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Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Mahaman Elhadj Ousmane a effectué hier mercredi 13 septembre 2023 une visite à l’Office National des Aménagements Hydro-Agricoles (ONAHA) et sur le Parc de Technologie et Innovation Agricole de l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) de Ndounga. L’objectif assigné à ce déplacement est d’échanger avec les responsables de ces institutions sur leurs capacités de production actuelles et les voies et moyens à suivre pour assurer à notre pays sa souveraineté alimentaire.
Le ministre et la délégation qui l’accompagne ont suivi avec intérêt les explications des deux responsables et des directeurs techniques de l’ONAHA et de l’INRAN sur les efforts déployés par lesdites institutions, les difficultés qu’ils rencontrent ainsi que les propositions de solutions pour assurer la souveraineté alimentaire.
Pour sa part, M. Mahaman Elhadj Ousmane a rappelé la présentation qu’il a faite au Conseil des Ministres sur l’évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale, suite à laquelle le gouvernement a pris des mesures pour élaborer un programme de culture irriguée en réponse au déficit prévu. Globalement, a-t-il fait savoir, la campagne a été bonne, à part quelques départements des régions de Diffa, Maradi et Tillabéri qui connaissent des difficultés sur les plans agricoles et pastoraux. Suite à cela, a soutenu le ministre en charge de l’Agriculture et de l’Elevage, un certain nombre de mesures ont été prises notamment : l’élaboration d’un programme d’urgence de souveraineté alimentaire en culture irriguée qui consistera à mettre en œuvre la petite et la grande irrigation à travers la mise en valeur des terres qui sont déjà disponibles, la mise en valeur d’autres hectares pour pouvoir combler le déficit de la campagne pluviale et celui engendré par la fermeture des frontières. D’habitude les opérateurs importent des céréales pour compenser le déficit, aujourd’hui ce n’est pas possible.
C’est donc pour assurer la souveraineté alimentaire et répondre aux besoins de la population que le gouvernement a très rapidement élaboré ce programme de culture irriguée, a expliqué M. Mahaman Elhadj Ousmane. « Nous sommes donc venus voir les technologies éprouvées dont disposent ces deux institutions pour véritablement les intégrer dans notre programme », a-t-il soutenu. Ce qui va permettre d’augmenter le rendement sur les superficies et accompagner les agriculteurs dans la production à cycle court pour que les concitoyens aient les produits suffisants pour leur consommation ainsi que des ressources supplémentaires pour pouvoir subvenir aux besoins de la vie courante.
Ainsi, le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a annoncé la tenue d’une rencontre très bientôt avec l’ensemble des acteurs pour voir de manière pratique comment aller vers les producteurs avec ces spéculations qui sont très productives et comment les adapter aux différentes zones. « Avec les dispositifs que j’ai vu au niveau de ces institutions et la volonté exprimée par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), nous allons régler cette question de souveraineté alimentaire », a affirmé M. Mahaman Elhadj Ousmane.
Aïchatou Hamma Wakasso (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
Le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou, a effectué samedi 20 août 2022, une visite dans les locaux du Lycée d’Excellence de Niamey sis au quartier Bassora. A travers cette visite, le ministre de l’Education Nationale a voulu s’enquérir du fonctionnement de cet établissement de référence en matière d’enseignement. Il s’agit précisément d’insister sur la qualité de la formation, le profil des encadreurs et surtout de capitaliser les expériences pour ne pas répéter les mêmes erreurs au niveau du nouveau projet de la création d’un autre Lycée d’Excellence cette année à Tessaoua comme l’a promu nos autorités.
Après avoir visité de fond en comble les locaux du lycée d’excellence, le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou, a précisé qu’il est intéressant de s’inspirer d’un établissement comme le lycée d’excellence dans le cadre de la création d’un autre nouvel établissement d’excellence. C’est pourquoi, « nous avons beaucoup échangé avec le directeur de l’école et les responsables de l’établissement sur la qualité de la formation. Ces dernières années, l’on a remarqué un certain relâchement surtout au niveau de cet établissement. Nous avons passé au peigne fin le profil de tous les encadreurs qui interviennent dans cet établissement. Nous avons demandé à la direction de cet établissement de rehausser le niveau de recrutement en sélectionnant des enseignants très aguerris en matière de pédagogie dans le domaine de l’enseignement», a dit le ministre de l’Education Nationale à l’issue de cette visite.
Le ministre Ibrahim Natatou s’est dit favorable au recrutement de quelques enseignants expérimentés comme contractuels, des encadreurs qui aiment bien la profession dans le but d’aider ou de partager leurs expériences avec les jeunes enseignants du centre dans l’exercice de leur métier. « Le Programme de Renaissance acte III du Président de la République a prévu la création d’un deuxième Lycée d’Excellence à Tessaoua. Il est donc nécessaire de savoir comment celui de Niamey fonctionne. Quels sont ses forces et faiblesses afin d’éviter les erreurs du passé », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le ministre de l’Education Nationale a rappelé que dans le domaine de l’éducation, une année scolaire s’achève une autre commence. « C’est dans ce sens que nous sommes venus au niveau du Lycée d’Excellence de Niamey qui est l’un de nos établissements de référence pour voir comment les responsables sont en train de préparer la rentrée scolaire 2022-2023. Nous avons aussi saisi cette occasion pour faire le tour de tout ce qui a trait à la restauration, les infrastructures pour voir comment cet établissement fonctionne », a expliqué le ministre Natatou.
Évoquant quelques difficultés soulevées lors des échanges avec les responsables de cet établissement, le ministre de l’Education Nationale a assuré de faire tout pour résoudre ces problèmes. « Nous allons mettre tout ce qui est de notre pouvoir pour solutionner un certain nombre de problèmes. C’est le cas d’étanchéité dans certains bureaux, le problème d’électrification au niveau de certains bâtiments et de faire en sorte que les bâtiments en chantier puissent être réceptionnés avant la rentrée 2022-2023 », a-t-il souhaité.
Au cours des échanges avec les responsables de ce lycée, le ministre de l’Education Nationale a exhorté l’administration de développer des initiatives relatives au partenariat avec des acteurs qui sont prêts à soutenir l’école ou l’éducation. Il a surtout exhorté l’administration de faire le répertoire des anciens élèves qui est aussi une autre source de mobilisation de fonds pour soutenir l’école. Le ministre a remarqué que ces dernières années, l’excellence tant prônée par nos autorités n’est pas tellement visible dans ce centre. A cet effet, il a cité l’exemple des résultats du BAC session 2022 où on a remarqué qu’aucun des trois premiers élèves excellents n’est sorti de cette école. Il a fait remarquer aussi que dans cet établissement, il n’y a que des scientifiques. Or, il y a dans le domaine littéraire des spécialités intéressantes dont le Niger a besoin comme des juristes de droit pétrolier, des spécialistes du droit minier et des bons communicateurs.
Pour rappel, cet établissement de cycle moyen, mixte, public est entièrement financé par l’Etat du Niger. Les apprenants y accèdent par voie de concours. Il a été créé le 10 octobre 1996 avec comme mission la promotion des enseignements scientifiques. Longtemps logé au niveau de l’EMIG, le Lycée d’Excellence a pu s’installer dans ses propres locaux sis au quartier Bassora à partir du 31 décembre 2019. Cet établissement compte au cours de l’année scolaire 2021-2022, 162 élèves répartis dans six classes sous l’encadrement de 18 professeurs dont six femmes, 12 hommes et trois laborantins. Cette année l’établissement a enregistré comme résultats une mention très bien, 23 mentions bien et 23 mentions assez bien soit 85% de mention au niveau des admis.
Mamane Abdoulaye(onep)
Le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou poursuit sa visite de travail dans la région de Tahoua. Après les étapes des départements de Birni N’Konni, Illéla Tahoua et Abalak en mars dernier, le ministre était, le 30 avril 2023, cette fois-ci dans les localités de Madaoua, Bouza et Keita, en compagnie du Secrétaire général de la région et du directeur régional de l’éducation nationale. La mission de supervision de la mise en œuvre des réformes engagées par le Ministère de l’Education, est allée sur plusieurs chantiers de construction des salles, initiés dans le cadre du programme national de 2.331 classes au titre de l’année 2022, dont 246 salles pour la région de Tahoua.
De Madaoua à Keita, en passant par Bouza, la mission conduite par le ministre de l’Education Nationale a pu visiter une dizaine d’écoles où pour la plupart, les chantiers de classes sont en phase de finition, à l’exception de l’école franco-arabe de Kollé dans la commune urbaine de Madaoua dont les deux nouveaux blocs de trois classes chacun sont à un taux d’exécution de 38,96%. Sur place, le ministre Ibrahim Natatou a interpellé l’entrepreneur en charge des travaux à accélérer tout en respectant les normes de qualité exigée, au risque d’être radié de la liste des prestataires.
«Les travaux que nous sommes venus visiter avancent normalement», a déclaré le ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou, au terme de toutes les étapes. La visite a permis également au ministre et aux cadres centraux qui l’accompagnent, de découvrir certaines réalités profondes de l’école dans les trois départements parcourus, notamment en ce qui concerne la répartition dans l’espace des infrastructures scolaires existantes et celles en cours de construction au titre du programme de 2022. Ce qui permettra de mieux ajuster le programme imminent de 2023 qui, selon le ministre, sera 2 à 3 fois plus important. La délégation a aussi eu des échanges ouverts avec les enseignants, les conseillers pédagogiques, les inspecteurs et responsables administratifs déconcentrés de l’éducation sur le niveau de l’exécution des programmes en cette veille des examens pour les élèves en f in de cycle. «Vraiment, nous sommes très satisfaits, il y a des chefs d’établissement qui ont présenté des taux d’exécution de plus 90%. Et ils ont encore un bon mois pour l’achever», se réjouit le ministre de l’Education nationale. Il faut noter que cette année, les examens du BEPC sont prévus à partir du 13 juin 2023. Dans la région de Tahoua, la délégation ministérielle a noté particulièrement les efforts inclusifs autour de la question de l’éducation. En effet, la diaspora contribue gracieusement et significativement à la réussite de la politique de l’Etat dans le secteur, pour l’amélioration des conditions de l’enseignement. Après le chantier de ’internat des jeunes filles, dans la commune rurale de Karofane (département de Bouza), la délégation a marqué un arrêt au village de Patanwarka, pour saluer les efforts magnanimes d’un citoyen, ressortissant dudit village, résident au Cameroun qui a financé la réhabilitation de trois classes. «L’école ne doit pas être que l’affaire de l’Etat et des collectivités. Les communautés doivent se tenir la main pour soutenir les efforts» a martelé le ministre qui constate que la dynamique est engagée dans certaines localités, comme c’est le cas dans la commune de Korofane. «Dieu merci, nous avons pu constater qu’à travers plusieurs localités, les communautés commencent à s’investir. Tantôt c’est pour des murs de clôture, tantôt c’est pour des latrines, tantôt c’est pour la réaffectation des salles de classes, ou pour la construction des nouvelles classes», se réjouit le ministre de l’Education nationale. Pour encourager cette dynamique louable en faveur de l’école, le ministre Ibrahim Natatou a décerné 19 témoignages de satisfaction à des tiers : opérateurs économiques, institutions et ONG, en reconnaissance des services rendus.
Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua
Source : http://lesahel.org/
Dans le cadre de l’éradication des classes paillotes dans toutes les regions, l’État du Niger à travers le Ministère de l’Education nationale a engagé un grand programme de construction de 2331 classes en matériaux définitifs dans le budget 2022. Les travaux de construction de ces salles se poursuivent aujourd’hui sur toute l’étendue du territoire national. Le ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou accompagné des autorités régionales a effectué du 17 au 18 décembre 2023 une visite au niveau des chantiers de construction des salles de classe de la région de Niamey. L’objectif de cette visite est de constater de visu l’état d’avancement des travaux de ces infrastructures.
Ainsi, dans la matinée du vendredi 17 mars 2023, la délégation ministérielle a visité des salles de classe en matériaux définitifs en construction dans plusieurs écoles notamment l’école Saguia Recassement, Tchourey Fandou, Aaéroport 11; Saga gorou 3 et enfin l’école Couronne Nord. Au niveau de tous ces établissements visités, le ministre s’est imprégné du taux d’exécution des travaux de construction qui selon les techniciens varie de 25 à 50%. Pr Ibrahim Natatou a également échangé avec les enseignants de chaque établissement visité sur le taux d’exécution du programme, la professionnalisation de la fonction enseignante, les modalités de l’évaluation. Les administrateurs de chaque établissement ont aussi fait savoir au ministre de l’Education qu’ils sont à un taux d’exécution de 75% voire plus du programme. Ils ont également émis des doléances telles que la clôture et l’électrification des écoles, la construction des latrines etc. A ce niveau le ministre de l’Education a promis de trouver des solutions à leurs doléances. Aussi, Pr Ibrahim Natatou a également encouragé ces enseignantes à maintenir toujours le cap du programme.
Poursuivant sa visite le samedi 18 mars 2023, le ministre de l’Education et sa délégation se sont rendus dans 5 autres établissements de la capitale. Il s’agit de l’école Koubia 2, Idé Gano, Cité député FA, Kalley Plateau FA et l’école Koiramé 1. Ces établissements ont tous des effectifs supérieurs à 1000 apprenants. Selon les explications des techniciens trouvés sur les lieux, les travaux de construction des classes se déroulent très bien tout en respectant le cahier de charge. Le taux d’exécution de ces travaux varie entre 25 et 60%. Dans tous les établissements visités par la délégation ministérielle, les enseignants ont exprimé leur reconnaissance aux autorités nigériennes pour tous les efforts qu’ils déploient pour éradiquer définitivement les classes en paillote dans tout le pays.
Au terme de son périple de deux jours, le ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou a indiqué que cette visite sur les chantiers constitue un devoir pour lui dans le cadre du suivi de ce projet. Il s’agit de faire le tour avec les autorités régionales pour voir comment évoluent les chantiers des classes en contruction. «Nous avons échangé avec les entrepreneurs sur les difficultés qu’ils rencontrent. Nous avons également discuté avec les administrateurs de ces établissements publics et surtout avec les enseignants sur les difficultés qu’ils vivent dans le cadre du déroulement normal de leurs activités. Dieu merci tout se passe normalement. Les chantiers évoluent en respectant toutes les dimensions que nous avons consignées dans leurs cahiers de charge», a-t-il affirmé.
Pr Ibrahim Natatou a par la suite rappelé que cette mission a commencé à l’intérieur du pays notamment à Dosso, Tahoua et Agadez. «À ce niveau, les chantiers avancent normalement et il y a même des chantiers qui sont totalement achevées où les enfants ont déjà intégré les nouvelles salles de classe», s’est-il réjoui. Le ministre de l’Education nationale a rappelé que pour l’année en 2022, c’est 2331 classes qui sont lancées sur toute l’étendue du territoire national. «Cette année 2023, avec des partenaires qui ont voulu nous accompagner, si tout va très bien, selon notre vision nous aurons aux alentours de 10.000 classes à construire», a-t-il confié. Pr Ibrahim Natatou a aussi annoncé que très bientôt, le gouvernement va également lancer le chantier de construction de 50 internats sur toute l’étendue du territoire national, en dehors de l’accompagnement d’une dizaine d’autres internats par quelques partenaires. «Au terme de cette visite, je peux vous dire que les travaux avancent normalement et ils sont tous dans les délais prescrits. Il y a ceux qui ont eu la passation du site courant du mois de janvier. D’ores et déjà certains sont à un taux de 25% et d’autres de 60 %», a-t-il conclu.
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
Le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Dr Ibrahim Boukari a débuté une série de visites, hier mardi 6 juillet 2021, dans les services et établissements sous tutelle de son département ministériel. Pour cette première journée, la délégation du ministre Boukari s’est rendue à l’Inspection de Travail de la région de Niamey, dans les services de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) et dans plusieurs services de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Cette délégation est composée du secrétaire général adjoint du Ministère, des directeurs centraux et des responsables des services visités.
La première étape de cette visite a été consacrée à l’Inspection régionale du travail où la délégation ministérielle a été accueillie par la première responsable, Mme Binia Gaïchatou et ses proches collaborateurs. Par la suite, le ministre et sa délégation ont eu droit à une visite guidée des différents bureaux de l’Inspection. Mme Binia Gaïchatou a saisi cette opportunité pour présenter au ministre la situation de son service. En termes de personnel, il ressort un besoin en ressources humaines notamment de chauffeur, de planton et d’agent de surface. Aussi l’inspection fait face à une insuffisance de moyens roulants. Le ministre a dit avoir pris bonne note et a instruit les directeurs centraux concernés pour étudier le besoin afin de lui faire une proposition dans la mesure du possible.
Non loin de là, se trouve les locaux de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) qui a reçu aussi la visite du Ministre. Avant de visiter les différents bureaux et service de l’Agence, le ministre a suivi, dans la salle de réunion de l’Agence, une présentation de l’institution faite par le secrétaire général, appuyé par le responsable des ressources humaines. Il ressort de cette présentation que l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) est un Etablissement Public à caractère Social (EPS), créé par le Décret N°2017-798/PRN/MET/PS du 06 octobre 2017. Ses statuts ont été approuvés par le Décret N°2018-226/PRN/MET/ PS du 30 mars 2018. Ainsi, de juin 1996 à septembre 2017, l’Agence est devenue un Etablissement Public à caractère Administratif (EPA).
Le secrétaire général de l’ANPE a souligné que cette mutation en un Etablissement Public à caractère Social est guidée par un souci de permettre à l’Agence d’être l’institution leader en matière de promotion de l’emploi au Niger. A ce titre l’Agence poursuit une mission de service public d’emploi. Elle assure l’intermédiation sur le marché de l’emploi, la promotion de l’emploi et l’insertion professionnelle des demandeurs d’emploi. L’ANPE dispose d’un personnel composé de 77 agents repartis entre le siège national et les bureaux et antennes à l’intérieur du pays. Peu après cette présentation la délégation ministérielle a visité plusieurs bureaux de l’Agence au niveau de son annexe sis au quartier terminus.
Le périple de cette journée a pris fin dans les locaux de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) où la délégation ministérielle a été accueillie par le Directeur Général, M. Akillou Ahmed Barigaye entouré de ces proches collaborateurs. Là également, le ministre a visité quelques services au niveau du siège de l’institution. Aux services médicosociaux, le ministre a eu droit à une présentation du service et de ces prestations. Sur place les usagers de ce service principalement des femmes ont exprimé leur gratitude et leur satisfaction pour la qualité de l’accueil et des services. Les responsables de la Caisse ont proposé au ministre une visite au niveau de deux agences, Boukoki et Nouveau Marché. Cette visite a permis au ministre Ibrahim Boukari de constater de plus près les conditions de travail des agents, mais aussi la qualité du service fourni aux usagers.
Le ministre a échangé avec les usagers qu’il a retrouvés au niveau des guichets, majoritairement des femmes présentes pour les prestations familiales. A Boukoki comme au Nouveau Marché, toutes les personnes trouvées ont témoigné au ministre leur satisfaction quant à la qualité des services et de l’accueil. Point de chute de cette journée chargée pour le ministre et sa délégation, l’immeuble CNSS, où le ministre a visité plusieurs autres services.
Après toutes ces visites, le ministre Ibrahim Boukari a fait un point dans lequel il a exprimé sa satisfaction pour la qualité des services fournis aux usagers dans les différentes structures visitées et pour la propriété des locaux. «De façon générale, à l’issue de cette visite de prise de contact, je suis très satisfait du fonctionnement de ces structures. Nous avons visité les locaux et nous avons apprécié la propriété de ces lieux. Nous nous réjouissons de l’organisation et de l’appréciation que font les agents de leurs conditions de travail et de celle des usagers pour la qualité des prestations fournies», a souligné le ministre. Dr Ibrahim Boukari a enfin lancé un message et des conseils aux agents. «Le seul message et conseil que je tiens à donner aux agents c’est l’application strique et rigoureuse de l’éthique et de la déontologie. Parce que si tout le monde fait son travail en fonction de ce qui lui a été demandé, il y’aura moins des plaintes», a déclaré le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection sociale.
Ali Maman(onep)
07 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahouza SadissouLe ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahouza Sadissou, a présidé, mardi dernier à Zinder, une rencontre avec les principaux responsables du secteur de l’enseignement supérieur au niveau des établissements publics et privés autour du thème « bilan des activités académiques 2018-2019 et les perspectives pour une bonne rentrée 2019-2020 ».
Ces échanges qui dureront deux jours permettront d’aborder des questions d’interrelations entre les structures sous tutelles à savoir les Universités publiques du Niger, l’EMIG, l’ANAB, le CNOU et les CROU, l’Agence Nationale d’Assurances Qualité ANAQ-SUP, l’office du Baccalauréat du Niger et les écoles supérieures Privées.
Le second aspect de la rencontre a trait aux grands axes de la Réforme engagée par le Gouvernement portant notamment sur le Statut des Universités publiques du Niger, les modalités du service des Enseignants-chercheurs et chercheurs dans les Universités, en particulier la Révision à la hausse des charges horaires et les conditions de rémunération des copies corrigées.
A quelques jours du début des examens du Baccalauréat, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PhD Mamoudou Djibo a effectué, hier après midi, une visite à l’Office du Baccalauréat du Niger (OBN). Il s’agit pour lui de s’enquérir du niveau des préparatifs et d’organisation du Baccalauréat session 2021.
A son arrivée, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a été accueilli par le Directeur Général de l’Office du Baccalauréat du Niger (OBN), Pr Mounkaila Abdo Lawali Serki. Phd. Mamoudou Djibo a visité le magasin où sont stockés les matériels, le service d’inscription et enfin la Direction Générale de l’OBN.
A la fin de la visite, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a déclaré qu’étant le premier diplôme de l’enseignement supérieur et certainement l’examen le plus attendu de toute la Nation; de part certaines directives communautaires, le BAC est un examen qui doit s’organiser dans la même période au niveau des pays de l’UEMOA. «La préparation et l’organisation sont fondamentales puisqu’il (le Bac) ouvre l’accès à l’enseignement supérieur, à l’université et aux autres écoles professionnelles où école d’enseignement général supérieur», a-t-il indiqué.
Aussi, Ph DMamoudou Djibo a souligné qu’en cette période de pluie, il faut mettre en place les jurys le plus rapidement possible. Il faut également, sécuriser les documents, faire en sorte que toutes les équipes aussi bien les présidents du jury, les membres du jury, les correcteurs soient en place. «Il est normal que je vienne moi-même chercher à connaitre le niveau d’organisation, que je rende compte au Président de la République, au Premier ministre et à l’ensemble du gouvernement et que l’opinion nationale soit également rassurée que le Bac se prépare bien, dans de très bonnes conditions et s’il plait à Dieu, nous allons organiser un Bac propre. En tout cas tel est notre ambition», a-t-il déclaré.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, a par ailleurs invité tous les acteurs à s’impliquer pour le bon déroulement du baccalauréat de cette année. «Nous voulons avoir des examens propres, qui ne doivent souffrir d’aucune irrégularité. Nous avons eu déjà des alertes par rapport à des enseignants dont certains de nationalités étrangères qui parcourent les lycées pour recruter des candidats à la fraude moyennant un montant de 250.000 FCFA à 300.000FCFA», a-t-il relevé. Aussi, il a annoncé qu’une enquête est engagée pour identifier y compris ceux qui auront payé. La police est en train de suivre le réseau. «Nous attendons la fin des investigations. Les candidats et leurs parents, ainsi que les enseignants qui seront reconnus coupables dans cette tricherie organisée, seront tous poursuivis», a-t-il précisé. Selon PhD Mamoudou Djibo, nonobstant la poursuite judiciaire, l’enseignant qui se serait rendu coupable sera carrément radié de la fonction publique. «Tricher à un examen, c’est trahir le pays, nous ne pouvons pas l’accepter. Ceux-là qui s’engagent dans cette voie n’ont qu’à faire leurs valises pendant qu’il est encore temps», a-t-il prévenu.
Yacine Hassane(onep)
15 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Mamoudou Djib Ph.D a effectué du 5 au 6 juin 2023, une visite de travail à Tahoua pour s’enquérir de l’état d’exécution des programmes académiques et évaluer les besoins en infrastructures et en enseignants au niveau de l’Université Djibo Hamani (UDH). Ainsi, dans l’après-midi de la première journée de son séjour dans la capitale de l’Ader, le ministre a procédé sur le campus II de ladite Université, à l’inauguration de deux bâtiments administratifs construits sur «fonds propre» (la subvention de l’État allouée à l’Université), puis à la pose de la première pierre de construction d’un auditorium et d’un centre multimédia. C’était notamment en présence du gouverneur de la région de Tahoua, M. Issa Moussa et du recteur de cette Université, Pr Youssoufa Hamadou Daouda.
Cinq mois après sa dernière visite, à l’occasion de la cérémonie du baptême de l’Université Djibo Hamani, le ministre Mamoudou Djibo PhD a trouvé l’essentiel des voies reliant les blocs administratifs, les salles de cours et la bibliothèque en pavé et des espaces verts en gestation. Sur le site du campus II de l’Université, certains chantiers viennent de s’achever, d’autres commencent, et plein de projets innovants se dessinent à l’horizon.
Le ministre de l’Enseignement supérieur a d’abord inauguré un bâtiment de 20 bureaux modernes pour accueillir les enseignants et le personnel administratif ainsi qu’une salle de réunions de 70 places, puis un deuxième devant abriter l’ensemble des services de scolarité de l’Université, afin de faciliter l’accueil et l’orientation des étudiants et leur prise en charge efficace pendant les périodes d’inscription. PhD. Mamoudou Djibo a ensuite procédé à la pose de la première pierre pour la construction d’un auditorium de 400 places et d’un centre multimédia. Le ministre Mamoudou Djibo s’est ensuite rendu à l’extrême sud des 110 ha de ce second site de l’UDH où les autorités rectorales projettent d’ériger des infrastructures culturelles et sportives au profit des étudiants.
«Je découvre avec plaisir que, le recteur de l’Université Djibo Hamani de Tahoua est un bâtisseur plein d’initiatives qui fait avancer l’Université», a dit le ministre de l’Enseignement Supérieur au sortir de la visite. Il a félicité le Recteur et son équipe pour les efforts réalisés dans la transformation rapide de l’Université Djibo Hamani. «Cette visite m’a permis d’avoir des nouvelles idées pour les autres Universités», a-t-il ajouté.
Outre ces initiatives endogènes, l’Université bénéficiera bientôt d’autres infrastructures structurantes de la part de l’Etat. En effet, au dernier Conseil des ministres, le Ministère de l’Enseignement a fait des communications relatives aux travaux de constructions de murs de clôture au profit des Universités publiques dont l’UDH.
Notons enfin que l’Université Djibo Hamani de Tahoua va accueillir du 8 au 12 juin prochain, une session internationale de préparation au concours d’agrégation en sciences politiques, juridiques, économiques et de gestion du CAMES.
Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua
Source : http://lesahel.org/
Le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar a effectué, hier 5 janvier 2023 une visite au niveau du Centre des Métiers du Cuir et d’Art du Niger (CMCAN) et au siège du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA). Il s’agit d’échanger avec les responsables de ces institutions sur les avancées enregistrées, les difficultés qu’ils rencontrent et leurs attentes vis-à-vis de leur Ministère de tutelle.
A son arrivée au Centre des Métiers du Cuir et d’Art du Niger, qui constitue la première étape, le ministre et la délégation qui l’accompagne ont été accueillis par le directeur général dudit centre et ses proches collaborateurs. Ils ont eu droit à une visite guidée des locaux avant de se retrouver dans la salle de réunions où le ministre a écouté avec intérêt les préoccupations exposées par le premier responsable du CMCAN. Dans son exposé, le directeur général, M. Gonimi Amadou, a d’abord souligné les missions assignées à son institution qui sont entre autres, la formation et le perfectionnement des maitres et des apprentis exerçant dans le secteur de l’artisanat, ainsi que la préparation des jeunes aux Certificat de Qualification Professionnelle (C.Q.P) ; Certificat d’Aptitude Professionnelle (C.A.P) ; Brevet d’Etude Professionnelle (B.E.P) ; Baccalauréat Professionnel (BAC PRO) et au Brevet de Technicien Supérieur (BTS) dans les filières de l’artisanat d’art.
Aussi, le centre a trois filières dans le domaine de la formation initiale qui sont la maroquinerie ; la botterie et la tannerie. Au niveau de l’apprentissage, le centre dispense en dehors de ces trois formations : des formations en os et cuir, en gainerie et en batique. Pour ce qui est des difficultés, le DG du CMCAN a relevé le recrutement des jeunes pour la formation initiale ; le faible niveau des formateurs ; un programme d’enseignement qui n’est pas totalement l’APC. «Nous faisons une formation modulaire pendant l’année scolaire mais en fin d’année les élèves passent un examen classique, nous ne savons pas exactement ou est-ce que nous en sommes», a rappelé le directeur général du CMCAN. A cela s’ajoutent les problèmes de stage, d’insertion de ces jeunes après leur formation, le problème de financement de l’apprentissage, de la formation continue de maitres artisans et d’internat construit depuis 2017 mais qui n’est pas encore fonctionnel.
Pour sa part, le ministre de l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle a réitéré l’engagement de son département ministériel à faire du CMCAN un centre de référence nationale et même sous régionale. M. Kassoum Maman Moctar a aussi pris un engagement personnel de prendre en compte dès cette année 2023 l’essentiel des préoccupations soulevées par le directeur général pour donner au CMCAN toute sa lettre de noblesse dans le meilleur délai. Il a également rassuré ce dernier que le ministère va améliorer significativement la subvention allouée à ce centre. En ce qui concerne la formation continue et la fonctionnalité de l’internat surtout pour les filles, le ministre a promis de prendre en compte ces questions.
Au niveau du FAFPA, la délégation ministérielle a aussi eu droit à une visite guidée des locaux et une présentation de la structure. Ici également le directeur général de ladite structure, M. Harouna Elhadji Oumarou a souligné les missions assignées au FAFPA qui sont de contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales d’EFPT ; l’identification des besoins en matière de formation professionnelle et technique, notamment initiale professionnalisant, à la carte, continue et par apprentissage ; le financement total ou en partie des actions individuelles ou collectives de formation professionnelle et technique à finalité d’insertion professionnelle et/ou d’emploi ; l’appui aux opérateurs de formation professionnelle par le financement du perfectionnement de leurs formateurs, l’élaboration de stratégies novatrices et d’ingénieries pédagogiques appropriées ainsi que l’amélioration de leurs outils et instruments didactiques de formation ; l’appui aux institutions de formation pour la modernisation de leurs équipements et infrastructures pédagogiques ; l’appui et l’accompagnement des entreprises et secteur moderne, de l’artisanat et les entreprises informelles, en vue de l’élaboration et de la mise en œuvre de leurs plans et/ou projets de formation, etc.
Pour ce qui est des difficultés, M. Harouna Elhadji Oumarou a relevé le décaissement lié aux procédures du Compte Unique du Trésor (CUT) ; la non maitrise du montant mobilisable de la TAP, ce qui ne permet pas une planification rationnelle de son utilisation ; le manque d’un local propre pour la Direction Générale et bien d’autres.
Là, également le ministre en charge de l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar a réitéré l’engagement de son département ministériel à accompagner le FAFPA et à travailler ensemble pour relever les défis qui sont vraiment énormes.
Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation M. Hamadou Adamou Souley a effectué un déplacement sur Abala, région de Tillabéri, le samedi 4 février 2023. Le but de ce déplacement du ministre en charge de la sécurité intérieure qu’accompagne le Gouverneur de la région de Tillabéri M. Yayé Arouna et plusieurs personnalités, est de rencontrer certains chefs de tribus d’Abala et de ses environs afin de ramener la paix, la stabilité et la cohésion sociale dans cette localité.
Au cours de cette visite, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a présidé une réunion à laquelle plusieurs chefs de tribu, autorités et leaders d’opinion ont pris part. Le but de la réunion est de rappeler aux uns et aux autres le respect des engagements pris lors d’un forum sur le dialogue intercommunautaire organisé à Abala il y a de cela deux mois.
Ainsi, le ministre de l’Intérieur n’a pas passé par quatre chemins pour situer les responsabilités sur ce qui se passe à Abala. Après plusieurs heures d’échanges, les chefs de tribus ont, de nouveau, pris des engagements pour œuvrer aux côtés de l’Etat afin de ramener la paix à Abala. En effet, le ministre de l’Intérieur a rappelé qu’il y a de cela deux mois, il était venu à Abala pour présider l’ouverture d’un forum intercommunautaire. A l’issue de ce forum, il y a eu des conclusions et des recommandations. Malheureusement ces conclusions et recommandations n’ont pas été suivies d’effet malgré les engagements que les uns et les autres ont pris en particulier certains chefs de tribus. Ces derniers ont pris l’engagement de travailler pour que la paix et la sérénité reviennent dans ce département.
A tout point de vue, la situation sécuritaire du département d’Abala affecte l’ensemble du nord de la région de Tillabéri mais aussi celle de Tahoua et au-delà jusqu’au sud vers Dosso. C’est pourquoi cinq (5) chefs de groupements qui ne relèvent pas de la région de Tillabéri ont été invités à cette rencontre. Il s’agit des chefs de groupements de Bangui, Konni, Dogondoutchi, Tahoua et Tilia. Ces Chefs de groupements ont eu une réunion préliminaire avec le ministre à Niamey, ensuite une autre à Abala où ils ont discuté entre eux. «Ce matin à mon arrivée, nous avons eu cette rencontre ensemble. La substance de mes propos était qu’il fallait que ces chefs de tribus s’engagent davantage dans la lutte contre le terrorisme, surtout ils doivent fournir le maximum d’effort pour renforcer la cohésion sociale.Vous avez pu constater que ce sont nos compatriotes en particulier qui sont dans le terrorisme. Ce sont eux qui troublent l’ordre à Tahoua, à Dosso. À longueur de journée, ils sont dans les différentes communes en harcelant les populations en troublant la quiétude sociale en arrachant les animaux en enlevant des personnes. Ils vont jusqu’à exécuter des personnes. Il vous souviendra qu’il y a moins d’un moi toute une famille a été décimée dans un village de la commune de Tebaram. Cette situation nous a révoltés. Elle a révolté les populations. Elle a choqué toutes les communautés. C’est pour cela que nous sommes venus leur tenir ce langage de vérité. Ce sont eux qui sont les parents biologiques de ces jeunes qui s’adonnent aujourd’hui non seulement au terrorisme mais aussi certains se sont convertis aujourd’hui dans le grand banditisme. Il n y a pas mieux qu’eux pour sensibiliser ces jeunes pour qu’ils arrêtent ce qu’ils sont en train de faire», a déclaré le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation.
D’ores et déjà, un comité pour suivre et veiller au respect strict des engagements pour une coexistence pacifique a été mis en place. Ce comité, composé du Gouverneur de la région de Tillabéri, du préfet du département d’Abala, et bien d’autres personnalités a donné un délai de rigueur d’un mois pour mettre fin à toutes les formes de violence et de banditisme dans le département d’Abala. «Aujourd’hui, c’est une journée mémorable pour le département d’Abala. Nous avons reçu dans notre département le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation accompagné d’une délégation. Ça fait plusieurs fois que le ministre de l’Intérieur vient dans le département relativement à cette question très sensible. Le but de sa présence à Abala est de ramener la paix. Notre département fait partie des zones sérieusement impactées et affectées par l’insécurité depuis plusieurs années», a expliqué M. Yayé Arouna, le Gouverneur de la région de Tillabéri.
Pour sa part, le préfet du département d’Abala M. Boubacar Oumarou s’est réjoui des échanges entre le ministre et les chefs de tribus conviés pour la circonstance. Ces chefs ont de nouveau pris des engagements pour ramener et maintenir la paix, la sécurité et la cohésion sociale à Abala. Si vous vous rappelez dans un passé récent, nous avons eu à organiser un grand forum dont le but est de mettre fin à l’insécurité dans notre département. Très malheureusement certains participants n’ont pas pris ce forum au sérieux. Aujourd’hui, le message fort du ministre a touché tout le monde. Nous remercions le bon Dieu des résultats auxquels nous sommes parvenus. Tous les chefs de tribus concernés ont décidé de respecter et de faire respecter les engagements qu’ils ont pris auparavant. Nous estimons qu’à partir d’aujourd’hui, il n’y aura plus de problème dans notre localité. Le ministre a été franc envers tout le monde et les gens ont pris acte. Et le comité qui a été mis en place pour suivre le respect des engagements dont je suis membre va se mettre au travail sans délai pour que d’ici un mois nous puissions inviter le ministre à nouveau afin de venir apprécier l’évolution de la situation sécuritaire dans notre département. Et cette fois-ci, le message de vérité du ministre a été bien compris par les uns et les autres car la sécurité des populations nous concerne tous», a témoigné le préfet d’Abala.
Abdoul-Aziz Ibrahim ONEP Tillabéri
Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley a effectué le vendredi 2 juin 2023, une mission dans la commune rurale d’Anzourou, Région de Tillabéri. Il s’agit à travers cette visite d’aller rencontrer les populations, suite à un incident ayant occasionné la mort de 9 personnes dont des enfants, le samedi 27 mai dernier dans un campement non loin du village de Zibane. Ainsi, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a, au nom du Président de la République invité les populations à cultiver la paix et le vivre ensemble pour une coexistence pacifique. Il a également réaffirmé l’engagement et la volonté des autorités nigériennes à protéger les populations partout où elles se trouvent.
L’incident objet de cette mission, est intervenu dans un contexte où l’on observe une accalmie progressive dans la région de Tillabéri particulièrement à Anzourou. C’est pourquoi, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a jugé nécessaire d’aller rencontrer les populations pour les rappeler l’intérêt de privilégier le dialogue. Le ministre Hamadou Adamou Souley est accompagné par le Gouverneur de la région de Tillabéri M. Yayé Arouna, le président du Conseil Régional de Tillabéri M. Issoufou Oumarou, des responsables des Forces de Défense et de Sécurité, des leaders coutumiers et religieux, etc.
La délégation ministérielle a été accueillie au chef-lieu de la commune d’Anzourou par les autorités régionales. Elle a ensuite mis le cap sur Zibane où les communautés l’attendaient. Arrivée à Zibane, la délégation a eu des échanges francs, directs et interactifs avec les populations de Zibane et alentours présentes pour la circonstance. Au cœur des échanges, la situation sécuritaire dans l’Anzourou. Une enquête est ouverte sur ces événements pour situer les responsabilités.
Ainsi, M. Hamadou Adamou Souley a notifié que les événements qui se sont déroulés à Zibane sont très tristes. «Ce qui s’est passé nous a beaucoup affligé. Nous savons tous comment la situation de ces zones est très difficile. Les épreuves auxquelles les populations font face sont insupportables. Nous sommes conscients de la situation de Zibane. C’est pourquoi, le Président de la République SE. Mohamed Bazoum s’est personnellement rendu à Zibane pour témoigner et réaffirmer son engagement d’être aux côtés des populations. Cette fois-ci, il m’a instruit de venir afin de me rendre compte de la situation. Ces derniers temps nous assistons à un apaisement de la situation sécuritaire, et nous allons continuer de prier et de mettre tous les moyens nécessaires pour améliorer les conditions de vie des populations. Ceux qui sont en train de déranger les paisibles citoyens dans ces zones vont regretter leurs forfaitures. Ce sont des bandits et ils seront traités comme tels», a déclaré le ministre de l’Intérieur.
A tout point de vue, l’adresse du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation à l’endroit des populations est à la fois une interpellation mais aussi un message de conscientisation à l’endroit des jeunes. Il ressort des allocutions et les échanges que les vols répétitifs de bétail seraient à l’origine des derniers événements meurtriers. C’est pourquoi, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a invité les populations à ne pas céder aux tentations des égarés. «Dans mon propre village, ces bandits ont réussi à enlever plus de 400 têtes de bétails. Je ne me suis jamais pris à une communauté. Nos populations doivent faire la part des choses entre les communautés et les bandits. Nos communautés ont toujours vécu dans la symbiose, la tranquillité, la fraternité, etc. Nos parents et nos grands parents ont tous grandi ensemble sans aucun différend. Les vols de bétail ne datent pas d’aujourd’hui. Cela n’a jamais causé des conflits intercommunautaires. Nous savons que les temps ont changé, mais je pense que c’est possible de sauvegarder et consolider nos valeurs pour une coexistence pacifique», a souligné le ministre avant d’inviter la population à saisir les voies de recours que sont les FDS à côté, les élus, le chef de canton, etc.
«Nous ne voulons plus entendre des conflits intercommunautaires. Je m’adresse particulièrement à vous les jeunes. Nous ne voulons plus entendre des incidents provenant de votre part. Nous allons effectuer des missions régulières dans tous les villages pour rencontrer tous les acteurs», prévient le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation. Par ailleurs, M. Hamadou Adamou Souley a insisté sur la détermination de l’Etat à ne jamais tolérer les violences intercommunautaires. «Dieu n’accepte pas ces genres de choses et l’Etat ne les acceptera jamais. Nous avons déployé les FDS dans toutes ces zones. Et nous allons accroitre les effectifs des éléments dans l’Anzourou», a-t-il annoncé.
Au cours de cette rencontre, les représentants des populations ont publiquement relaté les faits avec des témoignages sur les événements ayant motivé la mission du ministre en charge de l’Intérieur. A la fin des échanges, la délégation a visité les sites qui accueillent les animaux récupérés par les FDS aux bandits qui opèrent dans «la zone des trois frontières».
Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri
Source : http://lesahel.org/
Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley a effectué du 25 au 27 août 2022, une visite dans la région de Dosso. L’objectif essentiel de cette mission pour le ministre de l’Intérieur est d’aller à la rencontre des populations et des Forces de Défense et de Sécurité pour échanger sur les deux stratégies de sécurité intérieure adoptées par le gouvernement et mises en œuvre par le Ministère de l’Intérieur. Il s’agit pour le ministre et sa délégation de vulgariser l’ensemble du contenu de ces deux stratégies auprès des acteurs concernés.
Dans le cadre de la protection des populations et de leurs biens, le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a élaboré deux stratégies de sécurité intérieure. La vulgarisation de ces deux stratégies intervient dans un contexte marqué par la menace terroriste et l’insécurité résiduelle liée au banditisme. En effet, pour réussir le combat contre le terrorisme et le crime organisé, il va falloir collaborer avec l’ensemble des acteurs notamment les populations. Voilà, toute la démarche dans laquelle le Ministère de l’Intérieur et de la Décentration s’est inscrit à travers cette mission de sensibilisation et d’implication des populations.
Au cours de cette mission, le ministre de l’Intérieur et sa délégation se sont rendus dans les départements de Tibiri, de Gaya, de Djoundjou, de Loga, à Matankari, à Soucoucoutane à Dogon Kiriya et à Dan kassari dans le département de Doutchi où, ils ont rencontré les responsables départementaux, communaux et les leaders d’opinion avec lesquels ils ont eu des échanges sur la situation sécuritaire actuelle. Ainsi, le périple du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation M. Hamadou Adamou Souley a été marqué par des rencontres restreintes avec les autorités locales et les leaders religieux et traditionnels, et des séances d’échange avec les populations.
Ces rencontres ont permis de sensibiliser les différents acteurs sur les comportements à adopter pour mieux lutter contre l’insécurité et les trafics de tout genre dont souffre la région. C’était un moment de communion ayant permis d’avoir des échanges constructifs pour épargner la région de Dosso des conséquences désastreuses de la guerre en Libye. M. Hamadou Adamou Souley devait aussi insister sur le sens de responsabilité des parents à sensibiliser leurs progénitures sur les dangers de la guerre et à ne pas les laisser s’y aventurer.
Tout en leur transmettant les salutations fraternelles du premier responsable de l’État, en l’occurrence le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E Mohamed Bazoum, le ministre a exhorté l’ensemble de la population de Dosso à prier pour la paix et la prospérité au Niger et pour un hivernage fécond. enfin, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a visité les différentes Unités des forces de défense et de sécurité de la région.
Mariama Dakou AP/ MI/D
Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley a entrepris depuis quelques mois une série de visites dans les zones durement affectées par l’insécurité. C’est ainsi que, sur instruction du Président de la République, une délégation conduite par le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation s’est rendue à Tégué, département de Téra, le vendredi 10 février 2023 où elle a été en contact direct avec les populations qui ont regagné leurs zones d’origine, abandonnées depuis un certain temps pour cause d’insécurité. Cette visite a pour but de constater d’une part la situation des populations de Tégué, soutenir et réconforter celles-ci et d’autre part, de réaffirmer la volonté de l’Etat à les sécuriser.
Cette visite du ministre de l’Intérieur et des autorités régionales chez les populations de Tégué éprouvées ne se résume pas seulement à une simple visite de constat. En
effet, la délégation n’est pas allée les mains vides. Il s’agit également d’apporter une assistance alimentaire à près de 7.000 personnes. Cette aide de l’Etat va permettre à la population de faire face au contexte actuel caractérisé par l’arrêt de toutes les activités économiques. En effet, un important appui de l’Etat a quitté Niamey le samedi 11 février 2023 sous escorte militaire à destination de Tégué au profit des populations. Cette cargaison est composée de vivres divers dont 60 tonnes de mil, 30 tonnes du riz, 41 tonnes de haricots, 6550 L d’huile, etc.
Lors de ce déplacement, la délégation ministérielle s’est arrêtée à Bankilaré, le lieu d’accueil des déplacés de Tégué. Ici, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation M. Hamadou Adamou Souley a, au nom des autorités du Niger, salué et remercié les populations de Bankilaré pour avoir accueilli et assisté leurs frères et sœurs de Tégué jusqu’au retour de la dernière vague.
Arrivée à Tégué dans l’après-midi, la délégation ministérielle a trouvé sur place une population déterminée et prête à aider l’Etat pour vaincre les forces du mal. Ainsi, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation s’est adressé aux populations pour réaffirmer l’engagement du Président de la République SE. Mohamed Bazoum pour garantir la sécurité dans tous les domaines à toutes les populations. «Nous avons organisé ce retour après avoir mis en place d’abord un dispositif sécuritaire conséquent pour rassurer les populations. Ensuite tout le monde a été transporté dans de très bonnes conditions. Tout le monde a regagné Tégué sain et sauf. Il était de notre devoir et conformément aux instructions du Président de la République de venir voir de visu, constater la situation qui prévaut à Tégué», a déclaré le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation.
L’accueil réservé au ministre et à sa délégation en dit plus sur la satisfaction des populations qui se rendent compte que l’Etat ne les a jamais oubliés. «Ces populations nous ont accueilli à bras ouverts et elles ont témoigné de leur disposition à collaborer avec les Forces de Défense et de Sécurité. Désormais les Forces seront informées à temps par rapport aux actions néfastes des terroristes qui sont éparpillés un peu partout dans la commune rurale du Gorouol. Les populations ont évidemment exprimé un certain nombre de doléances que nous allons transmettre à qui de droit. Nous pensons qu’aujourd’hui la situation de Tégué s’est stabilisée. Nous avons trouvé des populations en forme, joyeuses, très satisfaites des actions du Gouvernement. Elles sont très contentes de la réaction prompte du Gouvernement qui leur a permis de revenir le plus rapidement possible dans leur village», a expliqué M. Hamadou Souley.
Ainsi, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a précisé que le dispositif sécuritaire actuel mis en place va rester sur place. «Ce dispositif sécuritaire va rester et rayonner tout autour du village et au-delà à l’intérieur du canton pour que les populations puissent rester et vivre tranquillement. Nous savons qu’une bonne partie des ces populations vit mal. Le Gouvernement est en train de prendre les dispositions sécuritaires conséquentes pour mettre fin à cette situation. Et incha Allah dans les jours à venir, j’ai promis aux populations qu’elles vont d’elles-mêmes constater un grand changement. La promesse du Gouvernement va être tenue et les populations verront la fin de leur calvaire», a rassuré le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep), Envoyé spécial
Source : http://www.lesahel.org/
Le Ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions M. Mahamane Lawaly Dan Dano a effectué hier matin, une série de visites dans les différents organes de presse de Maradi. Il était accompagné du Gouverneur de la Région, M. Chaibou Aboubacar, du Président du Conseil Régional de Maradi, M. Laouali Malam et du président du Conseil de ville, M. Pacachatou Mourtala.
Selon le Ministre Mahamane Lawaly Dan Dano, il s’agit à travers cette visite de constater de visu les conditions dans lesquelles les hommes de média travaillent à Maradi et de leur demander de jouer pleinement leur rôle de sensibilisation à travers des productions de qualité surtout en cette période où la société fait face à diverses dépravations. Il a visité aussi le chantier qui devait abriter la radio et télévision régionale et aussi le centre émetteur de Tibiri. Partout où il est passé, le Ministre de la communication a eu droit à une visite guidée qui lui a permis de mieux comprendre les difficultés que rencontrent les organes de presse.
A l’issue de cette visite de prise de contact, il a animé un point de presse à travers lequel il a dit avoir constaté que tout se passe relativement bien dans ces organes de presse. ’’Il faut peut-être rappeler que nous sommes dans un contexte de passage de l’analogique au numérique. C’est un processus qui est presque achevé. Nous avons profité voir si tout ce qui est prévu en terme d’installation a été bien fait’’ a-t-il affirmé. Tout en reconnaissant l’indépendance des organes de presse privés de la place, le Ministre a affirmé qu’il a profité de cette visite pour transmettre un message. « Nous avons lancé un appel pour que ces organes de presse participent à l’œuvre de construction nationale. Ils le font déjà, mais nous pensons qu’il y a des questions sur lesquelles il faut être très pointu » devait-il rappeler. Il s’agit de la sécurité dans les départements de Madarounfa et Guidan Roumdji, et d’autres questions sociétales telles que la dégradation des mœurs ou la consommation de la drogue. « Je pense que la radio et la télévision sont deux canaux appropriés pour ce combat », estime-t-il.
La visite du ministre au CFTV de Tibiri lui a permis de constater qu’il y a du matériel chèrement acquis dans le cadre de la TNT qui n’est pas encore installé. « Nous allons œuvrer pour que ce matériel soit installé et utilisé pour le bénéfice du peuple nigérien avant sa détérioration. Pour ce qui est du nouveau local de la RTN, le Ministre a promis qu’ils mettront tout en œuvre pour que ce bâtiment conçu dans le cadre de Maradi Kolliya soit opérationnel.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
Le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mohamed Hamid a effectué des visites, hier mercredi 28 avril 2021, dans les services relevant de son département ministériel à Niamey. De l’Hôtel Gaweye de Niamey, aux bâtiments annexes dudit ministère en passant par l’APEIC et le Centre National de Cinématographie (CNCN), le ministre est allé à l’écoute du personnel, mais aussi pour prendre connaissance du fonctionnement des services relevant de sa tutelle. Il était accompagné des cadres du tourisme ; de l’artisanat, ceux des Arts et de la Culture, ainsi que des responsables des services d’appui aux deux secteurs.
A l’hôtel Gaweye, première étape de cette sortie du ministre Mohamed Hamid, il était question de rencontrer le personnel et les responsables de cet établissement. En effet, en début de la semaine le personnel de l’hôtel a engagé un mouvement pour décrier leurs conditions de travail. L’établissement ne pouvait plus supporter les charges et ses obligations faute de clientèle, avec seulement 3 à 4 clients par jour, 4 mois d’arriérés de salaire, l’eau et le téléphone coupés. Le Directeur Général de l’hôtel a informé le ministre que son établissement a des reliquats d’environ 40 millions de FCFA sur le fonds COVID qui tardent à être versés. «Si je trouve cet argent, c’est suffisant pour moi pour payer les salaires», a-t-il dit tout en plaidant auprès du ministre pour qu’il intercède auprès de qui de droit pour soulager la souffrance du personnel.
Les délégués du personnel ont saisi cette occasion pour expliquer au ministre les raisons qui les ont amenés à engager le mouvement. «Nous avons 4 mois d’arriérés de salaire. Beaucoup d’entre nous sont chassés de leurs maisons pour non-paiement des loyers. Nos femmes ont quitté pour certains et nos enfants ne vont plus à l’école. Beaucoup viennent au service à pied faute des frais de taxi. Nous avions consenti des efforts en renonçant à plusieurs avantages. Nous attendons impatiemment la signature de l’accord de mise en concession de l’hôtel et le financement du plan social», a déclaré un des délégués.
Le secrétaire général du ministère du Tourisme a donné des explications sur le processus de la mise en concession de l’hôtel. Il a informé le personnel que tout est fin prêt. «Le plan social est parachevé et un consensus a été trouvé. L’opérateur preneur est engagé à libérer les ressources une fois que la convention signée par le gouvernement. Actuellement le dossier est au cabinet du Premier ministre. Les discussions sont en cours et très prochainement le processus sera bouclé», a-t-il expliqué.
En réponse à toutes ces préoccupations le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat a invité le personnel à plus de patience. «Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour avancer ce dossier. Maintenant je suis venu pour vous écouter et bien comprendre les préoccupations. Nous sommes sur la bonne voie. Donc je vous demande d’observer un peu de patience et nous donner le temps de voir ce que nous pouvons faire», a dit le ministre Mohamed Hamid.
Le ministre s’est rendu au quartier Any-Koira où se trouvent les services annexes du ministère de la Culture, l’Agence de Promotion des Entreprises et Industries Culturelles (APEIC) et le Centre National de Cinématographie. A ce niveau, après la visite guidée des différents services, le ministre Mohamed Hamid a suivi une présentation de l’APEIC et du CNCN faite par les Directeurs de ces structures. Dans leurs présentations, ils ont tous expliqué les missions dévolues à leurs structures, les atouts et les difficultés auxquels elles font face.
A l’issue de cette visite le ministre Mohamed Hamid a promis de réunir l’ensemble des responsables et les cadres du ministère pour échanger et trouver ensemble des solutions aux problèmes soulevés. Pour le moment, il a invité le personnel au travail et à utiliser les moyens disponibles. Il a aussi exprimé sa disponibilité et son ouverture pour dialoguer avec l’ensemble des acteurs en vue de trouver des solutions aux problèmes posés.
Ali Maman(onep)
29 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
Le ministre de la Défense Nationale, M. Kalla Moutari, qu'accompagnent le gouverneur de la région de Tillabéry, le chef d'Etat-major des Armées et des hauts cadres militaires a effectué du 14 au 17 Mars dernier, une mission dans la Région de Tillabéry. Il a plus précisément visité des postes militaires de reconnaissance (PMR) à la frontière nigéro-malienne et burkinabé. Cette mission de sensibilisation se veut également l'occasion pour le ministre Kalla Moutari de féliciter nos vaillants soldats pour les efforts qu'ils déploient dans le cadre de la défense et de la préservation de l'intégrité du territoire national.
Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a reçu en audience, le lundi 22 août 2022, à Ouagadougou, les ministres en charge de la Défense du Niger, Alkassoum Indattou et du Burkina Faso, le Général Barthélémy Simporé.
Accompagnés de leurs proches collaborateurs, les deux ministres ont fait au Chef de l’Etat le point de la séance de travail des deux délégations au cours de la journée dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Nous avons fait le tour de la situation sécuritaire dans nos deux pays, en passant en revue la situation au Niger et au Burkina Faso, en regardant les conditions dans lesquelles nos différentes forces sont en train de travailler actuellement », a indiqué le ministre de la Défense Nationale du Niger, Alkassoum Indattou.
Selon lui, il a été aussi question d’examiner les défis auxquels les forces armées nationales sont confrontées et d’imaginer, « ensemble les solutions qui pourraient nous permettre de reprendre le contrôle de toute la situation et de sécuriser toutes nos populations ». Le Burkina Faso et le Niger ont conclu, sur la nécessité d’agir ensemble, à travers le renforcement de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la défense par un accord de coopération militaire et de multiplier les opérations conjointes sur le terrain.
« Au-delà des opérations ponctuelles, nous envisageons de faire des opérations régulières et permanentes sur le terrain entre nos différentes forces armées pour permettre à nos forces d’occuper le terrain, de prendre le contrôle du terrain et qu’on ne puisse pas laisser un seul centimètre aux terroristes aussi bien au Niger qu’au Burkina », a rappelé Alkassoum Indattou.
Les deux parties ont passé aussi en revue la situation sous-régionale et ont montré leur souhait de travailler à revoir la coopération avec le Mali pour une meilleure synergie d’actions. Elles se sont aussi engagées à travailler avec le Bénin pour plus de résultats probants au niveau des frontières entre les trois pays. « Le président de la Transition nous a encouragés par rapport à ce travail et nous a apporté tout son soutien, comme le Président de la République du Niger l’a fait, pour aboutir à des résultats palpables », a soutenu le ministre nigérien de la Défense nationale, M. Alkassoum Indattou.
Source : Direction de la communication de la présidence du Faso
Source : http://www.lesahel.org
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou a effectué une série de visite, hier dans plusieurs services relevant de son département ministériel. Ce déplacement a conduit le ministre Sékou Doro Adamou et la délégation qui l’accompagne dans plusieurs directions et services dans les locaux du ministère et à l’annexe.
La première étape de cette visite a été consacrée au bureau du conseiller du ministre et à celui du Secrétaire général du Ministère. Par la suite la délégation ministérielle a visité les bureaux des directeurs généraux, des directeurs sectoriels et ceux des différents services. Ainsi, le ministre s’est rendu au bureau d’ordre, à la Direction des Ressources Financières et Matérielles, à la Documentation, à la Direction Générale des Sports, à la Direction Générale de la Jeunesse, au Fonds du développement des Sports, à la direction des marchés publics, à la direction de gestion des infrastructures sportives, à la Direction des Ressources Humaines, aux bureaux du service de la médecine sportive, etc.
Il faut noter que le ministère de la Jeunesse et des Sports est composé au total de 17 directions dont deux Directions Générales, des Directions sectorielles et des Directions transversales. Au cours de cette visite, le ministre s’est principalement intéressé aux conditions de travail des agents. Il a relevé plusieurs difficultés auxquelles, a-t-il dit, il va falloir apporter des réponses urgentes afin de mettre le personnel dans des conditions d’accomplir leur mission. «Cette visite m’a permis de connaitre les conditions dans lesquelles travaillent les agents afin d’identifier les mesures à prendre pour améliorer leurs conditions de travail. Je l’ai dit, pour permettre aux gents de bien travailler il faut les mettre dans un minimum de conditions de travail. Je crois que si nous arrivons à le faire, cela va permettre à ce que les résultats soient au rendez-vous», a indiqué le Ministre.
Monsieur Sékou Doro Adamou a indiqué que tout est prioritaire même s’il y’a des aspects sur lesquels il faut agir dans l’immédiat. En effet, au nombre des difficultés on note l’exigüité des bureaux, l’insuffisance du matériel de travail (ordinateurs, bureaux, tables, chaises, etc.), la vétusté de certains matériels, etc. «Ce qu’il faut, c’est de se mettre en synergie avec l’ensemble des acteurs pour étudier les difficultés, faire l’évaluation qu’il faut et voir quelles solutions envisager et comment les apporter. Parce qu’il faut mettre les agents dans les conditions leur permettant d’accomplir leur mission avant de leur demander des résultats», a-t-il souligné.
Ali Maman(onep)
20 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
Le ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sekou Doro Adamou et l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, S.E Jiang Feng ont effectué hier 24 août 2022, une visite au Stade Général Seyni Kountché (SGSK) de Niamey. Cette visite intervient dans un contexte où, la plus grande installation sportive de notre pays a été suspendue des compétions internationales par la Confédération Africaine de Football (CAF). C’est dire que cette visite conjointe du ministre de la Jeunesse et du diplomate chinois augure de bons signes pour la rénovation de ce temple du football nigérien.
Au cours de cette visite, les techniciens du Ministère de la Jeunesse et des Sports ont exposé l’état actuel du stade et la rénovation dont il a besoin pour revenir aux standards internationaux. Parmi les problèmes soulevés, on peut citer entre autres : la rénovation de l’écran géant du stade ; l’installation des chaises au niveau des gradins ; la rénovation des vestiaires ; du groupe électrogène ; de la salle de l’électricité qui permet d’éclairer le stade lors des matchs nocturnes nationaux et internationaux ; la salle VIP etc.
Au niveau du palais du 29 juillet, la délégation ministérielle a eu droit au même exercice. C’est ainsi que le directeur du palais du 29 juillet, M. Mahamadou Oumarou a exposé l’ensemble des problèmes auxquels fait face ce bâtiment qui accueille plusieurs événements nationaux et internationaux. On relève au titre des problèmes évoqués : la dégradation de la grande salle qui commence à fuiter de l’eau en cette période de fortes précipitation ; le problème d’électricité au niveau de l’alimentation des deux écrans, etc.
A l’issue de cette visite, le ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sekou Doro Adamou a remercié l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine pour non seulement sa disponibilité et son pragmatisme dans le cadre de rénovation du stade. En effet, aussitôt l’annonce de la suspension du Stade Général Seyni Kountché des compétitions internationales, le ministre de la Jeunesse et du Sport a informé qui de droit (le Premier ministre et le Président de la République). Fort heureusement, ils ont été très attentifs par rapport à ce problème. Le ministre de la Jeunesse et du Sport a souligné que, soucieux de l’épanouissement de la Jeunesse nigérienne, le Président de la République avait saisi l’Ambassade de Chine afin de voir dans quelle mesure on peut remettre le Stade Général Seyni Kountché aux normes internationales et cela dans des meilleurs délais. « C’est ce qui fit fait lorsque l’ambassadeur de la Chine a été reçu par le Président. Si vous vous souvenez, il avait dit dans sa déclaration, qu’il effectuera une visite au stade en compagnie du ministre de la Jeunesse pour s’enquérir de l’ensemble des difficultés existantes et que la Chine s’engage à le rénover’’ a rappelé le ministre Sekou Doro Adamou.
Par ailleurs, il faut préciser que, la Chine et le Niger ont développé depuis fort longtemps des relations d’amitié et de coopération excellentes qui se solidifient au fil des années.
Pour sa part, l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine, S.E Jiang Feng, s’est dit honoré de visiter de fond en comble les installations du stade général Seyni Kountché avec le ministre de la Jeunesse et du Sport. S.E Jiang Feng a rappelé que, ce stade été construit par la Chine dans les années 80. Il représente un édifice important et un symbole d’une amitié sincère entre la Chine et le Niger.
Pendant une trentaine d’années, le stade général Seyni Kountché a accueilli plusieurs évènements sportifs ; des manifestations culturelles ; économique et sociale. Bref, il a contribué au développement socio-économique du pays. « Le Président la République du Niger a lancé un appel à la Chine pour la rénovation totale du stade général Seyni Kountché et la Chine a répondu oui parce que, le gouvernement chinois s’engage à remettre aux normes internationales. Mieux, le projet de la rénovation du Stade Général Seyni Kountché figure désormais parmi le programme Chino-africain du Président Xi Jinping », a ajouté l’Ambassadeur Jiang Feng.
SE. Jiang Feng devait par la suite souligner que, la rénovation ce stade n’est pas une chose facile. Mais il faut croire juste au génie de la Chine surtout la conception a été faite en Chine. D’ores et déjà, la procédure de la rénovation a été déjà amorcée. ‘’ Nous voulons simplement que les Nigériens aient confiance à la Chine par rapport à sa capacité de remettre le Stade Général Seyni Kountché aux normes et cela dans un meilleur délai », a conclu le diplomate chinois.
Mourtala Alhassane(Stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org
Suite aux pluies diluviennes tombées sur la ville de Niamey, certains services relevant du ministère de la Justice ont été soit victimes d’inondations ou ont subi des dommages inhérents aux écoulements des eaux. Informé de la situation, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux Dr Boubakar Hassan s’est rendu samedi 24 juillet sur les différents lieux, en compagnie de ses proches collaborateurs, pour constater de visu l’ampleur des dégâts sur les infrastructures et envisager les solutions qui siéent. Le ministre est successivement allé à la Cour d’Appel, au Tribunal d’arrondissement communal Niamey 2 et au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey où les eaux ont provoqué des dégâts.
A la Cour d’Appel où il s’est rendu en premier, le ministre de la Justice a d’accord constaté que toute l’enceinte de cette cour est un endroit inondable qui nécessite des travaux de remblais pour rehausser la cour afin de la rendre plus accessible. En effet, explique-t-on au ministre, à chaque importante pluie, l’accès sur les lieux devient difficile aux agents ainsi qu’aux usagers du fait de la stagnation des eaux sur presque toute l’emprise de l’enceinte de la Cour d’Appel. A l’intérieur des bâtiments, construits depuis plus de trente (30) ans faisant apparaitre clairement leur état de vétusté, le ministre a constaté que certains bureaux ont subi d’importants dommages à cause des problèmes d’étanchéité à l’exemple de la salle de délibération, de la salle d’audience ou encore du hall principal et de certains bureaux.
Les responsables des lieux ont saisi l’occasion de la visite pour faire part au ministre de certains des soucis auxquels est confrontée la Cour d’Appel comme le manque de manœuvres pour l’entretien, le niveau très bas du mur de clôture ou encore l’insuffisance et la vétusté du mobilier et de la climatisation ainsi que l’obsolescence du circuit électrique et bien d’autres préoccupations. Par endroit, la toiture ou le plafonnage menacent de céder et ce malgré des travaux de réhabilitation réalisés, fait-on remarquer au ministre. Au niveau du nouveau bâtiment, flambant neuf, inauguré en novembre 2020, l’on constate aisément que dans certains endroits comme les deux salles d’audiences, il se pose un problème de finition de certaines installations, un manque ou défectuosité de matériel.
Au tribunal d’arrondissement communal Niamey 2(TAC Ny 2) récemment installé dans le quartier Dar Es Salam, les premières grosses pluies ont provoqué une inondation qui n’a épargné aucun bureau du rez-de-chaussée. Arrivé après le retrait des eaux, le ministre a constaté avec amertume l’étendue des dégâts notamment sur les documents et les matériels de bureau ainsi que certains objets saisis et scellés dans le bureau du greffe du tribunal. Il faut préciser que le bâtiment mis à la disposition du TAC Ny 2, malgré son état neuf, est situé dans une zone de bas-fond, donc inondable à tout moment. Le président du tribunal a expliqué, images à l’appui, l’ampleur du dommage au niveau de sa juridiction tout en soulignant avoir bénéficié de la prompte réaction des autorités de la Ville de Niamey pour aider à évacuer les eaux.
Le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey a aussi subi les affres des eaux qui se sont déversées sur la ville et laissé plusieurs bureaux mouillés, les documents y compris. Cette batisse datant de plusieurs décennies montre aujourd’hui des signes de fatigue par endroit. Le ministre Boubakar Hassan et sa délégation ont visité les différents compartiments pour apprécier les défaillances notamment le sempiternel problème d’étanchéité propre aux vieux bâtiments qui a, là également, laissé quelques bureaux et documents trempés.
A chaque étape de la visite M Boubakar Hassan a pris bonne note des problèmes soulevés et encouragé les agents dans l’exercice de leur mission malgré les conditions parfois difficiles. Peu après la visite, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a présidé une réunion de synthèse avec ses proches collaborateurspour identifier les voies et moyens à suivre ou à mettre en œuvre pour apporter des solutions aux problèmes relevés au niveau de ces juridictions.
Zabeirou Moussa(onep)
27 juillet 2021
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Le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, à la tête d’une délégation, a effectué une visite de travail du 27 au 29 Octobre dernier à Ouagadoudou au Burkina Faso. A cette occasion, le médecin colonel major Garba Hakimi a rencontré son homologue Burkinabé avant d’effectuer des visites.
Le médecin colonel major Garba Hakimi a tout d’abord rencontré son homologue Burkinabé avant de coprésider une réunion avec les cadres du ministère de la Santé et de l’hygiène du Burkina. Les échanges entre les deux parties ont permis d’évoquer les voies et moyens de l’approvisionnement des deux pays en médicaments essentiels pour leurs populations. Juste après ces échanges le médecin colonel major Garba Hakimi accompagné de son homologue du Burkina s’est rendu au centre d’approvisionnement en médicaments génériques (CAMEG).
Plusieurs points ont été évoqués au cours des échanges. Il s’agit entre autres de la gestion des épidémies ; de l’approvisionnement en produits sanitaires ; et du contrôle de qualité. Des échanges très fructueux pour les deux pays le Burkina et le Niger qui suivissent de plein fouet les sanctions de la CEDEAO.
Durant cette mission au Faso, le ministre de la Santé publique a été reçu en audience par le Premier ministre burkinabè SE Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tembela. L’occasion pour le colonel major Garba Hakimi de transmettre aux autorités burkinabè, les chaleureuses salutations du Président du CNSP, le général de brigade Abdourahamane Tiani et celles du Premier ministre Lamine Zeine Ali Mahaman. « Nous avons aussi échangé sur un certain nombre de préoccupations communes à nos populations. Car comme vous le savez nos pays subissent des sanctions imposées par certains chefs d’Etat de la CEDEAO et qui impactent notre approvisionnement en produits pharmaceutiques », a déclaré le colonel major Garba Hakimi. Le ministre en charge de la Santé publique a enfin tenu à saluer les efforts déployer le Burkina Faso pour soutenir le Niger dans cette situation difficile.
Cette visite traduit l’exemplarité des relations entre le Niger et le Burkina qui ont créé avec le Mali l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Source : Service Communication MSP/P/AS
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Le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales Dr Idi Illiassou Maïnassara, à la tête d’une forte délégation, a effectué le mardi 29 juin dernier, une visite de travail dans a région de Dosso. Accueillie à Kodo dans la commune rurale du Fakara par le secrétaire général de la région de Dosso M. Assoumana amadou entouré des responsables régionaux de la santé et des forces de défense et de sécurité, la délégation ministérielle a visité le centre de santé intégré de Kodo qui auparavant était une case de santé.
Avec des bâtiments flambant neufs, le CSI de Kodo construit par l’état nigérien a coûté la somme de 160 millions de francs CFA ; il ne reste plus que l’équipement pour rendre ce centre fonctionnel. Dans ce sens, le ministre de la Santé s’est engagé à doter ce centre d’équipements nécessaires. Par rapport à l’adduction d’eau et à l’éclairage, Dr Idi Illiassou Maïnassara a pris aussi l’engagement de prospecter les possibilités de financement de ces deux activités. La population de Kodo a pour sa part annoncé son intention de clôturer ce CSI. Le ministre a saisi l’opportunité pour inviter la population de Kodo à se faire vacciner contre le COVID19.
A Birni N’Gaouré, deuxième étape de la mission, le ministre de la Santé publique a visité le CSI Birni Les problèmes ici se résument à un manque d’eau potable dû à des impayés de facture. Ce qui a amené la SEEN à suspendre la fourniture. Pour y remédier, la mairie de Birni s’est prononcée pour éponger les arriérés. Une fois la situation rétablie, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales a annoncé que la consommation d’eau et d’électricité seront désormais pris en charge par le ministère des Finances. D’autres engagements par rapport au recrutement des contractuels de la santé ont été pris par le préfet et la maire de Birni.
Arrivé à Dosso, la délégation ministérielle a effectué un certain nombre de visites. Au Centre hospitalier régional (CHR), Dr Idi Illiassou Maïnassara a constaté que les équipements du nouveau bloc opératoire, construit il y a de cela quelques années, sont stockés. Les fournisseurs seront ainsi convoqués afin de faire la situation du matériel, pour voir ce qui a été livré et ce qui reste afin de rendre ce bloc opérationnel. Toujours au niveau de ce bloc opératoire, il se pose un problème de ressources humaines. C’est pourquoi, le ministre a pris l’engagement de doter cet hôpital de trois anesthésistes et de trois aides-chirurgiens.
La délégation ministérielle s’est ensuite rendue au centre mère enfant de Dosso où il a été relevé également un besoin en ressources humaines. A cela s’ajoute la panne du groupe électrogène depuis trois mois. Ici aussi, le ministre a annoncé que trois anesthésistes et deux chirurgiens seront affectés au niveau du centre qui verra aussi la remise en marche du groupe électrogène. Au CSI Mangué, c’est une contre performance qui a été présentée à la mission ministérielle. Instruction a été donnée au directeur régional de la santé et au médecin du district pour étudier cette question où les indicateurs présentés ne sont pas satisfaisants.
La dernière étape de ces visités a été consacrée à la direction régionale de la population et des affaires sociales. Le but de cette visite à cette direction est de montrer qu’on est dans le processus de fusion de la direction de la santé et celle de la population. Ainsi, dans toutes les régions, instruction a été donnée à tous les directeurs régionaux de la santé publique de procéder à un inventaire de tous les patrimoines de ces directions régionales de la population tant sur le plan des locaux, que du matériel, bureautique et logistique. Il en est de même de la liste du personnel en vue de le rendre beaucoup plus opérationnel dans le mouvement global du ministère de la Santé publique.
A l’issue de toutes ces visites, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales a rencontré les différents responsables régionaux de son ministère. Cette rencontre d’échanges s’inscrit dans le cadre d’une mission que le ministre a entreprise à l’intérieur du pays après le lancement à Niamey. Dans toutes les régions, il s’agira de discuter de la vie du système de la santé au Niger. Il sera aussi évoqué des préoccupations qui ont été relevées à l’issue des inspections et des missions de supervision tant au niveau national que régional.
Dans l’exposé qu’il a présenté au cours de cette réunion d’échanges, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales a situé le contexte de son déplacement. «L’amélioration de notre système de santé implique plusieurs facteurs : Disponibilité des ressources humaines, du matériel, des médicaments et surtout la déontologie et le respect de l’éthique», a indiqué Dr Idi Illiassou Maïnassara. Tout au long de son intervention, le ministre a rappelé à l’assistance les missions d’inspection dans toutes les structures de santé tant publiques que privées pour constater les défaillances ou les manquements afin d’apporter des solutions à court, moyen et long termes.
Aussi, a souligné le ministre, chacun doit être animé de bonne volonté pour qu’on interpelle le moins les agents de santé car, a-t-il précisé, la maladie n’a pas de couleur, de religion ou d’ethnie. Parlant des reproches faits aux centres de santé, Dr Idi Illiassou Maïnassara a indiqué qu’ils sont souvent liés à l’insuffisance de la qualité des soins. Il a en outre décrié les retards sur les lieux de travail souvent sans motif valable. Ce qui peut entraîner une discontinuité des soins. En ce qui concerne la lutte contre le paludisme, rien que pour cette année, a notifié le ministre de la Santé publique, l’Etat et ses partenaires ont acheté 16 millions de traitement pour la chimio-prophylaxie du paludisme saisonnier en vue de faire le porte à porte et prendre en charge 4 millions de personnes chaque mois pendant 4 mois.
Abordant la question de la gratuité des soins, le ministre de la Santé publique a reconnu que sur ce plan, les acteurs ne jouent pas pleinement leur rôle. Certes, a-t-il admis , l’Etat n’assure pas le paiement régulier mais les agents aussi ne jouent pas leur rôle. Sur cet aspect, le ministre n’a pas caché son mécontentement relativement à la gestion des données en ce sens que dans la plupart des centres ont gonflé les données alors que la vaccination des populations n’a pas été couverte dans le cadre du PEV systématique.
Par rapport à la maintenance des équipements, le ministre de la Santé publique s’est dit surpris de voir une usine d’oxygène créée par un agent au CHR de Dosso. Dans quelques mois a indiqué Dr Idi Illiassou Maïnassara, Dosso va être autonome dans ce domaine. C’est pourquoi, il a saisi l’occasion pour demander aux responsables des districts qui achètent l’oxygène dans les pays voisins de se rabattre sur Dosso.
Auparavant, le secrétaire général de la région de Dosso, le président du conseil régional et le maire de la commune urbaine de Dosso ont tour à tour pris la parole pour se réjouir de la bonne collaboration que les cadres de la santé entretiennent avec les autorités. Deux témoignages de satisfaction ont été décernés à Moumouni Tahirou, technicien électricien à la DRSP pour avoir créé l’usine d’oxygène et au directeur régional de la santé publique de Dosso Dr Tassiou Elhadj Ibrahim pour services rendus à la population et à la région.
A Birni N’gaouré le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales a rendu une visite de courtoisie au chef de canton de Birni et à Dosso il s’est longuement entretenu avec le sultan Maïdanda Seydou Djermakoye.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
1er juillet 2021
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Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, en visite à Paris, dans le cadre de la conférence inter-libyenne, a mis à profit son séjour dans la capitale française et en marge des travaux, pour effectuer une visite de prise de contact avec le personnel de l’Ambassade de la République du Niger en France.
Cette visite, la première du genre, depuis la nomination de Monsieur Kalla Ankouraou à la tête de la diplomatie de notre pays, avait pour objectif principal de s’enquérir des conditions de vie et de travail du personnel de cette ambassade, une pièce centrale du dispositif de notre administration diplomatique à l’extérieur. En effet, en plus de la France, cette ambassade accréditée dans trois autres pays (l’Espagne, le Portugal et la Grande Bretagne), vient de voir sa zone de juridiction étendue à quatre nouveaux pays : la Principauté de Monaco, l’Ordre Souverain de Malte, l’Arménie et le Saint-Siège.
Ce dont s’est réjoui le Ministre Kalla Ankouraou, pour qui, cette extension de couverture géographique est en relation, pour en être la conséquence directe, des résultats patents, fruits l’une intense activité diplomatique menée, dans le cadre de la promotion de la crédibilité de l’Etat, à cette date, par une équipe jeune, dynamique et compétente qui évolue et exerce, dans cette représentation.
Cette rigueur s’est illustrée, pour en être appréciée, récemment, lors de la mise en place de la représentation du Haut Conseil des Nigériens de France- Section France- qui s’est déroulée sans anicroches, dans la plus grande sérénité. Le ministre Kalla Ankouraou a tenu à saluer ces efforts du personnel qui, malgré de multiples difficultés accomplit sa mission et son travail à la satisfaction de l’administration centrale et du gouvernement. Ce qui, a-t-il assuré, contribue à faire des représentations diplomatiques nigériennes, des vitrines de rayonnements, pour une meilleure visibilité de notre pays à l’extérieur et à la mise en œuvre du programme de la renaissance acte II.
En prélude au mois béni de Ramadan, le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada accompagné d’une forte délégation a effectué, le vendredi 10 mars 2023 à Niamey, une visite au niveau du «marché Dolé», celui des céréales de Katako et des établissements de commerce import-export de la place. A travers cette visite, il s’agit pour le ministre en charge du Commerce de s’enquérir de la disponibilité des produits de 1ère nécessité les plus consommés pendant le mois du Ramadan mais aussi de s’assurer de la stabilité du prix desdits produits.
Très tôt le matin, le ministre du Commerce et sa délégation se sont d’abord rendus au marché Dolé, le ministre du Commerce et sa délégation ont échangé avec les vendeurs des légumes sur le prix et la disponibilité des produits pour la période du jeûne. La délégation ministérielle s’est ensuite rendue au marché de céréales de Katako où elle a visité les différents magasins de stock de mil, de maïs et de sorgho. A ce niveau, le Président du Syndicat des commerçants de céréales, Elhadj Abdou Moussa a, dans ses explications relevé que le prix du sac de 100 kg de mil est vendu à 27.500 FCFA, le sac de sorgho est à 27.000 FCFA et celui de maïs à 22.000 F.
Au niveau, des établissements Oriba, Moussa Larabou, Dan Takoussa et Houdou Younoussa, le ministre du Commerce s’est informé sur entre autres ; le prix du sucre et celui des autres produits tels que les pates alimentaires. Ainsi, apprend-on sur place, le carton du sucre est vendu à 25.000f, le sac de 50 Kg est à 30.000F et le carton de pates alimentaires à 7000F. Au niveau des différents établissements commerciaux visités, les commerçants ont rassuré du maintien des prix et aussi de la disponibilité des produits sur l’ensemble du pays.
Au terme de son périple, le ministre du Commerce a précisé que l’objectif global de cette visite est de s’assurer de l’approvisionnement du pays en vivres et en produits alimentaires nécessaires pour la consommation de la population à l’occasion de la période du ramadan. «Je suis entièrement satisfait de ce que je viens de constater au niveau des marchés et je peux vous dire que la satisfaction est totale au niveau des différents marchés et des endroits où nous sommes allés. Les produits sont tous disponibles, qu’il s’agisse des céréales, des légumes, et autres produits alimentaires comme le sucre, les pâtes alimentaires qui, pendant la période de ramadan constitue les produits de grande consommation par la population», s’est-il réjoui. Aussi, M. Alkache Alhada a félicité les commerçants du Niger, les entrepreneurs, et les opérateurs économiques pour les efforts extraordinaires qu’ils déploient tous les jours pour assurer l’approvisionnement dans tout le pays. «Nous n’avons pas connu jusqu’à présent de rupture d’approvisionnement dans le pays et cela est dû aux efforts de ces opérateurs économiques», a-t-il expliqué.
Le ministre du Commerce a également salué le comportement des operateurs économiques qui, en matière de distribution ont eu l’ingéniosité d’assurer la distribution au niveau des particuliers en leur mettant à disposition la marchandise pour vendre. Après écoulement, ces derniers gardent les bénéfices et remboursent ce qu’ils ont pris au niveau des distributeurs. «C’est un mécanisme de solidarité au Niger qu’il faut saluer et c’est extrêmement important qu’au niveau des instances d’analyse de la Banque Mondiale qu’ils prennent cette dimension de la solidarité économique en compte pour leurs analyses», a-t-il indiqué.
Par ailleurs, M. Alkache Alhada a souligné que les différents opérateurs économiques rencontrés sur les différentes rubriques comme les céréales, les légumes et autres vivres ont tous pris engagement de soit baisser les prix ou bien de les maintenir au niveau où ils sont déjà. «Et sur ce point, je les remercie pour cet accompagnement qu’ils font au gouvernement, à l’Etat et à l’ensemble de la population nigérienne», a-t-il conclu.
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
Le Ministre du Commerce et de l’Industrie M. Seydou Asman a effectué le samedi 30 septembre 2023, une série de visites inopinées au niveau des grands espaces et magasins des importateurs du Niger. Cette sortie du ministre en charge du Commerce vise à constater de visu, ce qui se passe sur le marché, notamment pour vérifier les informations qui circulent sur les réseaux sociaux concernant la hausse des prix afin de trouver des pistes de solutions. La délégation ministérielle a successivement visité la société Houdou Younoussa, la société Dan Takoussa, la société Issaka Idrissa Larabou, la société Oriba et enfin le marché céréalier de Katako. Au sortir de ce constat, il ressort la disponibilité d’un tonnage important de riz et une forte disponibilité de céréales.
L’établissement Houdou Younoussa, a constitué la première étape de cette visite où le ministre a échangé avec Moussa Houdou sur les stocks disponibles et les prix des denrées alimentaires. A ce niveau, il a été constaté dans les rayons de la société, un manque de marchandises notamment le riz qu’il a l’habitude de vendre à 12.500 FCFA, c’est-à-dire, celui qui était à la portée de tous les nigériens. Par contre, il dispose d’une certaine variété de riz dont le basmati qui bien avant l’avènement du CNSP, le sac se vendait à 17.000 FCFA voire 18.000 FCFA. Selon les explications, apportées par Moussa Houdou, une forte quantité du riz 5% est en cours d’acheminement au Niger.
La société Dan Takoussa elle aussi ne dispose pas du riz 5% vendu à 12.500 FCFA. Cependant, elle dispose d’environ 1.000 tonnes d’une autre variété de riz basmati vendu à 14.500 l’unité.
La suite de cette visite a conduit la délégation ministérielle à la société Issaka Idrissa Larabou. Dans ce magasin, il a été constaté une forte disponibilité de cette variété du riz vendu à 12.500 FCFA. A ce niveau, le ministre a attiré l’attention de la population à redoubler de patience. « Compte tenu du fait qu’il est le seul, qui en dispose, il est possible de constater une affluence de la clientèle. Il faut que les gens soient patients. C’est pour cela que, j’invite les uns et les autres à mettre beaucoup de patience et d’éviter de mettre trop de pression. Nous pensons qu’il a pris toutes les dispositions pour que les uns et les autres puissent s’en procure », a indiqué le ministre Seydou Asman.
Le dernier magasin visité par le ministre est la société Oriba. A ce niveau également, il a été soulevé le même problème notamment la non-disponibilité du riz 5% vendu à 12.500 FCFA et la disponibilité du riz basmati vendu à 17.000 FCFA le sac. Mais il a été notifié au ministre une disponibilité de 40.000 cartons de pâtes alimentaires.
Concernant le marché céréalier qui a constitué la dernière étape de cette visite, un constat rassurant se dégage. En effet, le mil, le maïs, le sorgho et les autres produits sollicités par les populations sont fortement disponibles et les prix en diminution du fait du début des récoltes.
Faisant la synthèse de ce déplacement, le ministre du Commerce et de l’Industrie a expliqué que de par l’engagement du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani et le Premier ministre, les aliments au-delà du riz, dont les Nigériens auront besoin seront mis à leur disposition dans les prochains jours. « Les Nigériens auront tous les produits dont ils aimeraient avoir. Des mesures sont en train d’être prises par le Ministère des Finances pour alléger les charges fiscales pour les opérateurs économiques sur les produits importés », a déclaré le ministre du Commerce.
Par rapport au point qui a été fait au niveau des grands importateurs, poursuit le ministre, il a été trouvé un important tonnage disponible de riz. « Pour ce qui est de la disponibilité du riz, certes la variété qui est la moins chère s’est raréfiée, mais nous pensons, que nous avons suffisamment de stock pouvant répondre aux besoins des Nigériens » a rassuré le ministre du Commerce. S’agissant de la hausse des prix souvent remarquée au niveau des détaillants, le ministre a déploré cette situation. « Le monde des détaillants est un monde difficilement contrôlable parce qu’ils sont assez nombreux et très malheureusement, c’est à leur niveau que la cherté des prix se dégage. Parce que chez les grossistes, les produits sont abordables, mais par contre chez les détaillants, c’est une autre situation », a expliqué le ministre Seydou Asman.
Fatiyatou Inoussa (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
image d'illustrationLe Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Sadou Seydou a visité hier matin, les marchés de bétail de la commune 5, du quartier Aéroport et Tourakou de Niamey. Le but de cette visite est d’une part de s’enquérir de la situation des marchés, notamment la disponibilité et l’accessibilité des moutons et d’autre part attirer l’attention des commerçants à ne pas augmenter les prix des animaux en cette veille de fête de Tabaski. Le Ministre Sadou Seydou est accompagné par le gouverneur de la région de Niamey M. Issaka Hassane Karanta, de l’honorable député national, Illa Hatimou Mai AYA, des responsables de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, ainsi que des cadres de son ministère.
Le marché de bétail de Harobanda de la commune 5 de Niamey, sur la route de Torodi a constitué la première étape de cette visite. A ce niveau, les délégués des commerçants ont bien voulu accepter de partager les prix des moutons avec la délégation ministérielle. Ainsi, les prix des moutons varient de 60.000 à 300.000FCFA. «Ici au marché de bétail de Harobanda, nous n’avons pas des difficultés. Chacun trouve son compte. Dans ce marché les clients sont en contact direct avec les propriétaires des animaux ce qui fait que les prix sont abordables», a expliqué M. Marou Ali, délégué du marché de bétail de Harobanda.
La délégation a poursuivi la visite au marché de bétail du quartier Aéroport (en face de l’Aéroport International Diori Hamani). Ici, c’est Alhaji Oumarou Yacouba, délégué dudit marché qui a accueilli le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur. Après des échanges, M. Sadou Seydou a rappelé aux commerçants la nécessité d’accompagner les Nigériens en cette période et de vendre les moutons à des prix accessibles. Ainsi, les commerçants du marché de bétail de l’aéroport ont saisi cette occasion pour exprimer leurs doléances au ministre en charge du Commerce, notamment, l’exigüité du marché, le problème de parking pour les clients, etc. Selon Alhaji Oumarou Yacouba, leur marché enregistre beaucoup de moutons. «En cette veille de la fête où le marché est plein de moutons, nous avons un sérieux problème de site. L’espace n’arrive pas à contenir les animaux», a dit le délégué de ce marché de bétail.
Le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Sadou Seydou a effectué hier, 20 Août 2018, une série de visites dans trois grands marchés de bétail de la capitale pour d’une part s’imprégner de la disponibilité des moutons et d’autre part recueillir des informations sur les prix à l’avant-veille de la fête de l’Aïd el Kébir ou fête de Tabaski. En effet, le sacrifice de mouton ; de chèvre ; de bœuf ou de chameau est recommandé à tous les musulmans ayant les moyens de s’en procurer. Avec une délégation composée du gouverneur de la Région de Niamey ; des cadres centraux du Ministère et des représentants des syndicats des commerçants, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé s’est rendu successivement aux marchés de bétail de Tourakou ; du 5ème arrondissement et de l’aéroport.
La démarche du ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé reste constante. Comme il l’a fait en début du mois béni de Ramadan, le ministre Sadou s’est rendu cette fois-ci en cette veille de la fête de Tabaski dans ces trois grands marchés de bétail de la capitale. En effet, les regards des pères de famille sont, ces derniers temps, tournés vers les marchés de bétail où les moutons du sacrifice se trouvent exposés en vente. De Tourakou en passant par le marché de bétail du 5ème arrondissement et de celui de l’aéroport, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé et sa délégation ont échangé aussi bien avec les responsables de ces marchés que les vendeurs sur la provenance des animaux ; la disponibilité et les prix.
La délégation a remarqué que la spéculation sur des prix a déjà commencé. C’est pourquoi, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur privé a demandé aux vendeurs de ne pas minimiser les petits bénéfices qu’ils gagnent sur les moutons. « Il ne sert à rien d’amener des moutons jusqu'à Niamey, les entretenir une semaine ou plus et retourner au village avec. Le prix d’aujourd’hui sera toujours meilleur au prix d’après la fête », a conseillé le ministre du commerce.
Le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou, a effectué, du 23 au 25 juillet 2021, une visite de terrain sur les différents sites des opérations pétrolières d’Agadem, dans la Région de Diffa et sur les installations en cours de construction du Pipeline Niger-Bénin destiné à l’exportation du pétrole brut nigérien, ainsi que celles de la Société de Raffinage de Zinder (SORAZ). Le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables était accompagné, dans ce déplacement, du député Ben Mabrouk, du Directeur Général de la NIGELEC, du Directeur Général des Hydrocarbures et du Directeur d’Exploitation.
L’objectif de la visite est de se rendre compte des conditions des opérations de la production pétrolière destinée à la Raffinerie de Zinder, de constater le niveau d’avancement des travaux de la Grande Autorisation Exclusive d’Exploitation (AEE) portant sur 112 gisements, ceux de construction du Pipeline Export, le fonctionnement de la raffinerie de Zinder, mais aussi rencontrer les agents sur le terrain pour discuter de leurs conditions de vie et de travail.
La délégation du ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables a atterri, le 23 juillet, à l’aéroport de Jaouro aux environs de 13h30, où le ministre a reçu des honneurs par un détachement de la Garde Nationale du Niger et salué par la population des villages environnants.
Quelques instants après, la délégation a mis cap sur le Centre de Traitement Combinatoire de Goumeri situé à une trentaine de kilomètres de Jaouro. C’est là qu’est centralisée toute la production de 4 gisements actuellement en cours d’exploitation. Dans ce centre, le pétrole brut est traité pour être séparé de l’eau et du gaz, avant d’être envoyé à la Société de Raffinage de Zinder. Notons que le bloc d’Agadem regorge plus de 300 puits, de profondeurs variant entre 2500 et 4300m et dont quelque 80 sont en exploitation.
Dans la journée du 24 juillet, la délégation du ministre Mahamane Sani Mahamadou a visité la Tour de forage de Koulélé (Rig en Anglais), d’où le pétrole destiné à l’exportation va quitter le Niger ; la Station intermédiaire de FPF de Sokor et le Camp de Jaouro qui abrite la base vie de CNPC NP.
Sur le site GW125 de Koulélé, la délégation a reçu d’amples explications sur les toutes les unités liées au forage du puits du pétrole, aussi bien de la phase de foration à celle de traitement, en passant par la phase de sondage, la cabine géologique, etc.
A la station FPF de Sokor, la délégation a également fait le tour de toutes les différentes installations de cette unité de traitement préliminaire du pétrole et du gaz et a même pris part à une séance de prélèvement du brut.
Au camp de Jaouro, construit en 2008 et où est stocké le matériel nécessaire à la foration, la délégation du ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, après avoir pris connaissance de tous les compartiments du camp, a rencontré le personnel nigérien de la CNPC NP et a échangé avec lui sur les conditions de vie et de travail des agents.
Le projet de construction du Pipeline Niger-Bénin, où les travaux sont en cours depuis presque un mois, l’usine et le poste électrique de la SORAZ ont constitué la 3ème et dernière étape de cette première sortie sur le terrain du ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables. Sur le chantier du Pipeline, à quelques encablures de la SORAZ, le ministre Mahamane Sani Mahamadou et sa délégation, dont le gouverneur de la Région de Zinder et le président du Conseil Régional, ont été témoins du travail remarquable que mènent les ouvriers de la société CPP pour souder, le long des 1950km du Pipeline parsemés de 7 stations intermédiaires de pompage, les tuyaux qui serviront à l’exportation du brut nigérien. Déjà, note-t-on, plusieurs dizaines de kilomètres sont soudés entre Oualéléwa et SORAZ et les travaux avancent normalement.
A la SORAZ, les membres de la délégation ont visité les différentes unités (Station terminale, les zones des réservoirs de stockage et les pompes du pétrole brut, du gaz et de l’essence, de cette usine qui transforme le pétrole brut nigérien destiné à la consommation locale et celle de certains pays voisins.
Le Poste de distribution électrique de 33kv, construit à côté de la SORAZ, en plus de fournir de l’électricité à Ganaram et CPP, a surtout permis de desservir en électricité la ville de Tanout et les villages situés le long du tronçon qui mène à cette ville longtemps confrontée à un problème de desserte en électricité. Depuis 2021, cette situation est devenue un lointain souvenir.
KAÏLOU PANTCHO Maman CC MP/E/ER
29 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
Conformément à la démarche du gouvernement consistant à féliciter, encourager et soutenir les initiatives privées dont l’objectif est de combattre l’insécurité alimentaire au Niger et même atteindre un jour l’autosuffisance alimentaire, le ministre de l’Elevage, Porte-parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoul Kadri, multiplie les visites aux producteurs privés engagés dans cette optique. C’est ainsi qu’il a visité, le jeudi 15 septembre 2022, plusieurs fermes à Niamey et dans ses alentours.
L’ objectif affiché par le ministre et ses collaborateurs à travers ce travail de terrain est d’échanger avec les producteurs, connaître les défis auxquels ils sont confrontés, noter leurs attentes et voir les voies et moyens pour que l’Etat nigérien les accompagne mais et surtout pour voir quels impacts peuvent avoir leurs interventions sur l’économie nationale.
C’est ainsi que le ministre AbdoulKadri, à la tête d’une forte délégation, comprenant notamment le gouverneur de Niamey, les élus communaux et plusieurs cadre du Ministère, a successivement visité la ferme pastorale ‘‘HAZAGOU’’ de Mme Boureima Maimouna, sis au quartier Diaspora ; la ferme avicole ‘‘NUSEB’’ de M. Mourtala Himadou à quelques encablures du village de Bartchawal sur la route de Balleyara, ; la ferme avicole ‘‘AVINIGER’’, située au quartier Saguia, dans le 5ème Arrondissement de Niamey, dirigée par M. Guy Vankesterene et la ferme pastorale ‘‘Kadimbo’’, sis à une trentaine de kms de Niamey sur la route de Say et dont le promoteur est M. Mohamed Boukar Amadou. A chaque étape le ministre et sa délégation ont visité les différents compartiments des établissements visités.
Après avoir été accueillie par les différents responsables desdits fermes, la délégation ministérielle a eu plusieurs explications et des détails sur le fonctionnement des fermes, leurs productions journalières, mensuelles, annuelles et surtout sur les multiples difficultés qu’ils rencontrent, notamment à cause de l’importation massive de poulets de chairs et d’œufs, la concurrence déloyale. Les responsables de ces fermes avicoles et pastorales ont demandé au ministre en charge de l’Elevage, d’être leur porte-parole auprès du Gouvernement, pour les aider à faire face au coût élevé de la production au Niger comparé aux autres pays. Tirant la synthèse de ces visites, le ministre Tidjani Idrissa AbdoulKadri a, au-delà de l’ampleur de ces investissements, dit qu’il s’agit de voir également les opportunités que le gouvernement peut offrir à ces promoteurs, pour non seulement leur faciliter l’écoulement des produits, intéresser les Nigériens à consommer la production locale d’une part et soutenir les auteurs de ce genre d’initiatives dans l’élargissement de leurs activités en renforçant leurs capacités tant du point de vue technique que financier dans la mesure du possible, d’autre part.
«Ces visites visent essentiellement à encourager l’ensemble des Nigériens à s’investir chacun dans le domaine où il peut faire mieux pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire dans notre pays», a-t-il déclaré. «Nous prenons l’engagement de soutenir ces initiatives privées au mieux que, nous pouvons le faire et demander aux promoteurs de ces projets d’améliorer leur gestion pour être au top de la modernité, car les consommateurs deviennent de plus en plus exigeants. Ils ont besoin non seulement de la qualité mais aussi de la traçabilité de ce qu’ils consomment. Nous devons faire en sorte que, l’Elevage participe davantage à la croissance économique de notre pays», a martelé le ministre, Porte-parole du gouvernement.
Emerveillé par le dévouement, la volonté et les importants sacrifices consentis par ces investisseurs, pour produire, créer des emplois, diversifier leurs produits et promouvoir les produits locaux, le ministre Abdoulkadri, n’a pas tari d’éloges et d’encouragements à l’endroit de ces derniers, tout en promettant l’accompagnement de l’Etat dans leurs initiatives.
Mahamadou Diallo(onep) (Envoyé Spécial)
Source : http://www.lesahel.org
A l’approche des différents examens de fin d’année (BAC et BTS d’Etat), le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, M. Yahouza Sadissou a effectué, hier matin, une visite au service d’organisation de baccalauréat et à l’Office National des Examens et Concours du Supérieur (ONECS) à Niamey. Il s’agit pour le ministre Yahouza, à travers cette visite, de s’enquérir du niveau de préparation des différents examens afin de prendre les dispositions nécessaires à la bonne tenue desdits examens. Dans l’ensemble, le ministre s’est dit satisfait suite à ce déplacement.
Le service des examens de Baccalauréat a constitué la première étape de cette sortie du ministre Yahouza Sadissou. A ce niveau, il a échangé avec les différents responsables en charge de l’organisation du BAC notamment, le directeur du service BAC et le recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Plusieurs points ont été évoqués avec ces responsables notamment le rehaussement de l’enveloppe allouée à cet examen qui passe de 1 milliard 100 millions à 1 milliard 600 millions, puis la nécessité de focaliser les dépenses sur l’essentiel pour pouvoir économiser. Ils ont aussi parlé de la question des candidats. Cette année il y a près de 65.000 candidats repartis dans 149 jurys dont 48 à Niamey et 101 à l’intérieur du pays sont inscrits pour le Baccalauréat. Dans l’ensemble aucun souci majeur n’a été signalé au ministre. Peu avant de quitter ce service, le ministre Yahouza Sadissou a rassuré ces partenaires que des mesures seront prises par le Gouvernement pour remédier aux difficultés éventuelles.
A l’ONECS, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a reçu des informations sur le fonctionnement de ce service et surtout les innovations qui sont en cours d’expérimentation. A l’issue de cette visite, le ministre Yahouza Sadissou s’est exprimé en ces termes : «mon déplacement au service de l’examen de Baccalauréat a pour objet de m’enquérir de l’état d’avancement de l’organisation de BAC qui aura lieu au mois de Juillet ». Il s’est réjoui des discussions qu’il a eues avec les responsables de ce service qui, a-t-il dit, lui ont expliqué que tout se passe normalement. Selon le ministre « toutes les dispositions ont été prises pour que ces examens se déroulent au mieux par rapports aux années antérieures».
Hier matin, le ministre de la Communication, Chargé des relations avec les Institutions, M. Zada Mahamadou, a effectué une visite dans les locaux de l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP), sis à la Place du Petit marché à Niamey. Cette visite a permis au ministre de la Communication de constater les conditions de travail des agents de l’Office qui nécessitent d’être améliorées. À l’issue de cette visite, le ministre Zada a reçu les doléances du personnel auxquelles il a promis de trouver des solutions avec le concours de tous les acteurs. Le ministre en charge de la Communication a saisi l’occasion pour féliciter et encourager le personnel de l’ONEP pour le travail de qualité exécuté au quotidien malgré les difficultés évidentes.
À la tête d’une délégation composée des cadres du ministre de la Communication, le ministre Zada Mahamadou a été accueilli à son arrivée dans les locaux de l’ONEP par les responsables dudit office, notamment le Directeur Général, M. Zakari Alzouma Coulibaly, les directeurs et chefs des services. Ensuite, le ministre a eu droit à une visite guidée des différents services sous la conduite du Directeur Général de cet office connu à travers ses publications le quotidien Le Sahel et l’hebdomadaire Sahel Dimanchel, avec un site web www.lesahel.org. Le ministre Zada Mahamadou a d’abord visité le service infographie (PAO) où se fait le montage du journal, ensuite l’unité d’impression des journaux, la documentation, la section photo, le service photogravure et la salle de rédaction. Partout où il est passé, le ministre a reçu des explications sur le fonctionnement des services et les difficultés auxquelles est confronté l’office.
A l’imprimerie, il a eu des explications sur l’équipement dont dispose l’Office pour l’impression de ses deux journaux. Il s’agit de 3 machines Kord acquises sur fonds propres de l’Office. Les deux machines de seconde main, acquises depuis 2007 sont dans un état de vétusté avancée. L’office dispose également d’une grande machine 4 couleurs Akiyama, objet du marché No 001/2015 relatif à la fourniture de matériel d’impression passé entre le ministère de la Communication et l’Entreprise Magor. L’installation de cette machine n’est toujours pas effective et les responsables de l’ONEP attendent dans l’immédiat l’intervention du ministère de tutelle au regard de la vétusté du matériel d’impression. La question des machines qui handicape le bon fonctionnement de l’Office revient toujours à chacune des visites des ministres qui se sont succédé à la tête de ce département. En effet, lors de la derrière visite du ministre de la Communication sortant, les différents directeurs ont axé leurs interventions sur le problème de machines dont l’Office fait face et le Directeur Général avait déclaré «nous avons un sérieux problème d’imprimerie».
Dans la salle de la documentation tout comme à la section photo, le ministre a trouvé des reliures des journaux et des photos des deux parutions de l’ONEP datant de l’indépendance du Niger à nos jours.
A l’issue de cette visite le ministre Zada Mahamadou a dit constaté que les conditions de travail des agents de l’ONEP nécessitent d’être améliorées. Le ministre s’est dit émerveillé par le travail qu’effectuent les agents de l’Office malgré ces difficultés évidentes. Il a de ce fait félicité et encouragé le personnel pour le don de soi. Le ministre a également écouté quelques doléances du personnel qui sont résumés en 3 points : l’implication des journalistes de l’ONEP dans les déplacements des personnalités tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, dont ceux du Président de la République. Il ya aussi la question de l’exclusion des journalistes de l’ONEP pour les postes d’attachés de presse dans les chancelleries de la République du Niger et la question des sièges des représentants des medias publics au sein du Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Le ministre de la Communication a pris note de toutes les préoccupations des agents de l’ONEP et a promis d’éventuelles rencontres afin de trouver des solutions aux différents problèmes relevés.
Oumar Issoufou(onep)
20 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
En séjour à Niamey dans le cadre du Forum des Premières dames de la CEDEAO qui s’est tenu du 2 au 5 octobre 2017 à Niamey, le Ministre marocain de la santé M. Laourdi El Houssaine a eu une séance de travail avec son homologue nigérien, suivi d’une série de visites dans trois (3) centres hospitaliers de Niamey. Il s’est agi au cours de cette rencontre de faire un tour d’horizon de la coopération entre nos deux pays, notamment dans le secteur de la santé et conformément au souhait émis par les autorités sanitaires nigériennes de renforcer cette coopération. Après les échanges, les deux délégations ministérielles se sont rendues successivement à la maternité Issaka Gazobi, au centre de lutte contre le cancer et au centre d’accueil des enfants en difficultés familiales tous situées au centre-ville de Niamey.
Au cours de la rencontre d’échange entre les parties nigérienne et marocaine, le ministre de la Santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara a souligné l’importance de la coopération entre nos deux Etats. « Cette rencontre exprime la consolidation et le dynamisme des relations de coopération qui existent si heureusement entre nos deux pays. Ces liens de coopération datent de longtemps, initiées par nos dirigeants d’antan et tissés au fil des ans par ceux qui les ont succédés » a-t-il dit. Le ministre a, succinctement rappelé les accords de coopération sur le plan sanitaire notamment la formation et le perfectionnement du personnel médical et paramédical, les évacuations sanitaires et les médicaments.
Parlant des évacuations sanitaires, le ministre de la Santé publique a expliqué que les établissements de soins du royaume chérifien est la première destination des malades nigériens à l’étranger, avec la grande satisfaction de ces derniers. Pour lui, le Niger souhaite le renforcement de cette coopération à travers l’appui du nouvel hôpital général de référence en personnels spécialisés ; la concrétisation de nombreux axes de coopération identifiés à travers plusieurs missions d’experts effectuées au Niger et au Maroc, à savoir la création d’un CHU regroupant les trois hôpitaux nationaux, la formation de spécialistes ; les médicaments produits de santé et l’industrie pharmaceutique.
Le Nouvel Ambassadeur de Türkiye au Niger, SE Ozgür Çinar, a effectué une visite, hier jeudi 1er Septembre 2022, à l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP), Etablissement public en charge de la conception et l’Edition des journaux Sahel (quotidien) et Sahel Dimanche (hebdomadaire). Ce déplacement a pour objectif d’encourager les agents et d’apprécier le fonctionnement de l’Office. Il a été accueilli à son arrivée par la Directrice Générale de l’ONEP, Mme Rabiba Aboubacar Bouzou, entourée pour la circonstance de ses proches collaborateurs.
Après les salutations de bienvenue, le diplomate turc a visité quelques services dont ceux relevant de la direction technique (l’imprimerie, la salle PAO, le service fabrication), ceux de la direction de la rédaction et des centres régionaux ainsi que le service de l’archivage et de la documentation qui relève de la Direction commerciale. A toutes les étapes de cette visite, SE Ozgür Çinar a eu droit à des explications sur le fonctionnement de chacun des services. A la fin de ces visites, l’ambassadeur et le staff de l’office se sont retrouvés dans le bureau de la Directrice Générale où les deux parties ont longuement échangé sur le fonctionnement de l’office. Une présentation globale de l’office lui a été faite par la Directrice Générale qui a vivement remercié l’ambassadeur turc de cette visite. « C’est un grand plaisir de vous recevoir chez nous », exprime-t-elle. Les échanges ont ainsi permis à l’ambassadeur de comprendre la chaine de la collecte, du traitement de l’information, le processus de la conception, la fabrication et l’impression du quotidien Le Sahel et de l’hebdomadaire Sahel dimanche, mais aussi le service de la documentation où sont conservés tous les journaux. Prenant la parole, il a exprimé toute sa gratitude à la Directrice Générale pour l’accueil et la visite à laquelle il a eu droit. Il a exprimé et réitéré la disponibilité de son institution à garder les contacts avec les responsables de l’office. Sur le plan coopération, l’ambassadeur a promis de travailler en étroite collaboration avec les partenaires turcs pour renforcer le partenariat sur la formation des journalistes.
Par Ali Maman(onep)
Source : https://www.lesahel.org
Pour sa première sortie de l’année 2023, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou s’est rendu au siège de la Cellule d’Analyse des Politiques Publiques et d’Evaluation de l’Action Gouvernementale (CAPEG) où il s’est entretenu avec les responsables de ladite structure. Cette cellule qui exerce sous la coupe directe du Chef du Gouvernement, a besoin d’une dotation en ordinateurs portables pour améliorer le cadre de travail de ses agents en attendant que la Cellule soit dotée de moyens de travail adéquats.
Avant de quitter le siège de la CAPEG, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué que cette cellule est très importante pour le gouvernement qui a un devoir de redevabilité sur les ressources qu’il utilise. «Il est important pour notre peuple, pour nos populations, que les gens voient ce que nous faisons avec les moyens qui sont mis à notre disposition. Dans ce sens, la CAPEG nous permet d’agréger, d’analyser les résultats de l’action gouvernementale à travers les rapports d’analyse semestriel et annuel», a expliqué le Chef du gouvernement.
Le Premier ministre s’est particulièrement réjoui du travail de la Cellule d’analyse des politiques publiques et d’évaluation de l’action gouvernementale (CAPEG) qui, en plus de produire des résultats sur l’action du gouvernement, réalise aussi des études d’impacts de ces mêmes actions sur la population. «Et en ce sens la CAPEG produit ses études d’impacts qui sont extrêmement importantes. De même, pour l’histoire, nous avons une documentation riche», a souligné le Chef du gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou, mettant en exergue les rapports trimestriels, annuels et quinquennaux que la Cellule produit régulièrement.
En effet, les rapports et études produits par la Cellule d’analyse des politiques publiques et d’évaluation de l’action gouvernementale continuent d’inspirer les chercheurs et les étudiants qui préparent leurs thèses et mémoires sur l’action gouvernementale. Le Premier ministre a promis «de veuiller à ce que la CAPEG soit dotée de moyens de travail adéquats». Il annonce le déploiement prochain de moyens supplémentaires en faveur de la Cellule, en plus du don des ordinateurs portables qu’il a effectué lors de sa visite.
«Nous sommes franchement très honorés que le Chef du gouvernement, pour sa première sortie de l’année 2023, soit venu à la CAPEG. Ce qui démontre que la notion de redevabilité est une priorité des plus hautes autorités du Niger», a déclaré le coordonnateur de la CAPEG, M. Abdoulaye Garba Modibo. Il a ajouté que cette visite va encourager les membres de la Cellule d’analyse des politiques publiques et d’évaluation de l’action gouvernementale «à faire mieux le travail qu’ils ont l’habitude de faire».
Souleymane Yahaya(onep)
Apprécier la qualité, la diversité des produits exposés et encourager les producteurs.
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, s’est rendu, hier dans l’après-midi, à la Place Toumo de Niamey, principal site de la foire annuelle des maraîchers de la région d’Agadez. Le Premier Ministre, qu’accompagnent quelques membres de son gouvernement et les autorités municipales et régionales de Niamey, est allé apprécier la qualité et la diversité des produits agricoles exposés, et surtout encourager les producteurs.
«Nous sommes très impressionnés par ce que nous avons vu, tant par la diversité des produits exposés que par leur qualité», a dit le Chef du Gouvernement après avoir fait le tour des stands. En effet, l’on peut se rendre compte que la production maraîchère au niveau de la région d’Agadez est très importante. Outre la pomme de terre dont la région jouit d’une certaine notoriété en termes de qualité, des fruits et légumes ainsi que divers condiments et aromatiques exposés, reflètent à suffisance la capacité et la performance de la production maraîchère de la région d’Agadez. «La région d’Agadez est à mesure de nourrir une bonne partie de la population du Niger», a déclaré le Chef du Gouvernement. A cet effet, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a estimé que cette foire est à encourager. Et justement c’est ce qu’il est venu faire en effectuant le déplacement de la Place Toumo.
Pour les maraîchers, c’est une grande satisfaction de voir les plus hautes autorités leur exprimer directement leur soutien qui traduit leur engagement à booster davantage la production agricole. «Nous remercions ce gouvernement, tout comme le précédent, et les autorités de Niamey, pour d’abord nous avoir donné l’opportunité de venir avec nos productions à la capitale, afin de les écouler. Jusqu’ici en tout cas nous n’avons aucun souci en termes de condition», affirme le vice-président du comité d’organisation, Elhadj Adam Ibrahim.
Cette foire se déroule simultanément sur quatre sites, à travers la ville de Niamey. Le vice-président du comité d’organisation indique qu’au-delà de la Place Toumo, le principal site, les maraîchers de la région d’Agadez sont au niveau de l’espace «Mairie Garage», au carrefour de la cité de la Francophonie et à Harobanda. «Partout, vous trouverez tous les produits que vous voyez ici», indique-t-il.
Par la voix d’Elhadj Adam Ibrahim, les maraîchers se disent très préoccupés par le manque de moyen de conditionnement de leurs produits frais sur le marché (à la foire) et lors du transport. «Nous souhaitons que les autorités nous accompagnent à aménager une chambre froide appropriée pour le stockage. Il arrive que certains produits s’assèchent un peu, et leur valeur chute», explique le représentant des maraîchers d’Agadez.
Ismaël Chékaré(Onep)
27 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini, a effectué hier dans la matinée une visite au Palais du 29 juillet où se tient le Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM), la rencontre annuelle des femmes artisanes nigériennes. Le Chef du Gouvernement est venu découvrir les richesses artisanales et culturelles du Niger et celles des nombreux pays de la Sous-région et même du Maghreb
Au niveau de chaque stand visité, le Premier Ministre a reçu des explications sur les produits exposés, les différents stades de leur fabrication, ainsi que leur fonction ou vertus. Les exposants ont de leur côté mis cette occasion à profit pour faire le plaidoyer auprès du Chef du Gouvernement. Au terme de cette visite, SE. Brigi Rafini a indiqué que le temps qu’il a pu dégager a été court pour pouvoir faire le tour de ce merveilleux génie créateur des femmes artisanes. Le Chef du Gouvernement dit également avoir juste une idée d’un échantillon de ces produits artisanaux africains qu’il juge tout simplement fabuleux. « J’ai été impressionné par ce génie de la femme artisane qui ne fait que l’améliorer chaque année. Chaque année, il y a des nouveaux produits et des produits de qualité, il y a de quoi à être fier de l’artisanat féminin au Niger », apprécie le Premier Ministre.
M. Brigi Rafini a en effet félicité et remercié toutes les délégations étrangères qui sont venues massivement à ce grand événement du donner et de recevoir, particulièrement le Sénégal, le pays hôte qui a vraiment fait honneur au Niger en faisant une prestation de haute qualité. Les organisateurs du SAFEM méritent l’encouragement de la nation parce que c’est un événement qui prend de l’ampleur, qui est internationalement reconnu désormais comme étant un cadre d’échange d’expérience dans le domaine de l’Artisanat haut de gamme car, il y a de plus en plus des articles de très bonne qualité créés par des nigériennes tant au niveau de l’art simple, culinaire, que sur la transformation agro-alimentaire.
Les attaques terroristes perpétrées par des individus armés, le samedi 2 janvier 2021, au niveau des villages de Tchombangou et de Zaroumadareye, ont fait 100 morts et 25 blessés. Le Premier ministre Brigi Rafini, accompagné des ministres de la Défense Nationale, Pr Issoufou Katambé, de l'Intérieur, M. Alkache Alhada, du gouverneur de Tillabéri, M. Tidjani Ibrahim Katiella et des responsables des FAN, s'est rendu dimanche dernier sur les lieux de ces raids meurtriers. La délégation a exprimé toute la compassion du Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, celle du gouvernement et du Peuple Nigérien aux populations des deux villages sinistrés.
Dans une brève intervention, lors de cette visite, le Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini a indiqué avoir été dépêché par le Président de la République, suite au drame survenu dans ces deux villages du nord du Département de Ouallam. «Nous sommes venus leur apporter le soutien moral. Nous leur avons présenté les condoléances, du Président de la République, du Gouvernement et de la nation nigérienne, toute entière. Nous sommes aussi là, pour leur apporter le réconfort, sur le plan matériel avec une assistance alimentaire et non alimentaire, mais aussi, pour leur annoncer les mesures prises, devant pouvoir les sécuriser davantage, pour rester dans leurs villages», a déclaré S.E Brigi Rafini. Le Premier ministre a déploré le ‘‘bilan désastreux’’ de ces attaques. «Dans le village de Tchombangou on a perdu 70 personnes, tandis qu’une trentaine de personnes ont été assassinées dans le village de Zaroumadareye. Ce qui fait 100 personnes. C’est tout simplement horrible comme situation, commise par des individus dont on n’arrive pas à avoir l’identification », a indiqué, révolté SE Brigi Rafini.
Le Premier ministre a assuré que des enquêtes vont être diligentées ‘‘pour que ces crimes ne soient pas laissés impunis’’. «Le gouvernement prendra toutes les dispositions pour que la paix règne dans cette zone particulièrement menacée ces derniers temps et pour promouvoir ainsi le vivre ensemble. Après la compassion et les condoléances des plus hautes Autorités et du peuple nigérien, le Chef du gouvernement a échangé avec les populations des deux villages afin de trouver des solutions pour renforcer la sécurité dans la région. Déjà, sur place, les Autorités ont décidé de l’installation d’une compagnie militaire de l’Opération ‘‘Almahaw’’, basée à Ouallam. En plus des mesures nécessaires, que le gouvernement compte prendre, des mesures conservatoires leurs ont été annoncées, pour que les populations de ces villages soient sécurisées dans les meilleures conditions, a rassuré SE Brigi Rafini.
Le Chef du gouvernement dit avoir constaté qu’au niveau du village de Zaroumadareye les populations ont quitté leur village. Aussi à Tchombangou, une bonne partie de la population s’est déplacée. «Avec les mesures que nous avons annoncées et que nous comptons renforcer, nous avons grand espoir que ces populations vont revenir rester dans leurs villages, dans la paix et la quiétude», a-t-il ajouté. Le Premier ministre a assuré que le gouvernement a pris la décision que ce défi sera relevé. «Dans toute la zone nous avons des préoccupations et des menaces qui ne sont pas encore résolues. Mais une stratégie et des mesures propres seront prises pour sécuriser les populations et particulièrement les villages qui sont menacés ces derniers temps», a insisté S.E Brigi Rafini.
Suite à cette visite le gouvernement a appuyé les deux villages victimes d’attaques terroristes, avec 20 tonnes de mil, 10 tonnes de riz, plusieurs autres produits alimentaires et 10 millions FCFA. Cette promptitude des Autorités nationales à leur venir en aide et le soutien dont elles ont fait l’objet, ont été estimés et salués par les habitants des villages Zaroumadareye et de Tchombangou. Ces derniers ont aussi encouragé le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, dans sa lutte contre le terrorisme, en déployant les moyens nécessaires pour sécuriser le pays, les personnes et leurs biens.
Mahamadou Diallo (Source : Télé-Sahel)
05 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
Le Premier ministre, SE Brigi Rafini a effectué hier matin, une série de visites. A la tête d’une forte délégation, il s’est successivement rendu au chantier de construction du Centre International de conférence Mahatma Gandhi et au NOOM Hôtel. Au niveau du chantier du centre de conférence, SE Brigi Rafini, a pu constater le niveau d’évolution des travaux, lancés le 3 octobre 2018, par le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou. Le Chef du gouvernement a visité de fond en comble ces deux infrastructures et a reçu des informations détaillées sur l’état d’avancement des travaux, leurs capacités, les effectifs d’employés, tant nationaux qu’étrangers, ainsi que les opportunités qu’offrent de tels investissements pour le pays.
A l’issue de ces visites, le Premier ministre s’est réjoui de ce qu’il a vu et entendu. Concernant le centre de conférence International Mahatma Ghandi, SE Brigi Rafini, a fait le constat qu’il est presque achevé. « Il est à environ 90% du taux de réalisation. Ce centre va donner à notre pays une capacité d’accueil des conférences et n’importe quel autre évènement international et national et cela dans les meilleures conditions. C’est donc pour nous, l’objet d’une grande fierté. Nous sommes aussi confortés par ce que nous avons vu comme réalisations. Et nous pouvons affirmer que le Niger, en général et Niamey, en particulier est désormais doté d’un complexe, qui avec le Palais des congrès et aussi d’autres infrastructures, nous permettent d’être à l’aise dans l’organisation des évènements internationaux. C’est l’occasion de louer la coopération, très fructueuse, entre l’Inde et le Niger », a-t-il précisé. Au nom du Président de la République, le Premier ministre a tenu à remercier, « la coopération indienne pour ce précieux ouvrage, ce chef d’œuvre, qu’est le Centre International de conférence Mahatma Ghandi ».
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M Ouhoumoudou Mahamadou s’est rendu, hier matin, sur le site de relogement des sinistrés des inondations de 2020 sis sur le plateau qui abrite la cité Enseignants Chercheurs dans l’Arrondissement Communal Niamey 5. Le Chef du gouvernement était accompagné dans ce déplacement par le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophe, le gouverneur de la région de Niamey, les autorités municipales de la Ville de Niamey et de l’Arrondissement communal Niamey 5, des responsables de la Protection civile et de plusieurs responsables et acteurs intervenants sur la question de relogement des sinistrés.
A son arrivée sur le lieu, le Premier Ministre a été accueilli par le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, le gouverneur de la région de Niamey et le responsable de la Protection Civile arrivés sur place plus tôt. Le Chef du gouvernement a suivi une présentation du site, faite par l’Administrateur dudit lieu le colonel Boubacar Darantché. Il ressort de cette présentation que dans le cadre du processus de relogement des sinistrés, il a été réalisé 700 abris sur les 972 prévus, 500 ménages sur les 972 sont déjà installés et le processus (réalisation des abris et réinstallation des ménages) prendra fin dans les 48 heures à venir, soit le 9 septembre 2021. L’Administrateur du site a souligné que les activités d’accompagnement des populations installées sur le site se poursuivront aussi longtemps que prévu.
C’est pourquoi, il a, dans cette perspective, informé le Premier ministre de la mise en place d’une école, d’une case de santé et le renforcement de la sécurité des personnes et de leurs biens. Aussi, dans les 45 jours à venir, toutes les douches publiques et celles prévues dans les ménages seront finalisées. En attendant, le Ministère de l’Action Humanitaire et les partenaires qui accompagnent ce processus sont en train de négocier la retrocession d’une centaine des toilettes mobiles, acquises dans le cadre des festivités des 18 décembre dans les régions. Le Premier ministre a aussi été informé qu’en ce qui concerne l’électrification et l’alimentation en eau du site, la NIGELEC, la SPEN et la SEEN sont à pied d’œuvre. En attendant, trois forages ont été construits sur le site et des lampadaires solaires sont en train d’être installés pour l’éclairage public pour parer au plus urgent.
Le Chef du Gouvernement encourage les éléments des FDS et invite les premiers installés à plus de patience
Ce sont environs 1.754 parcelles qui ont été gratuitement distribuées à toutes les personnes concernées par les inondations de 2020. C’est pourquoi, le Premier ministre a saisi cette opportunité pour visiter le hangar où se trouvent les éléments chargés de la distribution des parcelles pour constater de lui-même la façon dont l’opération est conduite. Sur place M. Ouhoumoudou Mahamadou a retrouvé tous les concernés, hommes et femmes, respectueusement en rang et chacun attend son tour. Les éléments appellent les concernés un à un, à travers un numéro déjà attribué à chaque personne.
Par la suite, le Premier ministre a rencontré les éléments de la protection civile et ceux du génie militaire qui travaillent sur le site pour la construction des abris et pour toute autre assistance et protection au profit des populations. Il a été notifié au Chef du gouvernement que parmi ces hommes figurent 40 femmes qui travaillent depuis le début de l’opération aux côtés de leur frères d’armes. «L’implication des Forces armées dans ce processus est à mettre à l’actif du Ministre de l’Action Humanitaire et de celui de la Défense Nationale qui ont bien voulu collaborer ensemble. C’est vraiment une grande expérience pour les responsables des forces armée nigériennes mais aussi pour ces éléments qui sont appelés à venir apporter l’assistance aux personnes en détresse. Tous les éléments qui travaillent sont de la classe 2020 et par le passé il y’avait déjà les éléments du Groupement d’Instruction de Tondibya qui ont apporté beaucoup de secours et d’assistance à ces mêmes victimes des inondations. Donc c’est pour dire que l’Armée est très bien impliquée dans la lutte et la gestion des catastrophes dans notre pays et cela grâce aux concours des deux ministres», a expliqué un responsable de la Protection civile au Premier Ministre.
‘’Il y’a l’eau, mais les autres services sociaux de base viendront dans les prochains jours’’, dixit SE. Ouhoumoudou Mahamadou
Prenant la parole à cette circonstance, le Premier ministre s’est dit très réconforté et s’est félicité d’apprendre que c’est l’armée qui est en train de travailler pour aider toutes ces personnes. «J’ai tenu à venir vous saluer, vous encourager et vous témoigner toute notre gratitude au nom de ces personnes que vous aidez. Vous êtes en train de faire un travail extrêmement important, merci beaucoup et recevez tous nos encouragements. L’histoire retiendra que c’est grâce aussi à vous que ces populations ont définitivement retrouvé des abris. C’est également grâce à vous que cet endroit est devenu un quartier de Niamey», a déclaré M. Ouhoumoudou Mahamadou galvanisant ainsi davantage ces soldats qui travaillent pour reloger les victimes des inondations.
Avant de quitter le site, le Premier ministre a tenu à rencontrer les premières personnes installées en présence des membres du comité des sinistrés de 2020. En s’adressant à ces personnes, le Chef du gouvernement leur a transmis les salutations des plus hautes autorités nigériennes. Il a les également invitées à plus de patience et d’endurance. «Je vous invite à la patience. Ce n’est qu’une question de temps. Désormais cet endroit est devenu un quartier de Niamey et l’histoire retiendra que vous êtes les premiers habitants de ce quartier. Nous sommes en train de travailler pour vous apporter toute l’assistance nécessaire pour vous accompagner dans ce processus d’installation. Ces parcelles vous appartiennent définitivement. C’est un effort du gouvernement. Déjà il y’a l’eau, mais les autres services sociaux de bases viendront dans les prochains jours», a déclaré le Premier Ministre.
Ali Maman(onep)
08 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
En prélude à la célébration de la 62ème édition de la fête de la République du Niger (18 décembre) qui se déroulera cette année à Diffa, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, a effectué le samedi 31 octobre à Diffa, une série de visites sur les différents chantiers prévus dans le cadre de cet événement à travers le programme Diffa N’Glaa. Le Chef du Gouvernement a visité notamment le salon d’honneur, avec une escale à la mare de la Komadougou avant de visiter la case présidentielle et le monument des martyres.
Diffa est actuellement en chantier et connaitra une transformation à travers les grands chantiers qui ont été lancés et qui sont en cours de réalisation. Malgré, le contexte sécuritaire et bien d’autres défis de l’heure, les autorités sont engagées à rendre la capitale de Manga plus belle qu’auparavant à l’instar de celles des autres régions qui ont bénéficié des fruits de la fête tournante du 18 décembre qui est un vaste programme de modernisation des villes du Niger. Cette visite a permis au Premier ministre d’apprécier le niveau d’exécution des travaux engagés.
A l’issue de cette visite, le Chef du gouvernement a expliqué que le but de son déplacement c’est de constater l’état d’avancement des travaux entrant dans le cadre du Programme de modernisation de nos villes version Diffa N’Glaa. SE. Brigi Rafini a dit avoir remarqué que les travaux sont en cours. S’agissant des points de satisfaction, il a constaté que certains chantiers sont bien avancés. «Il est très possible qu’ils soient terminés dans les délais, c’est-à-dire livrés avant le 18 décembre, citant la case présidentielle et les infrastructures d’accueil notamment l’aérogare et le salon présidentiel», a-t-il confié. Ces infrastructures, ajoute-t-il, pourraient être prêtes, à l’exclusion de la piste d’atterrissage. S’appuyant sur les informations reçues, le Premier ministre a ajouté qu’au stade actuel, le délai semble très cours alors que les travaux de la piste d’atterrissage n’ont pas encore démarré. Pour le Chef du gouvernement cet aspect est un point d’inquiétude au sujet duquel le gouvernement est obligé de prendre acte. «Il va falloir travailler sans la piste aux normes voulues, c’est-à-dire à 3000 m, il va falloir s’adapter à celle de 1800m», a-t-il déclaré.
En ce qui concerne la voirie, le Premier ministre a rappelé qu’elle est une composante essentielle du programme de modernisation des villes. «S’il fallait mettre un ordre de priorités, peut être que les voiries seront les premières», a-t-il déclaré. Le Chef du gouvernement a précisé que là également, il y a des inquiétudes. «Sur les 14 km prévus, nous n’allons probablement pas avoir les 14 km avant le 18 décembre mais nous allons avoir certainement une partie notamment les parties les plus urgentes et prioritaires», a-t-il assuré. Le Chef du gouvernement a reconnu que l’Etat doit jouer sa partition tout en notant que l’entreprise a quelques soucis en matière de financement. «Nous allons mettre les bouchées doubles pour résoudre ce problème», a insisté SE. Brigi Rafini.
«C’est la fin du premier cycle du programme de modernisation des villes car il doit y avoir une continuité de ce programme. Diffa va certainement avoir sa touche particulière», s’est réjoui le Premier ministre. Il s’est dit convaincu que Diffa va changer comme les autres villes dans le sens de lui donner espoir dans le contexte qui est le sien. «La population de Diffa va se sentir plus en confiance, plus en sécurité devant des réalisations aussi symboliques et importantes que celles que nous venons de visiter telles que la tribune, la place des martyres, la Maison des Jeunes et de la Culture et le stade», a estimé le Chef du gouvernement.
Dans le contexte de Diffa, a dit le Premier ministre cela est extrêmement important. «Il faudrait que toutes ces entreprises qui concourent à la réalisation des infrastructures prennent conscience que Diffa en a grandement besoin», a-t-il ajouté. «Il faut que chacun apporte tous les soins aux ouvrages à réaliser. C’est pourquoi nous ne voulons pas les forcer à réaliser tous ces ouvrages dans le délai car nous savons que cela va se faire au détriment de la qualité, si on va rapidement», a déclaré SE. Brigi Rafini. Le Premier ministre a demandé à ces entreprises de livrer l’essentiel. «Le projet continue même au-delà du 18 décembre», a-t-il indiqué, soulignant la volonté du Président de la République et du gouvernement dans la réussite de ces projets et la tenue de la fête du 18 décembre à Diffa malgré les défis comme l’insécurité, la pandémie de la Covid 19 et les élections générales qui s’annoncent. «Il va falloir s’organiser de manière à ce que cela n’impacte pas négativement la fête du 18 décembre», a-t-il conclu.
Dans le cadre de la célébration du 62ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger ou Diffa N’Glaa, le Comité d’Organisation de l’événement s’est rendu le 30 octobre à Diffa, au niveau des différents chantiers prévus à cette occasion. Dans l’ensemble, ces travaux avancent normalement car la plupart des chantiers ont été exécutés à plus 50% et la résidence présidentielle est à un taux de réalisation de 92%.
Pour rappel ce programme prévu sur une période de trois ans compte réaliser plusieurs infrastructures. Il est subdivisé en 4 volets essentiels. Le premier volet, c’est la réalisation des infrastructures de voiries et d’assainissement, la construction des hébergements pour les hautes personnalités et l’ensemble des invités, la réalisation des infrastructures administratives et les services sociaux de base, la réalisation des infrastructures sportives et culturelles, des espaces verts et l’aménagement des ronds-points. Ce programme a prévu aussi la construction d’une centaine de villas avec l’appui des ressortissants de Diffa, les sociétés d’Etat et bien d’autres partenaires qui veulent contribuer à la modernisation de cette ville.
Ainsi au cours de la journée du 30 octobre, les membres du comité Diffa N’Glaa ont parcouru plusieurs chantiers dont celui de la place des martyres où un monument est en cours de construction. A la date de cette visite ledit monument est réalisé à plus 50% et le chantier emploie plusieurs dizaines des jeunes. Aucun problème majeur n’a été signalé pour le moment. Non loin de là, la délégation a pu constater la réhabilitation du palais du Chef de canton de la Komadougou. La fin des travaux est prévue vers le 20 novembre avec un taux actuel d’exécution de près de 85%. Près de là, se tiennent aussi les travaux de rénovation de la grande mosquée. Outre sa rénovation, une salle de prière est prévue pour les femmes, des blocs de latrine et la clôture. La réception est prévue incessamment, dans environ une semaine selon les explications recueillies sur place.
Notons que les travaux d’extension de l’aéroport sont également en cours avec un taux de réalisation de près 70%. Il s’agit notamment du salon présidentiel et des postes de contrôle et la fin desdits travaux est prévue le 30 novembre. La délégation du comité Diffa N’Glaa s’est rendue aussi au stade régional de Diffa, qui est en cours de rénovation notamment sa tribune et la construction des bureaux. L’objectif c’est de le conformer au standard avec une piste d’athéisme. Le terrassement est à 80% et l’évolution générale des travaux est à 60%. Il y aussi des circuits d’évacuation des eaux ainsi que des travaux d’aménagement. La station régionale de l’ORTN ne fait pas exception à cette dynamique car les travaux de rénovation de ce service est en cours. A cela s’ajoute la construction d’une case de passage, une salle de presse et une cafétéria avec un taux d’exécution général de 53%.
Quant à la MJC, les travaux de rénovation sont à un taux d’exécution de 67,5%. Il y aura des bâtiments administratifs, la nouvelle salle de conférence, l’aménagement interne et externe et la réalisation de la bibliothèque. Au niveau de la résidence présidentielle avec sa salle de banquet, des bâtiments annexes, des aménagements internes et externes, le taux d’avancement des travaux est à près de 92%.
Par ailleurs, cette délégation a aussi visité la tribune officielle avec ses 1500 places. Elle comprend aussi plusieurs bureaux dont un salon présidentiel et ministériel, deux guérites. Elle est selon ces concepteurs une des meilleures en termes d’innovation. La réception est prévue vers le 20 novembre en tenant compte de travaux supplémentaires. La visite s’est achevée au niveau du portique d’entrée de la Commune urbaine de Diffa, haut de 9 m ; le taux de réalisation est de 60%. Le comité a par ailleurs visité la cité Diffa N’Glaa qui comprend près de 165 villas. Ce complexe est en cours de construction avec le concours de plusieurs sociétés d’Etat et privées ainsi que d’autres volontaires engagés dans la dynamique de la modernisation de la ville de Diffa. D’ores et déjà, 27 villas ont déjà été réceptionnées le président du comité Diffa N’Glaa, M. Abdou Lawan Marouma.
Mamane Abdoulaye,Envoyé spécial(onep)
02 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
En visite privée à Casablanca, au Maroc, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, s'est rendu à Rabat, la capitale politique du royaume chérifien, où il a été invité pour un déjeuner de travail par son homologue marocain, SE. Sa'ad Eddine El Othmani.
Au cours de ce déjeuner qui a vu la participation du ministre marocain de l'Emploi, M. Yatine Mohamed, et de l'ambassadeur du Niger au Maroc, SEM. Salissou Ada, les deux (2) chefs de gouvernement ont saisi l'opportunité pour faire un tour d'horizon des relations entre nos deux pays. Il ressort de ces échanges, comme l'a souligné le Premier ministre, SE. Brigi Rafini, que ces relations sont excellentes à plus d'un titre et se renforcent davantage.
Peu avant sa rencontre avec son homologue marocain, le Premier ministre était dans les locaux de l'ambassade du Niger à Rabat où il a rencontré les membres du personnel. Plusieurs questions ont été à l'ordre du jour de cette rencontre. On peut citer, entre autres, la question du décaissement à temps de frais de fonctionnement de l'ambassade, de la coopération dans le domaine académique, de la coopération militaire, etc.
Une délégation des membres du bureau de l’Assemblée nationale et des députés membres de la Commission du Développement Rural et de l’Environnement conduite par le président de l’Institution, SE. Seini Oumarou a effectué, le lundi 28 février dans l’après-midi, une visite sur le site de la 7ème édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Élevage (SAHEL- Niger) au Palais du 29 juillet de Niamey. Elle est allée découvrir les produits des chaines de valeurs agro-sylvo pastorales et halieutiques exposés et encourager les producteurs et tous les acteurs du secteur rural.
Le SAHEL rassemble chaque année les producteurs professionnels agricoles du Niger et de la sous-région. Au cours de cette visite, le président du parlement nigérien s’est réjoui de voir les résultats enregistrés en constante progression par rapport aux précédentes éditions. Lancé le samedi 26 février, le Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Élevage (SAHEL- Niger), organisé par le Réseau National des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture est placé, cette année, sous le thème «L’Agriculture nigérienne dans la zone de libre-échange continentale africaine. Comment assurer : la modernisation des techniques, la compétitivité des chaines de valeurs, l’entreprenariat des jeunes et des femmes ».
Les organisateurs du salon ont fait visiter la délégation de l’Assemblée nationale les différents stands d’expositions dont la grande majorité est occupée par les femmes qui sont très actives dans au moins deux maillons importants des chaines de valeurs, à savoir la transformation et la commercialisation. A l’issue de
la visite, le président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou s’est dit impressionné par la diversité et la qualité des produits exposés. Selon lui, toute la chaine de valeur est présente à ce salon. «Ce que nous venons de voir est très rassurant et encourageant. Nous félicitions les initiateurs du salon. L’organisation est bien faite. Nous avons découvert qu’au Niger, il existe une possibilité de nourrir tout le monde dans le domaine agricole. C’est juste une question d’organisation», a dit le président Seini Oumarou.
Le président du parlement a relevé la constante progression à chaque édition du SAHEL Niger qui, est devenu un rendez-vous d’affaires incontournable et occupe une place confortable dans l’agenda des salons de l’Agriculture de la sous-région. Il a ensuite souligné l’importance de la question de certification et la labellisation des produits. «La certification est très importante pour avoir des produits de qualité, montrant que le produit est sans danger et compétitif sur les marchés internationaux», a estimé SE. Seini Oumarou.
Il est aussi important de souligner que les Nigériens ne s’intéressent guère aux produits locaux alors que nous avons de très bons produits. «J’encourage les exposants à multiplier d’efforts pour atteindre l’objectif de faim zéro dans la lutte contre l’insécurité alimentaire au Niger. J’appelle les nigériens à consommer les produits locaux afin d’encourager les acteurs intervenant dans les chaines de valeur agro-sylvo pastorales et halieutiques», a conclu le président du parlement nigérien.
Seini Seydou Zakaria(onep)
Les fortes précipitions du 26 Août dernier ayant occasionné des inondations dans la capitale Niamey surtout dans le village de Gabagoura continuent de susciter la compassion des uns et des autres. Le président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), Pr Khalid Ikhiri et les autres membres de l'institution ont effectué, hier matin, une visite au niveau de ce village pour constater l'ampleur des dégâts causés par cette pluie et témoigner leur soutien aux personnes sinistrées.
À leur arrivée sur le lieu du sinistre, le président de la Commission Nationale des Droits Humains, Pr Khalid Ikhiri et la délégation qui l'accompagne ont été accueillis par le chef du village Gabagoura, M. Adamou Saley. La réalité parle d'elle-même. Plusieurs maisons sont effondrées, le lieu est devenu inhabitable ; les quelque effets restants (matelas, meubles...) sont exposés au soleil et les travaux de dégagement des voies sont en cours pour faciliter la circulation. Certaines personnes continuent de fouiller dans les décombres pour récupérer ce qui peut l'être. Pour le chef du village ce sinistre est lié à la destruction des digues de protection du village qui ont cédé. A cela s'ajoute le manque de voies d'évacuation des eaux vers le fleuve. Le chef du village a salué l'esprit de fraternité et de solidarité qui est manifesté à l'endroit de la population. « Dieu merci, le village n'a déploré aucune perte en vie humaine excepté quatre blessés légers qui se sont actuellement rétablis » a-t-il confié.
Suite aux événements tragiques du 2 novembres où 69 personnes dont le maire de la commune de Banibangou ont trouvé la mort dans une embuscade tendue par des terroristes, le Président de la République Mohamed Bazoum s’est rendu dans ladite commune pour réconforter et rassurer les populations. A la tête d’une forte délégation comprenant des hauts responsables militaires, le Chef de l’Etat a tenu un meeting à la tribune officielle. Trois messages constituent le fond de l’intervention du Président Bazoum devant les habitants de Banibangou : réaffirmer la volonté de l’Etat de les protéger ; leur demander de garder le vivre ensemble malgré les agissements de quelques individus égarés et enfin annoncer la mise œuvre d’un plan spécial de soutien à Banibangou et au Zarmaganda en général.
Malgré le deuil, les populations de Banibangou ont réservé un accueil exceptionnel au Chef de l’Etat et à sa délégation. Et c’est avec une émotion à peine contenue que le Président a présenté, en langue nationale locale, ses condoléances les plus attristées et celles de toute la Nation aux familles endeuillées et à toute la communauté.
Par la suite, plusieurs représentants des populations se succédé à la tribune pour dire leurs préoccupations, exprimer des doléances et même faire des propositions en vue de faire face à la situation sécuritaire délétère dans la région.
En réponse aux différentes interventions, le président Bazoum s’est dit très touché par les mots qui ont été dits par les représentants de la population. Le Chef de l’Etat s’est dit horrifié par la mort de ces 69 personnes, la plupart des jeunes. «Chacun de vos villages porte le deuil de cette disparition tragique. Les morts sont toutes douloureuses, mais certaines le sont plus que d’autres. Et la façon dont 69 enfants de Banibangou viennent de mourir est quelque chose de très choquant. Tout le Niger est choqué, toute la communauté humaine a été choquée», a déclaré le Président de la République ajoutant qu’il a reçu beaucoup de messages de compassion de l’extérieur. «Je me devais de venir ici à Banibangou pour dire que cette souffrance est la mienne. C’est mon devoir élémentaire qui commande que dans des instants de ce genre je vienne personnellement partager avec vous, votre deuil, vous soutenir et vous réconforter dans cet instant de souffrance», a-t-il précisé.
Le Chef de l’Etat a une fois de plus condamné ces actes abjects perpétrés par des individus sans foi ni loi, parfois par des jeunes ressortissants de cette zone qui commettent des actes aussi abjects. Il a rappelé que la situation sécuritaire était déjà une très grande préoccupation lorsqu’il était encore ministre de l’Intérieur. Le président Bazoum a déploré le fait que cette insécurité n’a malheureusement pas diminué, elle a même augmenté dans tout l’espace, comme une épidémie, malgré les énormes efforts déployés par l’Etat. «Mais elle ne saura durer. Nous travaillons à y mettre fin», a-t-il garanti.
C’est du reste pourquoi, le Chef de l’Etat dit avoir effectué ce déplacement en compagnie des hauts responsables militaires. «Je suis venu avec les responsables militaires pour qu’ils entendent ce que vous dites et ce que vous voulez et qu’ils écoutent vos propositions», a-t-il déclaré avant d’exprimer son état d’esprit relativement à cette situation. «De tous les soucis que nous avons au Niger, l’insécurité dans la région de Tillabéri est la chose qui m’empêche le plus de dormir et sur laquelle je réfléchis le plus. C’est un défi pour notre pays, c’est le défi n°1 pour moi parce que c’est à moi de vous assurer la sécurité», a-t-il souligné, tout en disant comprendre l’état d’esprit de la population qui est tentée de se défendre par ses propres moyens.
Le président Bazoum a réaffirmé sa volonté de faire face à ce défi avec toutes les forces de défense et de sécurité et avec le soutien de la population. «Je voudrai que vous comptiez sur nous, sur les Forces armées nigériennes, sur la Gendarmerie nationale, sur la Garde nationale du Niger et sur la Police nationale. C’est leur travail d’assurer votre sécurité. Je comprends que vous ne soyez pas satisfaits de notre rendement et de nos performances. C’est normal que vous soyez révoltés et vous veuillez vous sécuriser vous-mêmes. Mais cette tâche est celle de l’Etat», a-t-il ajouté.
Le Chef de l’Etat est revenu sur les efforts consentis par l’Etat au courant des 10 dernières années. Des efforts qui se sont matérialisés entre autres par le triplement des Effectifs des FAN, le doublement des effectifs de la GNN, la GN et de la PN, mais aussi le renforcement les moyens et les équipements des forces de défenses de sécurité. Mais cela n’a pas suffi, a-t-il reconnu. Cette situation s’explique selon le Chef de l’Etat parce que le pays le Niger est vaste d’une part et d’autre part, il fait face à des défis sécuritaires un peu partout : le groupe terroriste Boko haram dans le bassin du Lac Tchad, le banditisme armé le long de la frontière sud de la région de Maradi, les groupes armés terroristes à la frontière ouest (Mali). Sur toutes ces zones, l’Etat a déployé des troupes. «Mais les sollicitations sont nombreuses, l’espace est vaste, les terroristes sont rapides parce qu’ils utilisent des motos ; ils sont lâches parce qu’ils attaquent des villages isolés, ils tuent des paysans dans les champs», explique le président de la République. «C’est une maladie pour laquelle le remède est difficile mais pas impossible. Nous allons progressivement trouver le remède. Nous allons augmenter les effectifs, les moyens et équipements de nos forces. Nous serons en capacité, à termes, d’assurer votre sécurité au point où vous ne pourriez pas songer à vous défendre vous-mêmes», a-t-il promis.
Le deuxième aspect du message du Chef de l’Etat est le maintien de la cohésion sociale. Il a pour ce faire demandé à la population de Banibangou d’être patiente et tolérante, de ne pas suivre les agissements des individus égarés qui ne savent pas ce qu’ils veulent, qui ont font du tort à leurs parents et qui les exposent même. «Mes chers frères et sœurs de Banibangou, nous sommes des musulmans. Je voudrai que nous ne le l’oublions jamais. Ceux qui tuent ne savent pas ce qu’ils veulent, ils sont des ignorants. Ils ne sont rien. Certes, ils vous rendent la vie difficile, mais il faut surtout éviter que cela dégrade la relation entre les communautés. Les djermas, les peuls, les songhays, les touaregs, les arabes et tous les autres qui vivent dans cet espaces sont des frères. Ne suivez pas quelques uns qui se sont égarés, qui se comportent de façon irresponsable et criminelle et qui posent des actes choquants. Je suis venu vous implorer, mes chers frères de Banibangou, pour que vous conserviez notre vivre ensemble ; notre convivialité de musulmans, de gens non violents, tranquilles et qui reprouvent la violence», a déclaré le président Bazoum.
Enfin, le troisième aspect du message du Chef de l’Etat pour la population de Banibangou est relatif à la situation alimentaire. «Je serai, venu à Banibangou même si il n’ya pas eu cet épisode douloureux parce que je sais que Banibangou souffre et mon devoir, c’est d’aller chez ceux qui souffrent. Je sais que cette année les terroristes vous ont empêché de cultiver, je sais que la saison des pluies n’a pas été bonne. Je sais par conséquent que Banibangou est déficitaire sur le plan alimentaire. Par conséquent je vais mettre en œuvre un plan spécial de soutien à Banibangou et au Zarmaganda de façon général», a annoncé le Chef de l’Etat.
Le Président de la République s’est aussi dit conscient des autres préoccupations soulevées par les représentants des populations et qui portent sur le problème des routes, de l’eau et les nombreuses écoles fermées du fait de l’insécurité, ainsi qu’une présence militaire plus soutenue entre Banibangou et Ouallam. «Toutes ces préoccupations seront étudiées de façon exceptionnelle et je vais donner les instructions nécessaires. Je voudrais seulement vous nous fassiez confiance», a-t-il annoncé.
«Je repars en vous faisant la promesse ferme que j’étudierai les problèmes que vous m’avez soulevés, je les étudierai avec conscience et j’y répondrai de façon spéciale. Mais nos moyens sont limités, il faut que vous le sachiez aussi. C’est pourquoi, certaines questions peuvent prendre du temps, nous avons besoin de votre compréhension. Dans cette épreuve qui est la vôtre aujourd’hui, faites ce que Dieu a recommandé, la patience aussi. Mais votre sécurité, c’est notre affaire, nous allons la prendre en charge de façon conséquence incha Allah. Jamais, nous ne vous oublierons, jamais vous ne vous sentirez seuls, nous serons toujours avec vous, devant vous pour vous protéger parce que c’est notre mission», a conclu le président Bazoum.
Siradji Sanda
08 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
Le Président de la République, Chef de l'État, S.E.M Mohamed Bazoum a quitté Niamey, hier mercredi 16 février 2022, à destination de Paris, d'abord, où il a pris part, hier soir à l'Elysée, à un dîner de travail aux allures d’un mini-sommet, en compagnie de ses homologues du Sénégal qui assure la présidence en exercice de l’UA, du Ghana également président en exercice de la CEDEAO), du Tchad et de la Mauritanie, ainsi que du Président du Conseil Européen.
Le Chef de l'Etat poursuivra ensuite cette visite de travail à Bruxelles, en Belgique, où il prendra part au 6ème Sommet Union Africaine-Union Européenne les 17 et 18 février 2022.
Il faut noter que le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement de Mme Hadidja Bazoum, Première Dame, M. Massoudou Hassoumi, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Alkassoum Indatou, ministre de la Défense Nationale ; M. Ahmat Jidoud, ministre des Finances, et M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République.
ONEP
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, était, hier lundi 30 août 2021, en visite dans la localité de Kellé, dans le département de Gouré (Région de Zinder), où il est allé visiter l’internat destiné aux jeunes filles du collège.
Selon la fiche technique émanant de la Cellule de Communication de la Présidence de la République, ce sont 144 jeunes filles, admises en classe de 6ème cette année, qui seront hébergées, nourries dans cet internat où elles étudieront ‘’dans des conditions optimales’’.
La même source précise qu’avec la réalisation de cette infrastructure scolaire, ‘’c’est un projet phare du programme de renaissance III qui voit le jour et qui couvrira à terme l’ensemble des régions du Niger avec une centaine d’internats en début 2022’’.
Comme le souligne le document de la Cellule de Communication, ‘’l’objectif de ce projet est non seulement de renforcer davantage la scolarisation de la jeune fille et son maintien à l’école, notamment en milieu rural, mais également d’agir sur la transition démographique en réduisant les mariages précoces qui exposent les jeunes filles à une plus longue période de reproduction’’.
La création de ce premier internat pour les jeunes filles dans la Région de Zinder, qui est le fruit d’une promesse de campagne du Président de la République Mohamed Bazoum, marque le début d’un vaste projet qui s’étendra dans toutes les Régions du Niger. Il vous souviendra en effet que lors de la campagne présidentielle, en décembre 2020, le candidat Mohamed Bazoum promettait, dans son programme Renaissance acte III, qu’un ‘’accent particulier sera mis sur la scolarisation de la jeune fille conformément aux priorités de la Stratégie Nationale d’Accélération de l’Education et de la Formation des Filles et des Femmes (SNAEFFF)’’.
Le Président Mohamed Bazoum a clairement précisé que son action se focalisera sur les localités à forte réticence à l’éducation et la formation des filles et des femmes. ‘’A cet effet, les villages dont les établissements scolaires et les centres de formation présentent un faible effectif de filles et de femmes feront l’objet d’une attention particulière. En général, il s’agira de promouvoir l’accès et le maintien scolaire des filles en milieu rural, de lutter contre les Violences Basées sur le Genre (VGB) en milieu scolaire, de favoriser l’inclusion des filles et des femmes handicapées, de renforcer la participation des Filles dans les filières scientifiques, techniques et professionnelles et d’améliorer l’employabilité des filles’’, a-t-il annoncé.
Assane Soumana(onep)
31 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
La détérioration de la sécurité dans la zone du Liptako Gourma a poussé 2.602 familles à chercher refuge dans les communes rurales de Makalondi et Torodi, situées respectivement à 96 kms et 60km à l’Ouest de la capitale Niamey. Dans cette zone les groupes terroristes ont abattu il y’a quelques semaines, de sang-froid de paisibles agriculteurs. Le vendredi 3 juin dernier, SEM Mohamed Bazoum, Chef de l’Etat et Chef Suprême des Armées, s’est déplacé sur le terrain pour s’enquérir des préoccupations des déplacés et les informer de la mise en place d’un dispositif sécuritaire exceptionnel pour faciliter leur retour chez eux.
Le département de Torodi couvre une superficie de 7.000km2, avec une population de 182.612 habitants. Situé dans le Liptako Gourma et partageant une très longue frontière avec le Burkina Faso, ce département, surtout Makalondi, faisait déjà face, bien avant l’avènement du terrorisme dans la zone, «au banditisme armé lié aux braquages, aux attaques à domicile et aux vols de toutes formes suivis des assassinats», comme l’a rappelé M. Ounteni Teribaga, maire de la commune rurale de Makalondi. Ce qui a facilité la transition de certains jeunes du terroir, bien que moins nombreux qui, ont basculé du côté obscure en s’alliant à des groupes terroristes.
Après une nette amélioration de la situation grâce à de nombreuses opérations militaires dans la zone du Liptako Gourma, la situation sécuritaire s’est brusquement dégradée en début du mois de Mai dernier où des terroristes se sont pris à des populations civiles désarmées, abattant froidement quelques personnes et demandant aux autres de quitter leurs villages. A la date du 28 mai dernier et selon les statistiques fournies par M. Youro Dia, préfet du département de Torodi, la commune rurale de Makolondi a recensé 1.117 ménages déplacés contre 1.538 pour la commune de Torodi, soit un total de 2.602 ménages touchés dans l’ensemble du département. Ce qui correspond aux 16.193 personnes enregistrées comme déplacées internes dans ces deux communes.
Depuis l’afflux de ces personnes, devenues des déplacés internes au niveau du département de Torodi, précisément dans les communes rurales de Torodi et Makalondi, une solidarité locale s’est manifestée pour la prise en charge de ces personnes à travers plusieurs initiatives des habitants et de leurs leaders coutumiers, administratifs et politiques. La plupart des déplacés sont hébergés, pour les nuits, dans les concessions de bonnes volontés qui les acceptent aux côtés de leurs familles. Selon le préfet, l’Etat, à travers les instructions données par le Président Mohamed Bazoum, a apporté quelques 160 tonnes de vivres pour les populations déplacées de Torodi et Makalondi et 3.000 litres d’huile de cuisine. En plus de ces appuis, plusieurs personnes en dehors du département ont suivi l’exemple des autochtones et ont apportée de l’aide.
Fort engouement des déplacés pour retourner dans leurs villages d’origine
En dépit de l’aide qu’ils reçoivent, les déplacés internes du département de Torodi demandent à retourner chez eux afin de procéder aux travaux champêtres et sauver la campagne agricole qui a commencé depuis les premières grandes pluies dans la zone. «D’ores et déjà, le samedi 28 mai dernier, les déplacés des villages Kakou et Deba ont repris le chemin de leurs villages et ce, à leur propres frais. Parce que tout simplement nous leur avons dit que l’Etat est en train de prendre des dispositions pour sécuriser la zone afin qu’ils retournent dans leurs terroirs et s’adonner aux travaux champêtres», a confirmé le préfet du département de Torodi.
A Makalondi, une des porte-paroles des déplacés internes s’est justement prononcée sur la sécurisation des villages et le retour des déplacés chez eux. Pour elle, il faut une présence permanente des Forces de Défense et de Sécurité pour assurer la sécurité dans ces villages qui ont désormais peur d’être la cible de représailles terroristes. L’idéal pour les déplacés, a-t-elle également ajouté, est d’être rapidement de retour dans leurs villages et procéder à la culture de leurs champs. «Car, aujourd’hui, rester dans le chef-lieu de la commune nous met très mal à l’aise. Nous manquons de place pour nous abriter et quand il pleut nous sommes chez des bonnes volontés», fait-elle savoir.
Les déplacés justifient cet empressement à rejoindre leurs villages d’origine par le fait que la plupart d’entre eux sont soit des agriculteurs, soit des bergers, sans compter les femmes qui cultivent de petites parcelles de gombo ou de condiment et pratiquent aussi l’embouche des ruminants. A l’Etape de Torodi, leur président, M. Tiagou Pana, a réaffirmé au Président Mohamed Bazoum et aux autorités qui l’accompagnaient, cette volonté fortement ancrée dans l’esprit des déplacés internes du département de Torodi. «Ce que nous voulons, c’est de nous assurer la sécurité. Aussitôt qu’elle est assurée, nous retournerons chez nous car nous affectionnons nos villages», a-t-il dit.
M. Idrissa Yoro, chef de canton de Torodi, a profité du rassemblement pour demander aux déplacés de se préparer à rejoindre leurs villages respectifs aussitôt que les autorités le leur demanderont. «Je prie pour que vous retourniez sains et saufs dans vos villages et vous adonner librement à vos travaux champêtres car, seul le travail libère. Certains d’entre vous sont déjà repartis dans leurs villages par leurs propres moyens», a-t-il indiqué. M. Idrissa Yoro qui s’exprimait en langue nationale Djerma pour s’adresser directement à la population, a pris les exemples de Diffa, de Banibangou et d’Anzouro où le Président de la République s’est personnellement déplacé pour superviser la réinstallation de déplacés qui fuyaient la violence terroriste dans leurs villages. «Ce qui démontre qu’il se souci des citoyens, surtout les plus vulnérables qui sont au centre de son action», s’est-il réjoui.
Souleymane Yahaya(onep) (Envoyé Spécial)
Le Président de la République, Chef de l’Etat M. Mohamed Bazoum a effectué une mission de travail le 10 et 11 septembre dans la région de Tillabéri. Le Chef de l’Etat est, d’une part, allé réconforter les populations compte tenu de la situation d’insécurité qui prévaut dans la région depuis quelques années et d’autre part encourager les forces de défense et de sécurité qui mènent une lutte sans merci contre les groupes terroristes et autres bandits armés qui s’en prennent aux populations occasionnant des dégâts tant en vies humaines qu’en bien matériels dans cette zone du territoire national. C’est un sentiment de réconfort et de vives émotions pour les populations sorties massivement accueillir le Chef de l’Etat. Le Président Bazoum a effectué le déplacement de la capitale du fleuve pour renouveler les engagements de l’Etat à œuvrer sans relâche pour ramener la paix et la sécurité totale sur toute l’étendue du territoire national. Le Chef de l’Etat s’est rendu également sur le site de construction du Barrage de Kandadji.
Cette visite intervient après celles effectuées dans les régions de Diffa et de Maradi où sévissent également des groupes terroristes et des bandits armés perturbant la quiétude sociale et le bien- être des populations. Elle traduit la détermination du Président Bazoum et de son gouvernement à mettre en œuvre des stratégies et des ressources financières, matérielles et humaines nécessaires pour sécuriser les zones en proie aux attaques.
Comme il fallait s’y attendre, les populations ainsi que les autorités régionales, municipales, coutumières et religieuses ont réservé, en cette journée de vendredi 10 septembre 2021, un accueil exceptionnel au Chef de l’Etat M. Mohamed Bazoum et la délégation qui l’accompagne. Tout au long du trajet, les populations étaient sorties de part et d’autre de la route en vue d’ovationner le Président de la République et l’encourager pour tout ce qu’il est en train de faire pour le retour de la paix au Niger, et dans la région de Tillabéri en particulier.
A Tillabéri, le Chef de l’Etat s’est d’abord rendu à la Compagnie de Diadia de la Zone de Défense N°1. A son arrivée, le Chef suprême des armées a reçu les honneurs militaires rendus par un détachement militaire avant de s’adresser aux Forces de Défense et de Sécurité rassemblées à la Place d’Armes. A cette occasion, le Chef de l’Etat a d’abord transmis les salutations du peuple nigérien reconnaissant du travail remarquable que les FDS sont en train de battre pour défendre la Nation. Il a rappelé que la zone de Défense N°1 est le théâtre des opérations des groupes terroristes les plus actifs et les plus virulents ces dernières années. Ces groupes terroristes sont représentés, précise-t-il, par des officines locales des grands mouvements terroristes internationaux. M. Mohamed Bazouma relevé l’existence au niveau de la zone N° 1 du foyer de l’officine d’Al-Qaida et celle de l’Etat Islamique.
Il a indiqué que depuis 2015 la situation sécuritaire dans cette zone ne fait que se dégrader. Ce qui a engendré des événements douloureux au nombre desquels le Chef de l’Etat a rappelé la blessure profonde laissée par l’attaque d’Inates, et celle de Chinegodar ainsi que d’autressur des innoncentes populations civiles. Le Président de la République a noté que les autorités de l’époque ont fait le serment de ne jamais oublier les martyrs d’Inates, de Chinegodar et ceux des autres attaques sachant que les FDS opérant dans la zone ont été sollicitées suite aux mouvements hyperactifs dotés de moyens impressionnants, déterminés parce que sans foi, ni loi. Ces mouvements, ajoute-t-il, utilisent des jeunes fonctionnant sous l’effet de la drogue, usant des hydrocarbures de contrebande pour leur mobilité. «Vous avez été vaillants, vous avez répondu à toutes ces sollicitudes. Nous avons eu des belles victoires que vous avez écrites avec votre sang. La dernière en date était à Zaroum Darey. Cette bataille est une fierté pour notre armée. C’est une fierté pour notre pays. Je voudrais avoir une pensée pieuse pour tous ces hommes, vos camarades qui ont laissé leurs vies dans ces combats pour le Niger et contre le terrorisme» a-t-il déclaré.
SE Mohamed a souligné que depuis l’affrontement de Zaroum Darey, le rapport de force a considérablement changé. Ce qui a contraint l’ennemi à changer de mode opératoire. Convaincu de la qualité opérationnelle des FDS, l’ennemi s’abat sur les pauvres populations civiles, innocentes et désarmées qui sont victimes des massacres à grande échelle. «Je suis venu au nom de la République vous saluer aujourd’hui, vous dire ce que j’ai dit à vos camarades de Diffa et de Maradi. C’est à dire que nous sommes admiratifs de ce que vous faites, mais surtout que nous sommes reconnaissants de cela. Nous n’avons aucun doute quant à l’issue de cette bataille dont nous en avons gagné une partie, nous la gagnerons incha Allah en totalité, parce que vous êtes là, parce que vous êtes debout, parce que vous saurez y faire face» a conclu SE Mohmed Bazoum.
Après le Camp militaire Diadia, la délégation présidentielle a pris la route de Kandadji. Le Chef de l’Etat est allé constater de visu l’avancement des travaux de cette infrastructure, qui est le rêve de tout un peuple. A son arrivée sur le site, le Président de la République a reçu d’amples explications de la part des responsables de l’entreprise chinoise en charge de l’exécution des travaux. Il faut noter que la concrétisation de ce projet permettra de résoudre le problème d’électricité au niveau de la capitale Niamey et ses environnants et favorisera aussi le développement économique. Il va contribuer à l’accroissement de la production agricolent, pastorale. Les travaux en cours d’exécution ont aussi permis de créer des milliers d’emplois et le transfert d’expérience profitable au pays. Ajoutons aussi que la centrale hydro-électrique qui sera réalisée est une centrale multifonctionnelle qui produira de l’électricité, assurera en même temps l’approvisionnement en eau, et facilitera l’irrigation. La capacité de la centrale qui sera installée est de 130MW, et la production d’électricité annuelle moyenne attendue est de 617 millions de kwh.
Laouali Souleymane Envoyé Spécial(onep)
Lire aussi >>> Conférence de presse de Chef de l’Etat à Tillabéri : Le Président Bazoum tire un bilan satisfaisant de sa mission dans la région
A l’issue de deux jours d’intenses activités, le Président de la République a bouclé sa mission dans la région de Tillabéri par une conférence de presse. Au cours de ces échanges avec les médias, le Chef de l’Etat a répondu aux questions qui concernent les actions de l’Etat pour la concrétisation du barrage de Kandadji et l’épineuse question sécuritaire. Et comme pour montrer la réalité de cette zone, le Président Bazoum a choisi d’animer sa conférence de presse en rase campagne sous un arbre.
Dans introduction à la conférence de presse, le Chef de l’Etat a rappelé que sa visite de travail dans la région de Tillabéri s’inscrit dans un agenda qu’il a conçu. En effet, il a rappelé qu’il avait même voulu venir à Tillabéri avant de se rendre à Diffa, mais il a préféré attendre que la situation puisse s’améliorer pour avoir de quoi faire face aux populations. Le président Bazoum a précisé que la région vit sous la pression des groupes terroristes la plus forte existant sur le territoire nigérien. «J’ai décidé de venir à Tillabéri après avoir créé le rapport de force militaire favorable», a-t-il souligné. Ce qui donne un sens à son déplacement s’assurant que les engagements pris sont en train de produire de résultats appréciables.
Le Président de la République a ensuite indiqué avoir pris la décision de lever l’interdiction de circulation à moto avec beaucoup d’hésitation. En effet, cette décision est diversement appréciée par les populations. Si certains l’acclament, d’autres la déplorent. C’est pourquoi, le Chef de l’Etat a indiqué que le gouvernement a pris un délai d’un mois afin d’évaluer la situation et prendre à la fin la décision définitive qui s’impose. Il a également mentionné la visite qu’il a effectuée sur le site de construction de barrage de Kandadji pour voir l’état d’avancement des travaux. Sur le site de barrage de Kandadji, on peut se réjouir de ce qui est en cours d’exécution. Des espaces ont été dégagés, l’écoulement des eaux est bloqué pour procéder à la construction des ouvrages utiles au projet.
Répondant à la question de la levée de l’interdiction de circulation de moto, le Chef de l’Etat a souligné que le gouvernement est dans son rôle. «Nous sommes dans un régime démocratique. Notre vocation, c’est de faire ce que le peuple nous demande pour son bien-être» a-t-il estimé. SE Mohamed Bazoum a mentionné la pression au niveau de la région pour que la mesure prise soit revue. A cet effet, il a indiqué que le point diffère d’un département à un autre. Le Chef de l’Etat a souligné que le département ayant mis plus de pression pour la levée de mesure est celui de Banibangou pourtant plus affecté par le terrorisme. Les populations de Banibangou ont formulé cette demande estimant que cela leur permettra de se réorganiser et d’alerter à temps les FDS en cas d’attaque, etc. Elles ont, à cet effet applaudi la levée de cette mesure, tandis que les populations de la Commune d’Anzourou est contre la levée de l’interdiction de circulation à moto. Pour ce qui est de Torodi, la population est un peu sceptique, dans le Goroual les officiels ne sont pas contents, et ailleurs les gens sont satisfaits, a souligné le Chef de l’Etat. Il a indiqué que compte tenu des appréciations ainsi constatées, la mesure sera appliquée à la carte.
Parlant du Barrage de Kandadji, le Président de la République a souligné que c’est un programme qui a connu des difficultés dont la dernière est liée aux mesures prises par la société chinoise en raison de la pandémie de COVID-19. Les travaux de contrôle ont été arrêtés par le bureau en charge. Le Chef de l’Etat a par ailleurs fait le point des travaux en cours. SE Mohamed s’est également réjoui du dispositif sécuritaire mis en place afin d’assurer la sécurité du site et du personnel y travaillant. Le Président Bazoum a rassuré que tous les problèmes de financement en amont sont réglés. Il y a une grande difficulté ayant amené l’Etat du Niger à solliciter 32 milliards de FCFA pour assurer le déplacement des populations qui seront affectées par les eaux quand le Barrage sera fonctionnel. Cette question a été prise en charge par la Banque Mondiale qui a accordé un prêt de 32 milliards de FCFA en vue de faire face à ce problème. Le Chef de l’Etat a souligné que dans deux mois, un ouvrage prendra forme comme il ne l’a jamais été par le passé. SE Mohamed s’est dit confiant quant au respect du calendrier établi par la société pour l’aboutissement du projet. «La situation concernant l’exécution des travaux est normalisée», a-t-il conclu.
Laouali Souleymane Envoyé Spécial onep)
13 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
Après les quartiers de la Rive droite éprouvés par les inondations, le lundi 31 Août dernier, c’est au tour de la population de Saga, sis dans le quatrième arrondissement communal de Niamey, sur la rive gauche du fleuve Niger, de recevoir, hier matin, la visite du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou. En effet, comme à la Rive droite, les eaux du fleuve ont démoli les digues de protection à plusieurs endroits pour se répandre dans les habitations de Saga, faisant d’innombrables familles sinistrées. Il s’agissait pour le Président de la République de se rendre sur place, auprès des victimes de ces inondations, pour leur réitérer sa solidarité, en plus des actions en cours pour les soutenir dans cette situation difficile.
Sur le terrain, le constat est désolant. Des visages tristes, des maisons envahies par les eaux, etc. Dans cette atmosphère de désolation, l’heure était au branle-bas général du déplacement des biens qui peuvent encore être sauvés de la menace des eaux qui s’emplifiaient depuis lundi matin. Certains sinistrés essaient encore de récupérer ce qui peut l’être. D’où des tas de meubles, d’habits, d’appareils électroménagers et autres biens ménagers entassés en bordure de la voie principale qui traverse le quartier. D’autres personnes tentent d’évacuer leurs effets du quartier sinistré avec les moyens de bord, notamment des motos, voitures ou même des charrettes. Malgré cette situation de désespoir, la population de Saga était sortie massivement ce mardi 8 septembre pour accueillir le Chef de l’Etat, écouter son message de compassion et ses encouragements.
A son arrivée sur les lieux, le Chef de l’Etat a été accueilli par le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes auquel se sont jointes les autorités régionales et celles de la Ville de Niamey. Sur place, le Président Issoufou a pu constater l’ampleur des dégâts, évaluer la situation et pris bonne note afin d’apporter les réponses concrètes qui siéent à la situation.
{xtypo_quote}«Je voudrais que les populations sachent, qu’elles ne sont pas seules. Le gouvernement est derrière elles…»{/xtypo_quote}
Au terme de cette visite matinale, le Président Issoufou Mahamadou s’est confié à la presse. Le Chef de l’Etat a d’abord fait constater que les pluies continuent de tomber et, malheureusement, les inondations continuent aussi. Ces inondations, a-t-il déploré, ont provoqué d’immenses dégâts à Saga. « Face à la situation, le gouvernement essaie d’organiser la solidarité avec la population sinistrée», a dit le Président de la République. «Nous avons conçu, et nous sommes en train de mettre en œuvre un plan intégré de soutien aux populations, non seulement ici à Niamey, mais aussi sur l’ensemble du territoire national», a ajouté le Chef de l’Etat. Il a par ailleurs rassuré les populations sinistrées sur les dispositions qui sont en train d’être prises pour les reloger, les appuyer en alimentation et en vivre mais aussi en équipements. « Je voudrais que les populations sachent, qu’elles ne sont pas seules. Le gouvernement est derrière elles, celui-ci va continuer à organiser la solidarité pour les soutenir», a déclaré le Président Issoufou Mahamadou.
Mamane Abdoulaye(onep)
09 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou est arrivé hier après midi sur le site de Koulélé, situé à 90 km d’Agadem dans la région de Diffa. À sa descente d’avion, le Chef de l’Etat a été accueilli par le président de l’Assemblée nationale, puis salué par les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique, le gouverneur de la région de Diffa et plusieurs personnalités. Le Président Issoufou Mahamadou procéde, ce matin même, au lancement des travaux de construction du pipeline international export reliant le Niger au Bénin pour un linéaire total de 1982 km dont 1298 km en territoire nigérien et 684 km au Bénin.
La construction de ce pipeline constitue une étape importante dans la production pétrolière au Niger. Les travaux de construction seront exécutés par la CNPC et la société de pipeline au Niger dénommée West African Oil Pipeline Company (WAPCO-Niger). Conformément à la feuille de route que le gouvernement s’est fixée en collaboration avec ses partenaires, le gros des travaux démarrera en janvier 2020 et sera achevé en novembre 2021 et la mise en exploitation n’interviendra qu’en janvier 2022.
Le lancement des travaux de construction des infrastructures de surface et du pipeline d’exportation du pétrole d’Agadem vers le port de Sémé au Bénin est le résultat d’un processus qui a duré six (6) longues années d’intenses et longues discussions et négociations, par moment houleuses et où chaque partie défendait jalousement ses intérêts, mais avec la ferme volonté d’aboutir à un résultat partagé et consensuel.
De par sa taille, son niveau d’investissements, les recettes attendues et les emplois qu’il générera, ce projet est l’un des plus importants que notre pays ait enregistré depuis son indépendance. Il faut noter que pour le développement de la Grande autorisation exclusive d’exportation (Grande AEE) et la mise en évidence des réserves récupérables estimées à 844,8 millions de barils, ce sont des investissements de l’ordre de six (6) milliards 870 millions de dollars US, soit 4000 milliards de FCFA qui sont prévus dont plus de cinq (5) milliards de dollars ou 2800milliards de FCFA pour les seules années 2019, 2020 et 2021 correspondant à la période de construction.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a procédé le samedi 28 novembre 2020, à Maradi, la cérémonie d’inauguration de la route bitumée et réaménagée, Maradi-Madarounfa-Frontière Nigeria. Longue de 106 Kms, cette route a coûté un peu plus de 30 milliards FCFA, dont 78,33% financés par la BOAD et les 21,67% sur fonds propre de l’Etat Nigérien, permettra de promouvoir les échanges commerciaux entre la région de Maradi et les Etats fédérés de Zamfara et de Katsina (au Nigéria). Elle permettra aussi de booster l’écoulement des productions agricoles nationales vers les localités frontalières du Nigéria.
En plus du bitumage de cette route d’autres réalisations ont été faites, tout au long du parcours. Il s‘agit notamment de 5,5 kms de voirie dans la ville de Madarounfa, de 2,2 Kms de voirie dans la commune rurale de Gabi, ainsi que des aménagements spécifiques de 4 ponts cadres, de 79 dalots, de 6 carrefours, de places 120 de parking de stationnement, de la pose de 480 lampadaires solaires. A cela s’ajoutent des mesures environnementales et sociales. C’est ainsi qu’ont été réalisés : 9.991 ml (mètres linéaires) de mur de clôture, 2 mini Adduction d’eau potable (AEP), 2 blocs de trois classes, avec latrines, 2 Centres de santé intégrés (CSI) de type II, 2 postes de contrôle frontaliers, 14,7 km de pistes et bretelles d’accès. Ce qui a permis de créer 26.700 emplois, avec 1.782 sous-traitants.
Dans son discours de bienvenue à la cérémonie, le maire de Maradi, M. Ibrahim Mikko s’est réjoui de voir ce jour, qui selon lui, est historique. Il a ensuite saisi l’occasion pour rappeler, toutes les réalisations dont a bénéficié la région de Maradi depuis l’avènement de la 7ème République. M. Mikko a aussi décliné quelques attentes des populations du Gobir et du Kastsina.
«Cette route est un vieux rêve nourri par les populations, qui ne tarissent pas d’éloges envers vous, monsieur le Président de la République, surtout que la région de Maradi renferme d’énormes potentialités agro-sylvo-pastorales, dont la nouvelle route, permettra l’acheminement, un peu partout et notamment vers le grand voisin du sud, le Nigéria», a, pour sa part indiqué le Gouverneur de la région M. Zakary Oumarou. Il a ensuite lancé un appel à l’endroit des populations, pour faire siennes ces infrastructures acquises à grands frais.
Quant au ministre de l’Equipement Kadi Abdoulaye, il a rappelé les multiples réalisations faites par le Président de la République en termes d’infrastructures pour améliorer le quotidien des populations. Le ministre Kadi Abdoulaye a ensuite souligné que cette route a de multiples avantages aussi bien pour les Nigériens que pour nos frères de l’autre côté de la frontière (Nigérians).
Les bénéficiaires et les usagers ont aussi témoigné leur satisfaction et leur reconnaissance aux autorités de la 7ème République suite au bitumage de cet axe. «Il nous arrive d’attendre plusieurs heures pour nous rendre à Gabi ou à Madarounfa. Depuis que cette route à été reprise nous nous rendons aisément dans ces localité, sans attendre longtemps et quelle que soit l’heure», témoigne Zakoye Moussa, un habitant de Madarounfa. Moussa Marafa indique que pendant la saison de pluies, la route était impraticable. «Je fais du commerce entre le Nigéria et Maradi, mais en saison de pluies, cette route est tellement impraticable que je suis obligé de passer par d’autres localités du Nigérians pour rejoindre Maradi et faire mes affaires», précise-t-il. Ousseïna Mamane, commerçante de son état, elle ne cache pas sa joie, devant cet axe bitumée et réaménagé. «Cela fait plus de 15 ans, que j’emprunte cette route, j’ai vu des accidents, j’ai perdu de nombreuses marchandises. Mais aujourd’hui ma joie est grande. Notre latérite, truffée de nids de poules et autres cassis improvisés est devenue une bonne route, sécurisée et fréquentable. Je ne peux que dire merci à ceux ont fait ce travail», se réjouit-elle. Allassane Chékaré, un vieillard du village de Gabi, a d’autres sources de fierté. «Je voyage plus comme avant, mais je suis content de voir que notre Centre de Santé Intégré a été élargi et peut accueillir des malades qu’on évacuait jusqu’à Maradi pour les soigner», dit-il.
Peu après, la cérémonie d’inauguration de cette route, le cortège présidentiel s’est rendu au niveau de pont de Tibiri, à une dizaine de Kms de Maradi. Le Président de la République a tenu à voir, l’état d’avancement des travaux de cette infrastructure. Il faut rappeler qu’à chaque saison de pluies, le Goulbi fait de nombreuses victimes à cet endroit et rend impraticable la route reliant Tibiri à d’autres quartiers et localités. Selon les explications reçues par le Président Issoufou Mahamadou, les travaux de construction du pont sont à 82% du taux global, à la date du 28 novembre 2020. Notons que suites aux pluies diluviennes enregistrées, le passage au niveau du pont à fait 11 décès en 2019 et 7 en cette année 2020.
Poursuivant sa visite dans la région de Maradi, le Président de la République a procédé hier matin à Tessaoua, au lancement des travaux d’aménagement et de bitumage de la route Mayahi – Tessaoua, un autre rêve longtemps entretenus par les populations de cette zone à fort potentiel agro-pastoral et commercial.
(Nous y reviendrons)
Mahamadou Diallo, Envoyé Spécial.
30 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
Le Président de la République a entamé, hier, une visite de travail de 48 heures dans la région de Maradi. A l’agenda de cette visite, la situation sécuritaire en général et la lutte contre les bandits armés qui écument les zones frontalières, la question des réfugiés et des populations déplacées et celle de développement. Dans la journée d’hier, le président Bazoum a notamment effectué une visite à Gabi (dans le département de Madarounfa), une commune de 102.693 habitants et vaste de 786 km2 confrontée aux attaques des bandits armés venus de l’autre côté de la frontière pour voler vivres et bétail. Il a aussi visité la zone de défense N°6 pour féliciter et encourager les forces de défense et de sécurité.
A son arrivée à Maradi aux environs de 9h, le président Bazoum a été accueilli à l’aéroport par le gouverneur de la région, M. Zakari Oumarou, avant d’être salué par plusieurs personnalités dont le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Kalla Ankouraou, le ministre Moctar Kassoum, les députés au titre de la région, les autorités locales, les chefs traditionnels ainsi que plusieurs personnalités.
Après l’accueil, le Chef de l’Etat s’est directement rendu au palais du Sultan du Katsina où il a assisté à la fatiha du 40ème jour du décès du Sultan Ali Zaki pour le repos de son âme. Bien que la région observe un deuil suite au décès de cette autorité traditionnelle, une mobilisation exceptionnelle tous azimuts s’est constituée pour accueillir le président Bazoum. Sur tout le trajet qu’a emprunté le cortège, les populations s’étaient massées de part et d’autre de la voie pour acclamer le Chef de l’Etat.
Aussitôt après la fatiha du 40ème jour au palais du sultan, le Chef de l’Etat a présidé une réunion du conseil régional de sécurité élargie aux membres du Conseil national de sécurité. Au cours de cette réunion qui s’est tenue au gouvernorat de Maradi, les différents responsables militaires ont présenté la situation (sécuritaire) globale de la région.
Le Président de la République a ensuite mis le cap sur le village de Gabi dans le département de Madarounfa. Plus qu’à Maradi, les populations sont sorties massivement tout au long de la route nationale pour acclamer la délégation. C’est aux environs de 14 heures que la délégation est arrivée à Gabi situé à une quarantaine de kilomètres de Maradi. En dépit des travaux champêtres, les populations sont venues et restées écouter le message du Chef de l’Etat. Leur mobilisation en dit long sur leurs espoirs de voir la fin du banditisme armé qui gangrène la zone frontalière des départements de Madarounfa et de Guidan Roumdji.
Devant des populations attentives, le Président Bazoum les a tout d’abord remerciées pour leur mobilisation exceptionnelle. Le Chef de l’Etat leur a ensuite exprimé sa solidarité et celle de toute la Nation face à la situation d’insécurité qui prévaut. «Votre préoccupation est mienne ; elle est celle de l’ensemble des Nigériens», a dit le Président Bazoum avant de rappeler que cette situation l’a toujours préoccupé depuis qu’il était ministre de l’Intérieur. «Mais l’Etat a fait et continue de faire des efforts pour y remédier. Le nœud du problème n’est pas sur notre territoire. S’il en était, on l’aurait résolu depuis longtemps», a déclaré SE. Mohamed Bazoum .
Le chef de l’Etat a par ailleurs rassuré les populations de mesures supplémentaires prises pour faire face à la situation. «Avant de venir ici, j’ai donné des instructions pour que les effectifs des forces de défense et de sécurité soient renforcés. Le résultat est là, la situation s’est améliorée», a confié le Chef de l’Etat. Il a ensuite souligné que lors de la réunion du Conseil régional de sécurité, les responsables militaires lui ont fait la situation sur le terrain ainsi que leurs attentes. «Nous allons satisfaire leurs besoins, nous allons augmenter les effectifs, nous allons les renforcer en véhicules et en matériel militaire», a annoncé le Président Bazoum.
Le Chef de l’Etat a exprimé devant les populations sa satisfaction face au travail remarquable que mènent les forces de défense et de sécurité. Il a réaffirmé sa détermination à combattre et éradiquer ce banditisme armé. «Ces bandits armés qui attaquent nos concitoyens et leur vole leur bétail ne nous font pas peur. Nous avons confiance en nos forces de défense et de sécurité», a déclaré le Président Bazoum avant de demander aux populations de respecter les consignes des autorités et des forces de défense et de sécurité.
Auparavant, le gouverneur de la région de Maradi M. Zakari Oumarou a rappelé que le Président Bazoum n’est pas un nouveau de la zone. Il a en effet servi à Maradi en tant qu’enseignant, puis il est venu plusieurs fois en tant que ministre de l’Intérieur. «Ce jour est un jour de joie pour nous. Nous avons vu ce que le Chef de l’Etat a fait à Diffa, il y a un mois. Mais bien avant qu’il vienne dans notre région, le Président de la République suit de très près la situation de sécurité dans cette zone de Maradi», a souligné le gouverneur de Maradi.
Pour sa part, le maire de la commune rurale de Gabi, M. Ado Jariri a, dans son mot de bienvenue, exprimé la joie et la fierté des populations de recevoir la visite du Chef de l’Etat. «Votre visite va certainement réconforter les populations qui s’adonnent actuellement aux travaux champêtres grâce justement au renforcement de la sécurité dans notre zone. Avec les pluies bien réparties dans l’espace et dans le temps, l’espoir est permis», a déclaré M. Jariri. Le maire a enfin saisi cette occasion pour transmettre au Chef de l’Etat un vœu cher aux populations de sa commune, celui de voir l’installation d’une compagnie militaire dans la zone ainsi que la mise en place des postes avancés pour consolider la sécurité.
Le meeting a pris fin avec la remise d’un cheval harnaché au président de la République par le chef de canton de Gabi.
Quelques instants après le meeting, le Président Bazoum a eu une rencontre d’échanges avec les autorités administratives régionales, les chefs traditionnels et les élus locaux au palais du chef de canton de Gabi. La question sécuritaire en général et la lutte contre le banditisme qui assaille la zone en particulier, ainsi que les autres questions de développement étaient les principaux sujets d’échanges entre le Chef de l’Etat et les autorités locales.
A la zone de défense N°6 : «Je suis fier du travail que vous faites : je vous félicite et vous encourage» déclare le Président Bazoum
Dans l’après-midi le Président de la République, SE Mohamed Bazoum s’est rendu à la Zone de Défense N°6 (ex compagnie Para) à la sortie sud-ouest de la ville de Maradi où il s’est adressé directement à toutes les Forces de Défense et de Sécurité de la Région en général et aux éléments de l’opération «Hwaraouta Bishiya» (‘’La chasse au hérisson) en particulier. En Présence du Ministre d’Etat, Ministre à la Présidence de la République, M. Rissa Ag Boula, du gouverneur de la Région, M. Zakari Oumarou, du Chef d’Etat-Major des armées, le Général de Division Salifou Modi, du Directeur Général de la Police Nationale, Commissaire Général Souley Oumarou, du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, le Général de Brigade Salifou Wakasso, du Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger, Col-Major Sidi Mahamadou et des responsables des Forces de Défense et de Sécurité de la Région, le Chef Suprême des Armées a transmis, au nom de la Nation et à celui des populations de la région de Maradi et des Départements de Madarounfa et de Guidan Roumji plus précisément, ses chaleureuses félicitations aux éléments de cette opération «pour leur sacrifice, leur dévouement, leur professionnalisme dans la lutte contre le banditisme armé». Il s’est réjoui particulièrement des résultats et de la stabilisation de la situation dans les zones concernées. «Ce qui a permis à la population de vaquer à ses préoccupations, notamment les activités champêtres», a-t-il précisé.
Le Chef de l’Etat a tenu à faire ce déplacement personnellement pour encourager toutes les forces engagées dans cette opération et leur dire aussi, qu’elles ont le soutien de toute la Nation et l’attention de toutes les autorités. Il a relevé que les populations lui ont notifié que les résultats de cette opération vont aux delà de leurs attentes. Le Président de la République a demandé aux éléments engagés dans cette opération dont l’ultime objectif est la sécurisation des personnes et de leur bien et la stabilisation de toutes les zones frontalières où sévissent les vols, les enlèvements et les assassinats ciblés des personnes, de redoubler d’efforts, de vigilance et de sacrifice, au nom de la Nation pour accomplir cette mission avec toute l’efficacité requise. Il a relevé la complexité et le défi qui se pose avec ces bandits qui attendent les nuits et pendant qu’il pleut ou pendant les tempêtes pour attaquer les innocentes populations et leur voler leurs troupeaux ou pour enlever des personnes et demander des rançons en contre-partie de leur libération.
Face à cette épreuve, le Chef Suprême des armées a rassuré toutes les forces de défense et de sécurité de son entière disponibilité et de son engagement à mettre les moyens qu’il faut à leur disposition pour faire face à cette situation. SE Mohamed Bazoum a, après cette adresse, passé en revue les différentes forces présentes à cette cérémonie symbolique qui s’est tenue à la place de prise d’armes. Il s’agit des militaires du bataillon de cette zone de défense, des éléments de la Gendarmerie Nationale, ceux de la Garde Nationale du Niger, ainsi que ceux de la Police Nationale, de la Douane Nationale et des Eaux et Forêts.
Auparavant le Président de la République a été salué par les épouses des agents des forces de défense et de sécurité de la Région qui se sont fortement mobilisées pour la circonstance. Et il a également reçu des honneurs militaires qui lui ont été rendus par un détachement des éléments du Bataillon de la Zone de Défense N°6.
Le Président Bazoum est attendu ce matin au village de Dan Kano dans le département de Guidan Roumdji.
Siradji Sanda et Ali Maman Envoyés spéciaux(onep)
02 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
En marge du lancement de la campagne nationale de reboisement dans le cadre de l’édition 2021 de la fête de l’arbre, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Bazoum Mohamed a posé la 1ère pierre pour la construction d’une centrale thermique de 22 mégawatts à Zinder. Cette centrale qui fonctionnera au pétrole brut, au fioul lourd et au diesel sera réalisée dans le cadre d’un partenariat public privé (PPP) avec une société mauritanienne ISTITHMAR West Africa. La cérémonie de pose de 1ère pierre s’est déroulée sur le site Nigelec Zinder 2 en présence de plusieurs personnalités.
Le coût total du financement est de 66 milliards 251 millions 657 mille francs CFA. D’après le Président Directeur général de ISTITHMAR West Africa, sa société compte terminer les travaux avant le prochain mois du ramadan. Un pari largement à leur portée étant entendu que les moteurs, les équipements, toute la logistique et les équipes sont déjà sur le site de Zinder.
Dans le discours de lancement des travaux, le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou a dévoilé les principales vocations de cette centrale. Il s’agit notamment de garantir, même sans l’apport de l’interconnexion, l’autonomie énergetique de la région de Zinder dont la pointe des besoins tourne autour de 16 mégawatts. Cette centrale offrira aussi l’excédent à la zone Niger centre Est (région de Maradi et de Tahoua). Il s’agit enfin de stabiliser l’offre en électricité. «La réalisation de ce projet s’inscrit dans la droite ligne du Programme de Renaissance Acte III qui fait de l’énergie un de ses axes principaux», a déclaré le ministre Mahamane Sani Mahamadou.
Le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables a saisi cette occasion pour rappeler les progrès significatifs enregistrés ces dernières années en matière d’énergie. Ainsi les actions menées dans le cadre des programmes de Renaissance I et II ont permis d’atteindre une puissance installée de 320 mégawatts, soit une augmentation de 106%. Le taux d’accès des ménages à l’électricité est passé de 8% en 2011 à un peu moins de 20% en 2021.
En outre, pendant les 100 premiers jours du Président Bazoum à la tête de l’Etat, 30.000 ménages ont été connectés au réseau d’électricité et 100 villages ont été électrifiés. «C’est un bon présage et nous sommes convaincus qu’avec votre soutien, monsieur le Président, nous pouvons atteindre la cible de 30% de taux d’accès des ménages à l’électricité à l’horizon 2026, à travers la réalisation de plusieurs projets, à l’image de celui que vous avez bien voulu lancer les travaux aujourd’hui», a déclaré le ministre Mahamane Sani Mahamadou.
Le ministre Mahamane Sani Mahamadou a précisé que la centrale qui sera construite à Zinder n’est pas la première du genre réalisée par la société ISTITHMAR. Ce partenaire a déjà construit une centrale à Niamey sur le site de Goudel inaugurée le 17 mars dernier. «Depuis lors, cette centrale est pleinement fonctionnelle et contribue à couvrir quotidiennement 30% de la demande en électricité de la capitale», a précisé le ministre en charge de l’Energie, tout en se félicitant de ce partenariat gagnant-gagnant entre le Niger et ISTITHMAR.
Auparavant, le gouverneur de la région de Zinder a exprimé la reconnaissance des populations de la région au gouvernement pour toutes les actions menées pour améliorer leurs conditions de vie. M. Issa Moussa a souligné le rôle de l’énergie dans le développement économique d’un pays. Il s’est dit fier que la centrale en construction fonctionnera au pétrole produit au Niger.
Quant au président directeur général de ISTITHMAR West Africa, il a d’abord tenu à féliciter l’option prise par le Niger en matière de gouvernance. Le peuple nigérien a choisi la voie de la démocratie, il a fait le choix de l’alternance pacifique, de la paix, le choix de la continuité dans la stabilité. «Quel bel exemple pour la sous-région et pour l’Afrique !», s’est exclamé M. Baba Aimmina El Ardi. Le PDG de ISTITHMAR West Africa a relevé que le Niger dispose d’un potentiel économique et s’est dit convaincu que l’accès à l’énergie va contribuer à développer et mettre en valeur ce potentiel pour le bien des populations. «A ISTITHMAR, nous sommes fiers en tant qu’Africains et en tant que musulmans de participer au développement du Niger», a déclaré M. Baba Aimmina El Ardi. Il a félicité le Niger d’avoir pris l’option de confier à des sociétés africaines des travaux autrefois réservés à des entreprises d’autres régions du monde.
Lancée le jour anniversaire de l’indépendance du Niger, la construction de cette centrale symbolise aussi la marche progressive vers l’indépendance énergétique du pays. Une fois réalisée, cette centrale thermique fera de Zinder une région autosuffisante en électricité.
Siradji Sanda,Envoyé spécial(onep)
05 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a effectué le 9 novembre dernier une mission de travail à Diffa, région dont certaines zones sont confrontées depuis 2015 aux attaques terroristes de la secte Boko Haram. Les populations de la région de Diffa vivent également ces derniers temps les conséquences du débordement des eaux de la Komadougou Yobé ayant engendré d’énormes dégâts matériels, avec son lot de personnes sinistrées. S’ajoute également à cette situation, la sècheresse qui a touché le Nord de la région particulièrement, affectant la population pastorale. Le Chef de l’Etat s’est rendu à Diffa afin de réconforter d’une part, les agents des Forces de Défense et de Sécurité pour le travail remarquable qu’ils sont en train de mener avec professionnalisme, courage et engagement pour la sécurité de notre pays, et d’autre part exprimer la solidarité et le soutien de la nation et de son gouvernement aux populations de Diffa.
C’était précisément à 9 heures 35 minutes, heures locales que l’avion présidentiel le Mont Greboun transportant le Chef de l’Etat a atterri à l’aéroport de Diffa. A sa descente d’avion, SE Issoufou Mahamadou a été accueilli par le gouverneur de la Région de Diffa, M. Issa Lemine avant de recevoir les honneurs militaires, puis d’être salué par des membres du gouvernement et les responsables des Forces de défense et de sécurité (FDS).
Le Chef de l’Etat qu’accompagne une forte délégation s’est ensuite rendu à la Zone de Défense N°5 où il s’est adressé aux éléments des FDS à la Place d’Arme du 51e Bataillon Spécial d’Intervention. A cette occasion, SE Issoufou Mahamadou a rendu un hommage aux FDS qui se battent jusqu’au sacrifice ultime en vue d’assurer la sécurité de notre cher pays. (Lire, en page 3, l’intégralité du discours prononcé par le Chef de l’Etat devant les FDS).
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, est arrivé, hier lundi 13 mars 2017 en fin d’après-midi, à Addis Abeba, en Ethiopie, où il prend part ce mardi, 14 mars 2017, à la cérémonie d’installation des nouveaux membres de la Commission de l’Union Africaine (UA).
A son départ, hier matin, de l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Chef de l’Etat a été salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que plusieurs personnalités civiles et militaires avant d’être accompagné au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Brigi Rafini.
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a effectué, hier mercredi 13 décembre 2023, des visites au niveau de deux institutions dans la ville de Niamey. C’est ainsi qu’il s’est rendu dans les anciens locaux du Ministère des Finances qui abritent aujourd’hui la Commission de Lutte contre la Délinquance Économique, Financière et Fiscale (CoLDEFF) avant de visiter l’Hôpital National de Niamey. Il s’agit pour le Chef de l’Etat de s’enquérir du fonctionnement, des besoins, des attentes et de prodiguer des conseils au niveau de ces structures hautement importantes pour les populations.
Au niveau de l’ancien ministère des Finances qui a constitué la première étape de cette visite, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani s’est entretenu avec les membres de la Commission de Lutte contre la Délinquance Économique, Financière et Fiscale (CoLDEFF). Pour rappel, la structure a été créée le 13 septembre 2023 et est composée de 35 membres nommés par décret pris le 1er novembre dernier par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
Lors des échanges avec les membres de la CoLDEFF qui ont pour mission de lutter contre la corruption, l’impunité, le détournement des biens publics et la mauvaise gouvernance, le Chef de l’État a mis l’accent sur les attentes du peuple nigérien à l’égard de la CoLDEFF avant de rassurer les membres sur la mise en place des moyens et dispositifs nécessaires pour l’accomplissement de leurs missions et pour leur sécurité. « Il faut que la CoLDEFF soit à la hauteur des attentes de la population. Vous avez ma confiance et mon soutien pour accompagner vos activités. Soyez dignes de ma confiance et de celle des Nigériens car, nous comptons sur vous », a-t-il soutenu.
L’Hôpital National de Niamey a été la dernière étape de cette sortie. À ce niveau, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie a procédé à une visite des locaux avant de se rendre au chevet des malades. Il s’est successivement rendu au service des urgences médicales et chirurgicales, au service Scanner d’Imagerie, de l’Imagerie à Résonance Magnétique (IRM) et de la Radiographie.
Sur les lieux, bien que nous sommes dans un établissement sanitaire, une certaine frénésie s’est emparée des agents, des visiteurs, des accompagnants, des commerçants installés à la devanture de cet hôpital. Et, dans une liesse populaire, certains scandant le slogan ‘’Say Tiani’’, d’autres criant ‘’Vive le CNSP’’ alors que le chef de l’Etat effectuait cette visite.
A la CoLDEFF comme à l’Hôpital National de Niamey, le Chef de l’Etat a réitéré les priorités de l’action du CNSP et du gouvernement de transition. « La priorité, c’est la population nigérienne », a déclareéle Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’État.
Massaouda Abdou Ibrahim (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
En ce samedi 16 septembre 2023, M. Liu Yuxi, le Représentant Spécial du Gouvernement chinois pour les Affaires Africaines, a exprimé sa satisfaction après avoir été reçu en audience par le Chef de l'État nigérien, le Général de Brigade Abdourahmane Tiani, dans son cabinet présidentiel.
À l'issue de cette rencontre de haut niveau, le responsable chinois a également été honoré par des entretiens avec le Premier ministre du Niger, ainsi que le Président du CNSP (Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie) et d'autres hauts responsables du gouvernement nigérien. Au cœur de ces discussions, M. Yuxi a souligné l'importance des relations sino-nigériennes, notant qu'elles étaient non seulement anciennes, mais aussi particulièrement fructueuses.
Évoquant plus en détail son échange avec le dirigeant nigérien, M. Yuxi a exprimé sa sincère appréciation et sa satisfaction pour la relation bilatérale existante, ainsi que pour les résultats positifs de la coopération entre la Chine et le Niger. Il a également affirmé la volonté de son pays de continuer à développer cette coopération déjà fructueuse, tout en renforçant l'amitié entre le peuple chinois et le peuple nigérien, ainsi qu'avec l'ensemble des pays africains.
Il convient de noter que cette visite marque la deuxième apparition de M. Yuxi au Niger, sa première visite remontant à l'année 2019. Il a exprimé son grand plaisir à revisiter ce pays d'importance stratégique et a fait part de son désir de saisir d'autres opportunités pour revenir au Niger et rendre visite à ses amis nigériens de longue date.
Nigerdiaspora
En visite de travail au Niger, hier, 16 mars, le Secrétaire d’Etat américain, M. Anthony Blinken et sa délégation ont eu une séance de travail avec une délégation nigérienne au cabinet du Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, qui a aussi pris part aux échanges. M. Blinken et le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou, ont ensuite animé un point de presse au Palais présidentiel pendant lequel les deux (2) pays ont affiché un front commun sur plusieurs sujets d’actualité. Les autorités nigériennes se sont réjouies de cette première visite d’un secrétaire d’Etat américain au Niger.
Pour le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou, cela est un remarquable témoignage d’amitié à l’endroit du peuple nigérien et aussi un témoignage de la qualité et de la force de la relation entre les Etats-Unis d’Amérique et le Niger. «C’est aussi l’occasion pour nous, a déclaré le ministre d’Etat du Niger, de saluer le leadership de votre pays dans la défense de la démocratie et des libertés dans le monde, surtout en ce moment où ces valeurs sont suffisamment menacées ; et nous comptons plus que jamais sur ce leadership pour faire face et vaincre encore une fois les tentations de retour autoritaire dans le monde et en particulier dans notre sous-région.
M Hassoumi Massoudou a affirmé que le Niger est un pays neuf issu des processus de décolonisation des années 60 qui, de par son histoire, connait les bienfaits du droit international et de la charte des Nations-Unies. «C’est pourquoi nous condamnons sans équivoque l’agression russe en Ukraine comme toutes les agressions du même genre dans le monde. Les agressions en violation du droit international et en violation de la charte des Nations-Unies sans lesquels il n’y a pas de communauté internationale», a-t-il dit. Il a également indiqué que les Etats-Unis, avec un total de 1.000 milliards de francs CFA d’appuis au Niger, sont un des principaux partenaires du Niger tant en matière de coopération au développement qu’en matière de coopération sécuritaire et de défense.
Au regard des engagements importants pris par les Etats-Unis au dernier sommet avec l’Afrique, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou se dit optimiste quant au renforcement de la coopération entre les deux pays. «Nous voulons montrer par notre résilience, par notre existence, par notre modèle, qu’un Etat démocratique, stable, est la seule réponse durable à l’agression terroriste dont notre région est l’objet aujourd’hui. Nous voulons le démontrer car les autres alternatives, nous sommes convaincus, seront un échec par rapport à la voie que nous avons suivie», a-t-il souligné.
Le secrétaire d’Etat américain, M. Anthony Blinken, a exprimé le soutien des Etats-Unis au programme «remarquable» du Président Bazoum sur le désarmement, la démobilisation, la réintégration et la réconciliation. «Ces dernières années, a-t-il affirmé, nous avons appris que, pour effectivement contrer l’extrémisme violent, nous devons trouver des voies alternatives pour donner aux anciens combattants une opportunité de construire un avenir réel pour eux-mêmes. Je pense que ce programme peut et doit être un modèle pour beaucoup d’autres».
M. Anthony Blinken a indiqué avoir parlé avec le Président de la République Mohamed Bazoum, de la crise mondiale de l’alimentation qu’il a qualifiée de menace à la paix et à la prospérité. «Cela est la longue combinaison du réchauffement climatique, de la COVID, de multiples conflits. Cette dernière année, l’agression russe contre l’Ukraine a amplifié la situation déjà critique, tirant vers le haut les prix de la nourriture et des engrais pour les Nigériens et beaucoup d’autres, mettant ainsi des millions de personnes en risque de famine», a regretté le secrétaire d’Etat américain.
Face aux journalistes, les deux diplomates ont affiché la cordialité de la coopération entre le Niger et les Etats-Unis. Ils ont également dénoncé les atteintes répétées à la démocratie dans la sous-région et dans le monde et ont rejeté le recours aux «mercenaires de Wagner» comme solution privilégiée par certains Etats.
Par Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
Au dernier jour de sa visite de travail de 48 heures au Niger, le Secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guterres s’est rendu, hier matin, à Ouallam pour échanger avec les déplacés internes et les réfugiés installés temporairement dans cette ville. Accompagné du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, et du ministre de l’Action humanitaire et de la gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, le chef de la délégation onusienne a écouté les préoccupations de cette population vulnérable et victime de l’insécurité avant de s’engager à la soutenir davantage. Le Secrétaire général des Nations Unies a également appelé la communauté internationale à soutenir les Forces de Défense et de sécurité nigériennes dans leur lutte inlassable contre le terrorisme.
A l’arrivée de la délégation sur le site des déplacés et réfugiés à Ouallam, le gouverneur de Tillabéri, M. Diori Dourahamane, a rappelé que depuis 2012, cette zone fait face à des problèmes d'insécurité sans précèdent qui impactent négativement les conditions de vie des communautés locales et dont les conséquences ont conduit à «des pertes en vies humaines, au déplacement massif des populations parmi lesquelles on distingue 85.709 déplacés internes, 36.691 réfugiés maliens et 5.951 réfugiés burkinabés, soit un total de 42.642 réfugiés, et surtout des difficultés d'accès aux services sociaux de base avec près de 579 écoles fermées sur 2.447 écoles que compte la région à la rentrée scolaire 2021-2022».
En plus de ces défis sécuritaires et leurs conséquences, a poursuivi le gouverneur, la région de Tillabéri fait aussi face à d'autres défis liés au changement climatique et au développement. Ce qui a conduit à la mauvaise campagne agricole 2021 suivie de l’insécurité alimentaire qui affecte durement les populations de la région. Le gouverneur de Tillabéri a rendu «un hommage mérité aux organisations du Système des Nations Unies pour leur engagement permanent aux côtés de l'Etat et leur soutien constant aux populations du Niger victimes du changement climatique et de son impact sur la paix et la cohésion sociale». M. Diori Dourahamane a enfin réitéré l'engagement des autorités régionales à soutenir l’ensemble des efforts fournis pour assurer le bien-être des communautés de la région de Tillabéri.
Au cours de la cérémonie d’échanges avec la délégation onusienne, M. Zakou Siddo, un déplacé interne qui a survécu à l’attaque de son village par des terroristes le 14 novembre 2020, s’est réjoui de l’accueil qui leur a été réservé par la population locale de Ouallam et a salué la réactivité de l’Etat et de ses partenaires qui continuent toujours à les assister. L’assistance que les déplacés internes reçoivent, a-t-il expliqué, ne couvre pas leurs besoins. C’est pourquoi il sollicite pour lui et pour les autres un appui supplémentaire permettant de dispenser des formations professionnelles aux plus jeunes déplacés internes du camp, et permettre aux adultes d’exercer des activités génératrices de revenus. «Il est aussi souhaitable, dit-il, de créer des programmes d'éducation alternative au bénéfice des enfants déscolarisés les plus démunis».
Pour sa part, la représentante des refugiés maliens dans le camp, Mme Aminata Walet Issafeitane, a déclaré que depuis l’invasion du Nord du Mali par les groupes terroristes et leur fuite vers le Niger, il y’a de cela 10 ans, les autorités nigériennes leur assurent protection et assistance durant tout leur asile fait de cohabitation pacifique avec la population locale. «C’est le lieu pour moi, au nom de mes frères et sœurs maliens, de remercier très sincèrement les agences des Nations Unies et leurs partenaires, à la tête desquels se trouve l’Etat du Niger et la commune de Ouallam, pour tous les efforts qu’ils ont déployés pour notre protection contre les violences dont nous avons été victimes», a déclaré Mme Aminata Walet Issafeitane.
Face aux déplacés internes et aux réfugiés Maliens du camp de Ouallam, le Secrétaire général des Nations Unies a exprimé sa solidarité avec ces communautés victimes de terrorisme et a promis d’exiger de la communauté internationale d’apporter l’appui humanitaire nécessaire au Niger, mais aussi d’appuyer le développement du pays afin de faire face au terrorisme. «Vous pouvez compter avec les Nations Unies qui seront toujours avec vous et vous pouvez compter sur moi pour exiger de la communauté internationale un appui fort à l'Armée du Niger pour qu'elle ait la capacité de vous protéger mieux, mais aussi demander à la communauté internationale qu'elle appuie les populations du Niger et les réfugiés avec les ressources nécessaires», a-t-il indiqué. Il a également demandé aux pensionnaires du camp de le considérer comme un frère qui partage leurs espoirs.
A la fin de sa visite à Ouallam qui marque aussi la fin de sa mission de travail au Niger, le Secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guterres, a reconnu que le plan de réponse à l’urgence humanitaire n’est financé qu’à hauteur de 9% seulement. «Il faut qu’il y ait un financement solide du point de vue humanitaire et du point de vue du développement, dit-il, parce que la meilleure façon de combattre le terrorisme, c’est de garantir qu’il y’a de l’espoir, qu’il y’a de l’avenir. Garantir que les gens peuvent avoir des écoles, des hôpitaux, des emplois, etc.». Le Niger, reconnait-il, est un pays démocratique et de bonne gouvernance qui a «une vision nette» de son futur et qui mérite l’appui de la communauté internationale. «Le Niger mérite votre appui. Il faut que la communauté internationale soit à la hauteur des efforts admirables que fait le Niger» a lancé, depuis Ouallam, M. Guterres.
Le SG de l’ONU, les membres du gouvernement et ceux de la délégation onusienne ont visité les salles de classes construites pour les enfants des cycles préscolaire et primaire, avant de planter, pour immortaliser la visite à Ouallam, deux baobabs. Ce geste, reconnaissent-ils, est aussi l’expression de l’engagement commun du Niger et des Nations Unies à se battre en faveur de l’environnement et de la résilience.
Auparavant, le Chef de Canton de Ouallam, l’honorable Saley Baouna Sorka, a assuré le Secrétaire général des Nations Unies du soutien «indéfectible» de la chefferie traditionnelle dans la conduite de leurs actions en faveur des populations vulnérables en général, et celles des zones en proie à l’insécurité en particulier. Il a aussi plaidé pour la multiplication des interventions et de la mise en œuvre des projets et programmes onusiens pour accompagner les communautés locales, les déplacés internes et les réfugiés venus du Mali voisin.
Souleymane Yahaya(onep)(Envoyé Spécial)
Le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiasou Mainassara a effectué hier une visite surprise à la maternité Issaka Gazobi de Niamey. Cette visite rentre dans le cadre d’une série de visites qu’il avait entreprise au niveau des différents services techniques pour apprécier la qualité des soins et s’assurer de la présence effective des agents sur le terrain, mais aussi de l’accueil et de la prise en charge des patients. Le ministre est accompagné dans ce déplacement par le Secrétaire général, les cadres centraux et ses proches collaborateurs. Après la visite, Dr Idi Illiasou Mainassara s’est dit satisfait du travail des agents sur le terrain.
Cette visite intervient suite à des rumeurs propagées sur les réseaux sociaux et qui soutiennent qu’il n’ya plus de gratuité de soin à la Maternité Issaka Gazobi de Niamey. Au cours de cette visite inopinée, le ministre de la Santé Publique, a trouvé le contraire sur le terrain. Les agents sont sur place et s’investissent pour assurer un travail de qualité et satisfaire les patientes. Dr Idi Illiasou Mainassara s’est dit très satisfait après tout ce qu’il a appris sur les réseaux sociaux. « Je peux vous dire que la césarienne et la prise en charge des enfants au niveau de service Néonatologie sont toujours gratuites et nous avons trouvé les agents à leur poste de travail. La maternité Issaka Gazobi est un établissement de référence où tout le monde vient. Il est tout à fait normal qu’il se trouve en surcharge», a déclaré le ministre de la Santé Publique.
La lutte contre le terrorisme, le retour de la stabilité en Libye et la coopération économique au menu d’une séance de travail au Palais de la Présidence
Le Président de la République, Chef de l’Etat SE Mohamed Bazoum a eu, hier, en mi-journée, une séance de travail avec une délégation libyenne conduite par le Premier Ministre Abdel Hamid Dbeibah. Après un tête-à-tête de près d’une demie heure entre les deux personnalités, s’est en suivi une séance de travail élargie aux membres du gouvernement qui vise essentiellement à redynamiser les relations bilatérales et à raffermir les liens de fraternité et d’amitié qui ont toujours existé entre le Niger et la Libye. Spécifiquement, il ressort des interventions des deux hautes personnalités que cette rencontre aboutira au renforcement des liens économiques, sociaux, culturels et sécuritaires à travers des discussions riches sur ces domaines précités.
Le Président de la République Mohamed Bazoum a exprimé toute sa satisfaction de recevoir les autorités libyennes dans notre pays. Tout en magnifiant l’excellence des relations qui unissent nos deux pays, le Chef de l’Etat a fait un bref historique des liens séculaires qui ont toujours existé entre nos deux peuples. «C’est un honneur pour nous de vous recevoir. En venant au Niger vous venez chez vous. Le peuple nigérien entretient une bonne relation fondée sur une histoire commune, basée sur la géographie, une culture religieuse centrée sur des valeurs de l’Islam. La Libye est un voisin stratégique du Niger. Votre arrivée ici nous donnera l’opportunité de discuter d’un certain nombre de questions qui nous concernent tous», a déclaré le Chef de l’Etat dans ses propos introductifs.
Le Président Bazoum a naturellement parlé du terrorisme et de l’insécurité qui secouent nos pays. Ces moments est une occasion, selon lui, bien offerte pour développer une coopération susceptible de mutualiser les forces pour faire face à ces problèmes. «Nos deux pays ont en commun le souci de la migration irrégulière. Ces questions concernent le sud de la Libye et le nord du Niger. Et nous devons, entre nous, en concert avec d’autres pays voisins de la Libye développer une coopération qui sera bénéfique pour nous tous» a estimé le président Bazoum, avant de plaider pour la paix et la stabilité dans nos pays. «Comme vous le savez, le Niger est un pays qui n’a pas de citoyen qui a eu à prendre part à l’instabilité qui prévaut actuellement en Libye. Nous n’avons pas non plus de groupes armés qui ont pu être utilisés comme mercenaires par des nombreuses parties en conflit en Libye. Les Nigériens sont très nombreux chez vous, mais ce sont des gens paisibles qui mènent diverses activités et pour lesquelles les Libyens vouent une certaine confiance, une certaine considération du fait de leur comportement. Nous sommes un pays très à l’aise dans la promotion de la paix non seulement en Libye mais dans plusieurs pays», a souligné le Chef de l’Etat.
Le Président de la République a rendu un hommage au Premier Ministre Abdel Hamid Dbeibah pour le changement qu’il a eu à opérer depuis qu’il est à la tête du gouvernement de ce pays. «Votre visite au Niger est la preuve de ce changement. Vous avez conscience de la nécessité de développer une certaine relation avec notre pays, c’est pourquoi vous êtes là aujourd’hui au Niger. Malgré ses difficultés, la Libye est un pays qui peut aider le Niger et je sais que je peux compter sur vous, notamment sur des besoins sécuritaires. Nous avons un pressant besoin en moyen de locomotion au niveau de nos frontières, le Niger est un pays vaste, autant que le vôtre avec un espace très désertique», a déclaré le Chef de l’Etat.
Le Président Bazoum a notamment évoqué les foyers d’insécurité auxquels fait face notre pays au niveau de la frontière avec le Mali et avec le lac Tchad. Sur toutes ces frontières, a-t-il précisé, il faut mobiliser une logistique importante. «Nous devons renforcer la coopération au niveau des renseignements et aussi au niveau militaire» a t- il indiqué
Le Chef de l’Etat a ensuite souligné les perspectives économiques de notre pays. «Le Niger est un pays en croissance économique, c’est un pays qui offre plusieurs opportunités aux investisseurs libyens. Vous êtes là avec des opérateurs économiques qui ont besoin de connaitre le pays et de repérer toutes les opportunités qui s’offrent à eux pour profiter de cette croissance économique», a-t-il expliqué. SE Mohamed Bazoum a exhorté les investisseurs libyens à revenir dans un cadre encore plus formel, rencontrer les operateurs économiques nigériens à travers la Chambre de commerce du Niger en vue de créer des relations commerciales et de des occasions d’investissements au Niger. «C’est un pays qui a un bel avenir dans le domaine», a ajouté le Président de la République.
Enfin le Chef de l’Etat a assuré que le Niger suit avec beaucoup d’intérêt le changement que le Premier Ministre a eu à opérer à la tête de l’Etat libyen. Il dit le soutenir très fortement dans cette volonté de créer les conditions de retour de la stabilité et l’instauration de l’ordre en Libye.
Pour sa part, le Premier ministre de la Libye Abdel Hamid Dbeibah a axé son intervention sur le renforcement de la coopération bilatérale. Il a réaffirmé son engagement aux côtés du Niger pour le bien de nos deux peuples. SE Abdel Hamid Dbeibah a rappelé les liens solides culturels qui existent aussi bien en Libye qu’au Niger, mettant en exergue notre culture émergente. Le Premier Ministre a précisé qu’on ne peut pas parler de l’émergence sans investir dans le domaine agricole à travers la recherche de nouveaux fonds d’investissement.
Il a réitéré son soutien dans le cadre du combat contre le terrorisme et l’insécurité qui sévissent sur nos frontières. «Cette coopération sécuritaire est plus que nécessaire entre nos deux pays», a dit le Premier Ministre Libyen. Abdel Hamid Dbeibah s’est félicité des relations économiques évoquées par le Président de la République et les possibilités pour les deux parties de les raffermir davantage.
Aïssa Abdoulaye Alfary
30 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
La semaine dernière, le président de la République, Mohamed Bazoum, entreprenait une visite en profondeur dans la région de Dosso, parcourant des communes urbaines et rurales, pour rencontrer des populations et visiter des infrastructures afin de s’enquérir des besoins des communautés. Perçu sous cet angle, le déplacement du président dans la région de Dosso, ne peut qu’être apprécié, car le faisant, il prenait contact directement avec les populations et pouvait mieux s’enquérir de leurs conditions de vie, de leurs problèmes, de leurs attentes, toutes choses que ne pouvait jamais faire son prédécesseur, très effrayé du peuple depuis qu’il arrivait au pouvoir. Mais si ce déplacement devrait aussi se réduire à une simple promenade pour sortir du vacarme urbain fastidieux et stressant en s’offrant ainsi, par le regard porté sur la vie champêtre des campagnes nigériennes en cette fin de saison, alors l’on ne peut que déplorer pour un tel voyage à des moments aussi difficiles qui commandent de la parcimonie dans la dépense publique, une prodigalité inconvenante surtout quand on considère le monde d’hommes qui le suivent dans la mission.
Pour certains observateurs, ce déplacement en région, ne se fait pour rien que pour une campagne déguisée. On peut d’ailleurs voir, un homme – Pierre Foumakoye Gado – avec sa double casquette de président par intérim et futur président du PNDS et affublé en même temps de sa robe peu lisible de Haute représentant d’un président présent, au devant de la scène, montrant toute l’importance qu’il aurait à jouer ces rôles dans le système, sans que rien, si ne n’est d’être proche d’Issoufou, l’ancien président, ne le justifie. D’abord parce qu’il s’agit d’une visite d’Etat et que pour cela, le président de la République, ne peut avoir besoin, lorsqu’il se déplace dans le pays en tant que « Président de tous les Nigériens » de s’encombrer d’un président de parti qui pourrait vouloir là, lui montrer qu’il est dans son terroir, et donc dans « sa » région pour lui mobiliser le peuple de son parti dont il serait alors le président, non des autres Nigériens qu’il ne peut même par sa présence mobiliser, mais qui peuvent venir accueillir simplement, répondant à l’appel des autorités locales parce qu’il s’agit quand même du président de la République, non d’un militant d’un parti. Il revient dans le cas d’espace, à laisser les autorités des localités – coutumières et administratives – à prendre les initiatives pour mobiliser les populations à accueillir « leur » président, non à accueillir un président qui serait du parti, et peut-être, le leur dans la République. Rien donc, au regard d’une telle analyse ne peut justifier cette présence trop encombrante aux côtés d’un homme que la loi fondamentale oblige à se mettre au-dessus de partis politiques, y compris la sienne, pour être celui qui rassemble et donc de l’unité souhaitée des Nigériens. La casquette de Haut représentant ne peut non plus justifier cette présence, car comment peut-il représenter celui qui est là, en chair et en os, sur le terrain ? Faut-il donc croire qu’il est alors le haut-représentant de l’ancien président dans le nouveau système ? Faut-il encore penser que parce que quand même plus proche d’Issoufou que de Bazoum, et donc plus l’homme de confiance du premier que du second, il est là à talonner Bazoum, pour savoir tout ce qu’il fait, donnant ainsi raison à ceux qui parlent d’une gestion à deux au pouvoir à la tête de l’Etat, ou en tout cas, que Bazoum ne peut rien entreprendre qui échappe à son prédécesseur ?
Si donc, par ce déplacement, Bazoum ferait d’une pierre deux coups, pour d’une part s’informer des problèmes des populations, et en même temps profiter pour mener une campagne pour « son » parti, l’on peut bien se demander, au profit de qui, ferait-il la propagande ? On raconte qu’au cours de ce déplacement, un pagne et 10.000f seraient distribués à chaque femme, dans l’espoir sans doute que cette générosité politique servent à « convaincre » de potentielles militantes ou à fidéliser ceux qui sont déjà dans le parti et qui, depuis douze ans que leur parti dirige le pays, n’ont encore rien vu des rentes du pouvoir. On a vu des foules se masser en certains endroits, et les couleurs du parti qui les surplombent, trahissant le caractère d’Etat de la mission présidentielle. Deux questions se posent alors au regard d’un tel événement. La première est celle que nous posions plus haut et qui voudrait savoir, à qui profite cette campagne déguisée. La seconde s’interroge, par cette présence remarquée et suspecte du haut-représentant dans un tel déplacement, sur la plus-value de son implication dans le déplacement. Pour la première, on peut croire, par les contradictions qui traversent le parti, que les deux personnalités, tout en se côtoyant dans cette mission, pourraient ne pas avoir les mêmes objectifs. Pendant que Foumakoye joue de sa proximité illusoire avec Bazoum, pour se faire connaitre davantage dans certaines structures du parti, peut-être qu’il chercherait ainsi à avoir encore plus d’emprise sur le parti, pour s’en servir, au nom du lobby d’Issoufou, comme instrument de chantage contre un pouvoir qu’ils perdaient sans s’en rendre compte depuis le 2 avril 2021 pour espérer continuer le manipuler, le contrôler, à le gérer même. Mais certains proches de Bazoum, peuvent-il le laisser agir dans un tel sens sans le surveiller pour comprendre mieux son agenda ? C’est peut-être pourquoi, certains autres estiment qu’il ne se déplace que pour sa propre campagne, entourés de ses hommes de confiance même quand un qui joue au trouble-fête est avec lui, conscient de ce que, en tout cas pour se succéder à lui-même, le parti ne lui rendra pas les choses faciles. Profitant de cette mission, ses hommes, peuvent- il court-circuiter le « patron » du parti, pour prendre des contacts qui l’aideront à s’affirmer dans la région, même sans les services douteux d’un haut-représentant qu’il ne contrôle pas car au service d’un autre. Cette analyse nous parait pertinente car aujourd’hui, dans le parti comme dans le pouvoir, les hommes de Bazoum savent qu’ils n’ont pas tellement le pouvoir et cette situation inconfortable se vit chez beaucoup qui se rendent compte qu’ils ne peuvent pas émerger dans le pouvoir même quand c’est leur homme qui tient, officiellement, les rênes du pouvoir. Pour sortir de cet inconfort, le camp de Bazoum sait qu’il a l’atout du pouvoir et sait surtout qu’il doit apprendre à manoeuvrer pour s’émanciper politiquement et pouvoir prendre réellement le pouvoir qui se joue depuis plus d’un an entre deux mains. C’est peut-être dans cette perspective que naissait MUSACA-HAMZARI, la structure de soutien aux actions du Président Bazoum et qui pourrait vite se muer, si nécessaire, en parti politique, dans la perspective des prochaines élections générales. La démarche, du reste, est connue dans le pays où d’autres, pour s’affirmer, ont dû emprunter la même voie pour créer leur parti politique. Tout le monde a compris que tout ce qui se manigance autour du parti aujourd’hui, ne se joue que pour le Fils qu’un clan aurait aimé monter à la suite du Père, mais l’opinion a sans doute fait peur pour que le Père se rétracte pour mettre le pouvoir entre les mains d’un « ami » qu’il a cru manipulable, ou en tout cas, qui ne saurait garder plus longtemps le pouvoir pour trouver le moyen de le récupérer. Et il reste dans cette démarche, car comme un Père Goriot, il est prêt à tout, pour sa progéniture, même contre les convenances La réponse à la deuxième question, conforte cette analyse que nous venons de faire et qui pourrait, dans cette dialectique du pouvoir, soustendre ces contradictions sourdes qui déchirent le parti. On ne peut donc pas avoir tort de penser que si le haut-représentant se donne ce zèle à représenter la présence – alors qu’on ne représente qu’une absence – c’est qu’on voudrait le convaincre qu’on veut trop son bien, pour venir avec lui pour lui montrer le potentiel électoral dont regorge l’Aréwa et qui pourrait appuyer ses ambitions politiques qui devraient aller au-delà de ce mandat. Mais estce vrai, est-ce sincère ? Sans doute que non, puisque, ce n’est là qu’un moyen de l’endormir, pour le faire rêver, et sortir d’ici deux ans ou trois, le Joker, pour lui mettre les bâtons dans le roues, et annoncer un choix de la rectification. Certains proches du président ne peuvent pas ne pas le savoir car ils savent les intrigues dont ce camp est capable et ce, depuis que la dernière fois, le Père partait avec le fils dans leur région natale, pour présenter l’ « héritier », comme un « futur président du Niger » pour lequel, les plus bornés peuvent déjà rêver avec cette expression qui l’accueille partout : « Say ka yi ! ». Mais le Niger ne peut pas être une oligarchie, une aristocratie politique où le pouvoir pourrait devenir, même après avoir accumulé des milliards, l’affaire d’une famille.
Cette présence est donc un trompel’oeil. Depuis des jours qu’il cherchait à s’affranchir de l’attelage d’Issoufou, il y a eu de la panique dans les rangs, et les stratèges sont partis reconquérir l’homme qu’ils créaient et qui risquait de leur échapper, tant ses discours ne pouvaient les rassurer, notamment lorsqu’il parle d’impunité et qu’il peut avoir un ton conciliant avec certains Nigériens que l’ancien régime croit avoir détruits et mis au tapis pour ne plus s’affirmer sur l’échiquier politique. Les Nigériens savent l’objectif visé par une telle politique inique de la vendetta. Les analystes les plus avertis, à l’occasion de cette visite dans la région de Dosso, où l’on voit deux hommes qui donnent l’impression d’évoluer en harmonie, savent bien qu’il n’en est rien et que, pour autant, les désaccords restent profonds, le malaise insondable. Deux camps rusent l’un avec l’autre, et l’on se demande jusqu’à quand ce manège devra continuer. On a beau aimer dire que le PNDS-TARAYYA est le mieux organisé pour savoir surmonter ses crises, il reste qu’autour du pouvoir, face à des appétits insatiables d’un camp qui supporte mal de ne pas trop avoir les manettes du pouvoir, ameutant certains pans du parti pour espérer trouver là le moyen de s’imposer dans la gestion de l’Etat, il est désormais difficile de s’entendre.
Ainsi qu’on le voit, cette campagne déguisée a des dessous complexes qui rendent compte de l’anxiété au sein d’un parti qui vit une crise de leadership qui aurait pu être, s’il avait été mieux géré, celle de son excroissance…
Mairiga
L’Emir père du Qatar Sheikh Hamad Bin Khalifa Al-Thani était hier à Niamey dans le cadre d’une visite privée. A sa descente de l’Avion à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey, l’illustre hôte a été chaleureusement accueilli par le Président de la République, Chef de l’Etat S.E Issoufou Mahamadou, qui venait de regagner Niamey, quelques minutes auparavant, en provenance d’Addis Abeba, en Ethiopie, où il a pris part à la cérémonie d’installation des nouveaux membres de la Commission de l’Union Africaine (UA).
Le Chef de l’Etat a eu un tête à tête avec son hôte, l’Emir père du Qatar, Sheikh Hamad Khalifa Al-Thani, au salon d’honneur de l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey. Après ces échanges, le Président de la République Issoufou Mahamadou et son hôte du jour ont poursuivi les entretiens au Palais de la Présidence à travers une audience, puis à l’occasion d’un déjeuner en présence du président de l’Assemblée nationale S.E Ousseini Tinni, du Premier ministre, Chef du gouvernement S.E Brigi Rafini ; du Haut représentant du Président de la République, M. Seini Oumarou, et de plusieurs membres du gouvernement.
Du 19 au 20 mars 2023, le Général de Division Salifou Mody, Chef d’État-Major des Armées a effectué une visite terrain dans la zone nord de Tilloa. Ce déplacement s’inscrit dans la dynamique des visites sur le terrain des unités des Forces Armées Nigériennes engagées dans les opérations sur l’ensemble du territoire national.
Le but de cette sortie était de galvaniser les troupes engagées depuis plusieurs jours dans une mission de ratissage dans ladite zone. Elle avait aussi pour objectif d’encourager ces personnels pour leur engagement dans l’atteinte des objectifs fixés. Le Général de Division Salifou Mody a également saisi l’occasion pour transmettre à ces militaires, les félicitations et les encouragements des plus hautes autorités militaires, au premier rang desquelles, Son Excellence Monsieur Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées.
Le Chef d’Etat-Major des Armées a enfin demandé aux troupes de préserver leurs capacités matérielles et de maintenir leur professionnalisme durant la conduite de leurs opérations.
Sur le terrain, le moral et la détermination du personnel, dénotent la volonté des Forces Armées Nigériennes à poursuivre et à neutraliser les Groupes Armées Terroristes, jusque dans leurs derniers retranchements.
Source : Service de presse/PRN
Source : http://www.lesahel.org
L’équipe technique du Ministère du Pétrole a poursuivi la visite terrain sur les installations de la mise en production de la phase II du bloc Agadem. C’est ainsi que la journée du mardi 31 octobre 2023, veille du lancement officiel de la mise en production de la phase II, a été consacrée à la visite de deux sites extrêmement importants pour l’ensemble de la phase II du projet. Il s’agit de la station Fana W 1 BS et la station CPF de Koulélé située à quelques encablures de la station initiale du pipeline export. La délégation du ministère du Pétrole a été accueillie à toutes ces deux étapes par des agents composés du personnel chinois et nigérien qui travaillent en parfaite symbiose pour le développement de la coopération qui unit la Chine et le Niger dans le cadre de la réalisation de l’objectif commun.
La station Fana W-1BS a pour rôle principal d’assurer la pression des pompes de surpression afin d’augmenter la pression du fluide en écoulement et le maintenir en mouvement vers sa destination. Dans le cadre de la mise en production de la phase II du bloc Agadem, sept (7) stations de surpression ont été réalisées. La particularité de la station W-1 Fana par rapport aux six autres stations, réside dans le fait qu’elle a diversifié les sources d’énergie pour répondre à tous les besoins en énergie du site. Plusieurs panneaux solaires sont installés sur une grande superficie du site. Ils génèrent de l’énergie pour alimenter une partie du site. Il existe aussi un groupe électrogène prêt à fournir le site en électricité en cas de panne des générateurs. Le fluide venant des puits producteurs sont transportés à la station suivante au moyen des pompes de transfert multi-phasiques.
En route pour Koulélé, la délégation du Ministère du Pétrole s’est arrêtée au niveau d’un puits de production du champ pétrolier de Koulélé CN 1. Ici, quelques agents s’affairent à l’installation des équipements du puits. Les techniciens trouvés sur place s’activent pour placer la tête du puits. Lorsque le fluide sort du puits, il est envoyé à un collecteur OGM pour un traitement. La salle de générateur et l’appareil de mesure des paramètres du puits ont été également visités par la délégation. La profondeur des puits sur le champ pétrolier de Koulélé varie entre 2000 et 3000 m.
De par sa proximité avec la station initiale du pipeline export, la station de Koulélé CPF joue un rôle de premier plan dans le cadre de la mise en production de la phase II du bloc Agadem. Elle est construite sur une superficie de 191.000 m2. La station de Koulélé CPF a démarré ses activités en novembre 2021. Aujourd’hui, tous les travaux sont terminés et n’attendent que la cérémonie officielle de la mise en production pour envoyer les premières gouttes du pétrole brut vers la station initiale du pipeline export. Les installations de la station de Koulélé sont divisées en plusieurs zones : zone de traitement du pétrole brut ; zone de traitement des eaux usées ; zone de lutte et de prévention des incendies ; zone de distribution d’électricité ; la salle de contrôle ; le bassin d’évaporation et la station de dépotage. Le traitement du pétrole brut obéit à un processus tri-phasique pour la séparation de l’eau ; le pétrole et le gaz.
En respectant les consignes prescrites en pareille circonstance, la délégation du Ministère du Pétrole a visité l’ensemble des installations de la station de Koulélé CPF. Selon le coordonnateur général de production, le guide du jour, M. Assoumane Harouna, le site compte au total cinq (5) turbines d’une capacité de 25 MW chacune. La station dispose aussi d’un réservoir dont les travaux sont complètement achevés. Sa capacité est de 30.000 m3. Un second réservoir identique est en chantier. Quant au réservoir de sédimentation, sa capacité est de 15.000 m3. A la date du 31 octobre 2023, la station de Koulélé compte 20 puits opérationnels avec une production journalière de plus de 13.000 barils par jour.
Dans la salle de contrôle, le coordonnateur général de production explique à l’assistance le système de contrôle. Sur les écrans de contrôle, les lignes bleues représentent le pétrole brut ; les lignes jaunes, le gaz et les lignes vertes l’eau. Dans le cadre de la surveillance du site, 500 caméras sont installées.
Selon le directeur de l’exploration et de la production des hydrocarbures M. Maidagi Oumarou, le pétrole brut venant des stations de Dibeilla et Sokor ainsi que les autres puits autour du champ pétrolier de Koulélé est centralisé et reçu au niveau de la station Koulélé CPF. Avant le processus de séparation, on injecte des produits chimiques pour faciliter l’opération. A l’issue de la séparation du gaz, de l’eau et du pétrole brut, ce dernier contient toujours de l’eau en suspension. Il faut le traiter pour soustraire cette eau. Une autre opération est alors mise en évidence à travers les chaudières pour la séparation. Le pétrole brut passé aux chaudières est envoyé au réservoir de sédimentation pour la libération du gaz. L’opération au niveau du réservoir de sédimentation se fait sur la base d’un principe de densité.
Après séparation de l’eau et du pétrole brut, celui-ci est envoyé à la station initiale pour être injecté dans le pipeline de commercialisation. Par ailleurs, il faut préciser qu’avant l’envoi à la station initiale, le pétrole brut passe par le débitmètre, l’outil qui permet de quantifier les différentes quantités de pétrole brut. Les débitmètres ont été calibrés depuis quelques jours par l’Agence nigérienne de normalisation pour s’assurer que toutes les quantités produites sont contrôlées et mesurées. L’eau issue du processus de séparation est traitée suivant les normes environnementales prescrites afin de la réinjecter dans les puits de réinjection. Quant au gaz, explique M. Maigagi Oumarou, une partie est utilisée au niveau des générateurs à gaz naturel pour produire de l’électricité et faire fonctionner les différentes installations. La seconde partie est envoyée au niveau de la torche à travers les lignes de haute ou basse pression.
Hassane Daouda (ONEP), Envoyé Spécial
Dans le cadre de la journée internationale de la femme commémorée, aujourd’hui, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini, a effectué, hier matin, une visite à la société de production laitière Niger-Lait SA. Il s’est agi pour le Chef du gouvernement d’apprécier les efforts consentis par la présidente directrice générale de la société Niger-Lait SA pour accompagner les politiques de l’Etat en matière d’emploi, de lutte contre la pauvreté. Aussi, en reconnaissance de ces innombrables services rendus pour le développement du Niger que le Premier ministre, Chef du gouvernement a élevé, au nom du Président de la République, Mme Kado Issoufou Zeinabou Maidah au grade d’Officier de l’Ordre National.
M. Mahamadou Laoualy Dan Dano invite l’ONEP à plus d’innovation et promet d’accompagner les organes visités.
Quelques jours après sa prise de fonction, le nouveau ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano, a entamé, hier mardi 10 mai 2022, une série de visites de prise de contact avec les structures qui sont sous la tutelle de son département ministériel. L’Office National d’Edition de Presse (ONEP) a constitué la première étape de ces visites. Après l’ONEP, le ministre Mahamadou Laoualy Dan Dano s’est rendu dans les locaux de trois journaux privés, à savoir ‘’Le Courrier’’, ‘’Le Monde D’aujourd’hui’’ et ‘’Le Canard en Furie’’. Au cours de cette sortie qui a pour but de permettre au ministre de s’enquérir des conditions de travail des agents, la délégation ministérielle a visité les différents services de ces organes.
A son arrivée à l’ONEP, le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions et sa délégation ont été accueillis par la Directrice générale de l’ONEP, Mme Rabiba Aboubacar Bouzou, entourée de ses proches collaborateurs ainsi que le personnel de l’Office qui s’est fortement mobilisé pour la circonstance. Peu après, le ministre Mahamadou Laoualy Dan Dano a effectué une visite au cœur des différents services de l’Office, notamment la salle de la Rédaction, la salle de Documentation, la salle de diffusion, la Diffusion-Routage, le service de la photogravure, les installations de l’imprimerie, etc.
La délégation ministérielle et les responsables de l’ONEP se sont ensuite retrouvés dans le bureau de la Directrice Générale de l’Office pour des échanges à bâtons rompus sur la vie de l’ONEP. Au cœur des échanges, il y a effectivement l’amélioration du contenu des publications des journaux ‘’Le Sahel’’ et ‘’Sahel Dimanche’’ et les conditions de travail des agents. Par rapport au contenu des publications, le ministre a insisté sur la nécessité pour l’ONEP de jouer pleinement sa mission de service public en mettant l’accent sur la sensibilisation et l’éducation des lecteurs à travers notamment la promotion des valeurs du civisme et du patriotisme.
Pour ce qui est des conditions de travail du personnel, dont il a salué le dévouement et le professionnalisme, le ministre s’est engagé à apporter l’indispensable accompagnement de la tutelle. «Avant de venir ici, la Directrice Générale m’a briffé par rapport à tout ce que vous vivez à l’ONEP, mais j’ai préféré faire le déplacement pour venir voir de visu la réalité de ces difficultés. Dès lors qu’elle m’a fait part des difficultés, et je l’ai assurée de ma disponibilité pour vous accompagner, (...) mais vraiment je serai très regardant sur les résultats», a déclaré M. Mahamadou Laoualy Dan Dano.
Cette visite a permis au ministre de la Communication de toucher du doigt le cas précis de la fameuse machine quatre couleurs acquise sur le budget de l’Etat au profit de l’ONEP, mais dont le processus de parachèvement du contrat de fourniture n’a que trop duré. Soucieux de poursuivre efficacement l’accomplissement de leur mission de service public, les responsables de l’ONEP attendent avec impatience la mise en fonction de cette machine. A ce propos, le ministre a annoncé sa ferme volonté d’œuvrer en faveur de la mise en marche de cette machine d’impression qui va permettre de renforcer sensiblement le plateau technique de l’Office.
Après l’étape de l’ONEP, le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions a poursuivi sa visite au quartier Terminus au niveau du local qui abrite les journaux, Le Courrier, Le Monde D’aujourd’hui et le Canard en Furie. A ce niveau la délégation ministérielle a observé le même exercice, visitant ainsi les locaux et échangeant avec les responsables de ces journaux.
A l’issue de ces visites, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano a précisé que cette sortie s’inscrit dans le cadre d’une série de visites au niveau des structures rattachées à son département ministériel. «On était à l’ONEP pour constater les conditions de vie des travailleurs, mais également pour regarder de visu les difficultés. Nous avons rencontré les responsables de ces structures il y a quatre jours. La Directrice générale de l’ONEP était à cette rencontre et elle nous a exposé toutes les difficultés qu’elle rencontre au niveau de son service. Alors, nous sommes partis pour voir réellement ces difficultés. Et je peux vous assurer que vraiment il y a des difficultés au niveau de l’ONEP, surtout par rapport aux matériels de travail qui est très vétuste. Nous avons trouvé des agents qui se battent pour faire fonctionner des machines qui ont plus de 20, voire 30 ans d’existence. Nous avons également constaté des difficultés au niveau des ressources humaines, parce qu’une bonne partie des agents sont à la porte pour prendre le départ à la retraite, très bientôt. Et j’ai constaté qu’il n’y a pas eu, par anticipation, une gestion prévisionnelle des effectifs et des compétences», a notifié le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions.
Par ailleurs, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano annoncé qu’il a écouté les doléances des responsables de l’ONEP. «On va se retrouver très bientôt avec la Directrice et son équipe, parce que nous avons l’intention de transmettre des cahiers de charge au niveau de chaque Direction générale de notre département ministériel pour qu’on puisse savoir ce qu’on va faire d’ici décembre. Nous allons établir des cahiers de charge, ensemble avec les différents services et fixer, au besoin, des indicateurs de performances. J’ai rappelé au niveau de l’ONEP à l’attention de la Directrice générale que l’esprit doit être orienté vers la créativité. Il faut changer et innover, l’ONEP de 2000 ne peut pas être la même chose que l’ONEP de 2022, il faut s’adapter à l’époque. Nous sommes dans un moment où l’information est dynamique, elle circule très vite, il faut s’adapter et être créatif. Nous allons également prendre en compte toutes les difficultés de ces services», a souligné le ministre.
S’agissant de ses échanges avec les responsables du ‘’Canard en Furie’’, ‘’Le Courrier’’ et ‘’Le Monde D’aujourd’hui’’, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano a rassuré que son département ministériel va accompagner les organes de presse privés, en toute responsabilité. «Nous sommes venus voir les conditions de vie de ces entreprises de presse. Nous avons trouvé les responsables et vraiment je les félicite et les encourage. J’ai tenu à leur rappeler ce que j’ai dit la semaine passée, parce que j’avais organisé une rencontre à l’attention des responsables de toute la presse privée. Nous sommes prêts à les accompagner, mais nous le ferons en toute responsabilité», a dit le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses M. Mohamed Bazoum a effectué hier matin une série de visites au niveau de trois unités de la Police Nationale. Le ministre Mohamed Bazoum qu’accompagne le Commissaire Général de la Police Souley Boubacar, Directeur général de la Police Nationale, est allé s’enquérir des conditions de travail du personnel relevant du groupement des compagnies nigériennes de sécurité, le Laboratoire de Police Technique et Scientifique, et l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) .
La première étape de la visite entreprise par le ministre d’Etat a été consacrée au groupement des compagnies nationales de sécurité. La délégation ministérielle a sillonné le parc auto, le garage, la cuisine ainsi que le matériel du groupement d’intervention de la police nationale. M. Mohamed Bazoum s’est entretenu avec les responsables des unités visitées afin de mieux s’informer des conditions dans lesquelles, le personnel assure ses missions de sécurisation des populations et de leurs biens. Peu après, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur s’est rendu au Laboratoire de Police technique et Scientifique. À son arrivée, il a reçu les honneurs avant d’être salué par le personnel de la dite entité. La délégation ministérielle a parcouru les différents services du Laboratoire de Police technique et Scientifique notamment les services de Documentation Judiciaire et Criminelle, les services de Biologie et Toxicologie, les services Balistique et Physico-chimique, où il a reçu d’amples explications de la part des responsables des différents services.
La dernière étape de la visite effectuée par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur a été réservée à l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS). Là également, la délégation ministérielle a eu un entretien avec les responsables dudit office. À l’issue de ses visites, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des
Le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman a effectué la semaine dernière dans la région de Zinder plusieurs visites dans les services relevant de son département ministériel pour s’enquérir des conditions de travail des agents et mesurer l’impact sur le terrain des différentes réformes en cours dans le secteur éducatif. Il s’est successivement rendu à la Direction régionale de l’Education nationale, au niveau des directions départementales de l’éducation nationale 1 et 2 de Zinder, à l’inspection pédagogique régionale et à l’Ecole normale des Instituteurs.
Au cours de ces étapes, le ministre de l’Education nationale a échangé avec les différents acteurs sur des questions liées à la ponctualité, l’assiduité, la rigueur dans le travail et le décongestionnement des bureaux au profit des classes.
A l’issue de ces visites, Dr Rabiou Ousman s’est dit réconforter. Ce qui du reste, a-t-il dit, traduit bien la ‘’compréhension et le respect par les agents des directives qui ont été données pour aller de l’avant et à aboutir à une éducation de qualité.’’ «Les agents sont à pied d’œuvre pour la mise en œuvre de ces directives à travers le renforcement des capacités des points focaux en matière de scolarisation des jeunes filles et sur certains problèmes qui sont en train d’être réglés au niveau local», s’est réjoui le ministre de l’Education.
En ce qui concerne la fusion du Secteur Primaire et du Secondaire, le ministre Rabiou Ousman a parlé d’un ’’challenge réussi conformément au vœu du Président de la République, S.E. Mohamed Bazoum pour la recherche de la cohérence en jumelant les deux Ministères pour les faire fonctionner ensemble.’’ «Cette intégration fonctionne parfaitement sur le terrain dans la mesure où elle est prise en charge par les agents», a-t-il dit.
le ministre de l’Education nationale, M. Rabiou Ousman a procédé dans la matinée du lundi 1er février à la réception officielle de l’internat des jeunes filles à KELLE en présence des conseillers spéciaux en Education et en infrastructures du Président de la République, du conseiller en éducation du Premier ministre ainsi que des autorités administratives et coutumières de la région de Zinder.
Elles sont 129 jeunes filles en classe de 6ème provenant des villages environnants de la commune de Kellé à poursuivre leur cursus scolaire dans cet établissement dont les travaux de construction ont couté 267.177.734 FCFA. Cet établissement est composé de deux dortoirs d’une capacité de 144 places, d’un réfectoire, d’un magasin, des blocs de douches externes et annexes, d’une maison pour la surveillante, d’un mur de clôture qui s’étend sur une superficie de 5000 mètres carré.
Le ministre de l’Education a saisi l’occasion pour réitérer, au nom de l’école nigérienne dans son ensemble et du CEG de Kellé en particulier, ses vifs remerciements au Président de la République pour ce geste combien louable. En dotant le Collège de Kellé de cette infrastructure, le Chef de l’Etat, a–t-il dit a ‘’contribué véritablement à créer de bonnes conditions de pratiques enseignantes et un environnement pédagogique adéquat.’’ Pour Dr Rabiou Ousmane, la combinaison de ces éléments va sans doute booster la qualité de l’éducation et soutenir le maintien scolaire, la protection ainsi que l’accompagnement des filles de Kellé.
Pour le Gouverneur de Zinder M. Laouali Amadou Madougou, les ‘’autorités de la 7ème République restent convaincues que l’éducation demeure le levier important de développement du pays. D’où cette nouvelle option qui vise l’amélioration de l’efficacité du système éducatif à tous les niveaux d’enseignement et de formation.
Des témoignages de satisfaction ont été décernés respectivement au Conseiller spécial du Président de la République en Infrastructures, M. Abdoul Kader Boubacar pour son ’’investissement dans les travaux de conception et de construction de cet édifice et pour service rendu à l’éducation ‘’, au Président du Conseil Régional de Zinder, M. Amadou Assane pour les efforts consentis pour le bon fonctionnement de l’Internat ainsi que la contribution des vivres des populations de Kellé au profit de cet établissement.’’
La délégation ministérielle a effectué une visite guidée du Collège d’Enseignement Général de Kellé avant de rencontrer le Chef de Canton du Koutous M. Maï Moussa Maï Abdou.
Sido Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
Dans le cadre de la prise de contacts avec les responsables des services relevant de son département ministériel, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, M. Alio Daouda a entrepris depuis quelques temps une série de visites. C’est ainsi qu’il a visité le Tribunal du Commerce de Niamey et des tribunaux d’arrondissements communaux de la capitale. Il y est allé afin de s’enquérir du fonctionnement de ces services, de recenser les différentes doléances et échanger avec les acteurs sur les solutions idoines à apporter aux difficultés qu’ils rencontrent.
A travers ce déplacement, il s’agit selon le ministre en charge de la Justice de rappeler aux corps judicaire certains défis que la justice nigérienne rencontre, notamment celui de faire en sorte que le justiciable ait confiance à cette institution à travers la prise en charge de ses sollicitations et préoccupations. Il s’agit aussi de faire en sorte que les autorités sachent qu’elles ne se sont pas trompées sur le choix des responsables des différents tribunaux pour accomplir leurs rôles de juge en toute impartialité, franchise et dans le respect du droit de l’Homme. Car, dit-il, la crédibilité de la justice donnera une bonne image au pays et participera aussi comme toutes les autres institutions au développement économique et social.
C’est pourquoi, le ministre a exhorté ses collaborateurs à ne pas hésiter à contacter leur hiérarchie à propos de leurs préoccupations. Cela pour permettre au ministère non seulement de les prendre en charge, surtout celles qui sont urgentes en fonction de ses moyens mais aussi de s’adresser à temps à qui de droit pour leur résolution. Ces échanges ont permis aussi au ministre en charge de la Justice de connaitre les principales préoccupations des institutions visitées qui se résument entre autres à l’exiguïté des locaux, l’insuffisance des personnels auxiliaires et des moyens roulants.
Par ailleurs, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a aussi demandé à ses collaborateurs de cultiver l’esprit du partage d’expérience, de respect mutuel, mais de se rappeler toujours de leurs serments, de cultiver le patriotisme car, leurs actes ont des répercussions positives ou négatives sur leurs professions mais aussi sur la vie de la société. A cet effet, il a exprimé sa ferme détermination à accompagner les agents dans la recherche de solutions à leurs préoccupations en ce qui concerne notamment l’amélioration du cadre du travail, gage d’une justice efficace au service de la société et aux objectifs attendus par nos autorités.
Le ministre Alio Daouda a également invité ses collaborateurs à valoriser leurs expertises et d’être jaloux de leurs compétences estimant que, souvent, les soit disant experts n’ont pas plus de connaissances ou de compétences que les experts locaux. Il a dit aussi que les écoles enseignent les fondamentaux mais l’expérience s’acquiert sur le terrain. C’est pourquoi, il a exhorté surtout les plus jeunes acteurs de la Justice à s’approcher de leurs aînés pour apprendre et compléter leurs expériences.
Pour le ministre Alio Daouda, il n’est pas magistrat celui qui se limite ou se contente seulement de la théorie en ignorant la pratique car, le juge est également un chirurgien des droits, qu’on qualifie de « fils de son temps ».
Mamane Abdoulaye (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
Après avoir effectué une série de visites dans les structures publiques relevant de son département, c’est au tour des structures privées de recevoir la visite du ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Mainassara. Il s’est rendu successivement à la Pharmacie As-salam, à l’Institut Supérieur de Santé, à la Pharmacie du Complexe et à la Polyclinique Lahia. Il est allé s’enquérir des conditions de travail des différentes structures visitées afin de s’assurer de leurs prestations visant à fournir des soins de santé de qualité aux populations d’une part, et d’autre part à accompagner les politiques et stratégies de l’Etat en matière de santé.
Il est aujourd’hui indéniable que les structures privées relevant du secteur de la santé apportent un appui inestimable aux actions du gouvernement consistant à assurer des soins de santé de qualité aux populations. A l’entame de sa visite, le ministre de la Santé Publique à la tête d’une forte délégation, s’est rendu à la Pharmacie.
Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires sociales, le Médecin Colonel Garba Hakimi a visité hier les locaux de l’Office National des Produits pharmaceutiques et chimiques (ONPPC), la Société Nigérienne des Industries Pharmaceutiques (SONIPHAR), le Laboratoire National de Santé Publique et d’Expertise (LANSPEX) sis à la zone industrielle, le Laboratoire UBIPHARM et le LABOREX. L’objectif de cette visite est de constater de visu la disponibilité des produits pharmaceutiques, s’enquérir des conditions de travail des différents services, et relever les difficultés afin de trouver des pistes de solution. L’ONPPC, première étape de cette visite, est une structure étatique créée en 1962 pour assurer la qualité, la sécurité et l’efficacité des produits pharmaceutiques et chimiques utilisés dans le pays. Au cours des échanges, le Directeur Général de ladite structure, Dr Saibou Salawe a notifié au ministre plusieurs difficultés auxquelles l’office est confronté. Il s’agit entre autres de l’insuffisance de l’appui financier de l’Etat, le non-apurement des dettes de l’Etat et ses démembrements, la montée croissante du marché illicite, etc.
La première étape de cette visite, a conduit la délégation ministérielle au niveau de l’Office National des Produits pharmaceutiques et chimiques (ONPPC) où elle a été accueillie par le Directeur Général, Dr Saibou Salawe. L’ONPPC est une structure étatique créée en 1962 pour assurer la qualité, la sécurité et l’efficacité des produits pharmaceutiques et chimiques utilisés dans le pays. Elle détient le monopole exclusif sur l’importation et la distribution des produits pharmaceutiques. Au cours des échanges, il a été notifié au ministre plusieurs difficultés auxquelles l’office est confronté. Il s’agit entre autres de l’insuffisance de l’appui financier de l’Etat, le non-apurement des dettes de l’Etat et ses démembrements, la montée croissante du marché illicite, etc.
Suivant le même élan, le ministre de la Santé a visité les locaux de l’administration de la SONIPHAR ou Dr Nouhou Kalilou Djibrilla, Directeur Général de ladite structure a expliqué que la SONIPHAR s’occupe de la fabrication et la commercialisation des produits essentiels génériques au Niger et l’exploitation industrielle de la pharmacopée traditionnelle. La SONIPHAR est scindée en deux usines de production à savoir l’usine de production de formes séchées et l’usine de production des formes liquides.
La délégation s’est ensuite rendue à l’administration du LANSPEX, une administration qui selon les explications de Dr Sidibé Saibou, Directeur Général de ladite institution, est un établissement public à caractère administratif qui assure le contrôle de la qualité des médicaments et des consommables, le contrôle de qualité des produits alimentaires, contribue à lutter contre la drogue et assure aussi le contrôle des produits phytosanitaires. D’une manière schématique, la SONIPHAR s’occupe de la production des médicaments, le LANSPEX contrôle la qualité des médicaments et l’ONPPC met les produits à la disposition des populations.
La société UBIPHARM a constitué la prochaine étape de cette visite conduite par le ministre de la Santé Publique de la population et des affaires sociales. A son arrivée, la délégation a été accueillie par le Directeur Général Dr Souleymane Awami. Après la visite du magasin de stockage des produits, il a été souligné à l’autorité un manque de deux produits à savoir l’insuline et les vaccins. Cependant, Dr Souleymane Awami a rassuré le ministre de la disponibilité d’un stock pouvant répondre aux besoins de la population pendant un (1) mois. La dernière étape de cette visite a été le Laborex. Après la visite du magasin caisse, de la zone de réception en marchandises, le Directeur Général du Laborex M. Gaël Bouanga-Kalou a expliqué à la délégation le processus de réception et la disposition des produits. A cet effet, M. Gaël Bouanga-Kalou a relevé en termes de difficultés le blocage des conteneurs au niveau de la frontière Niger – Benin et a indiqué qu’il n’y a pas de flambée de prix que la population puisse sentir.
Fatiyatou Inoussa (ONEP)
Le Président de la République Issoufou Mahamadou a effectué, vendredi dernier, une série de visites dans la ville de Niamey. Le Chef de l’Etat s’est d’abord rendu sur le chantier de l’aménagement du lit de Gountou Yéna et sur le chantier de l’échangeur Diori Hamani. Ce dernier ouvrage financé à près de 70% par l’Etat du Niger est à plus de 64% de son exécution, et les responsables du chantier ont promis au Président Mahamadou Issoufou que les travaux seront terminés en mars prochain. Le Chef de l’Etat s’est dit satisfait de ce qu’il a vu sur le chantier de l’échangeur.
L’étape suivante du déplacement du Président de la République dans la capitale fut l’immeuble BDRN. Là, le spectacle n’a vraiment rien de reluisant. L’insalubrité des lieux dépasse l’entendement. Le sous-sol de ce splendide immeuble est un véritable dépotoir où s’entassent tous les déchets émanant du marché Djémadjé et environs.
Devant ce décor qui frise le laisser-aller, le Président Mahamadou Issoufou a tenu à mettre les points sur les "i" avec les autorités concernées par la question de la salubrité de la capitale. C’est ainsi que a noté le Président de la République, les différents chantiers exécutés ou en voie de l’être montrent que l’Etat central fait des efforts pour améliorer le cadre de vie des citoyens nigériens.
Le président du Conseil Ville de Niamey, le député-maire Oumarou Moumouni Dogari a effectué le 19 Juin une série de visites dans les différents quartiers des cinq arrondissements communaux. Cette visite qui coïncide avec l’installation progressive de la saison pluvieuse vise à constater les travaux engagés par les services techniques de la ville de Niamey dans le cadre de la prévention de certaines situations en lien avec les inondations. Il s’agissait également de vérifier s’il y a nécessité d’engager des actions urgentes dans le but de sécuriser davantage la population et de réfléchir ensemble sur des solutions à long terme. Le président du Conseil de Ville de Niamey était accompagné dans ce déplacement par les maires des différents arrondissements communaux ainsi que les services techniques.
Ce déplacement qui a concerné plusieurs quartiers de la communauté urbaine de Niamey a été l’occasion pour le maire-central de constater la situation dans laquelle vivent les citoyens pendant cette saison des pluies 2022 qui s’installe. L’objectif c’est de mener des actions qui aideront les autorités de la Ville de mettre à l’abri la population des incessantes inondations. D’ores et déjà les services techniques sont à pied d’œuvre à travers des actions comme le curage des caniveaux pour éviter aux habitants de Niamey les habituelles catastrophes naturelles. Parmi tous les quartiers visités la situation des habitants du quartier Koira Kano Nord reste la plus préoccupante. Elle nécessite une attention particulière à travers une étude qui sera menée en collaboration avec la population pour une solution à court et long terme à cette mare qui enclave le quartier des autres. A ce sujet, le Président du Conseil de Ville de Niamey a dit avoir instruit les services techniques pour trouver une issue ne serait-ce que temporaire en attendant des actions qui nécessitent des réflexions approfondies. Notons que d’autres quartiers ont besoin des infrastructures routières, c’est le cas de Lazaret où il est prévu de réhabiliter de voies latéritiques tandis que d’autres endroits de la Ville ont besoin de la réalisation de tranchets et reprofilage des voies qui permettent aux eaux de s’écouler facilement.
À l’issue de cette visite, le président du Conseil de Niamey, a rappelé que chaque année, à la même période, la Ville de Niamey se prépare pour accueillir la saison des pluies car cette dernière est devenue anxiogène pour la population.
Rappelant ses promesses à la population, M. Oumarou Moumouni Dogari a dit que sur cette mandature les autorités de la Ville feront de leur mieux pour faire en sorte que la saison des pluies soit moins inquiétante. Selon lui, cette visite vise d’abord à constater l’état de préparation de la Ville, c’est-à-dire les différentes actions menées en amont. « Nous avons engagé depuis quelques mois un vaste programme qui consiste au curage de l’ensemble de notre système d’évacuation des eaux des pluies. Ce travail se poursuit activement. Il est de mon devoir de me déplacer avec l’ensemble des responsables concernés, c’est-à-dire les membres du Conseil de Ville de Niamey et de l’administration pour nous rendre compte du niveau d’avancement des travaux », a-t-il déclaré.
D’après ce qu’il a pu constater sur le terrain, le député maire central s’est dit satisfait de cette visite car le travail bat son plein. Il a fait remarquer que grâce à un travail gigantesque qui a été initié, aujourd’hui, on parle très peu des quartiers inaccessibles grâce à la reprise ou la construction des voiries notamment les voies latéritiques.
Toutefois, le député-maire Oumarou Moumouni Dogari a dit qu’il y a des points où il faudrait un travail plus poussé notamment au niveau de la commune I, Koira Kano Nord. « D’ores et déjà, j’ai instruit les services techniques pour que des travaux de reprofilage soient entrepris et de tranchet pour que ces eaux soient évacuées en attendant une solution durable afin de mettre nos populations à l’abri », a-t-il assuré.
Évoquant la digue de Lomordé, le président du Conseil Ville de Niamey, a rappelé que des travaux y ont été engagés. « Il est important que je revienne sur cette digue car j’ai fait la promesse au Président de la République de veiller à ce que les travaux se fassent normalement», a-t-il expliqué. Le président du Conseil Ville de Niamey a rassuré que dans l’ensemble tout se passe normalement en dépit de quelques petits soucis qui seront solutionnés en collaboration avec tous les acteurs de façon à ce que le niveau de la digue soit relevé. « Cette tournée m’a permis de me rendre compte du niveau de mobilisation des populations, des services de la Ville de Niamey, des élus pour qu’ensemble nous puissions faire en sorte que Niamey ne soit plus une zone anxiogène pendant la saison des pluies qui s’annonce », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne les travaux de voiries et d’assainissement, le président du Conseil de Ville de Niamey a invité la population au civisme pour que le passage d’eau soit préservé et que les ordures ne se retrouvent pas dans les caniveaux plutôt dans le dépotoir. « Si la population nous aide dans ce sens, je suis sûr qu’elle le fera, nous gagnerons ce pari ou cette bataille contre les inondations dans la Ville de Niamey », a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
{xtypo_quote}"Article : 59 - Le Président de la République peut, après consultation du président de l'Assemblée nationale et du Premier ministre, prononcer la dissolution de l'Assemblée nationale. Une nouvelle Assemblée est élue quarante-cinq (45) jours au moins et quatre-vingt-dix (90) jours au plus après cette dissolution. Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans les vingt- quatre (24) mois qui suivent les élections. Après expiration du délai fixé à l'alinéa précédent, si les élections législatives ne sont pas organisées, l'Assemblée nationale dissoute est réhabilitée de plein droit." {/xtypo_quote}
C' est nécessaire de le rappeler afin d'éviter toute confusion dans l'interprétation du dit article, qui a déjà commencé sur les réseaux sociaux.
Il suffit de bien lire pour comprendre cet article.
Personne ne peut intimider le peuple souverain du Niger.
Nous souhaitons que tout se passe dans la sérénité, dans la cohésion sociale, dans la fraternité légendaire , reconnue au peuple souverain du Niger et le fair-play.
Prions que Dieu le plus puissant, préserve le Niger de toute catastrophe !
C'est le Niger qui gagne et notre démocratie qui progresse !
À bon entendeur salut !
Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI
L’information a fait le tour de toutes les Universités du Niger. Car, il se serait passé quelque chose d’invraisemblable à l’Université de Niamey, notamment à l’Ecole Normale Supérieure. Un milieu jugé intellectuel par le commun de nigériens, mais en vérité en proie au banditisme de tous genres. Du reste, selon une source interne au rectorat de l’Université Abdoul Moumouni (UAM), dans la période de l’élection du nouveau Doyen de l’Ecole Normale Supérieure, du matériel informatique aurait été subtilisé, notamment des ordinateurs dans lesquels se trouveraient toutes les informations sur l’école. N’est-ce pas une façon de faire disparaitre des preuves sur les crimes économiques et les magouilles qui auraient été commis dans cet établissement ? Cet acte crapuleux et indigne relance aujourd’hui le débat sur la nécessité d’auditer les fonds publics et privés alloués aux Universités du Niger. Cela est d’autant nécessaire que l’Etat ne doit pas observer un laxisme qui pourrait, à terme, mettre à genou ces Universités. Il y a donc nécessité de mener une enquête minutieuse afin de débusquer les voleurs de ces ordinateurs et leurs complices. Au Recteur alors de demander à la Police de mener une enquête sur cette affaire scabreuse qui ternit l’image de la communauté universitaire, aujourd’hui fortement politisée et même traversée par des idées dignes du moyen âge, dans certains cas.
La disparition de l’ordinateur dans lequel se trouveraient des données sensibles de l’école est un acte indigne qui ne doit pas rester impuni. Vivement donc une enquête pour débarrasser l’Ecole Normale Supérieure de travailleurs ripoux.
Soum
La loi des Finances 2023 a été votée sans surprise par l’Assemblée nationale, ou disons plutôt, les députés de la majorité. Sans surprise parce qu’ils ont été conditionnés en amont par le gouvernement pour ne pas faire traîner les choses. La veille du vote du projet de loi, les députés de la majorité ont été reçus au ministère des Finances pour être sensibilisés sur la nécessité de faire bloc pour voter le texte de manière expéditive. Pour les motiver, chacun d’entre eux a perçu la modique somme de 350.000 francs, comme l’a révélé un confrère de la place. Lors de la session, le député Omar Hamidou Tchiana l’a martelé aux députés avant de se retirer de l’hémicycle. L’année dernière, à l’occasion du vote de la loi des Finances 2022, l’on a assisté au même procédé consistant à soudoyer les députés de la majorité avec la somme de 100.000 francs chacun. Le montant a été revu à la hausse cette année, comme on a pu le constater. Est-ce une exigence des députés ou tout simplement une décision unilatérale du gouvernement de grossir la taille de l’enveloppe ? L’un dans l’autre, il s’agit d’un acte de corruption qui montre à suffisance le degré de pourrissement atteint par ce régime des renaissants. Si même pour faire voter une loi des Finances, il faut graisser la patte aux députés de la majorité pour s’assurer qu’il n’y aura pas de fausse note dans le jeu, c’est très grave pour notre pays.
Pour ceux qui s’offusquent des critiques formulées à l’encontre du régime des camarades, ils ont désormais une preuve supplémentaire que les engagements pris par le président Bazoum Mohamed de lutter farouchement contre la corruption et l’impunité, de ne plus tolérer les détournements des deniers publics, etc., ne sont que des propos en l’air. La corruption au sommet de l’Etat, le détournement des deniers publics et les combines en tous genres sont au coeur du dispositif qu’ils ont mis en place pour accéder et se maintenir au pouvoir le plus longtemps possible. Comment Bazoum pourrait-il dès lors scier la branche sur laquelle il est assis ?
La loi des Finances est adoptée en l’état par l’Assemblée nationale avec des nouvelles mesures antisociales qui vont inévitablement contribuer à paupériser davantage les citoyens. Où est l’intérêt de la démocratie, telle que nous l’a vivons dans notre pays avec les camarades roses aux commandes de l’Etat, si les élus qui sont censés défendre le peuple n’ont aucune espèce de considération pour ce dernier. Leur seule et principale préoccupation, c’est leur bien-être personnel. Pour preuve, ils affichent une indifférence déconcertante face à la cherté croissante de la vie à laquelle se trouvent confrontés aujourd’hui les citoyens du fait notamment de certaines mesures impopulaire du gouvernement, comme l’augmentation du prix du litre de gasoil à la pompe de 130 francs CFA. Ce qui a eu comme effets négatifs le renchérissement du coût des transports et de certaines prestations de service que les consommateurs sont obligés de supporter. La flambée inexorable des prix des produits alimentaires et non-alimentaires est une réalité que les Nigériens vivent au quotidien dans leur chair aujourd’hui. Les mesures d’accompagnement promis par le gouvernement pour atténuer les souffrances sociales n’ont pas été prises à cette date. Nos élus nationaux n’entreprennent rien pour le contraindre à honorer ses engagements vis-à-vis des citoyens. Ainsi fonctionne la démocratie nigérienne. Le bas peuple compte seulement à l’approche des élections. En ce moment, on lui miroite monts et merveilles dans l’espoir de recueillir ses suffrages. Une fois les élections terminées, les institutions installées, le peuple retombe aussitôt dans l’oubli, ses attentes et aspirations légitimes au bonheur bafouées par les gouvernants.
O.I
Dans le cadre de ses consultations avec les acteurs sociaux, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé, le vendredi 17 mars 2023 à Niamey, une rencontre avec les représentants des organisations de la société civile et ceux des médias. Cette rencontre qui intervient tout juste après celle avec les représentants des partis politiques a pour objectif d’échanger avec ces acteurs sur l’évolution du processus électoral notamment le vote des Nigériens à l’étranger ainsi que les dispositions prises par cet organe en charge des élections pour le bon déroulement de ce scrutin relatif à la représentation de la 9ème région du Niger à l’Assemblée nationale. C’est le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Me Issaka Souna qui a présidé l’ouverture des travaux.
Lors de ces échanges, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante a estimé que la participation et la collaboration des acteurs majeurs en particulier les organisations de la société civile et les médias sont très indispensables au succès de cette ultime opération. «Je me fais un devoir à ce stade de rappeler aux médias qu’ils devraient jouer pleinement leur rôle, d’information, de sensibilisation et d’éducateur mais aussi d’éviter la reproduction partielle ou totale d’articles venant de sources ou d’origines inconnues, suspectes ou malveillantes», a-t-il rappelé.
Selon le président de la CENI, il est de leur devoir, à tous égards de respecter les règles d’éthique et de déontologie professionnelles que la loi impose dans l’exercice et l’atteinte de cette mission. «Le même principe d’objectivité, de rigueur rappelle aux OSC la nécessité de la maitrise des thématiques de leur mission et leur responsabilité dans le maintien de la sérénité de la République sur le sujet et enquête que leur mission leur commande», a-t-il souligné.
Evoquant l’engagement de la CENI de collaborer avec ses partenaires pour la réussite de cette mission, Me Issaka Souna a réaffirmé la disponibilité de la CENI à les recevoir chaque fois que nécessaire et à mettre à leur disposition toutes les informations utiles à l’accomplissement de leur mission. «La CENI continue de compter sur votre engagement, votre bonne collaboration et votre participation active dans la mobilisation, la sensibilisation et le partage des bonnes informations entant qu’acteurs importants de notre démocratie», a-t-il assuré.
Par la suite, les acteurs présents à la rencontre ont posé des questions d’éclaircissement et fait des remarques, propositions et suggestions tout en exprimant leur ferme volonté d’accompagner ce processus. Notons que ces élections se dérouleront le 18 juin prochain dans 15 pays dont 12 en Afrique, deux en Europe et un en Amérique. Ces pays sont l’Algérie (2.350 Nigériens recensés) ; le Benin (26.622) ; le Burkina Faso (1.753) ; le Cameroun (8.249) ; la Côte d’Ivoire (55.104) ; Ghana (32.762) ; le Mali (1.478) ; le Maroc (555) ; le Nigeria (35.416) ; le Sénégal (3.289) ; le Tchad (1.704) ; le Togo (33.186) ; la Belgique (595) ; la France (1.308) et les USA (943). Les cinq députés qui seront élus viendront compléter la liste des élus il y a près de deux ans.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org
Le vendredi dernier, ainsi qu’il l’annonçait comme pour légitimer une décision pourtant déjà prise loin du pays, en France, quand Emmanuel Macron, le président français pouvait, lors d’un point de presse conjointement tenu, annoncer que les autorités nigériennes ont donné leur accord pour recevoir les troupes françaises et européennes chassées du Mali, le gouvernement a engagé sa responsabilité en mettant en débat l’installation annoncée des bases militaires étrangères dans le pays. Le tollé soulevé par l’annonce avait poussé les autorités françaises et nigériennes à rétropédaler, les premières pour dire qu’il s’agit juste d’un changement de stratégie dans le dispositif avec en toile de fond une réduction des effectifs, ce qui ne dit rien pour les avertis de la chose, et pour les secondes, comme pour s’excuser, en prétendant que la décision reviendra au peuple auquel Bazoum disait vouloir soumettre le projet. Les Nigériens n’avaient pas cru car comment peut-on biaiser la procédure, en donnant son accord, puis pour dire que c’est au peuple qu’il revient de décider alors même que la démarche contraire aurait mieux crédibilisé la décision. On ne peut d’ailleurs pas croire quand, avant le président nigérien, c’est d’abord le président français qui, rassuré des soumissions de ses partenaires nigériens, pouvait annoncer, à la place du président nigérien que le Niger a accepté que les troupes occidentales s’installent au Niger.
Le vendredi dernier, enfin, le débat a eu lieu à l’Assemblée Nationale et le vote a autorisé l’installation, par la seule volonté d’une majorité fabriquée, des troupes militaires dans le pays. Mais, ceux qui, aveuglément, ont voté ce jour pour faire plaisir à Macron, à l’UE qui donne quelque argent pour séduire Niamey, à Issoufou et à Bazoum Mohamed désormais cerné, ignorent tout du texte et donc du contenu de l’accord militaire. Comment des représentants responsables, peuvent-ils, quand tout le monde sur le continent se méfie de ces forces d’occupation, Niamey, avoir, sans aucune prudence, l’audace de donner carte blanche à un gouvernement forcément faible en face du partenaire français, à signer un accord dont le peuple ne connaitra jamais les clauses ? Alors que les Nigériens attendaient de la part de la représentation nationale, une certaine élévation pour une fois au moins, faire le choix de la souveraineté inviolable du pays et de la responsabilité historique pour ne pas aliéner notre dignité de peuple libre, l’on a vu, une « majorité » tomber dans les mêmes calculs partisans pour « vendre » le pays à l’impérialisme envahissant au Sahel.
Au regard des commerces politiques qui ont eu raison de l’engagement politique de Kiishin Kasa et de son leader à l’opposition, l’on ne peut pas ne pas voir une main invisible d’Issoufou Mahamadou très doué dans le lavage de cerveau pour arracher des hommes à leur conscience et les détourner de leurs convictions autant que de leurs combats. Du reste, l’homme dont il est question aujourd’hui est une vieille proie de ses intrigues. Si, l’altermondialiste a cédé, après plusieurs autres essais qui se sont pourtant soldés par des déboires et des déconvenues qu’il a mal digérées, l’on ne peut que s’étonner de la facilité à laquelle il ne résista pas à la tentation de migrer, de repartir à ses vieilles amours. Au pouvoir, Issoufou, tout socialiste qu’il est, n’a jamais joué qu’à plaire à l’impérialisme pour être le serviteur le plus engagé de la géopolitique internationale qui se sert de ses complexes pour dominer et marquer sa présence pourtant décriée. D’ailleurs, si l’initiative du vote venait du seul Bazoum, il va dire qu’ils seraient nombreux à ne pas se plier à une injonction venue d’un homme en barricade derrière le pouvoir qu’il quittait sans le quitter vraiment, se plaisant trop dans la peau détestée de « sous-préfet » de la France.
Que ne fut la honte que ressentaient les Nigériens, quand sur les médias Français, ils apprenaient vendredi dernier, comme pour les humilier à la face d’une Afrique qui commence à relever la tête, que le parlement nigérien a autorisé le redéploiement des forces Françaises et européenne dans le pays et, apprend-on, à la suite du vote d’une majorité écrasante. Pour autant, qui ne sait pas que la décision prise par une assemblée qui n’est qu’une chambre d’enregistrement, est loin de refléter la configuration politique du pays pour donner à la décision une légitimité irrécusable ? Les députés le savent. Issoufou le sait bien. Bazoum aussi. Mais Issoufou a cru qu’il est d’autant puissant qu’il peut continuer, même quand il ne tient plus les rênes du pouvoir, à violer la volonté des Nigériens pour imposer les siennes.
A travers ce vote, pour bien d’analystes, la preuve est désormais faite que ce n’est pas Bazoum Mohamed qui dirige. Combien de fois a-t-il fait entendre, et souvent en face d’Emmanuel Macron, que son pays n’a pas besoin de troupes étrangères parce que, pouvait-il lucidement reconnaitre, notre sécurité, est notre affaire, et il appartient à notre armée de l’assurer mais le faisant, les amis qui peuvent nous aider peuvent toujours le faire de bonne foi. Mais depuis que de l’eau a coulé sous les ponts, l’homme a fini par être récupéré pour jouer dans le camp de ceux qui lui firent le plaisir de devenir président du Niger, non sans avoir fait entorse aux lois de la liberté dans la compétition qui doivent régir le fonctionnement de son parti et du jeu électoral qu’il a alors braqué pour imposer son choix, son homme.
Est-ce une manière pour Issoufou Mahamadou, à travers l’homme qu’il plaçait là plus pour son propre agenda que pour celui de Bazoum et du Niger, de tester la solidité du système qu’il a mis en place avant de quitter le pouvoir pour faire entendre en même temps à la France pour laquelle il a été et il est le plus loyal des valets africains de la Françafrique, qu’il tient toujours le pays du bon bout pour ne pas faire désespérer « sa » France, surtout après ce qui se passe au Mali, pour lui faire comprendre que grâce à lui cet autre pays – le Niger – ne lui échappera pas.
L’opposition, même en sous-nombre, a damé le pion à une majorité que le devoir de la soumission oblige à défendre l’indéfendable quand elle peut savoir qu’une large opinion dans le pays est contre la venue de soldats étrangers dans le pays. Sont-ils venus au pouvoir, ces socialistes, pour sous-traiter notre sécurité ? Peuvent-ils reconnaitre qu’ils ne peuvent pas assumer notre souveraineté et être capables d’assurer la sécurité du pays tout en venant au pouvoir ? Mais alors, pourquoi, le sachant ont-ils forcé à diriger le pays ? Aussi, quelle garantie peuvent-ils avoir chez leurs amis français, pour décider, les yeux fermés, d’offrir leur espace à des gens qui, faut-il l’admettre, ne viennent pas que pour le bien. Tant qu’ils seront là, le terrorisme va prospérer et tant qu’ils seront là, il y aura d’autres bavures à l’image de ce qui s’est passé à Téra et pour lequel, sans compatir, la France, par ses arrogances, pouvait avoir ce mépris pour nous et pour nos morts. Personne, ni le premier ministre visiblement anxieux quand il peut penser à la portée historique et tragiquement politique pour le pays et pour leur parti, ni même les députés-instruments dont on se sert par leur conscience violée, ne pouvaient avoir de réponses aux multiples questions pertinentes que posaient les députés de l’Opposition. Ils ne savent ni ce pourquoi ils ont voté, ni même ce que peut contenir le texte qui consacrera l’alliance militaire dans laquelle la partie nigérienne, on l’imagine, ne peut rien imposer de solide. Peuvent-ils dans ces accords au moins déterminer la durée de cette alliance ou même quelle forme devrait-elle revêtir ? Rien. C’est le flou. Et l’Opposition a de bonnes raisons de qu’inquiéter pour le pays.
Pendant qu’une question aussi importante était en débat, dans les rangs de la majorité godillot, humiliant le régime, des députés, gueule ouverte, pouvaient dormir, ne sachant rien de l’objet du débat qui semble ne pas les préoccuper tant, peut-être rassurés qu’avec la majorité mécanique, ils n’ont pas de souci à se faire, pour se permettre cette sieste inconvenante. Où peut-on lire de la responsabilité chez de tels dormeurs impénitents, ne rêvant peut-être que d’une gratification à la suite de leur vote-soumission comme cela fut le cas, apprenait-on auprès d’un confrère, lors du vote du budget de l’année en cours.
Le vote honteux de la majorité, a indigné l’opinion nationale et africaine. Comment ne pas comprendre que les Nigériens, en apprenant la triste nouvelle, se sont sentis trahis pour paraitre les plus lâches d’Afrique. Aujourd’hui, Ouhoumoudou si fier de la confiance qu’il croit avoir eue de la part du peuple à travers ses députés, finira par comprendre que sa majorité est en déphasage avec le peuple qui, depuis ce soir, a commencé à traduire sa vive réprobation, condamnant le vote fait à l’assemblée nationale et dire toute sa détermination à s’y opposer, disant qu’il ne se sent nullement concerné par une telle décision qui ne tient nullement des intérêts du pays. Peut-être que cette majorité l’a ressenti en ne manifestant pas trop de liesse face au vote de la rectification de la Déclaration de Politique générale qui lui ouvre d’autres problèmes, si ce n’est d’autres fronts. Déjà, certaines structures nationales, la veille même, ont fait des déclarations à travers lesquelles elles attiraient l’attention du magistrat suprême et de la représentation nationale, à faire le bon choix, en refusant de donner quitus aux forces étrangères. Sur les médias, des citoyens, ont presque tous dit leur désapprobations et condamné avec fermeté, le choix de la majorité qui, au lieu du peuple, a écouté Macron et ses volontés hégémoniques. Aucun Nigérien sérieux ne pouvait acclamer la décision qui a été prise. Du reste la correspondante de TV5 l’a reconnu, disant que cela pourrait plus créer de nouveaux problèmes au régime et fragiliser Bazoum Mohamed que de l’aider, à remonter la pente dans un pays où couvent de profonds malaises qu’il ne réussit toujours pas à calmer. Et son opposition n’a pas dit son dernier mot…
Non, chers socialistes et vos affidés, les Nigériens méritent plus que cette image. Rêvons mieux pour nous-mêmes et pour notre pays !
Par Waz-Za
Comme on le sait, en dehors de la présidence, tous les autres postes de l’Assemblée Nationale sont soumis à un renouvellement annuel. Et d’après une jurisprudence bien établie, conformément à la Constitution, le Bureau doit refléter la configuration politique de l’Assemblée Nationale. Cette disposition constitutionnelle avait fait l’objet d’une interprétation de la part de la Cour Constitutionnelle, au terme d’un Avis donné par la haute juridiction. Ainsi, d’après cet avis consultatif, cette configuration s’entend par la représentation au sein du bureau de toutes les sensibilités politiques, majorité, opposition et indépendants. Pour le cas qui nous intéresse ici, il s’agissait, en l’occurrence du poste de sixième vice-présidence de l’Assemblée Nationale qui revenait de droit à l’opposition, principalement au groupe parlementaire auquel appartient l’Honorable député Omar Hamidou Tchiana, dit Ladan. Depuis longtemps, une tradition parlementaire s’est établie pour pourvoir aux différents postes au sein de l’Hémicycle, qui consiste à ce que chaque camp politique présente son ou ses candidats aux postes qui lui reviennent de droit et bénéficier du vote consensuel. En fait, le Règlement intérieur de l’Assemblée exige la majorité absolue pour être élu, et non la majorité simple. Or, sans un consensus préalable entre majorité et opposition, il est évident que certains postes attribués à l’opposition ne pourront pas être pourvus, à cause de la faiblesse numérique des députés de l’opposition. C’est pourquoi, généralement, dans un souci d’apaisement politique, majorité et opposition s’accordent pour faire élire leurs candidats. Mais, malheureusement, cette fois-ci, un tel consensus n’a pas recherché pour faire élire Ladan Tchiana au poste de sixième vice-présidence de l’Assemblée Nationale, car n’ayant pas atteint le chiffre de 85 voix représentant la majorité absolue des voix. Ladan Tchiana payerait sans doute son très grand esprit d’indépendance et ‘’d’indomptabilité’’ face à l’unanimisme général actuel. Après la SEEN, dont il avait été évincé du capital, le voilà à nouveau victime de l’ostracisme et de l’intolérance du ‘’Guri système’’. C’est malheureux d’en arriverlà à une telle conception des rapports politiques, qui dénote d’une personnalisation des combats politiques et un pervertissement des principes démocratiques.
C’est bien regrettable pour un parti comme le PNDS/Tarayya qui se revendique de la démocratie et du progressisme !
BADARA
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé hier matin à Niamey, une rencontre d’échanges avec les représentants des partis politiques. Cette rencontre présidée par le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Me Issaka Souna a été l’occasion pour les deux parties d’échanger sur l’état d’avancement de l’enrôlement et l’organisation par la CENI des votes des Nigériens à l’extérieur.
Dans ses mots introductifs, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante a rappelé que l’institution a démarré l’élaboration de la liste électorale des Nigériens de la diaspora le 15 octobre 2022 après consultation des partis politiques, des organisations de la société civile et des responsables des médias. « Cette opération s’est poursuivie avec la phase de la gestion du contentieux de la liste provisoire jusqu’au 28 février 2023», a-t-il ajouté.
Avec l’appui de l’administration diplomatique, les commissions administratives et les associations des nigériens à l’extérieur, les équipes de la CENI ont abattu sur le terrain un travail remarquable dont les résultats rassurent quant à la suite du déroulement normal du scrutin du 18 juin prochain, a indiqué Me Issaka Souna.
« L’affichage et la gestion du contentieux de la liste électorale provisoire se sont déroulés normalement et la liste électorale finale pour l’élection des 5 députés de la 9ème région est enfin prête. L’exercice s’est révélé fructueux et positif. En effet, pour une estimation initiale de 118 000 électeurs pour la diaspora, l’enrôlement a validé 205 314 électeurs inscrits », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, Me Issaka Souna a aussi rappelé que l’établissement de cette liste est passé par l’enrôlement physique des citoyens remplissant les conditions de la loi, le traitement biométrique des données ainsi recueillies, la gestion du contentieux de la liste provisoire issue de ces données.
« La CENI se réjouit du succès de l’opération et remercie tous ceux qui, administration publique, personnes physiques, publiques ou privées ont accompagné cet exercice. Je pense en particulier aux Nigériens de l’extérieur, aux autorités diplomatiques, aux membres et conseils des nigériens de la diaspora, aux partis politiques et associations de la diaspora, aux médias publics et privés (nationaux et internationaux) dans les quinze (15) pays concernés, dont je rappelle ici la liste: Algérie, Benin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, République Fédérale du Nigeria, Royaume du Maroc, Sénégal, Tchad, Togo pour l’Afrique, Belgique et France pour l’Europe ainsi que les États-Unis d’Amérique », a-t-il rappelé.
Selon le président de la CENI, l’opération s’est déroulée au niveau des 335 Centres d’enrôlement et de vote (CEV). Elle a mobilisé 560 Opérateurs d’enrôlement (OPE), quarante-sept (47) superviseurs administratifs, vingt-un (21) superviseurs techniques et 213 transcripteurs.
Le président de la CENI a précisé que dans le cadre de l’affichage et de la gestion du contentieux de la liste provisoire, les réclamations des citoyens en omission, rectification, radiation et transfert ont été formulées jusqu’au dernier jour de l’affichage devant les commissions administratives. « L’examen de ces réclamations a été effectué par les Commissions Administratives et la CENI à travers sa Direction Technique Chargée de l’Informatique et du Fichier Electoral Biométrique (DIFEB) a assuré leur prise en compte dans la base de données », a-t-il déclaré.
Le président de la CENI a saisi cette occasion pour apprécier à sa juste valeur le matériel et la technologie mises en œuvre pour la réalisation du fichier biométrique. « En effet, depuis l’audit réalisé par la CEDEAO et les activités opérées à l’aide de ce matériel, les outils ont fonctionné avec une redoutable efficacité qui n’a pas laissé échapper la moindre double inscription ni d’usage frauduleux de pièces d’état civil », a-t-il dit.
Après toutes ces étapes et l’établissement du fichier final, le collège électoral a été convoqué par décret N° 2023-240/PRNMI/D du 8 mars 2023 en vue de la tenue du scrutin le 18 juin 2023. « Les activités de production des cartes d’électeurs pour leur distribution sont en cours », a annoncé le président de la CENI.
Par Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org
Une conférence-débat portant sur le thème «Résilience Climatique et Développement National au Niger : Quelles leçons pour le Nigéria ?» s’est tenue le jeudi 4 mai 2023 à l’Ecole Militaire Supérieure ‘’EMS’’. Elle intervient dans le cadre d’un voyage d’étude qui a été organisé par ladite école et a réuni 23 membres dont 11 auditeurs de l’école nationale de guerre du Nigeria ‘’NDC’’, un Népali et un Gabonais. L’objectif de cette conférence est de donner plus de détail sur les sécheresses, les crises alimentaires et les stratégies paysannes d’adaptation au changement climatique ainsi que les impacts dudit changement.
A l’ouverture de la conférence, le colonel Abdoul Razak Ben Ibrahim, Commandant de l’Ecole Militaire Supérieur de Niamey a déclaré que cette conférence s’inscrit dans le cadre du voyage d’études 2023 du «National Defence College» (NDC) au Niger qui s’est déroulé du 30 avril au 07 mai. Ce voyage d’étude s’inscrit dans le cadre du programme dénommé ‘’GEOSTRATEGIC WORLD STUDY TOUR’’ du NDC et a porté sur le thème «Résilience climatique et développement national au Niger: Quelles leçons pour le Nigéria ?».
Le commandant de l’EMS a rappelé que la délégation nigériane est arrivée le lundi 1er Mai 2023 et a commencé les activités le mardi 02 mai, avec une visite à l’Etat-major où elle a été reçue par le Chef d’État-major. Elle s’est ensuite entretenue avec plusieurs responsables sur des questions pertinentes liées au thème du voyage. Dans le cadre dudit voyage d’étude, les visites ne se sont pas limitées aux établissements militaires car la délégation a effectué également des visites dans les différents ministères à savoir le Ministère de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, le Ministère de l’Agriculture, le Ministère du Plan, le Ministère de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement et enfin le Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification.
Le Commodore Adamou Yahaya Brigadier général de la Marine, chef de la délégation a déclaré au nom du ‘’National Defence College Nigeria NDC’’ être honoré d’avoir été désigné pour présider cette prestigieuse activité sous le thème «Climatic resilence and national development in Niger : Which lessons for Nigeria ?». Cette Conférence, a-t-il confié, a été initiée dans le but d’apporter une aide prestigieuse dans l’atteinte des objectifs de l’Ecole Militaire Supérieure du Niger en collaboration avec d’éminents experts qui travaillent sur les thématiques. En ce sens Commodore Adamou Yahaha a invité les participants à poser toutes les questions qu’ils jugent pertinentes et importantes aux conférenciers de l’université Abdou Moumouni Dr Yayé Manou, le Professeur Boureima Alpha Gado et Yayé Amadou pour aider à mieux comprendre ce sujet très pertinent.
«NDC est l’une des plus hautes écoles militaires d’Afrique, qui fournit au Niger jusqu’à 20 officiers de très haute performance. EMS est un centre d’excellence de la CEDEAO, c’est aussi un laboratoire de connaissances géopolitiques passionnantes, de sagesse stratégique pour réaliser une analyse critique et une réflexion sur les défis de la menace sécuritaire en Afrique», a-t-il déclaré avant d’inviter les étudiants de l’Ecole Militaire Supérieure du Niger à saisir cette opportunité pour partager l’expérience des officiers supérieurs du NDC.
Assad Hamadou et Hamani Seydou Mariama (Stagiaires)
Source : http://lesahel.org/
Couze le moment la fin de notre fraternité terrestre est hélas arrivé. Avant de m’adresser à toi, permets moi d’évoquer cet instant par deux citations du célèbre poète Allemand Rainer Maria Rilke qui a consacré sa vie à écrire sur cet événement si particulier; je le cite: <Grande est la mort, le sourire aux lèvres nous lui appartenons> et dire aussi: <On contient sa mort comme le fruit son noyau>
Mais avant tout permets moi de témoigner gratitude, bénédiction, reconnaissance à maman Saa ta maman, notre maman que Dieu A Généreusement Affligé en te Rappelant à Lui au moment où elle a tant espéré et pensé te précéder. Il l’A Dit Il n’Impose à aucune âme, ce qu’elle ne peut supporter. En effet les Voies du Seigneur sont impénétrables.
Couze je me souviens toujours en aîné soucieux du devenir de sa sœur j’initiai, facilitai par la Grace de Dieu l’union entre toi et ma très chère sœur Fati Amarma couramment appelée Mamaye qui devint ton épouse madame Abdoulkarim Goukoye nee Fati Amarma et te donna quatre merveilleux enfants Ousmane, Abdoulaye, Maria et Hakima à qui je rends hommage et implore que Dieu les Bénisse.
Ce choix, Couz je le fis parce que nonobstant que tu sois mon cousin je vis en toi le modèle d’homme capable en tout de s’occuper de ma sœur car, tant par ton intelligence, ton savoir vivre et être tu incarnais cet idéal. Et c’est le lieu de le dire et reconnaître que tu as a tout point de vue et en toute circonstance été à la hauteur de ce défi. Toi qui par ton essence fait partie de la race des vainqueurs comme tu l’as été à l’école, dans ton parcours professionnel et dans la vie.
La famille, de Nguigmi, Diffa, Maine, Nguel Lamido, Gouré, Zinder, Aguié, Maradi, Dosso, Niamey au nom de laquelle je me permets de t’adresser ces mots te rend grâce, te remercie et implore Dieu qu’Il t’Accueille À Firdaus le Meilleur de Ses Paradis. Merci Couz pour tout et bravo. Couz ton départ subite me rappelle celui de Baba Halidou et Issoufou Marafa que Dieu les Sanctifie, plus particulièrement celui de Baba Halidou Madougou, comparaison n’est pas raison tant vous vous ressemblez par votre amabilité, votre fraternité surtout votre prompt sens de l’humour pour rassurer et mettre votre interlocuteur à l’aise.
Couz sans défauts tu n’aurais pas ces qualités si reconnues, louées en ce moment si pénible pour tous d’aurevoir. Tout ça pour expliquer comprendre la complexité de notre être qui fait dire à Edgar Morin: <l’Homme habite poétiquement et prosaïquement la terre>. Qui n’aurait pas de défaut? Défauts et qualités sont les faces d’une même pièce que j’appelle notre je.
Couz je te pardonne tout et d’ailleurs je ne te reproche rien car sans hier il n’y a pas aujourd’hui, il n’y aurait demain; et celui qui n’a pas compris cela n’est même pas au balbutiement de la foi, la Foi en Dieu par Qui tout arrive et est.
Couz je suis le grand absent de cet instant mystérieux, triste et en même temps magique parce que c’est la noce avec l’Eternel, le retour à Lui Fidèle à cette Promesse qu’Il nous Fit au moment du Fameux Questionnement ne Suis Je pas Votre Seigneur? Certes chaque âme goûtera à la mort. C’est ton tour aujourd’hui; le nôtre est imminent. Vas-y serein, pas de crainte car Il t’Aime plus que nous t’aimons, Lui le Véridique, le Miséricordieux, le Clément, le Tout Miséricordieux. Qu’Il te Pardonne et Veille sur toi. Reçois aussi l’amour et l’au revoir de Yacine qui est triste de ne pas pouvoir être de la partie toutefois représentée en la circonstance par celle que tu as toujours fraternellement et affectueusement appelée Amore mio, Tajira. Tu me laisses particulièrement ta famille et je demande à Dieu de me Procurer les ressources morales et matérielles pour essayer du mieux que je pourrais les accompagner.
À ta famille, ma famille, notre famille éplorée notamment ton épouse Fati, tes enfants Ousmane, Abdoulaye, Maria, Hakima toutes nos condoléances émues, profondes, sincères, notre compassion amicale, fraternelle et parentale.
C’est dur, c’est terrible c’est tout simplement ahurissant. Nous sommes et serons à vos côtés pour essayer du mieux que nous pourrions pour moins sentir son absence.
Abdoul Karim a déménagé pour rejoindre Le Maître de La Puissance et de La Miséricorde Qui l’Aime plus nous l’aimons, Qui nous Aime plus que nous nous aimons, toujours Fidèle à Sa Promesse d’un retour vers Lui, à Lui parce que nous Lui appartenons.
Couz say watarana Allah Ya Yi ma ka Rahama.
Colonel Major Abdoulaye Badie
Pretoria
Les autorités consulaires belges déconseillent tous les voyages non-essentiels au Niger, à l'exception de la ville de Niamey et la région de Dosso. Dans ces zones, une vigilance accrue est de mise.
Pour mémoire, tous les voyages dans les zones frontalières avec le Nord-Mali sont fortement déconseillés, ainsi que les déplacements dans les zones désertiques du nord et de l'est du pays.
22 mai 2018
Source : Royaume de Belgique, Ministère des affaires étrangères.
Mais ces drames ne sont pas comparables au drame de Dankori faussement maintenu dans nos livres et abusivement enseigné à nos élèves. Ces drames, au nombre de 62, sont véritablement vécus à N’Guelewa, à Say, à Filingué, à Tillabery et à Daykeina.
Les enlèvements de N’Galewa, les déportations de Daykeina, de Say, de Filingué et de Tillabéry préfigurent ce qui peut arriver à chacun. C’est pourquoi, en soutenant ceux qui vivent ces drames, en protestant contre ce qu’ils vivent, nous conjurons un sort qui pourrait s’acharner contre chacun de nous.
Wallay!
En 2016 déjà, Jean-Pierre Olivier de Sardan, directeur de recherches au LASDEL, s’est attiré les foudres de Niamey, en utilisant un modèle carcéral pour analyser le pouvoir nigérien. Le titre de son article : « Niger : les quatre prisons du pouvoir » était fort allusif.
Le pouvoir qui met en prison est lui-même emprisonné. Aujourd’hui, tout porte à croire que ce pouvoir est en train de construire une grande prison à ciel ouvert. Il empêche aux Nigériens de s’asseoir : les sit-in sont interdits. Il empêche aux Nigériens de marcher : les marches sont interdites. Il empêche aux Nigériens de s’exprimer : les meetings sont interdits.
Rahmatou Keïta que le magazine Amina surnommait « la Reine du cinéma africain » dans sa livraison N°441 a été récompensée le 11 novembre 2022 à Kano, base de Kannywwod, avec le trophée d’Icône Ouest Africaine de l’année pour la culture l’Art ou (West African Icon Award of the Year ). « C’est plus qu’un honneur et je suis vraiment touchée ! Être reconnue à Kannywood (Kano) après Nollywood (Lagos en 2007) ; et Hollywood (sélection compétition Oscar 2019)… Quoi demander de plus ? God is great. Go dis good. Grand merci au WAMMA (West African Music and Movie Awards) pour leur incroyable perspicacité », s’est exclamée la récipiendaire.
Le West African Icon Awards of the Year est un événement phare du WAMMA. Le Prix célèbre et honore les excellentes réalisations, celles notamment qui apportent un soutien au bien être de l’humanité.
Rahmatou Keïta est entre autres, la réalisatrice des films Al’lèèssi…une actrice africaine, (2003), documentaire, 70 min ; The Wedding Ring(Zin’naariyâ !) ou L’Alliance d’or (2016), fiction, 96 min…
Concernant Kannywood, il s’agit de l’industrie cinématographique du nord Nigéria qui s’est développée parallèlement à celle de Nollywood dans le sud de ce pays, le plus peuplé d’Afrique. Kannywood qui doit son nom à Kano la grande ville musulmane du Nord du Nigéria se caractérise par ses innombrables productions en haussa, langue qui compte des dizaines de millions de locuteurs à travers l’Afrique.
Mousoul
Source : https://mediaculture.info/wamma-kannywood-la-cineaste-nigerienne-rahmatou-keita
Ceux qui ont traité la 7e République de régime des scandales n'ont sans doute pas eu tort de l'appeler ainsi. Les scandales s'égrènent sans fin et donnent l'impression que c'est la pourriture totale. Vache laitière du régime dès les premières heures des affaires avec une ponction de 20 milliards en deux tranches, "empruntés" dit-on, pour équiper et armer le contingent militaire nigérien au Mali, l'ARTP a visiblement continué à subir les assauts répétés de ceux qui ont saigné à blanc les finances publiques. En tout cas, ce ne sont pas Ousseïni Tinni, Iro Sani et Issifi Sadou Ibrahim, qui diront le contraire. Anciens membres du Conseil national de régulation des télécommunications et de la poste (CNRTP) jusqu'aux élections législatives du 21 février 2016, ces trois "mousquetaires" ont enflammé les comptes de l'ARTP avant de partir, à l'Assemblée nationale pour les deux premiers, et au gouvernement pour le troisième. Un autre scandale au bout duquel près de 92 millions ont été, grâce à une vraie-fausse légalité, distribués à Ousseïni Tinni, actuel président de l'Assemblée nationale, Iro Sani, actuel 1er vice-président de la même institution et Issifi Sadou Ibrahim, actuel ministre de l'Entreprenariat des jeunes. Tout commence avec les élections législatives du 21 février 2016 auxquelles Ousseïni Tinni et Iro Sani étaient candidats au titre du Pnds Tarayya. Le 27 février suivant, les jeux sont faits. L'un et l'autre étaient assurés de leurs sièges à l'hémicycle. C'était ce jour que par lettre n°250/P/CENI, que Boubé Ibrahim, le président de ladite institution, a transmis à la Cour constitutionnelle les résultats globaux provisoires des élections législatives aux fins de validation et proclamation des résultats définitifs. L'arrêt n°012/CC/ME du 16 mars confirmera leur élection en tant que députés. Entre temps, le 4 mars 2016, soit entre les deux tours de la présidentielle, Ousseïni Tinni, Iro Sani et Issifi Sadou Ibrahim vont s'arranger pour concocter, à l'interne, un texte qui leur donne droit à des indemnités de départ frauduleuses. Réunis le 4 mars 2016, Ousseïni Tinni, Iro Sani et Issifi Sadou Ibrahim, réussissent le tour de force d'entraîner leurs collègues conseillers dans une grave forfaiture.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Champion de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf), SE Issoufou Mahamadou a participé hier par visio-conférence auWebinaire de Haut niveau : Post Covid-19-Relation d’Affaires Afrique-Canada. Cette réunion organisée par le groupe Ae Trade et le Conseil Canadien pour l’Afrique (CCA) est placée sous le thème le thème «Vers un marché intégré en Afrique-une opportunité pour les entreprise canadiennes dans le cadre de la reprise économique post Covid-19».
Dans son intervention à ce Webinaire, le Président de la République a dit que cette réunion se tient à un moment doublement favorable au niveau du continent africain. Cela, parce que précise le Chef de l’Etat, tous les pays Africains élaborent leurs plans de relance Post-Covid-19 d’une part et d’autre part le commerce intra-africain s’apprête à bénéficier des immenses avantages induits par le démarrage en Janvier 2021 des transactions commerciales dans le cadre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine. Il s’agit, selon le Président Issoufou, de la première rencontre sur la relance Post Covid-19 organisée entre les hommes d’Affaires Africains et leurs homologues d’un autre continent. «Tous doivent pouvoir tirer le meilleur parti des opportunités qu’offrent la relance post covid et la ZLECAf», a estimé le Chef de l’Etat (Lire,ci-dessous, l’intégralité de l’intervention du Président de la République SE Issoufou Mahamadou).
Mamane Abdoulaye
Discours du Président de la République, Chef de l’État, Champion de la Zone Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) à l’occasion du Webinaire de Haut niveau : Post Covid-19 – Relation d’Affaires Afrique-Canada
{xtypo_quote}«Je constate avec plaisir qu’un nouveau partenariat est en train de s’établir entre le Canada et l'Afrique (…) Un partenariat gagnant-gagnant est à notre portée» déclare SEM Issoufou Mahamadou{/xtypo_quote}
Excellence Monsieur Justin Trudeau, Premier Ministre du Canada ;
Monsieur le Président du Conseil Canadien pour l’Afrique ;
Monsieur le Président du Groupe Aetrade ;
Monsieur le Secrétaire Général de la ZLECAf ;
Monsieur le Commissaire au Commerce et à l’Industrie de l’Union Africaine,
Mesdames et messieurs les Panelistes,
Distingués invités,
Mesdames et messieurs
Permettez-moi de saluer tous les participants à ce Webinaire organisé par le Groupe Ae Trade et le Conseil Canadien pour l’Afrique sur le thème «vers un marché intégré en Afrique-une opportunité pour les entreprises canadiennes dans le cadre de la reprise économique post COVID-19».
Cette rencontre virtuelle se tient dans un contexte africain doublement favorable car tous les pays Africains élaborent leurs plans de relance Post Covid 19 d’une part et d’autre part le commerce intra-africain s’apprête à bénéficier des immenses avantages induits par le démarrage en Janvier 2021 des transactions commerciales dans le cadre de la zone de Libre-échange continentale Africaine(ZLECAf).
Il s’agit de la première rencontre sur la relance Post Covid 19 organisée entre les hommes d’Affaires Africains et leurs homologues d’un autre continent. Tous doivent pouvoir tirer le meilleur parti des opportunités qu’offrent la relance post covid et la ZLECAf.
Mesdames, Messieurs
L’impact de la COVID 19 sur la santé et l’activité économique des citoyens du continent Africain a été dramatique. Sur le plan économique le continent est en récession avec un taux de croissance économique négatif de 2,1 à 5,1% selon la Banque Mondiale. La Covid 19 a aussi eu un effet négatif par rapport à la mise en œuvre des plans, programmes et projets de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.
Ces plans, programmes et projets, de nature à transformer l’économie africaine, concernent tous les secteurs et forment un tout cohérent dans la perspective de renforcer l’intégration régionale et atteindre les objectifs de l’agenda 2063. Je citerai, pour rappel, les plans et programmes suivants :
Tous ces plans, programmes et projets sont autant d’opportunités d’investir pour les entreprises canadiennes. Nous fondons beaucoup d’espoir dans la découverte prochaine d’un ou plusieurs vaccins afin d’accélérer la mise en œuvre de ces plans, programmes et projets.
Pour les financer l’Afrique a besoin de ressources financières. Ces ressources proviendront des efforts internes de mobilisation de ressources fiscales et de l’épargne ainsi que des appuis des institutions financières internationales bilatérales et multilatérales et des investissements directs étrangers. Au total le continent Africain a besoin de 600 milliards d’investissement par an d’ici 2030.
Pour l’année 2020 les pays Africains bénéficient d’un moratoire sur la dette afin de continuer à fournir des services de santé de base tout en travaillant à l’élaboration des plans de relance de leurs économies. Manifestement, un simple moratoire sur la dette est loin d’être suffisant. L’Afrique ne pourra réaliser ses ambitions légitimes que dans le cadre d’une nouvelle gouvernance politique et économique mondiale. Le choc provoqué par la Covid 19 est-il suffisant pour pousser la communauté internationale à mettre en place un nouveau paradigme ? Je crois que oui.
Mesdames Messieurs,
Les bons résultats obtenus par l’Afrique dans la gestion solidaire de la Covid 19 montrent bien que l’unité fait la force. C’est un argument supplémentaire pour accélérer la mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf). La première phase de ce projet porte sur la libéralisation du commerce des marchandises et des services et sur le règlement des différends. Cette première phase a été officiellement lancée le 7 juillet 2019 à Niamey. L’installation officielle du Secrétariat de la ZLECAf a eu lieu à Accra en Septembre 2020. Les transactions commerciales dans le cadre de la ZLECAf débuteront en Janvier 2021.
La deuxième phase de la ZLECAf concerne les investissements, la concurrence et la propriété intellectuelle. Elle est en cours de négociation. Avec la ZLECAf notamment l’accord sur les investissements, les petites, moyennes et grandes entreprises canadiennes pourront investir dans les pays qui ont ratifié l’Accord de la ZLECAf. À terme, cela inclura les 55 pays d'Afrique ayant une population de plus de 1,2 milliard de personnes et un PIB combiné de 3500 milliards de dollars.
Je voudrais souligner que toutes les études montrent que la ZLECAf offrira d’importants gains économiques. Ainsi, le Fonds Monétaire International (FMI) estime que les pays africains pourraient enregistrer 5points de PIB en plus grâce à la réduction des barrières commerciales et des gains de bien-être pouvant atteindre 2,1%. Le commerce intra-régional africain augmenterait de 80%.
Mesdames, Messieurs,
L’Afrique est sur le point d’offrir aux investisseurs un marché unique. Elle aspire à une nouvelle vision de ses relations commerciales et d'investissement avec ses partenaires extérieurs. Je constate avec plaisir qu’un nouveau partenariat est en train de s’établir entre le Canada et l'Afrique.
Je relève que les petites et moyennes entreprises qui en représentent 55% sont le moteur de l'économie canadienne. Elles sont vitales pour assurer la prospérité commerciale du Canada et créer les conditions d’un accès véritable et promoteur à la Zone de Libre Échange Continentale Africaine.
Les entreprises canadiennes sont bien placées pour importer des produits fabriqués en Afrique pour le marché canadien et mondial et pour fournir les équipements et technologies dont l’Afrique a besoin. Un partenariat gagnant-gagnant est à notre portée.
Le marché en ligne de la ZLECAf «Go Live plus Sokokuu» du Groupe AeTrade est une excellente opportunité pour nous tous. Cette initiative incarne un esprit d'entreprise dynamique en Afrique - principalement pour les femmes et les jeunes. Pour assurer son succès, les femmes et les jeunes d’Afrique ont besoin de compétences, d'un transfert de technologie et d'une infrastructure matérielle et immatérielle.
L'approche inclusive du Groupe AeTrade dans les affaires fait de lui, un partenaire idéal pour les gouvernements africains et les entreprises canadiennes en travaillant à la création d’un écosystème de qualité permettant aux PME de prospérer dans l'environnement de la COVID et post-COVID.
Mesdames, Messieurs,
Les Gouvernements Africains font de gros efforts pour améliorer le climat des affaires. Ces efforts doivent se poursuivre et s’amplifier à l’avenir. En Septembre 2021 se tiendra, à Kigali au Rwanda, la deuxième foire commerciale intra-africaine co-organisée par l'Union Africaine, la Banque Africaine d'import-export et le Gouvernement du Rwanda. En espérant qu’à ce moment la mobilité sera plus facile pour nous tous j’exprime le souhait d’une participation massive des investisseurs et des sociétés de capital-risque du Canada à cet important évènement continental.
J’encourage le Gouvernement Canadien à aider et à soutenir les entreprises Canadiennes pour faire du commerce avec l'Afrique dans le cadre des efforts de reprise. Dans cet élan, je crois qu’une redéfinition de notre relation en matière d’Aide au commerce devrait aller de l'avant, sachant que l'Afrique a encore besoin d'une attention toute particulière dans un certain nombre de domaines afin d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD).
Je voudrais, pour conclure mon propos, réaffirmer que les gouvernements Africains sont impatients de travailler avec le gouvernement et le secteur privé Canadiens et en leur nom je vous invite à saisir les opportunités offertes par la ZLECAf.
Vive le partenariat Afrique-Canada
Je vous remercie de votre aimable attention.
ONEP
08 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
Selon une source confidentielle, il y a au sein de la société civile nigérienne des mouchards pour le compte du régime. Certains observateurs commencent à se poser des questions sur le comportement de certains soi-disant acteurs de cette société civile nigérienne. Ces observateurs se demandent pourquoi depuis la marche du 15 mars 2020, cette société ne donne aucun signe de vie ? L’on se rappelle qu’en mars 2020, des organisations de la société civile avaient organisé une manifestation pour exiger des sanctions contre les auteurs, co-auteurs et complices des détournements au niveau du ministère de la Défense nationale ; manifestation à l’issue de laquelle certains de ces acteurs ont été interpellés et incarcérés. De- puis lors, trois d’entre eux continuent de garder prison, à savoir : Maikoul Zodi, Mounkaïla Halidou et Moudi Moussa, un confrère. Toujours selon cette source confidentielle, il aurait été décidé, quelque part, que ces trois acteurs de la société civile doivent rester en prison jusqu’après les élections de 2020-2021. Voilà les raisons pour lesquelles ils continuent à garder prison. En ce qui concerne leurs camarades libérés et qui veulent reprendre les manifestations, les mouchards qui les ont infiltrés s’opposent chaque fois à leurs actions. Il parait même qu’ en mars passé, parmi les mouchards, quelqu’un aurait reçu de l’argent de la part d’une haute personnalité par l’intermédiaire d’un député. Affaire à suivre.
AY
Le samedi 26 février 2022 au quartier Dan Zama Koira a eu lieu l’intronisation de M. Yacine Inoussa en qualité de ‘’Sarkin Bori’’ de la région Niamey. C’était au cours d’une cérémonie riche en spectacle culturelle organisée par l’Association «Komba du Niger» en présence des représentants du Sarkin Bori de toutes les 8 régions du Niger ainsi que de plusieurs invités.
C’est par des incantations, des prestations des griots au son des calebasses et des chants qu’a débuté la cérémonie de ce rituel d’intronisation de Sarkin Bori de Niamey. Peu après avoir été choisi à ce poste par les génies, M. Yacine Inoussa a fait son entrée au milieu de la foule pour suivre les différentes étapes de son intronisation.
A cette occasion, le Président de «Komba du Niger», M. Inoussa Malan Idi Cherif a félicité le nouveau Sarkin Bori de Niamey avant de lui prodiguer des sages conseils qui se rapportent à la promotion de la paix, au respect des pratiques traditionnelles et surtout à la tolérance. «La cérémonie d’aujourd’hui est une étape très importante dans notre tradition car le Sarkin Bori était toujours choisi par les génies», a-t-il expliqué.
M. Inoussa Malan Idi Cherif a souligné l’importance et le rôle de Sarkin Bori de la région Niamey dans la tradition. «Il s’agit entre autres de s’occuper de tous les Sarkin Bori issus des tous les 5 arrondissements communaux de Niamey, de travailler aux cotés de l’association «Komba du Niger» dans plusieurs tâches notamment lors des événements ou des consultations auprès des génies», a-t-il indiqué. Par ailleurs, le président de l’association Komba a ajouté que cette cérémonie regroupe tous les différents Sarkins Bori communaux et régionaux du Niger. «Aujourd’hui nous venons de porter à M. Yacine Inoussa le turban de Sarkin Bori de la région de Niamey et le port de ce turban est important dans notre rituel parce qu’il signifie que la personne est apte pour diriger», a-t-il dit.
Le Président de «Komba du Niger» a aussi déploré le manque de soutien de la part les autorités. «Ces derniers temps à chaque fois que nous sollicitons auprès d’elles des moyens financiers pour faire des rituels que les génies nous ont demandé dans l’intérêt du pays, ils disent toujours qu’ils n’ont pas de moyen et d’attendre alors qu’auparavant ce n’était pas pareil», a-t-il affirmé. M. Inoussa Malan Idi Cherif a enfin lancé un appel à l’endroit des différents acteurs pour qu’ils apportent leur soutien à l’association «Komba».
Yacine Hassane (Onep)
Ymmy Finance Holding poursuit ses investissements sur le continent africain et vient d’inscrire le Niger sur sa liste avec un investissement de plus de trois milliards de dollars dans plusieurs projets industriels et d’infrastructures dans la capitale Niamey.
La société marocaine YMMY Finance Holding a annoncé qu’elle investira 3,3 milliards de dollars, soit 29,4 milliards de MAD dans des projets à Niamey, la capitale du Niger, a-t-on appris ce mardi 06 juillet 2021.
Cette annonce fait suite à la signature samedi d’un protocole d’accord entre le financier marocain et la ville de Niamey. « Il y a six projets qui seront réalisés sur 8 ans et la majorité relève d’un contrat de partenariat public-privé (PPP) d’un coût de 3,3 milliards de dollars« , a déclaréAhmed Lotfi, le président du groupe YMMY Finance Holding.
L’investissement portera sur le développement d’un complexe agro-alimentaire, d’un nouveau quartier urbain destiné à accueillir près de 40 000 habitants et un centre commercial de 1 000 hectares.
En investissant dans le complexe agroalimentaire, la holding financière marocaine financera l’industrie nigérienne de la viande par la construction d’un abattoir favorisant l’engraissement du bétail et en développant les infrastructures avicoles de la capitale. « Le protocole d’accord signé entre les deux parties est l’aboutissement de deux ans de pourparlers avec le groupe marocain« , a déclaré le maire de Niamey, Oumarou Dogari.
Par ailleurs, les 3,3 milliards de dollars serviront à financer un projet de ville intelligente le long des rives du fleuve Niger, et viseront à doter la capitale d’environ 20 000 lampadaires.
09 juillet 2021
Source : https://industries.ma/ymmy-finance-holding-investira-33-milliards-au-niger/
Vous connaissez, probablement, un peu, l’histoire de cet ancien Secrétaire Général de la puissante fédération estudiantine de Côte d’Ivoire, qui s’est transformé en chef de milices, sous le régime de Laurent Gbagbo, au début des années 2.000. Mais, la fin de l’histoire ne fut pas glorieuse pour lui, car il sera trainé pendant des années devant la Justice internationale, jugé et condamné par cette même justice, avant d’être remis en liberté, en 2020.
C’est exactement, trait pour trait, le chemin que semble avoir pris Zakari Oumarou, ancien député et ancien Gouverneur. En effet, sur des images Whats App de la place, on voyait ce colosse aux allures de lutteur traditionnel, qui aurait pu apporter, d’ailleurs, à sa région, un unième Sabre national, tenir un discours violent, menaçant et intimidant, dans lequel il mettait en garde contre tous ceux qui tenteraient de critiquer Issoufou Mahamadou, érigé en une icône inviolable par la vieille garde de la maison rose, attention, pas de la ‘’Villa rose’’, bof, c’est comme pareil en termes de synonymes ! Zakari Oumarou n’était pas passé par quatre chemins pour annoncer la foudre divine qui pourrait s’abattre sur toute personne qui s’emploierait à ‘’trahir’’ la mémoire d’Issoufou Mahamadou. Il avait été d’une clarté qui chassait tous les doutes possibles sur les intentions futures pour une chasse aux sorcières qui ne dit pas son nom. Le paradoxe du PNDS-Tarayya d’aujourd’hui réside justement dans l’ambigüité de l’attitude actuelle de l’ex-président de la république, Issoufou Mahamadou, qui refuse de s’effacer définitivement pour laisser Bazoum gouverner à sa guise. C’est tout simplement du jamais vu de toute l’histoire politique du Niger contemporain de voir un parti politique vouer un tel culte à son ancien leader, et rester indifférent face au président de la république, Mohamed Bazoum, celui qui préside désormais aux destinées du peuple nigérien. Non, que dal, la vieille garde rose n’entend ou ne semble pas entendre les choses de cette façon ! Pour ces ringards, Issoufou Mahamadou est un dieu vivant qu’il faut vénérer tous les temps, infaillible, sans courir le risque de commettre un crime de blasphème ou de lèse-majesté. Ces inconditionnels d’Issoufou Mahamadou ne peuvent jamais intégrer dans leur esprit que leur champion est un simple mortel et que l’obstination de vouloir s’accrocher à un pouvoir éphémère n’est que peine perdue. Même les Prophètes, les plus légitimes des dirigeants de la lignée humaine, ont laissé la place à leurs successeurs, convaincus de la vanité de tout pouvoir temporel. Mais, chez Issoufou Mahamadou et ses affidés, le pouvoir est une obsession pathologique permanente, une persécution intérieure perpétuelle qui hante leur sommeil trop chargé de cauchemars. Rien que le 22 août dernier, pour ses vacances annuelles, les choses ont été vues en grand par l’intéressé et son entourage, en postant sur les réseaux sociaux la photo du ‘’Roi Issoufou 1er du Niger’’ et en invitant les populations à sortir massivement l’accueillir. A quel titre officiel ? Poser cette question est passible d’une peine pour tous ceux du PNDS/Tarayya qui admettent la relativité dans le jugement et qui refusent de succomber à un culte de la personnalité indigne d’une république démocratique comme le Niger. L’on a beau chercher à présenter les choses selon ses désirs et fantasmes, la réalité est toujours-là, implacable, pour apporter la preuve cinglante du contraire que l’objectivité impose. Sur toute la ligne, on voit bien que le ‘’Programme de la renaissance’’, Acte I et II, aura été un échec patent, un fiasco total, une désillusion suprême ! En dépit de l’immense concours financier de la part des bailleurs de fonds et d’un endettement public massif, le régime d’Issoufou Mahamadou n’a jamais réussi à mener jusqu’à leur terme tous les grands projets structurants de son Programme, comme par exemple le Barrage de Kandadji, le chemin de fer, le Port sec de Dosso, la fin des classes en paillottes, la lutte contre les inégalités sociales, la corruption, l’insécurité alimentaire, pour ne citer que ceux-là. Aujourd’hui, tout esprit objectif conviendra certainement que les solutions apportées par la gouvernance à ces priorités nationales n’ont pas été très souvent les meilleures pour atteindre les objectifs affichés au départ. Le résultat, aujourd’hui, de tout cela, c’est un pays en ruines qu’Issoufou Mahamadou et son clan politique ont légué, un pays appauvri et surendetté, miné par la corruption généralisée qui a fait son lit dans tout l’appareil de l’Etat, par l’insécurité permanente dont sont victimes des citoyens innocents, confronté à la cherté de la vie et fragilisé par des atteintes graves à l’unité nationale et à la cohésion sociale. Voilà, en fait, le bilan politique qui sanctionne les deux quinquennats sortants, un bilan dans le rouge vif, sans doute. C’est cela la hantise actuelle d’Issoufou Mahamadou et de son clan politique, cet échec lamentable que l’on ne voudrait admettre et reconnaître, imbus de leur personnalité et orgueilleux qu’ils sont ! Voilà tout ce qui fait courir Issoufou Mahamadou et son clan politique dans tous les sens, cette fuite en avant pour tenter de dissimuler ce que la réalité aura permis de découvrir dans son règne désastreux ! C’est ce qui explique, sans doute, aujourd’hui, toute cette levée de boucliers de sa garde rapprochée qui essaime partout dans toutes les sphères de prise de décisions, pour menacer ouvertement tous ceux qui ne voient pas les choses comme eux. Le message subliminal envoyé ainsi aux éventuels ‘’rebelles’’ pourrait se comprendre par l’obligation de toujours bien parler d’Issoufou Mahamadou, mais pas du président Bazoum, au risque de commettre le crime de comparaison entre les deux hommes. En termes plus prosaïques, les éloges pour Issoufou et les sarcasmes pour le président Bazoum ! Ainsi le veut cette dynastie politique qui pense que le Niger contemporain est sa ‘’chose’’ !
Sanda
Zalika Souley est une grande dame du cinéma Nigérien. Sur ce visage pensif se lit toute l’amertume d’une femme qui a consacré une bonne partie de sa vie à son art sans recevoir grand-chose en retour.
Zalika a incarné pendant les années 70 l’image de la femme nigérienne émancipée qui a vécu avec passion la consécration du 7eme art au Niger.
Aujourd’hui grand-mère, elle vit aux Etats Unies dans l’anonymat total. Oubliée des siens et de son pays.
MAMY ZELIKA DANS SES ŒUVRES
Ils ne doivent certainement pas être très nombreux la génération actuelle de cinéphiles (ou plutôt de vidéophones) à se souvenir qu’il fut un temps, le cinéma nigérien, à son firmament, raflaient les prix aux rencontres cinématographiques africaines. C’était l’époque où les Moustapha Alassane, Oumarou Ganda, Moustapha Diop faisaient la pluie et le beau temps au Fespaco de Ouagadougou et aux journées cinématographiques de Carthage. Quant la délégation nigérienne participait à ses manifestations, c’était une véritable bousculade des photographes venus couvrir l’évènement. Et la grande actrice Zalika Souley, la grande vedette africaine., était la cible favorite des chasseurs d’images. D’abord par sa beauté mais également du fait de l’image d’émancipation qui se dégageait de sa personne.
Et pourtant, rien ne prédestinait cette fille qui a grandi dans un quartier populaire de Niamey à la vie d’artiste ; sauf que très tôt, elle éprouva une attirance vers les arts en général ; notamment la musique moderne. Evoluant au sein d’une bande de copains musiciens disco de l’époque, Zalika s’essaya même au chant. En ces temps, ou le rythme and blues faisait fureur, les grands bars étaient animés par un groupe disco qui faisait de Niamey la capitale du rock and roll dans la sous région..
LA GRANDE PERIODE DE L’APOGEE DU CINEMA NIGERIEN
Zalika Souley est la star du cinéma nigérien. Elle a tourné avec Oumarou Ganda dans Le Wazzou polygame, Saïtane, l'Exilé, mais aussi avec Mustapha Alassane, Mustapha Diop, Djingarey Maïga... Elle a également fait du théâtre et de la télévision. Zalika Souley est arrivée par pur hasard au cinéma. Elle y fait ses premiers pas en 1966 en jouant dans le film''Le retour d'un aventurier''. Très vite, elle est sollicitée par de nombreux réalisateurs africains de l'époque. Oumarou Ganda pour 'Le Wazzou polygame','Saïtane','l'Exilé', mais aussi Mustapha Alassane, Mustapha Diop, Djingarey Maïga... Elle a également fait du théâtre et de la télévision. Quand on lui parle argent, elle parle honneur et respect :''J'ai été élevée au rang d'officier de l'Ordre du mérite ivoirien. J'ai reçu la même décoration en Tunisie. En Algérie j'ai reçu une médaille.'' Zalika Souley considère le cinéma comme un combat que les africains doivent gagner malgré les différents écueils qui minent la profession, mais aussi comme une école pour l'éducation des différentes générations. Zalika Souley est aujourd'hui une figure emblématique du 7è Art africain, pour avoir été la première actrice professionnelle du Niger. Zaki
29 décembre 2016
Source : Haské
Zalika Souley est une grande dame du cinéma Nigérien. Sur ce visage pensif se lit toute l’amertume d’une femme qui a consacré une bonne partie de sa vie à son art sans recevoir grand-chose en retour.
Zalika a incarné pendant les années 70 l’image de la femme nigérienne émancipée qui a vécu avec passion la consécration du 7eme art au Niger.
Aujourd’hui grand-mère, elle vit aux Etats Unies dans l’anonymat total. Oubliée des siens et de son pays.
En course pour l'étalon d'or de Yennenga au 25ème Fespaco, Zin'naariâ! (l'alliance d'or), le long métrage de la réalisatrice nigérienne Rahmatou Keita a décroché le trophée et le prix de la meilleure image.
Zin'naariâ ! (l'alliance d'or) est un film du genre romantique d'une durée de 92 mn sorti en 2016. Sa première projection au 25ème Fespaco a eu lieu le 2 mars au "Ciné Burkina" de Ouagadougou. Dès la première scène, l'une des appréciations qu'inspire le film, porte sur la qualité des images. Cet aspect technique a séduit le jury des longs métrages, ce qui a valu au film le prix de la meilleure image.
Des plaintes des clients et des patients, contre les pharmacies de la ville de Zinder ont été enregistrées les jours qui ont suivi la fête de Tabaski. Depuis cette fête le samedi 2 septembre il est constaté l’absence de services au niveau des pharmacies de garde pendant les nuits. En cette période de pic du paludisme et du neuro-paludisme, où les ordonnances sont signées aux patients depuis les urgences de l’Hôpital National de Zinder (HNZ), sans médicaments le risque de la mort du patient reste élevé. Les services des urgences ne désemplissent pas depuis quelques jours. Plus de la moitié des patients souffrent de paludisme. Les médecins et infirmiers de garde ne dorment pas les nuits à cause des évacuations.
Malheureusement à la pharmacie de l’HNZ il y’a des produits qui manquent. Il faut aller les chercher dans les autres pharmacies. Ils sont nombreux comme Jahadi Amadou Roufai à faire le constat, les nuits entre 0h et 6h aucune pharmacie de garde ne fonctionne. Les pharmacies : Populaires, DU GRAND MARCHE, ASSEMBLEE, N’ WALA, pour ne citer que les principales. C’est un risque pour les malades. Difficile à comprendre qu’une ville comme Zinder qui grandit selon son rythme qu’il n y’ait pas de pharmacies de garde. Ce n’est pas la première fois que ce constat amère est fait par des patients ou leurs parents. Une pharmacie de permanence jusqu’au matin tous les jours, c’est cela qui doit être fait. Puisque à tout moment on a besoin de produits. La maladie peut survenir à tout moment.
A Zinder, c’est avec solennité que le directeur régionale de l’enseignement primaire BARROU CHEKARAOU a proclamé les résultats de l’évaluation de capacité des enseignants contractuels du 15 juillet 2017 au titre de la région.
Pour la catégorie des enseignants formés :
S’agissant des résultats de l’évaluation de capacité des enseignements non formés ce sont 285 qui ont obtenu entre 0 et 3/20, 415 entre 3,1 et 5/20, 1.165 ont entre 5,1 et 9,99/20, et 669 ont entre 10 et +/20 comme note, soit un total de 2.444 enseignants non formés.
A l’université de Zinder, la reprise des activités académiques a eu lieu le lundi 5 septembre dernier. Deux semaines après, les cours sont arrêtées pour fait de grève de 72 h des enseignants chercheurs. Le Secrétaire générale dudit syndicat docteur ILLOU MAHAMADOU justifie le mouvement par des revendications d’ordre pécuniaires qui se posent en terme d’arriérés d’impayés pour certains d’entre eux.
Pour les uns, ces impayés sont de quelques mois, pour d’autres, ce sont des arriérés cumulés d’un an. Pour démarrer l’année avec plus de sérénité, des enseignants chercheurs avaient envoyé un courrier à l’administration rectorale l’invitant à créer les conditions d’un dialogue permettant une année académique 2017-2018 normale. Malheureusement, le courrier est resté sans réponse puisque ces 2 problèmes ne se posent qu’à l’université de Zinder. Docteur ILLOU précise que ce n’est pas la faute du gouvernement mais celle de l’administration rectorale de l’université de Zinder, laquelle a reçu du gouvernement les ressources disponibles pour faire face aux préoccupations posés aujourd’hui. Hélas, l’administration rectorale n’a manifestement aucun souci pour cette université qui connait un sérieux retard causé par des multiples problèmes de grèves des étudiants et enseignants reprend son cours normal. La preuve, durant tout le temps de la grève de 72 h, le rectorat n’a manifesté aucun désir d’ouvrir des négociations allant dans le sens de la résolution des problèmes, a indiqué Docteur ILLOU.
Image d'illustration Tout le monde a en mémoire les tristes événements qui se sont déroulé dans notre pays, consécutivement à l’affaire Charlie Hebdo. Nous étions en 2015. Les publications du journal français « Charlie Hebdo » jugées blasphématoires avaient provoqué des manifestations violentes. Des dommages importants ont été causés sur des biens publics et privés appartenant en grande partie à des membres de la communauté chrétienne. Jamais, auparavant, le Niger n’a connu un tel degré d’intolérance religieuse. De ces manifestations enregistrées à Niamey et à Zinder, le centre culturel français de Zinder avait été complètement brulé. Deux ans après ces tragiques événements, le centre culturel franco-nigérien de Zinder a reconstruit et en même temps suffisamment pourvus en livres.
En marge de l’inauguration du marché Dolé de Zinder qui a été faite le lundi 27 novembre 2017 par le président de la république Issoufou Mahamadou, celui-ci profita également pour célébrer la reouverture du CCFN de Zinder. A cette occasion, le président Issoufou Mahamadou a mis sous le compte de l’obscurantisme religieux les fâcheux événements qui sont advenus en 2015. Et, le Président de la République de poursuivre :{xtypo_quote} « Nous avons besoin de promouvoir des valeurs. Nous avons à lutter contre l’obscurantisme. Pour ce faire, nous besoin de mobiliser un certain nombre de vecteurs : l’école, le cinéma, la presse, les bibliothèques publiques, les livres .C’est dans les livres qu’on peut trouver la lumière dont le peuple nigérien a besoin pour être guidé sur le chemin de son développement économique et social. Je suis totalement satisfait de la coopération qui existe entre le Niger et la France dans tous les domaines ».{/xtypo_quote}
Le fait de prendre un livre pour le lire est indispensable à la vie des gens. Pour cause, la lecture est une nourriture qui participe au développement intellectuel des individus. Et les livres, on les trouve dans les bibliothèques publiques dont la vocation est de rendre facile l’accès à la lecture.
Avec cette réouverture du CCFN de Zinder, tous ceux qui sont désireux de lire trouveront un espace propice pour la lecture.
Ali Cissé Ibrahim
30 novembre 2017
Source : La Nation
L’association des fondations et responsables des établissements scolaires privés de la région de Zinder sorte de sa réserve. Par rapport à la situation scolaire qui prévaut au Niger, les responsables des écoles privées à l’issue d’une réunion extraordinaire ce mercredi 19avril 2017 disent déploré l’escalade que connait la crise scolaire actuelle et qui s’est malheureusement soldé par une perte en vie humaine. Après avoir présenté leurs condoléances à la famille de la victime et aux scolaires Nigériens ils demandent à l’USN (union des scolaires nigériens) et ce au nom de la démocratie dont elle se réclame tant, de cesser de menacer les fondateurs des écoles privées qui sont pour elle des partenaires incontournable et lui rappellent que l’USN que des années 2000 ne peut pas être celle des années 1990. Les fondateurs des écoles privées ne tolèrent pas les mises en garde des scolaires contre ceux qui ne respectent pas leur mot d’ordre au niveau surtout des écoles privées de la place. Des éléments de la CASO (commission d’action sociale et d’ordre) ont du passer dans certains établissements où des cours dit de rattrapage sont dispensés les après-midi. Elève et enseignants ont été prier d’arrêter jusqu’à la fin du mouvement scolaire.
La 4ème Edition du Festival des Arts traditionnels dénommé ‘’SADUWA’’ s’est tenue, mercredi dernier, à la devanture de la Maison de la Culture Abdoussalam Adam de Zinder. Cette rencontre qui a duré deux jours est organisée par l’Association NEMA avec l’appui technique du Centre Culturel Franco-Nigérien de Zinder.
Le Gouverneur de la Région de Zinder, Issa Moussa entouré de plusieurs responsables administratifs et coutumiers a rehaussé de sa présence ce rendez-vous culturel annuel qui regroupe les artistes socio-traditionnels, les chasseurs, les forgerons, les wanzam (coiffeurs) et les invulnérables ont dans leurs domaines respectifs séduit le public à travers des séances de prestidigitation qui appellent les uns et les autres à témoigner de la vivacité des valeurs culturelles ancestrales.
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