Semblant d’accord sur le processus électoral : La CENI et le lobby du pouvoir n’ont-ils pas un autre plan pour rouler les acteurs politiques dans la farine
Le processus électoral au Niger bat de l’aile, car confronté depuis quelques jours à de grosses difficultés d’abord en ce qui est des relations de la structure chargée d’organiser les différents scrutins avec les différents acteurs en présence, puis dans la maîtrise même du chronogramme autant que dans la gestion de l’élaboration du fichier biométrique soumis aujourd’hui aux aléas et aux contraintes des délais constitutionnels, incompressibles. Or, quand on regarde la situation dans laquelle se trouve la CENI de Me. Issaka Souna, l’on ne peut que se rendre compte d’une évidence, désormais indiscutable : la CENI a cruellement et lamentablement échoué.
Comment comprendre que la CENI veuille justifier son échec, son incapacité à respecter les délais constitutionnels comme si le claironner devrait l’en dédouaner, et comme si cela devrait être pour elle une bonne excuse pour faire comprendre qu’elle n’a pas de choix dans cette situation qu’elle a peut-être délibérément créée, que de forcer à aller n’importe comment aux prochaines élections parce que le respect des prescriptions constitutionnelles ne lui donnent pas d’autres alternatives que de bâcler et de tenir les élections, même sans la manière. Peut-elle savoir qu’elle avait, depuis la réélection controversée du président Issoufou Mahamadou en 2016, cinq années pour préparer ces élections et le réussir sans faute parce que constitutionnellement, elle savait que ces délais ne sont pas élastiques pour donner quelque bonus à un président en fin de mandat ? Peut-elle avoir oublié qu’en l’absence d’un fichier que le système – curieux que cela puisse paraitre – prétend avoir perdu, juste après qu’il s’en est servi pour se faire élire et juger en même temps de la non-opérationnalité de ce fichier alors qu’il refusait de l’admettre quand, pour aller aux élections, l’opposition y voyait bien d’anomalies et appelait sans succès, à les corriger. Peut-elle encore oublier qu’à l’annonce pour la première fois du chronogramme qu’elle diffusait avec fierté comme si c’était déjà le succès dans sa mission, l’APR de Seïni Oumarou attirait son attention sur le fait que son calendrier est tellement serré qu’il ne peut lui donner de marge de manoeuvre si jamais quelques impondérables venaient à contrarier le processus. Mais comment peut-on comprendre aujourd’hui les justifications de cette CENI qui tente de se disculper alors même qu’elle a manqué de prévenance autant que de prévoyance pour savoir tenir compte de tous les aléas, ne faisant tout qu’à sa tête, et refusant d’écouter un autre, soumise visiblement à un lobby qui la télécommande pour n’obéir qu’à ses injonctions, à ses souhaits et à ses intérêts.
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Séminaire à la Tapoa/Projet OMT/CHIMELONG/NIGER-BENIN de renforcement des capacités : Les acteurs béninois et nigériens en formation sur le développement du tourisme et la protection de la biodiversité
Les acteurs du tourisme du Niger et du Bénin, sont en session de formation depuis le 11 juillet dernier à l’hôtel relais Tapoa dans le parc national du W. C’est le ministre du Tourisme et de l’Artisanat M. Botto Mohmet qui a présidé l’ouverture des travaux en présence de son homologue en charge de l’Environnement et du Développement durable M. Almouspha Garba, du Représentant de l’Organisation Mondiale du Tourisme, des autorités régionales et locales de la région de Tillabéry et de la commune rurale de Tamou.
Pendant trois jours les participants à cet atelier suivront plusieurs modules de formation traitant du développement du tourisme et de la protection de la biodiversité. Des fortes recommandations sont attendues à l’issue des travaux. Le séjour des participants étrangers sera bouclé par des visites sur plusieurs sites touristiques de la Région de Tillabéry et Niamey. Le Projet Chimelong sur le renforcement des capacités en matière de développement touristique et de protection de la biodiversité est une initiative de l’Organisation Mondiale du Tourisme qui concerne des pays de l’Afrique de l’Ouest (le Bénin, la Guinée Conakry et le Niger) et ceux de l’Afrique du Centre (la République Démocratique du Congo, le Gabon). Cette initiative a pour objectif de soutenir le tourisme durable et la protection de la faune par le tourisme.
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Séminaire de l’Association des Hautes Juridictions de Cassation des pays ayant en partage l’usage du français : La place et le rôle des Cours de Cassation dans la lutte contre le terrorisme au Sahel
Niamey accueille depuis hier, un séminaire des Hautes juridictions de cassation des pays ayant en partage l’usage du français. C’est le Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Brigi Rafini qui a présidé l’ouverture de ce séminaire organisé par l’Association des Hautes Juridictions de Cassation des pays ayant en partage l’usage du français. La cérémonie s’est déroulée au Grand Hôtel en présence des présidents des Institutions de la République, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique, du Président de la Cour Suprême du Bénin et président en exercice de l’Association des Hautes Juridictions de Cassation des pays ayant en partage l’usage du français et de plusieurs invités. Ce séminaire qui regroupe à Niamey, les participants venus de plusieurs pays francophones d’Afrique et d’ailleurs, a pour thème «Les Cours Suprêmes dans la prévention et la lutte contre le terrorisme au Sahel», un thème qui, selon le Premier ministre, cadre avec les préoccupations actuelles de notre pays et au delà avec celles de toute la région du Sahel. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par SE. Brigi Rafini à l’ouverture du séminaire).
Distingués invités, chers participants,
Le thème des présentes assises, à savoir : « Les Cours Suprêmes dans la prévention et la lutte contre le terrorisme au Sahel » cadre parfaitement avec les préoccupations actuelles de notre pays. En effet, le Niger qui se trouve au cœur de la zone du Sahel est confrontée depuis quelques années à des actes terroristes commis par des groupes comme AQMI, MUJAO, ANESARDINE et Boko Haram, pour ne citer que ceux-là. Ces actes qui ont endeuillé de nombreuses familles nigériennes, ont aussi entrainé d’importants dégâts matériels et imposé à l’Etat d’énormes sacrifices financiers. C’est dire que le Niger considère la tenue de ce séminaire à Niamey comme un signe de solidarité et de soutien à sa lutte contre ces groupes terroristes.
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Séminaire du Cercle de réflexion des dirigeants des administrations fiscales (CREDAF) : Les participants planchent sur la problématique du civisme fiscal dans les pays membres
La Direction Générale des Impôts (DGI) et le Cercle de Réflexion et d’Echanges des Dirigeants des Administrations Fiscales (CREDAF) organisent du 7 au 8 décembre 2022 à Niamey, un séminaire sur le thème, «état des lieux des stratégies et des actions de promotion de civisme fiscal». C’est le Secrétaire général du Ministère des Finances, M. Boukari Mamane qui a présidé l’ouverture des travaux dudit séminaire.
Durant deux jours, les participants venus des pays membres du CREDAF échangeront sur toutes les problématiques du civisme fiscal à savoir ses causes, ses manifestations, ses conséquences et les voies et moyens à mettre en œuvre pour sa promotion. Les résultats des travaux, que les pays membres du CREDAF attendent vivement et dont le Ministère des Finances ne doute point de la qualité, permettront à nos administrations fiscales de mettre en œuvre avec l’accompagnement et le soutien des plus hautes autorités, les recommandations pertinentes qui en seront issues en vue d’améliorer le civisme fiscal, gage d’une mobilisation performante des recettes fiscales et d’un financement de qualité des besoins des populations.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère des Finances a rappelé que le Niger est honoré d’accueillir les administrations fiscales francophones au même moment où se tient à Paris, la table ronde des bailleurs de fonds sur le financement du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2022-2026 dont les intentions du financement augurent un avenir meilleur pour le Niger et la sous-région. «L’idée de cette table ronde est de partager la vision du Niger et les grandes orientations de son développement avec ses partenaires pour une croissance économique durable et inclusive. La mobilisation des fonds des partenaires vient bien sûr en complément des ressources internes qu’il faut collecter de la manière la plus efficiente possible», a-t-il ajouté
M. Boukari Mamane a dit que les administrations fiscales sont des acteurs de premier plan dans cette mission de mobilisation des recettes internes dans un contexte international marqué par la suppression des droits de douane d’abord dans les espaces UEMOA et CEDEAO et plus récemment avec l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). «Pour relever efficacement les défis, elles doivent concevoir et appliquer des stratégies et actions ciblées sur des sujets de préoccupations communes. Le thème de ce séminaire (le civisme fiscal) est une préoccupation majeure pour le Niger comme pour tous les pays en voie de développement», a-t-il précisé.
Le civisme fiscal est défini comme la motivation intrinsèque de s’acquitter de ses obligations fiscales. Il est l’un des premiers leviers de mobilisation des recettes fiscales car il permet aux entreprises, aux citoyens et à l’administration fiscale de mieux mobiliser les recettes fiscales dans un cadre convivial, partenarial et de confiance, au grand bénéfice de la nation.
Auparavant, la Secrétaire générale du CREDAF, Mme Cathérine Lemesle a rappelé que le CREDAF est engagé depuis plusieurs années dans une stratégie visant à offrir à ses membres un thème de travail pluriannuel, découpé en sous-thèmes annuels. «Le sujet pour la période triennale actuelle qui court jusqu’à la prochaine conférence annuelle de juin 2023 qui se tiendra en Guinée Conakry, est ‘’l’élargissement de l’assiette fiscale’’», a-t-elle déclaré. Pour la Secrétaire générale du CREDAF, les travaux de l’année 2022-2023 viennent donc compléter ceux réalisés au cours des deux périodes précédentes, ayant porté sur ‘’le numérique au service de l’élargissement de l’assiette fiscale’’ et ‘’la maîtrise et la valorisation des données au service de l’élargissement de l’assiette fiscale’’. «Pour les administrations fiscales, la promotion du civisme fiscal représente un enjeu majeur et peut regrouper des axes aussi divers que le numérique au service du civisme fiscal, la lutte contre la corruption, l’information des usagers», a expliqué Mme Cathérine Lemesle.
Auparavant, le Directeur général des impôts du Niger, M. Mahamane Mal Ousmane a souligné que des actions et stratégies de promotion de civisme fiscal ont été entreprises au Niger notamment la sensibilisation du contribuable, la qualité du service à l’usager ainsi que la transparence des procédures. Cependant, force est de constater que des sérieuses contraintes subsistent encore dans la mesure où les principaux indicateurs du civisme fiscal ne sont pas ouverts, le taux des entreprises immatriculées reste faible, le taux de déclaration dans le délai n’est fort que dans le segment des grandes entreprises et le taux du payement dans le délai est faible dans le segment des petites et moyennes entreprises.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Séminaire gouvernemental sur la commande publique : « La commande publique et la gestion des comptes sont extrêmement importantes pour la gouvernance économique du pays », déclare le Premier ministre
Le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le 15 juillet, l’ouverture d’un séminaire gouvernemental sur la commande publique. A l’entame des travaux, il a souligné que la commande publique et la gestion des comptes sont extrêmement importantes pour la gouvernance économique du pays. C’est pourquoi, a- t-il déclaré, « nous tenons à ce que les ministres soient au point par rapport à toutes les questions relatives à la commande publique et à la gestion de manière générale ».
À cet effet, la Cour des comptes a fait le point aux membres du gouvernement des recommandations issues du rapport général 2022.
L’objectif est de permettre aux ministres de prendre les dispositions nécessaires au niveau de leurs structures centrales et déconcentrées ainsi qu’au niveau des structures décentralisées afin que les recommandations issues du rapport de la Cour des comptes soient prises en compte. Ceci, pour que le gouvernement arrive à un taux satisfaisant dans la mise en œuvre des différentes recommandations dans le rapport général 2023.
Oumar Issoufou (ONEP)
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Séminaire gouvernemental sur la commande publique : Le Chef du Gouvernement souligne les performances du Niger en la matière et appelle les ministres à davantage d’efforts pour maintenir la cadence
Le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier matin à son Cabinet, un séminaire gouvernemental sur «les rôles et responsabilités des membres du Gouvernement dans le nouveau cadre règlementaire de la commande publique ». Ce séminaire vise à outiller les membres du gouvernement pour mieux mettre en œuvre les orientations données par le Président de la République Mohamed Bazoum en faveur de la consolidation des performances du système de la gestion de la commande publique au Niger.
Pour le Premier ministre, Chef du Gouvernement, la tenue de ce séminaire gouvernemental est « en parfaite cohésion » avec les orientations du gouvernement. M. Ouhoumoudou Mahamadou a rappelé l’engagement pris dans sa Déclaration de Politique Générale, celui de mettre un accent particulier sur la célérité et la transparence des procédures de passation des marchés publics, ainsi que le contrôle a posteriori des projets d’investissement. « Il s’agit à travers cette démarche d’améliorer l’efficacité de la dépense publique », a-t-il dit.

Le Chef du Gouvernement a expliqué qu’en raison des montants élevés des fonds publics qui sont injectés dans les marchés publics sont considérés comme l’activité la plus vulnérable à la déperdition des ressources publiques. Mieux encore, a-t-il poursuivi, les décisions et les choix opérés dans la passation des marchés publics sont de nature à affecter l’ensemble du secteur public en raison des montants en jeu et de la non maitrise des enjeux et des procédures. « C’est pourquoi, une vigilance de tous les instants doit être observée afin de promouvoir et renforcer la probité, la transparence ainsi que les valeurs morales au sein du système de passation, de contrôle et d’exécution des marchés publics », a-t-il encore insisté.
M. Ouhoumoudou Mahamadou a rappelé que la règlementation des marchés publics a connu des avancées notables qui ont propulsé le dispositif national au niveau des standards internationaux, tant du point de vue de la transparence que de la rationalisation de l’utilisation du budget de l’Etat. Depuis la création de l’ARMP en 2006, devenue aujourd’hui ARCOP, a-t-il fait savoir, des performances remarquables ont été enregistrées avec notamment la transposition des directives de l’UEMOA. Il a appelé les membres du Gouvernement à fournir davantage d’efforts pour maintenir la cadence car il s’agit là d’un domaine dynamique.
« Notre engagement autour de cette délicate question est un devoir dans la mesure où la gestion de la commande publique est le reflet de l’état de santé de toute la gouvernance. Et comme nous le savons, la bonne gouvernance constitue le socle de tout développement. Elle doit être impulsée à partir du sommet de l’Etat ; et les premiers responsables doivent constituer un modèle pour toute l’Administration publique », a souligné le Chef du gouvernement. Il a assuré que la préservation de l’intégrité du système nigérien de marchés publics est une priorité au niveau national et cela pour toutes les entités publiques. « Une vigilance de tous les instants doit être observée afin de promouvoir et renforcer la probité, la transparence ainsi que les valeurs morales au sein du système de passation, de contrôle et d’exécution des marchés publics », a-t-il indiqué.
Souleymane Yahaya (ONEP)
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Séminaire parlementaire sur le WAQF : La Haute Autorité au Waqf (HAWaqf) poursuit sa campagne de sensibilisation sur le concept du Waqf au Niger
Séminaire parlementaire sur le WAQF : La Haute Autorité au Waqf (HAWaqf) poursuit sa campagne de sensibilisation sur le concept du Waqf au Niger
Placé sous le thème « le Waqf, instrument de la finance sociale islamique au service du développement économique et social du Niger » et tenu sous le haut patronage de la 2ème Vice-Présidente de l’Assemblée Nationale, Mme Hadiza Seyni, ce séminaire parlementaire a pour objectif de renforcer la compréhension des députés nationaux sur le concept du Waqf et de créer un cadre d’échange permettant d’améliorer l’environnement du Waqf au Niger.
Etaient présent à cette assise, le Gouverneur de la région de Niamey M. Oudou Ambouka, la 2ème Vice-Présidente de l’Assemblée Nationale Mme Hadiza Seyni, le Président du Conseil d’Orientation et de Contrôle de la HAWaqf M. Hamid Algabid, la Directrice Générale de la HAWaqf Mme Khadidja Diallo, les députés nationaux, entre autres.
Dans son allocution, la 2ème Vice-Présidente de l’Assemblée Nationale Mme Hadiza Seyni à rappeler les efforts fournit par la Haute Autorité du Waqf dans la vulgarisation de cet instrument de la finance islamique auprès des couches socio-professionnelles. Aussi, rassure-t-elle que « les représentants du peuple mettront un point d’honneur pour consolider les progrès réalisés en matières de Waqf au Niger ».
Les travaux de ce séminaire ont débuté avec une série d’exposés en rapport avec le Waqf dont entre autre une ‘’introduction sur le concept Waqf’’ et une ‘’présentation du cadre juridique et institutionnel du Waqf au Niger’’. Autre moment fort de cette assise, des séances de questions-réponses entre les parlementaires et les initiateurs de ce séminaire sur les différentes thématiques abordées.
Le séminaire des parlementaires sur le Waqf s’est clôturé sur une note de satisfaction à travers une photo de famille.
Pour rappel, le Waqf se présente comme un instrument de la finance sociale islamique qui permet d’organiser la solidarité et de mobiliser les ressources publiques et privées afin de lutter contre les inégalités sociales et intervenir dans les secteurs sociaux de base tel que l’éducation, la santé ou encore l’Agriculture.
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Séminaire régional sur la gestion des conflits locaux et communautaires dans le Liptako-Gourma : Pour une solution commune au problème sécuritaire qui mine les pays membres
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier à Niamey, la cérémonie d’ouverture du séminaire régional sur la gestion des conflits locaux et communautaires dans le Liptako-Gourma. L’objectif assigné à cette rencontre de trois jours, organisée par le Médiateur de la République du Niger, en collaboration avec ses pairs du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et les Partenaires au Développement, est d’analyser en profondeur le sens de cette insécurité, de partager les visions et les bonnes pratiques et de jeter les bases d'un cadre permanent de suivi de cette situation.
Dans son intervention, le Premier Ministre a souligné que la prolifération des armes à feu de tout calibre rend les conflits plus meurtriers ; les disputes s’expriment en arme automatique et sont très meurtrières et génératrices des conséquences économiques et sociales graves notamment le déplacement des populations, la perturbation de circuit de production et de commerce ainsi que la perte du capital et du revenu des populations affectées. Cette situation, a souligné SE Ouhoumoudou Mahamadou, impacte négativement les efforts de l’Etat et de ses démembrements dans leur lutte pour la paix et le développement durable car, ils sont confrontés à un paysage de crise de plus en plus complexe, caractérisé par une typologie des conflits et impliquant des acteurs aux dimensions transnationales. Pour le Chef du gouvernement, les motivations politiques et économiques de ces acteurs sont, dans bien des cas, instrumentalisées par des idéologies dites religieuses extrémistes, les réplis identitaires ou l’absence de perspectives de développement communautaires.
A cette complexité de la situation liée à l’insécurité, viennent, selon le Premier ministre, se greffer les conséquences du changement climatique avec des répercussions sur l’accès aux ressources naturelles, menaçant ainsi la sécurité alimentaire et entrainant les déplacements des populations. La rencontre se veut un cadre de concertation entre les différents acteurs de la région pour discuter de la problématique de l’instabilité dans cet espace, a expliqué M. Ouhoumoudou Mahamadou. Il s’agit de produire pendant ces trois jours d’échanges un diagnostic permettant de mieux appréhender les facteurs d’instabilité dans cette région du Liptako-Gourma. Pour faire face à cette situation, a-t-il fait savoir, plusieurs actions ont été déjà menées par les Etats et les partenaires au développement en termes d’offre de services et de sécurité pour ces populations victimes de représailles mais, beaucoup reste à faire, a-t-il souligné.
Cette initiative vise à identifier les pistes de solutions aux problèmes de sécurité qui affectent sévèrement les populations du Liptako-Gourma. «Cette rencontre se veut donc un espace d’échanges libres, participatifs et inclusifs entre les participants afin qu’ils fassent part de leurs connaissances, expériences et suggestions. C’est aussi le lieu où chacun en ce qui le concerne prendra conscience du rôle qu’il a à jouer dans le cadre de la stabilisation de cette zone si importante pour l’économie de nos pays», a déclaré le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou.
Auparavant, le Médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maïga a rappelé qu’il y a quelques décennies, la Communauté Internationale, s'appuyant sur les multiples crises qui menaçaient la paix mondiale, avait forgé le concept de sécurité collective, concept qui fut un grand référentiel dans les relations internationales et qui a fortement déterminé l'avènement des mécanismes internationaux de prévention et de règlement des conflits réels ou supposés entre les nations ou entre les blocs de nations. La crise sécuritaire qui affecte le Sahel et même au-delà, d'autres pays de la CEDEAO, actualise, selon Me Ali Sirfi Maïga, ce concept. La dégradation de la sécurité dans cette Zone se présente comme une problématique majeure qui met en relief un grand espace, l'Afrique au sud du Sahara, donc l'existence de millions de personnes réparties sur plusieurs pays africains, a-t-il précisé. «Cette crise sécuritaire prend plusieurs formes que l'on peut résumer en conflits inter ou intracommunautaires, radicalisme religieux qui s'exprime sous forme de terreur infligée à d'innocentes populations, banditisme armé...», a indiqué le Médiateur de la République du Niger.
Pour Me Ali Sirfi Maiga, l'épicentre de ces épreuves difficiles et insurpportables se situe dans la zone des frontières des trois pays membres du Liptako-Gourma à savoir le Burkina-Faso, le Mali et le Niger. Il a en effet relevé quelques repères cauchemardesques, comme les attaques d’Inatès et de Shinagoder (au Niger), d’Igosssagou (au Mali) et tout récemment Solhan (au B. Faso) pour rappeler cette cruauté quotidienne que des individus sans foi ni loi, sans cœur et sans âme, infligent aux populations du Liptako-Gourma. «Cette évolution de la cruauté vient interpeller davantage les acteurs sur les mobiles réels de ces terroristes d'un nouvel âge qui, il faut le rappeler, n'ont ni identité, ni revendication», a souligné le Médiateur de la République. Me Ali Sirfi Maiga a enfin invité les Etats à conjuguer les efforts et les énergies, à exploiter les études et les rapports et à renforcer les forces armées et les stratégies militaires, les alliances et les unions, pour non seulement stabiliser ce désastre sécuritaire et humanitaire, mais surtout pour vaincre pour toujours, les ennemis de Dieu.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
29 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Sénat : silence, on romanise ! / Par Dr Farmo Moumouni

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Sénégal: tournée du Fatah pour contrer l'influence d'Israël en Afrique
Pour essayer de contrer la volonté d'Israël de développer ses relations avec l'Afrique, le Fatah, le mouvement de libération de la Palestine du président Mahmoud Abbas, tente aussi de faire entendre sa voix sur le continent. Le parti a envoyé une caravane sillonner l'Afrique, caravane qui est en ce moment au Sénégal.
« Ethiopie, Afrique du sud... Ma visite est utile », affirme le représentant du Fatah, à Dakar. Uri Davis liste les pays qu'il parcourt depuis trois semaines : il y en aura dix au total.
A 74 ans, d'origine juive, cet anthropologue est membre du Fatah depuis 1984. Son premier objectif : tout faire pour empêcher Israël d'avoir, comme la Palestine, le statut d'observateur au sein de l'Union africaine (UA). « Israël devrait être rejeté, pas parce que ce pays s'appelle Israël mais parce que c'est le dernier état à appliquer l'apartheid. Et je mets au défi l'ambassadeur, dans ce pays ou un autre, de me prouver le contraire », lance-t-il.
Le sommet Afrique-Israël au Togo inquiète
Même s'il a été reporté, le sommet Afrique-Israël au Togo inquiète également la délégation du Fatah. Uri Davis adresse un message aux Etats qui souhaitent y participer : « J'appelle les pays qui hésitent à participer à l'initiative très négative lancée par le gouvernement du Togo, le sommet Afrique-Israël, à ne pas y participer », dit-il.
Uri Davis compte revenir sur le continent après ses premières prises de contact. Il appelle les organisations de la société civile à appuyer, à relayer, au quotidien, les difficultés du peuple palestinien.
10 octobre 2017
Source . http://www.rfi.fr/
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Séries d’activités du PNIN-HCI3N- INS à Diffa N’Glaa : Sensibiliser les acteurs pour une forte mobilisation en faveur de l’autosuffisance alimentaire au Niger
La problématique de la nutrition a été tout au long de cette décennie au centre des préoccupations, tant au niveau global qu’aux niveaux des pays, particulièrement ceux du Sahel. En effet, les trois crises mondiales majeures (alimentaire, financière et pétrolière), de 2007 à 2008, ont lourdement impacté l’alimentation et la nutrition des populations. Cette situation a fait prendre davantage conscience et contribué à une forte mobilisation en faveur de la nutrition. C’est ainsi que naquit en 2010, le mouvement «Scaling Up Nutrition» (SUN), mouvement mondial en faveur du renforcement de la nutrition et l’après OMD-2015 a vu l’adoption des Objectifs de Développement Durable (ODD) dont le deuxième, (ODD2) est dédié à la nutrition.
Ainsi, une nouvelle génération de politiques, stratégies et plans d’action nutrition, multisectoriels, a vue le jour et dont les caractéristiques majeures sont la volonté de mobiliser l’ensemble des secteurs et des acteurs nécessaires à la lutte contre la malnutrition; la coordination multisectorielle; la cohérence des interventions ainsi que l’intégration de la nutrition dans tous les programmes de développement et le renforcement de l’environnement institutionnel et du partenariat. Afin de guider, non seulement, la coordination multisectorielle de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le plaidoyer pour la mobilisation des ressources, mais aussi pour aider dans la prise des décisions, le Niger a adhéré à l’initiative des Plateformes Nationales d’Information pour la Nutrition (PNIN), mise en œuvre par l’Institut National de la Statistique, sous le pilotage stratégique du Haut Commissariat à l’Initiative ‘‘Les Nigériens Nourrissent les Nigériens’’ (HCI3N). C’est dans ce cadre qu’à l’occasion de la célébration de la fête nationale du 18 Décembre 2021 ou Diffa N’Glaa que la PNIN, en collaboration avec le HC3N et l’INS a organisé, du 15 au 17 décembre derniers à Diffa, une série d’activités (séminaire, conférence, don des documents, expositions de produits alimentaires locaux, etc.), afin de sensibiliser tous les acteurs, en vue d’une forte mobilisation en faveur de la nutrition.
Le séminaire organisé du 15 au 17 décembre est placé sous le thème général : ‘‘L’Initiative 3N comme politique et stratégie de transformation des systèmes alimentaires au Niger : Quelles réformes impulsées depuis 2011 et quelles perspectives 2021-2025’’. D’autres sous-thèmes sont également développés dont ceux relatifs à ‘‘La PNIN, comme outils d'information et d'aide à la Décision’’; ‘‘Evolution de la pauvreté au Niger de 2014 à 2018 en milieu rural’’, ‘’Principales conclusions du dernier rapport sur l'analyse de la pauvreté’’; ‘‘Les enquêtes nutritionnelles au Niger, analyse des tendances dans la région de Diffa, de 2010 à 2021’’ ; ‘‘Les leviers à actionner pour la transformation des Systèmes Alimentaires sains, durables et sensibles à la nutrition dans le contexte du Niger’’ ; ‘‘l(opérationnalisation des engagements du Niger en matière de SANDAD- PAi3N, PNSN_ mécanisme de suivi et de reddition de compte (RAC)’’; ‘‘la gouvernance foncière et modernisation du monde rural’’, ‘‘Lien Urgence-Développement et Paix- l'accompagnement des partenaires dans le cas de Diffa’’.
Ce séminaire s’intéresse notamment à l’Université de Diffa, aux médias, aux ONG nationales et internationales intervenant à Diffa, aux agences du Système des Nations-Unies, aux cadres régionaux des secteurs clés et à la direction régionale INS de Diffa et plus globalement à tous les acteurs concernés par la question de la nutrition. Le sous-thème : ‘‘Initiative 3N pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle : Enjeux et perspectives dans un contexte fragile’’, animé par Dr Aboubacar Mahamadou, Coordonnateur de la Cellule Nutrition au HCI3N, tenu à l’hôtel 18 décembre de Diffa, a drainé des dizaines de personnes intéressées par la problématique de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger.
Dans son mot introductif audit séminaire, le Haut commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Béty, a rappelé les objectifs assignés à son Institution, à savoir ceux de susciter une large mobilisation de tous les Nigériens autour de la production agricole et ce pour la dignité et l’honneur du Niger. «Les bonnes terres sont partout, les bras valides aussi, l’eau est accessible à des profondeurs raisonnables, et quelques fois à des très faibles profondeurs et cela dans une très grandes parties du territoire. Il n’y a donc franchement pas de raisons que les Nigériens aient besoin de quémander leur nourriture», a estimé M. Béty. A travers, l’Initiative 3N, a-t-il poursuivi, il s’agit d’amener les Nigériens à se mobiliser pour que chacun travaille, avec l’accompagnement de l’Etat, pour produire sa nourriture, pour produire la nourriture des villages, des villes, qui ne produisent pas, mais aussi produire les excédents que nous allons transformer dans le cadre des industries agro-alimentaires. M. Ali Béty a ensuite décliné les principaux axes stratégiques du HCI3N, qui s’articulent autour de l’accroissement et la diversification des productions; l’approvisionnement régulier des marchés ; l’amélioration de la résilience des populations ; l’amélioration de l’état nutritionnel et l’animation et coordination de l’Initiative 3N.
Pour sa part, le Recteur de l’Université de Diffa, Pr. Ali Mahamane a indiqué que, le thème retenu pour ce panel trouve tout son intérêt et sa signification dans la région de Diffa, bassin du Lac Tchad, correspondant à un contexte de fragilité, déterminé par les conséquences du changement climatique et de l’insécurité. «Pour répondre aux besoins en cadres dans le domaine, l’Université de Diffa a défini des offres de formation et des axes de recherche», a-t-il expliqué. Le Recteur de l’Université de Diffa a ajouté qu’en matière de formation, son établissement est composé d’une Faculté des Sciences Agronomiques et d’un Institut Supérieur en Environnement et Ecologie. Pr. Ali Mahamane a, enfin, souligné qu’une ‘‘collaboration entre l’Université de Diffa, le HC3N et l’Institut National de la statistique est nécessaire, pour l’aboutissement d’une bonne politique d’auto-suffisance alimentaire au Niger’’. D’autres sujets animés, les 16 et 17 décembre, par des éminents panélistes sont axés sur l’analyse de la pauvreté ; l’évolution de la malnutrition au Niger de 2011 à 2021 ; la Plateforme Nationale d’Informations pour la Nutrition (PNIN) et les systèmes alimentaires au Niger.
Les produits alimentaires à l’honneur à travers une foire
Toujours en marge des festivités du 63ème anniversaire de la proclamation de la République, la PNIN, l’HI3N et l’INS, ont activement pris part à la foire nationale, organisée par le Comité d’organisation de Diffa N’Glaa, où divers produits locaux ont été exposés. Plusieurs stands y ont été dressé, accueillant chaque jours de nombreux visiteurs. Selon le vice-président de la Commission Foire, M. Yacouba Noma Mahamadou, au total 125 stands sont installés par la commission, certains stands ont été mis en place par le Haut-commissariat à l’initiative 3N, pour la promotion des produits agricoles.
Notons qu’au cours de cette foire de nombreux stands sont estampiés ‘‘HC3N’’ (Haut Commissariat à l’Initiative ‘‘Les Nigériens Nourrissent les Nigériens’’), indiquant que les exposants desdits stands ont bénéficié de l’appui (formation, matériels) et de l’accompagnement de cette institution. De nombreux visiteurs se sont attardés devant ces stands et ont posé beaucoup de questions pour mieux s’imprégner des tenants et aboutissant de l’I3N. Plusieurs actions menées par cette institution ont été présentées, à ladite foire. Elles portent sur la formation des transformatrices et transformateurs (548 jeunes bénéficiaires), la certification de leurs produits, l’octroi des machines de transformation des produits locaux, des motopompes, de forages, mais aussi le financement à hauteur de 361.000.000 FCFA de plusieurs projets à Diffa. Il a été aussi annoncé la construction, très bientôt, d’une usine de fabrication d’emballage par le HCI3N. Tout cela pour promouvoir la production, la transformation et la consommation des produits locaux, pour que les Nigériens nourrissent les Nigériens.
Par ailleurs de Kakemonos déclinant les missions et objectifs de la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN), parsemés, un peu partout, ont orné les axes du village artisanal, qui accueille cette foire. On peut notamment y découvrir que l’objectif général de la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition au Niger (PNIN), est de contribuer à la réduction de la sous-alimentation chronique afin d’atteindre les cibles à l’horizon 2025. En ce sens, elle vise en premier lieu le renforcement des capacités d’analyse des données pour évaluer les progrès, informer les politiques et améliorer les programmes en matière de nutrition. De manière spécifique, la PNIN vise à renforcer l’analyse et l’interprétation des indicateurs de nutrition, leur évolution au niveau national et infranational – en fonction de la disponibilité des données ainsi que les facteurs connus pour influencer ces indicateurs, qu’il s’agisse des investissements, des politiques et/ou programmes et ce dans une approche multisectorielle. Elle vise aussi à augmenter les capacités nationales afin de pouvoir suivre l’évolution des indicateurs nutritionnels et générer des évidences pour comprendre les progrès faits vers la réalisation des objectifs et cibles fixés en nutrition.
Notons que, le programme PNIN s’articule autour de trois cycles itératifs et s’autoalimentant. Tout d’abord, il y a un cycle de production de l’information coordonné par l’Institut National de la Statique en synergie avec les directions de la statistique et les directions des études et de la programmation de six (6) Ministères clés (Agriculture et Elevage, Santé, Education, Hydraulique/Assainissement et Environnement). Ce cycle de production permettra de rassembler, organiser, analyser et diffuser les données statistiques multisectorielles sur la nutrition au Niger, apprend-on.
Le consortium PNIN-HI3N-INS fait un important don de documents à l’Université de Diffa
C’est des milliers de documents relatifs à l’alimentation en général et à la nutrition, en particulier que l’Université de Diffa vient de recevoir du trio PNIN-HI3N- INS. Réceptionnant cet appui documentaire, le Recteur de l’Université de Diffa, Pr. Ali Mahamane a, au nom de la communauté universitaire remercié la PNIN, le HCI3N et l’INS, pour cet appui en livres, portant sur des thèmes aussi importants que diversifiés et des porte-documents. «Ce don vient à point nommé car, dans le déroulement normal des enseignements, les enseignants donnent des références bibliographiques à consulter à leurs étudiants, afin d’améliorer davantage leurs formations et leurs connaissances. C’est aussi un support, pour la recherche au profit des enseignants de l’Université, aussi bien dans la préparation de leurs cours que dans la préparation des protocoles de recherche et dans la rédaction des articles scientifiques. Ces documents vont donc permettre un renforcement de capacités, une amélioration des connaissances scientifiques», a indiqué le Recteur.
Pr. Ali Mahamane d’ajouter que l’Université de Diffa a une nouvelle bibliothèque qui a besoin d’être documentée et renforcée, par une documentation physique et électronique. C’est pourquoi, il a donc saisi l’occasion pour lancer un appel à d’autres structures pour suivre l’exemple du consortium PNIN-HCI3N- INS. «Au nom de la communauté universitaire de Diffa, je puis vous assurer que bon usage sera fait de cette donation par tous les acteurs de notre Université», a conclu Pr. Ali Mahamane. Quant au Doyen de la Faculté des Sciences Agronomiques de l’Université de Diffa, Dr Abdou Laouali, il a reconnu que les études ne peuvent pas avancer sans documentation, d’où l’importance, selon lui, de ce don. «De tout temps, les enseignants essayent de donner, après les cours, des références bibliographiques aux étudiants, si ces documents ne sont pas à leur portée, alors cela entrave considérablement leur apprentissage et leurs études. Cet appui est un grand pas dans la cadre de nos recherches et de nos cours universitaires», estime Dr Laouali.
Abordant dans le même sens, l’étudiant en 3ème année d’Etudes d’Impact Environnementaux et SG de L’Union des Etudiants Nigérien à l’Université de Diffa (UENUDA), Garba Altiné Sanoussi, déclare que, cet appui en documents offert par la PNIN, l’HI3N et l’INS est une véritable bouffée d’oxygène pour les étudiants de cet établissement. «Ici, nous sommes étouffés et asphyxiés par un manque criard de documents dans le cadre de nos études. Nul ne peut ignorer l’importance de la documentation pour les études supérieures. Cette donation va donc beaucoup aider et renforcer les étudiants dans le cadre de leur formation académique. Au nom des tous les étudiants de cette Université, nous remercions donc infiniment, la PNIN, l’HI3N et l’INS. Nous sommes disposés à entretenir une bonne collaboration avec ces bienfaisants partenaires, qui nous ont d’ailleurs toujours soutenus et accompagnés», se réjouit le représentant des étudiants, M. Sanoussi.
Ainsi, la PNIN, le HC3N et l’INS se sont positivement illustrés en marge des festivités de Diffa N’Glaa, pour mieux vulgariser les productions locales, sensibiliser et informer les participants qui sont les collectivités territoriales présentes à Diffa, les chefs coutumiers, les cadres régionaux des secteurs de développement rural, les chercheurs de l'Université de Diffa, les étudiants, les responsables et personnel des Agences du Système des Nations Unies, les ONG et autres associations représentées à Diffa sur les enjeux de la sécurité nutritionnelle au Niger sur la base des thèmes proposés. Plus spécifiquement il s’agit de montrer l’importance du dialogue et des actions coordonnées entre les acteurs pour améliorer la nutrition; rappeler l’importance de créer et maintenir un environnement favorable à la nutrition à travers une meilleure utilisation de l’information nutritionnelle et montrer comment chaque secteur d’intervention peut améliorer la nutrition en mettant l’accent sur les questions environnementales.
Mahamadou Diallo(onep)(Envoyé Spécial)
21 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Session de dialogue politique entre le Niger et l’Union Européenne au titre de l’année 2021 : Des échanges fructueux sur plusieurs questions d’intérêt commun
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou et l’Ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union Européenne (UE), Dr. Denisa Elena Ionete, ont co-présidé, hier mercredi 13 octobre à Niamey, la session du dialogue politique entre le Niger et l’Union Européenne au titre de cette année. Cette session intervient dans un contexte socio-politique et économique du Niger marqué par la persistance de la crise de la pandémie de la COVID-19 ; les différentes menaces sécuritaires et la poursuite des activités des nouvelles Autorités nationales issues des dernières élections. Trois (3) points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette réunion, à savoir : les priorités du gouvernement nigérien, telles que déclinées dans la Déclaration de Politique Générale, présentée par le Premier ministre au parlement (Volets Gouvernance, Droits humains et Genre) ; la situation sécuritaire au niveau national et sous régional (stabilisation et retour des populations déplacées et les questions de Migration et Développement et le nouveau cadre par rapport à l’accord de Cotonou.
En introduisant cette session, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou a indiqué que, c’est désormais devenu une tradition et une permanence que des membres de gouvernement rencontrent le groupe d’Ambassadeurs de l’Union européenne pour « ‘échanger et harmoniser les positions, s’entendre, afin d’avancer ensemble ». Il a ajouté qu’avec la Banque mondiale, l’UE est le principal partenaire technique et financier du Niger, surtout sur le plan de la coopération bilatérale, mais au-delà, sur le partage des valeurs communes comme la démocratie, la bonne gouvernance, les droits humains, d’où l’importance de l’instauration de ce dialogue permanent et constructif, dans l’intérêt de nos pays et de nos populations. M. Massoudou a évoqué la question de l’insécurité qui prévaut au Sahel ainsi que la position de la CEDEAO par rapport au cas du Mali.
« Nous respectons la souveraineté du Mali. Mais cette souveraineté doit se faire à travers des organes mis en place par le peuple Malien », a précisé le ministre en charge des Affaires Etrangères.
Intervenant à son tour, la Cheffe de Délégation de l’UE), Dr. Denisa Elena Ionete a rappelé que l’accord de Cotonou est encore en vigueur jusqu’à la fin du mois de novembre 2021, cependant, selon elle, des échanges peuvent déjà être engagés sur le nouveau round de cet accord qu’on peut nommer accord post Cotonou. « Nous travaillons déjà sur de nouveaux instruments de coopération qui vont entrer en vigueur dans quelques semaines », a déclaré Mme Ionete. Elle a ajouté que le dialogue a toujours existé entre le Niger et ses partenaires et cela à tous les niveaux. Elle a ainsi salué le fait que, depuis la mise en place de nouvelles Autorités plusieurs réunions et rencontres d’échanges ont eu lieu entre les différentes parties, et cela à différents niveaux et dans plusieurs localités du Niger. Dr. Denisa Elena Ionete a saisi l’occasion pour féliciter le personnel du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération de permettre aux diplomates européens au Niger d’être au même niveau d’informations, afin de dégager des positions communes et constructives pour les deux parties.
Plusieurs intervenants, tant du côté des membres du gouvernement et du celui des diplomates, ont pris la parole, soit pour avoir d’amples explications, soit pour apporter des précisions et des éclaircissements relativement aux différents sujets à l’ordre du jour. Des réponses et des propositions ont également été soumises aux participants. Au sortir de la session, la Cheffe de Délégation de l’Union Européenne (UE) a indiqué à la presse, que ce dialogue politique entre le Niger et l’UE répond à une exigence du traité du gouvernement, qui veut que les deux parties se réunissent régulièrement et de manière exemplaire pour des échanges et de rapprochement de point de vue pour des actions communes et concertées et cela dans l’intérêt de nos peuples. «La présente session a une triple signification car c’est la première que nous tenons depuis la mise en place démocratique des nouvelles Autorités nigériennes, ensuite elle se tient dans une phase de transition entre l’ancien traité de Cotonou, qui prend fin en fin novembre et le nouvel esprit dudit accord, le post-Cotonou, qui est plus politique et met plus l’accent vers l’action du partenariat. Enfin, la session a eu lieu, en dépit de cette pandémie qui a obstrué, sinon empêché les rencontres entres les gens », a-t-elle précisé. La diplomate européenne s’est réjouie du fait que cette session a permis de faire le tour de toutes les questions prioritaires régionales mais surtout nationales. « En bref, nous avons échangé sur les grandes priorités du gouvernement du Niger, telles que déclinées dans la Déclaration de Politique Générale du gouvernement ainsi que le renforcement de la coordination, notamment dans la défense, l’estimation des besoins au niveau des plans stratégiques dans les domaines clés. Nous nous réjouissons de cette continuité et de notre dialogue qui se trouve, de plus en plus, renforcé », a estimé Denisa Elena Ionete.
Notons que cette session s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, de la Représentante Spéciale de l’UE pour le Sahel et ancienne ambassadrice d’Italie au Niger, Mme Emanuela Claudia Del Re et des Ambassadeurs de certains pays membres de l’Union Européenne accrédités au Niger.
Mahamadou Diallo
14 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Session de formation spécialisée sur la banque et la finance Islamique : AlHuda Centre of Islamic Banking & Economics (CIBE)vous invite à un webinaire gratuit ce samedi 20 février 2021 à 16h GMT
En prélude à la session de formation spécialisée sur la banque et la finance Islamique, AlHuda Centre of Islamic Banking & Economics (CIBE)vous invite à un webinaire gratuit (en français) qui mettra en évidence une vue d'ensemble du développement de cette industrie dans les pays francophones, le samedi 20 février 2021 à 16h GMT.
Webinaire animé par Dr Seyni HIMA MAYAKI.
Pour participer, vous devriez vous enregistrer à partir de ce lien https://forms.gle/DqyXKak5HF7PUY6c7
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Session de formation sur la commande publique : Les gouverneurs des régions et leurs collaborateurs formés sur le nouveau cadre réglementaire
L’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP) a organisé hier matin à Niamey, une session de formation sur la nouvelle réglementation de la commande publique au profit des Gouverneurs et Secrétaires Généraux des Régions. Cette session de formation de deux jours vise à former les acteurs que sont les Gouverneurs et les Secrétaires Généraux sur le nouveau cadre réglementaire de la commande publique. L’ouverture de cette formation a été présidée par la Directrice de Cabinet Adjointe en second du Premier Ministre, Mme Hadari Zeinabou Garba en présence de la Présidente du Conseil National de Régulation de la commande publique, du Directeur Général de l’ARCOP et de plusieurs participants.
Dans ses propos liminaires, la Directrice de Cabinet Adjointe en second du Premier Ministre, Mme Hadari Zeinabou Garba, a rappelé que la présente session de formation se veut un cadre d’échange fécond pour mieux appréhender les enjeux et les perspectives que comporte la nouvelle réglementation. Aussi, elle a réitéré à l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP) l’intérêt que les plus hautes autorités accordent à la qualité de la gestion de la commande publique. En effet, le Gouvernement a entamé un processus graduel de réformes profondes de la réglementation en matière de gestion de la commande publique. Celle-ci a pour finalité de garantir l’efficacité de l’achat public tout en créant les conditions de nature à faciliter la lutte contre la déperdition et le gaspillage des ressources publiques.
« La réforme, j’en suis convaincue, contribuera à améliorer la performance de l’ensemble du système de passation, d’exécution et de contrôle de la commande publique » a-t-elle déclaré.
Pour Mme Hadari Zeinabou Garba, les acteurs doivent être formés sur tous les aspects de la règlementation et de bonnes pratiques pour atteindre les objectifs assignés. Ainsi, cette session constitue indéniablement un cadre privilégié d’échanges sur les innovations contenues dans la nouvelle réglementation. « A cet effet, il me plait de rappeler que le développement d’un pays, au sens large, ne peut se concevoir sans une gestion rationnelle de la commande publique. Pour ce faire, une bonne gestion de l’achat public requiert de s’assurer que les acteurs maitrisent convenablement les textes ».
Elle a souhaité que ces échanges apportent, outre les éclaircissements nécessaires pour une meilleure compréhension des nouveaux textes, des solutions opérationnelles et pratiques aux différentes thématiques qui seront abordées pendant cette formation de sensibilisation ainsi qu’une bonne collaboration entre tous les acteurs régionaux de la commande publique.
Pour la Présidente du Conseil National de Régulation de la Commande Publique, Mme Souleymane Gambo, cette session constitue une rencontre importante, grâce à laquelle les acteurs de premier plan dans la chaine de passation des marchés publics, seront formés sur le nouveau cadre règlementaire de la commande publique. En effet, l’un des résultats attendus de cette formation est de faire en sorte que le rôle et la responsabilité des Gouverneurs et Secrétaires Généraux des régions dans le processus de passation des marchés publics soient mieux cernés. « Les participants sauront circonscrire leurs attributions conformément au nouveau cadre règlementaire », a-t-elle affirmé.
Quant au Directeur Général d’ARCOP, il a expliqué que l’activité s’inscrit dans le cadre de l’exécution du plan d’actions de l’Autorité de Régulation de la Commande Publique au titre de l’année 2023. Elle vise, notamment, à permettre aux acteurs du niveau déconcentré de saisir les changements contenus dans le nouveau cadre réglementaire de gestion de la commande publique. En effet, le décret n°2022-743/PRN/PM du 29 septembre 2022, a consacré un nouveau Code des marchés publics et des délégations de service public complété par plusieurs arrêtés d’application afin d’apporter des corrections à certaines insuffisances constatées ainsi que des nouvelles mesures pour renforcer l’efficacité et la crédibilité du système. « Dans les nouveaux textes, il a été décidé de renforcer l’autorité en l’élevant au rang de personne responsable principale des marchés de la région avec tout ce que cela comporte comme conséquences juridiques et administratives », a souligné Dr Issoufou Adamou.
Selon le Directeur Général de l’ARCOP, cette formation de sensibilisation a pour objectifs entre autres, de faire connaitre les changements opérés dans la réglementation de la commande publique, de revisiter les différents modes et méthodes de passation et d’exécution de la commande publique, de faire cerner le niveau de responsabilité des Gouverneurs et des autres acteurs régionaux dans le processus de passation et d’exécution de la commande publique, de mettre en exergue, pour une meilleure compréhension, la clé de répartition des prérogatives entre les Gouverneurs et les services techniques régionaux en matière de signature et d’approbation de la commande publique régionale, de renforcer la capacité des Gouverneurs, etc.
Par Rachida Abdou Ibrahim(onep)
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Session du Baccalauréat 2022 : Lancement officiel des épreuves écrites au lycée Issa Korombé par le ministre de l’Enseignement Supérieur
Le top-départ officiel des épreuves écrites de l’examen du Baccalauréat session 2022 a été donné tôt hier matin à Niamey par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche au sein du lycée Issa Korombé de Niamey. Après l’ouverture de l’enveloppe contenant les épreuves de résumé-discussion, le ministre Mamoudou Djibo a appelé les candidats à mettre à profit les connaissances acquises pendant cette année académique paisible. La cérémonie de lancement officiel s’est déroulée en présence des ministres en charge de l’éducation et de la formation professionnelle, des autorités régionales et communales de la ville de Niamey, des principaux responsables du secteur de l’éducation et d’une délégation de la Halcia.
Après le lancement, le ministre Mamoudou Djibo a confié à la presse avoir rappelé aux jeunes candidats que leur avenir est avant tout dans leurs mains. « Il faut d’abord se faire confiance en soi-même, il faut rester serein et croire qu’avec la préparation faite, avec le programme exécuté, avec l’assiduité, tout est permis », a-t-il déclaré. Aussi, le ministre s’est réjoui de bonnes conditions d’étude et d’enseignement qui ont prévalu pendant l’année académique 2021-2022. « Dieu a donné l’opportunité à chacun de faire valoir ses aptitudes pour obtenir son diplôme, pour réussir son examen », a-t-il ajouté.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a annoncé que l’intention du pays est de se sortir « des misérables 35% dont nous nous satisfaisons chaque année » et la volonté affirmée des autorités d’atteindre la barre de 84% de taux de réussite que l’UNESCO considère nécessaire pour parler de système éducatif performant. « Un système éducatif qui ne peut pas produire 84% est un système éducatif défaillant. Il faut, à partir de cette année, avec la quiétude que le Président de la République nous a permis d’obtenir sur le front social, que nous puissions revenir à une école normale, une école totalement normalisée qui va produire des résultats acceptables », a souligné le ministre Mamoudou Djibo.
Pour rappel, les épreuves écrites de la session 2022 du baccalauréat concernent 86.830 candidats, en progression nette de 5,71% par rapport à l’année précédente.
Souleymane Yahaya(onep)
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Session du Conseil d’Administration de la Confédération Générale du Patronat du Niger: Les problèmes des produits de première nécessité et la consommation locale au centre des assises
Le Conseil d’Administration de la Confédération Générale du Patronat du Niger (CGPN) a tenu sa session le 20 mai dernier, à Niamey. Il s’agit pour les participants de discuter des problèmes auxquels le Niger est confronté dans la production des produits de première nécessité, l’importation, la situation économique difficile, l’évolution du secteur privé et l’insuffisance de la consommation locale.
À l’ouverture des travaux, Mme Kodako Fatima Hamidou, vice-présidente chargée de l’Entreprenariat a évoqué l’apport important de l’agriculture dans le PIB afin d’orienter le pays vers un développement durable et atteindre l’autosuffisance alimentaire. À cet effet, elle a expliqué que, « l’économie Nigérienne dépend en grande partie de l’agriculture à hauteur de 50% du PIB. Le Niger est actuellement totalement dépendant des autres pays de la sous-région, des pays asiatiques». Selon les rapports de l’INS, a-t-elle rapporté, les chiffres d’importations de produits agricoles sont élevés malgré les richesses locales du Niger. Mme Kodako Fatima Hamidou a ensuite indiqué que ces chiffres sont alarmants. « Malgré la création de 8.903 entreprises PME en 2022 et 5.115 entreprises en 2023, en 2020, pour l’importation de produits agricole de première nécessité, le Niger a investi près de 400 milliards. La valeur du riz importé est d’environ 226 milliards de FCFA, 18 milliards pour la farine de blé, 59 milliards pour l’huile de palme, 60 milliards pour les graisses et huiles animales ou végétales. Quant au sucre, le montant est estimé à 36 milliards, 10.091.190.701 pour le savon, 4.991.793.307 pour la tomate concentré et 57.896.976.085 pour les préparations alimentaires diverses », a-t-elle relevé.
Pour sa part, le Président de la Confédération Générale du Patronat du Niger, M. Adolphe Sagbo a déclaré : « Ce que nous portons de la tête aux pieds à part notre corps et notre cœur, rien n’appartient au Niger. Aucun pays ne peut se développer s’il ne maîtrise ce que sa population mange. Nous sommes devenus les tabliers de la sous-région », a-t-il ajouté. Il a ainsi souhaité à un changement de cette situation défavorable pour le Niger car possédant de produits nécessaires. « Prenons tous l’engagement d’apporter un changement ».
Les représentants, à savoir le Chef du bureau de liaison de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF), M. Karidio Hamadou et M. Issaka Haddi, Secrétaire Exécutif du Fonds National d’Appui aux Petites et Moyennes Entreprises et Moyennes Industries (FONAP), ont réitéré leur engagement à accompagner toutes les activités du CGPN.
M. Karidio Hamadou de la ZLECAF a mis en exergue dans son intervention les dangers liés à la consommation des produits importés. « Une grande majorité des produits alimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques, sanitaires, vestimentaires sont importés et nous ignorons leur processus de fabrication. Si nous consommons ces produits, quelle est donc le niveau de notre sécurité sanitaire», s’est-il interrogé ?
Massaouda Abdou Ibrahim(onep)
Source : http://lesahel.org/
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Session extraordinaire de la ZLECAf à Niamey : Le Champion de la ZLECAf s’entretient avec le président du Conseil des ministres du Commerce
Le Champion de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf), l’ancien président de la République du Niger, M. Issoufou Mahamadou s’est entretenu, hier soir, avec une délégation conduite par le président du conseil des ministres du Commerce de la ZLECAf, le ministre gabonais du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, M. Yves Fernand Manfoubi.
Il a été question de faire au champion de la ZLECAf le point des travaux du 11e conseil des ministres tenu à Libreville qui a adopté trois protocoles, à savoir les protocoles sur l’investissement, sur la propriété intellectuelle et sur la concurrence. Aussi, le rapport contenant les recommandations lui a été remis afin qu’à son tour, il puisse porter le message auprès des Chefs d’États lors de la session extraordinaire de la ZLECAf du vendredi 25 novembre 2022.
Oumar Issoufou(onep)
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Session extraordinaire du CNDP : Des innovations pour un dialogue constructif et durable
Le vendredi 24 mars 2023, le Conseil National de Dialogue politique (CNDP) a tenu, sous la présidence du premier ministre, sa session extraordinaire au palais des congrès de Niamey. L’ordre du jour a porté sur l’adoption du compte rendu de la session du 9 septembre 2022 et l’examen et adoption du rapport général des travaux du Comité ad hoc chargé de réfléchir sur le décret portant création du CNDP et son règlement intérieur. Le premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a tenu a rappelé les conditions de la mise en place du comité ad hoc. En effet, à l’issue de la dernière session ordinaire du CNDP tenue le 09 septembre 2022, certains partis politiques avaient souhaités la relecture du règlement intérieur et du décret portant création du CNDP. Ainsi, pour donner suite favorable à leur requête, il a été mis en place le 19 septembre 2022 un Comité pour y travailler de manière consensuelle et inclusive dans le but de fournir des propositions de révision des deux (2) textes du CNDP. C’est pourquoi le premier ministre a tout d’abord souhaité à l’assistance un bon début de mois de ramadan, avant d’inviter les pratiquants de prier pour le Niger et son peuple dans leurs différentes prières et invocations tout au long de ce mois béni. Au-delà, M. Ouhoumoudou Mouhamadou s’est réjoui du travail effectué par le comité avant de lui réitérer ses encouragements. En effet, le comité a eu à réfléchir sur les textes qui lui ont été soumis pour modification. Après son travail de rénovation, ces nouvelles propositions des textes ont été soumises aux différents membres pour amendement et adoption. Le travail est donc remis au CNDP pour apporter des corrections afin d’améliorer les textes qui vont dorénavant régir l’institution chargée du dialogue politique.
L’objectif visé est de doter le CNDP des textes clairs et actualisés pour rendre son fonctionnement beaucoup plus efficace. Selon le premier ministre, il s’agit de préciser le rôle des différents acteurs du CNDP, le mode de fonctionnement de l’organe, son champ de compétence ainsi que son mode de prise de décision. Il s’agit également de définir la notion de groupe politique, de consensus et du mode de convocation des séances de l’organe. Le premier ministre a rappelé que le CNDP, depuis sa création, a joué un rôle important dans le bon fonctionnement de la démocratie nigérienne. Mais cet organe a aussi connu des moments de difficulté qui ont mis à mal son fonctionnement. C’est pourquoi le président du CNDP, Ouhoumoudou Mouhamadou s’est réjoui de la reprise de ses activités avec la participation effective de toutes ses composantes. Il a à cet effet, rappelé la ferme volonté du président Bazoum Mohamed à promouvoir le dialogue politique et à renforcer ses mécanismes de fonctionnement. En prenant la parole à son tour, le chef de fil de l’opposition a pris l’engagement d’agir en mettant en avant l’intérêt du Niger dans le cadre du dialogue politique et de délaisser de côté les considérations individuelles. La clôture de la rencontre a été marquée par l’adoption à l’unanimité des différents textes qui ont fait l’objet de consensus entre les participants. Comme innovation majeure de cette session extraordinaire, désormais les réunions du CNDP seront consacrées par un procès-verbal qui sera signé par les représentants des différents partis politiques, les convocations des réunions seront faites après consultation des différents partis politiques de la majorité et de l’opposition. Globalement, les recommandations émises par le Comité ont été analysées et prises en compte pour permettre la participation de l’opposition à la prise des décisions du CNDP. Les travaux se sont déroulés dans un cadre consensuel et amical entre les différents participants.
Garba.I. Zacari
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Session ministérielle extraordinaire de l’OCI sur le conflit de Jérusalem : L’Organisation de la Coopération Islamique réaffirme son soutien ferme au peuple palestinien face aux agressions israéliennes
L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a tenu, hier 16 mai 2021 par visioconférence, une session extraordinaire sur la crise israélo-palestinienne. La session présidée par le ministère des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie-Saoudite, M. Faisal Bin Farhan Al-Saoud, a enregistré la participation d’une cinquantaine de pays musulmans parmi lesquels le Niger représenté par le ministre délégué auprès du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, M. Youssouf Mohamed El-Mouctar.
Plusieurs allocutions ont marqué cette session virtuelle, avec comme traits communs le cri de cœur contre les violences flagrantes d’Israël qui s’intensifient sur les paisibles civils palestiniens. Dans ses mots introductifs, le secrétaire général de l’OCI, Dr Youssef Al-Othaimeen a dénoncé essentiellement le caractère provocateur des Israéliens, vis-à-vis des musulmans du monde entier, en violant le symbole sacré des sanctuaires des palestiniens dans leur agression. Au-delà des rouages du conflit israélo-palestinien, il s’agit «d’une politique anti-islamique», a déclaré le ministre des Affaires étrangères de la Turquie qui invite les pays de l’OCI à saisir toutes les plateformes internationales compétentes afin de faire respecter les principes du droit international. Ce serait, dit-il, soutenir la justice et l’humanisme face à ce que son homologue gambien a qualifié de «crime inacceptable contre des civils sans arme ni protection».
Sur le même ton, le ministre délégué nigérien, M. Youssouf Mohamed Al Mouctar estime que «le regain de violence et la campagne de déni de droit orchestrés à l’égard des palestiniens sur les lieux saints ne peuvent nous laisser indifférents». M. Youssouf Mohamed Al Mouctar parle ainsi d’une situation alarmante qui interpelle à prendre des mesures fortes pour contrecarrer les pratiques israéliennes. «Il est aussi de notre devoir de faire pression sur ceux qui supportent cette situation, afin d’entamer des pourparlers de paix en Palestine», ajoute le ministre délégué avant de réitérer le soutien du Niger à toutes les déclarations et résolutions présentées pour le respect des droits des palestiniens. Un soutien constant aux cotés des pays de l’OCI «jusqu’à ce que, dit-il, les frontières légitimes de 1967 soient rétablies et ainsi pour le retrait d’Israël sur l’ensemble des territoires occupés».
Au-delà de la manifestation de soutien au peuple palestinien, l’action de l’OCI compte aussi appuyer sur les volets diplomatique, juridique et économique pour imposer le respect des droits des Palestiniens et au-delà celui du droit international. A cet effet, soucieuse de la situation critique, l’organisation souligne l’importance d’activer le réseau financier islamique, conformément à la résolution du 14ème sommet islamique, en particulier pour la reconstruction d’infrastructures palestiniennes. L’OCI appelle ensuite à une action judiciaire qui engagera des tribunaux internationaux compétents ainsi que plusieurs instances des Nations Unies.
Par ailleurs l’Organisation de la coopération islamique salue le rôle que joue la Présidence du comité d’Al-Qods, dont le Niger est membre du groupe de contact, pour protéger les lieux saints islamiques à Al-Qods Al-Sharif (à Jérusalem) et pour faire face aux mesures prises par les autorités d’occupation israéliennes dans le but de Judaïser la ville sainte. L’OCI salue également la ferme résistance du peuple palestinien sur sa terre, tout en réitérant son soutien et son appui aux dirigeants palestiniens.
Ismaël Chékaré(onep)
17 mai 2021
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Session ordinaire du conseil national de recherche agronomique au titre de l’année 2022 : La recherche agronomique au cœur de la mise en œuvre de la stratégie de sécurité alimentaire et nutritionnelle
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé, hier en fin d’après-midi, la session ordinaire du Conseil national de la recherche agronomique au titre de l’année 2022. Il s’est agi pour les membres du conseil de valider les rapports d’activités de la recherche et du secrétariat permanent de l’année 2021. À l’issue de la session, la secrétaire permanente du CNRA, Dr Boukari Hamsatou Amirou a indiqué qu’il y a eu une amélioration par rapport à l’année passée tant au niveau des structures de recherche qu’au niveau de la gouvernance. En effet, 90% des recommandations formulées sont exécutées.
À l’ouverture de la session, le Premier ministre a rappelé que, ladite réunion se tient à un moment où s’achève la campagne agro-pastorale 2022 qui s’annonce prometteuse. Elle intervient également au lendemain de la tenue à Ingall de la 57ème édition de la Cure salée, évènement majeur de rencontre des éleveurs des différentes régions de notre pays et de la sous-région.
Le Chef du gouvernement a, par ailleurs, souligné que la sécurité alimentaire et nutritionnelle constitue une des priorités majeures du gouvernement telles qu’elles ressortent dans le programme de renaissance acte III. «Cette priorité a donné lieu à l’élaboration de la politique agricole de notre pays communément appelée Initiative 3 N et de plans d’actions quinquennaux», a-t-il rappelé. Aussi, a-t-il poursuivi, elle a également été déclinée dans l’axe 4 de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement relatif à la modernisation du monde rural et dans le PDES 2022-2026.
À travers l’axe 4, l’objectif est de moderniser le secteur agropastoral qui occupe 80% de la population active et représente environ 40% du Produit Intérieur Brut.
Pour ce faire, a dit le Chef du gouvernement, il faut relever certains défis liés aux différents segments des filières agro-sylvo-pastorales à travers les chaines de production, de conservation, de transformation, et de commercialisation. «C’est en étroite collaboration avec les chercheurs et les institutions de recherche que nous pouvons efficacement relever ces défis au profit du monde rural, en particulier, et de notre pays en général», a-t-il fait remarquer.
Le Premier ministre a ensuite noté avec satisfaction que des milliers de producteurs ont bénéficié des technologies et innovations réalisées par la recherche et qui leur ont permis d’accroître les rendements et les productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques. «En effet, en adoptant des technologies et innovations de qualité, en facilitant l’accès aux marchés, en mettant en place les cadres réglementaires, nous créons les conditions de la transformation de l’agriculture de notre pays, et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations», a estimé le Chef du gouvernement.
Pour enregistrer davantage de progrès, il faut continuer à agir sur les défis qui plombent les efforts. C’est pourquoi, le Premier ministre a exhorté les chercheurs à, entre autres, poursuivre et intensifier la collaboration entre les différentes institutions de recherche nationales et internationales ; à renforcer la synergie entre les différents départements ministériels concernés par la recherche agronomique; à veiller à ce que la recherche agronomique soit véritablement au cœur de la mise en œuvre de la stratégie de sécurité alimentaire et nutritionnelle et du développement agricole durable de notre pays.
A cet effet, le Chef du gouvernement a engagé le Secrétariat Permanent du CNRA à poursuivre la mise en œuvre de son Plan d’Action Triennal (2021-2023) dont l’objectif est de renforcer la recherche et surtout coordonner les actions de recherche agronomique au Niger. SE. Ouhoumoudou Mahamadou s’est dit conscient que le financement constitue le talon d’Achille de la recherche agronomique au Niger. «Le gouvernement travaille à lever cet obstacle», a déclaré le Premier ministre, assurant que le gouvernement prendra toutes les dispositions pour que des mesures d’accompagnement, de nouveaux mécanismes et de nouvelles procédures soient mis en place et des moyens conséquents soient mobilisés pour réussir la mission du CNRA et des institutions de recherche.
Oumar Issoufou(onep)
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Session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication : Six points inscrits au projet d’ordre du jour des assises dont l’examen et l’adoption du procès verbal de la session de septembre 2020
Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), a débuté hier matin, sa session ordinaire au titre du mois d’Octobre 2020. La cérémonie d’ouverture présidée par le président du CSC, Dr Sani Kabir, s’est déroulée dans la salle de réunion de ladite institution. Six points étaient inscrits au projet d’ordre du jour de la session. Il s’agit entre autres de l’examen et adoption du procès-verbal de la session de septembre 2020 ; informations sur le CSC ; l’examen et l’adoption du projet de délibération portant adoption du cahier des charges de l’Agence Nigérienne de Diffusion (AND) ; l’examen et l’adoption du projet de délibération mettant en place un Groupe de travail chargé du contrôle et du suivi de l’accès des candidats et partis politiques aux médias publics et privés pendant la période de campagne pour les élections locales, législatives et présidentielles 2020-2021 ; l’examen et l’adoption des travaux des commissions d’instruction du CSC et questions diverses.
En procédant à l’ouverture de la session, le président du CSC, Dr Kabir Sani a indiqué que cette session se tient dans le contexte des préparatifs avancés des élections générales 2020-2021. En effet, a-t-il dit, cette période préélectorale comme, celle des campagnes électorales est marquée par de nombreux discours et messages des acteurs politiques ainsi qu’une importante production médiatique de la part de la presse écrite, audiovisuelle, de la presse électronique et des médias sociaux. «C’est plus que jamais le moment opportun pour les journalistes de faire preuve de plus de responsabilité et de professionnalisme dans le traitement de l’actualité», a souligné le président du CSC. Aussi, a-t-il poursuivi, les médias doivent en toute circonstances, «bannir l’intolérance, le régionalisme, l’ethnocentrisme, le fanatisme, le racisme, le sexisme, l’esprit féodal et l’esprit de clan, la xénophobie, la désobéissance fiscale, l’incitation et ou le recours à la violence». Pour ce faire, les medias doivent éviter de relayer, de diffuser et ou publier, sans traitement, des informations susceptibles d’exacerber les tensions et ainsi troubler la paix et la quiétude sociale dont le Niger a tant besoin.
Cependant, le président du CSC a rappelé que le devoir constitutionnel qui incombe aux medias et aux journalistes et qui interpelle leur responsabilité individuelle et collective est «l’obligation de favoriser le débat démocratique et de promouvoir les droits humains fondamentaux, les langues et les produits sportifs et culturels nationaux, l’unité nationale, la tolérance et la solidarité, la paix et la sécurité, entre les différentes communautés, ainsi que la lutte contre toutes formes de discrimination» a-t-il fait savoir. «Il est évident que les médias nigériens qu’ils soient publics ou privés, audiovisuels, écrits ou électroniques sont libres d’impression et de diffusion, mais sous réserve du respect de l’ordre public, de la liberté et de la dignité des citoyens», a ajouté Dr Sani Kabir.
Par ailleurs, par rapport à l’ordre du jour de la session, le président du CSC a insisté particulièrement sur deux points, à savoir, le point relatif au projet de délibération portant adoption du cahier des charges de l’AND et le point relatif au projet de délibération mettant en place un Groupe de Travail chargé du contrôle et du suivi de l’accès des candidats et partis politiques aux médias publics et privés pendant la période de campagne pour les élections locales, législatives et présidentielles 2020 2021.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
20 octobre 2020
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Session Ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : Plusieurs points inscrits à l’ordre du jour de la session dont la procédure de traitement des plaintes et recours
Le nouveau président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), M. Salifou Labo Bouché, a présidé le lundi 17 avril 2023, la session ordinaire de ladite institution au titre du mois d’avril 2023. Les points inscrits à l’ordre du jour sont : informations sur le CSC, examen et adoption du projet de délibération portant règlement intérieur du Conseil, examen et adoption du projet de délibération portant composition, attributions et fonctionnement des commissions d’instruction, examen et adoption du projet de délibération déterminant les modalités de la saisine d’office et la procédure de traitement des plaintes et recours soumis au CSC et questions diverses.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le nouveau président du Conseil Supérieur de la Communication, a rappelé les réformes apportées par le CSC sur certains textes qui sont déjà dans le circuit d’adoption. Il s’agit notamment du projet de loi déterminant les principes fondamentaux de la liberté de presse et de l’accès à l’information publique et aux documents administratifs, du projet de loi organique portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du CSC, du projet de loi sur la presse électronique, du projet de loi déterminant le statut des médias d’Etat, du projet de loi déterminant le statut et le mode de financement des radios et télévisions communautaires et associatives, du projet de décret déterminant les conditions d’exercice du correspondant de presse et celles d’accréditation des organes de presse étrangers au Niger, du projet de décret régissant la publicité au Niger, et du projet de décret définissant les modalités d’application de l’ordonnance n°2012-22 du 23 février 2011 portant charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs.
Par rapport aux défis qui se posent à la presse nigérienne, le président du CSC a insisté particulièrement sur le problème récurrent des entreprises de presse privées. Aussi, a-t-il ajouté, celles-ci ne parviennent pas à se hisser, comme dans les autres pays de la sous-région, au rang de véritables entreprises productrices de contenus compétitifs et créatrices d’emplois bien rémunérés. «Je souhaite qu’au cours de notre quinquennat, nous poursuivions la réflexion, le plus vite possible, pour promouvoir de véritables entreprises de presse qui n’auront rien à envier à celles que nous voyons ailleurs», a-t-il souhaité.
Dans la sous-région, le fonds d’aide à la presse, a rappelé le président est de 1 milliard 400 millions au titre de l’année 2021 au Sénégal, 1,016 milliards de FCFA pour la subvention en faveur des entreprises de presse privée en République de Côte d’Ivoire. Les moyens mis à la disposition sont insuffisants pour soutenir 14 télévisions privées, 78 radios privées et une quarantaine d’organes indépendants de presse écrite. «En tant qu’autorité de régulation, nous ferons le plaidoyer nécessaire pour le rehaussement de l’enveloppe allouée aux entreprises de presse privées», a-t-il rassuré.
Selon M. Salifou Labo Bouché, c’est en application des dispositions pertinentes de la loi n°2012-34 du 07 juin 2012, portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du CSC et ses textes subséquents que sont inscrits à l’ordre du jour de la présente session les projets de délibérations. Le président du CSC a par ailleurs exhorté les participants à examiner avec toute l’attention requise les points inscrits à l’ordre du jour afin d’y apporter les amendements susceptibles de les rendre plus efficaces dans un contexte régional et international caractérisé par des défis sécuritaires complexes.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
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Session ordinaire pour l’année 2022 du Comité de Pilotage du Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel : Bilan des activités 2022 et examen du Plan de Travail et Budget Annuel
Le conseiller technique du ministre de l’Agriculture, représentant le président du comité de pilotage du Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel, M. Insitak Ibrahim a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux de la session ordinaire pour l’année 2022 du Comité de Pilotage du Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (PARIIS)-Niger. L’objectif de la présente session est de faire l’état de mise en œuvre des recommandations du dernier Comité de Pilotage du mois de septembre 2022 et examiner le bilan des activités du projet de l’année 2022, examiner et approuver le Programme de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2023 et divers.
A l’ouverture des travaux, le conseiller technique du ministre de l’Agriculture, représentant le président du comité du pilotage du Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel, M. Insitak Ibrahim a rappelé que le 13 septembre 2022, les membres du projet ont examiné et approuvé le Programme de Travail et Budget Annuel (PTBA) révisé pour l’exercice 2022. «La justification principale de cette révision du PTBA à la mi-parcours de l’année était de procéder à une réaffectation des ressources financières entre les activités en fonction des tendances de consommation pour éviter des contrastes importants entre les lignes budgétaires à la fin de l’année étant donné la non mobilisation des fonds du co-financement de la Coopération Espagnole pourtant attendus. Ce réaménagement technique et financier proposé par le projet a permis d’ajuster le budget à un montant total de 4.783.850.327 au lieu de 8.611.481.863 FCFA à FCFA initialement approuvé, soit une réduction de 44%», a-t-il expliqué.
Selon le conseiller technique du ministre de l’Agriculture, la présente rencontre intervient avec la survenue des événements majeurs en lien avec le Projet notamment la tenue en novembre de la mission de supervision conjointe Gouvernement du Niger, Banque mondiale et CILSS qui a fait une évaluation des progrès réalisés dans la mise en œuvre du Projet, formulé des recommandations et examiné le Projet de PTBA 2023 ainsi que la réunion de synthèse régionale des missions pays couplées à la session du Comité Technique Régional (CTR) à la mi-décembre 2022. Il y a aussi la mobilisation récente de l’avance sur le Co-financement Espagnol qui devait permettre l’amplification des activités du Projet et son extension à la zone de Maradi à travers l’aménagement de 2804 ha supplémentaires en plus des 3335 ha correspondants aux réalisations du financement de la Banque mondiale.
«Cette session va aussi nous permettre d’apprécier l’état d’exécution des activités programmées et éventuellement d’apporter les correctifs nécessaires en adoptant un budget adapté au contexte actuel marqué par les impératifs d’accélération de la mise en œuvre du Programme de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2023 et divers», a-t-il déclaré.
Auparavant, le coordonnateur national du PARIIS-Niger, M. Moussa Amadou, a assuré que, le PARIIS-Niger va poursuivre ses interventions et accélérer la mise en œuvre pour atteindre au moins 70% des 6159 ha globalement prévus pour le financement de l’IDA et le Co-financement de la Coopération Espagnole. Ainsi, a-t-il précisé, le PTBA 2023 soumis à votre examen participe à cet objectif. Pour y parvenir le projet envisage de démarrer immédiatement les activités dans la région de Maradi avec l’appui des Entités d’Appui et de Suivi (EAS), de mettre l’accent sur les systèmes d’irrigation du type I notamment les ouvrages de mobilisation des eaux, là aussi avec le concours des EAS et de maintenir les équipes des Opérateurs des Solutions d’Irrigation (OSI), en fin de contrat, avec un personnel strictement nécessaire. «Fort heureusement, le PARIIS vient de bénéficier du 1er décaissement du Co-financement de la coopération Espagnole, ce qui permettra la réalisation des aménagements additionnels, avec l’extension dans la région de Maradi», conclu le coordonnateur national du Projet.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Session Spéciale d’urgence de l’ONU sur la situation en Ukraine : “Le Niger réaffirme, par ma voix, sa ferme condamnation de l’utilisation de la force pour régler les différends entre Etats”, déclare l’Ambassadeur Abdou Abarry
L’Assemblée Générale de l’ONU a servi de cadre à une Session Spéciale d’urgence de sur la situation en Ukraine. Ainsi dans sa déclaration lors de cette session, l’Ambassadeur Abdou Abarry, Représentant Permanent du Niger auprès des Nations Unies, a rappelé les grands principes qui ont guidé à la création de l’ONU. En effet, a-t-il affirmé, «lorsque l’Organisation des Nations Unies a été créée en 1945 à San Francisco, après les horreurs et destructions de la Deuxième Guerre Mondiale, c’était principalement, et comme il est consigné dans la charte, pour « sauver les générations futures du fléau de la guerre».
Ce fut un véritable tour de force que les pères fondateurs de l’organisation ont réussi, dans un contexte particulièrement difficile. Le principal objectif visé, était d’éviter les manquements de la ligue des Nations qui ne lui ont pas permis de prévenir la 2ème guerre mondiale. Cette ambition, il faut s’en féliciter, a permis au monde, d’être à l’abri d’un conflit mondial pendant plus de 75 ans».
Néanmoins reconnait le diplomate nigérien, «La situation qui prévaut actuellement en Ukraine constitue une véritable source d’inquiétude, en ce sens qu’elle met en péril le consensus de San Francisco qui fonde le système international d’après les deux guerres. La crise en Ukraine constitue à n’en pas douter, un test majeur pour la viabilité du système à protéger et à donner des garanties de sécurité aux nations les plus grandes comme les plus petites.
Le Niger condamne l’utilisation de la force
Fermement attaché à la défense des principes et idéaux de la Charte de San Francisco, le Niger réaffirme, par ma voix, sa ferme condamnation de l’utilisation de la force pour régler les différends entre Etats. L’action militaire entreprise par la Fédération de Russie contre l’Ukraine constitue à cet égard, un acte que mon pays condamne, et c’est pourquoi nous voterons en faveur de la résolution qui nous est soumise».
Conscient que l’humanité court à sa perte, l’Ambassadeur Abdou Abarry indique que «La session extraordinaire d’aujourd’hui intervient à un moment où notre monde fait face à l’un des périls le plus dangereux pour sa stabilité ; elle intervient à un moment où le Conseil de Sécurité, dont c’est précisément la responsabilité au titre de la charte, n’a pas pu se prononcer du fait de l’usage du véto par un des membres permanents. Pourtant, l’opération militaire russe contre l’Ukraine constitue, ni plus ni moins, une violation flagrante de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, d’un Etat membre de notre Organisation, l’Ukraine.
Face à ce défi, nous devons tout mettre en œuvre pour sauver la paix, à tout prix ! Les violences en cours dont les victimes sont en majorité des femmes et des enfants, doivent cesser et les conditions du règlement pacifique de cette crise doivent être créées pour permettre le triomphe de cette paix. La paix dans cette région du monde doit dépasser le Pacte de non-agression, qui a prévalu jusque-là, et dont nous voyons aujourd’hui les limites, pour devenir un véritable pacte basé sur une coexistence fraternelle entre l’ensemble des Etats».
Après s’être réjouis du démarrage annoncé des discussions directes entre les délégations ukrainiennes et russes et encouragé les parties à faire tous les compromis nécessaires pour qu’une solution juste et durable soit trouvée à cette crise, le Représentant du Niger à l’ONU a appelé les Nations Unies et toute la communauté des donateurs à redoubler d’effort pour venir en aide aux populations affectées par les violences aveugles, que rien, absolument rien, ne peut justifier». Les ressortissants étrangers, y compris les étudiants, précise-t-il doivent également recevoir la protection nécessaire et leur rapatriement, le cas échéant, doit être organisé en coordination avec les autorités de leurs pays d’origines. Tout traitement discriminatoire à l’égard des ressortissants africains, pris au piège en Ukraine, doit être proscrit, car constituant une violation du droit international humanitaire. En ce moment où nous parlons de solidarité et pour paraphraser un célèbre écrivain, «il n’y a pas d’autre voie vers la solidarité humaine que la recherche et le respect de la dignité individuelle».
En conclusion, il a souligné «que nous devons sauver la paix à tout prix ! La paix que nous avons connue depuis plus de 75 ans, nous le savons aujourd’hui, loin d’être un luxe permanent est un engagement permanent, une œuvre perpétuelle. Soyons à la hauteur de notre responsabilité historique en faisant preuve d’une volonté politique, du courage et de la vision nécessaires pour maintenir vivace, la flamme de la paix pour le monde, allumée avec vaillance à San Francisco».
Par la cellule communication de la Mission Permanente du Niger auprès des Nations-Unies.
ONEP
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Seul un dialogue inclusif, franc et constructif peut nous amener à résoudre cette crise sociopolitique : Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI
La solution à nos problèmes réside dans un dialogue franc et constructif entre nigériens de tous les bords politiques .
L' utilisation de la force, les agitations sociales dans les rues, l'arrogance, les menaces de part et d'autre, les invectives, les actes de violence et de vandalisme, les faux-fuyants, les mensonges, les fausses accusations, ne peuvent être des solutions heureuses et définitives à cette crise sociopolitique.
La seule solution heureuse et définitive à cette situation lamentable et dramatique que vit notre cher pays, c'est d'abord, avoir les pieds sur terre, puis , nous regarder en face , entre nous, nous dire franchement toute la vérité , nous pardonner les uns aux autres, car nous avons tous fait du mal à ce pays, qui ne mérite pas d'être le dernier en indice du développement humain, l' IDH, de la planète.
On ne peut pas gouverner un pays quand une partie du pays proteste dans la rue, conteste les résultats provisoires issus des urnes et que l'autre partie soit contrainte de faire recours aux forces de défense et de sécurité pour pouvoir vaquer à ses préoccupations.
Il y a lieu de retourner aux fondamentaux qui nous unissent : les intérêts supérieurs du pays , appartenance à un même pays, à une même nation, malgré notre diversité culturelle et idéologique.
Le pays a connu par le passé plusieurs élections générales constitutionnelles, toutes les crises sociopolitiques ont pu être résolues dans la sérénité, grâce un dialogue franc et constructif, dans la cohésion sociale et dans la consolidation de l'unité nationale.
Aujourd’hui , certains énergumènes au lieu de chercher à apaiser les esprits, posent le problématique née de la publication des résultats des élections présidentielles par la Commission Électorale Nationale Indépendante , la CENI, en problème d'ordre ethnique, tribal et régionaliste . Ceux qui s'adonnent à ce jeu trouble , doivent incessamment l'arrêter.
Rappelez-nous, de la crise sociopolitique des années 1990, malgré les forces de défense et de sécurité dont disposait, le général Ali Chaibou et les pyromanes qui gravitaient autour de lui, il avait préféré choisir la voie de dialogue de franc et constructif, car disait-il, les intérêts supérieurs du peuple souverain du Niger sont au-dessus de tous . Il avait autorisé le multipartisme intégral et avait créé les conditions de la décrispation du climat sociopolitique de l'époque.
Inspirons-nous , entre autres , de la sagesse et de la clairvoyance de ce grand homme politique , que son âme repose en paix ! pour résoudre nos contradictoires internes au lieu d'écouter les pyromanes irresponsables qui ne vivent que grâce aux conflits sociaux.
C'est le Niger qui gagne et qui progresse !
À bon entendeur salut !
Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.
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Seyni Kountché à travers ses discours : le patriotisme à l'état pur
A l’heure où notre pays commémore, ce vendredi 10 novembre 2023, le 36ème anniversaire de la mort du Président Seyni Kountché, l'opportunité s'offre à nous de revisiter l'Homme et son oeuvre aux commandes et au service du Niger. L'histoire a retenu, et retiendra davantage, que pour le rayonnement de notre pays, en bon soldat, le Général s'était assidûment investi corps et âme, jusqu'à son dernier souffle, avant de tirer sa révérence, le 10 novembre 1987.
Il est vrai que, à force d’écouter ou de lire les témoignages des hommes et des femmes qui l’ont côtoyé de près, les Nigériens sont clairement édifiés sur les hauts faits cet homme d'État hors paire. Et de façon quasi-unanime, les observateurs s'accordent à reconnaitre l'intransigeance du Général par rapport à un certain nombre de questions, en l'occurrence celles relatives à la défense des valeurs patriotiques et à la sauvegarde de l’unité nationale.
Et la grande attention qu'il accorde à ces questions s'affiche dans tous ses discours. "Les sujets que j'aborde les uns après les autres sont tous d'un intérêt national certain", confiait Seyni Kountché dans le discours- bilan qu'il prononçait le 15 avril 1979.
D'abord, la souveraineté du Niger et la dignité de son peuple ! Pour le Président Seini Kountché, ces deux valeurs ne sont pas négociables, et leur affirmation ne devrait souffrir d'aucune ambiguïté. « Le peuple du nigérien ne pliera plus jamais l’échine ! Patriotes nigériennes et nigériens, nous creuserons ensemble, la tombe de tous les impérialistes, et aujourd’hui ni demain, vous ne laisserez à personne la possibilité de dicter sa loi chez nous ! ».
Et, selon sa vision, l'affirmation de la dignité de notre peuple devrait d'abord se faire sur le front de la bataille pour l'autosuffisance alimentaire, un des sujets majeurs évoqués dans tous ses discours et messages à la Nation. "Aucun Nigérien ne mourra de faim, même si nous devons consacrer à cela la totalité de notre budget !", avait juré Seyni Kountché, un jour de février 1976, de retour d'une tournée à l'intérieur du pays.
La consolidation de l'unité nationale était l'un des sujets les plus marquants du discours de Seyni Kountché. "Nous ne tolérerons aucune velléité de division au sein de notre peuple, aucune propension à la constitution de clans idéologiques ou d'intérêts dont le but sera de distraire nos masses populaires des préoccupations économiques et sociales qui les assaillent", disait-il dans un de ses multiples messages à la Nation.
Pour défendre les valeurs d'unité nationale, il ne lésinait pas sur les mots pour se faire entendre de haute et intelligible vive. "Et là, je m'adresse aux Nigériens dont la nigérienneté est encore verte, qui vivent dans la petitesse et les bas instincts, et qui ne veulent voir et connaître du Niger que leur ethnie, leur région, leurs intérêts sordides et égoïstes. S'il le faut, nous édicterons à leur encontre des sanctions terribles...", rappelait-il dans son message à la Nation lors du 2ème anniversaire de la prise du pouvoir (15 avril 1976).
Quant à l'administration publique, elle était carrément dans le viseur du Président Kountché qui n'hésitait pas à sévir quand il s'agissait d'y remettre les choses dans l'ordre normal du fonctionnement d'une administration digne d'être au seul service du développement. "Nous ne tolérerons plus l'affairisme trop marqué qu'affichent ostensiblement certains agents de l'Etat, et qui les pousse à passer le plus clair de leur temps plus souvent dans les milieux d'affaires que dans leurs bureaux ", avait-il prévenu.
L'Homme du 15 avril 1974 s'était distingué aussi par l'amour et les ambitions qu'il nourrissait pour son pays, le Niger. A ce propos, il disait que ''le Niger est notre bien, certainement notre bien le plus précieux...". Ce sont là quelques mots forts si bien énoncés qui nous éclairent fort opportunément sur les valeurs qu'incarnait Feu Seini Kountché, ses ambitions ainsi que les sujets qui lui étaient très chers.
Nous n’irons pas jusqu’à dire que "Taweye" (le jumeau qu'il est) était un devin, mais force est de constater que, aujourd’hui soit 36 ans après sa disparition, les thèmes et les mots qui dominent la quintessence de son discours politique gardent encore leur sens et leur pertinence dans le contexte actuel de notre pays, le Niger.
Assane Soumana, Journaliste-consultant
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Si Mohamed Bazoum ne se décide pas à prendre son pouvoir, c’est de son camp qui lui dispute finira par le lui reprendre
Bazoum Mohamed, en accédant au pouvoir dans les conditions que l’on sait, pour avoir occupé certaines responsabilités – et non des moindres dans les précédents gouvernements – savait bien les problèmes du pays et surtout tout ce que les nigériens peuvent attendre d’une alternance, et même celle dont il se flatte, farfelue soit-elle, pour se réconcilier avec une démocratie mise à sac par leur socialisme immonde, peu digne des idéaux dont il se réclame. Il promit alors qu’il luttera sans faiblesse contre l’impunité, avertissant que chacun répondra désormais de ses actes et pouvait même faire croire à aucune interférence dans la gestion des ennuis judiciaires des uns et des autres, car, confessait-il, plus personne ne sera d’un secours pour un autre, et que chacun, face à sa responsabilité, devra s’assumer. Les Nigériens, en entendant un tel discours, même par les rancunes qu’ils peuvent encore avoir contre un système qui les brimait, pouvaient se retrouver dans cette parole neuve, croyant qu’un vent nouveau commençait à souffler sur leur démocratie violentée, et qu’enfin, un socialiste vrai arrivait et qu’il était possible de croire à sa parole, à ses promesses de changement, à la lutte promise contre les délinquants à col blanc qui infestent le système dont il héritait de son mentor Issoufou Mahamadou, l’homme qui s’en fout des critiques, avançant les yeux fermés, même dans l’erreur et la gaffe.
Mais voici plus d’une année que Bazoum Mohamed commande, plus d’une année qu’il marche sans avancer, notamment sur un tel aspect de sa gestion sur lequel les Nigériens l’attendent pour mieux apprécier qu’il soit décider ou non à amorcer un nouveau cap, et réhabiliter le socialisme dont des errements ont détruit l’image dans le pays. L’homme avait cru qu’en sacrfiant un agneau, ce Ibou Karadjé dont on a abusé de la naïveté politique, de la jeunesse et du désir de grimper dans la hiérarchie politique et dans l’élite économique que fabriquait le système, et même un ministre en fonction qui paie ainsi par Dieu pour en vouloir à tant d’autres personnes sur l’échiquier sans qu’on ne puisse comprendre ses animosités débordantes, les nigériens pouvaient lâcher du lest, pour ne pas trop lui demander sur le dossier de l’impunité, laissant toujours à son ombre, les bandits d’Etat à gros poils qui l’entourent, et travaillent avec lui pour perpétuer le même mal. Pourtant, tout le monde sait, autour de Mahamadou Issoufou, et dans certains secteurs, les hommes et les femmes qui ont abusé de leur position, pour voler et piller, pour s’enrichir et spolier l’Etat. Bazoum, comme certains l’ont cru dès au départ, ne peut rien contre ces gens, car ce sont, peuvent prétendre ces détracteurs, ces gens qui l’ont porté au pouvoir, braquant une élection et trafiquant des résultats électoraux. Pour leur gangstérisme, ils attendent de lui, une gratitude et une «impunité méritée» et l’homme en ayant conscience de ce devoir, est devenu dubitatif, frileux à porter l’entièreté de son pouvoir arrangé, car grignoté par les gloutonneries insatiables d’un autre qui cherche à le priver de ses prérogatives constitutionnelles.
Alors qu’un nouveau bruit vient réveiller les Nigériens sur le fait que le problème est à la racine, que la malgouvernance est dans l’ADN même du socialisme nigérien, et que celle-ci fait partie désormais des traditions établies dans la conception même que les socialistes nigériens ont du pouvoir, n’ayant qu’une vision mercantiliste de la gestion de l’Etat pour s’en aliéner aussi gravement, l’on est étonné d’apprendre que celui qu’on chassait de son poste après les révélations sur sa nouvelle fortune suspecte trouvait un nouveau point de chute que lui fait un autre conseil des ministres. Comme quoi, les hommes du sérail, comme il en était ainsi depuis Issoufou, ne sont pas punissables. Peuvent-ils en avoir conscience, du moins la garantie, pour continuer à commettre les mêmes fautes ? Bazoum, est le continuum de Issoufou Mahamadou: il est incapable d’assainir et de sévir contre le mal qui gangrène le pays, son administration et son armée.
L’on ne peut que constater l’impuissance du magistrat suprême à honorer sa parole, à sévir dans les rangs de ceux qui peuvent jurer d’avoir «fabriqué» son destin politique, disant à ceux qui veulent les entendre qu’ils sont ceux qui ont fait de lui ce qu’il est aujourd’hui à la tête du Niger. Depuis quelques jours, par les gâteries d’enfants choyés, l’on apprend la vie de princes émiratis que mènent certains enfants, qui peuvent dans leurs fantaisies, distribuer de l’argent et des voitures à des camarades et à des copines, révélant par ses ostentations, le niveau de vie d’un père insolemment friqué. La maison garnie d’argent a dû faire comprendre à l’enfant qu‘il pouvait aussi s’en servir à loisir quand, on l’imagine, le père fortuné, pourrait ne pas avoir une maîtrise de la comptabilité de son immense patrimoine. L’affaire fit grand bruit dans le pays, mobilisant l’opinion nationale qui n’arrêtait pas de spéculer sur le fait divers, chacun allant de ses fantaisies pour dire ce qu’il comprend de l’affaire qui vient s’ajouter aux frasques du régime des camarades. Par une première réaction du pouvoir en place le gouvernement décida, il y a une semaine, de sanctionner, en décidant de relever le Haut commandant et son adjoint de leur poste. On pouvait croire qu’enfin le Philosophe sortait de sa léthargie pour «frapper fort» et montrer qu’il n’a pas renoncé à sa promesse faite au 2 avril 2021 devant l’ensemble des Nigériens et donc qu’il n’oubliait pas.
Mais que ne fut pas l’étonnement des Nigériens, une semaine plus tard, d’apprendre, par un autre conseil des ministres, la re-nomination du même homme comme conseiller en matière de sécurité du ministre de l’Intérieur. Comme quoi, Bazoum Mohamed, sur un tel registre, ne devrait pas être très différents de son prédécesseur qui, peut-on s’en souvenir, chaque fois qu’il est contraint de renvoyer un de ses hommes au cœur de scandales, trouve les moyens aussitôt de le recaser quelque part. Ainsi, la sanction devenait une occasion de promouvoir la pègre, montrant ainsi que celui qui dirige ne se gêne outre mesure des gaffes de ses collaborateurs, gaffes qu’il peut même comprendre et protéger pour leur éviter d’aller devant le juge et surtout en prison. Bazoum Mohamed, continuité oblige, se place dans le même registre, car un tel homme, ne devrait pas mériter la nouvelle nomination fantaisiste et insultante à l’endroit des Nigériens, tant que la Justice ne se saisisse pas de l’affaire pour l’en laver de tout soupçon avant que, les tuteurs politiques ne le reprennent pour le remployer. Quel message, Bazoum Mohamed, peut-il envoyer aux Nigériens, par cette nomination qui a montré que le PNDS reste ce qu’il a toujours été et qu’il peut ne jamais saisir les leçons de ses déboires pour changer dans sa manière de gérer l’Etat.
Bazoum, otage de son système…
Certains, et on peut l’entendre sur les réseaux sociaux, l’avaient dit : Bazoum ne pourra rien changé, du moins sur le chantier de la lutte vigoureuse contre l’impunité, et ce malgré son discours brillant à ce propos. Il n’a aucune force pour s’y attaquer, car otage du système qui l’a généré pour n’en être que le produit avachi.
L’on ne peut que croire à l’impuissance de Bazoum Mohamed à prendre le pouvoir qu’un autre lui a concédé dans les conditions que l’on sait, jouant à l’équilibriste pour plaire à ses «bienfaiteurs » qui attendent lui impunité et protection, et les Nigériens vis-à-vis desquels, il peut faire preuve d’une certaine mollesse pour ne pas trop heurter les sensibilités et porter leurs relations dans les mêmes tensions, surtout que les Nigériens, n’en déplaisent à la Cour de la CEDEAO et à Mahamane Ousmane, disent toujours ne pas le reconnaître.
Pourtant en perpétuant les mêmes injustices, Bazoum ne fait que s’affaiblir davantage car perdant ainsi en crédibilité aux yeux des Nigériens qui attachent du prix à la lutte contre la corruption et les détournements devenus légion dans le système que les socialistes mettaient en place en 2011. Peut-il continuer à protéger toute la horde de délinquants à col blanc qui peuplent son système qui semble dépendre plus d’un autre que de lui-même ?
Bazoum, en réalité, est à plaindre quand, il ne peut plus assumer «son» pouvoir, obligé de le partager, peut-être aussi de le céder, pour éviter la confrontation avec un camp de son système, qui le nargue, et l’humilie surtout lorsque, marchant ensemble, Issoufou et Foumakoye, jouant presque au Souké et Siriki, se plaisent, à le défier sur le terrain, partant en héros pour faire croire qu’ils auraient la réalité et la légitimité du pouvoir et notamment que c’est eux que le peuple pouvait mieux aimer pour s’autoriser ces parades ostentatoires et gênantes dans une République.
Le jeu est clair : si Bazoum ne se décide pas à prendre son pouvoir, ceux qui, de son camp, la lui disputent, finiront par le lui reprendre.
Terrible démocratie nigérienne…
A.I
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- Catégorie : Politique
SIAO 2018 : Le Niger remporte le deuxieme prix dans la catégorie meilleur stand pays
Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou 2018. Dix-neuf (19) prix sont décernés à cette 15ème édition du SIAO dont le plus prestigieux est « le grand prix de son excellence monsieur le Président du Faso. D’un montant de 6,5 millions de FCFA ce prix est subdivisé en trois parts. La Côte d’Ivoire s’adjuge la première place du meilleur stand pays avec 3 millions de FCFA suivi du Niger 2 millions de FCFA et le Cameroun troisième, repart avec un montant de 1,5 million.
Télécharger le fichier Palmarès Final du SIAO 2018
04 novembre 2018
Source : http://www.sig.bf
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- Catégorie : Société
Sibylline Communauté internationale : Par Dr Farmo Moumouni
La communauté internationale daigne s'intéresser au Niger semble-t-il, non pas pour le scandale qui s'y déroule - le hold-up électoral - mais pour condamner ses conséquences directes - les violences post-électorales - d'une part, et pour d'autre part, appeler au dialogue.
Elle déborde d'attention, la Communauté internationale ! Elle vient à nous chargée de compassion et de modération.
Mais qu'est-ce cette communauté internationale que nous invoquons, que nous évoquons, que nous appelons et prenons à témoin, et qui parfois s'ingère dans nos affaires sans attendre que nous la sollicitions.
Qui est-elle ? Où est-elle ?
C'est nous dit-on une ensemble d'États, de Sociétés transnationales et d'Organisations non-gouvernementales.
Elle est partout et nulle part. Elle n'a ni corps ni figure. Elle est dispersée, éclatée. Jamais entière, c'est une partie du tout indéfini qui prétend être l'ensemble.
Sa voix n'est souvent que la voix des plus forts. En elle, trois choses sont fondamentales : l'imprécision, l'ambiguïté et le paraître.
Qu'à tout cela ne tienne ! Elle se veut quand-même la conscience du monde. Elle veut paraître à la fois comme la moralité universelle et la sagesse du monde.
D'ailleurs, nous en sommes membre, nous y participons comme figurants et plaignants.
La violence est chose condamnable. Mais il faut admettre aussi que la violence réponde à la violence. D'où qu'elle vienne - du gouvernant comme du gouverné - elle est répréhensible.
Or, c'est faire violence aux citoyens que de les dépouiller de leurs suffrages, c'est faire violence que de voler la victoire, c'est faire violence que de réprimer les protestations, d'étouffer la liberté d'expression et de procéder à des interpellations et arrestations arbitraires.
La gentille Communauté internationale, porteuse de morale et de sagesse, n'est point attentive à cela. Placée devant deux pôles de violences, elle en choisit un et condamne.
Mais encore, elle appelle au dialogue : un dialogue autour de la victoire, dialogue entre le camp auquel la majorité des Nigériens a donné la victoire, et celui qui a ravi la victoire.
Sage façon de reconnaître le hold-up électoral !
À quoi la sibylline Communauté internationale veut nous mener et nous astreindre ?
Les vainqueurs sont libres d'y aller, de prêter allégeance, et de vivre désormais dans la servitude. Ils sont libres de ne point négocier leur victoire de la défendre, de vivre dans l'honneur et la dignité.
Faire partie de la Communauté internationale n'empêche pas d'être Maître chez soi.
Tout à l'exception de la victoire pourrait être négocié entre Nigériens.
Et si d'aventure il y avait négociations, c'est le président victorieux : Mahamane Ousmane, qui devrait en fixer les conditions.
Farmo M.
28 février 2021
Source : https://www.facebook.com/moumounifarmoPhD
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- Catégorie : Idées et opinions
Side Event sur l’action climatique au Niger : Le Niger se prépare pour la COP27
La Ministre de l’Environnement et de Lutte Contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a présidé, hier dans l’après-midi au Centre International de conférences Mahatma Gandhi de Niamey, l’ouverture d’un Side event sur l’Action Climatique au Niger organisé par le Système des Nations Unies au Niger. Cet évènement s’est tenu en marge des activités entrant dans le cadre du lancement du Plan Cadre de Coopération de l’ONU au Niger (2022 -2027) et du plaidoyer en faveur de son financement. Il a été l’occasion pour tous les acteurs intervenant sur les questions du changement climatique, d’échanger sur les défis environnementaux auxquels le Niger est confrontés.
L’événement qui réuni des membres du corps diplomatique, des représentants des organisations internationales accréditées au Niger, des cadres nationaux de l’environnement, des représentants d’Agences des Nations Unies et des membres de la société civile a permis d’échanger sur des thématiques en lien avec le changement climatique, la dégradation des terres, l’insécurité alimentaire, la pauvreté, la perte de la biodiversité, etc.
A l’ouverture des échanges, la ministre de l’Environnement et de Lutte Contre la Désertification s’est réjouie de cette louable initiative. « Le changement climatique, la dégradation des terres, l’insécurité alimentaire, la pauvreté, la perte de la biodiversité sont des fléaux qui affectent gravement la survie de plusieurs millions de nos compatriotes qui voient ainsi leurs moyens d’existence se détériorer, et même disparaître progressivement et constituent en cela un frein au développement durable de notre pays», a estimé Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa. Elle a ensuite souligné que plus de 80% de la population nigérienne vit de l’agriculture dont les rendements baissent malheureusement d’année en année à cause de la dégradation des terres et du changement climatique. «A titre d’illustration, je voudrais souligner que sur les 50 dernières années, le Niger a enregistré en moyenne, des déficits céréaliers, une année sur deux. Même en année normale, une proportion importante des ménages ne couvre ses besoins alimentaires que pendant trois mois», », a-t-elle précisé.
Face à cette situation, la ministre a insisté sur le rôle que doivent jouer les partenaires du Niger, en appoint aux efforts du gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre des politiques, stratégies et programmes de développement économique et social. A ce sujet, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a réitéré l’engagement du Président de la République, Chef de l’Etat, Président de la Commission Climat pour la Région du Sahel, à tout mettre en œuvre pour défendre les intérêts de la région du Sahel et de l’Afrique lors des discussions à la prochaine COP.
Pour sa part, l’ambassadeur du Royaume Uni (Grande-Bretagne) SE. Catherine Inglehearn a également exprimé sa solidarité et sa satisfaction pour l’organisation d’un tel événement pour contribuer à la préparation du Niger pour la COP27 ainsi qu’à la mise en œuvre du Plan de Développement Economique et Sociale (PDES). Après avoir rappelé les défis liés au changement climatique auxquels sont confrontés le Niger et le Sahel, la diplomate britannique a suggéré que la réponse soit donc intégrée dans le PDES, «que ce soit en ce qui concerne l’agriculture et l’énergie, ou la croissance économique, l’éducation, la santé ou tout autre domaine prioritaire», a précisé SE Catherine Inglehearn.
Pour sa part, la Coordinatrice du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Irène Aubin, se référant aux évidences scientifiques, a souligné que le changement climatique s’est accentué. Elle a suggéré la nécessité d’un renversement de la tendance, notamment en ce qui concerne le changement de comportement et des stratégies internationales. Mme Louise Irène Aubin a relevé l’importance de la Commission Climat pour le Sahel. Aussi, dans le cadre de cette dynamique de renforcement de la résilience climatique, la coordonnatrice du SNU au Niger a souligné le rôle qui est celui des jeunes et des femmes. «Malgré une prise de conscience sur la thématique beaucoup reste à faire en vue de limiter l’impact dont les conséquences sont visibles», a-t-elle estimé, ajoutant que la prise en compte des mesures d’adaptation est une nécessité.
Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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- Catégorie : Environnement
Signature d'accords-cadres entre l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et des Universités publiques : De belles perspectives de renforcement du partenariat entre le Niger et l’IRD, selon Valérie Verdier
La présidente-directrice générale de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Valérie Verdier effectue du 4 au 5 juillet 2022 son déplacement au Niger. Cette visite vise à renforcer le partenariat de l’IRD à l’occasion de rencontres avec les principaux partenaires institutionnels, académiques et scientifiques de cet établissement et pour échanger sur les enjeux liés à la recherche scientifique, à l’innovation, à la valorisation et à la formation au Niger. Dans ce cadre, la présidente-directrice générale de l’IRD, Valérie Verdier a signé hier mardi 5 juillet 2022, deux accords-cadres respectivement avec l’Université Abdou Moumouni de Niamey et l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi. A travers ces accords, l’IRD souhaite renforcer ses actions mais aussi l’impact des recherches dans plusieurs domaines, notamment la santé, la sécurité alimentaire, la biodiversité, etc.
Peu après la signature de ces accords-cadres, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PHD Mamoudou Djibo a précisé que de par la vision et la droite ligne du Président de la République du Niger, SE. Mohamed Bazoum, le développement de notre pays se repose sur l’enseignement supérieur et la recherche. En effet, l’enseignement supérieur doit former pour préparer des chercheurs. Et ces derniers doivent chercher pour nourrir l’enseignement supérieur.
Selon PHD Mamoudou Djibo, la réflexion, l’application et l’exploitation des produits de la recherche doivent booster le développement du pays et permettre au Niger de sortir de sa position actuelle qui est figée comme dans un marbre de 20ème siècle pour rattraper rapidement l’allure du développement illustrée pratiquement à une vitesse de plus de 21.000kmh à ce 21ème siècle. « Nous souhaitons que notre coopération avec l’IRD soit fructueuse et que le Niger devienne son principal pays partenaire, le pays phare qui va le convaincre pour que l’avenir de la recherche au Sahel et en Afrique soit au Niger », a déclaré le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PHD Mamoudou Djibo.
Par ailleurs, la présidente-directrice générale de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Valérie Verdier a déclaré que la signature de ces deux accords-cadres augure de belles perspectives de renforcement du partenariat entre son institution et le Niger. « Je pense que ces accords-cadres vont nous permettre de vivre pleinement ce que nous faisons déjà depuis un certain nombre d’années. Je souhaite que nos laboratoires soient vraiment ouverts, encore plus ouverts pour permettre d’accueillir les jeunes, les chercheurs, etc. Vous pouvez compter sur mon soutien et sur le plaidoyer que je souhaite porter au plus haut niveau de l’Etat », a assuré Valérie Verdier avant de saluer et remercier les autorités Politiques et Universitaires du Niger, l’ambassade de France au Niger, etc. pour la confiance.
Notons que l'Institut de recherche pour le développement (IRD) est un établissement public à caractère scientifique et technologique français. Cet organisme participe à des recherches scientifiques et techniques par le biais d'accords signés entre la France et certains pays en développement.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
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- Catégorie : Education
Signature d’Échange de Notes Niger-Japon : Pour contribuer au renforcement du système scolaire
Le ministre délégué auprès du ministre d’État aux Affaires Étrangères et de la Coopération Chargé de l’Intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed El Mouctar, et l’ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon au Niger, M. Ikkatai Katsuya, ont procédé, hier matin, à la signature de l’Echange de Notes relatif à «la Conception Détaillée pour le Projet d’amélioration d’écoles secondaires dans la ville de Niamey». Cette signature est suivie de la signature de l’Accord de Don dans le cadre de l’exécution dudit projet entre le Gouvernement du Niger et l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA). Suite à la signature du présent Echange de Notes, c’est environ 400 millions de francs CFA qui seront alloués pour effectuer la mission de la conception détaillée en vue de la mise en œuvre dudit projet.
Ce projet permettra la réalisation de 162 salles de classe, 10 bâtiments administratifs, 36 cabines d’hygiène, 2 murs extérieurs et 3 salles de sciences physiques, ainsi que la fourniture de mobiliers tels que des bureaux, chaises, étagères, tableaux. Et cela au bénéfice de 18 établissements secondaires de la ville de Niamey.
Pour l’ambassadeur du Japon au Niger, M. IKKATAI Katsuya, il s’agit de contribuer au renforcement du système scolaire du Niger. En effet, a-t-il indiqué, ce projet permettra d’augmenter le nombre de salles de classe au secondaire dans la ville de Niamey, mais aussi et surtout de reconstruire en béton les écoles en paillote existantes, garantissant ainsi la sécurité des enfants. « Je souhaite vivement que grâce à l’amélioration de l’environnement éducatif, soit favorisé l’accès à l’enseignement secondaire dans la ville de Niamey à toutes les filles et fils du Niger », a déclaré, M. IKKATAI Katsuya.
Peu après la signature des documents, le ministre Youssouf Mohamed ElMouctar a souligné que cet acte symbolise la vitalité et le dynamisme des relations d’amitié et de coopération entre le Niger et le Japon. Il a aussi relevé que ce projet intervient à un moment où le Gouvernement de la République du Niger est dans la phase de la mise en œuvre effective du Programme de Développement des infrastructures scolaires. Il a ensuite expliqué que ce projet a pour objectif d’améliorer l’accès à l’enseignement secondaire et le cadre d’apprentissage, et de promouvoir la scolarisation des filles, à travers l’aménagement dans les collèges de la Ville de Niamey d’infrastructures scolaires appropriées et adaptées, contribuant ainsi au développement du capital humain au Niger.
Par Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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- Catégorie : Education
Signature d’un accord de financement entre la Banque Mondiale et le Niger : Environs 55 milliards de FCFA d’investissement pour l’amélioration du système statistique national
Le ministre du Plan, Dr Rabiou Abdou et le Représentant Résident de la Banque Mondiale au Niger, M. Han Fraeters ont procédé, le samedi 20 mai 2023 dans la salle de réunion dudit Ministère, à la signature d’un accord de financement pour la mise en œuvre du Projet d’Harmonisation et d’Amélioration des Statistiques en Afrique de l’Ouest et du Centre (PHASAOC), volet Niger. Ce projet a pour but de manière globale, de contribuer à travers un investissement d’environ 55 milliards de FCFA, à l’amélioration du système statistique national. La cérémonie qui a consacré cette signature s’est ainsi déroulée en présence de la Directrice Générale de l’INS et des proches collaborateurs du Représentant de la Banque Mondiale au Niger.
Dans ses propos liminaires, le ministre du Plan a souligné que ce projet PHASAOC est une initiative continentale conçue pour remédier aux insuffisances des systèmes statistiques et soutenir le déploiement du programme d’intégration régionale du continent. Ce projet vise également à contribuer à la production des données clés en appui à la planification et au suivi des politiques nationales et régionales. Dr Abdou Rabiou devait aussi préciser que, le PHASAOC s’aligne sur la stratégie du Groupe de la Banque Mondiale pour l’intégration et la coopération régionales en Afrique subsaharienne, et favorise une meilleure convergence entre la planification nationale et les engagements politiques régionaux.
Le ministre Rabiou s’est réjoui également de cette initiative de la Banque Mondiale qui, cadre avec les priorités du Gouvernement du Niger, notamment dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2022-2026, du Niger. «Ce nouveau projet entend renforcer les systèmes statistiques des pays participants et des organismes régionaux et sous-régionaux concernés, afin d’harmoniser, produire, diffuser et promouvoir l’utilisation de statistiques économiques et sociales clés», a souligné le ministre du Plan.
Dr Rabiou Abdou a par ailleurs relevé que le projet PHASAOC sera mis en œuvre à travers quatre (4) composantes à savoir : harmonisation et production de statistiques de base utilisant les normes internationales de qualité ; modernisation statistique, réforme institutionnelle, capital humain, accessibilité et utilisation des données ; construction, amélioration et modernisation de l’infrastructure physique et enfin gestion, suivi et évaluation du Projet. Trois principaux résultats sont attendus de la mise en œuvre de ce projet à savoir l’amélioration de l’Indice de Performance Statistique (IPS) des pays participants au Projet, celle de la comparabilité des statistiques de base et la modernisation de l’INS qui est effective.
«Ce Projet est d’une importance capitale pour le Gouvernement car il permettra de prendre en charge le suivi et l’évaluation du PDES 2022-2026. A cet effet, il permettra d’assurer la réalisation notamment du 5ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH), prévu en décembre 2023, du Recensement Général de l’Agriculture, du Cheptel et de l’Environnement (RGACE) et de certaines enquêtes périodiques prioritaires dont l’Enquête sur les conditions de vie des ménages. Il contribuera également à la digitalisation de la production statistique au Niger», a notifié le Ministre.
Pour sa part M. Han Fraeters a précisé que ce financement est l’un des plus importants investissements de la Banque Mondiale pour le Niger. Il a expliqué que le choix des différents pays bénéficiaires est basé sur trois critères qui sont un potentiel pour un impact fort de développement, une appropriation et un engagement du Gouvernement dans le secteur et enfin une valeur ajoutée dans le secteur pour la Banque Mondiale. Le Représentant résident de la Banque mondiale au Niger a par ailleurs relevé l’importance des données statistiques fiables pour le développement. Il a annoncé que beaucoup d’autres possibilités existent pour accompagner l’INS surtout en ce qui concerne le déploiement de la technologie avant de saluer l’engagement du Gouvernement du Niger pour le développement d’un outil statistique fort. «L’INS du Niger est vraiment un des instituts des statistiques les plus performants dans la région. Au niveau de la Banque Mondiale, nous sentons que si on investit dans l’Institut National de la Statistique, les fonds seront bien gérés et vont amener à des résultats concrets», a conclu M. Han Fraeters.
Ali Maman(onep)
Source : http://lesahel.org/
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Signature d’un accord de financement entre le Gouvernement de la République du Niger et le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg
Environ 100 milliards de FCFA pour la mise en œuvre du Projet d’Appui au Développement de l’Inclusion Financière (PADEF).
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou et le ministre de la Coopération et de l’Action Humanitaire du Grand-Duché de Luxembourg, M. FRANZ FAYOT ont procédé hier matin, dans la salle de réunions du Ministère des Affaires Etrangères, à la signature du protocole d’accord relatif au financement du Projet d’Appui au Développement de l’Inclusion Financière au Niger (PADEF). Cette cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud et des membres de la délégation luxembourgeoise.
Selon le ministre d’Etat en charge Affaires étrangères, cette signature est la concrétisation des résultats de leurs échanges lors de la rencontre du 19 mai 2021 à Luxembourg. M. Hassoumi Massoudou de rappeler que la signature le 12 juillet 1995 d’un accord-cadre de coopération et la création d’une commission de partenariat entre les deux pays en décembre 2022, a déterminé et mis en place un cadre institutionnel et structuré à la satisfaction de deux parties. Il a aussi relevé que la Coopération Nigéro-luxembourgeoise s’inscrit dans le cadre des priorités définies par le gouvernement nigérien à travers des appuis dans des domaines aussi divers que l’eau et l’assainissement, l’éducation, l’agriculture et la sécurité alimentaire, la gouvernance, le genre et la santé, l’environnement et le changement climatique.
Cette coopération, a ajouté le ministre d’Etat en charge des Affaires Etrangères et de la Coopération, est mise en œuvre à travers notamment le Programme Indicatif de Coopération (PIC) dont le dernier (PIC IV) a été signé le 19 mai 2021 à l’occasion de la visite au Luxembourg du Président de la République Mohamed Bazoum. Ce nouveau PIC doté d’un budget de plus de 144 millions d’Euros, soit environ 100 milliards de FCFA offre, selon M. Hassoumi Massoudou, un outil de plus pour consolider davantage cette coopération qui fait déjà de Luxembourg l’un des principaux partenaires bilatéraux du Niger. Cela, sans oublier sa contribution au Fonds commun de donateurs, avec la signature, le 13 décembre 2021 d’un protocole d’accord destiné à financer le dispositif national de prévention et de gestion de catastrophes naturelles pour un budget d’un million d’Euro soit 655 millions de FCFA.
Ainsi, a expliqué le ministre d’Etat, le financement du PADEF témoigne éloquemment de l’excellence de cette coopération et de l’engagement résolu du Grand-Duché à accompagner le Niger dans la réalisation de ces objectifs de développement. Doté d’une enveloppe de 15 millions d’euros soit environ 10 milliards de FCFA, le Projet d’Appui au Développement et l’Inclusion Financière au Niger (PADIF-Niger) vise à appuyer la mise en œuvre de la stratégie du Niger relative à l’inclusion financière et à favoriser l’accès de populations vulnérables aux sources de financement en cohérence avec le Fonds d’Investissement pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (FISAN). M. Hassoumi Massoudou a également souligné toute la pertinence et l’importance que revêt ce projet de coopération qui contribuera de manière significative à l’amélioration des conditions de vie des populations nigériennes. Il a enfin relevé avec satisfaction l’augmentation du budget qui passe de 115 millions d’euros pour le PIC III à plus de 144 millions d’euros soit environ 100 milliards de FCFA pour le nouveau programme.
Auparavant, le ministre de la Coopération et de l’Action Humanitaire du Grand-DUCHE de Luxembourg, M. FRANZ FAYOT a indiqué que le développement du capital humain à travers l’éducation, la formation professionnelle, l’autonomisation, l’insertion socioéconomique et l’accès au crédit forme un autre champ d’action de la Coopération luxembourgeoise. «Nous continuerons également à contribuer au renforcement de la gouvernance en particulier en renforçant les administrations publiques pour les mettre en mesure de fournir des services sociaux de base nécessaires», a-t-il fait savoir. La chaine de dépense publique est en outre renforcée dans le but d’améliorer la gestion de fonds souverains dans le secteur d’intervention de la Coopération Luxembourgeoise. M. FRANZ FAYOT s’est réjoui de cette signature du premier accord pour le programme de la Coopération Luxembourgeoise pour le secteur de la finance inclusive au Niger. «C‘est en effet, un domaine clé pour favoriser la croissance durable et inclusive. Il s’agit là du plus grand engagement du Luxembourg en faveur de la finance inclusive dans ce pays partenaire», a précisé le ministre luxembourgeois de la Coopération et de l’Action Humanitaire.
Aïchatou Hamma Wakasso(Onep)
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Signature d’un accord de financement entre le Ministère du Plan et la Banque Mondiale : Environ 145 milliards de FCFA en don budgétaire et prêt
Le ministre du Plan, Dr Rabiou Abdou, et la représentante résidente de la Banque Mondiale au Niger, Mme Joëlle Dehasse, ont procédé hier matin, à la signature de l’accord de financement d’Appui budgétaire 2021 de la Banque Mondiale à l’Etat du Niger. Cette cérémonie s’est déroulée dans la salle de réunion dudit Ministère en présence du Ministre des Finances.
Cet appui budgétaire, d'un montant de 250 millions de dollars, soit environ 145 milliards de FCFA est constitué d'un don budgétaire de 125 millions de dollars, soit environ 72,5 milliards de FCFA et d'un prêt budgétaire de 125 millions de dollars, soit également 72,5 milliards de FCFA.
Peu après cette signature, le ministre du Plan, Dr Rabiou Abdou a indiqué que le programme élaboré dans le cadre de cet appui budgétaire est structuré autour de deux piliers qui sont le renforcement de la gouvernance économique et le soutien au capital humain ainsi qu'à la réduction des écarts entre les sexes. A travers ces deux piliers, a souligné le ministre du Plan, les actions du Gouvernement visent à réduire les risques budgétaires et améliorer les performances des entreprises publiques : améliorer l'efficience et l'équité des investissements publics, étendre la couverture de l'assainissement et protéger la qualité de l'eau, améliorer le recrutement, la formation et le déploiement des enseignants ; renforcer la qualité du système de la formation professionnelle et la santé de la reproduction.
«Les défis que notre pays doit relever restent considérables et le plus préoccupant demeure le défi sécuritaire», a reconnu le ministre du Plan. Fort heureusement, s’est réjoui Dr Rabiou Abdou, face à ces défis, existent autant d'engagements et de volonté politique pour agir courageusement, afin d'en limiter l’impact négatif et l’éviction sur nos capacités de développement et de réponse aux légitimes aspirations de nos populations. Le ministre du Plan s’est également félicité de la signature de cet accord d'appui budgétaire qui permettra de renforcer la capacité de financement du Gouvernement pour relever ces défis, afin de créer les conditions de réalisation d'une croissance économique forte, inclusive durable et respectueuse de l’environnement. Il a enfin assuré la Représentante Résidente de la Banque Mondiale que le Gouvernement poursuivra avec détermination, la dynamique des réformes dans le cadre du nouveau PDES 2022-2026, en cours d'élaboration.
Selon la représentante résidente de la Banque Mondiale au Niger, Mme Joëlle Dehasse, le programme de politique de développement qui fait l'objet de cette signature vise, en particulier, à renforcer la gouvernance dans les secteurs économiques clés pour le développement durable. Il s’agit notamment de ceux des entreprises publiques par le renforcement de la capacité de contrôle du gouvernement et la transparence de leur gestion opérationnelle et financière, les investissements publics par la mise en place de nouvelles modalités de sélection, et le secteur de l'assainissement dont une meilleure régulation permettra l'extension de la couverture sanitaire et la protection de la qualité de l'eau. Le deuxième objectif de ce programme est de développer le capital humain et de réduire les inégalités de genre. «Les réformes approuvées par le gouvernement comprennent l'établissement de normes et de critères pour le déploiement, l'affectation et le transfert des enseignants, la définition de règles pour la collecte et l'utilisation des ressources financières nécessaires à la relance du secteur de l'enseignement technique et professionnel», a déclaré la Représentante résidente de la Banque Mondiale au Niger. Mme Joëlle Dehasse a enfin réitéré l’engagement constant de son institution aux côtés du Niger dans la mise en œuvre des réformes d’envergure qui soient à la hauteur des défis futures qui attendent le pays.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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Signature d’un accord de financement partiel du projet RANA : 16,7 milliards de francs CFA pour accroitre la production d’électricité de source renouvelable
Le ministre des Finances, Dr. Ahmat Jidoud assurant l’intérim du ministre du Plan et le directeur général du Fonds de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) M. Abdulkameed Alkhalifa ont procédé hier matin à la signature d’un accord de financement partiel du projet de développement de centrales solaires et d’amélioration de l’accès à l’électricité au Niger (Rana). Cet accord de financement, pour un montant de 25 millions de dollars soit environ 16,7 milliards de francs CFA porte à quatre le nombre des projets et programmes du portefeuille actif du Fonds de l’OPEP pour un engagement global de 70 millions de dollars, soit près de 43 milliards de FCFA.
Peu après la signature de l’accord et l’échange de document, le ministre du Plan par intérim a déclaré que l’objectif de développement du projet ‘’Rana’’, d’un coût global d’environ 98 milliards de FCFA, est d’accroitre la production d’électricité de source renouvelable et d’améliorer l’accès durable des populations nigériennes à une énergie propre. A cet effet, les principales activités prévues dans le cadre de sa mise en œuvre sont la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 20 MWc à Maradi, la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 10 MWc à Dosso. On note également, l’hybridation de la centrale de 10MWc de Diffa, la construction d’une mini-centrale solaire photovoltaïque (448 KWc) à stockage, la réalisation de 111.864 branchements avec compteurs à prépaiement sur le réseau et de 1.877 branchements sur les mini-réseaux.
Le ministre du Plan par intérim devait ajouter que la signature de cet accord est un début de la mobilisation de l’annonce de 200 millions de dollars, soit 120 milliards de francs CFA, faite par le Fonds de l’OPEP lors de la table ronde sur le financement du PDES 2022-2026 tenue les 05 et 06 décembre 2022 à Paris. Le projet Rana constitue un puissant levier pour le développement économique et social ; une des premières priorités des plus hautes autorités déclinées dans l’Axe 3 «Transformation structurelle de l’économie» du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2022-2026. Le ministre Ahmat Jidoud a assuré que toutes les dispositions seront prises par le gouvernement afin de garantir une bonne exécution et l’atteinte des objectifs de développement assignés à ce projet.
Pour sa part le directeur général du Fonds de l’Organisation des Pays Exportateurs du Pétrole (OPEP), M. Abdulkameed Alkhalifa s’est réjoui de voir que ce projet profitera à environ 750.000 personnes. M. Abdulkameed Alkhalifa espère que des résultats satisfaisants vont éclore de ce projet et engendrer des profits au pays. Il convient de préciser que trois projets soutenus par le Fonds OPEP viennent de clôturer en 2022.
Rahila Tagou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Signature d’un communiqué conjoint entre la République du Niger et l’Agence des Etats Unis pour le Développement (USAID) : L’USAID renforce sa coopération avec le Gouvernement du Niger
Le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération M. Massoudou Hassoumi et Mme Isobel Coleman Vice-Administratrice de l’USAID Chargée des Politiques et Programmes ont procédé, hier dans l’après-midi, à Niamey, à la signature du accord conjoint pour le renforcement de la coopération entre le Niger et l’UASID. Ainsi, l’USAID rehausse sa contribution totale d’assistance au Niger d’environ 600 000 000 dollars US, soit 411.839.280.000 FCFA. Cette contribution vise a assisté le gouvernement dans la mise en œuvre de son Plan de Développement Économique et Social du Niger 2022-2026 dans les domaines prioritaires pour les communautés.
Après la signature dudit accord, les deux personnalités, M. Massoudou Hassoumi et Mme Isobel Coleman, n’ont pas manqué d’exprimer leur entière satisfaction pour l’excellence et le dynamisme de la coopération entre les Etats Unis d’Amérique et le Niger à travers l’USAID. Ils ont également salué toutes les avancées remarquable enregistrées dans la mise en œuvre des différents accords pour le bien être des communautés nigériennes. « Grâce à la mise en œuvre de cet Accord, le Niger a bénéficié du financement de divers programmes dans les secteurs de la bonne gouvernance, de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, de la santé, de l’assistance humanitaire, de l’éducation et de l’autonomisation des femmes et des jeunes filles. Il me plait de rappeler que nous avons procédé le 27 septembre 2022 à la signature des amendements N° 28 et N° 29. L’amendement N°28 à l’Accord d’assistance du 18 juillet 2013 d’un montant de 58.202.167,00 dollars US soit environ 40 milliards de francs CFA, faisant passer le montant global d’assistance à 406 .847.588, 49 dollars US soit environ 280 milliards de Francs CFA depuis 2013. L’Amendement N° 29 de l’Accord d’assistance prolonge de deux ans la durée de l’Accord qui arrivait à expiration en septembre 2022 jusqu’au 30 septembre 2024, ce qui permettrait une augmentation de la contribution totale de l’assistance de I’USAID de 406.847.588, 49 dollars US, à 600 000 000 dollars US, soit 411.839.280.000 FCFA », a déclaré le Chef de la diplomatie Nigérienne dans son intervention.
C’est pourquoi, au nom du gouvernement et du peuple nigériens, le Ministre d’Etat a témoigné toute la reconnaissance du Niger pour les différents appuis du Gouvernement américain à travers USAID. Les interventions de l’USAID, a expliqué le Ministre d’Etat, s’alignent sur dans la droite ligne des priorités des plus Hautes Autorités du Niger, notamment le Plan de Développement Économique et Social du Niger 2022-2026. Ces appuis visent principalement à accroitre la résilience des populations vulnérables au sahel, « en apportant une réponse à l’insécurité alimentaire, aggravée par la combinaison de la pandémie de COVID 19, le changement climatique, les conflits prolongés induisant des crises humanitaires, ainsi que la flambée des prix alimentaires mondiaux», ajoute-t-il.
Pour sa part, l’Administrateur Adjoint de P’USAID Chargée des Politiques et des Programmes, Mme Isobel Coleman, qui séjourne au Niger dans le cadre d’une mission de travail, a réitéré l’engagement et la disponibilité de son institution à poursuivre ces efforts en vue de renforcer cette coopération entre le Niger et les Etats Unis d’Amérique qui date de 1961.
« L’USAID est heureuse d’accroître son soutien au Niger, d’autant plus que les habitants de ce grand pays ressentent les impacts de multiples crises. Ils ressentent les impacts dans leurs communautés, leurs maisons et leurs portefeuilles. Nous avons récemment engagé un financement pour le Niger d’un montant total de 58 millions de dollars pour répondre à l’insécurité alimentaire, aggravée par la combinaison de la pandémie de COVID-19, des chocs climatiques, des conflits prolongés et des crises humanitaires et des prix alimentaires mondiaux supérieurs à la moyenne. L’année dernière, l’USAID a investi plus de 200 millions de dollars au Niger pour répondre aux besoins d’aide humanitaire et de développement du pays, et ce financement supplémentaire continuera à répondre aux besoins des plus vulnérables », a-t-elle exprimé.
Au cours de ce séjour en terre nigérienne, elle a eu des rencontres avec les femmes et les leaders de la société civile. Elle a aussi assisté au lancement de l’initiative Girl Engage de l’USAID au Niger. Cette initiative vise à augmenter l’accès à l’éducation des jeunes filles, un objectif que nous partageons et qui aidera à combattre les chocs démographiques auxquels votre pays est confronté.
Son agenda prévoit ainsi, un déplacement à Maradi et à Kollo dans les jours à venir où elle sera de près imprégnée du travail que l’USAID réalise ensemble avec le peuple nigérien et pour discuter de la gouvernance et de l’engagement des jeunes. « Ce voyage sera l’occasion de souligner la façon dont l’USAID et nos partenaires collaborent à travers l’intersection du développement, de l’aide humanitaire et de la consolidation de la paix, en particulier dans les zones touchées par les conflits », a-t-elle indiqué.
Ainsi, poursuit-elle, la nouvelle stratégie quinquennale de l’USAID au Niger est axée sur l’accompagnement du peuple et du gouvernement du Niger pour progresser vers un Niger plus inclusif, pacifique et résilient tout en améliorant le bien-être économique et social de ses communautés. Avec le lancement de cette nouvelle stratégie, l’USAID a l’intention d’investir jusqu’à 400 millions de dollars, sous réserve de la disponibilité des fonds, au cours des cinq prochaines années, y compris des fonds supplémentaires d’aide humanitaire.
« L’USAID commencera bientôt à négocier son prochain accord d’assistance avec le Niger, qui couvrira les cinq prochaines années. Nous sommes impatients d’approfondir le partenariat USAID-Niger, conformément à nos accords bilatéraux historiques. Nous espérons également voir le Niger en tant que leader démocratique dans le Sahel renforcé sur le long terme », a conclu Mme Isobel Coleman.
Par Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Signature d’un mémorandum d’entente entre l’Etat du Niger et la Société Savannah Energy : La Société s’engage à construire deux centrales solaires de 50 MW chacune à Maradi et à Zinder
Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou et le Vice-président Afrique Savannah Energy, M. Yacine Wafy ont co-présidé hier matin à Niamey, une cérémonie de signature d’un mémorandum d’entente entre l’Etat du Niger et la compagnie Savannah Energy pour la construction de deux centrales électriques solaires de 50 MW extensible chacune à 100 MW dans les régions de Zinder et de Maradi. Ces centrales solaires seront implantées dans un rayon de 20 Km autour de la ville de Maradi et un rayon de 20 Km autour de la ville de Zinder. Cet accord a été signé sous le regard de l’ambassadrice du Royaume-Uni au Niger, SE Catherine Inglehearn.
Cet accord, le deuxième du genre, marque l’intérêt qu’accorde cette société à accompagner le Niger pays dans sa recherche de l’indépendance énergétique. Une indépendance qui soutiendra le développement socioéconomique du pays en rendant l’énergie accessible aux ménages et surtout aux entreprises.
A l’issue de la signature de ce mémorandum d’entente, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou s’est réjoui de participer à cette cérémonie. «La Société Savannah est devenue l’un de nos partenaires privés le plus important. Il y a un peu plus d’un an, Savannah a signé un accord de réalisation d’une centrale éolienne, l’une des plus importantes d’une capacité de 250 MW dans la région de Tahoua», a souligné le ministre d’Etat.
M. Ibrahim Yacoubou a assuré qu’à la fin de ce projet le Niger aura des infrastructures les plus structurantes dans le domaine de l’énergie notamment les énergies renouvelables. «C’est une société à laquelle nous avons confiance, capable de faire des choses importantes dans ce secteur. Sa contribution est à saluer. Ce geste est une invite à toutes les sociétés étrangères et aux secteurs privés nigériens d’investir dans le secteur de l’énergie», a-t-il déclaré.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies renouvelables a dit que le Niger a des défis importants à relever dans le secteur. L’un de ces défis est de sortir progressivement d’une grande dépendance à l’extérieur. Cela n’est possible qu’à travers la construction des capacités nationales propres. Le ministre d’Etat a assuré que le gouvernement à travers son département ministériel s’attèle à relever ce défis en investissant dans l’électrification rurale du Niger.
Quant au Vice-président Afrique de Savannah Energy, M. Yacine Wafy, il a expliqué que Savannah était au départ une société qui intervient dans le domaine pétrolier mais qui évolue aujourd’hui dans la fourniture d’énergie éolienne. Il a ajouté qu’en termes d’investissement, les projets en cours au Niger atteignent 450 millions de dollars. Par ailleurs, le Vice-président Afrique de Savannah Energy, a réaffirmé l’engagement de cette société à continuer à accompagner le gouvernement du Niger dans sa politique d’intensification des ressources énergétiques, tout en invitant les autres sociétés de soutenir le Niger dans cette dynamique.
Abondant dans le même sens, l’ambassadeur du Royaume-Uni au Niger, SE Catherine Inglehearn a assuré que la Société Savannah continuera à faire des investissements importants pour la relance du développement socioéconomique du Niger. «Ces investissements sont la preuve de la volonté du Royaume-Uni à accompagner le Niger et cela confirme l’intérêt qu’accorde la Société Savannah pour le Niger», a-t-elle conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://lesahel.org/
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Signature d’un protocole au Ministère en charge des Affaires Etrangères : Le Niger s’associe au Système des Nations Unies pour assurer la protection aux enfants
Le système des Nations Unies et le gouvernement du Niger sont désormais officiellement liés par un protocole sur les enfants associés aux forces ou groupes armés. La signature de l’acte a eu lieu hier entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens à l’extérieur M. Ibrahim Yacoubou et le coordonnateur résident du système des Nations Unies, M. Fodé N’Diaye en présence de la représentante résidente de l’UNICEF au Niger.
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Signature d’un protocole d’accord entre le Gouvernement et l’Union des Scolaires Nigériens (USN) : L’USN lève son mot d’ordre de suspension des activités académiques
A l’issue d’une série d’échanges et de discussions entamés par le gouvernement et l’Union des Scolaires Nigériens (USN) pour tenter de ramener la stabilité au sein de l’école nigérienne suite événements du 10 avril 2017, les deux parties ont convenu d’un accord qui a été dûment paraphé par le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation M. Yahouza Sadissou et le Secrétaire général du comité directeur de l’USN M. Soumana Sambo Housseini. La signature de l’accord est intervenue vendredi dernier, dans la salle de réunions de la Primature en présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement S.E Brigi Rafini ; des membres du gouvernement ; des représentants de toutes les sections syndicales des élèves et étudiants du Niger ; des grands témoins composés des leaders religieux ; des représentants de la Commission nationale des droits humains (CNDH). (Lire ci-dessous l’intégralité du protocole d’accord).
Communiqué final Gouvernement-USN
L'an 2017 et le jeudi vingt avril, ont eu lieu dans la salle des banquets du Cabinet du Premier Ministre, les négociations entre le Gouvernement et l'USN sous la présidence de Son Excellence, Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
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Signature d’une convention de transport relative à la construction et à l’exploitation du pipeline Niger-Bénin : Ce pipeline de 2000 Km permettra de passer de 20.000 à 100.000 barils/jour
Le Niger aura bientôt son premier pipeline international de transport du pétrole qui reliera les champs pétroliers d’Agadem à la côte atlantique à travers le territoire béninois. La convention à la construction et à l’exploitation du pipeline Niger-Bénin a été signée, hier 15 septembre 2019 à Niamey au cabinet du Premier ministre, entre le ministre du Pétrole, M Foumakoye Gado et le président du conseil d’administration de la China National Oil and Gas exploration and development coorporation (CNODC), M Wang Zhong Cai au cours d’une cérémonie parrainée par le Premier ministre, Chef du gouvernement, M Brigi Rafini. Elle prévoit la construction, avec démarrage immédiat des travaux, du pipeline Niger-Bénin, long de plus de 2000 km avec pour destination la côte maritime atlantique pour l’acheminement du pétrole brut nigérien vers le marché international.
La signature de la convention intervient à quelques jours du lancement de la phase II d’exploitation du pétrole nigérien dans le bloc d’Agadem. Dans son propos préliminaire le ministre du Pétrole a mis en exergue la volonté des deux parties à faire aboutir ce processus pour doter le Niger d’un pipeline. Pour arriver à cette date mémorable de l’histoire pétrolière du Niger, du temps a été mis, des négociations ardues ont été menées. Le processus a été relativement long et a duré près de cinq (5) ans, a-t-il révélé. Il a été également mûrement négocié, âprement discuté entre les parties nigériennes et chinoises avant d’aboutir enfin à la signature de cette importante convention qui ouvre la voie au Niger pour entrer véritablement dans une nouvelle phase, celle de pays producteur et exportateur.
Ce pipeline, une fois réalisé, va permettre en effet au Niger de multiplier par 5 sa production journalière du pétrole, pour passer de 20 000 barils/jour à 100 000 barils/jour dès la fin des travaux en 2021. Le ministre du pétrole a annoncé que les travaux de construction du pîpeline seront lancés en même temps à partir de la localité de Boulélé que les travaux de lancement de la phase II du bloc d’Agadem.
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Signature de convention de financement d’un programme d’appui budgétaire : L’UE alloue au Niger 130 milliards de FCFA pour « la Résilience et la Construction de l'Appareil de l'Etat »
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou, et l’ambassadeur de l’Union Européenne au Niger, SE Denisa-Elena Ionete, ont procédé, hier dans l’après-midi à Niamey, à la signature d’une convention de financement qui porte sur le programme d’appui budgétaire sous forme de contrat pour la Résilience et la Construction de l’Appareil de l’Etat (SRBC). En effet, après les trois autres conventions de financement entrant dans le cadre du Plan d’Action Annuel (PAA-2021) pour un montant global de 105 millions d’Euros, soit l’équivalent de 70 milliards de FCFA, signées le 25 mai dernier, ce 4ème accord pour un montant de 195 millions d’Euros, soit 130 milliards de FCFA, intervient pour appuyer les efforts déployés par le Gouvernement nigérien en matière de transparence dans la gestion des finances publiques et des reformes sectorielles, mais aussi pour améliorer la gouvernance.
Selon le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, le programme que s’engage à financer l’Union Européenne, à travers la présente convention a été formulé sur la base des priorités de notre pays, et vise à soutenir le Gouvernement nigérien dans ses efforts en vue d’éradiquer la pauvreté et réduire les inégalités. Il s’agira notamment, de renforcer la gouvernance et la redevabilité institutionnelle et financière y compris dans la gestion et la prévention des défis migratoires, des crises et des chocs ; de faciliter davantage l’accès plus équitable et plus efficace au système éducatif et à la formation professionnelle, en particulier pour les femmes et les jeunes ; et de promouvoir une croissance économique inclusive et la création d’emplois, a-t-il expliqué.
Ainsi, le montant alloué à l’appui budgétaire (104.297.163.000 FCFA) « va contribuer d’une part à conforter la stabilité macro-économique menacée par l’impact des problèmes sécuritaires sur l’investissement, la croissance, et d’autre part à accroitre la viabilité de la dette et les finances publiques en général », a précisé le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou. Quant au montant alloué sous forme d’appui £complémentaire (23.614.452.000 FCFA), il servira, a indiqué le ministre, à soutenir en même temps le renforcement des capacités de l’Etat en vue de mener à terme les réformes sectorielles identifiées, et à apporter un appui plus transversal sur des sujets clés, pour l’efficacité de l’action gouvernementale et l’atteinte des résultats du programme. Pour le ministre des Affaires Etrangères c’est une grande contribution qui traduit « l’engagement sans faille de l’Union Européenne en faveur de notre pays pour le bien-être social de nos populations ».
Pour l’ambassadeur Denisa-Elena Ionete, le Programme Contrat relatif à la résilience et construction de l’État (SRBC) de l’instrument de financement « l’Europe dans le monde » Global Europe fait partie du premier volet du programme bilatéral 2022-2024 signé antérieurement par le ministre nigérien des Affaires Etrangères, M. Hassoumi Massoudou et la Commissaire Urpilainen, il y a quelques semaines. Cette convention renforce davantage l’excellente coopération entre l’Union Européenne et la République du Niger. « Cela me donne l’occasion de renouveler ici, et alors que le pays fait face effectivement à de nombreux défis, tant socio-économiques que sécuritaires, la volonté et la détermination de l’Union européenne de se tenir aux côtés de la République du Niger, et d’œuvrer ensemble dans un esprit de partenariat, et de responsabilité partagée », a déclaré l’ambassadeur de l’UE SE Denisa-Elena Ionete. Elle ajoute qu’en effet, l’appui budgétaire-don de l’UE « soutient et catalyse les réformes du gouvernement, à travers le transfert de liquidités au trésor sur base de l’accomplissement des indicateurs de performance ciblant des réformes, sous tendues par des mesures d’accompagnement visant le renforcement des capacités des institutions nationales et des services du Gouvernement, et par un dialogue politique régulier et constructif, le tout dans une approche de redevabilité mutuelle ».
A l’en croire, l’argent transféré au trésor sera utilisé selon les procédures nationales et les plans de trésorerie et d’exécution budgétaire du gouvernement. « C’est la façon la plus efficace d’utiliser et renforcer les systèmes et procédures nationales. Cela permet aussi de réduire les coûts de transaction et de se focaliser sur les réformes essentielles», a soutenu l’ambassadeur de l’UE.
Ismaël Chékaré(onep)
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Signature de convention de financement du projet d’appui au renforcement de la résilience et à la cohésion communautaire dans le département de Torodi (région de Téra) : Renforcer la stabilité dans les localités nigériennes et frontalières avec le Burkina
Le président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP), le Général de Brigade Mahamadou Abou Tarka et SE. Cat Evans, Ambassadeur du Royaume Uni, de Grande Bretagne et de l’Irlande du Nord au Niger, ont signé hier après-midi à Niamey, une convention de financement de 358 millions de FCFA pour « le projet d’appui au renforcement de la résilience et à la cohésion communautaire dans le département de Torodi (région de Téra). Ce financement constitue la première intervention du ‘’Sahel Conflict, Stability and Security Fund’’ (CSSF) du Royaume Uni, de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord au Niger.
Dans son allocution à cette occasion, le président de la HACP s’est réjoui de voir le Royaume Uni aux cotés des Etats du Sahel dans la lutte contre le terrorisme qui, selon lui, comporte plusieurs dimensions. «L’une des dimensions de ce combat est le renforcement de la présence de l’Etat et l’engagement des services publics auprès des communautés impactées par les activités du terrorisme afin de leur apporter un appui économique et satisfaire les besoins essentiels de ces populations en terme de services sociaux de base. C’est à cette dimension que répond le projet intitulé projet ‘’d’appui au renforcement de la résilience et à la cohésion communautaire dans le département de Torodi (région de Téra)’’» a-t-il expliqué. En effet, ce projet va contribuer, selon lui, à la mise en œuvre d’activités à Haute Intensité de Main d’Œuvre (HIMO) pour réhabiliter ou construire certaines infrastructures, et également, pour distribuer des revenus aux populations sous forme de Cash for Work.
Aussi, le Général Mahamadou Abou Tarka a tenu à préciser que ce financement permettra de promouvoir des activités génératrices de revenus (AGR) afin de contribuer à renforcer la résilience des communautés face aux chaos sécuritaires. Ce projet prévoit aussi la réalisation d’infrastructures hydrauliques pastorales. «Dans le cadre du renforcement de la présence de l’Etat, le projet va aussi permettre d’organiser des activités civilo-militaires pour renforcer la collaboration entre FDS et la population», a-t-il souligné. «Dans le cadre de cette intervention de la Grande Bretagne, Torodi et Makolandi seront les bénéficiaires de ce projet. Le président de HACP d’annoncer que le processus d’identification des activités sera conduit par la HACP sur la base des Plans de Développement Communaux (PDC), en concertation avec les élus locaux, les chefs coutumiers, les services techniques communaux ou départementaux et un certain nombre d’ONG locales, nationales ou internationales présentes dans les zones d’intervention. Enfin, Général Mahamadou Abou Tarka a, au nom des autorités et des populations bénéficiaires, remercier le Royaume Uni pour tous les appuis qu’il apporte à l’Etat du Niger pour la stabilité et le bien être des populations.
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Signature de convention entre le Ministère de l’Education Nationale et la Société Malbaza Cement Company : La MCC s’engage à investir 200 millions de FCFA chaque année dans la construction des classes en matériaux définitifs jusqu’en 2026
Le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman et le Président Directeur Général de la société Malbaza Cement Company (MCC), M. Iddi Ango Ibrahim ont procédé, hier dans la salle de réunions du Ministère de l’Education Nationale, à une signature de convention relative à la construction et la mise à disposition gracieuse de 30 salles de classes équipées des tables-bancs dans une durée de cinq (5) ans. Ce geste dénote de la bonne volonté de la MCC d’accompagner les efforts de l’Etat dans le sens de l’amélioration des conditions d’apprentissage des enfants nigériens.
Peu après cette signature, le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman a souligné que la MCC n’est pas à son premier geste en faveur de l’école nigérienne, car, le 24 mars dernier, elle a remis les clefs
de 6 salles de classes flambant neuves, équipées de tables-bancs aux responsables de la Direction régionale de l’Education Nationale de Tahoua. La construction des infrastructures scolaires, a indiqué Dr Rabiou Ousman, est l’une des grandes priorités du Programme du Président de la République, qui a l’ambition de remplacer environ 36.000 salles de classes en paillotte par des classes en matériaux définitifs. Cette ferme volonté du Président de la République a, d’ailleurs, été réaffirmé dans un communiqué pris en conseil des Ministres du jeudi, 14 avril 2022, lequel a entériné le choix d’un nouveau modèle alternatif de salles de classes, moins coûteux et facilement réplicable, selon le ministre en charge de l’Education Nationale.
En décidant de construire et de mettre gracieusement à la disposition du Ministère de l’Education Nationale, 30 nouvelles salles de classes en matériaux définitifs et ce, en 5 ans, soient 6 salles de classes équipées en tables-bancs par an, la MCC contribuera significativement à créer de bonnes conditions des pratiques enseignantes et un environnement pédagogique adéquat. Ce qui va, sans doute, booster la qualité de l’éducation et soutenir le maintien scolaire des élèves en général et des jeunes filles en particulier. Dr Rabiou Ousman a par ailleurs réitéré sa gratitude et ses remerciements à la MCC pour cette généreuse donation, et lancé par la même occasion, un appel aux autres sociétés, notamment extractives, à agir dans le même sens, conformément au principe de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises.
Pour sa part, le Président Directeur Général de la MCC, M. Iddi Ango Ibrahim a expliqué les raisons de cette initiative qui a été amplifiée par l’immense émotion suscitée par les tragédies que le Niger a douloureusement vécues à la suite de l’incendie des classes en paillottes avec des pertes en vies humaines. Il a aussi souligné que cette initiative s’inscrit dans un programme réfléchi et conçu par sa société et comprend d’abord le respect des obligations fiscales, administratives, environnementales et sociales de ladite société, mais également une véritable politique volontariste d’intégrer les populations en tant que co-acteur de leurs activités. C’est pourquoi a fait savoir M. Iddi Ango Ibrahim, la MCC s’acquitte du paiement des taxes auprès des autorités communales de la région. Ainsi, au cours de l’année 2021, la MCC a versé plus de 200 millions de taxe communale. Aussi, la société met à la disposition des populations environnantes son ambulance en cas de besoin et s’est assignée pour obligation la fourniture de l’eau potable aux villages environnants.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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Signature de conventions de financement entre l’Etat du Niger et l’AFD : 11,7 milliards de FCFA seront injectés dans les secteurs de l’éducation et de l’environnement
Une signature de trois conventions de financement a lieu hier matin dans la salle de banquet de la Primature, entre le gouvernement du Niger et l’Agence française de développement. Cette signature s’inscrit dans le cadre de la poursuite du partenariat en matière de financement du développement du Niger. Elle vient en appui à deux secteurs prioritaires qui sont l’éducation et l’environnement. C’est au total 17, 8 millions d’euros, soit 11,7 milliards de FCFA qui seront injectés dans ces deux secteurs prioritaires. Les documents de ces trois conventions ont été paraphés par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche PHD Mamoudou Djibo, le Secrétaire général du Ministère des Finances Dr Maman Boukari, le Directeur général de l’agence française de développement M. Rémy Rioux et l’ambassadeur de France au Niger SE. Alexandre Garcia.
La première convention porte sur une subvention de 10 millions d’euros soit 6,6 milliards de FCFA accordée à l’Etat par le Partenariat mondial pour l’éducation (PME). Ces ressources, déléguées à l’AFD contribueront au financement du projet d’appui à la professionnalisation de l’enseignement supérieur (PAPES) qui, sera mis en œuvre à travers trois composantes.
La composante 1 dont la maitrise d’ouvrage est assurée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, vise à assurer la professionnalisation de l’enseignement supérieur grâce à une amélioration de la qualité de l’offre de formation courtes et professionnalisantes, répondant aux besoins prioritaires pour le développement du pays. La composante 2 dont la maitrise d’ouvrage est assurée par l’Université Abdou Moumouni concerne la création d’une plateforme technico-pédagogique en agroalimentaire sous forme de groupement d’intérêt public (GIP). Cela afin de professionnaliser et développer ce secteur porteur en s’adressant à la fois aux milieux académiques et socioprofessionnels à travers la formation initiale et continue ainsi que l’innovation et l’incubation de porteurs de projets, en particulier les femmes entrepreneures du secteur. Enfin la composante 3 sera dédiée à la coordination et au pilotage du projet ainsi qu’au renforcement des capacités du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche.
La seconde convention, portant également sur le secteur éducatif, est une subvention de 2,8 millions de dollars canadiens soit, 2,5 milliards de FCFA. Il s’agit d’un financement qui contribuera à la mise en œuvre du Plan de transition du secteur de l’éducation et de la formation professionnelle sur la période 2022-2023. Il vise à réduire les disparités dans l’accès et l’achèvement de l’éducation et de la formation, à assurer la maitrise des compétences fondamentales par les élèves dès le primaire et à appuyer la diversification des parcours. Il s’agit aussi d’améliorer la gestion et le pilotage du système éducatif axé sur l’efficience et la redevabilité au niveau central, déconcentré et décentralisé.
Enfin la troisième convention, d’un montant de 4 millions d’euros soit 2,6 milliards de FCFA, porte sur le secteur de l’environnement. Il s’agit d’un cofinancement, sous forme de subvention accordée par l’AFD à hauteur de 3 millions d’euros et le fonds français pour l’environnement mondial pour 1 million d’euros. Ces ressources sont destinées au financement du projet Bois Energie Sahel (BES) dont l’objectif général est d’améliorer les conditions d’accès à l’énergie de cuisson des populations des principaux centres urbains du Niger grâce à un approvisionnement durable et à des prix compétitifs en bois d’énergie et la promotion de technologies performantes de cuisson domestique, permettant le maintien et l’accroissement du carbone forestier et la conservation des écosystèmes forestiers.
Relativement à la deuxième convention signée, le directeur général de l’AFD a ajouté qu’il s’agit d’un très beau projet qui vise à créer une micro usine au centre de l’Université Abdou Moumouni pour faire le lien entre le monde de
la recherche dans les énergies renouvelables, les minerais, l’agroalimentaire et le monde de l’entreprise. «C’est toujours un défis de lier la recherche et le secteur privé», a estimé M. Rémy Rioux annonçant qu’il sera installé un équipement sur le campus pour multiplier et diffuser l’innovation dans le tissu économique.
La signature de ces trois conventions ont été fortement salué par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche qui a adressé ces remerciements aux autorités françaises et au Partenariat mondial pour l’éducation ainsi qu’au ministère canadien des Affaires Etrangères, du commerce et du développement pour les efforts qu’ils ne cessent de déployer pour renforcer la résilience du système éducatif des pays à faible revenu en général et celui du Niger en particulier.
Notons qu’en amont à cette signature de conventions, il a été projeté un film pour montrer au directeur général de l’AFD, comment les fonds alloués par l’Agence sont utilisés. Ce film a notamment montré des enfants très impliqués dans l’apprentissage et qui le font dans des conditions souples avec le matériel nécessaire acquis sur le financement de l’AFD.
Rahila Tagou(onep)
ONEP
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Signature de deux accords de financement entre le Niger et la Banque Africaine de Développement (BAD) : Une enveloppe de 70 milliards FCFA pour le développement des infrastructures routières et une autre de 789,5 millions FCFA pour le secteur agricole
Le ministre du Plan, Dr Abdou Rabiou, et le Représentant Résident de la Banque Africaine de Développement au Niger (BAD), Dr John Eric Christian Andrianarisata ont procédé, hier après-midi, à la signature de deux accords de financement. Le premier accord d’un montant de plus de 70 milliards de Francs CFA est relatif au développement des infrastructures routières conformément aux normes de l’UEMOA. Quant au second accord de financement, avec une enveloppe de 789,5 millions de Francs CFA, il concerne le secteur de l’agriculture et l’agro-alimentaire.
Peu après la signature et l’échange des documents, le ministre du Plan, Dr Abdou Rabiou a fourni des explications sur les projets qui ont bénéficié de l’appui de la BAD à travers la présente signature. Il s’agit du Projet Intégré de désenclavement des zones de production transfrontalière Hamdara-Wacha–Doungass- Frontière Nigeria, qui consiste à l'aménagement et le bitumage de 110 Km de route aux normes UEMOA suivant une approche intégrée.
Cette approche couvre non seulement le secteur des transports mais également les domaines de l'agriculture, de l'élevage et le domaine social (santé, éducation et genre). Le coût total de ce projet est évalué à 91,05 milliards de FCFA sur lesquels la BAD apporte un montant de 71,05 milliards de FCFA, a précisé le ministre du Plan.
Selon le ministre du Plan, le deuxième projet financé par la BAD est le Projet d'appui à l'élaboration d'une stratégie et d'un plan d'action national pour l'emploi décent des jeunes dans les secteurs de l'agriculture et de l'agro-alimentaire au Niger.
« Ce projet, d'un coût de 789,50 millions de FCFA, sera mis en œuvre par le ministère de l'Agriculture pour une durée de 36 mois. Il vise à promouvoir la création d'emplois dans les secteurs agricoles et agro-alimentaires au Niger », a souligné Dr Abdou Rabiou.Aussi, a-t-il ajouté, ce projet prévoit également la création d'un centre d'Excellence au sein de l'Institut Pratique de Développement Rural (IPDR) de Kollo, la formation de 10 formateurs du centre d'excellence de Kollo au centre songhaï du Bénin, la formation de 800 jeunes ruraux dont 400 femmes au développement de marchés pour les produits agricoles et agroalimentaires.
Cette signature est intervenue juste quelques jours après la présentation des copies figurées des lettres de créance de M. John Eric Christian Andrianarisata en tant que représentant résident de la BAD au Niger au ministre en charge des Affaires Étrangères et de la Coopération.«Cette présence au Niger servira de cadre pour accélérer les interventions de la Banque au Niger, à l’image de cette signature que nous avons établi aujourd’hui pour des projets qui sont très importants dans le cadre de l’appui de la Banque au Niger », a déclaré le Représentant Résident de la BAD, Dr John Eric Christian Andrianarisata.
Cette année se termine le cadre de collaboration, c’est-à-dire le document stratégie pays mais, a assuré le Représentant Résident de la BAD ; le nouveau est en cours d’élaboration. Ce qui permettra de meilleurs accords et arrangements des interventions de la Banque au Niger dans les secteurs de prédilections. « Le Niger sera donc pour nous cet embellissement qu’on voudra pour développer le pays ensemble», a-t-il soutenu.
Par Oumar Issoufou(onep)
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Signature de l’accord tripartite Niger-France-Espagne contre la migration irrégulière : Renforcer la coopération entre les services de Police des trois pays
Les responsables des services de Police du Niger, de la France et de l'Espagne ont paraphé lundi dernier un accord tripartite de coopération sécuritaire destiné à combattre la migration clandestine et les trafics qui y sont associés. Cette importante cérémonie s’est déroulée en présence du ministre d’Etat en charge de l'Intérieur et de la Sécurité Publique, M. Bazoum Mohamed, et de ses homologues français M. Bruno Le Roux et espagnol M. Juan Ignacio Zoido, venus ensemble à Niamey dans le cadre d'une visite axée sur la coopération sécuritaire. Les directeurs généraux de la Police Nationale du Niger, de la France et de l’Espagne, respectivement Souley Aboucar, Jean-Marc Falcone et German Lopez Iglesias, ont conjointement signé le document, marquant ainsi l’engagement de leurs pays respectifs à conjuguer les efforts en matière de coopération policière.
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Signature de la convention de financement entre l'Etat du Niger et l'Agence Française de Développement : 6,5 milliards de FCFA en soutien aux dix communes des régions de Tahoua et Tillabéri de la zone des trois frontalières
Le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud et l’ambassadeur de la France au Niger, SE Alexandre Garcia ont procédé hier après midi à Niamey, à la signature d’une convention de financement entre l'Etat du Niger et l'Agence Française de Développement (AFD) pour le projet pilote d'opérationnalisation du Nexus Urgence Développement dans la zone des trois frontières. Cette convention porte sur un financement de 10 millions d’euros, soit 6,5 milliards FCFA au profit des communes frontalières des régions de Tahoua et de Tillabéri. La maîtrise d'ouvrage de ce projet sera assurée par le Haut-commissariat à l’Initiative 3N.
Pour le Gouvernement du Niger, il s'agit d'un financement qui contribuera à la mise en œuvre des axes 1 et 4 de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement qui décline les priorités du Programme de Renaissance Acte III. L'objectif global du projet est de développer une démarche pilote de mise en œuvre de l'approche Nexus dans dix (10) communes de la zone des 3 frontières pour un développement durable et résilient basé sur un leadership renforcé des communes.
De manière spécifique, il s'agira d’appuyer les communes concernées et les acteurs locaux dans la délivrance d'interventions structurantes de développement sensibles aux fragilités et promouvoir la participation des femmes et des jeunes à la vie économique. Il s’agit aussi de renforcer les mécanismes locaux d'analyse des risques, de veille et de réponses aux chocs par la responsabilisation des communes dans leur planification et leur coordination et enfin de soutenir les mécanismes de gouvernance et l'élaboration des outils pour promouvoir une démarche structurée d'identification, de mise en œuvre, de coordination et de suivi des interventions à court, moyen et long termes dans les zones fragiles.
Pour le ministre des Finances, le projet pilote d'opérationnalisation du Nexus Urgence Développement revêt un caractère transversal en ce sens qu'il fait référence aux liens entre les actions humanitaires, de développement et de paix. «De ce fait, il contribue à réduire la vulnérabilité globale et le nombre de besoins non satisfaits des personnes les plus vulnérables, à renforcer la gestion des risques, à renforcer les capacités et à s'attaquer aux causes profondes des crises», a-t-il précisé. Selon M. Ahmat Jidoud, la mise en œuvre de ce projet permettra, sans doute, de développer des actions structurantes, notamment dans le cadre de la sécurité alimentaire, la prévention des conflits et le renforcement des capacités des bénéficiaires en matière de maitrise d'ouvrage. «Il contribuera également aux renforcements des capacités d'anticipation et de réponses des populations aux situations d'urgence, particulièrement les crises sécuritaires et climatiques», a-t-il ajouté.
Abondant dans le même sens, l’Ambassadeur de France au Niger, SE Alexandre Garcia a expliqué que le projet vise à contribuer à un développement durable et résilient des territoires, basé sur un leadership renforcé des communes, dans un contexte marqué par des fragilités multiples, comme l'insécurité et ses conséquences sur les déplacements de population, mais aussi les épidémies ou encore les effets du changement climatique. Grâce à ce financement, les communes et acteurs locaux pourront planifier et coordonner des interventions et des investissements à court, moyen et long termes, qui soient plus sensibles à ces fragilités et intègrent mieux la participation des femmes et des jeunes à la vie économique et à la cohésion sociale.
Évoquant l'ancrage du projet au niveau des communes, l’Ambassadeur a dit qu’il permet d’une part, d'accompagner le processus de décentralisation engagé par le gouvernement du Niger depuis plusieurs années. D'autre part, «l'ancrage communal offre un cadre pour l'expérimentation du Nexus, approche pour laquelle le Niger a montré une forte volonté politique comme en témoigne, par exemple, la mise en place dès 2018 du Comité Tripartite de Haut Niveau sur le Nexus Urgence- Développement au Niger (CTHN), sous la tutelle de la Primature», a-t-il déclaré. «Le CTHN a bien pour mission de créer les conditions favorables permettant au gouvernement, aux acteurs humanitaires et aux acteurs de développement de travailler ensemble dans la gestion des situations d'urgences à travers une intégration efficace des réponses humanitaires et de développement», a-t-il précisé. En somme ce projet traduit la disponibilité et l'engagement constants des Autorités Françaises à accompagner le Niger dans la lutte contre l'insécurité alimentaire et le terrorisme.
Mamane Abdoulaye(onep)
22 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Signature de la convention spécifique relative au financement de renforcements des capacités entre le Niger et la Belgique : Améliorer les performances des acteurs des secteurs de la santé et de l’élevage
Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur, M. Ibrahim Yacoubou et le Chef du Bureau diplomatique de l'Ambassade de Belgique, M. Pierre Charlier ont procédé, hier matin, à la signature de la convention spécifique relative au financement de l’intervention «renforcements des capacités » entre la République du Niger et le Royaume de Belgique. La cérémonie de signature de cette convention s’est déroulée au Ministère des Affaires étrangères en présence des représentants des deux parties.
En procédant à la signature de cette convention spécifique relative au financement de l’intervention sur le renforcement des capacités entre la République du Niger et le Royaume de Belgique, le Ministre Ibrahim Yacoubou, a salué l'excellence des relations de coopération, vielle de 40 ans maintenant, entre les deux pays. Il a rappelé que cette coopération s'est traduite, par la signature le 26 mars 2016 à Bruxelles, de la Convention générale, avec comme principale orientation l'approche programmatique. Elle a été suivie la même année, par l'adoption d'un cadre pluriannuel de financement à savoir le Programme Indicatif de Coopération (PIC) pour la période 2004-2008. L'enveloppe budgétaire affectée au PIC 1 était d'un montant de 42 millions d'euros, et les principaux domaines d'intervention sont la santé, l’élevage et la sécurité alimentaire.
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Signature de Livre de Condoléances à l’Ambassade de Türkiye au Niger : Le parlement exprime les condoléances et la solidarité du peuple nigérien au peuple frère de Türkiye
Suite au séisme qui a frappé la République de Türkiye le lundi 6 février 2023 et qui continue d’endeuiller le peuple turc, le 2ème Vice-président du parlement nigérien, le député Jalaoui Alkabouss, s’est rendu le vendredi 10 février 2023, dans les locaux de l’Ambassade de Türkiye à Niamey, où il a signé le livre des condoléances ouvert à cet effet. «A Allah nous appartenons et à lui nous retournons, Gloire et paix à Allah. Le lundi 6 février 2023, la République de Türkiye a été durement frappée par un violent tremblement de terre occasionnant plusieurs dégâts et des milliers de pertes en vie humaine. En cette circonstance douloureuse, au nom du président de l’Assemblée nationale du Niger, au nom de l’ensemble de mes collègues députés et de la représentation nationale tout entière, nous exprimons notre compassion et notre solidarité au peuple frère de la Türkiye dans l’épreuve qu’il traverse en ce moment difficile. Implorons Allah dans son immense miséricorde d’accueillir les âmes des disparus dans le paradis ‘’Firdawss’’. Adressons à l’occasion, nos sincères condoléances à toutes les familles éplorées et au peuple turc en général», a écrit le 2ème Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Jalaoui Alkabouss dans le livre des condoléances.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Signature de partenariat entre le projet AMESP et le Génie militaire : Construction de blocs administratifs au profit de 10 préfectures dans les régions affectées par l’insécurité
Les actions de renforcement de la présence de l’Etat dans les zones affectées par l’insécurité se poursuivent avec l’accompagnement des partenaires du Niger. C’est l’esprit et l’objet du partenariat signé, le vendredi 16 décembre dernier à Niamey, entre le projet ‘’Appui à la modernisation de l’Etat pour un service public de qualité sur le territoire’’ (AMESP) et la Direction centrale du Génie militaire. Ce partenariat porte sur la construction de blocs administratifs dans 10 préfectures sélectionnées des régions affectées par l’insécurité à savoir Tillabéri, Diffa et Tahoua. Les travaux financés par l’Agence Française de Développement (AFD) à travers le projet AMESP seront exécutés par le Génie militaire.
C’est le Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation (MI/D), M. Saidou Halidou et l’Adjoint au Directeur central du Génie militaire, le colonel Abdoulkader Danbaba qui ont apposé leurs signatures sur le document de partenariat en présence du Haut Commissaire à la Modernisation de l’Etat (HCME), des cadres du MI/D, ceux du HCME et du Génie militaire.
Les 10 préfectures bénéficiaires sont Abala, Balléyara, Banibangou, Bankilaré, Gothèye et Torodi (dans la région de Tillabéri) ; Bosso, Goudoumaria et N’Gourti (dans la région de Diffa) et Tassara dans la région de Tahoua. D’après M. Aboubacar Issoufou, Coordonnateur du projet AMESP, le délai d’exécution des travaux est de six (6) mois. Les blocs administratifs qui seront ainsi réalisés abriteront les services de la Préfecture ainsi que les services déconcentrés de l’Etat qui n’ont pas de locaux propres dans ces zones. En effet, les localités ainsi retenues pour bénéficier de ces infrastructures sont pour l’essentiel des anciens Postes Administratifs transformés en préfectures où beaucoup de services déconcentrés n’avaient pas de locaux ou étaient totalement inexistants. Une fois réalisés, ces blocs administratifs permettront aux agents d’être dans les meilleures conditions de travail pour fournir des services de qualité aux citoyens, en même temps qu’ils contribueront à crédibiliser l’Etat aux yeux des citoyens.
Peu après avoir paraphé le document de partenariat, le Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a rappelé que le projet AMESP s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de financement signé le 31 octobre 2018 entre le Niger et l’AFD. Ledit projet comporte trois composante à savoir ‘’le renforcement de l’Etat déconcentré pour lui permettre d’exercer un meilleur pilotage des politiques publiques sur le territoire’’ ; ‘’le renforcement de la gouvernance locale par la conception et la mise en œuvre d’un Programme national de services publics ambulants (PNSPA)’’ et enfin ‘’l’appui à la modernisation des institutions publiques pour une amélioration des pratiques’’. «Il convient de noter que les composantes deux et trois connaissent d’ores et déjà un progrès dans leur réalisation», a relevé M. Saidou Halidou avant de préciser que la signature de ce partenariat marque le démarrage de la composante 1 ‘’Renforcement de l’Etat déconcentré’’ qui, dit-il, est au centre des préoccupations du gouvernement conformément au Programme de renaissance Acte III.
Du reste, souligne le Secrétaire général du MI/D, cette action intervient à point nommé au regard du besoin en infrastructures dans ces entités administratives qui sont passés de statut de Postes Administratives à celui de préfectures en 2011. M. Saidou Halidou a adressé, au nom du gouvernement, ses remerciements à l’AFD pour son accompagnement dans la mise en œuvre de ce projet. Il a enfin invité le Génie militaire à faire preuve de diligence en termes de respect des délais contractuels et des cahiers de charges dans l’exécution des travaux.
Siradji Sanda(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Signature de protocole d’accord entre le Niger et la CEDEAO : Le Niger accueillera le Forum des Mines et du Pétrole ECOMOF en octobre 2020
Une cérémonie consacrée à la signature d’un protocole d’accord entre le Niger et la Commission Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour l’Organisation du Forum des Mines et du Pétrole ECOMOF 2020 a eu lieu hier matin à Niamey. L’évènement d’envergure sous régionale vise à fournir une plateforme unique aux principaux acteurs des secteurs minier et pétrolier de la Communauté pour qu’ils s’engagent en permanence dans un dialogue inclusif et participatif sur la manière de renforcer cette industrie. Une occasion également de coopérer, de faire une évaluation complète et de définir certaines perspectives de développement connexes. Pour officialiser cette cérémonie importante pour le Niger, le ministre d’Etat, ministre du Pétrole et également le ministre leader de l’ECOMOF 2020 et le Commissaire des Mines et de l’Energie, M. Sediko Douka ont procédé à la signature de ce protocole d’accord en présence du ministre des Mines, M. Hassane Barazé Moussa et la ministre Déléguée chargée de l’Intégration africaine Mme Lamido Ousseini Salamatou Bala Goga et des Commissaires de la CEDEAO.
«L'Afrique de l'Ouest est dotée d'abondantes ressources géologiques. Nonobstant toutes ces ressources, la sous-région n'a pas su tirer un maximum de profit dans le cadre du développement des pays membres de la CEDEAO. Cela a poussé la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement à instituer l'organisation du forum des Mines et du Pétrole tous les deux ans » a rappelé le ministre d’Etat, ministre du Pétrole M Foumakoye Gado. Ce forum, dit-il, constitue une plateforme biennale de coopération pour faire la promotion et le développement du secteur géo-extractif dans l'espace CEDEAO. L'ECOMOF vise également à mettre en évidence le développement des technologies et un dialogue continu et inclusif pour le développement du secteur. C'est aussi une occasion de coopérer et de définir certaines perspectives de développement connexes.
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Signature des deux Accords Exécutifs entre la République du Niger et la République d’Italie : Près de 5 millions d’Euro pour deux projets d'électrification rurale et d'aménagement de la Sirba
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou et l’ambassadeur d’Italie au Niger, SE. Emilia Gatto ont procédé hier soir, à la signature des deux accords à Niamey. Il s’agit du Projet d'électrification rurale photovoltaïque au Niger (Départements de Keita et Illéla) doté d'une subvention de 3 millions d'Euro soit 1.967.871.000 FCFA et du Projet d'Aménagement d'une retenue d'eau pour la régulation de la SIRBA doté d’un financement de 2.850.797 d'Euro, soit 1.867.272.035 FCFA.
Après la signature et l’échange des documents entre les deux parties, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangère et de la coopération a précisé que le premier Projet d'électrification rurale photovoltaïque au Niger (Départements de Keita et Illéla) d’un montant de 3 millions d'Euro soit 1.967.871.000 FCFA a pour objectif général de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des populations rurales du Niger par l'accès aux services énergétiques modernes. «Ce projet vise spécifiquement à valoriser les ressources énergétiques nationales par l'installation des systèmes photovoltaïques ou hybrides dans les départements de Keita et Illéla (Région de Tahoua)», a-t-il indiqué.
Pour ce qui est du deuxième Projet d'aménagement d'une retenue d'eau pour la régulation de la Sirba, d'un montant de 2.850.797 d'Euro, soit 1.867.272.035 FCFA, il a, selon le ministre Hassoumi Massoudou, pour but d’améliorer la prévention des inondations, en atténuant les effets d'ensablement et en favorisant la production, et la sécurité alimentaire à travers l'accroissement de la production agricole. «Ce projet vise, de manière spécifique, à réaliser la réglementation de la Sirba à des fins de prévention des inondations et à la production hydro-agricole», a-t-il souligné.
Par ailleurs, M. Hassoumi Massoudou a précisé que les objectifs assignés à ces deux projets cadrent parfaitement avec la politique du gouvernement et le Plan du développement économique et social (PDES) du Niger dans ses volets de sécurité alimentaire, infrastructurel, environnemental et de bonne gouvernance. «La signature de ces accords me réconforte davantage en ce qu'elle vient renforcer le dynamisme de la coopération nigéro-italienne vieille des premières années de l'indépendance de notre pays. Ce qui prouve une fois encore que le Niger figure toujours parmi les pays africains de très forte concentration d'aide publique au développement de l'Italie», s’est-il réjoui. Le ministre d’Etat, M. Hassoumi Massoudou a remercié les autorités italiennes, pour les appuis multiples et multiformes à l’endroit du Niger.
Pour sa part, l’ambassadeur d’Italie au Niger, SE. Emilia Gatto a salué la coopération entre la République d’Italie et la République du Niger. «Cette signature est la conclusion d’un processus qui a commencé depuis quelque temps pour la finalisation de deux projets qui sont dans deux secteurs très importants notamment l’électrification rurale et la régulation du flux de la Sirba», a-t-elle conclu.
Yacine Hassane(onep)
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Signature du Protocole d’Accord entre le Gouvernement et le Cadre de Concertation des Syndicats de l’Education (CCSE) : Les deux parties s’accordent sur la plupart des points de revendication
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd. Mamoudou Djibo, président du Comité Interministériel de Négociation avec les partenaires sociaux du secteur de l’éducation, a présidé, vendredi dernier dans la salle de banquet de la primature, la cérémonie de signature du protocole d’Accord entre le Gouvernement et le Cadre de Concertation des Syndicats de l’Education (CCSE). Au terme de cet accord, les deux parties se sont entendues sur plusieurs points inscrits à l’ordre du jour des négociations. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’Education Nationale et de plusieurs responsables de la Primature, ainsi que des responsables du cadre syndical.
Cette signature est intervenue suite à des négociations engagées entre les deux parties conformément à la plateforme revendicative déposée, le vendredi 3 décembre 2021, par le CCSE. Cette plate-forme comprend 13 points objet des négociations qui ont été ouvertes officiellement le 9 mars 2022 entre les deux parties sous la présidence du président du Comité interministériel de négociation avec les partenaires sociaux du secteur de l’éducation et de la formation. Ainsi, à l’issue de ces négociations les deux parties se sont accordées sur plusieurs points. Du point 1 qui concerne le partenariat, les deux parties se sont réjouies de l’implication des syndicats dans les réflexions relatives au système éducatif. Les syndicats ont exhorté le gouvernement à maintenir cet élan de concertation.
Du point 2 relatif au recrutement pour mettre fin à la contractualisation dans le secteur de l’éducation et de la formation, les deux parties se sont réjouies de l’engagement du Président de la République qui a décidé de ce recrutement. Elles se sont convenues de poursuivre les discussions pour l’élaboration d’un plan de résorption du stock des enseignants contractuels. Aussi, tous les enseignants contractuels âgés de 45 ans seront recrutés comme enseignants contractuels de la fonction publique afin de bénéficier d’une pension de la retraite. Enfin, pour le recrutement de 2.150 enseignants contractuels du secondaire aux emplois de la fonction publique, le CCSE a accepté l’évaluation conformément aux textes, soit un critère de recrutement à la Fonction Publique.
Pour le point 3 concernant le paiement à terme échu des pécules des enseignants contractuels et les salaires des DAP/CEG, à ce niveau, le gouvernement s’est engagé à payer les pécules à terme échu. Tous les ministères concernés prendront les dispositions nécessaires pour rendre cet engagement effectif. Le gouvernement s’est aussi engagé à payer les arriérés des pécules et des salaires en deux tranches à savoir fin mars 2022 et fin juillet 2022. Le CCSE s’est engagé à sensibiliser ses militants. Du point 4 concernant la formation, le gouvernement a marqué son accord sur l’ensemble des sous points sauf les concours qui sont régis par les textes auxquels il faut s’y conformer. Sur le point 5 concernant les promoteurs des écoles privées, le gouvernement a marqué son accord et s’est engagé à veiller à l’application des textes. Du point 6, la mise en solde est en cours. Pour le point 7, sa satisfaction est prise en charge dans la modernisation en cours au ministère des Finances avec l’automatisation des actes de gestion. Avec cette nouvelle application, le ministère des Finances rassure les syndicats que les coupures ne seron plus opérées sur les indemnités. Aussi, pour l’arrêt de coupures de salaires des enseignants sans procuration, le gouvernement a marqué son accord. Le Ministère des Finances doit prendre toutes les dispositions pour que la cotisation syndicale se paie selon la réglementation en vigueur.
Au point 8, le gouvernement a accepté la modification du décret n°2016/309/PRN/MEP/A/PLN/EC/MES/MFP/RA du 29 juin 2016 portant statut particulier des fonctionnaires du cadre de l’éducation pour prendre en compte le reclassement des instituteurs adjoints catégories C1, titulaire du BAC, en instituteurs catégorie B1. Du point 9, le gouvernement reconnait que les incidences sont un droit avéré qu’il faut solder. Un montant mensuel de 100 millions sera à cet effet dédié jusqu’à apurement total des incidences financières. Les points 10 ; 11 ; 12 et 13 ont été aussi examinés par les deux parties sur lesquels elles se sont accordées. Les deux parties ont aussi convenu de la mise en place d’un comité de suivi de l’application des dispositions dudit protocole d’accord. Le protocole d’accord a été signé par le président du Comité interministériel chargé de négociation avec les partenaires sociaux du secteur, Phd. Mamoudou Djibo, pour la partie gouvernementale et pour la partie syndicale, les co-coordonnateurs du CCSE M. Djariri Labo Seidou et Ibrahim Chaibou.
Ali Maman(onep)
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Signatures de deux protocoles d’accord : Le gouvernement et les partenaires sociaux du secteur de la santé trouvent un terrain d’entente
La salle de réunion de la Primature a servi de cadre, hier après midi, pour la signature de deux (2) protocoles d’accord entre le gouvernement et le Syndicat des Médecins Spécialistes (SMES) d’une part et d’autre part avec le Syndicat des Pharmaciens, Médecins, Chirurgiens et Dentistes (SYMPHAMED). La partie gouvernementale composée du ministre de la Santé Publique de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Maïnassara, celui de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Dr Ibrah Boukary, le ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou et la ministre déléguée auprès du ministre des Finances, chargée du Budget, Mme Tchousso Rahamatou Oumarou Tchiani et les Secrétaires généraux du SMES, M. Yayé Ousmane Boubacar et du SYMPHAMED, M. Illa Alhassane, ont tous apposé leurs signatures sur les documents d’accords.
Pour le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Dr Ibrah Boukary, qui tirait la synthèse des travaux, après cinq (5) rounds, les parties prenantes sont parvenus à deux accords sur les deux (2) points de revendication pour le Syndicat des Médecins Spécialistes et sur les quatre (4) points revendicatifs du Syndicat des Pharmaciens, Médecins, Chirurgiens et Dentistes. «Les différents rounds de négociations se sont déroulés dans un climat de convivialité, de compréhension, de respect mutuel et surtout dans un esprit de responsabilité et de réalisme, qui ont permis d’avoir ces résultats combien importants pour toutes les deux parties. Au nom du gouvernement, nous remercions l’ensemble des acteurs, qui se sont mobilisés pour nous permettre d’aboutir à ces résultats», s’est réjoui le ministre Ibrah Boukary.
Pour sa part, le Secrétaire général du Bureau Exécutif National (BEN) du SMES, M. Yayé Ousmane Boubacar a noté que, c’est suite au congrès ordinaire de son syndicat tenu le 23 janvier 2021 à Niamey, que ledit syndicat avait revendiqué la création d’une nouvelle catégorie hors échelle pour les médecins spécialistes. Lors des rounds, les deux parties ont convenu de mutualiser le plaidoyer pour l’adoption de cette catégorie. «Par rapport au deuxième point de revendication relatif au recrutement direct des médecins spécialistes à la fonction publique, les deux parties se sont accordées à mutualiser le plaidoyer en vue de l’adoption des deux projets de textes y relatifs dans les meilleurs délais», a précisé le syndicaliste.
Quant au SG du BEN/SYMPHAMED, M. Illa Alhassane, il a rappelé que, son syndicat a posé quatre points de revendication à savoir ; l’adoption d’un statut autonome pour les pharmaciens, médecins et chirurgiens-dentistes ; le recrutement à la fonction publique de tous les pharmaciens, médecins et chirurgiens-dentistes ; le règlement des incidences financières, des arriérés de bourses et le paiement des bourses à terme échu ; le rehaussement des indemnités des pharmaciens, médecins et chirurgiens-dentistes, compte tenu du contexte d’insécurité, de la covid-19 et de la cherté de la vie. «Toutes ces revendications ont été prise en compte par le gouvernement et l’essentiel de celles-ci sont en voie d’être satisfaites, tandis que d’autres dépendent de la disponibilité de la trésorerie nationale et seront à terme, elles aussi, satisfaites», a noté M. Alhassane.
Les deux responsables syndicaux se sont eux aussi réjouis du bon climat qui a prévalu lors des négociations avec le comité chargé de les conduire. Ils ont aussi exprimé le besoin de voir toutes ces revendications satisfaites et ont appelé le gouvernement à respecter ses engagements dans l’intérêt de leurs militants.
Enfin, le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Dr Ibrah Boukary pris l’engagement que, le gouvernement et le comité feront tous pour la satisfaction totale des points des revendications relatifs audits protocoles d’accord signés avec les deux syndicats.
Mahamadou Diallo(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Signe de temps - Des larmes et des pleurs : 9 avril 1999 - 9 avril 2017
II y a des évènements qu’on ne peut jamais oublier et qui se fixent dans la mémoire collective, d’une Communauté, d’un Peuple ou d’une Société . IIs meublent toute une mémoire Collective. Surtout au Niger où nous avons une culture et des traditions de souvenirs dédiés à nos parents et aux dignes fils de la Nation . Ceux qui ont tout donné à leur pays et qui furent victimes d’un audieux assassinat alors qu’ils se battaient pour l’honneur et la dignité humaine .
IBRAHIM MAINASSARA BARE DEMAIN LA VERITE
Cela fait 18 ans jour pour jour , que le Généra BARE, ancien Président de la République du Niger a été lâchement assassiné sur le Tarmac de l’Escadrille Militaire de Niamey au cours d’une mission qu’il devrait effectuer à l’intérieur du Niger dans la Région de Tillabéri à Inatès . Un complot sans doute qui a abouti à cette indigne liquidation d’un homme qui avait l’intention de réconcilier les nigériens, alors en perte de vitesse . Assassiné par un ou des mains criminelles , dans l’unique objectif de piller les ressources du pays , de créer le désordre et le chaos là où l’espoir commençait à renaitre .Dans un de mes livres, Construire le Niger – Conribution à l’Edifiction d’un Etat de Droit - Imprimerie BON BERI Niamey Niger, 2007 je donnai ma version des faits sur cet assassinat . Je rappelai « que la veille du geste criminel , toute l’opposition avait déclaré que « le Général BARE était un obstacle à la Démocratie » et l’assassin n’avait accompli qu’un voeu » J’ai cité d‘ailleurs tous les leaders politiques de l’époque . Ils s’y reconnaitront sans doute .
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Signe de temps : Le niger honoré (Par Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO)
L'histoire se tisse avec des hommes, des événement qui matérialisent notre existence humaine, un passage ou séjour éphémère. II appartient à la mémoire collective de la conserver.
Nous pensons que l'occasion est trop belle pour laisser sous silence ce grand et important événement qui sera organisé par notre pays sous peu. Il s 'agit vous l 'avez déviné de cette rencontre africaine qui rassemblera des centaines de millions de personnes parce que concernant plus d'un milliards des populations de notre continent l'un des 5 qui constituent le globe terrestre .Nous associons notre Tribune et porte voix du site web nigerdiaspora qui a tant donné, tant informé, tant écouté et tant, rapproché notre Pays en nous offrant un lieu d'échanges et de débats parfois contradictoire, mais serein et cordial . Car derrière cet arbre à palabres se cache un Nigérien du nom de Boubacar Guédé qui depuis Bruxelles en Belgique écoute et défend son pays avec toutes ses valeurs traditionnelles. Et cela sans jamais râler ni protester en digne, courageux et honorable fils du pays. Nous lui devons beaucoup et disons merci et encore merci à ce fils qui fait notre fierté.
Notre pays le Niger va abriter au mois de juillet le 33 è Sommet des Chefs d'Etats et de Gouvernements de l'Union Africaine l'UA . À cet effet, les préparatifs vont bon train et toute la population s'est jetée à l'eau pour accueillir nos hôtes de marque venant des 55 Etats et ceux des autres Continents. Pendant que le pays est en chantier les citoyens se sont résolument engagés dans des actions de salubrité et de contributions tous azimuts pour donner à notre pays un visage attractif et rayonnant, digne des belles fêtes. Les divers partenaires du pays ne sont pas en reste comme le FAFPA et l EFOPPRIMES , cette École de Formation Professionnelle Privée aux Métiers de Sécurité a s'est même vue confiée la formation de 350 Agents en Protocole .. C'est durant plusieurs semaines que ces jeunes futurs cadres du Protocole d'Etat ont profité d'une formation en technique de communication protocolaire et de Sécurité également. Cela grâce à des spécialistes en protocole du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération du Niger ainsi que d'imminents experts, anciens diplomates. Une quinzaine de chauffeurs dont 4 conducteurs de bus ont également bénéficié d'une formation dans la conduite sécurisée ainsi que des règles de conduite à travers de bons usages de comportements humains, très chers au peuple nigérien ainsi qu'aux Africains
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Signe de temps : mais, ou allons nous ? (Par Par Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO)
Notre continent africain, nos Etats et nos peuples souffrent chaque jour, depuis bientôt une vingtaine d’années. Mais, tous ces déchirements et toutes ces déchirures, toutes ces destructions qui ont pris racine sur notre continent, viennent d’abord d’ailleurs. Disons des règlements de comptes et des confrontations à travers des guerres larvées parfois injustes pour montrer des muscles à des pays souverains que l’on veut tenir en laisse, coûte que coûte. Les grandes Nations, développées se jouent de nous en voulant nous faire marcher à la baguette tels des écoliers qui refusent d’écouter leur ancien Maître. Pour avoir décidé de se prendre en charge en allant encore chercher le savoir ailleurs. Ce que recommande notre livre Saint, le Coran et le Prophète Mohamed Salut soit sur lui, l’a confirmé cela peut coûter et a couté très cher à des Peuples ou à des dirigeants qui tentent d’aller nouer d’autres relations hors du pré-carré traditionnel. Gare à ceux qui veulent changer de pensée pour aller fouiner chez l’autre et prendre leur envol.
DES CAS CONCRETS
L’ IRAK DE SADDAM HUSSEIN
LA LIBYE DE MOMMAR KADDAFI
LA SYRIE DE BACHAR EL ASSAD
Certes d’autres pays ont connu la foudre de l’ancien colonisateur. Nous n’avons pas le temps de lister les peuples qui ont été victimes des agressions des puissances européennes et autres pays, mais nous avons retenu ces trois pays qui ont en commun une langue et une civilisation. Nous pouvons ignorer les vraies raisons qui ont conduit l’Amérique des Georges BUSH et la France de Nicolas SARKOZY, à vouloir rayer de la terre si non de la carte mondiale ces trois pays, précités . Cependant, quelqu’en soit le crime commis par leurs dirigeants ou le mobile qui a conduit à cet acharnement qui a valu la liquidation physique de Kaddafi et de Saddam, nous pensons et trouvons que cela relève purement et simplement d’un crime contre l’humanité. Mais surtout au regard des seules conventions Internationales, une véritable violation des Droits humains et des lois qui régissent les guerres et qui protègent les droits des pays victimes.
Si tant il faut croire en la grandeur et à la démocratie de ces grandes puissances (qui d’ailleurs n’ont pu le devenir que grâce à nos peuples d’Afrique et d’ailleurs qui les ont sauvés, en versant leur sang) nous décelons en elles également l’instinct de destructeurs.
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Signe de temps / Afrique et pouvoir : un debut de sagesse ?
La semaine passée encore, les évènements inédits, avaient bousculé l’actualité . ll s’agit , vous le devinez, d’une importante décision juridique , curieusement dictées d’Afrique, de ce continent qui a toujours été mauvais élève de la démocratie depuis l’occupation coloniale .Un continent d’où nous viennent des sirènes qui ne véhiculent pas toujours de bonnes nouvelles , dans tous les domaines , surtout politiques et sociaux . Un continent qui , pourtant possède tout pour réussir mais qui , malheureusement , reste à la traine, à la une de l’actualité qui nous apprend des choses tristes, mauvaises, ignominieuses , bouleversantes et incroyables sur nous .Et pourtant , il se passe parfois de bonnes choses .
L’AFRIQUE POUBELLE ET VICTIME DE TOUTES LES INJUSTICES
Des bateaux entiers ont eu à déverser des tonnes de déchets dans des pays où ceux qui gouvernent ferment les yeux, complices sans doute . De mèche et de connivence avec ces assassins, ces criminels qui viennent raccourcir notre existence, nous laissant avec nos malades et nos morts . En polluant ainsi nos villes également dont l’atmosphère irrespirable, contribue à effacer notre race noire , du moins à la réduire, de la terre sinon de la planète . De nos jours encore , ces populations vivant au bord de la lagune , continuent de réclamer justice aux pouvoirs et aux responsables de cette ignominie , qui restent motus et bouche cousue . Une pollution qui a fait des centaines et des centaines de handicapés . Déjà , depuis la nuit des temps , certains blancs avaient programmé notre mort lente soit en freinant la natalité ou en nous envoyant des produits et autres médicaments pharmaceutiques ou produits de consommation périmés. Après nous avoir dépouillés de toutes nos richesses naturelles brutes, qu’ils transforment chez eux , pour nous les revendre encore dix fois plus chers . Nous sommes ainsi perdants sur toute la ligne , pauvres de nous . En prenant l’exemple de l’arachide que l’on nous avait obligés durant ( l’administration coloniale ) de cultiver, une tonne achetée chez nous coûtera dix fois moins chère qu’un Bounty , espèce « d’amuse gueule » deux gousses d’arachides que l’on achète dans les stations de métros d’Europe . Inutile de calculer les centaines de millions de francs qui nous sont subtilisés, malicieusement. Et on continue de nous traiter de fainéants ou de « bons à rien » . En prenant l’exemple du Niger, notre pays, où nous produisons entre autres de l’uranium qui alimente les trois quarts des immeubles, des habitations, des places publiques, des entreprises, des hôpitaux , des gares , des autoroutes et mêmes les prisons , de France ou d’autres pays , alors que notre pays, y compris la capitale, manquent d’électricité et subissent des incessantes pénuries d’essence . C’est bien le cas du géant Nigéria , grand producteur de pétrole où les queues devant les stations d’essence ne se comptent plus . Ironie du sort ! Une honte pour le continent où d’ailleurs , les autres pays, ne font pas mieux dans ce domaine et dans bien d’autres également .
COMMENT EN SOMMES NOUS ARRIVES-LA ?
La réponse se trouve à côté puisque nous sommes en partie responsables de ces dérives . On ne peut pas faire des omelettes sans casser les œufs . C’est ainsi qu’il n’y a pas de corrompus sans corrupteurs . Nous avons laissé faire en croisant les bras et ceci ne date malheureusement pas d’aujourd’hui . On nous gifle et on nous dit de sourire ou de dire merci . A défaut, de tendre l’autre joue. En dépit de notre colonisation , transformée en souveraineté nationale , nous nous n’avons pas su ou voulu rompre avec ces aspects coloniaux qui entravaient nos aspirations . Et depuis, cela est devenu presqu’une religion puisque de pouvoir en pouvoir et de régime en régime , nous avons reconduit ces manières de faire , sans nous en inquiéter des conséquences . Nous payons le douloureux prix de ces comportements qui nous collent désormais à la peau , mettant en péril notre souveraineté . Et si seulement , nous avions écouté ou suivi les conseils ou les pas de nos devanciers , ceux qui s’étaient révoltés contre cette domination coloniale et qui ont pour noms, Kwamé N’Krumah, Gamal Abdel Nasser, Djibo Bakary, Jomo Kenyatta , Oum Nyobé, Awolowo, Alioune Diop Cheick Hamidou Kane Birago Diop ,Patrice Emery Lumumba, Evariste Kimba , Jérome Anany , Toussaint Louverture, , Léon M’BA, François Tombalbaye, Modibo Keita, Diallo Telli , Sékou Touré, Ousmane Dan Galadima Laurent Gbagbo ect … pour ne citer que ceux-ci et nos cadets Thomas Sankara, Marien N’gouabi , Ibrahim Baré MaÎnassara , tous trois lâchement exécutés Ceux dont l’histoire a retenu les noms. Nous sommes responsables de notre retard puisque nous sommes indépendants depuis plus de 6O ans pour la plupart de nos Etats et d’autres plus .Comment pouvons nous, comprendre que nos Etats ne puissent pas maitriser aujourd’hui nos richesses et notre destin ? L’ une des principales causes est notre manque de cohésion qui pourtant est l’un des articles premiers de la charte de notre Organisation Panafricaine , l’OUA d’abord ensuite l’UA censée légitimement créer ce cadre . Cette Organisation continentale devrait nous éviter ce braquage institutionnel en servant de garant et de caution , sinon d’avocate à nos Etats respectifs , pour parer à ces détournements qui n’ont de nom qu’un enlèvement des nos richesse et des nos biens . Nos Etats trop fragiles auraient gagné en se soutenant les uns les autres dans ce combat inégal qui oppose nos pays à ces monstres qui nous écrasent sans pitié. Et dire que nous sommes au moins 54 Etats et pays qui composent l’UA sur un continent face à 27 pays européens qui nous trainent et qui nous imposent leur dictat, au grand dame du plus grand nombre que nous sommes . Et pourtant, nous sommes la mère de l’humanité d’où tout est parti y compris l’homme de Cro-Magnon l’ancêtre de l’homme . Nous sommes aussi le continent de l’avenir , nous rabâche-t-on à longueur des journées tout au long des grandes rencontres panafricaines et internationales Oui, nous le savons et en sommes conscients, seulement que fait –on pour cela ? Oui, nous sommes le continent de l’avenir à entendre ou lire Anne Cécile Robert , journaliste, écrivain et éditorialiste du journal le Monde diplomatique et qui plaide notre cause dans son livre : « L’Afrique au secours de l’Occident. Editions 2OO4 et 2006 Atelier Paris » Et notre ainé le Pr Joseph Ki Zerbo dans son livre « A quand l’Afrique ? » Edition Aube pour nous interpeller sur notre inertie dans notre propre construction culturelle. Sinon comment comprendre que nous , les peuples d’Afrique auprès de qui les savants et philosophes, écrivains comme Platon , maître d’Aristote, Pythagore et tant d’autres qui avaient quitté leur France et leur Europe natales pour aller chercher le savoir la où il se trouvait que l’on nous ignore ? Plus précisément en Afrique du Sud pour apprendre l’anglais et les mathématiques africaines ainsi qu’au Congo. Depuis plusieurs siècles l’Afrique fut le berceau aussi des mathématiques africaines , et durant plusieurs années ces français savants ou savants français dont le père du Théorème Pythagore aient pu bénéficier des bourses d’études de leurs pays pour aller en Afrique compléter leurs connaissances . Alors que , ni les livres, ni les manuels d’histoire de France ou mondiale, n’en n’ont jamais fait cas ni la moindre allusion On nous parle pourtant des hommes qui ne méritent pas que leurs noms figurent dans des livres, et qui curieusement sont cités en référence à tel ou tel autre exploit . Pendant que les éminences grises noires et le continent africain sont ignorés et considérés comme des personnes et un lieu qui ont tout appris , ailleurs chez les autres. On atteste même que n’avons jamais rien appris aux autres Mais, la question que je pose ici et qui me taraude comme dit l’autre , est celle de savoir si les cerveaux de France ou d’Europe , ont comme référence entre autres Platon, Pythagore, Aristote , que dire de l’Afrique et de ses savants auprès de qui ils sont allés acquérir les mathématiques ? Parce que même si « l’élève a acquis des connaissances comme son maitre , il n’en demeure pas que ce dernier est la source de la réussite , en partie de celui qui est venu apprendre . .II est tout à fait logique, qu’en matière de savoir ou de connaissances, tout le monde peut aller les chercher là où il y en a Notre livre Saint le Coran précise « que l’on peut aller jusqu’en Chine pour chercher le savoir » Ce qui est une bonne chose, mais pourquoi ne fait on pas cas de l’Afrique en tant que détentrice de connaissances depuis la nuit des temps ? Et qui ont aussi servi à d’autres peuples. Cependant , si les Européens ont honte ou ont peur que l’humanité sache que leurs savants étaient allés en Afrique pour se ressourcer , alors qu’attendent les africains qui le savent pour en parler en dénonçant cette supercherie qui fait croire que nous avons toujours été à la remorque des connaissances des autres ? Nous devons en parler et même insister pour remettre l’histoire à l’endroit et que mêmes si nous sommes nègres , nous avons notre part dans l’éveil de la conscience universelle afin que l’on retienne le rôle que notre continent et sa civilisation ont joué depuis la nuit des temps . Nous sommes responsables de ces dérives qui nous mettent en porte à faux avec nos valeurs et la réalité des fais biaisés à notre détriment. A tort. II n’est nullement question d’un tiraillement ni d’un quelconque règlement de comptes mais, de mise à jour d’une vérité longtemps occultée, laissant dans l’ombre une grande partie de l’histoire de l’humanité . Nous ne sommes pas là pour refaire ni le monde ni l’humanité ni pervertir l’histoire. Mais , nous voulons que la vérité soit dite afin que le monde noir et les générations toutes confondues soient éclairés en réhabilitant des faits historiques . Nous avons toujours appris l’histoire des autres et ne l’avons jamais contestée . Alors c’est au nom de cette raison que nous voulons que la notre toujours , sinon parfois écrite et rapportée par d’autres, soit mise également à jour .Ceux qui avaient effacé notre histoire , ont pris une lourde responsabilité et doivent nous restituer le pan de celle qui est restée cachée . Ceux qui pouvaient nous la retrouver sont sous la terre et je ne citerai ici que quelques uns dont les Professeurs Cheick Anta Diop, Hampathé Bâh , Joseph KI Zerbo , Boubacar Bâ . Léopold Kaziendé . IIs sont nombreux hélas qui ne sont plus de ce monde .Et ceux qui sont encore là les Pr Wolé Soyanka, Alioun Nouhoun Diallo , Laurent Gbagbo sont âgés et ont durant toute leur existence été harcelés par le pouvoir colonial et sont hélas craints , dans leur propre pays . Alors , nous n’avons qu’une solution , c’est celle de prendre nos responsabilités en disant toute la vérité historique sur l’époque de nos ancêtres avec naturellement des historiens et scientifiques français . Pourquoi pas avec d’autres qui pourraient se joindre à nos grands chercheurs africains comme le Pr M’Bokolo, afin de creuser plus profondément notre histoire commune enfuie quelque part dans les profondeurs des entrailles de notre mère, cette terre d’Afrique . II est un devoir moral qui nous interpelle tous si nous voulons que nos consciences dorment en paix . Nous avons un porte voix en la personne de notre parent , Mr Alain FOCA, pour nous vulgariser notre histoire en en parlant longuement dans son émission : Archives d’Afrique qu’il a intelligemment créée et qu’il anime avec brio . Comme il le fait souvent et qui nous éclaire sur notre vécu. II est certain que demain ne sera pas la veille pour obtenir gain de cause ni atteindre notre objectif parce que nous rencontrerons les mêmes obstacles dressés par ceux qui n’en veulent pas de la réhabilitation de notre histoire Mais, comme on dit , vouloir c’est pouvoir et parce que l’Afrique dispose d’un nombre suffisant de chercheurs, d’historiens, d’intellectuels , des érudits , des savants et des sages .
LE REVEIL DE LA CONSCIENCE AFRICAINE
Je vais enfin aborder les raisons qui m’ont interpellé en écrivant cette longue plaidoirie, à la place des africains et de l’Afrique . C’est le lieu de justifier le titre de l’article « Afrique : un début sagesse ? » En effet , comme tout le monde, je suis soucieux des dérives et des situations difficiles que vivent les peuples africains . Vous avez compris que nous avons été agréablement surpris en apprenant que sur notre continent , une juridiction africaine a la Cour Suprême a rejeté totalement des résultats électoraux présidentiels Après d’ailleurs que tous les acteurs la CENI les Observateurs Internationaux, la Société Civile les aient avalisés . Dans un pays africain où le Président élu a même reçu des messages de félicitations y compris de Macron , le tout nouveau Président français . Nous sommes au Kenya . Une première à saluer , à encourager et à soutenir par tous les peuples d’Afrique et les politiciens de tous bords , surtout les juridictions et les oppositions et ces conrre- pouvoirs Une lueur d’espoir pour l’assise démocratique dans un continent où seuls les coups bas , les arrangements, les magouilles ont toujours eu raison de la vérité et du droit . Mais si nous jetons un coup un regard dans le rétroviseur, nous nous apercevrons que cette action avait commencé en Gambie avec les élections Présidentielles que curieusement Yaya Djamel avait organisées mais accepté le résultat dans un premier temps avant de les récuser Avant que la pression de la rue et des pays membres ne le fassent partir après plus de 22 de ans de règne sans partage .Laissant un pays qui aura tant à faire avant de se redresser , les habitudes ayant la vie très dure . Cela mettra le temps qu’il faudra, mais nous espérons que tout finira par rentrer dans l’ordre.
LE KENYA : UNE EXCEPTION OU UN CAS D ECOLE ?
Quoi qu’il en soit ou qu’on dise, il s’est produit un phénomène nouveau , celui de voir une Cour Suprême dire le droit, tout le droit, les yeux dans les yeux , sans tergiverser ni avoir peur . C’est une première en Afrique également que de voit un président élu , désavoué après avoir été déclaré vainqueur face à son challenger . La CNI et les traditionnels Observateurs Internationaux, avaient clos le dossier en disant que tout s’était déroulé dans le meilleur du monde et qu’il fallait passer à la prochaine étape : l’investiture . Mais , c’est méconnaitre les capacités juridiques de la Cour Suprême qui avait mis fin à ce dilemme risquant de remettre en cause tout le fondement d’un Etat . Le Président élu avait accepté le verdict de la Cour qui avait décidé de la tenue des nouvelles élections, le 17 Octobre prochain , avant de condamner l’invalidation du scrutin qui lui donnait gagnant puis perdant ensuite. La campagne a déjà débuté et souhaitons tous que le meilleur gagne et qu’à l’issue de cet affrontement , que chaque partie accepte la place, disons le record que le peuple aura donné à chaque candidat .Le droit et le peuple auront gagné en donnant une véritable leçon de démocratie pour les consultations à venir sur l’ensemble du continent africain Mais, comme disait la mère de Napoléon Bonaparte 1er er lorsqu’on lui annonçait que son fils était devenu Empereur de France « Pourvu que çà doura ! » En effet , une sagesse dit qu’il ne s’agit pas d’obtenir ce qu’on cherche mais c’est de pouvoir le garder. Mais, est - ce pas un retour de l’Afrique aux sources de sa démocratie traditionnelle de la nuit des temps pour cette mère de l’humanité ? Attendons de voir .
Abdoulaye HASSANE DIALLO
Dr en Sciences Politiques, Journaliste, Ecrivain
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Signe de temps / Hama Amadou à la rencontre de la diaspora touarègue en Europe : visite de courtoisie ?
Je suspends mes séries de publications sur l’OUA et l’UA ainsi que celles que j’ai commencées sur les Indépendances, les Conférences Nationales et les Tables Rondes. Actualité oblige !
En effet, il s’agit de la rencontre traditionnelle de la Diaspora Touarègue en Europe qui a eu lieu du 22 au 23 Juillet 2017 dernier en Normandie. Un rassemblement culturel périodique traditionnel qui est propre à toutes les Communautés non seulement nigériennes mais mondiales, pour échanger et festoyer. Cela depuis la nuit des temps et qui n’a jamais donné lieu à des polémiques ou autres velléités. Chaque année sinon épisodiquement ou périodiquement, ces genres de rassemblements sont mêmes conseillés et s’inscrivent dans une logique de la construction du renforcement de l’unité nationale et de la sauvegarde des acquis. Une Nation et un pays sont construits à l’image d’un puzzle où chaque élément se rattache et s’incruste dans l’autre pour créer la maison ou la bâtisse commune. Les Communautés demeurent ces éléments qui forment l’ossature d’un destin commun : Un pays, un Peuple, une Nation, une République, un Territoire où chaque partie contribue positivement au développement de tous, dans une diversité naturelle.
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Signe de temps les grands dossiers - Hama Amadou/Simone GBAGBO : Similitudes et Différences
Au delà de leur caractère politique et social, il nous revient d’analyser les liens, les similitudes et que dire, les différences, entre ces deux procès retentissants .Disons, quelle marge entre un Procès politique et celui de droit commun ? Où se trouvent la ligne de démarcation et la ligne rouge entre ces deux grandes bêtes politiques que sont HAMA Amadou et Simone GBAGBO qui se nourrissent de sève politique ? Deux politiciens qui dérangent tant , au point où leurs ombres planent sur tous les actes politiques qu’ils posent .Au point où ils sont toujours au cœur des évènements républicains, depuis fort longtemps, chacun au niveau de son pays .C’est aussi, fort de leurs convictions , de leurs idéologies , de leurs engagements et parcours politiques acquis depuis leur jeunesse .L’une avec son compagnon, opposant attitré à Houphouet Boigny .Encore jeune étudiant GBAGBO , s’était laissé endoctriner par celle qui l’aidera à escaler les marches du pouvoir, après avoir connu les emprisonnements et l’exode politiques .
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Signe de temps/Deux Généraux Nigériens : mission accomplie !
Dans la vie , il y a des évènements qui marquent et s’affichent , nous distinguant les uns des autres . II y a quelques jours, nous apprenions le départ à la retraite du Général d’Armée Seyni Garba, Chef d’Etat Major Général des Forces Armées Nationales et du Général de Corps d’Armée Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale Mounkaila Issa .
Si j’ai choisi de faire un papier sur ces deux Officiers Généraux c’est sûrement pour l’exception dont ils font au sein de nos FDS, depuis leur création le premier Août 1961 .
Même si les deux sont des corps différents mais , unis nous la même bannière des FDS, il n’en demeure pas qu’il deviennent un modèle pour avoir rempli honorablement et dignement leur belle carrière qui les a conduits des Ecoles Militaires à celles d’Officiers .En effet, notre Armée Nigérienne a une très longue histoire qui l’ a aguerrie et qui fait d’elle notre fierté nationale pour avoir connu et traversé des moments j’allais dire critiques au cours de son évolution . Dans le temps comme dans l’espace . Elle a évolué aux côtés des autres Armées sœurs africaines dont elle a toujours partagé les préoccupations Nos deux Généraux ont donné le meilleur d’eux pour avoir sacrifié toutes leurs vies à la Nation et à la République du Niger . Au cours de leur longue , difficile mais exaltante carrière, ils ont fait montre de bravoure, de courage, de bons cadres qui sont aujourd’hui les pionniers parmi ceux qui ont créé cette belle Armée Nationale . Lorsqu’on sait qu’à sa création l’embryon de notre Armée, se composait de deux contingents de 150 recrues et de quelques cadres qui se limitaient à moins d’une dizaine d’Officiers . Enfin quelques sous -officiers , dont le nombre se comptait au bout des doigts , reversés tous de l’Armée française demeuraient l’encadrement de nos Unités régulières sur l’ensemble du Territoire National D’ailleurs, chiffres à l’appui voici le nombre d’Officiers, Sous Officiers, soldats et hommes de Troupe qui avaient formé l’ossature de ce qui est devenu aujourd’hui en 2O18 une véritable Armée . Sous Officiers Adjudants Chefs 2 Adjudants 3 Sergents Chefs 19 Sergents 46 Hommes de Troupe : Caporal Chef 13 Caporaux 52 1ère classe 1O6 2 ème classe 44 Officiers 6 Récapitulation 6 Officiers Sous-Officiers 76 Hommes de Troupe 225 Total 307 effectifs Dans un prochain article je donnera en détail les Officiers , leurs noms ainsi que les promotions et les Ecoles qui les ont formés en France d’abord puis en Europe et en Afrique de 1956 à 1964 . Retenons tout de même que nos FDS sont loin d’être peuplées de soldats sac à dos ou d’analphabètes qui obéissent et exécutent sans comprendre Les meilleures ingénieurs pilotes, économistes et scientifiques se trouvent dans nos casernes C’est pourquoi notre armée doit aussi, inventer, créer et fabriquer en tant que corps d’intellectuel et d’élites pour mettre à la disposition de nos Etats et du pays la technologie scientifique Afin de nous mettre à l’abri de certaines contraintes que l’on tente de nous faire subir de l’Extérieur .
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Signer la pétition pour la protection des résidents d'Akouta et de l'environnement au Niger : Exiger une enquête sur les déchets radioactifs entreposés à Akouta-Arlit
Rejoignez notre lutte pour la sécurité des habitants d'Akouta et de l'environnement au Niger en signant la pétition
https://chng.it/WwT644C6x5
Après avoir fini d'exploiter la mine d'uranium, "près de 20 millions de tonnes de déchets radioactifs ont été entreposées, pendant plus de 40 ans, à l'air libre", sur site à Akouta, par la COMINAK, une filiale nigérienne d'ORANO/Ex-AREVA, selon des propos de Bruno CHARON, Ingénieur en physique nucléaire au laboratoire de la CRIIARD, association de protection de l'environnement, qui a analysé ces déchets et alerte sur les dangers pour les habitants et l'environnement. Propos rapportés cette semaine par Julie PIETRI de Radio France.
Cette révélation fait suite à plusieurs dénonciations par des ONGs locales qui soupçonnent des maladies liées aux mines d'uranium dans la zone.
Avec les vents du désert du SAHARA dans cette région et les soupçons répétés de radioactivité, il est nécessaire de mener une enquête scientifique indépendante et exhaustive, de la terre, de l'eau et de l'air, sur la gestion de ces déchets industriel, en termes de valeurs de contamination in situ et aux alentours, pour apprécier les conséquences éventuelles sur la vie dans la zone, depuis les débuts de la mine.
Par Hamma HAMADOU
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Sinistrés de la dernière saison des pluies : au quartier Gabougoura de Niamey, la reconstruction est toujours attendue
Image d'illustration« La pluie tombe, toutes les maisons en banco succombent dans mon pays natal le Niger ». Cette chanson du groupe de rap Lakal Kaney a 20 ans mais elle est toujours d’actualité. Au Niger, chaque année, la pluie arrive avec son lot de désolations : sècheresse et famine en cas de mauvaise pluviométrie, et quand elle est forte, inondation et effondrement de maison.
L’hivernage 2017 n’a pas échappé à cette règle. Une fois encore, la pluie a fait des sinistrés. À Niamey, Gabougoura figure parmi les quartiers où les eaux de pluie ont fait le plus de dégâts. En une nuit d’averses, des dizaines de maisons tombées. Sans attendre, a affirmé le Chef de ce village, l’Etat, à travers les autorités régionales, est venu en aide aux populations sinistrées avec des vivres. Plusieurs autres aides ont suivi dont des tentes offertes par un partenaire de l’Etat, toujours selon le Chef de village de Gabougoura qui s’est exprimé au journal de 13h15 de la Radiotélévision Saraounia RTS de Niamey, ce jour jeudi 11/01/2018. Et M. Adamou Saley d’ajouter : « Ce que les populations sinistrées de Gabougoura attendent maintenant, c’est la reconstruction de leurs maisons ».
Dans la réponse qu’il a donné au micro de la même télévision privée Saraounia, M. Seydou Ali Zataou, Gouverneur de la région de Niamey a dit que les fortes précipitations enregistrées cette année ont fait s’effondrer plus de 1000 maisons dans différents quartiers de la ville. Partout l’Etat a fait ce qu’il a pu comme appui aux sinistrés. À Gabougoura, il a même été ouvert un district de santé pour répondre à leurs besoins de santé. L’Etat a donc assez fait, « c’est à chacun de fournir l’effort pour reconstruire sa maison », a fini par dire le Gouverneur Zataou.
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Sit-in des femmes du mouvement des femmes engagées pour la sauvegarde de la patrie : Les manifestantes exigent la levée des sanctions de la CEDEAO
Le mouvement des femmes engagées pour la sauvegarde de la patrie (FESPa), a organisé hier 18 octobre 2023, un Sit-in à la devanture de la représentation permanente de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), sis au quartier plateau pour manifester son mécontentement et exiger la levée des sanctions iniques et inhumaines imposée au Niger par les Chefs d’Etat de cette organisation. Ce grand rassemblement des femmes a vu la participation du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) représenté par le Colonel Major Abdourahamane Amadou, le Colonel Sidi Mohamed et le Colonel Ibro Amadou.
Ces femmes brandissaient des drapeaux du Niger, du Mali et du Burkina Faso en main, ou accrochés à leurs foulards pour certaines d’entre elles. Elles ont manifesté au rythme des multiples chansons composées en l’honneur des forces de défense et de sécurité et du Général de Brigade Abdourahamane Tiani. Ce grand sit-in qui a rassemblé toutes les associations des femmes notamment les épouses et les veuves des militaires, unies comme une seule femme autour du mouvement des femmes engagées pour la sauvegarde de la patrie pour appuyer les actions du CNSP et démontrer la détermination des femmes à se placer aujourd’hui au-devant du combat citoyen face aux forces impérialistes qui menacent la quiétude du peuple.
Présents sur les lieux, les représentants du CNSP ont tenu à encourager les femmes dans la lutte qu’elles mènent pour la souveraineté. Ils ont également appelé les femmes à poursuivre leurs actions, tout en restant vigilantes et attentives et à ouvrir l’œil face aux ennemies internes qui chercheront à saper cet élan amorcé par le Niger.
Auparavant, la présidente des femmes engagées pour la sauvegarde de la patrie (FESPa), Mme Maria Amadou, a lu une déclaration dans laquelle, elle fustige et dénonce les décisions de la CEDEAO et de l’UEMOA qui ont failli à leur devoir et déshonoré la mémoire des pères fondateurs de ces institutions qui les avaient créées dans le but de favoriser la vie en communauté, de faciliter la libre circulation des personnes et de leurs biens, de promouvoir et de soutenir le développement et au final de contribuer au bien-être des populations des pays respectifs.
Ce comportement laisse, se demande-t-elle, à penser que les dirigeants de la CEDEAO et de l’UEMOA auraient parié sur le sacrifice des Nigériens. « Sinon, comment pouvait-il en être autrement lorsqu’on sait que les premiers à en pâtir sont les populations civiles ? Est-il besoin de rappeler que les enfants, les femmes, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap seront les plus dramatiquement impactés ? Aujourd’hui, la crise humanitaire qu’ont provoquée ces sanctions est sans précédent », ajoute-t-elle. Les hôpitaux privés d’électricité, les produits et matériels vitaux bloqués, les denrées alimentaires bloquées, mettant en danger la vie déjà fragile et fragilisée de millions d’enfants, de femmes et de vieilles personnes. « N’eut été la résilience des Nigériens, la prompte et agissante fraternité des Etats frères tels que le Burkina Faso, la Guinée Conakry, le Mali et la clairvoyance des autorités du CNSP, des millions de Nigériens ploieraient encore sous l’insoutenable poids des sanctions inhumaines unilatéralement prises par ces institutions », souligne-t-elle.
Par ailleurs, la présidente a salué la résilience, la détermination et l’engagement ferme des Nigériens à mener à bon port le projet de refondation de notre pays le Niger tel que prévu par le CNSP. Tout en martelant énergiquement que cette présence massive des femmes, ici, ne consiste pas à quémander l’indulgence de la CEDEAO et de l’UEMOA, mais en tant que citoyennes, elles ont exigé la levée immédiate de ces sanctions illégales.
Hamissou Yahaya (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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Sit-in devant la représentation de la CEDEAO à Niamey : Le Mouvement Afrique sans frontières (MaSaF) exige la levée des sanctions infligées au Niger par l’institution régionale
Le Mouvement Afrique sans frontières (MaSaF), un regroupement des ressortissants des 15 pays membres de la CEDEAO, a organisé, hier mercredi 08 novembre 2023 devant la représentation de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Niamey, un sit-in pour exiger la levée des sanctions injustement imposées au Niger par cette institution communautaire de l’Afrique de l’Ouest.
Ils sont des milliers de manifestants, hommes et femmes de tous les âges, qui se sont massivement regroupés devant la représentation de la CEDEAO à Niamey pour dire «non aux sanctions imposées au Niger».
Prenant la parole à cette occasion, Me Lirwana Abdourahamane, représentant de ce mouvement, a déclaré que «le Mouvement Afrique sans frontières exige sans condition la levée immédiate et sans condition des sanctions illégales, inhumaines et anti-démocratiques prises par la CEDEAO à l’encontre du peuple Nigérien».
«Notre plaidoyer se veut pacifique, mais résolument engagé pour défendre le peuple Nigérien souverain, devant les juridictions internationales en cas de refus de la CEDEAO de ne pas se conformer aux textes fondamentaux de son organisation, de la charte des Nations Unies et de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples», a indiqué Me Lirwana Abdourahamane relevant que «il n’y a que des ressortissants de l’ensemble des pays de la CEDEAO, réunis comme une seule personne, pour exiger la levée immédiate et sans condition de ces sanctions dont les morts se comptent déjà par dizaines dans les maternités, hôpitaux et centres de santé du Niger, les dommages et intérêts socio-économiques, environnementaux au Niger ainsi que dans les pays limitrophes du Niger ».
«La CEDEAO, créée en 1975 avait pour objectif l’intégration économique des pays membres et la libre circulation des personnes et des biens dans cet espace. Aujourd’hui, 48 ans après sa création, la CEDEAO est au bord de l’implosion à cause des dernières décisions des Chefs d’Etats, plutôt dictées par un agenda extérieur à la CEDEAO, au lieu d’écouter la CEDEAO des peuples ici présente», a poursuivi Me Lirwana pour qui «depuis le 26 juillet 2023, avec l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie au sommet de l’Etat du Niger, avec le soutien massif de l’ensemble des Nigériens, le Niger vit une nouvelle ère de son histoire politique, une démocratie réelle (pouvoir par le peuple et pour le peuple) en cours de construction ».
Le représentant du Mouvement MaSaf a également rappelé que «de nombreuses manifestations ont été organisées par la société civile dans toutes les capitales africaines et dans le reste du monde avec une participation active de la diaspora, pour exiger la fin de ces sanctions». Mieux, a-t-il souligné, «une Alliance des Etats du Sahel a été scellée entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso, pour faire face à toute agression militaire dont le but est de déstabiliser l’ensemble de la région».
M. Ibrahim zataka, un member de ce movement soutient qu’il est «venu apporter» son soutien à «la société civile qui a organisé ce meeting pour contester et contraindre la CEDEAO, ou du moins les différents présidents de la CEDEAO hostiles au Niger, à lever les mesures illégales, illégitimes et cyniques prises contre le peuple Nigérien»/
«Nous sommes très heureux de constater que la communauté africaine ou du moins les ressortissants des pays membres de la CEDEAO sont là présents avec nous, ce qui nous réconforte dans notre action» a-t-il relevé avant d’appeler «le peuple Nigérien à se mobiliser davantage, à rester debout, parce que la lutte est longue, elle ne se fera pas vraiment en restant à la maison».
Il a également exhorté le peuple Nigérien à «sortir massivement, puisque que vous voyez les étrangers même sont là, pour nous soutenir, donc il n’y a aucune raison que les Nigériens restent chez eux entrain de faire autre chose».
Ibrahim Zataka a enfin espéré «ce plaidoyer recevra une réponse favorable, qui annoncera la levée des sanctions , le remboursement des dommages et intérêts subis pour que vive en paix et en harmonie la CEDEAO».
(ANP)
Source : https://www.lesahel.org/
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Sit-in Dr Elisabeth SHERIF au Rectorat depuis ce matin au rectorat : Le Discours prononcé
Tout d’abord je tiens à vous remercier de présence parmi nous, ce matin. Comme vous le constatez, je suis devant le Rectorat, pour protester contre l’exclusion discriminatoire dont j’ai fait l’objet en 2012.
En effet, après la soutenance d’une thèse en Science politique, avec la mention très honorable et les félicitations du Jury, à l’Ecole Doctorale de Science Politique de Bordeaux, j’ai été recrutée à l’Université en 2009, et notamment à la FSEJ, en tant qu’enseignante-chercheuse, contractuelle.
En 2012, l’université a rejeté ma 4ème demande de renouvellement de contrat, au motif d’une part qu’il n’y aurait pas de besoin d’enseignants-chercheurs de mon profil et d’autre part de ce qui a été qualifié de mon refus d’obéir à l’injonction de la présence effective au Département.
Je ne m’attarderai pas sur l’argument du manque de besoin d’enseignants avancé. En revanche, pour ce qui est de l’obligation de résider à Niamey, il faudrait savoir qu’on avait diagnostiqué une affection cancéreuse à mon enfant, qui a nécessité son évacuation sur Paris, car ne pouvant pas être soignée ici. Cependant, malgré la situation, j’ai pu m’acquitter de mes obligations contractuelles vis-à-vis de l’Université, mon employeur.
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Site de récupération des terres de Tchirofondou dans le département de Say : Un bel exemple de réussite
Dans le cadre de l’atelier régional sur le Renforcement de la Résilience à travers l’Innovation, la Communication et les Services sur les Connaissances (BRICKS) qui s’est tenu à Niamey du 17 au 21 juillet 2017, les participants venus des 12 pays du programme Sahel et Afrique de l’Ouest en appui à l’Initiative de la Grande Muraille Verte ont effectué une visite de terrain dans le département de Say, région Tillabéry. Cette visite leur a permis de découvrir le site de récupération des terres de Tchirofondou.
D’une superficie de 30 ha, le site de Tchirofondou était jadis un terrain complètement dénudé ou rien ne poussait. Aujourd’hui, avec l’intervention du Programme d’Actions Communautaires (PAC3), conjuguée aux efforts des populations dans cette zone, le site est verdoyant. L’espoir renaît petit à petit sur un espace qui n’avait auparavant aucune importance pour les populations et les animaux. Les activités de récupération ont débuté avec la construction des ouvrages en septembre 2014, suivie de la plantation de gommier et l’ensemencement des herbacées avec la participation des hommes et des femmes. Après un peu plus de deux années d’exploitation, la terre a retrouvé sa fertilité. En effet, la phase test du site a commencé en 2015 même si la campagne n’a pas répondu aux attentes des exploitants. Il a fallu la campagne d’hivernage 2016 pour voir un début de changement. C’est ainsi que le site avait produit une importante quantité de fourrage qui a fait l’objet d’une exploitation rationnelle par le comité de gestion.
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Situation à l’ANDP/Zaman Lahiya : L’ancien Ministre Ali Seini Gado écrit au Président Moussa Moumouni Djermakoye
Les militants de l’Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP/Zaman Lahiya) ne sont pas contents de la façon dont leur parti est géré. C’est ce que l’ancien Ministre Ali Seini Gado a essayé de faire comprendre au Président du parti Moussa Moumouni Djermakoye.
A travers une correspondance, en date du mercredi 23 août 2017, couchée sur trois (3) feuillets de rame A4, Ali Seini Gado, membre du bureau politique national de l’ANDP/Zaman Lahiya s’est adressé au Président du Parti. Après avoir rappelé les efforts consentis par les militants sous la houlette de feu Adamou Moumouni Djermakoye pour faire triompher les idéaux de Zaman Lahiya et en faire un parti de masse, l’ancien prétendant à la succession du Père-Fondateur est allé tout de suite à l’essentiel, c’est-à-dire à l’objet de sa correspondance en ces termes : « Après la disparition de cet illustre fils du Niger (feu Adamou Moumouni Djermakoye), la formation politique, qu’il a créée et animée, vit depuis dans une crise chronique de gouvernance. » Pour corroborer ses dires l’expéditeur de la correspondance pose la question suivante : « (…), aujourd’hui, neuf ans après la mort de l’Homme de Consensus, où en est le parti ? ». Aussi qu’il pose la question, aussitôt qu’il donne la réponse : « La situation du Parti est particulièrement préoccupante. A titre d’illustration, l’ANDP/Zaman Lahiya, en état de déliquescence a cessé d’être audible, depuis belle lurette, sur les grandes préoccupations nationales, sous régionales voire internationales d’une part et toutes les structures du Parti dans leur totalité végètent dans un dysfonctionnement sans précédent, d’autre part. »
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Situation à l’Université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey : Installation des membres de la commission d’enquête parlementaire
Annoncée il ya quelques semaines, la commission d’enquête parlementaire sur la situation qui prévaut à l’Université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey composée de dix (10) députés a été mise en place hier au niveau de l’Assemblée nationale. Cette commission a pour mission de recueillir des éléments d’information sur des faits déterminés et à soumettre les conclusions à l’Assemblée nationale. C’est le 1er vice-président de l’institution, M. Iro Sani qui a procédé à l’installation de ladite commission.
La commission mise en place est la résultante de l’examen d’une requête convenue par la plénière. En effet, la Commission des affaires sociales et culturelles avait initié une proposition de résolution, qui a été renvoyée pour examen à la Commission des affaires générales et institutionnelles par la plénière sur proposition de la conférence des présidents. Selon M. Iro Sani, au terme de cet examen, « la proposition de la résolution a été soumise à l’appréciation de la plénière qui l’a adoptée à l’unanimité des députés présents », a-t-il expliqué.
Les membres de la commission d’enquête ont été désignés conformément aux dispositions de l’article 125 alinéa 1er qui stipule que «les commissions d’enquête ou de contrôle parlementaire ne peuvent comprendre plus de 10 députés désignés à la représentation proportionnelle des groupes.»
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Situation agricole à la 3ème décade de mai : Amélioration progressive du taux de couverture en semis du mil
Les précipitations enregistrées au cours de la troisième décade du mois de Mai 2018 ont concerné plusieurs villages de la zone agricole du pays. Elles ont été faibles dans les régions de Diffa et Niamey, mais modérées dans les autres régions du pays. Néanmoins ces précipitations ont permis une amélioration du taux de couverture des semis au niveau de cinq régions du pays. Au stade actuel, le développement végétatif du mil reste encore dominé par la levée. L’information est donnée par le Ministère de l’agriculture et de l’élevage.
Situation pluviométrique
A la faveur des précipitations au cours de la décade, les relevés pluviométriques ont varié de 0,4 mm en 1 jour à Kanembakaché (Mayahi), à 60 mm en 2 jours à Loga.
Ailleurs, Les cumuls décadaires les plus importants ont atteint 58,7 mm en 1 jour à Ayorou, 50 mm en 1 jour à Sandiré (Balleyara), 24 mm en 1 jour à Kazoé (région de Zinder) ; 42mm en 1 jour à Dan Saga (Aguié / Maradi) ; 25mm et 27 mm en 1 jour respectivement à Guidan Mayaki et Dan Goulbi (Dakoro /Maradi) ; 40 mm en 1 jour à Dankassari( Doutchi) et 41 mm en 2 jours à Tessa ( Dosso).
Le poste pluviométrique ayant le cumul le plus élevé à cette date est celui de Tanda dans le département de Gaya avec 71,5mm en 4 jours de pluie.
Situation des semis
Au total 2994 villages agricoles ont effectué des semis effectifs ou partiels de mil soit 24 % des 12 384 villages agricoles contre 26 % l’année passée à la même période. A part quelques localités qui ont semé le sorgho à Zinder, les semis des autres cultures n’ont pas encore démarré. Situation Phénologique
La situation phénologique du mil reste largement dominée par la levée ; néanmoins le stade de levée avancée est observé au niveau des départements de Tibiri (9 villages) et d’Abalak.
Situation phytosanitaire
Il a été signalé des manifestations localisées de chenilles sur les semis de sorgho dans la commune de Bandé (Magaria/ Zinder) Situation des prix des denrées alimentaires
Le cours des prix des produits sur les marchés comparés à la décade passée affichent une très légère baisse pour le mil et le niébé. En revanche c’est une hausse qui est observée respectivement de 4% pour le maïs et 2,7% pour le riz importé. Comparés à leur niveau de l’année passée à la même période les prix de ces produits sont en baisse pour tous les produits exceptés le niébé qui accuse une hausse de 14%.
Phénomènes exceptionnels
Après les premiers semis, les jeunes pousses du mil dans certaines localités des départements de Madarounfa et Magaria souffrent déjà de la rupture des pluies. Il a été observé des vents très chauds qui ont fait souffrir les jeunes plants dans les communes de Dogo-Dogo et de Dungass (région de Zinder).
05 juin 2018
Source : La Nation
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Situation au Burkina Faso : Le Président de la République a pris part au sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEDEAO
Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E Mohamed Bazoum, a pris part le 28 janvier dernier, au Sommet extraordinaire virtuel des Chefs d’Etat des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la situation politique au Burkina Faso convoqué par le Président en exercice de la CEDEAO, le président ghanéen Nana Akufo-Addo.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum, a pris part le 28 janvier dernier, au Sommet extraordinaire virtuel des Chefs d’Etat des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la situation politique au Burkina Faso convoqué par le Président en exercice de la CEDEAO, le président ghanéen Nana Akufo-Addo.
Communiqué final du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement sur la Situation au Burkina Faso
1.. La Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté
économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est réunie en session extraordinaire, par visioconférence, le 28 janvier 2022, sous la présidence de S.E.M. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana et Président en exercice de la Conférence.
2.. Cette session extraordinaire a été convoquée à l’effet d’examiner les évolutions politiques au Burkina Faso, suite au coup d’Etat survenu dans ce pays le 24 janvier 2022, qui a renversé le gouvernement démocratiquement élu de S.E.M. Roch Marc Christian Kaboré.
3.. Etaient présents à ce Sommet, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ci après, ou leurs représentants dûment mandatés :
● S.E.M. Patrice TALON, Président de la République du Bénin ;
● S.E.M. Jose Maria NEVES, Président de la République du Cabo Verde ;
● S.E.M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire ;
● S.E.M. Adama BARROW, Président de la République de Gambie ;
● S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana ;
● S.E.M. Umaro Sissoco EMBALO, Président de la République de Guinée Bissau ;
● S.E.M. George Manneh WEAH, Président de la République du Liberia;
● S.E.M. Muhammadu BUHARI, Président de la République fédérale du Nigeria ;
● S.E.M. Mohamed BAZOUM, Président de la République du Niger ;
● S.E.M. Julius Maada BIO, Président de la République de Sierra Leone ;
● S.E.M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise ;
● S.E.M. Sidiki Kaba, Ministre des Forces Armées, République du Sénégal.
4.. Ont également assisté à cette Session :
● S.E.M. Moussa Faki, Président de la Commission de l’Union Africaine ;
● S.E.M. Jean-Claude Kassi BROU, Président de la Commission de la CEDEAO;
● S.E.M. Mahamat Saleh ANNADIF, Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) ;● S.E.M. Abdoulaye DIOP, Président de la Commission de l’UEMOA.
5.. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont pris note du mémorandum relatif à la situation politique au Burkina Faso, présenté par S.E.M. Jean-Claude Kassi BROU, Président de la Commission de la CEDEAO. La Conférence a salué la qualité du rapport et pris note des recommandations qui y sont formulées.
6.. La Conférence condamne fermement ce coup d’Etat et exprime sa profonde préoccupation face à la résurgence des putschs militaires dans la région, suite à ceux perpétrés au Mali le 18 août 2020, en Guinée, le 5 septembre 2021 et au Burkina Faso, le 24 janvier 2022. Le coup de force au Burkina Faso a été effectué en faisant en sorte d’obtenir sous la contrainte la démission du Président Roch Marc Christian Kaboré.
7.. La Conférence réaffirme son engagement total en faveur du principe de la tolérance zéro pour l’accession au pouvoir par des moyens anticonstitutionnels, tel qu’édicté dans le Protocole additionnel de 2001 de la CEDEAO, relatif à la Démocratie et la Bonne gouvernance. Par ailleurs, la Conférence :
a. exige la libération immédiate et la protection du Président Roch Marc Christian Kaboré et de tous les autres détenus politiques ;
b. décide de suspendre le Burkina de toutes les Institutions de la CEDEAO ;
c. exige le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel par les militaires, en les engageant à se conformer à l’esprit républicain et s’en tenir à leur rôle de préservation de l’intégrité territoriale du pays ;
d. charge le Comité des Chefs d’Etat-major (CCEM) de déployer sans délai une mission au Burkina Faso pour mener des consultations avec les dirigeants militaires et faire l’évaluation de la situation sécuritaire dans le pays en vue de soumettre un rapport à la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
e. charge également la Commission d’organiser le déploiement au Burkina Faso, le 31 janvier 2022, d’une mission ministérielle de la CEDEAO dirigée par la Présidente du Conseil des ministres pour évaluer la situation politique et soumettre un rapport à la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement. Le Représentant Spécial des Nations Unies en Afrique de l’Ouest et au Sahel, ainsi que l’Union Africaine participeront à cette mission.
8. La Conférence a suivi un compte rendu sur les dernières évolutions de la situation politique au Mali et en Guinée.
9. La Conférence invite la Commission à finaliser les travaux en cours portant sur la révision du Protocole sur la Démocratie et la Bonne gouvernance.
10. Elle décide de convoquer un Sommet extraordinaire le 3 février 2022, à Accra, Ghana, pour faire le point de la situation au Burkina, en Guinée et au Mali.
11. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement expriment leur profonde gratitude à S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana et Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, pour le leadership exemplaire dont il a fait preuve en vue d’assurer la réussite de ce Sommet.
Fait le 28 janvier 2022
LA CONFERENCE
31 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Situation de bicéphalisme au sommet de l’Etat : Mohamed Bazoum, complice ou victime ?
Un peu plus d’un an après l’investiture de Mohamed Bazoum comme nouveau Président de la République, les Nigériens ont toujours le sentiment que l’ancien président Issoufou continue à faire de l’ombre à son successeur. En termes clairs, ils ont comme l’impression que le Niger a deux présidents, au regard du comportement de l’ancien qui refuse de s’effacer et laisser le nouveau exercer la plénitude de ses fonctions. Il y a eu beaucoup des faits qui confortent les Nigériens qui pensent cela. A de nombreuses rencontres où Mohamed Bazoum a représenté le Niger, Issoufou Mahamadou s’était affiché de manière à gêner la présence de son successeur. Même s’il a été invité à titre privé à ces rencontres, l’homme pouvait passer inaperçu et laisser son successeur s’affirmer comme le nouveau représentant légal du Niger à tous les grands foras internationaux. Au niveau national, pendant des mois, c’était des éléments de la Garde présidentielle qui assuraient la garde de l’ancien président Issoufou Mahamadou, alors qu’aucun ancien président n’a eu ce privilège. Mais c’est surtout la visite récemment effectuée par Issoufou Mahamadou dans la région de Maradi qui a convaincu même les plus sceptiques que l’ex-président continue de peser dans la gestion du pouvoir. Accompagné par des officiels, dont au moins un ministre, l’homme a été accueilli comme une personnalité assumant des hautes fonctions de l’Etat, avec la présence à l’aéroport de Maradi de tous les officiels régionaux. Si un tel accueil avait été réservé à l’ancien président de la République Mahamane ou même à l’ancien Chef d’Etat Salou Djibo, le Gouverneur et tous les responsables régionaux, des forces de défense et de sécurité allaient être limogés de leurs postes et peut-être mêmes convoqués à Niamey pour être interrogés sur les liens qu’ils pourraient avoir avec l’une ou l’autre des deux personnalités.
Le président Mohamed Bazoum suit sans doute avec tous les Nigériens tous ces actes que pose son mentor. La question que bon nombre d’observateurs se posent est de savoir s’il est d’accord avec ces actes, autrement il en est complice ou bien s’il les digère mal, auquel cas il en est victime. Selon l’avocat nigérien Maître Bachir basé en France, Mohamed Bazoum est dans la deuxième situation. «Outre l’indépendance de la justice, il y a une nécessité absolue pour les Nigériens de veiller à garantir l’indépendance du président de la République afin de protéger ce qu’il reste de l’honorabilité de la fonction. Rien ne peut justifier qu’un ancien chef de l’Etat mobilise, dans le cadre d’un déplacement privé, tout un gouvernement gracieusement payé par le contribuable pour travailler au développement de ce pays», at- il écrit sur sa page Facebook au lendemain du déplacement de l’ex-président Issoufou dans la région de Maradi ?
Salifou Hamidou
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Situation de la Campagne agricole à Tillabéri : A la 3ème décade du mois de juillet, l’ensemble des 2.140 villages agricoles de la région ont effectué leurs premiers semis utiles
Dès la fin de la 2ème décade de Juillet, tous les 2.140 villages agricoles de la région ont bouclé les semis de mil, soit 100%, a déclaré le directeur régional de l’agriculture, M. Zakariyaou Seydou, précisant que l’année passée et à la même période, 2.106 villages soit 98% ont effectué les semis. Les semis du sorgho et des cultures de rente ne sont pas totalement effectifs au niveau de certains départements essentiellement du fait de la divagation des animaux dans les champs.
«La région de Tillabéri a enregistré sa première pluie utile de la campagne agricole 2021 à la 2ème décade du mois de mai où 13 villages du département de Filingué ont semé au niveau», a fait savoir, M. Zakariyaou Seydou.
Dans le cadre des préparatifs de la campagne agricole, il y a eu la mise en place des semences. «Au début, nous avons pu, avec l’aide de l’Etat et des partenaires, placer jusqu’à 523 tonnes de semences toutes spéculations confondues», a-t-il indiqué précisant que par la suite, grâce à l’Etat et certains partenaires, il ya eu la mise en place d’un certain nombre de stocks de pesticides où on a démarré la campagne avec une capacité d’intervention de presque 20.000 ha.
Concernant les dispositifs de l’encadrement technique, le directeur régional de l’agriculture a notifié que 11 champs écoles paysans ont été mis en place et qui constituent un cadre de formation en plein champ des producteurs. «Chaque champ école est constitué de 30 apprenants. Après la formation, ces paysans sont supposés être capables de dispenser l’encadrement de proximité auprès des autres producteurs dans la pratique qu’ils ont pu faire lors de leur apprentissage», a expliqué M. Zakariyaou Seydou.
Quant à la situation phytosanitaire, «elle est marquée par des attaques de sautériaux dans le département d’Ayorou et des attaques de chenilles dans les départements d’Abala, Filingué et Tillabéri. Au total, 6.140 ha ont été déclarés infestés dans la bande nord dont, 4.030 ha traités, soit un taux de couverture de 66%». D’après le directeur régional de l’Agriculture, les traitements se poursuivent, vu la disponibilité des produits. «Nous avons eu également, quelques cas d’inondation dans la région où, dans le cadre de la production agricole, nous avons perdu 245 ha de cultures emblavées de mil et de sorgho dans certaines localités», a ajouté M. Zakariyaou Seydou.
Le directeur régional de l’Agriculture souligne que la situation alimentaire est globalement caractérisée par une disponibilité des denrées et un approvisionnent régulier des marchés. «Cependant, le niveau actuel des prix, est en hausse par rapport à la même période de l’année passée pour toutes les denrées», a-t-il expliqué, précisant que «les prix sont en variation de plus de 4,2% pour le mil, plus de 10,2% pour le sorgho, plus de 23,0% pour le maïs, plus de 5,8% pour le riz et plus de 31,1% pour le niébé». «Ce qui n’est pas normal et cela rend l’accessibilité difficile pour les autres producteurs qui n’ont pas suffisamment de moyens», a ajouté, M. Zakariyaou Seydou.
Le directeur régional de l’agriculture d’expliquer que «l’exception, c’est un peu la situation d’insécurité qui, à la date d’aujourd’hui, n’a pas impacté la situation de notre dispositif d’encadrement dans son ensemble». «Le seul problème que nous avons, c’est la logistique où nous souhaitons que l’Etat prenne en compte la spécificité de la région car, les encadrements ne sont plus faits à moto mais plutôt dans des véhicules. Auparavant on règle une mission avec 5 litres d’essence à moto, maintenant il nous faut 20 à 25 litres. Donc, nous souhaitons que les partenaires avec lesquels nous collaborons nous comprennent par rapport au coût de l’encadrement», a-t-il conclu.
Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP
17 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Situation de la campagne agro-hydro-météorologique à la 3ème décade du mois de juillet 2018 Précipitations modérées à fortes dans la zone agricole du pays
Selon le Bulletin agro-hydro-météorologique décadaire N°6, réalisé par le Groupe de travail pluridisciplinaire (GTP-Niger), la troisième décade du mois de Juillet 2018 a été marquée par des précipitations modérées à fortes sur la bande sud du pays à l’exception de la partie Nord des régions de Tillabéry et Tahoua où le cumul décadaire reste inférieur à 20 mm.« Néanmoins, des pluies journalières de plus de 85 mm ont été enregistrées dans les régions de Zinder et particulièrement Dosso. Le cumul pluviométrique décadaire varie entre 28 et 171 mm dans les zones les plus arrosées. Le cumul pluviométrique saisonnier au 31 Juillet 2018 oscille entre 80 et 523 mm. Ce cumul au 31 Juillet 2018 comparé à l’année passée et à la moyenne établie sur la période 1981-2010 est respectivement excédentaire au niveau de 39 et 43% des postes suivis », souligne le bulletin.
Stade avancé de grenaison du mil dans le département de Gaya
Comme l’indique le Bulletin, la situation agricole à la période indiquée, est marquée, au niveau phénologique, par le stade avancé de grenaison du mil observé dans le département de Gaya. En effet, note-t-on, les précipitations enregistrées au cours de la troisième décade de juillet ont varié de modérées à fortes par endroits. Certaines localités ont même connu des inondations. Ces précipitations continuent de favoriser le bon développement végétatif des cultures. Au cours de cette période de forte humidité l’apparition de plusieurs ravageurs a été signalée. Quant aux prix des produits, les tendances sont à la baisse globalement sur les périodes analysées.
Sur le plan agro-météorologique, il ressort du bulletin que les conditions hydriques enregistrées au cours de cette 3ème décade du mois de juillet ont permis la satisfaction des besoins en eau des cultures sur la majeure partie de la bande agricole. En effet l’indice décadaire de satisfaction des besoins en eau des cultures et l’indice cumulé indiquant la satisfaction des besoins en eau de ces cultures depuis leur installation ont varié globalement entre 80 et 100% sur la majeure partie de la zone agricole. «Quant à l’humidité du sol, il apparait des taux d’humidité du sol qui vont au-delà de 70 % pour le mois de juillet 2017, ce qui confirme le manque de stress hydrique des cultures. Les stocks d’eau du sol en fin de décade ont varié entre 30 et 40 mm sur la majeure partie de la zone agricole», souligne le bulletin.
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Situation de nos compatriotes arrêtées en Arabie Saoudite / L’auto flagellation : Un défaut typiquement nigérien ?
Comme vous le savez, la nouvelle fait actuellement le tour des réseaux sociaux de la place, à savoir l’arrestation de quatre de nos compatriotes qui auraient été en possession de grosses quantités d’amphétamines connus sous le nom de Tramadol, en terre saoudienne. Ce sont des substances de synthèse sympathicomimétiques aux effets anorexigènes et psychoanaleptiques qui ne sont autorisées que sous prescription médicale. Il n’en fallait pas plus pour que nos ‘’procureurs nationaux’’ aillent vite en besogne en livrant, à l’avance, dans une délectation d’un sadisme à l’état pur, la sentence du jugement de ces quatre pauvres femmes, à savoir la peine capitale. Pire, ils vont jusqu’à fixer le jour de la décapitation de ces quatre femmes, pour le vendredi 14 avril dernier. Diable, quel odieux crime ces femmes auraient-elles ainsi commis pour mériter la potence saoudienne ? Ne méritent-elles plutôt de la compassion nationale au lieu de cette aversion injustifiée de la part de citoyens nigériens, comme s’il s’agissait d’individus ayant commis un crime abominable ? Car, à ce que l’on sache, il ne s’agirait pas d’une affaire de drogues dures qui pourraient tomber sous le coup de grosses condamnations pénales, mais bien de ce que l’on appelle, couramment, les drogues dites ‘’douces’’. Mieux, au regard même de la charia islamique en l’honneur dans le royaume des Saoud, les peines capitales concernent plus les infractions terroristes, la fornication (lapidation), le meurtre et les actions de déstabilisation contre le royaume. Or, nos compatriotes n’ont commis aucune de ces infractions passibles de la peine de mort. Mieux, dans un communiqué rendu public par le Ministère des Affaires étrangères du Niger, le jeudi 13 avril 2023, nous apprenions que nos quatre compatriotes étaient bel et bien en vie et étaient dans l’attente de leur jugement.
Comme on le voit, le jugement n’avait même pas eu lieu que les spéculations sur leur exécution allaient bon train, en se partageant d’images montrant un homme enturbanné en train de décapiter des personnes, au milieu d’une foule en extase. Vérifications faites, ces vidéos étaient de purs montages faits par d’individus à la recherche du buzz médiatique.
Soyons fiers et dignes d’être Nigériens et bannissons cette propension à trouver satisfaction dans le malheur de notre prochain, car nul n’est parfait en ce bas- monde !
Adamou Maiga
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Situation des attachés de presse à l’extérieur : Quand Hassoumi Massaoudou demande aux ambassadeurs de déloger les attachés de presse à tout prix
Suite à la décision du gouvernement nigérien de la fermeture des postes des attachés de presse dans les ambassades, le ministre des affaires étrangères Hassoumi Massaoudou, selon des sources diplomatiques, met la pression sur les ambassadeurs pour le retour rapide des attachés de presse. A cet effet, il semble décidé à travers des multiples correspondances envoyées aux représentations diplomatiques du Niger. Cela, en violation des dispositions qui interdisent le retour au pays des familles des fonctionnaires diplomatiques en pleine année scolaire. Du reste, il semble royalement ignorer ces dispositions. Le 27 janvier 2022, Hassoumi Massaoudou aurait écrit une lettre aux chefs des missions diplomatiques pour les instruire de mettre un terme au travail des attachés de presse, avec établissement d’attestations de cessation de service. Alors même que les ambassades nigériennes à l’étranger n’ont manifestement pas les moyens financiers pour faire revenir les attachés de presse non désirés. En tout cas, jusqu’à cette date, le Trésor n’aurait pas débloqué les moyens nécessaires pour leur retour au pays. Selon toujours nos sources, le ministre Massaoudou aurait demandé aux ambassadeurs de prendre possession les bureaux des attachés de presse et de leur interdire tout accès dans les ambassades. Ont-ils été déchus de leur qualité de citoyen nigérien ?
Dans cette situation, la responsabilité du gouvernement est engagée. Car, pour que ces travailleurs nigériens puissent rentrer au bercail, il faut nécessairement des moyens financiers. Et aujourd’hui, ce sont ces moyens qui font défaut. De Pékin à Abuja, en passant par Bruxelles, Paris et Addis Abeba, les attachés de presse des ambassades nigériennes sont, aujourd’hui, dans une situation inconfortable qui leur ôte toute fierté.
Un fait inédit qui se passe dans la diplomatie nigérienne et un acharnement injustifié du ministre Massaoudou. Et pendant ce temps, il négociait le gouvernement ivoirien pour faire accepter son beau-fils comme ambassadeur du Niger en Côte d’Ivoire, afin qu’il puisse rejoindre sa fille qui réside à Abidjan entant que fonctionnaire de la Banque africaine de développement (BAD)
A.Soumana
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Situation des inondations au Niger, à la date du 03 Août 2022 : 24 morts, 36 blessés, 5.838 maisons effondrées, et 54.653 personnes sinistrées
Selon les services de la Direction Générale de la Protection Civile, l’évolution de la situation des inondations causées par les pluies fait ressortir, à la date du 03 août 2022, un bilan de 24 cas de décès (13 par effondrement de maisons et 11 par noyade), 36 blessés, 5.838 maisons effondrées, 6.260 ménages touchés pour 54.653 personnes sinistrées. Par rapport aux dommages occasionnés au niveau du bétail et des vivres, le bilan fait ressortir 608 têtes de bétail emportées, 138 greniers endommagés et 13,1 tonnes de vivres perdues dans les inondations.
Pour les pertes en vie humaine, la région de Zinder a été la plus touchée avec 10 cas de décès enregistrés dont 8 par noyade, 2 par effondrement de maison, et un (1) blessé. Elle est secondée par la région de Maradi où il a été déploré 9 cas de décès enregistrés, et 16 blessés.
Pour ce qui est des dégâts matériels, la région de Zinder est la plus impactée avec 3.547 maisons effondrées, 3.340 ménages touchés avec 28.878 personnes sinistrées, 482 têtes de bétail emportées et 127 murs effondrés. La région de Diffa vient en seconde position avec 1.163 maisons effondrées, 1.071 ménages touchés pour 7.902 personnes sinistrées. La région de Maradi, elle, compte 741 maisons effondrées, 637 ménages sinistrés pour un total de 6.023 personnes sinistrées.
Pour la répartition dans l’espace, ces inondations ont touché au total 26 départements, 52 communes et 238 villages et quartiers. Elles ont concerné les régions de Maradi (avec 7 départements, 14 communes et 48 villages touchés); de Zinder (7 départements, 21 communes et 120 villages) ; Diffa (4 départements, 4 communes et 30 villages) ; Tahoua (4 départements, 6 communes et 18 villages ou quartiers) ; Dosso, avec 02 départements, 5 communes et 16 villages ; et Tillabéri, avec 02 départements, 02 communes et 6 villages ou quartiers impactés.
Il faut noter que les régions d’Agadez et de Niamey n’ont encore enregistré aucun cas déclaré de dégât causé par les inondations.
Assane Soumana(onep)
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Situation des inondations au Niger, à la date du 21 juillet 2022 : 17 morts, 24 blessés, 3. 584 maisons effondrées, et 31.397 personnes sinistrées
Ces dernières années, la saison des pluies, qui est source d’espoir pour le monde rural, est malheureusement entachée de phénomènes exceptionnels se traduisant par des inondations, avec leur cortège de morts, de blessés et de dégâts matériels énormes. Cette année encore, la saison pluvieuse n’a pas dérogé à la règle.
Selon un bilan établi par les services de la Direction Générale de la Protection Civile, à la date du 21 juillet 2022, il a été enregistré 17 cas de décès (10 par effondrement de maisons et 7 par noyade), 24 blessés, 3. 584 maisons effondrées, 3.876 ménages touchés pour 31.397 personnes sinistrées. Le bétail et les vivres n’ont pas été non plus épargnés. En effet, le bilan fait ressortir 513 têtes de bétail emportées, 135 greniers endommagés et 6,1 tonnes de vivres perdues dans les inondations.
Pour les pertes en vie humaine, la région de Maradi a été la plus touchée avec 7 cas de décès enregistrés suite à l’effondrement de maisons, et onze blessés. Elle est secondée par la région de Zinder où il a été déploré six(6) cas de morts par noyade, un (01) par effondrement de maison, et un (1) blessé.
Pour ce qui est des dégâts matériels, la région de Zinder est la plus impactée avec 2.208 maisons effondrées, 1.994 ménages touchés avec 16.157 personnes sinistrées, 414 têtes de bétail emportées et 80 murs effondrés. La région de Maradi vient en seconde position avec 660 maisons effondrées, 517 ménages touchés pour 4.858 personnes sinistrées. La région de Diffa, elle compte 528 maisons effondrées et 3.760 personnes sinistrées.
Pour la répartition dans l’espace, ces inondations ont concerné les régions de Maradi (6 départements, 11 communes et 30 villages touchés) ; de Zinder (5 départements, 13 communes et 62 villages) ; Tahoua (3 départements, 4 communes et 13 villages ou quartiers), Diffa (3 départements, 3 communes et 14 villages) ; Dosso, avec un(1) département, 4 communes et 13 villages ; et Tillabéri, avec un (01) département, une( 01) commune et 5 villages ou quartiers impactés. On notera que les régions d’Agadez et de Niamey n’ont encore enregistré aucun cas déclaré d’inondation.
(Source : Direction Générale de la Protection Civile)
Assane Soumana(onep)
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Situation des inondations au Niger, à la date du 23 août 2022 : 53 morts, 74 blessés, 9.496 maisons effondrées, et 87.764 personnes sinistrées
Le triste décompte des dégâts occasionnés par les inondations se poursuit au niveau des services de la Direction Générale de la Protection Civile. A la date du 23 août 2022, le bilan établi fait ressortir 53 cas de décès dont 33 par effondrement de maisons et 20 par noyade, 74 blessés, 9.496 maisons effondrées, 10.310 ménages touchés pour 87.764 personnes sinistrées.
Par rapport à la dernière situation qui remonte au 21 août 2022, l’on note une évolution notable au niveau des régions de Maradi avec 3 cas de décès supplémentaires, de Zinder et de Tahoua avec 2 décès de plus pour chacune. Ainsi, au total la région de Maradi déplore le plus grand nombre de victimes avec 17 cas de perte en vie humaine, suivie de celle de Zinder avec 16 cas et de Tahoua avec 9 cas.
Concernant les dommages occasionnés au niveau du bétail et des vivres, ils se chiffrent à 629 têtes de bétail emportées, 144 greniers endommagés et 13,875 tonnes de vivres perdues dans les inondations.
Pour ce qui est des dégâts matériels, la région de Zinder est la plus impactée avec 5.002 maisons effondrées, 4.698 ménages touchés pour 39.106 personnes sinistrées, 491 têtes de bétail emportées et 157 murs effondrés. La région de Diffa vient en seconde position avec 2.149 maisons effondrées, 2.050 ménages touchés pour 155.470 personnes sinistrées. La région de Maradi, elle, compte 1.123 maisons effondrées, 1.141 ménages sinistrés pour un total de 10.802 personnes sinistrées.
Pour la répartition dans l’espace, ces inondations ont touché au total 33 départements (ou villes), 73 communes et 412 villages ou quartiers. Elles ont concerné les régions de Maradi (avec 8 départements, 20 communes et 86 villages touchés); de Zinder (7 départements, 25 communes et 194 villages) ; Tahoua (5 départements, 9 communes et 29 villages ou quartiers); Diffa (4 départements, 4 communes et 52 villages) ; Dosso, avec 4 départements, 8 communes et 33 villages ; et Tillabéri, avec 3 départements , 4 communes et 12 villages ou quartiers impactés.
Quant à la région de Niamey, elle a connu ses premières inondations ayant touché deux arrondissements communaux, avec 4 villages ou quartiers impactés. Il en est de même pour la région d’Agadez qui a enregistré l’inondation dans une commune faisant 54 ménages touchés et 368 personnes sinistrées.
Assane Soumana(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Situation des inondations au Niger, à la date du 27 juillet 2022 : 21 morts, 27 blessés, 5.537 maisons effondrées, et 48.843 personnes sinistrées
Les services de la Direction Générale de la Protection Civile suivent de près l’évolution de la situation des inondations causées par les pluies, au titre de la saison en cours. C’est ainsi que, selon le dernier bilan établi, à la date du 27 juillet 2022, il a été enregistré 21 cas de décès (11 par effondrement de maisons et 10 par noyade), 27 blessés, 5. 537 maisons effondrées, 5.835 ménages touchés pour 48.843 personnes sinistrées. Les dommages occasionnés au niveau du bétail et des vivres, le bilan fait ressortir 608 têtes de bétail emportées, 138 greniers endommagés et 6,1 tonnes de vivres perdues dans les inondations.
Pour les pertes en vie humaine, la région de Zinder a été la plus touchée avec 10 cas de décès enregistrés dont 8 par noyade, 2 par effondrement de maison, et un (1) blessé. Elle est secondée par la région de Maradi où, il a été déploré 7 cas de décès enregistrés suite à l’effondrement de maisons, et 12 blessés.
Pour ce qui est des dégâts matériels, la région de Zinder est la plus impactée avec 3.510 maisons effondrées, 3.307 ménages touchés avec 28.620 personnes sinistrées, 482 têtes de bétail emportées et 127 murs effondrés. La région de Diffa vient en seconde position avec 1.125 maisons effondrées, 1.030 ménages touchés pour 7.589 personnes sinistrées. La région de Maradi, elle, compte 697 maisons effondrées, 585 ménages sinistrés pour un total de 5.532 personnes sinistrées.
Pour la répartition dans l’espace, ces inondations ont concerné les régions de Maradi (6 départements, 11 communes et 36 villages touchés) ; de Zinder (6 départements, 20 communes et 115 villages) ; Diffa (4 départements, 4 communes et 27 villages) ; Tahoua (3 départements, 5 communes et 17 villages ou quartiers) ; Dosso, avec 02 départements, 5 communes et 16 villages ; et Tillabéri, avec un (01) département, une( 01) commune et 5 villages ou quartiers impactés.
Il faut noter que les régions d’Agadez et de Niamey n’ont encore enregistré aucun cas déclaré de dégât causé par les inondations.
Assane Soumana(onep)
(Source : Direction Générale de la Protection Civile)
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Situation des médias privés sous la transition en cours : Entre précarité et menaces de fermeture…
Situation des médias privés sous la transition en cours : Les acteurs souhaitent l’accompagnement du CNSP pour une sortie de crise
Depuis les évènements du 26 juillet dernier, les médias tant publics que privés font face à des défis considérables liés aux arrêts des activités commerciales qui permettent leur survie. Il s’agit notamment des couvertures médiatiques des ateliers, séminaires de formations et autres évènements. Comment ces medias parviennent-ils à tenir après le coup d’Etat intervenu le 26 juillet 2023 au Niger ? « Très difficilement » ! Répondent bon nombre d’acteurs qui accusent le manque d’accompagnement à ce secteur jouant un rôle central dans la lutte de libération du peuple souverain du Niger.
Il n’est un secret pour personne, bien avant le coup d’Etat, la situation au niveau des medias privés est assez dérisoire voir pitoyable car ces medias privées vivaient dans des conditions de vie très précaires plongeant ainsi certains dans plusieurs mois d’arriérés de salaire pour d’autre au-delà. Certes, il y a l’accompagnement de l’Etat à travers le fond d’aide à la presse mais depuis des années ce fond est attribué aux medias de manière indirecte, c’est-à-dire le media exprime ses besoins en termes de matériel et le conseil supérieur de la communication achète le matériel et le mettre à la disposition dudit media et même quand le fond est attribué en nature, c’était une enveloppe très dérisoire qui ne permettait pas de répondre aux vraies attentes de ces medias.
En effet, pour une entreprise de presse surtout privée, l’un des moyens de survie ce sont les couvertures médiatiques et avec les sanctions cyniques inhumaines et iniques de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (CDEAO) imposées au Niger, beaucoup de partenaires ont dû suspendre leur financement pour des couvertures médiatiques et reportages que pourraient éventuellement couvrir les organes de presse.
« Les spots publicitaires se font de plus en plus rare, et quand vous faites des activités le recouvrement devient difficile du fait que vous trouvez beaucoup de clients qui disent qu’ils ont un seuil limité à la banque en matière de payement. Ce qui fait que vous pouvez sortir toute une journée et sans faire des recettes. Si par exemple avant on peut avoir 100.000 F de recette, maintenant c’est à peine que nous recouvrons 10.000 F » a expliqué Abedel-kader Hamadou, directeur commercial de la radio et télévision privée Bonferey. « Nous vivons une situation financière plus que difficile surtout pour une entreprise de presse privée, nous faisons face à des charge énormes telles que l’électricité, le carburant pour alimenter le groupe électrogène, des charges liées aux salaires et bien d’autres dépensent pour le bon fonctionnement de la boite » a-t-il-ajouté.
Face à cette insuffisance voire quasi-absence de couvertures médiatiques doublée d’une crise financière et économique, beaucoup de medias accusent aujourd’hui plusieurs mois d’arriérés de salaires et d’autres font face à des menaces de fermeture. Malgré cette batterie de défis à laquelle est confronté le secteur, les journalistes continuent d’exercer convenablement leur noble mission d’informer sainement tout en accompagnant les actions salvatrices du Conseil National pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP) et du vaillant peuple dans sa marche vers sa vrai souveraineté. C’est pourquoi, le Collectif des Organisations Socioprofessionnelles des Medias et Journalistes (COS/MJ) appellent le CNSP à avoir un oeil regardant sur la situation dans laquelle végètent les medias privés.
« On a vu le CNSP est entrain de rencontrer toutes les couches socioprofessionnelles pour s’imprégner des difficultés que rencontre ces différents secteurs mais aussi voir quelle solution y a apporté. Mais dans cet élan, malheureusement jusque-là, on n’a pas vu le tour de la presse. La dernière fois on a vu les artistes ont été reçu, ce qui est une bonne chose… et beaucoup d’autres secteurs ont été reçu et la presse attend toujours d’être reçu pour également parler de ses problèmes parce qu’aujourd’hui tout le monde sait l’importance du travail énorme de la presse public comme privé au tour de ce noble combat pour la sauvegarde de la patrie par ce que toutes les actions qui ont été faites, c’est par les canaux de la presse qu’elles ont été relayées donc c’est la presse qui fait échos de tout ce qui se passe. Je pense à ce niveau qu’il y a véritablement de raisons à s’inquiéter et nous estimons que très rapidement des mesures seront prises par les autorités compétentes » a indiqué Moudi Moussa, membre du Collectif des Organisations Socioprofessionnelles des Medias et Journalistes (COS/MJ).
De l’avis du Réseau des Radios et Télévision Indépendantes du Niger (RRTIN), des procédures ont été d’ores et déjà entamées en vue de rencontré le régime militaire dans le but de lui présenter ses doléances et obtenir une sortie de crise. « Déjà avant l’avènement des autorités militaires nous avons engagé des discussions avec l’ancien régime qui avait demandé de mettre un comité sur place pour faire un travail que nous avons d’ailleurs fini. Et comme le travail est déjà fait, nous allons rencontrer le CNSP et lui présenter nos doléances pour une sortie de crise parce que aujourd’hui sans l’accompagnent de l’Etat nous ne pouvons pas nous en sortir alors que nous faisons du service public. Et il y a plusieurs choses que nous allons proposer qui vont non seulement avec les intérêts du gouvernement mais aussi des medias privés » a conclu Ismael Alhassane Abdoulaye, SG RRTIN.
C’est dire que les autorités de transitions devraient veiller à ce que les medias fassent convenablement leur travail, en toute sécurité mais aussi et surtout faire en sorte que les journalistes soient protégés dans l’exercice de leur noble mission d’information du public. Et comme le dit l’adage, les medias constituent le quatrième pouvoir.
Hannatou Daouda
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Situation du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie : 150.166.000 FCFA de contributions reçus à la date du 21 octobre 2023
Les contributions des bonnes volontés continuent de parvenir au Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie (FSSP). D’après le récapitulatif établi par le Comité de gestion dudit fonds, les contributions enregistrées à la date du 21 octobre 2021, s’élèvent à quelque 150.166.000 FCFA. Ces appuis qui proviennent des sociétés et entreprises, des opérateurs économiques, des citoyens ordinaires ainsi que des Nigériens de la diaspora sont constitués de contributions en espèces, en nature ainsi que des chèques.
Source : Cellule com/FSSP
Source : https://www.lesahel.org/
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Situation du gaz : Les consommateurs dudit produit se plaignent d’une pénurie entretenue
Il y a quelques semaines de cela, que nous avons appris le communiqué conjoint du Ministère du Pétrole, du commerce et des finances relatif à la situation du prix officiel du prix du gaz sur le marché. Ce communiqué fait en réalité suite au non-respect du prix dudit produit notamment, par les revendeurs. Afin donc, de garantir la protection des consommateurs du gaz, il est écrit en noir sur blanc qu’afin d’assurer la disponibilité du GPL et contenir la spéculation et la fraude, et suite aux différentes rencontres tenues avec les principaux acteurs de la filière, il a été décidé de ce qui suit: A compter du 8 octobre, La fermeture de tous les centres qui ne répondent pas aux normes et le respect strict du tarif officiel de la bouteille de GPL sous peine de sanctions, soit 3750 FCFA la bouteille de 12,5KG et 1800 FCFA celle de 6 KG. Ce communiqué a réjoui un moment donné les consommateurs du Gaz surtout avec la prompte fermeture de certains centres emplisseurs qui ne répondaient pas aux normes à la date du 8 octobre. S’agissant du respect du prix, voici là où le problème se pose, nombreux sont les revendeurs qui jusqu’ici s’entêtent à vendre le gaz au-delà du prix officiel. Pour ne pas donc pas courir le risque d’être sanctionné par l’autorité régulatrice, ces derniers ont carrément refusé de revendre le gaz autrement dit, ils ont fermé boutique. Cette situation faut-il le rappeler, complique davantage la situation pour les consommateurs qui sont souvent tenus de faire le tour de la ville pour pouvoir échanger une seule bouteille. Face à un tel état de fait, certains consommateurs n’ont pas d’autre choix que d’obtempérer que la bouteille de gaz leur soit vendue à un prix illégal. Au vu de la situation, l’autorité en charge de la question puisque ne pouvant pas contraindre les revendeurs à liquider leurs bouteilles doivent songer à trouver des solutions urgentes et adéquates face à cette pénurie de gaz entretenue qui se constate malheureusement ces derniers temps dans la capitale. C’est réellement en ce sens qu’elle sera à même de rassurer les consommateurs en ce qui concerne sa mission de régulateur. Car depuis un certain temps, les consommateurs ne savent plus à quel saint se vouer.
Amadou. I
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Situation du prix du gaz : Durant 6 ans, le gaz était vendu à un prix hors norme
Bien avant que nos autorités ne soient poussés à revoir le prix du gaz, de la petite tout comme de la grande bouteille. Nous avions dignement eu à dénoncer une pratique illicite qu’on aurait constatée dans la vente du gaz. En effet, au cours de sa toute première production, le gaz local était vendu à un prix raisonnable. La grande bouteille à 3750F et la petite à 1750F. Un moment donné la rupture dudit produit s’est occasionné. Et ce, selon une source fiable serait dû à un malentendu qui aurait opposé la Soraz à la Sonidep notamment en 2014. Cette même rupture a poussé les revendeurs du gaz afin de satisfaire leurs clients, à s’approvisionner du gaz dans les pays voisins comme le Benin. Du coup, pour équilibrer la balance, le prix du gaz avait été rehaussé. Voici comment le prix du gaz a grimpé. Quelques temps après, la situation s’est améliorée ; la production du gaz local avait repris chemin. Mais malheureusement, les prix sont restés stagnés de 2014 à 2021 et ce, au vu et au su des autorités compétentes. Et pourquoi ?
Ayant constaté, qu’il y avait un abus flagrant dans cette affaire nous nous sommes prononcés sur la question en 2020, afin justement d’amener nos autorités à réagir face à ce phénomène. Tenez-vous bien après notre première tentative, il a fallu quelques cinq mois après pour que les autorités se manifestent. Justement parce qu’elles auraient quelque part reconnu leur tort. C’est sans nul doute, ce qui conduisit nos autorités à se prononcer sur le prix officiel auquel devait être vendu le gaz. Après que les mêmes autorités se sont manifestées, les revendeurs à leur tour à travers le Synareg, avaient décidé de suspendre la vente du gaz puisque ne pouvant pas vendre le gaz au prix officiel indiqué sous peine d’être perdant dans cette affaire. La situation devenait alors tendue pour les consommateurs mais, pire pour les coupables qui croyaient se dédouaner de toute responsabilité en réduisant le prix de la grande tout comme de la petite bouteille de gaz sur le marché. Bien vrai, il y a eu une prise de décision dans cette affaire et qui semblerait défendre les consommateurs du gaz mais, loin de se voiler la face, cette décision venait au contraire montrer à quel point le nigérien a été dupé, voire volé dans cette affaire de gaz. Alors, même si l’ARSE tente de nous convaincre en nous faisant croire qu’il y a un peu partout dans la capitale des points de vente où le nigérien pourra désormais se procurer du gaz au prix indiqué, nous sommes loin de nous taire sur tous ces fonds illicites perçues de 2014 jusqu’aujourd’hui à travers la vente du gaz par les revendeurs et leurs complices qui étaient passés sous silence en leur ouvrant la voie à l’illicite. Pourquoi ne se sont-elles pas prononcées dès lors que la production locale avait repris. Pourquoi ont-elles attendu qu’on se prononce sur certaines irrégularités en la matière. Pendant 6 ans, le nigérien a acheté le gaz à un prix illicite. Alors jusqu’ici justice est loin d’être faite, c’est pourquoi le nigérien réclame justice ! Ce n’est que le commencement de l’affaire et nous y reviendrons….
Amadou.
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Situation insolite au sommet du pouvoir : Issoufou Mahamadou a toujours le pouvoir, mais son entourage panique
Le Niger traverse sans doute une situation de gouvernance insolite. Au pouvoir depuis une décennie entière, soit deux mandats consécutifs d ’Issoufou Mahamadou et une continuité assurée avec Bazoum Mohamed, le Pnds Tarayya est curieusement l’objet de dissensions internes feutrées et dans certains cas, carrément exposées au grand jour. Les réactions inappropriées et décousues de certains militants et dirigeants du parti ne sont pas que de simples réponses justifiées. Elles traduisent dans bien des cas un malaise qui s’installe progressivement que Bazoum Mohamed prend en mains les rênes du pouvoir.
En fait de pouvoir, Bazoum Mohamed ne semble jouer que les chrysanthèmes. Le pouvoir réel est toujours entre les mains de son mentor et prédécesseur, Issoufou Mahamadou, dont les principaux gardiens du temple ont toujours pignon sur rue. Et c’est probablement pour l’enfoncer une fois pour toutes dans le crâne de ceux qui, contexte et démarche nouveaux obligent, ont cru l’ancien président enterré, que Issoufou a dû mettre les pendules à l’heure.
Bazoum Mohamed, que certains ont déjà vu dans un rôle de rectification en cours, a dû se plier aux exigences de son mentor en confirmant à leurs postes de responsabilité deux ténors du pouvoir issoufien. Les généraux Tchiani, chef de corps de la Garde présidentielle, et Chékou Koré, patron de la Direction générale de la documentation des services …(Dgdse), ont été récemment maintenus à leurs postes par le Président Bazoum Mohamed.
Bazoum Mohamed a rétabli, bien avant la célébration de ses 100 premiers jours à la tête de l’Etat, la vérité sur ses desseins de gouvernance
La confirmation des deux généraux piliers du régime est un message fort du locataire actuel du palais présidentiel. Un message à la fois pour les militants du Pnds qui ont besoin d’être rassurés et tous ceux qui espèrent voir Bazoum entreprendre d’audacieuses mesures, notamment, à l’encontre des auteurs de corruption et de détournements des deniers publics. En même temps qu’elle rassure les premiers sur les desseins prêtés à Bazoum, la confirmation des deux généraux est un acte destiné à décourager les ardeurs des Nigériens qui espèrent voir Bazoum Mohamed dans un rôle de rectification « C’est un acte sans aucune ambiguïté », a commenté un internaute. Bazoum Mohamed a rétabli, bien avant la célébration de ses 100 premiers jours à la tête de l’Etat, la vérité sur ses desseins de gouvernance.
Est-ce justement cette peur bleue qui a fait réagir Kalla Moutari et consorts ?
Pourtant, malgré tout, l ’ e n t o u r a g e d’Issoufou panique. En plus des militants de base qui s’égosillent à longueur de journée pour défendre l’hypothèse d’un Bazoum Mohamed fidèle, jusqu’aux bouts, aux moeurs du régime, inspirées et entretenus par son prédécesseur, de gros bonnets, à l’instar de Kalla Moutari, ancien ministre de la Défense nationale et de Sani Iro, ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale participent activement au débat sur les orientations présentes et futures de la gouvernance sous Bazoum. Il est vrai que depuis qu’il a amorcé un certain nombre de changements constatés, en particulier lorsqu’il a décidé du retour des déplacés dans leurs localités, Bazoum Mohamed inspire plutôt, sinon la peur, du moins, des interrogations. Des interrogations légitimes sur ce qu’il pourrait entreprendre de faire à propos des innombrables dossiers de malversations financières. Est-ce justement cette peur bleue qui a fait réagir Kalla Moutari et consorts ? Ce n’est pas impossible.
L’absolution totale pour les auteurs de malversations financières ?
La conservation du pouvoir et de ses principaux leviers, matérialisée avec le maintien à leurs postes des généraux Tchiani et Koré, est peut-être de nature à rassurer autour d’Issoufou Mahamadou. C’est une garantie sérieuse que le chef de l’Etat n’entreprendra rien contre eux. Selon des sources bien informées, leur confirmation a été arrachée de hautes discussions. Le compromis, aussi boiteux qu’il soit, permet pour le moment de sauver les meubles. Mais, ça ne saurait durer dans la mesure où les Nigériens attendent fermement le Président Bazoum qui a promis une lutte sans merci contre la corruption. Or, à moins de leur accorder l’absolution totale, ce dernier se retrouvera rapidement dans la position délicate du nouveau protecteur des prédateurs que les Nigériens attendent de voir derrière les barreaux.
YAOU
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Situation Politique : Cinquante-neuf jours après le 26 juillet Issoufou Mahamadou enterre sa popularité
En Afrique, au Sahel et particulièrement au Niger, on ne cessera jamais de parler du coup d’état du Général Tiani. Intervenu dans un contexte marqué par de restrictions répétées des libertés publiques ainsi que du manque de justice et d’équité, défaut capital de l’ancien régime, ce coup d’état continue de raviver une haine spacieuse dans les coeurs de certains nigériens contre l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou à qui il est reproché, à tort ou à raison, la paternité du coup d’état acté du 26 juillet 2023.
Ces nigériens éprouvent dans leurs âmes, un sentiment de détestation, d’hostilité et d’exécration très forte à l’égard de l’autorité morale du PNSD Tarayya. Ils manifestent partout où ils se trouvent, leur souhait, celui de le voir traduit urgemment en justice puis déféré dans une prison pour tout le mal qu’il a commis au peuple nigérien depuis son arrivée au pouvoir en 2011. Cette haine, ample, est curieusement manifestée sur Facebook et Twiter par certains de ses partisans qui lui reprochent d’être le principal cerveau du coup d’état du Général Tiani.
De par leurs écrits, ils signent et persistent à juger Issoufou Mahamadou plus comme un mal aimé que comme un ancien président de la République le plus détesté de la planète. Son prix MO Ibrahim a fait l’objet de vives polémiques puisque ses deux mandats étaient marqués par une haine profonde d’une grande partie de la société envers lui, compte tenu de certains actes qu’il a commis et qui resterons gravés dans la mémoire des nigériens. Du jamais vu sur le continent africain.
On peut citer comme actes, l’endettement du pays, la division plurielle des nigériens et de la classe politique en particulier, la signature des accords de défense avec le pays colonisateur qui ne tiennent pas compte des intérêts nationaux, la banalisation de l’administration, le détournement des espaces publics, la protection des intérêts français au détriment des intérêts nationaux, l’insécurité de toute sorte, la restriction des libertés publiques ainsi que le manque de justice et d’équité pour ne citer que ceux-là. En son temps, les citoyens ne pouvaient plus faire valoir leurs droits de se faire entendre comme le prévoit la constitution afin de s’organiser pour contester les massacres de nos forces de défense et de sécurité tout comme les injustices dont ils faisaient régulièrement l’objet. Pour un simple vocal ou confrontation objective des chiffres avancés par le régime déchu sur un sujet brûlant, les auteurs sont gracieusement déférés dans une prison du pays pour y passer des mois sans que l’affaire ne soit jugée. Cet enfer n’a malheureusement épargné aucune couche sociale du pays.
Pour atteindre un résultat propre à lui, Issoufou Mahamadou est capable de croiser le ciel et la terre. L’homme est ainsi connu pour sa ruse depuis la conférence nationale souveraine. Comment va-t-il se défendre devant un partisan de Bazoum Mohamed pour avoir dit une chose hier et dire son contraire aujourd’hui ? Laissonsles gérer leur problème politique. De nos jours, Issoufou Mahamadou est au plus bas niveau de sa popularité depuis la création de son parti le PNDS Tarayya en témoigne son baromètre de popularité consulté minutieusement cette semaine par la Rédaction. Ce sont de nombreux cas d’abus qui ont amené les populations à la haine contre lui ce dernier temps. Dans les marches de soutien au CNSP organisées partout dans le pays, les manifestants brandissent publiquement ses photos sous forme d’un délinquant financier détenu dans une prison, ce qui naturellement détermine leur voeu. Ce sentiment de haine envers Issoufou Mahamadou, doit être pris au sérieux par les autorités militaires chargées de nous garantir la paix et la stabilité dans le pays pour la simple raison du fait qu’il peut conduire à des comportements ou actes odieux. L’Histoire doit rester un tribunal pour juger les actes, mais très loin de la méchanceté gratuite, la torture et autres humiliations répétées le plus souvent exagérées.
Salifou Hachimou
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Situation politique au Niger : Le Parlement de la CEDEAO insiste sur une solution diplomatique
Le Parlement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a réaffirmé le 21 août sa position d'une solution diplomatique à la situation politique au Niger.
Le parlement communautaire l'a fait savoir à l'issue d'une réunion de consultation ayant regroupé une commission ad hoc du Parlement communautaire avec le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray à Abuja, le 21 août 2023.
Cette réunion s'inscrit dans le cadre d'une approche de règlement diplomatique de la CEDEAO visant à trouver une solution à l'amiable au dilemme du Niger.
Au terme de cette réunion, Ali Ndume, membre de la délégation nigériane auprès du Parlement de la CEDEAO, a indiqué devant la presse que ''la position du Parlement sur la manière de gérer l'impasse dans la République du Niger reste inchangée'' et s'appuie sur ''les graves implications d'une intervention militaire au Niger'', tout en insistant sur ''le fait qu'il n'y a pas d'alternative à une solution diplomatique''.
Notons qu'après le dernier sommet des chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO, les autorités militaires du Niger ont accordé, le 9 août 2023, une audience à l'ancien gouverneur de la Banque centrale nigériane, Sanusi Lamido Sanusi, à Niamey.
Depuis, davantage de voies diplomatiques se sont ouvertes entre le CNSP (instance dirigeante du Niger) et la CEDEAO.
Le plus important est la délégation conduite par l'ancien chef de l'État nigérian, le général Abdulsalami Abubakar, accompagné du sultan de Sokoto, Muhammadu Sa'ad Abubakar III. Ils ont été reçus samedi dernier par les membres du CNSP à Niamey.
Ali Ndume a, à cette occasion, rappelé que le 12 août, le Parlement a tenu une réunion virtuelle sur la situation en République du Niger, au cours de laquelle la plupart de ses membres ont opté pour la solution diplomatique contre la décision de la conférence des chefs d'État.
L’effort actuel au Niger n’est pas le premier du genre. L'enchaînement des interventions du Parlement a conduit au rétablissement de l'ordre constitutionnel dans ce pays d'Afrique de l'Ouest riche en uranium en 2011.
Le Parlement, par ses nombreux impacts depuis sa création en 1993, a prouvé que les voix et la volonté du peuple sont l'oxygène qui soutient la démocratie, note-t-on.
Source : http://www.anp.ne/
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Situation politique au Niger : Report de l’arrivée de la mission conjointe de médiation CEDEAO/ONU/UA
Depuis hier, des informations font état du refus des autorités Nigériennes de recevoir la mission conjointe de médiation de la CEDEAO, des Nations Unies et de l’Union Africaine. Dans cette lettre N°010740/MAEC/C/SG en date du 07 Août 2023, le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération apporte des éclairages sur cet état de fait. Il s’agit plutôt d’un report. (Lire, ci-dessous l’intégralité de la lettre).
«Le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération de la République du Niger présente ses compliments à la Représentation Résidente de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Niamey, et a l’honneur d’accuser réception de sa Note N° 62/ECW/PRENE/RR-8-2023 en date du 06 Août 2023, relative à l’armée à Niamey le 08 Août 2023, par vol Spécial affrété par les Nations Unies, d’une mission conjointe de la CEDEAO, des Nations Unies et de l’Union Africaine.
Le Ministère voudrait rappeler que suite aux sanctions édictées par la CEDEAO elle- même, au terme de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernements, le 30 Juillet 2023, les frontières terrestres et aériennes du Niger avec les Etats membres étant fermées, l’organisation d’une telle mission par vol spécial requiert un examen particulier des autorités nigériennes, incluant une exemption spéciale qui n’est pas invoquée dans cette note de la Représentation Résidente.
Tout en réitérant leur disponibilité à engager des discussions avec les délégations ou émissaires concernant la situation au Niger, comme indiqué à la mission conduite par l’ancien Président du Nigéria, le GI (er) Abdulsalami Abubakar, le contexte actuel de colère et de révolte des populations suite aux sanctions imposées par la CEDEAO, ne permet pas d’accueillir ladite délégation dans la sérénité et la sécurité requises.
Au regard de ce qui précède et de la nécessité de convenir au préalable, avec les autorités nigériennes, des dates, contours et programme desdites visites, le report de la mission annoncée le 08 Août 2023 à Niamey s’avère nécessaire, tout comme la révision de certains aspects du programme, dont les rencontres avec certaines personnalités qui ne peuvent avoir lieu pour des raisons évidentes de sécurité, dans cette atmosphère de menace d’agression contre le Niger.
Le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération de la République du Niger prie la Représentation Résidente de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Niamey de bien vouloir communiquer les observations ci-dessus à la Commission de la CEDEAO et, saisit cette occasion pour lui renouveler les assurances de sa haute considération.
REPRESENTATION RESIDENTE DE LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L’AFRIQUE DE L’OUEST (CEDEAO) A NIAMEY
Niamey, le 07 AOUT 2023 ».
Source : https://www.lesahel.org
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Situation politique du pays : Démocratie apaisée ou opposition résignée ?
Depuis l’accession à la magistrature suprême du pays de Mohamed Bazoum, l’on note une certaine normalisation de la vie politique nationale.
En effet, passés les violences post-électorales de mars 2021 et les recours juridictionnels du candidat Mahamane Ousmane du RDR-Tchanji, progressivement, la vie politique nigérienne est entrée dans une sorte d’accalmie, mieux d’apaisement. On n’entendait plus des voix discordantes dans cette symphonie générale jouée par le nouveau Maître d’orchestre, Mohamed Bazoum, qui avait plus à craindre du côté de sa famille politique que de celui de l’opposition politique. Pourtant, ce n’étaient point les occasions qui manquaient à l’opposition politique pour faire entendre sa voix, car la situation sociale, économique et sécuritaire du pays aurait pu être un motif valable pour chercher à en découdre avec le pouvoir en place.
Les seuls nuages noirs dans ce ciel politique dégagé étaient venus du front social et d’une partie de la Société civile. Mais, à ce niveau également, très vite, les pendules furent remises à l’heure, puisque l’émiettement des forces syndicales n’avait pas permis de réaliser une sorte d’union sacrée pour faire plier le gouvernement.
Voilà, en fait, le tableau idyllique qu’offre de l’extérieur la démocratie nigérienne, un tableau sans doute en trompe-l’oeil, lorsque l’on analyse la situation de l’intérieur ! En réalité, cette impression d’apaisement politique cacherait une autre réalité, celle d’une opposition en panne d’inspiration et surtout en proie à une sorte de résignation, de reddition, qui ne sait plus quoi faire pour remobiliser les citoyens sans doute lassés et profondément déçus du manque de convictions politiques et d’esprit de sacrifice de la part de la classe politique, en général. L’opposant politique emblématique, l’Autorité Morale du Lumana/FA, Hama Amadou, aurait probablement fait le deuil de ses prétentions politiques, faute d’alternative pour lui de livrer un combat politique dans lequel il ne disposait pas d’armes égales d’avec l’adversaire. Quant à Mahamane Ousmane, il est, depuis ses revers judiciaires, perdu dans la circulation. Il faut dire que le personnage n’était pas réputé pour ce genre de lutte, car l’opportunisme politique avait longtemps constitué son moyen favori pour parvenir à ses fins. Or, toute lutte dans la vie, quelle qu’elle soit, nécessite d’avoir à sa tête un leadership charismatique pour soulever l’adhésion des masses. Sans des personnages charismatiques comme Condorcet, Robespierre, Saint-Just, Marat, Sieyès et autres grandes figures révolutionnaires, le printemps révolutionnaire français de 1789 n’aurait jamais réussi à emporter l’adhésion des masses populaires. Toutes choses qui manquent, cruellement, aujourd’hui, à l’opposition nigérienne pour renaître de ses cendres !
Adamou Maiga
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Situation scolaire : Reprise des cours dans plusieurs établissements de Niamey
Image d'illustrationLa grève illimitée lancée par le Comité Directeur (CD) de l’Union des Scolaires Nigériens (USN) est-elle cassée à Niamey ? Cette question mérite d’être posée avec la reprise des cours dans plusieurs établissements de la capitale.
Ce fut une reprise des cours, certes timide, hier jeudi 26 avril 2018, et qui a concerné, en grande partie, les établissements privés, mais, tout de même, quelques écoles publiques ont ouvert leurs portes. Le mercredi déjà, des cours ont été dispensés dans quelques instituts professionnels de la place, signe de la cassure du mouvement de grève illimitée à l’appel du directoire national des scolaires nigériens. Petit à petit donc, les élèves sont en train de reprendre le chemin des cours. C’est donc dans cette ambiance d’hésitation, partagée entre suivre ou ne pas suivre la grève, que les autorités de la région de Niamey sont intervenues pour appeler les élèves à regagner les classes. « Nous payons pour la scolarité.
de nos enfants. Qui va nous rembourser en cas d’année blanche ? En tout cas pas les établissements qui ont dispensé déjà des cours et payé leurs enseignants » ; Dixit Hamidou, parent d’élève qui est soulagé de voir ses deux enfants reprendre le chemin des classes.
Ce n’est pas que Niamey qui retrouve petit à petit l’ambiance scolaire. Dans les autres capitales régionales, c’est pratiquement la reprise des cours. « Ici, les élèves n’ont apporté juste qu’un soutien d’un jour à leurs camarades du public », nous a déclaré le chef d’un établissement privé de Maradi. Ailleurs, dans quelques localités, les écoles fonctionnent normalement parce qu’on n’a pas eu vent du mot d’ordre de grève illimitée de l’USN. Ceci pour dire que tout le monde ne se sent pas concerné par la crise scolaire et universitaire. Ceci pour dire que la communication du Comité Directeur est défaillante. Ou bien même que l’exécutif national des scolaires nigériens a pris la décision d’engager son mouvement sur un coup de tête, c’est-à-dire sans aucune consultation au préalable de la base. C’est d’ailleurs sa précipitation que lui reproche d’ailleurs de nombreux étudiants pour qui la fermeture du campus et des cités annexes ainsi que la grève illimitée desservent plus la lutte car elles ont éparpillé les militants.
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Situation scolaire et universitaire : Ambiance de fin d'année au secondaire, reprise des cours mitigée dans les universités
Après un mois de grève des élèves et étudiants, les choses semblent être rentrées dans l’ordre dans le monde scolaire et universitaire. Avec tout de même quelques bisbilles dans certaines universités du pays.
Dans la capitale, l’Union des Etudiants Nigériens à l’Université de Niamey (UENUN) au centre de la crise qui a provoqué la grève illimitée déclenchée en avril dernier est montée au créneau cette semaine. Réagissant sur les antennes d’une radio de la place, le mercredi 30 mai 2018, le Secrétaire Général de l’UENUN, Sita Diabiri dénonce le statu quo en dépit des engagements pris par la partie gouvernementale, aucune négociation n’est à ce jour en vue. Pire, il indexe le partenaire d’immixtion dans les affaires syndicales, notamment dans le processus du renouvellement de la structure estudiantine à l’Université Abdou Moumouni en vue. Son de cloche différent chez cet autre étudiant, visiblement du camp adverse au patron de la structure estudiantine de l’université de Niamey, qui pense que le comité exécutif est en pour quelque chose dans le pourrissement de la situation actuelle en voulant coûte que coûte ‘’tazartcher’’ au-delà de son mandat normal. Selon certaines indiscrétions, les principales tendances à la course pour le contrôle du prochain Comité Exécutif ont failli venir aux mains la semaine passée. Toute cette zizanie à l’interne de l’UENUN n’est pas sans empiéter sur les prestations du centre des œuvres universitaires et par conséquent sur le déroulement normal des activités académiques. En cause, le transport et la restauration qui, selon Sita Diabiri et ses camarades, n’arrivent plus à être bien assurés après avoir déconnecté les étudiants de cette gestion. Incapacité réelle des œuvres universitaires à jouer leur rôle ou bien situation sciemment créée par les étudiants afin de rendre indispensable la Commission des Affaires Sociales et de l’Ordre (CASO) mise en quarantaine par le ministère de l’Enseignement Supérieur dans l’administration de la vie sur le campus ? Ce n’est pas qu’à l’Université Abdou Moumouni de Niamey que la gestion des œuvres universitaires est sujette à polémiques. A Maradi et à Tillabery, également étudiants et responsables des œuvres universitaires ne sont pas sur la même longueur d’onde. Tout ce qui a conduit à l’arrêt des prestations des restaurants universitaires dans lesdites localités. Ce qui n’est pas sans porter préjudice dans la reprise normale des activités académiques.
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Situation sécuritaire dans le département de Ouallam, région de Tillabéri : Retour des populations déplacées du village de Zaroum-Darey dans leur terroir d’attache
Sur instruction du Président de la République, Chef de l’État, SE. Mohamed Bazoum, une délégation d’autorités comprenant le Directeur de cabinet adjoint du Président de la République, M. Djibo Daouda Takoubakoye, le ministre de l’Intérieur, M. Hamadou Adamou Souley et les responsables des forces de défense et de sécurité, s’est rendue, le 6 août dernier, à Mangaïzé dans la commune rurale de Tonditchiwindi, département de Ouallam pour procéder au coup d’envoi de l’opération, «retour volontaire des populations déplacées» de Zaroum-Darey qui avaient trouvé refuge à Mangaïzé depuis 2019, suite aux exactions répétées des groupes armés terroristes.
Cette opération qui fait suite à celle ayant concerné les populations des villages de Tingara et de Siwili a concerné 120 ménages soit 840 personnes de Zaroum-Darey qui vont retourner sur leur terre natale. Ces populations vont retourner chez eux avec l’appui de l’État en produits alimentaires et non alimentaires. Ce retour s’effectue en pleine saison des pluies. A cet effet, le ministre de l’Intérieur les a rassurés de la mise à leur disposition de semences le plutôt que possible qui leur permettent de produire. Aussi, pour que tout cela soit possible, le ministre de l’Intérieur a rappelé aux populations que, les forces de défense et de sécurité vont assurer leur sécurité. Selon lui, nul besoin de faire recours à l’auto-défense.
Dans un langage franc et sur un ton rassembleur, le ministre Hamadou Souley Adamou a appelé les populations à une coexistence pacifique entre les différentes ethnies comme c’était le cas depuis belle lurette au Niger. «Vous êtes tous des Nigériens, cohabitez paisiblement avec un esprit de
fraternité, bannissez l’ethnocentrisme, tel est le souhait des autorités», a dit le ministre de l’Intérieur. Au terme de son adresse à la population, en langue locale, faut-il le préciser, le ministre de l’Intérieur a réitéré l’appel du Chef de l’État à l’endroit des jeunes qui ont pris les armes contre leurs propres frères, de les déposer. M. Hamadou Souley Adamou a ainsi demandé aux populations de lancer et transmettre cet appel à leurs parents ou proches qui sont dans cette situation, qu’ils soient à l’intérieur du pays ou à l’extérieur.
Satisfaction des autorités locales par rapport au retour progressif de l’accalmie ayant permis le retour des populations dans leur terroir d’attache
Ainsi, les leaders religieux de la localité ont demandé aux populations, individuellement de multiplier les prières pour le retour définitif de la paix d’une part et de cultiver l’esprit de tolérance qui améliore le vivre ensemble d’autre part. Pour Mme Saoudé Abdoulaye, représentante des femmes du village de Zaroum-Darey, c’est un grand jour pour toutes les femmes du village de retourner à la maison. «Ça fait des années que nous cohabitons avec les populations de Mangaïzé qui nous ont beaucoup soutenus. C’est le lieu de leur témoigner toute notre reconnaissance. Nous remercions également les autorités pour les efforts déployés qui nous ont motivé à retourner chez nous», a témoigné Mme Saoudé Abdoulaye.
Pour sa part, le maire de la commune rurale de Tonditchiwindi, M. Karidjo Ahmadou a rappelé que depuis le forum sur la paix tenu en mars 2022 à Mangaïzé, la situation sécuritaire s’améliore. Ce qui a permis le retour des populations dans leurs villages. Aujourd’hui, c’est les habitants de Zaroum-Darey qui retournent à la maison. «Nous sommes contents de cela. C’est une fierté et, au nom des populations de la commune rurale de Tonditchiwindi, nous adressons nos remerciements au Président de la République qui s’est investi pour la restauration de la paix et de la quiétude sociale avec comme résultat tangible le retour des populations déplacées», a relevé le maire de la commune rurale de Tonditchiwindi.
Les habitants de Tingara, un autre village victime des attaques terroristes étaient retournés chez eux depuis un certain temps. Ce retour peut servir de modèle pour les habitants de Zaroum-Darey qui vont aussi regagner le bercail pour s’adonner à leurs activités socio-économiques.
En effet, selon le représentant du chef de village de Tingara I M. Yacouba Djingara, depuis leur retour, les habitants vaquent à leurs occupations, à savoir les travaux champêtres et l’élevage. «La paix et la quiétude sont de retour à Tingara et nous remercions les autorités pour ce travail remarquable. Notre cas peut-être un modèle pour les habitants de Zaroum-Darey qui vont retourner chez eux», a témoigné M. Yacouba Djingara.
M. Abdou Idé, Chef de village de Mangaïzé a quant à lui souligné que la paix s’installe progressivement dans la zone. Ce qui favorise le retour des populations chez elles. «Il y’a quelques temps, notre quiétude était fortement perturbée dans cette zone. Mais la situation se stabilise de plus en plus grâce à l’État et à l’implication personnelle du Chef de l’État SE. Mohamed Bazoum. Pendant la crise, notre village a accueilli les populations d’au moins 15 villages durement affectés par l’insécurité. Nous avons vécu avec ces populations dans un esprit de solidarité. En ce moment, il ne reste pas, plus de 3 villages dont les habitants ne sont pas retournés», a précisé le chef de village de Mangaïzé.
Les habitants du village de Zaroum-Darey sont contents de ce retour au bercail. Ils ont en effet bénéficié de l’appui de l’État qui, selon le ministre de l’Intérieur va les sécuriser et continuer à leur apporter des vivres. Toutefois, les populations de Zaroum-Darey, par la voix du représentant du chef de village, demandent aux autorités de renforcer la sécurité à travers l’installation d’un camp militaire. Ils sollicitent aussi la construction d’une mini addiction d’eau potable (APE), la création d’un centre médical et d’un site maraîcher. Les populations souhaitent également la réouverture et la réorganisation du marché ; la réouverture de l’école avec une cantine scolaire. Enfin, les habitants de Zaroum-Darey souhaitent l’intensification des activités génératrices de revenus dans la zone.
Oumar Issoufou(onep), Envoyé spécial
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Situation socio-politique : Le Président du CNSP reçoit l’honorable Muhammad Sanusi II et le Sultan du Damagaram
Les bonnes volontés continuent de se mobiliser pour éviter une confrontation armée directe entre pays ouest-africains. Hier matin, l’honorable Muhammad Sanusi II, 14ème Emir de Kano, au Nigeria, et Grand Kalife de la Tidjaniyya-sufi au Nigeria et en Afrique, a atterri à Niamey pour proposer ses bons offices pour une sortie de crise pacifique. Il a été accueilli à l’aéroport International Diori Hamani par le Colonel Ibro Amadou Bacharou, Chef d’Etat-major particulier du Chef de l’Etat.
Après l’accueil avec les honneurs dus à son rang, l’honorable Muhammad Sanusi II s’est rendu au Palais de la Présidence où il s’est entretenu avec le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani. ll était accompagné du Sultan de Zinder, l’honorable Aboubacar Sanda. L’hôte des autorités nigériennes a souligné le caractère personnel de la médiation qu’il propose. « Je suis venu à mon nom propre, comme je l’ai souligné, et non au nom d’un gouvernement », a-t-il insisté.
Le chef religieux a regretté les tensions actuelles entre son pays et le Niger et qui préoccupent l’ensemble des citoyens des deux pays. Il a expliqué que les leaders religieux et d’opinion, ainsi que les chefs traditionnels ne peuvent se permettre de rester silencieux face à la tournure que prennent les relations nigéro-nigérianes. « Nous espérons que notre venue à Niamey va permettre d’ouvrir un dialogue véritable entre le Niger et le Nigeria », a-t-il dit.
L’honorable Muhammad Sanusi II s’est réjoui de la convivialité qui a prévalu lors des échanges avec le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie. « Nous avons reçu une bonne appréciation de sa part. Nous allons retourner au Nigeria et nous allons informer le Président du message en notre possession et qui est le premier de ce genre entre Chefs d’Etat », a-t-il indiqué. L’honorable Muhammad Sanusi II a exprimé sa reconnaissance d’avoir été accueilli malgré la ténacité de la tension et a appelé l’ensemble de la Oumma islamique à «prier pour qu’Allah nous amène la Paix et qu’il prévienne tout conflit entre le Niger et le Nigeria en particulier, et entre pays africains en général».
Souleymane Yahaya (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Situation sociopolitique : L’Unité d’Actions Syndicales du Niger invite les Nigériens à se mobiliser autour du CNSP
Suite aux événements récemment survenus au Niger, l’Unité d’actions syndicales du Niger (UAS-Niger) composée de l’Alliance des Travailleurs du Niger (ATN), de la Convergence des Travailleurs du Niger (CTN), du Collectif des Syndicats des Commerçants et Agent de Transit et de l’Intersyndicale des Travailleurs du Niger (ITN) ont signé, le mercredi 2 août 2023, une déclaration conjointe au siège de la confédération générale des syndicats libres du Niger (CGSL). Dans cette déclaration, l’unité d’actions syndicales du Niger a fustigé et condamné avec véhémence les actions antisociales, regretté l’instrumentalisation de la CEDEAO par la France et enfin salué la décision digne et courageuse des pays frères.
Réunie en session extraordinaire, l’Unité d’Actions Syndicales du Niger à travers le Secrétaire général du CGSL, président du trimestre M. Abdou Saidou Moumouni a, dans son allocution condamné et fustigé les sanctions anti sociales prises par l’UEMOA à l’encontre du peuple nigérien lors du sommet spécial de ladite organisation couplée à celui de la CEDEAO au Nigéria. « L’UAS regrette l’instrumentalisation de la CEDEAO par la France à des fins criminelles. Sinon comment comprendre l’ultimatum d’une semaine donné par la CEDEAO assorti de menaces y compris une intervention militaire », a dit le Secrétaire général.
Par ailleurs, l’unité d’actions syndicales du Niger a rappelé à la CEDEAO et ses «sbires» que l’ensemble du peuple Nigérien est debout derrière son armée et tient à saluer la décision digne, courageuse, fraternelle et panafricaniste des pays frères du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée-Conakry de nous accompagner dans cette épreuve et également les positions responsables des pays frères de l’Algérie et de la Mauritanie vis-à-vis des décisions de la CEDEAO.
L’organisation a demandé au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) de négocier des accords de défense gagnant-gagnant avec tout partenaire capable de nous aider à équiper davantage les Forces de Défenses et de Sécurité afin qu’elles puissent défendre convenablement l’intégrité de notre territoire.
L’unité d’actions syndicales du Niger a recommandé au CNSP d’anticiper des mesures urgentes d’accompagnement à l’endroit de la population en général et des travailleurs en particulier afin de les rendre résilients aux épreuves éventuelles, de traduire tous les auteurs et complices des détournements des biens publics devant les tribunaux afin de mettre l’Etat dans ses droits. L’UAS-NIGER a enfin invité l’ensemble des Nigériens en général et les travailleurs en particulier à se mobiliser autour du CNSP et à se tenir prêts de jour comme de nuit et de façon permanente afin de répondre avec promptitude aux multiples facettes de l’ennemi.
Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Situation sociopolitique : Un collectif d’associations de la société civile appelle à la levée des sanctions injustes imposées au Niger
Un collectif d’organisations de la société civile a organisé, le vendredi 08 décembre 2023 à Niamey, une rencontre avec la population et la presse au cours de laquelle il a rendu publique une déclaration. L’objet de cette déclaration est un appel des acteurs de la société civile nigérienne ainsi que les forces vives de la nation à l’endroit de la CEDEAO et de l’UEMOA pour la levée immédiate des sanctions infligées au Niger depuis bientôt 5 mois.
Ce collectif regroupe différentes couches socioprofessionnelles dont des religieux, des étudiants, des commerçants, des artisans, des paysans, des femmes et des jeunes sans aucune considération politique. En effet, plus de 200 représentants des organisations de la société civile nigérienne, le Cheick Ben Salah, l’archevêque de Niamey Monseigneur G. Lampo, ainsi que des milliers de citoyens ont, malgré leurs agendas surchargés, répondu présents à cette rencontre.
Après la traditionnelle Fatiha, l’exécution de l’hymne national ‘’L’Honneur de la Patrie’’, cette rencontre a débuté par la projection d’un documentaire émouvant qui retrace les conséquences des sanctions imposées par la CEDEAO et l’UEMOA à notre pays sur le plan économique, social, sanitaire, humanitaire et financier.
Ainsi, dans la déclaration dénommée ‘‘Appel de Niamey’’ lue par la présidente de l’Association Femme Paix et Développement (AFPAD), Mme Djermakoye Hadiza Jackou, les organisateurs et les associations signataires ont appelé à la levée immédiate des sanctions illégales et injustes prises par la CEDEAO et l’UEMOA contre le Niger. « Toutes ces sanctions que la population nigérienne, première concernée, considère comme injustes et inédites, en violation des textes en vigueur dans ces deux institutions communautaires, ont des répercussions désastreuses sur les populations, notamment les plus vulnérables. Ces sanctions impactent également l’éducation, la santé, l’économie nationale, la sécurité humaine, la stabilité, le développement inclusif des communautés », souligne la déclaration.
Ces sanctions enfreignent aussi les lois, mettant ainsi en péril le cadre légal établi pour protéger les activités économiques et commerciales. « Le non-respect des textes et accord qui n’ont prévu en aucun cas de sanctions scélérates de fermeture de frontières, d’embargo économique et financier contre un Etat membre de la CEDEAO et de l’UEMOA en cas de changement de pouvoir par un coup d’état militaire, viennent enfoncer la situation déjà difficile du peuple nigérien dans une précarité sans précédent », souligne la déclaration.
Par ailleurs les acteurs de la société civile nigérienne lancent un appel pressant pour « établir une communication constructive et saine entre les autorités nigériennes et la communauté régionale, de privilégier les moyens pacifiques de gestion de crise, de nommer des médiateurs nationaux et internationaux, de reprendre les transactions commerciales et financières, de reprendre la coopération bilatérale et multilatérale avec le Niger, bref, de lever immédiatement les sanctions pour permettre la réconciliation, la croissance économique et la stabilité régionale », a conclu Mme Djermakoye Hadiza Jackou.
Ousmane Nazir (Stagiaire)
Source : https://www.lesahel.org
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Situation sociopolitique au Niger : Le MOJEDEC exhorte les Chefs d’Etats de la CEDEAO à revoir leur position pour lever les sanctions contre le Niger
Le mercredi 11 octobre dernier, le Mouvement des Jeunes pour le Développement et l’Education Citoyenne (MOJEDEC), s’est réuni en session extraordinaire pour analyser l’évolution de la situation en cours au Niger, deux mois et demi après la prise du Pouvoir d’Etat par les militaires et l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie. A l’issue de cette réunion une déclaration a été lue par M. Abouzeidi Sanoussi Abdoul Aziz, Directeur exécutif du mouvement.
Dans cette déclaration, le MOJEDEC a demandé à la CEDEAO de « surseoir définitivement à son option d’intervention militaire contre le Niger car elle porte en elle le risque de remise en cause de la cohésion entre les peuples Ouest africains, de l’effondrement sécuritaire du Sahel et d’une grande partie des Etats membres de la CEDEAO ».
Le MOJEDEC demande aussi au CNSP de créer les conditions nécessaires pour une transition apaisée et de redoubler d’efforts dans le but d’assurer la lutte contre les groupes criminels ou terroristes ainsi que la sécurisation des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national. Dans la même dynamique, il invite les nouvelles autorités à prendre toutes les dispositions utiles pour décrisper le climat socio- politique national et d’impliquer les acteurs politiques dans « la recherche de solutions de sortie de crise en vue de faciliter le retour rapide à l’ordre constitutionnel ».
Le Mouvement des Jeunes pour le Développement et l’Education Citoyenne invite, dans sa déclaration, le CNSP et le gouvernement de transition « à veiller à ce que les leaders d’opinions et les citoyens s’abstiennent de tout acte ou propos pouvant porter atteinte à l’unité nationale, à la cohésion sociale ou à instaurer la haine et l’anarchie dans notre pays ». Il exhorte également la population nigérienne à plus de vigilance, de solidarité, d’entraide et de cohésion pour faire face aux défis actuels.
Le communiqué dénonce « les sanctions iniques » prises contre le Niger et qui impactent négativement son peuple et invite les Chefs d’Etats de la CEDEAO à revoir leur position pour lever lesdites sanctions. Il demande par ailleurs au CNSP d’engager des négociations avec l’organisation ouest-africaine en faisant recours à l’ensemble des compétences locales et internationales pouvant faciliter cette médiation. Enfin, le MOJEDEC « apporte son soutien indéfectible à nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité dans leur lutte quotidienne contre les forces du mal et présente par la même occasion ses condoléances les plus attristées au peuple nigérien, aux familles des victimes civiles ainsi qu’aux familles des militaires tombés sur le champ d’honneur ».
Souleymane Yahaya (ONEP)
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Situation sociopolitique au Niger : Le pire est à venir
27 acteurs de la société civile, quelques 300 scolaires, tels sont les nombres de citoyens nigériens embastillés et jetés en prison ces deux derniers mois. Ils ont tous en commun d’avoir protesté et contesté des mesures gouvernementales. En vérité, acteurs de la société civile et étudiants sont vus d’un oeil craintif du fait de leurs capacités de mobilisation. Si les scolaires sont connus pour leur fronde habituelle et leur esprit de rébellion, les acteurs de la société civile nigérienne ont fait changer la peur de camp depuis qu’ils ont entrepris d’organiser des journées d’action citoyenne contre la loi de finances 2018. La mobilisation devenant de plus en plus monstre, le régime a vite craint d’être débordé par cette marée humaine qui bat le macadam deux fois par mois.Alors, il a décidé de sévir. Aux interdictions systématiques et sans fondement juridique qui tienne, succèdent les matraques, les gaz lacrymogènes, les interpellations et les emprisonnements. La démocratie est mise entre parenthèses, les lois sont ignorées et les décisions de justice sont bafouées. Cette gouvernance autocratique vient se greffer à une gestion calamiteuse aux plans social, politique et économique. La tasse est donc pleine. Au plan judiciaire par exemple, le deux poids, deux mesures en vogue a depuis longtemps fini d’achever la faible confiance qu’ont les Nigériens en leur justice. Du jamais vu dans l’histoire du Niger ! Les 27 acteurs de la société civile se trouvent ainsi dans une sorte d’impasse, sans perspective de jugement selon certains observateurs. C’est pourquoi, au lieu d’être jugés en flagrant délit, ils ont été placés sous mandat de dépôt en ouvrant une information judiciaire. Pour bon nombre de leurs collègues, le stratagème est de les oublier en prison en prétendant que l’instruction serait en train de suivre son cours normal. Aux dernières informations en provenance des milieux de la société civile, il y aurait une vive tension entre le Parquet de Niamey et les avocats des acteurs de la société civile. Selon l’information, abondamment relayée sur les réseaux sociaux, la défense accuse le Parquet d’avoir refusé de transmettre la récusation du juge d’instruction.
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Situation sociopolitique au Niger : Les femmes musulmanes organisent un grand prêche à Niamey en soutien à la sauvegarde de la patrie dans les 3 pays de l’AES
Les femmes musulmanes issues des Fédération des Femmes, des groupements et des associations et ONG religieuses, se sont fortement mobilisées le samedi 28 octobre dernier à Niamey pour accompagner les trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) avec des prières. En soutien à la sauvegarde de la Patrie dans ces pays que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger, les femmes musulmanes ont échangé sur les thèmes de « La patience dans les épreuves » et de « L’amour de la Patrie ».
La rencontre, qui a eu lieu au Centre Mahatma Gandhi, a débuté par des prières récitées en faveur de la paix, de la prospérité et de la protection des peuples de l’Alliance des Etats du Sahel et de leurs biens, avant que les participantes n’échangent sur le premier thème de leur agenda, à savoir «la patience dans les épreuves ». Sur ce point précis, la conférencière, Malama Biba, a invité les femmes musulmanes ainsi que les trois pays de l’AES « à être patients dans ces moments difficiles car la patience finit toujours par être bénéfique pour les patients ».
Sur le thème de « l’amour de la Patrie », Malama Aicha Djermakoy a déclaré que la situation que traversent les pays de l’Alliance des Etats du Sahel « est une épreuve que Dieu nous envoie pour tester le degré de notre amour pour notre patrie ». Elle a indiqué que la solution en pareilles circonstances est de se remettre à Dieu en multipliant les invocations. Malama Aicha Djermakoy a également invité les populations de l’AES à aimer leurs patries et à s’aimer les uns et les autres. Selon elle, la patience envers son prochain et l’entraide doivent être de rigueur dans ces trois pays.
«Le vrai croyant est celui qui aime son pays. Le vrai patriote est celui qui aime sa Patrie et qui est toujours prêt à la soutenir et à la défendre, en temps de bonheur comme en tant de douleur. Nous sommes des femmes musulmanes, nous aimons notre patrie, nous sommes prêtes à défendre cette patrie et nous ne reculerons jamais jusqu’à la victoire finale », a clamé Malama Aicha Djermakoy. Par ces propos emprunts de connotations religieuses, elle appelle les femmes musulmanes à se mettre à la disposition de leurs Nations et participer aux combats qui sont menés, conformément à la foi musulmane.
Mme Mahamadou Mariam Soumana, Secrétaire Générale de la Fédération des femmes musulmanes, a expliqué que l’organisation de ce grand prêche vise à sensibiliser les femmes musulmanes sur la situation sociopolitique que traversent les pays de l’Alliance. « Nos ennemis vont tout faire pour nous déstabiliser et nous n’avons de recours que vers notre Seigneur et nous avons confiance en Dieu. Nous allons multiplier les prières pour que le Tout-Puissant nous aide dans ces moments difficiles. L’indépendance ne se gagne pas dans la douceur et avec beaucoup de patience, nous sortirons vainqueurs de cette situation », a-t-elle conclu.
Pour marquer son adhésion à cette initiative noble, le Président du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a dépêché sur place une importante délégation conduite par le ministre de la Jeunesse, des sports, des arts et de la culture, le Colonel-major Abdourahamane Amadou. La délégation a remercié les femmes musulmanes et les a encouragées dans la voie pieuse qu’elles ont choisie. « Nous vous encourageons dans vos rassemblements, dans votre soutien, dans vos prières et vos encouragements, et ensemble nous gagnerons ce combat. J’invite toutes les femmes musulmanes à multiplier les douaous et à faire preuve de patience car le plus dur reste à venir mais, In Sha Allah, à la fin de cette épreuve tout le monde sera dans de bonnes conditions. C’est ensemble qu’on construira ce pays », a déclaré le Colonel Ibro Amadou Bacharou, Chef d’Etat-major particulier du Président du CNSP et membre de la délégation.
Assad Hamadou (ONEP)
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Situation sous contrôle dans le pays malgré l’apparition du virus H5N1 dans 2 foyers à Niamey
Depuis l’apparition d‘une épidémie de grippe aviaire dans une commune rurale du département de Bouza, région de Tahoua, les services vétérinaires spécialisées sont mobilisés par le Ministère de l’Elevage pour rapidement circonscrire l’épidémie et l’enrayer. A cet effet d’ailleurs le directeur général des services vétérinaires, Dr Abdou Issiako a animé, hier en fin d’après-midi à Niamey, un point de presse pour rappeler à la population les mesures individuelles à prendre dans les zones touchées. Malgré l’apparition de deux foyers dans la région de Niamey, le responsable des services vétérinaires souligne que la situation est sous contrôle.
Dans ses propos liminaires au cours de ce point de presse, le directeur général des services vétérinaires a rappelé que depuis la révélation, le 14 décembre 2022, d’un possible foyer de contamination à la grippe aviaire par le Service Vétérinaire Privé de Proximité (SVPP) de Bouza dans le village d’Alloumoudou, commune rurale de Karofane, les services vétérinaires ont déclenché la mise en œuvre du protocole sanitaire qui a permis de confirmer, cinq jours plus tard, la présence du virus H5N1. Ce qui a conduit la préfecture de Bouza à prendre un arrêté pour interdire les mouvements de la volaille dans le département.
A la même date, révèle Dr Abdou Issiako, cet agent causal de la Grippe Aviaire Hautement Pathogène (GAHP) a été confirmé dans un premier foyer de 1.000 sujets à Niamey, au quartier Goudel, suivie d’un deuxième foyer de 1.400 sujets au quartier Bassora de la même région le 25 décembre 2022. Les services vétérinaires ont procédé rapidement à l’abattage de l’ensemble des sujets. Actuellement, on est à 7.320 sujets abattus dans les zones affectées (Niamey et Bouza). Mais, insiste Dr Abdou Issiako, du 24 Décembre 2022 au 02 Janvier 2023, tous les prélèvements faits sont revenus négatifs du laboratoire.
Pour faire face à cette situation qui a déjà fait perdre aux aviculteurs nigériens plus de 100.000 sujets il y’a un an, des mesures ont été rapidement prises par les autorités administratives et les services spécialisés. «Toutes les régions ont été instruites pour prendre des mesures de contrôle et de surveillance accrue dans le cadre du «ONE HEALTH» afin de bloquer la propagation de la maladie. Par ailleurs l’investigation continue pour déterminer la vraie origine de la résurgence du H5N1 au Niger, a assuré le directeur général des services vétérinaires. Il a indiqué également que les autorités administratives à Niamey ont pris un arrêté pour déclarer l’infection dans la région.

Des mesures à prendre dans les localités infectées
Le directeur général des services vétérinaires, Dr Abdou Issiako, est revenu longuement et avec insistance sur les mesures qui doivent être prises dans les localités infectées afin de mettre un terme à l’épidémie de grippe aviaire dans les meilleurs délais. Selon lui, les autorités et les services techniques de l’élevage, de l’environnement et de la santé doivent appliquer sans délai les mesures sanitaires qui s’imposent. «Il s’agit aussi d’empêcher les mouvements de sortie et d’entrée des volailles à l’intérieur des localités infectées, même au niveau des marchés à volailles, de désinfecter les matériels et poulaillers et d’abattre tous les sujets malades, et les enfouir dans une fosse avec une couche de chaux vive», fait-il savoir.
Le DG des services vétérinaires souligne aussi la nécessité de créer et mettre en place un comité chargé du recensement de tous les ménages concernés par la mortalité des volailles dans les 5 villages d’intervention de l’ONG Samaritan’s Purse dans la commune rurale de Karofane et arrêter immédiatement l’introduction de la volaille dans le département de Bouza par cette ONG. Mais l’une des réactions à faire, souligne Dr Abdou Issiako, c’est de réactiver le comité «ONE HEALTH» pour une bonne gestion de la maladie. Car, le virus H5N1 de la grippe aviaire, dit-il, peut impacter la santé des humains d’où l’appel pour ne consommer que de la volaille et des œufs cuits à point.
Dr Abdou Issiako a également informé de la disponibilité d’un mécanisme de soutien financier aux éleveurs impactés par l’Etat du Niger pour les aider à se relancer. Pour y bénéficier, il appelle les éleveurs à suivre le protocole sanitaire en cas de doute de contamination. Ils doivent donc toucher les services compétents, le plus rapidement possible, et éviter d’abattre eux-mêmes les sujets atteints ou soupçonnés d’être contaminés. Le directeur général des services vétérinaires annonce que ses collaborateurs vont se rendre dans les lieux de grillades dans les zones touchées par l’épidémie pour sensibiliser les acteurs sur les manières de continuer leur profession sans risquer la santé de leurs clients.
L’arrêté des dédommagements par l’Etat présentant des insuffisances, le directeur général des services vétérinaires et ses collaborateurs ambitionnent de le passer au crible pour mieux prendre en charge les nouvelles orientations de la profession d’éleveur de volaille au Niger. Ce travail permettra de prendre en compte, entre autres, l’élevage des pigeons de race qui prend de l’ampleur dans le pays et occupe de plus en plus de jeunes afin d’apprécier les prix des sujets et de prévoir les dédommagements adéquats.
Pour rappel, c’est le 14 Décembre 2022 que le Service Vétérinaire Privé de Proximité (SVPP) de Bouza s’est rendu dans le village d’Alloumoudou, commune rurale de Karofane, département de Bouza, suite à des mortalités observées sur des volailles commandées par l’ONG SAMARITAN’S PURSE pour une assistance aux ménages vulnérables de ce village. Sur une première livraison de 4.920 sujets sur les 11.000 prévus, toute la volaille a été décimée. Des prélèvements ont été ainsi faits et envoyés au Laboratoire Central de l’Elevage de Niamey (LABOCEL) qui a confirmé la présence du virus H5N1, agent causal de la Grippe Aviaire Hautement Pathogène (GAHP), le 19 Décembre 2022.
Le 20 Décembre 2022, une équipe de la Direction Régionale de l’Elevage (DREL) de Tahoua, s’est rendue sur les lieux afin de mener les premières investigations. Les mortalités ont commencé à être observées deux semaines après la livraison. Selon l’ONG, le marché fait l’objet d’un DAO et que l’achat doit se faire localement ; mais malheureusement le fournisseur s’est ravitaillé à Zinder. Il s’agissait d’appuyer 5 villages de la commune rurale de Karofane dont la volaille a été contaminée et décimée.
Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Six mois après la prestation de serment de Mohamed Bazoum : Issoufou toujours accroché au pouvoir
Le samedi 2 octobre, cela faisait six mois jour pour jour que Mohamed Bazoum a été investi comme nouveau Président de la République du Niger, succédant ainsi à Issoufou Mahamadou qui venait de boucler ses deux mandats constitutionnels. Cependant et même si le monde entier a salué son «courage» de s’en aller sans chercher à triturer la Constitution, l’ancien Président reste toujours accroché au pouvoir.
Tous les Nigériens et même les observateurs étrangers attentifs à ce qui se passe au Niger sont unanimes sur le fait que de la prestation de serment de Mohamed Bazoum à ce jour, l’ancien Président Issoufou Mahamadou n’a pas véritablement quitté le pouvoir. Contrairement aux autres anciens Présidents qui circulent presque seuls et vivent dans des maisons privées, lui est escorté par un imposant dispositif de sécurité et réside dans une résidence publique ellemême très sécurisée. A tort ou à raison, certains analystes estiment que l’ancien Président influence même certaines décisions de son successeur, notamment dans les nominations où certaines personnalités jugées proches de lui sont soient maintenues soit promues à des fonctions stratégiques. Les Nigériens qui ont applaudi les premiers discours de Mohamed Bazoum commencent à se rendre compte que l’homme n’a plus la même vivacité qu’il avait avant quand, à chacune de ses sorties, il exposait les différents maux dont souffre le Niger et promettait de les traiter sans faiblesse. Avec les dernières nominations opérées aux postes de gouverneurs des régions et d’ambassadeurs, les Nigériens ont eu le sentiment que l’ombre de l’ancien Président Issoufou Mahamadou continue de planer sur le pouvoir de Mohamed Bazoum. Si la tendance actuelle se maintient, il sera difficile, sinon même impossible, pour le nouveau Président de mettre en oeuvre les engagements qu’il a pris devant Dieu et devant les Nigériens le 2 avril dernier quand il prêtait serment avec la main droite posée sur le Saint Coran. L’un de ces engagements est la lutte contre la corruption et l’impunité quand il déclarait : «…Le deuxième grand problème de notre gouvernance réside dans la prévalence de pratiques de concussion et de corruption au sein de l’administration La corruption prend diverses formes: pots-de-vin, surfacturations, dépenses inopportunes, commandes fictives, commandes partiellement livrées, etc. De telles pratiques ont cours malgré tous les dispositifs administratifs et juridiques mis en place pour les prévenir et les punir...». Et Mohamed Bazoum, la voix pleine d’émotion, de poursuivre en ces termes : «C’est pourquoi la meilleure façon de lutter contre la corruption est de sévir contre ceux qui s’en rendent coupables. Mon credo sera de miser principalement sur la pédagogie de l’exemple en ne tolérant d’aucune façon le principe de l’impunité. Ainsi, Je serai implacable contre les délinquants parce que j’ai conscience du tort que porte la corruption au développement du pays. Elle constitue par ailleurs une grave source de discrédit pour un régime et comme telle, elle est un grand facteur d’insécurité ». Pour en avoir été un acteur clé, le nouveau Président de la République est sans doute au courant de toutes les affaires de corruption et autres infractions assimilées qui ont émaillé les dix années de gouvernance de son prédécesseur. Aujourd’hui qu’il assume les fonctions de magistrat suprême il a sans doute eu accès à beaucoup d’autres dossiers auxquels il n’avait pas accès avant. C’est dire qu’à l’heure actuelle, Mohamed Bazoum doit avoir jusqu’à la liste de toutes les personnes mises en cause dans telle ou telle affaire de corruption. Toute la question est de savoir quand est-ce qu’il pourra se libérer de la tutelle de son prédécesseur et avoir les coudées vraiment franches pour mener son combat contre la corruption et l’impunité.
AI
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