Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a présidé le 9 juin à son Cabinet, la réunion du Comité interministériel d’orientation (CIO) des programmes de l’Initiative 3N. La rencontre à laquelle a participé le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou, a permis d’échanger sur le bilan de deux ans de mise en oeuvre des programmes opérationnels de l’I3N et d’apprécier le niveau de préparation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2023.
A la fin de la réunion, le Haut-commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Béty, a expliqué que le financement global de l’I3N, sur les deux ans, est de 70%. La production des cultures irriguées, entre 2020 et 2022, est passée de 6 millions de tonnes toutes cultures confondues à 8 millions de tonnes. Ce qui représente, a-t-il souligné, une progression importante.
Le bilan communiqué par M. Ali Béty suite à cette réunion, fait ressortir que la production pluviale est passée de 5 millions de tonnes à 5,9 millions de tonnes, malgré « l’accident pluviométrique qui a fait baisser de 40% notre production ». Les cultures de rente sont estimées, a précisé le Haut-commissaire à l’Initiative 3N, à près de 4 millions de tonnes. La somme de ces productions, a-t-il dit, montre que les besoins nationaux sont assez bien couverts par la production nationale.
Des instructions pour l’exécution du programme de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2023
Sur le sujet de la préparation de la campagne 2023, M. Ali Béty a révélé que l’objectif assigné est d’atteindre 6,4 millions de tonnes de production céréalière et 8,6 millions de tonnes de production de cultures irriguées. C’est aussi un but, a-t-il poursuivi, de mobiliser des intrants et aussi de mobiliser le personnel d’encadrement dont dispose le ministère de l’agriculture.
« En conclusion de cette réunion, le Président de la République a donné des instructions au gouvernement pour mettre des ressources à la disposition de tous les ministères qui doivent exécuter le programme de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2023 », a déclaré le Haut-commissaire à l’Initiative 3N. L’Etat, à travers les actions de résilience qu’il mène, a-t-il insisté, montre sa capacité à prévenir les situations et à planifier et organiser les réponses à apporter.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef suprême des armées, M. Mohamed Bazoum, a présidé hier matin au Palais de la Présidence, une réunion du Conseil National de Sécurité (CNS). Outre le Premier ministre et d’autres membres du gouvernement concernés par cette question, le Conseil National de Sécurité (CNS) réunit autour du Chef de l’Etat des hauts responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Organe constitutionnel, le Conseil National de Sécurité donne des avis au Président de la République sur les questions relatives à la sécurité, à la défense de la Nation, à la politique étrangère et toutes autres questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays.
Le Conseil Supérieur de la Magistrature s’est réuni à Niamey, hier 18 septembre 2019, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, dans la grande salle de réunion du Palais de la Présidence. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a procédé aux nominations et affectations ci-après :
AU CONSEIL D’ETAT
Monsieur Nouhou Mounkaïla Hamani, Magistrat du grade exceptionnel, 2ème échelon, Mle 59 146/K, précédemment Président de la Chambre du Contentieux au Conseil d’Etat est nommé Premier Président dudit Conseil.
A LA COUR DE CASSATION
Monsieur Issaka Dan Déla, Magistrat de grade exceptionnel, 2ème échelon Mle54 646/ N est nommé Président de la Chambre Civile et Commerciale à la Cour de Cassation.
Monsieur Mahamadou Albachir Nouhou Diallo, Magistrat de grade exceptionnel, 2ème échelon, Mle 56 817/J est nommé Président de la Chambre Sociale et des Affaires Coutumières.
Monsieur Salissou Ousmane, Magistrat de grade exceptionnel, 2ème échelon, Mle 59 164/M est nommé Président de la Chambre Criminelle.
Le Président de la République du Niger, Chef de l’Etat S.E. Mohamed Bazoum, a présidé hier matin à son cabinet, une réunion sur le programme pôle agro-industriel. Etaient présents à cette réunion le Premier ministre Chef du Gouvernement, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables ainsi que les ministres en charge de l’Industrie et de l’entreprenariat des jeunes ; du Commerce ; de l’Elevage ; de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire et de l’Agriculture.
Rappelons que le programme pôle agro industriel a été annoncé par le Président de la République Mohamed Bazoum dans son message à la Nation du 17 Décembre 2021. «Nous allons bientôt lancer notre programme des pôles agro-industriels dans chaque région pour la transformation et la commercialisation des produits issus des chaines de valeurs retenues. Ce sera la voie de notre salut et la fin du calvaire de notre dépendance vis-à-vis de la pluie», avait-t-il déclaré.
Le Président de la République, M. Mohamed Bazoum, Chef suprême des Armées a présidé hier, en début de matinée, une réunion du Conseil National de Sécurité (CNS). Le CNS, il faut le préciser regroupe en plus du Chef de l’Etat et du Premier ministre, plusieurs membres du gouvernement concernés par les questions de sécurité ainsi que des hauts responsables des forces de défense et de sécurité. Organe constitutionnel, le Conseil National de Sécurité donne son avis sur les questions relatives à la sécurité, à la politique étrangère et de manière générale sur toutes les questions liées aux intérêts stratégiques et vitaux du pays.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a présidé hier matin dans la salle habituelle de délibération du Conseil des ministres, la réunion du Dispositif Institutionnel d’Amélioration et de Suivi du climat des affaires au Niger « Doing Business ». La réunion qui s’est tenue en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini, a enregistré également la participation des membres du gouvernement, ainsi que les responsables des structures intervenant dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires dans notre pays.
A l’issue de la réunion, le ministre Conseiller Spécial du Président de la République, président du Dispositif Institutionnel d’Amélioration et de Suivi du Climat des Affaires au Niger, M Alma Oumarou a souligné que la tenue de cette réunion fait suite à celle qui était intervenue le 5 novembre dernier autour du Chef de l’Etat au cours laquelle, il a été présenté au Président de la République les résultats du classement « Doing Business » 2020.
Il ressort de ce classement que le Niger qui était à la 143ème place, occupe désormais la 132ème place, cela suite aux instructions données par le Président de la République, SE Issoufou pour poursuivre les réformes en vue de l’amélioration du climat des affaires au Niger. « Force est de constater que le dispositif est confronté au problème des moyens lui permettant d’accomplir convenablement ses missions. C’est pourquoi le Chef de l’Etat a demandé aux différents acteurs de lui présenter un budget à la mesure des ambitions du dispositif afin de placer le Niger parmi les premiers pays réformateurs du monde », a confié M. Alma Oumarou avant de déclarer que « c’est une obligation que nous avons d’atteindre le top 50 au niveau mondial, et le top 5 au niveau africain. Il faut que l’économie nigérienne soit parmi les économies les plus réformatrices dans le monde, et la 5e au niveau africain ».
De tous les problêmes auxquels notre pays fait face, celui lié à l’éducation est le plus crucial. C’est en effet la conviction du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum qui a tenu à le dire, hier matin, aux responsables du secteur éducatif, toutes filières confondues. Ces derniers étaient réunis au palais de la Présidence pour une journée de réflexion organisée par le ministre de l’Education Nationale à l’initiative du Chef de l’Etat. Etaient présents à la rencontre le Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, les ministres sectoriels en charge de l’éducation et leurs collaborateurs, les conseillers en éducation du Président de la République et du Premier ministre ainsi que les membres de leurs cabinets.
A l’entame des travaux de cette journée de réflexion, le Chef de l’Etat a affirmé que la réunion aura à valider certaines réformes du secteur proposées, après avoir été amendées suite aux échanges. Il faut dire que cette journée de réflexion a été des plus chargées. En effet, onze (11) thématiques étaient à son agenda. Il s’agit des questions relatives à la résorption du stock d’enseignants contractuels, à la politique nationale du livre, à la transformation des écoles normales, à la situation des chantiers d’infrastructures scolaires inachevées et perspectives, au projet de création d’une école des cadres de l’éducation, à la vision stratégique des lycées d’excellence, à la politique nationale de l’administration scolaire. Il y a également des thématiques portant sur la mise en œuvre de la feuille de route pour la continuité éducative des élèves affectés par la crise sécuritaire dans la région de Tillabéri, la transformation du Lycée Issa Korombé ou des anciennes écoles normales de Doutchi et Magaria en des lycées scientifiques des filles, la stratégie de prise en charge de l’éducation des enfants hors-école et la reforme curriculaire au niveau de l’éducation nationale.
Dans son propos introductif, le Chef de l’Etat a souligné le caractère difficile des reformes du système éducatif, mais qu’il faut absolument mener, avant de démander à tous les acteurs de bien s’y appliquer afin de pouvoir mieux cerner les contours de la réforme pour une meilleure prise en charge du système éducatif.
Pour sa part, le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a salué l’initiative du Chef de l’Etat, une initiative qui permet aux acteurs d’échanger directement avec lui en présence du Chef du gouvernement relativement aux différentes thématiques sur l’épineuse problématique de la qualité de l’éducation au Niger. L’école est malade a reconnu le ministre et elle fait aujourd’hui «les frais de la massification consécutive dû au choc démographique que connait notre pays», a souligné le Pr Natatou ajoutant par ailleurs que l’école nigérienne est confrontée à des défis majeurs ayant pour noms la faible capacité d’accueil, la pénurie d’enseignants qualifiés, les disparités entre les genres et entre les milieux géographiques, la faible capacité de gestion et de pilotage.
«Tous ces éléments cumulés se traduisent tout naturellement par la pauvreté chronique des apprentissages et des acquis scolaires», a souligné le ministre de l’Education Nationale, voulant pour preuve les faibles taux successifs de réussite aux examens du BEPC et du baccalauréat enregistrés ces dernières années. En effet, ces taux n’ont guère dépassé les 30% a-t-il indiqué au point où la baisse de niveau focalise tous les débats poussant les différents acteurs à se questionner sur le système éducatif, «tant du point de vue des approches philisophiques et technologiques que des compétences». La réflexion sur le système éducatif nigérien est nécessaire pour permettre au pays d’avoir un capital humain capable de relever les défis de son développement. «Cette journée de réflexion autour du Président de la République, de son Premier ministre et en présence de tous les ministres en charge de l’éducation traduit en acte la promesse du Chef de l’Etat faite en août 2021 de repenser l’école nigérienne», a rappelé le ministre Natatou.
En effet, le Président Mohamed Bazoum disait à l’occasion de son message au peuple nigérien la veille de la fête de l’indépendance en 2021 : «l’éducation est notre plus grand défi. Ses faiblesses paralysent nos possibilités de constituer un véritable capital humain capable de prendre en charge les défis de développement de notre pays. Notre système éducatif a besoin d’être repensé, et il le sera. Ce sera la traduction du contrat qui me lie au peuple nigérien».
Avec l’organisation de cette journée de réflexion, on comprend aisément que l’engagement du Chef de l’Etat en faveur d’une éducation ne fait aucun doute. Cet engagement politique a été appuyé par la Déclaration de politique générale du Premier ministre défendue devant la représentation du peuple. Cette rencontre démontre à suffisance que, la formule du dialogue direct entre le Président de la République, Chef de l’Etat et les responsables sectoriels constitue la meilleure voie vers la nécessaire thérapie qui sied bien au système éducatif.
A la fin de cette longue journée de travail ponctuée de communications et d’échanges sur une douzaine de thématiques entre le Chef de l’Etat et les responsables de l’appareil éducatif nigérien, le ministre de l’Education Nationale s’est réjoui de cette rencontre. C’est une journée de travail qui a permis de passer au crible tous les problèmes qui assaille notre système éducatif et toutes les réformes possibles envisagées ont été examinées avec la plus grande minutie et l’attention qu’il faut. Pour Pr. Natatou, il n’y a point de doute que l’appareil éducatif nigérien est malade. Il est confronté à beaucoup de problèmes qu’il faille absolument regarder en face et prendre des mesures énergiques. Pour le ministre de l’Education Nationale, le fait que, le Chef de l’Etat consacre une journée entière de réflexion à cette problématique prouve à suffissance sa volonté inébranlable de prendre à bras-le-corps la question de l’éducation. Du reste, le Chef de l’Etat a toujours dit et répété qu’il fera de la question de l’éducation son affaire personnelle à laquelle il accordera tout le soin et l’attention requise. La rencontre de ce lundi 19 décembre 2022 démontre une fois de plus que cet engagement présidentiel est en train d’être honoré. Le ministre a expliqué que, c’est avec une éducation de qualité que notre pays peut aspirer à un développement. Pr. Natatou a indiqué que le Président de la République a donné toutes les consignes et les directives nécessaires pour la mise en oeuvre des douze (12) points traités lors de la journée de réflexion sur le système éducatif que le Chef de l’Etat souhaite voir plus réluisant. «Pour veiller à la mise en œuvre effective de toutes les actions prévues, un planning de suivi a été adopté, en plus des réunions régulières qui seront organisées autour du Président de la République et du Premier ministre pour faire le point des décisions prises lors de cette journée de réflexion», a conclu le ministre de l’Education Nationale.
En prélude au sommet mondiale sur la transformation de l’éducation prévu se tenir le 19 septembre 2022 au siège des Nations Unies à New York, le Niger multiplie les contacts pour mieux faire connaître ses priorités et ses initiatives dans le secteur. C’est dans cette optique que, s’est tenue, hier après-midi au Palais de la Présidence de la République, une table ronde sur l’éducation. Cette rencontre a regroupé autour du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Bazoum Mohamed, le Système des Nations Unies et les partenaires techniques et financiers du secteur. C’était en présence du ministre en charge de l’Education Nationale et de plusieurs acteurs intervenant dans le secteur ainsi que des jeunes.
«Ce fut une séance extrêmement riche et très utile pour les prochains jours», s’est réjouie la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger Mme Louise Aubain, au terme de la réunion.
Selon les explications de Mme Louise Aubain, cette rencontre, autour du Président avec le Système des Nations Unies et les partenaires techniques et financiers qui opèrent au Niger était une occasion pour réaffirmer l’accompagnement de la communauté internationale sur le grand projet de réforme et de transformation de l’éducation au Niger. «Les échanges ont porté sur les enjeux de cette transformation de l’éducation pour faire en sorte que, l’équité, la qualité et l’efficacité de l’éducation soient mis à profit et ce, rapidement», a-t-elle déclaré.
En effet a poursuivi Mme Louise Aubin, le Président de la République a été extrêmement précis dans tous ce qui est transformateur de l’éducation pour les défis des plus probants au Niger. Les participants à la réunion ont également évoqué certains outils pour accélérer la transformation de l’éducation, les résultats de l’éducation, la finalité de l’éducation ainsi que,le projet de création des internats pour les jeunes filles qui, a-t-elle dit, n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de la modernisation des moyens de l’éducation au Niger.
Par ailleurs, la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies au Niger a indiqué que cette rencontre s’est tenue en prélude au sommet mondiale sur la transformation de l’éducation qui se tiendra au siège des Nations Unies à New-York. «Cette préparation a été faite avec la participation active des jeunes du Niger qui nous ont fait voir et connaitre leurs priorités et ce qu’ils envisagent pour le système éducatif du Niger», a conclu Mme Louise Aubin.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum, a réçu en audience, hier 11 juillet 2022 au palais de la présidence, le ministre de la Défense nationale de la République du Bénin, M. Nouatin Fortunet Alain. Le ministre béninois, qui séjourne à Niamey dans le cadre d’une signature de convention de coopération militaire face au terrorisme, a eu des échanges avec le Président Bazoum sur l’expérience du Niger dont la résilience face au phénomène n’est plus à démontrer. L’audience s’est déroulée en présence notamment de son homologue nigérien, M. Alkassoum Indattou et des hauts responsables militaires des deux pays.
Depuis un certain temps, les pays de la sous-région ouest-africaine sont secoués par une vague de terrorisme qui, au départ affectait les pays du Sahel, mais s’étend aujourd’hui vers les pays du golf de Guinée dont le Bénin, où une première attaque a eu lieu en décembre 2021. « Nous avons compris que cette bataille n’est pas la bataille d’un seul pays. Cela doit être une action de la communauté des pays qui sont secoués par le même phénomène, pour juguler la menace », a déclaré à la presse, le ministre béninois de la Défense nationale, M. Nouatin Fortunet Alain, au sortir de sa rencontre avec le Chef de l’Etat. Selon M. Nouatin Fortunet Alain, le terrorisme est un phénomène qui ne s’estompe pas rapidement, contre lequel il faut donc nécessairement une bonne résilience. « Et, quand nous avons regardé tout autour de nous, le pays qui a une meilleure résilience, c’est le Niger », a-t-il affirmé.
Le ministre de la défense nationale de la République du Bénin a dit que son pays a à apprendre beaucoup du Niger, en matière de la lutte contre le terrorisme, afin d’adapter et d’améliorer ses approches et pratiques. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’il est venu au Niger pour signer une convention de coopération militaire entre nos deux pays. Evoquant les aspects importants de cette coopération, le ministre Nouatin Fortunet Alain a souligné essentiellement celui du renseignement qui, dit-il, permet de prendre l’avantage sur l’ennemi. En effet, il est envisagé une « plateforme de fusion des renseignements entre le Niger, le Benin et les autres pays ». En plus de cela « il y aura un affinement des renseignements par des moyens aériens. Il y’a aussi un volet de formation pour avoir le même mode opératoire entre les armées du Bénin et les armées du Niger », a-t-il mentionné.
Le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, président en exercice de la Conférence des Chefs de l’Etat et de Gouvernement de l’UEOMA, s’est entretenu, hier en début de soirée, avec le président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), M. Abdoulaye Diop.
A sa sortie d’audience, le président de la Commission de l’UEMOA dit être venu partager avec le Président Mohamed Bazoum, des préoccupations des acteurs de la vie économique et sociale de ladite Union pour permettre de mieux tracer la feuille de route sur laquelle le président de la Commission va travailler tout au long de son mandat. Des questions majeures liées à la situation économique dans la sous-région, la croissance économique, la paix et la sécurité ; la situation inflationniste qui sévit dans la zone ; des préoccupations relatives aux politiques sectorielles qui ont soulevé beaucoup de questions au niveau des députés de l’Union notamment, l’agriculture et l’énergie ont aussi été évoquées au cours de cette entrevue. M. Abdoulaye Diop a dit également avoir échangé longuement avec le Chef de l’Etat sur la question de la libre circulation des personnes et de biens en vue de trouver des pistes de solution pour que les pays membres puissent s’approvisionner régulièrement et à moindre coût. Il a en outre exprimé toute sa satisfaction de relever les pistes sur lesquelles le Niger est en train de travailler pour que cette situation puisse trouver une solution durable. M. Abdoulaye Diop a enfin salué toutes les actions que le Président Mohamed Bazoum a menées sur une période récente et qui ont donné, au plan des activités géopolitiques sous-régional, des résultats très satisfaisants.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a reçu,, samedi dans l’après-midi, le président de la Commission de l’Union Africaine, M. Moussa Faki Mahamat, en tournée de travail dans les pays membres du G5 Sahel. A sa sortie d’audience, le président de la Commission de l’Union Africaine a déclaré qu’il a choisi Niamey comme la première étape de sa tournée dans les pays du G5 Sahel pour écouter les conseils du Chef de l’Etat.
Le président de la Commission de l’UA a rappelé qu’il s’est fait, dès sa prise de fonction, le devoir d’effectuer des missions dans les différents pays qui traversent des crises sécuritaires. C’est ainsi que, « je me suis rendu en Somalie et au Soudan du Sud. Maintenant, j’entame une tournée dans les pays du G5 Sahel. C’est pour apporter notre soutien et notre solidarité au Niger qui paie un lourd tribut dans la lutte contre le terrorisme, aussi bien que celui de Boko Haram que des groupes Djihadistes dans sa partie Ouest. Nous sommes venus sur place écouter les autorités et nous faire le point de la situation. Cela va nous permettre de nous rendre dans les différents pays et travailler ensemble pour renforcer la lutte contre les groupes terroristes », a-t-il déclaré.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a eu une rencontre, hier matin, avec le Comité interministériel et le Comité de Diffa N’Glaa. Cela, afin de faire le point sur l’état d’avancement des travaux des chantiers entrant dans le cadre de la fête du 18 Décembre, édition Diffa N’Glaa.
A l’issue de la réunion, le Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par Intérim, M. Foumakoye Gado, a indiqué que les échanges ont porté sur les travaux entrant dans le cadre de la fête du 18 Décembre, notamment les travaux de Diffa N’glaa. « Nous avons réuni autour du Président de la République, le comité interministériel et le comité Diffa N’glaa pour faire le point de l’état d’avancement des travaux», a-t-il dit. Comme vous le savez, a-t-il poursuivi, pour des raisons diverses la fête avait été reportée. Mais, a souligné le Directeur de Cabinet par Intérim, le Président insiste pour que les différentes parties prenantes à l’exécution de ces travaux, puissent être réunies afin de leur donner des instructions pour que les chantiers soient parachevés dans les meilleurs délais.
Ainsi, a expliqué M. Foumakoye Gado, des instructions fermes ont été données notamment en ce qui concerne le volet financier pour que des dispositions soient prises. Cela a-t-il précisé, afin que les entrepreneurs puissent être mis dans les meilleures conditions pour réaliser les travaux à terminer.
Dans ce sens, a-t-il affirmé, un comité de suivi va être mis en place. Et ce comité aura pour mission de faire, le planning des travaux restant et de déterminer pour chaque chantier la durée restante des travaux afin qu’on sache à quel moment précis ils seront exécutés avec la qualité requise afin de pouvoir planifier une date pour la fête.
Et selon le Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par intérim, le Président attache du prix au parachèvement de ces travaux.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou a reçu, hier jeudi, 21 novembre 2019, dans la journée, les membres du Comité National chargé de réfléchir sur l’hymne national. La rencontre s’est déroulée dans la salle des conseils en présence du Premier Ministre Chef du Gouvernement et Président dudit Comité, de plusieurs membres du Gouvernement et des personnalités membre du comité.
Cette réunion a pour objectif pour le Comité de faire le point de ses travaux au Chef de l’Etat et de recueillir les orientations du Président de la République par rapport à la mission dont il a été investi. La principale mission du comité est de réfléchir sur la réforme de l’hymne national du Niger «La Nigérienne». Le comité est composé de plusieurs membres du Gouvernement et d’éminents experts reconnus en la matière.
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini a présidé hier dans l’après-midi à son cabinet une réunion des ministres du secteur de l’Education et de la Formation Professionnelle. Cette rencontre entre dans le cadre des préparatifs de la rentrée scolaire et académique 2019-2020. Il faut rappeler que chaque année, à la veille de la rentrée scolaire, les différents ministres en charge de l’éducation et de la formation se retrouvent autour du Premier ministre pour discuter des préparatifs de la rentrée scolaire. Il s’est agi au cours de la présente réunion de faire la rétrospective de l’année en cours et de discuter de la question de l’organisation pratique et le déroulement de l’année suivante à savoir 2019-2020.
«Nous avons beaucoup de défis à relever, mais le gouvernement est plus que jamais déterminé à faire face à ces défis », a déclaré M. Yahouza Sadissou, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’innovation. Pour lui, il faut se réjouir du bon déroulement de l’année académique en cours qui, presqu’à tous les secteurs de l’éducation s’est bien déroulée. En ce qui concerne la prochaine rentrée, le ministre en charge de l’Enseignement supérieur a indiqué que, le gouvernement est à pied d'œuvre pour qu’elle se déroule sans difficultés. En 2019-2020, a-t-il souligné, au niveau du secteur de l’Enseignement Supérieur, la rentrée est prévue pour le 09 septembre 2019. En ce qui concerne l’Enseignement Secondaire, elle est prévue pour le 16 septembre 2019. Quant à la date de la rentrée au niveau de l’Enseignement Primaire, elle est fixée au début du mois octobre 2019.
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé hier matin, à son cabinet, les travaux de la première session du Conseil National du Travail (CNT) au titre de l’année 2023. L’ordre du jour de la rencontre comporte plusieurs points importants aussi bien pour les autorités que pour les employeurs et les travailleurs. En effet, parmi les points inscrits aux échanges figurent des discussions sur le relèvement de l’âge de départ à la retraite à 62 ans et l’examen du document de l’étude sur la revalorisation du SMIG et des salaires minima.
A l’ouverture de la session, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a affirmé que les points inscrits à l’ordre du jour de la première session au titre de l’année 2023, présentent un intérêt particulier au Conseil National du Travail. Le relèvement de l’âge de départ à la retraite vient de connaitre son épilogue avec la proposition du gouvernement de le porter de 60 à 62 ans pour les fonctionnaires dans le cadre de la révision en cours du statut de la Fonction Publique.
Le Chef du gouvernement, a aussi expliqué que cette décision autour de l’âge de départ à la retraite concerne également le secteur privé, d’où son examen par le Conseil National du Travail afin d’étudier les modalités de sa prise en compte par le secteur privé. «Il en est de même de la revalorisation du SMIG et des salaires minima pour laquelle le gouvernement marque son accord. Il nous appartient donc d’étudier toutes ses implications afin de proposer un taux de revalorisation soutenable par nos finances publiques et nos entreprises», a-t-il précisé.
M. Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué que de l’ensemble des structures qui interviennent dans le cadre de l’apaisement du climat social et du développement des activités économiques au Niger, le CNT est «la structure dont la vocation première est la prévention des conflits à travers une concertation en amont de tous les acteurs, en vue de créer un consensus fort sur toutes les questions concernant le monde du travail». Il est évident que cette mission ne peut atteindre les résultats escomptés, a-t-il poursuivi, que lorsque les différentes administrations font montre d’engagement et de proactivité dans la mise en œuvre des décisions du Conseil National du Travail.
Le Premier ministre a assuré les membres du CNT de la disponibilité du gouvernement à tout mettre en œuvre pour maintenir un dialogue franc et sincère avec l’ensemble des partenaires sociaux qu’il invite à être plus réceptifs et compréhensifs dans les différents échanges qui seront engagés. M. Ouhoumoudou Mahamadou a déclaré que le caractère préventif du CNT lui recommande d’être à l’écoute permanente des partenaires sociaux pour une prise en charge diligente des situations susceptibles de dégénérer en conflits. Il a demandé aux départements ministériels de son gouvernement à mettre en place, en leur sein, des points focaux du CNT afin «de créer les conditions optimales de la prise en charge de nos décisions».
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier en fin d’après-midi à son cabinet, la session du comité de pilotage du Programme sectoriel de l’éducation et de la formation (PSEF), une initiative qui s’inscrit dans le cadre du dialogue permanent entre le gouvernement nigérien et ses partenaires intervenants dans le secteur de l’éducation et de la formation. La rencontre s’est tenue à l’aube de la finalisation et de la mise en œuvre du plan d’action 2023 et après l’élargissement des partenaires du Fonds Commun Sectoriel de ‘Education avec la venue de nouveaux membres.
A l’ouverture de la session, les participants ont suivie quatre présentations sur les recommandations de la revue sectorielle gouvernement-PTF-Société Civile, le plan d’action 2023 du PSEF, le financement du Programme sectoriel de l’éducation et de la formation, et la présentation des conclusions du sommet sur l’éducation. Suite à ces présentations, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a rappelé que le gouvernement a inscrit dans le budget d’investissement la somme de 70 milliards de francs CFA en faveur de la construction de 2.531 classes en trois (3) mois.
Dans le résumé qu’il a fait au terme de la session, le Chef du Gouvernement, a expliqué que les échanges ont fait ressortir des défis extrêmement importants dans plusieurs secteurs d’intérêt. Le premier défis, a-t-il noté, est de mobiliser les efforts pour que le plan d’action annuel 2023 du PSEF qui bénéficie d’un financement conséquent dans le budget national, soit totalement exécuté. Il est aussi important que les étapes prévues par le Fonds mondial soient respectées. D’où l’insistance des participants sur l’élaboration d’une feuille de route à même de mobiliser l’ensemble des acteurs concernés.
Le renforcement de la décentralisation avec la pleine implication des collectivités territoriales et leur pleine responsabilisation dans la mise en œuvre des programmes d’éducation, la construction des internats qui doivent répondre aux normes d’un cadre de vie avec certaines commodités, de même que l’effectivité et l’opérationnalisation des centres de regroupement dans les zones affectées par le terrorisme, sont autant de questions discutées au cours de la session d’hier du comité de pilotage du PSEF. Cette liste est complétée, selon les propos du Chef du gouvernement, par des échanges sur l’amélioration du taux de couverture des cantines scolaires, très faible au Niger, et l’enclenchement d’un dialogue social pour impliquer les jeunes dans les prises de décisions qui concernent l’éducation.
«De manière générale, la transformation que nous voulons du système éducatif doit être une transformation complète. Elle doit intégrer l’aspect relatif à l’accès, au curricula, mais également la formation au numérique, l’éducation de la jeune fille et la formation initiale et continue des enseignants», a souligné SE. Ouhoumoudou Mahamadou. Le Chef du gouvernement s’est réjoui de l’appréciation positive des efforts de planification qui sont en cours et a appelé à leur accompagnement par des efforts en suivi-évaluation. Il s’est enfin félicité de l’élargissement du comité de pilotage du Programme sectoriel de l’éducation et de la formation avec l’arrivée des collectivités territoriales pour améliorer l’efficacité des interventions du gouvernement.
Avant les discussions, l’ambassadeur, Chef de la Délégation de l’UE au Niger SE. Salvador Pinto da França par ailleurs, chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation a indiqué que, le Niger est le premier et le seul pays de la sous-région à avoir réalisé, en 2022, une évaluation selon les standards internationaux des acquis des élèves du primaire. «Ces avancées témoignent de l’engagement des autorités et des équipes techniques pour transformer en profondeur le système éducatif nigérien», a-t-il estimé. Malgré les progrès enregistrés, le chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur a affirmé qu’il est important de prévoir et réaliser en 2023, une évaluation du plan de transition 2020-2023 et d’actualiser le diagnostic des prévisions budgétaires, notamment au regard des ambitions du pays.
Pour rappel, l’éducation est érigée par le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, comme une priorité au même titre que le secteur de la défense et de la sécurité. Ce qui a permis une grande mobilisation interne et externe en faveur de l’éducation au Niger.
Sur le continent africain, la croissance démographique surpasse bien souvent la croissance économique. Conséquence, la jeunesse est confrontée au chômage de masse un peu partout. La fondation Mo Ibrahim a publié un rapport dans lequel elle met en exergue ce problème de société qui touche l'Afrique. «Après observé la situation de 51 pays, la fondation Mo Ibrahim constate que malgré la croissance économique, le chômage reste toujours à un niveau élevé. Même dans les pays qui ont des taux de croissance différents, le taux de chômage des jeunes reste statique. Au Kenya et au Soudan, 22% des jeunes n'ont pas d'emploi. En 2016, le Kenya affichait pourtant une croissance de 6% de son PIB, alors que le Soudan avait une croissance deux fois moins forte, à 3,1%», observe les auteurs de l'étude.
Plus généralement, sur les dix dernières années la croissance moyenne des pays africains était de 4,5%. Sur la même période, le taux de chômage des jeunes est resté stable. «La forte croissance économique de la dernière décennie n'a pas créé d'emploi», note la fondation Mo Ibrahim.
Le Conseil National pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP) a dénoncé, le jeudi 10 Août 2023 dans un communiqué, la violation à répétition de l’espace aérien nigérien par les Forces Françaises.
A travers ce communiqué, le CNSP tient porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’en dépit du communiqué en date du 9 août 2023, dans lequel le conseil dénonçait les manœuvres illégales, suspectes et dangereuses des Forces Françaises consistant à couper sciemment tous moyens de contact pour échapper aux services nigériens de surveillance et de contrôles lors du survol du territoire national durant des heures.
« Nous observons une fois de plus le fait suivant, le mercredi 09 Août 2023 à 22h30 mn, un avion militaire de type A 400M a cherché à atterrir à Arlit sans plan de vol préétabli en coupant une fois encore tous les moyens de communication et de suivi », a annoncé le CNSP.
Le communiqué précise que « le CNSP, le gouvernement de transition et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) fustigent ce manque de transparence et cette pudicité qui consiste à détourner une demande d’autorisation de survol accordée par les autorités nigériennes pour poser des actes attentatoires à la sécurité de notre pays ».
« La répétition de ces actes et la persistance de ce comportement inacceptables prouvent à suffisance que les forces françaises ne respectent aucune règle et qu’elles ont plutôt un agenda caché », a-expliqué le CNSP qui ajoute « qu’en tout état de cause, les FDS et le peuple nigérien sont mobilisés et déterminés à faire échec à toute entreprise de déstabilisation ».
Aussi, le Conseil rappelle que « non seulement l’Etat du Niger a dénoncé dans le communiqué N 19 du 03 Août 2023 tous les accords de défense et de sécurité signés entre notre pays et la France, mais également depuis cette date, les délais accordés aux armées françaises pour quitter le territoire nigérien conformément à ces accords sont entrain de courir », a prévenu le CNSP.. AIO/AS/ANP 086 août 2023
Le CNSP entre atermoiements, louvoiements et contradictions : Le navire tangue dangereusement Après l’enthousiasme des lendemains des évènements du 26 juillet 2023, c’est la vague de froid qui commence. «Le Cnsp manque de vision ». « Il y a trop de cafouillages et de tâtonnements dans la conduite des affaires publiques ». « Rien n’a vraiment changé, nous contrôlons la situation ». « Le Cnsp est complice de l’ancien président Issoufou Mahamadou ». Ces sentences, vous les entendrez ou les lirez sur les réseaux sociaux, dans les salons feutrés ou dans les fadas. Trois mois après l’avènement du Cnsp, pour de nombreux Nigériens, l’espoir d’un renouveau s’estompe petit à petit. Dans une presque indifférence d’un Cnsp imperturbable. Le mur édifié au petit matin du 26 juillet, se fissure. En toile de fond de ce coup de froid qu’on note chez les Nigériens, il y a la conduite de la Transition, marquée par les tâtonnements d’abord, puis par les atermoiements et les louvoiements du Cnsp. Après avoir maintenu presque en l’état l’administration publique et parapublique minée par la corruption, concédant de facto au Pnds Tarayya ses privilèges et ses atouts, au grand dam des Nigériens qui s’attendaient à un changement notable à tous les niveaux, le Cnsp a enfoncé le clou en maintenant les conseils élus. Pourtant, il a suspendu la Constitution. « Drôle de coup d’État», s’étaient écriés de nombreuses voix. Mais le Cnsp est resté sourd aux récriminations. Tout comme il restera insensible aux critiques portées contre la composition du gouvernement
Malgré les récriminations et les appels à la raison, le Cnsp fonce, tête baissée, comme s’il a un autre agenda que celui du peuple nigérien.
À l’exception du départ des troupes françaises, il faut craindre que l’avènement du Cnsp ne soit la copie pâle d’un régime vomi par les Nigériens.
Les secrétaires généraux des ministères et des gouvernorats à leurs postes, plein de directeurs généraux encore maintenus ou carrément confirmés par le général Tiani, l’administration publique et parapublique est toujours entre les mains du Pnds Tarayya. Si l’on y ajoute la quasi-inertie face à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, il y a bien de quoi se demander à quoi le Cnsp prépare les Nigériens. Malgré les récriminations et les appels à la raison, le Cnsp fonce, tête baissée, comme s’il a un autre agenda que celui du peuple nigérien. Dans toutes les déclarations de soutien, sincères et massives enregistrées à travers le vaste Niger, la lutte contre la corruption et les infractions assimilées est en bonne place. Mais, pour toute réponse, le Cnsp s’est contenté de créer une commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale qui est à ce jour une coquille vide. Plus d’un mois après sa création, la Coldeff est demeurée désespérément sans personnel. Un autre agenda, soupçonne- t-on dans certains milieux. Les Nigériens ne comprennent pas cette lenteur excessive à propos d’une question à laquelle ils attachent le plus grand prix.
Le soupçon de connivence entre le Cnsp et l’ancien président Issoufou Mahamadou est en train de s’imposer de plus en plus au sein de l’opinion nationale. Toujours dans l’indifférence surprenante des autorités militaires qui continuent à jouer la flute de la souveraineté nationale et de la nécessaire résilience des Nigériens
Sans le dire ouvertement, les Nigériens parlent. Ça parle beaucoup. Sur les réseaux sociaux notamment, la parole, libérée, se déchaîne. Et pour de très nombreux Nigériens, le bout de l’Iceberg commence à immerger. Avec horreur ! Le soupçon de connivence entre le Cnsp et l’ancien président Issoufou Mahamadouet en train de s’imposer de plus en plus au sein de l’opinion nationale. Toujours dans l’indifférence surprenante des autorités militaires qui continuent à jouer la flute de la souveraineté nationale et de la nécessaire résilience des Nigériens. Jusqu’à quand ? La rumeur de cette connivence gonfle depuis qu’une militante du Pnds Tarayya, en l’occurrence l’ancienne ministre de l’Éducation nationale et ancienne présidente de la Haute cour de justice, la dame Ali Mariama, s’est farcie d’un vocal diffusé sur les réseaux sociaux. Dans ce vocal qui est en train de faire le buzz, Ali Mariama, manifestement partisane de Bazoum Mohamed, a révélé qu’ils ont des informations faisant état d’un complot ourdi par Issoufou Mahamadou et qui doit non seulement aboutir à l’exclusion de Bazoum Mohamed du parti, mais bien sûr à une transition et des élections qui doivent consacrer le retour au pouvoir de son prédécesseur. Il ne s’agit plus de tâtonnements, ni d’atermoiements et de louvoiements du Cnsp, mais bien d’un agenda politique de celui que les Nigériens considèrent comme l’alpha et l’oméga de leurs malheurs. Certains ont vite fait de voir là l’explication à la non-arrestation d’Issoufou Mahamadou, pourtant signataire des accords de coopération militaire illégaux dénoncés par le Cnsp. Curieusement, il n’est pas encore sous le coup d’une accusation pour haute trahison, Mais Bazoum Mohamed l’est déjà, même si cela, aussi, ressemble fort bien à un feu de paille. Car,depuis l’annonce officielle, aucun acte judiciaire n’a suivi. Un simple coup médiatique ? C’est probable.
« Il est illusoire, voire insensé, de convaincre à un usage juste, honnête et suivant les attentes de Nigériens lorsqu’il est difficile de faire rentrer l’Etat dans ses droits ».
En dehors des atermoiements et des louvoiements dont le Cnsp est accusé, notamment sur la question de la lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale, la conduite générale des affaire publiques traduit un pilotage à vue. « Le Cnsp n’a pas de vision », dit-on et ce n’est pas fortuit. L’instance militaire dirigeante ne semble pas se soucier de l’interrelation entre les sujets de préoccupation des Nigériens. « Il est illusoire, voire insensé, de convaincre à un usage juste, honnête et suivant les attentes de Nigériens lorsqu’il est difficile de faire rentrer l’Etat dans ses droits », a fait observer un cadre des Finances qui a requis l’anonymat. Pourtant, les délinquants sont connus et les dossiers encore plus.
Sur un tout autre plan, les tâtonnements dans la gestion de affaires de l’État sont trop gros et ne sauraient simplement relever de l’amateurisme.
Le dimanche passé, les téléspectateurs nigériens ont été surpris de voir le ministre délégué aux Finances convenir d’une convention partenariale avec les médias…d’État pour une visibilité et une transparence des actions de son département ministériel. Si ce n’est pas, comme le soupçonnent certains, un agenda inspiré de ceux qui tiennent encore les rênes des médias d’État, l’initiative a toutefois de quoi faire sourire. On ne parle pas de tous ces coups médiatiques, si abondamment couverts par les médias que l’on flaire, là aussi, un populisme de mauvais aloi dans les circonstances actuelles du Niger.
Une chose est sûre : de nombreux observateurs font part d’un délitement progressif de l’élan national. Si tel n’est pas l’objectif du Cnsp, il va falloir que le général Tiani et ses frères d’armes se ressaisissent pour redresser la barre.
Le réquisitoire contre cette attitude surprenante d’hommes qui disent être là pour servir selon les aspirations des Nigériens n’est pas tendre et cela est compréhensible. Si la déception n’est pas encore là, elle pointe déjà son nez. Le Cnsp n’a pas intérêt à attendre le pourrissement de la situation pour chercher des solutions, la confiance étant difficile à reconstituer lorsqu’’elle est entamée. Une chose est sûre : de nombreux observateurs font part d’un délitement progressif de l’élan national. Si tel n’est pas l’objectif du Cnsp, il va falloir que le général Tiani et ses frères d’armes se ressaisissent pour redresser la barre. Ils ont suffisamment ignoré la montée des mécontentements. Selon certaines informations recueillies de sources politiques crédibles, l’essoufflement de l’élan patriotique est d’ailleurs inscrit en bonne place dans l’agenda d’un clan politique qui a fait tant de mal au Niger mais qui espère tout de même détenir des cartes maîtresses pour rebondir. Il y a de quoi, la gouvernance décriée par le général Tiani dans son message à la nation et lors de ses sorties médiatiques n’ayant pas connu à ce jour de bouleversements en dehors de la dissolution du gouvernement et des institutions constitutionnelles. Le Pnds Tarayya, qui avait la haute main sur l’administration publique et parapublique, a gardé ses privilèges et ses atouts.
Face aux atermoiements du Cnsp qui semble décidé à ne pas faire le changement d’hommes auquel les Nigériens s’attendent, le risque est gros de voir une désaffection populaire vis-à-vis de la lutte pour la souveraineté nationale.
« Il n’y aura pas de réconciliation véritable sans justice, au préalable », peut-on lire quelque part. Or, Issoufou Mahamadou, qui cristallise toutes les rancoeurs, n’a pas visiblement dit son dernier mot. Selon une source politique qui a requis l’anonymat, nombre de sanctions imposées au Niger sont d’ailleurs maintenues du fait des soupçons de connivence entre l’ancien président et le Cnsp. Le fait qu’’il soit jusqu’ici épargné de toute accusation et de tout mandat de dépôt malgré la gravité des nombreux actes qui lui sont reprochés est une source d’inquiétude qui commence à faire jaser dans tout le Niger.
La terrible nouvelle nous est parvenue tôt ce matin du lundi, 1er février 2021. Cette disparition de la mère de notre frère et ami, le Colonel des Douanes Mohamed Abdrahamane est une grande perte dont nous mesurons l'ampleur. Les mots nous manquent face à cette situation très douloureuse, car nous plonge tous dans une immense tristesse. Nous ne pouvons qu'imaginer les moments difficiles que traverse actuellement sa famille. La défunte Rahamatou savait diffuser autour d’elle une atmosphère de tendresse et toujours amicale, grâce à son caractère de mère attentionnée et très attachante. Nous la savions tous souffrante et fatiguée depuis quelque mois. Elle était certainement affectée par le poids de l'âge. Nous sommes sincèrement peinés. Mère de famille exemplaire, sage épouse, elle a apporté beaucoup d'amour à tous ceux qui ont eu la chance de la connaître. On a coutume de dire « une maman formidable donne toujours une grand-mère exceptionnelle ». Oui, elle était toujours disposée à écouter ses petits-enfants, les faire rire, et prête à conseiller ses proches pour le bien-être de la cité. Selon les personnes que nous avons interrogées, elle etait aimée par tout le monde. Elle avait le don de distribuer du bonheur et rendre chaque instant de la vie, précieux. En cette douloureuse circonstance, je souhaitais m’associer à la douleur de la famille, amis et connaissances. Ma première pensée est pour le Colonel Mohamed Abdrahamane, pour avoir bien entretenue et soignée sa maman avec tant d’amour et d’attention.
A l'ensemble de la Communauté d'Abalak, je tiens à adresser mes plus sincères condoléances, et l'expression de ma sympathie attristée. J'assure de toute mon amitié et de tout mon soutien pendant ces moments difficiles. Soyez l'interprète de ces sentiments auprès de la famille, du corps des Douanes et de ses proches.
Le Conseil des Ministres du jeudi 27 Avril 2023 a nommé le colonel des Douanes Molimi Barkay en tant que Directeur Général de la Douane. Avec une expérience professionnelle de plus de vingt ans dans le domaine douanier, Molimi Barkay est un inspecteur principal des Douanes de son État et dispose d’un parcours académique et professionnel impressionnant.
Il a obtenu son bac franco-arabe avant de poursuivre une maîtrise en lettres modernes à l’UAMD de Niamey. Il a également suivi une formation à l'ENA Sup en 1999 et est sorti avec le grade de commandant des Douanes. Il a poursuivi ses études supérieures en douane, sanctionnées par un D.E.S obtenu en juin 2005, avec mention <<Bien>>, suite à un concours professionnel au Centre de Formation Douanière (CFD) de Casablanca au Maroc.
Molimi Barkay a également suivi plusieurs stages de formation sur le terrorisme, la criminalité transfrontalière et le blanchiment des capitaux en 2015 et 2017. Il a également participé aux sessions de travail de l'OMD à Bruxelles relatives aux réformes douanières en 2018 et 2019. En outre, il a été formé en leadership à Dakar (Sénégal) du 4 au 12 décembre 2022.
Avec un tel parcours, Molimi Barkay est sans aucun doute un expert en douane qui a fait ses preuves. Sa vaste expérience professionnelle dans divers postes au sein de la Direction Générale des Douanes, notamment en tant que Directeur de la Lutte contre la Fraude et Chef de Cellule Réforme et Modernisation de la Douane, a permis à Molimi Barkay de développer une compréhension approfondie des opérations douanières et de la lutte contre la fraude.
Molimi Barkay est également un spécialiste en planification stratégique et gestion de projet. Il maîtrise plusieurs langues, notamment le français, l'anglais, l'arabe, le toubou, le kanouri, le haoussa et le zarma.
La confiance placée en Molimi Barkay par le président de la République est une preuve de son mérite et de sa capacité à assumer cette fonction importante. Avec cette nomination, il a l'obligation de résultats et doit réussir, même là où les autres ont échoué. Le Niger attend de lui une gestion efficace et transparente de la douane afin de contribuer au développement économique du pays.
Toutefois, le nouveau Directeur Général de la Douane n'est pas seul dans sa mission. Mahamane Mal Ousmane, son cousin proche, est également à la tête de la Direction Générale des Impôts. Tous deux ont la responsabilité de maintenir l’intégrité financière de l’État et de veiller à ce que les recettes fiscales soient collectées de manière efficace et équitable. La réussite de leur mission sera un facteur clé pour la prospérité future du Niger. Nigerdiaspora
On le sentait venir, tant les actes qu’il pose tendent à semer la confusion au sommet de l’État. Issoufou Mahamadou a été si présent dans la conduite des affaires de l’Etat qu’il est impossible de savoir où se situe le pôle des grandes décisions. Avec Bazoum Mohamed à la tête de l’État, il forme une sorte de tandem anachronique. « Deux hommes pour une seule et même place », ironise un acteur politique qui a requis l’anonymat. Avec les vacances annuelles qu’il a tenu à prendre au cours de la même période que le chef de l’État, exactement comme l’année dernière, Issoufou Mahamadou donne à tous ceux qui s’interrogent sur la nature du régime, la mesure des forces en présence. S’il ne s’est jamais éloigné des affaires publiques – il a d’ailleurs exprimé, très tôt, sa volonté de ne pas les quitter – il va, cette fois, franchir le rubicond. Depuis Dandadji où il s’est retranché, pendant que le Président en titre est à Tesker, certains de ses farouches partisans ont annoncé l’évènement. Issoufou Mahamadou va revenir dans l’arène politique. Ce ne sont plus des spéculations. Ce sont ses partisans qui l’annoncent. « À ces adversaires-là, nous leur souhaitons beaucoup de courage pour affronter Zaki désormais de retour sur le terrain politique aux côtés de l’équipe dirigeante de son parti », écrit Zakari Oumarou, l’ancien gouverneur de Maradi, dans un post publié avant-hier. Une annonce qui vaut avertissement. Pas seulement pour les opposants politiques comme le souligne Zakari Oumarou, mais également pour tous ceux qui, militants du Pnds Tarayya, ont pris ou prennent le risque de soutenir la voie que Bazoum Mohamed est en train de tracer.
L’annonce de Zakari Oumarou est un gros coup de pavé dans la mare. Elle intervient à un moment où le Pnds Tarayya se trouve à la croisée des chemins. Avec toutes les intentions qu’on lui prête, et pour la présidence du Pnds Tarayya et pour la magistrature suprême du pays, Issoufou Mahamadou ne saurait être plus clair que ce que Zakari Oumarou a publié. Compte-t-il reprendre les rênes du Pnds Tarayya qu’il a cédés à Bazoum Mohamed ? Ou bien va-t-il se contenter, comme beaucoup de gens le pensent, oeuvrer à faire monter quelqu’un de son choix sur le fauteuil rose ? Quoi qu’il en soit, ce retour annoncé d’Issoufou Mahamadou sur le terrain politique sème le trouble dans les rangs du Pnds. Les perspectives du prochain congrès qui désignera le successeur de Bazoum Mohamed à la tête du parti augurent de chaudes empoignades. On sait déjà, par les colonnes d’un confrère, que Issoufou Mahamadou a déjà porté son choix sur Kalla Hankouraou, un des vieux dinosaures du parti. Et selon des sources politiques crédibles, Kalla ne servirait que de piédestal à Sani Issoufou dit Abba, le fils de l’ancien président.
Décidé à reprendre les choses en mains, autrement dit, à remettre les pendules à l’heure, l’ancien président paraît si sûr de lui. À la tête de l’État, il a brisé les reins de ceux qui sont aventurés à lui disputer le leadership. Hassoumi Massoudou en sait quelque chose. L’accession de Bazoum Mohamed à la tête de l’Etat n’a rien changé. Issoufou Mahamadou garde toujours la haute main, et sur le parti, et sur l’Etat dont il contrôle tant de postes vitaux. Le message de Zakari Ousmane s’adresse plus à ceux des leurs qui ont pensé se tracer un chemin en dehors de la volonté d’Issoufou. Une chose est certaine. Il est revenu pour peser lourd dans la balance. Si tant il est vrai qu’il prépare un avenir présidentiel à son fils, Issoufou Mahamadou ne peut laisser la latitude aux prétentieux du parti d’obstruer la voie royale qu’il veut lui tracer. Il tient à la baliser de l’intérieur, en exerçant, de bout en bout, un contrôle total du processus. Ce ne sont pas les lieutenants qui manquent pour l’épauler dans sa mission.
Que deviendrait Bazoum Mohamed sans le parti ? Déjà mal en point alors qu’il cumule les rôles de président de la République et président du Pnds Tarayya dont il n’a pas encore démissionné, le Président Bazoum sera davantage fragilisé. Le come-back d’Issoufou n’inspire rien de bon pour lui. Non seulement, il va devoir céder la présidence du parti à un autre, mais il n’est pas sûr qu’il soit reconduit candidat du parti à sa propre succession en 2025. Peut-on, toutefois, prétendre qu’il est en fin de course ? Il est très tôt pour l’affirmer. Bazoum Mohamed dispose certainement d’atouts non négligeables. Même si certains, obnubilés par la toute puissance d’Issoufou dans les réseaux du pouvoir actuel, ne lui concèdent aucun autre destin que celui d’être à l’ombre d’Issoufou. « Bazoum Mohamed, ont soutenu certains, n’existe que par Issoufou Mahamadou ». Quid de Hassoumi Massoudou ? Il a suffisamment appris de son outrecuidance pour ne pas savoir se tenir à carreau lorsqu’il est question d’Issoufou.
.Depuis quelques semaines, vous participez de manière active à la préparation logistique des Jeux de la Francophonie. Que peut-on retenir de votre présence dans l’organisation de ces huitièmes Jeux ? Je peux d’emblée vous dire que nous arrivons à point nommé dans l’organisation. Vu que nous avons participé aussi à la visite qu’a effectuée le vice-Président de la Côte d’Ivoire sur les sites qui vont accueillir l’évènement. C’est avec satisfaction que nous nous sommes rendu compte de l’engagement de tout l’Etat ivoirien dans la réussite de ces Jeux. Au niveau du Comité international des Jeux de la Francophonie (Cijf), nous sommes donc déjà heureux de voir cet engouement en Côte d’Ivoire autour de cette fête pour la jeunesse africaine. On a vu le 14 juillet le vice-Président Daniel Kablan Duncan, sur le terrain pour suivre la fin de tous les travaux. Nous sommes vraiment impressionnés et encouragés à aider l’organisation locale, à pouvoir bien engager les Jeux de la cérémonie d’ouverture à la clôture le 30 Juillet. Il est aussi important pour nous d’encourager les autorités ivoiriennes et les organisateurs à accélérer les travaux de reconstruction et de réhabilitation afin de les achever dans le temps imparti. Avec tout ce que nous avons pu constater, les Jeux vont se dérouler dans de très bonnes conditions.
Après un examen approfondi de la situation sécuritaire sans précédent qui prévaut depuis plusieurs années dans la région de Tillabéri ; Le comité Union Tillabéri pour la Paix la Sécurité et la Cohésion Sociale a fait une déclaration le samedi 29 avril dernier à la Maison Djado Sékou de Niamey dont la teneur suit :
La région de Tillabéri est depuis 2018 en proie à des attaques de toutes sortes et d’une rare violence par des groupes armés non clairement identifiés que d’aucun qualifie de Djihadistes, de Terroristes et de Bandits armés. Ces attaques comme vous le savez n’épargnent ni les personnes civiles ni le personnel militaire.
C’est le lieu de rappeler à toutes fins utiles que la situation ne s’est nullement améliorée au contraire. Elle est exacerbée et complètement dégradée, même si à certains moments on constate une accalmie, il n’en demeure pas vrai que globalement la situation reste inchangée. En réalité, la situation est devenue plus intenable à la rive droite du fleuve de Goroual à Tamou en passant par Téra, Bankilaré, Diagourou Dargol, Gothèye et Torodi.
L’on se rappelle encore des évènements de Tamou sur un soi-disant site aurifère clandestin, ainsi que le récent déplacement massif des populations de Tégué. Ce qui est plus grave et inquiétant, les terroristes donnent des ultimatums aux populations de quitter leurs villages auquel cas ils vont sévir et de la manière la plus cruelle et dire que les autorités sont bien informées mais n’entreprennent aucune action dans le sens de sécuriser les populations locales en détresse ce qui est considéré comme non-assistances à des personnes en danger, ce qui est puni conformément à la loi universellement reconnu.
Ainsi, l’on déplore l’assassinat des chefs coutumiers et religieux outre le rançonnage et l’imposition de la Zakat sur le bétail, et plus grave le déplacement massif des villages entiers fuyants les zones d’insécurité au vu et au su des autorités, le pillage des boutiques, des enlèvements nocturnes des personnes dont des Chefs de villages des Imams plus tard on retrouve leurs corps sans vie, l’enlèvement des animaux qui disparaissent dans la nature comme par magie des poursuites ne sont presque sinon jamais engagées au niveau des marchés hebdomadaires fermes l’état d’urgence qui a été N fois reconduit, n’a apporté aucune absolument aucune réponse à cette situation ; c’est pour vous dire que l’économie de la région est complètement par terre, et cela va de mal en pis. Par ailleurs, la région de Tillabéri présente des indicateurs sociaux négatifs et alarmants dont :
Au plan éducatif
On déplore la fermeture de 972 écoles fermées tant du primaire que secondaire mettant en retard voir la déscolarisation des milliers d’enfants.
Au plan de la santé
Là également le constat est amère catastrophique plusieurs centres de santé son fermés. En somme, toute la zone du LIPTAKO-GOURMA, est devenue un NO MAN’S LANDS abandonnée par l’Etat ou les terroriste tuent et rançonnent à volonté en toute tranquillité sans être inquiété par qui que ce soit en un mot ils règnent en maître car ils ont occupé l’espace et nos autorités le savent.
En effet, il nous plait de rappeler que le Forum tenu à Tillabéri, les 26 et 27 mars 2022, sur le thème ‘’Sécurité, Cohésion Sociale et Développement Durable avait procédé à un diagnostic sans complaisance de la situation sécuritaire de la région avant de formuler des recommandations de nature à ramener la sécurité, la paix et cohésion sociale.
Le rapport issu de ce forum a été remis officiellement aux autorités compétentes, notamment au Président de la République, au Président de l’Assemblée Nationale et au Premier ministre, Chef du gouvernement. Mais hélas, à cette date, le Comité Union Tillabéri constate avec regret et amertume qu’aucun début de mise en oeuvre des 22 recommandations n’est initié à ce jour. Bien au contraire, le gouvernement au lieu de procéder au maillage territorial en effectifs des FDS (recommandation 2), s’attelle au déploiement des forces étrangères notamment françaises en lieu et place du recrutement de 1500 ressortissants de la régions de Tillabéri à l’instar de ce qui a été fait à Diffa et à Tahoua. Face à cette situation, le Comité Union Tillabéri qui s’est pleinement investi pour la tenue de ce forum se penchera dans les jours à venir sur la question du suivi de la mise en oeuvre de la feuille de route du forum définie par le comité d’organisation mais mis de côté par le Cadre Permanent de Concertation (CPC). Pour l’heure, le Comité Union Tillabéri, dénonce avec force et s’insurge contre le déploiement de forces étrangères notamment françaises dans les départements de Téra et d’Ayerou de manière à les positionner sur les frontières du Burkina Faso et du Mali, deux pays, engagés corps et âme dans la lutte contre l’insécurité dans la zone sahélienne, en particulier, la zone des trois frontières convoitée par les puissances étrangères pour ses immenses richesses naturelles. Ce déploiement est fait dans la perspective de lancement d’attaques contres ses deux frères et amis car selon les information qui circulent la présence des mercenaires tchadiens a été remarqué aux côtés des forces françaises, et sont positionnés dans leur zone de prédilection les trois frontières. Pour le comité union Tillabéri, le gouvernement doit plutôt privilégier la coopération et la mutualisation des efforts avec les pays voisins qui font eux-mêmes face aux mêmes ennemis. Le comité demeure convaincu que le problème ne trouvera sa solution qu’à travers une parfaite synergie d’action des trois pays car ils ont les mêmes ennemis. Dans le même ordre d’idées, le Comité Union Tillabéri, exprime sa surprise et son indignation suite aux propos déplacés et inopportuns tenus le 24 avril 2023, tenus par le général Mahamadou ABOU TARKA, président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, institution chargée de la promotion de la culture de la paix, la sécurité et la cohésion sociale. On a plutôt entendu un pyromane et instigateur d’un climat de suspicion et de tension entre le Niger et les pays frères du Mali et du Burkina Faso, auxquels notre pays est lié par des liens historiques et culturels très anciens qui sont le socle d’une solide fraternité entre les peuples de ces trois pays frères, dont aucun nigérien ne peut cautionner de telles inepties. En rappel, le même général avait des propos tout aussi incendiaires à la suite d’une attaque dans le village de ZAROUMDAREY dans le département de Ouallam en 2021 dire que c’est un Général récidiviste et il doit tire toutes les conséquences de son comportement. Aussi, nous demandons au Président de la République garant de l’unité nationale de prendre ces responsabilités au regard des différents actes posés par ce Monsieur, un pyromane partisan de la partition de notre pays au profit de l’AZAWAD dont il s’est réclamé publiquement.
L’heure est grave car une grande partie de notre pays est occupée par les forces du mal et les forces étrangères notamment françaises dont nous EXIGEONS LE DEPART IMMEDIAT DE NOTRE TERRITOIRE. Notre pays est également sous menace d’une partition au profit de l’Etat Islamique pour le Grand Sahara et l’AZAWAD dont certains des parrains et des partisans sont tapis dans l’es Hautes sphères de l’Etat du Niger comme ABOU TARKA. Aussi nous lançons un vibrant appel à tous les fils et filles du Niger de se mobiliser comme un seul homme pour défendre l’Intégrité Territoriale menacée et pour que la responsabilité totale et entière de notre Sécurité soit Assurée par notre Armée Nationale et non par des forces étrangères et françaises d’occupation.
Aujourd'hui, c’est le jour d'après. Heureusement des jours meilleurs sont devant nous mais à condition que le Peuple, en prenant conscience du péril vers lequel nous conduisent ces staliniens des tropiques, se lève pour se battre enfin pour sa liberté et sa souveraineté confisquée.
Ce battre est inévitable car, dans leur lancée suicidaire pour instaurer un pouvoir totalitaire à l’image des Nazis de triste mémoire, ils ont opté de liquider tous ceux qui réfléchissent, tous ceux qui résonnent, qui critiquent ou ont le malheur de ne pas partager leur opinion. Car en effet ces facultés démocratiques sont considérées comme le propre de leurs ennemis politiques.
Ils ont tiré dans la fébrilité et l’amateurisme qui a caractérisé tout les actes de leur gouvernance satanique, leur dernière balle. Cette dernière balle annonce le début de la fin de leur régime que le Peuple Nigérien retiendra comme l’une des pire expériences de son existence depuis l’indépendance du Niger. Un régime qui a su utiliser les moyens de la haine et du sectarisme outrancier pour paupériser le Peuple et tuer toutes ses espérances. Ils ont donc, ainsi faisant, posé les fondements de leur disparition probable de la scène politique future.
En espérant nuire définitivement au plus grand Parti politique de l’opposition et à son Président, un Président qu’ils considèrent eux mêmes comme l’une des meilleures Alternatives, la plus crédible pour le salut du Pays. En s’acharnant ainsi contre un homme et son parti, ils ne nuisent pas seulement au système démocratique mais ils tentent désespérément de liquider toute tentative d’alternance car ils voient dans cette dernière l’arrivée des Gendarmes à leurs portes et leur présentation à cette même Justice qu’ils ont dévoyé.
« Les téléphones sont interdits ici ! », prévient, à voix basse, Jules-Armand Aniambossou. Le Cercle de l’Union Interallié, rue du Faubourg Saint-Honoré, où le coordinateur du CPA, vêtu d’un costume trois pièces, reçoit Mondafrique sous des lustres clinquants, ne badine pas avec la tranquillité de ses membres. Ironie du sort, cette bâtisse colossale était l’hôtel particulier d’Henri de Rothschild, édifié en 1714. Tout un symbole pour parler du conseil africain de l’ancien banquier de cette vénérable banque d’affaires qu’est Emmanuel Macron. Du neuf avec de l’ancien? Le cercle Interallié reste un surprenant lieu de rendez vous pour ce franco-béninois, ancien énarque de la promotion du chef de l’Etat, sensé incarner l’élan de modernité impulsé par le président sur les dossiers africains.
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le Gouvernement ont réagi à des allégations diffusées par les médias français RFI et France 24 concernant un prétendu accord entre le Niger et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur la durée de la transition. Ils considèrent ces informations comme de la désinformation orchestrée par les autorités françaises pour semer la confusion au sein de la population nigérienne et la diviser.
Les autorités nigériennes rappellent que RFI et France 24 ont été suspendues de diffusion au Niger depuis le 3 août 2023 en raison de leur partialité et de la diffusion d'informations mensongères. Ils affirment que ces médias sont des instruments de promotion de la politique étrangère de la France en Afrique.
Le CNSP et le Gouvernement démentent catégoriquement les allégations de RFI et France 24, soulignant que depuis leur prise de pouvoir le 26 juillet 2023, ils ont choisi de communiquer directement avec le peuple nigérien, notamment à travers des entretiens exclusifs accordés à des journalistes nigériens des médias publics.
En conclusion, le CNSP et le Gouvernement réaffirment l'engagement du président du CNSP, le général de brigade Abdourahamane Tiani, à prendre en compte les propositions du peuple nigérien souverain. Ils soulignent que la durée de la transition en cours sera déterminée dans l'intérêt du Niger et de son peuple, à travers un dialogue national inclusif.
Le communiqué a été émis à Niamey le 24 décembre 2023.
Après une journée d’incertitude, c’est tard dans la nuit que les Nigériens ont appris le renversement du Président de la République Mohamed Bazoum par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Le communiqué a été lu sur le plateau de la télévision nationale (la RTN) par le Colonel Major Amadou Abdramane entouré de neufs officiers issus des rangs des différentes forces de défense et de sécurité. Par la même occasion, le CNSP a annoncé la suspension des institutions de la 7ème République, la fermeture des frontières aériennes et terrestres ainsi que l’instauration d’un couvre-feu de 22 heures à 5 heures du matin sur toute l’étendue du territoire national jusqu’à nouvel ordre. (Lire ci-dessous les communiqués du CNSP).
Communiqué n°1
Ce jour 26 juillet 2023, nous, Forces de défense et de sécurité réunies au sein du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez. Cela fait suite à la dégradation continue de la situation sécuritaire, la mauvaise gouvernance économique et sociale. Réaffirmons notre attachement au respect de tous les engagements souscrits par le Niger.
Nous rassurons la communauté nationale et internationale par rapport au respect de l’intégrité physique et morale des autorités déchues conformément aux principes des droits humains.
Fait à Niamey, le 26 juillet 2023
Le Président du CNSP
Communiqué N°2
Les institutions issues de la 7ème République sont suspendues. Les Secrétaires généraux des Ministères se chargeront de l’expédition des Affaires courantes. Les Forces de défense et de sécurité gèrent la situation. Il est demandé à tous les partenaires extérieurs de ne pas s’ingérer.
La prise de contrôle du gouvernement par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) le 26 juillet 2023 au Niger marque un moment historique pour le pays. Cette initiative a mis en lumière des bénéfices significatifs. Après une évaluation des développements nationaux et internationaux suite au renversement du régime de l'ancien président Bazoum Mohamed, deux avantages clés émergent de ce coup d'État, qui a conduit le Général de Brigade Abdourahamane Tiani à la tête de l'État nigérien.
D'abord, l'action de l'armée a libéré le peuple d'un régime autoritaire qui avait manifesté ses limites à tous les niveaux de développement, en particulier sur le plan de la sécurité. Ensuite, elle a exposé les véritables amis et ennemis du Niger, distinguant les authentiques patriotes des opportunistes.
Le CNSP a rétabli la souveraineté et la dignité du peuple nigérien, autrefois bafouées pendant plus de 12 ans sous le régime du PNDS-TARRAYA. Le contrôle de l'opinion et de l'expression, ainsi que la gestion des ressources naturelles, étaient entravés par une gestion chaotique et des pratiques de corruption croissantes.
Le coup d'État a mis en évidence la véritable nature de certains citoyens, qui se présentaient comme démocrates, mais qui se sont révélés être des opportunistes prêts à trahir leur pays pour le pouvoir. Des membres du régime déchu ont même souhaité du malheur pour le Niger, révélant leur vrai visage d'ennemis de la nation. Ces individus, incluant activistes, politiciens et journalistes, ont été mis en évidence grâce à cette action.
Le CNSP a non seulement libéré le peuple, mais a également révélé les forces étrangères et institutions qui cherchent à maintenir le Niger dans un état de chaos. Certains pays occidentaux et l'organisation CEDEAO sont critiqués pour leurs sanctions illégales et leur intention de déstabiliser le Niger. Cependant, des figures telles qu'Assimi Goïta, Ibrahim Traoré et le Général Abdourahamane Tiani, ont redonné de l'espoir à la jeunesse africaine et ont œuvré pour la libération de l'Afrique de l'impérialisme.
L'initiative du CNSP a restauré l'espoir et la liberté du peuple nigérien, plaçant désormais le pouvoir entre les mains de la population. Cette action courageuse a marqué un tournant significatif dans l'histoire du Niger.
S’agirait-il d’une farce ou du sérieux ? On penserait volontiers à un poisson d’avril. Sauf que nous ne sommes pas en avril mais en septembre et qu’au regard de la cérémonie solennelle qui a été organisée à l’occasion, il y a bien des raisons de croire qu’il ne s’agit pas d’une farce. C’est du sé- rieux et cela est grave. Très grave même puisque la dé- cision ne vient ni dans un contexte de succès économique ou de gestion orthodoxe qui autorisent une telle option, ni au tournant d’une embellie économique entrevue, mais dans la dèche totale, le développement de la corruption, les détournements de deniers et biens publics, les passe-droits, les trafics en tous genres, bref, dans un contexte d’Etat profondément malade, avec une économie exsangue et des ressources détournées. N’est-ce pas plus de trois milliards qui seraient détournés par l’ancien président du Conseil de ville de Niamey, Assane Saïdou ?
L’assurance donnée que l’Etat central sera là pour soutenir les collectivités territoriales n’est qu’un leurre, car l’Etat central-même est en faillite, incapable de faire face à ses charges de souveraineté. Tout est pratiquement en lambeaux. Transférer l’école, déjà mal en point, la santé abandonnée, l’hydraulique et l’environnement si déterminants pour les populations semi-urbaines et rurales aux collectivités, c’est leur refiler la patate chaude. Tout le monde l’aura compris. Incapables de faire face à leurs responsabilités, ils essaient, par des faux-fuyants et des choix suicidaires pour les secteurs vitaux, de se décharger sur d’autres.
Dans un récent article, la gestion du gouvernement nigérien dirigé par le parti Bazoum Mohamed est vivement critiquée. L'auteur souligne que les critères de compétence et d'intégrité morale sont ignorés, favorisant ainsi l'émergence d'un système corrompu et incompétent. Des individus douteux, voire condamnés par la justice, occupent des postes importants, ce qui suscite des interrogations sur les choix du parti et nourrit un sentiment de favoritisme.
Un exemple est donné avec le ministre du Plan, Abdou Rabiou, un ancien directeur de banques, dont les compétences et l'intégrité sont remises en question. Le syndicat du ministère du Plan dénonce ses pratiques d'enrichissement personnel et son influence sur les attributions des marchés. La gestion administrative du ministère est également critiquée, avec des conséquences négatives sur les avantages des travailleurs.
Face à ces problèmes, le syndicat lance un cri de désespoir, appelant le président de la République et le Premier ministre à sauver le ministère du Plan d'un naufrage imminent. Il exhorte les dirigeants à prendre des mesures urgentes pour lutter contre la corruption et restaurer l'intégrité et la compétence au sein du gouvernement. La situation décrite dans cet article met en évidence des problèmes plus larges de corruption et d'incompétence qui affectent la gouvernance au Niger. Il est essentiel de rompre avec ce cercle vicieux pour permettre au pays de progresser et de prospérer. La transparence, la responsabilité et la justice doivent prévaloir.
Le cri de désespoir du syndicat du ministère du Plan est un appel à l'action, mettant en lumière l'urgence de réformer la gouvernance gouvernementale au Niger. Il est crucial que les dirigeants écoutent les préoccupations du peuple et prennent des mesures concrètes pour restaurer la confiance et la légitimité du gouvernement.
Le Niger a besoin de leaders intègres, compétents et dévoués à l'intérêt public. La lutte contre la corruption doit être une priorité absolue, et les responsables doivent être tenus pour compte de leurs actions. Le temps est venu de changer la trajectoire du pays et de bâtir un avenir meilleur pour tous les Nigériens.
Mercredi 3 août 1960 - Mercredi 3 août 2022. Après soixante-deux (62) ans, l’indépendance revient au même point, au même moment, le même jour. Ils veulent l’indépendance. Qu’ils la prennent.
C’est en ces termes que le général de s’adressa aux porteurs de pancartes revendiquant l’indépendance qui l’interrompirent au moment où, à Dakar, sur la place Protêt, il tenait un discours pré référendaire devant une foule venue l’écouter, en 1958.
L’indépendance nous ne la prîmes pas, comme d’autres, les armes à la main, nous la négociâmes dans le cadre du Conseil de l’Entente, une organisation mise en place en 1959 à l’initiative de Félix Houphouet Boigny, regroupant la Côte d’Ivoire, le Niger, la Haute Volta et le Dahomey.
En vérité, ce n’est pas l’indépendance qui fut négociée en 1960, mais une dépendance adoucie.
Dans les années 40 déjà, le général de Gaule avait pris des positions et des dispositions visant à rendre l’indépendance quasi inaccessible. Ainsi en ouvrant la Conférence africaine de Brazzaville en 1944, le général établissait l’existence d’un "lien définitif entre la Métropole et l’Empire", et la Déclaration finale de ladite conférence énonçait que: «Les fins de l’œuvre de civilisation accomplie par la France dans les colonies écartent toute idée d’autonomie toute possibilité d’évolution hors du bloc français de l’Empire ; la constitution éventuelle, même lointaine, de self-government dans les colonies est à écarter » Cette volonté opiniâtre de garder les anciennes colonies sous le contrôle de la France, cette volonté de posséder qui ne meurt pas, je la nomme: l’Esprit de Brazzaville.
C’est cet Esprit qui créa en 1945 le CFA, le franc des Colonies Françaises d’Afrique qui lié encore nos pays à l’ancienne métropole, c’est lui qui présida à la mise en place du nébuleux système françafricain à l’Elysée en 1960, c’est le même Esprit qui, entre 1959 et 1961, conclut les accords dits secrets en onze (11) points entre les États africains dits indépendants et la France.
Nous pays membres du Conseil de l’Entente sortîmes des négociations sur l’indépendance munis de ce que la France voulut nous accorder, nous y laissâmes ce que nous avons concédé. Après le Dahomey (1er août), avant la Haute-Volta (5 août), et la Côte d’Ivoire (7 août), le Niger eut sa part d’indépendance. Au moment où le président Diori Hamani proclamait l’indépendance, la base militaire Leclerc, la présence des multinationales : CFAO (Compagnie française de l’Afrique occidentale), de la SCOA (Société commerciale de l’Ouest africain), l’omniprésence des conseillers techniques dans l’administration, dans les ministères régaliens et à la Présidence de la République, l’aide budgétaire, rappelaient que l’indépendance acquise était contrôlée.
Malgré tout, au milieu de l’indépendance contrôlée, avançant dans la dépendance adoucie, le régime Diori s’employa à donner au pays le visage d’un État respectable doté d’une politique extérieure rayonnante, d’une école qui forma dans tous les domaines des femmes et des hommes compétents, d’une économie honnête et d’une industrie modeste ( huilerie d’arachide, égrenage de coton, minoterie, cimenterie, fabrique de briques et de carreaux, tannerie, production de pâtes alimentaires, fabrique d’objets plastique chaussures et divers ustensiles, fabrique d’objets métalliques - matériels agricoles notamment - savonnerie, produis chimiques et pharmaceutiques, fabrique d’allumettes et de cigarettes, etc. Ce Niger révolu fabriquait même, pour le délice de ses enfants des biscuits et des bonbons.
Plus que Diori Hamani et son équipe, ses successeurs et leurs collaborateurs ont eu des moyens et des ressources pour améliorer les conditions d’existence dans la post colonie du Niger. Ils l en ont usé avec des fortunes diverses. Il n’en demeure pas moins que plus d’un demi-siècle après l’indépendance les Nigériens attendent encore le bien-être qu’une exploitation judicieuse de leurs richesses et une conduite vertueuse de leurs affaires doivent leur procurer.
En ce jour de commémoration, après avoir sacrifié à la symbolique festive, nous devons nous consacrer avec la gravité requise, à l’interrogatoire de notre chemin de dépendance. Où en sommes-nous depuis 62 ans ? À quel degré de dépendance sommes-nous situés ? Que faut-il faire pour sinon s’y soustraire immédiatement, au moins œuvrer pour s’en émanciper progressivement ?
Le deal entre Mahamadou Issoufou et le Général Salou Djibo en marche La rumeur a la dent dure, surtout dans un pays où l'information ne circule pas. Le deal entre Mahamadou Issoufou et Salou Djibo semble désormais bien mis en orbite. La dévolution du pouvoir, ou du moins la transmission du témoin par Mahamadou Issoufou au tombeur de Tandja Mamadou le18 février 2010, chuchotée par quelques initiés il y a quelques années, occupe la Une de plusieurs journaux de la place. Les militants du PNDS, sentant la trahison venir, ont beau réfuter l'idée et parler de manipulation de l'opposition, l'idée fait également la Une des fadas et autres cercles de réflexions informels. Même s'ils ne veulent pas le reconnaitre, elle fait l'objet d'une attention particulière, et surtout de préoccupation majeure au sein de ce qui reste du PNDS originel qui a depuis longtemps rendu les armes face aux assauts mortels du boulimique et hétéroclite Guri.
La carte du PNDS n'étant plus crédible…
Ne tenant que grâce au tout venant issu de plusieurs horizons politiques pour soutenir la Renaissance des camarades marxistes léninistes contre rétribution ou impunité garantie, Mahamadou Issoufou veut faire comme Tandja qui a tout fait pour semer des dissensions profondes au sein de la formation politique qui lui a pourtant donné deux mandats présidentiels. Etant usés par l'exercice calamiteux d'un pouvoir qui n'a excellé que dans le mal et la violation quotidienne des lois et règlements de la République, les militants de premier plan du PNDS, qui sont pour la plupart empêtrés dans des scandales politicofinanciers, n'ont aucune chance, logiquement, de conserver le sabre. Au demeurant, aucun de tous ceux qui gravitent autour de Mahamadou Issoufou ne jouit d'une base électorale sérieuse. Parmi les treize (13) apparatchiks qui décident et ont toujours décidé du sort et des orientations du parti, aucun ne peut aligner, sauf holdup, mille (1000) militants. C'est pourquoi ils sont réduits au rôle de courtisans. Beaucoup d'entre eux se sont spécialisés dans l'insulte grossière, la délation et le mensonge grossier pour la gloire du camarade président. Ce faisant, ils se sont eux-mêmes disqualifiés, ayant préféré jouer aux fous du roi. En plus de cette impopularité notoire, ils trainent pour la plupart de gros boulets aux pieds, disons même partout. Des casseroles bruyantes, découvertes par le peuple nigérien et pour lesquelles ils seront appelés à se justifier. Raison pour laquelle ils sont allergiques à la moindre critique. Ces deux éléments combinés, autrement la compromission associée à l'échec de la Renaissance et l'impopularité font, que le PNDS agonise, détruit par le Guri, les scandales et les débauchages qui ont rejeté les vrais militants du parti très loin en arrière- plan.
Par correspondance en date du 8 février 2021, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a informé l’opinion nationale que le débat télévisé de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle du 21 février 2021 n’aura pas lieu. Peu importe les raisons. Un tel débat qui s’inscrit dans la tradition républicaine des pays démocratiques (I) aurait constitué un excellent mode d’expression de la démocratie au Niger (II).
I. Le débat télévisé, rituel incontournable de tradition Américaine exporté à travers le monde entier Le premier tête à tête télévisé de l'histoire des États-Unis remonte au 26 septembre 1960 à Chicago, entre John F. Kennedy et Richard Nixon. Par la suite, il gagnera la France en 1974 où le débat présidentiel a opposé pour la première fois Mr Valéry Giscard D’Estaing et Mr François Mitterrand. A cette occasion, le candidat Valéry Giscard D’Estaing asséna la fameuse répartie devenue célèbre : « Monsieur Mitterrand, vous n’avez pas le monopole du cœur. » D’aucuns pensent que ces propos ont contribué à sa victoire. Depuis lors, sauf en 2002, la tradition a toujours été respectée en France.
Le débat face à face constitue l’ultime occasion pour convaincre les abstentionnistes et les indécis. Au-delà des joutes oratoires, les téléspectateurs apprécient tout : la stature de présidentiable des candidats, leurs gestuelles et postures corporelles et bien d’autres images et détails. Les télévisions saisissent l’occasion pour réaliser leurs meilleures parts d’audiences de l’année. Le rituel bien ancré ailleurs a du mal à s’établir au Niger.
II. Le débat télévisé, duel non décisif au Niger, pourtant excellent mode d’expression de la démocratie Au Niger, aucun texte n’oblige les candidats qualifiés pour le second tour à se soumettre au face à face télévisé. Tout de même, le CSC, dans l’éventualité de sa tenue, l’a réglementé à travers la Décision N°033/P/CSC du 06 octobre 2020, fixant les conditions de programmation et de diffusion des messages et déclarations des candidats sur les médias publics dans le cadre de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du second tour du 21 Février 2021. Il ressort de l’article 10 de ladite décision que :
« Il est organisé un face à face de quatre-vingt-dix (90) minutes en français entre les deux 2 candidats le dernier jour de campagne. Les deux candidats s’engagent par écrit à prendre part à ce débat. En cas de désistement volontaire d’un candidat, il est accordé à son challenger un entretien de quarante-cinq 45 minutes. ».
Malheureusement, depuis l’ouverture démocratique des années "90", le débat présidentiel télévisé n’a jamais suscité le consensus autour de son organisation au Niger. Est-ce, peut-être, pour sa faible contribution à la conquête de l’électorat, contrairement aux pays occidentaux ? Les militants sont intimement attachés à la personne des candidats, les programmes, quelles qu’en soient leurs pertinences exposées dans un duel, n’auraient pas substantiellement compté dans les intentions de vote des électeurs. Le débat de cette année, vivement attendu, ne sera donc pas la grande première. Pourtant, sa tenue n’aurait pas été inutile à tous points de vue. D’abord, les deux candidats auraient apporté d’amples éclairages sur leurs programmes qui s’inscrivent respectivement dans la continuité du régime en place, pour l’un, et la rupture, pour l’autre. Ensuite, la confrontation médiatique, mode d’expression par excellence de la démocratie, aurait passionné bien de curieux, au-delà des frontières nationales, à l’heure où toutes les grandes chaînes sont sur satellites. Par exemple, en Côte d’ivoire, le débat télévisé du 25 novembre 2010 entre Mr Laurent Gbagbo et Mr Alassane Ouattara, a tenu en haleine, au-delà des Ivoiriens, les Africains d’horizons divers. La confrontation télévisuelle avortée aurait permis à la démocratie de marquer des points au Niger.
Par Abdourahamane Oumarou Ly Contributeur
Bibliographie : Le débat présidentiel. Un combat de mots. Une victoire aux points Patrick Charaudeau Dans Langage et société 2015/1 (n° 151), pages 109 à 129.
Il ressort d’une enquête, en France, lors de l’élection présidentielle française de 2017, que plus de 10 % des répondants ont affirmé que ce débat compte tout à fait dans leur intention de vote
Quand, en 2016, pour la première fois, le journal Le Courrier a révélé ce qui serait connu sous le nom tristement célèbre d’Uraniumgate, certains, comme à leur habitude, ont parlé, avec dédain, de délation, d’information mensongère et même de ‘hasada’. Et à son directeur de cabinet de l’époque, Hassoumi Massoudou, actuel ministre des affaires étrangères, qui a piloté l’affaire de bout en bout, de Niamey au Liban en passant par BNP Paris Bas, avec sa moue méprisante habituelle, de venir divertir les nigériens, en parlant de « trading », les rassurant qu’ils ont même gagné 800 000 euros gratuitement, à ne rien faire (sic).
Le mensonge a beau courir, il finit toujours pas être rattrapé par la vérité que nul ne peut cacher ad aeternam. C’est ce qui arrive à l’ancien président de la République, Mahamadou Issoufou.Comme un retour de manivelle, puisque la roue de l’Histoire tourne, l’Uraniumgate vient de le rattraper. Et, cette foisci, l’information ne vient pas du journal Le Courrier. Mais d’Africa Intelligence dans une publication du 27 avril 2023. Dans un article intitulé ‘’De Niamey à Lagos, sur les traces des millions perdus d’Areva dans l’Uraniumgate’’, le journal révèle des « détails sur les bénéficiaires des opérations menées par Areva au Niger en 2011 ». Dans la vente circulaire d’une quantité estimée à 2 500 tonnes d’uranium acquises auprès de la SOPAMIN, en 2011, certains acteurs et personnalités ont été grassement rétribués. En même temps que l’opération coûtait 101 millions de dollars, de perte sèche, au groupe Areva. Parmi les bénéficiaires de ces virements occultes, dans des comptes bancaires tout aussi occultes, figure un certain T 3. « Un nom de code que des éléments de l’enquête américaine tendent à attribuer à l’ancien président du Niger, Mahamadou Issoufou », lit-on. Ainsi, Mahamadou Issoufou « se retrouve suspecté d’avoir perçu 2,6 millions de dollars virés par Energy Standard Trading FZE sur un compte de la Standard Chartered Bank de Dubaï appartenant à OKI International Trading LLC, le 14 mars 2012, le 14 mars 2012 », précise le journal. Le même T 3, désormais identifié comme nom de code de Mahamadou Issoufou, aurait bénéficié d’un versement de 800 000 euros sur l’un de ses comptes à la banque suisse Picket lors de cette vente. Comme quoi les faits sont têtus et ont la vie dure. Tout ce qui pourrit dans l’eau, finit, tôt ou tard, par remonter à la surface. C’est connu.
Quand, en 2016, pour la première fois, le journal Le Courrier a révélé ce qui serait connu sous le nom tristement célèbre d’Uraniumgate, certains, comme à leur habitude, ont parlé, avec dérision, de délation, d’information mensongère et même de ‘hasada’. Et à son directeur de cabinet de l’époque, Hassoumi Massoudou, actuel ministre des affaires étrangères, qui a piloté l’affaire de bout en bout, de Niamey au Liban en passant par BNP Paribas, avec sa moue méprisante habituelle, de venir divertir les nigériens, en parlant de « trading », les rassurant qu’ils ont même gagné 800 000 euros gratuitement, à ne rien faire (sic)Comme si les nigériens ne savant pas que l’argent égale nécessairement une quantité de travail et qu’on ne peut pas faire du trading sans une garantie équivalente, sans mettre quelque chose en gage. La vérité a été cachée sur le trading, pourtant le DIRCAB savait ce qui s’est passé.C’est, lui, le même Jérôme Kerviel nigérien, qui a transféré les 200 milliards FCFA d’un compte de la Société du patrimoine des mines du Niger (SOPAMIN), ouvert pour les besoins de la cause, à la BNP Paribas vers le Liban. L’Uraniumgate n’est qu’une infime partie des affaires scandaleuses du régime de Mahamadou Issoufou qui qui commencent à livrer leurs secrets. C’est le cas du prêt Eximbank de Chine dont le montant a été, pendant des années, caché au peuple nigérien. Le gouvernement nigérien n’a dû se résoudre à reconnaitre publiquement le montant de deux milliards que sous la pression de la Chine, selon certaines sources. Pourtant, lorsqu’en 2013, Hama Amadou, président de l’Assemblée nationale à l’époque, a évoqué le prêt de deux (2) milliards de dollars contracté par notre gouvernement auprès de la banque d’Eximbank sans informer la nation, pour faire le parallèle avec le motif d’endettement vertigineux de la ville de Niamey reproché au Maire central, Oumarou Moumouni Dogari, sans en informer la hiérarchie -ce qui est faux-, il y a eu une levée de boucliers contre lui jusqu’au niveau du gouvernement. Amadou Boubacar Cissé, ministre du plan à l’époque, puis le Premier ministre Brigi Rafini lui-même, ont démenti, par voie audiovisuelle, les propos du président de l’assemblée nationale. Sans compter les multiples canaux de communication à la disposition du régime. Pour beaucoup d’observateurs, si le montant a été caché aux nigériens, ceux-là mêmes qui vont rembourser ce prêt avec leur pétrole hypothéqué sur plus de 20 ans, autrement au prix le plus fort, c’est qu’il y aurait une intention de faire main basse sur une partie de l’argent. Qui a bénéficié de combien lors de cette affaire ? On peut également citer l’affaire Africard, où le Niger a unilatéralement annulé le contrat qui le liait à la société de Danny Chaccour. Qui a reçu combien à ce niveau également ? Sans oublier beaucoup d’autres scandales dont l’achat du vieux coucou de 30 milliards FCFA au camarade président pour son confort personnel ainsi que ‘la boucle ferroviaire’ de Bolloré qui a dû coûter une fortune à notre pays. Dieu seul combien les nigériens vont payer pour cette perte sèche, ce crime économique.Ces différents scandales, la justice nigérienne doit un jour ou l’autre les élucider afin de situer les responsabilités.
En près de six mois de gouvernance, la politique africaine de l’administration du président américain Donald reste un total échec selon des experts. Associated Press a rencontré des experts à ce sujet.
Postes diplomatiques vacants, réduction du budget consacré à l’aide et un manque de réflexion stratégique sur de multiples problèmes, y compris les menaces extrémistes en Afrique de l’Est et de l’Ouest et la guerre civile au Soudan du Sud. Les impairs attribués à l’administration Trump sont légions.
Selon Richard Downie, directeur par intérim du programme Afrique au Centre for Strategic and International Studies à Washington, certes, il a toujours été difficile d’attirer l’attention de Washington sur l’Afrique, mais avec le nouveau, il s’agit “d’une page blanche”. La preuve, souligne-t-il, le secrétaire d‘État Rex Tillerson n’a pas encore nommé un secrétaire adjoint chargé des affaires africaines, le premier responsable de la politique africaine.
Les Nigériens ne se battent pas que contre la pandémie du COVID 19, mais bien contre d’autres fléaux. Le confinement forcé, décrété par le gouvernement, a de fâcheux corollaires. Enfermés chez eux, sans électricité ni eau, sous une chaleur de plomb, les Nigériens mènent actuellement une vie de supplices et de précarités. En plein mois de Ramadan ! À Agadez, à Zinder ou encore à Niamey où des zones entières n’ont pas accès à l’eau, c’est la même scène, les mêmes misères de populations se démenant pour trouver un peu d’eau leur permettant de boire, de se laver, de faire ses besoins et de faire la lessive. Un vrai calvaire, sous 42 degrés, qui commande de s’interroger sur la destination précise qu’ont pris ces 11 000 milliards investis en neuf ans de pouvoir d’Issoufou Mahamadou. Si, aujourd’hui encore, les Nigériens triment à accéder à l’eau et à l’électricité, le gouvernement, lui, chante ses succès.
Le Niger est un grand pays, qui a obtenu son indépendance le 03 Août 1960. Tout comme les autres pays du monde qui se développent, le notre doit et peut se développer. Cependant un principe fondamental doit être inculqué au peuple. Celui qui fera comprendre à nos populations qu'aucun autre pays ne viendra changer notre condition de vie. C'est à nous Nigérien de prendre notre destin en main en vue d'inscrire le Niger dans le concert des nations qui progressent. Il n'y a pas de doute, les nigériens qui comprennent la marche du monde, sont mécontents de retrouver leur pays à chaque fois, à la dernière place du classement de l'indice du développement humain. Alors des questions fusent dans les esprits, et beaucoup, se demandent entre autres sommes-nous des damnés de la terre? Où pourquoi d'autres pays arrivent à se développer alors que le nôtre stagne? Tellement le questionnement est énorme. Pourtant le Niger ne manque pas de potentialités. La première de notre richesse, est notre intelligence. En effet, c'est chez nous qu'on trouve les meilleures idées de développements. La preuve dans notre pays à longueur d'année, un nombre incalculable d'ateliers de réflexions de ceci ou de cela sont organisés. Mais malheureusement les conclusions, les résolutions et les recommandations qui en sont issus ; sont vite rangées dans les tiroirs. Au gré des discussions et des rencontres on entend que d'autres pays proche de nous, se basent sur nos réflexions pour construire leur développement.
De sources dignes de foi, le DG de la CAIMA Maizama Gaya serait en garde à vue dans les locaux de la police judicaire. Il semblerait que cette interpellation fait suite à une inspection d’Etat au ministère de l’Agriculture ordonnée par les services compétents en la matière. Plus tard, les résultats de cette inspection ont été connus de la HALCIA. En effet, dans le cadre des activités de la compagne agricole de l’année écoulée, le DG Maizama s’est particulièrement activé pour avoir l’autorisation de faire passer un marché de quelques vingt mille(20.0000) tonnes d’engrais, tous types confondus selon la procédure par « entente directe ». Selon les mêmes sources, Après avoir obtenu l’autorisation de la Direction Générale des Contrôles des Marchés Publics et des Engagements Financiers, Le sieur Maizama signe alors un marché avec un fournisseur Marocain FERTIMA GENERAL TRADING pour une valeur de plusieurs milliards de nos francs. La gestion de cette affaire n’ayant pas violé des lois et règlements de notre pays en matière de passation des marchés publics, il est étonnant que l’on demande des comptes à Maizama Gaya. Il faut aussi signaler que, les plus hautes autorités ont eu un œil regardant sur ce marché avant son exécution. De plus, Maizama serait la cible de sombres opérateurs économiques spécialistes en surfacturation, soigneusement « éliminé » par le DG, qui doit alors payer pour son manque de collaboration. Nous y reviendrons en détails dans nos prochaines éditions !
On se rappelle que la Convention Démocratique et Sociale (CDS-Rahama) avait organisé, du 21 au 23 septembre 2019 à Niamey, les travaux de sa 15ème Délégation nationale et du 8ème Congrès ordinaire du Parti. A l’issue de ces travaux, Maitre Boubacar MADOUGOU est élu à l’unanimité des délégués présents. Ce que ne semble pas avaler jusqu’à aujourd’hui son principal challenger, AMANI Abdou qui multiplie le dilatoire à travers la presse portant ainsi un coup d’arrêt à la dynamique de la réconciliation prônée par le Président élu du CDS, Me Boubacar MADOUGOU.
Voilà quelqu’un qui cherche à forcer le destin. AMANI Abdou qui avait été humilié par les délégués lors du dernier congrès du parti continue de revendiquer la présidence du parti. Il se répand dans la presse locale multipliant ainsi les bourdes. En effet, les choses sont très claires : Me MADOUGOU reste le Président élu du CDS Rahama ! Le Vice-président national du parti, Elhadji KADRI Mouctari, l’a réitéré dans un Droit de réponse envoyé à un journal de la place, qui avait sans doute été manipulé avant de se ressaisir. Car le média a publié l’intégralité du Droit de réponse, comme la Loi l’y oblige, mais il s’est aussi abstenu de le commenter, comme le font d’habitude les journaux qui croient en la crédibilité de leurs sources. AMANI a été battu à la régulière ! Ce que le président Me Boubacar MADOUGOU a expliqué à la presse le 24 septembre dernier. Il avait notamment souligné le temps perdu pour pouvoir faire rentrer les délégués dans la salle, à cause notamment du dilatoire de son challenger qui, selon lui, « ne voulait pas, en fait, la tenue de ce congrès ». Les 8 régions s’étaient prononcées sur l’amendement de l’article 48 des statuts et, à la suite des différents débats, 6 ont demandé sa modification » a déclaré Maitre Boubacar MADOUGOU. Les travaux s’étaient poursuivis malgré le départ précipité de AMANI Abdou de la salle car il sentait sa défaite. A l’issue des délibérations, les candidatures de Maitre Boubacar MADOUGOU et d’Amadou ROUFAYE dit Chofa avaient été examiné. Ce dernier a désisté en faveur de son vis-à-vis. C’est donc à l’unanimité des délégués présents que Maitre Boubacar MADOUGOU a été proclamé Président du CDS-Rahama. Ce sont là les véritables faits qui ont caractérisé les travaux de la 15ème Délégation nationale et du 8ème Congrès ordinaire du Parti. Toute autre interprétation relève du dilatoire.
Amin Awad appelle la communauté internationale à soutenir le Niger pour garder ouvert le camp de réfugiés libyen.
Depuis la découverte des tortures et traitements inhumains que subissent les migrants africains en Libye, un système d'évacuation a été mis en place par le Haut Commissariat aux réfugiés. 1.342 personnes ont été évacuées ces cinq derniers mois. La grande majorité, plus précisément 1.020 personnes, ont été envoyées au Niger, censé servir de transit avant des départs vers l'Europe. Mais le processus de réinstallation est lent et le Niger montre son impatience. Le 1er mars, le pays a même demandé au HCR de stopper les arrivées depuis la Libye.
Fermeture du camp ?
Une situation qui inquiète désormais Amin Awad, le directeur du bureau du HCR au Moyen Orient et en Afrique du Nord. Il ne cache pas son inquiétude avec le camp ouvert au Niger : "Je vais être franc : cela ne restera pas ouvert longtemps si la communauté internationale ne s'unie pas pour soutenir le Niger et en nous permettant de créer des passages légaux de réinstallation et d'admission directe de catégorie spécifique de personnes vulnérables", exlique-t-il. Pour lui si rien n'est fait, le Niger pourrait se sentir de moins en moins enclin à accueillir les installations du HCR et à garder les installations ouvertes.
L’Office National d’Edition et de Presse (ONEP), éditeur du quotidien ‘’Le Sahel’’ et de l’hebdomadaire ‘’Sahel Dimanche’’, était samedi soir à l’honneur dans de la rubrique ‘’Au cœur de la Rédaction’’ du journal télévisé de TV5 Afrique. En effet, le Directeur Général de l’office, M. Mahamadou Adamou, a abordé, au micro de l’équipe de TV5 Afrique, trois points saillants de l’actualité nationale, à savoir l’actualité de la semaine, l'homme de la semaine, l’actualité à venir au Niger.
Apropos de l’actualité la semaine, le Directeur Général de l’ONEP a ré pondu qu’elle reste incontestablement dominée par la 39ème du sabre national avec le sacre du lutteur Tassiou Sani de Zinder. « La lutte traditionnelle est un véritable vecteur d'unité nationale et de cohésion sociale au Niger. A ce titre, elle bénéficie de l’appui des plus hautes autorités du Niger. Egalement, la lutte traditionnelle suscite un engouement populaire très fort dans le pays. Aussi, durant les dix jours de ce championnat, les gladiateurs des arènes se sont affrontés et toute l'attention des Nigériens était braquée vers l’arène LangaLanga de Zinder où se déroulait l’évènement», a souligné M. Mahamadou Adamou.
Pour l'homme de la semaine, le Directeur Général de l’ONEP a clairement nommé M. Gousman Abdourahamane, président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA). «L'homme de la semaine, est sans conteste Gousman Abdourahamane, président de l'autorité en charge de la lutte contre la corruption au Niger, qui, sur instructions du Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, a déclenché l'opération ‘’Mai boulala’’ qui veut dire ‘’coup de fouet’’ en langue nationale. Déjà plusieurs personnalités accusées de malversations ont été interpellées et déférées. Cette opération prouve que la lutte contre la corruption est en bonne marche au Niger»., a-t-il expliqué.
L’arrestation et la libération le 4 novembre 2023 du sieur Laouali Abdou Rafa, Directeur national de la BECEAO au Niger, relayée par les réseaux sociaux, a fait couler beaucoup de salive dans le pays. Les uns et les autres se demandant si les déboires de celui qui fut anciennement Secrétaire Général Adjoint du Ministère des Finances seraient liés aux sanctions injustes de l’UEMOA en jouant le jeu du pouvoir déchu dont il est issu et pour lequel il pourrait faire, à ce niveau de responsabilité, le combat. L’homme, en vérité, et selon des sources dignes de foi, serait trempé dans plusieurs affaires.
Déjà, après le coup d’Etat du 26 juillet 2023, l’on apprenait qu’il avait été interpellé par la DGSE une première fois pour répondre d’affaires le concernant. Il avait été relaxé, peut-être pour insuffisances de preuves à charge. Mais l’homme, en vrai Guriste, semble être un récidiviste, et on apprenait la semaine dernière, carrément, son arrestation rocambolesque. En attendant une communication des services compétents sur son dossier, différentes sources ne font que spéculer sur les raisons de son arrestation. Alors que certains disent que ses soucis ont un lien avec une fuite de capitaux parce qu’il se serait servi de son administration – la BECEAO – pour faire sortir du pays des fortunes illégalement amassées par les ténors du régime déchu. Une telle accusation, si elle s’avère, est un acte grave dans le contexte nigérien car il s’agit, ni plus ni moins, de faire ce que le DG de Niger Poste, fils de l’ancienne ambassadrice du Niger en France, aurait tenté de faire pour faire passer par les réseaux de son administration, des colis d’agent à l’étranger où se réfugiaient des responsables de l’ancien régime. Si cette version se confirmait donc, il pourrait répondre de haute trahison à l’endroit du pays en jouant à ce niveau de responsabilité contre les intérêts du pays. Pour d’autres sources, il travaille, jouant toujours de sa position, à tarir les banques de liquidité afin de compliquer la vie des Nigériens. Comment, alors que tout le monde juge illégales les sanctions prises à l’encontre du Niger, peut-il, tout Nigérien qu’il est, vouloir que les sanctions aient l’impact souhaité sur les populations en rendant l’argent introuvable dans les banques ? On voit bien qu’à la tête de l’institution, au lieu du Niger, il fait le jeu d’un autre, travaillant à asphyxier le peuple dont il est issu pour le plaisir d’un autre et notamment de la France qui a commandé, par rancune, ces mesures iniques contre le Niger.
Il a fallu attendre de voir les socialistes nigériens vivre des situations inconfortables pour comprendre jusqu’à quel point peut résister leur nationalisme, leur amour pour le pays. Il a fallu qu’ils perdent le pouvoir pour vouer des haines au pays et appeler, pour s’en venger, le monde à attaquer leur pays, à le bombarder pour espérer revenir au pouvoir, mais lorsqu’on aura fini de le pilonner de le leur rendre complètement en ruine et en cendre et ce pendant qu’ils se mettaient à l’abri, à l’extérieur où ils s’exilaient, n’ayant que faire des familles qu’ils laissaient au Niger. Quelle belle manière d’aimer son pays, serait-on tenté de dire. Les socialistes nigériens n’ont pas fini de surprendre. Dns un cas comme dans un autre – alors qu’il pourrait accumuler les deux fautes – le Directeur National de la BECEAO, quand on regarde son parcours en dents de scie, n’est pas un homme recommandable. Un passé récent qui interroge… Avant d’être à la BCEAO, le Directeur avait été Secrétaire Général Adjoint du Ministère des Finances sous Ahmed Jidoud. On le citait alors dans le dossier qui a fait grand bruit à l’accession de Mohamed Bazoum à la magistrature suprême du pays et qui concernait le sieur Ibou Karadjé. Mais, pour être du bon côté, disent certains observateurs, le SGA avait été soigneusement soustrait du dossier et pouvait même avoir la chance d’accéder à mieux, en trouvant place notamment à la BCEAO où il finit par sombrer aujourd’hui. A la révélation de cette affaire qui s’était tramée sous les pieds d’Issoufou Mahamadou, dans son cabinet, et pour laquelle, le cerveau présumé, Ibou Karadjé, continue de garder prison, on apprend que le Secrétaire Général Adjoint du ministère des Finances de l’époque, avait été entendu par la PJ, interrogé par le commissaire en chef du dossier qui l’avait entendu dans son bureau. Alors qu’on apprend que l’on relevait des mouvements bancaires sur son compte, l’on ne peut pas comprendre qu’Ibou soit seul à payer pour une arnaque qu’il ne pouvait pas organiser tout seul sans bénéficier de quelques complicités à différents niveaux de la chaine.
Rouvrir le dossier…
On se rappelle que l’ancien Premier ministre Ouhoumoudou en exil, alors Directeur de cabinet du président de la République à l’époque des faits, s’invitant sur un plateau de télé (entre temps il est devenu Premier ministre de Bazoum Mohamed), s’en lavant les mains, disant à qui veut l’entendre que le juge a décidé que lui, Ibou, qui est coupable, et que personne ne peut impliquer un autre dans le dossier qu’il considérait alors comme bouclé à jamais. L’heure est venue aujourd’hui de s’intéresser à ce dossier pour le traiter avec plus de rigueur afin que tous ceux qui ont joué, à un niveau ou à un autre, quelques rôles, répondent de leurs actes. Tant au niveau du cabinet que de la chaine administrative qui conduit jusqu’au trésor, des gens doivent répondre. Dans sa position actuelle, l’individu découvre qu’il est désormais vulnérable. Cet autre dossier doit donc le rattraper afin qu’il en réponde aux côtés d’Ibou Karadjé dont il pourrait être un des complices protégés.
Au nom de la vérité, que dire, au nom de la Justice, il faut également agir pour réparer des torts.
L’annonce officie de la composition du premier gouvernement du 3 eme quinquennat de la VIIeme République, a suscité des commentaires et d’interrogations au sein de l’opinion.
La diminution évidente du nombre total de portefeuilles ministériels attribués, a, par exemple, été saluée par beaucoup d’observateurs. Ce qui est tout à fait légitime. L’équipe récemment formée constituant près de la moitié de la soixantaine observée précédemment.
Cette équipe de 33 membres demeure , tout de même, élevée, par rapport à la dimension des équipes qui ont été composées pendant la période antérieure à la VII République.
En effet, comme je l’avais souligné dans un article portant sur les remaniements ministériels de la période démocratique, le nombre élevé de ministres atteint sous la III eme République n’était que de 27 , contre 26 sous la IV République, 31 sous la Veme République. Et le record de l’équipe gouvernementale la plus restreinte est toujours détenu par le gouvernement Hama Amadou du 25 février 1995 avec ses 16 membres, suivi de l’équipe de 17 ministres du gouvernement Boukary Adji, du 1er février 1996.
Par conséquent, des efforts peuvent encore être déployés, en vue de réduire la taille du gouvernement. Ce qui permettrait de diminuer considérablement les dépenses de fonctionnement de l’Etat, qui est de plus en plus composé de populations en proie à une paupérisation sans précédent.
Le Président récemment investi, a également des efforts à fournir, dans le but de rendre la composition de l’équipe gouvernementale conforme au discours qu’il a prononcé lors de la cérémonie de son sacre.
Car le choix du Premier Ministre, suscite déjà des interrogations, sur l’authenticité de l’engagement pris en faveur de la lutte contre l’impunité. Pour rappel, le Premier Ministre récemment nommé, avait été évincé du gouvernement le 2 avril 2012, à cause d’une affaire qui représentait une violation de l’article 52 de la constitution, avant d’être promu Ministre Chef de Cabinet du Président de la République, le 4 juin 2015. Une ascension, qui constituait en soi une évidente apologie de l’impunité.
Par ailleurs, l’examen des détenteurs de certains portefeuilles, permet aussi d’avancer que les aspects positifs du discours du Président investi, ayant trait à la dépolitisation de l’administration et la promotion de la compétence, ont aussi connu leurs premières secousses, pour ne pas dire leurs premiers assauts.
Pourrait-on expliquer, par exemple, la nomination du Ministre du Plan par le prisme de la compétence ? Qu’en est-il de celle du Ministre du pétrole ? Et le portefeuille de La Défense, est-il réellement entre les mains d’une personnalité ayant des connaissances requises en la matière, et en particulier dans le contexte de la crise sécuritaire que traverse le pays ?
D’autre part, les observateurs de très longue date du jeu politique nigérien et surtout des différents courants existant au sein des grands partis politiques, ne manqueront pas de relever que le PNDS a certes conservé tous les ministères régaliens. Mais les personnes placées à leurs têtes ne font pas véritablement partie des proches du Président investi.
Cela laisse présager que les plus farouches réticences à la mise en œuvre de l’élan volontariste énoncé dans le discours du Président investi, risqueraient fort probablement de ne provenir que des différentes factions du PNDS. Ceux qui n’ont pas toujours partagé ses méthodes et points de vue d’une manière générale, et particulièrement les militants qui entendent préserver des privilèges acquis sur la base de leurs liens de parenté, d’alliance, de camaraderie ou de courtisanerie avec l’ancien chef de l’Etat.
Combien de temps va t-il rester l’exécutant et l’instrument de la volonté de l’ancien chef de l’Etat et de ses fidèles, à qui il doit son investiture ? Mais surtout, combien de temps le Niger restera t-il aussi bien l’otage que la propriété d’une oligarchie, ouvertement et fermement soutenue par des puissances extérieures ? À chacun sa réponse. À chacun sa conscience !
Le dynamisme de la diplomatie parlementaire nigérienne sous Ousseini Tinni
Lors de son séjour au pays des milles collines, le Président de l’Assemblée nationale du Niger, Ousseini Tinni a été reçu en audience par la présidente du parlement rwandais, Mme Donatile Mukabalisa. Les relations entre les deux pays et entre les deux parlements ont été au menu des échanges entre les deux personnalités. Ousseini Tinni a salué l’exemple que constitue le progrès accompli par le Rwanda malgré les événements tragiques de 1994, ce qui suscite l’admiration de l’ensemble du continent africain et constitue de ce fait un exemple à suivre.
Le Président de l’Assemblée nationale du Niger a également accordé une audience à Nanan Bognini Jean Baptiste, Chef de la famille royale et des notables de Grand Bassam en Cote d’Ivoire. Le chef traditionnel ivoirien a exprimé toute son admiration à l’endroit du président de l’Assemblée nationale du Niger, tout en exprimant le désir d’effectuer une visite en terre nigérienne dans le cadre des échanges culturels entre les deux pays.
Le Président de l’Assemblée nationale du Niger était pour rappel au Rwanda afin de recevoir la plus haute distinction du PADEV Kigali 2020 à savoir la couronne de Diamant. Il a également réceptionné au cours de la même soirée, le Grand prix du service parlementaire pour avoir été à l’origine de la création du comité interparlementaire du G5 Sahel (CIP G5 Sahel), et du premier forum des parlementaires de la CEDEAO sur les technologies de l’information et de la communication tenu à Niamey au Niger.
Zin'naariyâ! (The Wedding Ring) de Rahmatou KEÏTA sera en compétition au 13ème Festival international du cinéma musulman de Kazan du 5 au 11 septembre. Le film de Rahmatou KEÏTA est retenu dans la catégorie des longs métrages, ont annoncé les organisateurs.
Une soixantaine de films provenant de 27 pays seront en compétition à Kazan, la capitale du Tatarstan.
Voir l'annonce de Zin’naariyâ!, Wedding Ring, The Alliance d'Or de Rahmatou Keïta
Enfin, les Nigériens commencent à mieux comprendre la raison de la volonté tenace du régime en place de maintenir le fichier électoral hors de toute vérification de l'opposition. L'analyse catégorielle des électeurs enrôlés laisse entrevoir des chiffres inacceptables. Ainsi, relève-t-on 19 108 magistrats alors qu'ils sont moins de 600 inscrits au barreau, les stagiaires compris ; 565 notaires alors qu'ils ne sont que 53 sur le tableau national ; 439 huissiers de justice alors qu'ils ne sont que 122 ; 10 034 médecins alors qu'ils sont moins de 1000, toutes catégories confondues. Ce n'est tout.
Le fichier fait état de fonctionnaires de l'État, au nombre de 28 544, soustraction faite des enseignants, au nombre de 89 195, des agents des eaux et forêts, au nombre de 809, des médecins bien entendu. Des doublons non suffisamment enrobés pour les dissimuler. Il est également fait mention des membres des professions libérales nombre de 22 209 et ce n'est point le total des huissiers (439), des avocats (554), des notaires ((565), des pharmaciens (985), des architectes (3 363) dont le cumul fait 5 906 et qui n'a rien à voir avec les 22 209 sus indiqués. Ce n'est qu'un aperçu des monstruosités détectées par les yeux novices.
Ce qui est étalé et qui fait tant parler n'est que la tête immergée de l'iceberg. Lorsqu'on examine l'analyse catégorielle portant sur les pièces justificatives avec lesquelles les électeurs se sont fait enrôler, on remarque que 2 326 604 électeurs inscrits au fichier électoral l'ont été par témoignage. Une tranche nettement plus importante que celle des électeurs ayant des actes d'état-civil. Au total, ils sont 1 944 777 à avoir présenté un acte de naissance et seulement 284 959, des jugements supplétifs. Ce qui discrédite la Ceni à propos des audiences foraines. Par delà le discrédit de la Ceni, le nombre d'électeurs enrôlés par témoignage met de l'eau aux accusations de l'opposition politique qui a dénoncé cette pratique comme étant le boulevard ayant permis l'enrôlement de nombreux réfugiés sur les listes électorales. Ce qui doit être, en principe, l'exception, a donc été transformé en règle et cela n'est pas de bon augure pour des élections crédibles.
Jamais, au cours de ces 15 dernières années, le fleuve Niger n’a présenté un tel visage lamentable. Il y a là de quoi s’inquiéter et réfléchir pour sauver ce patrimoine.
C’est le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA/Niger) qui sonne l’alerte sur son compte Facebook. Le fleuve Niger est malade, c’est en substance le message que lance ledit réseau en zoomant sur ‘’Isa Béri’’ (le fleuve Niger)/ Selon le RECA, de 1985 à aujourd’hui, le fleuve Niger n’a jamais enregistré un niveau d’eau aussi bas. La photographie illustrative de cette situation date du 2 mai 2018. Que faut-il faire pour que ce patrimoine national retrouve toute sa splendeur d’antan ? En attendant de nouvelles réponses qui vont aller s’ajouter aux réflexions antérieures, faisons remarquer que la ‘’la descente aux enfers’’ du fleuve Niger n’a pas commencé aujourd’hui. Elle date de longtemps, disons des années 1985, lorsque face à la situation désastreuse, la réponse dite ‘’opération Batardo’’ fut engagée afin de faire face au désensablement du fleuve. En dépit de tous les efforts déployés et des projets mis en œuvre pour limiter les dégâts, le fleuve Niger continue malheureusement s’assécher, pour le malheur des populations riveraines qui y tirent l’essentiel de leur substance, tout comme pour la faune qui meurent à petit feu. Comment en est-on arrivé là ? Plusieurs facteurs expliquent la situation actuelle du fleuve. Il y a non seulement la pression démographique avec pour conséquences la destruction massive de la flore laissant le fleuve à la merci de l’ensablement, la transformation des bordures du fleuve en dépotoirs d’ordures et bien évidemment le réchauffement climatique. Ce sont donc sur tous ces facteurs qu’il faut agir pour faire renaitre le fleuve Niger. On pense que la réalisation du barrage de Kandadji dans les toutes prochaines années permettra la régénération des écosystèmes du fleuve Niger.
A Niamey s’était tenu le forum sur les états généraux du foncier au Niger en Février 2018. La cérémonie d’ouverture a été présidée par son excellence le Premier ministre. A l’issue des travaux, des conclusions et recommandations assez pertinentes ont été adoptées. Elles méritent un suivi régulier mais aussi un soutien inconditionnel du pouvoir pour éviter certaines pratiques d’accaparement de terres en vogue de nos jours.
Cette situation de l’accaparement du foncier au Niger est devenue une pratique plus que partout ailleurs et surtout au niveau de la ville de Niamey et de ses alentours. Là, certains de ces lotisseurs privés tapis sous l’ombre des politiciens véreux se seraient accaparés de plusieurs vastes domaines pour des fins exclusivement personnelles sous l’œil des autorités de la ville de Niamey.
Ces lotisseurs privés qui se seraient accaparés de ces importants domaines soutiennent qu’ils les auraient achetés auprès des différents propriétaires coutumiers et autres acteurs.
J'ai nommé à la tête de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia) un magistrat connu pour son intégrité et je lui ai donné carte blanche pour mener son action partout où cela est nécessaire… », a déclaré le Président Bazoum Mohamed dans son adresse à la nation, au soir du 17 décembre 2021. Autant dire que la Halcia n’a plus d’excuses pour justifier son inefficience. Le Président Bazoum, qui n’a pas sa langue dans la poche, lui a pratiquement enlevé tout argument pour expliquer les limites objectives de son action. Selon Bazoum Mohamed, il n’y en a plus. Outre que la Halcia a son onction pour fouiner partout où cela est nécessaire, il dit y avoir placé à la tête un magistrat dont l’intégrité n’est pas discutable. Dans un pays ruiné par la corruption, mais aussi par l’impunité garantie à ses auteurs, toutes choses que Bazoum luimême reconnaît, la Halcia et son président ont du pain sur la planche. Le Président Bazoum ne leur laisse aucune autre issue honorable de sortie que d’apporter des résultats tangibles dans la lutte contre la corruption et les infractions assimilées.
Renouvelée avec la force que représente le message à la nation, la mission confiée à la Halcia devient doublement lourde pour les épaules, bien que larges, de Maï Moussa Elhadji Bashir, le président. Il lui faut, certes, peu de choses, pour craner et emporter l’adhésion des Nigériens, pour la plupart, très sceptiques sur la capacité de son institution à remplir son cahier des charges. Il suffirait, comme le relève cet ancien gendarme, que la Halcia enquête sur le foncier et l’immobilier à Niamey et dans les grands centres urbains du pays. À Niamey, en particulier, les terrains de superficies interminables et immeubles féériques sont aussi nombreux que têtards dans un étang. Si l’on veut réellement s’attaquer à la corruption et aux infractions assimilées, il n’y a pas domaine plus porteur pour la Halcia, indique l’ancien gendarme, plein d’amertume sur ce qu’il dit avoir vu comme signes extérieurs manifestes de la corruption.
Les immeubles, de grand standing et d’une modernité frappantes, sont à chaque détour, notamment dans les nouveaux quartiers où les propriétaires des immeubles, des fonctionnaires de l’Etat, paraît-il, se font une rude concurrence quant à celui qui dressera le plus bel immeuble. La clientèle est surtout politique. Mais, dans la majorité des cas, les intéressés ne peuvent pas justifier la saine provenance des fonds ayant servi à construire ces châteaux de rêve. Le budget moyen investi dans ces immeubles dépasse la centaine de millions. Or, des immeubles de ce standing, il y en a, selon des sources policières crédibles, qui en ont trois, cinq, voire une dizaine.
Que dire de ces immeubles haut de gamme à usage administratif qui sont dressés un peu partout dans la ville de Niamey et dont on attribue la paternité à des hommes politiques ou à des hommes d’affaires dont les noms sont cités dans certains dossiers sulfureux. Par-delà, donc, des chiffres mirobolants dont l’opinion publique a eu connaissance consécutivement à la révélation d’innombrables scandales financiers, la manifestation première de la corruption, pratiquement endémique sous Issoufou Mahamadou, se trouve probablement dans le foncier et l’immobilier. Toujours selon nos sources policières, les propriétaires de tous ces immeubles à usage d’habitation comme à usage administratif, sont connus au sommet de l’Etat et pour commencer, il va falloir d’abord s’attaquer aux dossiers connus. Tant que ces dossiers, de plusieurs milliards de francs CFA détournés, ne sont pas jugés et vidés, de façon équitable et transparente, sans a priori et sans interventionnisme quelconque, il sera difficile de convaincre les Nigériens sur l’existence d’une volonté politique de lutter contre la corruption et les infractions assimilées.
Le Président Bazoum essaierait- il d’amuser la galerie, de divertir ses compatriotes sur un sujet qui leur tient particulièrement à coeur ?
Selon les témoignages des sentinelles sur la question, le niveau de corruption est tel que l’on n’a pas besoin d’un temps fou pour mettre en épingle des affaires judiciaires. Les dossiers sales, il y en a plein et la justice serait sans doute débordée si elle devait s’occuper de juger les scandales financiers qui ont jalonné les 10 ans de pouvoir d’Issoufou Mahamadou. Et à moins de vouloir octroyer une immunité pour une catégorie de citoyens cités dans des dossiers de détournements de fonds publics connus ou de leur accorder une «grâce» présidentielle de fait, la Halcia et la justice ne chômeront pas. Le président de la Halcia n’a pas d’autre choix que de faire preuve d’ingratitude vis-à-vis de celui qui l’a nommé et qui, de toute façon, l’a mis publiquement face à ses responsabilités. S’il échoue dans sa mission, il n’aura qu’à s’en prendre à lui-même. Maï Moussa Elhadj Bashir va, donc, devoir secouer le cocotier, ne serait-ce que pour préserver son intégrité et mettre le Président Bazoum à l’épreuve.
Laboukoye
Le bien-fondé des propos du Président Bazoum à propos de la Halcia
La mission de la Halcia, du point de vue légal, est loin d’être difficile. Au contraire, l’institution que dirige un magistrat reconnu pour son intégrité, dispose pratiquement de tous les moyens et ressources pour mener à bien sa mission. Voici un florilège des pouvoirs légaux de la Halcia. Il n’y a rien à dire, le Président Bazoum a raison de mettre Maï Moussa Elhadji Bashir et ses collègues face à leurs responsabilités et face à l’Histoire.
La Halcia peut mener des investigations sur tous les faits de corruption et d’infractions assimilées sur l’ensemble du territoire national. Elle n’a pas, cependant, de mission de recouvrement des sommes dues à l’État ou à ses démembrements.
En cas de besoin, le président de la Halcia peut requérir directement le concours de la force publique autre que celle placée sous son autorité.
Dans le cadre de ses investigations, la Halcia peut identifier et localiser, afin d’engager la procédure de leur mise sous mains de justice, les biens suivants :
Le produit provenant de la corruption et des infractions assimilées ; Les biens acquis par les produits de la corruption et des infractions assimilées ;
Les biens matériels ou autres instruments utilisés ou destinés à être utilisés pour commettre lesdites infractions. Le produit de l’infraction mêlé à des biens acquis légitimement, à concurrence de la valeur estimée du produit mêlé ;
Les revenus ou autres avantages tirés du produit de l’infraction, ceux tirés du produit transformé ou converti et ceux tirés du produit mêlé.
La Halcia peut même requérir la production des documents bancaires, financiers ou commerciaux ayant servi ou destinés à commettre les faits, objet de ses investigations.
Le principe du secret bancaire ne peut lui être opposé.
La Halcia peut procéder à une perquisition conformément aux dispositions du Code de procédure pénale. Dans ce cadre, tous papiers, documents, objets ou substances pouvant servir les pièces à conviction, ainsi que tous objets, valeurs ou marchandises liés aux actes de corruption et infractions assimilées peuvent être saisis et placés sous scellés.
Elle peut faire relever des empreintes digitales, prendre toutes photos, et généralement faire effectuer tout procédé qu’elle estime utile à la constatation de l’infraction. À cet effet, elle peut requérir l’assistance de tout expert.
La Halcia peut, au cours de ses investigations, requérir de l’autorité compétente une interdiction de sortie du territoire de tout suspect et le retrait provisoire de tout ou partie de ses documents de voyage.
Outre le président de la République auquel il transmet le rapport d’enquête avec précision de l’identité des personnes mises en cause ou organismes mis en cause, la Halcia le transmet également au Parquet.
Dans un pays où le football est considéré comme l'une des passions nationales, il est triste de constater le déclin constant de cette discipline. Les responsables des clubs, les gros sponsors, les acteurs majeurs du football, et même certains membres du gouvernement sont tous complices de cette situation, qui tue à petit feu notre sport préféré. Depuis deux ans, un seul homme, le Colonel-major Djibrilla Hima Hamidou dit Pélé, dirige notre instance footballistique suprême avec une main de fer, imposant ses multiples bureaux volatiles, sans que personne ne puisse les remettre en question. Résultat : un cycle perpétuel de stagnation, un éternel recommencement.
Les conséquences de cette situation sont flagrantes. Notre équipe nationale A et les U23 viennent d'être éliminées prématurément de la course à la CAN 2023 et de la CAN U23 au Maroc, respectivement. Comme si cela ne suffisait pas, nous avons appris avec amertume que les Eléphants U20 de la Côte d'Ivoire nous ont infligé une défaite cuisante de 4 buts à 1 lors de la Coupe UFOA le 10 juillet 2023. Cette série de résultats décevants démontre clairement que nous tournons en rond depuis plus d'une décennie. Malheureusement, une communication fallacieuse tente de nous convaincre du contraire en nous vendant une satisfaction illusoire, nous détournant ainsi de l'essentiel : les résultats sur le terrain.
Nous subissons des défaites écrasantes lors du CHAN face à l'Algérie, et pourtant, on met en avant notre qualification en demi-finale. Nous perdons 2-0 contre le Mali, mais on met l'accent sur le match nul contre l'Égypte. De plus, on tente désespérément de glorifier la construction des sièges des ligues, un projet qui traîne depuis plus de six ans, ainsi que celle d'un centre technique dont le Colonel-major Pélé n'est même pas l'initiateur et qui est sans cesse modifié. Tout cela est financé par l'État, aux dépens des supporters et des partisans du football.
La vérité est que l'équipe dirigée par le Colonel-major Pélé a transformé le football, qui devrait être un terreau propice pour le développement du capital humain, en un simple club d'amis. Au lieu de servir le football, on se sert de lui. Si nous avons gardé le silence jusqu'à présent pour préserver l'harmonie au sein de nos équipes engagées dans les compétitions continentales, nous affirmons aujourd'hui que trop c'est trop, et il est temps de réouvrir le débat.
Car tant que le Colonel-major Pélé et son équipe resteront en place, aucun progrès significatif ne pourra être accompli dans ce domaine qui est si cher au cœur des Nigériens. Il est essentiel de rappeler qu'au Niger, il n'y a pas d'homme providentiel.
Salifou Amadou Mayaki, Sponsor de clubs, Ancien Président de l'Entente FC, Ancien membre du Bureau Exécutif de la FENIFOOT.
Aussitôt après le coup d’Etat du 26 juillet, Bola Tinubu, fraichement élu président du Nigéria et à la CEDEAO réagira, concomitamment avec le président français. La France, puissance colonisatrice, contrairement aux autres puissances, a tenu à rester très présente dans la gestion de ses anciennes colonies. Une présence qui avait pour principale raison l’appropriation des richesses de ces pays. Flagrante, méprisable, elle a eu pour effet de braquer une grande partie des populations de ces pays contre la France. Ainsi, les Français seront indésirables en Centrafrique, au Mali et au Burkina. Dans tous ces pays, le départ des Français ne fera pas de vague à Paris. Le Niger et le Tchad seront le refuge des différentes armées françaises. Le Niger deviendra alors la chasse gardée comme il l’a été depuis les indépendances. Les dirigeants sont, au mépris des intérêts du pays, au service exclusif de l’Hexagone qui s’est approprié des ressources du pays régulièrement classé dernier dans le domaine de l’indice de développement humain. L’uranium est extrait exclusivement pour les centrales nucléaires françaises. En dépit des négations de l’ancien président nigérien, Bazoum Mohamed, cet uranium entrait, pour une part importante, dans la production de l’électricité en France. Plus que par le passé, du fait de la guerre en Ukraine, les ressources du sous-sol nigérien sont d’une importance vitale pour la France en particulier et l’occident en général. Avec la dislocation de l’empire soviétique, à la fin des années quatre-vingt, l’occident, pour son ravitaillement dans le domaine énergétique, s’est tourné vers la Russie et les anciennes Républiques ayant appartenu à l’URSS. Ainsi pour l’uranium, la France achètera au Kazakhstan en Ouzbékistan. Pour le gaz et le pétrole, les occidentaux se ravitaillaient en Russie au détriment des pays du Golfe et de l’Algérie. L’uranium du Niger devenait, pour la distance, moins attrayant. L’exploitation de la mine d’Imouararen qui allait faire du Niger le deuxième plus grand producteur du monde sera renvoyée aux calendes grecques. Elle sera considérée comme une réserve pour les futures générations de l’occident. La guerre entre la Russie et l’Ukraine viendra bouleverser les plans des occidentaux qui vont s’empresser de prendre des sanctions contre la Russie. Mettant ainsi en difficulté leur approvisionnement en gaz et en pétrole.
Obligeant ces pays à chercher d’autres sources d’approvisionnement. C’est probablement là qu’entre en scène le président du Nigéria et sa connexion avec le président français. Un projet de gazoduc transsaharien était la solution. Ce gazoduc devait partir du Nigéria, un important producteur de gaz. Il traversera le Niger, producteur aussi de gaz, du sud au nord pour rejoindre l’Algérie, un autre important producteur. Ces trois pays produiront pour approvisionner des pays européen dont la France. Le projet avait l’accord des autorités déchues du Niger. C’est sûrement pourquoi, les présidents Tinubu et Macron sont en rogne contre les nouvelles autorités du Niger. Au lieu d’attendre de voir clair dans les évènements du 26 juillet, les deux présidents, sous le coup de la colère, mauvaise conseillère diton, prennent des décisions insensées. Le président nigérian coupe l’électricité aux Nigériens qui ne sont pas responsables des errements du régime du PNDS qui ont conduit au coup d’Etat. Le contrat entre la NEPA et la Nigelec va au-delà des conjonctures et des péripéties liées à l’exercice du pouvoir. La connexion avec Kandji date de 1976. Même au plus bas des relations entre le Niger et le Nigéria, du temps du pouvoir militaire dirigé par Mohamed Buhari en 1984, le Nigéria a continué à fournir de l’électricité au Niger. La seule et unique raison de la rogne de Tinubu et de Macron réside dans cette affaire. Et de toute évidence, notre pays semble être le dindon de la farce dans ce projet. Ils savent qu’aucun autre responsable nigérien, hormis Bazoum, ne pourrait accepter les termes du contrat qui lèse le pays.
Depuis son accession au pouvoir suite au coup d'État historique, Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani s'est résolument engagé à redresser le Niger et à œuvrer pour l'intérêt du peuple nigérien. Cependant, à peine la poussière du changement retombée, certains commerçants ont saisi cette opportunité pour augmenter de manière opportuniste les prix des produits de première nécessité. Face à cette situation inacceptable, le Chef d'État actuel a pris les choses en main pour défendre les intérêts du peuple et s'assurer d'une stabilité relative dans la commercialisation des produits essentiels.
Conscient des difficultés que cette hausse de prix engendre pour les concitoyens, le Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a convoqué une réunion avec les commerçants dans le but de parvenir à un compromis. À plusieurs reprises, il a sollicité leur coopération pour alléger les prix des produits en question. Cette initiative démontre clairement que le Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani est résolument du côté du peuple et s'engage à améliorer sa condition de vie.
Lors de cette table ronde avec les commerçants, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie a soulevé des interrogations légitimes sur cette hausse soudaine des prix, notamment concernant le stock de sécurité alimentaire qui n'est pas encore épuisé. Cette hausse ne devrait pas être justifiée par des raisons logiques, sauf si certains commerçants cherchent à profiter de la situation pour leurs propres intérêts, au détriment du bien-être du peuple.
Finalement, après des discussions constructives, un terrain d'entente a été trouvé entre le Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani et les commerçants concernant la question des prix. Ainsi, la population nigérienne peut être rassurée quant à cette hausse temporaire.
Face aux défis qui se présentent, il est temps pour les commerçants de faire preuve de solidarité envers le peuple et les autorités actuelles. Ils ont désormais l'opportunité de contribuer à la construction d'un Niger prospère et uni. En mettant en avant l'intérêt collectif plutôt que leurs intérêts personnels, ils peuvent apporter leur pierre à l'édifice de cette nation qui aspire à la prospérité et au développement.
Dans cette quête pour un Niger meilleur, l'appel du Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani à la cohésion et à la responsabilité de chacun résonne comme un cri patriotique, invitant tous les Nigériens à se mobiliser pour la défense du patrie et la construction d'un avenir radieux pour le Niger.
Dans une déclaration engageante, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Général de Brigade Tiani Abdourahamane, exhorte la population nigérienne à rester sereine, calme, vigilante et patriote. Il expose les raisons motivant l'action du conseil pour mettre fin au régime de la VIIème République.
Reconnaissant les défis majeurs du Niger
La déclaration du CNSP fait face à la réalité brutale de l'insécurité qui sévit dans tout le pays, avec des attaques meurtrières dans diverses régions, causant des pertes humaines, des déplacements forcés et des sentiments de frustration et d'humiliation chez les citoyens. Le Général Tiani Abdourahamane souligne l'urgence de la situation et la nécessité de réagir efficacement face à la dégradation continue de la sécurité.
Critique de l'approche sécuritaire précédente
Le CNSP pointe du doigt les incohérences et l'inefficacité des politiques adoptées par le gouvernement déchu pour faire face à l'insécurité croissante. La libération de chefs terroristes sans garanties suffisantes et le détournement d'éléments des Forces de Défense et de Sécurité à des fins politiques sont vivement critiqués. Cette remise en question est étayée par des exemples concrets d'erreurs de gestion.
Vers une nouvelle approche pour relever les défis
Le Général Abdourahamane appelle à une approche sécuritaire innovante et efficace pour faire face aux problèmes sécuritaires, économiques et sociaux du Niger. Le CNSP exprime sa volonté de coopérer étroitement avec les pays voisins, tels que le Burkina Faso et le Mali, pour lutter conjointement contre le terrorisme qui sévit dans la région du Liptako Gourma.
Problèmes économiques et sociaux au cœur de la déclaration
La déclaration souligne également les défis économiques et sociaux auxquels le Niger est confronté, tels que la gestion des finances publiques, l'éducation, la santé et la lutte contre la corruption et l'impunité. Le Général Abdourahamane met en lumière les limites du gouvernement déchu dans la résolution de ces questions essentielles.
Engagement envers les droits de l'homme et la communauté internationale
Le CNSP réaffirme son engagement envers les droits de l'homme et les normes internationales, témoignant ainsi de son désir de respecter les engagements internationaux du Niger.
Un appel à l'unité nationale
En conclusion, le Général Tiani Abdourahamane lance un appel vibrant à l'unité nationale, sollicitant le soutien de tous les Nigériens ainsi que de la communauté internationale pour travailler ensemble et surmonter les défis complexes auxquels le pays est confronté. Le CNSP exprime sa confiance envers les Forces de Défense et de Sécurité, soulignant leur rôle crucial dans la protection de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du Niger. L'avenir du pays repose sur l'union et l'engagement de tous pour préserver sa sécurité, son économie et le bien-être de sa population.
Selon la Radio France Internationale (RFI), l’ancien Chef d’Etat-major des forces armées nigériennes (FAN), le Général Moumouni Boureïma a été interpellé mercredi après-midi.
Le média français n’a pas expliqué les conditions dans lesquelles l’interpellation a eu lieu, ainsi que les raisons de cette interpellation. Le Général à la retraite Moumouni Boureïma s’est affiché aux côtés de l’opposant Hama Amadou quelques semaines après le premier tour de l’élection présidentielle. Au cours d’un meeting organisé par Hama Amadou à Niamey, le Général Moumouni Boureïma a fait une intervention dans laquelle il s’”est longuement exprimé sur le débat au sujet de la polémique sur la nationalité d”origine de Bazoum Mohamed candidat du pouvoir à l’élection présidentielle.
Récemment encore, lors de la campagne du second tour, le Général à la retraite, qui a battu campagne pour le candidat Mahamane Ousmane, a mis en garde le pouvoir contre toute tentative de confiscation du vote des Nigériens en faveur de son candidat. Dans les prochaines heures, les Nigériens seront certainement édifiés sur les raisons exactes de l’interpellation du Général Moumouni Boureïma. Selon des sources proches de l’opposition, certains leaders de cette opposition, dont Hama Amadou, seraient activement recherchés.
Comme il fallait s’y attendre, la visite de travail effectuée la semaine dernière par notre chef d’Etat-major général des armées (CEMA) à Bamako n’a pas manqué de susciter un concert de réactions sur la toile. Le Général Salifou Mody a fait le déplacement de la capitale malienne pour échanger avec ses collègues maliens sur les relations de coopération entre les deux armées qui se battent contre les groupes terroristes qui se sont implantés au Sahel depuis dix ans aujourd’hui au Sahel pour semer gratuitement la mort et la désolation au sein des populations civiles et militaires. Cette visite de travail du Général Mody vise, indique-t-on, la redynamisation du partenariat entre les deux armées dans le cadre de la lutte, les deux pays partageant une frontière longue d’un peu plus de 800km, zone de prédilection des groupes terroristes. Il s’agit de mettre les actions de deux armées en synergie pour mieux combattre l’ennemi tentaculaire commun. Après la séance de travail avec la hiérarchie des forces armées maliennes (FAMA), Salifou Mody a été reçu en audience par le chef d’Etat malien, le Colonel Assimi Goïta, à qui il a transmis ‘’les salutations fraternelles’’ du président Bazoum Mohamed. Ce tweet du Colonel Goïta résume les sujets autour desquels l’entretien a porté : ‘’J’ai reçu cet après-midi le Général Mody, CEMA Niger. Notre entretien a porté sur des sujets d’intérêt commun, notamment la situation sécuritaire dans la sous-région et la coopération militaire entre le Niger et le Mali’’. Pourquoi cette visite de travail de notre CEMA au Mali suscite tant d’intérêt au sein de l’opinion ? La réponse coule comme l’eau de source.
La cause du froid
C’est parce que tout simplement les relations diplomatiques entre le Mali et notre pays ont pris un sérieux coup de froid ces dernières années, du fait notamment de la posture va-t’en guerre de nos autorités au plus sommet contre la junte militaire de Assimi Goïta, à la tête du Mali depuis août 2020 dans le cadre d’un processus de transition dont la durée irrite au plus haut point la communauté internationale. Du fait du refus de la junte militaire [qui jouit d’un soutien massif et inconditionnel des populations maliennes] de se plier à la volonté de ladite communauté internationale, le colonel Goïta et ses compagnons sont devenus indésirables, vilipendés à longueur de rencontres sur la crise sécuritaire au Sahel par des dirigeants africains et occidentaux sur des médias locaux et internationaux. Dans cette cabale hargneuse contre le Mali et ses autorités de transition, Niamey est en ligne de front, le président Bazoum et certains de ses ministres, ne ratant –pour ainsi dire- aucune occasion pour tirer à boulets rouges sur Goïta et ses camarades. Le recours de ces derniers à l’entreprise paramilitaire russe ‘’Wagner’’ pour les aider à lutter efficacement contre les terroristes, devant l’échec cuisant de la force française Barkhane à accomplir cette mission, a exacerbé l’animosité de Niamey vis-à-vis de Bamako. Alignés sur la position du président français Emmanuel Macron qui est foncièrement hostile à la présence de Wagner, le régime de la renaissance et ses thuriféraires n’ont eu cesse d’accuser le Mali d’être le ventre mou dans la lutte, accusant l’armée malienne de tous les noms d’oiseaux. Chaque fois que nous essuyons une attaque terroristes, ils la pointent systématiquement du doigt, allant jusqu’à soutenir que c’est parce qu’elle a abandonné la partie septentrionale du Mali aux terroristes que nous sommes vulnérables. Ce qui est totalement discutable et qui procède tout simplement d’une campagne de dénigrement contre les autorités maliennes pour faire plaisir à Macron. A force d’être vilipendée par Paris et ses suppôts de la CEDEAO, Bamako a finalement chassé, comme un vulgaire malpropre, la force Barkhane de son territoire, avant de suspendre purement et simplement sa participation à la force du G5 Sahel. L’effondrement total du Mali pronostiqué par Paris et ses inconditionnels africains suite à ces décisions courageuses prises par la junte ne s’est pas réalisé. Bien au contraire, le Mali se porte relativement mieux aujourd’hui, et mène la lutte contre le terrorisme avec beaucoup plus de succès grâce au renforcement soutenu des capacités opérationnelles de son armée dans le cadre du nouveau partenariat stratégique avec la Russie. C’est indéniable. Depuis le départ de la force Barkhane, Bamako a acquis de nombreux moyens aériens et terrestres très performants permettant aux Famas de contrôler désormais la situation dans les airs comme au sol.
Le retour à la raison
Après l’intense campagne de dénigrement systématique menée par Niamey contre la junte du Colonel Goïta et l’armée malienne, nul n’aurait cru que le président Bazoum Mohamed pouvait un jour dépêcher son chef d’Etat-major général des armées à Bamako pour prendre langue avec la hiérarchie des Famas en vue d’un réchauffement de la coopération militaire entre les deux pays ? Car c’est bien cela que le Général Mody est allé faire au Mali, même si c’est avec la casquette du CEMOC aussi. Il l’a personnellement confié à la presse malienne, au sortir de l’audience que lui a accordée le Colonel Goïta. Malgré cela, certains thuriféraires du régime tentent de montrer le Général Mody a fait le déplacement de Bamako en tant que président en exercice du Comité d’Etat-major opérationnel conjoint (CEMOC) qui regroupe l’Algérie, la Mauritanie, le Mali et le Niger ‘’afin d’échanger sur des méthodes de collaboration structurées dont, entre autres, le droit de poursuite de part et d’autres des frontières communes’’, comme nous avons pu le lire ces jours-ci sur les réseaux sociaux. La question qu’on est en droit de se poser est la suivante : la junte militaire de Goïta est-elle devenue subitement fréquentable encore aux yeux de Niamey, malgré la présence de la force paramilitaire Wagner au Mali ? N’est-ce pas à cause de l’attitude paternaliste du président Bazoum et de certains de ses ministres, consistant notamment à vouloir chaque fois sermonner la junte militaire de Bamako par rapport à ses décisions souveraines, que la coopération militaire entre nos deux pays s’est refroidie ? Sinon, elle avait de tout temps était excellente. M’enfin, des erreurs d’appréciation peuvent être commises en matière de diplomatie. Mais il n’est jamais tard pour les corriger lorsqu’on s’en rend compte. Surtout sur un sujet aussi délicat et préoccupant comme l’insécurité terroriste dans lequel est installé le Sahel. Nous ne pouvons pas gagner seul la lutte, en faisant fi du Mali et du Burkina qui sont autant sinon plus affectés que nous pour des considérations dictées par l’extérieur. Cette visite de travail du CEMA Mody à Bamako est le signe que Niamey est en train de revenir à des meilleurs sentiments vis-à-vis de la junte de Goïta.
La 12e édition de Wassa'n Africa se déroulera du 7 au 9 juillet à Launac. Deux groupes nigériens vont participer à cette édition à savoir le Goumbé Stars de Mali Yaro et le groupe de rap MDM Crew. Wassa'n Africa poursuit son bonhomme de chemin comme le prouve le programme de cette 12ème édition qui regroupe des artistes venus de tous les coins de la planète.
Selon ses initiateurs, Wassa'n Africa se veut être un lieu d'échanges interculturels entre la France et l'Afrique dans une ambiance familiale, ludique et culturelle proposant à tous quel que soit son âge. Des animations (danses, contes, jeux, littérature, art, artisanat, humour, village associatif, etc.). En outre selon La Dépêche, des ateliers seront organisés autour des valeurs, savoirs et savoir-faire des cultures africaines. Pour agrémenter l’événement, des concerts gratuits tout au long de ces journées pour découvrir la diversité de la musique africaine…
Le 2 novembre 2023, des hauts responsables nigériens, dont le Ministre de l'Intérieur Mohamed Toumba, le Ministre de la Justice Alio Daouda et le Secrétaire Général du Ministère de la Communication Moustapha Tinao, ont tenu une conférence de presse pour mettre en garde contre les comportements haineux visant à déstabiliser la cohésion sociale au Niger. Ils ont évoqué des tentatives de déstabilisation, y compris une tentative d'exfiltration du Président déchu Bazoum Mohamed, ainsi que des messages haineux sur les réseaux sociaux et dans les médias, allant à l'encontre des lois et des valeurs du pays. Malgré les avertissements, ces comportements persistent et sont considérés comme des violations de la loi. Le Ministre de la Justice a annoncé des mesures strictes pour poursuivre en justice les auteurs de tels actes. De plus, le Ministre de l'Intérieur a affirmé que ces actions visent à déstabiliser le pays avec la complicité de puissances étrangères, soulignant que le peuple nigérien aspire à l'indépendance et à la dignité nationale. Les responsables ont appelé la population à la retenue et à soutenir le processus de refondation de l'État pour le bien-être de tous les Nigériens.
Selon le communiqué issu de ce Conseil, ‘’le phénomène de la mendicité est entretenu par des individus malveillants, qui développent des réseaux qui entrainent des ressortissants nigériens, essentiellement des femmes et des enfants, vers les pays voisins’’.
‘’Ce commerce illicite, qui est une forme de trafic illégal de migrants sous le couvert de la mendicité, prend des proportions inquiétantes’’ indique le communiqué du conseil.
Selon le même communiqué, ‘’les Ministres concernés ont reçu des instructions fermes pour identifier les auteurs et les complices de cette activité malsaine et avilissante afin de leur infliger les sanctions les plus sévères prévues par la loi’’.
‘’Beaucoup de nigériens traversent les frontières du pays pour se rendre dans les pays voisins, notamment la Libye, la Côte d’ivoire, le Togo. C’est généralement les femmes qui prennent leurs enfants et parfois les enfants des membres de leurs familles, à la recherche du gain facile, traversant des zones dangereuses comme le désert ou la mer’’ rappelle la source gouvernementale.
L’exemple récent est celui des femmes du département de Matamèye dans la région de Zinder.
Rappelons que depuis le 1er mai 2019, les autorités municipales de la Ville de Niamey ont mis en vigueur une loi interdisant la mendicité dans la capitale. Cette loi, puis qu’étant toujours en vigueur, n’autorise la mendicité qu’à, seulement, trois catégories de mendiants qui sont les handicapés, les personnes âgées et endettées, et les sinistrés, victimes de catastrophes naturelles.
Même l’Islam pris comme prétexte par ces mendiants ne l’autorise qu’à un certain nombre de Conditions dont la collecte de fonds pour mettre fin à une querelle, pendant les catastrophes naturelles, et en cas de pauvreté extrême, dont peuvent témoigner trois personnes raisonnables parmi les proches du mendiant.
La saison des pluies pour un pays en grande ma jorité paysanne est une période de l’année attendue avec impatience par les populations car c’est le moment pour eux, le seul pratiquement pendant lequel – et qui ne dépasse guère trois mois – elles peuvent travailler et gagner à la sueur de leur front les moyens de leur subsistance. Mais depuis quelques années, du fait de l’avancée du désert, les campagnes agricoles sont devenues des jeux de hasard avec des productions devenues incertaines, si ce n’est par le caractère aléatoires des pluies, c’est par le fait des inondations et autres attaques d’ennemis de cultures qui détruisent les champs et les espoirs. Les pluies donnent des espoirs, mais elles ravagent aussi des espoirs. Suscités souvent par une montaison prometteuse des cultures, les saisons finissent malheureusement souvent dans le cauchemar. Qui peut savoir ce que vivent ces nombreux paysans qui ont vu leurs rizières englouties par les eaux, leurs champs dévastées par les eaux envahissantes ? Qui pourra aider ? En tout cas pas ce gouvernement au milieu de mille feux. Cette année les services nationaux de la météorologie avaient prévenu de l’importance de la quantité de pluie qui allait s’abattre sur le pays, annonçant même des inondations. Les moins cartésiens ne pouvaient croire et ne s’en étaient inquiétés autre mesure. Les pouvoirs publics eux-mêmes à qui, en premier lieu, ces informations sont destinées et par des structures qui relèvent de son autorité, ne purent, quand on voit les tragédies que vivent les populations, prendre les mesures préventives qui préservent les populations et les installations publiques aujourd’hui menacées si elles ne sont carrément détruites.
Les pluies promises – pardon prédites – sont donc venues et elles ont brusqué les populations qui découvrent à quel point elles sont vulnérables et exposées à de réels dangers. Zinder, Agadez, Tillabéri et Niamey ont sans doute été les régions du pays les plus touchées avec des habitats, voire des quartiers et des villages entiers détruits, noyés dans les eaux furieuses de ces dernières pluies folles. Le fleuve a tout de suite débordé et bousculant digues et autres obstacles sommaires, il s’est frayé un chemin, charriant ses eaux rouges vers la ville qu’elles étranglent vite, traquant des quartiers et des populations prises au piège, et réveillées comme d’un cauchemar pour découvrir les dégâts : une seule alternative s’offre à elles, courir pour sortir de là, et se sauver la peau.
La surprenante ampleur de l’envahissement des eaux…
L’eau a débordé du fleuve pour atteindre des espaces où des anciens disent n’avoir jamais vu autant d’eau au point de faire de certains quartiers des îles, des presqu’îles. Et depuis, les quartiers, là où partaient les voitures et les motos, sont devenus impraticables et les hommes, pour se déplacer, ne serait-ce que pour aller chercher quelques biens abandonnés dans des maisons inondées, ne peuvent avoir de moyens pour se déplacer que la pirogue ouvrant la voie à la surenchère de la part de piroguiers non compatissants, qui peuvent se servir du malheur des autres pour s’en mettre pleine les poches. Nous sommes dans cette société où les hommes n’ont plus de coeur, ne pensant qu’au matériel, à l’argent. Les deux ponts de Niamey ont été étranglés par la furie du fleuve au point où, les autorités avaient été amenées à fermer le premier vieux et «fatigué» pont à la circulation. Les murs du centre Agrhymet et celui du terrain de sport de l’université ont été complètement submergés, avalant la voie qui le longe, venant du pont pour aller au rond-point Haro banda. Les images que l’on a vues de certains quartiers de la capitale sont tout simplement dramatiques pour rendre compte de la situation préoccupante que vivent certaines populations des quartiers et ils sont des milliers qui n’ont aujourd’hui ni abri, ni moyen de subsistance. On a alors vu des particuliers et les populations se tenir mutuelle assistance dans l’épreuve.
Démission du gouvernement…
Pendant des jours, l’on n’a vu que des populations abandonnées à elles-mêmes, se débrouillant comme elles peuvent, avec souvent, quelques bonnes volontés d’autres quartiers qui courent à leur secours. Les Nigériens en étaient d’autant écoeurés qu’ils ne peuvent comprendre que cette situation ne soit pas suffisante à renoncer à la tenue du dernier sommet de la CEDEAO qui ne peut être une urgence pour le pays quand c’est la vie de milliers de citoyens qui est en jeu. Sur les réseaux sociaux, les critiques fusent de partout et partout l’on ne peut entendre que des colères et des incompréhensions, de l’indignation face à un pouvoir qui s’en fout de tout et de tous. Ayant eu écho des critiques acerbes, l’on a vu certains officiels sortir de leur tour d’ivoire, de leur enfermement et de leur indifférence plus pour soigner leur image que pour prendre à bras le corps une situation qui devient préoccupante, gravement humanitaire et humiliante pour la dignité humaine. Le président pouvait sortir pour aller à la rive droite et à Saga mais loin des sinistrés, puis sur les réseaux sociaux, l’on peut voir des images de son enfant, DIRCABA, marcher dans les eaux certainement pour une opération de charme politique, puis le premier ministre, le président de l’Assemblée Nationale et le candidat désigné du parti présidentiel qui s’offrent les mêmes promenades. On a même vu le ministre de la santé sur certains sites de relogement des sinistrés. Mais au lieu d’aller avec du concret auprès de ces hommes, femmes et enfants désorientés, et qui ne savent plus à que saint se vouer, on ne le voir que pour marcher dans un magasin pour montrer que le pays dispose d’un stock de médicament qui peut lui permettre de faire des interventions.
Encore des discours…
Au lieu d’actes concrets qui témoignent de la solidarité du gouvernement face à des populations en détresse, l’on a encore assisté à des discours où tout est évoqué dans un futur qu’on ne saurait déterminer. On apprend par exemple qu’on «va mettre en place un comité» et les Nigériens se demandent pourquoi faire quand on sait que le gouvernement a même un ministère chargé de la gestion des catastrophiques. Faut-il donc encore former une équipe qui va capter les aides des partenaires quand l’Etat n’en a plus les moyens, pour en détourner à sa guise ainsi qu’on en a l’expertise au Guriland ? Personne ne comprend que face à l’urgence, il faille mettre en place un comité et continuer à faire attendre, abandonnant le champ aux humanitaires et autres partenaires nationaux et étrangers qui vont – heureusement – qui avec tentes, qui avec vivres, qui avec médicaments, qui avec moustiquaires, etc. D’ailleurs, il se trouve que cette histoire de comité n’a jamais rassuré les Nigériens. L’Etat a des structures dont le rôle est justement d’intervenir dans de tels cas pour témoigner de la compassion des pouvoirs publics mais aussi de leur solidarité dans l’épreuve traversée. Et pendant qu’on parle, les populations sont dans les eaux, souvent dans la rue depuis plus d’une semaine que les eaux les ont chassées de leurs habitations inondées. Quel coeur n’a pas tremblé d’entendre ces sinistrés de Liboré dire que depuis plus de six jours, ils n’ont vu aucune autorité auprès d’eux pour leur remonter le moral si elles ne peuvent pas leur apporter assistance pour survivre à la traque des eaux. Même le ministre de la santé que l’on a vu et qui est quand même souvent plus pragmatique, ne peut partir que dans un magasin de l’ONPPC pour montrer le stock de médicaments dont dispose l’Etat, faisant un appel auprès de régionaux de la santé qui n’ont pas encore vu les médicaments qu’ils sont censés bien gérés. Ceux qui souffrent depuis des jours parce qu’ils dorment à la belle étoile, dans la fraîcheur des nuits de saison, et exposés aux moustiques redoutables, n’ont pas besoin de cela. Ils veulent des actes concrets, ils veulent voir ces médicaments acheminés vers les sites qui en ont besoin. Il n’était pas du tout important de faire cette exhibition. Ceux qui sont dans la détresse attendent des actes concrets, non des discours, non d’entendre seulement la disponibilité de médicaments qu’on ne leur envoie pas. Mais de ceux qui partaient, le président de l’Assemblée Nationale pouvait être le plus pragmatique, lui qui pouvait partir avec une modique somme qui a étonné les Nigériens face à un aussi grand drame. Le geste fait au nom de l’Institution est sans doute noble mais comme dirait un autre, «c’est bon mais ce n’est pas arrivé». Ou encore, «Peux mieux faire» comme l’écrirait un enseignant sur une copie d’un élève dont il connait la capacité.
Pour corriger la mauvaise image qu’a donnée son opération de com. quand ils mobilisaient certains de ces membres à aller sur les sites des sinistrés, le gouvernement, annonce la mobilisation d’un milliard pour venir en appui aux populations, sachant bien qu’au regard de l’ampleur des dégâts, une telle somme ne peut rien représenter surtout quand des hommes et des familles, derrière eux, ont laissé des maisons qui, même si elles ne sont pas encore tombées, ne peuvent jamais être récupérées. Une telle somme dérisoire pour un Etat, peutelle répondre aux attentes des sinistrés d’Agadez, de Zinder, de Tillabéri, de Niamey et surtout avec ces paysans qui ont tout perdu et qui ne peuvent rien récupérer dans leurs champs inondés ? Ailleurs, on a entendu, comment, au Sénégal, promptement, des gouvernements, comme dans le cas de la pandémie du coronavirus, avaient dit mettre à la disposition des sinistrés quelques 10 milliards. Quand, pourrions-nous compter sur nous-mêmes ? Et quand tant de malédiction nous frappe, comment ne pas croire que la Renaissance a la poisse et manque de stratégie pour nous en préserver ? Gouverner, c’est prévenir. Et ici on continue à dire qu’il faut mettre en place un comité !
Finalement, cette autre situation est venue nous montrer que les Nigériens auront tort de compter sur un gouvernement incapable qui a montré ses limites car face à tout, il manque de tout, y compris de ce qui peut permettre de faire face à l’urgence. Les Nigériens et tous les observateurs ont compris que ce gouvernement qui gère depuis plus de neuf ans un pays en faillite, n’a rien qui puisse lui permettre de faire face à l’urgence. Et il l’a compris car tout de suite, le premier ministre presque gêné s’était retrouvé devant des partenaires et «amis» du Niger qu’il réunissait pour leur demander «sadaka» pour faire face à la situation consécutive aux inondations mais sans dire que le gouvernement n’a rien pour y faire face. Sauf que ces partenaires les connaissent et connaissent leur fort pour ne pas croire à cette affaire de comité à mettre en place. Ils savent depuis des temps qu’ils doivent agir directement, en se servant des ONG internationale, auprès des populations qui sont dans le besoin.
Ce sont toutes ces questions qui interpellent aujourd’hui les Nigériens pour comprendre de quelle importance sont pour eux les prochaines élections qu’ils ne peuvent jamais accepter qu’on les détourne et ce afin de savoir faire le bon choix pour le pays.
Lorsque leur champion en dix ans a poussé le pays dans le déchirement que l’on sait, dans l’injustice et la mauvaise gouvernance économique, il est clair que le pire est à craindre avec son petit lieutenant qui brille pour lui succéder. Ce pays n’a jamais été aussi incertain que sous ce socialisme prédateur.
Les Nigériens doivent ouvrir les yeux. Le pire est à craindre.
Le gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou a rencontré, hier mardi 29 août 2023, l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité de Maradi. Ce rassemblement a eu lieu dans l’enceinte de la compagnie Militaire de Maradi en présence de tous les chefs des différents corps et les autorités municipales. Le choix de ce lieu vise à montrer à la face du monde qu’à Maradi, la cohésion entre les FDS est évidente et que les FDS n’ont qu’un seul idéal, celui d’accomplir leur mission. Pour preuve, l’opération Farawta Bouchia qui regroupe toutes les forces de la région et autres opérations conjointes.
A l’entame de ses propos, le gouverneur de la région de Maradi a soutenu que depuis le 26 juillet 2023, une nouvelle page de l’histoire du Niger s’est ouverte avec l’arrivée du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) aux commandes de l’état pour mettre un terme au régime que nous connaissons. « Vous avez vécu dans votre chair la mal gouvernance, vous avez vécu dans votre chair l’insécurité. Personne ne viendra nous dire que nous ne sommes pas conscients de la situation dans laquelle se trouvait le Niger » a-t-il dit. Il a jouté que les FDS qui travaillent à Maradi sont touchés dans leur chair par la situation sécuritaire qui y prévaut. Qu’à cela ne tienne, poursuit-il, car un lendemain meilleur s’ouvre à notre pays depuis le 26 juillet 2023.
Le gouverneur a précisé que l’idéal des autorités militaires aujourd’hui est la reconquête de notre souveraineté et estime que toute liberté a un prix et il faut se battre chaque jour pour la conserver. Le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou a insisté qu’au niveau du CNSP l’engagement est ferme : « Au prix de notre vie, nous allons faire en sorte que ce pays soit définitivement indépendant », a-t-il martelé avant d’ajouter que celui qui ose venir au Niger dans l’espoir de le déstabiliser, les trouvera sur son chemin. C’est pourquoi il a demandé à toutes les FDS de se tenir prêts pour ce combat de la reconquête de la souveraineté nationale, de neutraliser tout ennemi de l’intérieur tout comme celui de l’extérieur.
Relativement à l’insécurité transfrontalière qui inquiète plus d’un dans la bande sud de la région, le gouverneur a demandé aux FDS de garantir aux populations la sécurité dont elles ont besoin. « Il n’y a que nous pour le faire, et cette population attend que nous le fassions du moment où nous avons pris le pouvoir parce qu’il y a problème d’insécurité. Il va falloir leur prouver que nous sommes là pour régler définitivement le problème », a-t-il suggéré.
Quelques jours après sa prise de fonction, le nouveau Gouverneur de la région de Tillabéri, le Lieutenant-colonel Maina Boukar a entrepris hier mardi 15 août 2023, une série de rencontres avec les responsables régionaux de son entité administrative. C’est ainsi que le Gouverneur a consacré sa première réunion de prise de contact aux directeurs régionaux de Tillabéri, une réunion qui s’est tenue en présence notamment du Secrétaire général de la région, du président du Conseil Régional, du maire de la Commune urbaine de Tillabéri.
Le Gouverneur de la région de Tillabéri a transmis les salutations des autorités du Niger particulièrement celles du Chef de l’Etat, le Général de Brigade Tiani Abdourahamane. Dans un langage clair et direct, le Lieutenant-Colonel Maina Boukar s’est appesanti sur des questions brulantes relativement à la vie de l’administration en général et celle de la région de Tillabéri en particulier. En ce sens, il a mis l’accent sur la bonne collaboration qu’il souhaite entretenir avec les directeurs régionaux des services déconcentrés de l’Etat.
Le Gouverneur de la région de Tillabéri a invité les participants à un sursaut patriotique, au travail, à l’assiduité et la ponctualité au travail, au respect de la règlementation en vigueur, la redevabilité, le respect de principe hiérarchique, etc. « D’abord nous sommes tous des fonctionnaires de l’Etat et nous nous connaissons. Aujourd’hui nous avons un sérieux problème dans l’assiduité, la ponctualité, au niveau de nos services. Cela doit changer. Nous devons respecter les textes. Quant à moi, je voudrais réitérer mon engagement, ma sincérité et ma disponibilité en matière de collaboration avec vous et c’est ce que j’attends de votre part », a déclaré en substance le Lieutenant-Colonel Maina Boukar.
Par ailleurs, le Gouverneur de la région de Tillabéri a saisi l’occasion pour donner un aperçu sur ce qui est attendu de tous en cette période du changement. «Depuis l’avènement du 26 juillet 2023, vous l’avez constaté sur les ondes, que ça soit sur les médias et les réseaux sociaux, beaucoup de Nigériens sont sortis pour manifester leur opinion. Et ces différentes opinions sont très claires. Elles étaient toutes acquises et adhèrent aux idéaux du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Tiani Abdourahamane. Dans ces idéaux, l’idée principale, c’est d’œuvrer pour un Niger nouveau. Et tous les Nigériens demandent ce Niger nouveau. Ce Niger nouveau ne sera possible que si nous-mêmes nous acceptons de changer nos habitudes et nos comportements et d’adhérer à ces idéaux. Je sais qu’à Tillabéri, les attentes sont grandes et nombreuses. Le défi numéro un à Tillabéri, c’est la restauration de l’autorité de l’Etat en éradiquant totalement l’insécurité. A Tillabéri, il faut permettre aux populations de rester dans leur village d’origine. Chaque jour nous avons des gens qui sont exposés à l’insécurité », souligne le Gouverneur. Il ressort des échanges que la population de Tillabéri aspire à un changement. Les populations souhaitent véritablement bénéficier des projets de développement et les projets de société de l’Etat. « Tout cela ne sera possible que lorsque le terrain sera totalement occupé par l’Etat. Il faudrait que les cadres régionaux puissent placer leurs éléments sur l’ensemble du territoire de la région de Tillabéri pour que le développement puisse suivre son train normal », a notifié le Lieutenant-Colonel Maina Boukar.
Après la rencontre avec les directeurs régionaux, le gouverneur de la région de Tillabéri a présidé le traditionnel Conseil Régional de Sécurité avant de rencontrer les humanitaires et les responsables régionaux des projets et programmes de développement. Du 16 au 17 août, il rencontrera les acteurs de la société civile, des syndicats, des associations et les leaders traditionnels et religieux.
Les ambassadeurs du groupe africain à l'ONU ont exigé vendredi, dans un communiqué au langage très fort, "rétractation" et "excuses" au président américain Donald Trump, condamnant ses propos "racistes" rapportés la veille sur l'immigration en provenance de "pays de merde".
Après une réunion d’urgence qui a duré quatre heures, le groupe se dit à l’unanimité « extrêmement choqué » et « condamne les remarques scandaleuses, racistes et xénophobes » de Donald Trump « telles que rapportées par les médias ».
Le groupe exige ainsi « rétractation et excuses ». Il se dit « préoccupé par la tendance continue et grandissante de l’administration américaine vis-à-vis de l’Afrique et des personnes d’origine africaine à dénigrer le continent, et les gens de couleur ».
« Pour une fois, on est unis »
Il se dit « solidaire du peuple haïtien et des autres qui ont également été dénigrés » tout en remerciant « les Américains de toutes origines qui ont condamné ces remarques ». « Pour une fois on est unis », a souligné un ambassadeur à l’AFP, sous couvert d’anonymat.
La problématique de l’autonomisation des femmes est une question toujours d’actualité dans notre pays. De plus en plus les femmes, à tous les niveaux, s’affirment dans plusieurs domaines d’activité. A Doguéraoua où l’activité de production de la tomate remonte, historiquement, au début des années 1990, les femmes ont pris conscience de cet atout. Dans le but de profiter de leurs efforts les producteurs et productrices de la tomate de Doguéraoua ont créé des Groupes d’intérêt économique dont le Groupement Alhéri. Ce groupement regroupe plusieurs productrices et transformatrices de la tomate.
Située dans le Département de Malbaza et à quelques kilomètres du chef-lieu dudit département, Doguéraoua se trouve sur la RN1 en allant vers Madaoua. Sur le plan des cultures irrigués, la commune rurale de Doguéraoua est une zone à fortes potentialités avec une terre riche et des ressources en eau suffisantes, car traversée par la vallée de la Maggia sur près de 40 km selon les services techniques de la localité.
Les principales productions sont la tomate, l’oignon, la courge, le choux, et bien d’autres. La tomate attire de plus en plus, un nombre important de producteurs. Historiquement, selon les membres du groupement, la production de tomate à Doguéraoua date de plusieurs années et est, à ses débuts, destinée à la consommation locale. Mais depuis près de trois décennies, la tomate de Doguéraoua intéresse les pays de la sous-région, notamment le Nigéria, le Bénin, le Ghana, la Côte d’Ivoire et la Burkina Faso. Selon les responsables de l’Association des producteurs de tomate, ce sont environ 10.000 tonnes de tomates qui sont produites chaque année.
Cette abondante production a stimulé les femmes de cette localité à la transformation artisanale de ce produit. Organisées autour du groupement Alhéri, ces braves femmes ne ménagent aucun effort pour contribuer à la promotion de la consommation de la tomate localement produites par les ménages. Elles se battent pour faire de Doguéraoua une référence dans la filière tomate au Niger. «Notre souhait c’est d’avoir du matériel nécessaire de travail. C’est aussi notre ambition de contribuer à faire de Doguéraoua une référence dans la production et la transformation de la tomate au Niger et une référence dans la sous-région», déclare Mme Rabi Chéhou.
Le Gueni communément appelé en langue haoussa ‘’Jiji’’, et en Zarma ‘’dougoubi’’, est un produit que les femmes utilisent beaucoup dans les ménages pendant les saisons froides ou pluvieuses pour parfumer et réchauffer les chambres. Outre cette utilisation pour embaumer ou réchauffer les maisons, ce produit fait office de protection contre les mauvais esprits. En effet, selon Wikipédia, le Gueni est une plante mystérieuse dont les grains ont un goût mentholé et une odeur enivrante. C’est une plante africaine, qui a un antibiotique puissant naturel et d’importantes vertus qui contribuent à la bonne santé notamment qui purifie le sang, traite les infections, soigne les plaies, les maux de ventre, et beaucoup d’autres choses.
Vendu un peu partout aux alentours des marchés de Niamey, le Gueni est disponible et est très utilisé en ce moment par les Femmes. Au grand marché par exemple, beaucoup de commerçants confirment la disponibilité de ce produit. C’est le cas de Chafiou Mahamadou âgé d’une vingtaine d’années, un vendeur de Gueni au niveau du rond-point ‘’Ali Mossi’’ qui exerce cette activité depuis plusieurs années. Il achète les sacs du Gueni au marché de Katako, et le revend en détail et en gros. Le produit emballé dans des sacs lui provient du Nigéria. Il existe deux sortes de Gueni a précisé Chafiou Mahamadou, à savoir le lourd Gueni qui est essentiellement utilisé dans les mélanges liquides avec les autres encens, et le léger Gueni utilisé avec les bois de ‘’Hano’’. ‘’Hano’’ faut-il le préciser est ce tas de petits bois qui se vend avec le Gueni et qui dégage une bonne odeur naturelle.
Relativement au prix, Chafiou Mahamadou notifie que tout dépend de la période. Ainsi, sur le marché, le prix du sac de Gueni varie de 17.000F à 18.000F CFA, tandis que le sac de ‘’Hano’’ est à 25.000F CFA. La tasse coûte 1000F, la demi tasse à 500F CFA, le sachet de ‘’Gueni’’ et ‘’Hano’’ à 100F CFA.
Tout comme Chafiou, Soumaila Moussa un autre vendeur de Gueni au niveau du grand marché a également fait savoir qu’il s’approvisionne au marché Katako. Selon lui, en cette période les femmes viennent acheter en grande quantité ces encens. «Pendant, la période de chaleur elles ne s’intéressent pas du tout à son utilisation», a-t-il souligné. Il a aussi précisé que sur les différents marchés le sac de ‘’Hano’’ est plus cher que le sac de ‘’Gueni’’.
Selon le témoignage d’une dame âgée rencontrée sur place, l’utilisation du Gueni est très importante dans la maison. Car, traditionnellement ça soigne beaucoup de maladies, mais aussi ça lutte contre les mauvais esprits, soutient-elle. Son mélange avec du savon noir communément appelé ‘’sabounin salo’’ est très efficace contre les hémorroïdes ; il chasse également les moustiques, et aussi le froid.
Mme Balkissa, une mère de deux enfants a expliqué, que c’est devenu une habitude pour elle d’utiliser le Gueni. «Avec ce froid et les moustiques qui dérangent, je préfère chaque soir au coucher du soleil, mettre de la fumée de Gueni afin de faire chauffer la chambre et faire quitter les moustiques», a-t-elle expliqué. «Je suis tellement habituée à cette pratique, chaque soir j’utilise le Gueni», a confié Mme Balkissa.
En effet, nombreuses sont les femmes qui se ruent sur ces encens en cette période de fraicheur. A défaut de disposer d’un système de chauffage moderne dans les maisons comme en Europe, au Niger ces petits morceaux de bois suffisent pour réchauffer et donner à la fois une bonne odeur à la maison.
Image d'illustrationLa campagne de cette année a été lancée depuis le 1er mars au Commissariat chargé de l’organisation du Hadj et de la Oumra (COHO) pour permettre aux pèlerins de se préparer tôt. Selon les autorités de tutelle, cette année, certaines innovations ont été apportées par le pays d’accueil. Pour se conformer aux règlements du pays hôte et ne pas être surpris dans l’accomplissement du Hadj, le chef du groupe Badar, composé de huit (8) associations d’agences privées chargées de l’organisation du hadj, M. Hama Oumarou, a adressé des messages forts à l’ensemble des candidats au pèlerinage de cette année.
Le chef du groupe Badar précise que le Niger, a le même nombre de pèlerins que l’année passée, soit un total de 15.891 places. Ils ont recensé, à la date du 1er mai, quelques 5.333 candidats. «Nous sommes obligés de nous adapter aux nouvelles réformes, et pour cela nous nous sommes mis d’accord pour respecter le chronogramme. L’année passée, Badar avait transporté 718 personnes et cette année, nous espérons dépasser ce taux », dit-il.
Selon lui, la répartition s’est faite dans les meilleures conditions et les agences privées bénéficiaires doivent se conformer aux normes réglementaires. La prise en charge des pèlerins ne fera pas défaut tant pour les filières gouvernementales que privées. Les promoteurs d’agence privée doivent aussi s’acquitter de leur devoir avec le pays d’accueil au délai du 16 mai.
Le porte-parole des agences du groupe Badar souligne que toutes ces mesures permettront de faciliter le pèlerinage aux pèlerins. Et, soutient-il, s’inscrire tôt permet d’être à l’abri des désagréments de.dernière minute.
A l’heure actuelle, les candidats enregistrés sont loin du quota attribué au Niger par les autorités d’Arabie Saoudite, qui est de 15.891 pèlerins. «On doit atteindre ce quota et à l’allure où vont les choses, celui-ci ne le sera pas. Un changement de comportement s’impose, il faut changer les habitudes et les mentalités, les gens viennent au dernier moment pour s’inscrire. Les
pèlerins auront à débourser la somme de deux millions deux cent soixante-seize mille FCFA (2.276.000FCFA) ».
La Gendarmerie Nationale du Niger est une force de défense et de sécurité qui s'est illustrée à plusieurs reprises dans l'accomplissement de ses missions de défense et de sécurisation du pays. Dans l'une de ses rares sorties médiatiques, le Haut-commandant de la Gendarmerie Nationale du Niger, le Général de Brigade Salifou Wakasso s'est confié à l’ONEP. Dans cet entretien, il revient sur les missions assignées à la Force polyvalente qu'il commande, sa restructuration ainsi que sur sa propre vision pour l'Institution et la mise en place d'un Commandement des Opérations Spéciales de la Gendarmerie Nationale (COS/GN).
Le Haut Commandant, quelles sont les missions statutaires assignées à la Gendarmerie Nationale du Niger ?
De par le Décret n068-86/PRN/MDN du 21 Juin 1968, la Gendarmerie Nationale est une Force Instituée pour veiller à la sureté publique (elle renseigne, alerte et porte secours), pour assurer le maintien et le rétablissement de l'ordre public et l'exécution des lois sur toute l'étendue du territoire, ainsi qu'aux armées, afin de protéger les Institutions, les personnes et les biens. Par ailleurs, elle participe à la Défense Opérationnelle du Territoire national (DOT).
Quelles que soient les circonstances (paix, crise et guerre), son action s'exerce sur l'ensemble du territoire national ainsi qu'aux armées et au profit de tous les départements ministériels, particulièrement ceux en charge de la Défense, de l'Intérieur et de la Justice. En outre, elle prête son concours aux différents ministères et à certains grands services publics à travers ses missions de police administrative, de police judiciaire et de police militaire.
En quoi consiste ces trois missions de police que vous venez de citer ?
La police administrative est préventive. Elle a pour objet la sécurité, la tranquillité et la salubrité du pays, le maintien et le rétablissement de l'ordre, l'exécution des lois et règlements du Niger et ceux que notre pays a ratifiés. Les mesures prescrites pour assurer la police administrative émanent du ministère de l'Intérieur et des autorités territoriales ainsi que des autres ministères, selon leurs sollicitations. Pour assurer cette mission, la Gendarmerie Nationale mène des actions de surveillance continue au cours de ses tournées et patrouilles, et pendant « le service à la résidence ».
La police judiciaire, contrairement à la police administrative, se rattache à la mission répressive de la Gendarmerie. Elle cherche les crimes, les délits et les contraventions ; rassemble les preuves et délivre les auteurs aux tribunaux chargés de les juger. Cette police est exercée par les officiers et agents de police judiciaire sous la surveillance du Procureur Général, le contrôle de la chambre d'accusation et enfin sous la direction du Procureur de la République.
La dernière, qui est la police militaire, s'exerce sur les militaires et les paramilitaires et de ce fait rentre dans les attributions de la police militaire judiciaire. Elle vise le double objet de police générale, qui vise à prévenir le désordre et à maintenir la discipline au sein des différents corps de l'Armée, et de police judiciaire militaire, chargée de constater les infractions relevant de la compétence du tribunal militaire et des tribunaux ordinaires.
Suite à cette restructuration, comment le commandement parvient-il à assurer les missions de la Gendarmerie Nationale?
La restructuration du Commandement est basée sur l'organisation interne de la Gendarmerie Nationale, régie par le Décret n° 20 19-445/PRN/MDN du 13/08/2019. On a le Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale et les deux (2) subdivisions d'Arme que sont la Gendarmerie Territoriale et la Gendarmerie Mobile, avec leurs implantations sur l'ensemble du territoire national. Il y'a aussi les Directions centrales et les services spécialisés, tout cela en adéquation avec le découpage administratif et la carte judiciaire du pays.
Votre Institution exerce aussi bien dans le domaine de la défense que celui de la sécurité, et cela en zones urbaines, périurbaines, rurales et en zones inhabitées. Qu'est-ce qui explique cette transversalité de la Gendarmerie Nationale et sa capacité d'adaptation ?
Cela s'explique par le statut du Gendarme qui fait de lui un militaire et un agent de la force publique en même temps. La Gendarmerie Nationale assure la continuité de l'action de l'Etat par sa présence sur l'ensemble du territoire. Par son organisation, l'étendue de ses compétences, son implantation sur l'ensemble du territoire national, les moyens dont elle dispose et l'autorité dont elle jouit, elle assure de nombreuses autres missions qui intéressent plus ou moins directement l'ordre public.
Ainsi, la Gendarmerie Nationale participe de façon active et permanente aux missions de défense nationale, notamment par le déploiement de ses hommes sur les théâtres d'opération et la collecte de renseignements. De par son appartenance aux forces de sécurité intérieure, elle se trouve aussi au cœur du système de défense civile et économique et apporte son concours aux diverses administrations de l'Etat, chaque fois que de besoin.
Le contexte sécuritaire actuel a mis au-devant de la scène certaines unités d'élite de la Gendarmerie Nationale, tel que le Groupe d'Action Rapide de Surveillance et d'Intervention au Sahel (GARSI-Sahel Niger) capable de garder son sang-froid en situation de combat et de faire la différence entre ennemis-combattants et civils. Qu'est-ce- qui est à la base de cette performance?
Le Groupe d'Action Rapide, de Surveillance et d'Intervention au Sahel (GARSI-Sahel Niger) contribue à la sécurisation de l'ensemble du territoire de la République en luttant contre toutes les formes de criminalités transnationales et les migrations illégales. Grâce à ses capacités opérationnelles, il exerce le contrôle effectif du Territoire et imprime l'action de l'Etat de Droit dans les zones reculées. Il intervient en cas de menaces ou d'incidents graves sur la sécurité ou sur l'ordre public nécessitant l'utilisation de techniques et de moyens spécifiques.
Cette performance est basée sur la formation militaire et professionnelle, accompagnée d'une éducation spécifique, donnée au gendarme, quel qu'en soit son grade. Il a ainsi la conviction d'appartenir à un corps d'élite dont le rôle est capital au sein de la Nation. En plus, tout chef de formation de Gendarmerie veille à ce que la valeur morale de ses hommes ne soit atteinte ! Pour le cas du GARSI-Sahel Niger, il convient de retenir que c'est une unité de la Gendarmerie Nationale née de la volonté des autorités du pays au plus haut niveau avec l'appui des partenaires techniques et financiers.
Quelles sont les difficultés auxquelles votre Institution fait face?
Comme pour toute Institution, des difficultés demeurent, nonobstant les efforts consentis par les autorités de la République. Elles se résument entre autres à l'insuffisance des ressources humaines au regard des multiples sollicitations auxquelles les gendarmes sont tenus d'apporter des réponses promptes et adéquates. Il y'a aussi la vétusté des infrastructures servant de logements et de locaux de service qui datent, pour l'essentiel, de la période coloniale. Il y'a enfin l'insuffisance des moyens roulants pour la mobilité et la projection des unités, ainsi que celle du matériel et des équipements spécifiques majeurs qui concourait à accroitre notre capacité opérationnelle. En un mot, la logistique nous fait défaut !
En termes de perspectives pour l'Institution Gendarmerie Nationale, qu'envisagez-vous?
Notre priorité, tout d'abord, est d'œuvrer au renforcement des capacités des unités et services de la Gendarmerie Nationale afin de mieux faire face aux nouvelles formes de menaces dont la criminalité transnationale, la cybercriminalité, le trafic des êtres humains, la migration clandestine entre autres. Dans le contexte actuel, le relèvement du niveau des Unités en matière de maintien de l'ordre, d'intervention et de protection des personnes et de leurs biens s'impose. Ensuite, nous envisageons la transformation des Unités Spéciales d'Intervention de la Gendarmerie Nationale en Commandement des Opérations Spéciales (COS), ainsi que la création d'un certain nombre d'écoles et centres de formation pour Officiers, Sous-officiers et Gendarmes. Enfin, pour relever le niveau d'instruction du personnel, nous envisageons la création d'un Commandement des Ecoles de la Gendarmerie Nationale (CE/GN).
Quel est votre message à l'endroit de la population civile et des hommes qui sont sur le théâtre des opérations ?
Mon message consiste à demander aux populations leur implication dans la gestion de la sécurité et leur franche collaboration par le partage de renseignements avec les forces de défense et de sécurité. Quant à ces derniers, nous leur demandons de faire preuve d'engagement, de professionnalisme et d'accessibilité envers la population civile à travers les actions que mènent les hommes en matière de police de proximité ou police communautaire. Notre rôle est éducatif et protecteur et il se base sur une coproduction de la quiétude sociale et de la sécurité qui implique la participation des citoyens. De ce fait, la Gendarmerie Nationale, comme j'ai l'habitude de le dire, est une amie de la communauté sans pour autant remettre en cause son autorité dissuasive. Les actions de la Gendarmerie Nationale s'inscrivent, non pas dans le cadre de la gloire personnelle, mais plutôt dans celui de la grandeur de la Nation Nigérienne. C'est cela la satisfaction du Gendarme, de son Institution, de la population et des autorités.
Créé en 2012 pour alléger les souffrances des pèlerins avec un président nommé par décret, le Haut Commissariat au Hadj et à la Oumra se voit confronté à diverses difficultés. Le Niger a bénéficié d’un quota de 15 000 pèlerins qui doivent effectuer le Hadj cette année. À cette date, le Coho n’enregistre que 10 500 pèlerins inscrits pour deux compagnies dont Niger Airways et Hambally qui soustraite avec les compagnies saoudiennes.
Sur les 31 groupes d’agences que compte le pays, il y a cinq qui ne font pas partie du lot du tirage au sort. Selon des sources bien informées, 7 500 pèlerins doivent être transportés par la compagnie Niger Airways qui est un sous-traitant de Max Air de Mangal qui ne dispose pas de slots en Arabie Saoudite. C’est cette compagnie nigé- rienne qui en dispose, mais elle aussi a d’énormes problè- mes avec les autorités saoudiennes, car elle n’a pas fini de payer ses honoraires de l’année passée, c’est-à-dire le Hadj de 2016 ; des honoraires que ces autorités saoudiennes continuent de réclamer haut et fort.
Le Haut Conseil des Nigériens de l'Extérieur (HCNE) section de Belgique vous invite à sa grande journée foot et barbecue annuelle qui aura lieu au complexe sportif du Sippelberg de Molenbeek à Bruxelles.
Après la fusion entre le parti de Mamoudou Djibo et le Jamahuriya de Albadé Abouba et l’alliance politique entre le MPR et Kishin Kassa de Ibrahim Yacouba qui a consacré son entrée au gouvernement, aujourd’hui c’est le MDR Tarna qui se verse dans le Jamahuriya. Un événement politique majeur, célébré le samedi 14 mai 2022 à Niamey, qui témoigne du leadership politique du président Albadé Abouba. L’arrivée des militants et sympathisants du parti de Abdel Roubeid à Jamahuriya marque un tournant pour l’histoire politique. Elle renforce et consolide la force du MPR sur l’échiquier politique du Niger. Et met en exergue sa qualité d’homme d’Etat. L’esprit d’ouverture et le souci constant d’Albadé Abouba font de lui, aujourd’hui, l’homme politique le plus écouté au Niger. Il incarne les valeurs insécables de paix et cohésion tant recherchées. Des valeurs qu’il a forgées pour uniquement servir le pays. C’est ce que, Mamoudou Djibo et Adel Roubeid ont très vite compris pour rejoindre Albadé Abouba dans le Jamahuriya. Pour qu’il serve de guide pour aller dans la meme direction pour la construction d’un Niger uni et prospère, havre de paix. Surtout que 2026 c’est demain.
Selon des informations dignes de foi, le Président Issoufou Mahamadou veut passer les commandes de son parti le PNDS-Tarayya à Salou Djibo pour les prochaines élections présidentielles de 2021. Déjà, d’après ces mêmes sources Salou Djibo a eu des contacts avec certaines personnalités du pays, et, continue de prendre des contacts à l’intérieur comme à l’extérieur. Mais pourquoi le PNDS à un Salou Djibo ? Nous pensons qu’il y avait choisi pour garder ses arrières, et que ce deal a eu lieu entre Issoufou Mahamadou et le Général de Corps d’Armée Salou Djibo en 2011 avant sa prestation de serment. Voilà pourquoi aujourd’hui Issoufou Mahamadou veut coûte que coûte avoir une CENI à sa guise. Il (le président) Issoufou après une analyse profonde de son parti politique, a constaté qu’aucun militant de Tarayya de l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud ne peut être aujourd’hui son vrai dauphin, car ils traînent tous des casseroles ou des tonneaux dernière eux, et tous les leaders des autres partis de la mouvance ne font pas se présenter contre son dauphin Salou Djibo sinon gare au premier qui ose le faire. La question qui se pose est de savoir quelle sera la réaction du PNDS-Tarayya vis-à-vis de leur président Issoufou Mahamadou et de leur futur président Salou Djibo ?
Voici de longues semaines que le Niger vit sous le poids de sanctions sévères et injustes de la CEDEAO, résistant sans qu’on ne voie chez le peuple quelques signes de fragilité. Il fait ainsi montre d’une résilience qui a surpris le monde entier et notamment, ceux qui – et Bazoum Mohamed en tête – méchamment, avaient cru, qu’en prenant de telles mesures, les Nigériens ne sauront tenir si longtemps sans ramener la balle à terre pour que Bazoum qui a trop cru à ce scénario digne d’une fiction hollywoodienne qu’il allait revenir au pouvoir par l’application irréfléchie, brute et brutale des mesures que la France dictait à ses ouvriers de la CEDEAO. De la même manière que l’on ne peut pas comprendre que le Nigéria, violant des accords bilatéraux, décide, sans que le contrat qui le lie à l’Etat du Niger n’engage la CEDEAO, de couper l’électricité sur 26 millions d’âmes, l’on ne saurait également comprendre que des banques, sans que nulle part dans les clauses avec leur clientèle, l’on n’ait notifié qu’elles pourraient en venir là, si ce n’est par une banqueroute, à refuser à des déposants ou des salariés d’avoir accès à leurs fonds et à leurs salaires, choisissent le montant qu’elles peuvent unilatéralement consentir à donner à un client.
Le dernier salaire, pour les travailleurs, avait été un calvaire, un vrai parcours de combattant pour des hommes et des femmes désorientés qui ont pendant des jours couru d’un siège à un autre, cherchant à enfin entrer en possession de leur salaire pour aller régler des problèmes de famille. Est-ce la CEDEAO ça ? Alors que dans notre dernière parution, l’on indexait le Directeur Général de la BOA, un Béninois qui pourrait, en imposant ces épreuves aux travailleurs nigériens dont les salaires sont domiciliés dans « sa » banque, jouer le jeu de son président, Patrice Talon qui est l’un des « soldats » les plus engagés de la CEDEAO contre le Niger et qui occupe les avant-postes de l’intervention militaire rêvée contre le Niger. Pourrait-il, au nom de la nationalité en partage, avoir ces solidarités que son rôle à la tête de la banque ne saurait justifier ? Venait-il au nom de la succursale au nom de tels comportements qui rebutent le marketing bancaire ?
Il y avait un autre acteur dans cette affaire, selon nos informations. Il s'agit du Directeur général de la BIA qui, d'après ce que l'on sait, est également impliqué, abusant de ses fonctions, pour les représailles injustifiées décidées contre les Nigériens. Exactement, comme l’autre. Faut-il donc croire qu’au-delà des militaires qu’ils veulent mettre à la disposition de la fameuse force en attende de la CEDEAO, Talon et Macky Sall ont ces autres soldats au Niger pour faire le mal que la CEDEAO et la France veulent pour le Niger ? En tout cas, selon des sources crédibles, les autorités du pays en ont pris bonne note et ont mis en garde contre de telles pratiques malsaines qui ne visent qu’à frustrer les Nigériens afin de les pousser à s’en prendre au nouveau régime pour ainsi être solidaires à la cause perdue de Bazoum et d’Emmanuel Macron. C’est d’autant inacceptable que de telles attitudes imposées ne correspondent à aucune clause contractante avec les clients qui ne seraient pourtant pas en faute contre leurs banques. L’Etat doit donc faire payer à ces zélateurs leurs abus. Il ne doit donc pas manquer de mesures de rétorsion en pareille circonstance !
Répliquer… Ces banques ne doivent pas faire ce qu’elles font vivre aux clients au Niger, nous ne disons pas du Niger. La nuance est importante. C’est pourquoi, le gouvernement de latransition du CNSP doit trouver des moyens de représailles pour faire payer à ces banques leurs fautes. Faut-il que le Ministère des Finances et de l’Economie trouve le moyen d’amener tous les salariés dans d’autres banques, souvent sousreprésentées dans le pays, pour que celles qui se singularisent n’aient plus à se jouer ainsi de leurs clients. Personne ne peut plus venir faire ce qu’il veut dans le pays si ce n’est pas pour respecter le peuple et les lois auxquelles le pays a librement souscrit. Personne ne peut y imposer sa loi. Ces mesures, comme leur application aveugle, sont illégales. En effet, comment peut-on comprendre qu’une banque refuse à un client l’accès à son dépôt ? Va-t-on confier son argent à la banque pour cela ? Ces directeurs généraux zélés, par de telles attitudes incommodes, ne font pas de la bonne publicité à leurs institutions. Plus jamais, les Nigériens ne doivent revivre de telles « punitions » que rien ne peut justifier de la part de ces banques-mercenaires. Et l’Etat doit veiller pour qu’il en soit ainsi. Ainsi, soit-il !
Le leader mondial de l’industrie éolienne, Vestas, vient de terminer la construction du plus grand parc éolien d’Afrique, au Kenya. Situé sur le Lac Turkana à 550 kilomètres de la capitale Nairobi, il aura une capacité de 310 MW, de quoi fournir de l’électricité à 1 million de foyers.
Google dans le coup
L’annonce de Vestas intervient en avance sur le planning et ce, alors que la compagnie a perdu 5 semaines en raison, cela ne s’invente pas, de vents trop forts. Dans la zone du Great Rift Valley, les courants d’air rapides venus de l’océan Indien s’engouffrent dans un corridor où la compagnie danoise a installé ses turbines de type 850kW V52. Le projet « Lac Turkana a été un grand défi en raison de tous les facteurs supplémentaires liés à un projet de cette taille et à cet emplacement, et je suis donc extrêmement fier que nous ayons installé les 365 turbines en moins d’un an », a déclare Pierre Pretorius, directeur de projet de Vestas, à nos confrère de Recharge. Le parc éolien devrait être connecté au réseau en juin grâce à une ligne haute tension de 400 kV qui courra sur 438 kilomètres.
On se doutait bien un peu que la politique africaine d’Emmanuel Macron ne serait plus celle de François Hollande. La marginalisation d’un Jean Yves Le Drian très amer aux Affaires Etrangères, cornaqué par un fidèle de l’Elysée comme directeur de cabinet, ainsi que la transformation du ministère de la Défense en un simple ministère des Armées confiée à une proche de Lionel Jospin, Florence Parly, formée … aux finances publiques, montraient clairement qu’il ne s’agissait plus de confier les clés de la politique africaine de la France au général Pugat, chef d’état major particulier de Nicolas sarkozy puis François Hollande, et aux siens.
Adieu à la Françafrique
Mais ce dimanche 2 Juillet à Bamako, Emmanuel Macron a franchi un pas supplémentaire. On sent désormais le poids de ses conseillers Afrique, de brillants technocrates formés à Bruxelles et à New York aux idées de bonne gouvernance et de respect des droits de l’homme. Sur fond d’une culture anglo saxonne
. Dans le discours qu’il a adressé aux chefs d’Etat du G5 le dimanche 2 juillet à Bamako, Emmanuel Macron a prévenu les présidents présents (Niger, Mali, Mauritanie, Burkina et Tchad) qu’il recherchait des objectifs et des résultats. On est loin du sentimentalisme d’un Hollande expliquant en 2013 au Mali au milieu des soldats qu’il avait vécu « le plus beau jour de sa vie ».
Au Lycée Technique Dan Kassawa de Maradi, les récents affrontements, survenus le 26 avril dernier, autour d'un différend mineur concernant la conduite, ont entraîné des conséquences désastreuses, telles que la destruction de plusieurs dortoirs et des dommages matériels significatifs.
Bien que la situation ait été temporairement apaisée, les événements de la nuit du 27 avril dernier ont pris une tournure dramatique avec l'incendie du véhicule du proviseur, qui était stationné dans un garage situé en face du Lycée Technique. Des individus enragés, décrits par les riverains comme étant des élèves de l'établissement, ont été responsables de cet acte de vandalisme. En outre, deux autres véhicules appartenant à des particuliers ont subi des dommages collatéraux.
À ce stade, il convient de se demander jusqu'où ira cette crise, qui, bien qu'initialement décrite comme étant insignifiante, a pris des proportions alarmantes. Il est impératif que tous les acteurs impliqués s'engagent à mettre un terme à cette spirale de violence. Comme on le sait, il est aisé de déclencher une bagarre, mais il est difficile de prédire comment elle se terminera. Source : Le Souffle de Maradi
Au Niger, la capitale, Niamey, va changer de maire. Assane Seidou a été relevé de ses fonctions, ce jeudi 20 juillet, lors d’une décision prise en Conseil des ministres. Aucune raison officielle n’a été donnée pour expliquer cette sanction, mais le maire était sur la sellette depuis plusieurs mois déjà pour sa mauvaise gestion de la ville.
Cette destitution n'est pas vraiment une surprise. A plusieurs reprises, Assane Seidou a failli être renversé par son conseil municipal pour mauvaise gestion. Des faits qui viennent d'être confirmés par un rapport d'inspection dont le ministre de l'Intérieur a fait un compte-rendu, jeudi, en Conseil des ministres.
Assane Seidou est accusé d'avoir détourné plusieurs milliards de francs CFA, en complicité avec son receveur des impôts. Les inspecteurs ont constaté un déficit de 3 milliards de francs CFA (plus de 4 millions d’euros) dans les caisses de la ville, et un endettement de 24 milliards.
Dans un mois, plaise à Dieu, le président Mohamed Bazoum aura bouclé deux années de présidence du Niger ! C’est presque un mi mandat de cinq ans. En termes plus prosaïques, c’est la moitié du parcours à faire pour l’élu dans l’accomplissement de son programme politique sur la base duquel il avait sollicité et obtenu le suffrage du peuple. C’est dire que c’est, là, sans doute, un moment-charnière de cette présidence qui n’aura pas pris encore toute la place qui lui revenait de droit. Cela, pour la raison toute simple et évidente que cette présidence semble fondée sur un malentendu, un quiproquo sibyllin, entre continuité et rupture avec la gestion antérieure, celle du régime de la renaissance Acte I et II d’un certain Issoufou Mahamadou. En effet, quoi que l’on en ait dit et pensé, le choix de la candidature de Mohamed Bazoum était davantage une oeuvre de l’ex-président de la République, contraint de quitter le pouvoir, car au terme de ses deux mandats constitutionnels.
Issoufou Mahamadou savait pertinemment que l’option d’un troisième mandat était périlleuse dans ce Niger contemporain, le ‘’Tazartché’’ d’un certain Mamadou Tandja étant encore dans le rétroviseur. Alors, que faire ? Sans doute, assurer les arrières, après la calamiteuse gestion ayant caractérisé ses deux quinquennats passés à la tête du pays ! A la place d’une alternance politique crédible qui aurait paru risquée pour sa tranquillité future, l’homme de Dandadji avait opté pour une succession en douceur, mieux une gestion d’affaires comme l’on dirait dans la théorie des quasi-contrats. Même à l’intérieur du Parti Nigérien pour le Socialisme et la Démocratie (PNDSTarayya), il n’avait voulu prendre aucun risque en portant son dévolu sur Mohamed Bazoum qui était loin de faire l’unanimité, à l’époque, au sein de l’appareil du parti, malgré son statut de président de cette formation politique.
C’était un choix bien pensé, mieux, calculé, comptant, probablement, sur la naïveté apparente de l’homme de Tesker dont il connaissait le sens de la fidélité en politique et en amitié. Il était alors convaincu que seul Mohamed Bazoum pouvait lui garantir une issue meilleure, une retraite paisible et une mainmise permanente sur la gestion future du pays, du fait sans doute de l’immense dette de son successeur à son égard.
En considération de tout cela, Issoufou avait bâti sa succession politique sur cette garantie sécuritaire que pouvait représenter l’élection à la présidence de la République du Niger. Aujourd’hui, près de deux ans après sa prestation de serment, le Président Bazoum peine toujours à trouver ses marques, à imprimer son style sur la gouvernance politique nationale. En effet, écartelé entre son obligation morale de protéger les arrières de son prédécesseur et son serment coranique de gouverner le Niger dans la justice et l’équité, le locataire actuel de la Présidence souffre le martyr politique de faire du surplace, un pas en avant, deux pas en arrière. Il avait promis aux nigériens de mener un combat farouche contre la corruption et la mauvaise gouvernance dans le pays. Mais, à l’épreuve du pouvoir, force est de constater que ce chantier prioritaire tarde encore à se matérialiser, du fait sans doute de la non rupture du cordon ombilical avec l’ordre politique antérieur qu’il s’agissait, pourtant, de revisiter pour redresser les innombrables torts causés aux finances publiques entre 2011 et 2021. Voilà, en réalité, toute la source du dilemme politique actuel, mieux de la contrariété qui semble plomber le présent mandat présidentiel, cette indicible impression de vouloir ménager, à la fois, la chèvre et le chou.
Le malentendu serait, peut-être, parti du fait que dans l’entendement d’Issoufou Mahamadou, le règne de Bazoum ne devrait signifier, ni plus, ni moins qu’une continuité d’avec ce qui avait précédé, comme le laissait entendre, d’ailleurs, le slogan de campagne du candidat Bazoum, «Consolider et avancer». Cela devrait signifier, en termes plus clairs, que le quinquennat actuel ne serait que, en quelque sorte, un ‘’troisième mandat’’ d’Issoufou Mahamadou, à défaut d’un vrai troisième mandat présidentiel devenu impossible du point de vue constitutionnel. Or, visiblement, le président Bazoum ne semblerait pas avoir bien compris le message ultime de son prédécesseur qui n’attendrait pas de lui autre chose que de continuer à couvrir toute la gestion politique antérieure, jugée ‘’irréprochable’’ par les partisans du ‘’Guri système’’. Et c’est à ce niveau que les choses coincent, «que le vieux n’arrive pas à mourir pour que le neuf puisse naître», pour paraphraser le grand philosophe italien du début du 20e siècle, Gramsci. C’est certainement de cette contradiction aporétique que proviendrait tout le spleen actuel du Président Bazoum qui risquerait de boucler son deuxième anniversaire de présidence bredouille, sans bilan réel, à part quelques voyages devenus un peu des occasions pour lui d’échapper à la solitude d’un pouvoir désincarné. Devenu ainsi l’otage du système politique contre lequel il désirerait ferrailler dans le cadre de l’assainissement et de la moralisation de la vie publique nationale qu’il entendrait engager et intensifier, il patauge, aujourd’hui, et perd de plus en plus le Nord en décidant de rester, volontiers, prisonnier d’une simple ‘’obligation naturelle’’. C’est pourquoi de nombreux observateurs de la vie politique nigérienne restent éternellement sceptiques et mesurés par rapport à la volonté du président Bazoum de remplir pleinement sa mission à la tête du pays. Les périls sécuritaires grandissants, les difficultés économiques se complexifiant de jour en jour, tandis que la paupérisation gagnant les classes moyennes, le Niger du président Bazoum inquiète et interroge aujourd’hui. Aujourd’hui, l’on a beau aimer le Président Mohamed Bazoum, lui trouver des excuses dans la situation actuelle du pays, l’on ne saurait, en revanche, lui enlever toutes responsabilités dans le chaos national actuel, à cause sans doute de ses hésitations, atermoiements et autres improvisations actuels qui l’empêcheraient de donner plus de relief à sa présidence. Alors, volontairement, il aurait choisi de souffrir, de se meurtrir inutilement pour tenter de mener une oeuvre impossible à réaliser concrètement, sur le terrain. Il ferait ainsi pitié pour ce rôle ingrat qu’il devrait assumer afin de rester tranquille avec sa conscience. Cela s’appelle du masochisme à l’état pur, une pulsion suicidaire à laquelle sont en proie certains individus atteints de troubles de la personnalité. Or, la politique, la vraie, ne s’encombre guère souvent de ce genre de scrupules moraux, molasses même, mais suppose, bien de fois, d’emprunter la voie du cynisme, du sadisme, inhérente à l’essence même du pouvoir dans toutes ses manifestations humaines. Hélas, pour le président Bazoum Mohamed qui devrait grandir, s’il aspirait, réellement, à la grandeur ! Faute de quoi, il aurait été un simple régent en lieu et place d’un Président de la République !
C’est un jour de marché à Tchadoua ce vendredi 31 janvier 2020. La ville de Tchadoua accueille beaucoup de monde venant aussi bien des villages environnants que des villes comme Maradi ; Aguié ; Tessaoua ; Mayahi ; Gazaoua ; Zinder et même des nationalités étrangères. Tchadoua connait tous les vendredis, jour du marché hebdomadaire de cette localité une ambiance toute particulière. L’animation s’apparente à un jour de fête. Ce jour est doublement sacré pour les populations de Tchadoua parce que c’est un jour de marché d’une part et d’autre part la journée de vendredi constitue est un jour spécial pour cette population à majorité musulmane. Le jour de marché est une journée de business pour l’ensemble des acteurs qui se rencontrent pour échanger ; s’informer ; acheter ou vendre. Hommes, femmes et enfants viennent de tous les quatre coins et se convergent vers soit au marché de céréales ou celui de bétail. Pendant ce temps, les « kabu-kabu » et les charretiers font aussi la navette entre les deux marchés. Si le marché de céréales est typiquement rural pace qu’il ne dispose pas d’infrastructures adéquates, ce n’est pas le cas pour le marché de bétail. Ce dernier est moderne et correspond véritablement aux échanges commerciaux des acteurs qui le fréquentent. Il a été construit en matériaux définitifs en 2014 par le PRODEX à plus de 103 milliards de CFA. D’une superficie de 5 ha, le marché de bétail de Tchadoua est composé d’un bloc administratif (des bureaux du groupement d’intérêt économique, du percepteur des taxes, de la douane ; Elevage) ; quatre enclos dont un pour les bovins ; les ovins ; asins ; camelins ; trois latrines ; un point d’eau ; un magasin d’aliment bétail ; un parc d’embarquement d’animaux et une plantation d’arbres réalisée par le Programme d’Action Communautaire. L’entrée du marché est contrôlée par un agent dédié à cet effet. La droite et la gauche à la porte principale du marché de bétail sont pris d’assaut par les vendeurs des produits céréaliers et autres vendeurs ambulants. Il faut s’approcher de ceux qui amènent des animaux pour vendre.
Dès qu’ils vendent les animaux, ils viendront acheter nos produits, nous murmure un vendeur de mil qui a requis l’anonymat. A l’intérieur du marché, certains commerçants de friperie commercent à étaler, tandis que les marchands d’autres articles divers ont rattrapé quelques billets. A 11 h 30mn, les quatre enclos du marché de bétail grouillent déjà de monde. Tous les passages pour accéder aux animaux sont obstrués au point où certains prennent le raccourci en escaladant les barres de fer des enclos. Le marché est remplit d’animaux, mais les acheteurs sont quasi absents. Les quelques rares clients qui viennent à compte goutte proposent aux vendeurs des prix qui ne leur conviennent pas du tout. En effet, les vendeurs et acheteurs pointent du doigt la fermeture des frontières du Nigeria. Maazou Seïdou est un commerçant d’animaux il y a de cela une dizaine d’années. Il fait la navette entre les différents marchés ruraux du département d’Aguié et le Nigeria chaque semaine. La moitié de la journée est écoulée, Maazou n’a acheté que trois moutons et quatre chèvres. ‘’ Comme les frontières du Nigeria sont fermées, on se méfie d’acheter beaucoup d’animaux en raison des multiples tracaceries auxquelles nous sommes exposés tout au long de la route. Les prix sont vraiment abordables parce que l’offre d’animaux dans ce marché est nettement supérieure aux acheteurs (demandeurs). Le prix de la chèvre varie entre 13.000 et 30.000 F, tandis que celui du mouton se trouve dans l’intervalle de 20.000 à 80.000 F ’’, a précisé M. Maazou. Les moutons gros et gras ne sont pas vite vendus parce que les clients sont rares. A l’enclos des petits ruminants, tout comme au niveau des gros ruminants, le contact est le même. Les animaux sont disponibles mais il y a moins d’acheteurs. Les vendeurs scrutent le moindre geste de ceux qui se dirigent vers eux pensant qu’ils sont des acheteurs. Celui qui est de passage est confondu à l’acheteur par les propriétaires d’animaux ou encore par l’intermédiaire qui, ne doit son salut que lorsque ces animaux sont vendus. Selon Lasseyni Tonko, un intermédiaire des petits ruminants, cette activité est difficile parce que les propriétaires des animaux les considèrent comme étant des complices de la mairie. Ils rechignent à payer les taxes qui constituent un devoir. A ce niveau, la mairie à un travail de sensibilisation à mener pour que les citoyens sachent leur droit et leur devoir afin d’éviter tout malentendu susceptible de froisser les rapports sociaux entre les acteurs du marché. A ce sujet, le président du groupement d’intérêt économique M. Maty Kaka dit avoir commencé le travail de sensibilisation. ‘’ Nous aidons la mairie dans le cadre du recouvrement des taxes de marché. Cependant, les recettes collectées par la mairie de Tchadoua sont en baisse depuis la fermeture des frontières du Niger.
Ce sont surtout les Nigérians qui achètent en grand nombre nos animaux. La vitalité d’un marché de bétail comme le nôtre dépend de ces étrangers là’’ a expliqué’’ le président du groupement d’intérêt économique M. Maty Kaka. Si du coté des ovins et bovins, les enclos sont bien remplis d’animaux, il n’en est pas le cas pour la partie asine. Cet enclos qui accueillait jusqu'à un passé récent 150 à 200 têtes ne compte aujourd’hui que quelques ânes. Cette partie du marché est clairsemée d’ânes visiblement mal en forme. Ici, la demande est plus importante que l’offre. Par conséquent, les ânes coutent chers à Tchadoua. Mieux, avec la fermeture des frontières, ceux qui font le commerce d’ânes, n’achètent pas beaucoup. Le prix d’un âne varie entre 50.000 à 70.000F.
Baisse drastique des recettes de la mairie de Tchadoua
Le marché de céréale et celui de bétail constituent pour la commune de Tchadoua les deux principales sources des recettes fiscales. Cependant avec, la fermeture des frontières du Nigeria, cette commune rurale, tout comme toutes autres communes du Niger qui commercent avec ce pays connait une baisse sensible de recouvrement des taxes de marchés. Selon Chaibou Adamou qui s’occupe de l’encadrement du groupement d’intérêt économique du marché de bétail de Tchadoua, la fermeture des frontières du Nigeria pèse énormément sur le recouvrement de la mairie. ‘’ A titre illustratif, à la date du 24 janvier 2020, le montant recouvré était de l’ordre de 599.300 F. En temps normal, on peut recouvrer jusqu’à près d’un million. Lorsque les Burkinabé, Maliens et Nigérians venaient acheter les animaux, les caisses de la commune de Tchadoua étaient renflouées. Plus les étrangers viennent acheter d’animaux, plus la mairie engrange de sous. C’est dire que la baisse des recettes est imputable à la fermeture des frontières du Nigeria. Ces nationalités sont quasi absentes par rapport au temps ou les frontières étaient ouvertes.
Quant à l’agent communal de l’élevage M. Idi Agada, il s’occupe dans ce marché de bétail des activités classiques qui se résument au comptage des catégories d’animaux présentés sur le marché ; le recueil des informations relatives aux prix des animaux ; le comptage des animaux destinés à l’exportation au niveau de toutes les portes de sortie et le suivi sanitaire. Ces informations permettent de disposer des statistiques fiables par rapport aux entrées et sorties des animaux au marché de Tchadoua.
Alliés lorsqu'ils étaient aux côté de Mahamadou Issoufou à l'époque ou celui-ci rêvait de succéder à Mamadou Tandja, les deux hommes s'opposent désormais violemment. Mohammed Bazoum, ministre de l'Intérieur, accuse Ali Idrissa, syndicaliste, d'être « un opposant déguisé en militant de la société civile ». Ce dernier accuse le ministre de dérives autoritaires.
Niamey, le 25 mars. Pour la énième fois depuis des mois, des acteurs de la société civile ont appelé les Nigériens à descendre dans la rue pour exprimer leur rejet de la loi de finances 2018, qu’ils jugent défavorable aux plus modestes. Interdite par le ministère de l’Intérieur « pour des raisons de sécurité », la manifestation tourne court alors que des protestataires tentent de passer outre.
Des heurts éclatent. Mohamed Bazoum n’hésite pas : 23 manifestants, considérés comme des meneurs, sont arrêtés. Parmi eux, Ali Idrissa, inculpé pour « organisation et participation à une marche interdite », « complicité de dégradations de biens publics et privés ». Dans la foulée, Labari, le groupe privé de radio-télévision qu’il a fondé en 2012, est fermé quelques jours avant d’être de nouveau autorisé à émettre. Le 6 avril, Idrissa était toujours incarcéré à Filingué, à 180 km de Niamey.
Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga, a reçu tôt dans la matinée du lundi 25 mars 2019 une délégation du Bureau Exécutif National du Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SNECS). Conduite par son Secrétaire Général, Na-Balla Adaré, la délégation du BEN SNECS est venue répondre à l'appel du Médiateur de la République, préoccupé par la situation qui prévaut au sein des Universités Publiques, suite à la série de grèves observées par le SNECS depuis environ deux mois. Entamées depuis le 11 février dernier, cette série de grèves fait suite selon le SNECS, à la non satisfaction des revendications des enseignants et chercheurs du Supérieur qui repose sur le respect de ses engagements par le Gouvernement. Il s'agit, entre autres, de la poursuite du processus électoral à l'Université de Maradi, le règlement des arriérés de tous les droits statutaires dans les universités publiques et le respect du protocole d' accord signé le 19 juillet 2018, qui a permis au SNECS d'observer une trêve de six mois. La crise entre le Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur et le Gouvernement s'est durcie ces derniers temps avec l'adoption par le Gouvernement d'un projet de loi portant réforme du mode de désignation des recteurs et vice-recteurs des universités publiques, lesquels seront désormais nommés et non élus comme c'est le cas depuis plusieurs années au Niger. En prenant cette décision, de l'avis du Gouvernement, il vise à améliorer la gouvernance dans les universités publiques et permettre à l'Etat d'exercer un droit de regard. Préoccupé par cette situation, le Médiateur de la République a dans un premier temps déploré, à travers un communiqué de presse, cette crise qui provoque la perturbation des activités académiques, qui risquent d'engendrer des conséquences graves sur la qualité de l'enseignement supérieur en général et l'avenir de nos jeunes étudiants en particulier. Tout en saluant les efforts de conciliation fournis par tous les acteurs, le Médiateur de la République s'inquiète de cette situation, désormais préjudiciable pour l'Etat, les étudiants, les parents d'étudiants, les enseignants chercheurs et l'institution universitaire.C'est pourquoi le Médiateur de la République, qui est une institution d'accompagnement, a invité, tôt ce lundi matin, le Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur pour offrir ses bons offices et mener ensemble, avec les différentes parties concernées, une médiation en vue de la résolution de la crise entre le SNECS et le Gouvernement. En répondant à l'appel du Médiateur de la République, le Secrétaire Général du BEN SNECS a réaffirmé la volonté et la disponibilité de sa structure à œuvrer à travers un dialogue franc et raisonnable pour une sortie de crise et sauver l'année académique.
La prestation de l'équipe du Mena A' du lors de son match premier march face au Congo a été remarquable. Les joueurs, dirigés par le sélectionneur national Harouna Doula, ont fait preuve d'une grande détermination et d'une solide défense, malgré un début de match timide. Bien que le score final soit de 0-0, cela ne reflète pas la qualité de jeu de nos jeunes joueurs du Mena A' qui ont prouvé qu'ils étaient dignes de participer à ce prestigieux championnat.
Les joueurs du Mena A' du Niger, sous la direction avisée de Harouna Doula et soutenus par la population nigérienne, se préparent à affronter le Cameroun, redoutable adversaire et demi-finaliste de l'édition précédente du championnat d'Afrique des Nations (CHAN). Avec une détermination sans faille et un esprit de corps indéniable, ils sont résolus à surmonter tous les obstacles et à créer la surprise lors de la dernière rencontre de la poule, le mardi 24 janvier 2023. Les chances de qualification pour le second tour sont ainsi grandement augmentées, et l'on peut être assuré que ces jeunes talents feront honneur au pays. Boubé G.
Le Niger est un pays culturellement riche. Cette richesse provient du brassage de la multitude d’ethnies qui compose la population Nigérienne, chacune avec ses us et coutumes, dans leurs différences et leurs similitudes. Dans les lignes qui suivent, nous évoquerons dans cette richesse, le métier de tisserand, qui, sous l’influence du modernisme est en train de prend un grand coup.
Le métier de tisserand, faut-il le rappeler, était très populaire, il n’y a pas si longtemps de cela. En effet, beaucoup de citoyens se remémorent encore ces années pendant lesquelles les étoffes confectionnées avec dextérité par les artisans Nigériens faisaient la fierté des familles. Ces toiles qu’on appelle « kounta tera-tera » ou « sakala » du fait des différents motifs qui sont tissés étaient très prisés. Leurs valeurs apparaissaient surtout lors des grandes fêtes musulmanes au cours desquelles les femmes rivalisaient d’adresse pour tapisser les murs de leurs salons ou de leurs chambres. Une explosion de couleurs qui ne manquait pas de provoquer la joie. Ces étoffes, on se rappelle, étaient tellement considérées au point où elles composaient une part importante du trousseau de la jeune mariée. Phénomène de mode en ce temps, certaines familles bien nanties s’octroyaient les services d’un tisserand qui s’installait chez eux, rien que pour fabriquer à longueur d’année des étoffes. Mais avec le temps qui passe, hélas, l’utilisation de ces étoffes a perdu de son lustre. Aujourd’hui, les « sakala »ou « kounta » ne sont plus utilisés pour embellir les murs des foyers. Persistance d’un passé prestigieux, ces étoffes ne sont mis à profit que pour accompagner actuellement les premiers pas des jeunes mariés dans leurs foyers. La perte de valeur de ces étoffes est telle que pour en trouver ou les voir, il faut se rendre au musée national. Oumarou Mahamadou, vieux tisserand qui a son métier au sein du musée Boubou Hama témoigne : « Oh ! Vous savez, les temps ont changé. La mode aujourd’hui n’est plus à l’utilisation des ‘’kountas’’. Il ne faut pas oublier aussi que les Nigériens sont des grands adeptes de la mode. Et, la mode, aujourd’hui, est de placarder des tableaux dans les maisons. Ce qui en mon sens est une régression.
Il y a près de quatre mois, la Cour des Comptes rendait public son Rapport Général sur la gestion des comptes publics des institutions étatiques, des sociétés d’Etat et d’économie mixte, ainsi que ceux des partis politiques, puisque ces derniers reçoivent des subventions publiques, chaque année. Ce Rapport Général Public était tout simplement une révolution majeure, au Niger, par sa démarche inquisitoire et son audace intellectuelle qui lui ont permis de s’attaquer à toutes les mauvaises pratiques instituées dans la gestion des deniers publics, sous le régime scélérat de la renaissance d’Issoufou Mahamadou. On avait, alors, découvert, dans ce rapport, au 21ème siècle, des monstruosités dont on avait pensé, naïvement, il faut le reconnaître, qu’elles appartenaient à un passé à jamais révolu. En effet, après tous les errements et toutes les leçons du passé, on croyait que de telles tares n’auraient plus droit de cité dans le pays, aujourd’hui, sous un régime politique qui semblait avoir le recul nécessaire pour rompre avec ces pratiques dégradantes et profondément nuisibles pour le développement du pays. Dans un simulacre de séminaire gouvernemental organisé à l’intention des ministres, le Premier Ministre, Ouhoumoudou Mahamadou, instruisait ceux-ci au respect scrupuleux des recommandations formulées par les Commissaires de la Cour des Comptes relativement aux conditions de passation des marchés publics ou des contrats publics. Mieux, le Chef du Gouvernement avait adressé une lettre-circulaire à toutes les structures concernées pour les inviter à prendre en comptes ces pertinentes recommandations dans les procédures de passation des marchés publics ou de contrats publics. Plus précisément, le Rapport de la haute juridiction en matière de certification des comptes publics a surtout mis en exergue les marchés publics par entente directe, qui ont été, très souvent, détournés de leurs véritables finalités. Dans cette lettre-circulaire du PM de juin 2022, il était clairement indiqué de mettre fin aux marchés publics par entente directe, sauf pour la défense et la sécurité, ce qui revenait, de facto, à priver la mesure de toute efficacité, dans la mesure où les nombreuses irrégularités décelées dans ce mode de passation concernaient justement les domaines sécuritaires.
Aujourd’hui, cinq mois après la publication de ce Rapport, force est de constater que le recours aux marchés publics par entente directe aura retrouvé, paradoxalement, une nouvelle virginité au niveau du Gouvernement d’Ouhoumoudou Mahamadou. Le ministère qui incarne le plus cette tendance est celui de l’Intérieur, occupé par Hamadou Adamou Souley, un proche du président Bazoum. En effet, on ne sait quelle frénésie s’est emparée de ce philosophe de formation pour se mettre, à tout bout de champs, à octroyer de faramineux marchés publics par entente directe. On sait de tradition que le ministère de l’Intérieur est un ministère très pourvoyeur de marchés publics, notamment en termes de matériels roulants pour les FDS. Mais, cela ne saurait le mettre au-dessus des règles et procédures régissant les modes de passation des marchés publics, en foulant aux pieds les pertinentes dispositions du Décret 2016 – 641 /PRN/PM du 1er septembre 2016, portant Code des marchés publics et de services publics en république du Niger. C’est ainsi que dans la perspective de l’organisation du Sommet de la ZLECAF, en novembre prochain, à Niamey, l’on apprend, à l’issue du Conseil des Ministres du jeudi dernier, l’attribution de plusieurs lots, précisément trois, de marchés publics par entente directe à trois sociétés de la place pour la livraison de véhicules blindés et de voitures berlines haut de gamme pour transporter ces VAP, une fois à Niamey. Les heureuses gagnantes de ce jackpot sont, justement, des entreprises de la place ayant pignon sur rue dans le régime actuel et qui captent, déjà, l’essentiel de la commande publique en matière de matériels roulants. Pour un Sommet de deux jours, ce sont des milliards de nos francs qui seront dépensés dans l’achat de véhicules de luxe et qui ne serviront plus à rien, une fois le Sommet terminé, pendant que l’on se plaint, au quotidien, de la persistance de la construction des classes en paillottes dans le pays ! Autre chose curieuse constatée dans l’octroi de ces marchés, c’est que, souvent, la nature de la marque de véhicule spécifiée dans le D.A.O ne correspondait pas au concessionnaire local de ladite marque. Comme, par exemple, lorsque la marque spécifiée est ‘’TOYOTA’’, on devrait voir la CFAO être déclarée attributaire dudit marché, puisqu’elle est le seul concessionnaire agréé de la marque nipponne au Niger. Sauf que les sociétés locales, disposant sans doute de puissants relais dans les hautes sphères prise de décisions, sont très souvent privilégiées dans ces modes par entente directe qui visent, généralement, à favoriser les fournisseurs proches du pouvoir. Or, le décret précité est clair là-dessus, notamment en son article 51, qui précise qu’en cas d’entente directe, la négociation ne doit porter ni sur l’objet, ni sur la consistance du marché ; elle doit concerner la qualité de la prestation, le prix et le délai de livraison. Cependant, en règle générale, ces prescriptions légales sont, expressément, écartées afin de favoriser des candidats bien déterminés, sans aucune mise en concurrence, comme le dispose le Code des marchés publics.
Comme on le voit, si l’on désire enrichir un fournisseur de son bord politique, on recourt le plus souvent à cette façon biaisée de procédures par entente directe, sans mise en concurrence, afin de favoriser un ou des candidats quelconques. C’est pourquoi les marchés publics par entente directe sont devenus une des sources principales des pratiques corruptives dans le pays, et par conséquent, ils doivent être proscrits définitivement, sans restriction. Ces modes de passation des marchés publics sont profondément inégalitaires et inéquitables et constituent, sans doute, la boîte de Pandore de toutes les tares de la gouvernance actuelle. Le président, Mohamed Bazoum, qui a prêté serment sur le Saint Livre de traiter tous les Nigériens sur un même pied d’égalité et de préserver les deniers publics, ne devrait pas rester inactif et indifférent face à la survivance et à la persistance de telles pratiques peu orthodoxes de gestion des finances publiques. Pour cela, il devrait remonter les bretelles au ministre de l’Intérieur pour lui faire comprendre tout le sens de son serment coranique !
Trente bandits qui opèrent dans les départements d'Ingal et Tchirozerine régions d'Agadez ont remis une importante quantité des armes composés de gros calibres, des munitions et des grenades. La cérémonie de remise s'est déroulé le mardi 20 février 2018 au gouvernorat d'Agadez sous la présidence du ministre d’Etat, en charge de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation, des Affaires Religieuses et Coutumières M. Mohamed BAZOUM, en présence du Gouverneur de la région, du président du Conseil Régional d’Agadez, des responsables des FDS et des nombreux invités.
Une réponse à l’appel du président de la République
En remettant officiellement cet armement lourd au Ministre de l’Intérieur, le responsable qui a contribué à négocier ces bonnes volontés M. Aghali BARKA conseiller à la primature souligne : ‘’ Le Président de la République et le gouvernement de la 7ème République ont lancé un appel pour que toutes les personnes qui détiennent des armes illicites dans la région les déposent. Nous avons entendu cet appel et nous avons mené une démarche qui a donné ses fruits ce matin. Cette importante remise est donc une réponse à l’appel de SEM. Issoufou MAHAMADOU, Président de la République. Ce sont des armes de guerre de gros calibres et petits calibres dont des 12.7 et roquettes et une grande quantité de munitions que ces jeunes ont accepté volontairement de remettre aux autorités de la région d’Agadez. C’est une fierté pour moi en tant que leader de la région mais aussi conseiller à la primature d’avoir convaincu ces jeunes que la paix n’a pas de prix et qu’ils doivent comprendre qu’il est grand temps pour qu’ils contribuent au développement de leur région. Agadez a besoin de paix’’.
Poursuivant son intervention, le conseiller à la primature d’ajouter : ‘’ Nous tenons ici à remercier les autorités régionales qui nous ont appuyés, et qui nous ont écouté dans cette démarche. Nous remercions le Président de la République SEM. Issoufou MAHAMADOU qui est un homme de paix et le gouvernement pour la confiance qu’il nous accorde. Cette cérémonie est d’une grande importance d’autant plus qu’elle se déroule en présence du Ministre de l’Intérieur. Je pense que d’autres cérémonies de ce genre vont se faire très prochainement car nous avons cette volonté d’aller partout où il est nécessaire pour convaincre toutes les personnes qui détiennent des armes illicites de les remettre aux autorités. Nous demandons seulement aux autorités de nous accompagner pour mener une grande sensibilisation en faveur de la paix sur l’ensemble du territoire de la région d’Agadez. La paix est indispensable pour espérer le développement, et nous allons continuer à apporter notre contribution pour consolider cette paix qui est l’une des grandes priorités des autorités de la 7ème République’’.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Bazoum Mohamed, a rencontré, hier en fin d’après-midi, les représentants des Associations Islamiques du Niger. Deux points essentiels étaient à l’ordre du jour de cette rencontre : la question de la loi des Finances 2018 et la scolarisation de la jeune fille au Niger. Ainsi, les leaders religieux ont reçu des mains du ministre les documents qui traitent de ces sujets, afin qu’ils puissent les examiner et faire des propositions qui seront prises en compte par le Gouvernement.
A l’issue de la rencontre, le Secrétaire Général de la Fédération des Associations
Islamiques pour la Cohésion, l’Appel et le Développement (FECAD), Dr Sambo Amadou, a dit que « c’est un honneur pour la fédération d’être reçue par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses qui est leur ministre de tutelle, car les musulmans, particulièrement les Oulémas, ont toujours demandé leur participation par rapport à la marche du pays». Aussi, a-t-il ajouté, le Gouvernement essaie autant que possible de les associer concernant certains évènements. Lors de cette rencontre, des échanges francs et sincères ont été engagés sur la situation relative à la Loi des finances 2018 et la question de la scolarisation de la jeune fille.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, séjourne à Berlin, en Allemagne, où il prend part à une Conférence sur le climat et la sécurité. Organisée par le pays d’accueil, cette conférence qui regroupe des représentants gouvernementaux, des décideurs et des experts de différentes régions du monde, a pour objectif d’aboutir au lancement de l’initiative “Climate for Peace”(Climat pour la Paix) visant à créer des synergies en vue d’une meilleure coordination des ressources.
Dans le cadre des travaux de la conférence, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a participé, hier, à un panel au cours duquel il a édifié l’assistance sur l’expérience nigérienne de la politique de récupération des terres arables qui, a-t-il dit, relève d’un combat permanant pour le gouvernement, notamment à travers différents programmes intervenant dans des actions de récupération des espaces arides pour accroitre les superficies des terres cultivables. Notant que, la pression des agriculteurs et des éleveurs sur les terres disponibles se fait de plus en plus pressante du fait de l’avancée du phénomène de la désertification, il a indiqué que les actions de récupération des terres arides contribuent aussi aux efforts de préservation de la paix, tant établi, qu’il existe une relation entre climat et sécurité.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a également animé avec la ministre fédérale allemande des Affaires Etrangères, Annalena Baerbock, une conférence de presse relative à l’initiative prise parle gouvernement fédéral d’Allemagne pour la Région du Sahel et qui vise à remplacer les générateurs diesel par des installations solaires dans les camps de réfugiés et autres installations de l’aide humanitaire.
Intervenant à cette occasion, M. Hassoumi Massoudou a vivement salué cette initiative, «qui vise la solarisation de tous les camps de réfugiés dans la région du sahel, en les équipant d’installations photovoltaïques, pour couvrir leurs besoins en énergie électrique». Cela, a-t-il estimé, est ‘’d’autant plus pertinent, pour un pays comme le Niger, que le cas nigérien en matière énergétique est en effet paradoxal : c’est un des pays les plus ensoleillés du monde dont la population a le moins accès a l’énergie électrique’’. A titre d’exemple, il a précisé que, le taux global d’accès à l’électricité est de 15%. Il est de moins de 1% en milieu rural, qui abrite pourtant 80% de la population du pays.
Soulignant que le Niger est un territoire très vaste de 1.267.000 km2, avec tout ce que cela implique en termes de coût de la distribution d’une énergie, le ministre d’Etat a ajouté que, le recours à des installations photovoltaïques répond aux exigences d’une telle configuration, avec des milliers de villages dispersés sur un ensemble aussi vaste. «Pour le Niger, le recours au solaire photovoltaïque reste donc pertinent pour des raisons de disponibilité, de configuration géographique, d’économie, et enfin d’écologie», a-t-il fait remarquer.
Aussi, a-t-il poursuivi, au regard de la situation énergétique de notre pays, «le Gouvernement du Niger adhère sans réserve à votre initiative, qui est en ligne avec sa stratégie et ses programmes énergétiques, qui associent les solutions économiques et écologiques, ayant de manière conjuguée, un impact favorable sur la sécurité des populations».Il a enfin fondé l’espoir que la phase pilote de cette initiative que, le gouvernement allemand mettra en œuvre dans le département de Ouallam connaitra beaucoup de succès, afin qu’elle soit répliquée dans d’autres zones affectées par le changement climatique et l’insécurité.
Au titre des rencontres bilatérales, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a eu des échanges, tour à tour, avec Jennifer Morgan, ministre allemande, Envoyée spéciale sur le climat, Jan Lipavsky, ministre tchèque des Affaires Etrangères, et François Bausch, Vice-premier ministre et ministre de la Défense du Luxembourg.
En marge de sa participation à la réunion des ministres de l’Intérieur des pays du G7, sur la lutte contre le terrorisme et la migration, le ministre d’Etat, en charge de l’Intérieur, M. Mohamed Bazoum, candidat investi du PNDS-Tarayya, pour les présidentielles de 2021, a accordé, le 4 avril dernier, un entretien à la chaîne française TV5 monde. Dans le franc-parler, qu’on lui reconnaît, le candidat Mohamed Bazoum a répondu aux nombreuses questions relatives notamment à son investiture par son parti, à la question sécuritaire, à l’uranium, à la coopération militaire. Nous vous proposons l’essentiel de cette interview accordée à la télévision TV5 monde.
Bonsoir Monsieur le ministre. Vous êtes candidat du parti au pouvoir. On s’organise très tôt dans le camp du pouvoir. Pourquoi ?
Ooof, c’est un agenda qui nous aura été imposé par quelques soucis que nous avons eus dans la gestion des préparatifs de la campagne. Evidemment, dans des circonstances ordinaires, nous aurions envisagé les choses un peu plus tard….
Quels sont ces soucis de préparations dont vous parlez ?
Nous avons besoin de définir un cap très tôt et de créer les conditions d’une bonne cohésion au sein de notre parti. Cela nous a paru passer par une décision comme celle que nous venons de prendre. Celle d’annoncer qui va être notre candidat et de nous préparer en conséquence. Cela ne veut pas dire que nous entrerions en campagne aussitôt et que nous ferions comme si nous avons devant nous deux années pour faire la campagne. Non ! Nous allons commencer mais ça va être très progressif en vérité.
Est-ce-ce que à votre désignation, à deux ans des présidentielles, est-ce que c’est pour ainsi mettre fin à des querelles de succession qui se jouaient ?
Oui ! C’est aussi pour que nous créions les conditions d’une plus grande cohésion, au sein de notre parti politique.
{xtypo_quote}«Nous ne sommes pas prêts à ce qu’on nous donne des leçons (...), il est plus aisé de faire des critiques que de penser aux problèmes auxquels nous sommes confrontés», estime Mohamed Bazoum{/xtypo_quote}
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a représenté notre pays, du vendredi 18 au dimanche 20 juin 2021, aux travaux du Forum diplomatique d’Antalya (Turquie), tenue sous le thème : « Diplomatie innovatrice : nouvelle ère, nouvelles approches ». Ce forum a regroupé des Chefs d’Etat, des ministres des affaires étrangères, des représentants des organisations internationales des Nations Unies, d'universitaires, d'hommes d'affaires et de jeunes venus de plusieurs pays du monde.
Le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou, qui était à la tête d’une délégation composée de l’Ambassadeur du Niger en Turquie, SE. Mme Salou Adama Gazibo et de cadres de son département ministériel, a pris part, samedi dernier, à un panel de discussions sur la perception du terrorisme dans le monde et les moyens de lutte contre ce phénomène. Dans un exposé qu’il a fait, le ministre d’Etat a largement présenté les contours de l’environnement sécuritaire qui prévaut en Afrique de l’ouest, notamment dans la zone sahélienne et le bassin du Lac Tchad, tout en rappelant que la principale cause de l’expansion du terrorisme dans ces régions, c’est l’intervention en Libye.
Attirant l’attention des participants sur le mobile de toutes ces agitations observées sur le plan sécuritaire, le ministre d’Etat a expliqué que le projet des terroristes n’est autre que celui de fonder des Etats islamiques un peu partout dans le monde. « Ils ont un projet. C’est un projet totalitaire. Aussi, il faut que l’ensemble des pays du monde se mobilisent pour combattre ces groupes terroristes dont la seule ambition est de détruire nos valeurs».
Le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a également participé, au cours de la même journée de samedi, à un panel sur les opportunités de coopération entre l’Afrique et la Turquie, puis à un autre portant sur l’industrie turque de l’armement.
En marge du forum, le Chef de la diplomatie nigérienne a eu, hier dimanche, une réunion bilatérale avec le ministre turc des Affaires étrangères, M. Mevlüt Çavuşoğlu. Le ministre d’Etat a par ailleurs accordé un entretien avec deux hauts responsables de l’industrie turque de l’armement, en l’occurrence le Professeur Ismail Demir, président de l’industrie de l’armement turque, et le Professeur Temel Kotil, vice-président de l’industrie turque de la défense aérienne.
Placé sous les auspices du Président de la Turquie, SEM. Recep Tayyip Erdoğan, ce forum d’Antalya vise à créer un nouvel environnement et une nouvelle scène de diplomatie dans le monde favorable au développement des moyens de penser et d'agir ensemble.
Le ministre de l'Éducation Nationale, le Pr. Ibrahim Natatou, a récemment effectué une visite de six jours dans la région de Tillabéri, du 23 au 28 mai 2023. Cette mission avait pour objectif d'évaluer la mise en œuvre des réformes clés entreprises par le ministère de l'Éducation Nationale. Au cours de cette visite, le ministre a eu l'occasion de visiter plus de trente sites, tant dans la commune urbaine de Tillabéri que dans certaines communes des départements de Say, Kollo, Ouallam, Filingué et Balléyara. L'objectif était d'apprécier l'état des projets en cours et de réaffirmer l'engagement de l'État du Niger à améliorer le système éducatif national.
La délégation ministérielle s'est concentrée sur les chantiers de construction de salles de classe, les internats pour les jeunes filles et d'autres réalisations effectuées par des partenaires tels que les partenaires techniques et financiers, le Conseil Régional de Tillabéri, les municipalités, les communautés, les ONG et les bienfaiteurs, au profit de l'éducation nigérienne. Le ministre, en tant qu'enseignant lui-même, a prodigué des conseils et des instructions aux acteurs de l'éducation pour relever les défis. Dans le cadre du programme national de construction de 2 331 salles de classe pour l'année 2022, la région de Tillabéri bénéficie d'une allocation de 207 salles de classe, dont les travaux sont en cours. Le taux d'avancement des travaux de construction des infrastructures scolaires varie entre 40% et 90% pour l'ensemble des sites visités.
À la fin de cette mission, le ministre de l'Éducation Nationale a dressé un bilan de son séjour à Tillabéri lors d'une réunion en présence des autorités régionales, notamment le gouverneur de la région de Tillabéri, M. Yayé Arouna, et le président du Conseil Régional de Tillabéri, ainsi que des acteurs du système éducatif. Le Pr. Ibrahim Natatou a apprécié la situation générale de l'éducation dans la région et a présenté les principaux constats, mettant l'accent sur les besoins à combler, les défis à relever et les mesures à prendre pour corriger progressivement les lacunes. Il a souligné l'engagement de tous les acteurs du système éducatif de la région et l'importance du partenariat et du dialogue dans ce domaine.
La situation globale de l'éducation dans la région de Tillabéri se caractérise par la présence de 438 183 élèves dans tous les cycles, dont 50,9% de filles. On dénombre 3 098 établissements scolaires dans la région. Les ratios élèves/classe et élèves/table sont respectivement de 51 élèves par classe et de 5 élèves par table-banc en moyenne régionale. Les statistiques de la région indiquent que sur les 13 893 sallesde classe nécessaires, seules 10 561 sont actuellement disponibles, ce qui entraîne une surpopulation dans de nombreux établissements.
Le ministre a souligné l'importance de remédier à cette situation en accélérant la construction de nouvelles salles de classe et en améliorant les infrastructures scolaires existantes. Il a également insisté sur la nécessité de renforcer la formation des enseignants et d'améliorer leur condition de travail, afin d'assurer une éducation de qualité aux élèves de la région.
Parmi les défis identifiés, le ministre a mentionné le faible taux de scolarisation des filles, en particulier dans les zones rurales. Il a souligné l'importance de promouvoir l'éducation des filles et de mettre en place des mesures incitatives pour encourager leur participation à l'école. De plus, le manque de ressources pédagogiques et le faible niveau de performance des élèves dans certaines matières ont été identifiés comme des obstacles à l'amélioration de la qualité de l'éducation.
Pour relever ces défis, le ministre a annoncé plusieurs mesures. Il a prévu la création de nouveaux internats pour les filles dans les zones les plus défavorisées, afin de faciliter leur accès à l'éducation. Il a également annoncé le renforcement des programmes de formation des enseignants, en mettant l'accent sur les méthodes pédagogiques innovantes et l'utilisation des technologies de l'information et de la communication dans l'enseignement.
En conclusion de sa visite, le ministre de l'Éducation Nationale a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés dans la région de Tillabéri, tout en reconnaissant les défis persistants. Il a réaffirmé l'engagement du gouvernement à investir davantage dans l'éducation et à travailler en étroite collaboration avec les partenaires nationaux et internationaux pour améliorer le système éducatif du pays. Le ministre a appelé à une mobilisation collective de tous les acteurs afin de garantir une éducation de qualité pour tous les enfants du Niger, en particulier dans les régions les plus défavorisées.
Le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a rencontré hier matin à Niamey, les syndicats du secteur de l’Education Nationale. L’objectif de cette rencontre est d’échanger avec ces différents acteurs sur la question du recrutement des enseignants contractuels à la Fonction Publique conformément à la volonté du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum. A l’issue de cette rencontre, les différents acteurs présents ont abouti à une dynamique de partenariat afin que les questions aussi importantes que le recrutement des enseignants contractuels puissent avoir l’adhésion de tous et faire l’objet d’un consensus au sein du système éducatif.
Dans son discours introductif à cette occasion, le ministre de l’Education nationale a tenu à saluer tous les acteurs du système éducatif pour la sérénité remarquable qui a prévalu au cours de l’année 2022. «Cette quiétude doit être maintenue et entretenue de façon durable pour le rayonnement de notre système éducatif», a-t-il déclaré. Pr Ibrahim Natatou a ensuite indiqué que conformément aux orientations de SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat pour la mise en place d’un mécanisme dynamique de formation et de recrutement tenant compte de l’évolution des effectifs scolarisables, le Ministère de l’Education Nationale a travaillé pour produire un projet de plan de résorption des enseignants contractuels, objet de la rencontre. «Ce projet de plan de résorption a été exposé à l’occasion de la journée de réflexion tenue le 19 décembre 2022 autour du Président de la République, en présence du Premier ministre et de certains membres du Gouvernement. L’objectif est de parvenir à résorber l’ensemble des enseignants contractuels du Ministère de l’Education Nationale remplissant les conditions d’intégration à la Fonction Publique», a-t-il souligné.
Pr Ibrahim Natatou a ensuite détaillé la situation des personnels du Ministère de l’Education Nationale qui compte un effectif de 111.565 agents dont 70.473 enseignants contractuels, 33.808 enseignants titulaires craie en main, 5.411 agents de bureau, 713 Appelé de Service Civique National et 1.160 auxiliaires. L’effectif des enseignants contractuels éligibles au recrutement à la Fonction Publique à la date du 31 décembre 2022, s’élève à 63.435 personnes, en soustrayant 7.038 personnes âgées de plus de 45 ans. Ce plan de résorption comprend, selon le ministre quatre (4) cohortes déterminées en fonction des tranches d’ancienneté. La première tranche concerne les enseignants ayant de 10 à 24 ans de service. La deuxième tranche 8 à 9 ans, la troisième tranche 5 à 7 ans tandis que la quatrième tranche, elle va de 0 à 4 ans.
Ainsi, le ministère de l’Education Nationale propose d’abord l’évaluation des enseignants contractuels de la première cohorte qui peuvent être éligibles à l’intégration à la Fonction Publique. «Cette première cohorte de 22.942 enseignants contractuels dont 1.081 pour la région d’Agadez, 862 pour Diffa, 3.335 pour Dosso, 4.275 pour Maradi, 3.637 pour Tahoua, 4.156 pour Tillabéri 3.658 pour Zinder et 1.938 pour Niamey», a annoncé.
Le ministre de l’Education Nationale a aussi expliqué que l’évaluation se fera sur les deux dimensions (administrative et pédagogique) conformément aux dispositions du DECRET N°2022- du 11 février 2022 modifiant et complétant le décret n°2009-072/PRN/MFP/T du 26 février 2009, fixant les conditions et les modalités de recrutement sans concours, aux emplois de fonctionnaires, des agents contractuels de la Fonction Publique de l’Etat en respectant l’article 5 qui stipule : «Aucun agent contractuel de la Fonction Publique de l’Etat ne peut accéder à un emploi de fonctionnaire sans concours s’il n’a pas fait l’objet d’une évaluation du service employeur indiquant la qualité des services contractuels effectués et s’il ne remplit pas les conditions d’ancienneté ou de durée de services contractuels et/ou volontaires fixées en fonction de l’emploi de recrutement».
Par la suite, Pr Ibrahim Natatou a assuré que le Ministère prendra toutes les mesures idoines pour garantir l’objectivité et la crédibilité de cette évaluation. A cet effet, dit-il, des équipes d’évaluateurs seront constituées et déployées hors de leurs régions respectives. Chaque évaluateur aura pour charge d’évaluer en moyenne 3 enseignants par jour pour le secondaire et 4 pour le primaire. «Dans les zones à habitat dispersé et où les zones difficiles d’accès (insécurité et aléas climatiques), les enseignants concernés seront regroupés dans un centre d’évaluation. Il est nécessaire que la durée de l’évaluation ne dépasse pas une (1) semaine. Quant à la dimension administrative de l’évaluation, une fiche sera soumise aux directeurs ou aux chefs d’établissement avant l’évaluation pédagogique», a-t-il relevé.
Le ministre de l’Education Nationale a ajouté que la Direction des Ressources Humaines et la Direction de la Formation Initiale et Continue s’attèleront à élaborer respectivement les fiches d’évaluation administrative et pédagogique en situation de classe. Ces outils feront l’objet d’un partage avec les acteurs clés. «La fiche de l’évaluation administrative sera mise en place dans les différents établissements où les enseignants de la cohorte concernée seront localisés. Les chefs d’établissement renseigneront la fiche de l’évaluation administrative à tous les enseignants contractuels qui seront concernés par l’évaluation. La note d’évaluation sera la somme de la note de l’évaluation administrative et de la note de l’évaluation pédagogique conformément aux dispositions du Décret 2016-09/PRN/MEP/A/PLN/EC/MES/MEP/T/MFP/RA du 29 juin 2016 portant statut particulier des fonctionnaires du cadre de l’Education à l’article 141», a-t-il souligné.
L’évaluation administrative s’articule, selon Pr Ibrahim Natatou, autour de la ponctualité, de l’assiduité, la tenue, la participation aux sessions de formations continues, le sens de l’organisation et de la méthode dans le travail, le respect de la hiérarchie, la bonne culture générale, le sens du service public, la conscience professionnelle, l’efficacité et l’efficience. Quant à l’évaluation pédagogique, elle concerne l’aptitude pédagogique, la connaissance approfondie et élargie de sa discipline, la maîtrise des questions inscrites aux programmes, l’atteinte des résultats et l’efficacité. «La note d’évaluation est la somme de la note de l’évaluation administrative qui compte pour 30% et celle de l’évaluation pédagogique pour 70 %», a-t-il conclu.
A l’issue de la visite qu’il a effectuée à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, dans la matinée du mardi 11 mai dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, PhD Mamoudou Djibo a rencontré le personnel et les étudiants de cette institution académique. Avec eux, il a eu des discussions franches, pertinentes et ouvertes sur les problèmes de ladite université afin d’explorer les pistes de solution, conformément aux aspirations de la politique éducative pleine d’ambition et d’engagement du Président Bazoum.
Depuis sa prise de fonction à la tête du ministère en charge de l’Enseignement supérieur, PhD Mamoudou Djibo s’applique à prendre véritablement le pouls des structures sous sa tutelle, en particulier les universités publiques du Niger (UPN) dont il a, à priori, instruit les recteurs de lui faire un état de lieux de leurs institutions respectives. Le ministre Mamoudou Djibo affirme ainsi sa volonté et sa ferme détermination à extirper l’enseignement supérieur des multiples problèmes qui l’assaillent. Ce faisant, par cette visite à l’université Abdou Moumouni de Niamey, il s’est agi pour lui de s’imprégner des réalités de la première et plus grande université publique du Niger qui devrait faire la fierté du pays en matière d’enseignement mais qui souffre d’insuffisance cruciale de capacité d’accueil, pratiquement au niveau de toutes les facultés.
Constat du ministre : des chantiers de construction durent des années avant de finir, dépassant souvent largement les délais contractuels. Certains travaux d’infrastructures ne répondent pas aux normes techniques. L’unique amphithéâtre 1.000 places de la Faculté des sciences juridiques et politiques qui draine 6.000 étudiants sous l’encadrement 19 enseignants, est hors service du fait de sa toiture dégradée. Des salles construites mais livrées aux termites, puisqu’elles sont non équipées. Le ministre a vu aussi l’école normale supérieure (ENS) créée en 1986 avec des locaux construits par la coopération belge pour accueillir, à l’époque 400 étudiants, mais qui reçoit aujourd’hui plus de 2.000 étudiants pour les mêmes installations. Une pareille situation étouffe la faculté d’agronomie où sont recrutés 600 étudiants sur une demande de 3.000 candidats en première année pendant que la plus grande salle de ladite faculté n’a qu’une capacité de 150 places.
La Faculté des lettres et des sciences humaines, qui vient d’obtenir le projet de construction d’un amphithéâtre 1.000 places, illustre également l’insuffisance d’infrastructure à l’UAM. La faculté compte en première année tronc commun plus de 3.000 étudiants. L’on note aussi, un sérieux problème d’assainissement et d’hygiène lié surtout à l’exiguïté et la «surexploitation» des toilettes. Rien qu’au niveau de la faculté des lettres et des sciences humaines, les mêmes fausses sceptiques qui étaient destinées à 500 à 1.000 personnes sont aujourd’hui utilisées par plus de 12.000 étudiants.
C’est un véritable problème, déplore le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, face à tant d’anomalies. «Pourtant, beaucoup d’opérateurs en charge des travaux d’infrastructures à l’université de Niamey sont passés à mon cabinet pour parler du règlement de leurs frais, sans dire qu’ils n’ont pas fini leur travail», s’indigne Mamoudou Djibo.
«Il n’est pas acceptable que trois promotions se bousculent en 1ère année»
Lors de cette rencontre, le ministre de l’Enseignement supérieur a abordé avec les parties concernées, la question de la normalisation de l’année académique qui comporte beaucoup de facteurs. Tantôt, les enseignants chercheurs, eux-mêmes surchargés par leur volume horaire normal généralement de 400 heures au lieu de150 heures, sont pointés du doigt. Mais, les conditions pour exécuter l’enseignement, les travaux pratiques et les travaux dirigés dans les délais ne sont pas aussi garanties, reconnait le ministre face aux besoins réels en intrants de laboratoire et salles de cours. «Nous devons tous avoir honte de ces années interminables que nous imposons aux étudiants. Il n’est pas acceptable que trois promotions se bousculent en première année, obligeant l’Etat à payer trois fois la bourse, trois fois l’aide sociale. Et finalement cela décrédibilise notre système universitaire», dixit le M. Mamoudou Djibo.
Au cours d’intenses et riches discussions, le ministre de l’Enseignement supérieur apprend que le compte unique au trésor entrave la gestion des affaires courantes de l’administration universitaire, car toutes les dépenses passent par le trésor. Ce qui amène les responsables parfois à mettre le leur, pour des besoins urgents. «Mon vœu est que Dieu nous aide, pour qu’en fin juin 2022 l’ambition du président consistant à normaliser l’année, soit déjà atteinte», annonce le ministre Mamoudou Djibo. La normalisation de l’année académique est, faut-il le souligner, l’une des priorités de la politique éducative du Président Mohamed Bazoum .
Pour sa part, face au problème urgent d’infrastructures qui se pose, M. Mamoudou Djibo a émis l’idée de mutualiser l’exploitation des salles de cours. En urgence également, «le ministère prendra en charge la réfection des toilettes et la construction de nouvelles au niveau de la faculté des lettres», a promis le ministre.
Une rencontre est prévue pour très bientôt entre les acteurs universitaires (responsables administratifs, PAT, syndicat des enseignants et celui des étudiants) et le président de la République, Chef de l’Etat Mohamed Bazoum . Ce sera donc l’occasion pour eux de faire entendre au plus haut sommet leurs préoccupations, afin qu’elles soient bien prises en compte dans la mise en œuvre imminente de la politique très soucieuse de l’éducation du président Bazoum.
Le ministre de l’industrie, M. Mallam Zaneidou AmirouAprès la décision de la direction de la société de Brasserie et des boissons gazeuses du Niger BRANIGER de fermer les portes de ladite entité industrielle et celle de UNILEVER, de licencier environ 70% du personnel, notre équipe est allée à la rencontre du ministre de l’industrie, M. Mallam Zaneidou Amirou pour comprendre les contours de ces deux décisions au coût social important. Dans l’entretien accordé à Sahel Dimanche, le ministre de l’industrie s’est appesanti sur les péripéties ayant conduit à cette situation et sur les mesures envisagées par le gouvernement pour, à défaut d’éviter la fermeture ou le licenciement, permettre de mettre le personnel dans ses droits conformément aux textes en vigueur.
Monsieur le ministre, ces derniers jours, on parle d’une éventuelle fermeture de la société BRANIGER mais aussi de UNILEVER, toute chose qui mettrait au chômage des dizaines voire des centaines des personnes. Est-il vrai que ces deux sociétés envisagent de mettre la clé sous le paillasson ? Qu’en est-il exactement ?
Je remercie Sahel Dimanche de me donner l’occasion de m’adresser à l’opinion nationale sur ce qui se passe dans ces deux sociétés privées que vous avez citées tantôt. En effet, depuis quelques temps, ces deux entités industrielles traversent des situations pas assez reluisantes et cela est une source de préoccupation pour nous autorités de tutelle et le gouvernement. Permettez-moi de rappeler que ces sociétés ont un encrage historique dans notre pays. En effet, la BRANIGER (société de brasserie et boisson gazeuse du Niger) est une société anonyme nationale créée en 1967, donc vieille de plus de 50 ans, que nombre de nigériens connaissent. Elle avait un capital de 3,965 milliards F CFA avec son siège à Niamey. Elle est passée sous le contrôle privé avec la libéralisation de l’économie nigérienne. Elle est une société importante qui employait jusqu’en 2017 une centaine d’agents. Après sa reprise par les capitaux privés, la BRANIGER, dans le souci d’accroitre sa production et satisfaire sa clientèle, a initié un programme pour moderniser son outil de production de 2007 à 2012 et s’engageait par conséquent à investir 6,113milliards. Toute chose que l’Etat a accompagnée en lui octroyant les avantages du code des investissements. Les droits d’accise lui ont été allégés de 2013 à 2014. Dans le même cadre, la société a bénéficié d’une convention d’allègement des droits d’accise sur une période de 5 ans à compter du 1er janvier 2016. En contrepartie de cet allègement fiscal, la BRANIGER s’était engagée à accroitre l’emploi de 15% entre janvier 2016 et décembre 2020, accroitre les recettes de l’Etat, investir pour la même période la somme de 2,5 milliards pour maintenir l’outil de production. Vous voyez que la volonté de sauver la BRANIGER était prônée par l’Etat du Niger. Pour permettre la bonne continuation des activités de ladite entreprise, les deux parties étaient convenues du respect des engagements contenus dans la convention d’allègement des droits d’accise.
Après l’ONEP, le Sahel dimanche et le Sahel, le ministre de la Communication, M Laouali Dan Dano était, le mardi 10 mai 2022, dans les locaux de certains journaux de la presse privée, parmi lesquels Le Courrier, Le Monde d’aujourd’hui et Le Canard en furie. Le ministre Laouali était accompagné dans ce déplacement du Secrétaire général du ministère. C’était l’occasion pour le ministre de s’enquérir des conditions dans lesquels travaillent les journalistes de la presse privée.Mais aussi d’échanger sur plusieurs sujets intéressants dont le respect de l’éthique et la déontologie, la vérification de l’information. Au cours de ces échanges, le ministre a insisté sur le professionnalisme, le traitement objectif de l’information, toutes choses qui entrent dans le cadre du respect par les journalistes de l’éthique et la déontologie. Et d’éviter des analyses tendancieuses susceptibles de perturber le vivre- ensemble et la cohésion nationale.
Cette visite d’un ministre de la communication est quand même du nouveau, surtout pendant la 7ème République. Et c’est la raison pour laquelle elle a été très bien accueillie par les journalistes de la presse privée nigérienne. Pendant les 10 ans de la gouvernance de Mahamadou Issoufou, les journalistes, autant que les autres franges de la société qui présentent des voix discordantes ont connu toutes sortes de brimades : les interpellations intempestives, les détentions préventives et même la prison. Malgré les dispositions pertinentes de la loi sur la liberté de la presse et la signature par Mahamadou Issoufou lui-même de la Table de la Montagne. Le Journal Le Courrier n’a pas échappé aux foudres du régime pendant que d’autres voix, bénéficiant de la bienséance du régime calomnient, insultent, diffament, impunément. Le promoteur et le directeur de publication du journal étaient fréquemment interpellés, le promoteur une fois-même déporté à Filingué pour des articles de presse dont les contenus avaient commis le « pêché » d’épingler les forfaits commis par le régime de l’époque. C’est la raison pour laquelle, les journalistes de la presse privée considèrent la visite du ministre de la communication du gouvernement d’Ouhoumoudou, sous les impulsions du Président Mohamed Bazoum, augure d’une ère nouvelle. Une période au cours de laquelle, les journalistes s’acquitteront en toute quiétude, bien entendu dans le respect de l’éthique et de la déontologie, leur travail de service public. Car, sans nul doute, ces organes de presse participent à la formation et à l’information de l’électorat nigérien sur des sujets d’intérêt public. Le journal Le Courrier, pour sa part, continuera avec la même détermination, mais aussi dans le respect de sa ligne éditoriale, et comme journal d’investigation, à informer les nigériens. Tout en espérant que les sujets brûlants qu’il évoque attireront l’attention des plus hautes autorités de ce pays et seront suivis d’effet. Dans l’intérêt du peuple nigérien, et à l’actif de ces mêmes autorités.
Le ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, M. Assoumana Malam Issa, était récemment en visite à Paris, où il a pris part à une conférence de presse organisée au siège de l’Unesco. Principale annonce faite au cours de cette rencontre avec les médias : la tenue d’un FIMA spécial, à Niamey, à l’occasion du sommet de l’Union Africaine, prévu pour se tenir en juillet prochain dans notre pays. Il sera placé sous la thématique ‘’industrie et créativité, une nouvelle dynamique vers l’intégration africaine’’, comme indiqué dans un dossier de presse, distribué au gotha de la mode, particulièrement africaine, qui était au rendez-vous.
Il faut signaler la présence des ambassadeurs du Niger à l’Unesco et en France, leurs excellences Inoussa Ousseini et Ado Elh. Abou, du sous - directeur général de l’Unesco pour la Priorité Afrique et les relations extérieures et de Sid Ahmed Seidnaly Alphadi, président fondateur du FIMA, ambassadeur de bonne volonté du Niger et artiste de l’Unesco pour la paix.
Dans son intervention introductive, le ministre Assoumana Malam Issa a précisé que c’est au regard de l’engagement politique des autorités nigériennes, qui ont fait de la culture un pilier de la renaissance et de la modernisation sociale, que la décision de la tenue de cette 12ème édition a été prise. Un engagement national, sous-tendu par l’objectif, plus global, au niveau continental, de la valorisation du savoir-faire artistique africain et de notre patrimoine culturel commun.
Cela d’autant plus qu’au Niger, « nous sommes convaincus par les capacités réelles du secteur de la mode, donc de la culture, à s’ériger, aujourd’hui plus hier, en vecteur de développement à part entière, de nos sociétés et de nos Etats », a-t-il dit, ajoutant que « la culture permet, à l’occasion des grandes rencontres internationales (à l’image du prochain sommet de l’UA), de sensibiliser les uns et les autres, sur la nécessité de rapprochement des peuples de ce monde. »
Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur Kalla Ankourao a présidé le mardi 7 janvier 2020, dans le jardin dudit ministère, la cérémonie de décoration de l’Ambassadeur Madame Bazindré Amina Djibo. Cette cérémonie revêt un témoignage qui traduit la gratitude des autorités nigériennes à l’endroit de l’ambassadeur, pour avoir consacré une bonne partie de sa carrière au service du Niger, tant à l’administration centrale que dans les services extérieurs. Dans un discours qu’il a lu à cet effet, le Ministre Kalla Ankourao a indiqué à l’endroit de Mme Bazindré, qu’au cours de ‘’ votre carrière, vous avez servi la nation avec sérieux et dévouement en donnant le meilleur de vous dans toutes les tâches qui vous ont été confiées’’. Tout en étant à la retraite,’’ vous avez bien voulu contribuer, de manière significative, à la formation et à l’encadrement des diplomates au niveau de l’Ecole nationale d’administration’’ a rappelé le Ministre des Affaires Etrangères. C’est en reconnaissance à tous ces efforts que le gouvernement a tenu à citer Mme Bazindré Amina Djibo dans l’ordre de mérite de la République du Niger en lui faisant Commandeur dans l’ordre du mérite du Niger. Diplômée de l’Institut africain de développement économique et de planification de Dakar, et d’un diplôme de Superviseur en administration générale de l’Ecole nationale d’administration de Niamey, Mme Bazindré a intégré le ministère des Affaires Etrangères en juillet 1980. En marge de cette cérémonie, le Chef de la diplomatie nigérienne a décerné des témoignages de satisfaction à trois personnalités qui ont contribué à la formation des diplomates de la promotion 2019. La cérémonie s’est déroulée en présence de la Secrétaire générale du ministère Mme Amina Diallo et les collaborateurs dudit ministère. SML/MTM/ANP/0020 Janvier 2020
Le Ministre des Finances Mamadou Diop a présenté solennellement, ce mardi 08 octobre 2019, la loi de finances pour l’année budgétaire 2020 de l’Etat du Niger devant les députés réunis en séance plénière sous la présidence de l’honorable Ousseini Tinni. Dans un exposé, le Ministre Mamadou Diop a fait savoir que le budget 2020 est élaboré dans ‘’un contexte marqué par des défis liés à la sécurité régionale, à la volatilité des cours mondiaux des matières premières et aux aléas climatiques’’. Arrêté en recettes et en dépenses à 2.266,15 milliards de francs CFA, le budget 2020 du Niger a connu une hausse de 108,84 milliards de CFA par apport à celui de 2019 qui était de 217,31 milliards, soit 5,05% en valeur relative. C’est ainsi que les recettes qui la composent sont chiffrées à quelque 1231,54 milliards de CFA pour une hausse de 8,72% par rapport à 2019 et représentent 54,35% des prévisions budgétaires totales. Quant aux prévisions des dépenses budgétaires totales, elles s’élèvent à quelque 2.266,15 milliards de CFA composées de la dette publique, des dépenses du personnel, des dépenses d’acquisition de biens et services et de subventions et transferts. Cet exposé fait également ressortir que les dépenses d’investissements estimées à 1.218,82 milliards pour 2020 constituent plus de la moitié du budget total, soit 53,77%. Le Ministre Mamadou Diop a rappelé, dans son exposé, qu’en 2020, la croissance économique du Niger s’établirait à 6,0%, 5,6% en 2021 et 11,9% pour 2022, soit une moyenne 7,8% sur la période 2020-2022, et l’inflation serait maintenue, en moyenne annuelle, en dessous de la limite maximum de 3,0% fixée par l’UEMOA, le tout dans un environnement mondial caractérisé par une croissance économique de l’ordre de 3,5% pour la même période. Selon le Ministre nigérien en charge des Finances, le budget 2020 favoriserait une consolidation de la stabilité économique, l’amélioration de la situation sécuritaire, une accélération de la mise en œuvre du Programme de développement économique et social (PDES 2017-2021), la construction du pipeline, la poursuite de la mise en œuvre des investissements de l’initiative 3N et la consolidation des reformes économiques et financières.
On le savait depuis longtemps, le jeune ministre des Finances, Ahamat Jidoud, n’a pas, manifestement, l’étoffe pour diriger un département ministériel aussi stratégique et sensible comme celui des Finances. En effet, personne de bonne foi ne pourrait remettre en cause le ‘’background’’ de l’intéressé, pour parler en termes anglo-saxons qui lui sont chers, tant les parchemins obtenus dans les domaines de l’économie et de la gestion financière et monétaire témoignent de la haute technicité de l’ancien agent de la Banque mondiale. Cependant, et on ne le dira jamais assez, le défaut principal du ministre Jidoud est sans doute le manque de modestie pour supporter la contradiction. En effet, le personnage est tellement imbu de sa personne qu’il a toutes les peines du monde pour accepter la critique, même quand celle-ci est constructive. Ce ‘’premier de la classe’’ n’hésite pas à balancer sur les réseaux sociaux son CV, suite à des critiques formulées contre l’introduction brutale et prématurée de la facture électronique certifiée dans une économie nationale à dominante informelle. Aujourd’hui, les conséquences de cette réforme sont désastreuses pour le secteur informel qui agonise à petits feux. Suite à la situation chaotique qui règne dans les rangs des retraités de la Fonction publique, découlant sans doute de la mensualisation des pensions, l’argentier national avait été interpellé par des députés pour apporter des explications à cet état de fait. Il n’en aura pas fallu plus pour le ministre Jidoud de traiter les honorables députés d’’’ignorants’’. Quelle irrévérence de la part d’un ministre de la République à l’endroit des représentants du peuple ! En fait, la perte de sang-froid chez le jeune ministre témoigne tout simplement de ses difficultés à être à la hauteur de la mission, par ces temps trop durs qui courent : sécheresse financière, forte pression fiscale, augmentation drastique de la dépense publique, payement des encours de l’énorme endettement public du régime précédent, manque de réformes structurelles pour moderniser l’économie. Voilà, en réalité, ce qui aurait fait craquer le ministre Jidoud, arrivé sans doute au bout de ses limites. Au Président Bazoum Mohamed de prendre ses responsabilités, car l’insolence et l’arrogance ne sont pas des bonnes recettes pour redresser une économie moribonde comme celle du Niger!
Suite à une série de publications et des sorties médiatiques de certains leaders d’opinions sur le niveau d’endettement de l’Etat du Niger, il nous a paru nécessaire de donner la parole à la personne la plus indiquée, le Ministre des Finances, Monsieur Mamadou Diop, pour nous enquérir réellement de la situation et apporter des éléments de réponses aux inquiétudes que suscite le sujet. Comme tous les pays au monde, le Niger recourt à l’endettement pour financer son développement et le pays est loin, très loin d’être surendetté, comme certains s’échinent à le faire croire, assure-t-il.
L’endettement du pays est devenu un débat récurent. On entend et on lit régulièrement, surtout ces derniers temps, des acteurs politiques, des hommes des médias et ceux de la société civile reprocher au gouvernement de trop endetter le Niger. Qu’en est-il réellement ?
Tout d’abord, je voudrais dire que je suis attentif aux réactions de nos compatriotes et surtout heureux de savoir qu’ils suivent de près nos efforts de gestion des finances publiques.
L’encours de la dette publique du Niger à fin juin 2020 est évalué à 3.328,7 milliards de FCFA, soit 42,5% du PIB (Produit Intérieur Brut). Il est composé de 2.238,5 milliards de FCFA de dette extérieure, soit 67,2% de la dette totale, et de 1.090,2 milliards de FCFA de dette intérieure, soit 28,6% de l’encours. La dette extérieure représente 32,8% du PIB et la dette intérieure, 13,9% du PIB. Le taux d’intérêt moyen pondéré du portefeuille est de 2,9%, dont 1,7% pour la dette extérieure et 5,4% pour la dette intérieure.
Ceci étant, il m’incombe de rappeler que l’évolution du profil d’endettement s’apprécie en fonction de certaines variables macroéconomiques. Il est nécessaire de noter que le Niger est, à l’instar des autres pays de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine), soumis au respect des critères de convergence, indicateurs quantitatifs, et est sous-programme avec le FMI à travers certains critères et indicateurs qualitatifs.
S’agissant de l’UEMOA, le critère prévoit un taux d’endettement (l’encours de la dette rapporté au PIB) inférieur à 70% du PIB. Pour cet indicateur, le Niger occupe la deuxième meilleure place pour le taux le plus bas de l’espace communautaire.
Quant aux indicateurs de viabilité du FMI, lesquels prennent en charge les conditions financières des instruments de dette (maturité, différé et les charges) et les variables macroéconomiques pertinentes, le Niger affiche un risque modéré de surendettement. Tous les indicateurs de la dette publique ressortent en dessous de leurs seuils.
En tout état de cause, le Niger n’enregistre aucun arriéré de paiement aussi bien sur les instruments de la dette intérieure que sur les échéances de la dette extérieure. Ce qui rassure davantage nos partenaires financiers.
En résumé, on peut dire que la dette du Niger est viable (puisque le pays a la capacité de remboursement), que le Niger n’est pas surendetté (si on rapporte le niveau d’endettement au PIB et si on fait une comparaison avec les autres pays de l’espace UEMOA avec lesquels nous partageons les mêmes critères de convergence) et enfin que le risque de surendettement est modéré (si on se réfère aux critères qualitatifs du FMI).
{xtypo_quote}«Le Niger n’est pas surendetté et son risque de surendettement est modéré. Et je n’ai pas connaissance d’un quelconque rapport des institutions de Bretton Woods exprimant une quelconque inquiétude concernant la dette du Niger»{/xtypo_quote}
Justement, ceux qui accusent le gouvernement d’endetter le pays disent se référer à un rapport des institutions de Bretton Woods qui aurait tiré la sonnette d’alarme sur le niveau trop élevé de l’endettement du pays. Est-ce exact ?
Je ne sais pas dans quel rapport ils ont eu à lire cela, parce que je n’ai pas connaissance d’une quelconque inquiétude exprimée par les institutions de Bretton Woods concernant la dette du Niger, que ce soit le niveau ou le rythme d’endettement.
Je tiens à préciser que pour plus de contrôle sur les finances publiques et la gestion de la dette publique, le gouvernement conduit depuis quelques années des reformes, avec l’accompagnement du FMI et de la Banque Mondiale. Les réformes du cadre de gestion de la dette publique du Niger portent, d’une part, sur la consolidation du dispositif institutionnel et, d’autre part, sur une reconfiguration des instruments.
S’agissant du premier point, le dispositif institutionnel de gestion de la dette publique au Niger est principalement régi par le Décret N°2015-311/CAB/PM du 18 juin 2015, portant modalités de suivi de la politique d’endettement de l’Etat et de négociation des aides budgétaires. Il est organisé autour d’un Comité Interministériel et d’un Comité Technique, qui sont appuyés par un Secrétariat Permanent. Tous les démembrements de ce cadre institutionnel fonctionnent bien et permettent la prise de décisions et les conclusions des sessions font l’objet de communication en Conseil des Ministres.
Il vous souviendra également que la gestion de la dette a connu un tournant décisif en 2019 avec le rattachement de la Direction de la Dette Publique à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique pour se conformer aux meilleurs standards en matière d’orthodoxie financière et tout particulièrement de la gestion de la dette. Cette réforme a permis d’envisager des systèmes d’information plus modernes afin de minimiser les risques relatifs à la gestion de la dette, de centraliser les différentes fonctions (front, middle, back offices) de gestion de la dette et de tendre vers la publication des rapports périodiques et les bulletins statistiques conformément au Manuel statistique du FMI.
Quant au second point, le Niger a connu sa première notation financière en 2018. Ce qui lui a permis de lever des fonds sur le marché international en janvier 2020. Cette opération a contribué à améliorer la qualité de son portefeuille à travers un reprofilage de la dette, en vue de mieux gérer le risque de refinancement, allonger la maturité des titres et élargir la base des investisseurs. Cette opération a également réduit la fréquence du Niger sur le marché financier régional des titres à court terme, les bons du trésor. Ainsi, à fin septembre 2020, le Niger est le pays ayant le plus faible recours à l’endettement sur le marché sous-régional des titres publics.
Voilà ce que dit le Fond Monétaire International (FMI) relativement à la dette du Niger : « Viabilité de la dette, capacité à rembourser et évaluation des sauvegardes. La dette publique reste viable et d’après l’analyse de viabilité de la dette (AVD), le risque de surendettement est ‘’modéré’’… La dette contractée ou garantie par l’Etat (CGE) du Niger est relativement faible en valeur nominale (42% du PIB) et en valeur actuelle (VA) (34% du PIB) à la fin de 2019, et proche de la moyenne des pays de l’UEMOA et d’Afrique subsaharienne par rapport aux recettes fiscales nationales. »
Certains font référence à la position économique du Niger, qui est l’un des pays les plus pauvres du monde, pour s’étonner du fait qu’il puisse se permettre de s’endetter. Qu’en dites-vous ?
La règle d’or en la matière est que l’endettement soit soutenable, c’est-à-dire qu’on n’emprunte plus qu’on ne peut rembourser. Il convient aussi d’investir les montants empruntés dans des projets porteurs de développement économique.
A cet égard, il faut indiquer qu’en plus des institutions de Bretton Woods, il existe d’autres organismes qui surveillent le niveau et le processus d’endettement des Etats. Les créanciers des Etats se réfèrent presque systématiquement à ces organismes pour s’assurer qu’un pays qui va sur le marché pour emprunter est solvable. Donc rassurez-vous, c’est la crédibilité de notre pays au niveau international qui explique la confiance des bailleurs de fonds à son égard.
On parle de mauvaise et de bonne dette. Comment établit-on cette différence et où classer les dettes actuelles du Niger ?
Pour le gestionnaire de la dette, les conditions financières du prêt et sa soutenabilité déterminent la qualité de la dette, bonne ou mauvaise.
Pour l’Etat du Niger, la stratégie consiste en la mise en œuvre d’une politique d’endettement prudente qui permet le financement des plans d’investissement tout en assurant la viabilité de la dette. Dans ce contexte, le Gouvernement continue à limiter les garanties de l’Etat et à évaluer soigneusement l’impact de tout nouvel emprunt sur la viabilité de la dette. Les projets d’investissement seront financés en priorité avec des ressources concessionnelles (taux d’intérêt peu élevé et délai de remboursement plus long).
Le Gouvernement reste engagé à respecter les plafonds arrêtés par type de prêts conformément au plan d’endettement à moyen terme 2018-2021, tout en privilégiant le recours aux ressources concessionnelles. Dans les cas où les ressources concessionnelles ne seraient pas suffisantes pour financer les projets à haut rendement, la possibilité de modification afin d’y inclure des prêts non-concessionnels existe, en cohérence avec la viabilité de la dette.
Le portefeuille de la dette du Niger, contrairement aux idées répandues, a servi dans sa quasi-totalité à financer des projets d’infrastructures structurants pour l’économie de notre pays (routes, usines de production d’énergie et d’eau, etc.) et à engager des réformes visant à augmenter la productivité des branches de notre économie (agriculture, élevage, commerce) et à renforcer le stock d’infrastructures de base (ouvrages hydrauliques, hôpitaux, centres universitaires, etc.).
Pour l’année 2020, la gestion de la dette est marquée par la mise en œuvre des mesures d’allègement (moratoires et annulations) convenues avec les partenaires techniques et financiers multilatéraux et bilatéraux en raison de la crise de la COVID-19.
Interview réalisée par Ibrahim Soumana Gaoh, Attaché de Presse du Ministre des Finances
Monsieur le Ministre, depuis le coup d’Etat du 26 juillet 2023, notre pays fait face à des sanctions de la CEDEAO, qui ont eu comme effets la flambée vertigineuse des prix de certains produits alimentaires dont le riz, comment se présente la situation ?
Permettez-moi tout d’abord de vous remercier pour l’opportunité que vous ne cessez de m’offrir pour entretenir l’opinion nationale sur les questions d’approvisionnement et d’accessibilité des produits alimentaires sur nos marchés. Comme vous le savez, dès l’annonce des sanctions économiques et commerciales par la CEDEAO et l’UEMOA des dispositions ont été prises par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) pour faire face à cette situation. On peut citer, entres autres l’organisation d’une rencontre entre les membres du CNSP et les opérateurs économiques afin de parvenir à un prix de vente consensuel sur le sac de 25 kg du riz 25% et 5% ; la tenue de plusieurs rencontres entre le Ministre du Commerce et de l’Industrie avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN), les importateurs, les transitaires, les consignataires, les transporteurs, etc ; l’accélération de la procédure d’obtention de l’autorisation d’importation du riz ; l’organisation des missions de plaidoyer en vue de faciliter l’acheminement de nos produits.
Par rapport à ce dernier point, une délégation que j’ai personnellement conduite composée de la Direction Générale des Douanes, de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger et de plusieurs opérateurs économiques s’est rendue à Ouagadougou au Burkina-Faso avec comme objectif de discuter avec les autorités et le secteur privé de ce pays ami sur les dispositions à prendre pour faciliter l’approvisionnement de notre pays en produits de première nécessité.
A l’issue de cette mission, les dispositions prises nous ont permis de mener des actions tendant à faire face aux différents obstacles. Actuellement, toutes les opérations de transit via le Burkina Faso se déroulent sans problème et des convois sont périodiquement organisés.
Comme vous le dites effectivement, malgré toutes ces dispositions prises, nous constatons un rehaussement du prix du riz. Cela est dû aux manœuvres spéculatives opérées par certains détaillants. A ce niveau, il faut rappeler que le riz étant l’aliment de base constitue véritablement notre préoccupation. Car bien avant la fermeture des frontières, certains pays producteurs comme l’Inde et la Chine ont pris des dispositions d’interdiction de sortie de riz ordinaire (5% et 25%) pour cause des catastrophes naturelles (inondations). A cela s’ajoute les difficultés d’approvisionnement en engrais liées à la guerre en Ukraine.
Il y’a quelques semaines, les populations de Niamey et même celles de l’intérieur du pays ont été confrontées à la non disponibilité du riz accessible au grand nombre sur les différents marchés. Vous aviez d’ailleurs entrepris dans ce sens une série de visites au niveau de certains opérateurs économiques, est-ce une vraie pénurie de cette denrée alimentaire ou un comportement lié à nos commerçants ?
Comme vous l’avez dit et suivi avec nous, nous avions effectué plusieurs visites au niveau de presque tous les magasins et entrepôts appartenant à ces importateurs. Lors de cette visite, nous avons beaucoup plus constaté la disponibilité en grandes quantités du riz basmati, des pâtes alimentaires, les huiles, les farines de blé, le sucre, etc.
Malgré la disponibilité de ces variétés, nous avons enregistré des entrées importantes en produits alimentaires dont le riz ordinaire consommé par la majeure partie de la population et cela, grâce aux dispositions prises par les plus hautes autorités de notre pays à commencer par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, S.E le Général de Brigade Abdourahamane Tiani et le Premier Ministre SEM Ali Mahamane Lamine Zeine afin d’approvisionner nos marchés. Aussi, d’autres dispositions sont en train d’être prises par le Gouvernement en collaboration avec le Burkina-Faso et le Togo pour l’organisation des convois réguliers.
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) a pourtant consenti d’énormes efforts pour faciliter aux opérateurs économiques l’approvisionnement du pays en produits alimentaires. Quelles sont les dispositions prises par le CNSP pour endiguer la spéculation des commerçants et rassurer les consommateurs ?
Effectivement le CNSP a consenti d’énormes efforts pour faciliter aux opérateurs économiques l’approvisionnement du pays en produits alimentaires. Je voudrais ici rappeler que le Gouvernement privilégie d’abord le dialogue avec les opérateurs économiques dans leur ensemble en vue de parvenir à l’approvisionnement régulier de nos marchés en produits de première nécessité.
Cependant, pour tout mauvais comportement ou toute manœuvre frauduleuse tendant à dissimuler les stocks, à augmenter les prix ou à fournir des produits de mauvaise qualité, nous avons instruit nos structures en charge du contrôle de prendre toutes les sanctions prévues à la matière. -A titre illustratif, dans le cadre du contrôle sur le terrain, nous avons constaté des manquements tels que la minoration du poids normal des sacs du riz ; le reconditionnement du riz de plusieurs types et d’origines différentes dans des sacs portant des logos appartenant à autrui ; la revente à des prix non officiels du riz du Niger par des détaillants et le reconditionnement des produits avariés pour la vente.
La société du riz du Niger (RINI) est la principale structure sur laquelle l’Etat compte pour booster la production rizicole, quelle est sa capacité réelle de production et les problèmes auxquels elle fait face ?
Actuellement en tant que société de collecte et de transformation du riz paddy, la société Riz du Niger a une capacité de transformation d’environ 60 tonnes/jour grâce à ses trois usines à savoir l’usine de Niamey, l’usine de Kollo et celle de Tillabéry. Avec les perspectives d’installation de la quatrième usine de Gaya, la production journalière pourrait atteindre les 80 tonnes/jour.
Cependant, cette capacité de production ne pourrait être atteinte que si toutes les conditions sont réunies notamment la disponibilité du riz paddy et celle de l’électricité de manière permanente. A ce niveau, les plus hautes autorités de notre pays ont pris des dispositions tendant à renforcer les capacités d’achat du riz paddy par la société Riz du Niger, en lui octroyant une subvention d’équilibre de plus de 690 Millions FCFA. Cette subvention a pour avantage de protéger la production nationale par l’achat de grande quantité du riz paddy et l’approvisionnement des régions. Aussi, des dispositions en fournitures d’énergie électrique ont été prises afin d’assurer à la société Riz du Niger la continuité de la production.
La production nationale du riz n’arrive pas toujours à combler les besoins des populations jusqu’à l’avènement du CNSP et les sanctions imposées par la CEDEAO, rendant ainsi difficile l’importation du riz. Comment les autorités actuelles envisagent la redéfinition de la politique rizicole dans la perspective d’atteindre zéro importation du riz à l’avenir ?
Afin de répondre aux besoins sans cesse croissants de la population, et disposant d’énormes potentialités en termes de ressources en eau et en terre cultivable qui doivent être exploitées, nous devons inciter les investisseurs tant nationaux qu’étrangers à investir dans le domaine agricole ; renforcer les capacités des structures étatiques concernées par la question notamment la société Riz du Niger, l’ONAHA, la CAIMA, l’OPVN, etc. ; encourager les femmes transformatrices à promouvoir et valoriser la production nationale.
La situation actuelle met en lumière la forte dépendance du Niger vis-à-vis du corridor béninois en termes d’importations des biens de consommation. Quelle leçon à tirer de cette épreuve ?
Nous avons pris conscience que le Niger ne devrait pas se limiter au seul corridor béninois. La situation actuelle nous recommande de diversifier nos ports de transit. D’ores et déjà, le Gouvernement est en train de renforcer le corridor Togo-Burkina-Niger et envisage également de recourir à d’autres formes de désenclavement.