du développement des compétences industrielles, de la recherche et développement et du design industriel. Des grappes industrielles viables, des chaines de valeurs régionales et continentales faciliteront l’intégration du continent dans le système mondial de production et de commerce.
Deuxièmement, l'Afrique est également confrontée au défi d'industrialiser l'agriculture grâce à la mécanisation et à l'application de technologies intelligentes et, ce faisant, à augmenter la productivité du secteur agricole. À cela s'ajoute la nécessité de promouvoir l'agro-industrie, qui est également essentielle pour réduire la forte dépendance du continent à l'égard des denrées alimentaires importées.
Troisièmement, l'exploitation de ce vaste marché de 30 millions de kilomètres carrés nécessite des infrastructures de transport et de logistique modernes. Avec les vastes opportunités créées par la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, je m'attends à ce que des partenariats public-privé émergent bientôt pour investir dans le développement des réseaux de transport, de communication et de distribution sur toute la longueur et la largeur de notre continent. Faire baisser les coûts de transport à travers la promotion du rail, promouvoir l’énergie à faible coût, notamment l’hydroélectricité dont seulement 5% du potentiel est exploité en Afrique et le solaire, développer le secteur financier, l’éducation et la formation sont autant de défis à relever.
Quatrièmement, la majorité des entreprises du secteur privé africain sont des micros, petites et moyennes entreprises. Selon la Société Financière Internationale (SFI), celles-ci représentent jusqu'à 90% de toutes les entreprises de ce marché. C'est en reconnaissance de cela que dans le Plan d'Action pour le Développement Industriel Accéléré de l'Afrique (AIDA) est intégrée la stratégie des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et le plan directeur 2017-2021 y afférant.
Je ne manquerai pas d’évoquer les zones économiques spéciales, qui sont dans certains pays appelées parcs industriels. Celles-ci ont historiquement joué un rôle critique dans la conduite du programme d'industrialisation dans de nombreux pays du monde, y compris ceux d'Afrique comme Maurice. Au moment où nous nous dirigeons vers l’opérationnalisation de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, des négociations sont en cours, concernant les Règles d'Origine, pour faciliter leur implication dans le Commerce Intra-Africain tant en ce qui concerne les Zones Economiques Spéciales (ZES) nationales que régionales. Je ne peux qu'exhorter les structures de négociation de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine à conclure de toute urgence les négociations sur cette question.
Mesdames, Messieurs,
Alors que nous œuvronsà la promotion de l'industrialisation à travers l'Afrique, une urgence critique que nous ne pouvons ignorer est la pandémie de la COVID-19. C'est une menace majeure à la fois pour la santé humaine et pour nos économies. Malgré les contraintes budgétaires, les pays africains, comme tous les autres pays du monde, sont tenus de développer des systèmes de santé résilients qui réduisent la propagation communautaire de la pandémie COVID-19.
Toutes les économies du monde, y compris celles l'Afrique, sont affectées négativement par la COVID-19. Conséquence directe de cette pandémie, l'Afrique est en récession, pour la première fois depuis 1995. Au milieu d'un endettement qui devient difficile à entretenir et de la faiblesse des prix des matières premières provoquée par la pandémie COVID-19, le stress économique des pays africains va s'intensifier. Par ailleurs, la pandémie a ouvertement exposé le vide des économies africaines sur plusieurs fronts notamment celui de la fragilité et de la faiblesse des capacités industrielles. Elle constitue un argument de plus qui doit nous amener à accélérer la mise en œuvre du plan d’action pour le Développement Industriel Accéléré de l’Afrique.
J’appelle donc tous les pays africains à se lancer de manière agressive dans une industrialisation durable inclusive en tant qu'ancrage de base d'un rétablissement rapide post COVID-19. En outre, j'appelle également tous les États membres de l'Union Africaine à signer et à ratifier l'Accord établissant la ZLECAf afin que grâce au marché unique ainsi créé soient attirés des investissements accrus essentiels à la création d'emplois et à une relancepost COVID-19 plus rapide. J’espère que le monde trouvera très prochainement un vaccin contre cette terrible pandémie.
En constatant que la présente édition de la semaine d’industrialisation de l’Afriquea pu atteindre tous ses objectifs et en présentant toutes mes félicitations à la Commission de l’Union Africaine et aux autres partenaires, je réitère mon appel solennel au Secrétaire Général des Nations Unies en vue de l’organisation d’un sommet spécial sur l’industrialisation de l’Afrique que le Niger sera heureux d’abriter en novembre 2021.
Je vous remercie.»
23 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Chef de l’Etat préside deux cérémonies de prestation de serment : Le 1er président de la Cour de Cassation et un nouveau membre de la Cour Constitutionnelle, renvoyés à l’exercice de leurs fonctions
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a présidé vendredi dernier, dans la matinée deux cérémonies de prestation de serment : la première concernant un nouveau membre de la Cour de cassation et la seconde un nouveau membre de la Cour Constitutionnelle. Les prestations de serment se sont déroulées dans l’auditorium Sani Bako du Ministère des Affaires Etrangères.
Pour le 1er acte de ces deux cérémonies, c’est le 1er président de la Cour de cassation, M. Bouba Mahamane, qui a prêté serment. Conformément aux textes selon le greffier en chef, le 1er président de la Cour de Cassation, avant de prendre fonction, prête serment devant le président de la République, en présence du ministre de la Justice. Après la prestation de serment, le Président de la République, Chef suprême de la Magistrature, a pris acte du serment de l’intéressé et l’a renvoyé à l’exercice de sa fonction.
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Le Chef de l’Etat préside l’ouverture d’un forum des chefs traditionnels, élus et leaders locaux : Le maintien et le renforcement de la cohésion sociale dans un contexte d’insécurité au centre des échanges
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum a présidé mercredi 24 novembre 2021 au Centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey, l’ouverture du forum des Chefs traditionnels, Elus et leaders locaux des régions de Tillabéri, Dosso et Tahoua sur le maintien et le renforcement de la cohésion sociale, dans un contexte d’insécurité. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Président de l’Assemblée Nationale, du Premier Ministre, Chef du gouvernement, des représentants des institutions de la république, des membres du gouvernement, des députés nationaux et du Corps Diplomatique.
25 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Chef de l’Etat préside l’ouverture du 3ème Sommet Continental de l’Afrique pour la Paix : Vibrant plaidoyer pour la promotion de la paix en Afrique et dans le monde
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, Président en exercice de la CEDEAO, a présidé, hier au Palais des Congrés de Niamey, en compagnie de la fondatrice de la Fédération pour la Paix Universelle (FPU), Dr Hak Ja Han Moon, la cérémonie d’ouverture du 3ème Sommet Continental de l’Afrique pour la Paix. La cérémonie a enregistré notamment la présence de 6 Chefs d’Etat et de gouvernement en fonction, 17 représentants de gouvernement, 25 anciens Chefs d’Etat et de gouvernements, 22 présidents et vice-présidents des assemblées, 125 ministres, 380 parlementaires, 330 Chefs leaders religieux, 350 leaders coutumiers et traditionnels, 750 activistes de la société civile, dont des femmes leaders, des Chefs d’entreprises, des hommes d’affaires et des responsables des jeunes, ainsi que de nombreux invités. Au total, 70 nations ont envoyé leurs représentants officiels à ce sommet de Niamey. Des allocutions, des projections de documentaires, des signatures de documents et des prestations culturelles étaient au menu de la cérémonie.
Dans son intervention, Dr Hak Ja Han Moon a d’abord rappelé le contexte et les raisons de la création de la FPU. Elle a ensuite regretté la situation d’insécurité et de manque de paix qui prévaut, aujourd’hui, aussi bien en Afrique que dans d’autres parties du monde. « Je suis la fille du monde, j’ai maintenant 80 ans. Je sais qu’il ne me reste, peut-être pas, beaucoup de temps à vivre. J’ai fait mon combat, je vous passe le témoin. Battez-vous aussi pour un monde plus juste, plus sécurisé et plus paisible», a affirmé Dr Moon, toute émue et au bord des larmes.
La fondatrice de la FPU, a félicité et loué le Président Issoufou Mahamadou pour ses efforts en faveur de la paix et de la sécurité au Niger et dans les pays du Sahel. Dr Moon a invité le Chef d’Etat nigérien, en tant que président en exercice de la CEDEAO, à transmettre ses messages de paix et de quiétude à l’endroit de ses homologues africains. Par la suite, plusieurs personnalités ont défilé pour prononcer leurs allocutions. C’est le cas de Mme Khatérine Rigney, Présidente de la Fédération pour l'Afrique, de M. Emmanuel Okechukwu, Représentant de l’Union africaine, de Dr Thomas Walsh, Président International de la FPU et de Dr Yun Young Ho, Secrétaire général de la Fédération mondiale pour la Paix Universelle (FPU).
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Le Chef de l’Etat préside la cérémonie de prestation de serment de certains responsables des hautes juridictions : Mme Manou Fassouma Moussa, M. Nouhou Mounkaïla Hamani, M. Narey Oumarou et M. Hama Ori renvoyés à l’exercice de leurs fonctions
Après leur nomination par décret respectivement le 05 août, le 18 septembre, le 14 août et le 25 août 2019, la première présidente de la Cour de Cassation, Mme Manou Fassouma Moussa ; le premier président du Conseil d’Etat, M. Nouhou Mounkaïla Hamani ; le premier président de la Cour des Comptes, M. Narey Oumarou et le procureur général près de la Cour de Cassation, M. Hama Ori, ont prêté serment hier. Cette cérémonie s’est déroulée à l’Auditorium Sani Bako du ministère des Affaires Etrangères.
Après la lecture des décrets portant nomination de ces derniers par les greffiers en chefs, suivie de la lecture du serment consacré, le Chef de l’Etat a donné acte du serment consacré, de Mme Manou Fassouma Moussa, M. Nouhou Mounkaïla Hamani, M. Narey Oumarou et M. Hama Ori, avant de les renvoyer à l’exercice de leurs fonctions.
Aïchatou Hamma Wakasso
20 septembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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