Visite de l’Agence UA Niger 2019 sur les chantiers des Cités Fayel et Futura : Les infrastructures seront réceptionnées à la date prévue, selon les promotrices
Conformément à son calendrier d’information du public sur l’état d’avancement des projets d’infrastructures, initiés en prélude à la 33ème Conférence de l’UA prévue en Juillet prochain à Niamey, l’Agence UA Niger 2019 a organisé, hier matin, une visite guidée sur le chantier de construction des Résidences Fayel et celui de la Cité Futura. Cette visite conjointement conduite par le Directeur Général de l’Agence UA 2019, M. Mohamed Saïdil Moctar et le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, M. Ahmed Boto, vise à s’enquérir de l’état d’avancement de ces chantiers et à insister sur le respect du délai du mai prochain.
La première étape de la visite a conduit la délégation sur le chantier des Résidences Fayel, situées au quartier Kouara Kano Nord de Niamey, à 100 mètres du boulevard Tanimoune. Ce sont des travaux d’extension qui ont été entrepris depuis le 1er Juin 2018 et qui devraient prendre fin le 31 Mai 2019. Ils consisteront à l’augmentation de la capacité d’accueil de ces résidences pour porter les chambres de 20 à 33 (18 chambres standards et 15 suites), mais aussi à la construction d’un restaurant, d’une salle de réunion, d’une salle de sport, d’une piscine et d’un SPA etc.
Le chantier de la Cité Futura, située non loin du Fleuve Niger, sur la grande voie goudronnée Goudel-Tondibiah, a constitué la seconde étape de ce déplacement. Les travaux qui ont débuté en octobre 2017, vont prendre fin, selon les responsables des chantiers en mai 2019. Cette cité qui s’étend sur une superficie de 40 000 m² est un Complexe de 44 villas ( dont 20 seront livrées avant le Sommet), un Centre Commercial de 41 boutiques, une salle des fêtes et une aire de jeux. Les villas de cette cité sont des duplexes de 238 m² d’emprise au sol construites sur des parcelles de 400 m². Chaque villa est composée de deux Salons, une salle à manger, quatre chambres avec salle d’eau, une cuisine aménagée, trois terrasses, un parking pour trois véhicules, un garage ouvert pour deux véhicules, des locaux annexes (boyerie et cuisine extérieure), une guérite, une grande terrasse et des espaces verts.
Le centre commercial est composé de 41 boutiques de Types 1, 2 et 3 construites sur 2 niveaux : RDC+Mezzanine. La cité dispose en outre d’autres commodités, dont un terrain de tennis.
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Visite de l’ambassadeur de Chine au Niger à l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP) : «Le Niger est un pays ami de la Chine, et l’ONEP peut contribuer au renforcement de ces excellentes relations» déclare SE Zhang Lijun
L’ambassadeur de Chine au Niger, SE. ZHANG Lijun, a effectué, hier, dans l’après midi, une visite à l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP), éditeur des deux journaux publics le quotidien ‘’Le Sahel’’ et l’hebdomadaire ‘’Sahel Dimanche’’. Accompagné de deux de ses collaborateurs SE. ZHANG Lijun a réservé sa première visite dans les médias nationaux, au ‘’journal qu’il lit tous les matins’’. Ce fut l’occasion pour le diplomate chinois d’échanger avec le Directeur général de l’ONEP et ses collaborateurs sur les voies et moyens par lesquels les médias en général et les journaux de l’ONEP en particulier pourront contribuer à l’approfondissement des relations de coopération, déjà excellentes, qui unissent le Niger et la Chine.
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Visite de l’Ambassadeur de l’Algérie au Niger à l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP) : Pour la promotion d’un partenariat entre la presse écrite des deux pays
L’Ambassadeur de la République Algérienne Démocratique et Populaire au Niger, SE. Ali Drouiche, a effectué, le vendredi 18 septembre 2020, une visite à l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP). Cette visite s’inscrit dans une logique de prise de contact pour le diplomate algérien qui a été reçu par le Directeur Général de l’office, M. Zakari Alzouma Coulibaly.
Apres avoir échangé avec les différents responsables de l’Office National d’Edition et de Presse, l’ambassadeur algérien a eu droit à une visite guidée des différents services sous la conduite du Directeur Général de cet office connu à travers ses publications le quotidien Le Sahel et l’hebdomadaire Sahel Dimanche, avec un site web www.lesahel.org. SE. Ali Drouiche a d’abord visité la salle de rédaction, ensuite les services de la diffusion routage, de la documentation et l’unité d’impression des journaux.
A l’issue de la visite, SE Ali Drouiche a remercié le Directeur général, M. Zakari Alzouma Coulibaly, d’avoir eu l’amabilité de le recevoir dans ses locaux. Il a ensuite déclaré que l’office est, «le pionner de l’information au Niger, c’est grâce à lui que chaque matin, on est guidé dans nos pas pour connaitre notre programme de la journée. C’est avec un grand plaisir et beaucoup d’émotions que je me retrouve dans les locaux de l’ONEP ».
« J’ai évoqué avec le Directeur Général l’état de la presse écrite en général au Niger et en particulier les éditions de l’ONEP. Aussi, j’ai exprimé au DG le souhait de voir promouvoir la culture de nos deux pays dans la presse écrite nigérienne et de la même façon dans la presse écrite algérienne », a confié l’ambassadeur de l’Algérie au Niger, SE. Ali Drouiche. Ceci, a-t-il expliqué, « par ce que les liens entre le Niger et l’Algérie sont très forts, anciens et multidimensionnels. La presse doit justement accompagner ces liens pour les renforcer davantage à travers des reportages réguliers sur les différentes dimensions, économiques, sociales et culturelles dans les deux pays ». Pour ce faire, a indiqué SE. Ali Drouiche, « J’ai donc fait part au DG de mon souhait de voir l’Algérie présente davantage dans le journal "Le Sahel" et de voir également le Niger présent dans la presse écrite algérienne à travers des partenariats avec les journaux algériens, notamment les journaux gouvernementaux ».
L’Ambassadeur de la République Algérienne Démocratique et Populaire au Niger, SE. Ali Drouiche a, en fin rassuré le Directeur Général de l’ONEP, de sa disponibilité à faciliter et accompagner ces partenariats pour renforcer davantage les liens qui existaient depuis entre l’Algérie et le Niger.
Issoufou A. Oumar(onep)
21 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Visite de l’ambassadeur de l’Union Européenne à Maradi : La biodiversité, la résilience et la sécurité alimentaire au centre des échanges avec les acteurs locaux
L’Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, M. Salvador FRANCA a entamé, hier matin, une visite de travail dans la région de Maradi, deux mois après sa prise de fonction dans notre pays. «Je trouve qu’il est important de se déplacer sur le terrain pour mieux comprendre parce que le Niger est un pays qui a une population répartie sur tout le territoire. Il y a donc plusieurs réalités qu’il est important de mieux comprendre» a-t-il affirmé.
M. Salvador FRANCA a indiqué que sa mission s’inscrit dans le cadre de la semaine de la diplomatie climatique, notamment la COP 27, mais aussi de la COP 15 qui se tiendra à Montréal sur la biodiversité.
Au cours de cette mission, l’ambassadeur de l’Union Européenne au Niger visitera la réserve de Gadabeiji qui se trouve dans le nord de Maradi et qui bénéficie déjà d’un investissement important de l’Union Européenne. «Il y aura non seulement la protection de la biodiversité, mais aussi la translocation de huit (8) girafes de Kouré, la réintroduction d’autres espèces, d’autruches, d’oryx que nous soutenons. C’est aussi un projet plus large autour de la réserve», a précisé M. Salvador FRANCA.
Après les audiences qu’il a eues avec le président du Conseil régional de Maradi et le Gouverneur de la région, M. Salvador FRANCA a souligné avoir évoqué avec eux d’autres aspects, notamment la grande muraille verte dans laquelle l’Union Européenne investira des fonds importants à partir de 2023 sur 5 ans pour une prévision de 36 milliards. «A travers cette grande muraille verte, il y aura la création d’emplois dans la filière agricole, du développement de cette filière, mais aussi le reboisement de petites unités de production.», a déclaré l’ambassadeur de l’UE au Niger.
M. Salvador FRANCA a relevé vouloir élargir le champ de sa visite sur un aspect de résilience alimentaire en visitant l’unité de production de la farine infantile de Danja et visiter le projet de rééducation alimentaire à Guidan Roumdji. «Comme Maradi est considérée comme le poumon économique du Niger, nous consulterons le milieu d’affaires pour nous enquérir sur le développement», a-t-il conclu.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
Source : http://www.lesahel.org
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Visite de l’Ambassadeur du Royaume d’Espagne au Niger à l’ONEP : «Je lis le journal chaque jour et c’est un privilège pour moi de rencontrer les journalistes et les reporters», a déclaré SE. Nuria Reigosa Gonzales
Hier, lundi 8 février 2021, dans la matinée, l’Ambassadeur du Royaume d’Espagne au Niger, SE. Nuria Reigosa Gonzales a effectué une visite à l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP). A son arrivée aux environs de 10 heures, elle a été accueillie le Directeur de la Rédaction et des Centres Régionaux, M. Assane Soumana, le Directeur Administratif et Financier, M. Marou Hamadou, le Directeur Commercial, M. Inoussa Sadissou Samy, le Conseiller du Directeur Général, M. Ayouba Karimou et le Chef Service Photo, M. Ado Youssoufou. SE Nuria Reigosa Gonzales était accompagnée du Premier Conseiller de l’Ambassade, M. Jaime A. Mora Mata.
La diplomate espagnole a ensuite visité le service photo, la documentation, la salle informatique, la rédaction et le service diffusion. Partout où elle est passée, l’Ambassadeur a eu des explications sur les fonctionnements des services. Au service Photo, à la documentation et à la diffusion, les responsables ont évoqué les difficultés liées à la conservation, à l’archivage et à la numérisation des photos, des journaux et autres documents et produits par l’Office. SE Nuria Reigosa Gonzales a profité de l’occasion pour s’informer davantage sur le fonctionnement de l’Office en général et des services visités en particulier.
A l’issue de sa visite SE Nuria Reigosa Gonzales a exprimé sa satisfaction d’avoir eu l’honneur de visiter le siège des journaux qu’elle lit chaque jour de manière régulière. «C’est un plaisir pour moi d’avoir eu droit à cette visite qui m’a permis de connaitre l’Office. Je suis impressionnée par le dispositif organisationnel du service. C’est en tout cas un grand plaisir pour moi. J’encourage cette jeune équipe de reporters, surtout les jeunes femmes que j’ai vues à la rédaction. Je lis le journal chaque jour et c’est un privilège pour moi de rencontrer les journalistes et les reporters qui signent dans les deux publications», a-t-elle dit, très émerveillée par le travail qu’exécutent les agents de l’Office afin de rendre disponible aux lecteurs les deux journaux, le quotidien «Le Sahel» et l’hebdomadaire «Sahel Dimanche».
L’objectif de cette visite de l’Ambassadeur du Royaume d’Espagne au Niger à l’ONEP est prendre des contacts avec l’Office et de connaitre cet organe de l’Etat auprès de qui elle s’informe chaque jour, comme les autres lecteurs, sur l’actualité, nationale et internationale. Mais, SE Nuria Reigosa Gonzales a été aussi très attentive et sensible aux difficultés qui lui ont été évoquées au niveau du service photo et à la documentation par rapport à la numérisation des photos et des journaux pour l’archivage et par rapport à la conservation de ces archives. «Ce problème est vraiment sensible, même si ce n’est pas dans l’objet de notre visite aujourd’hui. Mais l’important c’est d’avoir ce premier contact se connaitre et dans l’avenir c’est possible de travailler ensemble pour aider à trouver un début de solution», a souligné SE Nuria Reigosa Gonzales.
Le Directeur de la Rédaction et des centres Régionaux, M. Assane Soumana et le Chef Service Photo Ado Youssoufou, qui raccompagnent l’Ambassadeur à la fin de la visite l’ont remerciée pour cette initiative et l’ont encouragée pour la démarche. Ils se sont réjouis de cet honneur de la part de SE Nuria Reigosa Gonzales, pour avoir eu le temps d’effectuer cette visite.
Ali Maman
09 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Visite de l’Ambassadrice de la Grande Bretagne au Niger à l’Office Nationale d’Edition et de Presse (ONEP) : «Je suis une lectrice assidue du quotidien ‘‘Le Sahel’’ et de l’hebdomadaire ‘‘Sahel Dimanche’’, a déclaré Mme Catherine Inglehearn
Hier mercredi 30 juin 2021, dans la matinée, l’ambassadrice de la Grande Bretagne au Niger, SE Mme Catherine Inglehearn a effectué une visite à l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP). A son arrivée aux environs de 9 h 30 mn, elle a été accueillie par le Directeur Général, M. Zakari Alzouma Coulibaly, accompagné des responsables administratifs et ses conseillers. Après avoir visité le service Photos et la Documentation, Mme Catherine Inglehearn est allée à la rencontre des journalistes, au niveau de la salle de réunion de la Rédaction. Mme Inglehearn a eu des fructueux échanges entre les responsables sur les actions de la Grande Bretagne au Niger, le fonctionnement de l’office et surtout la nécessité de la numérisation des archives (photos et articles) dont certains datent de 1958.
De cette présentation, il ressort que l’office a été créé en décembre 1989. L’ONEP, c’est donc plus de trente-deux (32) années de travail et d’abnégation d’un personnel dévoué pour offrir au public nigérien et d’ailleurs des informations de qualité à travers ‘‘Le Sahel’’ créé en 1974 et ‘‘Sahel Dimanche’’ en 1984. Deux publications, selon M. Coulibaly, héritières respectivement du ‘‘Temps du Niger’’ créé en 1958 et de ‘‘Sahel Hebdo’’ créé en 1975. L’ONEP dispose également d’une rédaction en ligne, pour être en phase avec l’évolution technologique, avec pour ambition de créer une chaine complète d’impression pour diversifier ses produits, étant entendu que l’office a aussi vocation à faire de l’édition. «En plus des 5.000 exemplaires du journal ‘‘Le Sahel’’, produits quotidiennement, l’ONEP édite chaque semaine le même nombre d’exemplaires du ‘‘Sahel Dimanche’’, sans compter les numéros spéciaux édités selon les circonstances. Notre service possède aussi des centres régionaux dans les huit régions du pays», a souligné le D.G de l’ONEP.
Selon M. Coulibaly, les journaux édités par l’ONEP donnent non seulement des informations officielles mais sont aussi les journaux nigériens les plus lus, tant au Niger qu’à l’étranger. Il ajouté que grâce à son immense mine d’archives, l’ONEP constitue actuellement la mémoire du Niger qu’il faut absolument préserver. «En effet, l’un des défis que l’ONEP essaye de relever, depuis plusieurs années, est celui relatif à la numérisation des archives (photos et articles) datant, pour certains, de 1958», a indiqué M. Coulibaly.
Mme Catherine Inglehearn, qui s’est décrite elle-même comme une lectrice assidue du quotidien ‘‘Le Sahel’’ et de l’hebdomadaire ‘‘Sahel Dimanche’’, a suivi avec beaucoup d’intérêt le point à elle fait par le 1er responsable de l’office. La diplomate britannique s’est dite honorée et ravie d’être reçue par le directoire et a ajouté qu’elle est venue voir comment les agents travaillent et les féliciter pour la qualité du travail quotidiennement abattu pour informer le public sur tout ce qui se passe tant dans la capitale que dans les régions. «Grâce à votre travail, on découvre le Niger mais aussi ce qui se passe à travers le territoire national», a-t-elle affirmé. Mme Inglehearn a aussi évoqué d’autres aspects relatifs aux activités de coopération qu’effectue son pays au Niger. «Nous intervenons dans plusieurs secteurs dont l’éducation, la migration, l’autonomisation de la femme, la formation sur le plan sécuritaire, l’attribution des bourses pour le niveau Master», a précisé la diplomate.
Mme Catherine Inglehearn a aussi échangé sur la question du Brexit qui, selon elle a relativement divisé son pays. Elle s’est réjouie de l’acceptation par le Président Mohamed Bazoum de prendre part à une rencontre internationale sur le changement climatique, qui aura lieu bientôt à Londres, tout en souhaitant que le Niger participe activement à un sommet sur l’éducation, prévu se tenir dans quelques semaines à Glasgow. Livrant ses impressions après cette visite, la diplomate britannique a expliqué que sa visite est d’une utilité professionnelle et d’un plaisir personnel. Cette visite a été très instructive pour elle. «J’avais hâte de rencontrer le personnel de votre office, de voir votre façon de travailler, votre procédé, vos challenges et vos difficultés éventuelles. J’ai aussi vu des archives très importantes qui représentent en quelque sorte une partie de la mémoire du Niger. Nous allons voir comment prendre en considération la question de la numérisation de ces importants documents historiques», a affirmé la diplomate britannique.
Mme Catherine Inglehearn, a eu droit à des cadeaux d’objets artisanaux nationaux de la part de la Direction générale de l’ONEP. Une photo de famille a bouclé cette visite.
Mahamadou Diallo(onep)
1er juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Visite de l’ancien Président en Algérie : Pour le compte de qui Issoufou Mahamadou est allé à Alger ?
Issoufou Mahamadou, l’ancien président de la République, s’est rendu à Alger, le jeudi 10 février 2022. Reçu avec les honneurs dus à un chef d’État en fonction, il s’est entretenu avec le président algérien, Abdelmadjid Tebboune. Et à sa sortie d’audience, il a fait une déclaration des plus surprenantes. « J’ai pu avoir des échanges avec le président sur la situation au Sahel, la crise sécuritaire à laquelle font face les pays du Sahel, le Niger, le Burkina Faso, le Mali, le Tchad et j’ai noté qu’il y a une parfaite identité de vues entre, notamment le Niger, dont le Président Bazoum m’a chargé d’un message pour le Président » a-til déclaré en substance. La déclaration faite par Issoufou, avec un fort accent mis sur le « je » a suscité de nombreuses interrogations au sein de l’opinion nationale. Pour le compte de qui Issoufou Mahamadou a fait cette mission d’Alger ? En général, les émissaires de chefs d’État ne sont pas si loquaces à la sortie d’audience. Outre qu’ils introduisent toujours leur déclaration de presse par la précision qu’ils sont porteurs d’un message du président X pour son homologue Y, l’usage protocolaire veut que le porteur du message s’efface au maximum. Issoufou Mahamadou n’a fait mention du Président Bazoum que de façon lapidaire comme s’il souffrirait de souligner qu’il était en mission pour son compte.
Dans un format de médiateur plutôt que celui d’un émissaire de chef d’État, l’ancien président nigérien s’est épanché sur d’autres aspects de la question principale, en l’occurrence les solutions au Sahel, expliquant que l’Algérie a un rôle important à jouer dans la mise en place de ces solutions. Mieux, Issoufou a souligné qu’il a également échangé avec le président algérien sur la situation au niveau de l’ensemble du continent et qu’il repart réconforté par rapport à toutes les questions qu’il a pu évoquer avec lui ». Selon une source politique qui a requis l’anonymat, Issoufou Mahamadou pourrait être dans une mission de la France qui se démène pour trouver les voies et moyens d’asphyxier le Mali. Les autorités nigériennes, on le sait, ont des positions assimilées à celles de l’Elysée. À Paris, récemment, dans le cadre d’une visite fortuite, Hassoumi Massoudou a fait face à la presse avec son homologue français, Jean-Yves Le Drian. Le ministre des Affaires étrangères nigérien n’a pas tremblé dans sa voix pour brocarder les autorités militaires de la Transition malienne en qualifiant de soldats qui onyt échoué sur le terrain de la guerre et qui prennent le pouvoir politique. Pire, il a assimilé l’attachement d’Assimi Goïta et de ses collaborateurs à leur patrie à un patriotisme frelaté.
Niamey et Alger ont des positions diamétralement opposées sur la question malienne. La première est alignée sur la France, la seconde y est fermement opposée.
Beaucoup de Nigériens s’interrogent sur ce qu’Issoufou Mahamadou est parti faire à Alger et l’hypothèse la plus avancée s’inscrit dans l’optique dégagée par Niamey par l’intermédiaire, d’abord de Bazoum Mohamed, puis de Hassoumi Massoudou. Une optique qui fait des autorités nigériennes les principaux hommes de main de Paris dans sa croisade contre le Mali. Il a évoqué la question en prétendant à une parfaite identité de vue entre Alger et Niamey, notamment. Ce qui paraît une gageure, tant les positions des deux pays vis-à-vis du Mali semblent diamétralement opposées. La première est alignée sur la France, la seconde y est fermement opposée.Tandis que Niamey et Paris s’accordent sur une même et seule vision — Hassoumi Massoudou et Jean- Yves Le Drian l’ont souligné ensemble — Alger n’a pas hésité un instant à se déclarer solidaire du Mali dans cette épreuve. Outre qu’elle a garanti aux autorités militaires maliennes son soutien à tous égards, l’Algérie a également expliqué, notamment par le biais de son ministre des Affaires étrangères, pourquoi elle ne saurait être contre le Mali. Elle a d’ailleurs interdit le survol de son espace aérien à l’armée française, tout en autorisant à l’armée russe, interdite de passer par l’espace aérien nigérien, d’utiliser le sien pour aller au Mali.
Tout, manifestement, oppose le Niger à l’Algérie, dans cette affaire du Mali. Il ne saurait, donc, y avoir de convergence de vue entre Niamey et Alger. Et si c’est Issoufou Mahamadou et non Bazoum Mohamed qui est allé à Alger pour parler de la question de la sécurité au Sahel, c’est, nous confie une source politique, une simple affaire de casting. Le Président Bazoum est trop proche des Algériens. Il est, donc, jugé moins sûr pour les sujets à discuter avec Alger. Selon la même source, Issoufou Mahamadou n’est certainement pas allé à Alger pour le compte du Niger. La position du Niger sur la question malienne ne souffre d’aucune ambiguïté pour que l’ancien président prétende que Niamey et Alger ont une parfaite identité de vue sur le sujet.
Doudou Amadou
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Visite de la Jeune Chambre Internationale (JCI-Niger) à l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP) : Découverte des services de l’office et renforcement du partenariat entre les deux structures
Une délégation de la Jeune Chambre Internationale (JCI-Niger) conduite par son président, M. Abdoul Wahid Ibrahim Daoura, a effectué, hier matin, une visite dans les locaux de l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP). Cette visite s’inscrit dans le cadre du partenariat qui unit les deux structures. C’est ainsi que la délégation a été d’abord reçue par le Directeur Général de l’office, M. Zakari Alzouma Coulibaly.
Au cours des échanges avec la délégation, le Directeur général de l’ONEP a saisi cette opportunité pour encourager les membres de la JCI pour les actions volontaires et citoyennes qu’ils mènent en direction des jeunes et qui participent à susciter chez eux une prise de conscience quant au devoir de prendre en main leur propre avenir. M. Zakari Alzouma Coulibaly a indiqué que le partenariat entre l’ONEP et la JCI-Niger remonte à des années. D’ailleurs, a-t-il rappelé, il était personnellement aux côtés de la JCI lors du lancement des activités de l’agenda 2019 qui a eu lieu en janvier dernier.
Pour sa part, le président national de la JCI, M. Abdoul Wahid Ibrahim Daoura a expliqué que cette organisation est un réseau mondial des jeunes citoyens actifs âgés de 18 à 40 ans. Au Niger, la JCI est présente dans toutes les régions. « Nous sommes une association de jeunes volontaires qui œuvrent pour rendre service à notre communauté à travers des actions d’autonomisation des jeunes et de la femme, vecteur du développement économique », a-t-il indiqué.
Selon M. Abdoul Wahid Ibrahim Daoura, plusieurs activités sont inscrites dans leur plan d’actions annuel. Ainsi, la JCI a initié des activités de salubrité, des sessions de formation, et aussi des activités sur l’entrepreneuriat des jeunes. A travers ce partenariat, qui date de longtemps, l’ONEP a toujours accompagné la JCI dans la mise en œuvre de ses activités, a indiqué M. Abdoul Wahid Ibrahim Daoura.
Les jeunes de la JCI-Niger ont ensuite eu droit à une visite guidée des différents services de l’ONEP sous la conduite du Directeur de la Rédaction et des Centres Régionaux, M. Assane Soumana. C’est ainsi qu’à la salle de Rédaction ils ont eu des échanges très enrichissants avec les journalistes qui les ont accueillis avec un réel intérêt, mais surtout avec des questions sur leur organisation et le sens de leurs actions. La délégation a ensuite visité les services de la diffusion routage, de la documentation et de l’unité d’impression des journaux.
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Visite de la ministre de l’Artisanat et du Tourisme à Kouré : Une excursion sur le site des girafes blanches de l’Afrique de l’Ouest
La ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Guichen Agaichata Atta a effectué mercredi 27 septembre, une visite dans la réserve naturelle de Kouré (région de Tillabéri). Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale du Tourisme qui a pour thème « Tourisme et Investissement verts ». Cette visite est en fait une excursion touristique que la ministre du Tourisme et de l’artisanat a souhaité offrir à ses collaborateurs et aux partenaires du Ministère dans la zone des girafes de Kouré qui abrite le plus grand nombre de girafes en Afrique de l’Ouest.
Dans une allocution qu’elle a prononcée à cette occasion, la ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Guichen Agaichata Atta a d’abord précisé que Kouré est l’une des destinations touristiques les plus emblématiques du Niger. La Journée Mondiale du Tourisme est une journée particulièrement significative car, elle met en évidence l’importance du tourisme dans l’économie du Niger et dans le monde entier. D’après elle, Kouré est connu pour être le foyer des derniers troupeaux de girafes dans la région ouest africaine. Cette destination est un exemple parfait de la richesse des patrimoines naturel et culturel du Niger. En choisissant de célébrer cette journée a Kouré, la ministre tient ainsi à rappeler au monde entier que le Niger a beaucoup à offrir aux voyageurs en quête d’expériences authentiques.
« J’ai eu l’occasion de rencontrer les habitants de Kouré, les propriétaires de lodges, les guides touristiques, et d’autres acteurs locaux du secteur. J’ai été impressionnée par leur dévouement à préserver la nature et à promouvoir le tourisme durable dans la région. Nous travaillons en étroite collaboration avec les communautés locales pour garantir que le tourisme profite à tous, tout en préservant notre environnement précieux. Nous croyons fermement que le tourisme peut jouer un rôle clé dans le développement économique et social de notre pays. Cette célébration à Kouré, montre notre engagement envers un tourisme durable et responsable qui bénéficie à tous les Nigériens », a rappelé la ministre en charge du Tourisme.
De son côté, le directeur général de l’Agence de Promotion du Tourisme du Niger (APTN), M. Anafi Souleymane a souligné que le tourisme est l’un des secteurs qui protège le plus l’environnement, car l’environnement n’est pas seulement le lieu dans lequel on vit, c’est aussi un produit à vendre aux touristes du monde entier. Une raison de préserver cet environnement et d’investir pour qu’il soit mieux connu. En terme de promotion du tourisme Kouré a un avantage absolu parce que c’est un site unique en Afrique de l’ouest. « Les girafes blanches de l’Afrique de l’ouest ont disparu de partout sauf à Kouré. C’est une expérience d’investissement du Niger et ses partenaires pour préserver ce site touristique puisque qu’en 1996 il y avait 48 girafes contre plus de 700 aujourd’hui. Ce qui montre que c’est une expérience réussie qui mérite d’être montrée et vendue », a-t-il dit.
Selon le directeur général de l’Agence de Promotion du Tourisme, le tourisme au Niger se porte bien, seulement il faut changer les cibles. « Les cibles habituelles au Niger étaient à 75% des cibles occidentales mais, avec le contexte mondial depuis la COVID-19, l’insécurité et la mauvaise publicité qui est faite au Niger, nous sommes obligés de revoir nos orientations et nos cibles touristiques vers des clientèles qui sont moins impactés par tous ces éléments, notamment le tourisme intérieur » a-t-il ajouté. Il a enfin souligné la nécessité d’élaborer une stratégie commune entre les autorités publiques et les professionnels du secteur pour une réadaptation de l’offre à la culture et à la mentalité des Nigériens mais aussi à leur portefeuille.
Assad Hamadou (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Visite de la ministre des Mines à la SOPAMIN : Des orientations pour l’homologation de l’or du Niger
Dans le cadre d’une série de visites de prise de contact, dans les services rattachés à son département ministériel, la ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, était hier matin dans les locaux du siège national de la Société de patrimoine des mines du Niger (SOPAMIN). A la société qui gère les participations de l’Etat dans les exploitations minières, la ministre est allée encourager le personnel et surtout lui donner des orientations par rapport à la vision du gouvernement dans le contexte actuel du secteur minier.
A sa création en 2007, la SOPAMIN a connu une grande lancée du fait du boom de l’uranium. Mais aujourd’hui, avec la baisse des cours de cette matière première qui constitue la principale activité minière dans notre pays, la société devait avoir d’autres orientations, puisque «les mines ce n’est pas uniquement l’uranium. Certains aspects méritent également de l’attention, notamment l’activité aurifère», estime la ministre des mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba. A ce titre d’ailleurs, dans le cadre de la loi minière, il est prévu que la SOPAMIN assure le contrôle par rapport à l’activité aurifère, à travers justement le Service de contrôle et d’homologation de l’or et de métaux précieux (créé en 2017) que la ministre a dû visiter hier avant de présider une réunion d’échanges avec les responsables de la société en présence de ses proches collaborateurs.
«Le laboratoire est ouvert pour que tout or qui sort du Niger puisse avoir l’estampe du pays et être reconnaissable à travers l’homologation de la SOPAMIN», rappelle Mme Ousseini Hadizatou Yacouba qui déplore malheureusement que le dispositif n’est pas complété.Les acteurs vont devoir se concerter, la SOPAMIN, le ministère des mines, le ministère des finances, «pour voir quelles sont les modalités pour faire fonctionner ce laboratoire», a-t-elle indiqué.
Lors de cette visite ministérielle de prise de contact, une première à la SOPAMIN depuis sa création, la société a reçu l’instruction d’assurer la visibilité du secteur minier, au même titre que la COMINAK et la SOMAIR et d’envisager l’occupation de l’immeuble de l’uranium que vont réceptionner bientôt les autorités nigériennes. «Depuis 2007, aucun ministre n’est passé. Ce premier honneur sera gravé en lettre d’or sur les annales de la SOPAMIN. C’est une journée tant attendue par le personnel et nous sommes tenus de mettre en œuvre ses recommandations», a dit le Directeur général de la SOPAMIN, M. Ibrahim Ousmane, dans son mot à l’issue de la visite. Il se réjouit, en effet, de ce ton qui revivifie la synergie entre la société et le ministère. «La ministre est venue avec tous les directeurs centraux qui sont nos points d’attache au niveau de la tutelle. Cela va certainement accélérer notre façon de travailler pour l’atteinte des objectifs», a-t-il précisé.
Au cours des échanges avec la délégation ministérielle, le Directeur de la SOPAMIN dit avoir fait part de certaines difficultés que connait le laboratoire d’or. «L’homologation qu’on veut faire c’est de certifier tout l’or qui sort du Niger, ce qui n’est pas le cas. Nous estimons que le message va passer, que ces exportateurs passent par la SOPAMIN. C’est l’objectif que nous visons. Le premier jalon est posé», souligne M. Ibrahim Ousmane.
La Société du patrimoine des mines du Niger (SOPAMIN) est une Société Anonyme d’Etat qui a la vocation d’être la vitrine de l’industrie minière nigérienne, telles que les productions de l’uranium, du charbon, de l’or, et du ciment. Elle veille aux intérêts de l’Etat étant actionnaire dans les capitaux des entreprises exploitantes, tout en faisant bénéficier les populations des retombées de nos ressources minérales à travers les œuvres sociales via un comité de soutien au développement. Comme missions, la société est l’entité publique qui optimise les recettes issues du secteur minier; garantit l’indépendance dans la gestion des ressources minières par la commercialisation de la quote-part de l’Etat du Niger dans les productions; lève des fonds sur le marché financier international afin de financer les investissements miniers du Niger.
A travers cette visitedans les locaux de la SOPAMIN, la ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba vient de s’enquérir davantage de l’organisation et des réalités du fonctionnementde la société dans la responsabilité de prise en charge du patrimoine de l’Etat qui nourrit des grandes ambitions pour le secteur minier.
Ismaël Chékaré(onep)
20 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Visite de la Ministre en charge de la Communication à l’ORTN et à l’ONEP : Se rendre compte des dégâts causés par les fortes précipitations enregistrées
La Ministre de la Communication a effectué hier dans l’après-midi, des visites au niveau de l’ORTN et de l’ONEP. Ces visites font suite aux dégâts matériels causés par les dernières pluies tombées dans la nuit du 13 au 14 juin 2017. Mme Sani Hadiza Koubra Abdoulaye était accompagnée dans ce déplacement du Conseiller Spécial du Président de la République en Communication M. Maman Sani Issoufou Mahamadou, du Directeur général de l’ORTN et de celui de l’ONEP ainsi que de plusieurs responsables du ministère de la communication.
À son arrivée au niveau de la maison de la télévision, la Ministre et la délégation qui l’accompagne ont été accueillies par le Directeur Général de l’ORTN M. Saidou Ousman entouré de ses proches collaborateurs. Peu après, la délégation Ministériel a visité les différents services affectés par la pluie. Les dégâts causés ont conduit à la suspension et à la mise hors service de certaines installations et machines.
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Visite de la Première Dame à Dirkou et Bilma dans la région d’Agadez : Mme Bazoum Hadiza, Présidente de la Fondation Noor auprès des populations du Kawar
La Première Dame, présidente de la Fondation Noor, Mme Bazoum Hadiza, est depuis, hier matin, l’hôte des populations du Kawar. Il s’agit pour elle de se rendre sur place pour toucher du doigt les réalités des conditions de vie des populations mais aussi et surtout échanger avec ses frères et sœurs sur les différents programmes et appuis de la Fondation Noor.
Accompagnée d’une importante délégation, la Première Dame a foulé le sol du Kawar, à Dirkou, aux environs de 10 h 20 minutes. Et c’est une population massivement mobilisée autour des autorités civiles et militaires de la zone qui est sortie pour l’accueillir. Dans un vaste espace jouxtant le mur de la commune rurale de Dirkou, enfants, jeunes et vieux attendaient impatiemment la délégation pour un accueil de grand jour. Cette visite de la Première Dame aux confins du pays témoigne sa volonté d’être aux côtés des populations du Niger profond afin de prendre à bras le corps les multiples défis auxquels elles font face.
Dans une intervention qu’elle a faite en trois (3) langues locales, la Première Dame s’est réjouie de cette mobilisation exceptionnelle la population de Dirkou pour lui réserver un accueil chaleureux, déclarant qu’elle apprécie cet accueil à sa juste valeur. « En ma qualité de Première Dame et de fille de Kawar et du Manga, il est un devoir pour moi de venir vers vous constater de visu les réalités du moment et d’échanger sur plusieurs sujets se rapportant au développement de la zone » avant de louer les qualités de bravoure qui caractérisent ces populations. « Je salue à cette occasion, la résilience des braves populations qui ont su rester digne malgré toutes les épreuves que vous avez subies depuis le déclenchement de la crise libyenne avec toutes les conséquences qu’elle a engendrées », a-t-elle dit.
La fondation Noor, a-t-elle expliqué, a pour ambition d’apporter sa contribution à la mise en œuvre du programme de Renaissance Acte 3 du Président de la République. Pour atteindre cet objectif, a poursuivi la première dame, la Fondation Noor a choisi quatre principaux domaines d’intervention à savoir l’éducation, la santé, l’environnement et la paix. Ces domaines contribueront à promouvoir l’accès et le maintien de tous à une éducation de qualité, la santé et le bien-être des populations, l’égalité des chances, l’autonomisation des femmes et des jeunes, la paix et les droits humains, le renforcement de la résilience des communautés, la préservation et la restauration de l’environnement. Mme Bazoum Hadiza a réaffirmé son engagement et sa détermination à œuvrer aux côtés des laborieuses populations du Kawar, et a félicité tous les partenaires et toutes les institutions qui travaillent dans ce cadre à redoubler d’efforts en vue de garantir leur autonomisation.
« Comment ne pas vous rendre un vibrant hommage Madame la Premier Dame pour ce déplacement en ces moments difficiles ponctués de hautes températures, une pluviométrie précaire, un régime de vents réguliers et une évaporation importante, c’est pourquoi nous vous disons merci, mille fois merci pour cette marque de considérations à l’endroit de nos populations », a estimé le Préfet de Bilma, M. Mamane Awali qui s’est dit ravi très sincèrement de ce déplacement sur le Kawar car, selon lui, les populations attendaient impatiemment cette visite.
Il a succinctement fait la présentation de la carte postale de son département, qui est situé à l’extrême nord-est du pays. Il a une superficie de 296.279 km carré, soit 44, 36% de la superficie de la région d’Agadez et 23, 38% de la superficie totale du pays.
Il a transmis ses vifs remerciements à la Première Dame pour tous les efforts consentis dans divers domaines améliorant ainsi substantiellement les conditions des vies des populations notamment les femmes à travers la fondation Noor. Le Préfet a notamment salué le plan de soutien des plus hautes autorités à savoir la vente de céréales à prix modérés et la distribution gratuite ciblée ainsi que les efforts remarquables et remarqués dans le domaine sécuritaire. Il a cité les moyens roulants, les armements de pointe et aussi les moyens financiers que les plus hautes autorités ont mis à la disposition des Forces de Défense et de Sécurité pour leur permettre de travailler efficacement.
Prenant la parole à son tour, le Maire de Dirkou, M. Mohamad Boubacar Djaram a fortement apprécié les liens historiques, géographiques et socioculturels qui unissent le Kawar et le Manga. En effet les communautés qui y vivent dans ces milieux arides ont vécu depuis la période précoloniale en parfaite entente vivifiée par les échanges caravaniers, la parenté à plaisanterie et le mariage.
Aussi, le Maire a exposé les principales et traditionnelles potentialités dont regorge la commune de Dirkou, notamment les dattes et le natron ; des filières commerciales a-t-il relevé, faiblement valorisées à cause des difficultés de transport, de la concurrence des produits importés et l’obsolescence des moyens d’exploitation.
Dans l’après-midi, la Première Dame et sa délégation étaient à 45 Km de Dirkou, plus précisément à Bilma ou elle a présidé plusieurs activités dont la réception de la salle de la radiologie à l’hôpital, une cérémonie de remise de kits hygiéniques aux femmes de la zone et des kits de couchage à l’Ecole internat CES de Kantana, une rencontre avec les femmes des Forces de Défense et de Sécurité, une visite des salines et une visite de courtoisie au chef de canton de Bilma.
Aissa Abdoulaye Alfary ,Envoyée Spéciale(onep)
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Visite de Malika Issoufou chez Djibo Salou à Namaro : L’histoire du deal ou un trompe-l’oeil ?
Faut-il en rire ou en pleurer, se demandent des Nigériens quelque peu surpris par cette virée de Malika Issoufou dans la commune rurale de Namaro, avec, à ses côtés, un certain Djibo Salou, président et candidat à l’élection présidentielle du Pjp Doubara. Malika Issoufou et Djibo Salou est-il équivalent de Issoufou Mahamadou et Djibo Salou ? L’interprétation est vite faite et nombre de Nigériens ont vu dans ce compagnonnage entre l’épouse du président sortant et son bienfaiteur de soldat le début de la matérialisation du fameux deal dont Hama Amadou avait parlé. Si c’est bien chez lui que Malika s’est rendue, Djibo Salou n’est cependant ni le maire de la localité, ni le chef de canton. Sa présence, pour eux, ne se justifie que par les amitiés qu’il entretient avec le couple présidentiel. En tout état de cause, l’ancien général de l’armée semblait quelque gai comme s’il venait d’avoir, enfin, la clé qui mène au palais présidentiel. Est-ce cette sortie de Djibo Salou aux côtés de Malika Issoufou qui a suscité la réunion du Comité exécutif du Pnds Tarayya, hier ?
Rien n’est moins sûr. Cependant, il y a de l’électricité dans l’air à voir tant de prétentions tenant d’Issoufou Mahamadou se télescoper. S’il n’y a un troisième larron, comme l’a si bien suggéré Ibrahim Hamidou en parlant de poker menteur, les prochaines semaines seront difficiles pour bien de candidats.
Doudou Amadou
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Visite de Presse sur le site des pylônes de la ligne 132 kilovolts tombés : Fin des travaux de réparation, rétablissement de la fourniture en électricité
La Société Nigérienne d’Electricité (Nigelec), a organisé le vendredi 31 mai dernier, une visite de presse sur le site des pylônesde la ligne haute tension tombés dans la nuit du 27 au 28 juin. Cette sortie sur le village de Seti, à 5 kilomètres de la ville de Birni N’Gaouré, a pour objet de constater les dégâts subis par les deux pylônes de cette ligne haute tension qui ravitaille la capitale en électricité, et aussi les efforts déployés par la Nigelec pour remédier au problème.
C’est en début d’après-midi que le convoi de la presse a quitté Niamey pour le village de Seti, situé à 5 kilomètres après la ville de Birni N’Gaouré (à une centaine de km de Niamey). Après 2 heures de routes, le minibus qui transportait les journalistes emprunte une piste pour s’immobiliser quelques kilomètresplus loin au milieu de plusieurs "demi-lunes" creusées dans le sol latéritique, mais argileux par endroit. C’est ici dans ce basfond difficile d’accès et qui se trouve au centre d’un vaste site de récupération de terres dégradées, que deux pylônes de la ligne haute tension qui ravitaille Niamey sont tombés dans la nuit du lundi 27 au mardi 28 mai, perturbant fortement le ravitaillement de la Capitale en énergie électrique.
La délégation de journalistes partie de Niamey a été accueillie sur le site des travaux de réparation par le Directeur Général de la Nigelec entouré de ses plus proches collaborateurs. En effet, depuis le début des travaux, M. Halid Allassane a installé son quartier général sur place, où il a piloté plusieurs réunions de chantiers avec ses conseillers et les cadres de la Nigelec dont le Secrétaire Général, le Directeur de la Distribution et du Marketing et le Directeur des ressources humaines. Une disposition qui a permis aux responsables de la Nigelec de trouver des solutions aux problèmes techniques au fur-et-à-mesure qu’ils adviennent et de s’assurer de la bonne coordination des travaux de réparation.
Après avoir fait le rappel de tout ce qui a été mis en œuvre depuis le déclenchement de la panne jusqu’au déploiement du matériel et des hommes, le Directeur de la Distribution et du Marketing de la Nigelec, M.
Issoufou Adamou, a affirmé que parmi plusieurs options de réparation de la ligne qui s’offraient à la Nigelec, les techniciens ont optés pour « une solution médiane qui consiste à dériver un des deux pylônes et à utiliser des poteaux en béton en quadruplé à la place du deuxième, sur une distance de 630 mètres, soit 5 quadruplés en tout ». Cette solution, poursuit-il, est une solution médiane et provisoire qui a l’avantage d’accélérer les travaux de réparation. Selon M. Issoufou Adamou, les poteaux peuvent tenir. « La solution en V que nous avons adoptée permet d’éviter le balancement du conducteur, voire de l’immobiliser », a-t-il expliqué.
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Visite de prototypes de classes et de voirie à Niamey : Simplification des techniques de construction et réduction des coûts
L’Agence de Modernisation des Villes a entrepris un programme d’innovation dans la construction des bâtiments et de la voirie en associant les acteurs concernés. Hier, le directeur général de ladite agence, M. Mouctar Mamoudou a effectué une visite en compagnie du ministre de l’Equipement, de celui de l’Education nationale, des techniciens de l’habitat, des équipements, des infrastructures au niveau des prototypes de voirie à Yantala plateau et de classe à l’école primaire Kirkissoye. Cette initiative de l’AMV vise la modernisation des pratiques et des techniques avec la valorisation et l’utilisation des matériaux locaux comme la latérite et le sable disponibles en très grande quantité au Niger.
La démarche vise également la simplification des techniques de construction et la réduction des coûts tout en assurant le confort, la durabilité et la qualité. Par exemple, cette technique en voirie éliminera la poussière engendrée par les techniques actuelles d’aménagement de voies latéritiques tout en privilégiant son utilisation. Les acteurs des domaines public comme privé peuvent s’en approprier dans la voirie urbaine comme rurale, dans le logement et la construction de classes. Cette innovation encourage les acteurs dans le domaine à aller vers un changement de paradigme pour un développement soutenable.
A l’issue de cette visite conjointe, le ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou a expliqué que ce prototype de classe de 63 m2, présenté à travers les explications des experts, est une technologie qui utilise les matériaux locaux disponibles à savoir 75% de latérite, 23% de sable ordinaire et 2% de ciment. «Ce qui m’a beaucoup impressionné, c’est surtout la baisse de température entre l’extérieur et l’intérieur. L’on remarque une baisse d’environ 20°C. Cette innovation convient à nos écoles surtout en milieu rural», a-t-il déclaré. «Un autre aspect que je considère aussi important, c’est la durée de vie qui varie entre 70 à 100 ans, c’est quelque chose qui peut bel et bien convenir au système éducatif du Niger», a-t-il souligné. Toutefois il a recommandé d’affiner la technologie pour qu’on soit dans les normes.
Appréciant le prototype de route en terre, le ministre de l’Equipement, M. Gado Sabo Moctar, a expliqué que l’entreprise a produit un additif qui essaie d’apporter une certaine tenue. «Normalement, on doit avoir des routes en terre qui sont carrossables qui tiennent bon et qui ont à peu près le même niveau de comportement avec celles bitumées. La société s’est engagée à construire un échantillon de 350 m. Nous sommes à la phase d’expérimentation de ce prototype. S’il s’avère concluant, il sera validé puis standardisé sur beaucoup de tronçons au niveau de la voirie de Niamey», a-t-il dit.
Abondant dans le même sens, le Directeur général de l’Agence de Modernisation des Villes, a expliqué qu’en plus de modernisation l’agence s’intéresse à l’innovation. «Nous sommes aussi intéressés par l’innovation, par l’évolution des pratiques et particulièrement dans le développement et l’utilisation des matériaux locaux dans la construction des logements ou celle des routes. Cela est en adéquation avec les besoins de notre population en tenant compte de l’accroissement de celle-ci», a-t-il ajouté. Les besoins en route tout comme en logement sont des préoccupations majeures pour nos plus hautes autorités. «Le Chef de l’Etat a souligné la nécessité d’aller vers la simplification des pratiques et techniques pour la réduction des coûts, des délais et la simplicité des techniques. L’on peut s’inspirer de ce prototype de construction de classe au niveau du logement social», a estimé M. Moctar Mamoudou avant de rappeler que l’AMV compte aussi développer un programme de logements sociaux pour les classes moyennes.
Par Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Visite de terrain d’un groupe de journalistes sur le site du barrage de Kandadji : C’est parti pour la 2ème phase du chantier !
L’Agence du Barrage de Kandadji (ABK) a organisé, hier lundi 22 août 2022, une visite de terrain, avec un groupe de journalistes des médias publics et privés, sur le chantier de construction du barrage de Kandadji. Faire constater aux hommes des médias l’état d’avancement des travaux de cette importante infrastructure, tel est l’objectif principal de cette sortie. Accompagnés du Président du Conseil d’Administration de l’ABK, Pr Issoufou Katambé, du Secrétaire Général de l’ABK M. Ali Yéro Amadou, du Chef de mission à l’ABK, M. Chauban, ainsi que de plusieurs agents de l’ABK, les journalistes ont visité, point par point, les différents chantiers de construction dudit barrage, qui est passé à sa 2ème et avant dernière phase, qui est la dérivation du bras rive droite du fleuve. Les journalistes ont eu d’amples explications sur l’état d’avancement des travaux dont la finition est prévue en 2025. Ces derniers ont posé de nombreuses questions qui ont eu des réponses appropriées sur le chantier.
Selon le président du conseil d’administration de l’ABK, Pr Issoufou Katambé, les travaux de génie civil du barrage sont prévus pour se faire en trois phases. La phase I est terminée. La Phase II débute avec la dérivation du bras du fleuve, dont les travaux ont commencé le samedi 20 août dernier. « L’ABK vient d’atteindre une période cruciale de la construction de l’ouvrage de Kandadji. C’est pour permettre aux journalistes de constater, de visu, les travaux et de rendre compte de l’état d’avancement des travaux, que cette visite a été initiée », a indiqué Pr Katambé.
Abordant l’aspect technique du chantier, le Chef de mission de l’ABK, M. Chauban, a indiqué que, les travaux préparatoires de la 1ère phase du barrage, consistant à la construction de la section en Béton Compacte au Rouleau (BCR) sont terminés.

« Le démarrage des travaux de dérivation du bras rive droite vers la rive du fleuve pour permettre les travaux de la 2ème phase ont déjà commencé et se poursuivront jusqu’à la fin de ce mois d’août. Au cours de ladite période des hommes et des machines travailleront 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour réussir cette dérivation. M. Chauban a ajouté que la phase II consiste à la construction de la partie du barrage constituant la centrale et l’usine hydroélectrique, en même temps que la digue en terre sur les deux rives. Quant au
Secrétaire Général de l’ABK, M. Ali Yéro Amadou, il a noté que l’écoulement du fleuve de la rive droite vers la rive gauche est un évènement très attendu aussi bien par l’ABK, que par ses partenaires. « Le respect des délais convenus pour cette étape importante est en effet un signe qui matérialise la marche vers l’atteinte de l’objectif 2025, comme le souhaite et comme l’a instruit le Président de la République, S.E Mohamed Bazoum, mais aussi comme l’ABK l’a promis », a rassuré M. Yéro Amadou.
Le projet de construction du barrage de Kandadji, à 189 kilomètres au nord-ouest de la capitale Niamey, a pour finalité d’accroître la production de denrées alimentaires et d’électricité, stimuler les emplois et ouvrir des perspectives économiques au profit des familles et des communautés du Sahel. « Le projet Kandadji viendra soutenir les efforts de réduction de la pauvreté dans le pays en apportant de l’électricité dans les habitations et dans les entreprises, mais aussi en améliorant la gestion du fleuve Niger.
Une meilleure gestion du bassin versant permettra de renforcer les débits à la saison sèche et d’alimenter la ville de Niamey en eau », a par ailleurs noté le Secrétaire Général de l’ABK. « Ce projet s’inscrit dans un programme plus vaste axé sur le développement des ressources en eau et la gestion durable des écosystèmes dans le bassin du Niger. Le barrage et son réservoir permettront d’irriguer jusqu’à 45.000 hectares de terres, la production par an de 400.000 tonnes de riz, maïs, des fruits et légumes, etc. et, ce faisant, d’augmenter la production agricole, de renforcer la sécurité alimentaire et d’améliorer les conditions de vie des populations vivant en aval », a estimé Pr Issoufou Katambé. Selon le PCA de l’ABK, grâce à la centrale hydroélectrique, Kandadji devrait par ailleurs permettre d’accroître la sécurité énergétique du pays.
« Enfin, il fournira de l’eau propre et potable aux populations vivant à proximité et créera des emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes, en favorisant l’acquisition de nouvelles compétences et en soutenant les moyens de subsistance », a déduit Pr Issoufou Katambé.
Programmé dès les années 70, maintes fois repoussé d’abord à 2016 puis à 2023, le barrage de Kandadji est cette fois-ci bien parti avec l’achèvement de la 1ère phase et le début de la seconde phase. Ce vaste projet estimé à près de 740 milliards de francs CFA (1,1 milliard d’euros) avec sa digue de 28 mètres de haut et ses 8,5 kilomètres de long aura une capacité de retenue de 1,5 milliard de m3. Une centrale de 130 mégawatts verra le jour, ce qui permettra au Niger de s’affranchir de sa dépendance énergétique vis-à-vis du Nigeria voisin.
Mahamadou Diallo(onep)(Envoyé Spécial)
Source : http://www.lesahel.org
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Visite de terrain de la ministre en charge de l’Environnement et le directeur général de l’AMV : Les deux parties s’engagent à travailler ensemble pour renforcer le couvert végétal de la ville de Niamey
La ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa et le directeur général de l’Agence de Modernisation des Villes (AMV), M. Mouctar Mamoudou ont effectué hier mercredi 25 janvier 2023, une visite sur plusieurs site à Niamey. Ils ont ainsi visité le site situé à la devanture du pavillon présidentiel; celui à la devanture de la Cour de Cassation et au niveau de la Mosquée des grandes prières de Niamey. Il s’agit de constater de visu l’état dans lequel se trouvent ces sites où il a été planté plusieurs espèces de plants d’arbres pour la restauration du couvert végétal.
L’objectif de cette visite est selon le directeur général de l’Agence de Modernisation des Villes de voir l’état dans lequel ces sites se trouvent, les difficultés qu’ils rencontrent et comment mobiliser les moyens humains, techniques, financiers et les expertises en conséquence pour que ces réalisations soient pérennisées en vue de renforcer le couvert végétal de la ville de Niamey. Selon les explications données par M. Mouctar Mamoudou, l’idée n’est pas de s’arrêter à Niamey mais de développer cette couverture végétale dans l’ensemble des villes du Niger. Embellir une ville, passe selon lui d’abord par le couvert végétal. C’est aussi une façon pour l’Agence de Modernisation des Villes de développer la culture nigérienne, car, au niveau de l’arboretum de la grande Mosquée, ce n’est que des espèces locales qui sont plantées.
Pour le cas de Niamey, a-t-il souligné, la période de chaleur s’annonce et il y a déjà des plantes qui sont en détresse. Il faudrait dès maintenant mobiliser les moyens pour soutenir ces plantes à traverser ce moment de chaleur. C’est pourquoi la ministre en charge de l’Environnement a mobilisé tous les experts et techniciens qui vont apporter leur concours à l’AMV pour que la réparation soit faite là où elle doit être faite et prendre les mesures conséquentes pour que ces sites connaissent un développement meilleur, a expliqué le directeur général de l’AMV.«Nous avons constaté quelques situations irrégulières qu’il faut rapidement régler et les mesures seront prises en conséquence», a rassuré M. Mouctar Mamoudou.
Pour sa part, la ministre en charge de l’Environnement a exprimé toute sa satisfaction de voir ces sites qui contribuent à reboiser la ville de Niamey. Des efforts ont certes été consentis mais beaucoup reste à faire comme il a été constaté sur le terrain. Selon Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, le Ministère de l’Environnement va travailler en étroite collaboration avec l’Agence de Modernisation des Villes pour que les investissements qui ont été faits soient améliorés dans le cadre de l’embellissement de la ville de Niamey. Aussi, les deux parties ont échangé sur les possibilités de reproduire, à l’identique, ces genres de sites au niveau de toutes les régions du Niger. «La question de l’embellissement veut dire aussi plantation des arbres, et qui dit plantation des arbres, dit surveillance, suivi, entretien et bien d’autres. Tout ceci ne peut se faire sans l’accompagnement du Ministère de l’Environnement à travers les cadres techniques», a reconnu la ministre. Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a enfin réitéré la disponibilité de son département ministériel à soutenir l’Agence de Modernisation des Villes pour que l’entretien de tous les arbres qui sont et seront plantés sur les sites indiqués dans le cadre de l’embellissement des villes de façon générale puisse aboutir afin de répondre aux objectifs que le Niger s’est fixés.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Visite de travail du Premier ministre, SEM. Brigi Rafini, à Tahoua : SEM. Brigi Rafini préside l’atelier sur la lutte contre la cybercriminalité et évalue l’état d’avancement des travaux du programme "Tahoua Sakola"
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SEM. Brigi Rafini, a effectué une visite de travail, le 19 octobre dernier dans la région de Tahoua, où il s’est enquis de l’état d’avancement des travaux réalisés dans le cadre de la fête tournante du 18 décembre, Tahoua Sakola, avant de présider l’ouverture de l’atelier sur la lutte contre la cybercriminalité. Le Chef du gouvernement était à la tête d’une importante délégation composée des membres du gouvernement, des directeurs généraux des sociétés d’Etat et des opérateurs économiques.
La rencontre organisée par le Secrétariat général du gouvernement et dont l’ouverture a été présidée par le Premier ministre, SE. Brigi Rafini, vise à outiller les acteurs étatiques de la lutte contre la cybercriminalité dans la prévention et la répression de ce phénomène. Elle vise aussi à créer les conditions permettant de prospecter les opportunités de renforcement de la coopération internationale entre le Niger et le reste du monde. L’atelier devrait permettre aux participants de formuler des recommandations allant dans le sens de l’amélioration des dispositifs nationaux de lutte contre la cybercriminalité. « De façon concise la cybercriminalité est définie comme tout acte criminel perpétré à l’aide d’un ordinateur ou sur un réseau ou à l’aide d’un tout autre matériel informatique », a expliqué le secrétaire général du gouvernement, M. Abdou Dan Galadima.
« En effet, nul besoin d’épiloguer sur les dangers que constitue la cybercriminalité quand chaque internaute fait quotidiennement face aux menaces de toutes sortes, tels que les cybers attaques, les cybers escroqueries, les spam, les squames et les virus, etc». a souligné Ali Drissa Badiel, représentant de l’UIT.
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Visite de travail ce mardi du Président de la République à Gaya : Le Président Mohamed Bazoum attendu dans la ferveur et la joie par la population de la capitale du Dendi
Située à environ 285km de Niamey, Gaya, la capitale du Dendi s’apprête activement à recevoir le Président de la République SE. Mohamed Bazoum, pour sa toute première visite dans ce département depuis son accession à la magistrature suprême de notre pays. Le Chef de l’Etat a choisi cette localité nigérienne frontalière du Bénin et du Nigeria pour aller à la rencontre de ses vaillantes populations et parler entre autres de l’agriculture et de l’élevage, du commerce et de l’industrie puisque les potentialités énormes existent mais aussi pour évoquer la santé. Dans l’agenda présidentiel figure, en bonne place, une visite de l’aménagement hydroagricole de Sakondji, l’hôpital de district de Gaya, la toute nouvelle laiterie de Gaya, le site WAPCO qui gère le projet binational du pipeline pétrolier Niger-Bénin (qui acheminera le pétrole nigérien au port de Cotonou à destination du marché international) ainsi que sur le site des entreprise en charge des travaux de la route Bella-Dosso, presque en finition.
Quarante huit (48) heures avant l’arrivée du Président de la République, Gaya affiche une ambiance de fête. Pour les populations de la capitale du Dendi, heureuses de recevoir le Président de la République, il s’agit d’une marque d’honneur. Et, elles n’en cachent leur fierté et leur gratitude pour ce choix, dans leurs causeries comme lors des rencontres publiques tenues avec les resposnables administratifs et locaux à cet effet. Le préfêt du département M. Assimou Abarchi a reçu avec enthousiasme l’équipe de la presse nationale arrivée en précurseur à la visite officielle du Chef de l’Etat dans la légendaire et très hospitalière cité du Dendi.
Lors d’une conférence de presse tenue à son bureau, le préfet de Gaya a souligné toute la satisfaction de ses administrés. Gaya, ce meltingpot ethnique, culturel et religieux abrite des communautés venues d’horizons divers et vivant en parfaite symbiose. Et pour cause, dans les rues de la ville entendre parler toutes les langues du Niger est presque courant mais aussi celles des pays voisins comme le Bénin ou le Nigeria. Pour l’accueil du Président de la République, le Préfêt assure que, tout est fin prêt en termes de préparation. Des réunions avec les leaders locaux et coutumiers en passant par des messages radio de moblisation à l’attention des populations relayés par les radios émettant localement dans la ville et ses environs et les animations culturelles, rien n’est laissé de côté encore moins négligé pour rendre agréable et mémorable l’arrivée du Président de la République à Gaya.
Sur les sites concernés par la visite, les hommes sont à pied d’œuvre pour régler les moindres détails. La ville a fait aussi sa toilette pour accueillir l’hôte de marque, en témoignent les activités de salubrité engagées ça et là, malgré la saison des pluies qui semble voulooir se prolonger. Les habitants de Gaya, comme l’a dit le Préfêt, sont honorés de cette visite et sont prêts à réserver au chef de l’Etat un «acueil digne de son rang».
Hier, veille de cette arrivée tant attendue, une forte moblisation des populations est constatée sur la principale artère de Gaya. Sur cette avenue traversant la ville d’est en ouest, des centaines de personnnes notamment des jeunes, qui balais, rateaux ou pelles à la main s’affairaient à débarrasser le bitume de derniers grains de sable qui s’ensevelissent. Appuyés par les agents, engins et autres matériels d’assainissement déployés par la mairie et galvanisés par les sons des tam-tams et les griots traditionnels, les jeunes du Dendi entendent donner peau neuve à leur ville pour accueillir le Président de la République. Pendant ce temps, une équipe des jeunes filles, en répétition dans les locaux du lycée, règlent les derniers détails du message de la jeunesse du Dendi à adresser à l’illustre hôte. Elles étaient sous la houlette de la 2ème Vice-maire Mariama Idrissa beidary, qui venait juste de clôturer une rencontre avec les conseillers et certains personnes ressources à propos de ladite visite tant attendue, celle du Président Mohamed Bazoum.
Quant au maire de la commune, M. Mounkaila Moureima, il a consacré sa matinée à des visites aux différentes équipes dépêchées de Niamey pour peaufiner le travail. «Depuis que la bonne nouvelle nous est parvenue, j’ai organisé des rencontres avec toutes les couches socioprofessionnelles de la ville sans exclusive pour les appeler à la moblisation et leur rappler la tradition légendaire de réserver un accueil de grand jour à un hôte de marque. Je leur ai dit que, nous recevons le Président de la République pour la toute première fois en sa qualité de Président, nous avons tout à gagner à lui réserver l’accueil digne de son rang», a-t-il confié. Le Préfêt Assimou promet que, le Président de la République sera sans doute émerveillé, confiant que, la mobilisation sera de taille et et que la population observera les règles de discipline dont elle a l’habitude en pareille circonstance. Les messages du Préfêt tout comme celui du maire semblent avoir été bien entendus par la population. Car, c’est le sujet de discussion et causerie un peu partout dans la ville. Les jeunes scolaires comme leurs frères promettent de sortir massivement pour saluer le Chef de l’Etat de l’honneur fait à leur commune en effectuant cette visite de prise de contact avec les populations.
Zabeirou Moussa (onep), envoyé spécial, depuis Gaya
Source : http://www.lesahel.org
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Visite de travail d’amitié du Président de la République en Australie : En route pour Preth, le Chef de l’Etat a effectué une escale technique à Djibouti
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, est arrivé, hier mardi 10 octobre 2017, en début d’après-midi, à Perth, première ville côtière de l’Australie s’affichant sur le plan de vol, au terme d’un voyage qui aura duré un peu moins de 24 heures d’horloge, avec deux escales techniques de deux heures chacune. Ce déplacement du Chef de l’Etat s’inscrit dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié dont l’objectif est d’insuffler une réelle dynamique aux relations de coopération et de partenariat entre le Niger et ce vaste pays du continent océanique connue comme étant un des plus grands investisseurs au monde.
Classée au 12ème rang des grandes puissances économiques mondiales, l’Australie demeure, depuis des décennies, l’une des économies les plus performantes au monde avec un PIB par habitant de 54. 708 dollars US et une croissance annuelle moyenne de 2,5 à 3%, de façon consécutive durant ces 26 dernières années, en dépit du ralentissement observé dans les secteurs des mines et de l’énergie connus comme étant les principaux moteurs économiques. Mieux, l’Australie est le deuxième marché du financement de projets en Asie, le 6ème marché d’actions au monde et le 5ème marché mondial des introductions en bourse.
Avec le continent africain particulièrement, l’Australie entretient un partenariat fécond axé essentiellement sur les investissements dans le domaine des industries extractives ainsi que dans ceux de l’Agriculture et de l’Education. De même, dans le domaine de l’aide au développement, l’Australie se distingue aussi par sa contribution appréciable. Ainsi, d’une enveloppe globale d’aide au développement de 4,8 milliards de dollars pour l’année 2011-2012, l’Australie en est arrivée à 9 milliards de dollars en 2015-2016. Avec notre pays le Niger, les relations diplomatiques tirent leurs sources du communiqué conjoint rendu public entre les deux pays, le 07 mars 2009 à New York. Les rapports de coopération bilatérale se sont notamment traduits par l’adhésion du Niger au programme australien sur l’initiative pour le développement minier en Afrique, qui appuie les pays en développement pour une meilleure gestion de leurs ressources minières.
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Visite de travail d’une délégation conjointe à Niamey : Le Burkina Faso et le Mali réaffirment leur soutien total et indéfectible au CNSP et au peuple frère du Niger
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Un peu moins de deux semaines après l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), les pays amis du Niger ainsi que leurs peuples respectifs continuent de manifester leur soutien au Niger dans sa nouvelle quête de liberté et de prise en main de sa destinée. Hier matin, le Burkina Faso et le Mali ont dépêché à Niamey une mission conjointe de haut-niveau pour soutenir le CNSP dans ses efforts de restaurer la dignité et le peuple nigérien dans sa nouvelle lutte contre les influences coloniales et néocoloniales.
La délégation mixte, accueillie sur le tarmac de l’aéroport international de Niamey par le Général de Corps d’Armées Salifou Modi, est venue dans deux avions militaires de transport aux couleurs des forces armées du Burkina Faso et du Mali. Elle est conduite par le ministre d’État malien, de l’administration territoriale et porte-parole du Gouvernement, le Colonel Abdoulaye Maïga et comprend le ministre burkinabè de l’Administration territoriale et de la décentralisation, M. Emile Zerbo, ainsi que les Chefs des Armées et plusieurs membres des gouvernements du Mali et du Burkina Faso.
La délégation a été reçue au Palais de la Présidence par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, avant de participer à une réunion avec les membres du CNSP. Le chef de la délégation conjointe, le Colonel Abdoulaye Maïga, a expliqué que la rencontre avec le Chef de l’Etat nigérien a porté sur les décisions répressives assorties d’un ultimatum contre le Niger que les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont adopté lors de leur dernière rencontre à Abuja, au Nigeria. Il a jugé ces sanctions « illégales et inhumaines » qui visent à affamer le peuple nigérien.

Le Colonel Abdoulaye Maïga a particulièrement insisté sur la décision conjointement prise par les Présidents de la transition du Mali et du Burkina de se tenir aux côtés du Niger et de son peuple, en plus de rejeter en bloc les sanctions voulues par la CEDEAO. Le Mali et le Burkina Faso, a-t-il dit, sur décision de leurs présidents respectifs, vont considérer toute agression contre le Niger comme une déclaration de guerre contre eux et mettront en commun leurs forces pour faire échec à toute déstabilisation du Niger commanditée par des forces extérieures. « Il y va de la survie même de nos pays », a-t-il déclaré, tout en insistant sur le rôle de déstabilisation de la Libye joué, il y a une dizaine d’années, par l’OTAN et qui a transformé le Sahel en terrain propice aux groupes armés terroristes.

L’ultimatum lancé contre le Niger par la CEDEAO, a ironisé le haut gradé malien, était attendu depuis longtemps par les populations vivant au sein de la communauté, non pas contre un pays souverain, mais contre les groupes armés non étatiques. D’où le refus affiché par ces voisins du Niger d’appliquer les décisions de la CEDEAO contre le pays, mais également de prendre les armes en cas d’agression militaire contre le peuple souverain du Niger. La composition de la délégation qui inclue les meilleurs stratèges militaires du Mali et du Burkina en dit long sur leur détermination à accompagner le Niger sur la route de sa libération totale de toute domination extérieure.
Souleymane Yahaya (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Visite de travail de la ministre allemande des Affaires Etrangères au Niger : Le changement climatique et la sécurité au centre des échanges avec les autorités et les populations
La ministre allemande des Affaires Etrangères, Mme Annalena Baerbock, a entamé à partir du 13 avril 2022 une visite de travail de 72 heures au Niger. Elle aura des rencontres avec les plus hautes autorités nigériennes au cours de son séjour et des déplacements dans certaines localités pour constater l’impact de l’intervention de l’agence de la coopération allemande (GIZ) sur les populations rurales. Hier dans l’après-midi, elle a eu une séance de travail avec le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi. A la suite de leur entretien, les deux homologues ont animé une conférence de presse.
Prenant la parole le premier pour introduire cette conférence de presse, le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi a rappelé les axes de coopération entre le Niger et l’Allemagne. Il s’agit d’abord de la sécurité à travers la formation et le renforcement des capacités, l’équipement en matériel des forces armées nigériennes et la stabilité régionale. Et ensuite sur le volet développement à travers la mise en œuvre de plusieurs projets de développement en vue de renforcer la résilience des populations notamment pour atténuer les impacts du changement climatique.
Le Ministre d’Etat Massoudou Hassoumi a saisi cette opportunité pour saluer cette bonne coopération entre les deux pays et a réitéré l’engagement du gouvernement du Niger à tout mettre en œuvre en vue de rendre plus dynamiques ces liens de coopération. « Votre visite de travail vise à insuffler un nouveau dynamisme à la coopération de la République du Niger avec la République Fédérale d’Allemagne. Le choix du Niger pour votre premier voyage en Afrique depuis votre prise de fonction en décembre 2022 montre à juste titre l’intérêt que vous portez à la coopération bilatérale entre nos deux pays. A ce titre, je me réjouis de l’excellence et du dynamisme des relations qui existent entre nos deux pays comme en atteste la tenue régulière des dialogues politiques et les visites officielles de haut niveau entre le Niger et l’Allemagne », a-t-il déclaré.
Le chef de la diplomate nigérienne a souligné que les thématiques prioritaires de l’intervention de la coopération allemande au Niger sont entre autres paix et cohésion sociétale qui englobe la bonne gouvernance et la décentralisation ainsi que la construction de la paix et la prévention des crises, un seul monde sans faim qui prend en compte la sécurité alimentaire et l’agriculture productive auxquels est adjoint la protection des sols, la santé de la reproduction, l’éducation primaire, la migration, l’emploi et l’éducation non formelle. « C’est le lieu de souligné que cette coopération est l’une des plus solides et des plus dynamiques que notre pays entretient avec ces partenaires. Je voudrais souligner pour m’en féliciter que le volume de la coopération nigéro-allemande a connu une évolution positive s’appuyant toujours sur le besoin des populations nigériennes », dit-il.
Le ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères a profité de cette circonstance pour rappeler les impacts climatiques et sécuritaire auxquels notre pays est fortement confronté en lien avec le changement climatique et le terrorisme au sahel. Pour atténuer ces impacts, le Ministre a rappelé les importants efforts du gouvernement dont l’objectif est de renforcer la résilience des populations.
Pour sa part, Mme Annalena Baerbock s’est réjouie de l’accueil empreint de chaleur qui lui a été réservé à son arrivée à Niamey. Parlant de la coopération entre l’Allemagne et le Niger, elle a également salué les bonnes relations qui la caractérisent, soulignant que la coopération allemande étrangère est basée sur une approche holistique. Elle a salué les différentes réalisations qu’elle a pu constater lors de sa visite sur le terrain à Oualam. Mme Annalena Baerbock a réitéré la disponibilité et l’engagement du gouvernement allemand à accompagner le Niger pour faire face à tous ses défis, qu’il soit sur le volet changement climatique ou sécuritaire.
Elle a salué la volonté et l’engagement des autorités nigériennes qui se battent pour mettre l’éducation au centre du développement. « Je suis venue au sahel non seulement pour montrer que nous constatons les risques mais aussi pour vous réitérer notre soutien. Nous sommes là pour vous écouter et vous montrer que vous n’êtes pas seul », a-t-elle souligné. Elle a saisi cette opportunité pour annoncer un important appui financier pour l’aide au développement que le gouvernement allemand entend accorder aux pays du sahel. « Ni la crise alimentaire, ni la terreur n’arrêtent l’engagement du gouvernement allemand aux côtés des pays du sahel », précise-t-elle. Mme Annalena Baerbock a salué le succès des appuis de son gouvernement au profit des forces armées nigériennes, et elle a exprimé sa disponibilité à échanger avec les autorités nigériennes en vue de trouver d’autres mécanismes pour renforcer ce soutien aux forces armées nigériennes. Les deux ministres ont répondu à plusieurs questions posées par les journalistes.
Par Ali Maman(onep)
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Visite de travail de la ministre de la Communication dans la région d’Agadez : Echanges fructueux avec les agents des médias publics et privés
S’enquérir des conditions de travail des agents travaillant dans les organes de presse publics et privés, de l’accès du plus grand nombre des Nigériens à l’information, à la Communication et au savoir font partie des missions assignées au Ministère de la Communication dans le cadre du Programme de la renaissance Acte 2 initié par le Président de la république, SEM. Mahamadou Issoufou, qui tient à insuffler une nouvelle dynamique au secteur de la communication à travers une modernisation des institutions et services des medias publics et privés ainsi que des radio communautaires qui concourent à la collecte et à la diffusion de l’information .
Dans ce cadre, le Ministère de la Communication tient une place prépondérante dans la mise en œuvre du Programme de Renaissance initié par le Président de la République, Chef de l’Etat,, SE Issoufou Mahamadou dont la mise en œuvre est partagée et soutenue par le chef du gouvernement, SEM Brigi Rafini, dans sa Déclaration de Politique Générale. En effet, le changement social attendu grâce aux réalisations des axes prioritaires dudit Programme ne peut s’opérer sans l’information, la sensibilisation, l’éducation et la mobilisation de tous les citoyens.
C’est pourquoi la mission de travail entamée depuis mercredi par la Ministre de la Communication, Mme Sani Hadiza Koubra Abdoulaye, dans la Région d’Agadez s’inscrit dans le cadre d’une prise de contact avec les acteurs impliqués dans l’atteinte des objectifs du Programme de la renaissance : agents des Centres régionaux de l’Agence Nigérienne de Presse (ANP), de l’ONEP, les stations régionales de l’ORTN et les radios communautaires.
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Visite de travail de M. Wang Yong, Conseiller d’Etat de la République Populaire de Chine : Signature d’un accord de don et d’un autre relatif à l’annulation des dettes du Niger
Le Conseiller d’Etat de la République Populaire de Chine, M. Wang Yong, effectue depuis hier une visite de travail dans notre pays. A sa descente d’avion hier à Niamey, il a été accueilli par le Premier ministre, chef du gouvernement, SE Brigi Rafini, avant d’être salué par les membres du gouvernement. Le Premier ministre s’est ensuite entretenu en tête à tête au Salon d’honneur de l’aéroport avec le Conseiller d’Etat de la République Populaire de Chine. Peu après les deux (2) délégations se sont retrouvées dans la salle des banquets de la Primature où elles ont eu une rencontre d’échanges. Au cours de cette rencontre, les deux (2) parties ont placé au centre de leurs échanges la coopération sino-nigérienne.
En s’exprimant à cette occasion, le Premier ministre, SE. Brigi Rafini, a d’abord rappelé que la coopération sino-nigérienne, vieille de plus de quarante (40) ans, s’est traduite par les résultats appréciables qui ont été enregistrés dans les différents secteurs de développement. A cet effet, il a précisé que la qualité de la coopération économique entre la République Populaire de Chine et notre pays marque ces dernières années un tournant décisif dans l’histoire de la grande amitié sino-nigérienne. Le Premier ministre a souligné que depuis que le Niger a pris l’initiative de renforcer sa coopération avec la Chine populaire dans le domaine économique, de nombreux projets sont engagés et se poursuivent avec un grand succès notamment dans les domaines du pétrole, des mines, de la santé, de la formation, des infrastructures, des télécommunications, de l’énergie, de l’hydraulique, du commerce, etc. Il a également noté que nos deux (2) pays doivent renforcer cette coopération aussi bien dans le domaine économique que diplomatique en la mettant véritablement au service des intérêts des nos Etats respectifs.
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Visite de travail de Mme Fatou Bensouda, Procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI) : Journée d’information parlementaire sur la Cour Pénale Internationale, à l’Assemblée nationale
En visite de travail dans notre pays, sur invitation de l’Assemblée nationale, la procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI) Mme Fatou Bensouda, a pris part, hier, aux travaux de la journée d’information parlementaire portant sur la Cour pénale Internationale à l’hémicycle. C’est le président de l’Assemblée Nationale, SE Ousseini Tinni, qui a présidé la cérémonie en présence des présidents des institutions de la république, des députés nationaux, du ministre de la Justice Garde des Sceaux, M. Marou Amadou, des professionnels des droits, et des invités.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le président de l’Assemblée Nationale SE Ousseini Tinni a noté que «notre pays, signataire du Statut de Rome, fait partie de ceux dont le dépôt des instruments de ratification, dans les délais appropriés, a permis à la CPI de prendre le départ». (Lire le discours prononcé par le PAN et la Procureure du CPI).
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Visite de travail du Chancelier allemand au Niger : La sécurité et l’éducation, principaux sujets d’échange entre Olaf Scholz et le Président Mohamed Bazoum
En tournée africaine, le chancelier de la République fédérale d’Allemagne M. Olaf Scholz a été reçu hier, dans l’après-midi, au Palais de la Présidence de la république du Niger avec tous les honneurs militaires. Cette visite du chancelier allemand traduit le profond attachement de la première puissance européenne et l’exemplarité des relations avec le Niger. Après un tête-à-tête de quelques minutes, les deux personnalités ont conjointement animé une conférence de presse au cours de laquelle, il a été abordé les différentes questions reflétant l’excellente coopération qui existe entre le Niger et la République fédérale d’Allemagne depuis bientôt 60 ans.
Cette visite a permis au Président de la République et son hôte de passer en revue 60 ans de coopération dans des domaines aussi divers que la sécurité, l’agriculture, l’éducation et la formation professionnelle.
Lors de la conférence de presse conjointe, le Président de la République du Niger M. Mohamed Bazoum s’est dit heureux d’accueillir le chancelier allemand au Niger. Pour le Chef de l’Etat, cette visite témoigne de la reconnaissance du gouvernement allemand des efforts qui sont entrepris par le gouvernement du Niger. C’est aussi a-t-il appuyé, la preuve que l’Allemagne tient à encourager et reconnaitre les efforts du Niger pour assurer la sécurité du peuple, l’intégrité du territoire. Cela en dépit des difficultés objectives auxquelles le Niger peut faire face dans le contexte sous-régional où la sécurité s’est particulièrement dégradée.
«Je suis d’autant plus fier de ce que nous faisons dans le domaine militaire», Mohamed Bazoum

Abordant la question de la coopération bilatérale, le Chef de l’Etat a soutenu qu’il s’agit d’une coopération solide, substantielle dans son contenu et particulièrement profitable dans ce qu’elle réalise depuis bientôt 60 ans. On retient également des propos du Chef de l’Etat que cette coopération est basée sur deux pôles prioritaires. Le premier porte sur le soutien à la démocratie, à la bonne gouvernance, à la décentralisation, au renforcement de la paix, à la prévention des conflits qui s’est traduit par des investissements particulièrement pertinents. Quant au second pôle, il est intitulé ‘’un monde sans faim’’. Ici, l’Allemagne intervient dans le domaine de l’agriculture pour tout ce qui concerne l’irrigation, la promotion d’une agriculture productive, la défense et la protection des sols.
Outre ces deux pôles, l’Allemagne intervient également dans le domaine de l’éducation et de la formation professionnelle. Pour ce qui est de ce secteur, le Président de la République a confié avoir insisté auprès du chancelier allemand sur la nécessité d’accroitre davantage les ressources parce que estime-il, les grands défis liés à la pauvreté du Niger ont à voir justement avec l’éducation. «En effet, c’est parce que nous avons un système éducatif déficient que nous avons certaines de nos difficultés qui se traduisent justement par cette démographie que nous ne contrôlons pas», a déclaré le Président de la République.
Le Chef de l’Etat a également insisté auprès du chancelier allemand sur la nécessité que l’Allemagne accompagne le Niger dans le programme de construction d’internat au profit des jeunes filles des collèges ruraux. Cela afin de leur assurer une scolarité durable qui pourrait les mettre à l’abri des mariages précoces.
Dans le domaine de la sécurité, le Chef de l’Etat a évoqué les succès enregistrés par la mission ‘’gazelle’’. Cette mission a annoncé SEM. Mohamed Bazoum prend fin au mois de décembre. «Mais nous avons demandé une prolongation de la mission de façon à tirer le maximum de profit», a confié le Président de la République. Il a félicité le travail accompli ensemble qui, a-t-il dit, va désormais être le modèle vers lequel le Niger va aiguillonner tous ces autres partenaires. «Je suis d’autant plus fier de ce que nous faisons dans le domaine militaire. Félicitation en tout cas pour ce que nous avons fait en ce domaine», a déclaré le Président Bazoum.
Le Niger est un pays qui compte pour l’Allemagne, dixit Olaf Scholz
Pour sa part le Chancelier allemand a expliqué que s’il a décidé de visiter le Niger, c’est parce qu’il s’agit d’un pays avec lequel l’Allemagne entretient une excellente coopération et aussi parce que c’est un pays qui ’’compte pour l’Allemagne’’.
Relativement à la mission gazelle il s’est réjoui de voir que c’est un succès. «J’ai vu à quel point c’est une coopération étroite, vraiment très bonne sur le long terme et cela a vraiment donné de grands succès» a précisé M. Olaf Scholz.
Pour ce qui est de la prolongation de la mission, il a annoncé que le parlement allemand a déjà donné son feu vert. Maintenant a nuancé SEM. Olaf Scholz, «il faut qu’on voit quelles sont les perspectives et quels sont les détails de cette coopération». Aussi a-t-il ajouté «On aura bien sûr en continuation un débat approfondi là-dessus mais je crois que le succès atteint jusqu’à présent est vraiment une bonne motivation de continuer».
Reconnaissant que la situation sécuritaire au Sahel est très difficile, il a rassuré que l’Allemagne est prête à continuer à fournir sa contribution. Pour le Chancelier allemand, il faut une bonne coopération pour assurer la sécurité dans la région. «Et il est clair que cette situation ne s’améliorera pas avec la présence de mercenaires russes au Mali ; il est d’autant plus important d’avoir une très bonne coopération avec le Niger», a-t-il ajouté.
Après leurs interventions, les deux personnalités ont échangé avec les journalistes sur des thèmes d’actualité tels que la santé de la mère et de l’enfant.
Peu après cette conférence de presse, un déjeuner officiel élargi aux membres des deux délégations a été offert par le Président de la République à son hôte. Le Chancelier allemand a quitté Niamey, hier dans l’après-midi, pour Pretoria en Afrique du Sud, dernière étape de sa tournée en Afrique.
On note que durant son séjour au Niger, le Chancelier allemand Olaf Scholz s’est rendu à Tilia où il a visité la mission ‘’gazelle’’ de formation des forces spéciales à la faveur de laquelle la République fédérale d’Allemagne a fait des grands investissements (dans les infrastructures, de construction d’aérodrome, de bâtiment).
Lancée en 2018, l’Opération Gazelle vise à former les forces spéciales de l’armée nigérienne par des instructeurs allemands sur le site du 41ème Bataillon spécial d’intervention (BSI) de Tillia, dans la région de Tahoua. Cette mission essentielle pour la formation des soldats d’élite nigériens a d’ailleurs été prolongée jusqu’en mai 2023 par le Bundestag, le Parlement allemand. Elle a récemment été qualifiée de projet modèle de coopération internationale en matière de sécurité par la ministre allemande de la Défense.
Il faut noter que la République Fédérale de l’Allemagne reste ainsi un des partenaires bilatéraux les plus importants et les plus constants de la République du Niger, avec une contribution financière des programmes d’un volume de 141,65 millions d’euros (93 milliards de FCFA) au cours de la période 2018 à 2020. Un engagement de 69,79 millions d’euros (45,77 milliards de FCFA) vient d’être négocié pour la période 2021-2022, selon une note de presse de la République du Niger.
Rahila Tagou(onep)
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Visite de travail du Chancelier allemand au Niger: M. Olaf Scholz est arrivé, hier soir à Niamey
Le Chancelier allemand, Olaf Scholz a entamé, hier, une tournée en Afrique. Lors de cette première visite en sa qualité de chancelier, Olaf Scholz visitera trois pays à savoir le Sénégal, le Niger et l’Afrique du Sud. Ainsi après l’étape de Dakar, le Chef du gouvernement allemand est arrivé hier à Niamey aux environs de 23 heures locales. A sa descente d’avion à l’Aéroport international Diori Hamani, Olaf Scholz a été accueilli par le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou.
Selon un communiqué de presse du Bureau de presse et d’information du gouvernement fédéral (BPA) en date du vendredi 20 mai, le chancelier allemand Olaf Scholz visitera, dans la matinée de ce lundi 23 mai, la base de la mission allemande des forces spéciales GAZELLE de la mission européenne de formation EUTM et les soldats de la Bundeswehr qui sont stationnés au Niger. Il s’entretiendra également avec le Président de la République du Niger, Mohamed Bazoum. Au cours de cette entrevue, les deux personnalités évoqueront les différents aspects de la coopération bilatérale.
Aussi selon le programme de la visite établi par les services de la Direction générale du protocole d’Etat, une journée chargée attend le chancelier allemand à Niamey. Olaf Scholz sera accueilli par le Président Mohamed Bazoum au palais de la Présidence de la République. Le programme prévoit notamment un entretien en tête-à-tête entre les deux personnalités, un point de presse conjoint, ainsi qu’un déjeuner de travail élargi aux membres des délégations de deux pays. Par ailleurs, le Président Mohamed Bazoum mettra à profit cette visite pour décerner une distinction de la République du Niger au Chancelier allemand.
En consacrant l’une de ses premières visites sur le continent au Niger, le chancelier Scholz s’inscrit ainsi dans la continuité des bonnes relations de coopération nigéro-allemandes. On rappelle que sa prédécesseur Angela Merkel a, durant ses mandats, effectué plusieurs visites officielles au Niger, de même qu’elle a reçu dans son pays, le Chef de l’Etat du Niger en visite de travail à Berlin.
Après le Niger, le chancelier allemand est attendu en Afrique du Sud.
Siradji Sanda(onep)
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Visite de travail du Chef de l’État à Agadez : Le Président Mohamed Bazoum préside le Forum sur la paix, la sécurité et la cohésion sociale
Le Président de la République, Chef de l’État, M. Mohamed Bazoum, a entamé, hier matin, une visite de travail à Agadez, où il a présidé le Forum sur la paix, la sécurité et la cohésion sociale. En effet, la région d’Agadez est aujourd’hui sous diverses menaces inquiétantes dont les trafics de drogue et d’armes. Depuis la chute du Guide libyen, le sud de la Libye n’est plus sous le contrôle d’une autorité légale, ce qui en fait une grande plateforme où se déploient des organisations criminelles transnationales qui couvrent le Soudan, le Tchad, la Libye et l’Égypte, le Mali et tout l’espace sahélo saharien. Devant cette situation préoccupante, les autorités nigériennes ont jugé de l’utilité de l’organisation de ce forum, traduisant ainsi la volonté du Chef de l’État visant à créer un cadre d’échanges entre tous les responsables et les leaders de l’Aïr, de l’Azawak, du Kawar et du Manga en vue de trouver les voies et moyens d’endiguer toutes les menaces qui minent la paix et la quiétude sociale dans cette vaste partie du territoire national.
Pour le Président de la république, c’est la meilleure façon de faire les choses. «Nous sommes convaincus que vous connaissez bien ces menaces, les acteurs de cette insécurité qui prend de l’ampleur, de cette violence qui commence à nous inquiéter sous une forme différente qui n’est pas du tout terroriste», a dit le Président Mohamed Bazoum à l’adresse de l’aéropage de participants. Le Chef de l’État a expliqué que ce sont des formes de violences qui sont inquiétantes parce qu’elles perturbent la quiétude. Aussi, a-t-il poursuivi, elles ont à certains égards un effet similaire à celui du terrorisme, car elles empêchent l’essor économique de la région et perturbent les activités économiques. Or, a-t-il relevé, « nous ne devons pas accepter que nous stagnions, que le potentiel économique de la région d’Agadez ne soit pas valorisé ».
Parlant des potentiels en ressources naturelles dont regorge cette partie du pays, le Chef de l’État a rappelé que la région d’Agadez dispose de l’uranium qui attire les compagnies et que, bientôt, il y aura, l’implantation d’une Société ayant les capacités de produire de l’uranium plus que la COMINAK qui a arrêté l’exploitation. Il a encore annoncé qu’il y a également un potentiel minier encore plus important que l’on n’imagine pas, de même qu’un potentiel touristique et aussi un potentiel dans l’agriculture. «Avec l’énergie solaire et les grandes quantités d’eau que nous avons dans l’Irazer, nous sommes en état de pouvoir mettre en valeur cet espace », a-t-il ajouté. Mais tout cela a besoin de sécurité, a reconnu le Président de la République. Pour ce faire, « nous devons réfléchir pour que nous garantissions ces conditions de sécurité en dépit de l’environnement international défavorable notamment du fait de la situation en Lybie. C’est totalement à notre portée. C’est parce que j’ai cette conviction que nous avons eu cette idée, de nous retrouver dans le cadre de ce forum pour réfléchir ensemble », a expliqué davantage le Chef de l’État.
Vibrant hommage du Président de la République aux populations d’Agadez pour leur engagement en faveur de la paix
Évoquant la situation sécuritaire du pays, le Chef de l’État a souligné que le Nord est devenu paisible. «La géographie de la menace et sa cartographie ont totalement changé. Le Nord est devenu paisible. Mais c’est à votre honneur tout simplement. Derrière cela, il y a une volonté, un comportement, une morale et une éthique », s’est réjoui le Président de la République. Il a de ce fait rendu un hommage mérité aux populations d’Agadez. Car, s’est félicité de constater le Chef de l’Etat, par ce temps de grandes difficultés, il est bon pour notre pays de savoir que nous avons ‘’des populations qui nous épargnent de devoir mobiliser de troupes nombreuses et équipées pour assurer la sécurité de cet espace, c’est tout simplement un bonheur’’.
« Ce qui se passe, c’est que nous prélevons des effectifs à Agadez pour les déployer ailleurs. C’est totalement paradoxal quand on sait que cet espace est un espace où s’est développée la criminalité transnationale dont l’ampleur est totalement inédite du fait de la situation en Lybie. Vous le savez mieux que moi, vous qui êtes frontaliers avec la Lybie », a-t-il déclaré. Le Sahel a été déstabilisé suite aux évènements qui se sont passés en Libye en 2011. Mais le Niger n’a pas été le pays le plus impacté par cette déstabilisation. «Si le Niger a tenu bon, c’est parce que, vous ici à Agadez, vous avez tenu bon. Et l’onde des chocs a été amortie par votre volonté et votre engagement de faire en sorte que notre pays ne cède pas. Et c’est ainsi que notre pays n’a pas cédé », a dit le Chef de l’État.
Au terme de son intervention, le Président de la République a fondé l’espoir qu’au sortir de cette grande rencontre, à travers les conclusions qui seront retenues, la situation puisse être totalement changée et que le contexte soit favorable à l’épanouissement de la région, plutôt que de laisser les choses être perturbées par des facteurs et des acteurs sur lesquels il y a des capacités de prise réelles.
Dans leurs interventions, les autorités administratives de la région se sont félicitées des efforts consentis par l’État pour maintenir la région en paix et la tenue d’une telle rencontre d’envergure. Aussi, ont-elles invité les acteurs à se mobiliser pour soutenir la volonté politique du Président de la République en faveur de la paix et de la stabilité dans la région.
Les acteurs invités à soutenir cette volonté politique du Président de la République en faveur de la paix et de la stabilité
Ainsi, le président du conseil régional d’Agadez, M. Mohamed Anacko, a indiqué que la région d’Agadez s’identifie par son originalité en matière de prévention de conflits à travers ses outils de dialogue, et de concertation pour la consolidation de la paix qui sont de véritables infrastructures de la paix et de la cohésion sociale. « Si la situation sécuritaire dans la région semble être maitrisée, c’est grâce aux efforts déployés par l’État et la compréhension des populations, des leaders d’opinions qui se sont mobilisés contre le phénomène d’extrémisme par l’organisation des fora communautaires, des sensibilisations et de promotion de culture de la paix et l’appui aux actions de développement», a déclaré M. Mohamed Anacko. C’est une situation qui doit être maintenue encore plus longtemps, afin de créer des conditions indispensables à l’épanouissement social et économique des communautés durement éprouvées par l’insécurité, les chocs de changement climatique et le poids de la migration, a-t-il souligné. De ce fait, au cours de ce forum, un focus sera mis sur les ambassadeurs de la paix pour leur bienveillance et leur générosité dans la recherche de la consolidation de la paix, a dit M. Anacko. Mieux, a-t-il expliqué en organisant ce forum, la région d’Agadez ambitionne d’identifier de nouveaux défis sécuritaires et de se projeter vers l’avenir. « Nous devons tous nous inscrire dans la logique du Président de la République, en comptant sur l’État pour assurer notre sécurité », a-t-il affirmé.
Pour sa part, le Gouverneur de la région d’Agadez, M. Magagi Maman Dada, a précisé que l’environnement de la région d’Agadez est caractérisé par une multitude de foyers de tensions. Certains à connotation religieuse et d’autres pour des besoins d’activités illicites. «Vous avez pendant cette rencontre, en toute liberté et responsabilité, en présence du Chef de l’État, et en personnes averties de la situation à vous pencher sur toutes les questions ayant trait au thème, et sans tabou, afin de faire l’état des lieux, identifier, analyser et proposer des pistes de solutions en guise de recommandations », a dit M. Magagi Maman Dada.
La région d’Agadez attend beaucoup de cette rencontre et attache du prix aux conclusions qui en seront issues, a-t-il souligné tout en appelant les acteurs à mettre en avant l’intérêt général, ‘’car la situation l’exige et la qualité des résultats attendus le recommande aussi’’.
Par Oumar Issoufou(onep), envoyé spécial
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Visite de travail du Chef de l’Etat à Pékin (Chine) : Le Chef de l’Etat rencontre la diaspora et les étudiants nigériens en Chine
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a reçu vendredi dernier la Communauté nigérienne et les Etudiants vivant en Chine. La rencontre s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur du Niger en Chine SE. Innoussa Moustapha et ses proches collaborateurs. A l’issue de l’entretien, le Chef de l’Etat s’est réjoui de la présence des nigériens en Chine avant de leur demander de penser aussi au Niger qui aujourd’hui, riche de ses potentialités, a engagé diverses entreprises de construction nationale. Il a mentionné que la diaspora peut également contribuer aux œuvres du développement de notre pays.
Laouali Souleymane, Envoyé Spécial(onep)
03 septembre 2018
Source : http://lesahel.org/
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Visite de travail du Haut représentant de l’Union Européenne pour les Affaires étrangères et la politique de Sécurité
«Nous allons faire tout notre possible pour augmenter l’enveloppe totale que le Niger reçoit autour de 500 millions d’euros pour la période 2021-2024», a annoncé M. Josep Borrell Fontelles.
En visite de travail au Niger, le Haut représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Etrangères et la politique de Sécurité, M. Joseph Borell a été reçu en audience hier matin par le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum.
A sa sortie d’audience, le Haut représentant de l’Union Européenne pour les Affaires étrangères et la politique de Sécurité a salué le partenariat qui existe entre l’Union Européenne et le Niger. «Le Niger est un partenaire solide et fiable aussi bien du point de vue politique que sécuritaire et nous appuyons énormément le Président Mohamed Bazoum dans sa vision régionale du développement économique, de la sécurité, de la croissance et de l’éducation», a-t-il souligné.
M. Josep Borrell devait aussi ajouter que le Niger est un moteur économique pour le Sahel. «Avec un taux de croissance de presque 12%. C’est un moteur fondamental pour la région et son développement énergétique le montre », a-t-il confié, avant d’annoncer que l’inauguration de la centrale Solaire de 30 MW de Gorou Banda qui va produire de l’électricité pour 500.000 personnes. «C’est à peu près la moitié de l’électricité en provenance du Nigeria. Il est fondamental que le Niger puisse avoir la souveraineté électrique et énergétique et cela, il faut le faire en développant l’énergie», a-t-il ajouté.
Le Haut représentant de l’Union Européenne pour les Affaires étrangères et la politique de Sécurité a aussi annoncé que l’Union Européenne va apporter un nouvel apport de 66 millions d’aide budgétaire directe au Niger. «Dans la révision des perspectives financières, nous allons faire tout notre possible pour augmenter l’enveloppe totale que le Niger reçoit autour de 500 millions d’euros pour les années 2021-2024 », a-t-il annoncé.
M. Josep Borrell Fontelles a par ailleurs assuré que l’Union Européenne va continuer à appuyer le Président de la République dans sa politique régionale, de développement économique et sécuritaire. «Nous allons déployer une mission de partenariat militaire et en même temps continuer notre appui budgétaire dans le cadre de l’éducation», a-t-il conclu.
Yacine Hassane (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Visite de travail du ministre de l’Élevage en Tunisie : Signature d’un document de déclaration d’intention de partenariat public-privé dans le secteur de l’agroalimentaire
Une délégation du Niger conduite par le ministre de l’Élevage, Porte -Parole du gouvernement M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri a séjourné du 20 au 25 décembre 2022 en Tunisie. Elle a mis à profit son séjour pour nouer des partenariats dans l’agro-alimentaire particulièrement la filière avicole, un des domaines clés de l’agro-business cher au Président de la République.
La Tunisie ne s’illustre pas seulement comme étant un des plus gros producteurs et exportateurs d’huile d’olive au monde. Elle excelle également dans l’industrie avicole. L‘Élevage représente en effet 35 à 40% du PIB agricole et constitue l’un des piliers de la sécurité alimentaire de ce pays. Autant d’arguments qui ont poussé le ministre Tidjani Idrissa Abdoulkadri à entreprendre ce déplacement pour constater de visu les avancées enregistrées et jeter les bases d’un partenariat mutuellement avantageux avec les investisseurs tunisiens et libyens.
Cette visite s’inscrit dans le cadre de la volonté des autorités nigériennes de moderniser le secteur de l’Élevage à travers notamment la promotion d’un partenariat avec le secteur privé national et/ou international afin de profiter de leur expertise. Dans cette optique, la délégation nigérienne s’est d’abord rendue dans un abattoir ultra-moderne, puis une usine de transformation de viande;30 tonnes de viandes blanches abattues et 15T/j de produits transformés en une grande gamme sous la marque ‘’Ready chef’’.
Elle s’est par ailleurs intéressée à deux usines d’aliments bétail. La première unité disposant de 3 silos de stockage de maïs de 15.000 tonnes et une deuxième unité disposant d’un silo de stockage de maïs de 1000 tonnes et d’une capacité de production de 5 tonnes/heure.Les deux (2) unités produisent des aliments pour ruminants, la volaille et les compléments minéraux. Les aliments sont sous forme farineuse et granuleuse en emballage de 25 à 50kg.La délégation nigérienne a enfin visité une ferme avicole.«Nous sommes venus voir l’expérience tunisienne en termes de filière avicole, nous inspirer de leur expérience et étudier les voies et moyens d’asseoir un partenariat technique et avec le secteur privé et raffermir le partenariat avec le gouvernement tunisien», a indiqué le ministre Tidjani Idrissa Abdoulkadri.
Le ministre de l’Elevage a également insisté sur la nécessité de développer les exportations en bétail et viande pour satisfaire la demande qui existe en Afrique et dans les pays du Moyen-Orient mais aussi accroitre les infrastructures et équipements adéquats pour la fabrication, la transformation, la conservation et le transport des produits animaux et dérivés. Les autres points abordés par le ministre de l’Élevage sont entre autres le développement, la production, la conservation, la fabrication des aliments pour bétail et l’organisation des acteurs des différentes chaines de valeur des filières animales.
De son côté, le représentant du secteur privé tunisien M. Abdouslam Forjani a assuré que le secteur privé tunisien est disposé à partager son savoir-faire, sa technologie et son expérience avec les opérateurs économiques nigériens ; à implanter et investir au Niger dans les filières d’élevage, de l’agroalimentaire et de l’alimentation du bétail.
L’État du Niger a souligné le ministre de l’Élevage est prêt à créer les bonnes conditions de partenariat fécond et faciliter l’implantation de groupe Forjani et de son intégration dans le tissu économique nigérien. Dans cette perspective, dès janvier 2023, des investisseurs tunisiens à la tête desquels le groupe Forjani seront à Niamey pour prospecter l’environnement des affaires et collecter les données nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie de partenariat. Ainsi, les deux parties ont paraphé un document de déclaration d’intention de partenariat public-privé dans le secteur de l’agroalimentaire.
Amadou IssoufouAP/ME/PPG
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Visite de travail du ministre de la Défense Nationale à Arlit : M. Alkassoum Indattou échange avec les soldats du 23ème Bataillon Interarmes et du 233ème Escadron Blindé
Le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indattou a effectué une mission le 1er Septembre 2022 à Arlit en compagnie du Chef d’Etat major des Armées, le Général de Division Salifou Mody et de plusieurs responsables militaires. Après avoir été accueilli par le Gouverneur de la Région d’Agadez et les autorités administratives et militaires d’Arlit, le ministre est allé directement à la place d’armes du 23ème Bataillon Interarmes.
Cette mission du ministre de la Défense Nationale et de la hiérarchie militaire s’inscrit dans le cadre des contacts réguliers avec les Unités et formations de l’intérieur. Après les honneurs militaires, il y a tenu un rapport général au cours duquel M. Alkassoum Indattou a ainsi présenté ses sincères félicitations et encouragements aux soldats pour le travail qu’ils font avec dévouement. Le ministre a évoqué trois points essentiels en lien avec l’objectif de sa mission. Il s’agit d’abord de l’insécurité grandissante dans la région d’Agadez, ensuite de l’engagement du gouvernement à renforcer les moyens humains à travers les recrutements massifs et l’acquisition de matériels à travers l’achat des avions, engins blindés etc. M. Alkassoum Indattou a aussi évoqué la délocalisation des familles des militaires au camp de la Cominak, de la Compagnie de Madawella à Akokan et enfin de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail face aux multiples menaces sécuritaires actuelles aux frontières du Niger.
Le ministre de la Défense Nationale a rassuré que, plusieurs opérations sont en cours dans les régions du pays et les partenariats se multiplient pour constituer ‘’une digue contre le terrorisme’’. En somme, il leur a rappelé leur mission de Défense et de sécurisation de l’intégrité du territoire national, qu’ils doivent assurer avec les autres FDS sans aucune discrimination. Il leur a par ailleurs, transmis les salutations du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, SE Mohamed Bazoum.
S’adressant à son tour aux soldats du 23ème BIA, le Chef d’Etat Major des Armées, le Général de Division Salifou Mody a exprimé toute l’attention et la volonté des autorités nigériennes à soutenir les Forces de Défense et de Sécurité comme en témoigne, cette visite du ministre de la Défense Nationale. Il a également saisi l’occasion pour attirer leur attention sur la vigilance et la rigueur dans le travail car ils font face à beaucoup d’activités ennemies. Pour les bons soldats travailleurs et disciplinés, la hiérarchie est disposée à les envoyer en stage pour renforcer leurs capacités et les encourager selon le Chef d’Etat major des Armées. «L’armée nigérienne est la meilleure de la sous-région Ouest Africaine, il nous faut préserver cet acquis», a-t-il poursuivi.
Les soldats pour leur part ont saisi l’occasion pour soulever certaines questions relatives à leurs conditions de vie et de travail. Il s’est agi de propositions et préoccupations dont certaines sont d’ores et déjà en examen selon le ministre dans l’optique d’améliorer le bien être du militaire et de sa famille.
La délégation a, par la suite, tenu une réunion à la préfecture d’Arlit sur les résultats de la commission chargée de la gestion de la rétrocession des maisons de la Cominak à l’Armée.
A Madawella (233ème Escadron Blindé), les même propos que ceux du 23ème BIA ont été tenus par le ministre de la Défense Nationale et le Chef d’Etat major des Armées. Au 23ème BIA tout comme au 233ème Escadron Blindé, les épouses des militaires ont réservé un accueil empreint de chaleur à la délégation ministérielle. Elles ont adressé leurs vifs remerciements au ministre de la Défense Nationale Alkassoum Indattou et au Chef d’Etat major des Armées, le Général de Division Salifou Mody pour l’intérêt qu’ils accordent à leur bien être et à celui de leur braves époux.
La délégation ministérielle a aussi visité un site à Ebarghass que l’Armée veut acquérir. La mission dans la cité de l’uranium s’est achevée par la tenue d’une réunion du conseil départemental de sécurité et celle du comité de paix.
Ouma Djamila Moudanchirou,
Responsable communication MDN
Source : http://www.lesahel.org/
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- Catégorie : Politique
Visite de travail du ministre du Commerce à Zinder
Des échanges avec les différentes parties pour la relance des activités du monde des affaires.
Le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada a effectué, le week-end dernier, une mission de travail de 48 H à Zinder où il a rencontré les opérateurs économiques de la place et effectué des visites au niveau des services relevant de son département ministériel.
Au cours de la rencontre avec les opérateurs économiques de Zinder, le ministre du Commerce a déclaré que son déplacement s’inscrit dans le cadre de la relance des activités du monde des affaires en vue d’offrir les voies et moyens au secteur privé d’être le principal acteur dans la création de la valeur ajoutée et d’emplois car, ajoute-t-il, ‘’en dépit du contexte international affecté par la COVID 19, car l’espoir est permis. ‘’
Le deuxième sujet évoqué par le ministre se rapporte à la gestion du Grand marché Dolé avec l’ouverture d’un capital qui se chiffre à un milliard de franc CFA. Le ministre Alkache Alhada a expliqué qu’il avait été retenu, qu’en plus de l’Etat que les Villes prennent une part dans les actions de la société de gestion du marché. Après Maradi et Tahoua, la Ville de Zinder accepte de souscrire à ce capital.
Après cette annonce, les opérateurs économiques ont exposé leurs attentes et proposé des solutions au ministre du Commerce pour lever des entraves à l’émergence d’un secteur privé dynamique et créateur de richesse. En réponse, M. Alkache Alhada a salué la qualité des interventions des opérateurs économiques pour aller de l’avant.
La délégation ministérielle s’est ensuite rendue à l’OPVN où elle a relevé la disponibilité du stock qui est de 12.000 T sur une prévision de 19.500 T pour faire face au déficit céréalier enregistré lors de la dernière campagne agricole.
A la Direction régionale du Commerce, le ministre a visité le magasin où sont stockés des produits périmés avant de féliciter les cadres pour les efforts quotidiens qu’ils déploient malgré les conditions de travail souvent difficiles. La dernière visite a conduit le ministre du Commerce au Grand marché Dolé de Zinder qui a ouvert ses portes en Novembre 2018 avec 2152 boutiques dons 1850 opérationnelles. Sur place, M. Alhada a échangé avec les commerçants et les responsables de la Société en charge de l’exploitation et de la gestion de cette unité marchande indispensable pour l’économie de la région.
Le ministre du Commerce a effectué ces différentes visites et rencontres en compagnie du Gouverneur de la région, M. Laouali Amadou Madougou et du président du Conseil Régional de Zinder.
Sido YacoubaANP-ONEP/Zinder
26 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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- Catégorie : Economie
Visite de travail du ministre français de l’Europe et des Affaires Etrangères au Niger : Les questions de sécurité et de développement au centre des échanges
En mission de travail à Niamey, le ministre français de l’Europe et des Affaires Etrangères M. Jean Yves Le Drian s’est rendu hier 3 octobre 2017, au ministère des Affaires Etrangères où il a eu un entretien en tête à tête avec son homologue du Niger M. Ibrahim Yacoubou avant que les deux délégations se retrouvent dans la salle de réunion dudit ministère pour une séance de travail présidée par le Premier ministre par intérim M. Albadé Abouba. Les Chefs de la diplomatie nigérienne et française ont ensuite co-animé une conférence de presse. M. Jean Yves Le Drian est venu à Niamey pour faire le point, avec les autorités nigériennes, de l’état de la coopération entre le Niger et la France de manière générale et parler plus spécifiquement des enjeux liés à la sécurité et au développement.
Cette visite du ministre français de l’Europe et des Affaires Etrangères a été une occasion supplémentaire pour le Premier ministre par intérim M. Albade Abouba de rappeler le dynamisme de la coopération nigéro-française. A cet égard, M. Albadé Ayouba a relevé que le Niger fait partie des 14 pays de concentration de l’aide publique française. ‘’Notre coopération est régie par le Cadre Général de Coopération (CGC) signé à Paris le 7 février 2017 avec comme axes prioritaires : la démographie ; l’immigration ; le Genre et le changement climatique’’, a ajouté le Premier ministre par intérim avant de préciser que la présente rencontre de travail sera particulièrement axée sur les enjeux de sécurité et de développement. M. Albadé Ayouba a assuré le ministre français de l’Europe et des Affaires Etranges de la disponibilité des membres du gouvernement présents à cette séance de travail à aborder toutes les questions qui seront mises sur la table.
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- Catégorie : Diplomatie
Visite de travail du Premier ministre à N’Djamena (Tchad) : Renforcement de la fraternité et des relations de bon voisinage entre les deux pays
Le Premier ministre de la Transition et ministre des Finances, M. Lamine Zeine Ali Mahamane a effectué hier mardi 15 août 2023, une visite de travail à N’Djamena au Tchad. A sa descente d’avion à l’Aéroport international Hassan Djamous de N’Djamena, Il a été accueilli par son homologue du Tchad, M. Saleh Kebzabo. Les deux hommes d’Etat, se sont entretenus pendant quelques minutes au salon d’honneur de l’Aéroport avant de mettre le cap sur la Présidence de la République du Tchad où la délégation nigérienne a été reçue par le Président de la Transition tchadien, M. Mahamat Idriss Deby Itno. Accompagné de membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), M. Lamine Zeine Ali Mahamane était porteur d’un «message» du Chef de l’Etat nigérien, le Général Abdourahamane Tiani, pour exprimer sa «fraternité» et «renouveler le sentiment de bon voisinage» entre les deux pays, insistant toutefois sur «l’indépendance» du Niger.
Source : https://www.lesahel.org
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- Catégorie : Politique
Visite de travail du Premier ministre du Grand-Duché du Luxembourg au Niger : Les grands axes de la coopération nigéro-luxembourgeoise au centre des échanges entre S.E. Mohamed Bazoum et S.E. Xavier Bettel
Le Premier ministre du Grand Duché de Luxembourg M. Xavier Bettel est arrivé hier après-midi à Niamey dans le cadre d’une visite de travail au Niger. Quelques instants après son arrivée, il a été reçu au Palais de la Présidence de la République où il a eu un tête-à-tête avec le Président de la République Mohamed Bazoum suivi d’une séance de travail élargie aux deux délégations. Les deux personnalités ont ensuite animé une conférence de presse conjointe au cours de laquelle, elles ont abordé des questions relatives à la coopération bilatérale solide de plus de 30 ans dont le contenu est particulièrement profitable au peuple nigérien. S.E. Mohamed Bazoum et S.E. Xavier Bettel ont passé en revue les domaines aussi spécifiques et divers que les services sociaux de base, la sécurité, l’éducation, la formation professionnelle, l’agriculture, la finance inclusive et la digitalisation.
Peu avant la conférence de presse, le Président de la République a distingué le Premier ministre luxembourgeois en l’élevant au rang de dignité de grand-croix de l’ordre du mérite du Niger.
Ainsi, au cours de la conférence de presse conjointe, le Président de la République s’est dit très heureux d’accueillir le Premier ministre du Grand-duché de Luxembourg M. Xavier Bettel et de le voir répondre à son invitation. Pour le Chef de l’Etat, cette visite témoigne de l’amitié et de la bonne coopération qui existent entre les deux Etats. C’est aussi a-t-il appuyé, la preuve que Luxembourg tient à aider le Niger pour assurer son développement. «Notre coopération concerne les services sociaux de base, notamment l’hydraulique et assainissement, l’habitat, l’alimentation, le secteur de la formation professionnelle et aussi un autre domaine intéressant que l’emploi», a précisé SE. Mohamed Bazoum.
En ce qui concerne la formation professionnelle, le Président de la République a souligné que 70 millions d’euros sont investis par le Grand Duché du Luxembourg et près de 54 millions dans le secteur de l’éducation. «Tous les secteurs nous tiennent à cœur. Nous allons définir des stratégies pour développer l’agriculture. Nous sommes un pays qui a besoin de moderniser son agriculture. Nous savons bien que, la coopération s’étend aussi sur la finance inclusive, un secteur qui traverse de difficultés. Nous avons besoins de ce partenariat pour le développement. En effet, nous avions une expérience plombée, mais nous allons redémarrer avec vingt millions d’Euros. Sur cet aspect, je veux que la coopération luxembourgeoise mette de la rigueur parce que, le pays est sous bancarisé et nous voulons développer ce domaine», a sollicité le Chef de l’Etat avant de dire que hormis les deux volets de coopération, le Niger a besoin du savoir faire du Luxembourg dans le secteur de la digitalisation. Le Président de la République a réitéré ses remerciements au Premier ministre luxembourgeois pour sa visite et les efforts que son pays consent pour soutenir le Niger face à l’ensemble des défis auxquels il fait face.
Les échanges ont aussi porté sur l’évaluation de la politique humanitaire et sécuritaire, la situation dans la région du Sahel ainsi que sur le développement et l’action humanitaire. Pour SE. Xavier Bettel, le Niger est un pays qui compte pour le peuple luxembourgeois. Il a remercié les responsables politiques du Niger pour le respect du choix des électeurs. Le Premier ministre luxembourgeois a beaucoup apprécié la manière pacifique par laquelle s’est passé l’alternance à travers des élections démocratiques sans modification de constitution. «Au Niger, on respecte le choix des électeurs», a-t-il dit déclaré.
Le Premier ministre du Grand-duché de Luxembourg a ensuite dit que son pays va continuer à soutenir le Niger pour relever ses défis. Il s’agit du changement climatique, de l’éducation de la jeune fille etc. M Xavier Bettel de souligner que les interventions de la coopération luxembourgeoise se fonde sur le principe des 3D à savoir Défense-Développement-Diplomatie. «Nous sommes convaincus que le meilleur investissement est la stabilité. C’est pourquoi, nous intervenons également à l’amélioration des conditions de vie des déplacés de guerre. En outre, le Niger est un pays important pour nous. Nous reconnaissons, le choix que vous avez fait pour le développement Niger», a-t-il précisé avant d’ajouter que le Luxembourg s’engage à soutenir le Niger non seulement par la défense sécuritaire, mais aussi de l’accompagner socialement notamment dans la gestion des déplacés. «Le Niger est un pays solidaire qui arrive à prendre en charge 80% des réfugiés. Il mérite un soutien afin de relever les défis», a estimé M. Xavier Bettel.
En réponse à une question au sujet du retrait du Mali du G5 Sahel, le Président de la République a dit que l’organisation G5 Sahel était depuis sa création en balbutiement. En effet, elle est en proie à des difficultés, il va falloir envisager son avenir. «Il y a un impératif que les trois pays coordonnent leur coopération pour mener le combat contre le terrorisme. Le Luxembourg est un grand partenaire du Niger. Notre coopération se module en fonction des besoins», a déclaré SE. Mohamed Bazoum.
Après la conférence de presse, un dîner officiel élargi aux membres des deux délégations a été offert par le Président de la République à son hôte au centre Mahatma Gandhi de Niamey.
A noter que le Premier ministre luxembourgeois effectuera ce matin une visite au camp des réfugiés à Ouallam.
Le Grand Duché du Luxembourg entretient, avec le Niger, une coopération agissante axée sur les activités de développement depuis 1989. Un bureau coopération a été établi au Niger en 2006, transformé en avril 2016 en bureau de l’Ambassade à Niamey.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Visite de travail du Premier ministre en Grande Bretagne : Le Chef du Gouvernement assiste aux funérailles de la Reine Elisabeth II et rencontre les Nigériens résidant au Royaume-Uni
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou poursuit son séjour en Grande Bretagne. Dans la matinée du lundi 19 Septembre 2022, il a assisté à la cérémonie d’adieu à la Reine d’Angleterre Elisabeth II, en présence de nombreux Souverains et Chefs d’État et de Gouvernement venus des quatre coins du monde.
M. Ouhoumoudou Mahamadou a ensuite été reçu par le Vice-président de la République Fédérale du Nigeria, Oluyemi Oluleke Osinbajo. La coopération bilatérale et le renforcement des liens de fraternité et de solidarité entre les populations des deux pays étaient au centre de leur entretien.
Dans l’après-midi de ce mardi 20 septembre 2022, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a rencontré les représentants des Nigériens vivant en Angleterre. Plusieurs sujets dont ceux relatifs à l’éducation, à la sécurité et au développement socio-économique du Niger ont été abordés au cours de cette rencontre.
Tout en se félicitant des progrès enregistrés par le Niger relativement à l’indice du développement humain (IDH), les représentants des nigériens vivant en Angleterre ont exprimé un certain nombre de doléances dont les difficultés rencontrées dans l’établissement des pièces d’État Civil, le recrutement des enseignants-chercheurs et l’enrôlement pour l’élection des députés de la diaspora.
A toutes ces préoccupations, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a apporté des réponses claires et a assuré ses compatriotes que des dispositions ont été prises par le gouvernement. Par ailleurs le Chef du Gouvernement s’est félicité du bon comportement des nigériens dans le pays hôte et de leur volonté de contribuer au développement socio-économique du Niger.
Mahamadou Saidou, AP/PM
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Visite de travail du Premier ministre en Turquie : SEM Ouhoumoudou Mahamadou et sa délégation s’imprègnent de l’expérience de plusieurs unités industrielles dans les villes de Sakarya et de Belediye
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SEM. Ouhoumoudou Mahamadou, a pris part du 16 au 18 décembre 2021 au 3ème Sommet de partenariat Turquie-Afrique. Après deux jours de discussions et d’échanges entre les dirigeants africains et ceux de la Turquie, le sommet a abouti à des conclusions pertinentes avec l’élaboration et la validation d’un plan conjoint de développement qui couvre la période 2022-2026.
Après le sommet turco-africain, le Premier ministre Chef du Gouvernement a poursuivi sa visite de travail en Turquie, avec des visites de terrain. C’est ainsi qu’il s’est rendu tout d’abord à Sakarya, ville située à 150 km au Nord-Est de Istanbul. Dans cette ville à vocation industrielle et agricole, le Premier ministre a été reçu dans la pure tradition de l’hospitalité légendaire de la Turquie par les autorités administratives locales.
Il s’est agi au cours de cette visite pour le Chef du Gouvernement et les autres ministres qui l’accompagnent, en l’occurrence la ministre en charge de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, Mme Salamatou Gourouza Magagi, de toucher du doigt les réalités agricoles et industrielles en vue de s’en inspirer, surtout qu’un projet de coopération dans ce domaine avec la Turquie est en cours de réalisation au Niger. La délégation a ainsi reçu d’amples explications sur cette zone industrielle organisée de Sakarya avant de visiter une usine de fabrication de pièces détachées d’automobiles.
A la mairie de la ville, où il a achevé cette visite à Sakarya, le Premier ministre a reçu un accueil exceptionnel à la hauteur de l’excellence des relations entre nos deux pays. En quittant Sakarya, SEM. Ouhoumoudou Mahamadou et sa délégation ont mis le cap toujours, le lundi 20 décembre 2021 sur Belediye, ville située à plus de 300 km plus au Nord-Est, et hautement stratégique de la Turquie.
Dans cette belle ville, le Premier ministre et sa délégation ont visité l’usine REPKON, une usine qui disposant de sept (7) unités industrielles, mais dont la plus importante reste la fabrication d’équipements militaires (missiles, obus, roquettes, fusils, cartouches, etc.).
A ce sujet, le Premier ministre qui a marqué tout son intérêt pour les produits de cette usine, a reçu d’amples explications sur le fonctionnement de cette usine. Avant de quitter Istanbul, le Premier ministre a reçu en audience le mardi 21 décembre 2021, un opérateur économique turc évoluant dans le domaine agricole et une délégation d’étudiants de l’USN en Turquie.
24 décembre 2021
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Visite de travail du Président à Tahoua : Bazoum Mohamed dans les marécages issoufiens ?
Depuis le 17 janvier, le Président Bazoum Mohamed est l’hôte des populations de la région de Tahoua à qui il a décidé de consacrer trois jours de son temps pour une visite de travail. Une visite en de 72 heures qui a débuté avec Tillia, à 22 kilomètres de Tahoua. Il s’est rendu, ensuite, à Tebaram, Bagaroua, à 300 kilomètres de la capitale de l’Ader. Dans ce séjour à Tahoua, Bazoum Mohamed s’est fait accompagner d’une grosse armada de personnalités politiques. Selon une note signée du directeur de Cabinet du président Bazoum, ce n’est pas moins de 11 ministres du gouvernement qui figurent sur la liste des membres du gouvernement qui accompagnent le chef de l’Etat. 11 ministres dont celui de la Défense nationale, ceux de la Santé, de l’Enseignement technique, de l’Equipement, des Transports, des mines et des Finances. Ce qui fait dire à un observateur que Bazoum Mohamed s’est déplacé avec son gouvernement.
Bien qu’il ait déjà effectué des déplacements en région, notamment à Maradi, à Tillabéry et à Diffa, le président Bazoum est pris à partie par une partie de l’opinion nationale qui redoute, dans ce déplacement du chef de l’État la résurgence des vieux démons de la gouvernance issoufienne. À Maradi, en août 2021, Bazoum Mohamed a passé 48 heures.
À Tillabéry, il a fait deux séjours, notamment dans l’Anzourou en septembre 2021 et à Diffa, enfin, il a effectué une mission de travail de trois jours en début juillet 2021. Des précédents qui ne mettent pas pour autant Bazoum Mohamed à l’abri de critiques acerbes dans ce déplacement de Tahoua. « Il fera sans doute toutes les communes de Tahoua », fait remarquer un observateur. D’autres font simplement remarquer : « il est parti à Tahoua », comme s’il s’agissait d’une fatalité redoutée.
La crainte d’une résurgence de la gouvernance issoufienne
Dans ces préjugés sur une visite de travail qui n’est pas la première, aussi bien en termes de durée que d’envergure de l’équipe qui accompagne le Président Bazoum, il faut voir l’ombre de l’ancien président. Particulièrement omniprésent depuis qu’on l’a vu, presque en duplication au président en titre, à Accra, à Oslo (Norvège), à Paris, précisément à l’Elysée, l’ancien président, Issoufou Mahamadou a réussi à faire comprendre, en peu de temps, qu’il est là et bien là, au coeur du pouvoir. La visite du Président Bazoum à Tahoua est, donc, vue sous un autre angle que celui sous lequel les précédentes ont été effectuées. Pour certains, avec les récentes manifestations publiques de l’ancien président, dans des circonstances hautement symboliques, la visite de Tahoua consacre la reprise en main du pouvoir par le lobby issoufien. « Bazoum Mohamed, laisse-t-on entendre ici et là, ne peut pas ». C’est la formule consacrée depuis un certain temps pour dire à la fois qu’il n’a ni le pouvoir, ni la volonté de réussir quoi que ce soit. Pour les tenants de cette thèse, largement vérifiée, disent-ils, à la lumière du compterendu des organisations de la société civile de leur rencontre avec l’intéressé, Bazoum Mohamed a eu le temps de constater les limites objectives de ses capacités d’action. Et s’il continue de tenir certains discours, c’est juste pour ne pas perdre totalement la face. Au sein de l’opinion nationale, le sort réservé à l’affaire du ministère de la Défense nationale a créé une déception totale. C’est la preuve idéale de son impuissance. Ceux qui croyaient en la capacité de Bazoum Mohamed à changer le cours de la gouvernance sont désabusés. Ils constatent, amèrement, que si ce n’est pas en pire, la gouvernance ne connaîtra pas un autre développement.
En attendant les répercussions sur la vie de la nation
Il faut faire semblant. Mais, jusqu’à quand le Président Bazoum peutil se contenter de discours et espérer bénéficier du silence des acteurs sociaux et politiques ? Lors de sa rencontre avec les Osc, le 13 janvier 2021, il a encore réitéré sa volonté de poursuivre la lutte contre la corruption. Une lutte qu’il n’a jamais commencée en vérité et qu’il a de toute façon perdue avec la renonciation de l’Etat à se constituer partie civile dans le scandale du ministère de la Défense nationale où, officiellement, ce sont 76 milliards de francs CFA qui ont été détournés. De l’avis d’un acteur de la société civile très en vue, c’est sans doute la dernière chance qui a été donnée au Président Bazoum Mohamed de montrer sa bonne foi. Il a ressassé les mêmes discours et selon un des participants à la rencontre, le Président Bazoum a étalé son incohérence par rapport aux sujets abordés. Il a même, à la limite, reconnu son impuissance à faire bouger le curseur dans la lutte contre la corruption. Un constat amer qui donne du tonus à ceux qui n’ont jamais varié dans leur jugement sur le nouveau président.
Bazoum Mohamed, soutenaientils, ne pourrait rien réussir parce qu’il n’a aucun pouvoir véritable. Bazoum Mohamed effectue ce séjour à Tahoua, forcément en présence de son mentor, soulignent des sources. est, donc, perçu comme une sorte de retour en force d’Issoufou Mahamadou. À Tahoua, de grandes décisions seront prises, note quelqu’un. En attendant de savoir, dans les prochains jours et semaines, ce que Tahoua a accouché comme décisions politiques, les Nigériens spéculent, convaincus que ce séjour aura des répercussions sur la vie de la nation.
YAOU
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Visite de travail du Président de la Confédération Suisse SE Ignazio Cassis au Niger : Le renforcement de la coopération bilatérale et la situation régionale au centre des échanges avec les autorités
Le Président de la Confédération Suisse, S.E. Ignazio Cassis séjour depuis hier à Niamey, où il effectue une visite de travail de trois jours. Après avoir été accueilli, à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, par le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, le Président de la Confédération Suisse s’est directement rendu au Palais de la Présidence où il a été reçu en audience par le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum. Après l’exécution des hymnes nationaux du Niger et de la Suisse et les honneurs militaires, le Chef de l’Etat a eu un entretien en tête à tête avec son hôte du jour. Par la suite une rencontre élargie aux membres du gouvernement et à la délégation suisse a eu lieu. Les deux personnalités ont ensuite animé une conférence de presse toujours à la Présidence. Les relations bilatérales entre la Suisse et le Niger, la coopération internationale, les questions régionales, le changement climatique et la situation humanitaire dans la région du Sahel, la formation et l’éducation de la jeune fille, ont été au centre des échanges avec les hommes de médias.
Dans son mot introductif, le Président Bazoum s’est dit fier de cette première visite d’un Président Suisse au Niger. Il s’est ensuite réjoui des bonnes relations de coopération entre les deux pays. Mohamed Bazoum s’est aussi dit satisfait de constater que le Président Ignazio Cassis, visitera les régions de Maradi et d’Agadez. Il a aussi évoqué la question sécuritaire dans le Sahel et d’autres sujets d’intérêts nationaux, régionaux et internationaux. Le Président Nigérien a aussi brièvement présenté, à ses hôtes, la situation sécuritaire du Niger ainsi que les efforts que fournissent les autorités pour le bien-être des populations, sans oublier les élections libres et démocratiques qu’a connues le Niger en 2021.
«Nous sommes là pour découvrir le Niger, pour voir le chemin parcouru par nos deux pays, dans le cadre de la coopération qui date de 1978. Nous comptons aussi prospecter d’autres projets de coopération», déclare S.E. Ignazio Cassis
Intervenant à son tour, le Président de la Confédération Suisse, s’est étendu sur les 44 ans de relations de coopération entre son pays et le Niger. M. Cassis a indiqué que cette visite est un symbole de la coopération internationale et des valeurs humanitaires que la Suisse partage avec le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), dont le Président fait partie de la délégation Suisse, ainsi que la Présidente du Conseil national helvétique, Mme Irène Kälin. M. Cassis a déclaré que sa visite au Niger symbolise la fraternité, mais aussi lui permet de saluer la transition démocratique qui s’y est bien déroulée, d’y apporter un soutien symbolique, de booster les efforts consentis dans le cadre de la coopération et de redonner encore plus de confiance aux populations nigériennes. «Le Niger, pays sahélien, a connu en 2021 le premier changement de pouvoir démocratique de son histoire, en dépit du défis sécuritaire auquel il fait face», a souligné M. Cassis.
Il a ajouté que son pays continuera à appuyer les efforts du gouvernement dans divers secteurs, dans le cadre de son développement. Cependant, il s’est dit inquiet de l’insécurité dans ‘‘la région du Sahel’’. « S’il n’y a pas de sécurité en Afrique, l’Europe est en insécurité», a déduit le Président Suisse. Sur le plan éducatif, Ignazio Cassis, a souligné la pertinence et l’importance de la formation et de l’éducation de la jeune fille, cheval de bataille de Président Mohamed Bazoum. «Il est important de loger, de scolariser et de former les jeunes filles, comme le prévoit votre programme politique», a-t-il souligné. «Nous sommes là pour découvrir le Niger, pour connaître les réalités de ce vaste pays mais aussi pour voir le chemin parcouru par nos deux pays, dans le cadre de la coopération qui date de 1978. Nous comptons aussi prospecter d’autres projets de coopération entre la Suisse et le Niger», a ajouté le Président de la Confédération Suisse.
Mahamadou Diallo(Onep)
07 février 2022
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Visite de travail du Président de la République à Addis Abeba, en Ethiopie : Le Président Issoufou Mahamadou prend part à la cérémonie d’installation officielle des nouveaux Commissaires de l’UA
Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, Champion de la Zone de Libre Echange Continentale (ZLEC) de l’Union Africaine, a pris part, hier mardi 14 mars 2017 à Addis Abeba, à la cérémonie solennelle de passation de témoin entre la Commission entrante et la Commission sortante.
Cette cérémonie, présidée par le Président de la République de Guinée, également Président en exercice de l’Union Africaine, SEM Alpha Condé, s’est déroulée en présence notamment des Présidents éthiopien et ougandais.
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Visite de travail du Président de la République à Bruxelles (Belgique) : Le Chef de l’Etat reçoit plusieurs hauts responsables de l’Union Européenne
En visite de travail à Bruxelles, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a commencé, hier mercredi 15 février, sa journée de travail par une rencontre élargie au reste de la délégation avec le Président du Conseil Européen, M. Charles Michel et ses collaborateurs. Les questions liées aux relations entre notre pays et l’institution supranationale européenne étaient au centre des points abordés lors de cette réunion élargie.

Plusieurs aspects de cette coopération ont été abordés notamment les questions sécuritaires avec le relèvement économique des zones touchées par l’insécurité (dont le programme sera intensifié), le capital humain, l’industrialisation du monde rural (agriculture, élevage) et le développement du secteur privé en général.
Notons que pour cette rencontre élargie, la délégation nigérienne était composée du ministre des Finances M. Ahmat Jidoud, du ministre du Plan, Dr Rabiou Abdou, du Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République, M. Daouda Takoubakoye, du Président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix le Général de Brigade Abou Tarka et de l’ambassadeur du Niger à Bruxelles et auprès de l’Union Européenne, M. Idé Alhassane.
Après cette rencontre, le Chef de l’État a eu une séance de travail en tête-à-tête avec M. Charles Michel.
Dans l’après-midi, le Président de la République a tenu deux séances de travail, avec respectivement Mme Jutta Urpilainen, Commissaire Européenne des partenariats internationaux et Josep Borrell Fontelles, Vice-président de la Commission Européenne, également Haut Représentant pour les Affaires Etrangères et la politique de sécurité de l’Union Européenne.

Pour rappel l’Union Européenne est l’un des partenaires stratégiques du Niger en matière de Défense et de Sécurité. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la Stratégie de l’Union Européenne pour la Sécurité et le Développement au Sahel (SSDS) ainsi que dans le «Cadre pour les partenariats de migration». Dans le cadre de la mise en œuvre de la SSDS, l’UE déploie des missions de renforcement de capacités des forces de sécurité intérieures et des forces armées nigériennes dans leur mission de protection et de sécurisation des populations. Cet appui se matérialise essentiellement à travers la mission EUCAP Sahel-Niger et l’Alliance Sahel.
En novembre dernier, l’UE a annoncé qu’elle prévoyait de mettre sur pied «une mission de partenariat militaire» en 2023 pour aider à renforcer les forces armées du Niger dans leur combat contre les terroristes.
Direction de la Communication de la Présidence de la République
Source : http://www.lesahel.org/
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Visite de travail du Président de la République à Bruxelles, en Belgique : Le partenariat Niger-UE et la coopération bilatérale nigéro-belge au centre des échanges
Le Président de la République, Chef de l'État, SE Mohamed Bazoum, est arrivé, mercredi dernier en fin d’après-midi à Bruxelles, en Belgique, dans le cadre d’une visite de travail de 48 heures au cours de laquelle il sera question du partenariat entre le Niger et l’Union Européenne ainsi que de la coopération bilatérale entre la Belgique et notre pays. Le Chef de l’Etat est accompagné du Ministre des affaires étrangères, M. Hassoumi Massoudou et du ministre des Finances, M. Ahmatt Jidoud.
Hier, le Chef de l’Etat a été accueilli au siège de la Commission Européenne par le président du Conseil Européen, M. Charles Michel, avec qui il a eu un tête-à-tête. Le Président de la République a ensuite eu une séance de travail avec le Haut Représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, M. Josep Borell. En fin d'après-midi la délégation présidentielle s’est retrouvée avec le Commissaire européen en charge de la gestion des crises, M. Janez Lenarcic.
Toujours au cours de la journée d’hier, le Président de la République et la délégation qu’il conduit ont ensuite pris part à une réunion de travail avec une délégation belge conduite par la vice-Premier ministre de la Belgique. Il faut rappeler que les relations de coopération entre l'Union Européenne et le Niger sont régies par l'Accord de Cotonou, signé le 23 juin 2000 entre l’Europe et les pays de l’Afrique Caraïbe et Pacifique (ACP).
Cet accord étant arrivé à terme depuis le 29 février 2020, puis prorogé jusqu’au 30 novembre 2021, a pour objectifs de rétablir les équilibres macro-économiques, de développer le secteur privé, d'améliorer les services sociaux, de favoriser l'intégration régionale, de promouvoir l'égalité des chances hommes femmes, de protéger l'environnement et d'abolir de manière progressive et réciproque les entraves aux échanges commerciaux. Il repose sur trois axes principaux qui sont la coopération au développement, la coopération économique et commerciale.
L'aide au développement de l'Union européenne au Niger pour la période 2014-2020 s’élevait au trois quart (¾) du programme indicatif national (PIN), et s’est effectuée essentiellement à travers l'appui budgétaire suivant le principe de cogestion.
Par Assane Soumana(onep) (Sources : Présidence de la République)
21 mai 2021
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Visite de travail du Président de la République à Katsina, au Nigeria : Le Chef de l'Etat a regagné Niamey hier en début de soirée
Le Président de la République, Chef de l'Etat, SE. Issoufou Mahamadou, était, hier mardi 05 Septembre 2017, en République Fédérale du Nigeria, où il a effectué une visite de travail et d'amitié. C'est en fin de matinée que l'avion présidentiel a atterri, hier, à l'aéroport de Katsina, au Nigeria, où le Président Issoufou Mahamadou a été accueilli sur le tarmac par le Gouverneur de l'Etat fédéré du Katsina, M. Amirou Bello Masari, et l'honorable Umar Faruk Umar, Emir du Daoura.
Après cet accueil empreint de chaleur, le Président Issoufou Mahamadou a pris l'hélicoptère en destination de Daoura où il a été accueilli par le Président de la République Fédérale du Nigeria, SEM. Muhamadu Buhari. Aussitôt après, les deux Chefs d'Etat se sont entretenus en tête-à-tête dans la résidence de vacances du Président nigérian.
Le Président Issoufou Mahamadou a ensuite rendu une visite de courtoisie à l'Emir du Daoura, l'honorable Umar Faruk Umar, qui a exprimé toute sa gratitude au Chef de l'Etat, tout en soulignant la qualité des relations qui lient nos deux peuples.
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Visite de travail du Président de la République à Kigali, au Rwanda : SE. Mohamed Bazoum reçu hier, par le Président Paul Kagame
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum, a entamé, mardi dernier, une visite de travail à Kigali au Rwanda où il prend part aux travaux du XIIème Sommet de l’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA).
Hier mercredi 7 septembre 2022, en marge des travaux du sommet, le Président Mohamed Bazoum a été reçu par lson homologue rwandais Paul Kagame. Plusieurs questions de coopération bilatérale étaient au centre des discussions entre les deux Chefs d’État.
.Au cours des travaux de ce XIIème sommet de l’AGRA, qui se déroulent du 6 au 9 septembre 2022 en présence de sept (7) Chefs d’Etat et de gouvernement, les réflexions seront axées sur la problématique du développement de l’agriculture en Afrique autour du thème : «Cultiver, nourrir et récompenser –Actions audacieuses pour des systèmes alimentaires résilients».
Comme le souligne le dossier de presse de la Cellule de Communication de la Présidence de la République «le sommet de Kigali aura pour ambition de se concentrer sur des moyens innovants vers l’agenda de la sécurité alimentaire continentale afin d’atteindre l’objectif Faim zéro. Pour cela certains des points forts de l’AGRA de cette année comprendront également la salle des marchés de l’agro-industrie, une plate-forme pour connecter les innovateurs ayant un besoin critique de capital».
Les rencontres sont reparties en trois phases, à savoir le sommet présidentiel, le forum des agriculteurs, et l’assemblée publique des jeunes. Ces rencontres seront enrichies par plusieurs interventions de chefs d’entreprises exerçant dans le domaine agricole, des ministres de l’Agriculture, d’anciens Chefs d’Etat et de gouvernement, des partenaires, etc. Les sessions porteront sur des sujets comme, l’«action des systèmes alimentaires face à la crise», «impact du climat sur les systèmes alimentaires», «nutrition et régimes alimentaires sains» ainsi que, les «marchés en relation avec les moyens de subsistance» donneront le ton, au cours des quatre jours de débats pour se questionner sur la viabilité des systèmes agricoles et les stratégies de remédiation.
C’est le lieu de rappeler qu’au Niger, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, a fait de l’agriculture et de la sécurité alimentaire une de ses priorités, notamment à travers la poursuite de l’Initiative 3N (I3N), un projet phare visant à apporter une réponse durable aux récurrents épisodes de déficits alimentaires et nutritionnels. S’y ajoute également la récente «Opération Pluies Provoquées» qui offre des perspectives d’interventions ponctuelles ciblant essentiellement les zones de cultures ou de pâturage, lorsque celles-ci connaissent de longs moments de sécheresse, l’objectif étant de mieux répartir la pluviométrie dans le temps et l’espace, un véritable gage d’accroissement de la production agro-pastorale.
Il faut noter qu’en marge du Sommet de l’AGRA, Le Président de la République a eu plusieurs séances de travail avec des responsables d’institutions. C’est ainsi qu’il a eu des échanges enrichissants avec le président nouvellement élu du FIDA, M. Alvaro Lario, le Directeur Général de l’African Risk Capacity (ARC), M. Ibrahim Cheikh et avec la présidente de l’AGRF, Organisatrice du Sommet, Mme Agnès Kalibata. Les questions relatives à l’agriculture, au changement climatique et au financement des investissements agricoles étaient au centre des discussions.
Assane Soumana(onep)
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Visite de travail du Président de la République à Münster (Allemagne) : Le Président Issoufou Mahamadou a accordé, hier, une audience au Vice-ministre italien des Affaires Etrangères
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou a pris part, dimanche dernier, à la Rencontre Internationale pour la Paix "Chemins de Paix, religions et cultures en dialogue", organisée par la Communauté de Sant’Egidio.
La rencontre interreligieuse organisée par la communauté Sant'Egidio a également examiné cette question de migration. Parmi les autres thèmes discutés lors des ateliers, figurent la paix et le dialogue interreligieux, la non-violence, le désarmement, le droit à la santé, la corruption et la justice sociale.
Peu avant de quitter Müster pour Niamey, le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, a reçu en audience, hier lundi 11 septembre 2017 dans la matinée, le Vice-ministre italien des Affaires Etrangères, M. Mario Giro.
Le diplomate Italien participe, à Münster-Osnabrück, à la Rencontre Internationale pour la Paix "Chemins de Paix, religions et cultures en dialogue". Il a déclaré à l’issue de l’audience être venu remercier le Chef de l’Etat pour avoir répondu à l’invitation de la Communauté de Sant’Egidio pour participer à cette grande rencontre internationale de dialogue interreligieux pour la paix.
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Visite de travail du Président de la République à New-York, aux États-Unis d’Amérique : Le Chef de l’Etat s’est entretenu avec le Secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken et le Directeur Général par intérim de MCC
Après Dakar où il a pris part au 7ème Forum international sur la Paix et la Sécurité en Afrique, le Président de la République, Chef de l'État, S.E.M Mohamed Bazoum, a entamé une visite de travail, le mardi 07 décembre 2021, à New-York, aux États-Unis d’Amérique. Cette visite du Chef de l’Etat à New York est d’autant plus importante que notre pays assure la présidence du Conseil de Sécurité de l’ONU pour ce mois de Décembre 2021.
Dans l’après-midi d’hier, mercredi 08 décembre 2021, le Président de la République, S.E.M Mohamed Bazoum s'est entretenu par visio-conférence avec le Secrétaire d'Etat américain, M. Anthony Blinken.
Auparavant, le Chef de l’Etat a eu une séance de travail avec une délégation du Millénium Challenge Corporation (MCC) conduite par le Directeur Général par intérim de ladite institution, M. Mahmoud Bah. «Cette réunion a porté essentiellement sur la lutte contre la corruption et les avantages qu’elle doit avoir pour les paysans nigériens dans le cadre de la libéralisation du secteur des engrais. Il a été également question de la mise en place d’un projet Compact régional pour le Niger», souligne-t-on.
L’agenda du Chef de l’Etat pour cette même journée de mercredi comporte également une rencontre avec les Responsables des Agences des Nations Unies (UNFPA), une audience avec le Président de l'Estonie, et une rencontre avec les investisseurs de United Nations Global Compact.
Assane Soumana(onep)
09 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Visite de travail du Président de la République à Rome (Italie) : SE Mohamed Bazoum, invité spécial de la 8ème Conférence des Dialogues Méditerranéens
A l’invitation du Ministère italien des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale et de l’ISPI (Institut italien d’études politiques internationales), le Président de la République, SEM. Mohamed BAZOUM a entamé, hier, une visite de travail à Rome, en Italie, hôte spécial de la 8ème Conférence de MED (Les Dialogues Méditerranéens) qui se déroule du 2 au 3 Décembre 2022.
Cette rencontre annuelle, placée sous le thème « Traverser la tempête : interdépendance, résilience et coopération » se tiendra en présentiel avec la participation des chefs d’Etat et de gouvernement, des ministres, des membres d’organisations internationales, des universitaires, des spécialistes des médias, du secteur des affaires ainsi que de la société civile au Grand Hotel Parco dei Principi de la « Ville Eternelle». Les travaux, qui se dérouleront en 35 sessions de panels permettront de discuter ensemble de l’avenir de la region, l’impact de la pandémie et de la guerre en Ukraine sur la région, les défis liés à la sécurité partagée, à la sécurité énergétique et alimentaire, au dialogue culturel et religieux, etc..
Il s’agira aussi de repanser les approches traditionnelles de la région en complétant les analyses des défis actuels avec de nouvelles idées et suggestions et de rédiger un nouvel « agenda positif», abordant les défis communs aux niveaux régional et international.
Le Chef de l’Etat SE Mohamed BAZOUM sera avec le mauritanien Mohamed EL GHAZOUANI, la seule personnalité de rang présidentiel appelé à intervenir dans ce forum en compagnie du dirigeant du pays-hôte Sergio MATTARELLA. Le choix porté sur le Président Mohamed BAZOUM et le Niger, qui n’est pourtant pas riverain de la Méditerranée, relève de sa qualité d’expertise sur les questions de sécurité et de stabilisation de la région sahélienne. Son regard avisé et ses propositions sur ces questions géopolitiques qui engagent une partie du monde seront attendus et écoutés avec attention. Son expertise est d’autant plus appréciée qu’il a théorisé dans les grands forums internationaux, les questions de sécurité et du développement.
SE M. Mohamed BAZOUM honorera de sa présence ce vendredi 2 décembre à la cérémonie d’ouverture sous l’égide du Président Italien Sergio Mattarella en présence de M. Antonio Tajani, Vice-président du Conseil des ministres et Ministre des Affaires Etrangères. Le Président EL GHAZOUANI de la République Islamique de Mauritanie complétera la liste des personnalités de haut rang invitées à ce grand événement qui concerne le pourtour méditerranéen et au-delà.
Auparavant, le Niger sera encore à l’honneur avec la Table ronde « Italie. Niger. Europe. Afrique. Deux Continents. Un seul destin» qui se tient ce 1er décembre 2022 dans la prestigieuse Université internationale des Etudes Sociales Guido Carli de Rome. Organisée par la Fondation Med-Or, elle a pour objet de sensibiliser l’Italie sur le rôle stratégique et l’importance sur le plan géopolitique du Niger; elle entend ainsi explorer de nouvelles opportunités de coopération avec les institutions italiennes et sur la nécessité de soutenir l’agenda du développement du Président Mohamed BAZOUM.
Le Président de la République est accompagné dans ce déplacement de M. Hassoumi MASSOUDOU, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Ibrahim SANI ABANI, Directeur de Cabinet du Président de la République ;M. Oumar MOUSSA, Directeur de Cabinet adjoint en second du Président de la République ; Mme Fatimata CHEFFOU, Ambassadrice du Niger en Italie.
Cellule de Communication de la Présidence de la République
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Visite de travail du Président de la République à Rome (Italie) : SE. Mohamed Bazoum a pris part à la Conférence des Dialogues Méditerranéens, puis reçu au Vatican par le Pape François
Le Président de la République, SEM. Mohamed Bazouma poursuit sa visite de travail à Rome, en Italie, où il est l’hôte spécial de la 8ème Conférence de MED (Les Dialogues Méditerranéens) qui s’est déroulée du 2 au 3 décembre 2022.
Le jeudi 1er décembre, le Président Mohamed Bazoum a pris part au forum sur le thème ‘’ Italie, Niger, Europe, Afrique : deux continents, un seul destin’’, apprend-on des services de communication de la présidence. Plusieurs autres personnalités et membres du Gouvernement Italien y ont également participé parmi lesquels Matteo Piantedosi, ministre de l’Intérieur Italien, Guido Crosetto, ministre de la Défense Italien, Anna Maria Bernini, ministre de l’Université et de la Recherche. On note aussi la présence de Marco Minniti, Président de la Fondation Med-Or, organisatrice de cette rencontre, Andrea Prencipe Recteur de l’université Luiss Guido Carli où se tenait la table ronde.
Le Chef de l’État a dans son intervention évoqué divers sujets pour mettre en relief le destin commun entre le Niger et l’Italie tout d’abord puis entre l’Afrique et l’Europe. De la migration à la sécurité en passant par l’éducation, la démographie, le changement climatique et les énergies fossiles, le Président Mohamed Bazoum a passé au crible et avec maestria tous les aspects de ce que doit être le nouveau paradigme dans les relations entre l’Afrique et l’Europe d’une part et d’autre part entre le Niger et l’Italie. Cette relation ‘’décomplexée’’ a affirmé le Chef de l’État doit s’intensifier à travers un accroissement des investissements directs italiens et européens dans des secteurs tels que, l’agro-alimentaire, l’énergie, l’enseignement supérieur, les infrastructures (télécommunications, routes etc.).
Au terme du Forum, le Président de la République a tenu une séance de travail, avec une délégation des grandes entreprises italiennes membres du consortium Confindustria Asafrica, sur les opportunités d’investissement au Niger.
Le samedi 3 décembre 2022, le Président de la République, Mohamed Bazoum a été reçu au Vatican (ville-Etat située au cœur de Rome en Italie) par le Pape François. Le Chef de l’Etat a ensuite eu une séance de travail avec Son Eminence Cardinal Parolin, Secrétaire d’Etat du Vatican. Lesquestions sécuritaires au Sahel et celles liées à la nécessité d’améliorer le Système Éducatif ont été au centre des discussions.
Vendredi, le Chef de l’Etat a reçu une délégation de l’Union Européenne conduite par Mme Emanuela Del Re, Représentante spéciale de l’UE pour le Sahel.
Auparavant, SE Mohamed Bazoum a reçu en audience une délégation de l’Institut international pour l’unification du droit privé (UNIDROIT).
Les discussions ont porté sur des instruments juridiques harmonisés préparés par UNIDROIT, en adhérant aux autres conventions, et en mettant en œuvre ou divulguant les instruments de “soft law” tels que les principes, lois types et guides à savoir: le Protocole portant sur le financement du matériel d’équipement minier, agricole et de construction (MAC) : faciliter le financement et la location de matériel de grande valeur ; le Protocole portant sur le financement du matériel roulant ferroviaire; la Convention d’UNIDROIT de 1995 sur les biens culturels volés ou illicitement exportés adoptée à Rome le 24 juin 1995. La Convention compte aujourd’hui 54 États Parties: lutter contre le trafic international des biens culturels et faciliter la restitution des biens.
Cellule de Communication de la Présidence de la République
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Visite de travail du Président de la République à Téra et à Gotheye (région de Tillabéri) : Message fort de solidarité et de soutien du Chef de l’Etat aux populations victimes de l’insécurité
Après les localités de Torodi et de Makalondi, le 3 juin dernier, ce fut au tour des départements de Téra et de Gothèye, toujours dans la région de Tillabéri, d’accueillir, hier jeudi 9 juin 2022, le Président de la République, SE M. Mohamed Bazoum, pour une visite de travail.
Il s’est agi pour le Chef de l’Etat d’aller à la rencontre des populations de ces deux entités qui subissent une insécurité résiduelle entretenue par des groupes Armés non Étatiques (GANE), pour leur porter les messages de solidarité de la Nation et d’espoir pour la résorption du péril insécuritaire. En effet ce sont d’importants moyens militaires et logistiques qui sont déployés dans ces zones dans le cadre bilatéral avec le Burkina avec l’Opération Taanli notamment ou de la coalition internationale, en vue d’éradiquer les actions terroristes.
A Téra et Gothèye, zones frontalières avec le Burkina, le Président Mohamed Bazoum sera à l’écoute de la population à laquelle il réaffirmera l’action militaire en cours mais délivrera aussi sa stratégie pour le retour des déplacés internes (PDI) dans leur terroir d’attache sociale avec la promesse d’une sécurité garantie.
Dans le département de Gothèye, le Chef de l’Etat a rencontré la population de la Sirba massivement mobilisée pour lui réserver un accueil enthousiaste au niveau du village de Garbaye Kourou, localité qui regroupe 1136 personnes déplacées pour 204 ménages ayant fui les actions des groupes terroristes qui opèrent le long de la zone des trois frontières Niger-Burkina Faso-Mali.
Au cours de cette rencontre, le Maire de la commune de Gothèye, M. Souley Halidou, a rappelé, dans son mot de bienvenue, que la zone subit de plein fouet les conséquences du terrorisme avec plusieurs centaines de déplacés s’étant installés tout au long de la Sirba. C’est ainsi que, le maire de Gothèye a sollicité le soutien et l’accompagnement du Chef de l’État pour rendre possible un retour paisible de ces déplacés dans leurs villages.
Auparavant, le représentant des chefs traditionnels de la Sirba, M. Chaibou Harouna, a pris la parole pour exposer au Président de la République un certain nombre de doléances pouvant permettre d’améliorer leurs conditions de vie impactées par l’afflux des déplacés. Il a ainsi demandé la réparation des 4 forages d’eau du village tombés en panne ; la dotation en personnel et en médicaments du Centre de Soins construit sur fonds propres du village, mais aussi la construction de classes en matériaux définitifs pour le collège et l’école primaire du village.
Quant aux représentants des déplacés, M. Amirou Mandao et Binta Yacouba, ils ont témoigné leur reconnaissance et leurs remerciements à l’endroit du Président de la République pour cette marque de solidarité dont ils ont fait objet. Ils ont saisi l’opportunité de cette visite présidentielle pour réitérer leurs vifs remerciements à la population du village de Garbaye Kourou pour leur hospitalité.
En réponse à ces intervenants, le Président de la République a annoncé des réponses urgentes et adéquates qui permettront d’améliorer le bien-être de la population de cette localité, voire de toute la zone. «Vous êtes dans une situation qui commande que je vienne vous voir, que je vienne vous exprimer ma solidarité et mon soutien, vous dire que j’ai conscience de la détresse que vous vivez, des conditions très difficiles dans lesquelles vous êtes. Je suis venu témoigner de tout cela, mais en même temps me faire encore une opinion plus précise de ces difficultés, et de pouvoir envisager, au nom de mes responsabilités, les solutions que nous nous devons d’apporter à cette situation bien exceptionnelle que vous vivez », a précisé le Président Mohamed Bazoum.
En effet, a-t-il déploré, depuis deux années, voire plus, cet espace est devenu assez trouble et la quiétude des populations s’est réduite progressivement. « Mais ces dernières semaines, vous avez été victimes d’actes d’agressions délibérées et de violences que rien ne peut expliquer. Et cela vous a poussés à envisager la chose la plus difficile : quitter chez soi sans rien emporter pour vivre dans la précarité », a souligné le Chef de l’Etat.
Le Président de la République a ensuite assuré que des dispositions sont prises pour combattre sans répit ce phénomène d’insécurité sur toute l’étendue de la zone des trois frontières. Fustigeant les attaques perpétrées contre les populations civiles, il a assuré qu’une réponse sera élaborée en adéquation avec la situation. Affirmant qu’il ne sera pas question de faire le jeu des terroristes, il a annoncé qu’il a conçu un plan de soutien aux populations, assorti d’un autre plan de leur sécurisation lorsqu’elles vont retourner dans leur terroir d’attache. «Notre armée et les autres forces de défense et de sécurité vont occuper l’espace, de façon méthodique et adéquate par rapport aux exigences de la situation. C’est cela que je suis venu vous dire ! », a lancé le Chef de l’Etat.
La délégation présidentielle a ensuite mis le cap sur Dargol puis à Téra, où elle a rencontré d’autres populations déplacées. Tout comme il l’a fait à Garbey Kourou, le Chef de l’Etat a adressé un vibrant message de solidarité et de compassion aux populations déplacées et à l’ensemble des habitants de la zone impactés par la crise d’insécurité. « Nous allons nous battre pour que chacun de vous retourne chez lui, et les militaires, les gendarmes, les gardes, les policiers, les services publics de l’Etat seront à votre disposition pour vous garantir la sécurité et tous les services dont vous auriez besoin », a assuré le Président Mohamed Bazoum.
Par Assane Soumana(onep)
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Visite de travail du Président de la République à Tibiri dans la région de Dosso : Le Chef de l’Etat annonce la construction d’une centrale électrique à Zabori pour résorber le déficit énergétrique
Au deuxième jour de sa visite de travail en profondeur dans la région de Dosso, le Président de la République, Mohamed Bazoum était hier l’hôte des populations du département de Tibiri, en plein cœur du territoire Aréwa. Parti très tôt ce matin du 11 octobre 2022 de la ville de Dosso, le Chef de l’Etat a dû marquer plusieurs arrêts en cours de route pour saluer les milliers de ces concitoyens du Zarmatarey et de l’Aréwa massivement sortis le long des 118 km de route Dosso à Tibiri en passant par Koré Mairoua pour lui souhaiter la bienvenue. Bien normal car, après un an et demi à la magistrature suprême du pays, le Président de la République a justement entrepris cette visite pour prendre physiquement contact avec les populations de ladite région, toucher du doigt leurs réalités socioéconomiques, entendre d’une oreille attentive leurs préoccupations et leur dire ce qu’il entend mettre en œuvre pour améliorer leurs conditions de vie.
Tibiri paré de toutes ses couleurs, dans toute sa diversité n’a pas ménagé le moindre effort pour réserver un accueil grandissime au Président Bazoum qui a foulé le sol des ancêtres du Samna Aboubacar Marafa, chef de canton de Tibiri, à 11H40mn. Comme à Gaya la précédente étape du périple présidentiel, c’est tôt le matin que les populations de toutes les contrées de Tibiri sont sorties dans toute leur splendeur pour converger vers le CES de cette belle cité de l’Aréwa riche de sa culture dont les ressortissants en tirent une légitime fierté encore. Ils sont sortis massivement pour faire étalage de cette riche culture du terroir Aréwa sur l’esplanade devant accueillir le meeting qu’animera le Président de la République. Les arnas ou les Yan Bori conduits par leur Janbaro, les chasseurs traditionnels, les griots traditionnels et les groupes musicaux modernes, les invulnérables communément appellés ‘’Yan Taouri’’, les chevaliers de la cour du chef de canton ont rivalisé de talents pour tenir en haleine l’immense foule qui attendait avec ferveur mais dans le calme et la discipline l’arrivée du Président de la République.
Ni la forte chaleur, encore moins la longue attente n’ont eu raison de la ferme détermination de cette population hospitalière de Tibiri et des communes voisines à rester accueillir l’hôte pour lui adresser, de vive voix, ses remerciements au Président de la République et lui témoigner sa gratitude. Et c’est dans une ambiance d’ordre et de discipline que les arawa, les Goubé et les peulhs ainsi que les touaregs qui habitent la localité ont accueilli leur illustre hôte. Le chef de l’Etat a eu un bain de foule ‘’bien arrosé’’ à son arrivée dans l’enceinte du CES de Tibiri en y faisant un tour complet de la grande cour du CES avant d’aller donner une chaleureuse poignée de main au Samna boubacar Marafa, le Chef de canton de Tibiri accompagné de ses notables et de ses amis chefs traditionnels de la zone mais aussi, ceux du Nigeria voisinont répndu présents à l’invitation de leur collègue pour être les témoins de la fête.
Après ce bain de foule et avant de prendre place à la tribune, le Président de la République a visité le stand d’exposition des produits agricoles de la très riche vallée du Dallol Maouri.
Le protocole religieux observé, le maire de la commune de Tibiri a présenté sa commune de plus de cent mille (104.000) habitants répartis dans 87 villages et quelques groupements sur un territoire vaste de 467km2 traversé par le Dallol. Le maire a saisi l’occasion pour dire au Chef de l’Etat que, la population de Tibiri souhaite ardemment un accompagnement plus soutenu de l’Etat pour une meilleure mise en valeur de cette vallée. Cette dernière, selon lui, permettra de bénéficier davantage de l’énorme potentiel qu’elle regorge, de même qu’elle réduira le chomage et l’exode des jeunes.
Le préfet du département a, quand à lui présenté son entité qui couvre 3142 km2 avec une population de plus de 362000 habitants répartis dans 4 communes dont Tibiri. Il a appuyé les propos du maire dans le sens de la mise en valeur des potentialités agropastorales et les ressources naturelles favorables au développement de nombreuses activités pour le bien-être des populations.
Après les messages livrés par les deux responsables, l’occasion a été donné au griot du Chef de canton de Tibiri de chanter la gloire de l’héritier du Sarki Karfé, le fondateur de la chefferie de Tibiri il y a environ 180 ans. Le chef des arnas Yan Bori Janbaro, tout de noir vêtu, s’est également produit sur scène avec ses adeptes, devant le Chef de l’Etat. Galvanisés par le son de la calebasse et du violon traditionnel ‘’Gogué’’, Janbaro et sa troupe ont exécuté la danse du Bori. Ce fut l’occasion pour leur chef de faire la démonstration des pouvoirs mystiques hérités de leurs ancestres et qu’ils perpétuent avec fierté. Plusieurs artistes modernes et traditionnels locaux et un groupement d’aristes de Niamey se sont également produits pendant le meeting. Comme le veut la tradition du terroir, le Chef de canton de Tibiri a offert un chameau et un cheval en guise de cadeau à son illustre hôte. La cérémonie a connu son apothéose avec le message tant attendu du Président Mohamed Bazoum aux populations, un message emprunt d’engagement et de responsabilité livré en langue haoussa qui a, par moment, été interrompu par les ovations et les applaudissement d’un public convaincu par les propos du Chef de l’Etat, tant, il touche à leurs préoccupations quotidiennes.
Les préoccupations des populations au centre du message du Chef de l’Etat
Ainsi au cours de ce meeting populaire devant des milliers de ses concitoyens, le Chef de l’Etat Mohamed Bazou a parlé de plusieurs thématiques à savoir l’agriculture et l’élevage, les infrastructures, la sécurité, la coexistence pacifique, l’éducation et l’énergie. A l’entame de son prpos, le Président Bazoum a exprimé de vive voix ses remerciements aux populations dans leur diversité pour cette mobilisation exceptionnelle qui est une preuve matérielle du soutien qu’elles apportent au gouvernement pour les efforts qu’il déploie. «Nous sommes heureux de vous voir si massivement nous soutenir. Nous sommes venus parce qu’il est de notre devoir en tant que responsables du pays de rendre visite aux populations afin de voir les réalités qu’elles vivent et apporter l’appui nécessaire», a dit le chef de l’Etat avant de souligner qu’il est venu en sa qualité du Président de la République pour la première fois après un an et demi passé à la tête du pays.
Au plan sécuritaire, le Président de la République s’est félicité que, la région de Dosso en général soit épargnée par l’insécurité et a demandé aux leaders religieux de contribuer par les prières au maintien de cette situation et pour le retour de la paix dans toutes les régions du Niger. Pour le Chef de l’Etat, cette visite lui a permis de mieux comprendre la situation. «Je suis venu à Tibiri pour mieux appréhender votre situation et envisager les meilleures voies à suivre pour solutionner vos problèmes», a-t-il déclaré.
Le Président Mohamed Bazoum a souligné que la région de Dosso est une zone très riche en eaux ajoutant que, c’est avec l’eau qu’on pratique l’agriculture, l’élevage et même le dévelopement industriel. Dosso dispose de trois Dallol ( Bosso, Fogha et Maouri) qui regorgent environ 500 milliards de mètres cubes d’eaux souteraines dont la mise en valeur permettra les cultures de contre-saison sur plus de deux (2) millions d’hectares dont un (1) million dans le Dallol Maouri.
C’est dans ce domaine, a estimé le Chef de l’Etat, qu’on doit redoubler d’effort. Et c’est le sens qu’il donne à sa visite à Gaya et à Tibiri. Il a rappelé sa promesse de campagne qui consiste à faire de l’agriculture non pluviale une alternative à la saison des pluies avec ses aléas. Le Président Mohamed Bazoum a annoncé à la population de l’Aréwa qu’il mettra en œuvre son pogramme de «Parc Agro-industriel» qui mettra l’accent sur le potentiel spécifique de chaque zone du Niger pour tirer le maximum de ce qu’elle peut donner au profit de la population. A titre d’exemple, le Chef de l’Etat a indiqué que, les zones du Dallol Maouri peuvent produire suffisamment de riz pour la population nigérienne en général. Pour accompagner ce programme, le Président Bazoum a fait savoir que, l’Etat va développer un programme énergétique conséquent. En outre, le réseau routier sera développé pour offrir aux producteurs la possibilté d’écouler leurs excédents de production qui, elle, sera soutenue par l’approvisionnement en intrants agricoles.
En matière d’énergie, le chef de l’Etat a annoncé la bonne nouvelle à la population à savoir la construction d’une centrale électrique à Zabori qui alimentera l’ensemble des localités avoisinantes. Se prononçant sur la question de l’éducation, il a félicité les populations de Tibiri pour les bons résultats scolaires de l’année passée et pour avoir un de ses ressortissants arrivé premier au niveau national. Il a ensuite expliqué son ambition de maintenir les filles le plus longtemps à l’école grâce au programme de construction de collèges internats pour les filles et la suppression des classes en paillottes au Niger. Mieux, le Chef de l’Etat a mis l’accent sur la qualité de la formation des enseignants qui seront désormais recrutés dans les écoles normales avec le baccalauréat et non le BEPC. Il a énuméré toutes une série de mesures qui seront mises en œuvre pour améliorer la qualité de l’éducation et favoriser la formation professioennelle des jeunes dans les différents corps de métier en vue de favoriser la création d’emploi.
Zabeirou Moussa(onep), Envoyé Spécial à Tibiri
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Visite de travail du Président de la République au Gabon : Plusieurs sujets d’intérêts communs évoqués lors d’une séance de travail entre les Présidents Mohamed Bazoum et Ali Bongo Ondimba
En visite de travail et d’amitié à Libreville en terre gabonaise, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a été reçu hier mardi 21 Février 2023, par son frère et ami, SE. Ali Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise.
Après une séance de travail en tête-à-tête, le Chef de l’Etat a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a abordé plusieurs sujets en lien avec la coopération bilatérale, la suppression du visa pour les Nigériens et les questions liées au changement climatique.
Il s’en est ensuite suivi un déjeuner de travail, élargi au reste de la délégation, qui marque la fin de cette visite du Chef de l’État en terre gabonaise.
Rappelons que le lundi 20 février 2023, le Président Mohamed Bazoum a rencontré, à Libreville, une délégation de la diaspora nigérienne résidant au Gabon. Plusieurs sujets ont été abordés lors de cette rencontre : politique consulaire, sécurité, éducation, perspectives de développement, etc.
À noter que plus de 13.000 nigériens vivent au Gabon en toute quiétude et y mènent leurs activités depuis plusieurs décennies. L’un d’eux, M. Moussa Adamou, deviendra même Ministre des Affaires Etrangères du Gabon le 22 Mars 2022 et décédera malheureusement, le 20 Janvier 2023 suite à un malaise cardiaque. Le Chef de l’Etat sera reçu au Palais Présidentiel par son frère et ami Ali Bongo Ondimba, ce 21 Février 2023, pour une séance de travail.
Direction de la Communication de la Présidence de la République
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Visite de travail du Président de la République au Grand-Duché de Luxembourg : Signature du 4ème Programme Indicatif de Coopération portant sur une enveloppe budgétaire ide 144,45 millions d'euros
Après avoir pris part, le mardi 18 mai dernier à Paris, au sommet sur le financement des économies africaines, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, est arrivé, hier, au Luxembourg dans le cadre d’une visite de travail à l’effet notamment de discuter des questions de coopération et de développement entre nos deux pays. Après une séance de travail, les deux délégations ont procédé à la Signature du 4ème Programme indicatif de coopération (PIC IV).
Selon un communiqué rendu public par le gouvernement luxembourgeois suite à l’accueil du Président de la République, le Premier ministre, ministre d’Etat, M. Xavier Bettel, s’est vivement réjoui d’accueillir la délégation présidentielle nigérienne en terre luxembourgeoise. "Je tiens à remercier le Président Bazoum d'avoir choisi le Grand-Duché de Luxembourg pour un de ses premiers déplacements à l'étranger, ce qui témoigne de la profonde amitié qui lie nos deux pays et de l'excellence des relations depuis plus de 30 ans - des relations fondées sur un partage de valeurs, où la dignité humaine, le respect des droits humains et la démocratie sont centraux", a noté M. Xavier Bettel.
« Le Niger étant un pays partenaire de prioritaire du Luxembourg depuis 1989, la visite de travail de la délégation de haut niveau nigérienne était par ailleurs l'occasion de signer le 4e Programme Indicatif de Coopération (PIC IV). Le nouveau PIC doté d'une enveloppe budgétaire indicative de 144,45 millions d'euros, la plus élevée octroyée jusqu'à présent à un pays partenaire de la Coopération luxembourgeoise, sera mis en œuvre pendant une période de cinq ans (2022-26) », souligne le même communiqué. .
Au cours de la cérémonie consacrée à la signature du nouveau Programme Indicatif de Coopération (PIC), le Premier ministre luxembourgeois a indiqué que ceci est « une des expressions concrètes de notre partenariat solide et basé sur la confiance ». M. Xavier Bettel a ajouté que « c'est un signe de reconnaissance et d'appui fort du Luxembourg envers le Niger et son peuple. Mais, avant tout, ce soutien doit aussi être un message d'espoir et de création de perspectives, notamment pour la jeunesse, tout en soutenant l'État nigérien à assumer ses fonctions régaliennes. Car pour le Luxembourg, investir dans la coopération, c'est investir dans le futur, dans la sécurité et dans la paix"
Comme le précise le communiqué, les interventions prévues dans ce 4ème PIC s'inscrivent dans la continuation des travaux accomplis jusqu'ici par la Coopération luxembourgeoise et la République du Niger, tout en adaptant les actions au contexte actuel et aux nouvelles approches pour une coopération plus innovante, plus inclusive et plus durable. « Le nouveau PIC a pour ambition de contribuer au développement des capacités locales, notamment par l'amélioration de la fourniture et l'accès à des services sociaux de base de qualité pour les plus vulnérables, donc l'accès à l'eau et à l'assainissement, aux soins de santé, à l'éducation. Un focus spécifique sera mis sur les femmes et les jeunes, leur intégration socioéconomique, l'accès à la formation professionnelle et au crédit étant essentiel pour leur autonomisation. Le deuxième objectif stratégique du PIC IV visera à soutenir les autorités nigériennes en termes de gouvernance, plus particulièrement dans la fourniture, de manière inclusive, des services sociaux de base et la gestion des dépenses publiques », souligne le document.
D’autre part, indique la même source, dans le but de soutenir le Niger dans sa réponse aux défis sécuritaires et humanitaires, le PIC IV visera à renforcer le triple nexus entre l'humanitaire, le développement et la paix. « Dans ce contexte le PIC comprend également un budget pluriannuel dédié à l'action humanitaire, à hauteur de 24 millions d'euros. Le PIC s'inscrit donc aussi dans l'approche globale, cohérente, et à long terme, dite des "3D" : Développement, Diplomatie et Défense », note le communiqué.
Il importe de souligner qu’au cours de son séjour, SE. Mohamed Bazoum sera reçu en audience par le Grand-Duc de Luxembourg. Le Chef de l’Etat est accompagné du ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, et du ministre des Finances, M. Ahmat Jihoud.
Assane Soumana(onep)
20 mai 2021
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Visite de travail du Président de la République au Royaume Uni : Le Chef de l’Etat assistera à la cérémonie de Couronnement du Roi Charles III et présidera une table ronde sur le commerce et l’investissement au Niger
Le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Mohamed Bazoum, est arrivé, hier, à Londres où il participera à la cérémonie de couronnement du Roi Charles III du Royaume Uni. A son arrivée dans la capitale britannique, le Chef de l’Etat a été accueilli par le représentant du Roi et celui du ministère des Affaires étrangères.
En marge du couronnement du Roi Charles III, le Président Mohamed BAZOUM présidera, ce vendredi 5 mai 2023, une Table Ronde sur le Commerce et l’Investissement au Niger, une occasion pour le Chef de l’Etat de faire la promotion de la «Destination Niger».
C’est une démarche volontariste qui vise à diversifier les investisseurs et à soutenir la croissance et le développement au moment où tous les indicateurs économiques sont au vert. Au cours de cette table ronde, les partenaires seront édifiés par les officiels nigériens sur le climat des affaires et les opportunités d’investissement, après une présentation des potentialités pétrolières, minières et énergétiques. Des discussions sur l’articulation des montages publics-privés seront engagées pour réussir les collaborations d’investissements.
Cette diplomatie économique offensive initiée par le Président Mohamed BAZOUM depuis son arrivée à la magistrature suprême, vise à accroitre le spectre d’attractivité et faire du Niger un écosystème d’investissements et d’affaires profitables aux parties en toute sécurité.
Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement notamment de M. Massoudou Hassoumi, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération ; M. Alkache Alhada, ministre du Commerce, M. Mahamane Sani Mahamadou et Mme Aichatou Boulama Kané, Ambassadrice du Niger au Royaume-Uni avec résidence à Paris.
Service Communication de la Présidence
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Visite de travail du Président de la République au Togo : Le Chef de l’Etat assiste à l’inauguration de nouvelles installations au Port de Lomé et rencontre la diaspora nigérienne
Le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, a entamé lundi 20 mars 2023 une visite officielle en République togolaise, à l’invitation de son homologue Faure E. GNASSINGBE. A la tête d’une forte délégation, le Président Bazoum est arrivé à l’Aéroport International Gnassingbé EYADEMA de Lomé en fin de matinée, où il a été accueilli à la descente d’avion par le Chef de l’Etat togolais avant de recevoir les honneurs militaires et de suivre l’exécution des hymnes nationaux des deux pays.
Aussitôt après, les deux Chefs d’Etat ont eu un premier entretien en tête à tête au Palais de Lomé 2, avant de co-présider la réunion des deux délégations.
Dans l’après-midi du lundi, les Présidents Mohamed Bazoum et Faure GNASSINGBE se sont rendus au Port Autonome de Lomé (PAL), pour l’inauguration des nouvelles installations de Lomé Container Terminal S.A. (LCT) qui opère, sur un site de 53 hectares et un quai de 1.050 mètres, 2.200.000 conteneurs par an.
Le port en eau profonde de Lomé a été mis en service en 1962 et n’a cessé depuis, de se développer pour devenir un des plus grands du continent, avec deux terminaux (LCT et Bolloré) et un matériel de manutention de dernière génération. LCT a vocation à être la passerelle vers le Niger, le Mali, le Burkina Faso et le Nord Nigeria.
Après avoir reçu d’amples explications sur les capacités du PAL et les avantages comparatifs qu’il présente pour le Niger, le Président Bazoum a fait le tour des installations portuaires.
Ensuite, et toujours dans l’après-midi, le Président de la République et sa délégation ont rencontré au Centre International des Conférences (CIC) de Lomé, la communauté nigérienne vivant au Togo. C’est une diaspora nombreuse et dynamique, soudée autour de l’Ambassadeur Sidi Zakari, qui a convergé au CIC, pour magnifier dans la prise de parole de ses représentants l’exemplarité des relations nigéro-togolaises. Les représentants des femmes, des étudiants, des éleveurs, des transporteurs, du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur, ont tous affirmé vivre en paix au Togo et en harmonie avec leurs frères Togolais. Ils ont toutefois soulevé quelques préoccupations, relatives notamment à la sécurité du corridor routier Togo-Niger, à l’inscription des étudiants non nationaux à l’Université de Lomé, à l’accès aux titres fonciers, etc.
Le Président Mohamed Bazoum les a rassurés sur ces questions : « j’effectue ces visites, la semaine passée au Bénin, aujourd’hui au Togo, dans des pays où nous avons des intérêts importants. Nous discutons avec les autorités de ces pays de nos intérêts et de la situation de notre communauté. Nous étions déjà au fait de vos préoccupations et pour certaines, des solutions sont trouvées », a-t-il déclaré. Le Président Bazoum a aussi annoncé qu’une réunion des ministres des transports se tiendra dans les dix prochains jours à Niamey, sur la question du corridor.
Le Chef de l’Etat a enfin évoqué les futures échéances électorales qui désigneront les députés de la diaspora, appelant ses compatriotes vivant au Togo à mener une compétition saine.
Service de presse de la Présidence de la République
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Visite de travail du Président de la République dans la région de Diffa : Le Chef de l’État apprécie les actions pour le retour des déplacés internes et se félicite des succès réalisés par les FDS
Le Président de la République, Chef Suprême des Armées, SE. Mohamed Bazoum, a été l’hôte des populations de la région de Diffa, du samedi 25 au dimanche 26 juin 2022, dans le cadre d’une visite de travail en profondeur dans cette zone menacée par l’insécurité depuis 2015. En effet, c’est une tradition désormais bien établie pour le Chef de l’État, SE. Mohamed Bazoum, d’aller à la rencontre des populations éprouvées par les menaces multiformes. Ces déplacements conduisent le Président de la République, souvent jusqu’à quelques encablures des lignes de front, en vue de rassurer les populations des zones de crise et leur apporter sa solidarité personnelle et celle de toute la Nation.
Ces visites sont aussi l’occasion pour le Chef de l’Etat d’échanger directement avec les populations concernées sur les solutions concrètes pouvant permettre le retour des personnes déplacées dans leur terroir d’attache, ainsi que sur les questions ayant trait au développement. C’est à ce titre que, avant de se retrouver, pour une seconde fois, dans la région de Diffa, le Chef de l’État était dans la partie Ouest du pays, à Torodi, Makalondi, Téra et Gothèye. L’objectif de ce deuxième déplacement du genre à Diffa s’inscrit dans le cadre du suivi du retour des déplacés internes. Pour rappel, la première tournée effectuée en début juillet 2021, dans l’emblématique localité de Baroua, avait été l’occasion au Chef de l’État de donner le coup d’envoi du retour des populations dans leur terroir d’origine.

La situation sécuritaire est actuellement caractérisée dans cette partie Est du pays par un rapport de force favorable aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS), après les victoires enregistrées à travers la neutralisation des terroristes et le démantèlement de leurs bases logistiques et opérationnelles dans le bassin du Lac Tchad. Ces actions ont été menées en collaboration avec la Force Multinationale Mixte (FMM) composées des forces du Niger, du Cameroun, du Nigeria et du Tchad. Selon le bilan officiel, « l’opération conjointe dénommée « Lac Sanity » (Intégrité du Lac) dans les îles du Lac Tchad et des localités voisines, menée par la FMM, du 28 mars au 4 juin 2022, a permis de neutraliser plus 800 terroristes de Boko Haram et de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), la destruction ou la saisie de 44 véhicules, 22 motos et une multitude d’armes lourdes et légères ».
Pour ce qui est de la deuxième phase du retour des populations déplacées qui concerne 45 villages de la commune de Guéskerou, le Président de la République a lancé un appel vibrant aux partenaires humanitaires pour l’accompagner dans cette action tout aussi louable que salvatrice pour les populations. Les autres villages se situant le long de la Komadougou et dans les communes de Mainé Soroa, Chétimari, Toumour et Bosso seront concernés par les autres phases.
La région de Diffa comptait 1 800 ménages, soit plus de 100.000 personnes ayant abandonné leurs villages en 2015, auxquelles sont venues s’ajouter plus de 130.000 personnes réfugiées originaires du Nigeria accueillies dans les centres d’accueil, et dont le rapatriement est projeté en accord avec les autorités nigérianes.
A ce propos, SE Mohamed Bazoum a annoncé des mesures de sécurisation mises en place pour rassurer et redonner confiance tout en impliquant cette population ayant connu les affres de l’exil. Il s’agit, de la mise en place du dispositif de sécurité de proximité confiée aux forces de sécurité intérieure.
Le Chef de l’État a enfin entrepris une série de visites au niveau des groupements militaires, et des rencontres avec les acteurs humanitaires et communautaires de la région. C’est ainsi que, peu après son arrivée dans la capitale du Manga, le samedi 25 juin en début de matinée, le Président Mohamed Bazoum s’est directement rendu à zone de défense No 5 de Diffa pour transmettre aux forces de défense et de sécurité un message d’encouragement et de félicitations pour les efforts qu’elles mènent pour la défense de l’intégrité du pays et la sécurisation des populations.
« Nous ne nous sommes pas trompés d’avoir toujours pensé que vous êtes la solution », a déclaré le Chef de l’État devant les éléments de la zone de défense No 5 de Diffa
Il y’a un an de cela que le Président Bazoum, Chef Suprême des Armées, avait tenu à féliciter et encourager les FDS de la zone de défense No 5 de Diffa. Cette année aussi, il est revenu pour leur réitérer ses encouragements et sa satisfaction suite aux résultats qu’elles engrangent sur le terrain. Pour le Chef de l’État, il est toujours de son devoir de venir voir les Forces de défense et de sécurité, les encourager et leur dire que la Nation compte sur elles. « C’est mon devoir de revenir, parce que nous vous avons confié une mission importante dont vous vous acquittez avec dignité, professionnalisme, vaillance et loyauté à la République», a-t-il déclaré.
Il s’est aussi réjoui du succès des FDS sur l’ennemi. À cet effet, a-t-il-dit : « je suis heureux de savoir que, si nous faisons une évaluation de la situation sur cette année, et que nous la comparons à celle des années précédentes, nous notons de façon évidente qu’elle s’est améliorée. Nous avons noté beaucoup moins de pertes, comme d’habitude dans nos rangs. Nous avons aussi noté, bien plus de pertes dans les rangs de notre ennemi ».
«Vous n’avez rien économisé, vous n’avez pas ménagé votre peine. Vous vous êtes comportés, je l’ai dit, de façon digne », a-t-il salué. De ce fait, le Président Bazoum a rendu un hommage mérité aux FDS, officiers, sous-officiers et les hommes de rang. « Je sais dans quelles conditions extrêmement difficiles vous travaillez.

«Nous ne nous sommes pas trompés d’avoir toujours pensé que vous êtes la solution. Vous êtes justement la solution ! Nous devrions mettre à votre disposition tous les moyens qu’il faut pour que vous ayez des résultats », a rassuré le Chef de l’État. « Vous le savez, nous n’avons ménagé non plus les moyens ; nous avons fait ce que nous pensons être de notre devoir dans la mesure de nos moyens ; mais nos résultats sont là, ils sont bons », a ajouté le Chef de l’Etat. SEM. Mohamed Bazoum aux FDS : «Je suis très fier du travail que vous faites !»
Le Président de la République a par ailleurs indiqué que tout un dispositif a été conçu par les chefs militaires et il est venu apprécier ce dispositif de plus près en vue de voir les ajustements éventuels à y apporter pour pouvoir ramener toutes les populations chez elles en leur assurant une sécurité de proximité qui va être confiée aux forces de sécurité intérieure, notamment la Garde Nationale.
«Je suis très fier du travail que vous faites, les Nigériens sont très fiers du travail que vous faites. Ma visite peut paraitre routinière mais elle ne l’est pas. Elle est nécessaire, absolument nécessaire parce que nous vous devons de venir vous voir, de venir vous encourager », a souligné le Chef de l’État. « Nous vous avons confié la défense de l’intégrité nationale et vous l’assumez avec compétences et les résultats sont là pour le prouver. Nous vous avons confié la sécurisation des populations, là également vous vous acquittez de cette mission de façon convenable, de façon totalement appréciable, et il est bon», a-t-il poursuivi. En sa qualité de Chef Suprême des Armées, le Président Bazoum a tenu à dire tout le bien qu’il pense du travail que font les FDS, officiers, sous-officiers et hommes du rang. Il les a enfin encouragés à persévérer dans cette voie. « Nous sommes derrière vous, la Nation est derrière vous », a encore notifié le Chef de l’État.
Le Chef de l’État préside une réunion élargie du conseil régional de sécurité à Diffa
Dans l’après-midi du samedi 25 juin dernier, le Président de la République, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, a présidé une réunion du Conseil Régional de Sécurité élargi aux membres du Conseil National de Sécurité. L’objectif étant de peaufiner, dans les moindres détails, le plan de sécurisation des villages des populations déplacées afin de garantir leur sécurité et leur permettre de mener leurs activités économiques en toute quiétude.
Après cette réunion, ce fut au tour des autorités administratives et les Chefs coutumiers de la région d’être reçus par le Chef de l’État pour aborder la même question. En effet le retour et la sécurisation des populations déplacées est un impératif doctrinal dans la stratégie de lutte contre l’hydre terroriste, et prend tout son sens dans les régions de Diffa et Tillabéri, les plus touchées par ce fléau.
Vibrant appel aux acteurs humanitaires pour soutenir le retour des populations déplacées

Le Chef de l’État, SE. Mohamed Bazoum a rencontré, le samedi 25 juin 2022 à Diffa, les acteurs humanitaires et les agents des services techniques régionaux. Il s’est agi pour le Chef de l’État de solliciter l’accompagnement des acteurs humanitaires pour apporter leur aide à cette deuxième phase du retour des populations déplacées qui concerne 45 villages de la commune de Guéskerou. Cette 2ème opération touchera plus de 40.000 personnes, soit 8.083 ménages.
À l’issue de la rencontre, le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, a indiqué que le Niger est l’un des premiers pays à ratifier la loi 2018-74 qui porte sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées et qui est la première loi en Afrique, internalisant la Convention de Kampala de 2009 relative aux déplacements internes sur le continent. Ainsi, a-t-il souligné, le Président de la République, Chef de l’État a voulu répondre à la sollicitation de ces populations comme il en est dans la partie Ouest du pays, à savoir le retour volontaire des populations déplacées.
M. Laouan Magagi a aussi rappelé que depuis 2015, près de 120. 000 personnes se sont déplacées de Tam à Mamouri, soit plus de 200 villages. Le ministre en charge de l’Action Humanitaire a ainsi précisé que l’assistance ne peut pas régler leurs problèmes et que les habitants de cette zone du Manga ont juste besoin du retour de la quiétude pour se consacrer aux activités qui génèrent beaucoup de richesses, à savoir la culture du poivron et la pêche. Malheureusement, a-t-il déploré, depuis plus de 7 ans, à cause de l’insécurité, les populations n’arrivent pas à produire dans ces domaines.
Au cours de la rencontre, a-t-il ajouté, leurs besoins d’urgence ont été identifiés et évalués, et ils portent sur la réhabilitation des infrastructures et des besoins en services sociaux de base. Eau, hygiène et assainissement, santé, agriculture et aussi l’alimentation pendant 3 mois.
C’est dans ce sens, a relevé le ministre en charge de l’Action Humanitaire, que le Chef de l’État a réuni les acteurs humanitaires pour solliciter leur accompagnement étant donné que la première opération de 2021 de retour des populations déplacées a été faite sur fonds propres de l’État ainsi que l’accompagnement de certains projets de stabilisation.
Le ministre Laouan Magagi a annoncé que les partenaires humanitaires ont répondu à l’appel du Chef de l’État en prenant l’engagement de préciser leurs actions à mener dans un bref délai, dans le cadre de ce programme de retour des déplacés. Du coté du gouvernement, les services concernés se concerteront pour établir un document final contenant des solutions durables qui permettent la mise en place de projets pour le bien-être des populations de la région de Diffa. En perspectives, a annoncé le ministre Laouan Magagi, les villages se situant le long de la Komadougou et les communes de Mainé Soroa, Chétimari, Toumour et Bosso seront concernés par les autres vagues de retour des populations déplacées.
Pour sa part, le Représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés au Niger, M. Emmanuel Gignac, a salué cette initiative du Chef de l’Etat. « Nous saluons cette initiative du Président de la République à trouver des solutions aux problèmes de déplacement au Niger », a-t-il déclaré, tout en réitérant l’engagement des acteurs humanitaires à accompagner le Niger. M. Emmanuel Gignac a ensuite confié que les acteurs humanitaires ont encouragé le gouvernement à créer ce genre de cadre pour encourager les bailleurs de fonds à participer à cet effort qui nécessite de financements.
Le Chef de l’État visite des groupements militaires à Diffa
Hier dimanche 26 juin 2022, le Président de la République a effectué une série de visites au niveau des groupements militaires pour leur réitérer ses vifs encouragements et félicitations aux FDS. La première étape de ces visites était au groupement de la Force Multinationale Mixte (FMM) du Cameroun, Niger, Nigeria et Tchad basée sur le site de la SONIDEP. Il a ensuite visité un détachement de la Garde Nationale du Niger à Garin Dogo, un village attaqué la semaine dernière par les groupes terroristes, qui ont été repoussés par les éléments de la Garde Nationale. À cet effet, le Chef de l’État a salué les éléments pour leur bravoure et les a vivement félicités et encouragés. Le Président Bazoum a aussi visité un détachement de la gendarmerie dans la commune de Gueskérou. Le Chef de l’État s’est ainsi adressé aux FDS. «Vous êtes le poste le plus éloigné, vous êtes sur cette position depuis un certain temps, c’est un paysage austère. Vous êtes dans des conditions pas fiables, pour ne pas dire extrêmement difficiles. Vous méritez en effet, que je vienne vous voir, que je vienne vous encourager, vous dire de tenir bon », a dit le Chef Suprême des Armées.
« Nous avons rendu le dispositif plus consistant dont vous êtes désormais un maillon. Vous êtes sur des positions qui sont très proches les unes des autres avec une capacité de coordination plus aisée », a-t-il ajouté. «Nous avons par conséquent une bonne immunité. Vous êtes un maillon essentiel. Je compte sur vous, le peuple nigérien compte sur vous. Vos conditions sont très difficiles, on n’a pas besoin de le dire, nous le voyons de nous-même », a déclaré le Président Bazoum.
Oumar Issoufou(onep), Envoyé spécial
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Visite de travail du Président de la République dans la région de Dosso : Accueil exceptionnel pour le Président Bazoum à Gaya et visite de plusieurs infrastructures
Le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a entamé, hier 10 octobre 2022, une visite de travail dans la région de Dosso, visite qui le mènera successivement dans les départements de Gaya et de Doutchi. Au premier jour de cette tournée en profondeur, le Chef de l’Etat était l’hôte des populations de Gaya, la capitale du Dendi. Il y est arrivé à bord d’un hélicoptère des Forces Armées Nigériennes (FAN) qui atterrit à 10h pile sur la piste de l’aérodrome de Gaya. Il était en compagnie du ministre de la Défense Nationale. A sa descente de l’appareil volant, le Chef de l’Etat a été accueilli au pied de l’appareil par le haut représentant du Président de la République, M. Foumakoye Gado et le gouverneur de la région de Dosso avant d’être salué par plusieurs membres du gouvernement qui ont fait le déplacement de Gaya, les autorités administratives, locales et les leaders locaux coutumiers et religieux.
Quelques instants après, le Président Bazoum a reçu les honneurs militaires que rendait un détachement des FAN, puis salué par les jeunes écolières de la ville qui lui ont souhaité la bienvenue en terre dendi. Après les aspects protocolaires, le Président de la République a eu droit à un grand accueil populaire de la part des centaines de personnes qui ont fait le déplacement de l’aérodrome. S’en est suivi un bain de foule à pied avant de mettre le cap sur la ville. Sur plusieurs km, les habitants de Gaya et ses environs de toutes les catégories et couches sociales se sont massés par milliers le long du tronçon menant au centre-ville pour applaudir le Chef de l’Etat. De la préfecture au district hospitalier de Gaya, hommes, femmes, jeunes et moins jeunes arborant les couleurs nationales ont réservé au Président Mohamed Bazoum un accueil populaire enthousiaste pour son premier voyage dans leur terroir avec ses habits de Chef de l’Etat.
Le Dendi n’a pas failli à sa tradition
L’ambiance était grandiose et n’a pas trahi l’attente des autorités administratives qui ont fait du bon accueil digne du Chef de l’Etat leur principal enjeu. L’accueil a donc été à la hauteur de l’attente. Et pour preuve, ils étaient des milliers à avoir attendu malgré le soleil ardent dans les rues de la ville, notamment la grande avenue traverssant Gaya pour le face-à-face fraternel avec le premier citoyen et lui témoigner leur gratitude.
Côté travail et conformément à son agenda, le Chef de l’Etat et sa délégation se sont rendus à l’aménagement hydroagricole de Sakonji Birni à qelques kilomètres de Gaya das la commune de Tounouga. Pendant plus d’une heure d’horloge, le Chef de l’Etat s’est intéressé aux aspects liés au fonctionnement de cet ouvrage qui joue un rôle important dans l’atteinte de l’objectif de la sécurité alimentaire qui constitue une des priorités de programme du Président.
Dans l’agenda du chef de l’Etat figure également une visite du district hospitalier de Gaya. Dans ce local bâti sur plus de deux hectares dont le Chef de l’Etat a foulé le sol à 13h25mn, SE Mohamed Bazoum a été accueilli par des centaines de personnes ayant fait le pied de grue pendant plusieurs heures à la devnature mais aussi par le personnel du district avec à leur tête le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Mainassara et l’ensemble des autorités du département. Le Président de la République a visité la quasi-totalité des services, reçu d’amples explications et informations sur le fonctionnement dudit district mais aussi sur les problèmes auxquels il est confronté.
Le President de la République a ensuite visité la Laiterie de Gaya récemment inaugurée. C’est une unité industrielle de droit nigérien récemment inauguré. Elle est spécialisée dans la production des dérivés laitiers dont le yaourt et le lait pasteurisé. La visite a permis au Chef de l’Etat d’avoir d’amples informations. C’est une industrie dotée d’équipement moderne avec une capacité journalière de production de 2500 litres. Le chef de l’Etat a félicité et encouragé la promotrice de la Laiterie de Gaya, Mme Zeinabou Maida pour ses efforts qui, non seulement contribuent à l’atteinte de l’objectif de la sécurité alimentaire et nutritionnelle mais également dans la lutte contre le chomage.
Pipeline Niger-Bénin…les travaux avancent à grands pas !
Le base vie du Projet WAPCO (en charge de la construction du pipeline Niger-Bénin) à Tenda a constitué la troisième et dernière étape de la journée marathon du Président de la République. Les populations de la commune de Tanda ont également réservé un accueil très chaleureux sur le site où elle sont restées jusqu’à 14h45mn pour dire à leur illustre hôte toute leur amitié, leur fraternité et gratitude, au rythme de la musique locale Toumba et des appaludissements nourris, le tout dans un décor local propre au Dendi. Salué par les membres de sa délégation et les responsables locaux ainsi que ceux de WAPCO et de la CNPC, le Président de la République a été largement édifié à travers un documentaire vidéo sur les travaux de ce pipeline long de 1950km partagé entre le Niger et le Bénin.
On y apprend que plus de 600km ont été déjà réalisés sur ce gigantesque projet de pose de tuyauterie et de construction des stations de chauffage tant au Niger qu’en territoire béninois. Le Chef de l’Etat a visité un tronçon du pipeline pendant que les responsables du projet lui expliquaient certains aspects techniques ainsi que le rythme d’avancement des travaux qui reste satisfaisant, laissant présager que tout sera fait dans le délai. A la fin de la visite, le Président Mohamed Bazoum a signé le livre d’honneur de la société WAPCO avant de prendre congé des populations de la commune de Tanda.
Zabeirou Moussa, (onep)Envoyé spécial à Gaya
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Visite de travail du Président de la République dans la région de Tahoua : A Tilia, le Chef de l’Etat a eu des échanges enrichissants avec les communautés et a rendu un vibrant hommage aux FDS
Au cours de son séjour à Tilia, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a eu, le lundi 17 janvier 2022, une rencontre avec les différentes communautés du département de Tilia à la préfecture de ladite localité. Dans son intervention au cours de cette rencontre, le Chef de l’Etat a développé plusieurs thématiques relatives à la sécurité, à la cohésion sociale, à la paix, au vivre ensemble, à l'éducation, à la santé et autres préoccupations brûlantes de l'heure.
Le Président de la République a tenu à exprimer toute sa satisfaction à la population de Tilia pour son accueil chaleureux et lui a adressé tous ses remerciements. «Je suis aujourd'hui avec les leaders de cette zone pour échanger et discuter avec vous de l'aide que nous pouvons apporter ici à Tilia. Comme l'ont dit le Maire et le Préfet, il y'a 5 ans que vous êtes dans des problèmes d'insécurité du fait de ce qui se passe à l'ouest du département», a déclaré SEM. Mohamed Bazoum.
‘’Cette situation qui a pris naissance au Mali est arrivée chez nous, causant beaucoup de souffrances et de dégâts’’, a déploré le Chef de l'État tout en rappelant les difficultés énumérées par le préfet du département de Tilia, à savoir les attaques meurtrières perpétrées contre les populations de cette localité. «Je suis venu vous présenter mes condoléances et ma compassion», a indiqué le Chef de l'État en s’adressant aux habitants de Tilia. Il a ensuite lancé un appel à l'endroit des jeunes qui ont pris les armes à ne pas créer une situation de désunion au sein de la population. «Nous ne voulons pas que cette situation soit à la base de la désunion entre les différentes communautés», a-t-il dit.
Parlant des groupes terroristes qui assaillent la zone, le Président de la République a noté que cela fait des années qu'on a commencé à avoir des problèmes de vivre ensemble entre les différentes communautés. «Je suis venu vous dire que ces gens-là n'ont pas de religion, et il faut leur dire que ce qu'ils veulent là, ils ne peuvent pas l'avoir. Nous, communautés de cette localité, nous sommes unies et personne ne peut nous séparer», a recommandé le Chef de l'État.
Le Président Mohamed Bazoum a salué tous les efforts entrepris par les autorités pour consolider la cohésion sociale. Il a également salué et rendu un hommage mérité au Lieutenant-colonel Chérif et ses compagnons tombés sur le champ d'honneur, avant d’assurer que ‘’par rapport à la paix et au vivre ensemble, l'État va continuer à renforcer la sécurité’’.
«Tilia est devenu un département avec toutes les infrastructures, nous allons continuer à envoyer des soldats avec des armes modernes pour préserver la paix», a rassuré le Président de la République. Aussi, a-t-il invité tous ceux qui ont pris les armes à faire un examen de conscience, à déposer les armes, mais aussi à tous ceux qui ont des enfants dans cette situation de les amener à revenir au bercail. En définitive, le Chef de l'État a promis de veiller personnellement aux mesures à prendre pour prévenir les attaques meurtrières comme celles de Borakt et Ingawane.
En plus de la sécurité, les échanges ont permis d’aborder des préoccupations soulevées par les populations dont celles relatives à l'éducation où le Président de la République a préconisé le regroupement de certaines écoles et la création des internats pour les filles et même pour les garçons. Les autres préoccupations sont relatives à la santé, au manque de pâturage et d'aliments bétails, aux feux de brousse et aux problèmes alimentaires. A toutes ces questions soulevées, le Président de la République a apporté des esquisses de solutions.
Le Chef de l’Etat a également visité la compagnie militaire de Tilia à l’effet de s'enquérir des conditions de travail des forces de défense et de sécurité de cette zone frontalière du Mali. Il s’agissait pour le Chef suprême des Armées, de toucher du doigt la réalité de notre dispositif sécuritaire afin de voir ce qu’il y a lieu de faire pour améliorer les performances et les capacités opérationnelles des troupes.
A cette occasion, le Président Mohamed Bazoum a rendu un hommage appuyé aux forces de défense et de sécurité (FDS). «Nous sommes avec vous, très loin depuis Niamey. Et c'est pour moi tout un symbole de venir dans cette position de pointe pour ce qu'elle représente et ce qu'elle a représenté dans le dispositif de défense que nous avons mis en place en relation avec ce qui se passe au Mali», a déclaré le Chef suprême des armées.
Comme l’a dit le Président de la République, Tilia est comme une ‘’véritable digue qui a été conçue comme ça, et c’est comme ça qu’elle a fonctionné’’. «Je vais vous féliciter pour tout ce que vous avez accompli et que vous êtes en train d'accomplir», a lancé le Président de la République à l’adresse des troupes. «Nous avons modulé notre dispositif de défense, sa composition pour faire face aux exigences de la situation. Les chefs des forces de défense et de sécurité ont, partout ailleurs, mutualisé leurs efforts et renforcé ce dispositif en personnel et en matériels», a-t-il rappelé, tout en affirmant que cette coopération telle qu'elle a été mise place lui semble être un modèle.
«Vous avez été une digue, et vous continuez à l'être, nous avons comme objectif de repousser l'ennemi», a-t-il réitéré en s’adressant aux FDS. «Aussi, je suis venu vous témoigner notre fierté, notre gratitude. (…). Je voudrais vous rendre un hommage appuyé et vous présenter mes condoléances», a-t-il lancé à l’endroit des forces de défense et de sécurité.
Soulignant qu’au regard des résultats obtenus, les sacrifices des soldats n'est pas parti en vain, il les a exhortés à continuer dans ce sens. «Je sais que vous travaillez dans des conditions très difficiles, d'autres très loin de leurs familles. Vous êtes particulièrement exposés, mais c'est votre vocation de faire de sacrifice et de défendre votre pays», a rappelé le Président de la République. «Je vous rends un hommage appuyé pour le modèle de comportement que vous représentez, je le souligne une fois encore, vraiment une forte considération qui est à l'œuvre dans le département de Tilia», a conclu le Président de la République Mohamed Bazoum.
(Source : ANP)
Assane Soumana
19 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Visite de travail du Président de la République dans le département de Doutchi (région de Dosso) : Le Chef de l’Etat annonce la création d’un escadron de la Garde Nationale à Dogon Kiria
Le Président de la République Mohamed Bazoum a regagné Niamey, hier en fin d’après-midi de retour d’une visite de 72 heures dans la région de Dosso. Au troisième et dernier jour de son périple, le Chef de l’Etat était hier l’hôte des populations de la commune rurale de Dankatsari dans le département de Dogon Doutchi où il a animé un meeting populaire. Parti de Dosso et après quelques escales dans plusieurs localités, le Président de la République est arrivé à 10h45mn dans la ville de Dankatsari. Sa délégation et lui ont été accueillis par les autorités administratives, locales, coutumières et religieuses à l’entrée de la ville où il a reçu les honneurs de la Garde Nationale du Niger pendant que l’attendait une foule très nombreuse sur le lieu réservé à la tenue du meeting.
C’est tôt dans la matinée que les populations de la commune de Kankatsari, de ville comme de la campagne, ont convergé par centaines vers le lieu du meeting. Depuis la veille il a été observé un véritable ballet de véhicules de transport et des particuliers faisant route vers Dankatsari en provenance de tous les coins de la localité. Pour cette rencontre présidentielle avec la population, Dankatsari a aussi accueilli des étrangers venus du Nigeria voisin pour réserver un acceuil digne au Chef de l’Etat. Le village n’a pas failli à la tradition d’hospitalité de l’Aréwa. Dankatsari recevait en effet pour la première fois de son histoire, un Président de la République, a souligné le maire de la Commune. Quant au Président Bazoum, il foule pour la première fois en sa qualité de Chef d’Etat, le sol de ce village de l’Aréwa situé à 40km de Dogon Doutchi. Un cocktail de circonstance qu’aucun habitant de la commune ne saurait manquer, d’où l’engouement des populations.
A son entrée sur le lieu du meeting, l’animation battait son plein, l’endroit grouillait du monde avec une forte prédominence des jeunes et des femmes. Comme à Tibiri, le Président de la République a fait le tour pour saluer la population qui lui réservait un accueil de grand jour par des appaludissements nourris dans l’ordre et la discipline. Le maire de la commune a souhaité la bienvenue au Chef de l’Etat et sa délégation composée, du Haut Représentant du Président de la Républque, des membres du gouvernement, des députés, du gouverneur de la région de Dosso. M. Barmou Kaka a exprimé toute la gratitude de ses administrés pour l’honneur fait à leur égard par le Président Bazoum. Pour le maire, il s’agit d’un jour inoubliable pour toute la population de Dankatsari. Commune couvrant une superficie de 2809 km2, Dankatsari est constituée de 59 villages administratifs et 6 tribus pour une population totale de 113893 habitants. Elle est frontalière du Nigeria.
Dans son discours de bienvenue, le maire Barmou Kaka a aussi souligné que, cette position constitue hélas une source de soucis pour la commune, notamment sécuritaire du fait des actions des bandits qui opèrent dans cette bande du côté du Nigeria. il a déploré quelques cas d’enlèvement avec demande de rançon dont le montant s’élevait à plus de 35 millions francs cfa. Le maire de Dankassaril a aussi évoqué la question de l’éducation où l’essentiel des classes sont en paillotte dans la commune. Parlant de l’énergie, M. Barmou Kaka a indiqué que sa commune rurale dispose de l’électricité seulement dans le chef-lieu de la commune qui n’est disponible que pendant quelques heures dans la journée. A cela s’ajoute le manque de routes alors que la commune dispose d’un important potentiel.
Le préfet du département de Dogon Doutchi, M. Moussa Idi a présenté son entité qui couvre une superficie de 7902 km2 pour une population de 542985 habitants repartie dans six communes dont Dankatsari. Il a présenté le département comme étant riche en potentialités naturelles. Mais depuis quelques temps certaines parties du département font face à des soucis de sécurité du fait des actions des bandits opérant dans les localités voisines du Nigeria qui font parfois des incursions. Le Préfet a fait cas d’enlèvement de personnes avec demande rançon, l’extortion d’argent par des groupes armés dans certaines localités de la commune de Soucoucoutane sous prétexte de prélever la zakkat auprès des populations. Il s’ajoute le risque de conflits entre agriulteurs et éleveurs que le département tente de prévenir autant qu’il peut avec les moyens à sa disposition.
Aussi après avoir vivement exprimé sa joie et ses remerciements aux populations pour leur très grande mobilisation, le Chef de l’Etat a dit avoir entendu tous les cris de cœur, toutes les doléances de ses frères concitoyens de Dankatsari exprimés par le maire et le préfet en leur nom. Il a ensuite axé son discours essentiellement sur la situation sécuritaire. En effet, cette commune est frontalière du nord du Nigeria où les bandits et autres ravisseurs sévissent. Ces derniers font hélas des incursions sporadiques sur le territoire nigérien où ils kidnappent certains de nos concitoyens dont ils demandent des rançons, parfois très lourdes à payer par les familles avant leur libération. Le Président de la République a expliqué aux populations être justement allé à leur rencontre pour évoquer ce problème spécifique d’insécurité dans cette bande de notre pays. Une situation qu’il dit prendre très au sérieux et dont il déploiera tous les moyens pour endiguer.
«Nous savons que certaines contrées de votre localité sont confrontées à un problème que nous ne connaissions pas avant, celui des bandits armés, des terroristes, des gens sans foi ni loi qui s’attaquent à des Nigeriens sans défense pour les enlever et demander de rançon. Nous sommes donc venus pour vous dire que nous sommes au courant de cette situation difficile que vous vivez. Il est de notre devoir de venir vous soutenir», a-t-il déclaré. Le chef de l’Etat a promis que tout sera mis en œuvre pour protéger les populations des actions de ces malfrats dans les zones concernées. Le président Bazoum a informé la population qu’il a justement dirigé la réunion du consel de sécurité avec l’ensemble des forces de défense et de sécurité de la région, la veille de sa visite. Une rencontre au cours de laquelle il est ressorti que le département de Dogon Doutchi fait face à un problème d’insécurité dans les communes de Soucoutane, Matankari où les bandits contraignent les populations à payer ce qu’ils appellent la «zakkat» sous la menace.
«Ce phénomne nous préoccupe autant qu’il vous préoccupe et nous déploierons tous les moyens pour l’endiguer et vous permettre de vivre une vie paisible, sans crainte, ni menace», a promis le Président de la République. Il a annoncé la création très prochaine d’un escadron de la Garde Nationale du Niger (GNN) dans le village de Dogon Kiria. Les forces de sécurité seront dotés de moyens conséquents pour leur permettre d’opérer dans les communes de Dogon Kiria et Soucoucoutane, en attendant la création d’un autre escadron propre à Soucoucoutane dans les mois à venir. Le chef suprême des armées s’est dit confiant que les éléments de la GNN qui seront ainsi déployés réussiront la mission qui leur est confiée. Il a par ailleurs rendu hommage aux éléments de la gendarmerie pour le travail efficace qu’ils réalisent avec des moyens roulants, somme toute, insuffisants qu’il a promis d’augmenter.
Dans son adresse aux populations de Dankatsari, le Chef de l’Etat a dit avoir accordé une oreille attentive aux doléances qui ont trait à l’éducation, à la santé, aux routes, à l’eau et à l’énergie. D’ores et déjà il a indiqué que, très bientôt certains villages seront électrifiés. Quant à la doléance relative aux classes en paillotte, le Chef de l’Etat a reconnu l’ampleur du problème au plan national. C’est d’ailleurs pourquoi il a lancé un gigantesque programme de construction de 36.000 classes modernes. Il a promis qu’il s’occupera personnellement de toutes les doléances et préoccupations ainsi soulevées.
Zabeirou MOUSSA(onep),Envoyé Spécial à Dankatsari
Source : http://www.lesahel.org
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Visite de travail du Président de la République du Ghana au Niger : Coopération bilatérale redynamisée
Le Président de la République du Ghana, SEM. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a effectué, hier, une visite de travail de 24 h au Niger. En foulant le tarmac de l’aéroport international Diori Hamani de Niamey le Président ghanéen a été accueilli chaleureusement par SEM. Issoufou Mahamadou au pied de l’avion présidentiel avant de recevoir les honneurs militaires, puis d’être salué par le Président de l’Assemblée Nationale, le Premier ministre, le Haut Représentant du Président de la République, les membres du gouvernement et les responsables de la hiérarchie des forces de défense et de sécurité.
Après l’accueil, le Chef de l’Etat et son illustre hôte se sont ensuite retrouvés pour un entretien en tête-en-tête dans le salon d’honneur de l’aéroport. Dans l’après-midi, les présidents Issoufou et Nana Addo se sont à nouveau retrouvés pour une rencontre en tête-à-tête et pour une réunion élargie aux délégations ghanéenne et nigérienne dans la salle du conseil des ministres. (Lire l’intégralité du discours introductif de la réunion de travail du Président de la République). A l’issue de cette réunion, un communiqué final a été rendu public. Le communiqué a été lu respectivement en anglais et en français par le ministre des affaires étrangères du Ghana et le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M Ibrahim Yacoubou. (Lire en page 3 l’intégralité du communiqué conjoint issu de la visite).
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Visite de travail du Président de la République en France : Le Président Mohamed Bazoum préside une séance de travail avec le MEDEF à Paris
En marge du Sommet pour un Nouveau Pacte Financier Mondial, le Président de la République, M. Mohamed Bazoum a tenu ce mardi 21 Juin 2023 à Paris, une séance de travail avec une délégation du Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) INTERNATIONAL conduite par M. Benoît Chevalier, vice-président de l’institution pour l’Afrique.
L’objectif de cette séance de travail est de baliser l’état des investissements des entreprises françaises et de booster la part de ces investissements dans l’écosystème économique de notre pays.
En effet notre pays, avec des prévisions de 12% de croissance en 2024, présente des opportunités d’affaires réelles dans divers domaines : infrastructures, énergie, agriculture, numérique, pétrole, mines, hydraulique, etc. L’ambition est d’accroître la part du secteur privé dans le PIB afin qu’il porte cette croissance à 2 chiffres et lui garantisse une certaine pérennité.
Pour rappel, le MEDEF INTERNATIONAL est un service privé d’accompagnement au développement à l’international par et pour les entreprises françaises.
La délégation du Niger était composée, outre le Chef de l’Etat, du ministre d’État, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, du ministre des Finances, du ministre du Plan, de l’ambassadrice du Niger en France, du Directeur de Cabinet du Président de la République, des Directeurs généraux de l’Agence Nigérienne pour la Promotion des Investissements Privés et des Projets Stratégiques (ANPIPS) et de l’Agence de Modernisation des Villes (AMV).
Direction de la Communication de la Présidence de la République
Source : http://lesahel.org/
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Visite de travail du Président de la République en France : M. Mohamed Bazoum prendra part au Sommet de Paris pour un Nouveau Pacte Financier MondialVisite de travail du Président de la République en France : M. Mohamed Bazoum prendra part au Sommet de Pa
Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum est arrivé, hier mardi 20 juin 2023 à Paris en France où, il participera au Sommet de Paris pour un Nouveau Pacte Financier Mondial. Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement notamment de M. Hassoumi Massoudou, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Ahmat Jidoud, ministre des Finances ; M. Abdou Rabiou, ministre du Plan et M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République.
Source : http://lesahel.org/
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Visite de travail du Président de la République en Mauritanie : Adoption d’une déclaration sur l’éducation dans les pays du G5-Sahel
Du 04 au 05 décembre dernier, le Président de la République, Chef de l’Etat M. Mohamed Bazoum a effectué une visite de travail à Nouakchott en République Islamique de Mauritanie. Dans la capitale mauritanienne, le Chef de l’Etat a pris part, en compagnie d’autres dirigeants des pays du G5 Sahel, à un sommet de haut niveau sur les enjeux de développement que partagent les pays, en particulier dans le domaine éducatif. A l’issue de ce sommet, les participants ont adopté un déclaration dite «Déclaration de Nouakchott», qui représente, selon le communiqué final, le résultat de leurs discussions. Cette déclaration constitue par ailleurs un cadre de référence pour la priorisation et la coordination des politiques, pratiques et actions dans le domaine de l’éducation au cours des années à venir. A travers elle, les participants ont ainsi convenu de solutions et d’objectifs communs pour améliorer les apprentissages des enfants et des jeunes dans les pays du G5 Sahel.
Il faut rappeler que le Chef de l’Etat était accompagné dans ce déplacement de M. Massoudou Hassoumi, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Dr Rabiou Ousman, ministre de l’Education nationale et M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République.
(Lire ci-dessous l’intégralité de la Déclaration adoptée par le sommet)
Déclaration de Nouakchott sur l’éducation dans les pays du G5 Sahel : Préambule
- Nous, Chefs d’Etat et de Gouvernement du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, nous sommes réunis à Nouakchott, en République islamique de Mauritanie, le 5 décembre 2021.
- Nous remercions Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République islamique de Mauritanie, pour l’initiative de cette importante rencontre et pour nous avoir accueilli dans la tradition de l’hospitalité sahélienne. Nous avons discuté des enjeux de développement que partagent nos pays, convenu de solutions et d’objectifs communs pour améliorer les apprentissages des enfants et des jeunes de nos pays, et souligné le rôle essentiel du financement du secteur de l’éducation, dans un contexte marqué par la pandémie de la Covid-19 et la crise sécuritaire dans la région du G5 Sahel.
- Nous exprimons nos sincères remerciements à l'ensemble de nos partenaires en développement pour les actions déjà mises en œuvre et leur engagement au service de l’éducation de notre jeunesse.
- Nous saluons la politique du Groupe de la Banque Mondiale, pour son approche collaborative manifestée par l’écoute, la compréhension, et le partage des défis, pour mieux accompagner nos États dans la mise en œuvre de leurs stratégies nationales, comme en témoigne le lancement aujourd’hui de son Livre blanc sur l’éducation au Sahel.
- Le présent document, la «Déclaration de Nouakchott», représente le résultat de nos discussions. Il constitue un cadre de référence pour la priorisation et la coordination de nos politiques, pratiques et actions dans le domaine de l’éducation au cours des années à venir.
Approche stratégique de l’éducation au Sahel :
- Nous affirmons qu’un enseignement de qualité pour toutes et pour tous constitue pour notre région le fondement d’un avenir où la prospérité est durable et profite à chacun. Un développement durable et équitablement partagé requiert des citoyennes et citoyens qui bénéficient d’une scolarisation en prise sur nos besoins et nos réalités, dans un monde qui évolue tous les jours. Un système éducatif performant augmente la productivité et l’emploi, et mène à de meilleurs résultats en matière de santé, de fonctionnement des institutions publiques, et de préservation de la paix. Au cours des quinze dernières années, nos pays ont enregistré d’importants progrès dans ce secteur, ayant doublé le nombre d’inscriptions dans l’enseignement primaire et triplé celui dans l’enseignement secondaire.
- Afin d’étendre ces succès, nos pays doivent continuer à développer un système éducatif où les enfants arrivent à l’école prêts à apprendre dès leur plus jeune âge et où enfants et adolescents acquièrent de manière efficace et durable les compétences fondamentales qui leur seront essentielles tout au long de leur vie. Cet objectif exigera de développer des politiques innovantes pour améliorer la qualité de l’éducation. Même parmi les enfants scolarisés, beaucoup d’entre eux ne savent pas lire et comprendre un court texte à la fin du cycle d’enseignement primaire. Ce problème touche en particulier celles et ceux qui ont le plus besoin d’un enseignement de qualité : les filles, les enfants habitant en zone rurale, ceux dont les parents ont été peu ou pas scolarisés et les familles affectées par l’insécurité. Nos sociétés souffrent des conséquences de cette pauvreté des apprentissages dans des matières de base comme la lecture et le calcul : abandon scolaire élevé, promotion sociale entravée, et main-d’œuvre peu qualifiée. Un environnement où tous nos jeunes, en particulier les filles et jeunes femmes, ne se sentent pas en sécurité pèse non seulement sur leur formation mais aussi sur la suite de leur vie adulte et sur nos sociétés.
- Dans la perspective de cet avenir meilleur que nous promet un enseignement de qualité, nous sommes convaincus qu’il faut prioriser trois objectifs fondamentaux : (i) consolider les acquis en matière d'accès à l'école à travers un investissement en infrastructures garantissant des conditions d'apprentissage et de confort satisfaisante et réduire la pauvreté des apprentissages, (ii) augmenter la participation des filles à l’enseignement secondaire, et (iii) renforcer les compétences de base des jeunes adultes qui ont quitté l’école, y compris l’alphabétisation. Tout en sachant l’importance de chacune des composantes du système éducatif, nous avons donné la priorité à ces trois objectifs particulièrement déterminants au vu de leur potentiel de transformation de nos sociétés. Tout en tenant compte des spécificités de chacun de nos pays, nous reconnaissons les défis que nous avons en commun : la professionnalisation du corps enseignant, la modernisation des programmes éducatifs, l’amélioration des pratiques pédagogiques et le renforcement de l’évaluation des acquis scolaires.
- Pour soutenir ces efforts, nous reconnaissons l’importance de la part des dépenses publiques affectées à l’éducation, qui doivent être équilibrées entre généralisation des prestations de base qui profitent à la majorité de la population et investissements de pointe qui stimulent durablement et structurellement la croissance et par là même l’emploi. Nous confirmons par ailleurs notre engagement en faveur d’une coopération régionale où les coûts comme les bénéfices sont équitablement partagés. En mettant l’accent sur les résultats, nous visons un rendement meilleur de nos dépenses publiques en éducation, a fortiori avec des ressources limitées pour une demande de scolarisation toujours croissante. Nous confierons à nos communautés la possibilité de s’impliquer à leur niveau local pour mettre en œuvre les innovations qui profitent à leurs écoles et leurs élèves et nous encouragerons aussi la participation du secteur privé en assurant la qualité de ses prestations.
- Grâce à ces efforts, nous continuerons à construire ensemble l’avenir de notre région sahélienne. L’éducation est bel et bien la richesse de demain et la voie vers une prospérité partagée. Nous sommes parfaitement conscients que ces initiatives ne pourront pas porter tous leurs fruits au cours de la seule période de notre mandat politique, mais nous agissons dès aujourd’hui pour mieux servir les jeunes d’aujourd’hui et de demain et garantir leur avenir. Nous invitons nos chers compatriotes, nos partenaires nationaux et internationaux et autres parties prenantes, à se joindre à nous dans cette noble et nécessaire entreprise. En transformant efficacement et dès à présent nos systèmes éducatifs, nous pourrons faire de nos écoles l’espace d’épanouissement et de rayonnement que méritent nos enfants, nos adolescents et nos jeunes adultes. Nous n’avons pas de temps à perdre !
- Pour ce faire, Nous nous engageons à :
- Prioriser dans nos politiques, actions et financements la consolidation des acquis en matière d'accès à l'école, la réduction de la pauvreté des apprentissages, la participation accrue des filles à l’enseignement secondaire, et le renforcement des compétences de base des jeunes adultes qui ont quitté l’école, y compris par l’alphabétisation ;
- Adopter pour chacun de ces objectifs une valeur chiffrée pour les années 2025 et 2030, pour responsabiliser nos gouvernements et nos populations face à ces engagements, et par là même, alléger et dépasser les lourdeurs administratives qui ont souvent freiné les progrès que nos enfants et adolescents méritent ;
- Assurer le développement de la petite enfance afin que tous et toutes arrivent à l’école en mesure d’apprendre tout au long de la vie ;
- Améliorer significativement le mode de recrutement, de formation, de motivation et de déploiement des enseignants et faire participer nos systèmes éducatifs aux programmes internationaux périodiques d’évaluation des acquis scolaires et autres apprentissages ;
- Augmenter la part de l’éducation dans les dépenses publiques et dans le produit intérieur brut pour atteindre au minimum le niveau de la moyenne de l’Afrique sub-saharienne au plus tard en 2030, tout en nous efforçant d’améliorer le rendement et la qualité de ces dépenses ;
- Affecter une plus grande part du budget à l’enseignement primaire et au premier cycle de l’enseignement secondaire, tout en priorisant de manière sélective des programmes du second cycle de l’enseignement secondaire - y compris technique et professionnel - et de l’enseignement supérieur qui apporteraient une valeur ajoutée certaine à nos économies et à nos populations.
Le 5 décembre 2021 à Nouakchott, République islamique de Mauritanie
Liste des participants à la réunion ayant adopté la déclaration :
Burkina Faso, Mauritanie, Mali, Niger, et Tchad.
Excellence Mohamed Ould Cheikh Ghazouani,
Président de la République islamique de Mauritanie
Excellence Mohamed Bazoum,
Président de la République de Niger
Excellence Shoguel Kokalla Maiga,
Premier Ministre de la République du Mali
Excellence Ouaro Stanislas,
Ministre de l’éducation national
Chef de délégation de la République du Burkina Faso
Excellence Kosmadji Merci,
Ministre de l'éducation nationale,
Chef de la délégation de la République du Tchad
06 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Visite de travail du Président de la République hier, à New York (USA) : Le Chef de l’Etat a pris part à la Conférence de plaidoyer en faveur du Fonds mondial pour l’engagement communautaire et la résilience (GCERF)
En marge de la 77ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, qui se tient à New York, aux Etats Unis d’Amérique, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, a pris part, hier mercredi 21 Septembre 2022, à la Conférence de plaidoyer en faveur du Fonds mondial pour l’engagement communautaire et la résilience (GCERF) sur le thème « Un avenir sans extrémisme violent », avec pour modérateur l’ancien Premier ministre britannique, M. Tony Blair.
Outre le Président Bazoum, qui prit la parole en premier, plusieurs autres personnalités se sont également exprimées, dont le Secrétaire d’Etat américain, M. Antony Blinken, le Président de la Confédération Suisse, M. Ignazio Cassis, ainsi que le Haut représentant de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, M. Josep Borrell.
Dans son intervention, le Président Mohamed Bazoum a fait d’abord la genèse de la crise sécuritaire au Sahel en détaillant les phénomènes précurseurs du terrorisme au Sahel, à partir des événements survenus en Algérie dans les années 80-90 et qui ont découlé sur la création d’une économie criminelle de toutes sortes et qui va permettre l’essor de ce fléau qu’est le terrorisme.
Il s’est aussi appesanti sur le Nexus Terrorisme et changement climatique avec la remise en cause du pastoralisme tel qu’il a été à l’œuvre dans le Sahel depuis toujours. Au terme de la conférence, le modèle nigérien de lutte contre l’extrémisme violent au Sahel, qui allie démocratie-efficacité de l’armée-coopération militaire-développement local-dialogue, est, de l’avis des participants, un bon exemple à suivre.
Au volet des rencontres, SE. Mohamed Bazoum a reçu en audience, hier matin, la Directrice Générale de Millennium Challenge Corporation (MCC), Mme Alice Albright. Lors de cet entretien plusieurs questions liées au développement et particulièrement au MCC régional qui va s’articuler sur les secteurs du transport de marchandises entre le Niger et le Bénin, avec une enveloppe égale au MCC National.
Le Chef de l’Etat s’est également entretenu avec le ministre émirati des Affaires Etrangères, SA. Sheikh Shakhbout Bin Nahyan, et avec le Président de la Commission de l’Union Africaine, M. Moussa Faki.
(Source: Cellule Communication de la Présidence de la République)
ONEP
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Visite de travail du Président de la République, à Dakar, au Sénégal : SEM. Mohamed Bazoum prend part aux travaux du 7ème Forum international sur la Paix et la Sécurité en Afrique
Après avoir pris part, du 5 au 6 décembre 2021, au Sommet de Nouakchott sur l’Education au Sahel, en Mauritanie, le Président de la République, SE.M. Mohamed Bazoum, poursuit son déplacement en Afrique de l’ouest. Ainsi, le Chef de l’Etat a entamé, hier lundi 6 décembre 2021, une visite de travail à Dakar, au Sénégal, où il prend part aux travaux du 7ème Forum International sur la Paix et la Sécurité en Afrique axé sur le thème des «Enjeux de stabilité et d’émergence en Afrique dans un monde post-Covid-19». A l’ouverture des travaux du forum, hier, plusieurs personnalités se sont relayées à la tribune, dont les Présidents Macky Sall du Sénégal, Mohamed Bazoum du Niger, et Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud.
(Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par le Président Mohamed Bazoum)
Discours du Président de la République au 7ème Forum international sur la paix et la sécurité de Dakar.
Monsieur le Président Macky Sall,
Messieurs les chefs d’Etat,
Mesdames et à Messieurs,
Mon propos ne consistera pas dans un discours tel qu’attendu en pareille circonstance. J’ai décidé délibérément de me rendre le plus utile possible aux participants à ce Forum en faisant part de mon analyse de l’insécurité qui prévaut dans certains pays du Sahel, dont le mien pour que nos échanges s’enrichissent de mon expérience personnelle. Le terrorisme à l’œuvre dans l’espace sahélien aujourd’hui se caractérise par des formes d’organisation qui s’apparentent singulièrement à celles observées dans les guérillas en Amérique latine au cours des années 1960-70.
Lorsque je lis les fiches des renseignements qui se rapportent au mode d’organisation de ces mouvements, j’y découvre une description de la réalité qui me rappelle mes lectures de Régis Debray et de Che Guevara. Les bases terroristes sont en effet organisées sur le modèle des focos, tels que décrits par Régis Debray. Ce modèle, on s’en souvient, n’avait pas fait fortune dans les guerres des mouvements de libération nationale en Afrique, ni à l’occasion des guerres de guérillas tentées au Cameroun, en RDC et au Niger au début des années 60. Il est pour le moins étonnant que ce modèle de guerre réapparaisse plus de 50 années plus tard et ait un succès technique sans commune mesure avec ce qui s’était passé à l’époque. Cela l’est d’autant plus que les organisations terroristes en question bénéficient d’un encadrement intellectuel de faible consistance, tout le contraire des expériences des années 60 où les mouvements révolutionnaires étaient animés par de vrais cadres politiques, d’un niveau appréciable.
Comment comprendre un tel phénomène ? En quoi les deux contextes sont-ils si dissemblables pour donner lieu à un tel décalage ?
Cette différence tient au fait que les avancées de la technologie permettent aujourd’hui aux groupes rebelles d’accéder à nombre de moyens, qui à l’époque étaient l’apanage des forces étatiques. Il en est ainsi des moyens de communication. Les groupes armés non étatiques utilisent en effet les téléphones mobiles GSM, les téléphones satellitaires, et possèdent leurs propres fréquences de Talkies walkies. Ils ont même à cet égard un certain avantage sur les armées qui est de pouvoir détruire les antennes des téléphones mobiles partout où elles considèrent qu’elles sont gênantes pour leur action.
D’autre part, de toutes les avancées de la science et de la technologie, les avancées dans le domaine de l’armement de base sont celles qui font l’objet de la plus large accessibilité. Cette vérité se vérifie d’autant plus dans le contexte actuel du Sahel où les groupes criminels sont alimentés en armes à partir de la Libye. À propos de la Libye, il faut à cet égard savoir deux choses : ce pays était du temps du Colonel Kaddafi une véritable poudrière. Les circonstances de la chute de son régime ont mis ces armes nombreuses à la portée de groupes criminels qui ont généré des réseaux de trafics par lesquels les pays sahéliens en furent littéralement inondés.
En outre, la guerre entre les différentes factions se disputant le pouvoir dans ce pays très convoité a occasionné des interférences internationales qui ont mis en compétition des pays, parfois très riches, lesquels ont déversé des armes comme cela ne s’est jamais vu ailleurs. Ce trop-plein d’armes a été canalisé vers le Sahel et sert depuis lors à alimenter les différents foyers terroristes ainsi que les nombreux groupes de bandits criminels opérant dans la zone, surtout au Nigeria.
Le résultat est que jamais, nulle part au monde des groupes rebelles n’ont pu avoir accès aux mêmes armes que les forces légales qu’elles combattent, comme c’est le cas aujourd’hui au Sahel. J’ai même la faiblesse de penser que pour certaines armes, la proportion chez les terroristes est supérieure à celles détenues par les forces régulières. C’est le cas notamment des lance- roquettes RPG et des fusils mitrailleurs M80, qui sont les armes vedettes de ces guerres. Les mouvements révolutionnaires des années 60 étaient connus pour la pauvreté de leur armement et le déséquilibre caractéristique du rapport de forces vis-à-vis des troupes régulières en la matière. A contrario, les groupes terroristes opérant actuellement au Sahel se distinguent par le caractère sophistiqué et la quantité remarquable de leurs armes ainsi que de leurs munitions, acquis à des coûts très faibles à travers les réseaux de contrebande libyens.
L’autre grande vedette de cette guerre c’est la moto à 2 roues. Elle est le principal facteur de l’avantage tactique que possèdent les groupes armés non étatiques, qui est leur extrême mobilité. C’est véritablement la moto qui confère à cette guerre son caractère asymétrique. Quand on connait par ailleurs les caractéristiques physiques du terrain sur lequel opèrent les terroristes consistant dans l’absence de routes et une certaine densité de la végétation des arbres par endroits, on comprend l’avantage qu’il y’a d’utiliser ce moyen qui allie petite dimension, rapidité, rusticité et sobriété. En face les forces régulières utilisent des moyens mécanisés très peu commodes du fait notamment de leur lourdeur et de leur lenteur.
Mesdames, Messieurs,
En plus des facteurs techniques qui leur sont favorables, les groupes terroristes ont pour eux l’avantage de la connaissance du terrain ainsi que leur mode de vie pastoral qui en fait des hommes rompus à la souffrance due aux privations et la pénibilité de la vie au quotidien. Pour un jeune berger, passer de la marche à pied à la moto procure confort et prestige. Exactement comme passer du bâton à la kalachnikov. Les jeunes qui intègrent les organisations terroristes se sentent exaltés par les merveilles auxquelles ils accèdent, ce qui leur confère un sentiment de valorisation de soi fantasmatique. Les victoires plutôt faciles remportées contre les armées régulières leur ont par ailleurs permis de prendre un ascendant psychologique sur ces dernières, confortant ainsi leurs préjugés ancestraux de pasteurs vis-à-vis des agriculteurs. Outre les atouts ci-dessus cités, les mouvements terroristes sahéliens bénéficient de conditions d’accès à des ressources financières inédites pour une rébellion. Le nord du Mali est depuis presque deux décennies un espace de non droit où s’est développée une économie criminelle autour notamment du trafic transsaharien de la drogue en direction de l’Europe et de l’Asie. Les organisations terroristes locales, succursales d’Alqaida et de Daesh ont partie liée avec ce trafic qui leur procure de l’argent, tout comme les rançons faramineuses payées par certains pays pour libérer leurs citoyens retenus comme otages.
La présence de gisements d’or nombreux dans la zone a favorisé des activités d’orpaillage sous leur contrôle, ce qui leur permet également d’accroître leurs capacités financières. Mais en ce moment, une bonne partie de leur argent leur vient des extorsions, du vol à grande échelle de bétail et des taxes auxquelles ils soumettent systématiquement toutes les populations des vastes zones qu’ils parcourent sur leurs motos. Depuis la généralisation à grande échelle de ces taxes ainsi que du vol de bétail, les vocations se sont particulièrement développées et le nombre de jeunes pasteurs rejoignant les groupes terroristes ne fait que s’accroître.
Un autre aspect très caractéristique de ces mouvements, tout à fait à l’opposé des expériences révolutionnaires des années 60, réside dans le fait que les chefs terroristes vivent en général dans leur propre terroir, pas très loin de leurs familles. Ainsi, ils fréquentent quasi normalement leurs familles et jouissent de tous les avantages qui découlent d’une telle situation. Le moindre d’entre eux n’est pas qu’ils puissent, au passage d’une opération militaire lourde, repérée de très loin se déguiser en paisibles bergers.
Mesdames, Messieurs,
Je viens de dépeindre un tableau qui laisse à voir les nombreux atouts qui sous-tendent la tendance à l’expansion du terrorisme au Sahel. Mais le phénomène ne comporte pas que des atouts. Il a aussi ses grandes faiblesses qui privent le projet de toute forme de viabilité à long terme. Son talon d’Achille réside dans son absence de projet de société, son faible encadrement politique et son incapacité subséquente à mettre sur pied la moindre forme d’administration.
Si au départ, Al Qaeda au Maghreb islamique en occupant le nord du Mali à travers ses affidés locaux prétendait vouloir instituer la Charia, voire fonder un Émirat islamique, c’était surtout parce qu’elle utilisait pour l’essentiel des cadres algériens et sahraouis. Aujourd’hui que ces cadres ne sont plus là, sa rhétorique islamiste renvoie davantage à ses origines qu’à une éthique sous tendant un vrai projet. À ce niveau un distinguo mérite toutefois d’être établi entre le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) d’une part et l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS) d’autre part.
Le GSIM possède des cadres certainement radicalisés et utilise même à la base de jeunes dont beaucoup ont fréquenté les écoles coraniques traditionnelles. Au sein de ce mouvement la rhétorique islamiste est plus prégnante, se traduisant sur le terrain par l’organisation de prêches, la manifestation d’actes de prosélytisme relativement courants et une tendance à l’agression contre les symboles de l’Etat (surtout les écoles) et de l’islam traditionnel. Par contre rien de tout cela n’est noté à l’EIGS dont la base ainsi que l’encadrement sont composés de bergers qui n’ont jamais fréquenté les écoles coraniques et dont l’islamisation est des plus superficielles.
« Les États sahéliens se doivent de mettre sur pied une stratégie militaire adaptée aux défis consistant dans le recours à des techniques et des moyens de nature à rendre la guerre la moins asymétrique possible », déclare S.E.M Mohamed Bazoum
En vérité, dans la mesure où le terrorisme est devenu un moyen de gagner son pain il a attiré à lui tous les bandits vivant de trafics transfrontaliers divers qui ont traditionnellement écumé l’espace (braconniers, coupeurs des routes, trafiquants de carburant, de tramadol, etc). Aujourd’hui, ce qui est à l’œuvre consiste dans un mélange de stratégies diverses dont le lien réside, du moins au Niger, au nord du Mali et à l’est du Burkina, au-delà des slogans, dans une violence cupide imposant une chape de plomb oppressive contre les populations. Celles-ci sont spoliées de leur bétail, assujetties à des taxes exorbitantes au nom de la Zakat et tenues en respect par une terreur effroyable. Cela est une conséquence d’un phénomène concomitant de djihadisation du banditisme et de banditisation du Djihad.
Mesdames, Messieurs,
À l’évidence, nous sommes loin des mouvements rebelles des années 60 et de leurs mots d’ordre exigeant des révolutionnaires d’être dans les communautés comme un poisson dans l’eau. Ici les terroristes vivent non pas au sein mais à côté des communautés et à leurs dépens imposant leur soumission par la violence. Ces mouvements n’ont pas vocation à construire quelque projet ; ils n’envisagent rien d’autre que la rapine dont ils vivent à l’instant, l’instant étant leur seule temporalité.
Cependant, si le terrorisme sahélien se réclamant de l’islamisme n’est porteur d’aucun vrai projet à caractère politique, ses agissements violents ont en revanche des effets politiques réels et même disproportionnés. En effet, la pression exercée sur les populations à travers les tueries à caractère ethnique et les rackets donnent lieu à des situations de désolation relayées par les réseaux sociaux qui créent à leur tour une psychose particulièrement traumatisante. Cette psychose affecte dangereusement le moral de tout le pays et crée un besoin de sécurité marqué au coin de l’impatience. Cela débouche sur un sentiment délétère exacerbé par les réseaux sociaux et exploité de façon opportuniste par les partis politiques d’opposition et une certaine société civile. C’étaient, on s’en souvient, les déboires de l’armée dans le nord du pays en 2012 et l’angoisse qui s’était emparée des populations qui avaient délégitimé le régime du Président ATT au Mali et conduit à sa chute au cours du mois de mars de cette année-là.
De même, si en août 2020, la coalition M5- RFP a pu mobiliser des foules nombreuses et provoquer la chute du Président IBK, cela était dû davantage au traumatisme généré par l’insécurité qu’aux accusations de mauvaise gouvernance portées contre lui.
Mesdames, Messieurs,
Comme on peut le constater, les organisations terroristes opérant au Sahel, animées par des bergers incultes, opérant sans aucun projet politique ont tout de même pu réussir à diviser localement les communautés ethniques entre elles, décrédibiliser les États aux yeux de leur opinion en semant le doute sur leurs capacités à assurer leur sécurité et favoriser une campagne de dénigrement à l’encontre de leurs alliés internationaux dans leur combat commun contre le terrorisme.
S’il suffit en effet que 4 bandits sur 2 motos massacrent des dizaines de personnes habitant un village très isolé pour provoquer un choc national, la porte est dès lors grande ouverte aux théories du complot les plus délirantes dont le destin n’est en l’espèce que le symptôme de l’état de démoralisation des sociétés victimes de ce fléau.
En conclusion, un tel contexte est gros de tous les dangers et les États sahéliens se doivent de mettre sur pied une stratégie militaire adaptée aux défis consistant dans le recours à des techniques et des moyens de nature à rendre la guerre la moins asymétrique possible. C’est ce que le Niger s’efforce de faire. Ils ont par ailleurs besoin d’un soutien plus adapté de leurs partenaires axé sur le renseignement, l’appui aérien et le renforcement des capacités de leurs armées. A propos du renseignement, la grande erreur des partenaires est leur faible implication dans le combat contre le trafic des armes en provenance de Libye, qui est pourtant le paramètre le plus important dans la prévalence de ce terrorisme. Les pays du Sahel ont enfin besoin de ressources financières exceptionnelles dont l’accès commande une dérogation aux règles de financements traditionnels consacrés par les institutions financières internationales faute de quoi leur action restera toujours très insuffisante.
07 décembre 2021
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Visite de travail du Président de la République, aujourd’hui, à Kandadji (Tillabéri) : S.E Mohamed Bazoum procédera au lancement des travaux de construction de la ligne haute tension Kandadji-Niamey
Le Président de République, Chef de l’Etat, S.E. Mohamed Bazoum, préside, ce mardi 25 Octobre 2022, la cérémonie solennelle de lancement des travaux de construction de la ligne Haute Tension de transport d’énergie Kandadji-Niamey. Cette cérémonie est d’autant plus importante que la ligne haute tension, dont les travaux de construction vont enfin démarrer, est porteuse d’un apport considérable dans la bataille pour l’indépendance énergétique du Niger, avec notamment la fourniture d’environ 600 GWh d’énergie propre, renouvelable à faible coût de la région du Fleuve.
Selon la fiche de presse produite à l’occasion de cet évènement par la Cellule de Communication de la Présidence de la République, cette réalisation d’un coût de 55,6 milliards de FCFA, financée par la Banque Islamique de Développement (BID), viendra renforcer la production électrique de la station de Gorou Banda, et contribuera également à la réduction du coût de la production nationale d’électricité’. «La fourniture de cette énergie, indique-t-on, sera assurée par le barrage de Kandadji, dont la construction a atteint un niveau de 25% selon le Secrétaire général de l’Agence de Barrage de Kandadji (ABK)».
D’où toute l’importance que le Président Mohamed Bazoum accorde au barrage de Kandadji. En effet, nous apprend le document, le Chef de l’Etat ‘’n’a cessé, comme lors de la réunion de haut niveau du Programme Kandadji tenue le 24 mai 2022, d’accélérer la mise en œuvre de ce projet structurant pour le Niger’’.
La même source souligne que cette infrastructure hydro-électrique est l’élément central d’un vaste Programme Kandadji de régénération des écosystèmes et de mise en valeur du fleuve Niger (P-KRESMIN), dont l’objectif assigné est d’assurer la préservation et la revitalisation des écosystèmes fluviaux, d’augmenter les productions agricoles et énergétiques, mais aussi stimuler les emplois et ouvrir des perspectives économiques.
Il y a lieu de rappeler que le lancement officiel du redémarrage des travaux de construction du barrage de Kandadji était resté longtemps en veilleuse, avant sa concrétisation, le 26 mars 2019 sur le site au pied du Mont Ourba, sous la conduite du maitre d’œuvre, la China Gezhouba Group Company (CGGC).
Au cours d’une visite de presse sur le site du barrage, hier, le Secrétaire Général de l’ABK, M. Amadou Ali Yéro, a indiqué que les travaux sont à un taux d’exécution de 25%. «Nous avons ouvert le fleuve pour passer aux travaux et nous avons fermé de l’autre côté pour nous permettre de joindre l’autre rive pour y travailler. Pendant deux ans, nous avons travaillé sur le premier côté, et sur la seconde aile, nous allons travailler durant deux autres années, à poursuivre le bétonnage, et à construire la centrale hydroélectrique dans une partie que nous avons dégagée à cet effet, ainsi que les digues en terre, pour finir le chantier d’ici 2025», a expliqué M. Amadou Ali Yéro.
Le mégaprojet du Barrage de Kandadji est un complexe hydro-agro-électrique d’un coût de 740 milliards de francs CFA (1,1 milliard d’euros) avec une digue de 28 mètres de haut sur une longueur d’environ 8,8 km, et qui sera doté d’un réservoir d’une capacité de 1.569 km3. C’est donc ce vaste chantier qui sera visité dans ses différents compartiments, au cours de cette journée de mardi, par le Préisdent Mohamed Bazoum, soucieux de l’aboutissement de ce projet tant attendu.
Assane Soumana(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Visite de travail du Président de la République, en France : A Paris depuis hier, M. Mohamed Bazoum prendra part à une série de rencontres de haut niveau
Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E M. Mohamed Bazoum a entamé, hier mardi 9 novembre 2021, une visite de travail à Paris, en France, où il prendra part à une série de réunions de haut niveau. Ainsi, comme le souligne un document émanant du Service Presse de la Présidence de la République, le Président Mohamed Bazoum assistera, tour à tour, à l’UNESCO, à l’ouverture de la 41ème Session de la Conférence générale de l’UNESCO qui siège tous les deux ans et réunit les représentants des États membres ou non, des organisations intergouvernementales, des organisations non gouvernementales et des fondations, ainsi qu’aux cérémonies célébrant le 75ème anniversaire de l’UNESCO qui se tiendront le vendredi 12 novembre.
D’autre part, indique le même document, le Chef de l’Etat participera, du 11 au 13 novembre, au 4ème Forum de Paris sur la Paix qui rassemble les acteurs les plus importants de l’intelligence collective pour trouver des solutions concrètes aux énormes défis posés par la pandémie de Covid-19, puis à la Conférence Internationale sur la Libye censée mettre fin à une décennie de conflit dans le pays,à un mois d'élections générales
Le Président de la République est accompagné dans ce déplacement de : M. Hassoumi Massoudou, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Alkassoum Indatou, Ministre de la Défense Nationale ; M. AhmatJidoud, Ministre des Finances ; M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République.
Cette série de rencontres revêt un caractère tout particulier pour le Niger et le Président Bazoum qui se fait un honneur de renforcer la visibilité de notre pays à l’international. La pertinence et la diversité des sujets abordés lors de ces rencontres de Paris ont naturellement une incidence directe sur la vie de nos concitoyens.
Assane Soumana
10 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Visite de travail du Président de la République, en France : Les attentes des nigériens
En début de semaine, son Excellence le Président de la République Bazoum Mohmed se trouve à Paris en France où il prend part à plusieurs événements ; notamment la 41ème Conférence Générale de l’UNESCO ; le 4ème Forum de Paris sur la paix ; la Conférence Internationale sur la Libye. Tel est de façon officiel l’Agenda décliné du Président Mohamed Bazoum et de la forte délégation qui l’accompagne. Autour de lui on peut mentionner le tout puissant Ministre des Affaires Etrangères Hassoumi Massaoudou, le Ministre de la Défense Alkassoum Indatou et le Ministre des Finances Ahmat Jidoud et le Directeur de Cabinet Sani Abani.
Cette visite semble être l’une des plus controversée d’un Président de la République du Niger depuis l’accession de ce pays à l’indépendance le 3 Août 1960. D’ores et déjà, il faut préciser qu’elle se tient à un moment où dans le monde entier, surtout dans les anciennes colonies françaises d’Afrique, une aversion sans précédent se manifeste de plus en plus contre les intérêts français. Chez notre voisin le Mali notamment, de gigantesques manifestations sont organisées par tous les fronts pour non seulement condamner et fustiger la politique française dans ce pays mais aussi pour encourager les autorités au plus haut degré à privilégier l’option Russe au détriment de celle de la France. Au Niger, sur les réseaux sociaux, la même aversion se développe et des appels incessants au boycott des intérêts français sont lancés. Une voix féminine largement diffusée prône même le saccage des intérêts français avec incendie public des couleurs blanc-rouge-bleu. En effet le drapeau gaulois serait en danger au Niger.
C’est dans ce contexte que le Président Bazoum Mohamed et ses ministres les plus influents effectuent un séjour d’une semaine à Paris. Ainsi, au-delà de l’agenda officiel décliné par la délégation nigérienne, au pays l’on s’attend à deux réactions éventuelles. La première reste traditionnelle ; une demande d’explication et peut-être même d’excuse aux autorités nigériennes avant d’être menacées de tout mettre en œuvre pour redorer le blason de la France au Niger. Ça, c’est le propre de la FrançAfrique, le gendarme colonial français qui entretient une émancipation déguisée de nos dirigeants par rapport au fait colonial. La seconde réaction reste hypothétique, tellement qu’elle ressemble à une utopie ; il s’agit de voir le tout nouveau Président, Son Excellence Bazoum Mohamed, redresser son échine dorsale pour rapporter aux autorités français le désir du peuple nigérien ; celui de voir la France foutre le camp du pays pour faire place à des partenaires beaucoup plus sérieux, comme la Russie. En tout cas, ce veux est clairement et largement claironné par les nigériens à travers les réseaux sociaux qui condamnent fermement l’interventionnisme français aux côtés des forces djihadistes. Laquelle des deux options le Président Bazoum empruntera-t-il ? Dieu seul le sait. Cependant, on peut d’ores et déjà entrevoir que cet homme a la désinvolture nécessaire pour rabrouer les autorités françaises et exiger de meilleurs comportements vis-à-vis de son peuple sur le point d’opérer une véritable révolution contre les intérêts français. Par le passé, le Président Tanja Mamadou a eu à parler mal aux autorités françaises ; lui-même Bazoum a eu ce comportement lors de son dernier séjour en France où il a fait comprendre à Macron que le G5 n’a pas besoin de soldats français mais de moyens d’actions. Wait and see !
Garba Liman
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Visite de travail et d’amitié au Niger de la Présidente de la République Démocratique Fédérale d’Ethiopie : Plusieurs sujets relatifs à la situation intérieure et à la coopération bilatérale au menu de l’entrevue avec le Président Bazoum
La Présidente de la République Démocratique Fédérale d’Ethiopie, SE. Mme Sahle Work Zewde a effectué hier une visite de travail et d’amitié au Niger. Accueillie au Palais de la Présidence par le Chef de l’Etat, la Présidente Ethiopienne, a eu un entretien avec le Président de la République SE. Mohamed Bazoum. Au sortir de son entretien, SE. Mme Sahle Work Zewde a animé une conférence de presse au cours de laquelle elle a dressé le bilan de cette visite de travail et d’amitié au Niger. La présidente éthiopienne était accompagnée d’une forte délégation dans laquelle figure le Ministre de l’Eau et de l’Irrigation de l’Ethiopie, Dr Ing. Sileshe Bekele.
A l’entame de la conférence de presse, la Présidente de la République Démocratique Fédérale d’Ethiopie a souligné l’importance de sa visite au Niger, affirmant être venue féliciter son frère, le Président de la République du Niger car, n’ayant pas pu assister à la cérémonie d’investiture. SE. Mme Sahle Work Zewde a relevé qu’elle connait le Niger depuis 1993 où elle a eu l’honneur de diriger deux missions d’observation électorales pour le compte de l’OUA à l’époque pendant les élections présidentielles et législatives. Elle s’est dit heureuse d’être de retour dans ce beau pays.
S.E Sahle Work Zewde a également indiqué qu’elle a exprimé au Président Mohamed Bazoum ses félicitations ‘’pour ce que le Niger a appris au continent : une transition démocratique et paisible de pouvoir’’ qui, a-t-elle soutenu, est très importante, mais aussi pour le travail qu’a accompli le pays en combattant le terrorisme et l’extrémisme religieux. C’est un fléau qui touche tous les pays. «On ne peut pas dire que nous sommes à l’abri tant que nous n’aurons pas pris les précautions qu’il faut. J’apporte mon soutien sur les pertes considérables que le pays subit», a déclaré SE. Mme Sahle Work Zewde. Elle s’est dit convaincue qu’en travaillant ensemble, des solutions seront trouvées à ce fléau.
Cette visite de travail et d’amitié, a ajouté la ¨Présidente Ethiopienne, est également une opportunité pour elle de faire un compte rendu au Président sur la situation dans son pays. En l’occurrence celle dans le Nord de l’Ethiopie où persiste un problème frontalier avec le Soudan. A cela s’ajoute aussi, les futures élections générales qui vont avoir lieu dans un peu plus de trois semaines. A ce niveau, il faut rappeler que l’Ethiopie est un pays qui a un régime parlementaire où le Premier Ministre exerce la fonction de Chef de gouvernement.
Cependant, le point le plus important de cet entretien, a-t-elle souligné, est la discussion sur le barrage de la Renaissance que l’Ethiopie construit dans l’état régional de Benishangul-Gumuz sur le Nil Bleu. Ce barrage d’une puissance de 6450 MW devrait améliorer le potentiel hydroélectrique de l’Ethiopie. En effet, a expliqué SE. Mme Sahle Work Zewde, plus de 65 % des populations de l’Ethiopie n’ont pas d’électricité. C’est donc un barrage hydro électrique qui n’a pas vocation à retenir l’eau mais à produire l’électricité dont l’Ethiopie a besoin pour son développement
Soulignant que le Niger est l’un des trois pays qui représentent le continent au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Il est donc bien évident d’apporter des explications et de tenir informé le pays ami. «Etant panafricaine convaincue, il est important qu’il y ait ce genre d’échange entre les deux pays car, il n y’a pas de distance entre nous. Nous sommes tous un même peuple ; si nous y mettons du notre, on peut y arriver. Le Niger nous a montré la voie dans ce sens, c’est un excellent un exemple qu’il nous faudrait suivre», a déclaré SE. Mme Sahle Work Zewde.
Rahila Tagou(onep)
06 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Visite de travail et d’amitié du Chef de l’Etat, en France : Le Président Issoufou Mahamadou a entamé, hier, son séjour à Paris
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a quitté Niamey, hier jeudi 14 janvier 2021, à destination de Paris en France, où il effectue une visite de travail et d’amitié.
A son départ de l’Aéroport international Diori Hamani, le Président Issoufou a été salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que par plusieurs personnalités civiles et militaires. Il a ensuite été accompagné au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du Gouvernement SE. Brigi Rafini.
Le Chef de l’Etat est accompagné, dans ce déplacement, de M. Foumakoye Gado, Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par intérim du Président de la République et M. Issoufou Katambé, Ministre de la Défense Nationale.
ONEP
15 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Visite de travail et d’amitié du Président de la République à Abidjan (Côte d’Ivoire) : Les Présidents Issoufou Mahamadou et Alassane Ouattara se réjouissent de la qualité des relations de coopération entre le Niger et la Côte d’Ivoire
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a effectué, hier mardi 23 mars 2021, une visite de travail et d’amitié à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Le Président Issoufou Mahamadou a été accueilli à l’Aéroport International Félix Houphouët Boigny par les officiels ivoiriens, le personnel de l’Ambassade du Niger en Côte d’Ivoire et la communauté nigérienne vivant dans ce pays. Celle-ci était venue nombreuse accueillir fraternellement et chaleureusement SEM Issoufou Mahamadou et lui témoigner sa gratitude pour toutes les réalisations à son actif au cours de ses deux mandats à la tête du pays.
« Promesses tenues. Merci M. le Président », clamaient les ressortissants nigériens en Côte d’Ivoire alignés à la sortie du Pavillon Présidentiel de l’aéroport. Le cortège présidentiel s’est ensuite dirigé vers le Palais présidentiel où le Président de la République de Côte d’Ivoire SEM Alassane Ouattara a accueilli avec tous les honneurs son hôte de marque.
Les deux dirigeants ont eu entretien en tête-à-tête avant de faire face à la presse nationale et internationale. « Je voudrais cher frère te remercier pour l’accueil qui nous est réservé, ma délégation et moi-même », a dit le Président de la République à l’endroit de son homologue ivoirien.
Evoquant l’objet de sa visite à Abidjan, le Chef de l’Etat a précisé, se tournant vers SEM Alassane Ouattara : « Il fallait que je vienne te voir, en tant que Président de la République du Niger, pour te dire au revoir parce que, le 2 avril prochain, je vais passer le témoin à un nouveau Président démocratiquement élu par le peuple nigérien ».
« J’ai voulu aussi saisir cette occasion pour te renouveler mes condoléances suite à la disparition du Premier Ministre Ahmed Bakayoko, et à travers moi, c’est l’ensemble du peuple nigérien qui le pleure », a poursuivi SEM Issoufou Mahamadou.
Et le Président de la République d’ajouter qu’il a aussi voulu faire cette visite pour « me réjouir de la qualité des rapports que nous avons eus au plan personnel et de la qualité du travail que nous avons abattu ensemble pendant toutes ces années, ce qui a permis d’ailleurs de renforcer les relations bilatérales entre le Niger et la Côte d’Ivoire ». « Ce que nous avons fait ensemble a permis de renforcer également les progrès au plan de l’intégration aussi bien au niveau régional (UEMOA et CEDEAO) et à l’échelle continentale », a-t-il souligné.
Au niveau de l’UEMOA, le Chef de l’Etat a cité notamment « les importants progrès que nous avons faits dans la réforme de notre monnaie unique », dans la perspective de la monnaie unique de la CEDEAO qui est un autre chantier sur lequel « nous avons progressé. » Ce chantier, toutefois, a été un peu retardé par la COVID 19 qui a fait voler en éclats le pacte de convergence qui était en place, a-t-il indiqué.
Le Chef de l’Etat a également cité le dossier de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF) sur lequel il a eu « très fortement » le soutien de SEM Alassane Ouattara, en tant que Champion désigné par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, pour s’occuper de ce dossier. « Je remercie la Côte d’Ivoire, je te remercie pour l’accompagnement, le soutien dont j’ai bénéficié pour faire avancer ce dossier », a-t-il dit.
Le Président Issoufou Mahamadou a affirmé avoir également noté « la très forte solidarité de la Côte d’Ivoire dans la lutte contre le terrorisme qui menace les pays du Sahel et du Bassin du Lac Tchad. ». Au dernier Sommet du G5 Sahel à Ndjamena, « le message fort envoyé par le Président ivoirien a été bien compris par l’ensemble des peuples de la Région sahélienne et du Bassin du Lac Tchad », a encore indiqué le Chef de l’Etat.
La Côte d’ivoire a manifesté sa forte solidarité dans ce combat que nous menons pour la sécurité du Sahel et du Bassin du Lac Tchad, pour la sécurité de la région, s’est-il réjoui. « Nous avons apprécié le soutien financier de la Côte d’Ivoire surtout pour le financement du contingent tchadien qui a été déployé dans la Zone des Trois Frontières », a noté le Chef de l’Etat, remerciant « très fortement » le Président ivoirien pour ce soutien financier qui permet de continuer l’intensification de la lutte contre le terrorisme.
« Nos populations payent un lourd tribut. Il y a quelques jours, des populations civiles innocentes au Niger ont été massacrées. La solidarité des pays amis est très importante pour nous et en particulier la solidarité de la Côte d’Ivoire », a-t-il souligné.
Après avoir renouvelé au Président ivoirien ses remerciements pour la qualité des rapports qu’ils ont eus et pour le niveau des relations entre leurs deux pays, le Président Issoufou Mahamadou a affirmé qu’il n’a aucun doute que « cela va se poursuivre, se consolider davantage et que nous allons continuer à obtenir des progrès dans le cadre de l’intégration régionale et continentale ». « C’est l’avenir de l’Afrique qui est en jeu et je suis sûr que nos pays vont continuer à travailler ensemble pour le progrès de nos peuples », a-t-il assuré.
Le Président Alassane Ouattara a pour sa part remercié SEM Issoufou Mahamadou pour les condoléances qu’il lui a présentées suite à la disparition des Premiers Ministres Amadou Gon Coulibaly et Ahmed Bakayoko.
« Ce sont deux personnalités de grande qualité qui nous ont quittés ces derniers mois. J’ai apprécié à chaque fois la représentation du Niger par votre Premier Ministre qui a toujours été à nos côtés. Grand merci pour cette marque de solidarité», a-t-il dit à l’endroit de SEM Issoufou Mahamadou.
Evoquant la question de l’insécurité, le Président Alassane Ouattara s’est dit « très attristé» de voir toutes ces attaques récemment dans la région de Tillabéry et celle de Tahoua. « Nous sommes totalement engagés à vos côtés. Nous ferons tout ce qu’il faut, tout ce que nous serons demandés à faire parce que c’est un combat commun. Nos espaces sont les mêmes, nos peuples sont les mêmes. Pour nous, soutenir nos frères du Sahel est quelque chose de tout à fait naturel », a-t-il affirmé.
Le Président ivoirien a félicité SEM Issoufou Mahamadou pour tout le soutien qu’il lui a apporté à l’occasion de la réforme monétaire et pour avoir fait aboutir la zone de libre-échange au niveau de l’Union Africaine. « C’était un chantier compliqué concernant l’ensemble du continent. Je crois que les choses se présentent bien et permettent à l’Afrique d’avoir des perspectives très fortes pour sa place dans le monde et dans le commerce mondial », a-t-il dit.
« M. le Président, grand merci pour votre amitié, pour votre soutien et toutes nos condoléances aussi pour ces attaques terroristes. Mais il y a des progrès importants que nous notons depuis deux ans au Niger. Je ne peux que vous en féliciter. Nous souhaitons que les choses s’apaisent et que les populations retrouvent un climat de paix », a-t-il poursuivi. SEM Alassane Ouattara a demandé au Président Issoufou Mahamadou de transmettre à son successeur, qu’il connait bien, ses « vœux de succès dans la lourde charge qui vient de lui être transférée par le peuple nigérien. »
Le Chef de l’Etat était accompagné, dans ce déplacement notamment, de M. Foumakoye Gado, Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par intérim du Président de la République et M. Mamadou Diop, Ministre des Finances.
Abdourahmane Alilou, AP/PRN
24 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Visite de travail et d’amitié du Président de la République à Alger (Algerie) : Les Présidents Bazoum et Tebboune décident de l'ouverture de la frontière terrestre entre nos deux pays pour faciliter les échanges commerciaux
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, poursuit la visite de travail et d’amitié qu’il a entamée, le lundi 12 juillet 2021, dans la capitale algérienne, sur invitation du Président algérien, SE M. Abdelmadjid Tebboune.
Hier mardi, le Président Mohamed Bazoum a eu un entretien en tête-à-tête avec son homologue algérien qui l’a reçu au Palais d’El Mouradia. Selon l’agence de presse officielle du pays hôte, l’Algérie Presse Service (APS), les échanges ont porté sur "les relations bilatérales entre l'Algérie et le Niger et les moyens de les renforcer au mieux des intérêts des deux peuples amis".
Comme le rapporte l’APS, au cours d'un point de presse conjoint animé par les deux Chefs d’Etat, à l’issue de l'audience, le Président Tebboune a vivement remercié son homologue pour "la visite fraternelle qu'il effectue en Algérie à la tête d'une importante délégation de tous les secteurs". «Le Président de la République a précisé que les entretiens préliminaires entre les deux parties faisaient ressortir la "totale convergence" des deux pays sur l'ensemble des points évoqués par la partie nigérienne en faveur du "renforcement de la coopération dans tous les domaines, notamment l'hydraulique, le pétrole et les échanges commerciaux"», souligne la dépêche de l’APS.
La même source souligne que les deux pays avaient convenu de "l'ouverture de la frontière pour l'exportation des produits algériens vers le Niger et l'importation des produits nigériens "et de la nécessité d'une "politique claire" concernant les Nigériens travaillant en Algérie dans divers secteurs.
Idem dans le domaine de la coopération sécuritaire, où le Président algérien a fait état d'un "total accord" entre les deux pays en la matière, soulignant l'approbation de toutes les propositions de la partie nigérienne, notamment s'agissant de la formation.
Assane Soumana(onep)
14 juillet 2021
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Visite de travail et d’amitié du Président de la République au Libéria : SE. Mohamed Bazoum prend part à la cérémonie inaugurale du Bicentenaire de la fondation de l’Etat du Libéria à Monrovia
Le Président de la République, Chef de l’Etat S.E. Mohamed Bazoum a, sur invitation du Chef de l’Etat libérien, effectué hier une visite de travail et d’amitié à Monrovia. Dans la capitale libérienne, le Président BAZOUM a assisté, aux côtés d’autres Chefs d’Etat africains, à la cérémonie inaugurale du Bicentenaire de la fondation de l’Etat du Libéria.
Le Chef de l’Etat est accompagné dans cette visite de travail et d’amitié d’une délégation composée notamment de M. Hassoumi MASSOUDOU, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Oumarou DOGARI, Député maire, Président du Conseil de Ville de Niamey ; M. Daouda DJIBO TAKOUBAKOYE, Directeur de cabinet adjoint du Président de la République.
ONEP
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Visite de travail et d’amitié du Président de la République en Belgique : Le Chef de l’Etat a quitté Niamey hier matin pour Bruxelles
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a quitté Niamey, hier mardi matin 9 février 2021, à destination de Bruxelles en Belgique où il effectue une visite de travail et d’amitié.
Le Chef de l’Etat est accompagné, dans ce déplacement, de M. Foumakoye Gado, Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par intérim du Président de la République et M. Mamadou Diop, Ministre des Finances.
ONEP
10 février 2021
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Visite de travail et d’amitié du Président de la République en République de Türkiye : Le Niger se dote de drones et d’autres équipements militaires pour renforcer le dispositif de lutte contre le terrorisme
Poursuivant sa visite de travail et d’amitié, en République de Türkiye, le Président de la République a consacré la journée d’hier, jeudi 10 mars 2022, à une série de visites l’ayant conduit au cœur du complexe militaro-industriel turc. C’est ainsi qu’il a visité à Ankara, les principaux fleurons des unités militaro-industrielles du pays hôte.
Tour à tour, la délégation présidentielle a visité les sociétés ASELSAN, une unité industrielle spécialisée dans l’électronique et les communications militaires ainsi que les systèmes de radars ; Turkish Aerospace Industries (TUSAS), réputée pour ses avions d'entraînement et d'attaque au sol à turbopropulseurs Hurkus ; Nurol Technologies qui fabrique des véhicules blindés tactiques ayant fait leurs preuves dans les missions onusiennes et dans plusieurs pays ; et la firme Roketsan spécialisée en fabrication de missiles guidés par laser et par satellite ainsi que la gamme de roquettes guidées et non guidées.
Il faut rappeler que la veille, mercredi, dès son arrivée à Ankara, le Président de la République, S.E.M Mohamed Bazoum, a eu deux (2) séances de travail avec les responsables de la société BAYKAR fournisseuse des drones TB2 acquis par le Niger, et ceux de la société HAVELSAN spécialisée dans la fabrication d’équipements de système de radar, de reconnaissance, de sécurité et de surveillance des frontières.
La séance de travail avec BAYKAR a été l'occasion pour présenter au Chef de l’Etat le fameux modèle de drone TB2. Le Niger a d’ailleurs passé une commande de plusieurs de ces drones TB2 en vue de renforcer sa flotte aérienne dans le cadre de la stratégie de lutte contre le terrorisme et la sécurisation de nos frontières.
« Ces drones qui seront livrés dans les mois à venir vont certainement permettre à nos populations vivant dans certaines zones marquées par l'insécurité, de pouvoir vivre leur quotidien avec plus de sérénité, conformément à l'engagement du Chef Suprême des Armées de garantir la sécurité à tous nos concitoyens », assure-t-on.
Tel que le souligne bien le dossier de presse relatif à cette visite de travail et d’amitié du Chef de l’Etat, « notre pays, dans sa stratégie de lutte contre le terrorisme, s’est engagé à s’approvisionner en matériels militaires auprès de Türkiye, notamment en drones armés de combat TB2, en avions de combat et de formation Hurkus de Turkish Aerospace et des véhicules blindés tactiques de Nurol Makina pour renforcer la capacité opérationnelle de nos forces armées. La tournée s’achèvera par une visite sur le site de Roketsan, un des fleurons de l’armement turc spécialisé en missiles guidés par laser et par satellite ».
A noter que ces séances de travail se sont déroulées en présence du Ministre d'État Ministre des Affaires Etrangères, M. Massoudou Hassoumi, du Ministre d'État à la Présidence, M. Rhissa Ag Boula, du Ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou, de l'ambassadeur du Niger en Turquie, des chefs d'Etat-major des armées de l'air et de terre, et de l'attaché de défense à l'ambassade du Niger en Turquie.
Par Assane Soumana (Onep)
(Sources : sites de la Présidence de la République)
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Visite de travail et d’amitié du Président de la République, à N’Djaména, au Tchad : Accueil chaleureux et fraternel au Président Mohamed Bazoum à son arrivée à N’Djaména
Le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, a entamé, hier mardi 12 juillet 2022, une visite de travail et d’amitié de 48 heures, à N’Djaména, au Tchad. A sa descente d’avion à l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djaména, le Chef de l’Etat a été accueilli au bas de la passerelle par le Chef de l’Etat tchadien, le Général Mahamat Idriss Déby ITNO, entouré de ses proches collaborateurs, le Chef d’Etat-major Général des Armées, le Maire de la Ville de N’Djaména et plusieurs autres personnalités. Les deux dirigeants se sont salués par une chaleureuse accolade et une longue poignée de mains. Après la remise de bouquet de fleurs et les honneurs militaires à l’illustre hôte, les deux Chefs d’Etat ont eu un premier tête-à-tête au salon d’honneur de l’aéroport.
Cette visite, souligne le dossier de presse élaboré par la Cellule de Communication de la Présidence de la République, s’inscrit dans le cadre des prises de contacts périodiques entre les deux dirigeants et du renforcement de la coopération bilatérale en raison des liens de proximité géographique, culturelle, économique et sociale entre le Niger et le Tchad. A ce titre, les deux pays voisins, qui partagent une frontière longue de 1175 km, accordent à chaque fois que de besoin leurs points de vue sur les questions d’intérêt régional.
Cette visite permettra au Président Mohamed Bazoum et le Président du Conseil Militaire Tchadien (CMT), SEM. Mahamat Idriss Déby d’échanger sur plusieurs sujets d’intérêt commun. Il s’agit, entre autres, de sujets se rapportant à la situation sécuritaire au Sahel et dans la zone du Lac Tchad, aux questions économiques pour les deux pays producteurs de pétrole, ainsi que les menaces d’ordre environnemental qui planent sur le Lac Tchad. Sur ce dernier point, les deux chefs d’Etat évoqueront sans nul doute la question du Lac Tchad avec le renforcement de la résilience et de la stratégie de revitalisation du cadre de vie de près de 50 millions d’habitants des quatre pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT).
Il importe de rappeler que cette visite du Président Mohamed Bazoum à N’Djaména est la deuxième du genre après celle qu’il a effectuée le 20 avril 2021 à l’occasion des obsèques du Président Idriss Déby ITNO, qui avait honoré de sa présence, quelques jours avant, la cérémonie d’investiture de SEM. Mohamed Bazoum. Lors de sa première visite à N’Djaména, le Président de la République avait démontré toute son empathie à la famille du défunt ainsi qu’au peuple tchadien suite à la tragique disparition du Président Idriss Déby, tout en s’engageant à accompagner la Transition vers le retour à un ordre constitutionnel normal.
Le Président de la République est accompagné dans cette visite d’amitié et de travail d’une délégation composée du Général Maï Manga Oumara, Grand Chancelier des Ordres Nationaux ; M. Hassoumi Massoudou, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Alkassoum Indattou, ministre de la Défense Nationale ; M. Mahamane Sani Mahamadou, ministre du Pétrole ; M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République ; M. Aboubacar Dan Sokoto, Ambassadeur du Niger au Tchad.
Assane Soumana(onep)
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Visite de travail et d’amitié du Président de la République, mercredi à Bissau : SEM Umaro Sissoco Embalo salue le leadership de «SEM Issoufou Mahamadou, un panafricaniste engagé»
Le Président de la République de Guinée Bissau, SEM Umaro Sissoco Embalo, a salué mercredi, 30 septembre 2020, à Bissau, le leadership du Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, «un panafricaniste engagé » et l’a vivement remercié, pour avoir effectué ce jour une visite de travail et d’amitié dans son pays.
Répondant à la presse après la lecture du communiqué conjoint ayant sanctionné cette visite, le Président Umaro Sissoco Embalo a affirmé que « la Guinée Bissau a reçu aujourd’hui un grand monsieur, un grand Homme d’Etat, un panafricaniste engagé». «Le Président Issoufou, une de mes références en tant que leader, est un grand ami de la Guinée Bissau qui a beaucoup contribué à l’avènement de la paix et de la stabilité dans notre pays», s’est-il réjoui.
SEM Umaro Sissoco Embalo a salué « le rôle sans pareil que joue la République du Niger au sein de la CEDEAO, en tant que pays qui a présidé la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement». Pour cela, le Président bissau guinéen a vivement remercié le Président Issoufou Mahamadou, en son nom personnel et au nom du peuple de Guinée Bissau.
Le Niger et la Guinée Bissau sont liés par une longue histoire de liens de fraternité entre les deux peuples, a-t-il souligné, précisant qu’il y a « une histoire et une estime personnelle entre moi et mon père SEM Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger ».
Regrettant le fait que SEM Issoufou Mahamadou quittera le pouvoir bientôt au terme de son deuxième mandat, SEM Umaro Sissoco Embalo a ajouté à l’endroit de son hôte : « J’espère que la Guinée Bissau sera votre seconde patrie, votre second pays et chaque fois que de besoin, je vais vous appeler pour prendre de vos conseils ».
« La Guinée Bissau était un pays en panne, un pays en faillite (depuis la guerre de 1998) et aujourd’hui, nous sommes en train de revenir dans le concert des nations. Cette visite d’un grand homme d’Etat dans notre pays nous réconforte beaucoup », a-t-il dit.
Lors de cette conférence de presse, le Président de la République a souligné l’importance de la visité de travail et d’amitié qu’il a effectuée mercredi dernier en Guinée Bissau.
«J’eusse été avec vous, le 24 septembre dernier à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance de la Guinée Bissau si je n’avais pas eu à présider une réunion du Conseil de Sécurité sur un thème d’actualité : la gouvernance politique et économique mondiale post-Covid 19», a affirmé le Chef de l’Etat.
Le Niger est membre non permanent de ce Conseil de Sécurité et a présidé ce conseil pendant le mois de septembre, rappelle-t-on. « Aujourd’hui, je suis heureux d’être à vos côtés et je voudrais vous remercier et remercier le gouvernement et le peuple bissau guinéens pour l’accueil chaleureux qui nous a été réservé », a dit le Président de la République.
« La Guinée Bissau a connu des décennies de crise. Depuis 2011, il n’y a pas eu une réunion de la CEDEAO qui n’a pas eu à discuter de la crise politique en Guinée Bissau », a indiqué le Chef de l’Etat.
«Vous avez connu cette grave crise politique décennale et pendant toute cette décennie, la CEDEAO et les pays membres de la CEDEAO dont le Niger sont restés au chevet de la Guinée Bissau. La CEDEAO a joué un rôle important dans l’organisation des élections législatives en mars 2019. En juin 2019, elle avait mis en place une feuille de route qui comportait deux points : l’organisation de l’élection présidentielle et les reformes qui doivent être réalisées en ce qui concerne la constitution de la Guinée», a-t-il souligné.
« J’ai eu l’honneur en tant que Président en exercice de la CEDEAO de suivre la mise en œuvre de cette feuille de route. Nous avons pu organiser l’élection présidentielle au mois de novembre 2019 et je me réjouis de vous féliciter à nouveau pour votre brillante élection (à la tête de la Guinée Bissau) »
«J’ai fait ce déplacement pour vous renouveler mes félicitations et en même temps pour soutenir vos efforts de réforme de la constitution telle que prévue par la feuille de route de la CEDEAO», a-t-il précisé. «La Guinée Bissau, comme tous nos pays, a besoin de paix, de sécurité, de stabilité. Sécurité, démocratie, développement sont intimement liés, comme on le sait, et c’est ce que je souhaite à la Guinée Bissau », a affirmé SEM Issoufou Mahamadou. «Ce sont des défis qui ne sont pas au-dessus des capacités du peuple de Guinée Bissau. Et vous êtes en train de poser les jalons qu’il faut pour relever ces défis», a-t-il poursuivi.
Les institutions de la République en Guinée Bissau sont en place et fonctionnent très bien. Cet indicateur montre que nous sommes en train de sortir de cette crise décennale que le pays a connue, s’est réjoui le Chef de l’Etat. Un autre signe montre que la crise est derrière nous : la Mission de la CEDEAO pour la Guinée Bissau (ECOMIG) est en train de se retirer de la Guinée Bissau.
«Je suis convaincu que le peuple de Guinée Bissau peut relever ce défi. Parce qu’un peuple comme le vôtre, qui a pu arracher son indépendance les armes à la main, doit pouvoir s’unir pour créer les conditions de sa prospérité», a insisté le Chef de l’Etat.
«Je voudrais saisir la présente occasion pour rendre hommage aux libérateurs, ceux qui se sont sacrifiés pour conquérir l’indépendance. Je nomme là, entre autres, Amilcar Cabral dont je salue la mémoire. J’ai été heureux d’aller à son mausolée pour déposer une gerbe de fleurs. J’étais heureux d’avoir participé à cette cérémonie à la mémoire de ce digne fils de l’Afrique dont tous les africains doivent être fiers», a poursuivi SEM Issoufou Mahamadou.
«M. le Président, merci encore une nouvelle fois de l’accueil fraternel et je vous souhaite bonne chance. Je sais que la tâche est difficile mais je sais aussi, vous connaissant, que cela est à votre portée. Et que vous allez construire une Guinée Bissau prospère au profit de l’ensemble du peuple bissa guinéen», a conclu SEM Issoufou Mahamadou.
Par AbdourahmaneAlilou AP/PRN
02 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Visite de travail et d’amitié du Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, à Paris (France) : Le Chef de l’Etat, depuis samedi dans la capitale française
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, est arrivé samedi soir, 25 mars 2017 à Paris, en France, où il effectue une visite de travail et d’amitié du 25 au 31 mars 2017. Après Paris, le Président Issoufou Mahamadou se rendra à Rome en Italie du 31 mars au 1er avril 2017 où il effectuera également une visite de travail et d’amitié.
A son départ de l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, le samedi 25 mars 2017, le Président Issoufou Mahamadou a été salué par les présidents des Institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que plusieurs personnalités civiles et militaires, avant d’être accompagné à la passerelle par le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Brigi Rafini.
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Visite de travail et d’amitié du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, à Perth, en Australie Occidentale : S’inspirer des riches expériences de l’Australie en matière d’exploitation des ressources minières
La seconde journée de la visite de travail et d’amitié du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, à Perth, capitale de l’Etat d’Australie Occidentale, a été presque exclusivement consacrée au secteur des mines. Quoi de plus normal, quand on sait que la ville de Perth, malgré sa réputation de ville la plus isolée au monde (la ville
la plus proche, peuplée de plus d’un million d’habitants est Adelaïde qui se trouve à 2.104 kms), tire l’essentiel de la substance de son développement de l’exploitation des importantes ressources naturelles dont regorgent les zones environnantes avec des mines d'or, de minerai de fer, de nickel, d'aluminium, de manganèse, de métaux lourds, de diamants, de charbon, de pétrole et de gaz naturel, etc. D’ailleurs, la plupart des sociétés ont leur direction et leurs services techniques installés à Perth. Aussi, l'exploitation des ressources minières, en plus du fait qu’elle fait appel à des avancées techniques remarquables, assure la richesse de l'État de l’Australie Occidentale.
C’est donc à juste titre que, au cours de sa visite de travail dans cette ville à vocation plutôt minière, le Président Issoufou Mahamadou a accordé un intérêt tout particulier au secteur minier. C’est ainsi que, pour entamer les activités de ce mercredi 11 octobre 2017, le Chef de l’Etat a d’abord eu un entretien avec le ministre des Mines et du Pétrole de l’Etat de l’Australie Occidentale, M. Bill J. Johnson. Cette rencontre s’est déroulée au sein du Parlement, conformément au système politique qui veut que les ministres soient l’émanation du Parlement. Ceci étant, toute rencontre entre un ministre et une personnalité de haut rang doit se dérouler au sein du Parlement. Sacrifiant à cette exigence d’ordre règlementaire, le Chef de l’Etat et le ministre-député Bill J. Jonhson se sont retrouvés au parlement pour échanger sur la riche expérience de l’Australie Occidentale dans le domaine de l’exploitation des ressources minières.
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Visite de travail et d’amitié du Président du CNSP, Chef de l’État à Lomé (Togo) : Volonté partagée de renforcement de l’axe Niamey - Lomé
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État, Son Excellence le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI a effectué, le vendredi 8 décembre 2023, une visite de travail et d’amitié à Lomé au Togo. Le Chef de l’État est accompagné dans ce déplacement du ministre d’État, ministre de la Défense nationale, le Général de Corps d’Armée Salifou Mody, du ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur, M. BAKARY YAOU SANGARE, du ministre Directeur de Cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Dr Soumana Boubacar, du Colonel-Major Salissou Mahaman Salissou, Ministre des Transports et de l’Équipement, de M. Seydou Asman, ministre du Commerce et de l’Industrie, de Mme Aïssatou Abdoulaye Tondi, ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, de l’Ambassadeur Adani Illo, Conseiller Diplomatique du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, de M. Boubacar Ousseini, Chargé d’Affaires à l’Ambassade du Niger au Togo. (Lire, ci-dessous le communiqué de presse y relatif)
Sur invitation de son excellence monsieur Faure Essozimna Gnassingbe, Président de la République du Togolaise, son excellence le Général de Brigarde Abdouramane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat du Niger, a effectué une visite de travail à Lomé au Togo, le 08 décembre 2023.
1- La délégation nigerienne a été chaleureusement accueillie par son excellence monsieur Faure Essozimna Gnassingbe, Président de la République Togolaise dans un esprit fraternel qui caractérise les relations fraternelles et amicales qui ont toujours existe entre les deux pays et les deux peuples ;
2- Cette visite à Lomé s’inscrit dans le cadre de la tradition de consultations en vue de renforcer davantage les liens d’échanges et de coopération agissante qui unissent les deux pays depuis leur accession à la souveraineté internationale ;
3- Les deux Chefs d’Etat ont eu un entretien en tête à tête et ensuite une séance de travail élargie entre les membres des deux délégations sur plusieurs sujets d’intérêt commun. Les échanges se sont déroulés dans un climat de grande cordialité et ont permis de faire un examen approfondi des défis qui se posent aux deux pays et des sujets majeurs de l’actualité aux plans sous regional, régional et international ;
4- Au cours de leurs échanges, les deux Chefs d’Etat se sont félicités de la qualité des relations de fraternité, d’amitié, de coopération et de bonne entente qui lient le Niger et le Togo et ont réaffirmé leur commune volonté de dynamiser la coopération bilatérale entre les deux pays pour la hisser à la hauteur de leurs ambitions et des attentes légitimes de leurs peuples respectifs, qui aspirent à la paix, à la sécurité et au développement. Cette volonté va se manifester par l’ouverture d’une ambassade du Togo à Niamey ;
5- Les deux Chefs d’Etat se sont félicités du rôle de médiateur assuré par le Président Faure Essozimna Gnassingbe et les initiatives bilatérales du Togo dans les négociations en vue de la levée des sanctions adaptées par la CEDEAO et l’UEMOA contre le Niger ;
6- Les deux délégations se sont félicitées de la coopération bilatérale en matière de transit et de transport sur le corridor Lomé Ouagadougou-Niamey ;
7- Les deux délégations se sont félicitées de la résilience du peuple nigerien face à la sévérité des sanctions édictées par la CEDEAO ainsi que du soutien et du concours solidaire apportés par le Togo ;
8- Les deux délégations marquent leur engagement à renforcer davantage la coopération aux plans politique, économique, scientifique et culturel entre les deux pays ;
9- Le Chef de l’Etat nigérien a exprimé ses sincères remerciements à son frère et homologue du Togo pour l’accueil fraternel et chaleureux qui lui a été réservé ainsi qu’à sa délégation lors de son séjour à Lomé ;
10- Les deux personnalités se sont félicitées de l’initiative de la création d’un Groupe de Soutien à la Transition au Niger ;
11- Son excellence le Général de Brigarde Abdouramane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat du Niger a invité son excellence monsieur Faure Essozimna Gnassingbe, Président de la République Togolaise à se rendre en visite officielle au Niger. Cette invitation a été acceptée avec plaisir et la date sera fixée par voie diplomatique.
ONEP
Source : https://www.lesahel.org
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Visite de travail, hier, du Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine à Bamako
Le Premier Ministre, Ali Mahaman Lamine Zeine est arrivé hier, jeudi en début d’après-midi à Bamako au Mali. Il a été accueilli par son homologue malien Docteur Choguel Kokala Maiga. Après les honneurs militaires, le Premier Ministre a été salué par les membres du gouvernement malien, des responsables de la ville de Bamako et des Nigériens vivant au Mali. Les deux Premiers ministres ont ensuite eu un premier tête à tête dans le salon d’honneur de l’aéroport Senou de Bamako. Ils se sont ensuite retrouvés dans la salle des réunions du cabinet du Premier ministre malien pour une séance de travail élargie aux membres de délégations des deux pays.
A cette occasion, le Premier ministre malien a souhaité la bienvenue à la délégation nigérienne. Docteur Choguel Kokala Maiga a ensuite déclaré que cette visite tant attendue par la partie malienne devrait permettre à la délégation nigérienne de s’inspirer de l’expérience malienne car les deux pays sont désormais dans le même bateau. Ainsi, le Niger pourra, dans cette phase sensible, faire économies de certains obstacles et retard connus par le Mali.
Prenant la parole à son tour, le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine a d’abord exprimé, au nom du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général Abdourahamane Tiani, la reconnaissance du Niger au peuple frère du Mali pour son soutien sans ambages suite aux sanctions injustes et inhumaines imposées par la CEDEAO à notre pays. Il a ensuite exposé les efforts consentis par le peuple nigérien sous la conduite du CNSP et du gouvernement dans le cadre de la lutte pour sa souveraineté. M. Ali Mahaman Lamine Zeine a souligné qu’à travers ce déplacement, le Niger est à la recherche d’échanges fructueux avec ses voisins et frères maliens. Il a enfin souhaité que la Commission nigéro-malienne de coopération approfondisse, dans les meilleurs délais, les principaux axes de cette coopération bilatérale.
Peu après cette séance de travail, le Premier Ministre Al Mahaman Lamine Zeine s’est rendu à Koulouba (palais présidentiel du Mali), en compagnie de son homologue malien pour une audience avec le Président de la transition malienne, le colonel Assimi Goîta.
Mahamadou Seydou AP/Cabinet du Premier ministre
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Visite de travail, samedi dernier, du Premier ministre au Burkina Faso : M. Ali Mahaman Lamine Zeine transmet un message du Président du CNSP, Chef de l’Etat au Président de la Transition du Burkina Faso
Le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine qu’accompagnaient notamment, le Général de corps d’armée Salifou Mody, ministre d’État, ministre de la Défense Nationale, le ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, M. Bakary Yaou Sangaré et le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des finances, M. Moumouni Boubacar Saidou a effectué, le samedi 07 octobre dernier, une visite de travail de quelques heures à Ouagadougou au Burkina Faso.
A son arrivée dans la capitale Burkinabè, il a été accueilli à sa descente d’avion, par M. Bassolma Bazié, ministre d’État, ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale. Aussitôt après la cérémonie d’accueil, M. Ali Mahaman Lamine Zeine s’est rendu au palais de la Présidence du Faso où il a été reçu en audience par le Chef de l’ État burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, à qui il a transmis un message de son homologue le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat du Niger.
Ali Mahaman Lamine Zeine et sa délégation ont ensuite rencontré le Premier Ministre burkinabè Kyèlem de Tembela. A l’issue de cette rencontre, M. Ali Mahaman Lamine Zeine a déclaré que sa délégation a été dépêchée par le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général Abdourahamane Tiani pour venir traduire l’expression de ‘’notre profonde fraternité et amitié avec le Burkina Faso’’. Il a en outre souligné que nos deux pays traversent des épreuves extrêmement dures, mais que la mise en commun des énergies et des moyens devrait permettre d’aller de l’avant et de faire en sorte que les populations qui en souffrent puissent retrouver la tranquillité. « Nous avons également, pendant ces échanges, évoqué la nécessité de se revoir plus souvent pour échanger sur tous les aspects qui intéressent les populations notamment, sur les plans sécuritaire, économique et culturel », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine également a indiqué que le Burkina Faso, le Mali et le Niger sont des pays de l’hinterland ayant un destin commun, des structures économiques qui se ressemblent. C’est pourquoi ils ont décidé, avec une détermination commune, de faire face à tout ce qu’on voit comme terrorisme. C’est du reste dans cette optique que les trois pays ont créé l’Alliance des États du Sahel (AES).
Mahamadou Saidou Attaché de presse/Cabinet du PM
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Visite des chantiers de Diffa N’glaa : La ville de Diffa, enfin prête pour accueillir la fête
Une trentaine de journalistes de la presse nationale a entamé, hier jeudi 7 janvier 2021, à Diffa une série de visites au niveau des infrastructures phares de la fête tournante du 18 décembre dite Diffa N’glaa. Bien que l’événement tant attendu par les populations du manga (la fête de la République) est reporté - à travers une décision prise au sommet de l’Etat - en raison des contingences liées à l’inachèvement de certains chantiers ; l’insécurité que connait la région depuis 2015 et la pandémie à coronavirus qui secoue le monde entier, force est de constater que les chantiers pouvant accueillir la fête Diffa N’glaa sont maintenant entièrement terminés.
De la case de passage présidentielle au nouveau portique d’entrée de la ville de Diffa, en passant par la résidence du gouverneur ; la tribune officielle ; la double voie devant servir au défilé civil et militaire ; la cité Diffa N’glaa et la réhabilitation de 45 chambres dans l’enceinte du complexe hôtelier du 18 décembre, les journalistes ont pu observer la modernisation de la cité du manga, en compagnie du président du comité d’organisation de la fête Diffa N’glaa M. Abdou Lawal Marouma.
La case de passage présidentielle est construite sur le site l’ancienne résidence du gouverneur. C’est un imposant bâtiment avec un plan architectural moderne. A la devanture de cette case de passage présidentielle se trouvent un jardin verdoyant et un jet d’eau construit pour davantage embellir l’espace de la cour. L’armoirie du Niger qui symbole la République et l’Etat est minutieusement dessinée au-dessus du hall d’entrée de la case de passage présidentielle. Cette dernière comporte deux ailes de suites présidentielles et une grande suite bien équipées avec toutes les commodités nécessaires.
Non loin de ce bâtiment de grand standing, il est aussi construit une salle de banquet d’une capacité de 150 places. A l’intérieur de celle-ci, se trouve un chef d’œuvre (le cheval harnaché de Chetima Ganga) symbolisant la culture du Manga. Dans l’enceinte de cette case de passage présidentielle, il existe également un poste dédié à la sécurité ; deux parkings pour les véhicules ; un terrain de sport ; une salle radio et un groupe électrogène d’une puissance de 150 KVA pour pallier aux éventuelles coupures intempestives qui pourraient survenir. Quant à la résidence du gouverneur qui est contigüe à la case de passage présidentielle, elle connait une extension et une réhabilitation avant être entièrement équipée.
S’agissant de la tribune officielle, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est opérationnelle. Elle dispose d’un salon présidentiel ; deux salons ministériels et salle de gymnastique. La particularité de cette tribune officielle, c’est que son arrière-cour est clôturée et des eux postes de sécurités sont érigés de part et d’autre. Les gradins aux couleurs du drapeau du Niger fascinent plus d’un visiteur. Bref, on se rend compte que l’art a prévalu dans la conception de cette infrastructure. A la cité du 18 décembre Diffa N’glaa, la trentaine de journalistes ont visité de fond en comble ce site qui totalise 13,25 ha. Ce sont des belles villas qui sortent de la terre. D’autres sont complètement achevées à l’image des quatre villas appartenant respectivement à des sociétés d’Etat comme l’ARCEP ; la Nigelec ; la SONIDEP et Niger télécoms ne peuvent pas passer inaperçues parce qu’elles sont entièrement terminées. En dehors de ces villas, il faut reconnaitre que les ressortissants du Manga ne sont pas restés en marge de l’effort de mobilisation. Ils ont acheté des parcelles qui sont en chantier. Une fois ces chantiers achevés, ils seront mis à la disposition du comité Diffa N’glaa pour qu’il puisse héberger les invités lors de la fête. Les propriétaires de ces villas exerceront leur droit juste après l’événement conformément au partenariat qui les lie avec le comité. Celui-ci a facilité l’acquisition des terrains et l’exonération des matériaux de construction au regard du contexte sécuritaire.
Sur les 116 villas prévues pour être construites par les ressortissants du Manga, 68 sont soit au stade de finition, soit en chantier avancé. En plus, le comité d’organisation Diffa N’glaa est en train de construire sur ce site un siège pour l’association régionale de la Chefferie traditionnelle. Par ailleurs, pour renforcer davantage les liens de voisinage, deux Etats du Nigeria en l’occurrence, l’Etat de Yobé et celui de Borno ont décidé de construire respectivement 15 et 4 villas sur le site de la cité du 18 décembre Diffa N’glaa.
Sur ce site, une pharmacie ; un super marché ; un hôtel ; une banque et une boulangerie sont en construction. En ce qui concerne le nouveau portique d’entrée dans la ville de Diffa, il a été construit tout en respectant la culture du manga. Sur ce portique, trône le cheval harnaché et bien monté avec l’algaita qui symbolise l’identité culturelle du manga. Seulement, le statut du cheval harnaché n’est pas à la dimension du portique. Toutefois, le président du comité Diffa N’glaa M. Abdou Lawal Marouma rassure en précisant qu’un concours a été ouvert aux artistes pour concevoir le cheval, reflétant celui du Kanem Bornou.
En outre, le complexe hôtelier du 18 décembre ; le palais du chef de canton de la Komadougou Kazelmari ; la grande mosquée de vendredi de Diffa ; le monument dédié aux Forces de Défense et de Sécurité tombées sur le champ d’honneur et les civils ainsi que la maison des jeunes et de la culture de Diffa ont été visités par les journalistes. Aujourd’hui, tous ces chantiers sont achevés et n’attendent que l’événement, c’est-à-dire le jour de la célébration de la fête Diffa N’glaa.
Par Hassane Daouda, Envoyé Spécial
08 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Visite des installations de la Nigelec par le Premier Ministre : Malgré la complexité de la ligne du Nigeria, SE Ouhoumoudou Mahamadou se félicite des progrès réalisés
Le Premier Ministre, Chef du gouvernement a entrepris le samedi 15 mai dernier, une visite des installations de la Nigelec. A la tête d’une forte délégation comprenant notamment le ministre du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables et les autorités régionales de Niamey, M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est rendu successivement à la centrale thermique 89 MW de Goudel et à celle de 100 MW de Gourou Banda, avant de présider une réunion sur l’état des lieux de la production et la fourniture du courant électrique au Niger et des investissements en cours pour pallier les problèmes de délestage. Cette série de visite fait suite aux fortes perturbations enregistrées le jour de la fête de Ramadan dans la fourniture de l’électricité à Niamey et d’autres localités du Niger.
La série de visites du Premier Ministre a commencé à Goudel où se trouve la centrale thermique de la société turque Istithmar, avec une capacité de production maximale de 88,92 MW. Sur place, M. Ouhoumoudou Mahamadou a longuement échangé avec les responsables de la société et ceux de la société nigérienne d’électricité (Nigelec) sur la qualité et la disponibilité de l’énergie électrique et sur les éventuels problèmes techniques qui pourraient ralentir la fourniture de cette denrée essentielle pour le développement du pays. Dans la salle des machines automatisées de la centrale thermique d’Istihmar, le Premier Ministre a pu constater l’organisation professionnelle du travail et la qualité du matériel utilisé.
A Gourou Banda, seconde étape de la délégation, le Chef du gouvernement s’est rendu dans la salle des machines, avant de visiter le poste électrique 132/66/20 KVA situé sur le même site, inauguré en Avril 2017. La délégation a apprécié les améliorations apportées par cette centrale thermique dans la production locale de l’énergie électrique et dans sa distribution. Des explications sont aussi données sur l’amélioration de la production sur le site par la mise en service prévue en fin 2022, d’une centrale solaire de 30 MW et les préparatifs déjà entamés par la Nigelec pour exporter l’excédent d’énergie annoncée pour les années à venir, vers des pays de la sous-région.
Au terme de cette seconde étape, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a présidé une réunion sur l’état des lieux de la production et de la fourniture en énergie électrique au Niger. Sous la conduite du directeur général de la société nigérienne d’électricité, les directeurs des pôles de l’exploitation et du développement de la Nigelec ont développé des thèmes sur la « présentation du système électrique de la zone du fleuve » et sur les « projets prévus pour renforcer l’approvisionnement en énergie électrique de la région de Niamey ». Il s’agit notamment, pour la première présentation, d’apporter des précisions sur les sources de production de l’énergie électrique, les postes sources, le réseau de distribution, la variation de la demande et le fonctionnement du système. La seconde présentation s’est penchée sur douze (12) projets innovants que la Nigelec compte mettre en œuvre pour l’autonomie en énergie électrique.
Satisfaction des autorités
A la fin de la réunion, le Premier Ministre a exprimé sa satisfaction de constater qu’au fil des années, la réduction du temps de délestage devient une réalité. Il s’est félicité aussi de l’avance prise par le Niger, comparativement à plusieurs pays de la sous-région. « Je me rappelle de 2011 effectivement où c’était pendant des jours et des mois qu’il y avait le système de rotation des coupures. Aujourd’hui on est arrivé à une situation où c’est seulement lorsqu’on perd un des acteurs de production que ça soit la ligne du Nigeria que nous ne contrôlons pas, ou ici au niveau de Gourou Banda ou de Goudel », poursuit-il. M. Ouhoumoudou Mahamadou félicite la Société nationale d’électricité pour ses projets qui sont en cours et se dit confiant que la Nigelec sera à mesure de satisfaire la consommation locale et d’exporter l’électricité dans quelques années.
De son côté, le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou, a souligné que les nombreux projets en cours de réalisation visent à améliorer les capacités de production et d’approvisionnement pour toutes les régions du Niger. Il a relevé que la capacité de production a été multipliée afin de satisfaire les demandes en énergie des populations, de même que le Programme de Renaissance acte 3 du Président de la République M. Mohamed Bazoum vise à continuer sur cette lancée, en créant les conditions de l’autosuffisance énergétique du Niger. M. Mahamane Sani Mahamadou a déclaré que les perspectives sont très bonnes et que les conditions seront bientôt réunies pour que le Niger devienne à terme un pays exportateur d’énergie. « Les équipes travaillent d’arrache-pied pour s’assurer que les populations ont suffisamment d’énergie et je voudrais saisir cette occasion pour encourager la Nigelec à poursuivre ses efforts », a-t-il conclu.
De son côté, le directeur général de la Société nationale d’électricité (Nigelec) apprécie la visite du Premier Ministre, pour s’enquérir des conditions de production et de distribution de l’énergie électrique par la société et ses partenaires. Il a indiqué que la Nigelec n’a hélas aucun moyen de contrôle sur les éventuelles pannes dans la fourniture de l’électricité en provenance du Nigeria. C’est pourquoi, depuis plusieurs années, elle s’active à rehausser la capacité de production interne. M. Halid Alhassane prévoit aussi de nettes améliorations à venir dans le secteur de la production locale d’énergie électrique.
Souleymane Yahaya(onep)
17 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Visite des installations de surface de la phase II du bloc Agadem : Des équipements et installations prêts pour débuter la production du brut
En prélude au lancement officiel de la mise en production de la phase II du bloc d’Agadem, une équipe de techniciens du Ministère du Pétrole, des Mines et de l’Energie séjourne avec la presse depuis le dimanche 29 octobre 2023 à Agadem. C’est ainsi que cette mission a entamé le même jour une série de visites sur deux grandes installations de surface de la phase II d’Agadem. Il s’agit du site de la station de Dougoule FPF (Field Processing Facilities) et la station de Goumeri CPF (Central Processing Facilities) qui a connu une grande extension dans le cadre de la matérialisation de la phase II d’Agadem. Les travaux sur les deux sites sont quasi achevés. La station de Goumeri est même opérationnelle.
Sur le site de la station de Dougoule, les agents sont à pied d’œuvre pour la réalisation complète de l’ensemble des éléments qui concourent à la mise en service de la station. Cette dernière a pour rôle principal de recevoir la production des puits et de la passer dans un séparateur bi-phasique afin de faire une première séparation huile, gaz et eau. Après ce traitement, le pétrole brut est envoyé à un CPF ou une station de déshydration du pétrole brut. Selon les explications fournies par le directeur de l’exploration et de la production des hydrocarbures M. Maidagi Oumarou, la station FPF de Dougoule a aussi pour fonction notamment de déterminer le pourcentage en eau et en sédiments des puits producteurs par centrifugation et de produire l’électricité à partir du gaz issu de la séparation du brut. Mieux, à partir d’un FPF, on peut effectuer des opérations de raclage des pipelines inter champs. C’est dire qu’une station FPF est extrêmement importante dans le processus de la production du pétrole brut. Ainsi, les installations du site de Dougoule sont surveillées à partir d’une salle de contrôle où se trouvent des appareils et équipements de dernière génération.
A la différence du site de Dougoule, la station de Goumeri est opérationnelle. A l’entrée de la station, les consignes sont strictes dans un endroit où on produit à la fois du gaz et du pétrole. Le risque est donc grand à ce niveau. Chaque visiteur est tenu alors de se conformer aux consignes de sécurité édictées par les responsables du site. Le casque de protection est obligatoire, de même que le respect de l’itinéraire prévu pendant toute la période de visite. Tout ce qui peut provoquer aussi une étincelle doit être systématiquement évité. L’usage des téléphones portables est interdit. En cas d’incendie, les agents du site indiquent aux visiteurs les instructions d’évacuation à suivre. Ici, c’est le bruit des six (6) compresseurs qui captent l’attention du visiteur.
La station CPF de Goumeri est une centrale de traitement préliminaire du pétrole brut. Elle a une capacité de production de 20.000 m3 de barils par jour. Sa fonction principale est de recevoir le pétrole brut issu des autres installations de surface telles que DS, FPF afin de séparer le pétrole du gaz associé, de l’eau, du sable et des solvants ou additifs. En plus, il faut préciser que le pétrole brut net issu de ce processus de séparation est transféré à une station initiale d’un pipeline de commercialisation. Le site de Goumeri est doté de plusieurs unités ou zones : zone de traitement du pétrole brut, zone de traitement des eaux usées, zone de système de lutte et prévention d’incendie, salle de contrôle, zone de stockage et zone des générateurs ou centrale électriques, zone de dépotage et bassin d’évaporation.
Le pétrole brut venant des autres installations de surface, en l’occurrence les DS, FPF, est envoyé aux séparateurs tri-phasiques pour séparer l’huile, le gaz et l’eau libre. A l’entrée des séparateurs, explique M. Ibrahim Yahaya Djamilou, contremaitre du site, des additifs chimiques tels que le démulsifiant et le demousseur sont injectés au préalable pour faciliter la séparation. A partir de ces séparateurs, on note trois circuits : le circuit de l’huile, du gaz et de l’eau.
Plusieurs autres sites ou stations emblématiques sont également inscrits au programme de cette série de visites de l’équipe technique du Ministère du pétrole avec la presse.
Hassane Daouda (ONEP), Envoyé Spécial
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Visite des ministres français des Affaires étrangères et de la Défense au Niger : Quelle urgence a-t-elle fait déplacer les deux ministres français un 14 juillet ?
À peine entrés au gouvernement que la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna et son homologue de la Défense, Sébastien Lecornu, ont été investis d’une mission au Niger. L’objectif serait de témoigner de la solidarité et de la disponibilité de la France à répondre aux demandes exprimées par le Niger en matière d’aide humanitaire, de projets pour la jeunesse et l’emploi ainsi que de la sécurité. Selon des échos en provenance de Paris, le pays de De Gauel aurait décidé de changer sa politique sécuritaire au Sahel. Désormais, a laissé entendre Paris, la France resterait plutôt discrète et soutiendrait les choix des pays. Une simple profession de foi ? Tout laisse à le croire.
La mission des deux ministres français aurait pu passer comme toutes les autres dans ce pays où la France est militairement installée comme chez elle. Seulement, les deux ministres français n’ont pas choisi n’importe quelle date pour venir au Niger. C’est un 14 juillet, date commémorative de la fête nationale française. Autant dire une date fétiche pour les Français, pour ne pas dire une date sacrée. Le ministre des Armées français au Niger, un 14 juillet ? Il y a de quoi s’interroger. Certes, les effectifs militaires français sont pléthoriques au Niger. Plus de 2000 soldats et des milliers de tonnes de matériels militaires ! De quoi inciter des visites régulières de la part de l’Elysée et du Quai d’Orsay. Tout de même, la visite des deux personnalités françaises est loin, très loin, d’être conformiste. S’ils étaient venus un 14 juillet et non un 13 ou un 15 juillet, il n’y aurait si tant à dire. Mais…
Y a-t-il eu une urgence. On n’en a pas eu connaissance. Les deux ministres français se sont même déplacés jusqu’à Ouallam pour visiter, disent-ils, des projets de nature agricole financés par la France. Et comme il n’y a pas deux sans trois, un prêt de 50 millions d’euros et un don de 20 millions d’euros sont annoncés. Des aspects humanitaire et social qui ont servi à enrober ce séjour des deux ministres français sans toutefois lever le doute sur la véritable motivation qui se trouve derrière ce déplacement du Niger. Les autorités nigériennes, elles, se frottent les mains avec cette manne financière qui leur donne une bouffée d’oxygène en ces temps difficiles. Quant aux Nigériens, ils restent sceptiques sur un changement de paradigmes de la France dans leur pays. L’armée française y est perçue comme une armée d’occupation. Et ce n’est certainement pas une poignée de milliards qui vont enrichir l’élite dirigeante qui vont changer cette perception.
YAOU
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Visite des ministres français des Affaires étrangères, Catherine Colonna et des Armées Sébastien Lecornu au Niger : La France a-t-elle appris à avoir peur ?
La politique africaine d’Emmanuel Macon, malgré les belles annonces qu’il faisait à son entrée en fonction à l’occasion de son premier mandat, fut la plus désastreuse des politiques menées pour gérer la relation France Afrique. Jamais les Africains en général et les Sahéliens en particulier, n’ont été remontés contre la France face à la politique ambiguë qu’elle mène sur le continent, disant qu’elle est du côté des peuples et des gouvernements alors qu’on la voit nuitamment mener des actions de sape avec des forces obscures. Cela fait longtemps que la France fit le choix du Niger, le pays qui lui est vraisemblablement le plus soumis, pour y déployer ses troupes mal aimées, chassées du Mali, et ce, après que ses relations avec ce pays se soient gravement détériorées. Mais elle sait que le Niger aussi n’est pas pour elle une terre paisible même lorsque ses autorités pourraient lui être acquises, les plus serviles pour ne pas savoir contrarier ses volontés et ses paroles. Les événements de Téra en sont le témoignage le plus éloquent de ce vaste désamour entre la France et les Nigériens qui ne peuvent rien voir depuis plus de quarante années de coopération dans le cadre de l’exploitation de l’uranium, incapable de réhabiliter la route qui est dédiée à ce produit stratégique dont elle tire une grande part de sa puissance et de son influence dans la géopolitique mondiale.
Mais qu’est-ce qui pousse, après qu’on ait presque oublié le projet d’installation des militaires français au Niger, des ministres français à venir au de Seyni Kountché pour un séjour de deux jours alors que leur pays célèbre la fête la plus importante du pays à savoir le 14 juillet ? Sans doute que ce déplacement revêt un caractère éminemment important, plus pour la France que pour le Niger, pour consentir ce sacrifice qui peut montrer l’importance que cette France accorde à la refondation de ses relations avec le continent, en trouvant, par le Niger, le moyen de s’y maintenir pour y perpétuer, malgré le rejet dont il est l’objet, son influence. Il est dommage que les Nigériens n’entendent cette visite que par les médias français dont France 24 qui l’annonce à travers ce titre très sobre et neutre «La France souhaite donner un nouveau souffle à sa stratégie au Sahel» qui cache pourtant bien de réalités. On savait qu’Emmanuel Macron avait fini par comprendre à quel point la politique que des anciens collaborateurs lui ont imposée fut un fiasco et, profitant d’une réélection en demi-teinte par laquelle les français lui envoyaient un message, il finit par se débarrasser de ceux-là, avec à leur tête un certain Jean-Yves le Drian qui célébrait la boiteuse démocratie nigérienne. Les hommes et les femmes choisis pour les remplacer, par leurs parcours, pouvaient relever d’un choix stratégique nouveau et sans doute, peut-on le croire aussi, d’une refonte de la politique africaine au moment où la France se rend compte qu’elle pouvait perdre cette Afrique qui lui est pourtant précieuse. On ne le rappellera jamais assez, la politique contestée de la France au Niger, intervenait depuis que, face à son ambassadeur qui était exigeant vis-à-vis des autorités nigérienne en 2016 et qui ne demandait rien que la tenue de bonnes élections, par les plaintes d’un Mahamadou Issoufou qui voulait domestiquer l’élection, la France de Hollande se plia au nom de relations de personne à personne, pour renvoyer son ambassadeur ainsi que le lui imposait son partenaire nigérien, et nommer à sa place pour le plaisir de l’ami, le diplomate complice qui pouvait laisser faire ce que veulent Issoufou et son système, pour imposer ce dernier par des élections bancales, presque sans adversaire, toute chose qu’on n’aura jamais vu dans une autre démocratie. Le premier, pourtant, ne demandait rien que des élections transparentes et crédibles. Cela pouvait-il être un crime pour la France des droits de l’homme ?
Visite intrigante…
Selon France 24, «Les ministres français des Affaires étrangères, Catherine Colonna, et celui des Armées, Sébastien Lecornu, se rendent, jeudi et vendredi [de la semaine dernière], au Niger, pour définir une nouvelle stratégie militaire de la France au Sahel après le retrait des troupes françaises du Mali, à l’heure où les attaques terroristes se multiplient». Mais alors si tant est que c’est pour le Sahel que la France venait au Niger, pourquoi devrait-elle rencontrer seulement les autorités nigériennes ? Le Niger seul, avec la France, ne peut pas décider pour le Sahel, et pas même pour le Niger, lorsque les concertations d’une aussi grande importance, devraient se faire au-dessus du peuple, dont les deux peuvent croire que son avis ne serait pas important. C’est à juste titre d’ailleurs que France 24 se demande : «Quelle stratégie pour la France au Sahel ?», car peut-être, ne peut-elle rien voir de sérieux pour justifier ce déplacement qui pose plus de problèmes qu’il n’en résolve. Que peut-on donc comprendre de cette visite au Niger des deux ministres quand, la télévision française note que «les coups d’État de ces derniers mois au Mali, au Tchad et au Burkina Faso ont fragilisé les alliances de la France avec ses anciennes colonies, renforcé l’emprise des milices djihadistes dans la région et ouvert la voie à une influence accrue de la Russie». Alors est-on là franchement pour le Sahel ou pour autre chose ? La France n’est-elle pas là pour «défendre» le seul partenaire sûr qui lui reste au Sahel, en lui évitant ainsi que certains médias pouvaient le lui prédire il y a quelques semaines, son tour chez le coiffeur ? Les Nigériens peuvent dès lors craindre que cette France ne vienne pas pour notre sécurité mais pour la sécurité d’un régime qui a pris peur depuis quelques mois que la pandémie des coups d’Etat se propageait dans la sous-région. Mais elle a surtout peur de l’influence grandissante de nouveaux partenaires et donc de nouveaux concurrents qui lui ravissent ses espaces. Et la Russie qui joue au trouble fête l’agace tant. Sauf que la Russie n’est pas un enfant de coeur.
Mais plus que ce que dit ce média sur ce déplacement des ministres français, ce sont les analyses d’un journal indépendant français – Médiapart – qui permet de mieux lire l’événement politique de cette action diplomatique. Sous la plume de Justine Brabant de Médiapart avec le titre de cet article «Présence militaire au Sahel : la France promet qu’elle a changé», l’on peut bien se méfier des raisons invoquées officiellement pour justifier la venue au Niger des ministres français qui boycottent, sans doute pour plus important, la fête de 14 juillet. Lorsque Justine Brabant écrit : «la France promet qu’elle a changé», l’on ne peut que sourire car derrière un tel message, sans le savoir, la France se culpabilise. En effet, prétendre qu’elle a changé, c’est reconnaître en même temps ce dont on l’accable, notamment ses duplicités dans ses relations, pour prétendre y renoncer afin de se faire accepter sur le continent. Reconnaît-elle alors avoir mal agi pour choisir de changer ? Mais le problème va au-delà car, elle ne l’affirme pas, elle le «promet», on, sait que les promesses en politique, ne sont pas toujours tenues. Ce discours ne rassure donc pas. Et c’est d’autant vrai que Brabant ajoute qu’«Ils vont tenter d’y convaincre leurs homologues qu’au Sahel, la France est désormais à l’écoute de ses alliés militaires et respecte la souveraineté de ses partenaires africains». Peut-être aussi qu’elle a enfin compris qu’elle ne respectait pas la souveraineté des Etats africains. La France revient avec désormais la conscience que les choses ne sont plus faciles pour elle au Sahel. Elle va «tenter» car elle sait que pour que cela fonctionne, il faut compter mieux sur les peuples que sur les dirigeants, notamment quand on sait que le problème est moins avec les dirigeants qu’avec les peuples qui boudent et expriment leurs désaccords. Et la souveraineté est aux peuples !
Ce dont il faut être sûr est que la France n’a pas changé. Mais elle pourrait avoir changé de stratégie. A-t-elle trouvé la bonne pour communier avec les peuples, refonder sa relation plus avec les peuples qu’avec des individus ? Le temps le dira mais les peuples restent vigilants.
La France, pour son avenir au Sahel, doit comprendre qu’un temps a changé. Et elle ne peut plus nous aimer avec les mêmes mépris.
A I
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Visite des pèlerins nigériens sur les sites historiques de Médine : Une plongée dans l’histoire de l’Islam |
Les pèlerins nigériens au Hadj 2023 continuent à rallier la ville sainte de Médine. Ils sont aujourd’hui plusieurs milliers à accomplir leurs salats dans la sainte Mosquée du Sceau des Prophètes, Mouhamad PSL. Ils multiplient ainsi les invocations pour leurs familles, leurs parents et amis, et pour le Niger tout entier, pour que la paix et la tranquillité reviennent dans notre cher pays. Nos pèlerins profitent également de leur séjour médinois pour visiter des lieux historiques de l’Islam. Il en est ainsi des visites au niveau du Mont Uhud, au niveau de la mosquée Quba, au niveau de la mosquée Qiblatayni, au niveau du cimetière Al Baqi, et sur d’autres lieux de grande importance pour l’Islam.
Le Chef du Département Formation et Encadrement du Commissariat à l’Organisation du Pèlerinage et de la Oumra, M. Nabil Banaga Halirou, en fin connaisseur de l’histoire de ces sites de Médine a dirigé pour un groupe de pèlerins, la visite sur plusieurs sites le vendredi 9 juin dernier. Au cours de cette visite guidée et bien commentée par le membre du COHO, les merveilles des sites se dévoilent dans leur historicité. Le mont Uhud qui est la première étape de notre virée médinoise, est situé à quelques trois kilomètres de la Mosquée du prophète PSL. Ce site a été rendu célèbre par la bataille qui s’y déroula en l’an 3 de l’hégire (625 après. J-C). D’après notre guide la victoire éclatante des musulmans contre les Mecquois lors de la bataille de Badr, un an avant, a été mal digérée par le clan des Quraysh qui a enregistré de nombreuses pertes dans ses rangs. De retour à la Mecque, les vaincus se mirent d’accord pour mettre tous leurs biens au service d’une cause : la guerre contre l’islam et contre les musulmans.
Les Quraysh levèrent donc une armée de trois mille hommes contre les musulmans qui n’étaient que sept cents. Ils devaient venger les leurs tués à la bataille de Badr, et sauver leur honneur devant leurs femmes qui les accompagnaient dans cette bataille. Lorsque les troupes musulmanes arrivèrent à Uhud, le Prophète PSL plaça ses hommes entre le mont Uhud et les lignes ennemies. Il ordonna à quelques archers de rester à ses côtés et à une cinquantaine d’autres de se positionner sur un monticule. Ces cinquante archers reçurent pour ordre de tenir la cavalerie des Quraysh loin des positions musulmanes. Ils ne devaient absolument pas bouger, vaille que vaille : que les musulmans soient défaits ou qu’ils réussissent à vaincre l’ennemi, les archers devaient rester à leur place. Le combat fut âpre, et les soldats du Prophète PSL réussirent à avancer jusqu’à enfoncer les lignes ennemies.
La déroute des Quraysh était proche. Leur défaite s’annonçait une nouvelle fois cinglante. Voyant la victoire toute proche, la quarantaine d’archers que le Prophète PSL avait positionné sur le monticule et à qui il avait ordonné de ne pas bouger, dévalèrent la pente qui les mena vers le camp adverse vaincu, pour prendre part au butin. Seule une dizaine parmi eux restèrent sur leur position. Ces derniers combattirent jusqu’à la mort. Les Quraysh reprirent le dessus. Les Compagnons se battirent comme des lions, mais subirent progressivement la supériorité numérique des polythéistes. Les Quraysh finirent par remporter la bataille. Mais lorsque les Compagnons qui n’étaient pas tombés en martyr se rendirent compte que le Prophète PSL n’était pas mort, leur joie fut telle qu’elle en effaça la défaite. Selon M. Nabil Banaga Halirou, on compte des dizaines de versets descendus suite à cette bataille. Le cimetière des martyrs d’Uhud situé sur les mêmes lieux contient les tombes de 70 des grands compagnons du Messager de Dieu (dont Hamza, son oncle), qui ont participé avec lui à la bataille d’Uhud et qui y sont devenus des martyrs.

Après le Mont Uhud, les visiteurs ont eu le loisir de se rendre à la Mosquée de Quba, située dans la même ville de Médine. L’historien Nabil raconte que cette mosquée de Quba fut construite avant la « Masjid Nabawi », l’actuelle Mosquée du prophète PSL. « En 622 le Prophète Mouhamad PSL fit l’hégire avec son compagnon Abu Bakr pour quitter La Mecque, dont les notables lui étaient hostiles, et s’installe à Médine. Ce sont les médinois qui avaient proposé au Prophète de venir s’installer à Médine. Ils furent tous impatients de le voir et de le retrouver une fois arrivé à Médine. Son arrivée se fit alors à Quba, petit village rattaché à Médine. Dès son arrivée, le Prophète PSL entreprit la construction de la mosquée de Quba avec les musulmans présents. Ce fut le premier lieu de culte musulman » souligne le membre du COHO. Il ajoute que le prophète PSL avait pour habitude de se rendre à la mosquée de Quba chaque samedi pour y prier. Il existe un grand mérite de prier dans la mosquée de Quba. En effet, le Prophète PSL l’a exprimé en ces mots : « Celui qui se purifie dans sa maison puis se rend à la mosquée de Quba et y prie aura la récompense d’une Oumra ».

Quant à la Masjid Qiblatayni ou la mosquée aux deux qibla, qui a reçu la visite des pèlerins nigériens, elle porte ce nom car elle témoigne d’un événement d’une grande importance. Le changement de direction vers laquelle les musulmans se tournent pour prier. « Alors que le Prophète PSL priait en ce lieu vers Quds (Jérusalem) il lui a été donné l’ordre divin de changer sa direction de prière vers La Mecque » a dit notre guide. Aujourd’hui l’ancien mihrab qui avait pour qibla Jérusalem n’est plus visible, il y a seulement une plaque au-dessus de la porte d’entrée en mémoire à l’ancienne direction. « Visiter la ville de Médine, qui est la deuxième ville sainte après la Mecque c’est recueillir beaucoup de récompenses. Car c’est à partir de Médine que l’Islam s’est instauré et s’est répandu dans le monde entier » indique le membre du COHO. A Médine, il existe d’après M. Nabil Banaga Halirou, des dizaines d’autres lieux historiques de l’Islam que le temps ne permet pas toujours aux pèlerins de visiter.
Oumarou Moussa (ONEP), Envoyé Spécial
Source : http://lesahel.org/
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Visite du Chef de l’Etat à l’ENI de Niamey : Le Président Mohamed Bazoum s’imprègne de la mise en oeuvre des réformes du système éducatif
Le Président de la République, Chef de l’État, SEM Mohamed Bazoum, a effectué, hier matin une visite, à l'Ecole Normale d'Instituteurs (ENI) Saadou Galadima de Niamey pour encourager les encadreurs, échanger avec les acteurs sur la mise en œuvre des réformes qu'il a voulues pour ce secteur et surtout évaluer les leçons à tirer à ce sujet. A la fin de sa visite, le Chef de l’État a fait un plaidoyer en faveur d'un accompagnement plus conséquent aux encadreurs et élèves-maîtres afin d'attirer et maintenir les plus qualifiés d'entre eux dans le système éducatif national et public. Il a également annoncé la création prochaine d'un lycée d'excellence à Tessaoua, dans la région de Maradi. L'objectif visé par le Président de la République, c’est de doter le pays de cadres compétents, surtout scientifiques, dans un futur proche.
Le Président Mohamed Bazoum s'est félicité de la rencontre avec l'administration, les encadreurs et les élèves de l’Ecole Normale d’Instituteurs Saadou Galadima, de Niamey, afin de faire le point sur sa grande réforme qui vise à inscrire dans les écoles normales, des élèves qui ont le niveau qui leur permettra d'avoir les qualifications dont le pays a besoin pour ses enseignants à l'avenir. Car, a-t-il déclaré, il est évident pour tous que si l'école au Niger a eu de grandes défaillances jusqu'à présent, c'est aussi parce que le système de formation des maîtres a été inopérant.
Le Chef de l’Etat a rappelé que la réforme des écoles normales d'instituteurs est le principal axe de sa réforme du système éducatif dans sa globalité. «Et si je suis venu ici ce matin, a-t-il dit, c'est pour que les citoyens du Niger comprennent l’intérêt que nous portons à la réforme des écoles normales de formation des maîtres». Une réforme qui a relevé les conditions d'admissibilité au concours des ENI et a réévalué la pertinence des disciplines enseignées dans le cadre de cette formation. Confiant, il a expliqué que grâce à cette réforme, le Niger disposera des nombreux ingénieurs et cadres nécessaires pour son développement.
Le Président Bazoum a regretté la disparition progressive des filières scientifiques dans les lycées du pays et a indiqué que ce constat est assurément une pathologie à laquelle il faut y remédier très rapidement. «Pour y remédier, il faut relever le niveau des enseignants qui assurent la formation des élèves et qui préparent les aptitudes dont ils ont besoin pour être performants lorsqu’ils ont atteint un certain niveau. Mais cela doit commencer au primaire», a expliqué le Président de la République qui a aussi souligné que c'est parce que les enseignants n'ont pas les compétences nécessaires pour assurer une telle formation que «le produit de leur formation comporte de grandes lacunes». S.E Mohamed Bazoum a assuré ses interlocuteurs que cette réforme qui concerne le cycle primaire, s’étendra aux autres cycles dans l'avenir. «En recrutant les élèves-maîtres avec le niveau du BEPC et en leur donnant une formation d'une année pour devenir des enseignants du cycle primaire de l'éducation, le produit qui en sortira ne donnera forcement pas de résultats positifs», a-t-il affirmé. «Nous avons fait le pari qu'en améliorant le niveau et en recrutant les élèves à partir du BAC, ils seront en mesure d'assimiler les matières qui peuvent leur être dispensées dans le cadre de leur formation et seront capables de comprendre les stages auxquels ils seront soumis, par la suite, pour qu'au bout de deux (2) ans justement qu’ils soient outillés pour assurer une bonne formation des enfants, à la base», a-t-il soutenu.
Le Chefs de l'Etat a annoncé une batterie de mesures pour accompagner les encadreurs et surtout, motiver les jeunes bacheliers nigériens à mettre leurs compétences au service de l'enseignement. Il espère ainsi mettre annuellement sur le marché du travail, environ 3.000 enseignants issus de la nouvelle réforme des ENI. Le Chef de l’Etat a indiqué que l'objectif est de faire en sorte qu'aucun enseignant n’abandonne le métier. Cette mesure sera accompagnée du maintien des meilleurs encadreurs possibles avec à la clé, l'octroi de primes et bénéfices conséquents.
Pour le Chef de l’État, les humains étant égaux, il n'y a pas de raison que certains soient plus pauvres que d'autres. « La seule condition pour que nous soyons tous également riches, c'est que nous soyons riches de notre système éducatif et de son aptitude à générer des cadres, à générer un capital humain conséquent», a-t-il indiqué. Cette remarque, a également soutenu SEM Mohamed Bazoum, fait que l’éducation est la chose la plus importante qui soit et qu'il convient de lui accorder, à juste titre, l’intérêt qu'elle mérite. «Mon intention, c'est d'ouvrir un lycée d'excellence à Tessaoua où nous avons une école normale ; nous ferons des primes spéciales et nous créeront d'autres lycées d'excellence progressivement pour rattraper le temps», a-t-il conclu.
Avant de quitter le site de l'école normale de Niamey, le Président de la République a visité les infrastructures qui la composent et s'est entretenu avec les acteurs qui l'animent au quotidien.
Le ministre de l'Education nationale, Dr Rabiou Ousman, a indiqué quant à lui, que la portée de la visite du Président de la République ne se limite pas seulement à l'Ecole normale de Niamey, mais plutôt à l'ensemble des écoles normales du Niger. «C'est pourquoi, s'est-il réjoui, loin d’être une mission d'évaluation ou de bilan, cette première visite doit être perçue comme une occasion d'échanges directs avec les acteurs et les bénéficiaires de ces réformes en vue d’apprécier l’état de leur mise en œuvre, les difficultés rencontrées et les perspectives envisageables pour y faire face». Le ministre Rabiou Ousman a énuméré les efforts de financements consentis par le Niger et ses partenaires afin de s'aligner sur la vision que le Président Mohamed Bazoum a pour le système éducatif nigérien.
Auparavant, le directeur de l'établissement, M. Idi Adamou, a expliqué les implications de la nouvelle réforme voulue par le Chef de l’État et l'a assuré de la disponibilité de l'encadrement des ENI à le soutenir dans son choix de rendre plus compétitif le système éducatif nigérien.
Souleymane Yahaya(onep)
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Visite du Chef du gouvernement tunisien au Niger : Nouvelle impulsion pour une nouvelle ère de la coopération bilatérale
Le Chef du gouvernement tunisien, SE. M. Youssef Chahed a entamé, hier dans l’après-midi, une visite de travail de 48 heures au Niger. Cette visite, la première du genre depuis sa prise de fonction, constituera une occasion propice pour dresser le bilan et faire l’état des lieux de la coopération bilatérale entre le Niger et la Tunisie et d’identifier les voies et moyens de la développer davantage. M. Chahed et son homologue nigérien, SE. Brigi Rafini, mèneront les discussions entre les deux parties en vue d’impulser une nouvelle dynamique, à une coopération déjà excellente.
En effet, le Niger et la Tunisie ont depuis la nuit des temps entretenu d’excellentes relations de coopération. L’on se rappelle à se sujet, déjà que les présidents Diori Hamani du Niger et Habib Bourguiba de Tunisie font parti des pères fondateurs de l ’ACCT (Agence de coopération culturelle et technique), ancêtre de la Francophonie. Par ailleurs, cette visite du chef du gouvernement tunisien s’inscrit également dans la continuité, car il intervient après un périple effectué en juin 2014 par l’ex-Président tunisien M. Mohamed Moncef Marzouki, qui a été couronnée par la signature de plusieurs accords de coopération entre les deux pays.
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Visite du Général Abdourahamane Tiani, Président du CNSPau Togo : Dialogue et Coopération Renforcent les Liens Historiques entre le Niger et le Togo
Le Chef de l'État,le Général Abdourahamane Tiani, Président du CNSP a effectué une visite officielle au Togo le 8 décembre 2023, accompagné d'une délégation ministérielle de haut niveau. Au cours de cette visite, il a tenu des entretiens fructueux avec son homologue togolais, Faure Gnassingbé, portant sur les relations bilatérales entre les deux pays ainsi que sur la situation politique au Niger.
Les discussions ont gravité autour de l'importance du dialogue et de la concertation en vue de renforcer l'intégration régionale et le développement. Les liens forts et historiques entre les deux nations, illustrés par la présence de leurs communautés respectives dans les deux pays, ont été soulignés au cours de ces échanges.
La journée a été marquée par des moments significatifs de cette visite mêlant amitié et travail, immortalisés en images ci-dessous.
Dans un tweet, le Président Faure Gnassingbé a partagé son échange avec le Général Abdourahamane Tiani, Président du CNSP du Niger, qui a effectué une visite d'amitié et de travail à Lomé au Togo le même jour. Le Président togolais a mis en avant son attachement au dialogue et à la concertation, soulignant l'engagement du Togo pour une approche pacifique dans la résolution des défis communs aux deux pays.
Il a également rappelé l'importante présence de la communauté nigérienne installée au Togo depuis plusieurs décennies, de même que la présence de milliers de Togolais établis au Niger. Ces faits témoignent de l'étroitesse des liens entre les deux nations.
Enfin, il est important de souligner que le Togo entretient depuis des décennies des relations de coopération avec le Niger. Le Togo est ainsi devenu une terre d'accueil pour les ressortissants nigériens, principalement actifs dans le secteur commercial.
Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)
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Visite du Gouverneur de Dosso aux magasins de l’OPVN, de l’élevage et de l’agriculture : Dosso garde la tête haute face à l'injustice
Dans un acte de détermination et de solidarité, le général de brigade Iro Oumarou, Gouverneur de la région de Dosso, a entrepris une visite inspirante ce lundi. Malgré les sanctions injustes qui pèsent sur le peuple innocent, le Gouverneur a dirigé une délégation composée d'autorités administratives et de responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour inspecter les entrepôts de l'Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN), ainsi que ceux de la direction régionale de l'élevage et de l'agriculture.
Au siège de l'OPVN, première étape de cette visite empreinte d'espoir, la délégation a été accueillie par une vision rassurante : 4 459 tonnes de vivres soigneusement stockées, un trésor pour la région. Dans une démonstration claire de compassion et de soutien envers les citoyens, il a été annoncé la préparation de 2 730 tonnes de vivres pour la 4ème phase de vente à prix modérés. De plus, un geste louable a été fait pour la distribution gratuite, avec une allocation impressionnante de 20 000 tonnes de vivres destinées à toutes les communes de la région lors de la première phase.
La deuxième étape de cette visite édifiante a conduit la délégation au magasin de la direction régionale de l'élevage. Un stock substantiel d'aliments pour le bétail, proposés à un prix abordable de 3 300 francs le sac de 40 kg, était présent. Cette année a été marquée par un regain d'intérêt pour ces aliments de haute qualité, une réaction saluée chaleureusement par le Gouverneur. Ce dernier n'a pas manqué de féliciter les citoyens pour leur engagement envers le développement de l'élevage. Une question primordiale a été abordée : l'état du cheptel. Les nouvelles étaient réjouissantes, le cheptel se portant bien selon le directeur régional de l'élevage.
La visite s'est ensuite tournée vers un autre pilier crucial de la région : la production laitière. Sous la loupe du général de brigade Iro Oumarou, la question du lait a été explorée en profondeur. En plus de la laiterie de Gaya, de petites unités de production parsèment la région, comme celle de Dogondoutchi. Un plan ambitieux a été évoqué pour valoriser le lait naturel, avec le concept novateur "35-5" proposé par le directeur régional de l'élevage. Cette initiative vise à soutenir les fermiers et à promouvoir une industrie laitière florissante.
Enfin, la dernière étape de cette visite motivante a conduit la délégation au magasin de l'agriculture. Un impressionnant stock de 18 856 litres de produits de traitement, suffisant pour couvrir quatre campagnes agricoles, était à disposition. Des méthodes traditionnelles de traitement efficaces ont été détaillées, offrant un aperçu du savoir-faire ingénieux et de la résilience de la région.
En dépit des défis imposés par les sanctions injustes, la région de Dosso reste fière et résolue à surmonter ces épreuves. La visite inspirante du général de brigade Iro Oumarou et de la délégation a rappelé à tous que la détermination et l'unité peuvent triompher des obstacles les plus ardus. Un avenir radieux est à portée de main, grâce à la foi inébranlable en un avenir meilleur et à la persévérance indomptable du peuple de Dosso.
Nigerdiaspora
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Visite du haut-commissaire au Programme Niamey Nyala au niveau de certaines réalisations urbaines de la capitale : Le programme d’éclairage public de la ville de Niamey en marche
Dans le cadre de ses réalisations en matière d’équipements et d’infrastructures, le programme d'aménagement de la ville de Niamey communément appelé ‘’Programme Niamey Nyala’’ avec l'appui technique de la NIGELEC et en collaboration avec les services d'éclairage de la ville de Niamey, a entrepris depuis un certain temps, des travaux d'éclairage sur des axes principaux et espaces publics de la ville de Niamey.
Dans le cadre des travaux, le haut-commissaire au Programme Niamey Nyala, accompagné du gouverneur de la région de Niamey, du directeur général de la NIGELEC, du Gouverneur de la région de Niamey, du président du Conseil de ville, des maires des arrondissements, a organisé une visite de terrain. L’objectif de cette visite est de faire le point de l'état d'avancement des travaux d'éclairage du boulevard de l'amitié ainsi que celui de François Mitterrand et l'avenue de la République (c'est-à-dire les tronçons allant du Rond-point 6ème au Palais de la Présidence en passant par le Palais des Congrès.
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Visite du ministre d'État, ministre de l'Energie et des Energies Renouvelables dans les services de la NIGELEC : Apprécier le fonctionnement de la Société Nigérienne d'Electricité
Le ministre d’État, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou a effectué hier 26 juillet 2022 une visite à la direction générale de la NIGELEC et de ses services rattachés. Le but de cette visite est de constater et apprécier le fonctionnement de la Société Nigérienne d’Electricité.
Guidé par le directeur général de la NIGELEC, M. Halid Alhassan, le ministre d’État, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables a visité tous les compartiments de la direction générale de la société ainsi que les services et postes rattachés. Ainsi, la délégation a successivement visité les bureaux et caisses et Call center de NIGELEC siège, le Site Niamey 2, le Poste Niamey 3, le poste de contrôle, le Magasin Général, l’Usine de production des poteaux à béton (PBA) et le Poste Niamey Est du quartier aéroport, le chantier de construction de l’agence NIGELEC du quartier Talladjé et le Centre des Métiers d’électricité (CME-Boukari KANE). A chaque étape, le ministre d’État, ministre de l’Energie et des Energies
Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou, échange a eu des échanges à bâtons rompus, avec les responsables des services, ce qui lui a permis d’avoir d’amples informations et explications sur le fonctionnement des différents services visités. L’excursion de cette première journée au niveau de ces services a été une véritable occasion de jauger les efforts déployés par la Société Nigérienne d’Electricité pour la production, le transport, la distribution et la fourniture de l’énergie électrique sur toute l’étendue du territoire national. A cet effet, la Société Nigérienne d’Electricité réalise la meilleure performance de distribution en énergie en Afrique.
Au siège de la Société Nigérienne d’Electricité, le ministre d’État a eu des échanges fructueux avec les responsables de la NIGELEC, notamment sur l’organigramme de la société, les sources d’importations d’électricité, la production locale, les centrales tierces, le réseau et les lignes des zones de fourniture, les chiffres d’affaires, les défis et les perspectives, etc.
L’esprit d’écoute, de l’équipe et de bonne gouvernance sont les éléments qui caractérisent les agents trouvés sur place. Le ministre d’Etat récemment nommé à la tête du secteur des énergies, a trouvé au sein de la NIGELEC un personnel déterminé et engagé dans sa mission.
A noter que la Société Nigérienne d’Electricité a d’importants projets avec des grands bailleurs de fonds, notamment, la Banque Mondiale, l’AFD, la Banque Africaine de Développement, etc.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
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Visite du ministre d’Etat, en charge de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, à Dosso, suite à une altercation entre les militaires du camp Agali et les policiers : Militaires et policiers invités à mettre fin au malheureux malentendu
Une altercation entre les militaires du camp Agali et les policiers intervenue dans la nuit du jeudi 2 au vendredi 3 mars dernier, a causé la mort d’un militaire. Tout est parti d’un contrôle de routine de pièces de motos au niveau de la Banque Of Africa où un sous-officier du camp Agali serait molesté par les policiers. A leur tour, des éléments faisant partie des jeunes recrues du camp se sont organisés pour attaquer le commissariat de police.
Malgré l’intervention du commandant de zone pour maîtriser ses hommes, quelques éléments ont pu rejoindre la ville pour attaquer le commissariat. Les policiers ont alors utilisé du gaz lacrymogène pour se protéger. Le bilan fait état d’un mort (militaire) et 2 blessés graves (un militaire et un policier) qui sont les premières victimes de l’affrontement au niveau du poste de police sur la route de Gaya. Parmi les blessés légers figurent 3 policiers et 2 militaires ce qui porte le nombre de blessés à 7.
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Visite du ministre d’État, ministre de l’Agriculture et de l’Élevage sur les sites des aménagements hydroagricoles : «Je suis entièrement satisfait de constater que l’ensemble des réalisations programmées ont été exécutées ou en cours d’achèvement», décla
Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, M. Albadé Abouba, a effectué hier matin, une visite, sur les sites des aménagements hydro agricoles des régions de Niamey et de Tillabéri, plus précisément sur les périmètres de Saguia aval et amont, et ceux de N’Dounga I et III. Le ministre d’État était accompagné par les autorités régionales et communales, les cadres techniques de l’Office national des aménagements hydro agricoles (ONAHA) et ceux du génie rural. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités du programme d’urgence sur la sécurisation des périmètres et des habitations.
Il s’agit à travers ce déplacement de faire le suivi de l’avancement des travaux de sécurisation des périmètres et des habitations au niveau de Saguia et de N’Dounga, travaux engagés dans le cadre du programme d’urgence de sécurisation des aménagements hydroagricoles et des infrastructures socio-économiques. Initié sur instruction du Premier ministre, chef du gouvernement, ce programme vise à colmater les brèches et à rehausser toutes les parties basses des digues ; de conforter les vannes et la remise en état du système de drainage ; de réaliser les travaux légers de génie civil au niveau des stations de pompage et des canaux d’irrigation.
Il faut rappeler qu’en août 2019, plusieurs périmètres ont subi de graves dégâts qui n’ont pas pu être réparés jusqu’en fin juin 2020. «21 périmètres étaient concernés soit une superficie totale de plus de 6.000 ha exploités par plus de 300.000 producteurs dans les régions de Tillabéri, de Niamey, de Dosso, de Tahoua et de Diffa», a noté le ministre d’État.
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Visite du ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables à la SONICHAR-SA et à la SNCC-SA : S’enquérir des conditions de travail des agents
Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou, a effectué, le vendredi dernier, une visite à l’antenne de la Société Nigérienne du Charbon d’Anou Araren (SONICHAR-SA) et à la Société Nationale de Carbonisation du Charbon (SNCC-SA) située sur le même site à la zone industrielle de Niamey. Cette visite vient achever la série de visites entamées par le ministre d’Etat, dans toutes les structures relevant de son département ministériel. Ainsi, l’objectif assigné à cette visite est de s’enquérir des conditions dans lesquelles travaillent les agents de ces sociétés afin de voir quelle contribution la tutelle peut apporter pour que leurs missions puissent s’accomplir avec efficacité.
Après une visite guidée des bureaux de l’antenne de la sonichar et ceux de la SNCC, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables a expliqué aux médias qu’il relève de sa responsabilité de faire en sorte que le secteur de l’énergie se développe. « Pour se faire, il faut être conscient et bien informé sur tout ce qui constitue les acteurs essentiels de ce secteur » a ajouté M. Ibrahim Yacoubou.
Parlant de la Sonichar, il a fait savoir que l’objectif est de faire en sorte que la Société qui est un des opérateurs le plus important en matière de production de l’énergie électrique, puisse poursuivre sa mission. A ce niveau le ministre d’Etat a expliqué que l’énergie électrique est produite à partir du charbon. Selon lui, la tendance est difficile aujourd’hui parce qu’elle est tout simplement injuste pour des pays comme le Niger. C’est pourquoi, il a clairement dit des solutions sont en train d’être développées pour que la Sonichar continue à jouer son rôle prépondérant dans le domaine de l’Energie au Niger.
« Nous parlons avec des partenaires et nous ferons tout pour que cette société continue à fournir l’énergie électrique aux sociétés qui opèrent au Nord et aux populations de cette zone du Niger d’une part et continuer à fournir les services sociaux aux populations de Tchirozérine » a insisté M. Ibrahim Yacoubou.
S’agissant du charbon carbonisé, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables a soutenu que c’est un instrument de cuisson propre en substitution au bois de feu que le Ministère veut promouvoir dans les ménages et dans les services qui utilisent jusqu’ici le bois de chauffe.
Pour M. Ibrahim Yacoubou il est vital pour le Niger de renoncer ou de réduire au maximum l’utilisation du bois de feu. « C’est important pour nous parce que nous avons les moyens de substitution les plus appropriés dont le charbon carbonisé qui est déjà subventionné à un prix soutenu par l’Etat et qui préserve l’environnement, allège les souffrances des populations » a souligné le ministre d’Etat.
A cet effet, le Ministère de l’Energie et des Energies Renouvelables va soutenir ce travail pour que la société atteigne le niveau de capacités optimales pour laquelle elle a été mise en place.
En effet, à travers ces visites, le ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables entend mieux informer sur ce qui est en train de se faire dans les structures afin que le travail au niveau du Ministère soit amélioré et faire en sorte que le Niger amorce un développement énergétique nécessaire.
Auparavant, le responsable de la SNCC M. Zamnaou Tahirou a fait une présentation de la société. Dans cette présentation, il ressort que le charbon minéral est moins dangereux que le charbon de bois. Cependant, même si le charbon carbonisé demeure un moyen efficace de lutte contre la déforestation, force est de constater que sa commercialisation rencontre des difficultés. Pour y remédier, le directeur de la SNCC a sollicité du ministre un accompagnement pour une vulgarisation à grande échelle du charbon minéral carbonisé mais également une modernisation du mode d’exploitation des unités basée sur l’empirisme.
Rahila Tagou(onep)
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Visite du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur à Ayorou : Bazoum Mohamed salue la bravoure et la combativité des FDS
24 heures après l’attaque perpétrée par des éléments terroristes contre le camp de la gendarmerie d’Ayorou, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Religieuses et Coutumières s’est rendu sur le lieu. Dans les lignes qui suivent, sa mise point.
Des terroristes lourdement armées…
Selon le Ministre d’Etat, Bazoum Mohamed, les impacts de balles illustrent l’intensité du combat et la puissance de feu de l’ennemi. Les terroristes qui nous agressent sont loin de ces jeunes gens qui circulent à moto avec des fusils d’occasion, a laissé entendre le Ministre d’Etat qui précise : « Il s’agit de personnes bien équipées (…) Is sont venus avec 4 véhicules dont deux équipés d’armes collectives dont une 14,5 et une 12, 7. Ils ont amené avec eux des grenades incendiaires et individuellement pris, chacun était muni d’une mitrailleuse. » Voilà le pédigrée de l’ennemi décrit par le Ministre d’Etat contre lequel les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) se battent et qui appelle à une mobilisation internationale.
… face des FDS braves et vaillantes
« Les gendarmes qui ont été agressés hier ont fait preuve de grande vaillance et d’une combativité incroyable. Je voudrais leur rendre hommage. Vous voyez, ceux qui sont morts l’ont été à leurs postes après avoir utilisé tous les cartouches qui étaient en leur possession » ; a déclaré Mohamed Bazoum. Plus loin, il ajoute « Si je me réfère à ce qu’a été le comportement de nos hommes à Bosso, il y a de cela plus d’un an, je remarque que nos hommes ont considérablement progressé. Aujourd’hui, ils sont au top des exigences du combat quant à leur morale, leur efficacité et leur engagement. Cela est remarquable. Nous avons infligé des pertes à l’ennemi. C’est dire que nos hommes ont été vaillants »
Une prompte réplique de l’Armée et de la Garde nationale
Contrairement à ce qui est véhiculé, la réplique de l’Armée et de la Garde nationale a été prompte. A ce propos, Mohamed Bazoum donne les détails : « Nous avons eu quelques problèmes de coordination parce que 30 mn après les événements, les éléments des FAN du poste de Yassan étaient en contact avec l’ennemi. Les éléments de la Garde nationale l’étaient aussi (…) Nous allons faire une évaluation de cette situation, tirer toutes leçons. Et, demain, nous serons plus performants. J’en ai l’ultime conviction ».
Oumarou Kané
24 octobre 2017
Source : La Nation
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Visite du ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale à Lomé (Togo) : Le Président Togolais accepte d’être facilitateur entre le Niger et les partenaires
Le ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale le Général de Corps d’armées Salifou Mody, qu’accompagnent le ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, le Colonel major Abdourahamane Amadou et le Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger le Colonel Ahmed Sidien, a effectué, le lundi 06 novembre dernier une mission à Lomé au Togo. Au cours de cette visite en terre togolaise, la délégation nigérienne a été reçue en audience par le Président de la République togolaise SE. Faure Essozimna GNASSINGBE. De même, la délégation a eu des échanges avec le ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Régionale et des Togolais de l’Extérieur, Prof. Robert DUSSEY. A l’issue de ces entretiens de haut niveau, le Général de Corps d’Armées Salifou Mody et le Professeur Robert DUSSEY ont animé un point de presse conjoint au Ministère des Affaires étrangères.
Au cours de ce point de presse, les deux ministres ont fait le point des échanges entre la délégation nigérienne et le Président Faure. Dans son introduction au point de presse, le ministre togolais des Affaires étrangères s’est réjoui de cette visite de la délégation gouvernementale nigérienne au Togo.
Pour sa part, le ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale le Général de corps d’armées Salifou Mody a confié que sa délégation a transmis au cours de l’audience avec le Chef de l’Etat togolais, un message de son frère, le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la patrie (CNSP), Chef de l’Etat du Niger le Général de Brigade Abdourahamane Tiani. « Nous avons également rendu compte au Président de la République togolaise de la situation au Niger, une situation calme et maîtrisée en dépit des difficultés liées aux sanctions iniques de la CEDEAO contre notre pays. Il faut rappeler que depuis 10 ans notre pays fait face au terrorisme, un terrorisme avec des sponsors que tout le monde connaît », a confié le ministre d’Etat.
Le Général de corps d’armées Salifou Mody a souligné la résilience et l’engagement des populations nigériennes à faire face à ces difficultés et assumer le combat pour la souveraineté de leur pays. En plus de ce soutien interne, il a également souligné les soutiens à l’extérieur. « Nous pouvons compter sur des amis du Niger. Et parmi ces amis, le gouvernement et le peuple togolais qui nous ont exprimés une grande sympathie et la contribution nécessaire pour supporter ces difficultés », a ajouté le ministre d’Etat avant de réitérer la reconnaissance du CNSP au gouvernement et au peuple togolais.
L’autre point évoqué par le ministre d’Etat, c’est le départ des troupes françaises du Niger. « Nous avons réitéré notre exigence du retrait total des forces françaises de notre territoire », a-t-il rappelé, ajoutant que le retrait est en cours. D’après le Général de corps d’armées Salifou Mody, les troupes sont en majorité parties du Niger et actuellement les moyens aériens sont en train d’être préparés pour sortir du pays. « Ce retrait est convenu entre les deux parties parce qu’il y a une rupture de confiance entre ce partenaire et nous pour plusieurs raisons. Certaines de ces raisons ont été rendues publiques, mais il y a d’autres que nous gardons et que nous sommes en mesure de les sortir le moment venu », a précisé le ministre d’Etat. Le Général Salifou Mody a ensuite souligné que le Niger a exigé que certains pays soient garants dans ce processus de retrait des troupes françaises du Niger. Il s’agit notamment des Etats Unis qui disposent de personnels militaires au Niger et du Togo qui est ‘’un pays frère pour toute la contribution qu’il est en train de nous apporter’’.
Le ministre d’Etat Salifou Mody a en outre souligné avoir rendu compte au Président de la République togolaise des contacts qui se poursuivent avec les partenaires du Niger. « Nous sommes disposés à travailler avec tout le monde même si certains Etats, et ils ne sont pas nombreux, sont dans une position belliqueuse parce que tout simplement nous avons choisi d’assumer notre souveraineté », a-t-il déclaré avant d’ajouter que le Niger est ouvert. « Nous n’avons jamais fermé notre pays à nos amis. Mais il y a toute une campagne qui est orchestrée contre notre pays. Certains sont allés jusqu’à dire qu’ils mettront tout en œuvre pour que nous ne réussissons pas, pour que le chaos s’installe dans notre pays. Mais nous sommes convaincus et déterminés. Ce qu’ils souhaitent n’arrivera pas à notre pays parce que tout simplement le peuple nigérien est debout comme un seul homme pour se battre pour notre souveraineté », a déclaré le ministre d’Etat.
Le Général Salifou Mody a regretté les manipulations orchestrées çà et là pour empêcher au Niger d’échanger avec les partenaires. C’est pourquoi, il a réitéré les remerciements des autorités nigériennes au Togo pour avoir permis d’entendre la voix du Niger lors du dernier forum de Lomé sur la sécurité. « Ce qui a permis aux Africains et au monde entier en général de prendre la mesure de la vraie situation au Niger », a-t-il ajouté.

« Nous avons demandé au Président de la République togolaise d’être le facilitateur pour ce dialogue avec les partenaires. Nous sommes convaincus qu’avec la sagesse et la grande vision du Président Faure, il acceptera de jouer le rôle de facilitateur entre le Niger et les différents partenaires », a-t-il annoncé, précisant aussi avoir sollicité l’accompagnement du Togo pour la marche du Niger pour sa souveraineté ainsi qu’à l’Alliance des Etats du Sahel pour la sécurité, la stabilité et le développement. « Le Président de la République nous a prodigué des conseils et nous tiendrons compte de ces sages conseils », a conclu le ministre d’Etat Salifou Mody.
Pour sa part, le ministre togolais des Affaires Étrangères, de l’Intégration Régionale et des Togolais de l’Extérieur a annoncé que le Président Faure Essozimna GNASSINGBE a accepté de faciliter le dialogue entre le Niger et la communauté internationale. Le Professeur Robert DUSSEY a ensuite félicité les USA qui jouent le rôle de garant dans le processus de retrait des troupes françaises du Niger. Il a également salué la disponibilité du Niger à travailler ensemble avec le Togo pour la mise en place d’un groupe de soutien à la transition. Réaffirmant la disponibilité de son pays à soutenir le Niger, le ministre togolais des affaires étrangères a tenu à rappeler certains principes. « Le Togo a toujours été du côté de la paix. Le Togo s’oppose à toute prise de pouvoir par la force ; mais dans la situation actuelle de votre pays, le Togo comprend. Le Togo veut aider le Niger et vous aidant, le Togo s’aide lui-même pour qu’il y ait enfin la paix, l’harmonie et la stabilité dans notre région », a déclaré le Professeur Robert DUSSEY. « Si le Togo ne s’engageait pas à aider le Niger, sa crainte c’est que c’est toute la région qui va s’ébranler. Pour le Président de la République togolaise, aider le Niger c’est aider la CEDEAO et c’est aider la région », a conclu le ministre togolais des Affaires étrangères.
Siradji Sanda (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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Visite du Ministre de l'Éducation Nationale dans la région de Maradi : Construction de nouvelles salles de classe et réformes en vue pour l'école nigérienne
Le Ministre de l'Éducation Nationale, Pr Ibrahim Natatou, a entamé une visite de travail dans la région de Maradi depuis le mardi 2 mai 2023. L'objectif de cette visite est de superviser les chantiers de construction des salles de classe en cours dans la ville de Maradi et les autres départements de la région. Cette année, 372 salles de classe sont en construction et près de 500 autres sont prévues pour l'année prochaine. En ce qui concerne les internats pour les jeunes filles, une dizaine sera construite à Maradi.
Le Ministre s'est rendu dans plusieurs écoles traditionnelles et médersas de Tessaoua, à la cité des enseignants de Tessaoua, à Aguié, Gazaoua, Dakoro, ainsi que dans plusieurs écoles de la ville de Maradi où les travaux sont en cours. Le niveau d'avancement des travaux varie d'une école à l'autre en fonction de la date de leur début. Certains chantiers sont déjà terminés, tandis que d'autres sont en cours.
Lors de ses visites, le Ministre de l'Éducation Nationale a souligné l'importance de la qualité des travaux et des tables-bancs, conformément aux normes établies pour les entrepreneurs. Devant les responsables des établissements, les parents d'élèves et les membres des syndicats, le Pr Ibrahim Natatou a largement expliqué les réformes prévues par le Président de la République Mohamed Bazoum pour redorer le blason de l'école nigérienne.
Par exemple, en ce qui concerne la création des internats pour les filles, il a précisé que la commune de Kornaka accueillera la construction d'un internat où seront hébergées les filles admises au collège et qui n'ont pas de tuteur. Ces filles bénéficieront d'une remédiation d'un mois pour commencer leur cycle secondaire avec un bon niveau.
Concernant les enseignants, le Ministère de l'Éducation Nationale est engagé dans plusieurs chantiers. En ce qui concerne la construction des salles de classe, un projet de construction de 2 331 classes a été réalisé en 2022 sur le budget national, et cette année, 4 000 autres classes seront construites. Des pays partenaires accompagneront également le Niger avec un programme de construction de 6 000 classes. L'objectif est de résoudre le problème des salles de classe précaires dans les chefs-lieux de région, de département et dans les grandes communes.Le Ministre de l'Éducation Nationale, Pr Ibrahim Natatou, a entamé une visite de travail dans la région de Maradi depuis le mardi 2 mai 2023. L'objectif de cette visite est de superviser les chantiers de construction des salles de classe en cours dans la ville de Maradi et les autres départements de la région. Cette année, 372 salles de classe sont en construction et près de 500 autres sont prévues pour l'année prochaine. En ce qui concerne les internats pour les jeunes filles, une dizaine sera construite à Maradi.
Le Ministre s'est rendu dans plusieurs écoles traditionnelles et médersas de Tessaoua, à la cité des enseignants de Tessaoua, à Aguié, Gazaoua, Dakoro, ainsi que dans plusieurs écoles de la ville de Maradi où les travaux sont en cours. Le niveau d'avancement des travaux varie d'une école à l'autre en fonction de la date de leur début. Certains chantiers sont déjà terminés, tandis que d'autres sont en cours.
Lors de ses visites, le Ministre de l'Éducation Nationale a souligné l'importance de la qualité des travaux et des tables-bancs, conformément aux normes établies pour les entrepreneurs. Devant les responsables des établissements, les parents d'élèves et les membres des syndicats, le Pr Ibrahim Natatou a largement expliqué les réformes prévues par le Président de la République Mohamed Bazoum pour redorer le blason de l'école nigérienne.
Par exemple, en ce qui concerne la création des internats pour les filles, il a précisé que la commune de Kornaka accueillera la construction d'un internat où seront hébergées les filles admises au collège et qui n'ont pas de tuteur. Ces filles bénéficieront d'une remédiation d'un mois pour commencer leur cycle secondaire avec un bon niveau.
Concernant les enseignants, le Ministère de l'Éducation Nationale est engagé dans plusieurs chantiers. En ce qui concerne la construction des salles de classe, un projet de construction de 2 331 classes a été réalisé en 2022 sur le budget national, et cette année, 4 000 autres classes seront construites. Des pays partenaires accompagneront également le Niger avec un programme de construction de 6 000 classes. L'objectif est de résoudre le problème des salles de classe précaires dans les chefs-lieux de région, de département et dans les grandes communes. Le Ministre a également mentionné les formations initiales et continues, avec des dizaines de formations prévues dans les écoles normales et les directions régionales. Il a souligné l'engagement d'une réforme curriculaire majeure soutenue par un financement conséquent. Il a averti que tout cela ne peut se faire qu'avec la collaboration de tous les acteurs. Un programme ambitieux est prévu pour améliorer la qualité des formations et professionnaliser le métier d'enseignant. L'objectif est que tous les enseignants deviennent des professionnels d'ici deux à trois ans.
Le Ministère travaille actuellement sur un plan de résorption en collaboration avec tous les partenaires afin de concevoir une solution fiable et acceptable pour tous.
Nigerdiaspora avec l'ANP
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Visite du ministre de l'Equipement par intérim à Ouallam : Constater l'état des infrastructures routières après les fortes précipitations
Le ministre des Domaines et de l'Habitat M. Waziri Maman, assurant l'intérim de son collègue de l'Equipement, a effectué dimanche dernier une visite dans le département de Ouallam. Il est allé dans cette localité sur instruction express du Premier ministre, chef du Gouvernement pour constater l'état dans lequel se trouve la route de Ouallam, suite aux fortes précipitations enregistrées dans la zone au cours de la semaine dernière. La délégation ministérielle s'est notamment rendue au niveau du radier situé à la sortie nord-ouest de la ville de Ouallam et de celui du village de Tolkoboye à cheval entre les villages de Simiri et Sargane.
La route de Ouallam est un axe routier doublement important a souligné le ministre Waziri Maman. En plus d'être un facteur de désenclavement de la zone, elle est ensuite une route stratégique dans la mesure où elle joue un rôle primordial dans la sécurisation de la zone nord de Tillabéry en proie aux attaques des groupes terroristes du Nord du Mali. En se rendant sur place, le ministre de l'Equipement par intérim souligne ainsi l'attention toute particulière que le gouvernement prête à la question du désenclavement et de la sécurité des populations de ladite localité. Les fortes précipitations et les importants écoulements des eaux de pluies qui s'en sont suivis ont en effet dégradé la structure des deux ouvrages sus mentionnés, qui sont d'une utilité indéniable non seulement pour la mobilité des populations, les échanges commerciaux mais aussi pour la sécurité locale.
Le ministre Waziri Maman s'est d'abord rendu à la sortie nord-ouest de la ville de Ouallam. Là, c'est l'ouvrage hydraulique routier enjambant le kori qui a subi les assauts des eaux de pluies tombées dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 août. Le ministre a constaté de lui-même les dégâts causés sur cet ouvrage construit sur le lit du kori. Le radier n'a heureusement pas totalement cédé sous la pression des eaux. Mais, les dégâts ne sont pas moins importants car l'ouvrage a été partiellement endommagé au point où si rien n'était entrepris, son effondrement serait inévitable. Le pire a justement été évité car, les dispositions idoines ont été prises pour réparer la partie de l'ouvrage ayant subi les dégâts. Sur place le ministre Waziri, qu'accompagnent le Secrétaire général du ministère de l'Equipement M. Abdoulaye Ouma Ahmed, le préfet du département, le vice maire de Ouallam et les responsables centraux et départementaux, a rencontré les techniciens, tous à pied d'œuvre pour la remise en état des parties endommagées du radier.
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