Le panier de la ménagère : Baisse des prix des produits.
Quelques jours après la fête du ramadan les prix des légumes sur le marché commencent à baisser. En effet, depuis la veille du mois de ramadan les prix des légumes qui étaient jadis abordables ont connu une hausse considérable, du coup beaucoup de nigériens ne pouvaient se permettre de se procurer ces légumes. Le sac d’oignon se vendait, avant le ramadan, à 17.000F, a connu une hausse considérable, pour monter à 28.000F actuellement. Pour le même produit, le seau se vend à 1.500F et la mesure à 1.000F. Le carton de la tomate coûtait entre 6.000F et 9.000F, à la même période pour grimper 18.000F et sa mesure à 4.000F. Celle du gombo qui se vendait à 2.500F pendant le mois de carême est actuellement à 2.000F. Le prix du kilo de la pomme de terre était de 750F, contre 250F actuellement. Le sac de l’aubergine coûte actuellement 22.500Fcontre maintenant, et en détail, on peut trouver pour 500F la à plus. Le sac de carotte coûtait 40.000 F contre 15.000 F aujourd’hui. Le concombre se vend en détail et lui aussi à 500Fet plus. Le sac de l’ail coûte 45000F et sa mesure se vend à 2.500F. Celle du piment qui coûtait 1.000F à cette période coûte 2.000F.
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Le Pape François a reçu, hier au Vatican, les membres du Comité de sélection des lauréats du Prix Zayed pour la Fraternité Humaine, édition 2022 : L’ancien Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, membre du Jury du ZAHF 2022
Sa Sainteté le Pape François, chef de l'Église catholique, a rencontré, hier mercredi au Vatican, le Comité indépendant en charge de la sélection des lauréats du ZAHF 2022 (Prix Zayed pour la Fraternité Humaine, édition 2022). Notre compatriote, l’ancien Président de la République, également lauréat du Prix Ibrahim 2020, SE. Issoufou Mahamadou, fait partie des membres du comité.
Le Comité indépendant chargé de la sélection des lauréats du Prix Zayed 2022 est composé également d’autres sommités tels que le lauréat du prix Nobel de la paix 1996 et ancien président du Timor oriental S.E. José Ramos-Horta, l’ancien vice-président de l'Afrique du Sud et ancien sous-secrétaire général des Nations Unies S.E. Phumzile Mlambo-Ngcuka, le Sous-secrétaire de la Section des migrants et des réfugiés du Saint-Siège, le cardinal Michael Czerny, le président du Projet, M. Aladin Leah Pisar, et le Secrétaire général du Haut Comité pour la Fraternité Humaine (HCHF), le juge Mohamed Abdelsalam. Ce comité indépendant appelé à jouer le role de jury est nommé par le Comité Supérieur de la Fraternité Humaine.
Au cours de a rencontre avec les membres du comité, le Pape François a indiqué que « nous devons soutenir le chemin de la fraternité humaine ». Pour le Pape François, sa rencontre historique avec Son Éminence le Grand Imam d'Al-Azhar, le professeur Ahmed Al-Tayeb à Abu Dhabi, en 2019 aux Émirats Arabes Unis, est un « premier pas » sur le chemin de la fraternité humaine. Aussi, a-t-il déclaré au jury que « nous devons maintenir et soutenir » la rencontre et son message, contenus dans le Document sur la fraternité humaine.
Pour leur part, les membres du comité de jugement de la ZAHF ont exprimé au Pape leur profonde gratitude pour le soutien de Sa Sainteté au comité et à leur noble mission. « C'est un honneur pour le comité des juges de rencontrer Sa Sainteté le pape François , dont le chemin commun de la fraternité humaine aux côtés du Grand Imam d'Al-Azhar sert d'inspiration au comité et au monde, qui souffre de crises humanitaires et sanitaires, ainsi que des fléaux de l'égoïsme, de l'inégalité et de l'injustice », a déclaré le juge Abdelsalam, ancien conseiller du Grand Imam d'Al-Azhar, également premier musulman arabe à recevoir la plus haute distinction du Pape catholique.
Après la rencontre avec le Pape François, le comité de sélection a tenu sa première réunion à Rome pour discuter des mécanismes d'évaluation mais aussi du choix des lauréats du prix 2022.
Il importe de souligner que l’attribution du Prix Zayed, commémorant la rencontre historique entre le Pape François et le Grand-imam d'Al Azhar Ahmed at-Tayyeb, en 2019 à Abu Dhabi, célèbre "les contributions en vue du progrès de l'humanité et la promotion de la cohabitation pacifique" dans un contexte où le monde reprend vie après les souffrances et les inégalités dues à la pandémie. Chaque année, le Prix est décerné aux lauréats lors d'une cérémonie organisée à Abu Dhabi, le 4 Février, jour anniversaire de la Journée Internationale de la Fraternité Humaine reconnue par l'ONU.
Assane Soumana
07 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le pari du général Salou Djibo PJP Doubara : La saignée continue
Le pari du général Salou Djibo, ancien patron de la compagnie d’appui et auteur du coup d’Etat qui a renversé Tandja Mamadou, et ancien chef de l’Etat, va mal. Alors que le parti, à sa création faisait grand bruit, des rumeurs le présentant favori pour les élections de 2021, juste après les deux mandats d’Issoufou Mahamadou l’on a vu des foules se bousculer à partir à l’aventure. Beaucoup d’observateurs, redoutaient une érosion dans certains partis politiques, face à l’engouement que suscitait le nouveau parti, s’inquiétant pour certains partis, notamment le MNSD et le Moden Fa Lumana, sur les platebandes desquelles le nouveau parti semble ratisser. Une telle posture annoncée, en a fait un parti très côté vers lequel beaucoup de Nigériens, pour la plupart des opportunistes, se bousculaient, chacun voulant se faire voir et reconnaitre proche de l’ancien président. Son premier test électoral a été fait lors des dernières élections du pays et la moisson a été plutôt maigre, très décevante, loin des espérances. Comme dirait l’autre, la souris a accouché d’une souris. Le score du jeune parti du Général était pourtant prévisible quand on considère les conditions de sa création et les bases sur lesquelles le parti s’est structuré.
Mais d’abord avant les élections…
Depuis que certains on vu Issoufou aligner et soutenir un cadre dans son parti, ceux qui rêvaient d’un pacte qui redonnerait le pouvoir à l’ancien putschiste sur un plateau d’argent, ont fini par déchanter et comprendre que leur champion, en fait, avait été grugé et qu’on ne pouvait plus compter sur un retour de la manivelle pour lui remettre entre les mains, par gratitude, un pouvoir que le PNDS, en 2011, recevait des mains du Général qui avait eu tort de trop croire à une amitié accidentelle, artificiellement créée par des hommes qui voulaient juste abuser de sa verdeur politique. Depuis cette époque, beaucoup de ses militantes et militants, avaient commencé à s’éloigner de son aventure, conscients qu’il n’avait aucune chance d’émerger au milieu de dinosaures quand son parti, lui, à l’occasion de ces compétitions électorales, ne faisait que son baptême de feu. Dans les structures qui se mettaient en place, souvent jusqu’au niveau de la diaspora, les hommes et les femmes qui se bousculaient pour investir les instances dirigeantes du parti, commençaient à s’en aller, convaincus que le pacte révélé ne devrait plus fonctionner car quelque peu Puis, une autre situation est venue décourager davantage les militants.
Elections et résultats squelettiques…
Le Général ne semble pas s’être préparé pour son aventure car, comme dans beaucoup de partis politiques, on n’entend que le même refrain : « on n’a pas les moyens ». Et beaucoup d’acteurs politiques avisés se demandent s’il est possible, sous nos tropiques, dans un contexte d’ignorance et de pauvreté, de faire de la vraie démocratie avec seulement le débat d’idées, dans l’élégance intellectuelle des contradictions ? La réponse est sans doute non quand, même le face-à-face des deuxièmes tours, nos intellectuels ne peuvent être à mesure de nous en donner l’opportunité pour apprécier ce qu’ils peuvent valoir dans le débat d’idées et mieux connaitre la vision qu’ils ont pour le pays et pour la démocratie. Le manque de moyens, quand d’autres, sur les mêmes espaces disputés, partaient avec des millions souvent des milliards, que peuvent certains hommes peu lotis financièrement pour se faire entendre parmi les leurs qui luttent pour la survie ? Tout ne se fait pas avec de l’argent, il est vrai, mais il faut un minimum pour affronter sur le terrain d’autres qui ont l’arrogance de la prodigalité pour ameuter des électeurs, et détourner leur conscience. On doit sans doute relativiser quand on sait qu’à la dernière élection, l’Opposition, avec seulement le « coeur », avait réussi le miracle à mobiliser les Nigériens qui n’aspiraient alors qu’à un changement, un idéal pour lequel, ils donnaient tout, accompagnant des leaders, non sans frénésie dans leur reconquête de l’électorat même si par la suite, cet engagement, certains de ceux qui l’avaient incité ont fini par le trahir.
Quand, au sortir des élections le parti de Salou Djibo ne peut même pas atteindre les 2% de l’électorat, l’on aura compris qu’il est impossible de miser sur un tel parti et cette autre situation est venue davantage rajouter aux déceptions des militants dont beaucoup, dès la proclamation des résultats, désertèrent le parti, annonçant avec fracas leur démission du parti, toute chose que des déclarations du parti minimiser l’hémorragie ne purent éviter l’érosion et tous les jours qui passent, le parti ne fait que se vider de son petit monde, devenant au fil des jours un truc triste comme peau de chagrin.
C’est dans cette situation que l’on apprend le départ d’un des grands lieutenants du Général, et proche du président du PJP Doubara, Seyni Idé, ancien militaire lui aussi qui annonce, sans doute face au manque de lisibilité de la posture de l’opposition, son départ du parti, regagnant les prairies roses. La nouvelle a fait un choc dans l’opinion avec des hommes qui se demandent, finalement, où peuton, dans ce vaste Niger, trouver de grands hommes, capables de rester eux-mêmes, de vivre dans la dignité, de croire à ce qu’ils font et à ce qu’ils disent. Tout le monde peut se rappeler d’un audio de l’ancien responsable de la Ville de Niamey qui demandait au Général Galou Djibo qu’il tentait ainsi de récupérer pour n’avoir confiance qu’à lui seul de faire attention à tous ceux qui sont autour de lui car, tous, peut-il rassurer, ne venaient que pour l’argent et indirectement, voudrait qu’il compte plus sur lui qui, imagine-t-on, ne voudrait pas d’argent même lorsqu’il vient faire de la politique.
Une défection pour quelle garantie ?
Il est évident que si Bazoum Mohamed ne consent pas à changer, à réadapter sa gouvernance pour qu’elle réponde aux aspirations légitimes des Nigériens, et donc à s’entourer de cadres intègres et travailleurs, personne ne peut avoir raison de partir. D’abord, parce qu’il y a tellement d’alliés, souvent non servis encore, il y a du bouchon atour de la gamelle rose, un certain encombrement qui ne peut permettre d’être servi dans l’urgence surtout quand on vient par un autre, discret dans le parti, et sans doute peu influent depuis qu’il quittait son ANDP. Faut-il donc croire que le Colonel à la retraite Seyni Idé, s’est rassuré de la fiabilité de son choix avant de prendre sa décision car à quoi cela peut-il servir si l’on doit partir juste pour se compromettre auprès des siens, et aller jouer aux figurants, en complément d’effectifs quand, dans le fait, on ne peut souvent jamais faire recours à vos compétences, n’ayant de rôle qu’à meubler les foules de certaines déclarations comme c’est le cas de certains acteurs de l’opposition partis plus tôt, aujourd’hui trop tristes car ils n’ont jamais eu encore, les gros morceaux viandés qu’ils espéraient de l’aventure.
Dans de telles conditions que reste-t-il à Salou Djibo à jouer en politique ?
La carrière politique de Salopu Djibo semble définitivement compromise et quand, regardant autour de lui, il ne peut voir qu’un grand vide, sans doute qu’il se rend compte que son monde s’effondre et qu’il est difficile de renaitre de cette expérience malheureuse surtout quand on sait qu’il manque cruellement de talents politiques pour espérer émerger sur l’échiquier. Pourquoi peut-il avoir quitté son métier de soldat de valeur qui lui va bien pour un métier qui n’est pas fait pour lui. Chaque homme doit être fait pour quelque chose et il va sans dire que Salou est mieux fait pour l’armée que la politique. Mais alors l’avait-on fait tant rêver d’un come-back en politique alors que pour son héroïsme, il aurait pu s’en limiter à cela pour construire un mythe sur le soldat qu’il est et qui a montré, à midi pile, de quoi il peut être capable pour décider de restaurer une démocratie menacée par les visées tazartchistes et monarchistes d’un homme qui avait tort de croire qu’il peut tout imposer aux Nigériens.
Aujourd’hui, son parti ne vit que par la seule voix de Hamma Hamadou, technocrate émérite et Secrétaire Général du parti qui joue à l’opposant, portant un discours qui accable la gouvernance actuelle. L’homme, tout le monde le sait, respectable dans son domaine, est un bel esprit. C’est peut-être la seule perle qui lui reste dans le parti. Dommage qu’un tel homme n’ait pas un cadre politique viable et propice pour s’affirmer.
Gobandy
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Le pari risqué d'Emmanuel Macron au Tchad , suite à la disparition très regrettable du Maréchal du TCHAD, Idriss DEBY ITNO : Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI
Officiellement le Maréchal du Tchad, le Président de la République, Idriss DEBY ITNO est tombé sur les champs d'honneur les armes à la main en défendant l'intégrité du territoire tchadien.
Les obsèques nationales du Maréchal du TCHAD se sont bien déroulées dans une parfaite organisation. Une dizaine des chefs d'Etat africains et le Président français, Emmanuel Macron, ont assisté aux dites obsèques le vendredi 23 avril 2021 à N'Djamena , capitale du Tchad.
À l'occasion des obsèques nationales du Maréchal du TCHAD, Idriss DEBY ITNO, le Président français, Emmanuel Macron a fait une tranchante déclaration. En effet, il a déclaré de manière péremptoire que la France ne laissera personne, ni aujourd'hui, ni demain, déstabiliser la République du Tchad.
L 'assassinat du Maréchal du TCHAD, ne constituerait -t- il pas en lui seul, une déstabilisation du Tchad et par conséquent une déstabilisation en perspective de la région du SAHEL ?
À quoi , ont servi les accords de coopération de défense ?
À quoi , ont servi les radars, les avions de chasse français, qui survolaient les terrains de la bataille ?
Seule une enquête internationale, indépendante, bien approfondie, peut permettre de bien répondre à ces interrogations.
À notre humble avis la déstabilisation du Sahel est en cours, il appartiendrait aux pays africains de la région du SAHEL et leurs partenaires extérieurs soucieux de l'avenir de la région du SAHEL, de prendre les dispositions qui s'imposent pour pallier au plus pressé.
La problématique qui se pose ici , comment la France pourrait -elle
défendre sa position de soutien indéfectible à une charte de la transition promulguée de manière unilatérale, par le conseil militaire de transition , dirigé par le fils du président défunt du Tchad ?
En effet, la constitution du Tchad a prévu la procédure à suivre en cas de vacance de pouvoir, pour remplacer le président de la République.
Cette procédure n'a pas été respectée, au contraire, il s'en est suivi une dissolution de l'assemblée nationale et de toutes les institutions dites démocratiques et républicaines, ce qui consacre un régime d’exception tant décrié par la France, à l'occasion du changement de régime au Mali , sans effusion de sang, ni suspension de la constitution.
La France a condamné le changement de régime sans passer par la voie des urnes, au Mali, elle a exigé par la voix de la CEDEAO, que la transition démocratique au Mali ne dépasse pas dix huit mois, le président de l'exécutif et le premier ministre de la transition, soient des civils. Cependant sur le cas du TCHAD où le président en exercice a trouvé violemment la mort, une mort tragique dont les circonstances ne sont pas encore bien élucidées, la France prend acte de la charte de la transition promulguée par le conseil militaire de la transition, alors que ailleurs en pareilles circonstances, la France a toujours exigé un consensus au sein des forces vives des pays concernés.
L' Union Européenne, les Etats-Unis d'Amérique, l' Union Africaine, l'UA, l'Organisation des Nations Unies, l'ONU, donneurs des leçons en démocratie aux africains, vont-ils s'accomoder de la position française sur les violations des principes démocratiques chers aux dites institutions et aux États-Unis d'Amérique ?
La société civile tchadienne, les syndicats, l'opposition politique, les différentes rébellions armées issues des rangs de l'armée tchadienne ,exigent un retour à l'ordre constitutionnel normal.
Peut-on ignorer ces cris de cœurs d'une partie du peuple Tchadien , dont le Front pour une Alternance et la Concorde au Tchad, le FACT, qu'on accuse d'avoir assassiné le Maréchal du Tchad et espérer sauvegarder l'intégrité du territoire tchadien ?
Le front pour une Alternance et la Concorde au Tchad, le FACT, est déjà à trois cents kilomètres de N'Djamena, la capitale.
C'est un front dont la majorité des membres sont issus de l'armée régulière du Tchad, il se déclare prêt au dialogue franc avec un gouvernement de transition démocratique conduit par des civils conformément à la constitution.
Nous pensons qu'une large concertation s'avère indispensable pour tendre vers l'adoption d'une charte de la transition démocratique, consensuelle, et acceptable par tous .
Faute de quoi le président français Emmanuel Macron, prend un pari très risqué.
En effet, en République du Tchad, depuis le renversement du régime de François Tombalbaye dit N'garta Tombalbaye , le mode d'accession au pouvoir s'était toujours opéré par la voie des armes.
Le défunt Maréchal Idriss DEBY ITNO, était arrivé au pouvoir par la voie des armes en renversant le régime de Hussein Habré, dont il fut le chef d'Etat Major Général de l'armée, en 1990.
Depuis lors il s'était imposé par la force des armes.
Par la suite, il s'était adapté aux exigences internationales , il est devenu un démocrate , il organisait des élections générales constitutionnelles qui étaient toujours contestées par l'opposition politique et l'opposition armée .
Il était devenu aussi un rempart contre les terroristes dans la région du SAHEL, un grand allié de la France contre les terroristes en Afrique. C'était un grand guerrier.
À notre humble avis un dialogue franc et constructif entre toutes les forces vives du Tchad, serait plus que nécessaire si l'on voudrait bien créer les conditions d'une stabilité au Tchad.
L 'usage de la force ne pourrait permettre de ramener la paix au Tchad.
La France se devrait de revoir sa position à l'égard, des FACT et des autres fronts armés au Tchad.
Il sera difficile de stabiliser la situation securitaire au Tchad sans passer un dialogue franc et constructif avec toutes les parties prenantes au conflit politique.
Tant que le Tchad ne sera pas stabilisé, la région du SAHEL court un grand risque de déstabilisation.
La France, en ignorant la réalité sur le terrain des opérations , risquerait de créer les conditions nécessaires à la déstabilisation du Tchad d'une part et d'autre part à renforcer le désordre dans la région du SAHEL.
La nouvelle problématique qui se pose est la suivante : les différents fronts armés, en vertus de la géostrategie et de la géopolitique internationales, n'ont -ils pas les soutiens de certaines grandes puissances étrangères ?
La France a t-elle aujourd'hui les moyens de faire face aux efforts de la guerre au Tchad et aux efforts de la lutte contre Covid-19 en France ?
A bon entendeur salut !
Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.
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Le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) célèbre son huitième Congrès Ordinaire conjointement avec le trente-deuxième anniversaire de sa fondation
Le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) tenait ce samedi 24 décembre 2022 au Palais du 29 juillet, son huitième Congrès ordinaire, qui coïncidait avec le trente-deuxième anniversaire de la création du parti. Cette cérémonie, qui s'étalait sur deux jours, a été organisée en présence d'environ 4 000 participants venus de différentes régions du pays, ainsi que de partis politiques alliés et amis de la sous-région et du monde entier.
Dans son discours inaugural, le Président par intérim du Comité exécutif national, Foumakoye Gado, a remercié sincèrement les camarades représentants des partis amis venus de l'extérieur, soulignant que leur présence rehaussait l'éclat de ces assises. Il a également rendu un hommage mérité aux leaders des partis membres du Mouvement pour la Renaissance du Niger (MRN), de l'Alliance Pour la République (APR) et à tous les autres sympathisants.
Foumakoye Gado a surtout félicité les camarades des structures du parti pour les victoires remportées lors des élections de 2021. Il a déclaré: "Ces élections consacrent la montée en puissance du parti, qui se classe premier dans 7 régions sur 8, avec 79 députés sur 166, soit 47,5%, loin devant le deuxième parti qui compte 19 députés, soit 11,4%". Il a rappelé que cette situation était un réel motif de fierté pour les camarades militants et a ajouté: "Nous la devons à votre exceptionnelle résilience, votre rage de vaincre encore et encore, et votre discipline, ciment de notre unité. Si cette performance prouve que le parti est sur sa trajectoire ascendante, l'escalade n'est cependant pas achevée, car nous ne sommes pas encore parvenus au sommet de la pyramide. Je reste convaincu que cela est à votre portée et que vous releverez ce défi très prochainement".
Les assises de ce huitième congrès coïncidaient avec le trente-deuxième anniversaire de la création du PNDS Tarayya. Porté sur les fonts baptismaux le 23 décembre 1990 au Lycée Alhéri de Niamey, le parti a entamé une "belle épopée de la longue marche du PNDS Tarayya pour la conquête du pouvoir démocratique qui sera couronnée de succès aux élections présidentielles d'avril 2011. Ce fut 20 ans d'un travail acharné et constant.
Le 1er Comité Exécutif National Provisoire (CEN/P) mis en place le 24 Décembre 1990 était composé comme suit :
. Secrétaire Général : Mahamadou Issoufou
. Premier Secrétaire Général Adjoint : Foumakoye Gado
. Deuxième Secrétaire Général Adjoint : Bazoum Mohamed
. Secrétaire à l’organisation : Kané Souleymane
. Premier Secrétaire Adjoint à l’organisation : Karidjo Mahamadou
. Deuxième Secrétaire Adjoint à l’organisation : Nouhou Sani
. Secrétaire aux relations extérieures : Katambé Issoufou
. Secrétaire Adjoint aux relations extérieures : Oumarou Inoussa
. Secrétaire à la jeunesse : Harouna Mahamadou
. Secrétaire Adjoint à la jeunesse : Abdou Ibo
. Secrétaire aux affaires économiques et sociales : Goubé Gaoh Moussa
. Secrétaire Adjoint aux affaires économiques et sociales : Abdo Hassan Maman
. Secrétaire aux affaires culturelles : Kelessi Inoussa
. Secrétaire Adjoint aux affaires culturelles : Moudour Badroum
. Secrétaire à l’information et à la propagande : Massaoudou Hassoumi
. Secrétaire Adjoint à l’information et à la propagande : Ibrahim Laouali
. Trésorier Général : Waziri Maman
. Trésorier Adjoint : Marthé Daouda
Le premier congrès ordinaire statutaire du parti a eu lieu en décembre 1993 à Niamey.
Boube Boureima avec l'ANP
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Le pèlerinage au Niger : Le hadj, le COHO et les affaires pestilentielles
Les Nigériens en parlent, s'en plaignent mais semblent buter contre un mur de silence. Un mur de silence et de complicités étendues sur un sujet qui doit pourtant rester en dehors de toutes déviances politiciennes ou mercantilistes. C'est de Dieu qu'il s'agit, dans un pays que l'on dit à 95% musulman et pourtant le pèlerinage est devenu, depuis quelques ans, une affaire d'enrichissement illicite pour de nombreux compatriotes. S'il y a tant de monde qui s'oriente dans la création d'agences de voyages spécialisés dans le hadj, c'est qu'il y a des profits énormes à se faire. Sur le dos de pèlerins qui sont prêts à débourser des fortunes colossales pour réaliser ce 5e pilier de l'islam. Le secteur des agences de voyage hadj et oumra se développe ainsi à un rythme extraordinaire. Hommes, femmes, jeunes, marabouts et prêcheurs de grande renommée ont parfois tout abandonné pour s'adonner à cette activité courte et limitée dans le temps, mais fructueuse. Ça rapporte si fort que pour récompenser d'éventuels démarcheurs et agents commerciaux improvisés, les chefs d'agences offrent un billet d'avion pour le hadj à celui qui arrive à leur procurer 10 candidats au pèlerinage. Manipuler de si grandes sommes d'argent n'est pas toujours facile. Et parfois, des cas d'escroquerie ont eu lieu, certains chefs d'agences faisant, apprend-on, dans des affaires non orthodoxes.
Des responsables du COHO sont réputés buveurs invétérés
Mais le pire est ailleurs. Car, aussi surprenant que cela paraisse, les pèlerins souffrent plus de l'Etat et de ses démembrements que des agences de voyage. Créé pour aider l'Etat à mieux organiser le pèlerinage et apporter du baume au coeur des candidats au hadj, le COHO [Ndlr :commission pour l'organisation du Hadj et la Oumra] a augmenté au désarroi et à la pagaille. Tout est devenu affaires pour rapporter de l'argent à des individus qui, derrière la barbichette et le salam systématique, cachent en eux une âme d'hyènes, poltronnes et voraces. Certains responsables, dans la haute sphère du COHO, sont réputés buveurs invétérés. L'institution a très mauvaise presse, tant auprès des pèlerins que dans l'opinion nationale d'une façon générale. " C'est un échec total et personne ne semble se soucier des dérives pernicieuses en cours dans les couloirs du COHO ", a lâché un chef d'agence qui a requis l'anonymat. Disant. regretter que les gens semblent captivés par les activités des agences et leurs éventuelles insuffisances, notre source indique que le COHO est devenu une instance où se pratique l'escroquerie légalisée.
Le COHO prélève une somme de 73 500 FCFA sur chaque pèlerin, soit un milliard au minimum, chaque saison
La plupart des Nigériens ignorent que le coût exponentiel du hadj ne dépend pas, pour l'essentiel, des agences de voyages. Il est le fait du COHO qui invente et multiplie à volonté les services payants. Par pur esprit mercantiliste et pour des intérêts partisans et/ou personnels. Selon certaines indiscrétions, le chaos habituellement qui s'observe dans le dernier tournant de l'organisation est délibérément créé pour assouvir une certaine soif inextinguible d'argent. Ainsi attend-on le dernier moment pour choisir le transporteur sans appel d'offre pour mieux prendre les pèlerins et les agences à la gorge. Un diktat qui rapporte gros pour ses auteurs. Sans qu'on sache pourquoi, le COHO prélève une somme de 73 500 FCFA sur chaque pèlerin. Rapporté à la dizaine de milliers de pèlerins que l'on compte chaque année, ce montant atteint la somme astronomique d'un milliard de francs CFA. Selon des sources proches d'agences de voyages, le COHO percevrait également plus de 400 millions sur le transport. Une sorte de commission perçue sur les billets d'avion et que lui reverse l'avionneur retenu. Que dire de cette augmentation de 115 000FCFA sur le prix du billet à laquelle le ministère du Commerce, heureusement, aurait opposé un NIET catégorique.
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Le Pentagone enquête sur la mort des soldats américains au Niger
Le Pentagone tente de déterminer si les forces américaines impliquées dans une embuscade meurtrière au Niger ont détourné la routine de leur patrouille pour se lancer dans une mission non approuvée.
Selon un article publié dans le quotidien américain New York Times, les soldats américains et nigériens ont donné des comptes rendus contradictoires pour savoir s'ils étaient simplement tombés dans une embuscade ou s'ils avaient été attaqués après avoir tenté de poursuivre des insurgés islamistes, selon des responsables militaires des deux pays.
Ces contradictions ont incité les membres du Congrès à exiger des réponses sur ce que les soldats faisaient avant l'attentat du 4 octobre.
Dans des interviews avec le ministère de la Défense et le New York Times, des militaires nigériens ont dit qu'un convoi légèrement armé d'une cinquantaine de soldats nigériens et américains a poursuivi les insurgés islamiques sur des motos, jusqu'à ce que les hommes franchissent la frontière vers le Mali.
Les membres du service américain ont insisté sur le fait qu'ils n'ont pas pourchassé les insurgés, mais simplement les "ont remarqués" dans les environs du village de Tongo Tongo. Ce n'est que lorsque les troupes ont interrogé les chefs de village et se dirigeaient vers leur base, selon le récit américain, que les insurgés ont tendu une embuscade au convoi, les accablant.
Les contradictions s'ajoutent aux autres questions émergeant après l'attaque meurtrière: les soldats avaient-ils agi au-delà de leur mission prévue, sans avoir d'abord obtenu l'approbation? Et si on leur avait donné la permission, qui l'a accordé?
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Le père de l’énergie solaire au Niger, un savant de renommée internationale (Audio)
27 ans après la mort du père de l'énergie solaire au Niger, le professeur Abdou Moumouni Dioffo fait toujours parler de lui dans le monde entier. Ce précurseur dans le développement solaire au Niger et où l'université du pays porte son nom a, à son actif, plusieurs brevets d'invention sur les chauffe-eau solaire, les fours solaires, les capteurs solaires et surtout un moteur à vapeur. Sa renommée a dépassé les frontières de son pays.
Ecouter les Le père de l’énergie solaire au Niger, un savant de renommée internationale
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11 mars 2018
Source : http://www.rfi.fr/
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Le personnel des Affaires Etrangères présente ses vœux du nouvel an au Ministre
Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur Kalla Ankourao a présidé le mardi 7 janvier 2020 au jardin dudit ministère, la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an du personnel, au Ministre des Affaires Etrangères.
C’est la Secrétaire générale dudit Ministre, Mme Amina Diallo qui a indiqué dans son discours, que plus qu’un simple rituel, ’’ cette cérémonie nous offre à la fois l’opportunité de nous rencontrer, de dresser le bilan des activités qui ont marqué l’année écoulée et d’aborder les perspectives de la nouvelle année’’.
Mme Amina Diallo a d’abord fait référence aux collègues et collaborateurs officiants dans les missions diplomatiques et consulaires,’’ qui s’adonnent avec abnégation et dévouement à la mise en œuvre de notre diplomatie’’.
‘’ Nos encouragements vont également à l’équipe de la Mission Permanente à New York et plus spécialement celle chargée de la mise en œuvre du mandat de notre pays au Conseil de Sécurité’’ a-t-elle ajouté.
Le Niger qui était presque inaudible, ‘’se fait de plus en plus entendre dans le concert des nations grâce à une visibilité à travers de multiples offensives diplomatiques et les prises de décisions des plus hautes autorités du pays’’ a-t-elle indiqué.
Mais s’il est vrai que la visibilité de notre action diplomatique est appréciée, ‘’il n’en demeure pas moins que les défis énormes se dressent encore dans notre quête perpétuelle d’une diplomatie toujours plus efficace’’ selon la Secrétaire générale du ministère.
C’est pourquoi, Mme Amina Diallo a appelé au sens élevé de responsabilité du Ministre Ankourao, ‘’pour plaider auprès des plus hautes autorités en vue de l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents du ministère’’.
En réponse, le Ministre des Affaires Etrangères a déclaré que l’année 2020 s’annonce comme une année extrêmement changée, car depuis une semaine, l’admission du Niger au Conseil de Sécurité des Nations Unies est effective et durera deux ans.
Pour le cas de défis du Ministère, tout le monde s’accorde à reconnaître que’’ le problème N° 1 de notre administration a été, au cours de ces dernières années, l’insuffisance des cadres, fautes de remplacement de ceux qui étaient admis à la retraite’’.
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Le petit Ibou Karadje et les huit milliards détournés empêchent le sommeil à certaines personnalités
Qui aurait imaginé que la gestion du seul volet transport de la Présidence de la République aurait permis un détournement de huit (8) milliards de francs CFA ? Pourtant c’est arrivé avec le Petit Ibou de Karadjé, un jeune homme taciturne méconnu du public jusqu’à l’éclatement de cette affaire hautement rocambolesque. Le petit est certes d’une intelligence remarquable en matière de détournement car il n’est pas à son premier coup ; en effet il aurait déjà été trempé dans des malversations avec Airtel Niger où il se serait taillé un capital important. Atterri à la présidence on ne sait par quelle osmose, le voilà qui récidive, en mettant cette fois-ci les bouchées doubles. Très vite, le petit a voulu grandir et s’installer à la haute marche. Des aménagements réalisés pour sauver la population de Karadjé de la menace des inondations ; une mosquée mémorable comme sortie de terre ; des investissements colossaux pour briller dans une campagne électorale inédite ; la prise en charge d’une garde composée d’haltérophiles ; des cadeaux aux parents amis et connaissances… ce sont toutes ces extravagances qui ont attiré l’attention sur ce jeune homme. Néanmoins, aussi intelligent qu’il soit, le petit Ibou ne saurait à lui seul imaginer tous les artifices mis en place pour détourner huit milliards de francs. Dans le sillage, il y a très certainement des personnes expérimentées en la matière qui ont encadré les forfaits commis par le petit politicien. Et c’est bien à ce niveau que plusieurs interrogations se posent. Qui sont ces experts en comptabilité qui ont sournoisement agi sous le couvert du petit qui, selon toute vraisemblance, à briller dans l’imitation des signatures. Il y a aussi ces cachets dupliqués qui lui ont permis de légitimer toutes ses opérations. Tout a été savamment monté de telle sorte que personne de l’extérieur n’a pu se rendre compte de la supercherie. Alors convenez-en avec nous que le petit Ibou n’est absolument pas seul. Il n’a jamais été seul ni dans la fabrication des pièces, ni dans le management de l’argent détourné. En faisant un petit calcul, nous nous rendons compte que même s’il y avait cent (Cent) personnes impliquées dans cette magouille, chacune aurait bénéficié de quatre-vingt (80) millions. Ce sont des sommes faramineuses dans le pays le plus pauvre du monde. Combien de préoccupations auraient été solutionnées avec cet argent ? Les gens sont tout simplement terribles.
Dans tous les cas, le petit Ibou connait très bien toutes les personnes avec lesquelles il a eu à traiter. Il est encore en vie et il peut bien parler. De plus, le Président de la République vient d’ordonner à la justice de se pencher sur cette affaire. Qu’est-ce qu’on attend alors pour interpeller toutes les personnes citées par le petit ? D’ores et déjà, plusieurs personnes relevant du Trésor National et du Ministère des Finances ont été interpellées. Ce sont pour la plupart des collaborateurs administratifs, ceux par qui les papiers passent pour contrôle et vérification. A ce niveau, tout peut paraitre clair car une fois que le papier présente toutes les complicité présumée de certains acteurs politiques de haut rang. Convenez avec nous qu’il y a suffisamment de gens informés et qui savent très bien que les signatures ne sont nullement celles des légitimes responsables. Ces personnes sont les vraies complices, les coupables au premier plan. Et, parmi elles, on cite plusieurs noms autour de l’ex président Issoufou Mahamadou. On va même plus loin en remontant le processus par lequel le petit a obtenu sa nomination à la comptabilité de la Présidence. A ce niveau, on cite aussi des noms de hautes personnalités qui ont favorisé son recrutement aux services de la Présidence. Celles-là sont alors les vraies profiteuses de l’argent détourné. Là aussi, le petit Ibou les connait très bien. L’un dans l’autre, le dossier Ibou Karadjé se révèle de jour en jour facile à traiter. Surtout que le Président de la République vient de donner feu-vert à la justice pour travailler sans aucune entrave. Attention ! S’il y a des facilités en amont, il y a aussi d’énormes difficultés en aval. En effet, du fait qu’il y ait parmi les présumés complices des personnes très proches du Président Issoufou Mahamadou et de certains caciques du parti rose, la chose redevient compliquée. On le sait aujourd’hui, tout le monde dans ce parti n’a ni le courage, ni la droiture du Président Bazoum Mohamed. Pendant dix années de gouvernance, il s’est créé signatures requises, on appose son ok pour que le processus continue. Ceci dit, il est facile pour ce genre de cadres de se disculper. Un fonctionnaire peut bien laisser passer une correspondance si elle présente toutes les ampliations requises et c’est l’échappatoire pour beaucoup qui se retrouveraient dans cette situation. La grande énigme, celle dont on ne veut pas évoquer, reste la complicité présumée de certains acteurs politiques de haut rang. Convenez avec nous qu’il y a suffisamment de gens informés et qui savent très bien que les signatures ne sont nullement celles des légitimes responsables. Ces personnes sont les vraies complices, les coupables au premier plan. Et, parmi elles, on cite plusieurs noms autour de l’ex président Issoufou Mahamadou. On va même plus loin en remontant le processus par lequel le petit a obtenu sa nomination à la comptabilité de la Présidence. A ce niveau, on cite aussi des noms de hautes personnalités qui ont favorisé son recrutement aux services de la Présidence. Celles-là sont alors les vraies profiteuses de l’argent détourné. Là aussi, le petit Ibou les connait très bien.
L’un dans l’autre, le dossier Ibou Karadjé se révèle de jour en jour facile à traiter. Surtout que le Président de la République vient de donner feu-vert à la justice pour travailler sans aucune entrave. Attention ! S’il y a des facilités en amont, il y a aussi d’énormes difficultés en aval. En effet, du fait qu’il y ait parmi les présumés complices des personnes très proches du Président Issoufou Mahamadou et de certains caciques du parti rose, la chose redevient compliquée. On le sait aujourd’hui, tout le monde dans ce parti n’a ni le courage, ni la droiture du Président Bazoum Mohamed. Pendant dix années de gouvernance, il s’est créé une chasse gardée d’individus mesquins et détourneurs en diable. Rien que les malversations au ministère de la défense en disent long sur la taille des supercheries enregistrées pendant le règne du président Issoufou. Une génération de prédateurs sans vergogne a vu le jour. Ces individus ne reculent face à rien pour se renflouer les poches. C’est ainsi qu’ils ont détourné allégrement l’argent destiné à mettre nos soldats dans les conditions de combattre l’ennemi. Des centaines de jeunes nigériens sont tombés sur les champs de bataille non pas qu’ils soient incompétents, mais parce qu’ils ont été victimes de la cupidité de ceux qui ont détourné l’argent destiné à leur acheter le matériel qu’il faut pour tenir tête à l’ennemi. De telles personnes seraient déjà passées au poteau dans des pays qui se respectent. Non ; nous sommes au Niger, le pays de tout est possible. Ce sont donc ce genre d’individus qui sont aussi trempés dans l’affaire Ibou. Et comme par le passé, ils continueront toujours à courir ; à se pavaner dans de grosses cylindrées tout en narguant le peuple qu’ils ont spolié. Ces individus véreux sont aussi dangereux. Pour ce faire, il urge de mettre le petit Ibou à l’abri. On doit contrôler l’identité des personnes qui vont et viennent autour de lui. On ne le sent pas peut-être ; cependant, la vie du petit même peut être menacée
Mallam
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Le Peuple adoube, et après ? : Pourquoi, Comment et Quand le Général Abdourahamane Tiani, Chef de l’État doit prêter serment / Abdourahamane Oumarou LY
Jeremy Bentham dans sa théorie sur l’utilitarisme prône la maximisation du bien-être collectif résumée par la maxime, "le plus grand bonheur du plus grand nombre". Convaincu cette fois-ci que son bonheur est à portée de main, que ses préoccupations seront véritablement au centre des actions publiques, l’écrasante majorité du Peuple a adoubé, au-delà de toute attente, les nouvelles autorités.
De Tillabéri à N’guigmi, de Gaya à Dao Timi en passant par Niamey, les manifestations et les déclarations de soutien au CNSP s’organisent, sans contrainte. Si pour un Pouvoir les conditions d’appréciation de la légitimité sont le consentement, la confiance et la reconnaissance, ceux-ci conférés au CNSP par le Peuple sont bien réunis. C’est dire donc que le Peuple convient d’avec la citation attribuée à Napoléon selon laquelle : « celui qui sauve sa patrie ne viole aucune loi. »
Cette adhésion du fragment majoritaire du Peuple trouve notamment son fondement dans l’espérance d’un futur prospère partagé et équitable ainsi que dans la quête d’une plus grande souveraineté nationale. Pourtant, cette légitimité semble avoir besoin symboliquement d’être incarnée par une prestation de serment.
Pourquoi, Comment et Quand doit-elle être réalisée ?
Pourquoi le Chef de l’État doit-il prêter serment ?
L’incarnation de la légitimité passe par la prestation de serment, qui apparaît comme la prise d’un engagement solennel afin d’œuvrer au service du bien commun. Une sorte de contrat passé avec le Peuple !!
Or le Général Tiani, Chef de l’État est doublement légitime, sur le plan national et sur le plan international.
Sur le plan national, l’adoubement constaté à tous les niveaux des composantes sociales, qui ont joué leurs partitions, n’a pas trop besoin de traîner dans la rue aussi longtemps, reste juste à le ramasser par les nouvelles autorités, sous forme de légitimité incarnée.
Sur le plan international, la plainte déposée devant la Cour de Justice de la CEDEAO par le sieur Bazoum consacrera la légitimation du CNSP comme autorités de la République du Niger, par constat soit de la démission du plaignant soit de son état d’impeachment, incapable de jouer le rôle de Chef de l’État puisque victime de sa propre turpitude.
Dans ces conditions, la mise en rapport entre le Général Tiani et le Peuple souverain dans son ensemble, le tissage de lien avec le Chef de l’Etat ne sauraient perdurer. La formule sera à prévoir. Peut-être dans la Charte de transition ?
Comment prévoir le serment ?
L’ordonnance régissant les pouvoirs publics pendant la période de transition faisant office de Charte de la Transition devrait être la base juridique.
Une révision des dispositions de l’article 7 pour insérer la formule du serment à prêter par le Chef de l’État sur le livre saint de sa confession aurait dû être la solution. Cependant, force est de constater que l’ordonnance se caractérise par sa rigidité puisque l’on ne peut se fonder sur une disposition existante pour la modifier.
Ne faudrait-il pas alors l’abroger et la remplacer par une nouvelle prévoyant explicitement le serment ?
Symboliquement, à partir du serment prêté, le rite fera porter sur les épaules du Chef de l’Etat, les lourdes charges et responsabilités de l’ère nouvelle, porteuse de défis et d’espoir pour le Niger, qui s’ouvre.
Quand et devant quelle instance ?
Les assises du Dialogue national inclusif, qui regrouperont les forces vives de la nation, constitueront le lieu idéal pour se livrer à cet acte solennel. Au besoin, prévoir leur élargissement par les anciens Présidents et Chefs de l’Etat, les anciens Présidents de l’Assemblée nationale et les anciens Premiers ministres, les chefs religieux, les chefs coutumiers, les associations des femmes, des jeunes et celles des droits de l’Homme. Bref, les représentants de toutes les composantes sociales ; une sorte de Niger en miniature.
Sur le pan pratique, la cérémonie sera officiée par le Président des assises du Dialogue national inclusif, l’Association islamique, l’Archevêque de Niamey et l’Association des chefs traditionnels.
La prestation de serment serait le premier point à inscrire à l’ordre du jour du programme du Dialogue national inclusif.
Abdourahamane Oumarou LY
Contribution web.
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Le peuple malien a-t- il sonné le glas du néocolonialisme dans les pays du Sahel ?
Depuis les manifestations contre Ibrahim Boubacar Keita (IBK), organisées par le peuple au sein du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), un vent nouveau souffle, un vent de libération, sur les pays sahéliens, précisément les anciennes colonies de la France en Afrique de l’Ouest. Pas aussi anciennes que cela, car ces pays sont encore dans le giron français, pour ne pas dire l’empire français.
L’on connait la suite de ce mouvement populaire. Cette situation du Mali, dirigé présentement par le Colonel Hassimi Goita avec pour Premier ministre Choguel Kokala Maiga, a suscité au niveau de la France des commentaires insolites et pour le moins ridicules pour un pays qui se dit berceau des droits de l’homme mais qui se comporte de manière paternaliste en véritable puissance colonisatrice. Avec tout l’anachronisme qui caractérise une telle posture. La CEDEAO qui s’est révélée comme un instrument au service de la France s’est montrée encore plus ridicule. Avec à sa tête des présidents dont la plupart sont mal élus, en mal de légitimité, ou ayant brigué un troisième mandat en tordant le cou à la Constitution de leur pays tout en s’inféodant toutes les institutions de la République dont les forces de défense et de sécurité que, paradoxalement on ne veut pas voir à la tête d’un Etat dans l’espace CECEAO.
D’ailleurs, ceux qui parlent de coup d’Etat constitutionnel,que ce soit en Guinée et en Côte d’Ivoire, se trompent ou veulent tromper les autres. Ce sont des coups d’Etat contre la Constitution et contre le peuple, à proprement parler. Mais, les mêmes ont décidé de soumettre leurs frères maliens à des sanctions théoriquement drastiques mais difficiles à mettre en ?uvre dans la pratique pour plusieurs raisons, en tentant de les noyer, les asphyxier, pour leurs propres intérêts mesquins car en pensant à leur sort personnel et surtout à ceux de la France. Pour rappel, c’est de cette manière que l’Afrique a été soumise à des siècles d’esclavage et de colonisation : les complicités internes, l’utilisation des africains contre leurs frères. Il n’y a pas à chercher, ailleurs, d’autres causes. Car, au niveau de la France ou des pays de la CEDEAO, nul n’a pensé un seul instant au peuple malien, à sa volonté de rompre avec le néocolonialisme, son droit à la sécurité et à la dignité. C’est quand même curieux qu’il n’y a pas eu autant de mobilisation pendant tout le temps où le Mali subit les attaques meurtrières des terroristes et autres groupes armés. Mais, les maliens ont plus d’un tour dans leur sac, avec des alliés de longue date comme l’Algérie aux côtés de laquelle le Mali sous Modibo Keita a lutté pendant la guerre de libération de l’Algérie contre la France, et également la Russie. Sans oublier d’autres pays émergents qui n’attendent que l’occasion de se faire des partenaires en Afrique surtout au Sahel, une zone, parait-il, qui regorge de richesses que la raison humaine peut à peine imaginer. Les attitudes de la France et de la CEDEA0 ont, comme dans un effet boomerang, produit l’effet inverse. Alpha Condé a été renversé le 5 septembre 2021, et Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso vient de l’être le 24 janvier 2022. Dans les deux cas, pour répondre à la demande sociale, à la demande des peuples. Des peuples qui, partout, en Afrique ont assez de l’exploitation étrangère, des détournements massifs impunis de l’élite dirigeante corrompue sur fond d’incompétence, et de l’injustice sociale criarde. Autant dire mare de l’indignité. Les peuples africains veulent prendre leur destin en main, écrire leurs propres histoires, en choisissant librement leurs partenaires pour jouir tout aussi librement des ressources de leur pays, aujourd’hui mises à sac par des dirigeants plus au service de l’extérieur (c’est le sentiment de bien d’africains) que de leurs concitoyens auxquels ils ont pourtant promis liberté, égalité, justice et protection. C’est l’aspiration profonde de tous les peuples du monde, la France y compris. De ce fait, les mouvements sociaux et l’intrusion des militaires sur la scène publique qui se succèdent dans notre espace n’ont pas comme remède les sanctions, les condamnations, mais la bonne gouvernance pour l’intérêt des peuples. Il s’agit de s’interroger sur leurs raisons afin y apporter les réponses qui conviennent. Les peuples africains ne demandent pas la lune. Ils aspirent tout simplement à vivre dans la dignité. Et les africains doivent un jour ou l’autre s’assumer face à l’histoire en prenant leur destin en main pour ne compter d’abord que sur eux-mêmes. Ils le feront ou ils périront d’une manière ou d’une autre. Toutes les puissances qui se précipitent chez nous en traversant ciel, mers et terres, ne le font pas pour nos beaux yeux, mais pour leurs intérêts, pour assurer le bonheur de leurs peuples à eux. Ce n’est pas si difficile à comprendre.
Gassarou
Lire aussi >>> Malicron, le variant se propage en Afrique de l’Ouest
Le coup d’Etat perpétré par un groupe de militaires au Mali contre le régime IBK, accusé de mauvaise gouvernance, mauvaise gestion de l’insécurité qui sévit dans le pays et la mise à sac des deniers publics à travers l’octroi des marchés publics, est en train de se propager dans les trois frontières du Sahel. Le chaos instauré par l’insécurité au Mali a poussé les militaires à prendre leur responsabilité pour mettre un terme au régime d’IBK.
A la suite de cette situation, les condamnations contre la prise de pouvoir par des militaires fusent de partout. La CEDAO, l’Union africaine, la France, l’Union européenne et le Nations unies ont vivement condamné la prise de pouvoir par la force au Mali. Mais le rubicond a été franchi par la CEDAO qui a infligé des fortes sanctions contre le peuple malien. Des sanctions qui ont irrité tous les peuples dignes du continent. Trois mois après le deuxième coup d’Etat de Assimi Goita qui a eu lieu le 31 mai 2021, le variant Malicron a migré vers le golf de guinée pour infecté le régime de Alpha Condé. Le 5 septembre 2021, le pouvoir de Alpha Condé issu d’un troisième mandat en violation de la loi fondamentale de la République de Guinée est balayé par des militaires avec à leur tête le Colonel Doumbouya. En Guinée, également, le régime déchu était accusé de liberticide et d’atteinte à la vie des citoyens. Le 24 janvier 2022, le meme variant se retrouve au Burkina Faso. Au pays des hommes intègres, ce lundi 24 janvier, les populations se sont réveillées sans président avec la destitution de Roch Kaboré par des militaires qui ont décidé de mettre fin à son régime jugé incapable face à l’aggravation de l’insécurité dans le pays et à faire face au déficit de gouvernance. Un coup de force applaudi par le peuple du Faso qui exprime, à travers des manifestations, son soutien aux militaires, son raz le bol contre le régime corrompu de Roch. L’accélération de la propagation du variant Malicron dans les pays du Sahel est provoquée par la mauvaise gestion des questions sécuritaires, l’injustice, les violations répétitives des libertés fondamentales, l’impunité, le déficit de gouvernance et l’insolence politique des dirigeants. Avec l’incapacité des régimes à prendre en charge les expirations des peuples, le variant a pu s’infiltrer et se propager dans les pays du Sahel. Au Mali, en Guinée et au Burkina, les dirigeants ont payé les frais de leurs tartuferies et leurs mépris à l’égard des peuples. Selon des spécialistes, ce variant dangereux qui vient du Mali risque de se propager dans les pays du Liptako Gourma.
Alpha
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Le Peuple Nigérien, Unis par la Foi, Défend la Patrie avec Ferveur !!
Sous l'impulsion des associations islamiques du Niger, le peuple nigérien s'est uni dans un élan patriotique sans précédent ce vendredi 4 août 2023 à 16 heures. C'est dans un émouvant rassemblement que les fidèles se sont prosternés pour accomplir une prière collective exceptionnelle, connue sous le nom de 'Al Qunut', une prière spécialement dédiée aux moments de crise.
Au cœur de la capitale Niamey, une marée humaine a convergé vers la Mosquée des Grandes Prières, affectueusement surnommée Mosquée Kadhafi, pour cet acte de foi qui transcende les frontières sociales. Hommes, femmes, jeunes et aînés, venus des quartiers les plus éloignés, ont répondu avec ferveur à l'appel des associations islamiques. Qu'importe le moyen de locomotion choisi, qu'il s'agisse de véhicules, de motos, de tricycles ou de simples pas, tous avaient un but commun : répondre à l'appel sacré. Des groupes d'amis, des familles entières, des âmes solitaires, tous se sont rassemblés pour ne pas laisser passer ce moment historique. Les artères de la ville étaient en effervescence, vibrant aux couleurs de la foi et de l'unité.
Ponctuellement à 16 heures 10 minutes, comme convenu, la communion a commencé avec la prière de Asr. Puis, l'Imam a entamé la prière spéciale Al Qunut, une supplication fervente à Allah pour préserver le Niger de toutes les menaces qui le guettent, qu'elles soient multiples ou de sources diverses. Les prières se sont élevées vers le Tout-Puissant Allah, implorant Sa protection sur le territoire, la souveraineté du pays et la sécurité de ses habitants. Dans un élan solennel et vibrant, les fidèles ont exprimé leur soutien indéfectible aux autorités en place et aux Forces de défense et de sécurité, les exhortant à veiller sur le bien-être et la quiétude du pays.
Ainsi, dans une atmosphère empreinte de dévotion, l'office religieux s'est poursuivi avec la lecture pieuse du Saint Coran et des invocations inspirées par une profonde volonté de bénir le Niger. Les voix des oulémas, se sont élevées en chœur pour demander la grâce divine, afin que descende sur le Niger la bénédiction d'Allah. Ils ont prié pour que la paix et la sécurité s'installent enfin de manière pérenne dans notre noble pays, pour que l'unité, la solidarité et la fraternité guident chaque pas du peuple nigérien.
En ce jour mémorable, les cœurs étaient remplis de piété et de fierté envers la patrie. Que vive le Niger, sous le regard bienveillant d'Allah, dans la paix, la prospérité et l'harmonie éternelle.
AMine
Nigerdiaspora avec l'ONEP
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Le Peuple Souverain : Mythe, Réalité et Légitimité / Par Abdourahamane Oumarou LY
Peuple, qui es-tu ?
La souveraineté nationale appartient au Peuple, telle est la formule contenue dans bon nombre de constitutions dans le monde. Les évènements du 26 juillet 2023 au Niger donnent l’occasion de s’interroger sur le véritable sens à attribuer à cet aphorisme, particulièrement au terme « Peuple », abondamment employé dans les différents discours et littératures du moment. Que n’avait- on pas entendu : « le vrai Peuple », « le Peuple debout », « le grand Peuple », « la volonté du Peuple » ? Chaque locuteur mentionnant le Peuple dans le sens de légitimer ou justifier l’action entreprise ou projetée.
Le Peuple est le facteur de la démocratie, d’où ce fameux principe énoncé par le Président Abraham Lincoln, « le gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple »
Si l’identité et l’usage du concept Peuple (I) apparaissent peu évidents, aucun doute n’entoure le fait que le Peuple est la source du pouvoir (II).
- Le « Peuple » est un terme polysémique.
On peut l’aborder sur le plan politique, philosophique ou juridique. Sans s’attarder sur les considérations doctrinales, il convient de se référer à la définition de la Cour constitutionnelle du Niger intervenue dans le contexte du Tazartché en 2009. Ses tenants justifièrent leur acte par la demande du Peuple, qui sollicita la prolongation du mandat du Président de la République ; les opposants, de leur côté soutinrent que le Peuple ne saurait se ramener à un groupuscule d’individus. Saisie, la Cour constitutionnelle dans l’avis n° 02/CC du 25 mai 2009 considéra que : « le Peuple doit être compris au sens de l’ensemble des citoyens que sont les personnes rattachées à l’Etat par la nationalité. Le Peuple est unique et ne peut exercer sa souveraineté qu’en corps. Il est donc insusceptible de subdivision et c’est cette indivisibilité que consacre le second alinéa de l’article 5 précité. Elle en conclut qu’« aucun individu ou groupe de personnes, encadré ou non par des partis politiques, syndicats ou autres associations ne saurait s’identifier au Peuple dans le cadre de l’exercice de la souveraineté nationale. »
Tel que défini, l’on peut aisément se rendre compte que le Peuple, qui est l’ensemble des citoyens, est utilisé de manière abusive et impropre dans le langage commun. Aussi, une partie ou un fragment du Peuple sont-ils pris pour désigner le tout, c’est-à-dire tout le Peuple. Lorsque l’on soutient que le Peuple consent ou s’oppose, référence est faite à une partie du Peuple. Dans ce sens, même dans les démocraties les plus unanimistes, le Peuple ne s’accorde pas sur tout. Les simulacres d’élections dans l’ex Union Soviétique, les anciennes démocraties populaires de l’Europe de l’Est, organisées sans compétition, l’attestaient éloquemment ; les résultats n’atteignaient jamais les 100%.
Au vu de ce qui précède, dans les expressions introductives, telles le "vrai Peuple” ou la "volonté du Peuple”, il est plus judicieux de parler de majorité du Peuple ou de la partie la plus nombreuse du Peuple ou simplement d’une partie du Peuple, qui, sans équivoque, constitue la source du pouvoir.
- Le Peuple constitue la source du pouvoir
Dans la théorie de la souveraineté populaire de Jean-Jacques Rousseau, le pouvoir appartient au Peuple, qui est la source du pouvoir démocratique lequel trouve sa légitimité dans les citoyens, qui peuvent s’exprimer directement, ou à travers ses représentants.
La question à se poser consiste à savoir si le Peuple peut légitimer un coup d’État ?
Il ressort du lexique des termes juridiques (édition 2017-2018) que la légitimité est la « qualité d’un pouvoir d’être conforme aux aspirations des gouvernés (notamment sur son origine et sa forme), ce qui lui vaut l’assentiment général et l’obéissance spontanée. La légitimité n’est pas immuable. »
Le dernier bout de phrase mérite toute notre attention. En effet, il est permis d’en déduire que la légitimité nécessite un ajustement permanent, afin d’assurer au maximum la parfaite concordance entre l’exercice du pouvoir et les aspirations du Peuple. Le meilleur moyen d’assurer la légitimité, gage de la prévention contre les ruptures démocratiques, reste le respect des principes de bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques.
Lorsque leur mise en œuvre n’est pas ou plus assurée par le gouvernement démocratiquement élu, cet accident politique de parcours, qu’est le coup d’État, trouvera bien des souteneurs au sein du Peuple. Du reste, Pierre Rosanvallon met en garde que « l’élection à elle seule ne garantit pas qu’un tel gouvernement soit au service du Peuple, ni qu’il y reste ». Si l’écrasante majorité des citoyens prend fait et cause pour la suspension des institutions démocratiques, que le changement va dans le sens souhaité par eux, il y a bien là un problème.
N’est-ce pas là, la preuve de la légitimation ? Inversement, il y aurait échec si la grande partie du Peuple se lève et s’insurge contre la rupture, comme ce fut le cas en Turquie lors des évènements de 2014 lorsque le régime de M. Erdogan fut l’objet d’une tentative de coup d’État. Il suffit d’un appel diffusé pour sonner la mobilisation générale d’une grande partie du Peuple, qui descendit dans la rue à mains nues pour faire échec à l’œuvre entreprise par les mutins pourtant lourdement armés. La légitimité a sauvé la légalité. Par contre, si le Peuple, au lieu de sauver la légalité, apporte massivement son assentiment, la preuve de légitimation est établie.
Convenons avec De Phocylide de Milet que : « le Peuple, le feu et l’eau sont des forces indomptables. »
Les manifestations grandioses et spontanées de soutien des 27 août et 2 septembre 2023 à Niamey, et dans de nombreuses localités du pays, en faveur des nouvelles autorités, de mémoire de Nigérien, n’avaient jamais drainé autant de monde. Les organisateurs, de simples citoyens issus de la société civile, se débrouillaient avec les moyens du bord, contrastant d’avec les financements colossaux engloutis dans les rassemblements de la classe politique déchue, qui avait fait de l’argent l’unique source de la légitimité.
Cependant, le vernis de légitimité octroyé par le Peuple ne saurait constituer un blanc-seing ; la satisfaction de la volonté générale et du bien-être des populations devraient en être le corollaire. Le changement ne serait pas salvateur, si le pays ne se relevait pas, grâce à des actions de moralisation, de la situation de décadence morale et éthique dans laquelle il végète du fait de la gestion égocentrique de la classe politique.
En définitive, si le Peuple souverain, au lieu de sauver la légitimité démocratique, issue des élections, adhère à une entreprise autre, il est dans son bon droit. Aussi, ne revient-il pas à une puissance étrangère ou à une organisation internationale de connaître mieux que lui son bonheur. Ces dernières, en décidant unilatéralement de décerner un satisfecit de légitimité, de surcroît selon des critères propres à elles et au cas par cas, se substituent au Peuple. Comme pour proclamer définitivement l’autorité suprême du Peuple, Jean Marie Adiaffi ne disait-il pas que le « Peuple n’a besoin de personne, il se suffit à lui-même. »
Tout de même, répétons-le : la souveraineté nationale appartient au Peuple.
Abdourahamane Oumarou LY
Contribution Web.
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Le piège malien : Le ministre Massaoudou pour sauver le soldat Le Drian
Les fréquentes et tranchées interventions du ministre des Affaires étrangères du Niger sur la situation malienne méritent vraiment qu’on s’y penche. Que peuvent apporter ces sorties qui agacent au plus haut point les autorités de Bamako ? Que gagne Jean Yves Le Drian ? Quels bénéfices pour Hassoumi Massaoudou ? De toute évidence, l’actuel ministre Français des Affaires étrangères est, des responsables français, le plus engagé dans la crise malienne. Il serait, pense les observateurs, l’alpha et l’oméga de cette crise. Il était, alors ministre de la Défense, l’artisan de l’intervention de son pays au Mali. Une intervention dont la base légale serait un accord avec le président Diacounda Traoré, président d’une transition pas plus légitime que celle des colonels. La légitimité étant une présidence issue d’élections. Le ‘’Duc de Bretagne’’, alors ministre socialiste, parviendra, à l’issue d’élections, à imposer un camarade de l’International socialiste, Ibrahim Boubacar Keita. Le retour de l’ascenseur, devant la gloutonnerie du Breton qui voulait tous les marchés pour ses hommes, amis, sera de courte durée. Le président Keita finira par être exacerbé par le comportement de Le Drian. Le divorce interviendra et on connaît la suite. Incapables de se rendre compte que les époques ont changé, le ministre français et son gouvernement continueront à réfléchir comme si on était au début des indépendances. Ils s’enliseront au Mali. Et dans les dossiers relatifs à la corruption, l’octroi du marché de la fabrication des passeports maliens concernerait des proches de Le Drian. Ce marché qui était exécuté par une société canadienne sera, sans appel d’offres, donné à une société française au double ou même triple de son prix. D’où la nécessité d’étouffer le Mali. Et d’où le besoin d’alliés d’autant qu’aussi bien en Europe qu’aux Etats- Unis, des voix commencent à douter de l’agenda de la France. On comprend dès lors la cour assidue aux responsables des pays de la sous région. Au cours de la dernière sortie du ministre nigérien, Le Drian a, à la limite, flatté Massaoudou. Il est présenté comme un ministre appartenant à un pays où il y a eu une transmission de pouvoir d’un président élu à un autre. Comme si c’est la première fois en Afrique. Au Bénin voisin, Soglo a transmis le pouvoir à Kérékou qui, au terme de ses deux mandats, l’a transmis à Yayi Boni qui son tour, après les deux mandats légaux, a permis une alternance. Donc, il n’y a pas à fouetter un chat. Mais ses flatteries ont déroulées les propos de Massaoudou. Il aurait pu tout de même se dire que ‘’tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute’’. C’est attribué à La Fontaine. Voila ce que gagne Le Drian. Et Massaoudou alors ? Avoir la faveur du Duc. Ce n’est pas aussi mauvais que ça. Le soutien du lobby Breton et les Francs Maçons comptera beaucoup dans une carrière politique. On se rappelle que Hassoumi Massaoudou, alors ministre des Finances, aurait eu des velléités de se présenter aux dernières élections présidentielles.
Ou tout au moins imposer des primaires à son parti. Ce qui aurait probablement irrité le président Issoufou Mahamadou qui avait unilatéralement choisi Bazoum. Massaoudou a été éjecté, sans égards, de son poste de ministre des Finances. Il est dans l’ordre normal des choses qu’il prenne son destin en mains en se cherchant des mentors. Les prochaines présidentielles, c’est dans quatre ans. Il faut, comme le dit encore La Fontaine, ‘’partir à point’’. Surtout que la succession du parti reste encore ouverte. Et celui qui sera président du parti en sera le candidat aux prochaines élections. Un soutien de Le Drian pèsera dans la balance. Le soutien à la politique française au Mali est le prix à payer. En vaut-il la peine ? Peut-être oui, peut-être non. Les allusions du Premier ministre malien, en réponse à Massaoudou, permettraient elles d’en douter ? Quel message Choguel Maiga a voulu t-il livrer en revenant sur Firhoun ? Un résistant à la pénétration coloniale qui aurait été trahi par des Africains. Il n’insinue pas que notre ministre soit sur cette voie ? A moins que ce soit une affaire entre deux chinois…
Modibo
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Le pillage des ressources extractives et les réalités géopolitiques de la zone sahélienne dite des ‘’trois frontières‘’ (1ère partie) :
NB : Notre article peut paraître rébarbatif parce que comportant beaucoup de termes très scientifiques (et indigestes). Ce sont les noms de minéraux et de métaux (que les puissances étrangères veulent coûte que coûte s’en approprier et qui sont abondamment présents dans notre sous-sol (sans que cela n’éveille notre attention) et qui sont susceptibles de nous être pillés par tous les moyens possibles. L’essentiel est que vous compreniez que ces (nos) matières premières minérales (aux noms compliqués) sont aujourd’hui très indispensables et très recherchées par les occidentaux pour leur développement économique et social. I-De la course aux richesses extractives des pays de la zone sahélienne dite des ‘’trois frontières‘’ La crise actuelle du capitalisme occidental a exacerbé la boulimie et un déferlement vers les ressources extractives stratégiques des pays africains, particulièrement ceux de la zone sahélienne dite des ‘’trois frontières‘’. Parler des ressources extractives (mines, pétrole et gaz) dans le Sahel africain, en relation avec les réalités géopolitiques mondiales, reviendrait d’une part à examiner la place que tiennent ces richesses du sous-sol dans la géographie et l’économie de la sous-région et d’autre part à rendre compte des réalités géopolitiques, avant de rechercher les liens ou corrélations entre les deux. En effet, notre sous-région est en proie depuis un peu plus d’une décennie, à une ruée des puissances étrangères sous diverses formes, en particulier par des interventions militaires dans les zones identifiées riches en ressources minières (métaux rares et stratégiques) et énergétiques (pétrole, gaz, uranium, hydrogène,…), au nom d’objectifs ‘’humanitaires‘’ ou d’une prétendue ‘’lutte contre le terrorisme islamiste‘’. Cette doctrine satanique a été élaborée par l’impérialisme occidental et tragiquement mise en oeuvre en Libye (meurtre de Kadhafi et déchirement du pays) en 2011 par la France sarkozienne sous couvert de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Le but exact de l’intervention des avions militaires français n’était nullement la protection de la population libyenne (la France n’affiche d’ailleurs que mépris et dédain vis-à-vis de ce peuple) ou d’une quelconque restauration de la démocratie, mais plutôt un moyen d’assurer la mainmise des entreprises occidentales sur les ressources naturelles extractives et énergétiques du pays et au-delà des pays du Sahel, voire ceux de la côte occidentale africaine. Depuis, la zone ouest-africaine n’a connu aucun moment de stabilité : Coups d’Etat au Mali, en Guinée, au Burkina Faso, insécurité et tentative de balkanisation du Mali, insécurité au Niger, au Burkina Faso, etc… Les poches de conflits se multiplient dans la région et s’étendirent même vers les pays côtiers (Bénin, Côte d’Ivoire, Togo,…) sur fond de menaces d’ingérence étrangère. Ces conflits en Afrique de l’Ouest couplés à la guerre russo-ukrainienne (qui a paralysé l’Europe de l’Ouest de son approvisionnement en hydrocarbures à partir de la Russie) a créé un besoin accru en ressources énergétiques et minières stratégiques notamment les ‘’métaux rares‘’ dans les pays développés. Faut-il le rappeler, en 2010, à la suite d’un différend territorial entre la Chine et le Japon concernant les îles Senkaku, la Chine, gros pourvoyeur de ‘’terres rares‘’ a alors décrété un embargo sur leur exportation vers le Japon, et aussi décliner cet embargo en quotas d’exportation vers les autres pays du monde, notamment l’Europe Occidentale. Cela a fortement pénalisé l’industrie high-tech dans tous ces pays et cette pénurie a entraîné une forte hausse des prix de ces minerais stratégiques et critiques dans le monde. C’est alors que l’Union Européenne a renforcé son plan d’action d’approvisionnement en ces produits avec l’établissement de la première liste européenne des matières premières extractives dites ‘’critiques‘’. L’enjeu était donc de sécuriser les chaînes d’approvisionnement et cela doit passer par la prise de parts dans des mines, la création de stocks stratégiques et aussi l’identification et la sécurisation des gisements se trouvant dans des pays ‘’sous tutelle‘’ et ignorant que de telles richesses sont enfouies dans leurs soussols et qu’elles peuvent leur être stratégiquement et économiquement importantes. En Afrique de l’Ouest en général et dans la zone sahélienne dite des ‘’trois frontières‘’ en particulier, connues pour être l’une des régions les plus pauvres au monde, les richesses du sous-sol, ne manquent pas, et les ressources énergétiques (pétrole, gaz, uranium, hydrogène,…) et ressources minières (minerais stratégiques et critiques,…) présentes sont autant de bonnes raisons qui font de la région ‘’un espace de convoitises‘’ qui ‘’attise les appétits des grands groupes internationaux‘’, comme l’a anticipé le journal ‘’l’Humanité ‘’ du 10 janvier 2011. Au vu du potentiel en ressources extractives exceptionnellement très abondant et diversifié, les experts disent de cette zone un ‘’scandale géologique‘’ ; mais d’aucuns envisageant même de considérer toute la partie subsaharienne du continent africain comme un ‘’scandale géologique‘’. Hier, comme aujourd’hui, l’environnement extractif ouest-africain est envahi, entre autres par les majors français Orano (premier producteur mondial d’uranium, ex-Areva, ex-Cogema), Total Energy (hydrocarbures), les américaines ConocoPhilips (hydrocarbures), Anglo- American,AngloGold Ashanti,BHP Billiton, Rio Tinto (mines), la chinoise CNCP (pétrole) et d’autres juniors canadiennes, américaines, australiennes, anglaises, de très tristes réputations, et/ou engluées dans de nombreux scandales politico-financiers et du reste très peu recommandables (au nombre desquelles, Savannah Energy PLC (pétrole et énergie solaire), Petro- Tim (pétrole), les minières Goviex, Geovic Mining Corp, Rand gold Resources, Resolut Mining, Semafo, Etruscan, l’espagnole Rio Norcea Recursos, qui vient de faire une entrée ‘’triomphale‘’ au Niger,…). Ces juniors minières qui vendent du bluff aux gouvernements africains peu regardants sont pour l’essentiel des ‘’one penny stock‘’ des pays développés (les ‘’one penny stock‘’ sont des actions ordinaires de petites entreprises minières (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) peu crédibles qui se négocient à moins d’un dollar par action à la Toronto Stock Exchange. Il faut noter que les bourses de valeurs mobilières de Toronto, Vancouver et Calgary au Canada sont trop complaisantes pour la cotation des petites compagnies minières débutantes et qui font généralement leurs premières expériences dans l’exploration minière en Afrique subsaharienne. Ces juniors minières sans moyens conséquents, parfois sans personnel, ni bureaux, appartenant à des actionnaires anonymes, immatriculées dans des paradis fiscaux, parviennent, avec forces promesses et mises en scène, à convaincre des gouvernements africains de leur confier des concessions minières très stratégiques. Une fois le contrat (attribué en Conseil des ministres) en poche, ces sociétés se précipitent sur les bourses de valeurs susmentionnées, pour valoriser leurs titres africains et en échappant, de plus, à toute obligation fiscale, juridique, environnementale, sociale ou sanitaire et empocher des plus-values confortables avant même qu’un seul coup de pioche ne soit (peutêtre ne le sera jamais) donné dans le pays ainsi arnaqué. Aussi, aucun penny (pour ne pas dire FCFA) ne sera investi en dehors peut-être de quelques 1 ou 2 millions de dollars de ‘’dessous de table‘’, nécessaires pour l’accélération du processus de signature d’octroi de permis. Les places canadiennes (avec les bourses de valeurs de Toronto et de Vancouver) sont pour l’industrie extractive mondiale, exactement ce que sont Genève et Zurich (Suisse) pour l’industrie bancaire et les finances en matière d’évasions fiscales, de blanchiment de capitaux et de secrets bancaires. Au cours de ces trente (30) dernières années, le Canada s’est progressivement révélé un redoutable paradis réglementaire, juridique et fiscal de l’industrie minière mondiale. Nombreuses sont ces sociétés qui écument le continent africain. Nous avons encore en mémoire plus de 150 permis de recherches minières (toutes substances confondues) distribués à la va-vite dans les zones du Liptako-Gourma, Sud Maradi, Air, Djado et dans le bassin de Tim Mersoi, à 42 sociétés (fictives pour certaines) originaires de 12 pays dans les années 1995-96 et qui finalement se sont avérés comme un feu de paille. Que sont devenus les 154 permis de recherches minières gracieusement attribués par le gouvernement du Niger d’alors et où sont passé les sociétés bénéficiaires de ces permis ? C’est le lieu de souligner le cas d’une de ces juniors qui a encore pignon sur rue en Afrique : c’est la sulfureuse Savannah Energy PLC qui était, il y a quelques jours seulement au centre d’une mafia pétrolière qui a mis à mal les relations diplomatiques entre le Cameroun et le Tchad. En effet, dans un communiqué en date du 23 Avril 2023, la présidence de la République du Tchad s’est indignée du différent qui s’est créé entre le Cameroun et le Tchad, autour de la question d’une prétendue acquisition des actifs de l’ex ESSO Tchad par la nébuleuse Savannah Energy PLC ; et N’Djamena d’accuser Yaoundé de soutenir une prise de contrôle illégale de ses actifs pétroliers sur son territoire. Depuis une dizaine d’années, le nombre de compagnies minières nordaméricaines et ouest-européennes (majors et juniors) qui opèrent en Afrique est en très forte hausse. Au plus grand jour de cette situation, est apparue la rivalité franco-étatsunienne qui s’active dans le Sahel en prise avec toutes sortes de fléaux savamment créés et entretenus (trafic de drogue, terrorisme, …) et qui servent d’alibi pour légitimer la stratégie sécuritaire et l’installation de bases militaires. Les citoyens burkinabés, maliens et nigériens doivent se mettre en tête que la persistance de l’insécurité, de la violence et de la présence des forces militaires étrangères sur leurs territoires n’ont d’autres explications que l’appétit dévorant, la sécurisation des approvisionnements en ressources énergétiques et minérales déjà en exploitation (l’uranium du Niger, l’or du Mali et du Burkina Faso,…) et les tentatives des puissances étrangères de mettre la main sur les très stratégiques ressources non encore exploitées (des accords léonins de recherches minières récemment signés dans certains pays). Le niveau de développement de certaines technologies de pointe durant la période coloniale et post-coloniale, n’avait pas alors permis l’exploitation de ces ressources, mais aujourd’hui le contexte international (géostratégique et technologique) l’en exige, et les pays occidentaux font feu de tout bois pour mettre la main sur ces ressources. Le niveau de prise de conscience et la lutte de la jeunesse africaine semblent contrecarrer les velléités de l’impérialisme occidental. Comme le dit ironiquement un dicton bien de chez nous ’’yaw, idon bakawyé sun budé’’ ou encore ’’hunkuna, kawyé izé moo féri’’, (autrement : ’’le nègre a à présent compris ! ; et rien ne sera plus jamais comme avant’’) ; la page du pillage en règle des ressources du sous-sol des pays sahéliens par les puissances prédatrices occidentales semble désormais en voie d’être définitivement fermée (malgré la persistance de signatures de conventions et contrats miniers léonins dans certains pays).
II-Du caractère stratégique des ressources extractives de la zone sahélienne dite des ‘’trois frontières ‘’ Nombre de ressources extractives et énergétiques et de minerais stratégiques utilisés dans la fabrication de milliers de produits dans les pays développés du Nord sont extraits du sous-sol africain. L’Afrique possède à elle seule plus de soixante (60) types de minerais différents, soit 1/3 des réserves mondiales, tous minerais confondus. Selon la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA), le continent détient 78% des réserves mondiales de diamant, 28% de celles de manganèse, et autres abondantes réserves de bauxite, de cuivre, de lithium, d’uranium, etc…. On note également qu’à l’échelle mondiale, il est estimé que le continent africain participe, dans une large proportion, aux réserves et à la production de plusieurs substances minérales, dont entre autres 90% des réserves de platinoïdes, 80% de coltan, 74% de chrome, 70% du tantale, 60% de cobalt, 40% des réserves aurifères et près de 13% des réserves de pétrole (même si les statistiques occidentales tendent à sous-estimer le potentiel en hydrocarbures du continent noir). C’est entre autres le long de l’équateur en RD Congo (où certaines substances minérales n’existent nulle part ailleurs sur terre que là), la zone nord-est de la RD Congo et la zone sahélienne dite des ‘’trois frontières‘’. Du fait de l’étendue de leurs territoires et leur quasi-virginité géologique, ces zones (RD Congo et Sahel) disposent de sous-sols immensément riches, avec une très forte probabilité de détenir qualitativement et quantitativement autant, voire plus de matières premières minérales que toute autre région du monde. Notons que tous les gisements de minerais connus, qu’ils soient d’origines magmatique, sédimentaire et métamorphique sont présents dans le sous-sol des pays africains. Même s’il n’existe pas de classification géologique parfaitement définie des métaux, ces derniers peuvent être regroupés en quatre (4) grandes catégories (et tous, exceptionnellement abondants en Afrique) : 1 - Les métaux de base : aluminium, chrome, cuivre, étain, fer, magnésium, manganèse, plomb, nickel, titane, zinc ; 2 - Les métaux précieux : argent, iridium, or, osmium, palladium, platine, rhodium, ruthénium ; 3 - Les métaux de l’énergie nucléaire que sont les actinides : plutonium, thorium, uranium ; 4 - Les métaux de spécialité : tous les autres métaux (‘’terres rares‘’ entre autres). Outre les trois (3) groupes de métaux ci-dessus énumérés et très présents dans le sous-sol des pays du Sahel, il y a le groupe des très recherchés minéraux dits critiques et/ou stratégiques (‘’terres rares‘’ entre autres) qui sont des matières premières pour lesquelles un risque pèse sur la chaîne d’approvisionnement, soit parce que celles-ci sont concentrées dans un très petit nombre de pays, soit parce que la stabilité politique des pays fournisseurs est limitée, alors qu’elles présentent un intérêt économique ou industriel fort pour les pays demandeurs. Le sous-sol de la zone sahélienne dite des ‘’trois frontières‘’ (particulièrement dans le Liptako-Gourma) regorgerait de ces ‘’terres rares‘’ (qui sont un ensemble de 17 métaux aux propriétés voisines, chimiquement assez réactifs et disposant de propriétés électromagnétiques les rendant indispensables pour la haute technologie : ce sont le scandium, l’yttrium et les 15 métaux de la famille des lanthanides (lanthane, césium, praséodyme, néodyme, prométhium, samarium, europium, gadolinium, terbium, dysprosium, holmium, erbium, thulium, ytterbium, et lutécium). Précisons que les ‘’terres rares‘’ (‘’rare earth‘’) font partie des métaux dits ‘’verts‘’ de la transition énergétique destinés à la fabrication des super-aimants des générateurs des éoliennes et des luminophores (substances qui, lorsqu’elles subissent une excitation, émettent de la lumière).
A suivre
Par M. Mahaman Laouan Gaya,
ancien Ministre,
ancien Secrétaire Général de l’Organisation des Producteurs de pétrole Africains (APPO)
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Le PM Ouhoumoudou sur la sellette ?
Le PM Ouhoumoudou sur la sellette ? Ces derniers temps, selon certaines sources, ce n’est pas la grande entente qui régnerait entre le Président Bazoum et son Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou. Il semblerait que le Président Mohamed Bazoum ne trouverait pas son PM assez engagé dans la lutte contre la corruption et pour l’instauration d’une gouvernance saine et efficace. Du côté de la Présidence, il paraîtrait que l’on n’aurait pas bien apprécié la récente prestation du Chef du gouvernement à l’Assemblée Nationale, suite à l’interpellation du député de l’opposition, Omar Hamidou Tchiana, dit ‘’Ladan’’, à propos des communications sur les marchés publics en Conseil des Ministres. Les réponses données par Ouhoumoudou à cette occasion n’ont guère fait mouche, bien au contraire, elles ont, en quelque sorte, fragilisé la volonté présidentielle d’instituer une gouvernance propre et transparente au Niger. Depuis, le gouvernement a rétropédalé pour revenir à l’esprit et à la lettre du décret de 2016 régissant le Code des marchés publics au Niger, qui fixe le seuil du montant des marchés publics soumis à l’obligation d’indiquer certains renseignements, tels que le montant, l’objet, le mode de passation, le nom de l’adjudicataire provisoire et le délai d’exécution du marché public attribué.
En outre, en deux années de gestion, le bilan d’Ouhoumoudou Mahamadou paraît bien famélique, la copie présentée par ce dernier n’obtient pas plus la note passable. Les chiffres livrés lors de cette interpellation ne reflètent guère la réalité dans le pays et relèvent davantage de l’anecdote que d’une analyse approfondie de la situation socioéconomique actuelle du Niger. En réalité, dès le départ, l’on savait pertinemment que la nomination d’Ouhoumoudou Mahamadou au poste de Premier ministre était un choix imposé au Président Mohamed Bazoum par son ancien mentor politique, Issoufou Mahamadou, dans ses calculs sordides d’avoir une certaine mainmise sur la conduite des affaires publiques. Car, il n’y avait jamais eu de complicité entre le Président Bazoum et Ouhoumoudou Mahamadou, nécessaire, en général, dans un régime semi-présidentiel.
Pour remplacer Ouhoumoudou, on parle de plus en plus de Hassoumi Massaoudou, l’actuel Ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères. Cependant, l’ancien banni aurait le handicap de ne pas avoir la caution de l’ex-président Issoufou Mahamadou. Quant au Président Bazoum Mohamed, aurait-il seulement oublié la petite ‘’rébellion’’ de Massaoudou contre sa désignation pour être le candidat du PNDS-Tarayya à l’élection présidentielle de 2021 ? En dehors de ces deux faits, Massaoudou représente, incontestablement, le profil idéal pour le poste de PM.
Affaire à suivre !
Aliou Badara
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Le PM, Brigi Rafini est-il en train d'être poussé vers la sortie ?
Selon des sources dignes de fois, tout le laisse croire, au vu de certains actes d'insubordination de la part de son premier collaborateur, le Directeur de Cabinet en personne. Il est comme tous les deux autres Directeurs de cabinet qui l'ont précédé, imposés au Premier ministre pour être en quelque sorte des tours de contrôle du programme politique du Président de la République. Au moment où il est question de remaniement ministériel pour donner un nouveau souffle à une Renaissance en panne (a-t-elle véritablement démarré depuis le début de son accession au pouvoir ?), le comportement du Directeur de cabinet à l'égard du Premier ministre semble plus que suspect. En effet, celui-ci refuserait, depuis quelques semaines d'obtempérer aux instructions à lui données par son supérieur, bloquant ainsi une partie des activités du cabinet mais aussi des services rattachés.
Cette semaine encore, il se serait manifesté en portant l'estocade à Brigi Rafini en prenant le contre-pied de son développement au cours d'une réunion du cabinet et des services rattachés, réunion qui tentait de faire le point sur la marche des choses pour examiner les réussites et les insuffisances.
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Le PNDS : la déconfiture
Dans notre livraison de la semaine passée, nous avons évoqué le confinement politique de Bazoum Mohamed, président du PNDS et candidat investi pour la présidentielle. C’est le droit de certains de préférer demeurer dans le déni de la réalité, mais quand le soleil se montre, on ne peut pas le cacher avec la paume de la main. Investi candidat, oui. Mais, les choses ne se déroulent pas comme prévu. Au contraire, elles semblent même se compliquer, elles se corsent. Sa candidature est de plus en plus contestée, et ce, de manière ouverte. Le parti est au bord de l’implosion. Situation bien prévisible, d’autant plus pénible que l’homme ne dispose pas d’une base politique consistante dont il peut se prévaloir. En plus le bouillant secrétaire général, Hassoumi Massoudou, qui s’est fait taper sur les doigts, il y a un an, et qui a fait son comeback comme ministre d’Etat à la présidence d’autres font leur entrée en scène. Au PNDS, chacun peut espérer l’onction du parti. Les grands ténors sont tous égaux dans une impopularité légendaire. Des sources politiques proches du parti, parlent de Kalla Moutari, ancien ministre de la défense. Celui-là même qui a été emporté par le scandale du ministère de la défense où un audit a révélé des détournements massifs, des surfacturations ou des commandes non livrées, et portant sur des centaines de milliards. Dégagé du gouvernement, tout autant que le secrétaire général du ministère, le chef d’Etat-major général des Forces armées nigériennes, ainsi que l’inspecteur des services, relevés tous de leurs fonctions, à la suite de la même affaire, Kalla n’a pourtant pas dit son dernier mot. Bien au contraire.
On se rappelle qu’après son débarquement manu militari du gouvernement, Kalla Moutari a fait un tour chez lui à Maradi. Au cours d’une de ces rencontres avec des responsables locaux du parti, on retrouve dans ses propos des indices d’ambition présidentielle qu’il ne cache point. D’autres sont embuscade. Toujours est-il que même ceux des grands militants du PNDS qui ne seraient pas candidats ne sont pas très mobilisés autour de la candidature de Bazoum à la présidentielle. Ceci montre à quel point le pourrissement interne du PNDS a atteint son paroxysme. Les camarades goûteront au calice des situations de dissensions internes qu’ils ont contribué à créer dans les autres partis. Il n’y a pas longtemps, ils se délectaient du concassage des partis politiques de l’opposition, et même alliés, en encourageant les dissidences à l’interne. Et le même Bazoum théorisait tout ça, comme à son habitude, en nous servant la discipline, la gestion démocratique exemplaire de leur parti, la solidité des idéaux du parti, et le leadership des responsables. Ainsi que leur force. Aujourd’hui, tout cela s’est envolé. Chacun se cherche, en taclant l’autre de manière qu’il ne se relève plus. Aujourd’hui, les choses prennent une autre tournure, empirant la situation. Chaque jour que Dieu fait enregistre la démission de grands ténors du PNDS. On peut citer Idi Ango Ousmane, ancien DG de la SONIDEP et aussi de la Caisse de dépôts et de consignations, Adou Raouf Dodo, actuel maire de la ville de Tahoua, et Diabiri Hassoumi, ancien député au Titre du PNDS. Et la saignée va continuer les jours qui s’annoncent. La déconfiture est irréversible. Bazoum et ses quelques partisans se dégonflent. Voilà pourquoi il faut respecter les partis politiques, des organisations reconnues et consacrées par la Constitution. Au-delà, tout organisme, vivant ou social, contient en son sein ses propres éléments fossoyeurs. Les camarades le savent pour avoir lu Marx.
Bisso
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Le PNDS au bord de l’éclatement
Le climat est plus que tendu entre le clan du président Mohamed Bazoum et celui dit de l’ancien président qui tirerait les ficelles au sein du PNDS Tarraya. Le parti semble s’orienter inéluctablement vers un éclatement irrémédiable. En tout cas, selon une source interne au parti, la méfiance serait grande entre les ténors du parti. Le contrôle de la formation politique et la volonté du Président Bazoum Mohamed à mener un combat hardi contre l’impunité seraient à l’origine de cette crise qui est en train de couver. Et dont la maturité risque d’être à terme avant l’heure.
Selon notre source,il est fréquent ces derniers temps de voir des responsables du parti s’insulter à travers des SMS et d’autres canaux de communication. Selon la même source, décidés de freiner Bazoum au bout de son premier mandat, les partisans de l’ancien président seraient en train de baliser voire miner le terrain politique contre une quelconque velléité d’un second mandat par Bazoum.
A cet effet, ils auraient déjà commencé à prendre langue avec certains responsables régionaux pour empêcher une mainmise de Bazoum Mohamed sur le PNDS. Pour eux, aux dires de notre source, c’est à l’ancien président de décider de qui doit être le premier responsable du parti. Une situation qui empoisonne l’atmosphère au sein du PNDS et qui obscurcit le ciel sur la tête de Bazoum. Comme motif, l’on parle de l’exclusion de certains grands thuriféraires de l’ancien président dans la gestion du pays. Le mécontentement serait à son comble dans son camp. Surtout avec, récemment, les nominations à la tête des gouvernorats au cours desquelles certains affidés de Issoufou ont été évincés de leurs postes. Du reste, Bazoum Mohamed serait déterminé à en découdre avec le système bancal et corrompu laissé par l’ancien président. Un système basé sur l’affairisme, le népotisme et une justice à double vitesse. Selon notre source, Bazoum Mohamed aurait compris que les Nigériens vont toujours continuer à détester le système maléfique instauré par son prédécesseur. Il faut donc redresser la barre pour tourner sa page à travers un toilettage complet de l’administration nigérienne, qui a été fortement politisée. C’est ce qui expliquerait les dernières nominations dans le système judiciaire. Des nominations applaudies par les Nigériens, épris de paix et de justice sociale.
Cette situation sème la panique chez Issoufou Mahamadou et ses thuriféraires qui commencent, de plus en plus, à exécrer l’arrivée de Bazoum à la tête du pays. En tout cas, selon une source proche du Président Bazoum, les récentes nominations dans le système judicaire seraient en train de provoquer un tangage chez les affidés et les inconditionnels de l’ancien président. Une donne qui écorne gravement l’esprit de camaraderie et instaure un climat de méfiance entre les militants du PNDS. Devant notamment le constat que Bazoum est déterminé à asseoir une gouvernance totalement opposée à celle de Mahamadou Issoufou, qui a compromis les intérêts du pays et a détruit toutes les valeurs morales qui faisaient la fierté de notre pays.
Ali Soumana
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Le Pnds se déchire, l’opposition au régime se fortifie
Le congrès d’investiture du président du parti d’Amin- Amen, Omar Hamidou Tchiana, le samedi 29 août 2020, a été l’occasion saisie par le chef de file de l’opposition politique, Hama Amadou, de faire une rentrée politique tonitruante. Invité à prendre la parole, le président du Moden Fa Lumana Africa a pratiquement volé la vedette au désormais candidat investi d’Amin-Amen. Dans un discours fortement applaudi par des milliers de personnes massées dans une salle du palais du 29 juillet remplie et surchauffée, Hama Amadou a abordé toutes les questions de l’heure. Le processus électoral et les tendances affichées par une volonté inébranlable du Pnds d’imposer les règles de jeu à sa guise a particulièrement retenu l’attention de l’orateur du jour. « Le Pnds Tarayya, a-t-il dit, ne peut nous imposer son candidat comme président de la République », tout comme « il ne peut pas violer, au vu et au su de tout le monde, violer les lois de la République, violer le code électoral qu’il a lui-même conçu sans que personne ne dise quoi que ce soit, Mohamed Bazoum se balader à travers le Niger tout seul, distribuant des milliards ». Les couleurs sont lancées et l’opposition au régime actuel prendra sans doute sa forme dans les prochains jours.
L’appel de Hama Amadou aux Nigériens pour un combat sans merci contre le régime actuel
L’appel lancé par le chef de file de l’opposition à l’endroit des Nigériens de tous bords politiques, des organisations de la société civile ou des associations, vise à créer la synergie nationale pour faire face à la volonté du pouvoir en place d’imposer un processus électoral répondant à ses desideratas. Hama Amadou a surtout expliqué qu’il y a, au regard du mal que les Nigériens, dans leur ensemble, subissent, un impératif à se lever, tous ensemble, pour mettre un terme à la situation qui prévaut actuellement au Niger. Une situation qui risque d’empirer, les tendances affichées dans la conduite du processus électoral étant loin de rassurer.
Pour le moment, on n’en sait pas plus sur le mouvement qui vient de naître. Ni l’appellation qui lui sera donnée, ni ses objectifs, encore moins le directoire.
Cet appel de Hama Amadou a-t-il été entendu ? On peut le croire. Le lendemain de cette rentrée politique du chef de file de l’opposition que l’on doit à Amen-Amin et à son président qui lui ont offert l’espace et l’opportunité, un mouvement réunissant partis politiques et organisations de la société civile dans une nouvelle dynamique de lutte contre la mauvaise gouvernance au Niger. S’il est vrai que la gestation de ce mouvement ne s’est pas faite du jour au lendemain, il reste qu’elle a sans doute été boostée par l’adresse de Hama Amadou au congrès d’Amen-Amin. Pour le moment, on n’en sait pas plus sur le mouvement qui vient de naître. Ni l’appellation qui lui sera donnée, ni ses objectifs, encore moins le directoire.
Après le ca du Mali, il sera difficile, voire hasardeux de vouloir empêcher les Nigériens de manifester dans la rue leurs désaccords vis-à-vis de la malgouvernance et de la conduite du processus électoral actuel.
Le combat politique, à quelques trois mois des élections locales, va, donc, connaître un tournant décisif. La décision, unilatérale, du pouvoir en place de renoncer aux cartes d’électeurs biométriques et d’opter pour des cartes qu’ils disent sécurisées, est de nature à précipiter un conflit pressenti de longue date. Mohamed Bazoum est en campagne électorale, distribuant beaucoup d’argent que l’on estime à coups de milliards de francs CFA. Les chefs traditionnels sont particulièrement visés dans cette distribution systématique de sommes d’argent. Cet état de faits risque d’envenimer la situation, le mouvement naissant ne pouvant comprendre et accepter qu’on lui interdise de manifester. Ce qui a prévalu au Mali voisin est encore dans l’esprit des Nigériens et il sera difficile, voire hasardeux de vouloir les empêcher de manifester dans la rue leurs désaccords vis-à-vis de la malgouvernance et de la conduite du processus électoral actuel.
L’exclusion d’Ousmane Idi Ango et d’autres militants, prononcée après leur démission
Pendant ce temps, le Pnds Tarayya se déchire. En proie à des soubresauts internes qui ont poussé l’ancien directeur général de la Société nigérienne d’exportation de produits pétroliers (Sondidep), Ousmane Idi Ango, à la démission. Il n’est pas seul. Il a décidé de s’en aller en même temps que tous ses soutiens, notamment à Malbaza où il est tout de même considéré comme le plus grand mastodonte politique. Il serait parti pour le Pjp Doubara du général Djibo Salou, l’ancien chef de la junte militaire qui a fait tomber le Président Mamadou Tanja. Suite à ce départ fracassant d’Ousmane Idi Ango, le Comité exécutif du Pnds Taraya s’est réuni, hier, dimanche 30 août 2020 à l’effet d’examiner la situation ainsi créée. Et à l’issue de ladite réunion, des informations ont fait état de l’exclusion de l’intéressé, d’Amadou Djidout, le grand-frère du ministre délégué au Budget ainsi que de 18 autres camarades de Malbaza pour atteinte à la cohésion du parti. Après leur démission rendue publique.
Des centaines de militants quittent le Pnds Tarayya au profit d’autres partis politiques
L’affaire s’arrêtera-t-elle à ce stade ? Rien n’est moins sûr. Selon des sources crédibles, le cas Ousmane Idi Ango risque de faire boule de neige et entraîner d’autres leaders régionaux dans la même dynamique.
Outre le refus de se reconnaître à travers la candidature de Mohamed Bazoum, d’autres questions de positionnement pourraient faire imploser le Pnds Tarayya. En attendant, ces sont des centaines de militants qui, de Dogueraoua, Konni, Malbaza ou encore Gidan Ider, quittent le parti de Mohamed Bazoum au profit du Moden Fa Luman Africa de Hama Amadou, de Kishin Kassa d’Ibrahim Yacoubou ou encore du Pjp Doubara de Djibo Salou.
Doudou Amadou
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Le PNDS-Tarayya confronté à une vérité douloureuse après sa défaite électorale
Le parti PNDS-Tarayya a récemment fait face à une défaite électorale qui a suscité des réflexions franches de la part de ses membres à l'égard de ses dirigeants. Lors d'une réunion tenue au siège du parti le dimanche dernier, une atmosphère chargée d'électricité régnait dans la salle, témoignant d'une profonde déception. Il est rapporté que les militants présents n'ont pas mâché leurs mots pour exprimer leurs vérités aux responsables du parti. Selon nos sources politiques, certains d'entre eux ont vivement critiqué la direction du parti, l'accusant d'avoir favorisé l'injustice et le favoritisme, qui seraient devenus les principales causes de la situation difficile actuelle du PNDS. Selon ces mêmes sources, la défaite subie lors des élections partielles ne serait que le prélude à une débâcle imminente et à l'effondrement du parti. Il est donc impératif de demander des comptes aux principaux responsables du parti pour cette situation. Avec cette perspective sombre qui se profile pour le PNDS, le parti politique émergent Hamzari Himma pourrait très certainement se positionner comme une alternative à Bazoum Mohamed pour son second mandat.
LBKY
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Le PNDS, à l’épreuve du pouvoir
Le PNDS, à l’épreuve du pouvoir Le PNDS est l’un de ses partis politiques que le vent de La Baule avait charrié sur le Niger démocratique et il aura joué, faut-il le reconnaître, un grand rôle dans l’animation politique du pays, dans la contradiction démocratique. Personne ne peut d’ailleurs nier la puissance de sa parole qui avait forcé l’admiration tant par les «vérités» qu’elle professe que par l’intransigeance qui le caractérise. Et la force léonine qu’on voulait incarner, donnait toute sa splendeur à l’image ainsi cultivée de ce parti qui se classait à Gauche de l’échiquier, faisant alors siennes certaines valeurs fondatrices d’un choix doctrinaire qui le rapproche du peuple et de ses préoccupations réelles. Qui pouvait d’ailleurs nier ce rôle prépondérant qu’avait joué le parti de Mahamadou Issoufou et de Bazoum Mohamed dans l’enracinement de la démocratie ? Leur combat jusqu’au-boutiste, mené âprement, aura montré pour les Nigériens qu’ils avaient une estime surdimensionnée d’eux-mêmes, à croire que sans eux le Niger ne sera pas ou en tout cas qu’ils étaient indispensables, disons aussi incontournables pour gérer le pays avec rigueur et efficience. C’est pour avoir si bien joué sur ces a priori que l’on avait cru à cette formation politique qui ne devait finalement avoir de force que dans le verbe, dans les discours orageux et démagogiques, pour ainsi donner force à des préjugés qui lui sont favorables. Mieux d’ailleurs, le parti socialiste voulait en même temps donner l’image d’une formation solide ayant résisté à tous les aléas de la politique, conservant son unicité, sa cohésion quand celle des autres s’érode au fil des âges et des chocs politiques qui traversent l’échiquier.
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Le PNDS/Tarayya face à ses propres contradictions internes !
Le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS/Tarayya) vit, probablement, les heures les plus cruciales de son existence trentenaire. En effet, comme vous le savez, la Constitution l’oblige, un président de la république ne peut pas être chef de parti politique, et par conséquent, le parti rose devra se trouver, dans les mois à venir, un nouveau leader. Il en avait déjà été ainsi, lorsqu’Issoufou Mahamadou avait été porté à la tête du pays, avec Mohamed Bazoum comme président par intérim, dans un premier temps, puis président attitré du parti, après le congrès de décembre 2013, à Niamey. Si à l’époque la passation du témoin n’avait guère guère de difficultés particulières au sein du parti, du fait sans doute de la forte cohésion qui semblait dominer dans l’évolution du parti, de nos jours, la situation est toute autre. Car, l’actuel président par intérim du PNDS/Tarayya, Foumakoye Gado, est loin d’incarner le profil du candidat idéal pour présider aux destinées de sa famille politique. Le personnage paraît en dessous des qualités requises pour diriger et mener des hommes et des femmes vers la réalisation d’objectifs communs. Sec comme l’arbre du Ténéré, la mine toujours confite, le regard repoussant, il ne dégage vraiment pas cet enthousiasme naturel et cette chaleur humaine qui caractérisent tant les leaders politiques de l’Histoire. Par contre, s’il y avait un domaine d’excellence pour lui, ce serait sans doute celui de l’obéissance au Chef, en l’occurrence, Issoufou Mahamadou. On raconte méchamment que si Issoufou Mahamadou lui intimait l’ordre de se jeter du Pont-Kennedy vers le fleuve Niger, il s’y exécuterait sans sourciller, pourvu que cela fît le bonheur du Chef ! Il en est ainsi de certains hommes qui ne sont guère destinés à jouer les premiers rôles dans la vie. En cinéma, on les appelle des figurants dont la présence est indifférente au scénario proposé. En politique, on les nomme les seconds couteaux. Foumakoye Gado en est certainement un ! Jusque-là, personne, au Niger, ne lui connaissait d’autres ambitions que celles d’être toujours au service d’Issoufou Mahamadou, son horizon indépassable dans la vie. Aujourd’hui, s’il nourrit l’ambition de s’emparer de la présidence du parti rose, on peut supposer que cela n’est point de sa volonté propre, mais de celle de son gourou personnel qui souhaite toujours garder une mainmise sur la gestion du parti. Au PNDS/Tarayya, il n’y a qu’une seule volonté invincible, à savoir celle d’Issoufou Mahamadou. A vrai dire, s’il y avait, au Niger, une formation politique très personnalisée, ce serait incontestablement le PNDS/Tarayya, régenté d’une main de fer par celui que ses partisans surnommaient ‘’Zaki’’ (le lion). La démocratie n’était qu’apparente dans le fonctionnement du parti, car le charisme naturel du Chef l’a fait plus ressembler à une secte qu’à un véritable parti politique moderne ouvert au débat critique. Issoufou Mahamadou avait beau se revendiquer un démocrate, un partisan de la force des arguments et non de l’argument de la force, il n’en demeure pas moins, dans la réalité des choses, que le personnage fonctionnait souvent aux antipodes des méthodes démocratiques. A cet égard, il est le seul homme politique, au Niger, a avoir réussi à mater toutes les tentatives de rébellion au sein de son parti, durant de nombreuses années. Vous l’aurez sans doute remarqué, le PNDS/Tarayya est le seul parti politique majeur du Niger post-Conférence nationale a avoir gardé une unité interne face aux différentes épreuves de l’adversité politique, pendant que la CDS/Rahama volait en éclats, le MNSD-Nassara se scissiparisait et l’ANDP/Zaman Lahiya se rabougrissait. Si cela avait pu arriver, le parti le devait surtout à la forte personnification qui caractérisait si particulièrement le fonctionnement des instances dirigeantes du parti, soumises à une discipline de fer digne des régimes totalitaires. En homme politique de réseaux, Issoufou Mahamadou avait certainement une longueur d’avance sur ses adversaires politiques internes qui se contentaient du jeu classique de la politique. Lui, le natif de Dandadji avait très tôt, au Niger, compris que pour prétendre commander aux hommes, il fallait se montrer aussi rusé, fourbe et surtout savoir dissimuler le côté sombre des choses, le tout, non pas au service d’un destin collectif, mais bien pour l’accomplissement d’une ambition personnelle.
Comme on le voit, aujourd’hui, le PNDS/Tarayya semble être, sans doute, à la croisée des chemins. Son leader historique l’avait personnalisé pour atteindre ses objectifs politiques. En cela, son destin risquerait de ressembler au sort courant que connaissent tous les partis politiques bâtis sur ce socle mouvant de la personnification du pouvoir, à savoir ne pas survivre au chef charismatique. Il en avait été ainsi, en France, de l’Union des Démocrates pour la République (UDR), un parti politique d’inspiration gaulliste qui n’avait pas pu survivre à son leader historique, ‘’l’homme du 18 juin 40’’ ! Aujourd’hui, Issoufou Mahamadou ne peut plus diriger le PNDS/Tarayya ; Mohamed Bazoum non plus. Mais, qui alors ? Mystère et boule de gomme ! Une interrogation à mille balles, peut-être !
En réalité, ce que l’on découvre, de nos jours, dans le destin présent du PNDS/Tarayya, c’est le manque de relève politique crédible, surtout l’absence criarde de renouvellement générationnel au sein du parti qui semble toujours dominer par un système gérontocratique assumé. En effet, le parti apparaît immuable dans ses instances dirigeantes. Or, pendant longtemps, un certain mythe avait été construit autour du PNDS-Tarayya, qui le faisait pour un parti progressiste et d’intellectuels. Mais, à l’analyse approfondie des choses, l’on pourrait être effaré de découvrir un parti politique fermé, très fermé même, dont les prétendus cadres que l’on lui attribuait n’étaient que de simples diplômés sans grandes expériences professionnelles. Les onze ans de règne rose auront permis de déceler cette contradiction fondamentale, et d’admettre que ce parti politique n’aura pas toujours été ce rose symbolisant l’avenir. Aujourd’hui, on peut rendre un vibrant hommage au MNSD-Nassara pour avoir été ce parti véritable de cadres hautement compétents, consciencieux et dévoués, issus des quatre coins du pays et mus uniquement par le sentiment d’appartenance à une nation commune ! Ces grands commis de l’Etat, dont le Niger de la renaissance est aujourd’hui orphelin, avaient donné la pleine mesure de leurs capacités de concepteurs des plans de développement socioéconomique du Niger contemporain, en sculptant le visage du Niger moderne. Ils ne s’étaient jamais gargarisés (la modestie des savants oblige) du titre de ‘’illimi’’ dont aimaient s’affubler des ‘’Tarayyiste’’ complexés et surtout revanchards. Parti conservateur par excellence, le PNDS/Tarayya n’a guère fait la promotion du renouvellement générationnel nécessaire à la survie du parti, et cela se constate, car il n’y a pas ce que l’on appelle, souvent, les jeunes loups du parti susceptibles de prendre la relève des séniors, un jour. En dehors, peut-être, de l’actuel Ministre du pétrole, Mahamadou Sani Issoufou, qui a la faveur d’être le ‘’fils de papa’’.
Le congrès ordinaire de décembre 2022 s’annonce, d’ores et déjà, crucial pour l’avenir du parti rose. Une chose demeure cependant certaine, c’est que Foumakoye Gado n’a guère les épaules assez larges pour succéder à Mohamed Bazoum à la tête du PNDS/Tarayya. Quant au jeune Abba Issoufou Mahamadou, c’est peut-être prématuré pendant que les ‘’vieux loups’’ sont encore actifs. En ce qui concerne Hassoumi Massaoudou, l’actuel Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères, il aurait perdu la confiance du manitou Issoufou Mahamadou, depuis sa tentative de rébellion pour briguer l’investiture du parti pour la présidentielle de 2021. Les options qui restent ne sont point nombreuses et viables pour le parti. A moins qu’il ne s’agisse d’un come-back d’Issoufou Mahamadou lui-même. Là, c’est une autre !
Sanda
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Le port du turban : Une identité culturelle, pleine de significations chez les nomades
Dans les pays subsahariens, particulièrement au Niger, surtout dans sa partie septentrionale, les adultes et les hommes âgés couvrent leurs têtes et leurs visages avec une étoffe. Cette étoffe appelée communément turban mesure au maximum six mètres de long et un mètre de large. Il existe plusieurs sortes de couleurs, mais la couleur blanche est la plus utilisée. C’est un signe, une identité culturelle qui les distingue des autres ethnies.
Le port du turban est singulièrement fondamental chez les nomades Touaregs, Arabes, Toubous, Peulhs. Il est plein de significations et de symboles chez ces différentes communautés.
Tout comme les accoutrements, les parures sont distinctifs d’une ethnie à une autre, c’est une culture chez les nomades, qui se transmet de génération en génération. Les femmes ont plusieurs façons de se coiffer, les hommesportent le turban avec des techniques et des détails différents. Dans les zones nomades du Niger, il est indispensable de porter le turban à cause du climat caractérisé notamment par le soleil, le froid, la poussière. Mais pour ces communautés, d’autres raisons sont régulièrement invoquées.
«Un jeune touareg commence à porter officiellement à l’âge de 18 ans, une pratique ancestrale qui requiert une cérémonie rituelle souvent modeste organisée parfois à son insu. Elle est célébrée pour faire comprendre à toute la communauté qu’un tel a franchi le cap de l’adolescence et qu’il a droit au respect et à la considération. Elle est organisée par un grand marabout de campement au nom de l’initiation d’un nouveau sage du campement. On prodigue des sages conseils, des orientations au nouveau porteur du turban. Et l’ultime conseil, c’est de ne plus sortir la tête nue hors de sa maison, le port du turban est dorénavant devenu une obligation pour lui. Ces conseils sont symbolisés par des parties du turban qui parlent d’elles-mêmes» raconte M, Ahaman Ahmed Tarka, promoteur culturel, président de l’ONG Educaf Niger.
Les différentes sortes de turban et leur signification
Pour ces communautés conservatrices, qui sont les gardiennes de nos us et coutumes ainsi que des valeurs culturelles traditionnelles rester tête nue n’est pas digne d’un adulte. «Le touareg doit se recouvrer la tête, les oreilles, la bouche et souvent même le nez s’il le désire. Il ne doit pas entendre, ou sentir l’odeur et ou dire du n’importe quoi», commente ce fin connaisseur de la culture touarègue.
De par ses explications, on a deux (2) sortes de turbans, le turban tissu simple de toutes les couleurs et le turban de qualité ou Alachâ à couches de couleur bleue et qui laisse des tâches bleues sur le corps et tout ce qu’il touche.
Les différentes parties du turban et leur signification sont entre autres entre : Inawal ou l’éleveur qui le porte doit se couvrir la bouche et se dire à partir de l’initiation on ne doit et on ne peut plus manger n’importe où, n’importe comment.
Tikrakit ou honte, c’est la partie du turban juste au-dessus des yeux pour symboliser la honte, une vertu que l’on doit avoir après l’initiation.
Achak ou abstention à tout ou restriction volontaire, c’est la partie du turban pour couvrir les oreilles et qui symbolise la restriction à toute chose pour ne pas entendre les gens parler mal de vous.
Abuz ou le nœud situé derrière la nuque. Il sert à attraper le turban, il symbolise la lucidité et la solidité du nouveau porteur.
Selon M. Ahaman Ahmed Tarka, le port du turban revêt un caractère particulier, qui au-delà de son utilité pratique est un élément, un trait culturel identique chez les touaregs commun à toute la communauté. Une cérémonie qui met en exergue la maturité, une façon de dire que le nouveau porteur a grandi. Et pour être dans le cercle des adultes, il faut faire face à des adversités, des hostilités de la nature et à ses intempéries.
Une journée mémorable chez les communautés touarègues
Au cours de cette cérémonie des évènements festifs comme le Tendé, la course de chameaux, la danse sont organisés et les marabouts prient pour avoir les bénédictions et la gloire de l’initié. Des signes, des valeurs tout autant partagés par les communautés toubous, arabes, et dans la moindre mesure par les peulhs, les kanuri, les songhaï au Niger.
Sidi Ali Mahmoud, un jeune arabe et ressortissant de Bankilaré précise que le turban ne peut pas être au Sahel uniquement la propriété exclusive des Touaregs. «Chez nous les arabes (et d’ailleurs tous les nomades le portent fièrement), nous le considérons comme un héritage à sauvegarder et même à transmettre avec fidélité aux générations suivantes. C’est un signe de maturité, de grandeur. Chez nous on ne le porte que quand on a ses 18 ans. Il est comme le bonnet, le chapeau, les gants, le cache-cou pour les occidentaux qui se trouvent dans les pays où il fait excessivement froid. Il nous permet de nous camoufler aux yeux des personnes extérieures et d’avoir froid aux yeux face aux beaux parents. Malgré cette ère de modernité, nous essayons au Niger de garder nos coutumes. Il est fréquent de voir dans plusieurs zones nomades des cérémonies de port de turban parallèlement au jour du mariage pour qu’économiquement on ne fasse pas de dépenses ostentatoires. Des leaders religieux récitent quelques versets du Coran sur le turban avant de le mettre sur la tête du jeune homme, qui accède de ce fait au cercle des adultes», explique le jeune Sidi Ali Mahmoud.
Au niveau de la communauté Peulhe, notamment les bergers qui parcourent souvent kilomètres les troupeaux à la recherche du pâturage, le turban leur sert de protection contre les intempéries. «Pour bon nombre de personnes, chez nous un homme sans turban est un homme incomplet dans l’habillement», précise Sidi Mahmoud. Chez les peulhs, contrairement aux touaregs, Il n’y a pas un âge approprié pour le turban, les jeunes bergers commencent à porter le turban dès l’âge de 15 ans. Et lors des ‘’Walima’’, une cérémonie organisée pour la fin de l’apprentissage du noble Coran, le jeune peulh en fin de formation est enturbanné et appelé ‘’Malam’’ et ou ‘’Alpha’’», ajoute-t-il.
D’origine mauritanienne M. Traoré vit à Niamey plus de trente ans de cela. Il est vendeur de tissus, de bazins, d’étoffes, et de turbans au Grand marché. Il explique les tissus sont d’origine malienne. Le chèche est un tissu de couleur blanche et d’indigo une couleur brune et ou noire qui colle à la peau. Les largeurs et les longueurs varient. Ce sont les turbans les plus prisés car ils sont portés en signe de respect, de valeur culturelle. Selon lui, les inconditionnels du turban, le portent lors des grandes cérémonies d’intronisation, de réjouissances sociales, des fêtes religieuses, et ou évènements culturels.
Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le pouvoir cherche-t-il à «concasser » la société civile opposée à la loi des finances ?
Après la manifestation du 29 octobre dernier, les organisations de la société civile opposées à la loi des finances 2018 ont-elles des difficultés à harmoniser leurs points de vue pour poursuivre la lutte ensemble ? Il y a, en tout cas, des signes qui autorisent à le penser. Il y a quelques jours, une partie de ces organisations s’étaient retrouvées au siège du Mouvement patriotique pour une citoyenneté responsable (MPCR) de Nouhou Mahamadou Arzika. Selon le président de l’Association de défense des droits des consommateurs (ADDC-WADATA), Mahamane Nouri, qui s’est exprimé sur les médias, leur rencontre visait à faire des propositions d’amendements à la loi des finances. Il a précisé qu’ils ont été approchés par la Commission des affaires économiques et du budget de l’Assemblée nationale. Une deuxième partie de la société civile opposée à la loi des finances s’est, elle, retrouvée au siège de la Confédération nigérienne de travail (CNT) pour, non seulement, tirer le bilan de la manifestation du 29 octobre, mais aussi et surtout réaffirmé sa détermination à poursuivre la lutte contre la loi des finances. Au sein de ce groupe, on retrouve, entre autres, le Réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire (ROTAB-NIGER) de M. Ali Idrissa et des structures syndicales. Les organisations membres de ce deuxième groupe ont aussi fustigé l’arrestation des trois responsables de l’Association de défense des consommateurs des technologies de l’information et de la communication et de l’énergie (ACTICE), ainsi que la dissolution de cette association. D’autres organisations comme l’association Alternative Espaces Citoyens (AEC) de Moussa Tchangari, pourtant engagées dans la lutte contre la loi des finances, ne sont manifestées ni dans le premier ni dans le second groupe. Du coup, les observateurs se demandent ce qui a pu se passer pour que les différentes organisations de la société civile, qui avaient promis de se battre ensemble pour stopper les mesures antisociales contenues dans la nouvelle loi des finances, décident d’aller en rangs dispersés juste après la manifestation du 29 octobre dernier. Il est vrai que cette manifestation n’a pas respecté l’itinéraire convenu par les différentes organisations et qu’elle a finalement donné lieu à des actes de violence. Il est aussi vrai qu’un des principaux acteurs du mouvement, en l’occurrence Nouhou Mahamadou Arzika, avait été pris à partie par des manifestants incontrôlés.
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Le premier avion de la France a décollé pour rapatrier ses citoyens
Sous l'égide de la chef de la diplomatie française, Catherine Colonna, le tout premier avion de rapatriement affrété par les autorités françaises à destination du Niger a pris son envol le mardi 1er août 2023 depuis l'aéroport international Diori Hamani de Niamey. Une opération d'envergure destinée à secourir ses citoyens en détresse.
À bord de l'Airbus A330, spécialement affrété pour cette mission cruciale, se trouvaient pas moins de 262 personnes. Ces ressortissants français, en proie aux soubresauts politiques de la région, attendaient avec impatience leur rapatriement vers la métropole.
L'arrivée de l'appareil à l'aéroport de Paris était prévue au cours du début de nuit, selon les informations divulguées par Mme Catherine, illustrant ainsi l'engagement sans faille du gouvernement français à sauver ses citoyens pris au piège de la crise nigérienne.
Outre les citoyens français, on dénombrait également quelques ressortissants européens qui allaient être évacués dans ce premier contingent.
Espérons que cette mission d'évacuation soit le début d'un processus visant à rétablir la confiance et à construire un partenariat solide entre la France et le Niger, basé sur le respect mutuel et la coopération fructueuse. Avec la volonté des deux nations de travailler ensemble, il est envisageable que des temps meilleurs attendent à l'horizon, où la solidarité et l'entente prévaudront dans l'intérêt de leurs peuples respectifs et de la stabilité régionale.
Nigerdiaspora
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Le Premier Ministre Ali Lamine Mahamane Zeine en visite à Malabo, Guinée Équatoriale : Renforcement des liens bilatéraux et de l'amitié africaine
Le Premier ministre de la République du Niger, M. Ali Lamine Mahamane Zeine, a effectué une visite de travail de 24 heures en République de Guinée Équatoriale le lundi 28 août 2023, marquant ainsi une étape significative dans les relations diplomatiques entre les deux nations.
À Malabo, le Premier ministre s'est entretenu en privé avec son Excellence le Président de la République de Guinée Équatoriale, M. Théodoro Obiang N'GUEMA. Au cœur de leurs discussions se trouvaient les relations bilatérales et l'amitié profonde qui lie les deux pays.
Dans un geste symbolique de solidarité et de cordialité, le Premier ministre Lamine Mahamane Ali Zeine a également remis au Président Théodoro Obiang N'GUEMA un message personnel du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le général de brigade Tiani ABDOURAMANE.
Après cette audience, les deux délégations ont engagé des discussions approfondies visant à renforcer davantage les liens bilatéraux et l'amitié entre les deux nations. Il convient de souligner que ces relations bilatérales sont entièrement axées sur la promotion du bien-être des populations du Niger et de la Guinée Équatoriale, qui aspirent à vivre en paix et à jouir d'une stabilité sociale.
Il est à noter que, lors de son voyage vers Malabo, le Premier ministre Ali Lamine Mahamane Zeine a effectué une escale technique à N'Djamena, au Tchad, où il a eu l'occasion de s'entretenir à l'Aéroport International HASSAN DJAMOUS avec son homologue tchadien, M. SALHEY Kibzabo.
Lors de cet entretien, les deux dirigeants ont passé en revue les solides relations d'amitié et de bon voisinage qui unissent le Niger et le Tchad. Ces deux nations frères partagent une frontière de plus de 1500 kilomètres, et leurs populations vivent en harmonie tout au long du bassin du lac Tchad.
Le Premier ministre Lamine Zeine était accompagné lors de ce déplacement par des membres de haut rang, notamment le Ministre d'État, Ministre de la Défense Nationale, le Général de Corps d'Armée Salifou Mody, le Chef d'État-major des Armées, le Général de Brigade Moussa Salaou Barmou, ainsi que le Colonel ABARCHI Ousmane, tous membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie.
Cette visite diplomatique a renforcé les liens historiques entre le Niger, la Guinée Équatoriale et le Tchad, ouvrant ainsi la voie à une coopération accrue et à une stabilité régionale.
Nigerdiaspora
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Le Premier ministre du Mali, Abdoulaye Maïga s’en prend au Président Nigérien, Mohamed Bazoum
Profitant de son intervention à l’occasion du Débat général de la 77ème Session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, le Premier Ministre du Mali, le Colonel Abdoulaye MAIGA s’en est pris au président Nigérien Mohamed Bazoum. Il cite dans « (….) la seconde raison qui relève de l’identité de M. Bazoum, [que ce dernier serait un] étranger qui se réclame du Niger, [précisant sinon insistant que] M. Bazoum n’est pas un nigérien, [et que] son comportement [le] réconforte totalement dans [son] constat…. ». D’autres, en ont eu pour le compte, comme le Secrétaire Général de l’Institution onusienne, a fortiori les autorités françaises avec lesquelles, depuis de longs mois, le Mali gère des relations très difficiles. Ces phrases ont enflammé la toile nigérienne et déclenché un véritable tollé.
Les avis sont divers et partagés. Pour les uns, c’est le Niger qui est doigté à travers son Président, pour d’autres, ces propos, sont xénophobes et ne méritent pas d’être proférés par un dirigeant d’un pays frère et ami. Alors que les contradictions se déchainent, d’autres insidieusement, trouvent le moyen et le prétexte de raviver le débat très houleux à la veille des élections présidentielles sur la nationalité de Bazoum Mohamed.
Nous relevons ici quelques réactions. Aux lecteurs d’en juger…
Kalla Mountari, Ex ministre de la Défense nationale : La junte malienne est d'une arrogance et d'une vulgarité sans jamais pareilles. Elle insulte, choque et provoque. Les nigériens ont été insultés. Le président nigérien a été insulté avec une vulgarité qui dénote l’irrespect et l'irresponsabilité caractéristiques de cette junte.
Samira Sabou, Journaliste : Correctif ! NON! Le premier ministre Malien, le colonel Abdoulaye Maïga n'a pas insulté Bazoum Mohamed. En effet, quel mal il y a d'être ressortissant d'un pays quelconque de la planète ? En revanche il a insulté 24 millions de Nigériens, qui ont ''accepté'' durant presque deux ans d'être gouverné par Bazoum.
Par ricochet, le premier ministre Malien, le colonel Abdoulaye Maïga, a également insulté 1,4 milliards d'africains et il a souillé au passage la tribune des peuples du monde, la tribune des Nations Unies.
Il est effectivement déplorable qu'un diplomate ressortissant d'un pays membre de l'Union Africaine puisse tenir des propos xénophobes à l'endroit d'un autre africain à l'assemblée des Nations Unies.
Pour nous l’Afrique a besoin de fraternité, d’union dans la paix.
Aïssa Altiné, Nigerdiaspora
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Le Premier ministre en visite à Kouré : SE. Brigi Rafini rend hommage aux 8 victimes de l'attaque terroriste du 9 Août et préside un dialogue de haut niveau sur l'accès humanitaire au Niger
A la tête d’une importante délégation, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Brigi Rafini, a effectué le vendredi 21 Août dernier, une visite à Kouré, localité située à une soixantaine de kilomètres de Niamey. Marquer la solidarité et apporter le soutien du Gouvernement aux populations éprouvées de cette localité par l'attaque terroriste survenue le dimanche 9 Août 2020, tel est le principal objectif de cette sortie du Premier ministre. Cette attaque, rappelle-t-on, a coûté la vie à six (6) humanitaires français de l'Ong ACTED et à leurs deux compagnons nigériens, dont le président de l'Association des Guides Touristiques pour les girafes de Kouré. Au cours de sa visite, SE Brigi Rafini a présidé, toujours à Kouré, le 1er dialogue de haut niveau sur la problématique de l'accès humanitaire au Niger. Des échanges fructueux et des recommandations pertinentes ont marqué cette rencontre.
Accompagné des Ministres en charge de l'Intérieur, de la Défense Nationale, du Tourisme et de l'Action Humanitaire, ainsi que des hauts responsables des Forces de Défense et de Sécurité, le Premier Ministre a été accueilli à son arrivée à Kouré par le Gouverneur de la Région de Tillabéry, M. Tidjani Katiella, entouré des autorités locales de Kouré. La délégation s’est ensuite rendue au village de Kouré, pour une visite de courtoisie au Chef de Canton, Amirou Mohamed Sidikou. Une fatiha a été dite pour le repos des âmes des disparus à la mosquée de vendredi de la localité. Le Chef du gouvernement a ensuite rendu une visite à la famille d’une des victimes, le défunt Kadri Abdou, de son vivant président de l’association des guides du site des girafes de Kouré, pour présenter, de vive voix, les condoléances du Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou et celles du Gouvernement.
Enfin, la forte délégation s'est rendue sur les lieux du drame, à l'entrée de la zone des dernières girafes de l'Afrique de l'Ouest pour constater les dégâts causés par l'attaque ignoble. Sur place, la délégation a reçu d'amples explications sur les circonstances du crime crapuleux qui a été commis, il y a un peu moins de deux semaines. SE. Brigi Rafini a dit toute son amertume et la désolation du Gouvernement, avant de rassurer que des dispositions sécuritaires sont prises pour éviter ce genre de drame. Selon le Chef du Gouvernement, cette "barbarie qui s’est abattue sur les humanitaires français et leurs accompagnateurs nigériens est difficile à supporter, le Président de la République Issoufou Mahamadou en a été beaucoup affligé". «C’est lui qui nous a demandé d’entreprendre toutes les actions de nature à créer les conditions d’un redémarrage des activités touristiques de Kouré», a ajouté le Premier ministre.
«Venir à Kouré, moins de deux semaines après l'assassinat lâche et barbare contre les humanitaires français et leurs accompagnateurs nigériens, est à mon sens un signal fort (...) de notre ferme détermination à ne pas courber l'échine devant les forces du mal», a martelé SE. Brigi Rafini, assurant que le gouvernement a «tout mis en œuvre afin que les auteurs et complices de cette attaque ignoble soient identifiés et châtiés». «Je voudrais à nouveau m'incliner devant la mémoire de ces humanitaires et de leurs accompagnateurs, victimes de la folie meurtrière des individus sans foi ni loi et prier pour le repos éternel de leurs âmes», a déclaré le Premier ministre Brigi Rafini lors d'une cérémonie organisée au cœur de la zone des girafes. «Nous sommes profondément tristes après la mort de notre collègue et des sept travailleurs de l’ONG ACTED, nous sommes tous des frères parce que nous vivons grâce aux girafes», a expliqué, quant à lui, M. Ousseini Idrissa, un des guides de la réserve des girafes.
Un dialogue de haut niveau pour évoquer la question de l'accès humanitaire au Niger
Après cette série de visites, le Premier ministre a dirigé, toujours à Kouré le 1er dialogue de haut niveau sur la problématique de l'accès humanitaire au Niger. Cette rencontre qui vise à promouvoir les actions humanitaires, dans un cadre sécurisé et de confiance, au profit des populations nigériennes, a vu la participation de tous les acteurs, dont des membres du gouvernement, des représentants de la centaine d'ONG internationales qui interviennent au Niger, ceux de l’Ambassade de France au Niger, ainsi que des responsables civils et militaires nigériens.
De nombreux participants sont intervenus, qui pour faire des constats, qui pour solliciter, encore plus l’accompagnement des Autorités pour une plus grande sécurisation et qui pour faire des propositions, des suggestions et autres recommandations. A l’issue des échanges, le Premier Ministre, Brigi Rafini, a estimé que, les discussions ont permis de contextualiser cette notion de l’accès humanitaire par rapport à la situation du Niger. «Nous sommes convenus d’un certain nombre de mécanismes et de mesures que nous allons mettre en œuvre pour que l’accès humanitaire soit effectif afin que les populations nigériennes qui sont dans le besoin soient secourues, protégées et assistées», a dit le Premier Ministre. « Les humanitaires sont des volontaires, ce sont des personnes qui se sont données pour protéger les autres. Mais pour atteindre cet objectif, il faut qu’ils soient, eux aussi, protégés », a fait remarquer le Chef du Gouvernement, précisant que le seul but de ce dialogue est de protéger et assister les populations nigériennes. Il a indiqué que la communauté humanitaire fait un investissement inestimable, avant de saluer son accompagnement dans la mise en œuvre des politiques du Niger en la matière. Il a surtout noté que "le Gouvernement du Niger a mis un point d'honneur pour que l'espace d'intervention des humanitaires soit sécurisé", soulignant toutefois qu'il faut aujourd'hui tenir compte du contexte sécuritaire. Dans ce sens, a-t-il révélé, le Niger, avec l'appui de la France, est en train de réfléchir sur l'élaboration d'une Résolution sur la protection des humanitaires à soumettre à la sanction des Nations Unies. SE. Brigi Rafini a, ensuite, rappelé que le Niger dispose déjà d'un cadre de coordination civilo-militaire qui permet une meilleure collaboration entre les humanitaires et les forces de sécurité. Le Premier ministre a aussi insisté sur la nécessité de continuer à travailler sur le triptyque paix-développement-humanitaire pour l'efficacité des actions humanitaires, insistant pour qu'il y ait une meilleure coordination avec les humanitaires en ce qu'elle peut permettre au Gouvernement du Niger de mieux rationaliser ses ressources, mais surtout de mieux protéger les humanitaires.
Quant au Coordonnateur Humanitaire par intérim, M. Attaher Maïga, il a, pour sa part, salué la symbolique de cette journée, tout en regrettant que rien ne peut justifier l'assassinat des humanitaires, ces personnes qui ont choisi de servir des populations dans le besoin. Aussi, a-t-il voulu réitérer l'engagement de la Communauté Humanitaire à poursuivre ses activités au Niger, appelant toutes les parties à jouer leur rôle. M. Maïga a ensuite tenu à féliciter le Gouvernement du Niger pour son leadership dans la promotion de l'action humanitaire, avant de faire un plaidoyer à son endroit. Selon lui, la Communauté Humanitaire, formée par quelques 173 organisations opérant au Niger, souhaite du Gouvernement qu'il replace le déplacement des humanitaires au cœur de la protection sécuritaire, tout comme il devait de partager ses activités d'assistance civile. La Communauté Humanitaire a notamment souhaité qu'un dispositif de sécurisation de l'axe Niamey-Dosso soit validé par le Gouvernement du Niger.
Mahamadou Diallo(Envoyé Spécial)
24 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier ministre et les membres du CNSP reçoivent une délégation des Nations Unies: Le Représentant special du Secrétaire général de l'ONU s'est dit convaincu de la possibilité d'une solution par le dialogue
Le Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, M. Lamine Zeine Ali Mahaman, les membres du gouvernement et du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) ont rencontré dans cet après-midi du vendredi 18 août 2023 au cabinet du premier ministre, une délégation des Nations Unies dépêchée par le Secrétaire générale de l’ONU, M. Antonio Guterres. La délégation était conduite par le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Leonardo Simao, accompagné de la coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louis Aubin.
À sa sortie d’audience, le Représentant spécial du Secrétaire générale des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Leonardo Simao a indiqué que ce déplacement pour rencontrer le Premier ministre et son équipe s’inscrit dans le cadre des rapports entre les Nations Unis et le Niger pour trouver des voies pratiques de sorties de crise. « Il fallait d’abord écouter leurs points de vue de façon à étudier ensemble une voie pour que le pays puisse le plus rapidement possible retrouver la normalité constitutionnelle », a-t-il expliqué.
À l’issue de cet échange avec le gouvernement et les membres du CNSP, M. Leonardo s’est dit convaincu qu’avec le dialogue et beaucoup d’implication, une solution solution sera trouvéeàla situation. « Il n’y a pas un problème sans solution. Il faut être persistant, il faut travailler et croire à la bonne foi des uns et des autres pour trouver un chemin pratique vers la normalité du pays », a-t-il confié.
Hamissou Yahaya et Mamoudou Illiassou (Stagiaire)
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Le Premier Ministre et Ministre de l'Économie et des Finances, M. Lamine Zeine Ali Mahamane reçoit l'Ambassadeur de l’Algérie au Niger
Le vendredi 24 novembre 2023, le Premier ministre et ministre de l'Économie et des Finances, M. Lamine Zeine Ali Mahamane, a eu l'honneur d'accorder une audience à Son Excellence Bekhedda Mehdi, ambassadeur de l'Algérie au Niger. Cette rencontre revêt une importance particulière en raison des liens historiques et géographiques étroits qui unissent nos deux nations.
L'Algérie, en tant que pays voisin, une proximité géographique a favorisé des relations diplomatiques solides au fil des années. Les deux pays entretiennent des relations très étroites et appréciées, collaborant régulièrement sur des questions d'intérêt commun, qu'elles soient d'ordre économique, politique, ou culturel.
La présence de Son Excellence Bekhedda Mehdi à cette audience souligne l'importance que l'Algérie accorde aux relations bilatérales avec le Niger. Elle a été l'occasion de réaffirmer et de renforcer des liens déjà étroits, en explorant de nouvelles avenues de coopération et en réaffirmant l'engagement mutuel en faveur de la stabilité régionale et du développement durable.
Cette audience vient ainsi rappeler la volonté commune des deux nations de consolider leurs relations, de promouvoir la compréhension mutuelle et de travailler ensemble pour relever les défis régionaux et mondiaux.
Nigerdiaspora
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Le premier ministre Lamine Zeine s'entretient avec l'ambassadeur du royaume d'Arabie Saoudite au Niger : renforcement des liens diplomatiques et coopération entre les deux nations
Le samedi 14 octobre 2023, dans l'après-midi, le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine a tenu une réunion avec l'ambassadeur d'Arabie saoudite au Niger, le Dr Zaid Muklid Alharbi. Au cours de cette rencontre, les deux responsables ont échangé des discussions importantes et ont probablement discuté de sujets liés à la coopération entre les deux pays, ainsi que d'autres questions diplomatiques et politiques..
Cette réunion témoigne d'une validation explicite de l'Arabie saoudite envers le gouvernement de transition dirigé par Ali Mahaman Lamine Zeine, et par extension, c'est aussi une reconnaissance et un soutien au peuple nigérien dans son ensemble.
Nigerdiaspora
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Le Premier ministre Lamine Zeine s'entretient avec le Chargé d'Affaires de l'Ambassade Royale de Belgique au Niger
Le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine s’est entretenu dans la matinée de ce jeudi 21 septembre 2023 à son cabinet avec le Chargé d’Affaires de l’ambassade de Belgique au Niger M. Éric Maeyer.
Aucune déclaration a été faite au sortir de la rencontre entre les personnalités.
Cette rencontre illustre la solidité des relations diplomatiques entre le Niger et la Belgique.
À l'issue de cette réunion, aucune déclaration n'a été faite.
Nigerdiaspora
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Le Premier ministre préside la 1ere Réunion du Comité Stratégique du programme ‘’Interventions au Soutien à la Sécurité et la Stabilisation au Niger’’ (I3SNiger)
Vers la restauration d’un environnement favorable à la reprise des activités socioéconomiques dans les régions affectées par l’insécurité.
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier après-midi, la première réunion du comité stratégique du programme ‘’Interventions au Soutien à la Sécurité et la Stabilisation au Niger’’ (I3SNiger). A travers cette réunion, il s’agit de passer en revue le programme I3S et de dégager des recommandations et des orientations pour une meilleure mise en œuvre sur le terrain des 3 composantes du programme à savoir : ‘’le Soutien à la Sécurité et à la Stabilisation du Niger (SOSESTA)’’; ‘’le Renforcement de la confiance des populations, de la présence de l'État et des capacités sécuritaires au Niger (RENFORCES Niger)’’; ‘’Construisons demain’’ «Mu Guina Gobé».
Face à la détérioration croissante du contexte sécuritaire et des réalités socio-économiques dans les régions de Tillabéri et de Tahoua, l'Union européenne (UE) a décidé, en concertation avec l'État du Niger, de lancer le programme I3S Niger. L'objectif est de soutenir les efforts de l'État du Niger pour relever les défis liés au maintien de la sécurité, au retour de l'administration civile et des services publics, et à la restauration d'un environnement serein, propice à la reprise des activités socio-économiques (scolaires, sanitaires, pastorales, agricoles, commerciales) dans les villages affectés.
A cet effet, l'Union européenne a mobilisé, par le biais de son Instrument Contribuant à la Stabilité et à la Paix (ICSP), d'importantes ressources et 3 partenaires techniques à savoir Enabel, Expertise-France et Search For Ground spécialisés à la fois dans les problèmes de sécurité, de développement et de consolidation de la paix.
À l’ouverture des travaux, le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué que le Niger continue, à l'instar des autres pays du Sahel, de subir les effets conjugués des attaques des Groupes Armés Terroristes, des actions des groupes criminels, mais aussi du changement climatique. «C'est conscient de tous ces défis que le Niger multiplie les initiatives dans la recherche de partenaires capables de l'aider à faire face à ces menaces et à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens», a-t-il relevé. Le Chef du gouvernement a aussi souligné que le programme d'Interventions au Soutien à la Sécurité et à la Stabilisation du Niger (I3S Niger) de l'Union européenne vient en appui aux efforts du Niger et partage la même vision que le gouvernement dans ses efforts pour rétablir un climat sécuritaire propice à la relance des activités socio-économiques dans les zones d'insécurité. Il a ainsi rassuré que le gouvernement du Niger à travers les ministères de la Défense Nationale, de l'Intérieur et la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix honorera ses engagements dans le cadre de la mise en œuvre des trois composantes du programme.
Pour sa part, l’ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union européenne au Niger, Dr Denisa Elena IONETE a saisi l’occasion pour renouveler l’attachement de l’Union européenne pour un partenariat efficace qui répond aux priorités nationales et qui est bénéfique aux populations en ce qui concerne la restauration de la paix et de la quiétude sociale dans les régions de Tahoua et de Tillabéri. Elle a également précisé que cette initiative multisectorielle vise à soutenir et aussi appuyer la coordination des actions au profit des autorités civiles, des forces de défense et de sécurité et de communautés. Mieux, il s’agit selon Dr Denisa Elena IONETE de soutenir les autorités nigériennes dans la conduite des actions de stabilisation à long terme et durable des communes frontalières du nord Tillabéri et de Tahoua.
Oumar Issoufou(onep)
11 janvier 2022
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Le Premier ministre préside la réunion de synthèse d’une mission conjointe ‘’Gouvernement et les Partenaires Techniques et Financiers’’ : Volonté affirmée d’un démarrage effectif du Programme du Barrage de Kandadji en 2018
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini, a présidé, jeudi dernier, la réunion de synthèse de la mission conjointe entre le Gouvernement et les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) impliqués dans la réalisation du Programme du Barrage de Kandadji. Il s’agissait au cours de cette réunion, de faire le point de quatre (4) jours d’intenses travaux ayant porté sur l’évolution de ce gigantesque programme, ainsi que sur les perspectives de sa concrétisation.
La mission conjointe devait permettre une mise à niveau d’informations de tous les partenaires impliqués dans l’exécution du programme de Kandadji. Les points placés au centre de cette mission sont relatifs à l’état d’avancement de toutes les activités réalisées et l’évaluation du travail restant. L’accomplissement des travaux repose essentiellement sur deux (2) phases, à savoir la Part 1 et la Part 2. Ainsi, la mission s’est également penchée sur les conséquences relatives à la mise en œuvre de la Part 2, ce d’autant plus que la mise en œuvre de la Part 1 est entièrement finalisée et a été exécutée avec succès.
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Le Premier ministre préside une table ronde avec les opérateurs économiques Nigériens : La problématique du financement des investissements productifs par le secteur privé national largement débattue
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a présidé hier matin à Niamey, une table ronde avec les opérateurs économiques Nigériens. Cette rencontre d’échanges et de partage d’expérience, modérée par le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada, a été placée sous le thème «Implication des opérateurs économiques nationaux et financement des investissements productifs» au Niger. Plusieurs membres du gouvernement présents surplace ont apportés des réponses aux inquiétudes soulevées par les investisseurs nigériens.
La rencontre a débuté par le partage de deux (2) expériences personnelles d’investissements dans le secteur laitier, et celui de la production du ciment ainsi que la présentation du pôle agro-alimentaire du Président de la République. Pour les opérateurs économiques du Niger, le Niger regorge de potentialités humaines et économiques, ce qui permet aux acteurs de se projeter dans l’avenir pour développer le pays. Les investisseurs locaux ont souligné, exemples à l’appui, qu’il est possible pour les Nigériens de réussir dans tous les secteurs économiques, aussi complexes qu’ils soient.
Malgré les opportunités réelles qui se présentent, les investisseurs Nigériens ont incriminé la fiscalité, telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui, les problèmes fonciers, la cherté de l’énergie et sa disponibilité spatio-temporelle, l’état des infrastructures publiques et le manque de financements des banques locales dans plusieurs secteurs, comme les principaux facteurs qui handicapent les entreprises au Niger et entravent leurs bon développement. Ils proposent au Gouvernement d’améliorer davantage l’écosystème et appellent à un véritable «état d’urgence économique» inclusif afin d’accélérer la transformation du secteur économique, tout en plaidant pour la création d’un cadre d’échanges directs permanent avec les plus hautes autorités du pays.
A la fin de la table ronde, le Premier ministre, SE. Ouhoumoudou Mahamadou s’est félicité des échanges et a assuré les opérateurs économiques que la priorité de son Gouvernement est de moderniser le pays. Cette modernisation, a-t-il précisé, repose sur deux (2) piliers principaux que sont «la modernisation du monde rural et la promotion du secteur privé à travers l’exploitation des potentialités économiques de notre pays». Des mesures de protections, a également ajouté Chef du Gouvernement, sont pensées pour permettre à l’Industrie nigérienne de décoller véritablement face à des concurrences venues d’ailleurs.
Le Chef du gouvernement a expliqué aux opérateurs économiques que, les mesures fiscales et économiques que le Gouvernement prend ont pour seule finalité de mieux les accompagner. «L’objectif global, dit-il, est la transformation de notre économie et nous savons que nous ne pouvons compter que, sur le secteur privé pour pouvoir transformer cette économie», a-t-il soutenu. SE. Ouhoumoudou Mahamadou s’est également dit confiant que, progressivement, les opérateurs économiques comprendront le bien fondé des mesures prises et sur lesquelles certains d’entre eux portent aujourd’hui des critiques.
Souleymane Yahaya(onep)
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Le Premier ministre reçoit le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Togolais de l’extérieur : « Nous avions travaillé et convenu du contenu de la période de transition, ce qui est une avancée », a déclaré Pr Robert Dussey
Le ministre togolais des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, Pr Robert Dussey a effectué, hier jeudi 14 décembre 2023, une mission à Niamey. Il a été reçu par le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances M. Ali Mahaman Lamine Zeine pour une séance de travail.
A sa sortie d’audience, Pr Robert Dussey a indiqué que son entrevue avec le Premier ministre fait suite au sommet ordinaire de la CEDEAO qui a désigné, son excellence le Président Faure Gnassingbé et le Président de la Sierra Leone Julius Maada Bio comme médiateurs pour aider à la sortie de crise au Niger.
« Nous sommes là pour rencontrer le Premier ministre de la transition. Nous devrions venir normalement avec mon homologue de la Sierra Léone, mais une contrainte l’a empêché de faire le déplacement sur Niamey. Nous avons eu une séance de travail très enrichissante avec le Premier ministre et notre homologue des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur du Niger. Nous avions travaillé et convenu du contenu de la période de transition, ce qui est une avancée », a-t-il dit.
« Avec notre homologue de la Sierra Léone, nous nous sommes dit que nous reviendrons probablement en début janvier pour discuter de la finalisation de ce contenu précisément du chronogramme de la transition qui est attendu. Nous allons d’ores et déjà présenter aux Chefs d’Etats médiateurs et à la Commission de la CEDEAO ce que nous avons convenu ensemble », a conclu le Professeur Robert Dussey.
Fatiyatou Inoussa (ONEP)
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Le Premier ministre reçoit une délégation de la CDTN : Echanges sur l’application du protocole d’accord du 23 janvier 2023
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a rencontré hier matin à son Cabinet, une délégation de la Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN) conduite par son Secrétaire général, M. Idrissa Djibrilla. Selon le responsable syndical, la rencontre a permis de discuter de la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre les deux parties le 23 janvier 2023.
«A cet effet, nous avons passé en revue les différents points d’accord, nous avons informé des difficultés que nous avons remarquées et fait nos recommandations dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d’accord», a confié Idrissa Djibrilla. Il s’est félicité de la réponse donnée par le Premier ministre aux préoccupations de la confédération syndicale, préoccupations qui tournent autour du régime indemnitaire des agents de l’Etat, le paiement des incidences financières liées aux avancements, reclassements et rappels de salaires et la prise d’une Loi pour le départ à la retraite.
«Nous pensons qu’au vue de cette rencontre, les choses vont mieux bouger davantage parce que, faut-il le dire, dans le cadre de l’application du protocole d’accord, des efforts ont été faits de part et d’autre et cette rencontre va donner plus d’impulsion pour que les différents autres points soient mieux appliqués dans un bref délai», a indiqué le Secrétaire général de la CDTN, M. Idrissa Djibrilla.
Souleymane Yahaya(onep)
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Le Premier ministre rencontre les cinq centrales syndicales les plus représentatives : Le déroulement du processus de révision du Statut général de la Fonction publique à l’ordre du jour
Hier mercredi 7 juillet 2021, le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a rencontré les Secrétaires généraux des cinq (5) centrales syndicales les plus représentatives, à savoir la CDTN, (Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger) la CNT, (Confédération Nigérienne du Travail), la CGSL-Niger, (Confédération Générale des Syndicats Libres du Niger), l’USTN, (Union des Syndicats des Travailleurs du Niger) et l’USPT (Union Syndicale Progressiste des Travailleurs). Cette rencontre qui s’est déroulée à la demande desdites centrales s’est tenue en présence de la ministre de la fonction publique et de la réforme administrative, du ministre de l’Emploi et de la Protection sociale mais aussi du directeur de cabinet du Premier ministre, ainsi que des collaborateurs des deux ministres.
On se rappelle que les cinq centrales syndicales les plus représentatives et deux syndicats non affiliés, le Syndicat des Pharmaciens, Médecins et Chirurgiens-Dentistes (SYNPHAMED) et le Syndicat des Médecins Spécialistes (SMES) ont, suite à une déclaration rendue publique le 21 juin 2021, demandé une rencontre avec le Premier ministre. «Cette rencontre a comme point de discussion, le déroulement actuel du processus de révision du statut général de la fonction publique de l’Etat ainsi qu’un point sur les divers», a indiqué, à la sortie de la réunion, M. Idrissa Djibrilla, S.G de la CDTN qui précise que cette rencontre s’est finalement tenue après deux reports. «Lors de cette rencontre nous avons fait cas de cette révision et de la procédure qui aurait dû être une procédure participative et qui prend en compte les préoccupations des organisations syndicales. Nous lui avons décliné le contenu de cette déclaration du 21 juin. Nous avons longuement échangé avec le Premier ministre qui a reconnu que nous avons parfaitement raison d’être préoccupés par cette loi et que la procédure doit être ouverte et participative», a précisé le syndicaliste.
«Aussi, S.E Ouhoumoudou Mahamadou a pris l’engagement de créer un cadre, sous forme d’un atelier, afin que les centrales syndicales se retrouvent avec le consultant recruté dans le cadre de cette révision pour que nous apportions nos observations et pour aussi savoir les raisons qui ont motivé cette révision, mais aussi pour que nous puissions apporter nos propositions, en termes de modifications dudit statut», a ajouté le SG de la CDTN. Concernant les divers, a-t-il poursuivi, «nous avons évoqué la question de la reprise des négociations avec le Comité interministériel. En effet, depuis que nous avons transmis nos cahiers de doléances, le 1er mai dernier, il n’y a pas eu de rencontre de discussion avec les partenaires sociaux que nous sommes. Là aussi un engagement a été pris par le Chef du gouvernement de créer les conditions pour une reprise des discussions avec le Comité interministériel», a confié M. Idrissa Djibrilla.
En conclusion, M. Idrissa a noté que des engagements ont été pris pour ‘‘rectifier le tir’’, concernant le processus de révision du statut général de la Fonction publique de l’Etat. «Nous souhaitons que ces engagements soient tenus, ainsi que sur la reprise des discussions avec le Comité Interministériel», a souhaité le SG de la CDTN.
Mahamadou Diallo
08 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier ministre rencontre les différents responsables des services rattachés/ Des échanges sur les priorités du gouvernement de Transition et la contribution attendue des structures
Le Premier ministre M. Lamine Zeine Ali Mahaman a rencontré, hier matin dans la salle des banquets de la Primature, les responsables de toutes les structures rattachées à son Cabinet. Il s’agit notamment des responsables des autorités de régulation, les directeurs des programmes, les responsables des structures spécialisées dans le cadre de la gestion des programmes du gouvernement. L’objectif est d’échanger pour avancer et atteindre les objectifs qui leurs sont assignés.
Au cours de cette rencontre, les responsables des différentes structures ont, tour à tour, pris la parole pour se présenter au Premier ministre et ont brièvement présenté leur structure.
Après ces différentes présentations, le Premier ministre M. Lamine Zeine Ali Mahaman a qualifié ces structures de ‘’niches de compétences, d’expériences et d’expertises’’. Il dit avoir l’intime conviction que toutes ces structures ont eu à faire leurs preuves qui jusqu’à aujourd’hui ont dû servir fièrement le pays. « Mon rôle, a-t-il expliqué, pour la période pour laquelle il est sensé intervenir est de travailler avec ceux que je trouve disponibles et sur ce qui est positif et largement partagé de tous », a-t-il déclaré.
M. Lamine Zeine Ali Mahaman, a ensuite souligné que le Chef de l’Etat lui a donné deux orientations simples. Il s’agit de voir « comment est-ce que dans ce contexte particulier nous allons pouvoir gérer au mieux les ressources nationales ? Et comment utiliser ces ressources dans les dépenses publiques, car l’objectif est d’être à mesure de les utiliser avec parcimonie dans le cadre des priorités qui sont fixées pour chacun d’entre nous », a-t-il relevé.
M. Lamine Zeine a, par ailleurs, rappelé la situation difficile que traverse le pays. « Il s’agira pour nous de tout faire pour protéger ce que nous avons de plus cher c’est-à-dire l’intégrité de notre territoire, la santé et la vie de nos populations. Cela est notre première priorité », a-t-il soutenu. Le Premier ministre a indiqué que la deuxième priorité est de savoir comment mobiliser les ressources à l’interne.
« Quand on regarde le degré du financement extérieur sur notre loi de finances, il est évident que l’on va avoir des difficultés, si rien n’est fait pour lever les sanctions de la CEDEAO qui, dans le fond, ne devraient pas arriver à ce niveau » a-t-il déclaré.
Ainsi, a affirmé M. Lamine Zeine, l’effort qui est fait actuellement et qui constitue la troisième priorité des autorités du CNSP, c’est d’aller vers la plupart des pays que compose la CEDEAO et même ceux qui n’en sont pas membres, de mettre en avant la nécessaire démarche de parler, de trouver une solution pour que très rapidement les populations ne puissent pas continuer à souffrir.
Enfin, Le Premier Ministre a assuré qu’une fois qu’une bonne collaboration établie entre le cabinet et toutes les structures, il est certain qu’ils feront, ensemble, la différence. « On a des ressources, on peut avoir des résultats concrets sur le terrain. Il suffit simplement de resserrer les choses et de titiller les partenaires », a-t-il estimé.
Aminatou Seydou Harouna Moumouni Amadou Yacouba (Stagiaire)
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Le Premier ministre visite le garage administratif : S’enquérir du fonctionnement de la structure et des conditions de travail des agents
Le Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, M. Lamine Zeine Ali Mahamane a effectué, très tôt dans la matinée du lundi 20 novembre 2023, une visite inopinée au niveau du garage administratif sis à la zone industrielle. L’objectif de ce déplacement est de s’enquérir du fonctionnement de cette entité administrative.
À son arrivée sur les lieux, le Premier ministre a constaté la présence des responsables du garage administratif à leur poste de travail, une marque de ponctualité saluée par M. Lamine Zeine Ali Mahaman. Accompagné par le directeur général du garage administratif, le Capitaine Yakou Roro, le Premier ministre a ensuite visité les ateliers, le parc automobile et le garage. À ce stade de la visite, il a reçu d’amples explications sur les problèmes et les besoins de cette entité administrative.

Sur place, le Premier ministre Lamine Zeine Ali Mahamane a instruit le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Finances, M. Moumouni Boubacar Saidou, de prendre en charge les besoins exprimés par le directeur général du garage administratif. Une visite réconfortante qui vient à point nommé selon le Capitaine Yakou Roro qui a expliqué qu’il était dans la perspective de déposer des doléances au Ministère de l’Économie et des Finances.
Hamissou Yahaya (ONEP)
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Le Premier Ministre, Brigi Rafini visite le chantier du 3ème pont et le quartier de Goudel à Niamey : Paix, sécurité, emploi, à l’ordre du jour des échanges avec les sages et les jeunes
Le vieux quartier de Goudel à Niamey, a reçu le samedi 22 août dernier, la visite du Premier ministre, Chef du Gouvernement, S.E Brigi Rafini. La délégation du Chef du gouvernement a d’abord visité le chantier du 3ème pont de la ville de Niamey. Elle s’est ensuite rendue au niveau de la place du marché dudit quartier. Le premier ministre a ensuite pris part à une rencontre d’échanges avec les sages et les jeunes de ce quartier, dans le cadre du dialogue intergénérationnel, au niveau de la radio communautaire de Goudel. Etablir un dialogue sincère et constructif entre les jeunes et les Autorités, est le but de cette rencontre. Rappels historiques, témoignages des jeunes sur l’emploi et sur les métiers tabous, plaidoyers, propositions et engagements, ont ponctués les échanges.
Le Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini et sa délégation, qui comprenait notamment des membres du gouvernement et le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, ont d’abord visité le chantier du 3ème pont de la ville de Niamey. Le Premier ministre a suivi, avec intérêt, la présentation du plan d’exécution de ce projet. D’une longueur de 3,6 Kms, le Pont Général Seyni Kountché, renforcera la fluidité de la circulation entre les deux rives du fleuve Niger. Face à cette infrastructure, le président du Comité de dialogue de Goudel, M. Amadou Alzouma, n’a pas caché sa satisfaction et sa reconnaissance, à l’endroit des Autorités de la 7ème République. S’adressant au Chef du gouvernement, M Alzouma a réitéré les remerciements des populations au gouvernement et au Président de la République, S.E Issoufou Mahamadou. «Nos remerciements vont également au Ministère de l’Equipement. Car depuis 2017, nous travaillons ensemble notamment par rapport aux questions d’expropriation et de dédommagements. Ce qui montre que ce Ministère se tient aux côtés des populations et qu’il veut les accompagner», a-t-il déclaré.
Le Premier ministre Brigi Rafini a ensuite donné des instructions fermes pour que le relogement des habitants affectés par la construction du pont, soit exécuté de manière effective et définitive. La délégation s’est ensuite rendue chez le défunt Boubacar Garba, chauffeur du véhicule de l’excursion de Kouré, une des 8 victimes de l’attaque terroriste qui a eu lieu le 9 août dernier, à une soixantaine de kilomètres de Niamey, pour présenter les condoléances du gouvernement à sa famille.
Pour être plus en contact avec la population de Goudel, le Chef du gouvernement, à la tête de la délégation, a parcouru quelques kilomètres, à pied, pour se rendre au niveau du marché de ce quartier afin de constater son état, après l’incendie qui l’a détruit, il y a quelques mois. Appelé localement ‘‘Dounia’’ et d’accès difficile, la mare du quartier de Goudel a aussi été visitée par le Chef du gouvernement et sa délégation. Le marathon de la délégation gouvernementale s’est arrêté au niveau de la radio communautaire du quartier. Lieu où SE. Brigi Rafini a participé au dialogue intergénérationnel, une rencontre d’échanges avec les sages, les jeunes de ce quartier et les autorités, comprenant notamment le Ministre de la Jeunesse et des Sports, celui de l’Entreprenariat des jeunes, le ministre porte-parole du gouvernement, le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey et de plusieurs autres invités.
Cette rencontre a été initiée par un regroupement des jeunes de Goudel appelé ‘‘Association Tchébéro’’, en collaboration avec le Conseil National de la Jeunesse, avec l’appui de la Cellule d’Analyse des Politiques Publiques et d’Evaluation de l’Action Gouvernementale (CAPEG), sous le thème ‘‘Dialogue intergénérationnel de haut niveau’’. Au-delà de ce thème général, les participants ont échangé surtout sur la thématique de ‘‘métiers tabous : Ecoute, proactivité et persévérance. La rencontre a donc permis de sensibiliser les jeunes à aller au-delà des préjugés qui entourent certains métiers tels la coiffure, la cordonnerie, la restauration, la pêche, la soudure, la cuisine, etc. Ces métiers sont généralement considérés comme des "sots métiers" réservés à des classes sociales bien déterminées. A travers cette rencontre, il s’agit spécifiquement de faire comprendre aux jeunes que tout métier qui n’est pas interdit par la religion musulmane est légal et légitime, tant qu’il procure des revenus permettant aux jeunes de se prendre en charge.
Dans son intervention introductive, SE. Brigi Rafini a indiqué que «cette rencontre d’échanges vise à écouter les préoccupations de la population de Goudel et plus particulièrement celles de la jeunesse. Elle vise également à rétablir un dialogue sincère entre la jeunesse et les autorités en vue de lever les préjugés qui pèsent sur la jeunesse de Goudel». Parmi ces préoccupations, les jeunes de Goudel ont cité la reconstruction du marché du quartier ravagé par un incendie, il y a quelques mois, la nécessité pour la jeunesse de disposer d’un local pour abriter ‘‘la Maison du scolaire’’, où les jeunes vont apprendre des métiers ; la dotation du quartier en infrastructures adéquates comme celles qu’offre le programme ‘‘Niamey Nyala’’. Des jeunes femmes et hommes ont, par la suite, pris la parole, à tour de rôle, pour livrer des témoignages, souvent poignants, sur leurs vécus. Des témoignages de jeunes, ayant évolué dans ces ‘‘métiers dits tabous’’, ont été portés à la connaissance des participants pour dire tout simplement qu’il n’existe pas de sot métier tant que cela procure de revenus décents à celui qui l’exerce.
Brigi Rafini rassure les jeunes de Goudel de la prise en compte de leurs préoccupations par le Gouvernement
Au terme de ces discussions, le Premier Ministre Brigi Rafini a rassuré les populations de Goudel que leurs préoccupations seront prises en compte, et a, sur place, instruit le Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Kassoum Moctar et le Délégué Spécial de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, pour étudier ces doléances et trouver des solutions, au plus vite. Tirant les conclusions de ce dialogue intergénérationnel, le Premier ministre a déclaré que les discussions ont été très riches et très fructueuses. «Nous avons pris bonne note de tous les commentaires et suggestions qui ont été faits par les jeunes. J’ai noté avec beaucoup de plaisir que les jeunes ont bel et bien compris que cette question de métiers tabous est une question déjà résolue à leur niveau et qu’ils sont déjà en avance par rapport à bien d‘autres jeunes de notre pays. Nous les encourageons à poursuivre sur cette voie mais aussi à promouvoir ce genre de cadre d’échanges, dans l’intérêt de notre cher pays. De notre part, sous l’impulsion du Président de la République, nous ferons le pas nécessaire pour que Goudel commence à être un Goudel nouveau, moderne, à l’image des autres quartiers de Niamey», a-t-il conclu.
Notons qu’auparavant, le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey, Mouctar Mamoudou, le chef de quartier de Goudel, Moussa Garba Maazou et l’Imam du quartier Cheick Abass ont tour à tour pris la parole pour situer le contexte de cette rencontre, rappeler l’historique du village de Goudel et pour, enfin, inciter les jeunes à s’adonner à tout travail qui n’est pas prohibé par la religion musulmane. La cérémonie a pris fin par une remise de témoignage au Président de l’Association ‘‘Tchébéro’’ et une photo de famille.
Mahamadou Diallo(onep)
24 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier Ministre, Chef du gouvernement, SEM Ouhoumodou Mahamadou au FORUM SUR L’INVESTISSEMENT CHINE-NIGER.
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement SEM Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, ce mercredi 26 avril 2023, la Cérémonie Officielle d'ouverture du Business Forum Niger-Chine au CIC Mahatma Gandhi de Niamey.
La Chine et le Niger entretiennent une coopération solide et fructueuse. Plusieurs projets d'envergure sont réalisés ou en cours de réalisation par la Chine, ce qui fait de ce pays ami, le plus grand investisseur dans notre pays .
Au nombre de ces grands projets, la construction du pipeline Niger-Bénin par l’entreprise chinoise CNPC, qui transformera le Niger en exportateur du pétrole.
Politiquement stable, le Niger offre un énorme potentiel de développement et de nombreuses opportunités pour les investisseurs chinois.
DIC/CABPM
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Le Premier Ministre, Lamine Zeine Ali Mahaman reçoit les Ambassadeurs américain et russe : Un renforcement diplomatique international
Le Premier ministre et ministre de l’Économie et des Finances, M. Lamine Zeine Ali Mahaman, a récemment renforcé les liens diplomatiques du Niger en accueillant d'illustres personnalités. Le vendredi 8 décembre, son cabinet a été le lieu privilégié de rencontres significatives avec l'ambassadeur des États-Unis d'Amérique au Niger, Son Excellence Kathleen FitzGibbon, ainsi qu'avec l'Ambassadeur de la Fédération de Russie au Niger, résidant à Bamako, SEM Igor Gromyko.
Ces rencontres témoignent de l'engagement du gouvernement nigérien à maintenir des relations solides avec des acteurs clés du monde. La visite de l'ambassadeur américain souligne le soutien continu des États-Unis au Niger, tandis que l'entretien avec l'ambassadeur russe met en avant l'importance des liens entre les deux nations.
Au terme de ces audiences diplomatiques, aucune déclaration formelle n'a été faite devant la presse. Cependant, le caractère discret de ces rencontres ne fait que renforcer leur signification diplomatique, laissant présager des développements futurs dans les relations internationales du Niger. Ces échanges confirment également le rôle stratégique du Niger sur la scène mondiale, renforçant ainsi sa position en tant qu'acteur majeur dans le dialogue diplomatique international.
Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)
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Le Premier Ministre, M. Ali Mahamane Lamine Zeine et le représentant résident du FMI : Vers un renouveau du partenariat
Le Premier Ministre de la transition du Niger, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, a rencontré ce lundi 6 novembre 2023 le Représentant Résident du Fonds Monétaire International (FMI) au Niger, M. Rasmane Ouedraogo, dans son bureau en début de matinée.
À l'issue de leur discussion, aucune déclaration n'a été faite à la presse. Il est important de noter que le Fonds Monétaire International est un partenaire essentiel du Niger, ayant contribué au financement de nombreux programmes et projets dans divers secteurs.
Nigerdiaspora
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Le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, M. Ali Mahaman Lamine Zeine s’est entretenu, hier mardi 19 décembre 2023, à son cabinet avec le Directeur général de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique et à Madagasca
Le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, M. Ali Mahaman Lamine Zeine s’est entretenu, hier mardi 19 décembre 2023, à son cabinet avec le Directeur général de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), M. Mohamed Moussa.
Onep
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Le Président Abdourahamane Tiani au Mali et au Burkina Faso : Une Diplomatie Active au Service de la Coopération Régionale
Le général de brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et Chef de l'État, a effectué une double visite de travail au Mali et au Burkina Faso le jeudi 23 novembre 2023. Accompagné d'une délégation importante comprenant des membres du CNSP et du gouvernement, le Chef de l'État a été chaleureusement accueilli à Bamako et à Ouagadougou par ses homologues, le colonel Assimi Goïta, Chef de l'État du Mali, et le capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l'État du Burkina Faso.
Lors de cette première sortie à l'étranger, le Président du CNSP était accompagné du général de Corps d'Armée Salifou Mody, ministre d'État et ministre de la Défense Nationale ; du colonel-major Abdourahamane Amadou, ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture ; de M. Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieur ; de Dr Soumana Boubacar, ministre Directeur de cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l'État ; de Mme Soufiane Aghaichata Guichène, ministre de l'Artisanat et du Tourisme ; de l'ambassadeur Adani Illo, Conseiller diplomatique du Président du CNSP ; de M. Abdou Adamou, Ambassadeur du Niger au Mali ; et de Mme Ibrahim Saa Sayadi, Consule générale du Niger au Burkina Faso.
Il est à noter que le Chef de l'État est retourné à Niamey hier soir après sa visite de travail de 24 heures.
Nigerdiaspora
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Le Président Bazoum en visite de travail à Cotonou : Renforcer la coopération entre le Niger et le Bénin
Le Président de la République, M. Mohamed Bazoum, a atterri hier, lundi 17 juillet 2023, à Cotonou pour entamer une visite d'amitié et de travail de 24 heures. Accompagné de M. Hassoumi Massoudou, ministre d'État, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, ainsi que de M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République. Cette visite d'une journée témoigne de la volonté commune des dirigeants nigériens et béninois de renforcer les relations bilatérales et de promouvoir la coopération mutuellement bénéfique.
Nigerdiaspora
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Le Président Bazoum lance les travaux de bitumage de voiries d’un coût de plus de 60 milliards francs CFA dans la ville de Niamey
Le Président de la République du Niger Mohamed Bazoum a donné le coup d’envoi des travaux d’aménagement et de bitumage de plusieurs voies à Niamey, la capitale du pays, ce mardi 25 juillet 2023, au cours d’une cérémonie.
Ces travaux comportent deux (2) grands projets.
Le premier projet, financé sur le budget national à hauteur d’environ 10 milliards, sera conduit par l’entreprise Chinoise CGC INT, tandis que le contrôle est assuré par le groupement GERMS-AGEIM.
Il comprend l’aménagement et le bitumage de la corniche Gamkallé de l’échangeur place des Martyrs jusqu’à l’avenue de l’Afrique en passant par l’Abattoir de Niamey sur un linéaire de 2,7 km.
Ce projet intègre aussi la construction de deux bretelles d’échange de trafic dont l’une est un pont à poutres type trompette. Il est prévu la construction de 2 quais pour pirogues, des parcours sportifs et des espaces à aménager.
Il y a aussi les travaux d’aménagement de voies express pour les sorties de Niamey et la construction d’une rocade péri-urbaine.
Ce dernier sous-projet, comporte trois composantes, dont la première est l’aménagement du rond-point de l’aéroport international « Diori Hamani » au poste de péage de la sortie vers Dosso sur un linéaire de 10 km en deux sections, dont l’une est en 2x3 voies et l’autre en 2x2 voies.
La deuxième composante concerne l’Aménagement de la sortie route Niamey-Filingué (RN25) en partant de l’intersection du Boulevard « Tanimoune » sur un linéaire de 6,5 kilomètres.
La troisième composante concerne l’aménagement d’une rocade péri urbaine, en partant de la route Niamey-Kollo pour relier la sortie Say en passant par les sorties Niamey-Dosso, Niamey-Filingué, Niamey-Ouallam, Niamey-Tillabéri et Niamey-Torodi.
Cette cérémonie a également été consacrée au lancement de deux sections de cette rocade. Il s'agit des tronçons sortie Kollo -sortie Dosso et sortie Dosso-sortie Filingué.
Le deuxième projet consacre les travaux de réhabilitation de la route Niamey Nyala et le canal Gountou Yéna.
Ils seront exécutés par l’entreprise SOGEA SATOM pour une durée de 24 mois, sous la supervision et le contrôle du Bureau d’Etudes GERMS Consulting.
Le coût global du projet est de 50 837 704 599 FCFA hors taxes et hors droits de douanes, financés par la BOAD et l’Etat du Niger. Le linéaire total en développé du projet est d’environ 60 km.
Après avoir lancé officiellement les travaux, le Président Mohamed Bazoum s’est réjoui que son engagement se concrétise.
« Nous avons pris l’engagement de moderniser nos villes, de rendre la mobilité plus facile dans nos villes, de faire en sorte que les citoyens s’épanouissent notamment dans leur déplacement », déclare le Chef de l’Etat, avant de faire remarquer que « ces artères notamment celles où nous sommes et celles de l’aéroport sont connues pour leur caractère totalement inapproprié ».
« Aujourd’hui, elles révèlent d’un autre âge et aujourd’hui la ville a grandi et les exigences de mobilités sont devenues totalement autres que celles qui prévalaient lorsqu’on les avait construites », poursuit le Chef de l’Exécutif nigérien.
Ces routes « seront réalisées de façon à être en adéquation avec les exigences de la ville de Niamey », assure-t-il.
Intervenant à son tour, le ministre de l’équipement, M. Gado Sabo Moctar indique que « ces chantiers qui vont se dérouler en pleine agglomération auront sans doute des impacts divers sur les populations riveraines », avant de lancer « un appel pressant à tous pour une meilleure collaboration afin de faciliter leur mise en œuvre ».
La construction de ces travaux, souligne-t-on, est financée par l’Etat du Niger et la banque ouest-africaine de développement (BOAD).
« La réalisation de ces deux (2) projets permettra de fluidifier la circulation grâce aux aménagements qui seront réalisés envers les différents pôles économiques de la ville, notamment la zone industrielle et le grand marché grâce au rocade », affirme quant à lui le vice-Président de la BOAD.
« Cela contribuera donc à l’amélioration des conditions de circulation des usagers dans la ville de Niamey, et particulièrement dans les communes 3, 4 et la zone de l’aéroport », ajoute M. Moustapha Ben Barka.
MSB/AS/ANP 0129 Juillet 2023
Source : http://www.anp.ne/
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Le Président Bazoum Mohamed face à la presse Ouest Africaine (vidéo)
Le Président Bazoum Mohamed face à la presse Ouest Africaine
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Le Président Bazoum Mohamed s’affiche avec la délégation Pnds des Etats Unis : Une photo scandaleuse qui viole la Constitution
La photo est scandaleuse à bien des égards. Mais elle ne semble pas gêner Bazoum Mohamed qui n’a pas cessé de se revendiquer président de tous les Nigériens. Un titre qui exige de l’intéressé une tenue et une conduite exemplaire. Il doit inspirer confiance à tous les Nigériens en observant une stricte neutralité et une équidistance vis-à-vis de ses compatriotes et des partis politiques. Ce titre et ces privilèges qui y sont liés, Bazoum Mohamed les a si réclamés qu’il ne rate, pratiquement, pas une occasion avec une composante quelconque de la société sans l’évoquer. Il veut être perçu comme tel, pas comme un président au service d’un parti politique et/ou de ses partisans. Mais, son navire vient de prendre de l’eau chez Joe Biden. En déplacement aux Etats Unis dans le cadre d’une visite de travail qu’il a entamé le 7 décembre passé, le Président Bazoum Mohamed a étalé son parti pris en recevant en audience la délégation Pnds Tarayya des Etats Unis d’Amérique. Une audience sanctionnée par une photo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux. Habillés aux couleurs du parti rose, les membres de la délégation reçus encadrent un président tout sourire aux lèvres, manifestement fier d’avoir eu cette rencontre partisane. Cet acte viole notamment l’article 46 de la constitution qui dispose que « le président de la République est au-dessus des partis politiques ». C’est une image forte. Après son serment, le président de la République doit s’interdire toute image, tout message qui prête à équivoque. Accepter de prendre une photo avec des militants du Pnds Tarayya qui arbore, de façon ostentatoire, les couleurs de leur parti, est un message fort qui est adressé aux Nigériens : c’est d’abord le Pnds Tarayya.
Ce n’est pas le bureau des Nigériens résidant aux Etats Unis qu’il reçoit, mais plutôt la délégation du Pnds Tarayya. Le président de la République n’a, donc, rien à dire aux Nigériens dans leur ensemble, mais il a quelque chose à partager avec ses partisans. Pour de nombreux observateurs, le choix de Bazoum Mohamed est clair : c’est la primauté du parti sur le Niger. En se donnant ainsi en spectacle, Bazoum Mohamed exprime ainsi son insouciance vis-à-vis de ses obligations constitutionnelles. Non seulement, l’esprit partisan est manifeste, mais Bazoum Mohamed semble également le revendiquer sans gêne.
Publiée alors que le Secrétaire aux…des Nations Unies séjourne au Niger pour s’enquérir de la situation de la démocratie et de l’État de droit, cette photo de Bazoum Mohamed avec des partisans est une bourde monumentale ou tout au moins l’expression d’une assurance d’avoir la communauté internationale dans la poche. Sur la photo, le sourire, grandement consenti, traduit tout.
Doudou Amadou
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Le Président Bazoum rencontre la diaspora nigérienne au Togo : Rassurer nos compatriotes et renforcer la coopération entre le Niger et le Togo
Le lundi 20 mars, le Président de la République ainsi que sa délégation ont rencontré la communauté nigérienne résidant au Togo au Centre International des Conférences (CIC) de Lomé. Cette diaspora, nombreuse et dynamique, s'est réunie autour de l'Ambassadeur Sidi Zakari et a magnifié, à travers les discours de ses représentants, l'exemplarité des relations entre le Niger et le Togo.
Les représentants des différentes entités de la communauté nigérienne, notamment les femmes, les étudiants, les éleveurs, les transporteurs et le Haut Conseil des Nigériens de l'Extérieur, ont tous exprimé leur satisfaction quant à leur vie paisible et harmonieuse avec leurs frères togolais. Cependant, ils ont également soulevé certaines préoccupations relatives à la sécurité du corridor routier Togo-Niger, à l'inscription des étudiants non nationaux à l'Université de Lomé ainsi qu'à l'accès aux titres fonciers.
Le Président Mohamed BAZOUM a tenu à rassurer la communauté sur ces questions. Il a souligné l'importance de ces visites qu'il effectue dans des pays où le Niger a des intérêts stratégiques et où il discute avec les autorités de ces pays pour aborder la situation de la communauté nigérienne. Le Chef de l'Etat a également déclaré qu'il était déjà informé de leurs préoccupations et que pour certaines, des solutions avaient été trouvées. En outre, il a annoncé la tenue prochaine d'une réunion des ministres des transports à Niamey pour discuter de la question du corridor.
Enfin, le Président a évoqué les futures échéances électorales pour désigner les députés de la diaspora, exhortant ses compatriotes vivant au Togo à se livrer à une compétition saine.
Omar Farouk Tchambou (Nigerdiaspora)
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Le Président Bazoum réunit le Conseil National de Sécurité pour discuter des questions vitales de la Nation
Le Président de la République, Mohamed Bazoum, a présidé une réunion du Conseil National de Sécurité (CNS) au palais de la présidence en début de matinée de ce mardi 17 janvier 2023. Cette réunion a réuni le Premier Ministre et des membres du Gouvernement, ainsi que des hauts responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). En tant qu'organe constitutionnel, le Conseil National de Sécurité est chargé de donner son avis éclairé au Président de la République sur des questions relatives à la sécurité, à la défense de la Nation, à la politique étrangère et toutes autres questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays.
Aïssa Altiné (Nigerdiaspora)
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Le président Bazoum, l'allié fidèle mais exigeant des Français
Huit mois presque après son arrivée au pouvoir, le président nigérien Mohamed Bazoum tente de construire avec la France un rapport de forces autre que celui qu’il a hérité de son prédécesseur Mahamadou Issoufou dont les vues étaient systématiquement alignées derrière Paris.
"Le Président Bazoum avait qualifié l’opération militaire française Barkhane « d’échec relatif »."
« S’agissant des militaires français, j’ai exigé des autorités françaises qu’elles ouvrent une enquête en vue de sanctionner ceux qui ont été coupables d’actes répréhensibles ». Les mots choisis et le ton employé vendredi dernier à la télévision nationale par le président nigérien Mohamed Bazoum ont eu un effet de surprise dans l’opinion de son pays et bien au-delà.
Allié, mais pas vassal
Ce n’est pas la première fois depuis son investiture en avril dernier que le nouveau président nigérien ne prend pas de gant pour évoquer les relations entre son pays et la France. Chose totalement impensable sous son prédécesseur Mahamadou Issoufou. Dans un entretien accordé, qui plus est, à France/RFI, soupçonnés à tort ou à raison d’être les voix de la France, Bazoum avait qualifié l’opération militaire française Barkhane « d’échec relatif ».
« Nous aurions souhaité dans le cadre de la coopération avec l’armée française avoir de meilleurs résultats que nous n’en avons. Cet échec relatif, c’est notre échec à tous, l’échec de l’ensemble de la coalition », avait-il estimé.
Lui, c’est lui, moi, c’est moi
A Paris, dans l’enceinte même de l’Elysée, au coeur du pouvoir français, le président Bazoum a estimé en juillet dernier, après un sommet extraordinaire virtuel du G5 Sahel, qu’il n’appartenait pas à la France de se battre au Sahel et que « les soldats français n’avaient pas vocation à venir mourir au Sahel ».
Parlant d’Emmanuel Macron, le président nigérien s’est prévalu en octobre dernier, dans un entretien à Jeune-Afrique, d’avoir déconseillé à son homologue français, pourtant toujours sûr de lui-même, de ne pas » sur communiquer sur le Mali ». Cette posture « d’allié mais pas vassal » est diversement accueillie dans l’opinion nigérienne.
Les uns y voyant un coup de communication alors que d’autres y trouvent une réelle volonté de sortir de l’attitude de « béni oui-oui » qui a longtemps prévalu dans les relations entre le Niger et la France. Macron et son ministère des Affaires étrangères ne juraient d’ailleurs ces dernières années au Sahel que par l’ex-président Issoufou, paré de leur part de toutes les vertus imaginables. Même si la réalité du contexte nigérien laissait voir tout le contraire.
Le test de l’uranium
La volonté de rééquilibrer les relations avec la France, portée par le nouveau président nigérien, crée de nouvelles attentes dans l’opinion publique de son pays. Une bonne partie de la classe politique et de la société civile attend de voir comment le pouvoir actuel va s’y prendre lors des négociations à venir sur l’uranium.
Avant de quitter le pouvoir, le président Issoufou, qui avait travaillé dans une autre vie pour Areva (devenue Orano), avait conclu avec son ancien employeur les conditions de la fermeture de la mine d’uranium de la COMINAK, une des deux filiales d’Orano au Niger. Des ONG et des syndicats continuent de considérer que le Niger a été lésé dans les conditions financières et dans le suivi environnemental de la fermeture de la mine. Pour ne pas se fâcher avec la France, le régime du président Issoufou n’avait pas non plus retiré le permis d’Imouraren accordé à Orano en 2009, sous la présidence de Nicolas Sarkozy qui était spécialement à Niamey pour plaider la cause du géant français du nucléaire auprès de son homologue nigérien de l’époque Mamadou Tandja.
Censé produire 5000 tonnes d’uranium chaque année, Imouraren n’a toujours pas été mise en exploitation, Orano invoquant le mauvais cours de l’uranium sur le marché mondial. Il y a toutefois une bonne nouvelle pour l’uranium nigérien : le président Macron a annoncé en novembre dernier la relance par la France de la filière nucléaire avec la construction de nouvelles centrales. Ce qui suppose plus d’uranium acheté par la France au Niger. Ce qui suppose également de nouvelles négociations entre France et Niger sur l’achat et la production d’uranium. La volonté de rééquilibrer les relations franco-nigériennes du président Bazoum s’affichera-t-elle lors de ces négociations. Les Nigériens attendent de voir.
21 décembre 2021
Source : https://mondafrique.com/
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Le président de Kishin Kassa, de nouveau dans le giron politique de Bazoum Mohamed : Albadé Abouba “offre” Ibrahim Yacoubou et s’offre la chance d’avoir son Sénat
L’information est de plus en plus persistante et il n’y a pas, à ce jour, le moindre démenti de la part de l’intéressé et de son parti politique, le Mpn Kishin kassa. Ibrahim Yacoubou, ce n’est plus une perspective mais un fait, est en train de fausser compagnie à Mahamane Ousmane et consorts, fatigué par les épreuves de la vie d’opposant. Les observateurs ont relevé plein d’indices probants. D’abord, ni Yacoubou ni son parti n’a cru devoir apporter un démenti aux rumeurs qui l’annoncent partant de l’opposition à la prochaine session parlementaire (elle est ouverte depuis le …2022). Djibo Salou, le tombeur de Mamadou Tanja, lui, a immédiatement réagi en faisant publier un démenti de son parti. D’autres actes ont suivi. Non seulement le Mpn Kishin Kassa a intégré le groupe parlementaire parlementaire du Mpr Jamhuriya d’Albadé Abouba, mais Ibrahim Yacoubou a également quitté le groupe wattsapp des leaders de l’opposition.
C’est Albadé Abouba qui, dit-on, a assuré les bons offices pour ces retrouvailles entre anciens camarades qui s’étaient quittés en queue de poisson. L’ancien colonel des douanes revient ainsi sur ses pas, vers ses anciennes amours, grâce à l’intermédiation d’Albadé Abouba. Une convergence d’intérêts a mutuellement rapproché les deux hommes. Ibrahim Yacoubou est dit financièrement fauché et prêt à tout pour mettre un terme à cette vie à laquelle il n’est ni préparé, ni habitué. Ancien colonel des douanes à qui, dit-on, Issoufou Mahamadou a fait miroiter un avenir radieux en politique au point de démissionner de la douane, Ibrahim Yacoubou a connu des difficultés depuis qu’il a été, un jour d’août 2015, exclu du parti rose pour atteinte à l’unité et à la cohésion du parti, fractionnisme et rébellion, dissidence OPA basée sur l’usage de l’argent et l’instrumentalisation d’arguments indécents. Quant à Albadé Abouba, il court, depuis le 2 avril 2021, date de l’investiture de Bazoum Mohamed à la tête de l’Etat, derrière une promesse qui lui a été faite dans le cadre des marchandages d’avant-second tour de l’élection présidentielle. Albadé Abouba tient au poste de président du Sénat promis par Bazoum Mohamed et ne s’accorde aucun répit pour le concrétiser.
Des arrangements politiciens éloignés des préoccupations populaires Seulement, le Sénat promis à Albadé reste à créer. Problème : il n’est pas prévu dans la Constitution. Il faut, donc, modifier la Constitution afin d’y insérer la création d’une deuxième chambre du parlement et y installer le président du Mpr Jamhuriya. Pour cela, il faut disposer d’un 4/5 des voix de l’Assemblée nationale. Il faut tout faire pour éviter un référendum, hautement coûteux et sans aucune assurance d’y sortir gagnant. Pour ces 4/5, il faut au pouvoir les six (06) sièges du Mpn Kishin Kassa auxquels il faut ajouter, juste, deux autres que le pouvoir, selon des sources bien informées, pense pouvoir trouver facilement à travers deux procédures déjà étudiées : le débauchage et/ou les élections législatives de la diaspora. En attendant, la redistribution des postes ministériels et autres strapontins va permettre d’installer l’ancien-nouveau venu sous les lambris du pouvoir. Selon les mêmes sources, c’est d’ailleurs ces micmacs politiques qui retarderaient le remaniement gouvernemental attendu à cet effet. Et du coup, cela bloque aussi le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale dont la configuration change avec le départ de Kishin Kassa de l’opposition.
Albadé Abouba et Ibrahim Yacoubou oeuvrent, les yeux fermés, à l’aboutissement de leurs desseins. Quant au bénéficiaire principal, Bazoum Mohamed, il ne peut que se frotter les mains d’avoir réussi à fragiliser davantage l’opposition. Les conséquences pour le Niger ? L’Etat va devoir casquer pour un Sénat à la plus-value plus que douteuse. Dans un pays à la trésorerie tendue et confrontée à une insécurité alimentaire touchant plus de huit millions de Nigériens et un terrorisme qui a tué toute vie dans des proportions étendues du Niger, il y a sans doute beaucoup à dire sur ces préoccupations politiciennes.
Yaou
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Le Président de la CENI rencontre les présidents des commissions électorales déconcentrées pour assurer du bon déroulement
Dans le cadre de l’organisation des élections législatives partielles de la diaspora, prévue pour le 18 juin prochain, le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) Me Issaka Souna a rencontré, hier matin, les présidents des commissions électorales déconcentrées. Il s’agit de 17 personnes choisies sur 337 éligibles pour conduire les élections des 5 députés de la diaspora ou la 9ème région.
Au cours de cette journée d’échanges, plusieurs présentations ont été faites, notamment sur le cadre légal des élections, sur la CENI et les orientations possibles pour la diaspora, sur les dispositions sécuritaires, sur la gestion des commissions électorales déconcentrées en particulier dans un cadre extérieur et également sur les bonnes pratiques et sur la remontée des résultats. Partager avec les participants les différentes attentes de l’extérieur, les spécificités de vote de l’extérieur, la nature diplomatique et professionnelle de leur responsabilité et leur devoir d’exécuter les élections dans la transparence et le respect des droits.
Le président de la CENI a précisé que ces cinq (5) députés devraient être élus en même temps que les autres députés de l’intérieur du pays mais en raison de l’indisponibilité de la liste électorale biométrique, due à la cessation de l’opération à cause de la COVID 19, ces élections partielles n’ont pas pu se tenir. « C’est pratiquement à mi-mandat, mais vaut mieux tard que jamais. C’est pour cela que nous avons voulu achever cette opération avec l’accord des différents partenaires, gouvernement, partis politiques, société civile » a-t-il ajouté.
Il s’agit, en effet, de déployer 17 présidents de commission électorale pour conduire les différentes opérations électorales, dans 15 pays choisis, de la meilleure façon possible. « Il est attendu d’eux, à l’intérieur des différents pays, de montrer une certaine image de notre pays. Il s’agit majoritairement de magistrats, d’avocats à qui nous voulons confier la responsabilité d’assurer ces élections. Ce sont aussi des compétences que nous voulons déployer et démontrer. Il faut que leurs comportements reflètent leurs connaissances et rassure les différents partis politiques en compétition. Il faut que les électeurs soient ravis du service public d’élection qui leur sera offert » a souligné le président de la CENI.
Me Issaka Souna est, par ailleurs, revenu sur les difficultés de choisir 17 personnes sur plus de 300 candidatures qui avaient animé les précédents scrutins. «Cela n’a pas été simple, il fallait tenir compte des spécificités, des difficultés attendues, du genre etc. Ce qui nous a amenés à faire un choix équilibré» a-t-il dit, tout en précisant que ceux qui n’ont pas été choisis n’ont pour autant pas démérité.
Il a, enfin, espéré qu’au sortir de cette réunion tous les participants soient prêts à embarquer pour la clôture des scrutions du cycle électoral qui passe par l’organisation de ces élections partielles des 5 députés de la diaspora. Me Issaka Souna devait également lancer un appel à l’endroit des partis politiques pour apaiser les passions de leurs militants afin de faciliter le bon déroulement des élections.
Par Aminatou Seydou Harouna (ONEP)
Source : http://lesahel.org/
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Le président de la Commission des Finances et du budget à l’Assemblée nationale s’exprime sur le projet de Loi de finances 2018 : « Les gens sont vite allés en besogne (…) tout celui qui a un point de vue à donner, a le droit de rencontrer la commission »
En marge de la reprise des travaux en séance plénière de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2017 de l’Assemblée nationale, dite session budgétaire, le président de la commission des Finances et du budget du parlement du Niger, M. Adamou Namata a expliqué que la présentation solennelle du budget est prévue par la loi organique, portant loi de finance 2012. Il a décliné le processus de vote de cette loi de finances. Selon lui, le jour de l’ouverture de la session ordinaire, le Ministère des Finances doit déposer le projet de loi de l’année.
« C’est ce qui fut fait. Mais même déposé, ce budget ne peut être discuté qu’après la présentation solennelle sans détails et sans débat. Ensuite, le budget est discuté au niveau des sept commissions permanentes de l’Assemblée nationale, mais la commission centrale est celle des finances et du budget. Les commissions planchent là-dessus pendant un mois où elles peuvent écouter toute institution devant bénéficier de fonds publics, les associations socioprofessionnelles, de la société civile, toutes peuvent nous saisir par écrit. Déjà nous avons sept lettres parvenues à ce sujet. Nous allons tous les jours discuter du budget en présence des représentants du Ministère des Finances. Nous écoutons les avis et recensons les propositions pertinentes de toutes les structures concernées pour améliorer notre rapport général de travail », a expliqué le président Adamou Namata.
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Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) : «C’est un devoir de réussir que nous avons; et nous allons réussir», déclare Me Issaka Souna
Monsieur le président, quelle est la situation de l’enrôlement biométrique et de l’affichage des fiches au niveau des différents centres ?
L’enrôlement et l’affichage sont en bonne voie. L’enrôlement est achevé ; l’affichage se poursuit, il est quasiment épuisé. Dans quelques jours, on aura récolté la totalité des réclamations issues de l’affichage dans les différentes zones du pays. Cet affichage, nos équipes prendront en compte le produit du nettoyage et nous pourrons disposer de ce que nous appelons une liste électorale finale. Cette liste électorale finale aura bien sûr besoin d’être réexaminée pour nous assurer que tout est en ordre avant sa publication. Sur ce point, permettez-moi de vous préciser que l’affichage est un exercice de recompte des informations qui se poursuit encore. Donc, il n’est pas achevé, les différentes commissions administratives ont amené leurs résultats qui sont en train d’être traités pour la deuxième zone. Il faut que l’ensemble des commissions administratives de l’ensemble du pays soient revues pour qu’on puisse conclure que le tableau dynamique de l’affichage est clôturé. Pour l’instant, nous sommes en train de passer en revue les dernières commissions administratives.
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Le président de la Fenifoot en direct sur Télé Sahel : Les vérités du colonel major Djibrill Hima Hamidou
A l’initiative d’un groupe de journalistes sportifs, le président de la Fédération nigérienne de football était en direct, vendredi dans la soirée, sur la télévision nationale. Durant plus d’une heure, il a été question du football nigérien. Le financement de cette discipline sportive, le développement du football féminin et des jeunes, la réorganisation du championnat national, les infrastructures et surtout la place de ce sport au niveau international ont été au menu de cette émission. Au vu des derniers résultats de nos équipes dans les compétions internationales, le président de la Fenifoot n’a pas mis de gants pour justifier les résultats qui ne correspondent en rien aux efforts faits par toutes les parties. Il a loué la volonté des plus hautes autorités, de tous les temps, à accéder aux multiples et importantes sollicitations du football. Il aussi exprimé sa gratitude à l’ensemble des intervenants qui, par leurs réflexions, abnégations et dons de soi, permettent au football de vivre et de prospérer. Cependant, constatera le président de la Fédération, en dépit des sacrifices des autorités, du bureau exécutif, des différents intervenants, des inconditionnels supporters, des athlètes, l’envol pris par le football national a connu un sérieux ralentissement. Du fait exclusif de certains compatriotes qui ont systématiquement entrepris de saboter tous les efforts faits pour sortir notre football des sentiers battus. Quelques mois seulement après l’arrivée, à la tête de la Fédération, l’équipe du président Djibrill Hima Hamidou, réussira ce qu’aucune autre n’a pu réaliser. Dès 2011, l’équipe nationale des locaux se qualifiera pour les phases finales du Championnat d’Afrique (CHAN), une nouvelle compétition de la Confédération Africaine de Football. Au Soudan, le Mena a été simplement superbe. Dans la foulée, le Mena A se qualifiera, pour la première fois de l’histoire du football nigérien, à une phase finale de la Coupe d4frique des Nations en 2012. Pour son baptême de feu, à Libreville au Gabon, le Niger n’a pas été ridicule. Une année plus tard, en 2013, le Mena obtiendra une deuxième qualification pour une phase finale en Afrique du Sud. Ces résultats ont suffi pour rendre jaloux et furieux certains compatriotes. Et ce fut le début d’un lynchage systématique de la Fédération. Tout est mis en oeuvre pour détruire. Pour discréditer l’équipe, la gestion des fonds de la FIFA sera régulièrement mise en cause. L’objectif étant d’assécher les financements et empêcher ainsi toutes les activités entrant dans le cadre du football. A force de persévérance, un procès, sur dénonciation de ces mêmes individus, visera la Fenifoot. Il a pour objet certains fonds obtenus à l’issue de la première qualification à une phase finale de la CAN. En 2011, à la suite de cette qualification, devant le peu d’expérience pour de tels évènements et la faible disponibilité de moyens, la Fédération et les autorités ont convenu qu’il soit prélevé quelque chose sur les appels téléphoniques. Ainsi, un peu plus de quatre cent millions ont été obtenus. C’est la gestion de ces fonds que les adversaires du l’équipe dirigeante ont dénoncé amenant l’ouverture d’une information judiciaire Et ce n’est que récemment l’affaire a été vidée avec un non lieu. Cela a donné l’occasion au président de la Fenifoot d’éclairer les Nigériens sur cette affaire. A l’époque, plus de la moitié de l’enveloppe a été utilisée dans la communication. Et c’est l’entreprise de communication d’un des plus grands pourfendeurs de la gestion de la Fédération qui a obtenu le marché. Salifou Mayaki aurait bénéficié de ce marché de plus de deux cent millions. Il était en ce moment membre du Comité exécutif de la Fédération. Un délit d’initié. Un autre pourfendeur actuel de l’équipe du président Djibrill Hima Hamidou serait celui qui a été chargé de la prospection à Libreville dans le cadre de l’hébergement de l’importante délégation qui accompagnait le Mena. C’est lui qui avait négocié et retenu les hôtels et sites d’hébergement. Et serait plus d’une centaine de millions. Lui aussi était membre du comité exécutif de la Fenifoot. Dans les deux cas, les justifications auraient été laborieuses. Cette cabale serait, dans une large mesure, à la base des résultats en dents de scie. Elle a eu le mérite d’éloigner les sponsors, de faire douter les autorités et de démobiliser les joueurs.
Modibo
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Le Président de la République : Un Homme providentiel ? - Par Ph.D. Youssouf MAYAKI
« La politique est comme l’agriculture, il faut savoir cueillir le fruit de votre semence au bon moment, car avant, il n’est pas mûr, et après, il n’est plus mûr ! » Hassan II, Roi du Maroc, cité par N’Gbanda Nzambo Ko Atumba
Le 27 décembre 2020, les Nigériens ont été sollicités (au Niger, le vote est un droit et non une obligation contrairement à d’autres pays) dans le cadre des élections législatives couplées aux présidentielles ; la reine des consultations. Ainsi, un président démocratiquement élu au suffrage universel va succéder à un autre sans rupture dans le processus de démocratisation du pays ; une première dans l’histoire du Niger indépendant ! Les résultats globaux provisoires proclamés par la CENI ce samedi 02 janvier 2021 confirment qu’il y aura un second tour le 21 février mettant en scène Mohamed Bazoum et El hadj Mahamane Ousmane, deux poids lourds de la politique contemporaine originaires de la même région de Zinder ; un autre fait inédit. Aurons-nous à la tête du pays un homme d’action qui réfléchit (Seyni Kountché, Ibrahim Baré Maïnassara, Félix Houphouët-Boigny, Jacques Chirac, Jean Chrétien) ou un homme de réflexion qui agit (Djibo Bakary, Diori Hamani, Léopold Sédar Senghor, Georges Pompidou, Pierre Elliot-Trudeau) ou les deux ?! Selon l’expression heureuse d’Alain Duhamel dans son livre ‘La marche consulaire’. Les électeurs nigériens auront, aussi, à choisir non pas entre des programmes individuels de partis mais bien entre deux programmes de gouvernement alternatifs et concurrents.
Etre Président de la République dans notre système n’est pas une sinécure. En effet, notre constitution s’inspirant, selon les experts, de la constitution de la Vè République française, en reprend les principes fondamentaux. Ainsi, le Président de la République est le garant de l’indépendance nationale, de l’unité nationale, de l’intégrité du territoire, du respect de la constitution, des traités et accords internationaux. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics, ainsi que la continuité de l’Etat. Il nomme les membres du Gouvernement (y compris le Premier ministre) et met fin à leurs fonctions. Président du Conseil des Ministres, il dispose d’un très large pouvoir de nomination aux grands postes de l’Etat (emplois civils, militaires, judiciaires) ; et ce pouvoir n’est ni neutre, ni théorique. On voit tous les enjeux en période de cohabitation institutionnelle. Il est le véritable et unique ‘patron’ de la diplomatie, le Chef Suprême des armées, le Chef de l’administration, et préside le Conseil de la République. Véritable incarnation de la nation, il est censé rassembler tout le monde en se plaçant au-dessus des partis politiques ; les constitutionnalistes le qualifient régulièrement de « clef de voûte » des institutions. Dans l’ordre même de la présentation des pouvoirs, le Chef de l’Etat devance le parlement. En fait, c’est un véritable monarque dès lors qu’il dispose d’une majorité confortable à l’Assemblée Nationale. Dans le cas contraire, on se retrouve dans un régime parlementaire. C’est cette aptitude à muer en fonction de l’évolution des choix du peuple souverain qui fait la force du régime semi-présidentiel à la française. Ce n’est donc pas celui-ci qui est instable par essence mais le désir des électeurs. Ce qui n’empêche pas le Professeur Frédéric Joël Aivo de faire la proposition suivante : « il nous semble judicieux d’instituer aux côtés du Président de la République un acteur politique efficace pouvant conduire les grands travaux de développement et servir en même temps pour le Chef de l’Etat de parade aux aléas dangereux d’une action politique réformatrice. Tel sera dans notre format néo-présidentiel, l’essentiel de la mission du Chef de Gouvernement. »
Plus impressionnantes encore sont les armes de contrôle politique dont dispose le Président. En menaçant simplement d’en user, il maîtrise sans peine les mécanismes du jeu politique. Ces armes sont d’intensité différente. La première, la dissolution, ne s’inscrit pas vraiment dans la tradition politique française et comporte des risques non négligeables ; la deuxième, le référendum, est très souvent source de malentendu, au lieu de répondre à la question posée, le peuple profite de l’occasion pour sanctionner le pouvoir en place (!) ; la troisième enfin est l’arme suprême des temps de crise qui permet d’instaurer, pour une durée limitée mais sans véritable contrôle, une dictature de salut public (Arnaud Teyssier). On peut, sans risque de se tromper, affirmer qu’une telle constitution est faite pour ‘l’homme providentiel doté d’humanité et d’autorité’.
Le fondateur de la Vè république française, le Général de Gaulle l’a voulu ainsi ; un texte au service d’une grande ambition et d’un rôle exceptionnel convaincu d’être l’homme providentiel pour remédier à une gouvernance chaotique d’une IVè république à bout de souffle dans un pays en proie au doute après le traumatisme de la seconde guerre mondiale et face à la montée des mouvements indépendantistes et parfois franchement révolutionnaires dans les colonies. Ecoutons Jacques Chirac, Président de la République française (1995 - 2007) parler de ses impressions de retour du service militaire en Algérie :
« Ce qui me frappe en rentrant d’Algérie où j’ai vécu, pendant plus d’une année, pratiquement coupé de tout, c’est l’effondrement moral, politique et administratif de notre pays, où la faillite de l’Etat se conjugue à l’inertie de l’opinion. Nul alors ne semble s’indigner, ni même s’étonner que, mois après mois, le gouvernement français soit obligé d’aller mendier ses fins de mois, à l’étranger. Après s’être tourné vers les Américains, le voici contraint de s’adresser aux Allemands, douze ans après la Libération. Le jeu politique, sous cette IVe République finissante, s’apparente à un théâtre d’ombres où s’agitent des spectres interchangeables et désabusés. J’en arrive à me demander s’il est encore utile, et même convenable, dans ces conditions, de consacrer sa vie à servir un Etat qui n’est plus digne de ce nom. Cette période précédant le retour au pouvoir du Général de Gaulle me marquera profondément. Elle constitue l’un des rares moments de déception et de découragement que j’ai connus au cours de mon existence. » Extrait de son livre ‘Chaque pas doit être un but’.
Le Général De Gaulle qui a des origines irlandaises (côté maternel) « fut marqué surtout par un récit romantique : Le libérateur de l’Irlande ou la vie de Daniel O’Connell. Il devait toujours se souvenir de cet exemple, exaltant, de résistance contre la persécution religieuse et nationale.» (David Schoenbrun ; Les trois vies de Charles de Gaulle, 1965). Mais qui est ce Daniel O’Connell qui a façonné tant sa personnalité, sa vision de la vie, son destin ? « Jamais, en aucun siècle et en aucun pays, aucun homme ne prit sur sa nation un empire aussi souverain, aussi absolu, aussi complet. L’Irlande se personnifie dans O’Connell. Il est en quelque sorte, à lui seul, son armée, son parlement, son ambassadeur, son prince, son libérateur, son apôtre, son Dieu. » (Timon ; Livre des Orateurs, 1842) cités dans Arnaud Teyssier.
Dans une chronique parue dans l’hebdomadaire français L’Express consacrée à la question des aptitudes d’un Président de la République dans un tel cadre, Jacques Attali énumère les qualités que devrait posséder un Président auxquelles j’ajouterai quelques précisions et modifications pour tenir compte de notre environnement. Il commence par affirmer un truisme ; un Président n’est ni un Ministre, ni un Premier ministre ! N’Gbanda Nzambo Ko Atumba met en garde le Président de la République en Afrique qui serait tenté de se comporter en Chef coutumier ! Il doit d’abord penser cette incarnation, à chaque instant, qui détermine tout. Il doit la vivre profondément. C’est pour cela que dans les pays développés où les institutions sont fortes et les ressources humaines assez abondantes pour ne pas constituer un goulet d’étranglement à l’action du Président ; choisir un candidat aux élections présidentielles à l’intérieur d’un camp (parti politique, coalition de partis, plateformes) c’est choisir avant tout un profil psychologique.
Dans ce contexte, le Président de la République doit sans cesse penser à la trace de son action dans l’histoire de son pays passée et future. En plus d’une grande capacité de travail et d’un caractère solide pour supporter une pression terrible. Bien sûr, on s’attend à ce qu’il s’exprime correctement dans la langue officielle (le français), parle parfaitement la langue véhiculaire de l’unité nationale (le haoussa) et au moins une langue internationale (l’arabe ou l’anglais). Savoir travailler en équipe mais décider seul, sans le faire en fonction de ses intérêts personnels et partisans ou de rancunes personnelles. Dans l’exercice quotidien de sa fonction, il doit éviter de se mêler des détails ; s’en tenir à de grandes directives, et seulement recadrer les ministres quand ils s’écartent de la ligne tracée. Tout en se gardant de s’entourer d’individus haineux et médisants qui malgré les honneurs, l’aisance financière et le pouvoir sont aigris et en veulent à la terre entière ; parce que la méchanceté est la caractéristique principale des personnes souffrant d’un sentiment d’infériorité se sentant obligées de salir et d’écraser toutes les personnes pouvant potentiellement paraître plus brillantes à leurs yeux. Celles-ci tirent la gouvernance vers le bas et ainsi le pays tourne en rond scotché à des performances médiocres jusqu’à l’implosion. Le cas du Premier Ministre est plus compliqué ; en effet, si le Président nomme ce dernier, il ne peut pas le limoger ! (ce qui n’est plus le cas dans la dernière constitution du Niger). Seule une motion de censure votée par la majorité des députés peut le faire partir en dehors d’une démission de sa part. Dans son livre, ‘Le pouvoir et la vie’, Valéry Giscard d’Estaing a relevé l’incongruité d’un tel échafaudage constitutionnel et quelle solution pratique le pouvoir gaulliste a trouvé pour contourner cette difficulté. Les causes potentielles de conflit sont plus fréquentes en Afrique où on reproche aux dirigeants africains actuels de ne pas avoir de vision mais plutôt des visées à la différence des ‘pères de l’indépendance’ : Djibo Bakary, Diori Hamani, Kwamé N’Krumah, Modibo Keita, Félix Houphouët-Boigny, Ahmed Sékou Touré, L’Empereur Haïlé Sélassié, Jomo Kenyatta, Patrice Lumumba, Le Roi Mohamed V, Ahmed Ben Bella, Gamel Abdel Nasser, etc…(Amzat Bakari-Yaraba).
Une grande connaissance des sujets les plus essentiels pour l’incarnation de la nation est indispensable. Il s’agit des problèmes militaires et de souveraineté, financiers, éducatifs et sociaux, les questions de géopolitique des ressources naturelles et de coopération notamment avec les pays voisins frères qui sont des puissances continentales (Nigeria, Algérie). En effet, une chose qui frappe l’étranger résidant à Niamey, le Nigérien de la diaspora ou l’étudiant de retour après un long séjour à l’extérieur ; c’est l’absence de l’Algérie et du Nigeria sur les médias notamment les télévisions publiques et privées pour montrer les opportunités formidables que leurs économies offrent aux Nigériens. Comme si tout le monde s’est donné le mot ; c’est un sujet tabou ! L’Expert y notera la tiédeur des relations économiques, sociales et culturelles avec ces voisins jugés encombrants par les ennemis de l’Afrique. Pour comprendre, il faut se référer à l’œuvre monumentale d’un grand spécialiste de l’histoire africaine ; Klaas Van Walraven ; ’Le désir de calme - L’histoire du mouvement SAWABA au Niger’. Il explique comment Charles de Gaulle a posé les trois principes cardinaux de la diplomatie des pays africains francophones sahéliens notamment le Niger. Ils tournent tous autour du désert du Sahara : l’Algérie, l’OCRS (la question touarègue), l’uranium. C’est ainsi que le projet d’un chemin de fer traversant le désert du Sahara élaboré par le gouvernement de Vichy dirigé par le Maréchal Pétain fut jeté aux oubliettes au lendemain de la seconde guerre mondiale. De même, on se demande le sort véritable réservé au projet de gazoduc trans-saharien de 4128 km (NIGAL) d’une capacité de transport de 30 milliards de m3 de gaz naturel entre Warry au Nigeria et Hassi-R’Mel en Algérie et dont la mise en service est prévue pour 2020. Que devient, enfin, le projet de renouvèlement complet par l’Algérie de la totalité du parc des poids lourds au Niger grâce à la fourniture de milliers de camions avec un financement assuré de la Banque Islamique de Développement (BID) initié par le CNUT en 2000 ? Ou celui de coopération tripartite Air Niger International (Niger) – Khalifa Airways (Algérie) – Kabo Airlines (Nigeria) toujours initié par le CNUT en 2000 ? Ou encore du prolongement du réseau ferroviaire nigérian au Niger ? La bonne nouvelle ; le Ministre nigérian des Transports, Rotimi Amaechi vient de signer ce lundi 11 janvier à Abuja un contrat d’exécution avec l’entrepreneur, Mota-Engil Group, pour la construction du chemin de fer à écartement standard Kano-Katsina-Jibiya-Maradi, d’une valeur de 1,9 milliards de dollars (environ 1000 milliards FCFA). Sinon, je sais, par expérience, le sort réservé aux patriotes sincères soucieux du resserrement des liens avec l’Algérie et le Nigeria et au-delà l’intégration africaine grâce à des projets concrets et palpables (surtout dans le domaine stratégique du transport) conformément aux idéaux de coopération Sud-Sud dans une perspective ‘gagnant-gagnant’.
Pour mener à bien sa mission, un Président de la République doit être capable de créer un consensus avec l’opposition sur les grands sujets de défense et sécurité, les finances publiques, la monnaie et les ressources naturelles (uranium, pétrole, gaz, or, charbon, etc…). Mieux, il doit être sincèrement et constamment préoccupé par le sort des populations ; avoir de l’empathie pour tous, de la compassion pour les faibles et les démunis, et de la considération pour les élites intellectuelle et culturelle faute de quoi aucune émergence du pays n’est possible.
Le Niger, ancienne colonie française, a obtenu son indépendance grâce à la lutte héroïque de son peuple sous le leadership d’une élite nationaliste composée d’instituteurs (mais pas uniquement) formés en grande majorité à la célèbre et prestigieuse Ecole Normale William Ponty, institution fédérale de l’Afrique Occidentale Française (AOF) installée au Sénégal à Saint Louis d’abord, puis à l’île de Gorée et enfin à Sébikotane situé sur le continent à 41 km de Dakar; grâce aux luttes armées des autres peuples colonisés en Afrique, en Asie et dans le monde arabe ; finalement grâce au nouveau contexte international d’après la seconde guerre mondiale marqué par l’émergence de nouvelles super puissances en l’occurrence les Etats Unis d’Amérique et l’URSS ouvertement anti colonialistes. Pourquoi ce bref rappel ? Pour dire que le Président de la république doit être un patriote intraitable. C’est une attente sérieuse du peuple nigérien qui a été bien comprise par les ‘partis de la deuxième génération’ issus de la scission des ‘partis historiques’ de la Conférence Nationale quand on voit l’usage récurrent du qualificatif ‘patriote’ dans leur acronyme. Mais pour cela, il doit avoir un caractère bien trempé et être solide physiquement et dans la tête ; faisant preuve en toutes circonstances de détermination et de discernement !
Le Niger doit relever d’énormes défis économiques et de gouvernance ; mais les raisons d’espérer existent. Pourvu que le Président comprenne qu’il y a urgence à considérer l’amélioration des conditions de vie des populations comme l’objectif principal de son premier mandat. Pour cela, il faut donner de l’importance au développement économique de la nation et affirmer que désormais l’économie constituera la pierre angulaire de sa gouvernance.
Le premier test est la formation du gouvernement ; gouvernement de remerciements (concept emprunté à François Mitterrand pour caricaturer le premier gouvernement de Valéry Giscard d’Estaing en 1974) versus gouvernement de développement. Dans le premier cas, il s’agit d’une équipe composée de personnes qui ont accompagné le leader politique dans la conquête du pouvoir : des ‘combattants de la première heure’ qui forment le premier cercle ; des ‘militants cachés’, amis personnels ‘apolitiques’ prêts à apporter un appui financier significatif au bon moment ; des bailleurs de fonds bien connus des militants et même du grand public qui attendent un retour sur investissement (commerçants presque toujours analphabètes, ils ont leurs cadres à placer et des marchés à conquérir) ; des alliés politiques qui ont été décisifs dans la ligne droite. Enfin, il ne faut pas oublier les parents amis et connaissances (PAC) qui se drapent du manteau de technocrates neutres non concernés par les clivages partisans, donc forcément mus par le seul intérêt général et ……compétents !? Dans le deuxième cas, c’est-à-dire celui de gouvernement de développement ; il s’agit de relever le défi de la gestion du pouvoir, exercice délicat qui exige de s’entourer de personnes compétentes sur le plan technique et rompues aux rouages de l’administration tant publique que privée pour être capables de répondre aux attentes des populations. En plus des qualités intrinsèques requises, celles-ci doivent avoir démontré leur souci du bien-être commun et du destin de leur pays (qui n’est pas uniquement la somme des hasards) de sa trajectoire et de son rôle dans le monde soit en militant dans des partis politiques ou dans les organisations de la société civile et avoir ouvertement pris position très librement sur la marche de la nation et les grands problèmes de société à travers meetings, marches et manifestations diverses, cours, conférences-débats, interviews radio-télévisées, publications et écrits divers, etc…...Et maintenant, le Président doit trouver une combinaison optimale qui soit un équilibre stable entre ces deux groupes. Parce que les défis sont énormes en termes de : savoir (école, apprentissage, recherche, innovation) qui fait la richesse comme l’affirme l’un des plus célèbres spécialistes de l’histoire économique, David S. Landes dans son livre ‘Richesse et Pauvreté des Nations’ en ces termes : « Les institutions et la culture en premier, l’argent ensuite ; mais , au tout début et de façon croissante, ce fut le savoir qui fit toute la différence » ; bonne gouvernance (allocation optimale des ressources, imputabilité, croissance et redistribution) ; emploi des jeunes (formation, industries, grands projets/travaux HIMO). Ces derniers s’impatientent et exigent : une bonne formation qui débouche sur un emploi, le règlement des problèmes d’insécurité et le renouvèlement de la classe politique. Ce qui est très pertinent, sauf que ce dernier point ne se décrète pas. Il est vrai que si le changement de classe politique ne garantit pas le changement de politique, il est clair qu’une politique nouvelle ne peut se faire avec l’ancienne classe politique à moins que les futurs dirigeants ne la ‘trahissent’ dans l’intérêt supérieur du peuple pour reprendre une terminologie révolutionnaire chère aux marxistes ! Mais, il est bon de clarifier ce débat ; à savoir si renouvèlement signifie rajeunissement en considérant que cette mutation va garantir le progrès économique et social donc la paix. Or, comme dirait l’autre : « en Afrique il n’y a pas de problème de générations mais un problème de mentalités ».
Quelques références
- Frédéric Joël Aivo ; Le Président de la République en Afrique Noire Francophone : Genèse, mutations et avenir de la fonction, L’Harmattan, 2007.
- Jacques Attali ; « Quelles qualités pour un Président », L’Express, 2011.
- Robert B. Charlick ; NIGER : Personal Rule and Survival in the Sahel, Westview Press, Inc., 1991.
- Jacques Chirac ; Chaque pas doit être un but, NiL éditions, 2009.
- Alain Duhamel ; La marche consulaire, Plon, 2009.
- Valéry Giscard d’Estaing ; Le pouvoir et la vie, vol. 1. La rencontre (1988), vol. 2. L’affrontement (1991), Fayard.
- David S. Landes ; Richesse et Pauvreté des Nations, Albin Michel, 1998.
- Honoré N’Gbanda Nzambo Ko Atumba ; Ainsi sonne le glas : les derniers jours du Maréchal Mobutu, Editions Gideppe, 1998.
- Arnaud Teyssier ; La Vè République (1958-1995) : de De Gaulle à Chirac, Editions Pygmalion, 1995.
- Klaas van Walraven ; Le désir de calme : l’histoire du mouvement Sawaba au Niger, Presses universitaires de Rennes (PUR), 2017. Youssouf MAYAKI, Ph.D.
Youssouf MAYAKI, Ph.D.
Economiste
Haut Fonctionnaire des Finances
Administrateur Civil
Homme politique
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Le Président de la République a participé, hier, aux obsèques officielles de Feu Sanoussi Tambary Jackou : Hommage national à l’infatiguable homme politique et à l’illustre compatriote
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a participé, hier matin à la Présidence de la République aux obsèques de Sanoussi Tambary Jackou, rappelé à Dieu à l’âge de 82 ans, le lundi 18 Juillet 2022, des suites de maladie à l’Hôpital Général de Référence de Niamey. C’est l’ancien Premier ministre, Dr Hamid Alghabid, qui a lu l’oraison funèbre.
Devant la famille éplorée, les proches et amis ainsi que les personnalités présentes, notamment le Chef de l’Etat, le Premier ministre, le 1er Vice-Président de l’Assemblée nationale, le Haut-représentant du Président de la République, les membres du gouvernement, les députés, les présidents des institutions, des ambassadeurs et représentants diplomatiques, Dr Hamid Alghabit, ami de longue date de Sanoussi, a rappelé quelques-unes des qualités de l’homme ainsi que ce qu’il a laissé comme héritage aux Nigériens, surtout à la jeune génération.
Peu après l’arrivée du Président de la République ainsi que d’autres personnalités puis l’installation de la dépouille devant l’assistance, Dr Hamid Alghabid s’est exprimé en ces termes : « Cher Sanoussi Tambary Jackou, les plus hautes personnalités du Niger, tes amis de la Conférence nationale, tes collègues enseignants chercheurs du supérieur, tes anciens étudiants, tes parents, amis et connaissances, sont tous là autour de toi pour manifester à toi, à ta famille et à la République, le respect, la sympathie, l’honorabilité et la reconnaissance qu’ils ont à ton égard », a-t-il déclaré.
Sur le plan cursus scolaire, Dr Hamid Alghabit a rappelé que Sanoussi a fréquenté l’école nomade et médersa de Mailafia de 1948 à 1954 où il obtient son Certificat d’études primaires et élémentaires, puis il fréquenta le collège classique et moderne de Niamey de 1954 à 1959, le Lycée de Cocody de 1959 à 1961 et obtient son BAC C en Juin 1961. Comme études supérieures, Sanoussi a fréquenté la Faculté des Sciences économiques à Dijon en France, la faculté de droit et des sciences économiques à Tunis en Tunisie et la faculté de droit et des sciences économiques à Paris.
S’agissant des diplômes obtenus, l’ancien Premier ministre a cité entre autres la maitrise en Economie et Diplôme d’Etudes Supérieures (DES) en Economie, le Diplôme de 3ème Cycle en Sciences Economiques et Sociales à l’Institut d’Etudes pour le Développement Economique et Social de l’Université de Paris et le Certificat Spécial de 3ème Cycle de Droit et d’Economie d’Afrique de l’Institut Africaniste de Paris.
Relativement aux activités professionnelles, Dr Hamid Alghabid a noté que Sanoussi a été fonctionnaire au Ministère du Plan à Niamey, Enseignant à la Faculté d’Agronomie de Niamey, Enseignant à la Faculté de Droit et des Sciences Economiques à Niamey et Secrétaire général de la Commission mixte Niger-Nigéria en 1975-1976 avant l’interruption de ses activités professionnelles de mars 1976 à novembre 1987. Il a repris ses activités professionnelles en 1988 en tant qu’enseignant chercheur à l’Institut de recherches en sciences humaines (IRSH) puis enseignant à la Faculté de droit et des Sciences économiques de Niamey et la retraite professionnelle en 1997.
Quant aux activités politiques, l’ancien Premier ministre a confié que Sanoussi a été membre fondateur du parti de la Convention démocratique et sociale (CDS-Rahama) ; il démissionne en1996 et fonde le Parti Nigérien pour l’Autogestion. Il fut membre du Haut Conseil de la République (1991-1993), député à l’Assemblée nationale du Niger, 1ervice-président de l’Assemblée nationale, ministre d’Etat chargé de la Coopération, Conseiller spécial avec rang de ministre du Président de la République du Niger d’avril 2011 à avril 2021 et Conseiller spécial transversal du Président de la République du Niger de mai 2021 jusqu’à sa mort. « Tes dernières volontés étaient que les Nigériens cultivent à tout prix le pardon, l’unité nationale et la paix. Il en sera ainsi, mon cher Sanoussi par la grâce de Dieu », a lancé l’orateur.
A propos des publications, Dr Alghabid a aussi cité entre autres écrits : Intégration économiques et sédentarisation des populations nomades : cas du Niger, Affaires constitutionnelles et organisation des pouvoirs publics au Niger : 1945-2010, Démocratie sinusoïdale et partis politiques au Niger de 1945 à nos jours, Résistances, révoltes et rébellions et l’Assainissement en question au Niger de 1960 à nos jours. Né vers 1940 à Kornaka (Maradi), Sanoussi est époux de Françoise. Il est père de cinq filles : Rakiatou Christelle, Hadiza, Maimouna, Safiatou et Nafi. Il eut 22 petits fils et petites filles et sept arrières petits fils. Il a été aussi fondateur du journal ‘’La Roue de l’histoire’’, le journal ‘’L’arbre à Palabres’’, fondateur et directeur de publication du journal « Le sens de l’histoire ».
La cérémonie a pris fin avec une fatia lue par le président de l’Association Islamique du Niger. C’est ainsi que le Président de la République s’est recueilli devant la dépouille en compagnie d’autres personnalités avant de présenter ses condoléances aux familles et proches du défunt. Le défunt a été enterré, hier, dans sa ville natale de Kornaka.
Par Mamane Abdoulaye(onep)
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Le Président de la République a présidé, hier, la cérémonie de lancement des travaux de réhabilitation de la RN7 reliant Dosso à Bella II : Bientôt la fin du calvaire pour les usagers de ce grand axe économique
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a procédé, hier mardi 3 novembre 2020 à Dosso, au lancement des travaux de réhabilitation de la route Dosso- Bella II longue de 83 kms. La réalisation de ce tronçon est financée dans le cadre du programme Compact, signé entre le Niger et les Etats-Unis d’Amérique. Les travaux ont un coût estimé à près de 100 millions de dollars américains, soit 32 milliards de FCFA et financés par le Millennium Challenge Corporation (MCC). Ils dureront 20 mois et seront exécutés par l'entreprise SOGEA Satom. La cérémonie de lancement des travaux s’est déroulée en présence du Président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseïni Tinni, des députés nationaux, du Haut Représentant du Président de la République, des présidents des Institutions de la République, des membres du Gouvernement, des membres du Corps diplomatique dont l’Ambassadeur des Etats Unis au Niger, des responsables du MCA-Niger, des représentants des Organisations Internationales, du Gouverneur de la région de Dosso, des chefs traditionnels de la région, ainsi que de nombreux invités. Après le lancement officiel proprement dit des travaux de réhabilitation de cette importante infrastructure, le Président Issoufou Mahamadou, qui répondait à la presse, a salué la qualité de la coopération qui existe entre le Niger et les Etats Unis d’Amérique. «C’est une coopération multiforme qui intervient dans des secteurs sont prioritaires pour le peuple nigérien (sécurité, infrastructures, Initiative 3N, développement du capital humain dont l’éducation et la santé). La cérémonie d’aujourd’hui est une illustration du dynamisme de cette coopération », a déclaré SE. Issoufou Mahamadou. Les travaux de réhabilitation du tronçon Dosso-Bella II sont financés par le Programme Compact qui lie le Niger aux Etats Unis d’Amérique. «C’est un programme structurant, important d’un montant de 250 milliards de FCFA et qui va permettre de financer l’Initiative 3N avec le développement de l’irrigation mais aussi les infrastructures comme la route Margou- Gaya (le dossier d’appel d’offres est en cours de préparation) », a expliqué le Chef de l’Etat. Pour le Président Issoufou, cette relation forte qui existe entre le Niger et les Etats Unis d’Amérique notamment à travers le programme Compact est une manière de reconnaitre les efforts que fait le Niger dans le domaine de la bonne gouvernance. Selon le Chef de l’Etat ces efforts sont reconnus à telle enseigne que l’USAID, dont le bureau était absent au Niger (de 1995 à 2019), a décidé de revenir au Niger. «C’est une indication supplémentaire de la reconnaissance de l’effort de gouvernance. Il y a beaucoup de choses qui restent à faire dans ce secteur, mais il y a des efforts qui sont faits et qui sont reconnus par nos partenaires », a indiqué le Chef de l’Etat. «Il y a un projet qui me tient beaucoup à coeur. C’est le projet du chemin de fer, lié à celui du port sec prévu à Dosso», a-t-il affirmé, précisant que «ces projets ont été un peu bloqués pour des raisons indépendantes de notre volonté». «Mais dans nos discussions avec les Etats Unis d’Amérique et dans la perspective d’un Compact régional, j’ai suggéré, que le Compact régional concernera le Bénin, le Niger, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. J’ai ainsi proposé qu’il soit tenu compte de la boucle ferroviaire et donc du projet de chemin de fer qui est cher aux Nigériens en général et aux dossolais en particulier. C’est pour dire aux populations de Dosso qu’on n’oublie pas ce projet», a insisté le Chef de l’Etat Dans son allocution, le président du Conseil d’Administration (PCA) du MCA-Niger, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a d’abord rendu un vibrant hommage au Président de la République, Chef de l’Etat qui a bien voulu accepter de patronner cette cérémonie, en dépit de son emploi de temps chargé. Il a ensuite adressé ses remerciements aux populations de Dosso pour leur mobilisation massive, ainsi qu’aux partenaires du Millennium Challenge Corporation (MCC) qui ont bien voulu financer ce grand chantier. Rappelant que le MCC et le Gouvernement du Niger ont procédé le 4 Août 2018, au lancement officiel du Programme Compact du Niger, à Margou, (région de Dosso), M. Ouhoumoudou Mahamadou a précisé que “le Compact est un accord de financement quinquennal sous forme d’un don de 437 millions de dollars, soit plus de 250 milliards de FCFA destiné à promouvoir la croissance économique et à réduire la pauvreté”. Il a ensuite ajouté que le programme compact du Millenium Challenge Account du Niger est “le symbole du dynamisme de la coopération multiforme entre les Etats-Unis d’Amérique et le Niger, coopération qui se renforce comme en témoigne le retour l’Agence USAID au Niger près de 25 ans après son départ ainsi que l’appui de plus en plus renforcé de l’USADF, United States African Development Foundation, qui accompagne nos producteurs dans leurs activités grâce à des opportunités de financement”.
Soulignant que “la route de développement passe par le développement des routes”, M. Ouhoumoudou Mahamadou a expliqué que c’est fort de cette vérité que le Président de la République a fait du développement des infrastructures un des huit axes prioritaires du programme de renaissance. «Je voudrais aussi exprimer le souhait que cette voie qui constitue l’aorte de la circulation routière de notre pays fasse l’objet d’une attention particulière dans les programmes d’entretien routier », a-t-il conclu.
Quant au Directeur général de MCA-Niger, M. Badamassi Anou, il a rappelé que le 5 août dernier, le Président de la République Issoufou Mahamadou avait donné le coup d’envoi du Compact, qui inclut la réhabilitation de 307 Kms de routes dans la région de Dosso. «Nous sommes aujourd’hui rassemblés pour maquer le démarrage effectif des travaux de la RN7, précisément la réhabilitation de 83 kms entre Dosso et Bella II, connectant avec la section Bella II-Gaya-Frontière du Bénin, en finalisation. Ce faisant, le Compact vient parachever la RN7 dans tout son parcours vers le Bénin», a-t-il indiqué. «Ce jour est spécial car il est porteur d’espoir pour les vaillantes populations de ces zones dans leurs quêtes de meilleures opportunités économiques», a ajouté M. Anou, précisant qu’au terme de ces travaux, des ouvrages et des traversées seront reconstruits aux standards requis d’efficacité et de sécurité. «La RN7 sera élargie avec une base en grave bitume et une couche de roulement en béton bitumeux à module élevé (BEM). Les traversées des agglomérations seront éclairées et les passages piétons matérialisés et pavés», at- il souligné. Selon le DG de MCA-Niger, une fois rénovée, la RN7 supportera un trafic hautement intense, que les spécialistes projettent à environ 1.000 camions par jour. Cela équivaudrait à 42 camions par heure ou 2 camions toutes les 3 minutes. «Aujourd’hui, un poids lourd met 10 heures entre Bella II et Dosso, ce même camion mettra moins de 2 heures après cette rénovation», s’est réjoui M. Anou.
Ces travaux, note-t-on, sont financés entièrement par le Millennuim Challenge Account (MCA Niger) du Programme d’aide du Gouvernement américain à travers le Millenium Challenge Corporation (MCC). Le MCC et le gouvernement du Niger ont lancé officiellement, le 4 août 2018 à Margou, région de Dosso, le Programme Compact du Niger, un accord de financement quinquennal sous forme d’un don de 437 millions de dollars, soit plus de 250 milliards de FCFA, destiné à promouvoir la croissance économique et à réduire la pauvreté, rappelle-t-on.
Mahamadou Diallo, (Envoyé Spécial)
04 novembre 2020
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Le Président de la République a pris part au 60ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, à Abuja (Nigéria) : Les questions sécuritaires, politiques et sanitaires au centre des préoccupations
Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier dimanche 12 décembre 2021, en début de soirée, de retour d’Abuja, au Nigeria, où il a pris part aux travaux du 60ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Plusieurs interventions ont été enregistrées lors de la cérémonie d’ouverture des travaux, parmi lesquelles celles du Président de la République du Ghana, S.E. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, du Président de la République Fédérale du Nigéria, S.E.M. Muhamadu Buhari, ainsi que celle du Président de la Commission de la CEDEAO, M. Jean- Claude Brou.
Tous les intervenants ont évoqué les divers défis auxquels fait face la sous-région ouest africaine, notamment les défis sécuritaires, politiques, économiques, sanitaires et climatiques. Sur le plan sécuritaire, ils ont vivement condamné les attaques terroristes répétées dans la zone des trois frontières, au Mali, au Burkina Faso et au Niger. En matière de santé, ils ont relevé la persistance de la pandémie de COVID-19 et ses impacts négatifs sur l’économie et le mode de vie des populations, tout en déplorant l’apparition d’un nouveau variant OMICRON.
Dans le domaine économique, le président de la Commission de la CEDEAO a salué la résilience des économies ouest africaines, d’autant qu’en dépit de la pandémie de COVID- 19, notre espace communautaire ayant enregistré un taux de croissance de 4%, faisant ainsi de l’Afrique de l’ouest la 2ème économie du continent. Sur les questions politiques, les différents intervenants se sont réjouis de la bonne tenue des élections présidentielles en Gambie et au Cap Vert, avant d’exprimer leurs préoccupations vis-à-vis de la situation au Mali et en Guinée. C’est ainsi que sur le plan sécuritaire, ils ont souhaité une plus grande coordination de toutes les actions.
Au cours de cette cérémonie d’ouverture, des Prix d’Excellence de la CEDEAO, édition 2020, ont été attribués à plusieurs lauréats pour leur contribution à la promotion de la paix, de la démocratie, de la stabilité, de l’intégration, de la science, des arts et du cinéma. A ce titre, dans le volet des arts et du cinéma, c’est l’artiste ivoirienne Loukou Akissi Delphine, plus connue sous le nom de Akissi Delta, réalisatrice des séries ‘’Ma famille’’ et Ma grande Famille’’, qui a été distinguée, tandis que Wêrê Wêrê Liking de la ‘’Villa Kiyi’’, a été honorée au niveau des lettres et des arts dramatiques.
Assane Soumana(onep)(Sources: Agences)
13 décembre 2021
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Le Président de la République a pris part au Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO à Accra, au Ghana : La CEDEAO énonce des mesures relatives au dénouement des situations politiques au Mali, en Guinée et au Burkina Faso
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, le vendredi 25 mars 2022, dans la soirée, en provenance d'Accra, au Ghana, où il a pris part au Sommet Extraordinaire de la CEDEAO sur la situation politique au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. Il a été accueilli à sa descente d'avion par le Premier ministre, Chef du Gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Il faut retenir qu’à l’issue de cette conférence, les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la CEDEAO ont pris des résolutions relatives aux situations politiques au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. C’est ainsi que pour le Mali, la conférence, tout en maintenant les sanctions prises le 9 janvier 2022, engage les Autorités de la Transition à s’inscrire dans une période complémentaire de 12 à 16 mois arrêtée par l’équipe technique de la CEDEAO/UA/NU pour l’extension de la Transition. Pour ce qui est de la Guinée, la Conférence demande la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022, au risque d’exposer le pays à des sanctions économiques et financières. Idem pour le cas du Burkina Faso, où la Conférence, après avoir réitéré sa ferme condamnation du coup d’État du 24 janvier 2022 et exigé la libération inconditionnelle et sans délai du Président Roch Marc Christian Kaboré, demande la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022. (Lire en page 3, l’intégralité du Communiqué final issu de la Conférence).
Communiqué final issu de la Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO tenue, le 25 mars 2022 à Accra, au Ghana : La Conférence accorde une période complémentaire de 12 à 16 mois aux autorités de la Transition au Mali, et demande la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022, en Guinée et au Burkina Faso
1. La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est réunie en Session extraordinaire, le 25 mars 2022 à Accra, en République du Ghana, sous la présidence de S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana et Président en exercice de la Conférence.
- Cette session extraordinaire a été convoquée dans le but d’examiner les récentes évolutions politiques intervenues au Mali, en Guinée et au Burkina Faso depuis le dernier Sommet extraordinaire tenu le 3 février 2022.
- Étaient présents à cette Session, les Chefs d’État et de Gouvernement ci-après, ou leurs représentants dûment mandatés : S.E.M. Patrice TALON, Président de la République du Bénin ; S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana ; S.E.M. Umaro Sissoco EMBALO, Président de la République de Guinée Bissau ; S.E.M. Mohamed BAZOUM, Président de la République du Niger ; S.E.M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal ; S.E. Dr. Isatou TOURAY, Vice-Présidente de la République de Gambie;
H.E. Yemi OSINBAJO, Vice-Président, République Fédérale du Nigeria; S.E.M. Rui Alberto de Figueiredo SOARES, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Régional, République du Cabo Verde ; S.E.M. Fidèle SARASSORO, Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République de Côte d’Ivoire ; S.E.M. Simfeitcheou PRE, Ministre Conseiller Spécial du Président de la République Togolaise ; S.E.M. Al-Hassan CONTEH, Ambassadeur du Libéria auprès de la République Fédérale du Nigéria et Représentant Permanent auprès de la CEDEAO; S.E. Madame Francess Virgina ANDERSON, Ambassadeur de la République de Sierra Leone auprès de la République du Ghana.
- Ont également assisté à cette session : S.E. Dr. Goodluck Ebele JONATHAN, Médiateur de la CEDEAO au Mali, ancien Président de la République Fédérale du Nigeria ; S.E.M. Jean-Claude Kassi BROU, Président de la Commission de la CEDEAO ; S.E.M. Abdoulaye DIOP, Président de la Commission de l’UEMOA ; Monsieur El Ghassim WANE, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali, Chef de la MINUSMA ; Monsieur James AJI, Conseiller Politique, représentant S.E.M. Mahamat Saleh ANNADIF, Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).
- Les Chefs d’État et de Gouvernement ont examiné le rapport présenté par S.E. Dr. Goodluck Ebele JONATHAN sur la situation au Mali ainsi que les rapports des missions ministérielles en Guinée et au Burkina Faso présentés par S.E. Mme Shirley AYORKOR BOTCHWEY, Ministre des Affaires étrangères du Ghana et Présidente du Conseil des Ministres de la CEDEAO.
- Ils ont également examiné les memoranda sur les situations politique et sécuritaire au Burkina Faso, en Guinée et au Mali, présentés par S.E.M. Jean-Claude KASSI-BROU, Président de la Commission de la CEDEAO.
- La Conférence a salué la qualité des rapports présentés et les recommandations qui y sont formulées.
En ce qui concerne la situation sociopolitique du Mali
- La Conférence note que la situation sécuritaire et humanitaire continue de se dégrader au Mali avec les attaques de groupes terroristes causant des victimes militaires et civiles.
- Elle note que, lors de la dernière mission du Médiateur de la CEDEAO du 18 au 20 mars 2022, les Autorités de la Transition ont proposé un chronogramme de 24 mois, soit deux (2) ans en plus des 18 mois déjà écoulés.
- Par ailleurs, la Conférence note que, compte tenu de la conjoncture politique et sécuritaire mondiale, il est urgent de parvenir à un accord sur le chronogramme afin d’éviter la dégradation de la situation du pays.
- La Conférence regrette l’indisponibilité du Président de la Transition à honorer en personne l’invitation qui lui a été faite de participer au Sommet en vue de trouver une solution à la situation actuelle au Mali.
- La Conférence salue les efforts consentis par le Médiateur de la CEDEAO en vue d’obtenir un chronogramme consensuel devant aboutir à un retour rapide à l’ordre constitutionnel, conformément aux protocoles et décisions de la CEDEAO et de l’Union Africaine.
- Au regard de ce qui précède, la Conférence engage les Autorités de la Transition à s’inscrire dans une période complémentaire de 12 à 16 mois arrêtée par l’équipe technique de la CEDEAO/UA/NU pour l’extension de la Transition tenant compte des activités nécessaires à l’organisations de l’élection présidentielle. Ce délai complémentaire court à partir du 15 mars 2022. La Conférence décide de l’envoi du Médiateur pour poursuivre et finaliser les discussions avec les Autorités de la Transition sur le chronogramme.
- La Conférence décide en outre de :
- maintenir les sanctions prises le 9 janvier 2022 ;
- poursuivre le dialogue en vue d’arriver à un accord qui permettrait la levée progressive des sanctions ;
- inviter les partenaires à accroître le soutien humanitaire au Mali.
- La Conférence exprime sa vive préoccupation quant à la détérioration de la situation sécuritaire au Mali et engage les autorités de la Transition à poursuivre les efforts en matière de sécurité. Elle réitère son appel aux Etats membres et à la Commission d’accompagner les autorités de la Transition dans leurs efforts de sécurisation du pays.
En ce qui concerne la situation sociopolitique en Guinée
- La Conférence exprime sa forte préoccupation par rapport à l’absence de visibilité sur la transition. En effet, la Conférence note que le délai de six mois fixé par la CEDEAO pour la tenue des élections n’a pas été respecté. En outre, le chronogramme de la transition n’est toujours pas disponible, les priorités ne sont pas définies et peu de progrès ont été réalisés dans le processus. De même, la situation sociopolitique se dégrade du fait de l’insuffisance de dialogue entre le gouvernement et les acteurs politiques et la société civile.
- En conséquence, la Conférence :
- demande la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022. Passé ce délai, des sanctions économiques et financières entreront immédiatement en vigueur ;
- demande au gouvernement de renforcer l’inclusivité et le dialogue avec les acteurs politiques et la société civile dans la gestion de la Transition en vue de réduire les tensions dans le pays et assurer une transition apaisée ;
- Invite les autorités de la Transition à respecter les dispositions légales et réglementaires dans le processus de récupération des biens présumés appartenir à l’État.
- Au vu de la crispation sociopolitique et de la nécessité urgente de faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes, la Conférence réaffirme la décision de nommer un Facilitateur pour la Guinée.
Concernant la situation sociopolitique au Burkina Faso
- La Conférence a exprimé sa profonde préoccupation par rapport au maintien en détention de l’ancien Président Roch Marc Christian Kaboré depuis le coup d’Etat et ce malgré plusieurs demandes pour sa libération sans condition.
La Conférence note en outre que les autorités de la transition peinent à améliorer la situation sécuritaire dans le pays et à trouver des solutions à la situation humanitaire.
- De même, la Conférence reste très préoccupée par la durée de la période de transition fixée à trente-six (36) mois par la Charte de la Transition.
- A cet égard et conformément au Communiqué du Sommet Extraordinaire du 3 février 2022, la Conférence :
- réitère sa ferme condamnation du coup d’État du 24 janvier 2022 ;
- exige la libération inconditionnelle et sans délai du Président Roch Marc Christian KABORE ;
- décide de maintenir la suspension du Burkina Faso de toutes les Institutions de la CEDEAO jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel ;
- demande la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022. Passé ce délai, des sanctions économiques et financières entreront immédiatement en vigueur
- appelle la Communauté Internationale à renforcer son appui humanitaire en faveur du Burkina Faso.
- Par ailleurs, la Conférence décide de nommer un Médiateur pour le Burkina Faso pour faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes et assurer une transition réussie.
- La Conférence engage les Autorités de la Transition à poursuivre les efforts en matière de sécurité. Elle appelle les États membres et la Commission d’accompagner les autorités de la Transition dans leurs efforts de sécurisation du pays.
- Enfin, la Conférence appelle l’Union Africaine, les Nations Unies et tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux à continuer de soutenir les mesures de la CEDEAO au Mali, en Guinée et au Burkina Faso afin de maintenir la paix et la stabilité dans la Région.
- A la fin des délibérations, les Chefs d’État et de Gouvernement expriment leur profonde gratitude à S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, pour son leadership qui a conduit au succès du présent Sommet.
Fait à Accra, le 25 mars 2022 La Conférence
ONEP
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Le Président de la République a pris part, hier, au Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la CBLT sur la situation au Tchad, à Abuja (Nigéria)
Le Président de la République, Chef de l'État, SEM Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier en fin d’après-midi, de retour d’Abuja au Nigeria, où il a pris part à un Sommet extraordinaire de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT). Ce sommet a été rehaussé également par la présence des Chefs d’Etat de la République Fédérale du Nigéria, de la Centrafrique, du Soudan, du Tchad, du Président du Conseil Présidentiel de Libye, et d’un ministre d’Etat à la présidence de la République du Cameroun.
Selon le communiqué final issu du sommet, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont passé en revue la situation au Tchad, suite aux attaques d'un groupe de mercenaires ayant entraîné la disparition du Maréchal Idriss Déby Itno, feu Président de la République du Tchad. « Par ailleurs, ils se sont penchés sur les conséquences sur la paix, la sécurité et le développement au Tchad en particulier, et dans la région du Lac Tchad et au Sahel en général », indique le communiqué.
« Au cours de la séance à huis-clos, le Secrétaire exécutif de la CBLT a présenté un exposé sur la situation au Tchad, suivi de l’intervention détaillé du Président du Conseil Militaire de Transition du Tchad. A l’issue de ces interventions, les Chefs d’État et de Gouvernement ont procédé à des échanges », souligne la même source.
Ainsi, poursuit le communiqué, au terme de ces échanges, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission du bassin du Lac Tchad ont, entre autres, ‘’salué les immenses efforts déployés par le défunt Président du Tchad, le Maréchal Idriss Déby Itno, dans la lutte contre le terrorisme et les autres activités criminelles transfrontalières dans le bassin du Lac Tchad et au Sahel’’.
De même, ils ont ‘’fermement condamné l'attaque des mercenaires contre l'intégrité territoriale d'un pays membre, ayant entraîné la mort du Président de la République du Tchad, le Maréchal Idriss Déby Itno’’. Aussi, ont-ils présenté leurs condoléances les plus émues au Gouvernement et au Peuple de la République du Tchad pour la perte irremplaçable du Maréchal Idriss Déby Itno et ont observé une minute de silence en sa mémoire.
Le communiqué poursuit en soulignant que les Chefs d’Etat et de gouvernement ont pris note de la gravité de la menace que représentent de telles attaques pour la stabilité du Tchad et pour la paix, la sécurité et la stabilité régionales, telle que présentée par le Secrétaire exécutif de la CBLT, dans son exposé de la situation au Tchad, et développé par la suite par le Général de Corps d’Armée Mahamat Idriss Déby, Président du Conseil Militaire de Transition. De même, ils ‘’ont pris note par ailleurs de la mise en place, par le Conseil Militaire de Transition (CMT), d'un gouvernement civil inclusif de 40 membres dirigé par un Premier Ministre, Chef du Gouvernement issu de l’opposition’’.
Prenant note de la durée de dix-huit mois de transition annoncée et exhorté le Conseil Militaire de Transition à s'engager activement dans le processus de réconciliation nationale et de dialogue en impliquant l’ensemble des parties prenantes tchadiennes en vue de la tenue d’élections libres et équitables dans les meilleurs délais, les Chefs d’Etat demandent à tous les Tchadiens de saisir cette occasion que leur offre le tout nouveau Ministère de la Réconciliation
Nationale et du Dialogue et d’accorder la priorité au dialogue dans le règlement de leurs différends. A cet titre, ils ont invité la communauté internationale à soutenir le processus de transition au Tchad en vue d’un retour à la normalité constitutionnelle dans le délai de dix-huit mois annoncés.
D’autre part, le sommet a noté avec inquiétude que « la situation en Libye est intimement liée à la détérioration de la situation sécuritaire non seulement au Tchad mais aussi dans le Bassin du Lac Tchad et au Sahel en général, d’où la nécessité pour la communauté internationale pour accompagner le Tchad dans sa lutte contre les mercenaires et les terroristes ». A cet effet, les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CBLT exhortent la communauté internationale à mettre en place un programme global de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de réinsertion de tous combattants étrangers expulsés de Libye.
Sur le plan de la lutte contre le terrorisme, le Sommet a salué les efforts de la Force Multinationale Mixte et appellent à plus de collaboration entre les pays contributeurs de troupes en vue de l’optimisation des potentialités de la Force. « En outre, les Chefs d'État et de Gouvernement ont salué les efforts déployés jusqu’ici par les pays membres de la CBLT pour faire face aux défis sécuritaires dans le bassin du lac Tchad. Ils ont réaffirmé leur attachement à la promotion de la paix, de la sécurité, de la stabilité et du développement dans la région », indique la même source.
Enfin, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont « réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération régionale dans la lutte contre le terrorisme. A cette fin, ils ont décidé d’accroître leur soutien à la Commission du Bassin du Lac Tchad et à la Force Multinationale Mixte pour leur permettre de s'acquitter convenablement de leurs missions », conclut le communiqué final.
Assane Soumana(onep)
26 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République a pris part, hier, au Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO et de l’UEMOA sur la situation politique au Mali, à Accra (Ghana) : De lourdes sanctions adoptées par le Sommet à l’encontre du Mali
Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier en début de soirée, de retour d’Accra, au Ghana, où il a participé au Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO et de l’UEMOA sur la situation politique au Mali.
Selon les conclusions issues du double Sommet de l’UEMOA et de la CEDEAO, énoncées à travers un communiqué final, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont entériné les décisions prises par l’Union monétaire ouest-africaine (UEMOA) à l’encontre de l’Etat malien. C’est ainsi qu’ils ont décidé du gel des avoirs de la République du Mali au sein de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), de la fermeture des frontières entre le Mali et les États membres de la CEDEAO, de la suspension de toutes transactions avec le Mali, à l’exception des produits médicaux et ceux de première nécessité, mais aussi du retrait des ambassadeurs de tous les pays membres de l’organisation communautaire du Mali, sans compter d’autres sanctions concernant l’aide financière.
Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement de M. Massoudou Hassoumi, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération ; M. Ahmat Jidoud, ministre des Finances ; M. Youssef Mohamed Elmoctar, ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Chargé de l’Intégration africaine, M. Takoubakoye Daouda, Directeur de cabinet Adjoint du Président de la République.
Assane Soumana(onep)
10 janvier 2022
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Le Président de la République a pris part, hier, au Sommet sur le financement des économies africaines, à Paris (France) : Mobiliser 100 milliards de dollars en faveur de l’Afrique pour l’aider à faire face aux défis de la pandémie de Covid-19
Le Président de la République, Chef de l'État, SE Mohamed Bazoum, a pris part hier au Grand Palais Éphémère, à Paris, aux travaux du Sommet sur le financement des économies africaines. On y notait la présence d’une trentaine de chefs d’État et de Gouvernement africains ainsi que des dirigeants d’organisations internationales.
Ouvert par le Président français Emmanuel Macron, ce sommet international consacré à la relance économique de l'Afrique, a pour ambition de mobiliser au moins 100 milliards de dollars pour que le continent puisse se relever de la pandémie, mais aussi lutter contre le terrorisme. Ce "sommet de l'urgence et de l'ambition" vise à combler au moins en partie le "besoin de financement de l'Afrique d'ici 2025, estimé à 285 milliards de dollars", a notamment déclaré M. Emmanuel Macron. Aussi, pour éviter d'alourdir le fardeau de la dette, le président français a proposé "une nouvelle donne" qui doit passer à la fois par la mobilisation de l'investissement privé et le recours à un instrument financier peu utilisé, les droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international.
Dans une interview qu’il a accordée au journal ‘’Echos’’, en marge du sommet, le Président Mohamed Bazoum s’est félicité de cette initiative prise par le Président Emmanuel Macron de convoquer ce Sommet, SEM. Mohamed Bazoum a indiqué que ‘’s'il l'a fait, c'est parce qu'il a conscience des enjeux importants pour l'Afrique face notamment à la pandémie de Covid-19 ».
Cependant, a estimé le Chef de l’Etat, la nouvelle allocation prévue par le FMI à 650 milliards de dollars, dont 34 milliards pour l'Afrique est suffisante que ‘’les besoins de financement de l'Afrique sont abyssaux, notamment en ce qui concerne les infrastructures. « Si l'on parvenait à mobiliser 400 milliards de dollars pour les économies africaines, cela permettrait de faire face en partie aux effets économiques de la pandémie mais pas de régler tous les problèmes. Nous plaidons pour que les pays riches opèrent une réallocation de DTS qu'ils ne vont pas utiliser en faveur de nos pays », a souligné le Président Mohamed Bazoum.
Dans la matinée, de ce mardi 18 mai 2021, le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E Moahamed Bazoum, a reçu en audience à Paris, le Président de la Commission de l’Union Africaine (UA), S.E Moussa Faki.
La veille, lundi, le Président Mohamed Bazoum a pris part, en compagnie de son épouse Hadja Hadiza Bazoum, à un dîner de travail offert par le Président de la République Française, M. Emmanuel Macron à l’Elysée.
Assane Souman(onep)
(Sources : Présidence de la République du Niger et journal ‘’Echos’’)
19 mai 2021
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Le Président de la République a rencontré samedi le Comité Directeur de l’Union des Scolaires Nigériens
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a rencontré samedi, 15 avril 2017, le Comité Directeur (CD) de l’Union des Scolaires Nigériens (USN).
A l’issue de la rencontre qui s’est déroulée en présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM Brigi Rafini, le Secrétaire Général du CD de l’USN, M. Soumana Housseini Sambo a indiqué à la presse que des engagements ont été pris pour renouer le dialogue entre l’USN et le Gouvernement du Niger.
Le Président de la République a donné « des instructions fermes » pour la réouverture du campus universitaire, a dit M. Sambo, ajoutant que des décisions importantes seront prises dans les prochains jours pour « sanctionner les responsables de la forfaiture vis-à-vis de notre organisation».
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Le Président de la République assiste à la levée du corps de Mme Khadîdja Abdoulaye Diori, ancienne présidente de la Cour Constitutionnelle : Hommage à une magistrate rigoureuse et intègre
Le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou a assisté, hier matin dans la cour du palais présidentiel, à la cérémonie officielle de levée du corps de l’ancienne présidente de la Cour Constitutionnelle, Mme Khadîdja Abdoulaye Diori né Ly. Étaient présents à cette cérémonie les présidents des Institutions de la République, plusieurs membres du gouvernement, les responsables des hautes juridictions, les représentants du corps diplomatique, les membres de la famille de la défunte ainsi que plusieurs invités. Dans l’oraison funèbre qu’il a lu à cette occasion, le président de la Cour des Comptes Pr. Narey Oumarou a rendu hommage à la femme émérite, travailleuse acharnée et intègre qu’était Mme Khadîdja Abdoulaye Diori.
Pr. Narey Oumarou a salué la femme généreuse et pleine de compassion qu’était la défunte. «Ta famille, tes amis, tes anciens collègues, ceux qui t’ont connue et appréciée dans ta vie familiale et professionnelle, tout le monde est là, toutes ces personnes t’appellent affectueusement Kadja ; nous sommes tous là pour te dire adieu et te rendre un dernier hommage». Pour le président de la Cour des Comptes, la défunte Mme Khadîdja Abdoulaye Diori né Ly, laisse derrière elle deux registres importants : le premier, relatif à sa vie familiale et à ses relations sociales et le second portant sur sa vie professionnelle.
Mme Khadîdja Abdoulaye Diori est née, le 5 mars 1952 à Niamey. Après avoir effectué des études primaires entre 1959 et 1965 à l’école mission catholique de Niamey, elle y obtient son certificat d’études primaires élémentaires avant d’accéder au lycée national de Niamey en 1965. Cependant, après l’affectation de son papa comme sous-préfet de Zinder ; elle fréquente le CEG de Zinder avant de revenir à Niamey pour poursuivre ces études au collège Mariama où elle passe avec succès le BEPC. Son humanisme, son grand cœur et son altruisme l’ont orientée vers le domaine de la santé. C’est ainsi qu’elle intègre en 1970, l’école nationale de santé publique de Niamey où elle en sort en 1973 avec le diplôme d’état de sage-femme. Ainsi, pendant 7 ans, Mme Khadîdja Abdoulaye Diori, assiste des milliers de femmes ayant mis au monde plusieurs enfants.
Toutefois, désireuse de continuer ces études supérieures, elle s’inscrit en 1980 au cours du soir. Et cela malgré, une vie professionnelle intense et l’éducation de ces enfants, afin de passer l’examen du baccalauréat comme candidate libre. Elle obtient brillamment son diplôme en 1980. Ce qui, l’amène à intégrer la première promotion de la faculté des sciences économiques et juridiques de l’Université de Niamey aujourd’hui dénommé ‘’Université Abdou Moumouni’’, où elle obtient la licence en 1984, puis la maitrise S-science juridique, option droit public en 1985. Très attachée à l’approfondissement de ses connaissances en droit public, elle décroche en 1990, un diplôme d’études supérieur spécialisée (DESS) en droit de la santé à la prestigieuse Université de sceaux à Paris. 4 ans après, elle se spécialise dans le domaine du travail gouvernemental et parlementaire à l’UAP de Paris, ce qui d’ailleurs l’a inspirée dans le choix de thème de sa thèse de doctorat en droit public. Celle-ci l’a conduite en 2005 à obtenir le titre de docteur en droit public avec la mention très honorable et les félicitations du jury à l’université Jean Monnaie de Paris.
Très proche des préoccupations des ses concitoyens, Mme Khadîdja Abdoulaye Ly s’est toujours surpassée pour leur bien-être. Généreuse, elle a toujours apporté son aide sans compter le luxe et le confort qui n’ont jamais été une préoccupation pour sa personne.
Et sur le plan professionnel ses collègues attestent qu’en s’en allant, elle leur laisse le souvenir d’une personne généreuse pour qui le sens du partage est un réflexe. «Tu faisais beaucoup avec si peu. Comment oublier cette personne appréciée, fidèle et généreuse qui faisait siens les problèmes et préoccupations de ces collègues jusqu’à leur résolution. Tu as su rester digne, ce qui t’a valu le respect de tous. Tu étais juste, un chef attentionné ayant le souci de mettre ses collègues et tous les autres agents dans les meilleures conditions de travail», a soutenu M. Narey Oumarou.
En effet a-t-il poursuivi, «pour certains d’entre nous d’ici et d’ailleurs, tu étais une simple connaissance, une amie, une collègue pour d’autres une parente, une sœur belle-sœur, mais tu as toujours été fidèle à ton poste, positive, optimiste devant l’éternel, toujours tournée vers les autres à l’écoute, c’est vraiment Kadja mai Moutané. Pour preuve, lors des audiences que tu présidais ton souci était que chacun exprimât son point de vue en l’appuyant par des arguments bien solides pour trouver solution à chaque question juridique posée. Bien entendu lorsque sept membres de la cour ayant des qualifications juridiques différentes étaient en débat, il te revenait en tant que président de séance la lourde tâche de faire la synthèse, tâche ardue mais que tu accomplissais avec brio car ton soucis premier était de placer l’intérêt du pays au-dessus de tout».
«Lors de ce débat ; il arrivait parfois que tu sois mise en minorité mais tu l’acceptais sans difficulté et de gaité de cœur avec cette formule qui t’est propre : «je ne suis pas convaincue mais je m’incline», rappelle le président de la Cour des Comptes. Une sage attitude que Mme Ly a observée au sein de la Cour constitutionnelle de 2006 à 2019. Mme Mme Khadîdja Abdoulaye Diori était de 2006 à 2009, conseiller à la Cour constitutionnelle, désignée par les associations de défense des droits de l’homme et de la démocratie ; de 2010 à 2013 conseiller au sein du Conseil constitutionnel de transition, désignée à nouveau par les associations ; 2013 à 2019, personnalité désignée par le Président de la République, élue présidente de la cour constitutionnelle par ses pairs.
Durant toutes ces années de services consacrés exclusivement à l’exercice de ses fonctions, de conseiller d’abord, puis de président, Mme Khadîdja Abdoulaye Diori s’est dévouée. Travailleuse acharnée, rigoureuse, voire perfectionniste, elle a sans doute laissé à tous ses collègues qui ont eu la chance et le bonheur de la côtoyer le souvenir d’une dame intègre et droite toujours perfectionniste. «Tu laisses certes un vide immense derrière toi, mais ta mémoire sera toujours gravée dans nos cœurs», a déclaré Pr Narey Oumarou.
Rahila Tagou(onep)
16 décembre 2020
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Le Président de la République attendu, aujourd’hui à Tahoua, pour une visite de travail dans la Région : La sécurité, la cohésion nationale, les infrastructures et le développement seront au centre des échanges avec les populations
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, est attendu, aujourd’hui, lundi 17 janvier 2022, dans la région de Tahoua où il séjournera jusqu’au mercredi 19 Janvier, dans le cadre d’une visite de travail. Comme l’explique le document émanant des services de Communication de la Présidence de la République, ce déplacement en profondeur est la traduction d’une série de prise de contacts entreprise par le Chef de l’Etat pour marquer sa proximité, son empathie et pour apporter des solutions concrètes aux populations durement affectées par des défis multiformes.
Ainsi, après Diffa en juillet 2021 suite au retour des populations de Baroua, Maradi en août 2021 sur approche développementale, et Tillabéry en septembre 2021, pour la résilience de l’Anzourou, le Président Mohamed Bazoum entreprend cette visite de 72 heures dans la région de Tahoua dans la droite ligne de ces campagnes qu’il a initiées en vue de marquer la solidarité de la Nation avec les populations touchées par la crise sécuritaire ambiante. Au cours de cette visite, des échanges avec les habitants de la région s’articuleront autour des thématiques prioritaires comme la sécurité, la cohésion nationale et le vivre-ensemble, la dotation en infrastructures et le développement au niveau des sept villes-étapes inscrits au programme de cette visite présidentielle.
«Toutes ces questions découlent de la volonté et de la détermination du Chef de l’Etat pour assurer la paix et la sécurité ainsi que la mise en place des projets de développement structurants afin de revitaliser la région », souligne la fiche de presse.
La même source précise que «cette visite de terrain de 72 heures dans la région de Tahoua répond à cette exigence de proximité et d’écoute initiée par le Président de la République dès son accession à la magistrature suprême. Elle s’accompagne en même temps des réponses concrètes à apporter aux populations qui prennent la parole en toute liberté. Au cours des sept étapes qui constituent l’essentiel de ce déplacement, de Tilia à Malbaza en passant par Tébaram, Tahoua, Illéla, Bangui et Madaoua, le Chef de l’Etat délivrera le message fort de cohésion nationale, de sécurité et de développement».
Quant à l’étape de Tilia, elle porte l’empreinte d’un symbole quand on se rappelle que, le 21 mars 2021, la commune (autour des villages de Bakorat, Intazayène) a subi l’agression barbare de l’Etat Islamique ayant occasionné une centaine de victimes. « Tout comme à Tébaram (à 200 km à l’ouest de Tahoua), le Président de la République sera porteur, dans ces villes proches de la frontière malienne, d’un message de rassemblement, du vivre-ensemble et de la sécurité. Cette localité a été également la cible d’une attaque provoquant des dégâts matériels, le 6 janvier dernier», indique la fiche de presse.
D’autre part, rappelle le même document, la région de Tahoua a bénéficié d’importantes infrastructures routières avec l’inauguration le 21 octobre 2020 de la route Bagaroua-Illéla et des bretelles PK10 Dandaji-Dangona (135 km au total) ; il est à noter le lancement le 4 novembre 2020, de l’aménagement et du bitumage de la Route Dogon Doutchi-Dogonkiria-Bagaroua-Tébaram ou celles PK70-Kao Tchintabaraden et Tahoua-Abalak. Par ailleurs le tronçon Madaoua-Bouza-Keita-Tamaské, long de 140 km a été inauguré en février 2020, couplée à celle du lancement des travaux de réhabilitation et de bitumage des routes Tamaské-Tahoua (35 km) et Tamaské-Mararaba (30 km). Le Chef de l’Etat développera cette thématique de désenclavement, grâce aux infrastructures routières, qui concourent à la circulation des personnes et des biens.
Dans toutes ces localités, la question du développement sera à l’ordre du jour concomitamment à la sécurité et aux infrastructures. Le commerce et les échanges sont l’apanage de Madaoua et Bangui (située à 3 km de la frontière nigériane). Il sera aussi question de sécurité transfrontalière car cette dernière a notamment accueilli des déplacés en provenance des villages voisins du Nigéria. Cette région d’essence agricole, bien drainée par un réseau hydrographique est aussi propice aux projets structurants.
La stratégie de développement mise en place dans la région de Malbaza a montré l’engagement des autorités à faire de cette ville industrielle un exemple économique appelé à se diversifier : une centrale solaire de 21 000 panneaux solaires pour un coût de 16 milliards de francs CFA a été installée en novembre 2018. Dotée d'une capacité de production de 7 mégawatts elle devrait fournir de l'électricité à plus de 30 000 foyers dans les départements de Madaoua, Malbaza et Konni. Le mix énergétique devra profiter à la nouvelle cimenterie inaugurée en mars 2019 et qui produira à terme 650 000 tonnes pour un investissement de 50 milliards. Enfin, le Président de la République SEM. Mohamed Bazoum est déterminé à poursuivre cette politique de modernisation par les infrastructures.
(Source : Services de Communication de la Présidence de la République)
Assane Soumana(ONEP)
17 janvier 2022
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Le Président de la République au Sommet des Dirigeants USA/Afrique, à Washington, aux USA : Le Chef de l’Etat a eu une séance de travail avec une délégation du Millenium Challenge Corporation conduite par sa directrice générale
Le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, poursuit son séjour à Washington, aux Etats Unis d’Amérique, où il participe, avec une cinquantaine d’autres Chefs d’Etat, au deuxième Sommet des Dirigeants USA/Afrique.
En marge du 2ème Sommet des Chefs d’Etat USA-Afrique, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a reçu en audience, hier mardi 12 décembre 2022, une délégation du Millenium Challenge Corporation conduite par sa directrice générale, Mme Alice Albright.
Il ressort de cette séance de travail que, le ministre d’État, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi, a procédé à la signature du 1er Compact Régional Niger-Bénin, pour un montant global de 500 millions de dollars, dont plus de 300 Millions de dollars pour le Niger. Ce 1er Compact Régional se concentrera essentiellement sur l’amélioration du réseau routier de l’axe Cotonou-Niamey.
Pour sa part, dans le cadre des activités de la Fondation Noor, la Première Dame, Mme Khadija Bazoum, a eu un déjeuner de travail à l’université John Hopkins Blomberg de Baltimore sur des questions liées à la santé de la reproduction, avant d’animer un panel sur le même sujet avec les étudiants de ladite université.
Cellule de Communication de la Présidence de la République
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Le Président de la République au Sommet USA-Afrique, à Washington (USA) : SE. Mohamed Bazoum rencontre plusieurs personnalités américaines et co-anime un panel sur le thème ‘‘Paix, Sécurité et Gouvernance’’
Dans le cadre du Sommet USA-Afrique, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, a eu une séance de travail, hier, avec le Secrétaire américain à la Défense, M. Lloyd James Austin III, et le Secrétaire d’Etat, M. Antony Blinken.
Le Secrétaire à la Défense américain, M. Lloyd James Austin, s’est dit très édifié par la pertinence des propos du Président Bazoum sur la corrélation entre le terrorisme et le changement climatique qui a impacté les zones pastorales en amenuisant considérablement les aires de pâturages du fait de la raréfaction des eaux de pluie, ce qui a comme conséquence une vulnérabilité des populations de ces zones, face à l’appel du terrorisme.
Il a également été question de démocratie et de bonne gouvernance et le Niger a été particulièrement cité en exemple comme étant une jeune démocratie avec des institutions solides, ce qui est une des causes de sa résilience face au terrorisme dans un contexte régionale marqué par l’instabilité politique et l’insécurité sur 4 de nos frontières.
D’autre part, sur invitation de Mme Nancy Pelosi, 52ème présidente de la Chambre des Représentants des États-Unis, le Président Mohamed Bazoum a participé, au Capitol, à un dîner de travail.
Le Président Bazoum a ensuite co-animé, avec ses homologues de la Somalie et du Mozambique, un panel de discussions sur le thème ‘’Paix, Sécurité et Gouvernance’’. La situation sécuritaire au Sahel ainsi que la coopération militaire entre les pays étaient les principaux axes des discussions.
Le Président Bazoum a également exposé l’expérience du Niger et l’importance d’une institution comme la haute autorité à la consolidation de la Paix dans le dispositif stratégique de lutte contre le terrorisme.»Sur le terrain qui est impacté par les agissements des groupes terroristes, à nos frontières, nous avons mis en place une institution chargée de créer les conditions d’un dialogue entre les communautés», a-t-il confié.
Cellule de Communication de la Présidence de la République
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Le Président de la République inaugure l’immeuble de l’Hôtel des Finances : Encore une autre promesse tenue, honneur et fierté pour les Nigériens

Le Président de la République inaugure l’immeuble de l’Hôtel des Finances : Encore une autre promesse tenue, honneur et fierté pour les Nigériens
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a procédé hier matin, à l’inauguration de l’immeuble de l’hôtel des Finances du Niger. Il s’agit de ce superbe bâtiment d’une superficie de 22.700 m2, sis derrière le Palais de justice et en face de la BSIC, s’élevant splendidement du haut de ses 17 étages dans le ciel, en plein cœur de Niamey. Ce joyau est d’autant plus un motif de fierté nationale qu’il a été entièrement construit sur fonds propres de l’Etat du Niger pour un coût global de 25 milliards de FCFA.
Les travaux de construction ont été exécutés par l’entreprise turque SUMA, sur une durée de 21 mois, à compter du jeudi 14 février 2019, date du lancement officiel des travaux de construction par le président Issoufou Mahamadou. Après la réalisation de ce chef d’œuvre, on peut clamer haut et fort que le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, est un grand bâtisseur, un homme de parole. Grâce à sa généreuse vision de réunifier, de moderniser et de développer le Niger, le Président Issoufou a rendu la ville de Niamey coquette et splendide. Chose promise, chose faite, pour SE. Issoufou Mahamadou, les promesses décidément sont sacrées.
Pourtant, l’inauguration de cette grande infrastructure qu’est l’Hôtel des Finances s’est déroulée dans une certaine simplicité. Ainsi, peu après la coupure du ruban inaugural, le Président de la République a saisi l’occasion pour édifier les Nigériens sur la mise en œuvre du vaste et ambitieux Programme de Renaissance.
« Je ne peux que me réjouir d’avoir présidé la cérémonie d’inauguration de cette infrastructure destinée aux agents des régies financières du Ministère des Finances. Cette infrastructure a un double objectif : d’abord donner un cadre de travail optimal aux agents des régies financières, ensuite contribuer à la modernisation de la ville de Niamey. Vous savez que dans le cadre du Programme de Renaissance, j’ai fixé une mission très claire aux régies financières. Cette mission consiste à mobiliser les ressources internes et à améliorer l’efficacité des dépenses, pour réaliser les promesses que j’ai faites au peuple nigérien, pour assurer et financer la sécurité des Nigériens, pour consolider nos institutions, pour réaliser des routes, des infrastructures énergétiques, de télécommunications., pour nourrir les nigériens avec l’Initiative 3N, pour développer le capital humain du pays à travers l’éducation et la santé, pour créer les conditions de l’accès à l’eau pour les populations, et surtout créer des emplois pour les jeunes. Je pense que cette mission a été accomplie par les agents du Ministère des Finances avec honneur, parce que les recettes fiscales du pays, en 10 ans, ont été doublées. Nous sommes partis d’un niveau de recette de 360 milliards environ en 2010-2011 ; aujourd’hui, nous sommes à près de 800 milliards de mobilisation des ressources internes. Donc, je saisis la présente occasion pour saluer, féliciter et encourager les agents du Ministère des Finances pour les performances réalisées en termes de mobilisation des ressources internes, et en termes aussi de l’amélioration de l’efficacité de la dépense, même s’il y a encore et toujours des insuffisances. Mais, la tâche n’est pas finie, la tâche est importante, parce que notre objectif, c’est d’atteindre un taux de pression fiscale de 20%. On est encore loin de cela, et je pense que ce cadre de travail permettra aux agents du Ministère des Finances de poursuivre l’effort, afin de réaliser cet objectif de pression fiscale de 20%. Alors, cette infrastructure je l’ai dit, va contribuer à la modernisation de la ville de Niamey. Elle vient s’ajouter à d’autres réalisations. Et comme nous sommes à l’heure du bilan, je me permets de rappeler les autres réalisations, que nous avons faites au bénéfice de la ville de Niamey. Nous avons d’abord, premièrement, l’échangeur Diori Hamani ; deuxièmement, le troisième pont qui est le pont Général Seyni Kountché, qui sera bientôt inauguré ; en troisième position, il y a l’échangeur du rond-point des martyrs, en 4ème il y a l’échangeur Mali Béro, 5 la modernisation de l’aéroport Diori Hamani de Niamey, 6 la voie expresse, 7 le Boulevard Tanimoune, 8 la route passant de la zone des ambassades jusqu’à Goudel, 9 l’aménagement de la vallée du Gountou Yéna, 10 la construction des infrastructures hôtelières, etc. Je ne vais pas citer tous les hôtels qui ont été réalisés, mais il y a l’hôtel Radisson Blu qui est une grande fierté pour les Nigériens et qui donne un cadre très favorable à l’accueil de nos étrangers : 11 le palais de congrès Mahatma Gandhi, 12 l’Hôpital de Référence de Niamey, 13 la centrale thermique de Gorou Banda, 14 la centrale thermique de Goudel qui a une capacité aussi importante que celle de Gorou Banda, qui fera plus de 80 MW et qu’on va inaugurer très bientôt, 15 le mémorial des martyrs dont on a posé la première pierre hier, et d’ici la fin de l’année, nous allons lancer la Maison de la culture Boubou Hama. Ensuite, d’ici le début de l’année prochaine, nous allons lancer les travaux du 4ème échangeur (l’échangeur Ali Seybou), parce que ma promesse, c’était de faire 4 échangeurs à Niamey. Nous allons effectivement lancer les travaux de l’échangeur Ali Seybou, en début de l’année 2021, au rond point 6ème. Alors, avec l’Hôtel des Finances que nous venons d’inaugurer, c’est 20 infrastructures structurantes qui sont réalisées au bénéfice de la ville de Niamey. Jamais Niamey n’a connu de transformation en peu de temps. Niamey a changé de visage, on peut se féliciter de cela, et au-delà de Niamey, c’est le Niger tout entier qui a changé de visage, qui est en train de se transformer et le moment viendra où on fera un bilan détaillé de 10 ans de mise en œuvre du Programme de Renaissance», a souligné le Président de la République.
Auparavant, le ministre des Finances, M. Mahamadou Diop, a rappelé que la cérémonie d’inauguration de ce bâtiment fera date parmi les grands événements en matière de construction et d’acquisition d’immeuble publique dans notre pays. « Car, dans l’histoire récente du patrimoine public au Niger, celle-ci marque une rupture avec le passé et ouvre une aire nouvelle, celle qui consiste à doter les services publics
d’infrastructures modernes répondant aux standards internationaux. La construction de cet édifice est le fruit de la vision, de la volonté et de l’engagement des plus hautes autorités de notre pays, traduits par le Programme de Renaissance acte 2 de SE. le Président de la République, déclinés dans la déclaration de politique générale de SE. le Premier Ministre et dans le Programme de Modernisation des villes du Plan de Développement Economique et Social PDES 2017-2021. Aujourd’hui, nous pouvons affirmer que le ministère des Finances dispose d’un cadre moderne propice à un travail de qualité », a témoigné le ministre des Finances. Il a ensuite annoncé que le Président de la République a décidé de baptiser la salle de conférence de l’immeuble ‘’Salle Saidou Sidibé’’, du nom de l’ancien ministre des Finances, feu Saidou Sidibé.
Présent à cette cérémonie d’inauguration, le représentant de l’entreprise turque SUMA, M. Fatih Bora, se dit très fier de la réussite de ce projet phare du Président Issoufou qui est devenu une réalité. Selon lui, SUMA a travaillé 24/24 et 7j/7 pour terminer les travaux de construction dans les délais impartis.
Notons que l’immeuble est doté de plus de 600 bureaux, une dizaine de salles de réunion, d’un Center sports et de loisirs, des salles des machines, d’une salle pilote, d’une salle d’archivage, d’un auditorium, d’un espace ouvert de réception, d’une bibliothèque, de deux parkings, dont l’un fermé pouvant accueillir plus de 90 véhicules. Ainsi, on peut sans risque de se tromper dire que cet immeuble moderne et intelligent de 75 mètres de hauteur est le plus grand édifice de Niamey, un joyau que les Nigériens en général et les niaméens en particulier, peuvent visiter et contempler avec une réelle fierté.
Par Abdoul-Aziz Ibrahim Souley
16 octobre 2020
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Le Président de la République inaugure la route Zinder-Tanout : Fin de calvaire pour les usagers
Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum, a procédé, le 3 août 2021, à l’inauguration de la route Zinder Tanout au cours d’une cérémonie s’est déroulée à l’entrée de la ville de Zinder. Longue de 138 km, cette route dont les travaux ont été lancés le 26 décembre 2018, a été réhabilitée sur le financement de l’Union Européenne à travers le 11ème FED (Fonds Européen de Développement). D’un coût total d’environ 34 milliards de francs CFA, hors taxe, pour un délai contractuel de 48 mois, les travaux ont été entièrement exécutés par deux entreprises, la SOGEA-SATOM et l’EGBTP. Le contrôle et la surveillance des travaux ont été assurés par le Groupement AIC Progetti et Art & Génie.
Avec la réhabilitation de cette route, c’est un calvaire de plusieurs décennies qui a trouvé une solution et c’est un engagement de plus que les autorités de la 7ème République viennent d’honorer. C’est pourquoi, dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le ministre de l’Equipement, M Hamadou Adamou Souley a, au nom des plus hautes autorités nigériennes et à celui des populations nigériennes, salué et remercié l’Union Européenne pour son soutien constant au Niger. « Les actions d’assistance technique de l’Union Européenne dans le secteur des transports ont permis de matérialiser les réformes engagées avec la création des différentes structures de gestion et de maintenance du réseau routier, notamment : l’Agence de Maîtrise d’Ouvrage Délégué des Travaux de l’Entretien Routier (MODER), la Cellule d’Audit Courant de l’Entretien Routier (CACER) et l’Agence Nigérienne de Sécurité Routière (ANISER), ainsi que la création d’un fonds Routier de deuxième génération FER (Fonds d’Entretien Routier). Toutes ces actions du 11ème FED s’inscrivent dans le cadre du Programme Indicatif National (PIN) avec un complément régional qui a comme objectif global le désenclavement des régions affectées par l’insécurité et le risque de conflit », a-t-il dit.
La réhabilitation de cette route, a souligné le Ministre de l’Equipement, revêt une importance capitale sur le plan socio-économique pour les populations des localités desservies notamment sur les échanges commerciaux et sur l’amélioration de leurs conditions de vie. Cela s’est traduit par la réalisation des travaux connexes, notamment 30 km de pistes rurales pour relier les villages proches du projet, 408 candélabres de type solaires installés dans les traversées des agglomérations, six (6) forages hydrauliques exécutés rétrocédés aux populations, 2478 ml de mur de clôture pour protéger les infrastructures publiques, 2180 arbres d’alignement plantés, 1200 emplois créés et 79,2 h de dunes fixées. « Cette route constitue un maillon important de la Route Transsaharienne et joue un rôle de premier plan dans les échanges commerciaux entre les pays du Maghreb et ceux au sud du Sahara. Elle contribue aussi au désenclavement des zones de production agro-pastorales, à l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base, à la stimulation et facilitation des échanges économiques et commerciaux entre le Nord et le Sud de notre pays. Elle facilite en outre la mobilité des personnes et des biens tout en contribuant au renforcement de la sécurité intérieure », a expliqué le ministre de l’Equipement.
Prenant la parole à cette mémorable occasion, la Cheffe de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, SE. Denisa Elena Ionete s’est tout d’abord réjouie des qualités et de la bonne santé des liens de coopération que son institution entretient avec le Niger de longue date. Elle a saisi cette opportunité pour réitérer aux autorités nigériennes la disponibilité de l’union Européenne à poursuivre son accompagnement au Niger pour l’amélioration des conditions de vie des populations, la sécurité et le développement socio-économique du pays. Elle a souligné que cette route est le corridor primordial pour le désenclavement du Niger pour le développement socio-économique et pour l’accélération de l’ambitieux vœu de la Zone de la Libre Echange Continentale. SE. Denisa Elena Ionete a aussi relevé toute l’importance de cette route désormais qui facilite à la population l’accès aux services sociaux de base et aux services publics. Elle permet de promouvoir la gouvernance inclusive de la région.
Auparavant, le gouverneur de la Région de Zinder, M. Issa Moussa, a prononcé une allocution de bienvenue, au nom de la population de son entité administrative. Il a, au nom de cette même population, remercié le Président de la République pour avoir accepté d’inaugurer cette route symbole de la continuité dans la mise en œuvre du programme de la Renaissance du Niger porté par les autorité de la 7ème République et qui est à son acte III. Le gouverneur Issa Moussa a souligné toute la joie et l’immense plaisir de la population de la Région de Zinder pour cet acte hautement important pour l’amélioration des échanges et le développement du transport dans cette Région.
Ali Maman envoyé spécial(onep)
05 août 2021
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Le Président de la République inaugure le Pont Djibo Bakary à Farié (Gothèye) : Un joyau pour faciliter la mobilité des populations sur les deux rives du fleuve Niger
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a procédé hier matin à l’inauguration du pont Djibo Bakary. Situé à une soixantaine de Km de Niamey dans le département de Gothèye, ce pont d’une longueur de 640 mètres assure la liaison de part et d'autre du fleuve, de la route transsaharienne au corridor ouest, Niamey-Téra-Frontière Burkina Faso. En effet, la réalisation de ce joyau marque la fin du calvaire lié à la mobilité des populations. Le coût global de la construction de ce pont s’élève à 13 milliards de francs CFA (HT-HD). C’est l'entreprise CGC international qui a exécuté ce bel ouvrage.
Etaient présents à la cérémonie d’inauguration, le président de l’Assemblée Nationale, M. Ousseini Tinni, le Premier ministre Brigi Rafini, le représentant de la Banque Africaine de Développement, M. Nouridine Kan-Dia, le ministre de l’équipement, M. Kadi Abdoulaye, le Gouverneur de la Région de Tillabéry, M. Ibrahim Katiala, de nombreux chefs traditionnels et coutumiers, les représentants du corps diplomatique, les membres de la famille de feu Djibo Bakary, etc.
Durant et après la cérémonie d’inauguration, les populations environnantes sorties en masse pour la circonstance sont enthousiastes et curieuses de voir l’artisan du programme de Renaissance. Pour exprimer cette joie et se comporter en vrai ‘’Maiga’’, le Chef de canton de Dargol, Alhaji Boureima Hama Gaydou, a offert au Président de la République un cheval de race ‘’Frison Arabe’’ très bien harnaché.
Peu après la rupture symbolique du ruban, marquant l’inauguration de ce joyau, le Président de la République SE. Issoufou Mahamadou a visité de fond en comble tous les compartiments de ce pont, qui constitue un motif de satisfaction pour toute la communauté.
Au cours de la visite, le Chef de l’Etat a rappelé d’où est née l’idée de la réalisation de ce chef-d’œuvre. « Permettez-moi de rappeler un souvenir. Il y a quelques années, j’étais en tournée politique dans la région de Tillabéri. Et un jour, je devrais aller à Téra, j’étais venu ici à Farié, il fallait prendre le bac. J’ai vu quelle perte de temps, quel calvaire cela impliquait ! Et c’est le jour-là que j’ai pris la décision, si jamais Dieu me donnait le pouvoir, de réaliser cette infrastructure, (le pont) pour unir les deux rives du fleuve, pour que cesse le calvaire. Et vous savez que l’intérêt socio-économique d’une telle infrastructure n’est plus à démontrer. Cette infrastructure a un intérêt, non seulement au plan national et même au plan international, parce qu’il nous lie aux autres pays voisins. Ce pont, comme cela a été dit, portera le nom d’un homme illustre, d’un grand homme qui a marqué l’histoire du Niger, qui a marqué l’histoire de l’Afrique, j’ai nommé Djibo Bakary. Ce bâtisseur a beaucoup fait pour le Niger et pour l’Afrique. Dans quelques semaines, on va aussi, je l’espère, inaugurer le troisième pont de Niamey qui portera le nom du Général Seyni Kountché. D’ici le début de l’année prochaine, j’ai l’intention de lancer les travaux du quatrième échangeur qui portera le nom d’Ali Seybou. Rappelez-vous, j’ai déjà inauguré l’échangeur qui porte le nom Diori Hamani. Tous ces baptêmes ont pour objectif d’assumer notre histoire, et jeter les ponts justement, entre les générations. Et c’est ce que je souhaite pour tous les nigériens, qu’on cesse de construire des murs entre nous, qui nous séparent. Mais qu’on jette les ponts entre nous, des ponts entre les cœurs, afin de consolider notre unité, afin de consolider l’unité nationale, afin de construire notre pays, dans la solidarité entre les différentes générations», a déclaré le Président de la Réplique SE. Issoufou Mahamadou.
Présent à cette cérémonie d’inauguration, le représentant de la Banque Africaine de Développement a précisé que son institution est fière et heureuse d’avoir financé le pont Djibo Bakary. Les responsables de la BAD sont fiers d’avoir le nom de leur banque associé à celui d’une grande figure historique nigérienne qui a joué un rôle important pour l’indépendance du Niger.
Selon le représentant de la Banque Africaine de Développement, leur invitation à cette inauguration constitue assurément un témoignage éloquent de la qualité du partenariat entre le Niger et le Groupe de la Banque Africaine de Développement. « Nous voudrions particulièrement relever ici que ce partenariat entre la République du Niger et le Groupe de la BAD s’est singulièrement et significativement intensifié au cours de la dernière décennie, sous votre magistère et votre remarquable leadership, Excellence M. le Président de la République. En effet, sous cette période, le niveau des engagements de la BAD au Niger a quadruplé pour représenter environ aujourd’hui 1,2 milliard de dollars, dont 45% dans le secteur des infrastructures. Ce financement a permis à la BAD de contribuer de manière significative à la réalisation des grands projets transformateurs, notamment le programme phare de Kandaji et la route transsaharienne (la RTS), dont le pont Djibo Bakary constitue une composante essentielle», a indiqué le représentant de la Banque Africaine de Développement.
Pour rappel, le projet de construction de ce pont, qui porte désormais le nom du feu Djibo Bakary, a été lancé le 16 mai 2015, pour une durée de 46 mois. Cependant, il a fallu le 3 juin 2016 pour que les travaux commencent. Ainsi, dans le cadre de la construction du pont Djibo Bakary, de nombreuses actions ont été menées sur le plan environnemental et social dont la construction d’un marché rural à Farié, la construction des blocs de 4 salles de classe y compris des bureaux, magasins, latrines et points d’eau aux écoles de Farié Haoussa et Medersa de Farié, la construction de 2310 mètres linéaires de mur de clôture pour les divers aménagements connexes sus-indiqués et le cimetière de Farié.
Abdoul-Aziz Ibrahim Souley Envoyé spécial(onep)
13 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République prend part à la 74ème Session Ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies, à New York, aux Etats Unis d’Amérique : SEM Issoufou Mahamadou a présidé, hier dimanche, une réunion consultative de la Commission Climat pour
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, accompagné de la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou Mahamadou, est arrivé, dans la soirée du samedi 21 septembre 2019 à New York, aux États-Unis, où il prendra part à la 74ème Session Ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies. La communauté nigérienne vivant aux Etats Unis a réservé un accueil fraternel et chaleureux au Président de la République, à son arrivée à l’hôtel.
En marge de cette session, ouverte le 17 septembre dernier, SEM Issoufou Mahamadou, Président de la Commission Climat pour la Région du Sahel, et son homologue du Burkina Faso, SEM Roch Marc Christian Kaboré, Président du G5 Sahel ont co-présidé une réunion consultative des Chefs d'État et de Gouvernement, dimanche après-midi, 22 septembre 2019, à New York.
Cette rencontre qui s’est tenue à la veille du Sommet Action Climat (Sommet des Nations Unies sur le Climat) prévu ce lundi 23 septembre 2019, a pour objectif de «continuer à mobiliser l’attention de la communauté internationale sur la région du Sahel. »
Elle a servi ainsi de cadre pouvant permettre de «contribuer à une mobilisation des différents acteurs pour une meilleure synergie d’actions climatiques et cela, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’Investissements Climat pour la Région du Sahel (PIC-RS) », indique un document de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CRRS)
La réunion est également l’occasion de faire le point sur les progrès accomplis jusqu'à présent dans tous les domaines d'action du Sommet Action Climat, et d'identifier et d'élaborer des propositions, conformément au Plan d’Investissement, ajoute la même source. Il s’est agi également d’obtenir une pleine adhésion des partenaires à la feuille de route du processus post table ronde à l’opérationnalisation de la Commission Climat pour la Région du Sahel.
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Le Président de la République prend part à la Conférence sur le partenariat G20-Afrique, à Berlin (Allemagne) : Accroître l’investissement privé en Afrique à travers l’initiative «Compact with Africa»
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a participé lundi après-midi, 12 juin 2017, à Berlin en Allemagne, à la Conférence sur le Partenariat et la Coopération G20-Afrique, axée sur l’accroissement des investissements en Afrique, le développement des infrastructures, la création d’emplois et la réduction des migrations vers l'Europe.
Cette conférence de deux jours, présidée par la Chancelière allemande Angela Merkel dont le pays préside le G20 vise ainsi à renforcer la coopération pour un développement économique durable des Etats africains.
Elle constitue un cadre d’échanges de haut niveau entre le G20 et les dirigeants africains en vue d’identifier les domaines d’intérêt commun et les voies et moyens d’accroitre l’investissement privé en Afrique à travers notamment l’initiative du G20 baptisée « Compact with Africa.»
Cette initiative, rappelle-t-on, a vu le jour en mars dernier lors d'un sommet du G20 Finances, ayant regroupé les ministres des finances du G20 et leurs homologues de Côte d'Ivoire, du Maroc, du Rwanda et de Tunisie.
Outre les Chefs d’Etat africains et les responsables du G20, cette conférence regroupe les représentants des institutions financières internationales, des organisations régionales africaines et des investisseurs dans divers secteurs.
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Le Président de la République prend part à la Réunion de haut niveau du G Sahel à l'ONU, à New York (USA) : Mobilisation des ressources pour l'opérationnalisation de la force du G5 Sahel
Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, poursuit son séjour américain. Ainsi, mardi dans l'après-midi, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, le Président Issoufou Mahamadou et ses homologues des pays membres du G5 du Sahel, à l'exception notable du Président tchadien Idriss Deby Itno, se sont retrouvés pour une réunion de haut niveau sur le G5 du Sahel. On y notait également la présence du Président de la République française, M. Emmanuel Macron, du Président guinéen Alpha Condé, du président en exercice de l'Union africaine, du président de la Commission de l'UA, M. Moussa Faki Mahamat, de la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini, du Secrétaire général de l'ONU António Gueterres et d'un représentant américain.
La Réunion, qui s'est tenue à huis-clos, s'est penchée notamment sur le financement, l'articulation entre la force G5 et les forces de l'Onu, les débats ont porté sur des questions de mobilisation de fonds. Cette réunion vise à inciter la communauté internationale à soutenir la force antiterroriste conjointe du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Burkina Faso, Niger), dont les premières opérations doivent débuter en octobre mais plus de trois quarts du budget manquent actuellement.
Pour rappel, le coût global prévisionnel du financement de la mise en place de la force G5 Sahel est estimé à 450 millions d'euros. Après une série de rencontres dans le cadre du processus d'opérationnalisation de cette force par les Chefs d'Etat de la région au cours de ces derniers jours, il semble qu'on est loin d'atteindre les financements nécessaires pour l'opérationnalisation de cette force.
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Le Président de la République prend part au Sommet Russie-Afrique, à Sotchi (Russie) : Des perspectives d’une coopération plus renforcée entre la Russie et l’Afrique
Les travaux du forum économique Afrique-Russie ont débuté, hier mercredi 23 octobre 2019 à Sotchi, une ville russe située au sud de Moscou, en présence du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, ainsi que plus d’une quarantaine d’autres dirigeants du continent africain. L’ouverture de ce premier Forum Russie-Afrique a été co-présidée par les Président russe, SE. Vladimir Poutine, et le Président en exercice de l’Union Africaine, SEM. Abdel Fatah Al-Sissi.
Ce Sommet, qui durera deux jours, porte sur trois axes fondamentaux, à savoir le développement des relations économiques, la création des projets de développement et la coopération dans les domaines humains et sociaux. C’est autour de ces trois axes que s’articuleront les perspectives de coopération entre la Russie et l’Afrique dans les domaines de l’investissement, de l’industrie, des échanges commerciaux, de l’habitat, des sciences et technologies, de l’enseignement, de l’information, des infrastructures, des technologies nucléaires, de l’autonomie économique africaine ainsi que la coopération bilatérale dans le domaine de l’industrie du diamant, du climat des affaires, de la transformation numérique, des ressources minières, de l’agriculture, des normes de santé et de la contribution de la jeunesse africaine et russe au développement durable.
Comme nous l’apprend l’agence de presse russe, Tass, dans son discours d’ouverture des travaux, le Président de la République de Russie, a énuméré, devant les dirigeants et représentants du continent, quelques ambitions de son pays et la stratégie de coopération entre les deux parties. Moscou, a-t-il indiqué, entend s’appuyer notamment sur le secteur commercial pour propulser les liens de partenariat avec les pays d’Afrique.
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Le Président de la République préside la cérémonie de lancement des travaux de réhabilitation du périmètre irrigué de Birni N’Konni : 26 milliards de FCFA pour réhabiliter et remettre un potentiel de 2500 hectares à la production
La ville de Konni a connu une ambiance particulière hier. Et pour cause, le Président de la République Issoufou Mahamadou était l’hôte des populations de ce département où il a procédé au lancement officiel des travaux de réhabilitation de l’immense périmètre irrigué. Les populations de la commune de Konni attendaient ce moment avec beaucoup d’impatience depuis plusieurs décennies. La cérémonie s’est déroulée en présence des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement, du président du Millenium Challenge Corporation (MCC), M. Sean Cairncross, des autorités administratives et coutumières locales et de plusieurs personnalités et invités.
Le périmètre irrigué, construit il y a une quarantaine d’années, avait perdu beaucoup de sa superficie et sa production a drastiquement baissé. Et pourtant le potentiel y existe véritablement ! La réhabilitation du périmètre permettra non seulement de relancer les activités agricoles mais aussi de redonner de l’espoir aux milliers de producteurs et de booster les activités économiques dans cette localité pour lutter contre la pauvreté et réaliser la sécurité alimentaire qui est un axe majeur du programme de Renaissance initié par le Président de la République à travers l’I3N.
Dans une allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba, a réitéré sa sincère gratitude au Président de la République, Chef de l’Etat, pour avoir accepté de présider cette cérémonie, mais aussi ses remerciements aux populations et aux autorités administratives et coutumières de la localité, pour leur mobilisation exceptionnelle qui, a-t-il estimé, est le témoignage éloquent de la reconnaissance des populations de Konni et de ses environs à l’endroit du Président de la République pour son combat permanent pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle des populations nigériennes. “C’est aussi l’expression d’une marque de haute estime et de gratitude à l’endroit du Gouvernement des Etats Unis d’Amérique qui accompagnent notre Pays à travers le financement de ce vaste programme qu’est le Compact du MCA-Niger”, a-t-il ajouté.
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Le Président de la République procède à l’inauguration du 3ème pont de Niamey, baptisé ‘’Pont Général Seyni Kountché’’ : Un véritable joyau pour desservir Niamey et honorer la mémoire du Général Seyni Kountché
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou a procédé, hier matin, à l’inauguration du 3ème pont de Niamey, baptisé ‘’Pont Général Seyni Kountché’’. Financé à près de 50 milliards de F CFA, hors taxe et hors douane, ce pont est le fruit de la bonne coopération entre la République populaire de Chine et le Niger. Cette belle et majestueuse infrastructure, vient renforcer les acquis du programme de la renaissance. Etaient présents à la cérémonie inaugurale, le Premier ministre, SE. Brigi Rafini, des membres du Gouvernement, des députés, des représentants du corps diplomatique, le représentant du Gouverneur de la région de Niamey, des leaders religieux et coutumiers, des responsables des FDS, les représentants de la famille de l’ancien Président Seyni Kountché, etc.
La pose de la première pierre de cette infrastructure a eu lieu, le 6 avril 2017 et les travaux ont effectivement débuté, le 10 décembre 2017, par l’entreprise chinoise, CHEC (China Harbour Enginnering Compagny), sous la direction du ministère en charge de l’Equipement. Le pont GSK comprend pour l’essentiel, sur le lit du fleuve Niger, un pont à poutre préfabriquées précontraintes de 928 m de long avec 23 travées de 40 m chacune ; sur le bras du fleuve, un pont à poutres préfabriquées précontraintes de 126 m de long avec 6 travées de 20 m chacune ; un tablier de 3 m de largeur avec 2 fois 2 voies de 3,5 m et 2 trottoirs de 2,5 m ; deux voies d’accès d’une longueur totale de 2,553 km en 2 fois 2 voies de 3,5 m avec un terre-plein central de 2 m et 2 trottoirs de 2,5 reliant le projet à la RN6 (la route Niamey Torodi) et la RN4 (route Niamey-Namaro-Farié) ; 4 ouvrages d’équilibre constitués de dalots sur les oies d’accès, etc.
Le moment le plus fort de cette cérémonie est la coupure du ruban consacrant l’inauguration de ce chef-d’œuvre par le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou. Peu après cet acte symbolique, le Chef de l’Etat a livré ses impressions à travers une déclaration pleine de sagesse. En ce sens, SE. Issoufou Mahamadou a d’abord demandé à l’ambassadeur de la République Populaire de Chine de transmettre tous ses remerciements et toute son amitié à son homologue SE. Xi Jinping. « Je suis très heureux d'avoir procédé ce matin à l'inauguration du 3ème pont de la ville de Niamey dénommé ''Pont Général Seyni Kountché’’. Ce pont rend hommage à un homme célèbre, un grand chef militaire, un grand chef d'Etat, etc. qui a marqué l'histoire du Niger. En même temps que j’ai voulu célébrer la mémoire du Général Seyni Kountché, je voudrais que ce pont soit le symbole de notre unité. Le peuple nigérien a toujours été un peuple uni, un peuple soudé, etc. Le Général Seyni Kountché s'est battu pour l'unité de ce peuple et je voudrais que ce pont qui porte son nom en soit le symbole, que ce pont soit le symbole de notre unité. Le Niger est un pays, un et indivisible. Je lance un appel donc à tous les Nigériens, en cette veille d'élection, pour qu'ils ne perdent jamais de vue cela. Pour qu'ils ne perdent jamais de vue l'importance de notre unité, cet acquis du peuple nigérien. Je voudrais aussi saisir l'occasion pour remercier la Chine parce que, ce pont a été construit par la République populaire de Chine. C'est le deuxième pont que la République populaire de Chine nous construit en 10 ans. Dans le cadre de sa coopération avec le Niger, la République Populaire de Chine a eu également à réaliser d’autres infrastructures au bénéficie des populations nigériennes, comme l’Hôpital Général de Référence de Niamey, etc. Nous avons avec la République Populaire de Chine une coopération très dynamique, une coopération qui rentre dans le cadre des priorités que nous nous sommes fixées qui correspondent aux besoins vitaux du peuple nigérien », a déclaré le Président de la République du Niger.
En prononçant le discours d’inauguration, le ministre de l’Equipement par intérim, M. Mamadou Diop, a rappelé que les deux mandats du Président de la République ont été caractérisés par le développement des infrastructures majeures, notamment dans le secteur du transport, des télécommunications, de l’énergie, de l’eau, de la santé, de l’éducation, etc. Selon le ministre Mamadou Diop, la vision du Président de la République a permis de maintenir une demande globale forte, une rétribution de revenu en faveurs des entreprises et des ménages, entrainant un taux de croissance économique autour de 6% en moyen annuel, sur la décennie.
« Une telle performance, et on ne le dit jamais assez, n’a jamais été réalisée auparavant dans notre pays. Le projet de construction du pont Général Seyni Kountché y participe dans cette ambition. Cet ouvrage d’art qui est le fruit de la coopération sino-nigérienne démontre une fois de plus la ferme volonté politique et le souci constant des deux Chefs d’Etats de promouvoir le développement économique et social des deux pays en vue de l’amélioration des conditions de vie de leurs populations respectives », a souligné M. Mamadou Diop.
Evoquant les divers impacts causés par le chantier, le ministre de l’Equipement par intérim, a rappelé que toutes les personnes impactées par le projet ont été dédommagées conformément à la réglementation en vigueur. « Le coût Global de ce projet s’élève à environ 50 milliards F CFA HT et HD, répartis comme suit : la Chine 44 830 000 000 F CFA HT-HD et l’Etat du Niger, 5 496 000 000 F CFA (coût de libération du site). Dans sa conduite, ce chantier a eu sans doute des impacts divers sur les populations riveraines » a-t-il dit.
Très revigoré et réconforté par la réussite des travaux, l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Niger SE. Zhang Lijun, s’est réjoui de la qualité des travaux. SE. Zhang Lijun a précisé qu’une fois concrètement terminé, et mis en service, ce pont permettra d’alléger considérablement la pression du trafic à Niamey et de stimuler le développement socio-économique de la région. « Au nom du Gouvernement chinois, je tiens à remercier les autorités compétentes nigériennes et à féliciter tous les personnels chinois et nigérien qui ont participé à la construction du projet », a félicité le diplomate chinois.
Par ailleurs, le diplomate chinois, a rappelé que depuis l’année dernière la construction du projet était fortement impactée par la pandémie de la COVID-19. « Grace au soutien du Président de la République du Niger et des autorités nigériennes, l’entreprise chinoise a pu surmonter de nombreuses difficultés. Au final, les personnels chinois et nigérien ont accompli ensemble de manière remarquable les tâches de construction dans les délais requis. Il y a dix ans, le 2ème pont sur le fleuve Niger dénommé pont de l’Amitié Sino-Nigérien a été mis en service. Aujourd’hui, 10 ans après, nous nous sommes rassemblés pour l’inauguration d’un 3ème pont plus long et plus moderne que le dernier. Cela reflète la présente coopération plus étroite entre la Chine et le Niger et l’amitié d’aujourd’hui plus profonde entre les deux peuples », a indiqué SE. Zhang Lijun.
La famille de feu Général Seyni Kounttché et les habitants des deux rives (Goudel et Harobanda), ont vivement salué et remercié, à travers leurs représentants, le Président de la République pour ses efforts multiples et multiformes au profit de la population de Niamey en particulier, et du peuple nigérien en général.
Ce joyau qui s’ajoute à une longue liste d’infrastructures réalisées dans le cadre du Programme de la Renaissance du Niger, va offrir une possibilité supplémentaire pour les populations riveraines en particulier et pour les usagers du corridor routier en direction du Burkina-Faso et du Mali de vaquer à leurs occupations.
Par Abdoul-Aziz Ibrahim
19 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République procède à l’ouverture du 3ème Sommet des filles Africaines : Un appel à des actions concrètes à l’endroit des filles
La Commission de l’Union Africaine organise tous les trois (3) ans, un Sommet spécial sur les filles africaines pour accélérer la réalisation de leur droit, leur autonomisation et l’élimination de la violence qui leur est faite. Cette année, c’est le Niger qui a l’honneur d’abriter ce sommet qui est à sa 3ème édition et dont l’ouverture des travaux a eu lieu, hier matin au Centre international de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, par le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum. Dans son discours d’ouverture, le Chef de l’Etat a relevé des actions salvatrices entreprises par le Niger dans le cadre de la promotion des droits des filles, avec un accent particulier sur l’éducation de la jeune fille et l’élimination des pratiques néfastes.
Ce sommet se déroule du 16 au 18 novembre sous le thème ‘’Culture, droits humains et responsabilités : accélérer l’élimination des pratiques néfastes’’, avec une mise en lumière sur les mutilations génitales féminines, le mariage précoce, le déni d’accès à l’éducation, le déni d’accès aux soins en matière de santé de la reproduction.
Le Sommet accueille des délégations venant des 55 Etats membres de l’Union Africaine (UA) et environ 2000 jeunes filles et représentantes d’organisations féminines. Des Oulémas et des chefs traditionnels des différentes régions sont également de la partie afin d’engager des discussions avec les jeunes filles et les acteurs et jeter les jalons de l’opérationnalisation des résolutions du sommet.
(Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par le Président de la République)
Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)
Discours du Président de la République à l’ouverture du 3ème Sommet des Filles Africaines : « L’éducation est le moyen le plus sûr d’arracher les filles à la violence des mariages précoces et des couches dangereuses », souligne SEM. Mohamed Bazoum
« Excellence le Premier Ministre,
- Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République,
- Mesdames et Messieurs les Ministres,
- Madame la Vice-Secrétaire Générale des Nations Unies,
- Madame la Commissaire aux Affaires Sociales de l’Union Africaine,
- Honorables Députés Nationaux,
- Mesdames et Messieurs les partenaires et Amis du Niger,
- Monsieur le Gouverneur de la Région de Niamey,
- Mesdames et Messieurs les Responsables des Organisations de la Société Civile,
- Mesdames, Messieurs.
Après la Zambie en 2015 et le Ghana en 2018, c’est au tour du Niger d’accueillir le Troisième Sommet des Filles Africaines. Au nom du peuple nigérien, je voudrais souhaiter à tous les participants, la chaleureuse bienvenue à Niamey.
Le choix du Niger pour abriter les présentes assises me paraît extrêmement judicieux parce que le Niger est l'un des pays au monde où ont le plus cours les pratiques opposées aux droits des filles. Il en est ainsi non pas tant parce que nous aurions une législation délibérément rétrograde, à visées attentatoires aux droits des femmes mais simplement parce que du fait d'inerties très caractéristiques nous reproduisons un modèle de société déphasé, source malheureusement de bien des nos difficultés économiques et sociales.
Pour nous, le combat pour l'émancipation sociale des filles n'est pas une question morale qui doit être l'affaire des militantes féministes ou même des femmes de façon générale, mais l'affaire de toute la société et des dirigeants au premier chef. Ce combat, nous sommes tenus de le mener non pas pour les filles mais pour l'avenir de notre société qui a besoin de la pleine implication de toutes ses composantes pour son développement. Aussi sa réussite sera-t-elle strictement tributaire de notre aptitude à faire en sorte que les filles jouissent de tous leurs droits et principalement leur droit à l'éducation.
Dans nos pays un enfant non scolarisé ou précocement déscolarisé a toutes les chances d'être un adulte pauvre. Une telle fille en plus de devenir une adulte pauvre, constitue très tôt un foyer de production d'enfants appelés à être à leur tour des pauvres. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de promouvoir un programme de construction d'internats pour les jeunes filles dans les collèges ruraux en vue d'accroître les chances de leur réussite à l'école. L’éducation est le moyen le plus sûr d’arracher les filles à la violence des mariages précoces et des couches dangereuses.
Mesdames, Messieurs
Les présentes assises du sommet des Filles Africaines visent à mobiliser notre action autour du thème général de l’année 2021 de l’Union Africaine qui est : « Arts, culture, patrimoine : leviers pour bâtir l’Afrique que nous voulons ».
Comme on peut le constater aisément, ce thème est en parfaite résonance avec le thème spécifique de ce troisième Sommet des jeunes filles Africaines qui est « Culture, droits humains et responsabilité : accélérer l’élimination des pratiques néfastes». C’est un thème qui confirme l’engagement des pays africains à œuvrer solidairement pour le développement humain sur notre continent, en s’appuyant en particulier sur les femmes et les jeunes.
Nous avons donc, à travers cette réunion, l’occasion d’analyser, de suivre et de mieux orienter les actions de nos Etats en matière de protection des Droits Humains des Filles, qui constituent une frange importante de la population dans nos pays.
Cette rencontre constitue également une plateforme de partage de bonnes pratiques, d’exemples de réussite et d’échange d’information pour faire avancer l’action vers l’élimination des pratiques néfastes qui sont, faudrait-il le rappeler, une violation grave des droits fondamentaux des femmes et des filles.
Le Niger est résolument engagé dans la réalisation du Programme 2040 « l’Afrique digne des enfants », dans lequel l’Union Africaine s’engage à éliminer les violences basées sur le genre et les pratiques néfastes.
A cet effet, le Niger a adopté et ratifié les instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux réprimant les Mutilations Génitales Féminines (MGF). Ces instruments sont, entre autres :
- La Constitution du 25 novembre 2010 qui, en son article 22 dispose : que « l’Etat veille à l’élimination de toute forme de discriminations à l’égard de la Femme, de la Jeune Fille et des Personnes handicapées… » ;
- La loi n° 2003-025 du 13 juin 2003, réprimant les Mutilations Génitales Féminines.
Aussi, pour renforcer cet arsenal juridique et accélérer l’élimination des Mutilations Génitales Féminines dans notre pays, le Gouvernement a-t-il soutenu activement et sans réserve l’adoption de la Résolution 67/146 de l’Assemblée Générale des Nations Unies sur l’Interdiction mondiale des Mutilations Génitales Féminines, votée le 20 décembre 2012.
En outre, après le lancement de la Campagne de l’Union Africaine pour mettre fin au mariage des enfants en 2014, le Niger a adopté en 2019 un Plan Stratégique National pour Mettre fin au Mariage d’Enfants pour la période 2019-2021.
Je voudrais enfin, Mesdames et Messieurs, souligner pour m’en réjouir, l’engagement constant des pays africains dans l’amélioration durable des conditions de vies des femmes et des filles, afin de réaliser leurs droits et éliminer les violences qui leur sont faites.
Mais, tenons-nous le pour dit, les chances de promotion sociale de la fille ne résideront pas uniquement dans la qualité et la quantité des législations que nous pouvons adopter en leur faveur. Elles résideront dans les politiques concrètes que nous pouvons mettre en œuvre, dans le domaine de l’éducation surtout.
Sur ce, je déclare ouvertes les assises Troisième Sommet des Filles Africaines.
Je vous remercie de votre aimable attention ».
17 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République reçoit des membres de la plateforme paysanne et des représentants des syndicats du secteur de l’enseignement
Le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, a reçu le 9 juincdes membres de la plateforme paysanne et des syndicalistes du secteur de l’enseignement.
Au sortir de leur audience le Président de la plateforme paysanne, M. Djibo Bangna, a affirmé que les membres de cette structure sont venus transmettre au Chef de l’Etat leurs remerciements pour ses nombreuses réalisations dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage et le soutenir pour sa dynamique de dialogue pour instaurer une paix véritable au Niger. « Nous pensons que c’est à travers le dialogue qu’on peut aussi accompagner nos forces de défense et de sécurité pour arriver vers la paix », a-t-il déclaré.
La délégation, selon le président de la plateforme paysanne, a également salué l’initiative des Chefs d’Etat, lors de la réunion de Lomé, où ils ont parlé d’engrais et de fertilité des sols. « Nous avons aussi partagé avec lui les résultats de la troisième édition de la semaine du paysan que nous avons organisée à Djiratawa. Et nous avons souhaité que la quatrième édition soit placée sous sa présidence », a-t-il dit.
A l’issue de la deuxième audience, le Coordonnateur de la dynamique des syndicats des secteurs de l’éducation, M. Laouali Issoufou, s’est dit satisfait du partenariat avec les autorités et de la disponibilité renouvelée du Président de la République de les accueillir à chaque fois qu’il en sera besoin. Pour sa part, a-t-il indiqué, la dynamique est disposée « à accompagner le président pour que l’enseignant retrouve sa lettre de noblesse, pour que l’enseignant soit valorisé et pour que le système éducatif soit un système éducatif de qualité ».
Sur la question des revendications des enseignants, M. Laouali Issoufou a salué la promesse du Chef de l’Etat de poursuivre en 2023 les recrutements d’enseignants afin de résorber la contractualisation dans le secteur. Le processus de recrutement de 2.150 enseignants du secondaire est en cours, a-t-il fait savoir, de même que pour les 165 enseignants qui attendent, de bonnes perspectives vont s’ouvrir et dans les jours à venir, des solutions idoines vont être trouvées ».
Souleymane Yahaya (ONEP)
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Le Président de la République reçoit le Représentant Spécial du SG de l’ONU pour le Mali et chef de la MINUSMA : «J’ai estimé nécessaire et en accord avec le SG de l’ONU de m’entretenir avec le Président Issoufou pour une sortie de crise au Mali», déclare
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, Président en Exercice de la Conférence des Chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO a reçu, hier dimanche 23 août 2020, en audience, à sa résidence M. Mahamat Saleh Annadif, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Mali et Chef de la MINUSMA. La rencontre entre les deux personnalités a porté sur l’actualité au Mali et les relations entre les Nations Unies et la CEDEAO.
A sa sortie d’audience, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies a souligné avoir fait le déplacement de Niamey pour rencontrer le Président en Exercice de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEDEAO afin de recevoir ses orientations pour une sortie de crise au Mali. M. Mahamat Saleh Annadif a souligné avoir saisi l’occasion pour échanger avec SE Issoufou Mahamadou sur les relations entre la CEDEAO et les Nations Unies. «J’étais en vacances quand ces événements ont eu lieu. J’étais obligé d’écourter mes vacances pour retourner au Mali. Sachant l’implication de la CEDEAO, notamment l’implication personnel du Président Issoufou Mahamadou en tant que Président en Exercice de la CEDEAO, j’ai estimé nécessaire et en accord avec le Secrétaire Général des Nations Unies de faire cette escale pour m’entretenir avec lui et voir quelles sont ses orientations pour une sortie de crise au Mali. Les Nations Unies viennent en appui à la CEDEAO, donc dans cette optique nos entretiens ont porté sur les possibilités de sortie de crise très rapidement», a déclaré M. Mahamat Saleh Annadif.
Tout en se réjouissant de la qualité de l’entretien qu’il a eu avec le Président Issoufou Mahamadou, le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies a indiqué qu’ils ont eu une identité de vue très parfaite sur cette situation. «Je pars aujourd’hui retrouver mes collègues à Bamako avec un certains nombres d’idées qui peuvent nous aider à parachever le travail», a-t-il ajouté.
Il faut rappeler que depuis le déclenchement de la crise sociopolitique au Mali, la CEDEAO et l’ONU ont déployé d’importants efforts en vue de trouver une solution pacifique à la crise. Aussi malgré, les événements survenus le mardi 18 août dernier à Bamako, les deux organisations ont continué à travailler ensemble afin de créer les conditions de la normalisation de la situation.
Ali Maman(onep)
24 août 2020
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Le Président de la République rencontre des acteurs économiques au sujet de la hausse du prix du gasoil : Les transporteurs compréhensifs quant aux raisons profondes de la hausse
Après les organisations de la société civile le 6 août dernier, le Président de République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a rencontré, hier dans l’après-midi, au palais de la Présidence, les responsables des organisations professionnelles de transport des marchandises et transporteur-voyageurs nigériens au sujet de la hausse du prix du gasoil. Cette rencontre d’échanges s’inscrit dans le cadre de la démarche de sensibilisation des acteurs sociaux et économiques sur les enjeux de la décision ayant conduit à la hausse du prix du litre du gasoil à la pompe qui est passé de 538 FCFA à 668 FCFA et la nécessité de limiter les impacts sur les prix du transport et des marchandises. Les échanges se sont déroulés en présence du Premier ministre par intérim, des ministres en charge du Commerce, des Transports, du Pétrole, des Energies ainsi que celui des Finances.
Cette démarche consiste pour le Chef de l’Etat à impliquer ces différents acteurs de la chaine des transports afin qu’ils participent à éviter les répercussions de cette hausse du prix du gasoil sur le transport. «C’est vrai nous ne pouvons pas dire que c’est une bonne chose, mais vaut mieux l’augmentation du prix du gasoil que de ne pas en avoir», estime Seydou Souley dit SS, président de la Coalition des syndicats des transporteurs des marchandises du Niger. Après avoir écouté pendant plus de 30 minutes le Président Bazoum sur les raisons de la décision du gouvernement, M. Seydou Souley pense que c’est une décision que les transporteurs comprennent mieux. En effet, la ruée vers le gasoil nigérien relativement beaucoup moins cher auparavant, les avait poussés à immobiliser des camions pendants des jours suite à l’indisponibilité totale du carburant dans certaines villes de transit.
«Nous étions à 538 FCFA le litre et dans les pays voisins, le plus bas prix est 638 FCFA (au Benin), et jusqu’à 1.200FCFA (au Nigeria). Mais même si, l’Etat diminuait à 300 FCFA le prix, du nous les Nigériens, ne pouvons pas en profiter comme nous l’entendons. Même à 538 FCFA, il est consommé par les usagers étrangers de la sous-région. Nous avons l’habitude de garer des camions pendant 10 à 17 jours au niveau des stations à Gaya et Konni. Et l’Etat ne peut pas empêcher aux camions des pays voisins de faire le plein dans une station au Niger, parce qu’ils vont riposter à leur manière, dans la mesure où ce sont eux qui ont les ports. S’ils nous interdisent à leur tour l’accès à leurs ports, ce sera la catastrophe. Mais si nous revenons presque au même prix que les autres pays de la sous-région, il n’y’aura pas de problème, nous allons avoir le gasoil».
Le président de la Coalition des syndicats des transporteurs des marchandises du Niger pense que tout transporteur de marchandise comme lui ne peut pas dire qu’il est contre cette option de garantir la disponibilité du carburant. Cela y va en effet du ravitaillement en denrées dont le Niger est un grand importateur. M. Seydou Souley dit SS qui affirme avoir en service à lui seul plus de 180 camions de transport de marchandise, explique que, c’est un véritable souci que de se voir obliger de parquer un camion pour la non disponibilité du gasoil alors qu’il peut faire 3 tours à Cotonou en un mois. «Nous avons pris des engagements devant le Chef de l’Etat et nous allons tout faire pour que cette hausse du prix du gasoil ne soit pas synonyme d’augmentation du prix de transport et des produits de première nécessité. Nous ne disons pas que nous n’allons pas augmenter mais ce sera une hausse minime», a précisé le président de la coalition des syndicats des transporteurs des marchandises.
«Aujourd’hui nous n’avons même pas augmenté que certains commerçants s’adonnent à des spéculations. Ce n’est nullement lié au prix du gasoil», s’étonne le président des transporteurs. «Par ailleurs, nous apprenons dans la ville que des gens parlent au nom des transporteurs alors qu’ils n’ont même pas de camions et qui appellent à aller en grève.», s’est étonné M. Seydou Souley.
Pour sa part, M. Mohamed Ben Gahane, Secrétaire général de l’organisation patronale des gares modernes, rappelle à son tour que depuis un certain nombre de mois, le pays vivait au rythme de pénurie de gasoil. «Etant un pays producteur qui avait maintenu le prix relativement bas par rapport aux pays voisin, le Niger a enregistré une ruée sur son gasoil du fait de la raréfaction du produit sur le marché régional. Cette décision du gouvernement intervient donc pour nous rendre le gasoil disponible au Niger. Nos positions sont convergentes sur ce point, il le fallait. Cette décision, nous la validons totalement», a-t-il soutenu.
Ismaël Chékaré(onep)
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Le Président de la République rencontre les acteurs de la décentralisation : «Nous serons très vigilants sur la manière par laquelle les collectivités vont être gérées au regard de l'expérience vécue », prévient le chef de l'Etat
Le Président de la République, Chef de l'Etat, S.E Issoufou Mahamadou, a rencontré, hier dans l'après-midi au Palais de la Présidence, les acteurs majeurs du processus de la décentralisation dans notre pays pour leur transmettre un message clé ayant trait à la nouvelle responsabilité que les élus locaux sont désormais appelés à à assumer. Cette rencontre qui a regroupé autour du Chef de l'Etat les gouverneurs des régions, les présidents des conseils régionaux, les maires et les membres du bureau de l'Association des Chefs traditionnels du Niger intervient juste après que le Premier ministre, Chef du gouvernement ait procédé officiellement au transfert des compétences et des ressources de l'Etat vers les Collectivités Territoriales. Ce transfert concerne quatre (4) domaines extrêmement importants dans le développement économique et social de notre pays. Il s'agit précisément de l'Education, de la santé, de l'eau et de l'environnement.
Le processus de la décentralisation dans notre pays rentre sa phase décisive avec le transfert des compétences et des ressources aux élus locaux. Ces derniers seront désormais responsables dans la gouvernance locale dans quatre domaines prioritaires pour lesquels l'Etat a bien voulu leur transférer les compétences et les ressources. Ainsi, dans le message qu'il a adressé aux acteurs de la décentralisation, le Président de la République, Chef de l'Etat, S.E Issoufou Mahamadou, a rappelé que les quatre secteurs sur lesquels porte le transfert des compétences et des ressources font partie des priorités du Programme de Renaissance. « C'est vous dire en réalité que c'est vous qui devrez nous accompagner pour mettre en œuvre ces promesses qu'on a faites au peuple nigérien. Vous aurez noté que les secteurs de l'éducation, de la santé, de l'eau et de l'environnement sont importants. En outre, l'éducation et la santé doivent nous servir de l'actif démographique. Quand on regarde la structure démographique du Niger, c'est la jeunesse de notre population qui frappe. Cet actif extrêmement important, on doit le transformer en dividende économique. Pour y arriver, il faut éduquer et soigner nos enfants. Mais après avoir éduqué et soigné, il faut aussi leur donner des emplois. C'est à ces conditions-là que l'actif démographique, dont nous disposons, va être transformé en dividende économique. C'est dire que ce transfert de compétence est d'une importance capitale pour l'avenir de notre pays», a relevé le Président de la République.
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Le Président de la République rencontre les leaders religieux : La cohésion sociale, l’unité nationale, la paix et la sécurité au centre des échanges
Le Président de la République, Chef de l'Etat, M. Mohamed Bazoum a eu une rencontre d'échanges, hier dans l'après-midi, dans la salle de huit-clos, du centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey, avec les leaders religieux, marabouts, Imams, prédicateurs.
D’après les explications préliminaires données à l’ouverture de la rencontre, les échanges devraient principalement porter sur la vie de la nation, notamment le rôle de ces acteurs importants. Dans un pays en majorité et de tradition musulmane, les marabouts, imams et prédicateurs jouent un grand rôle dans l'éducation, la sensibilisation et la formation des citoyens. C'est dans ce cadre que, le Président de la République a rencontré ces notables et respectueux leaders pour échanger, avec eux, sur, entre autres questions, la cohésion sociale, la concorde, l’unité nationale, la paix et la sécurité. Cette rencontre se tient ainsi, après celles tenues par le Président de la République avec les autres couches de la société dont la dernière avec les Chefs traditionnels.
Depuis son accession à la magistrature suprême, le Président Mohamed Bazoum multiplie des initiatives visant à rassembler les Nigériens et à échanger directement avec les différentes couches sociales du pays, sur les questions nationales d’actualité pour ainsi inviter chacune et chacun à jouer pleinement son rôle dans le renforcement de l’unité nationale, de la concorde, de la cohésion Sociale, de la paix et de la sécurité. En effet, le Niger fait face à des multiples défis dont le plus pressant est celui de l’insécurité lié au terrorisme.
Il faut noter que cette rencontre s'est déroulée à huit clos en présence du Premier Ministre Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, du Ministre de l’Intérieur et de celui de la Défense Nationale.
Ali Maman(onep)
1er décembre 2021
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Le Président de la République rencontre les membres de l’Association des Municipalités du Niger (AMN-Niger) : Le Chef de l’Etat exhorte les maires à se mobiliser davantage pour le Programme de la Renaissance II
Le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, a rencontré, le vendredi 28 avril dernier, les membres de l’Association des Municipalités du Niger, autrement dit les maires des communes de notre pays.
Dans son adresse aux édiles du Niger, le Chef de l’Etat a de prime abord rappelé qu’il est plutôt rare pour le Président de la République d’avoir l’occasion de rencontrer l’ensemble des maires du pays, les premières autorités qui sont tout à côté des populations. « Vous avez également une double casquette, en tant qu’autorités décentralisées et en même temps, représentants de l’exécutif central », leur a rappelé le Chef de l’Etat.
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Le Président de la République rencontre les membres de l’Association des Municipalités du Niger (AMN) : Le Chef de l’Etat invite les maires au respect strict des règles de gestion des collectivités territoriales
Le Président de la République, M. Mohamed Bazoum a rencontré, le vendredi 6 Août 2021, les membres de l’Association des municipalités du Niger (AMN). Au cours de cette rencontre, le Chef de l’Etat a beaucoup insisté sur ce que doit être la gestion et le bon fonctionnement des collectivités territoriales tout en prodiguant des conseils quant à la conduite que doivent tenir les élus locaux afin de bien mener leurs missions et pallier les maux qui minent le bon fonctionnement des collectivités territoriales. Cette séance, notons-le, a été également une opportunité pour les élus locaux de partager avec le Chef de l’Etat leurs inquiétudes.
A l’entame de la rencontre, le Président de la République a félicité les maires pour les responsabilités qui leur sont confiées tout en formulant le vœu qu’ils s’acquittent bien de leur mission. Il a cependant déploré le retard accusé dans le renouvellement des conseils à tous les niveaux. A cet égard, M. Mohamed Bazoum a pris l’engagement qu’un tel retard ne sera plus observé et que la prochaine élection des conseils aura lieu juste avant les élections législatives et présidentielles.
Abordant la question de la gestion des municipalités et des collectivités territoriales, le Président de la République a fait mention des difficultés qu’il a pu percevoir lorsqu’il était ministre de l’Intérieur et de la décentralisation. Et à ce titre, il avait commandé des inspections au niveau des collectivités dont il avait l’habitude de prendre connaissance amplement des rapports.
Ainsi, parmi ces difficultés, le Chef de l’Etat a relevé celle relative aux lacunes dont pourraient souffrir le personnel chargé d’animer les collectivités territoriales au plus haut niveau des responsabilités dans la façon dont il peut aborder sa mission. A cela s’ajoute, le non-respect des critères dans le recrutement des collaborateurs, en l’occurrence le receveur municipal et enfin la difficulté liée à la propension des maires à ne pas se conformer aux exigences de la loi relative au lotissement des terrains.
Relativement au bon fonctionnement des collectivités territoriales, M. Mohamed Bazoum a affirmé que beaucoup d’erreurs commises résultaient, non pas d’une mauvaise volonté du personnel qui anime les collectivités territoriales, mais d’une méconnaissance des règles tout simplement. Et à ce niveau, le Chef de l’Etat a donné comme premier conseil aux élus locaux et au Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, la création des conditions de renforcement des capacités du personnel qui anime les collectivités territoriales. Et cela de façon à faire en sorte qu’il maitrise les règles de fonctionnement des collectivités territoriales afin qu’il s’évite des erreurs qui sont très préjudiciables au fonctionnement des collectivités territoriales et parfois aux personnes.
Aussi, le Chef de l’Etat leur a recommandé de bien prendre connaissance du code général de collectivités territoriales. C’est là où se trouve tout ce que les maires doivent savoir, toutes les prescriptions à partir desquelles ils seront en mesure de s’acquitter convenablement de leur tâche, a-t-il souligné.
«Il faut également que les élus locaux fassent aussi particulièrement attention dans le recrutement de leurs collaborateurs», a ajouté le chef de l’Etat. Il y a une législation et une réglementation complète auxquelles s’ils s’y réfèrent, il n’y a aucun risque de commettre certaines erreurs, a rappelé le Président de la République. «Il faut donc faire attention dans le choix de vos collaborateurs et en particulier l’un de vos principaux collaborateurs, vous le savez bien, c’est le receveur municipal», a souligné SEM. Mohamed Bazoum. En effet, pour le Chef de l’Etat, le receveur municipal doit être un homme qui maitrise les techniques de la gestion des finances conformément aux règles de comptabilité.
Le Président Mohamed Bazoum a confié que le Ministère des Finances est censé mettre à la disposition des collectivités territoriales des personnels pour justement cette fonction, de receveurs municipaux capables de s’acquitter convenablement de cette mission. Il a donc insisté que les élus s’assurent qu’ils ont un bon receveur et en cas de doute sur sa compétence de saisir le ministère de tutelle pour que quelque chose soit fait en vue d’y remédier le plus urgemment possible.
Relativement à la propension des maires précédents à ne pas se mettre en conformité avec les exigences de la loi relativement au lotissement des terrains, le Chef de l’Etat a expliqué que la règle est très claire. Elle consiste à ce que les maires fassent un projet de lotissement dans leurs communes et le soumettent au ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat qui appréciera le bien-fondé de la proposition. Lorsqu’il l’accepte, a-t- il poursuivi, le ministre prend un arrêté et les maires se conforment à l’arrêté du ministre. «Donc je voudrais vous dire de faire extrêmement attention à cela parce qu’autrement il ya une violation du code et d’autres lois de nature à vous porter énormément préjudice. Ne vous laissez jamais aller à des tentations. Tout ce que vous pourriez faire va être su par la suite», a prévenu le Chef de l’Etat.
Le Président de la République a saisi l’opportunité pour s’adresser en particulier aux maires qui relèvent des collectivités proches de la Ville de Niamey notamment ceux de Karma, de Hamdalaye, de Liboré, de N’dounga. «Faites très attention, il faut éviter les erreurs commises par vos prédécesseurs. Vous avez beaucoup de lotisseurs qui sont très forts, qui jusqu’à présent ont fait preuve de force et qui sont capables de vous entrainer sur des terrains qui, pour vous, seront glissants. Pour le moment, ils ont pu échapper, j’espère que ça ne va pas continuer comme ça. Et je profite pour leur adresser ce message eux», a prévenu le Chef de l’Etat.
Il y a aussi le problème lié à la distribution gratuite des vivres. Cela a valu la prison à bien des anciens maires. Malheureusement, a-t-il annoncé, ça va être le facteur pour lequel nombre d’entre eux vont être poursuivis, a-t-il martelé. «Ça a emporté beaucoup d’entre vous et ce n’est pas fini. Il y’a d’autres encore qui le seront parce que, j’ai le relevé, il y a des dettes qui ne sont pas recouvrées du fait de crédits plutôt complaisants qui ont été accordés à des personnes dans les différentes collectivités. Nous sommes dans un processus de transfert de compétence et de responsabilité sur lesquels les choses sont loin d’être tout à fait claires. Mais avec l’expérience, cela va se clarifier très certainement. Nous comptons sur votre bonne compréhension ici aussi et sur une relation harmonieuse entre les différents ministères et les collectivités territoriales», a précisé le Chef de l’Etat.
Après cette intervention du Président de la République, quelques élus locaux parmi lesquels le député maire de la Ville de Niamey, le président de l’AMN, le président du Conseil régional d’Agadez, les maires de Guidan Roumji, de Guidan Amoumoune et de Bagaroua ont soulevé des inquiétudes relativement au budget des collectivités territoriales, à la question des taxes et impôts très dépassés, à l’affaire des lotissements, au statut des conseillers et au recrutement du personnel.
Face à ces inquiétudes soulevées par les élus locaux, le Président de la République a assuré que des solutions idoines seront trouvées afin de faciliter aux élus l’accomplissement de leurs missions.
Rahila Tagou(onep)
09 août 2021
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Le Président de la République rencontre les Partenaires Techniques et Financiers sur la mise en œuvre de l’Initiative 3N : Des échanges pour l’accélération de la mise en œuvre de l’Initiative dans trois domaines prioritaires
Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative 3N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens), le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, a présidé, hier dans la matinée, une séance de travail avec les partenaires Techniques et Financiers. L’objectif de la rencontre est de booster l’atteinte des objectifs de l’initiative dans trois domaines prioritaires notamment la maitrise de l’eau pour les productions agrosylvo pastorales et halieutiques; la mise en place de plateforme de services intégrés tels que la Maison du paysan ; la restauration et la protection des terres et des eaux. La rencontre a eu lieu en présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini, du Haut-Commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Bety, et de plusieurs membres du Gouvernement.
Pour le Haut commissariat à l’Initiative 3N, les trois domaines sus mentionnés sont tous prioritaires en ce sens qu’ils constituent la sommes des actions à réaliser pour satisfaire à la construction d’un socle durable de la « faim zéro au Niger d’ici 2021 ».
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Le Président de la République rencontre les ressortissants nigériens vivant à Lomé : Echanges sur plusieurs questions d’intérêt national
En marge de la session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement consacrée à la crise politique en Guinée Bissau, le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E Issoufou Mahamadou a eu une rencontre, samedi dernier à l’hôtel 2 février de Lomé, avec les ressortissants nigériens vivant dans ce pays frère et ami du Niger.
Après avoir salué nos compatriotes vivant au Togo pour leur disponibilité et l’accueil chaleureux lors de toutes ses visites dans la capitale togolaise, le président de la République s’est retiré de la salle de réunion au regard de son agenda chargé et a laissé le soin au ministre, Directeur de cabinet du Président de la République, M. Ouhoumadou Mahamadou, de porter à la connaissance de nos compatriotes son message. Ce message comporte deux volets à savoir : les conseils habituels, c’est-à-dire la conduite à tenir quand on n’est pas dans son pays et la situation au Niger.
A l’entame de cette rencontre, le ministre, directeur de cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou a relevé que le Président de la République est extrêmement conscient des efforts consentis par les ressortissants nigériens en direction du pays et de leurs familles respectives. En ce qui concerne le premier volet en l’occurrence les conseils habituels, il s’agit précisément du respect scrupuleux des lois et règlements du pays d’accueil. Il faut aussi observer la plus grande neutralité par rapport aux questions politiques dans le pays. « Je sais que ces derniers temps, il y a à Lomé des marches et des manifestations. Mais dans la mesure du possible, faites tout pour éviter de participer à ces marches et manifestations», a conseillé le ministre Ouhoumoudou Mahamadou.
Par rapport au second volet du message relatif à la situation du pays, le ministre, directeur de cabinet a précisé que le Président Issoufou est arrivé au pouvoir en 2011 avec un programme bien ficelé, appelé le programme de renaissance. Ce dernier est un ensemble de promesses faites aux Nigériens avant d’être élu. Aujourd’hui, le président Issoufou a amené des changements dans la façon de conduire la politique de l’administration du pays. C’est ainsi que le premier chantier du président était justement la sécurité des personnes et des biens.
Les actions ardues du Président de la République ont fait en sorte que le Niger soit un havre de paix dans un océan troublé de foyers de tensions notamment au Mali, en Lybie et au Nord du Nigeria. C’est un secret de polichinelle de dire que l’armée nigérienne fait tout ce qu’il faut pour que les Nigériens soient en paix et que la sécurité du peuple nigérien soit garantie. «Certes vous entendez de temps en temps quelques incursions des terroristes, mais, c’est toujours aux abords de la frontière parce qu’ils n’arrivent pas à pénétrer profondément dans le pays du fait des différentes opérations militaires engagées dans toutes les périphéries avec des centaines de soldats. Ces opérations sont menées en rapport avec les pays amis qui appuient le Niger dans ce sens. Ces forces amies assurent la formation et le soutien en termes d’équipement», a confié le ministre Directeur de cabinet.
En outre, a ajouté M. Ouhoumoudou Mahamadou, les éléments phares du programme de renaissance du Président reposent sur les institutions républicaines ; la lutte contre la corruption ; la liberté de presse ; la construction des infrastructures ; l’emploi ; la promotion de l’éducation ; la santé ; l’hydraulique ; l’amélioration du réseau de distribution et de production de l’énergie électrique et de l’état la sécurité alimentaire à travers l’initiative 3N pour booster la production chaque année. Des progrès importants ont été enregistrés dans ces domaines au cours de sept (7) dernières années. Et les chiffres sont disponibles pour le démontrer. En effet, l’initiative 3N est un programme fortement apprécié par les partenaires nigériens. À toutes ces réalisations, vient s’ajouter la construction de trois échangeurs à Niamey au cours de ce mandat. Les autres régions ont aussi bénéficié d’importantes réalisations dans le cadre de la fête tournante du 18 décembre.
Il s’agit, a rappelé le ministre, de doter ces villes en infrastructures adéquates conformément au programme de modernisation des villes initié par le Président de la République. «A Niamey par exemple, en plus des réalisations dont la capitale a bénéficié, on est en train de reprendre tout le système d’électrification de la ville ainsi qu’un certain nombre de voies qui sont en train d’être reprises et bitumées» a-t-il souligné. Bref, le Président Issoufou s’évertue de jour comme de nuit pour montrer au Niger que être élu aux destinées d’un peuple n’est pas une sinécure ou bien venir se reposer. Au contraire, il s’agit de travailler dans l’intérêt du peuple. « Aujourd’hui, les réalisations du Président de la République sont visibles ; elles sont tangibles sur toute l’étendue du territoire national» a déclaré le ministre Directeur de cabinet.
Abordant les questions d’actualité au Niger liées aux manifestations répétitives d’une frange de la société civile contre la loi des finances 2018 et pour le départ des troupes étrangères, le ministre Directeur de cabinet du Président de la république a fait remarquer à nos compatriotes vivant à Lomé que ces revendications ne sont pas faites dans l’intérêt des populations. «Il n’y a pas un pays au monde qui n’a pas de budget ; de douane ou d’impôt», a-t-il déclaré. Par rapport à la présence des troupes étrangères, M. Ouhoumoudou Mahamadou a rétorqué en disant que face à une coalition internationale du terrorisme, il faut nécessairement une coalition internationale des Forces armées pour lutter efficacement contre le fléau. Ceux qui ont été arrêtés lors de la marche interdite ont enfreint la loi. «Ils vont répondre de leurs actes conformément à la loi de notre pays», a précisé le ministre Directeur de cabinet du président de la République.
Pour sa part, la ministre déléguée aux Affaires Etrangères, chargée de l’Intégration africaine Mme Ousseini Lamido Salamatou Bala Goga, a annoncé aux ressortissants nigériens vivant au Togo de l’organisation d’un forum de la diaspora. Mais avant l’organisation de ce forum, il sera convoqué une assemblée générale qui va statuer sur les textes du Haut conseil des Nigériens de l’Extérieur. Depuis sa création, cet organe a connu des avancées significatives qu’il faut évaluer. Comme innovation majeure pour ce conseil, la ministre déléguée a relevé les missions qui ont été envoyées au Mali et au Sénégal dans le but de s’inspirer de la gestion de leurs Hauts conseils respectifs. «Nous devons créer les conditions pour que notre Haut conseil soit autonome du point de vue financier», a indiqué la ministre déléguée avant de porter à la connaissance des Nigériens vivant au Togo de l’organisation en 2019 du sommet de l’Union Africaine dans notre pays. «En perspective de ce sommet, je voudrais que la diaspora puisse se mobiliser pour voir comment on peut avoir une cité de la diaspora et une banque», a conclu la ministre déléguée aux Affaires étrangères.
La parole a été donnée à l’assistance pour poser ses questions à la délégation présidentielle. Les questions posées ont porté entre autres sur la gestion du Haut conseil des Nigériens au Togo ; la réhabilitation de la route Dosso-Gaya ; les tracasseries routières ; la finalisation du barrage de Kandadji etc. A toutes questions, le ministre, directeur de cabinet et la ministre déléguée ont apporté d’amples éclaircissements. Les échanges ont été traduits en langue Haoussa et Zarma pour faciliter la compréhension à tous ceux qui étaient présents à la rencontre.
Hassane Daouda, Envoyé spécial
16 avril 2018
Source : http://lesahel.org/
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Le Président de la République signe un décret portant convocation du Corps Electoral pour les élections législatives 2020 : Le Corps Electoral pour les élections législatives est convoqué le dimanche 27 décembre 2020
Le Président de la République, Son excellence Monsieur Issoufou Mahamadou a signé, hier mercredi 16 septembre 2020, un décret portant convocation du Corps Electoral pour les élections législatives 2020 :
- Aux termes de ce décret, le Corps Electoral pour les élections législatives est convoqué le dimanche 27 décembre 2020.
- La campagne électorale est ouverte le 05 décembre 2020 à zéro (00) heure et close le 25 décembre 2020 à minuit.
ONEP
17 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l'État SEM Issoufou Mahamadou a reçu, ce jeudi 19 septembre 2019, un Envoyé Spécial du Président de l’Afrique du Sud, M. Jeffrey Radebe.
"Nous sommes ici pour transmettre le message du Président de la République de l'Afrique du Sud par rapport aux événements récents qui s’y sont produits et au cours desquels plusieurs de nos compatriotes africains ont perdu la vie », a déclaré l’Emissaire du Président Cyril Ramaphosa.
M. Jeffrey Radebe a également voulu rappeler qu’à la suite de ces douloureux et regrettables événements, "le Président Cyril Ramaphosa a dit, dans un message spécial, que ce qui s’est passé en Afrique du Sud ne représente pas les valeurs de l'Afrique du Sud. Et cela ne va pas ternir les projets que nous sommes en train de mener par rapport à l'Agenda 2063 pour l'Afrique et pour nous tous", a-t-il poursuivi.
Le diplomate sud-africain a ajouté que "c'est pourquoi le Président a fermement condamné ces actes et a instruit qui de droit pour que les investigations soient menées afin que ceux qui ont perpétré ces actes soient identifiés et punis conformément à la loi".
"Et bien qu’il n’y a pas des Nigériens qui ont été affectés par les événements, le Président nous a instruit pour transmettre ce message parce que le Président de la République Issoufou Mahamadou est le président en exercice de la CEDEAO et aussi le vice-président de l'Union Africaine et champion de la Zone de libre-échange continentale que nous voulions tous’’, a-t-il précisé.
M. Jeffrey Radebe a ensuite indiqué qu’il a saisi l’occasion pour évoquer les relations bilatérales qui existent entre l'Afrique du Sud et le Niger et par rapport auxquelles "le Président Ramaphosa est très satisfait surtout eu égard aux perspectives heureuses qui se dessinent", le Président Ramaphosa ayant instruit le chargé des affaires internationales de son pays pour que ces accords soient conclus en marge des événements des Nations Unies qui se tiendront la semaine prochaine.
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- Catégorie : Economie
Le Président de la République, Chef de l’Etat à la tribune de la 77ème Session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies : Il faut agir en investissant les ressources qu’il faut dans l’éducation pour lutter contre la violence d’aujourd’hui et su
Monsieur le Président,
Excellences Mesdames et Messieurs les chefs d’État et de Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégations,
Mesdames et Messieurs les Représentants des
Organisations Internationales,
Mesdames, Messieurs,
Monsieur le Président,
De prime abord, permettez-moi de vous adresser mes chaleureuses félicitations, auxquelles je joins mes vœux de succès, pour votre brillante élection à la Présidence de la 77ème session ordinaire de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies.
Je voudrais saluer le leadership et l’engagement du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Antonio Guterres, en faveur de la paix et du développement, de l’action climatique, de la maitrise de la pandémie de la COVID19 et ses efforts soutenus dans la recherche de solutions aux différents foyers de tension à travers le monde.
Monsieur le Président,
Alors que nous sommes dans la décennie d’actions pour la réalisation des objectifs de développement durable, l’urgence climatique crée de nouveaux besoins humanitaires, en même temps qu’elle exacerbe et prolonge les défis de développement qui existent déjà.
Des preuves alarmantes, émanant du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, montrent que des points de basculement majeur et des changements irréversibles du climat, ont peut-être déjà été atteints voire dépassés. Du fait du dérèglement climatique, le continent africain est exposé à l’aggravation de l’insécurité alimentaire, au déplacement des populations, aux sècheresses récurrentes et à la pression sur les ressources en eau.
L’urgence climatique exacerbe les défis de développement
Devant l’urgence de cette situation, je me réjouis du fait que, lors du dialogue spécial de haut niveau sur « l’Afrique que nous voulons », organisé le 20 juillet 2022 sous les auspices des Nations Unies, la communauté internationale ait reconnu que la COP 27, prévue en Egypte en novembre prochain, est une opportunité unique d’ajuster ce déséquilibre.
A cet égard, je tiens à exprimer l’attachement du Niger à la proposition des négociateurs africains d’un nouvel objectif de 1.300 milliards de dollars de flux financiers d’ici 2025 pour mieux faire face aux défis climatiques.
Au Sahel, ensemble géographique auquel appartient mon pays, les changements climatiques, qui influencent négativement les activités agricoles et pastorales ainsi que les ressources en eau, sont également la cause de sècheresses extrêmes, de pluies diluviennes et d’une augmentation des températures supérieure à la moyenne mondiale. C’est pourquoi le Niger accorde une attention particulière à l’initiative africaine de « la Grande Muraille Verte», qui s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’union africaine.
Monsieur le Président,
Sur le plan sécuritaire la situation dans mon pays s’est dégradée ces dernières années de façon considérable du fait d’un environnement sous-régional particulièrement défavorable. Tout était parti, on s’en souvient, de la chute en 2011 du régime libyen auquel n’a jamais pu, jusqu’à ce jour, se substituer un pouvoir stable qui ait pu exercer une véritable autorité sur l’ensemble du pays. Du coup, le vaste territoire du sud de la Libye est devenu une plateforme du crime organisé transnational où prospèrent les trafics d’armes, de drogues, de carburant et de migrants, entretenant une insécurité structurelle dans l’ensemble des pays du Sahel de son voisinage.
Le Mali qui a succombé depuis 2011 à cette violence générée à partir de la Libye ne s’en est jamais véritablement remis. Il est devenu à son tour un foyer d’incubation d’un terrorisme caractéristique d’un Sahel profondément affecté par les effets du changement climatique remettant en cause la pratique de l’élevage pastoral. Cet écosystème de la violence a eu un effet d’aubaine sur les jeunes bergers des communautés les plus affectées par le dérèglement climatique chez qui se sont développées de nombreuses vocations terroristes. Du nord du Mali, ce fléau s’est propagé vers le Niger, le Burkina Faso et tente désormais de s’étendre vers les pays du golfe de Guinée. Cette violence comporte un tel potentiel de déstabilisation des institutions étatiques qu’elle a entraîné la chute des gouvernements démocratiquement élus du Mali et du Burkina Faso respectivement en 2020 et 2022.
Le Niger, en plus de ce foyer terroriste dit des trois frontières, fait aussi face au foyer du bassin du lac Tchad où opèrent les groupes relevant de la nébuleuse Boko Haram.
Monsieur le Président,
En dépit des pesantes contraintes liées à ce contexte, mon pays fait preuve d’une grande résilience basée sur une gouvernance toute de sagesse, promouvant la culture de la tolérance et de la cohésion entre les communautés ainsi que les règles de la démocratie et de l’Etat de droit. C’est cette option résolue en faveur des droits et des libertés qui a permis l’organisation des élections transparentes qui ont consacré la première alternance à la tête de l’Etat en vertu de laquelle un Président démocratiquement élu a passé le témoin à un autre Président élu dans les mêmes conditions, en avril 2021. Notre expérience prouve s’il en est besoin que la voie la plus sûre pour conjurer les effets de la violence terroriste c’est de renforcer la démocratie.
Le renforcement de la démocratie, la voie la plus sûre pour conjurer les effets de la violence terroriste
La guerre contre le terrorisme nous impose en ce moment de consacrer des ressources importantes destinées à l’accroissement des effectifs de nos forces, à l’acquisition d’équipements adéquats et au renforcement des capacités de nos soldats. Permettez-moi de saisir la présente occasion pour remercier nos différents partenaires engagés à nos côtés dans ce combat. Je voudrais remercier particulièrement la France dont l’action à travers l’opération Barkhane constitue un atout majeur dans le rapport de forces contre nos ennemis. Je remercie également les États Unis d’Amérique, la République fédérale d’Allemagne ainsi que tous les autres pays engagés à nos côtés selon diverses modalités, toutes aussi utiles les unes que les autres.
Néanmoins, il me paraît indispensable de relever que l’engagement de la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme au Sahel comporte de grandes lacunes qui méritent d’être identifiées. En effet ce terrorisme tire une grande partie de ses ressources financières du trafic transaharien de la drogue en direction de l’Europe et de l’Asie, via la Libye. L’essentiel des armes qui inondent le marché de la violence terroriste sahélienne viennent également de la Libye. Nous sommes, me semble-t-il en l’espèce, face à une problématique qui n’est pas particulièrement compliquée. Pourquoi, dès lors, n’a-t-il pas encore été possible de mettre en place un dispositif adéquat, avec les moyens nécessaires à cet effet pour combattre ce phénomène convenablement ? Il est grand temps en effet que notre réflexion collective acquière plus de pertinence en vue de rendre possible une action efficiente luttant contre ces trafics.
Monsieur le Président,
Malgré les grands défis auxquels nous faisons face, tels que décrits plus haut, le Niger entend rester un État solide et stable, adossé à des institutions démocratiques, résolument engagé dans le combat contre la pauvreté et pour le développement. Notre conviction profonde à cet égard est que le seul moyen réellement efficace pour combattre la pauvreté consiste dans la promotion du système éducatif.
Malgré les grands défis, le Niger entend rester un État solide et stable
Les défis du développement pour nous sont résumées par les statiques suivantes : un taux de croissance démographique annuel de 3,9%, un indice synthétique de fécondité moyen de 7 enfants par femme, une première maternité pour près de 50% des filles avant l’âge de 15 ans, une population à 50% âgée en moyenne de 15 ans. Ces statistiques sont en vérité symptomatiques de la faillite de notre système éducatif. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes engagés à agir avec résolution pour améliorer les choses en la matière. Aussi notre programme vise-t-il à agir sur le double front de l’amélioration de l’accès et de la qualité de l’offre scolaire. S’agissant de la qualité nous avons décidé de mettre un accent particulier sur la qualité de la formation des enseignants et une professionnalisation de la fonction d’enseignant.
En ce qui concerne l’amélioration de l’accès, notre politique met l’accent sur la construction d’infrastructures scolaires. Il s’agit pour nous de faire valoir le principe d’équité et donner au maximum d’enfants, surtout du monde rural des chances de réussite scolaire.
L’autre aspect particulièrement important de notre programme éducatif vise l’équité du genre et réside dans la construction des internats pour les filles dans les collèges ruraux. En effet du fait de la précarité des conditions de vie des enfants dans les collèges ruraux loin de leurs parents, ceux-ci ont tendance à empêcher leurs filles de poursuivre leurs études. Ces adolescentes, aussitôt sorties du circuit scolaire sont données en mariage.
Un vaste programme de construction d’infrastructures scolaires…
Les internats en offrant aux filles la quiétude et la sécurité souhaitées par leurs parents leur offrent en même temps des conditions pour poursuivre leurs études avec la possibilité de durer à l’école et d’y acquérir des compétences scolaires et professionnelles. Une fille qui termine rien que son premier cycle du secondaire est mise à l’abri de deux maternités à peu près. La généralisation à grande échelle des internats des filles dans les collèges ruraux tout en contribuant à l’amélioration des performances du système éducatif contribue également à la réduction du taux de croissance démographique.
Monsieur le Président,
Si j’ai quelque peu insisté sur mes ambitions dans le domaine de l’éducation pour mon pays après avoir parlé du changement climatique, du terrorisme et de l’insécurité au Sahel, c’est parce que j’ai conscience que ces trois questions sont intimement liées. En effet le terrorisme à l’œuvre actuellement au Sahel a partie liée avec les conditions de vie de certaines communautés dont l’environnement a été passablement perturbé par les changements climatiques.
Le Sahel est par ailleurs un espace qui a connu ces dernières décennies une poussée démographique particulièrement élevée. Ces deux phénomènes en se combinant, ont créé, à la faveur du désordre régional consécutif à la chute du régime du colonel à Kaddafi en 2011 la situation de chaos que vivent nos pays aujourd’hui. C’est pourquoi s’émouvoir et disserter sur la violence terroriste ne suffit pas. Il faut agir en investissant les ressources qu’il faut dans l’éducation pour lutter contre la violence d’aujourd’hui et surtout les violences de demain.
Je vous remercie. »
ONEP
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Le Président de la République, effectue ce mercredi à Zinder une visite de travail de 72h : S.E. Mohamed Bazoum inaugurera la centrale thermique Kanya
Le Président de la République, M. Bazoum Mohamed est attendu ce mercredi 28 décembre 2022 à Zinder (centre-Est du pays) pour une visite de travail de trois jours dans la région. A la veille de cette visite, le gouverneur de la région, M. Laouali Amadou Madougou a animé un point de presse, hier matin, pour situer les objectifs de cette visite.Le gouverneur a annoncé que le Président Mohamed Bazoum va notamment inaugurer la centrale thermique de Kanya dans la ville de Zinder, une infrastructure d’une grande importance pour la région de Zinder quand on sait que depuis un certain temps, la région est confrontée à un certain nombre de problèmes qui sont liés en grande partie à l’insuffisance de l’énergie électrique.
La nouvelle centrale thermique de Zinder dotée d’une puissance de 22 Mégawatts a été construite dans le cadre du Partenariat Public Privé entre l’Institute Mare West Arica (Société Mauritanienne) et le Gouvernement nigérien pour un coût de 14,4 Milliards de FCFA. Cette centrale thermique est conçue pour fonctionner en pétrole brut nigérien tout en respectant les normes environnementales. Les travaux de construction ont duré seize (16) mois. La centrale comprend plusieurs compartiments dont un parc qui renferme six (6) cuves de combustibles, un radiateur, une cheminée, une chaudière, une salle électrique, une salle informatique et un parc de refroidissement.
Les besoins en énergie électrique des populations de la ville de Zinder est de 11MW en période normale et 16 MW en période de grande chaleur. C’est dire que cette centrale d’une capacité de 22 Megawatts qui a pour objet de couvrir non seulement les besoins en électricité de la ville de Zinder mais également certaines localités comme Matameye et Magaria. Au-delà de la région de Zinder, la centrale de Kanya couvrira une grande partie de la région de Maradi. «C’est dire qu’avec le lancement de la production de cette centrale, c’est le développement économique de la région de Zinder qui prend son envol», a déclaré, M. Laouali Amadou Madougou. Il faut rappeler que la société mauritanienne qui a construit la centrale de Kanya a déjà construit une centrale thermique de 22 MW à Niamey.
En plus de l’inauguration de la centrale de Kanya, le Chef de l’Etat effectuera des visites dans d’autres localités notamment à Matameye, Magaria et Tanout où il tiendra des meetings. Le Président de la République visitera également un site de production agricole irrigué privé à Magaria ainsi qu’une ferme avicole qui date des années 40. «Il s’agit de voir comment la redémarrer étant entendu que les équipements fonctionnent encore. Cela parce que le redémarrage des activités de cette ferme permettra de créer des emplois aux jeunes de la région», a précisé le gouverneur de Zinder.
En prélude à l’arrivée du Chef de l’Etat, le comité local de mobilisation s’active. Dans le même cadre des rencontres se sont tenues avec les différentes couches socioprofessionnelles de la région (chefferie traditionnelle, oulémas, les chefs de quartiers et les chefs de villages environnant de la ville de Zinder). «C’est une occasion exceptionnelle offerte à la région. C’est pourquoi j’en appelle à toute la population de Zinder de sortir massivement pour accueillir le Chef de l’Etat», a conclu le gouverneur de Zinder.
SidoYacouba ANP-ONEP/Zinder
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Le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, a retiré, hier, sa carte d’électeur à l’Hôtel de ville de Niamey : Le Chef de l’Etat invite les candidats à une campagne électorale paisible et un débat serein
Le Président de la République du Niger, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, ainsi que les Premières dames Hadjia Aissata Issoufou et Dr Lalla Malika Issoufou, ont procédé, hier matin, dans les locaux de l’Hôtel de ville de Niamey, au retrait de leur carte d’électeur élaborée par la Commission Electorale Nationale Indépendante du Niger (CENI).
Dans l’interview accordée à la presse, le Président de la République s’est dit heureux d’avoir retiré sa carte d’électeur. Le Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a saisi cette occasion pour féliciter la CENI qui, selon lui, a surmonté beaucoup d’obstacles avant d’arriver à cette étape cruciale
du processus électoral. Il a également félicité le gouvernement pour avoir mis à la disposition de la CENI, dans les délais, les ressources nécessaires, ainsi que les partenaires pour leur assistance.
{xtypo_quote}«Nous sommes sur la bonne voie et rien ne s’oppose à ce que les différents scrutins se déroulent aux dates prévues ; le 13 décembre pour les élections locales, le 27 décembre pour le premier tour de l’élection présidentielle et législative et le 20 févier pour le second tour», a dit le Président de la République. {/xtypo_quote}
SEM Issoufou Mahamadou a par ailleurs invité les candidats à une campagne paisible et à un débat serein « programme contre programme, projet contre-projet », a-t-il dit. Aussi, a-t-il poursuivi, «je souhaite qu’ils utilisent tous la force des arguments et non des arguments de la force ; chacun doit prouver au peuple nigérien à travers son programme qu’il est le mieux placé pour mériter de diriger le pays », a-t-il affirmé avant de souhaiter bonne chance à tous les candidats et au peuple nigérien.
Notons la présence, à cette occasion, du président de l’Assemblée Nationale, du ministre Directeur de Cabinet du Président de la République, du ministre de l’intérieur, du président de la CENI et celui de la délégation spéciale de la ville de Niamey.
Aminatou Seydou Harouna
20 novembre 2020
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Le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, procède à la pose de la 1ère pierre pour la construction d’un 3ème pont sur le fleuve Niger à Niamey : Un joyau pour embellir la ville de Niamey et fluidifier la circulation
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a procédé, hier jeudi 6 avril 2017, à la pose de la 1ère pierre pour la construction d’un 3ème pont sur le fleuve Niger à Niamey dénommé ‘’Pont Général Seyni Kountché’’, du nom du défunt Président Seyni Kountché (1974-1987). Don de la République Populaire de Chine, ce pont enjambera le fleuve Niger, au niveau du village de Goudel, à l’ouest de la ville de Niamey.
L’infrastructure sera composée, en plus du pont, des voies d’accès pour une longueur totale de 3.607 mètres. La longueur du pont est de 1054 mètres, avec 928 mètres pour le pont principal et 126 mètres pour le pont de branche, plus une plate-forme de 23 mètres dont un trottoir de 2,5 mètres, une bordure de 0,5 mètre, deux voies de véhicule automobile de 2x3,5 mètres de part et d’autre du terrain-plein central qui est, lui, de 2 mètres.
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Le Président du CNSP Abdourahamane TIANI Conduit une réunion inaugurale avec les nouveaux gouverneurs des régions
Dans un contexte de changements administratifs majeurs, le Chef de l'État et Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Partie, le Général Abdourahamane TIANI, a présidé une réunion cruciale ce mardi 8 Août 2023. L'événement s'est tenu dans les locaux de son cabinet et a rassemblé les gouverneurs nouvellement nommés pour les huit régions du Niger.
Ces administrateurs régionaux fraîchement désignés s'apprêtent à endosser leurs nouvelles responsabilités au sein de leurs régions respectives. La rencontre, d'une importance capitale pour l'avenir de ces régions, a été marquée par la présence du Général de Corps d’Armée Salifou Mody, ainsi que du Général de Brigade Mohamed Boubacar Toumba. Tous deux sont membres éminents du CNSP, l'organe chargé de la préservation de la stabilité nationale.
Le Secrétaire Général du Ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation, M. Saidou Halidou, a également été un participant actif à cette réunion stratégique, apportant son expertise dans les questions liées à l'administration et à la gouvernance locales.
Il convient de rappeler que les huit gouverneurs régionaux ont été désignés par décret présidentiel en date du 1er Août 2023. Le Président Abdourahamane TIANI a personnellement supervisé cette nomination, affirmant ainsi l'autorité de l'État dans le processus de transition et de restructuration administrative. Cette réunion inaugurale témoigne de l'engagement du gouvernement à instaurer une gouvernance efficace et stratégique à tous les niveaux de l'administration régionale.
Alors que le Niger entre dans une nouvelle ère de gouvernance et de gestion des affaires publiques, ces gouverneurs fraîchement nommés sont appelés à jouer un rôle essentiel dans la mise en œuvre des politiques nationales et le développement harmonieux des régions qu'ils dirigent.
Nigerdiaspora
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Le Président du CNSP annonce un Forum National Inclusif pour la transition lors du 65ème anniversaire de la Proclamation de la République au Niger
Le discours du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) au Niger, prononcé à l'occasion du 65ème anniversaire de la Proclamation de la République, offre une analyse franche et critique de la gouvernance antérieure. Dans un contexte de refondation et de lutte pour la souveraineté, le Président annonce des mesures audacieuses, dont un Forum National Inclusif, tout en dénonçant vigoureusement les sanctions régionales. L'accent sur la transition vers un avenir plus juste et transparent est un élément clé du discours, reflétant un engagement profond envers une transformation démocratique et éthique.
Le discours du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, au Niger, lors du 65ème anniversaire de la Proclamation de la République, va au-delà d'une simple énumération de faits. Il offre une analyse critique de la gouvernance antérieure, tout en jetant les bases d'un avenir plus prometteur.
Le discours souligne la nécessité pressante de rompre avec les pratiques néfastes du passé, marquées par le népotisme, la corruption, l'impunité, et la compromission de la souveraineté nationale. Dans un contexte de refondation et de lutte pour la souveraineté, le Président du CNSP annonce la convocation prochaine d'un Forum National Inclusif. Cette initiative ambitieuse vise à diagnostiquer la situation actuelle du pays, proposer des réformes cruciales, et établir une feuille de route pour une transition démocratique.
Une partie du discours concerne la dénonciation résolue des sanctions imposées par la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et l'Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Le Président affirme avec conviction que le peuple nigérien refuse de plier face à des pressions externes, soulignant ainsi une détermination profonde à prendre en main son destin.
Cependant, au-delà de ces aspects, le discours aborde également le thème crucial de la transition. Le Président du CNSP expose un cadre stratégique de gouvernance pour cette période de transition, annonçant des missions précises pour les membres du gouvernement. Cette référence à la transition souligne l'engagement envers un processus démocratique et transparent qui marque une rupture avec les pratiques antérieures.
En matière de lutte contre la corruption, le discours détaille la création d'une Commission de Lutte contre la Délinquance Économique, Financière et Fiscale (CoLDEFF). Cette commission, agissant sous serment, est chargée d'instruire tous les dossiers relevant de sa compétence, soulignant ainsi une volonté de transparence et de responsabilité.
Le discours se termine par un appel à l'unité et à la solidarité, renforçant l'idée que la transition et les réformes proposées sont des efforts collectifs pour sauvegarder la patrie et forger un avenir meilleur.
En résumé, le discours du Président du CNSP au Niger présente une vision audacieuse pour l'avenir, ancrée dans la critique constructive du passé. L'engagement envers la transition, associé à des initiatives majeures telles que le Forum National Inclusif, marque un tournant vers une gouvernance démocratique et éthique.
Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)
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Le Président du CNSP avec son discours porteur d’espoirs face à l’histoire du Niger : Par Me AMANI Yahouza
Il est de haute signification politique que dans la situation actuelle du Niger et de son peuple que le Premier responsable puisse prendre la parole pour non seulement donner de l’assurance, de l’espoir mais également dégager des nouvelles lignes de conduite dans le cadre de l’organisation et du fonctionnement de l’Etat.
La prise de conscience des réelles aspirations du peuple dans une dimension de pleine plénitude de la souveraineté nationale afin d’instaurer un modèle de justice sociale et d’état démocratique doit être le socle commun.
Le message du Général Tchiani adressé à la nation de ce samedi 19 août 2023 répond à cette problématique. La concertation entre fils et filles du pays pour donner un contenu axé sur une transition démocratique de rupture pour une durée raisonnable de trois années.
Une transition démocratique de rupture
La plénitude de l’exercice de la souveraineté nationale doit :
- sur le plan externe s’articuler à une révision complète des accords de coopération multiforme, des conventions minières et des contrats de gros ouvrages publics.
Le droit permet leur révision et éventuellement le recours à l’arbitrage pour rétablir l’équilibre contractuel dans l’intérêt des parties ;
- sur le plan interne à faire un état des lieux des crimes économiques, à situer la responsabilité civile et pénale et à faire prononcer des sanctions appropriées afin que le Niger rentre dans ses droits.
La consultation des fils et filles du peuple du Niger doit s’occuper de l’élaboration d’un cahier des charges, du choix des acteurs et du modèle des structures pour l’exécution du cahier, de son contrôle et de son adaptation continue.
Le recours aux compétences de la diaspora avec son expérience et son expertise dans tous les domaines de la vie de la nation doit être une priorité au premier plan de la refondation de la nouvelle république. La présente contribution en est la preuve.
Le mouvement d’ensemble doit également proposer un modèle de justice sociale et d’état démocratique adapté aux réalités nationales, régionales et internationales.
Le modèle de justice sociale et d’un état démocratique adapté
Les rédacteurs de la nouvelle constitution et du nouveau code électoral peuvent s’inspirer de celle de la 3e république, de son code électoral et de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) tant dans sa composition et que dans son fonctionnement.
Le multipartisme limité, l’évaluation des structures existantes de lutte contre la corruption et des détournements des deniers publics, l’autonomie fonctionnelle et financière de la magistrature, le renforcement des capacités et d’actions des auxiliaires de la justice, l’assainissement dans les forces de défense et de sécurité, l’adaptation de formation et des stages, la culture d’esprit républicain à toute la chaine de commandement, l’approche participative citoyenne dans la programmation militaire, de son respect et des outils d’évaluation et de promotion de mérite, la reprise en main de l’Etat des finances publiques, des marchés publics et un nouvel organigramme d’ordonnancement, d’encaissement ,de gestion des recettes, de répartition des richesses nationales, les questions de santé, d’éducation, de la solidarité nationale avec l’implication des collectivités publiques doivent être les repères du modèle de la justice sociale et d’un état démocratique adapté.
L’appui de l’extérieur doit être subsidiaire sur la base des besoins réellement exprimés pour davantage donner du sens à la souveraineté nationale. La durée de trois années pour une transition réussie me paraît raisonnable. En effet, un trimestre peut être consacré à discuter et à convenir de tout ce qui précède ; 24 mois pour l’exécution du cahier des charges de la transition, deux mois pour le bilan, les réajustements et 7 mois pour le référendum, l’organisation des élections générales par palier municipal, parlementaire et présidentiel.
Par Me AMANI Yahouza
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- Catégorie : Idées et opinions
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