Retour de l’autorité morale de Lumana au bercail : Après plus d’une décennie de calvaire, enfin le bout du tunnel pour Hama Amadou
En exil depuis près de deux ans en France où il a été autorisé à aller se soigner alors qu’il était en prison en Filingué, le président Hama Amadou n’a pas attendu longtemps pour regagner le bercail. Il est rentré lundi 11 septembre 2023 à Niamey sur autorisation certainement des nouvelles autorités militaro-civiles au pouvoir depuis le renversement du président Bazoum Mohamed le 26 juillet 2023.
Dans un entretien accordé à Paris au journal français Le Courrier sur l’ingérence belliqueuse flagrante du président français Macron dans la crise politique née du coup d’Etat militaire, l’autorité morale du parti Moden Fa Lumana n’a pas fait mystère de son souhait de rentrer au bercail au cas où la junte militaire l’y autoriserait.
Sous-entendu avec des garanties qu’il ne sera pas inquiété dès son débarquement de l’avion à l’aéroport, comme ce fut le cas lors sa deuxième arrestation dans le complot dit des ‘’bébés importés’’ monté de toutes pièces par la secte rose au pouvoir.
Le Premier ministre de la transition, Mahaman Lamine Zeine, a annoncé la décision du Général Tiani Abdourahamane de procéder à l’élargissement de tous les détenus politiques du régime des Tarayyistes lors de sa toute première conférence de presse le lundi 4 septembre 2023. A cette occasion, Zeine a particulièrement insisté sur le cas du président Hama Amadou, qu’il a présenté comme l’un des plus grands hommes politiques contemporains de notre pays dont la participation à l’effort de reconstruction nationale serait d’un grand apport. A partir de cette déclaration officielle de Zeine, le retour de Hama est définitivement acté.
Fin d’un calvaire
Le président Hama Amadou a joué un rôle déterminant dans l’avènement de l’ancien président Issoufou Mahamadou du pouvoir en 2011.
C’est un fait indéniable que les Tarayyistes, par mauvaise foi, ont toujours nié lorsqu’ils ont décidé de faire de Hama leur principal ennemi juré en montant cette sordide affaire de ‘’trafic d’enfants importés’’ pour l’éjecter du perchoir de l’Assemblée nationale et l’envoyer en prison en 2014 en violation flagrante des procédures en la matière.
C’est le début du calvaire de Hama Amadou sous le régime PNDS Tarayya du président Issoufou qui a instrumentalisé à outrance la justice pour parvenir finalement à le disqualifier carrément du jeu politique à travers le retrait pur et simple de ses droits civils et politiques dans l’affaire.
Le même président Hama Amadou, qui a déjà battu à plate couture dans les urnes son challenger Issoufou Mahamadou, candidat à sa propre réélection en 2016, alors qu’il était en détention en Filingué [Ndlr : victoire qui lui a été confisquée], a demandé aux militants du Moden Fa Lumana de voter en 2020-21 le candidat du RDR Tchenji, Mahamane Ousmane de l’opposition, contre Bazoum Mohamed.
Mahamane Ousmane a remporté l’élection, mais les institutions chargées de l’organisation des élections et leur validation ont décidé d’octroyer la victoire à Bazoum en proclamant de bout en bout des faux résultats favorables à ce dernier. Avec même des scores de voix dépassant les 100% dans certaines localités du pays. Inédit dans l’histoire du processus démocratique de notre pays !
Percevant la menace que représentait Hama pour leur volonté d’instaurer une dynastie rose au pouvoir lorsqu’il est libre de ses mouvements, les Tarayyistes n’ont pas hésité à exploiter les violences post-électorales pour l’arrêter à nouveau et le jeter en prison. La bête noire [Hama] ne doit pas jouir de sa liberté même s’il est déchu de ses droits civils et politiques si nous voulons réussir notre ambition dynastique. Retour de nouveau à la case prison de l’autorité morale du Moden Fa Lumana, parce qu’il a tout simplement osé hausser le ton pour revendiquer la victoire de son candidat.
Depuis l’avènement de Tarayya au pouvoir en 2011, Hama Amadou a connu deux emprisonnements par la seule volonté des principes roses. La première fois de 2014 à 2018 et la deuxième de 2021 à 2023 jusqu’au ce lundi 11 septembre où l’autorisation de regagner le bercail lui a été accordée par la junte militaire.
Si l’on ajoute les 10 mois de privation de liberté à Koutoukalé en fin 2007 dans l’affaire dite de détournement présumé des 100 millions de francs CFA du fonds d’aide à la presse sous le règne Tandja, Hama aura comptabilisé plusieurs années de prison gratuite, à cause de sa franchise politique. Critiquer la malgouvernance criarde était perçu comme un crime de lèse-majesté sous le règne Issoufou-Bazoum.
Hama est en voie de recouvrer sa liberté et même d’être réhabilité politiquement. La roue de l’histoire tourne. C’est désormais au tour de ceux-là qui ont cherché à détruire gratuitement sa vie et sa carrière politique de s’apprêter à connaître les vicissitudes de la vie. Connaître aussi la prison pour des faits avérés. L’ancien président Issoufou Mahamadou n’a plus certainement le sommeil profond en apprenant son retour au pays sans aucune entrave.
Les Nigériens qui se mobilisent quotidiennement pour soutenir la junte militaire exigent à cor et à cri son arrestation et son emprisonnement pour les innombrables crimes économiques et politiques durant ses 10 ans de règne. Il est certes encore libre mais en résidence surveillée. Mais ce confort dont il bénéficie n’est plus qu’une question de temps !
Tawèye
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Retour sur la fête de l’Aid-El Adha : Une nouvelle façon de faire la grillade en phase avec la lutte contre la désertification
Les habitudes ont la vie dure, a-t-on coutume de dire. Mais, à force de rappeler ce qui devrait être, et ce qui ne le devrait plus, on finit toujours par changer les choses.
La Tabaski/édition 2017 n’a pas été comme la précédente. Non pas à cause de la polémique de date qu’elle a suscité mais dans ses habitudes relativement à la grillade. En tout cas, à Niamey où l’on avait coutume de voir des énormes « flambées de mille fagots » de bois lors des grillades, cette année, ce ne fut pas le cas. Le charbon en train de ravir la vedette au bois, a-t-on constaté. « Moi, c’est un ami qui m’a conseillé de tester le charbon de bois. Et je ne l’ai pas regretté. Le sac m’a coûté 9000 FCFA. Alors qu’auparavant je déboursais 15000 FCFA de bois pour la grillade de mes moutons », confie Ali. B, habitant du quartier Banifandou de Niamey.
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Retour sur la tumultueuse réforme électorale de 2003 : Quelles leçons en tirer pour la résolution de la controverse politique actuelle ?
Image d'illustration (Présidentielle-Niger 2011, archive Nigerdiaspora)Les propos de certains acteurs politiques, portent à croire que le Niger est à sa première tension politique liée à la révision du code électoral. Ce qui n’est pas tout à fait le cas. Le pays ayant connu une tumultueuse réforme électorale en 2003, qui recèle des leçons pratiques à tirer et en particulier au regard des positions prises à l’époque par les principaux acteurs du débat politique actuel.
Pour rappel, la controverse de la révision du code électoral de 2003, avait eu comme point de départ l’adoption d’un projet de loi modifiant et complétant l’Ordonnance n°99-37 du 4 septembre 1999 portant code électoral, au cours du Conseil des ministres du 4 avril 2003. Les codes électoraux précédents ayant été élaborés et adoptés pendant des périodes de transition et donc de façon collégiale, l’opposition de l’époque, regroupée au sein de la Coordination des Forces Démocratiques (CFD), dénonça aussitôt la procédure de la révision, qu’elle qualifia d’unilatérale, avant de s’attaquer à certaines modifications envisagées.
Parmi les modifications envisagées les plus contestées, figuraient, entres autres, la création d’un Secrétariat Permanent de la CENI, ayant de larges et déterminantes attributions et dont le Secrétaire Général serait « nommé par décret pris en Conseil des ministres, sur proposition du Ministre chargé de l’Administration territoriale » ; l’attribution des postes du 2nd Vice-Président et du 1er Rapporteur de la CENI à un représentant de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et de Libertés Fondamentales (CNDHLF) et au représentant de l’Etat ; l’octroi de voix délibératives aux représentants de la chefferie traditionnelle, des associations féminines et de la CNDHLF ; la levée de l’obligation de démission pour les ministres candidats aux postes électifs ; la hausse de la caution de participation à la présidentielle, qui devait passer de 10.000.000 à 25.000000, etc.
Ces points, qui soulevaient visiblement les questions de l’indépendance de la CENI, le poids de la société civile en son sein, l’accès équitable à la compétition et ce qui fut qualifié « d’instrumentalisation personnelle des règles », ont donc provoqué la réaction des associations de défense de droits de l’homme, mais surtout celle de l’opposition. Le but étant, d’amener le gouvernement de l’époque à « sursoir au dépôt de son projet de loi devant l’Assemblée Nationale et d’organiser instamment des consultations avec toutes les parties prenantes aux élections afin d’apporter d’éventuelles modifications au code électoral ».
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Retour surprise au bercail de l’ancien Président de l'Assemblée nationale et Chef de file de l’opposition Hama Amadou
L’événement a pris de court tout le monde par surprise, y compris ses partisans : l 'ancien Président de l'Assemblée nationale du Niger, Son Excellence, Hama Amadou est arrivé ce jeudi après-midi à Niamey. Il avait embarqué quelques heures plus tôt sur un vol commercial au départ d’Abidjan aux côtés de Omar Hamidou Tchana, porte-parole de l'opposition politique. Hama Amadou a été accueilli par un groupe restreint de ses partisans, sans tambours, ni trompettes.
Il s'est ensuite rendu dans la stricte intimité aux cimetières musulmans de Yantala pour se recueillir sur la tombe de sa mère décédée en octobre dernier. Que son âme repose en paix !
Nous souhaitons que ce retour au pays natal soit source de cohésion sociale et de quiétude sociale nationale. Nous souhaitons également du courage et plein succès au dialogue politique qui vient d’être engagé : qu’il soit franc et constructif, à toute la classe politique nigérienne.
Nous souhaitons aussi que tout se passe dans la sérénité, la quiétude, et le fair-play politique.
Nous y reviendrons.
Boubé Ego
14 novembre 2019
Source : https://www.nigerdiaspora.net/
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Retour, hier à Niamey, du ministre des Transports en compagnie du Directeur général réélu de l’ASECNA : M. Mohamed Moussa dédie sa réélection au peuple nigérien
Après sa brillante réélection à la tête de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), en qualité de Directeur Général, à l’issue du conseil des ministres de ladite organisation, M. Mohamed Moussa est rentré au pays, hier, en compagnie du ministre des Transports, M. Karidio Mahamadou, ainsi que de plusieurs responsables du secteur des transports. Un accueil des grands jours a été réservé au fils du Niger par l’ensemble de la communauté aéronautique présente au Niger. Ils étaient nombreux à l’avoir acclamé à sa descente d’avion, avant de le féliciter vivement lors d’un dîner offert à son honneur.
Réélu au poste de Directeur général de l’ASECNA pour un nouveau mandat de quatre (4) ans, dès le premier tour avec 10 voix sur 18, prenant effet à compter du 1er janvier 2021, M. Mohamed Moussa se voit ainsi confier à nouveau le destin de cette organisation internationale forte de 18 Etats membres couvrant une espace aérien de plus de 16 millions de Km2. Cette confiance amplement méritée mais âprement disputée constitue une victoire diplomatique pour le Niger sur la scène internationale. Le mérite de Mohamed Moussa est d’avoir réussi le challenge de prendre une association en déliquescence et de la redresser en quatre courtes années au grand bonheur du Président de la République, SE Issoufou Mahamadou qui a cru en lui.
Mais pour parvenir à sa réélection, M. Mohamed Moussa avait eu des concurrents contre lesquels, il a fallu déployer la machine diplomatique nigérienne, malgré son bilan élogieux. Le ministre des Transports l’a dit et souligné, la désignation de M Mohamed Moussa n’a pas été une simple formalité, mais plutôt le fruit d’un travail bien élaboré et d’un leadership présidentiel avéré ! M Karidio a loué les qualités du candidat qui a fait gagner le Niger, soulignant qu’il a le bon profil doublé de quatre années d’expérience de gestion de l’agence et estimant qu’il n’y a pas « meilleur candidat » pour bien continuer l’œuvre de redressement entreprise quatre ans plus tôt. « Quel qu’en soit celui qu’on va prendre, il va tâtonner, perdre du temps avant d’avoir ses marques. Et c’est pourquoi je dis qu’il est le meilleur et on l’a choisi», a dit le ministre. Le sens de responsabilité des uns et des autres aidant, l’engagement a été pris d’aider le directeur général a réaliser son programme et celui de l’agence pour lui permettre de s’épanouir, d’être plus compétitive et concurrentielle et rayonner dans la sphère aéronautique mondiale. Le ministre Karidio a tenu à exprimer ses remerciements à l’ensemble du personnel qui ont accompagné le directeur général de l’ASECNA lors de son premier mandat et permis le succès enregistré. Il a en outre salué avec force le leadership du président de la République sur ce dossier pour engranger cette énième victoire, une victoire du peuple du Nigérien, souligne-t-il.
S’adressant à l’assistance, le Directeur de cabinet du ministre des transports, M Issifi Diallo, a confié que la réélection de Mohamed Moussa à la tête de l’ASECNA a été une préoccupation permanente pour le ministre Karidio et pour laquelle il avait appuyé sur tous les leviers avec le soutien inconditionnel du Président de la République. Il a rappelé qu’en 2016, lorsque le Président de la République exprimait sa fait confiance à M. Mohamed Moussa, alors que « l’ASECNA était dans le creux de la vague, il s’était adressé à lui ses termes : « l’ASECNA va mal, tu es un enfant de l’ASECNA, tu va aller nous redresser cette maison ». Ces mots du Président de la République, a dit M Issifi Diallo, ont résonné dans ses oreilles durant quatre ans, et il s’est mis au boulot en bon soldat, en mission malgré la difficulté de la tâche, consistant à redresser une agence croulant sous le poids de 138milliards F CFA de dette, sans grand projet réalisé depuis des décennies.
Zabeirou Moussa(onep)
17 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Retour, hier, du Président de la République, de Sotchi (Russie), au terme du Sommet Russie-Afrique : Le Chef de l’Etat s’est entretenu avec le Vice-président du Conseil de l'Assemblée fédérale de Russie et les étudiants nigériens
Le Président de la République, Chef de l'État, SEM. Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey, hier soir, en provenance de Sotchi, en Russie, où il a pris part au premier Sommet Russie-Afrique qui a enregistré la participation de 43 Chefs d’Etat africains.
A sa descente d’avion, le Président Issoufou Mahamadou, qui était accompagné de la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou, a été accueilli au pied de la passerelle par le Premier ministre Brigi Rafini avant d’être salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique accrédités au Niger ainsi que par plusieurs personnalités civiles et militaires.
Il importe de souligner qu’avant de quitter Sotchi, hier, SEM. Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger, également Président en Exercice de la CEDEAO, a d’abord pris part aux travaux du Sommet Russie-Afrique.
En marge du Sommet, le Chef de l’Etat s’est entretenu, hier, avec le Vice-président du Conseil Fédéral de l'Assemblée de la Fédération de Russie, SEM. Ilyas Umakhanov. Auparavant, le mercredi 23 octobre 2019, le Président Issoufou Mahamadou a rencontré la communauté estudiantine nigérienne en Russie. Les échanges ont porté essentiellement sur les conditions de séjour et d’études de nos jeunes compatriotes en Russie.
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Retrait des Troupes françaises du Niger : 284 soldats français et du matériel ont déjà quitté le territoire au 20 octobre 2023
Le retrait des troupes françaises du pays demandé par les nouvelles autorités nigériennes se poursuit normalement et devrait se terminer au 31 décembre de cette année. C’est ce qui ressort du point de presse du vendredi 20 octobre 2023 dernier animé conjointement par le Colonel-major Mamane Sani Kiaou, Chef d’Etat-major de l’armée de terre du Niger et le Général Ozanne Eric, Commandant des forces françaises au Sahel.
De l’aveu des deux Officiers les négociations entre les nouvelles autorités du Niger et celles françaises a permis au retrait des troupes françaises du Niger de se dérouler normalement. L’accord signé par les ministres de la Défense du Niger et de la France et paraphé par leurs Chefs d’Etat-major des Armées a accéléré le processus qui est « dans une phase avancée », comme l’a souligné le Chef d’Etat-major de l’armée de terre, le Colonel-major Mamane Sani Kiaou. Ce qui permet de rapatrier l’ensembles des soldats français dans le délais impartis fixé au 31 décembre 2023.
A la date du point de presse conjoint, a expliqué le Colonel-major Mamane Sani Kiaou, 284 soldats français ont déjà quitté le territoire national. « Dans les jours à venir, on va avoir 400 autres, sinon plus, qui vont quitter pour ramener justement l’effectif des 1.400 qui étaient ici à la moitié », a-t-il dit. Il a annoncé le départ prochain d’un gros convoi qui va quitter en direction du Tchad. Ce sera, selon le Général Ozanne Eric, le départ pour bientôt, qui sera constitué de camions civils et les conteneurs qu’ils vont transporter seront remplis de matériels non sensibles uniquement.
« On n’est pas toujours d’accord sur tout mais on se parle, on s’arrange, on trouve une solution de compromis », a affirmé le Commandant des forces françaises au Sahel. Des incompréhensions qui se justifient par le caractère sensible d’une telle opération de désengagement qui doit, par voie terrestre, parcourir le territoire d’Ouest en Est sur plus de 2.000 km. Les militaires Nigériens et Français échangent désormais dans une commission mixte qui se réunit quotidiennement sur la base aérienne 101 de Niamey. Les Etats-Unis d’Amérique et le Togo sont choisis pour siéger dans cette commission afin d’aider à surmonter d’éventuels blocages à venir.
Le Chef d’Etat-major de l’armée de terre du Niger s’est particulièrement réjoui du professionnalisme des Forces Armées Nigériennes qui ont su accompagner sans incident le premier convoi de soldats français jusqu’à la frontière avec le Tchad. Pour sa part, le Général Ozanne Eric a salué la parfaite planification du convoi préparé par les autorités nigériennes, ainsi que le respect des messages passés à la population et qui « ont été parfaitement reçus et entendus. « Et il n’y a pas de raison que les prochains convois ne se déroulent pas exactement de la même manière », estime l’officier français.
Souleymane Yahaya (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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Retrait des Troupes françaises du Niger : Les deux parties se félicitent de la poursuite normale des opérations de retrait de l’Armée française
Le retrait des troupes françaises du pays demandé par les nouvelles autorités nigériennes se poursuit normalement et devrait se terminer au 31 décembre de cette année. C’est ce qui ressort du point de presse de ce vendredi 20 octobre 2023 animé conjointement par le Colonel-major Mamane Sani Kiaou, Chef d’Etat-major de l’armée de terre du Niger et le Général Olanne Eric, Commandant des forces françaises au Sahel.
Les deux Officiers se félicitent de la poursuite normale des opérations de retrait, conformément à la convention signée entre les autorités nigériennes et française. Pour respecter les délais impartis, les officiers nigériens et Français tiennent quotidiennement des réunions de coordinations élargies aux Etats-Unis d’Amérique et au Togo pour jouer le rôle d’arbitre.
Durant les échanges avec les journalistes, le Colonel-major Mamane Sani Kiaou et le Général Olanne Eric ont indiqué que la seule mission qu’ils ont reçue de leurs hiérarchies est de travailler pour l’effectivité du départ des troupes françaises du Niger, répondant ainsi à une question sur l’avenir de la coopération militaire entre les deux pays. Ils se sont également réjouis du comportement pacifique des populations nigériennes qui a permis au premier convoi terrestre à destination de N’Djamena de traverser le pays d’Ouest en Est sans aucun incident.
Souleymane Yahaya (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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Retraite des toastmasters de la division Q à Léléhi : Le mentorat à l’honneur à travers diverses activités
La Division Q des Toastmasters a organisé une retraite mentorat, le dimanche 08 janvier 2023 sur les berges du fleuve Niger à Léléhi, un village situé à une vingtaine de km de Niamey dans la commune rurale de Youri. Cette rencontre consacrée au partage d’expériences et d’activités ludiques a regroupé une soixantaine de membres (mentors et mentorés) sur les 200 que comptent les 12 clubs de la Division. Une première réussie pour booster la dynamique au sein des 12 clubs de la division.
Cette retraite a offert un cadre d’apprentissage à travers les partages d’expériences. «C’est un cadre dans lequel nous n’avons pas d’enseignants, ni d’enseignés. Les membres se rencontrent au moins 2 fois par mois pour pouvoir améliorer leur communication et parfaire leur leadership à travers des jeux de rôle, à travers ce qu’on appelle en anglais learn by doing, c’est apprendre en faisant et recevoir des évaluations à travers les pairs», a confié M. Amadou Djibo Gazibo, directeur de la Division Q, avant de rappeler les 4 piliers fondamentaux du Toastmasters qui sont « l’évaluation des prestations de nos membres par nous-mêmes , le mentorat, la flexibilité et le partage d’expériences ». La retraite de Léléhi a porté sur le mentorat. «A chaque fois qu’un membre adhère, on lui assigne un mentor qui doit le suivre dans ses premiers moments pendant 6 mois qu’on peut renouveler une fois. Le mentor est chargé de lui parler du programme toastmaster, de l’aider à élaborer ses discours, à jouer ses rôles et à élaborer ses projets parce qu’on a des petits projets que nous pilotons», a expliqué M. Amadou Djibo Gazibo.
La retraite de Léléhi a aussi permis aux participants de pratiquer des jeux distractifs, des jeux de renforcement de la cohésion des membres basé sur les valeurs du toastmaster qui sont le respect, l’intégrité, le service aux autres et l’excellence. «Nous sommes à mi-mandat parce que nous sommes liés à l’année fiscale américaine qui démarre le premier juillet et qui se termine le 30 Janvier. C’est le début du second mandat. Bientôt, nous allons renouveler nos instances. C’est également une occasion pour revoir nos objectifs», a expliqué le directeur de la Division Q, tout satisfait de ces moments d’échanges.
Pour le Directeur de la Division Q, le monde a besoin de leaders, l’Afrique a besoin de leaders, le Niger à besoin de leaders, surtout dans le contexte actuel où les sociétés sont en train de se déstructurer. «Il faut des leaders pour ramener les choses en l’état. Nous avons besoin de former des leaders et c’est cette chance que le toastmaster offre au public nigérien», a-t-il estimé.
Le Toastmaster est un cadre où les gens, quels que soient leurs grades, leur rang social acceptent de se faire évaluer dans l’humilité. C’est ainsi que cette activité de la Division Q a regroupé des personnes de divers métiers et rangs comme des professeurs agrégés, des directeurs généraux de sociétés, des architectes, des avocats, etc. C’est pourquoi, le directeur de la Division Q appelle la communauté nigérienne à intégrer les 12 clubs pour se former et améliorer sa communication. Le Niger compte aujourd’hui 13 clubs et il faut un minimum de 20 membres ayant au moins 18 ans pour créer un club toastmaster.
Le directeur de la Division Q est revenu sur une idée qui taraude l’esprit de beaucoup de personnes pour qui le Toastmaster est une secte. «C’est quelque chose qui vient souvent. Et ce n’est pas uniquement pour le toastmaster. Celui qui le dit n’est pas sûr de sa propre religion parce qu’à mon âge, si quelqu’un peut m’attirer vers une secte, je dis qu’il aura du boulot à faire. Pour notre cas au toastmaster, je tiens mes séances dans un endroit public. C’est strictement interdit de le faire dans un endroit fermé. J’arbore fièrement mon épinglette «Je suis toastmaster», j’invite des gens, j’invite la presse, je fais des soirées de gala au nom de toastmaster», a expliqué Amadou Djibo Gazibo, toastmaster.
Siradji Sanda(onep)
Source : https://www.lesahel.org
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Rétrospective 2021 dans le secteur de l’Education : Un ambitieux programme, des réformes déjà amorcées pour améliorer la qualité du système éducatif
Suite à un report, les élèves des cycles préscolaire, primaire, secondaire et ceux de l’enseignement technique et professionnel ont repris le chemin de l’école, le lundi 4 octobre 2021, sur l’ensemble du territoire National. Cette année scolaire 2021-2022 a aussi été marquée par quelques importants évènements comme l’engagement pris par les nouvelles autorités pour des réformes du secteur éducatif national, les rencontres d’échanges des acteurs dudit secteur avec les plus hautes autorités, la participation du Niger au Sommet Mondial de l’Education, à Londres, les incendies des classes en paillotes, la fermeture de certaines écoles dans les zones d’insécurité, etc. En dépit de ces nombreux défis, l’année scolaire écoulée s’est déroulée dans un climat social apaisé, malgré les effets néfastes de la crise sanitaire liée la Covid-19 et celle sécuritaire. Ainsi, selon le Ministère en charge de l’éducation, ce sont environ 4.400.000 élèves et apprenants, encadrés par près de 105.000 enseignants, qui ont repris le chemin des 18.100 établissements scolaires, tant publics que privés, répartis sur l’ensemble du territoire national. Au niveau de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, 116.379 élèves et apprenants des cycles formels publics et privés de formation ont fait leur rentrée dans 487 établissements et centres de formation. Les enseignants et formateurs étaient au nombre de 5.500.
C’est de notoriété publique, l’école nigérienne est très malade malgré tous les efforts consentis par les différents régimes qui se sont succédé depuis 3 décennies. Mauvaise gouvernance, infrastructures inadéquates, baisse de niveau et de qualité de l’enseignement, tels sont entre autres les maux qui minent l’école nigérienne. Au niveau du Ministère de l’Education nationale, l’un des faits marquants de l’année scolaire précédente a été la faiblesse des taux de réussite aux examens du BEPC et du Baccalauréat qui sont respectivement de 20,51% et de 22,75%, contre 30% et 25% en 2019. Selon les responsables du secteur, ces taux sont, en deçà des attentes car en net recul par rapport aux précédentes années. «Ces résultats somme toute insuffisants au regard des énormes efforts que déploient l’Etat et ses partenaires, sont révélateurs de la contre-performance de notre système éducatif», a relevé le ministre de l’Education nationale, Dr Rabiou Ousman.
Par contre, il s’est réjoui des taux de réussite aux examens techniques et professionnels. Ainsi, dit–il, au niveau du Certificat de Qualification Professionnelle, diplôme qui sanctionne la fin du cycle au niveau des Centres de Formation aux Métiers (CFM), le taux de réussite est de 89,57%. «Le Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) a quant à lui réalisé un taux de réussite de 82,74% pendant que le Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP) réalisait un taux de réussite de 54,56 %. Le taux de réussite au Certificat d’Aptitude Professionnelle aux Métiers des Arts et de la Culture, session de 2021 est de 89,23%», a-t-il souligné. En somme qu’il s’agisse du Brevet, du Bac ou encore d’autres examens les résultats du système scolaire nigérien invitent à la réflexion et à l’action.
Le Président Bazoum s’engage à ‘‘s’occuper personnellement’’ du secteur de l’Education
Enseignant de formation, le Président de la République Mohamed Bazoum fait de la refondation du système éducatif nigérien sa priorité. A l’occasion de la commémoration du 61ème anniversaire de l’accession du Niger à son indépendance où fête du 3 août, il a indiqué que: « L’éducation est notre plus grand défi. Ses faiblesses paralysent nos possibilités de constituer un véritable capital humain, capable de prendre en charge les défis de développement de notre pays». Le Chef de l’Etat s’est ensuite engagé personnellement dans ce chantier. « Conformément à mon engagement de suivre personnellement les réformes engagées dans ce secteur, j’ai eu à consulter les partenaires de l’éducation sur les principaux axes de ces réformes afin de les sensibiliser et de requérir leurs opinions et leur soutien », a-t-il ajouté. Aussi, le gouvernement aurait engagé immédiatement des actions, à l’issue de ces concertations, en vue de mettre au point ‘‘une grande politique de réforme du système éducatif’’.
Entre autres dispositions prises, pour redresser ce secteur, il est prévu des mesures incitatives spéciales dont le recrutement des professeurs dans les disciplines scientifiques et la construction des internats pour jeunes filles pour leur donner de réelles chances de promotion sociale. Le chef de l’Etat a aussi promis que le système de formation professionnelle sera rationalisé pour lui permettre de produire les cadres techniques indispensables à l’économie nationale. Pour ce qui est de l’enseignement supérieur, il s’est engagé à faire en sorte que tous les besoins des Universités en enseignants-chercheurs soient satisfaits d’ici fin 2023. L’éducation figure parmi les priorités du mandat de Bazoum, rappelle-t-on. Le 2 avril 2021, lors de son investiture comme Président de la République, Mohamed Bazoum faisait un diagnostic, sans complaisance, du secteur éducatif nigérien. «Le plus grand défi (du Niger) réside, depuis son indépendance, dans les faiblesses de son système éducatif. Si je considère le défi de l'éducation comme notre plus grand défi, c'est parce que je sais que le faible taux de scolarité et le taux élevé des échecs scolaires ont pour effet de priver des contingents très nombreux d'enfants et de jeunes de réelle chance d'éducation. C'est cette situation qui explique les mariages précoces des jeunes filles (77% sont mariées avant 18 ans, 28% avant 15 ans), la forte prévalence de la polygamie ainsi que la faible prévalence de l'utilisation des contraceptifs. Avec un taux de fécondité synthétique de presque 7 enfants par femme, nous battons le record mondial en la matière», alertait le Chef de l’Etat.
Il a ajouté qu’avec un taux de croissance démographique de 3,9% par an, le Niger est le pays où la population croît le plus vite au monde. «Nous sommes du coup dans un cercle vicieux : plus nous faisons d'enfants, moins nous sommes capables de les éduquer, moins nous les éduquons, plus ils feront des enfants à leur tour, facteurs dans notre contexte socioéconomique de retard de développement et de croissance», s’inquiétait le Président de la République. Liant la bonne gouvernance à l’Education, le Président Mohamed Bazoum a estimé que «pour que l'amélioration de la gouvernance revête tout son sens, elle a besoin d'être soutenue par un grand projet de réforme de notre système éducatif qui est en proie à une crise très grave». Selon lui, notre système éducatif souffre de capacités d'accueil insuffisantes, de capacités d'acquisition dérisoires et des taux de scolarisation, d'achèvement et de réussite aux examens très faibles. Nul n’ignore désormais que l’éducation constitue après la sécurité la deuxième priorité du président Mohamed Bazoum, qui a pris l’engagement de redresser l’école nigérienne. «Je ferai de l'éducation un domaine dont je m'occuperai personnellement», avait garanti le Président de la République. Cependant, comme le Chef de l’Etat l’a toujours cru et dit : «L’éducation ne doit pas être une affaire des enseignants et de l’Etat», invitant, par-là, tous les Nigériens à mettre la main dans la patte pour sauver l’école nigérienne.
Notons que la situation d’insécurité que connaissent certaines régions de notre pays, particulièrement celles de Diffa et de Tillabéry, a occasionné, entre autres, la fermeture de plus de 600 écoles dont 15 établissements secondaires, d’importants dégâts matériels et mêmes des pertes en vies humaines, compromettant ainsi l’avenir de plus de 36.500 élèves. Ainsi, la volonté et l’engagement politique exprimés par les plus hautes autorités politiques, restent à relever les nombreux défis auxquels fait face cette école. Parmi lesquels la contractualisation, l’insuffisance des infrastructures, qualité de l’enseignement dispensé, niveau des élèves, sous-financement chronique, l’insécurité, etc. Certes l’amélioration des conditions de vie et la formation du personnel enseignant sont nécessaires, tout comme le sont la construction des classes et leurs équipements, cependant, il faut examiner et prévoir d’autres mesures.
D’abord, il faut reconnaitre que l’école nigérienne, comme l’administration, est fortement politisée. Les responsables sont nommés non pas sur la base des critères techniques ou de compétences, mais plutôt sur des bases politiques et politiciennes. Ce qui a, sans doute, fortement contribué à la déliquescence du système éducatif national. Rappelons que de l’indépendance à la décennie 90, le système éducatif nigérien était performant. Mais avec l’avènement de certaines politiques, imposées par le PTF, comme le Programme d’Ajustement Structurel (PAS), à travers lequel de nombreux enseignants expérimentés ont été, prématurément, mis à la retraite au profit des volontaires et plus tard des contractuels, l’école nigérienne a connu une descente aux enfers, sans précédent. Donc les résultats scolaires de ces dernières années ne sont que des conséquences logiques de cette situation. Si certains observateurs estiment que le redressement de cette situation de déliquescence dudit système éducatif parait utopique, la forte volonté politique, clairement affichée des plus hautes autorités nigériennes, soutenue par des investissements conséquents et une mobilisation de tous les acteurs, dont la population, on peut espérer que des changements notoires soient opérés dans cet important secteur social.
La Politique Educative du Programme de Renaissance Acte III présentée aux PTF
Le 30 avril 2021, lors de la rencontre de présentation de la Politique Educative aux Partenaires Techniques et Financiers et aux Partenaires Sociaux, le Président Mohamed Bazoum les a tous invités à prendre la mesure de ces défis, à se mobiliser afin que le Niger puisse réaliser des avancées significatives dans le sens de l’objectif N° 4 des ODD consistant à assurer l’accès de tous à une éducation de qualité sur un pied d’égalité et promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie. Il a aussi décliné les grands axes de sa Politique Educative, pour une action inclusive et participative de tous. Devant ces nombreux acteurs, le président Bazoum a décliné de façon synthétique ses ambitions pour le système éducatif nigérien. Les grands axes de cette politique éducative se résument à l’accroissement des capacités d’accueil des établissements scolaires, des centres de formation professionnelle et des Universités. Cinq (5) actions sont prévues au niveau de cet axe, parmi lesquelles l’objectif à terme sur 5 ans : 0 classe paillote.
Le second axe est relatif à la scolarisation de la jeune fille. Il compte deux (2) actions : l’ouverture d’internats pour jeunes filles du cycle secondaire et renforcement de la participation des filles dans les filières scientifiques, techniques et professionnelles. Le 3ème axe s’intitule le développement du capital humain. Les trois (3) actions prévues à ce niveau sont la professionnalisation des enseignants pour mettre fin au contrat ; la restructuration des écoles normales (passer au Bac et non le brevet pour intégrer l’école normale d’instituteurs) ; la généralisation de la réforme curriculaire avec l’introduction des langues maternelles dans 5 000 écoles expérimentales. Le 4ème axe porte sur la gouvernance du secteur de l’éducation. Six (6) actions sont prévues telles que le budget de l’éducation qui va passer à 22%, la gestion rationnelle du personnel, avec une adéquation poste-profil pour les nominations ; la formation des enseignants afin qu’ils fassent le profilage des établissements ; la redevabilité et l’imputabilité avec les contrats de performance. «L’éducation ne doit pas être une affaire des enseignants et de l’Etat. C’est une affaire de toute la société. Et nous devons trouver les formules qui nous permettent de mettre en place les modalités d’une implication encore plus consistante des communautés», a déclaré Mohamed Bazoum, qui a annoncé par ailleurs que des consultations et des réflexions seront engagées afin de rétablir l’enseignant dans son autorité et ses prérogatives.
En retour, celui-ci devra faire preuve d’exemplarité et de déontologie afin que le système éducatif soit efficace dans ses objectifs et dans ses résultats, a prévenu le chef de l’Etat. Sur la question de la crédibilité du système d’enseignement, le Chef de l’Etat s’est voulu on ne peut plus clair : « J’ai demandé à Monsieur le Premier Ministre de veiller à ce que l’organisation des examens et concours fasse l’objet d’attention et de soins très particuliers afin de renforcer la crédibilité des diplômes. Sur cette question, nous prendrons des mesures qui ne laisseront pas place à quelque aléa que ce soit ». En plus, pour lui une attention particulière doit être accordée aux infrastructures, aux internats pour jeunes filles, à la formation des enseignants, à la disponibilité en manuels scolaires, et à la gouvernance axée sur les résultats. Les PTF ont salué l’initiative du chef de l’Etat et affirmé leur engagement à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique de l’éducation. Quant aux partenaires sociaux, ils ont dit avoir apprécié positivement l’approche du Président Mohamed Bazoum et la pertinence des réformes envisagées. Ceux-ci proposent toutefois un état des lieux du secteur éducatif pour un nouveau départ.
D’importants engagements pris par les pays et les donateurs au Sommet Mondial de L’Education
Du 28 au 29 juillet 2021, le Président de la République, Mohamed Bazoum, a participé au Sommet mondial de l’Education. Selon un article publié dans Sahel Dimanche, du 30 juillet 2021, au cours de cette rencontre, le Président Mohamed Bazoum, a présenté son programme ambitieux pour booster le secteur de l’éducation au Niger, en mettant notamment un accent particulier sur la scolarisation de la jeune fille. Ce fut aussi l’occasion pour les deux hommes d’Etat de faire le point des actions entreprises dans le cadre de la coopération bilatérale nigéro-britannique. Organisé à l’initiative du Président kényan, Uhuru Kenyatta et du Premier Ministre britannique, Boris Johnson, le Sommet mondial du Partenariat Global de l’Education (PGE), a été rehaussé par la présence de sept autres chefs d’Etat dont : les présidents français Emmanuel Macron, Mohamed Buhari du Nigeria, Nana Akufo Addo du Ghana, Faure Gnassingbé du Togo et aussi des jeunes leaders venus des quatre coins du monde. L’objectif visé à travers l’organisation de ce sommet, indique la même source, était de réunir 5 milliards de dollars US (environ 2.762 milliards FCFA) de promesses de contributions pour financer des projets pour une éducation de qualité dans près de 90 pays en développement pendant les 5 prochaines années (2021-2025). ‘‘Ce Sommet témoigne de l’engagement de la communauté internationale à travailler en partenariat, à travers le GPE, pour mettre fin à la crise de l’apprentissage, et un signe d’approbation du nouveau plan stratégique du GPE 2025. En effet, des pays se sont engagés à financer l’éducation à hauteur de près de 192 milliards de dollars US (près de 106.073 milliards FCFA) au cours des cinq prochaines années’’, précise le journal. Il a ajouté que, pour leur part, 23 donateurs ont annoncé des contributions au fonds du GPE d’un montant total record de 4 milliards de dollars (près de 2209 milliards FCFA). Quant aux pays du G7, l’Union européenne, les Émirats arabes unis, le Koweït, l’Arabie saoudite, la Fondation LEGO, ils se sont unanimement engagés à contribuer à la réussite du nouveau plan stratégique du GPE à travers des promesses d’importants dons. De même, les partenaires du secteur privé ont également lancé deux nouveaux partenariats public-privé majeurs pour soutenir les pays partenaires du GPE.
Des incendies de classes en paillotte meurtriers à Niamey et à Maradi
La question des classes en paillote constitue un véritable problème dans le cadre de l’apprentissage et de la sécurisation des écoliers, des élèves et de leurs enseignants. En témoigne l’incendie du, mardi 13 avril 2021, qui a fait une vingtaine d’écoliers morts et de nombreux blessés, au niveau du quartier Pays-bas de Niamey, où 25 classes en paillote ont brûlé. Au cours du même mois d’avril 2021, d’autres salles de classes en paillotte sont aussi parties en fumée dans certains quartiers de la capitale, comme celles de l’école Niamey 2000, de l’école Kouadio I, d’une école du quartier Talladjé. Le 8 novembre 2021, un autre incendie à l’école AFN Maradi fait plusieurs victimes parmi les écoliers.
Lors de la rencontre du, 30 avril 2021, avec les acteurs de l’éducation, le Président Bazoum, a promis de faire de l’éducation une priorité et de poursuivre ‘‘la construction et la réhabilitation des infrastructures scolaires". «L’idée est de disposer de modèles de construction de classes qui allient faiblesse de coûts et qualité de façon que nous en terminions avec les situations éprouvantes comme ces incendies qui sont provoqués sur les classes paillotes et qui ont débouché sur le drame du quartier Pays Bas de Niamey", a-t-il affirmé devant des partenaires techniques et financiers. Les partenaires techniques et financiers avec à leur tête l’UNICEF ont pris l’engagement d’accompagner le Niger dans sa politique de réforme du système éducatif nigérien qui fait aussi une place de choix à la scolarisation de la jeune fille et son maintien à l’école. L’UNICEF a par ailleurs pris l’engagement de reconstruire en matériaux définitifs les classes en paillote de l’école pays bas ravagé par un incendie le 13 avril dernier qui a malheureusement fait une vingtaine d’élèves du préscolaire tués. Déjà plusieurs réformes sont amorcées au cours de 2021, la poursuite de la concrétisation des autres promesses et engagements ouvrira, sans nul doute, des lendemains meilleurs au système éducatif, tant et trop longtemps éprouvé. «L’homme est le capital le plus précieux. Investir dans l’éducation, c’est investir dans ce capital», dixit SEM Mohamed Bazoum.
Mahamadou Diallo
10 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Rétrospective Afrique : les événements mémorables de 2017 en bref (Senenews Actu)
L’année 2017 fait ses adieux peu à peu, laissant la place à une année nouvelle. 2017 s’en va donc; telle une dune de sable qui s’effrite grain après grain au gré du vent, emportant avec elle des événements mémorables dont nous vous proposons, pour la postérité, de rappeler. En Afrique, des événements politiques, des sursauts sociaux et des destitutions de « vieux » dirigeants ont marqué les esprits des uns et des autres.
Yahya Jammeh forcé de quitter le pouvoir en Gambie / Janv. 2017
Yahya Jammeh perd l’élection présidentielle, reconnait sa défaite, avant de faire volte-face, remettant en cause les résultats des urnes et tente de s’accrocher, après 23ans de pouvoir absolu. Une crise politique de 6 semaines plonge le pays dans l’incertitude. Des multiples tentations de de le convaincre de partir ne donnent pas de résultats. Sous la pression croissante des forces de la CEDEAO qui avançaient vers Banjul parallèlement à la dernière médiation du président mauritanien, le dictateur gambien fini par céder.
Exilé en Guinée Equatoriale, il est demandé par la justice, ses avoirs ont été gelé et certain de ses proches arrêtés en Gambie pour le nouveau président Adama Barrow qui avait dû prêter serment à l’ambassade de Gambie à Dakar. Et n’a pris fonction qu’après le départ de Yahya Jammeh de Banjul. Depuis, un climat de renouveau souffle sur la Gambie. Barrow déroule !
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Rétrospective de l’année culturelle 2018 : Une année riche en évènements culturels
Au Niger, sur le plan culturel, l’année 2018 a été riche en évènements aussi bien heureux que malheureux. Certains artistes et ou groupes musicaux ont eu des distinctions au niveau national et international.
La culture est l’ensemble des pratiques et des idées sur lesquelles repose l’identité d’un peuple. L’identité d’un peuple repose sur des valeurs, qui, une fois bafouées et par terre freinent inévitablement le développement de ce peuple. Et c’est conscient de cet état de fait que le Président de la République, Chef de l’Etat, soucieux d’insuffler une dynamique nouvelle dans le cadre de la modernisation du pays pour atteindre le progrès et le développement durable, a mis la Renaissance Culturelle au cœur de son Programme de Renaissance Acte 2. Sur cette base, plusieurs acteurs culturels se sont illustrés malgré le contexte financier difficile, à promouvoir le métier avec les moyens dont ils disposent. Le ministre de la Renaissance culturelle et de la modernisation sociale, M.Assoumane Mallam Issa a fait de la culture un véritable levier de développement. Il était présent à tous les rendez-vous culturels, prêt à soutenir les artistes en tout temps et en tout lieu. Une année qui a débuté par une pléiade d’activités culturelles. Tout au long du premier trimestre de l’année écoulée, des ateliers de formation, des colloques, des rencontres inter Etats ont permis à plusieurs acteurs culturels de renforcer leur capacité, d’être outillés sur les rudiments nécessaires et de renforcer davantage la sagesse culturelle. Il s’agit aussi d’orienter les énergies vers un changement de comportement de mentalités et bien d’autres aspects non négligeables. Selon les autorités de la 7ème République, cette renaissance se veut une véritable révolution des mentalités qui doit nous amener à accepter et à cultiver tout ce qui est propice au progrès et au bien -être collectif d’une part et d’autre part à réprouver et à combattre tous ceux qui s’y opposent..
Dans un souci de mieux dynamiser la culture du tourisme intérieur chez tous les Résidents, les autorités ont organisé la 54 ème édition du festival annuel des éleveurs du 14 au 16 septembre 2018 à Agadez, chef-lieu de la région de l'Aîr. La cure salée est un grand rendez-vous du monde pastoral qui rassemble pendant trois jours des milliers d’éleveurs Peulhs, Touaregs, Arabes venus de tous les quatre coins du Niger et des pays voisins comme le Tchad, le Cameroun, le Mali, le Bénin et le Nigeria. Ils amènent leurs troupeaux en transhumance dans la zone d’Ingall, dans la vallée d’Irhazer connue pour ses pâturages riches en sels minéraux.
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Rétrospective Diplomatie : L’image du Niger rehaussée
L’année 2016 a été marquée par un regain d’activités diplomatiques pour le Niger, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Plusieurs personnalités, parmi lesquelles la présidente du Libéria, la chancelière allemande Angela Merkel, le ministre français des Affaires Etrangères M. Jean-Marc Ayrault, ses homologues de l’Allemagne M. Frank-Walter Steinmeier et d’Italie M. Paolo Gentiloni, ont fait le déplacement de Niamey. Au cours de cette année la capitale nigérienne a abrité aussi des rencontres régionales, sous régionales…
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Retrouvailles entre les Nigériens de Turquie / Panel de haut niveau organisé par l’UTCNT pour célébrer le 64ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger : La représentation des Nigériens en Turquie brille par son absence
Le Niger a amorcé sa transformation socio-économique pour occuper pleinement la place qui lui revient dans le concert des nations prospères et émergentes. C’est pour soutenir cette dynamique irréversible, de faire du Niger une terre d’opportunités, que l’Union des Travailleurs et commerçants nigériens en Turquie (UTCNT) a organisé un panel de haut niveau, le 18 décembre 2022, à Istanbul, à l’occasion de la célébration du 64ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger. Cette cérémonie a été organisée ave le soutien de plusieurs opérateurs économiques nigériens dont Barham Abdou Hamidou dit Barham Kiota, Directeur général de Multi Trans; Ali Moussa, Directeur général de Ali Cargo ; Hama Halidou, P.D.G de Hama Group Insaat, Fataou Zagoré de Tondi Cargo et Souleymane Boubacar dit Souley Karma, P.D.G de Africa Global.
Ce panel de haut niveau a été placé sous le thème « Coopération internationale et développement socio-économique : rôle et responsabilité des commerçants et travailleurs Nigériens en Turquie ».
L’éclat de la cérémonie, très riche en couleurs, à été rehaussé par la présence du président du Haut Conseil des Nigériens en Belgique, Issa Bachirou dit l’homme CHIC ; le Secrétaire Permanent du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur auprès du ministère d'État et des affaires étrangères, Boukari YAYE ; le Directeur général de Furtuna Travels, Abdoul Salam Oumarou ; du Trésorier du Haut Conseil des Nigériens en Belgique ; du chargé des affaires sociales du Haut conseil des nigériens en Belgique, Yacouba Seini ; ainsi que plusieurs autres invités de marque.
Cette rencontre s’est voulue et a été une tribune par excellence pour l’UTCNT d’apporter sa pierre à l’édifice en vue de promouvoir le développement durable au Niger et montrer à la communauté internationale les opportunités et les chances d’investir au Niger. Et également ne rencontre de haut niveau pour accompagner les efforts du président de la République, Mohamed Bazoum et le gouvernement du Niger à accélérer la croissance économique et propulser le pays dans le concert des nations prospères.
Cette grande retrouvaille des Nigériens de Turquie avait un triple objectif : célébrer le 64ème anniversaire de la proclamation de la République, Promouvoir l’union et la solidarité entre les nigériens vivant en Turquie et de l'extérieur, porter soutien et assistance aux membres de la communauté. Des objectifs atteints selon les organisateurs et les invités.
La seule fausse note est qu’aucun représentant de l'ambassade du Niger en Turquie n'a daigné répondre à l'invitation de cette structure des ressortissants nigériens dans ce pays et surcroît qui fête l'anniversaire de la proclamation de la République du Niger. En tout cas, rien ne peut expliquer cette absence.
Notons que plusieurs interventions ont rythmé la cérémonie aussi bien des membres de l’Union que des invités venus de Bruxelles et de Niamey. Le président du Haut Conseil des Nigériens en Belgique, Issa BASSIROU dit L'homme Chic, s’est étonné justement, dans son intervention, de l’absence de la représentation nigérienne en Turquie à cette cérémonie. « Je ne suis vraiment pas content de l'absence d'un représentant de l'ambassade du Niger en Turquie à un tel événement si important pour la communauté nigérienne vivant en Turquie. Et surtout en cette période où les autorités font de la diplomatie nigérienne une de leurs priorités », a-t-il souligné.
C’était aussi une occasion pour les membres de cette Association, créée depuis 2011, et dont le bureau actuel a été mis en place suite aux élections organisées dans le mois de mars dernier, de discuter des problèmes auxquels ils font face.
« Le refus de l’ambassade de délivrer la carte consulaire et le passeport. Chaque fois qu’un nigérien se présente pour ces documents, on lui demande de présenter d’abord le permis de séjour en Turquie. Chose que notre association n’accepte pas. Ces sont là les problèmes auxquels nous faisons face », explique Nourou Elh Amadou, président de l’UTCNT.
Même son de cloche du coté du Trésorier général adjoint de l’UTCNT, Kadri Maidanda et du chargé à l’organisation de l’UTCNT, Mohamed Aboubacar. Tous ont intervenu pour confirmer les dires de Nourou Elh Amadou, président de l’UTCNT.
« Un simple passeport, si nous faisons la demande comme on le fait ailleurs dans les autres représentations des nigériens de l’extérieur avec le dépôt du nécessaire (empreintes, photos et autres), l’ambassade refuse d’envoyer le dossier au ministère pour qu’on nous délivre le passeport », affirme Kadri Maidanda.
« Je me suis présenté un jour à l’ambassade pour qu’on me délivre la carte consulaire, avec mes photos et tout le nécessaire. L’ambassadrice m’a répondu que je n’aurai pas ma carte consulaire si je ne présente pas un permis de séjour », témoigne le chargé à l’organisation de l’UTCNT, Mohamed Aboubacar.
Les responsables de l’UTCNT n’ont pas manqué de soulever la question de l’inexistence d’un Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur en Turquie. Une structure qui serait un démembrement du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur comme partout où il y a une forte représentation des nigériens dans le pays. La question mérite d'être posée puisque le nombre des ressortissants nigériens dans ce pays ne fait qu'accroitre d'année en année à un moment où la volonté des autorités des deux pays est de continuer à renforcer la coopération bilatérale entre Ankara et Niamey.
MD
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Réunion à la Présidence de la République : Faire l’état des lieux en matière de Couverture de Santé Universelle au Niger
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a présidé hier une réunion des acteurs du secteur de la santé sur la Couverture de Santé Universelle (CSU). Outre le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, plusieurs membres du gouvernement ont participé à cette réunion dont le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, M. Illiassou Idi Mainassara. Les échanges autour du Chef de l’Etat ont porté sur l’état des lieux de la Couverture de Santé Universelle (CSU). Pour les acteurs du secteur de la santé, il s’agit précisément de faire le point, d’en dégager les défis et les perspectives sur cette préoccupation combien importante aux yeux du Président Mohamed Bazoum, pour que les Nigériens puissent jouir des avantages liés à cet engagement auquel le pays a librement souscrit.
Al’issue de cette réunion, le Directeur des Etudes et de la Programmation au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, M. Assoumana Hadja Malam Bacharou, a rappelé que depuis son accession à la Magistrature Suprême, le Président de la République a entrepris des échanges avec des acteurs sociaux sur un certain nombre de questions qui le préoccupent. «Aujourd’hui, il était question de revoir le dispositif au Niger en matière de Couverture de Santé Universelle. En effet, le Niger à l’instar des autres pays africains a souscrit à cet engagement dans le cadre de l’Agenda 2030 pour lequel un certain nombre d’objectifs de développement durable doivent être atteints», a-t-il déclaré ajoutant que la Couverture-santé universelle va permettre à chaque citoyen d’avoir accès à des soins de qualité (toutes les catégories de soins curatifs, préventifs, promotionnels et ré-adaptatifs), sans pour autant que cela ne puisse lui porter préjudice en matière financière. La CSU est un grand challenge que les pays ont pris comme engagement. «Aujourd’hui, le Président de la République a convoqué cette réunion de concertation autour de lui dans le but de savoir un peu plus sur cette question notamment le progrès enregistré ainsi que le défi à relever», a-t-il déclaré.
M. Assoumana Hadja Malam Bacharou, a indiqué que beaucoup de Ministères sectoriels sont impliqués dans cette question ; d’où la présence de plusieurs membres de gouvernement concernés. S’appuyant sur les progrès enregistrés, le Directeur des Etudes et de la Programmation au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a souligné que la réunion a retenu la nécessité de renforcer le cadre existant notamment tout le dispositif en matière de couverture de santé universelle au Niger à travers la protection des couches les plus vulnérables notamment les femmes et les enfants.
Par ailleurs, M. Assoumana Hadja Malam Bacharou, a rappelé qu’il y a des expériences très prometteuses, citant l’expérience du District Sanitaire de Gaya que le Chef de l’Etat a lui-même constaté lors de sa récente visite dans la localité en Juillet 2022. «Ce département est en train de mettre en œuvre une sorte d’assurance maladie départementale ; une expérience qu’il a demandé aux autres régions de s’en inspirer», a-t-il précisé. Le Directeur des Etudes et de la Programmation au Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, s’est félicité de constater que cette question a le soutien des plus hautes autorités. «On se félicite du fort engagement de l’Etat dans ce domaine. Cela y va de l’intérêt des populations dont nous avons le devoir de contribuer à la protection de leur santé », a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Réunion à la Présidence de la République avec les ministres en charge de l’Education et de la Formation : Des échanges sur les préparatifs de la rentrée scolaire 2021- 2022
Le Président de la République Chef de l’Etat M. Mohamed Bazoum a présidé hier matin à son cabinet, une réunion des ministres en charge des secteurs de l’Education et de la formation professionnelle. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la rentrée scolaire 2021-2022 et s’est déroulée en présence du Premier ministre, Chef du Gouvernement.
Au sortir de la réunion le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Phd Mamoudou Djibo a indiqué que le Président de la République voulait, à travers cette rencontre, s’enquérir personnellement du niveau de préparation de la rentrée scolaire au niveau de toutes les institutions d’enseignement et de formation. Cela compte tenu de la place spéciale et particulièrement prioritaire de l’éducation dans le programme du Chef de l’Etat et surtout compte tenu des engagements qu’il a pris relativement à ce secteur. Selon Phd Mamoudou Djibo, les discussions ont aussi porté sur les textes qui éventuellement ont été pris ou qui restent à prendre sur le niveau de préparation avec les enseignants et sur les besoins non encore satisfaits, les besoins d’infrastructures, les besoins en paiement des bourses et allocations, etc. «En gros, tout ce qui doit être fait pour assurer la reprise régulière, la poursuite de la régularité de l’année scolaire et académique et l’effectivité de la présence des enseignants requis avec les profils appropriés» a-t-il soutenu.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a, par ailleurs, indiqué que des instructions ont été données sur des décisions importantes à prendre. «Nous avons été instruits et dans une semaine, nous allons revenir faire le point de ce qui a été exécuté et pour évaluer le point de l’exécution des instructions données afin que l’année scolaire 2021-2022 soit une année réussie en termes d’apaisement et de quiétude sociale et en terme d’efficacité et de performance du système» a conclu Phd Mamoudou Djibo.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
14 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Réunion annuelle des cadres de l’enseignement primaire : Faire de la qualité de l’enseignement une réalité au Niger !
L’amphithéâtre de l’université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi abrite depuis le 20 février 2018, ceci pour 48 heures, les travaux de la rencontre annuelle des responsables des structures centrales et déconcentrées du ministère de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des échanges réguliers entre les responsables de toutes ces structures et vise à dresser le bilan des actions menées et de faire des projections pour les années à venir. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre annuelle dont le thème est : « quelle gouvernance après l’évaluation des enseignants contractuels ? » était placée sous la présidence du Ministre de l’enseignement primaire, Dr Daouda Mamadou Marthé, en présence des autorités administratives et coutumières de la région de Maradi. Plusieurs interventions ont marqué cette cérémonie.
Après la Fatiha d’ouverture, c’est d’abord le maire Ayouba Moussa, président du conseil de ville de Maradi, qui plantera le décor à travers son mot de bienvenue au ministre et à sa délégation, ainsi qu’à l’ensemble des participants à cette rencontre. Ayouba Moussa devait se féliciter surtout de ce que la présente rencontre se tienne dans un contexte marqué par le transfert effectif des compétences et des ressources au profit des collectivités territoriales. Celles-ci deviennent de fait des acteurs de premier plan dans l’atteinte de la qualité de l’éducation telle que prônée par le gouvernement de la République du Niger.
Le gouverneur de la région de Maradi, Zakari Oumarou, après avoir remercié le ministère de l’Enseignement Primaire pour le choix porté sur son entité administrative pour abriter les travaux de cette importante rencontre, a salué la volonté du ministre Daouda Mamadou Marthé de faire de la qualité de l’éducation une réalité comme le prouve sa décision courageuse d’organiser le test d’évaluation des enseignants contractuels, test dont les résultats ont du reste conforté le ministre dans sa décision. Cette volonté du ministre s’inscrit dans la vision clairement affirmée par les autorités de la 7è République de bâtir un pays de paix, de prospérité et de paix grâce à une formation efficiente du capital humain. Au regard notamment de la qualité des participants, le gouverneur Zakari Oumarou s’est dit très optimiste quant à l’atteinte des objectifs assignés à cette rencontre de Maradi.
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Réunion annuelle des cadres du Ministère de l’Education Nationale à Dosso : Faire le point des reformes engagées et des actions menées pour améliorer la qualité du système éducatif
Le ministre de l’Education nationale, M. Rabiou Ousman, a présidé le lundi 27 décembre dernier à Dosso, l’ouverture de la réunion annuelle des responsables centraux du dudit ministère. Placée sous le thème ‘’Quelle réforme pour relever les défis de la qualité et de la gouvernance de l'éducation au Niger", cette réunion a regroupé les cadres centraux et déconcentrés ainsi que les responsables des différentes associations intervenant dans le domaine de l'éducation. La cérémonie d’ouverture des travaux s'est déroulée en présence du gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar, du président du Conseil régional, des autorités administratives ainsi que de nombreux invités.
A l’ouverture de la réunion, le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar a rappelé que l’éducation représente l’une des principales priorités du Président de la République, Chef de l’Etat, S.E Mohamed Bazoum ainsi qu’il l’a annoncé dans son discours d’investiture du 2 avril 2021 et celui du lancement officiel de la politique éducative au Niger pour les cinq (5) prochaines années à venir. Le gouverneur de la région de Dosso s'est dit persuadé qu’au sortir de cette réunion d’échange, des résultats pertinents, fiables et exhaustifs sortiront compte tenu de la qualité des participants.
Procédant à l’ouverture officielle des travaux, le ministre de l’Education nationale, M. Rabiou Ousman a indiqué que cette rencontre revêt un caractère tout particulier, d’autant plus qu’elle est la toute première depuis l’avènement de la troisième législature de la 7ème république sous la présidence de S.E Mohamed Bazoum. Le sous-secteur de l’éducation fait face à d’innombrables défis tant en matière d’accès, de la qualité que de la gouvernance. C’est pourquoi le ministre de l’Education nationale s’est dit convaincu que cette réunion est loin d’être une sinécure et encore moins une partie de plaisir tant les défis et les ambitions du ministère sont énormes.
«Face à tous ces défis et fort de l’engagement personnel de S.E le Président de la République, le gouvernement a pris à bras le corps la question de l’éducation, qui, comme vous le savez est placée au premier rang de ses priorités, au même titre que la sécurité», a précisé M. Rabiou Ousman. A cet effet, a-t-il dit, le ministère de l'Education nationale a envisagé d’importantes reformes dont certaines sont d’ores et déjà en pleine mise en œuvre.
Le thème de cette rencontre donnera donc l’opportunité de dresser le bilan des actions menées durant le premier trimestre de l’année et au-delà. A cet effet au cours de ces quatre journées que dureront les travaux, les participants auront à plancher sur une dizaine de thématiques en cohérence avec les différentes réformes évoquées ci-haut et celles à venir. Sur tous ces sujets qui revêtent une importance capitale et qui soulèvent des questions, le ministre Ousman a invité, les cadres à débattre et à partager leurs points de vue et leurs expériences afin qu’ils puissent conduire à bon port toutes les réformes de notre système éducatif.
Le ministre de l'Education nationale a adressé tous ses remerciements aux autorités administratives et coutumières de la région pour l’accueil et la sollicitude dont lui et sa délégation ont fait l’objet. M. Rabiou Ousman a enfin souligné la présence très appréciée et très remarquée des conseillers en éducation du Président de la République et du Premier Ministre auxquels il a présenté sa profonde gratitude.
Mahamane Amadou, ANP -ONEP/Dosso
29 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Réunion annuelle des cadres du ministère de la Communication : Un cadre d’échange d’expériences, de suivi et d’évaluation des organes de presse publics
La réunion annuelle des cadres du Ministère de la Communication a débuté hier lundi 6 février 2023 à Maradi. Placée sous le thème «Réformes et modernisation des organes de presse publics : Enjeux et perspectives», cette réunion regroupe autour du Ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, les cadres du Ministère, les responsables des organes de presse de l’Etat, ceux des structures sous tutelle dudit ministère ainsi que les responsables des services techniques.
Il s’agit au cours de cette rencontre de réfléchir et échanger sur la place de la communication dans la mise en œuvre du programme de renaissance acte III ; échanger sur le rôle de chaque structure sur la mise en œuvre dudit programme ; tirer partie des bonnes pratiques dans le domaine de la communication et enfin, de promouvoir des synergies entre les structures sous-tutelle et l’administration du Ministère de la Communication pour booster le secteur.
Dans son discours d’ouverture de cette rencontre, le Ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamane Lawaly Dan Dano a indiqué que ces grandes retrouvailles qui se veulent annuelles et permanentes constituent «un cadre d’échange d’expériences, de suivi et d’évaluation de nos activités, nous permettant de faire la situation de leur mise en œuvre tout en capitalisant ce qui a pu marcher et en réorientant ce qui doit l’être en vue de faciliter l’atteinte des résultats». Il a relevé que le thème choisi pour la rencontre de Maradi n’est pas fortuit et interpelle sur le rôle éminent que les organes de presse de l’Etat sont appelés à jouer dans un contexte spécifique du secteur. «Dans le cadre de cette contribution et conformément à l’axe 2 de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, chacune des structures sous tutelle doit présenter une communication sur les actions entreprises et à entreprendre dans son domaine en lien avec la thématique retenue» a-t-il dit.
M. Mahamane Lawaly Dan Dano a précisé que ces présentations seront complétées par l’administration centrale. Le Ministre a invité les participants à suivre attentivement les différentes communications qui seront faites et à y apporter de précieuses contributions à travers des échanges constructifs susceptibles d’apporter une plus-value. «Voudrais-je vous rappeler s’il en est besoin toute l’importance que le gouvernement accorde à la communication et l’espoir qu’un tel regroupement suscite pour le renforcement de la contribution du Ministère à la matérialisation des objectifs du gouvernement contenus dans la DPG en vue de l’atteinte des objectifs poursuivis par la politique de la communication» a dit le ministre. Il a assuré qu’aucun effort ne sera ménagé pour que la communication joue encore plus et mieux son véritable rôle de vecteur de développement. Aussi, a-t-il ajouté, toutes les recommandations qui seront formulées par la rencontre, aussi bien dans le domaine des réformes que dans celui de la modernisation des organes de presse publics, d’information et de diffusion seront examinées avec la plus grande attention et la diligence requise.
Auparavant, le Gouverneur de la Région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar a reconnu que le thème retenu revêt une importance capitale, car estime-t-il, ce secteur de par son caractère transversal, accompagne tous les domaines de développement social, économique et culturel. «Il assure la visibilité de l’action gouvernementale et des actions menées également au niveau de nos régions» a-t-il ajouté. Le gouverneur a par ailleurs souligné que grâce aux organes de presse de l’Etat, les Nigériens suivent au quotidien les évènements qui se déroulent de Téra à N’Gourti et de Bilma à Gaya. «Autant dire que c’est grâce à leur magie, que les Nigériens sont informés, sensibilisés, éduqués», a-t-il estimé. M. Chaibou Aboubacar a reconnu que les conclusions de cette rencontre, une fois mises en œuvre, permettront d’assurer la visibilité de toutes les actions que mènent les autorités politiques au niveau régional et national et au-delà.
Aussitôt après le lancement de ces travaux, le ministre de la Communication chargé des Relations avec les Institutions, a procédé à l’inauguration de la Radio communautaire de Tibiri dénommée «Taratchi». Il a souhaité à la population un bon usage de cette radio qui, à coup sûr, apportera un plus sur le plan socio-économique et jouera un rôle dans la lutte contre certaines formes de délinquance.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
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Réunion Consultative dimanche après-midi à New York de la Commission Climat pour la Région du Sahel : Le Chef de l’Etat appelle à une conjugaison des efforts face aux multiples défis sécuritaires et climatiques qui assaillent la région du Sahel
Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, Président de la Commission Climat pour la Région du Sahel, a dans un discours d’ouverture de la Réunion Consultative de cette commission, dans l’après-midi du dimanche 22 septembre 2019 à New York, souligné que celle-ci est «d’une importance capitale au regard des immenses et multiples défis auxquels notre région continue de faire face».
Cette réunion s’est tenue en marge du Sommet Action Climat des Nations Unies qui sests ouverte hier, 23 septembre 2019, rappelle-t-on. Elle s’est déroulée en présence notamment du Président du Burkina Faso, SEM Roch Marc Christian Kaboré, Président du G5 Sahel, co-président de cette rencontre, des représentants des pays africains et européens et des responsables des organisations africaines et internationales.
Dans ce discours, le Chef de l’Etat a souligné qu’au Niger, il a été démontré une perte d’environ cent mille (100 000) hectares de terres arables chaque année. «Face à cette situation, depuis 2011, le Gouvernement a élaboré l’initiative 3N, ‘’les nigériens nourrissent les nigériens’’. D’importants efforts ont été accomplis, dans le cadre de la mise en œuvre de cette initiative afin de mitiger ce phénomène de déperdition de terres», a-t-il indiqué.
SEM Issoufou Mahamadou a affirmé «qu’il est toujours possible d’inverser la tendance face à ces défis». «Mais cela nécessite la conjugaison des efforts adaptés et durables et une action collective ainsi qu’un accompagnement soutenu de nos partenaires», a-t-il insisté. «Aux défis climatiques, s’ajoutent d’autres questions émergentes par exemple d’ordre sécuritaire, notamment, le terrorisme, le grand banditisme, tant dans la partie continentale sahélo-Saharienne, que sur nos eaux maritimes» a poursuivi le Président de la République. «Face à tous ces défis sécuritaires et de développement, notre Région tente d’apporter des réponses appropriées», a-t-il dit.
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Réunion d’information du Comité d’organisation de Diffa N’Glaa : «110 jours avant le jour J, les travaux sont à des taux d’exécution variant de 25 à 55 %», selon Abdou Lawan Marouma
Le siège national du Comité d’Organisation de Diffa N’Glaa a servi de cadre, hier jeudi 13 août 2020, pour la tenue d’une réunion d’informations et d’échanges de ses membres. Plusieurs points étaient à l’ordre du jour de cette réunion, dirigée par le président dudit Comité, M. Abdou Lawan Marouma, dont les informations sur l’état d’avancement des travaux de manière générale ; l’état d’avancement des commissions spécialisées et un point sur les divers. Ont pris part à cette réunion les présidents des 19 Commissions dudit Comité ou leurs représentants, mises en place dans le cadre de la fête tournante du 18 décembre 2020, coïncidant avec le 62ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger ou Diffa-N’Glaa. Ainsi, au cours de cette réunion, il a été procédé à la présentation des différents volets de la modernisation de la ville de Diffa. Selon le président du Comité, le programme se décline comme pour les programmes passés sous 4 volets essentiels. Le premier volet, c’est la réalisation des infrastructures de voiries et d’assainissement, le programme de construction des hébergements pour les hautes personnalités et l’ensemble des invités, la réalisation des infrastructures administratives et des services sociaux de base, la réalisation des infrastructures sportives et culturelles, des espaces verts et aménager les ronds-points. Il y a aussi la contribution des ressortissants de la région de Diffa qui doit permettre la construction de 100 villas, un hôtel, un marché moderne, une boulangerie, une banque, une mosquée et une pharmacie. Abordant le premier point, M. Marouma a indiqué qu’il rentre de Diffa il y a seulement trois jours et qu’il a pu évaluer, sur place, l’état d’avancement des divers travaux qui sont entrepris dans le cadre de Diffa-N’Glaa. « Au total, 18 infrastructures ont été identifiées pour être réalisées, à Diffa, pour un montant de 18 milliards de FCFA. Selon le cas, les taux d’exécution de ces travaux varient de 25 à 55% et cela à 110 jours du jour J, c’est-à-dire du 18 décembre 2020 », a-t-il précisé. M. Marouma a ajouté que malgré le retard pris pour le démarrage de certaines infrastructures, comme les voiries, l’essentiel de celles-ci, qui sont indispensables pour une bonne tenue de Diffa N’Glaa, sera disponible avant le jour J. « En effet, nous avons convenu avec les entreprises qui s’occupent de ces chantiers que l’accent sera mis sur certains axes incontournables pour une bonne fête du 18 décembre, quitte à ce que les autres axes et les autres infrastructures à réaliser suivent bien après la fête », a indiqué M. Marouma. Par la suite, plusieurs présidents des Commissions Spécialisées ou leurs représentants ont, tour à tour, pris la parole pour informer et expliquer aux participants les niveaux d’exécution de leurs cahiers de charge.
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Réunion de haut niveau au ministère des finances : le ministre délégué rencontre le représentant du FMI pour le Niger
Le jeudi 2 novembre 2023, une réunion importante a eu lieu au ministère des Finances et de l'Économie, où le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Finances, M. Moumouni Boubacar Saidou, a rencontré le Représentant résident du Fonds Monétaire International (FMI) pour le Niger, M. Rasmane Ouedraogo. Au cours de cette rencontre, les deux parties ont participé à des échanges constructifs. Des cadres du ministère des Finances et de l'Économie étaient également présents, ajoutant ainsi à l'importance et à la pertinence de cette réunion.
Nigerdiaspora
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Réunion de haut niveau consacrée à l’évaluation de la mise en œuvre du nouveau programme pour les villes (NPV) à New York (USA) : Le Niger est déterminé à faire face aux défis liés à l’urbanisation, selon le ministre Laoual Amadou Maizoumbou
Le ministre de l’Urbanisme et du Logement, M. Laoual Amadou Maizoumbou, a pris part à la réunion de haut niveau consacrée à l’évaluation de la mise en œuvre du Nouveau programme pour les villes (NPV) qui s’est tenue le 28 avril 2022 à New York aux Etats Unis d’Amérique. Dans son intervention à la réunion, le ministre Maizoumbou a réaffirmé l’alignement du Niger à la déclaration faite par le Représentant Permanent du Malawi au nom du Groupe Africain.
Le ministre de l’Urbanisme et du Logement a ensuite formulé, au nom du Niger, quelques observations en vu de relever les défis auxquels le pays fait face dans le cadre du développement urbain et de l’habitat. Ces défis se résument en quatre points essentiels. Il s’agit d’abord du fort taux de croissance démographique. En effet, le Niger a un indice de fécondité synthétique de 6,2 enfants par femme qui induit une croissance rapide de sa population qui est passée de 3,5 millions d’habitants dans les années 1960 à plus de 24 millions aujourd’hui. La conséquence de cet état de fait est la pression sur les terres agricoles ainsi que les déplacements des populations rurales vers les zones urbaines, provocant ainsi une accélération très rapide de l’urbanisation.
Le second défi du Niger est, selon le ministre Maizoumbou, le faible taux de couverture des centres urbains en outils de planification urbaine. «Ce constat a amené le Président de la République SE. Mohamed Bazoum à prévoir dans son programme politique «Programme de la Renaissance Acte III», l’élaboration et/ou la réactualisation de tous les documents d’urbanisme, la mise en œuvre de programmes opérationnels à titre pédagogique d’éducation urbaine et la gestion urbaine citoyenne», a-t-il souligné. De même, a précisé le ministre, la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement du 26 mai 2021 a, entre autres, retenu la réalisation ou l’actualisation de schémas de planification urbaine ainsi que la priorisation de la coordination et de la synergie des différents acteurs. «Mon Département Ministériel s’attelle activement à la mise en œuvre de ces orientations», a précisé M. Maizoumbou.
Le 3ème défi relevé par le ministre de l’Urbanisme est lié au phénomène d’insécurité créé par divers groupes malveillants. Ce phénomène provoque aussi le déplacement des populations de leurs zones d’habitat. «Il est suivi de très près par les plus hautes autorités du Niger», a confié le ministre Maizoumbo assurant que l’Etat a entrepris plusieurs actions en collaboration avec ses partenaires bilatéraux et multilatéraux pour y faire face.
Enfin, le quatrième défi évoqué par le ministre est la récurrence du phénomène des inondations en relation avec le changement climatique et plusieurs autres contraintes. Ces inondations dévastent des milliers d’hectares de champs, d’aires de pâturages et de jardins et engendrent l’effondrement de plusieurs milliers de maisons. «Une première réponse à cette situation est en instance de mise en œuvre dans le cadre du Projet Intégré de Développement Urbain et de Résilience Multisectorielle financé par la Banque Mondiale», devait-il précisé.
Cependant, a précisé le ministre de l’Urbanisme et du Logement, la couverture de nos villes en services sociaux de base et la fourniture de logements convenables sont en deçà des besoins, cela malgré les importants efforts déployés par les autorités du Niger pour la mise en œuvre du Programme pour l’Habitat. «Cet écart, dû à la capacité limitée de financement de l’Etat et des
collectivités locales et au fort taux d’accroissement naturel (3,9%), est malheureusement source d’énormes inégalités vécues par nos concitoyens», a ajouté le ministre Maizoumbou. Il a enfin réaffirmé la détermination du Niger à faire face à ces défis à travers notamment la validation et l’adoption du document de Politique Nationale de Développement Urbain d’une part et en tissant des partenariats nécessaires pour élaborer l’essentiel des documents de planification des centres urbains durant le quinquennat en cours.
Par Siradji Sanda(onep)
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Réunion de haut niveau de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/SIDA (OPDAS), à New York (Etats Unis) : la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou met en exergue les actions de la Fondation Guri Vie Meilleure
Après avoir pris une part active au Forum mondial sur la nutrition infantile, à Montréal, au Canada, au cours duquel elle a plaidé en faveur d’une nutrition infantile abondante et de qualité, la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou se trouve depuis lundi à New York, aux Etats Unis d’Amérique, pour honorer de sa présence la réunion de haut niveau de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/SIDA (OPDAS) qui se tient en marge de la 72ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Mardi dernier, la Première Dame a pris la parole au cours d’un panel pour édifier l’assistance sur les actions menées par sa fondation Guri Vie Meilleure dans le domaine de la lutte contre le sida, l’immigration clandestine et le dividende démographique.
Au cours de cette réunion de haut niveau sur le partenariat mondial pour tirer profit du dividende démographique en Afrique, les participants ont planché sur deux panels. Le panel 1 est intitulé « mise en œuvre de la feuille de route de l’Union Africaine pour exploiter le dividende démographique en Afrique : assurer des services de santé adaptés aux jeunes où ils sont nécessaires » et le panel 2 porte sur la « Mise en œuvre de la feuille de route de l’Union Africaine pour exploiter le dividende démographique en Afrique : mettre fin au SIDA d’ici à 2030. ». Dans sa contribution au panel 2, la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou a exposé les réalités de notre pays et les réalisations de la Fondation Guri Vie Meilleure qu'elle préside pour accompagner le gouvernement afin d’être au rendez vous de 2030 dans le cadre la lutte contre le sida en exploitant le dividende démographique.
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Réunion de haut niveau Gouvernement-Banque Mondiale : Revue de la coopération bilatérale et signature de trois accords de financement d’un montant d’environ 200 milliards de FCFA
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier matin à son cabinet, une réunion de haut niveau avec la délégation du Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, M. Diagana Ousmane, en visite de travail au Niger depuis le 29 Mai dernier. Il s’est agi pour les deux délégations de passer en revue le partenariat qui lie la République du Niger à la Banque Mondiale, afin d’envisager des perspectives pour l’amélioration de ladite coopération. La réunion qui s’est tenue notamment en présence de plusieurs membres du gouvernement a été marquée par la signature des accords de financement de trois projets socio-économiques à hauteur de 200,75 milliards de FCFA.
La signature de ces accords de financement témoigne de la bonne santé de la coopération entre le Niger et la Banque Mondiale ainsi que de la volonté partagée des parties prenantes à renforcer leur partenariat. A l’ouverture de la réunion, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou s’est réjoui de la qualité de cette coopération et du leadership du Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, M. Diagana Ousmane qui honore le Niger par sa première visite post confinement. «La Banque Mondiale est devenue le principal bailleur de fonds du Niger, avec au moins 30 projets en activité et un portefeuille de plus de 3 milliards de dollars», a déclaré le Chef du Gouvernement.
Au cours de la réunion, le Gouvernement nigérien et la forte délégation de la Banque Mondiale ont fait le point de leur coopération avant de concorder les priorités, suite à la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement pour la mise en œuvre du programme de renaissance acte III du Président Bazoum.
A l’issue de la réunion, le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou, le ministre des Finances, M. Ahmet Jidoud ont signé, au nom du Niger, les documents portant accords de financement des projets avec le Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale. Au terme de ces accords, le projet de l’amélioration de la connectivité dans le Nord Est du Niger, qui consiste à la réhabilitation de la route Tanout-Tiguidit et l’entretien périodique pendant 10 ans de la route Zinder-Agadez sera ainsi financé par la Banque mondiale à hauteur 96,25 milliards de FCFA (crédit guichet IDA ordinaire 52,5 millions de dollars US, crédit guichet IDA SUW de 70 millions de dollars US et un Don de 52,5 millions de dollars US). Celui de Filets
sociaux adaptatifs aura un financement supplémentaire de 130 millions de dollars US (sous forme de crédit IDA de 50 millions de dollars US, de Don IDA de 50 millions US et d’un Don Multi-donateurs de 30 millions de dollars) soit 71,5 milliards de FCFA. Le troisième financement d’environ 33 milliards de FCFA (30 millions de dollars US de crédit et 30 millions de dollars US de Don) est additionnel pour la phase 2 du Projet d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS).
«Ces projets s’inscrivent parfaitement dans le cadre du programme de Renaissance. La Banque Mondiale marque effectivement son attachement à la réalisation des projets de développement durable dans notre pays», a dit le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou, peu avant la signature des documents de conventions.
Par la même occasion, la directrice des opérations de la Banque Mondiale de la région, couvrant le Niger, basée à Bamako, Mme Soukeyna Kane en fin de mission a été élevée au grade d’Officier dans l’Ordre de Mérite du Niger, par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, en reconnaissance à sa bonne collaboration pour le dynamisme de la coopération Niger-Banque Mondiale.
Ismaël Chékaré(onep)
02 juin 2021
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Réunion de la Commission tripartite Niger-Mali-UNHCR sur le retour volontaire des réfugiés maliens au Niger : Analyser la situation des réfugiés et les conditions de leur retour
Le 11 avril 2019, s’est tenue à Niamey, la 12ème réunion de la commission tripartite Mali-Niger-UNHCR sur le rapatriement volontaire des réfugiés maliens au Niger. L’objectif de cette réunion est d’analyser l’évolution de la situation des réfugiés maliens afin d’échanger sur leur retour volontaire. Les travaux de ce cadre tripartite de réflexion et d’actions a donné l’occasion de passer en revue la situation des réfugiés maliens au Niger afin d’évaluer le niveau et les conditions des retours. Plusieurs personnalités ont tenu à être présentes à cette rencontre dont le Secrétaire Général du Ministère malien de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, les ambassadeurs du Mali au Niger et celui du Niger au Mali, des représentants du ministère nigérien en charge de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, ceux de l’UNHCR ainsi que plusieurs autres invités maliens et nigériens.
Dans son discours d’ouverture, le S.G du ministère de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Idder Adamou, a indiqué qu’un peu plus de 55.000 réfugiés maliens vivent au Niger et sont repartis entre les régions de Tillabéry, de Niamey et de Tahoua. « Ces réfugiés vivent malheureusement dans un contexte sécuritaire toujours préoccupant aux frontières des deux pays. Ce contexte est marqué par des attaques terroristes, des violents affrontements intercommunautaires », a rappelé M. Idder Adamou. Pour faire face à cette situation et pour maîtriser les éventuels impacts négatifs de ces phénomènes, le gouvernement nigérien a maintenu l’état d’urgence, décrété depuis mars 2017, dans plusieurs départements de Tillabéry et de Tahoua, deux régions frontalières avec le Mali, où vivent la quasi-totalité de refugiés maliens.
« Malgré les défis sécuritaires à ces frontières et ceux à l’interne, le gouvernement et le peuple du Niger restent intimement attachés à leur valeur d’hospitalité et de convivialité à l’endroit des populations sœurs poussées à l’exil », a-t-il déclaré. M. Adamou a ensuite rassuré que les frontières du Niger restent ouvertes aux frères et sœurs maliens, avec lesquels les Nigériens sont unis par l’histoire et la géographie. « Quel que soit le prix, nous ne ménagerons aucun effort pour leur assurer un meilleur séjour parmi nous ». Il a ensuite indiqué que de juin 2018 à fin mars 2019, 4.587 personnes ont pu bénéficier de la facilitation au retour, 5.366 ont signalé leur intention de retourner au Mali et le processus de leur rapatriement est en cours. Tout en se félicitant de cet engouement pour le retour au pays, M. Idder Adamou a déploré l’arrivée au Niger de 1.833 réfugiés maliens, de juin 2018 à ce jour, enregistrés par les services compétents, pour des raisons sécuritaires.
Fidèle à son engagement d’assurer une meilleure protection et une assistance conséquente, le gouvernement et son partenaire l’UNHCR se sont mobilisés pour faire face à la situation. En effet, l’Etat du Niger, toujours en partenariat avec l’UNHCR, a œuvré pour la réalisation des projets innovants comme la transformation des camps en centres urbanisés et l’autonomisation économique des réfugiés aux fins de les faire sortir progressivement de l’assistanat chronique.
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Réunion de suivi du plan d’actions de relèvement des sinistrés de la ville de Niamey : Les 972 ménages sinistrés en 2020, bientôt relogés sur le site “Cité enseignants chercheurs”
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé, hier dans l’après-midi, une réunion sur le suivi du plan d’actions de relèvement des sinistrés de la ville de Niamey au titre de l’année 2020. La présente rencontre qui a regroupé autour du chef du gouvernement les responsables des ministères sectoriels concernés par la question, notamment le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, le gouverneur de la Région de Niamey et le député-maire, président du Conseil de ville de Niamey, vise à faire le point de l’état d’avancement des activités réalisées dans la perspective de prendre les décisions qui s’imposent. Il s’agit de façon spécifique pour le gouvernement de reloger définitivement les sinistrés de l’année 2020.
En introduisant cette réunion, le Premier ministre a précisé que le gouvernement a pris l’engagement de reloger définitivement les sinistrés 2020, après leur recasement temporaire sur le site du camp Gamou et celui de l’hippodrome de Niamey. En effet, le site qui abritera sous peu les sinistrés est connu. C’est la ‘’Cité enseignants chercheurs’’ située dans l’arrondissement communal Niamey 5. « Nous allons maintenant faire le suivi des décisions que nous avons prises à cet effet. Ainsi, lors du dernier conseil des ministres qui a examiné la situation, il avait été convenu que la question de l’attribution des parcelles soit ramenée au niveau de la communauté urbaine de Niamey. Ensuite, il a été aussi conclu que le projet PGRC/DU en rapport avec le ministère de l’Action Humanitaire se charge de l’installation de ces populations sinistrées sur le site identifié. Nous allons prendre des décisions au cours de cette réunion parce que nous sommes en 2021 et que d’autres situations d’inondation s’annoncent. Nous ne voudrons pas donc ajouter à ce sinistre d’autres. C’est dire qu’il nous faut prendre les décisions appropriées afin que le relogement soit accéléré. De plus, le camp Gamou est un site qui appartient à un autre propriétaire. Celui-ci veut justement ce site sur lequel il planifie d’autres activités. C’est pourquoi, il est urgent que les populations qui occupent cet espace soient déplacées et relogées sur un autre site. Je voudrai que les uns et les autres apportent des contributions de qualité et que nos propositions soient conformes à l’urgence de la question’’, a souhaité le Chef du gouvernement.
Après une présentation détaillée du site par l’administrateur et les échanges qui se sont suivis, la réunion a abouti à un certain nombre de décisions. Selon le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, on dénombre sur le site du camp Gamou un total de 940 ménages sinistréset 700 ménages au niveau de l’hippodrome de Niamey. La réunion a décidé que les 940 ménages du site du camp Gamou auxquels on additionne les 32 ménages du site de l’hippodrome, 972 ménages qui seront relogés sur le site ‘’Cité enseignants chercheurs ‘’d’ici la fin du mois d’Août. Sur ce site d’accueil, le gouvernement avec l’appui de la ville de Niamey a obtenu et borné 1754 parcelles dont 972 sont déjàprêtes. Les attributions de ces parcelles disponibles, a dit le ministre Laouan Magagi, seront faites à partir du lundi 23 Août 2021. Et dès le lendemain, le déplacement va débuter du Camp Gamou vers le site ‘’Cité enseignants chercheurs‘’. Ce site d’accueil des sinistrésest aménagé. L’eau est disponible. Quant à l’électricité, elle est à quelques centaines de mètres. Il a été demandé à la Nigelec de prolonger l’extension du réseauélectrique jusqu’au site en question. Nous pensons que d’ici le 31 Août, ces 972 ménages seront relogés dans des abris plutôt que des maisons dans la mesure oules parcelles vont leur appartenir à titre définitif. Chaque ménage qui sera en possession de l’acte de cession va bénéficier des matériaux notamment les tentes en bâches ; des latrine et l’accès à l’eau à travers les foragesmis en place en attendant que la SEEN et la Nigelec puissent réaliser leurs travaux sur le site. En plus, il a été demandé aussi au projet ANPERqui s’occupe de l’électricité rurale de pouvoir équiper les 972 ménages en kits solaires en attendant l’installation du courant électrique. La ville de Niamey a pris l’engagement d’aider le site dans le cadre de l’assainissement et de l’accès au transport urbain. C’est dire que dès le lendemain de leur déplacement, les taxis et les « faba-faba » vont pouvoir desservir ce nouveau quartier qui est en train de voir le jour’’, a conclu le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes.
Hassane Daouda(onep)
20 août 2021
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Réunion de travail : Renforcer la coopération entre le Niger et la République fédérale d’Allemagne
Le député maire, président du conseil de ville de Niamey, M. Oumarou Moumouni Dogari, a rencontré hier matin, dans les locaux de ladite institution, l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, M. Herman Nicolaï. L’objectif de cette rencontre est de créer des relations de coopération décentralisée entre la ville de Niamey et les villes allemandes.
Lors de la rencontre, l’ambassadeur de la république fédérale d’Allemagne, M. Herman Nicolaï, a déclaré qu’en tant que citoyen de la ville de Niamey, il a jugé utile de venir visiter le maire de la ville de Niamey. « Je vis, je travaille à Niamey depuis quatre ans, c’est normal de rendre un grand honneur au député maire », a-t-il indiqué.
L’Allemagne, a-t-il dit, est un pays décentralisé. Dans sa coopération avec le Niger, ces deux grands axes, a-t-il ajouté sont l’agriculture et la décentralisation. « En tant que pays très décentralisé, nous voulons partager nos expériences de décentralisation avec nos partenaires et voir ce que nous pourrons apporter à nos partenaires internationaux. C’est dans ce contexte, qu’on a échangé sur les expériences de la décentralisation, et de l’apport du soutien que l’Allemagne peut aussi apporter à la ville de Niamey », a-t-il soutenu.
L’ambassadeur de la République fédérale de l’Allemagne a en outre souligné qu’il y a des projets surtout dans le secteur de l’éducation. « Ici à Niamey, des écoles sont bâties et construites avec le soutien de l’Allemagne », a-t-il rappelé. « Nous avons beaucoup échangé sur la question de jumelage entre communes au Niger, plus précisément avec le conseil de ville de Niamey. Tous les deux, nous avons fouillé dans nos dossiers, nous n’avons pas trouvé qu’il y avait eu l’inter- jumelage dans le passé. Je pense que ce sera une bonne idée, d’entamer ce projet avec la ville de Niamey », a affirmé M. Herman Nicolaï.
Par Farida Ibrahim Assoumane(onep)
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Réunion de travail avec une délégation béninoise à la Primature : Une volonté partagée de renforcer la coopération bilatérale dans tous les domaines
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé hier, en fin de matinée à son cabinet, une réunion de travail, en présence de quelques membres du gouvernement, avec une délégation béninoise conduite par le ministre d’Etat, chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, M. Abdoulaye Bio Tchané accompagné du ministre d’Etat, chargé de l’Economie et des Finances, M. Romuald Wadagni et du ministre des Affaires Etrangères, M. Aurélien Agbenonci. Il était question, au cours de cette réunion, de discuter des sujets de coopération entre le Niger et le Bénin.
Dans son mot introductif, le Premier ministre M. Ouhoumoudou Mahamadou a rappelé les bonnes relations diplomatiques, économiques, culturelles et sociales que le Niger entretient avec le Bénin, deux pays frères liés par l’histoire et la géographie. «En effet, nous partageons beaucoup de choses en commun. Cette intégration va se renforcer avec la construction du pipeline qui va relier le site d’Agadem au port de Cotonou. Elle va se renforcer par le programme régional que nous appelons compact régional sur financement du gouvernement américain dont l’objectif est de faciliter les transits et transports sur le corridor Bénin-Niger» a-t-il déclaré. Pour le Chef de gouvernement du Niger, cette réunion est une occasion pour parler de certaines questions relatives à ce corridor et de convenir d’une date de la réunion de la Commission mixte Nigéro-Béninoise et pour laquelle, a-t-il ajouté, les deux parties auront le temps de discuter des aspects relatifs à la coopération culturelle, économique et sociale.
Le Ministre d’Etat, chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale M. Abdoulaye Bio Tchané a quant à lui, réitéré leur souhait d’approfondir les relations amicales, fraternelles, géographiques et historiques. «Notre souhait est de traduire à travers les instruments que nous avons, la qualité de ces relations pour une meilleure intégration des économies de nos peuples» a-t-il déclaré. M. Bio Tchané a rappelé que lors de la visite du Président de la République du Niger au Bénin, il a été convenu de renforcer cette coopération. Il a ajouté que beaucoup de décisions ont été prises, et qui sont en train d’être mises en œuvre dans le domaine économique, commercial et sécuritaire.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
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Réunion de travail entre le Ministre de l’Equipement et le Directeur Général de l’Agence de Modernisation des Villes : Le rapport d’évaluation des travaux des fêtes tournantes au centre de la rencontre
Le Ministre de l’Equipement, M. Gado Sabo Moctar et le Directeur Général de l’Agence de Modernisation des Villes, M. Mamoudou Moctar ont eu une session de travail, hier Jeudi 6 Octobre 2022, dans la salle des réunions du Ministère de l’Equipement. Cette réunion élargie aux collaborateurs des deux personnalités a porté sur le rapport de la mission d’évaluation des travaux des fêtes tournantes. M. Moctar Mamoudou est venu partager son rapport avec ledit ministère afin de recevoir et prendre en compte leurs différentes observations et orientations.
Ainsi, après environ une heure d’échanges, à la sortie de la rencontre le Directeur Général de l’Agence de Modernisation des Villes a tenu à expliquer à la presse les objectifs de la réunion mais aussi ceux de la mission qu’il a effectuée dans toutes les régions du Niger. « C’est une rencontre de travail qui fait suite à la tournée dans les différentes villes que nous avons effectuée. Il s’agit de plusieurs tournées qui nous ont permis de faire la situation dans les différentes villes en termes de travaux dans le cadre des fêtes tournantes. Il y’a des travaux qui sont pris en charge par le ministère de l’équipement, d’autres par le ministère du domaine et d’autres par les comités des fêtes tournantes », a-t-il indiqué. Il s’agit, a-t-il ajouté, de faire toute la situation au Ministre, c’est-à-dire d’échanger sur le travail qui a été fait « afin que nous puissions prendre en compte leurs observations, dans un premier temps et dans un second temps aussi, de définir les perspectives ».
Parlant des perspectives il a souligné que c’est d’abord dans un premier temps de voir comment finir les travaux non terminés ? Comment rénover certaines réalisations et de définir des perspectives pour la poursuite des travaux engagés mais aussi des perspectives visant à moderniser davantage nos villes.
M. Moctar Mamoudou a saisi cette opportunité pour rendre hommage au gouvernement du Niger, pour le programme de renaissance acte 1 et 2 qui ont été conduits par l’ancien président de la République du Niger, M. Mahamadou Issoufou, « qui a permis aujourd’hui de doter toutes nos villes d’équipements et d’infrastructures structurants. Qui a fait un travail pertinent dans la diminution des disparités qui existent entre les villes. Aujourd’hui vous comparez le Niger à tous les pays de la sous-région Ouest Africaines il est difficile de trouver des villes si équilibrées », a-t-il dit. Dans d’autres pays, a-t-il précisé, après la capitale et peut-être la seconde ville, il est difficile de trouver d’autres villes dotées d’équipements et d’infrastructures pouvant faire de ce territoire des vraies villes. « Au Niger ce n’est pas le cas. Vous partez dans n’importe quelle ville vous sentez véritablement dans une ville. Cela est à l’actif des plus hautes autorités actuelles de notre pays. Le Président de la République accorde une attention particulière pour consolider ces réalisations, les pérenniser et poursuivre cette dynamique de développement des villes et de les moderniser », a dit le Directeur Général de l’AMV.
Parlant de l’AMV, il a noté que son objectif c’est de créer un meilleur cadre de collaboration et d’échange entre les différents acteurs, créer les conditions pour qu’ils se parlent. « L’Agence est une structure qui accompagne, qui aide à la décision et qui appuie techniquement. Nous avons la capacité d’accompagner tous les acteurs et créer les meilleures synergies pour que nous prenions en charge la destinée de nos villes », a-t-il déclaré.
Se prononçant sur le constat global de la mission, il a indiqué qu’il y’a eu des réalisations. « Je ne dirai pas qu’il n’y a pas des corrections que nous devons apporter. Il y’a bien sûr des succès, il y’a bien sûr d’échecs. Le plus important pour nous c’est de capitaliser sur les succès, de corriger les échecs et de créer une dynamique qui va renforcer davantage sur la base des succès et sur tout ce que nous avons eu à mal faire pour qu’on puisse éviter de répéter les erreurs », a-t-il souligné, tout en ajoutant que c’est pourquoi c’est indispensable d’échanger avec tout le monde.
Il a précisé que lors de cette tournée la mission a rencontré tous les acteurs clés à savoir les maires, les gouverneurs et les acteurs du premier cercle de la prise en charge de la destinée de nos villes. « Nous sommes sur la bonne voie puisque nous avons eu de l’écoute, nous avons eu de l’attention, mieux nous avons eu de la volonté et de l’enthousiasme de ces acteurs à aller dans le sens que nous avons défini ensemble pour que nos villes émergent davantage et que le Niger puisse être un modèle de pays qui a pu amorcer et réussir le développement urbain », a-t-il déclaré.
Par Ali Maman(onep)
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Réunion des cadres de l’enseignement technique et de la formation professionnelle : Situation des acquis et des défis à relever pour la rentrée prochaine
Dans le cadre des préparatifs de la rentrée scolaire et académique 2022-2023, le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle M. Kassoum Moctar a rencontré, le vendredi 9 septembre, 2022, les cadres centraux de son Ministère, les directeurs régionaux et les chefs d’antennes du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage. L’objectif de cette réunion est de faire le bilan de l’année 2021-2022 et définir des nouvelles perspectives en matière d’apprentissage.
Dans ses propos liminaires, le ministre Kassoum Moctar a indiqué que, cette rencontre porte sur deux raisons essentielles. La première, a-t-il dit, vise à exprimer les encouragements du Gouvernement et du Ministère pour les résultats enregistrés au cours des examens de fin d’année dans le domaine de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. «Le taux de réussite, était autour de 60 à 70%. Cela est encourageant» s’est-il réjouit.
Cependant, a-t-il relevé, les différents acteurs doivent redoubler d’efforts et pour cela il faudra dresser un bilan sans complaisance des difficultés rencontrées au cours de l’année écoulée pour permettre au Ministère d’apporter les corrections nécessaires en vue de l’atteinte des objectifs fixés.
S’agissant de la deuxième raison, M. Kassoum Moctar a rappelé que, le Président de la République attache un intérêt particulier à ce sous-secteur. A cet effet, le Gouvernement a engagé un vaste chantier de réforme dans le sous-secteur en privilégiant l’apprentissage. «Nous devons former des jeunes capables de répondre aux besoins de notre économie», a expliqué le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. «Vous êtes les piliers de la réforme que mène le Gouvernement dans notre sous-secteur. Vous devez avoir conscience de la lourde responsabilité qui pèse sur vous pour accomplir la mission qui est la nôtre ; celle de doter notre pays des compétences techniques et professionnelles indispensables à son développement socioéconomique», a-t-il ajouté.
Le ministre Kassoum Moctar attend de cette rencontre des perspectives qui vont permettre de voir très rapidement et dans les meilleurs délais les résultats des réformes engagées.
Aminatou Seydou(onep) Harouna
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Réunion des Chefs d’État et de Gouvernement pour soutenir une 20ème reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA, à Abidjan, (Côte d’Ivoire) : Les Chefs d’Etat appellent les donateurs à un soutien accru à la reconstruction de l’Afrique et à ...
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, se trouve depuis hier, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, où il prend part aux travaux de la réunion des Chefs d’État et de Gouvernement pour soutenir une 20ème reconstitution ambitieuse des ressources de l’Association Internationale de Développement (IDA20). Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement de : M. Hassoumi Massoudou, Ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de -la Coopération ; M. Rabiou Abdou, ministre du Plan ; M. Alkache Alhada, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation ; M. Ibrahim Sani Abani, Directeur du Cabinet du Président de la République ; M. Moussa Aloua, Ambassadeur du Niger en Côte d’Ivoire.
Cette rencontre d’Abidjan, qui a été rehaussée par la présence de plus d’une vingtaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement du continent africain, a été sanctionnée par la ‘’Déclaration d’Abidjan’’, devant constituer un cadre de référence pour la priorisation des interventions du Groupe de la Banque Mondiale au cours des années à venir. Sur le point relatif aux évolutions économiques et sociales récentes et aux défis liés à la relance COVID-19, la Déclaration a d’abord noté que l’Afrique Sub-Saharienne (ASS) a connu en 2020 la contreperformance économique la plus importante jamais enregistrée depuis plusieurs décennies, en raison de la crise mondiale due à la pandémie de la COVID-19. « Le taux de croissance économique de la région s’est établi à -1.9% en 2020 selon le dernier rapport sur les perspectives économiques régionales du Fonds Monétaire International contre 3.6% initialement prévu. La pandémie a fortement affecté les indicateurs sociaux et a freiné les progrès entamés dans la marche vers l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) de 2030 ainsi que ceux de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. L’emploi a reculé́ d’environ 8.5% en 2020, et plus de 32 millions de personnes ont basculé dans l’extrême pauvreté́ », souligne la déclaration.
Entre autres contraintes ayant lourdement pesé sur les pays du continent, la Déclaration d’Abidjan souligne qu’en plus de la pandémie de la COVID-19, et ses impacts économiques, sanitaires, et humanitaires, s’ajoutent la crise sécuritaire subie par plusieurs pays d’Afrique Sub-Saharienne, son risque d’expansion et la nécessité pour les États d’y consacrer des ressources importantes souvent au détriment d’autres dépenses de développement. S’y ajoutent également les contraintes budgétaires et de trésorerie qui se sont accentuées pour les pays de la région, entrainant un accroissement de notre endettement notamment non concessionnel. « Alors que les capacités de mobilisation de recettes fiscales ont été confrontées à la fermeture de nombreuses entreprises ou à la baisse drastique d’activités, les investissements directs étrangers se sont amenuisés et les dépenses immédiates pour faire face à la crise sont devenues plus importantes », déplore la même source.
Devant cet état de fait, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont dégagé des priorités pour une meilleure reprise en Afrique. Aussi, ont-ils estimé que « c’est donc le moment d’AGIR et les ressources de l’IDA doivent nous permettre de relancer nos économies ainsi que le processus de développement pour aider nos populations à se remettre de l’impact de la COVID-19, repenser collectivement nos approches de développement et nous concentrer sur les obstacles les plus critiques qui empêchent une reprise verte, résiliente et plus inclusive ».
Une autre priorité c’est celle d’investir dans le capital humain et le protéger seront essentiels pour reconstruire une économie à productivité élevée, inclusive et plus résiliente. « Cela implique l’amélioration des systèmes sanitaires, éducatifs, ainsi que l’insertion socio-professionnelle des jeunes par la qualité de la formation professionnelle et de l’enseignement technique. Notre devoir est de protéger nos populations des chocs futurs par des filets de sécurité robustes et adaptables, ainsi que des systèmes de prestation de services résilients », indique la Déclaration.
Les autres priorités portent sur la promotion de la création d’emplois par le développement du secteur privé, acteur clé de la transformation de nos secteurs économiques stratégiques, et la relance économique, tout en soulignant que ‘’les questions liées à la sécurité, à la fragilité et à la paix soient considérées comme des préalables à une relance économique durable’’.
Ainsi, tenant compte de tous ces points évoqués, les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays d’Afrique réitèrent l’appel qu’ils ont lancé lors du Sommet sur le financement de l’Afrique à Paris du 18 mai 2021, pour un soutien accru au continent en vue de mieux se reconstruire après la crise découlant de la pandémie de COVID-19. De même, ils exhortent les donateurs de l’IDA à soutenir une reconstitution ambitieuse et importante des ressources de l’IDA20 pour une mobilisation d’au moins 100 milliards USD d’ici la fin de l’année 2021, afin d’atteindre les objectifs énoncés dans la présente déclaration.
D’autre part, ils se sont engagés à améliorer significativement la capacité d’absorption, par nos pays, des ressources pour une exécution diligente des projets et programmes, mais aussi à poursuivre les efforts de mobilisation des recettes fiscales, et à utiliser de façon transparente et efficiente les ressources mobilisées, tout en renforçant la gouvernance.
Par Assane Soumana
16 juillet 2021
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Réunion des Chefs d’états-majors généraux des Armées des pays de l’Espace G5 Sahel : Vers une ré-articulation de la Force conjointe suite au retrait du Mali
En prélude à la réunion des ministres des pays membres du G5 Sahel prévue ce 22 septembre, une réunion des Chefs d’Etats-majors généraux des armées dudit Espace s’est tenue hier matin à Niamey. Cette session qui fait suite à celle de Ndjamena a pour but de définir la nouvelle configuration de la force conjointe qui doit tenir compte de la nouvelle situation à savoir le retrait du Mali. La réunion de Niamey est l’occasion pour les participants de se pencher sur l’orientation stratégique et la ré-articulation des dispositifs de la force conjointe du G5 Sahel conformément aux missions assignées à ladite force. L’ouverture des travaux placée sous la présidence du premier adjoint du Chef d’Etat-major général des Armée de la République du Tchad, le général de division, Gninguengar Mandjita s’est déroulé en présence des Chefs d’Etat-major des armées des pays membres ou leurs représentants, du général, Commandant de la Force Conjointe du G5 Sahel, du Chef de département Défense et Sécurité, du directeur du Collège de Défense et des officiers experts du G5 Sahel.
Au cours de cette journée, les Chefs d’états-majors généraux des Armées des pays de l’Espace ainsi que d’autres responsables de G5 Sahel ont échangé sur le relevé des conclusions de la réunion des experts. Ils ont également suivi une présentation de la situation sécuritaire, celle du projet du budget 2022-2023 du collège de défense du G5 Sahel avant de mener des réflexions sur la nécessité de l’orientation stratégique et la ré-articulation des dispositifs de la force conjointe. Peu avant l’ouverture de cette réunion, une minute de silence a été observée à la mémoire des soldats qui sont tombés dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée dans cet espace commun.
A l’ouverture des travaux, le premier adjoint du Chef d’Etat-major général des Armée de la République du Tchad, le général de division, Gninguengar Mandjita a exprimé sa gratitude aux autorités nigériennes et particulièrement au Chef d’Etat-major des Armées Nigériennes pour l’accueil très chaleureux réservé à toutes les délégations et les dispositions idoines prises pour la tenue de cette réunion dans de très bonnes conditions, malgré le délai très court de sa convocation.
Le général de division, Gninguengar Mandjita est ensuite revenu sur le contexte de la tenue de la réunion. «En effet, depuis la décision du Mali de quitter toutes les instances du G5 Sahel y compris la Force conjointe, notre organisation communautaire, notre force conjointe est sujette au questionnement, surtout que, le Mali était le centre décisionnel de notre dispositif sécuritaire communautaire», a-t-il déclaré. Ainsi, la réunion du comité de défense et de sécurité, tenue par visioconférence le 23 Juin 2022, a débouchée sur la délocalisation provisoire du Poste de Commandement Interarmées de Théâtre (PCIAT) à Ndjamena au Tchad. «Nous avons jugé nécessaire d’organiser promptement une session du comité de défense et de sécurité en vue de définir la nouvelle configuration de la force conjointe qui doit tenir compte de cette nouvelle donne», a-t-il rappelé. «Ainsi, après la présentation de la situation sécuritaire dans l’espace communautaire et nous appuyant sur les acquis de la force, nous devrions analyser la situation avec lucidité afin de proposer des schémas concrets. Nos experts ont travaillé sans relâche afin de nous proposer des formats à valider avec leurs avantages, leurs inconvénients et des risques éventuels. A nous de faire un choix judicieux et cohérent», a dit premier adjoint du Chef d’Etat-major général des Armée de la République du Tchad.
Dans son mot de bienvenue, le Chef d’Etat-major des Armées du Niger, le Général de Division Salifou Modi a insisté sur les défis que le retrait du Mali pose à la force conjointe G5 Sahel. «Après le retrait des frères du Mali des instances du G5 Sahel, il y avait effectivement urgence de se concerter, de réarticuler nos dispositifs et continuer les efforts communs de lutte contre les menaces transfrontalières de notre espèce commun», a-t-il déclaré. Le Général de Division Salifou Modi a souhaité que, les propositions issues des travaux et les réflexions de la réunion des experts en la matière et celles des ministres en charge de la Défense Nationale des pays membres soient concluantes.
Notons que, le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, créé lors d’un sommet du 15 au 17 février 2014 par cinq États du Sahel à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad répartis sur 5.097.338 km. Le 15 mai 2022, le Mali annonce quitter l’organisation.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Réunion des Chefs de Sécurité de l’Afrique de l’Ouest : «Perspectives policières face au terrorisme en Afrique de l’Ouest», thème de la rencontre
Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de la réunion des Chefs de Sécurité de l’Afrique de l’Ouest. Une rencontre qui se tient dans le cadre de la 17ème Assemblée Générale annuelle du Comité des Chefs de Police de l’Afrique de l’Ouest à Niamey. Au cours de leur réunion, les responsables de sécurité des 15 pays membres de la CEDEAO auront à échanger sur plusieurs questions notamment les défis sécuritaires liés aux trafics de tout genre et le terrorisme. Les cadres de la sécurité de l’espace échangeront pour analyser la situation, explorer les voies et moyens pour faire face à toutes les menaces. L’on note la présence, à cette cérémonie, du Secrétaire Général d’Interpol, du Représentant Résident de la Commission de la CEDEAO et plusieurs autres personnalités dont le Gouverneur de la Région de Niamey.
Dans le discours d’ouverture de ladite réunion, le ministre de l’Intérieur a salué le choix du thème de cette réunion dont le but est de mettre en commun les expériences des uns et des autres pour trouver les meilleures stratégies, au regard des défis sécuritaires croissants auxquels notre sous-région ouest-africaine est confrontée. Ces défis ont pour noms terrorisme, cybercriminalité, traite des êtres humains et tant d’autres criminalités transfrontalières. «Ces défis sont une menace majeure pour nos Etats. Ils sont une menace pour la paix, la sécurité, la cohésion nationale et la stabilité internationale. La prévention des actions terroristes est l’une des priorités de nos services de sécurité. C’est pourquoi, la présente rencontre devait constituer une opportunité supplémentaire pour prospecter d’autres voies et moyens afin de faire face à ces nouvelles menaces», a déclaré le ministre de l’Intérieur.
Cette réunion va particulièrement se pencher sur l’atteinte de plusieurs objectifs notamment ceux de soutenir les efforts des Etats membres dans le cadre de la coopération et autres initiatives de lutte contre l’insécurité dans la sous-région ; améliorer la coopération entre les services de sécurité des Etats de l’Afrique de l’Ouest ; renforcer l’efficacité des services de sécurité dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la criminalité transfrontalière ; définir une stratégie sous régionale en la matière ; identifier l’émergence des nouvelles formes de criminalité. «Nous n’avons point de répit car le terrorisme sape la réalisation de la démocratie, du développement et de la pleine jouissance des droits humains. C’est pourquoi, c’est un impératif de le combattre de façon coordonnée et sans faiblesse. Votre rencontre est une occasion pour mener des réflexions sur le phénomène et dégager de nouvelles approches harmonisées et plus adaptées aux contingences du moment et aux défis de plus en plus complexes que nous impose notre environnement sécuritaire», a-t-il soutenu.
Pour sa part, M. N’Dri Guillaume Gnamien, Représentant résident de la Commission de la CEDEAO au Niger a, au nom de l’Ambassadeur Abdel-Fatau Musa, Commissaire Chargé des Affaires Politiques, Paix et Sécurité de la Commission de la CEDEAO, exprimé la reconnaissance du président de la Commission de la CEDEAO, aux autorités de la République du Niger pour avoir accepté la tenue de cette importante rencontre à Niamey. Il a loué les efforts et le travail remarquable des services de sécurité de l’Afrique de l’Ouest dans l’accomplissement de leur mission. M. N’Dri a souligné que le Comité des Chefs des Services de Sécurité a été mis en place dans le but de répondre à l’approche intégrée de sécurité de la CEDEAO. Cette rencontre de Niamey, a-t-il dit, vise à traiter de la question de la lutte contre la criminalité transnationale organisée, notamment le trafic de drogue, d’armes légères, des êtres humains, mais également la cybercriminalité, le blanchiment d’argent ainsi que le lien existant entre la criminalité transnationale organisée et le terrorisme.
Auparavant, le Directeur Général de la Police Nationale du Niger, le Commissaire Général de Police Oumarou Moussa a souhaité la bienvenue à l’ensemble des délégations qui ont fait le déplacement de Niamey. Il a saisi cette opportunité pour remercier la CEDEAO et Interpol pour leur soutien aux services de sécurité dans le cadre du maintien de la paix et de la sécurité dans notre espace sous régional.
Ali Maman(onep)
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Réunion des ministres de la Défense du Niger et du Bénin : Renforcement de la coopération militaire entre les deux pays avec la signature d’un accord
Après une journée d’échanges sur la situation sécuritaire au niveau du Niger et du Bénin, la réunion qui a regroupé les ministres de la Défense Nationale des deux pays a pris fin hier après-midi, par la signature d’un accord de coopération militaire. Cet accord signé par le ministre Alkassoum Indattou pour le Niger et le ministre Nouatin Fortuné Alain pour le Bénin, rapprochera davantage les deux pays en termes de gestion sécuritaire et leur permettra de mieux coordonner leurs actions dans le cadre de la lutte contre le phénomène du terrorisme qui les touche.
Ces échanges interviennent à un moment où les deux pays voisins font face à la montée du terrorisme avec des attaques des deux côtés et surtout au niveau de la zone de trois frontières. Les deux pays entretiennent déjà de bonnes relations de coopération économiques et sécuritaires. Cet accord est venu en quelque sorte formaliser le cadre de coopération militaire entre le Niger et le Bénin.
A l’issue de ces échanges, le ministre de la défense nationale du Niger, M. Alkassoum Indattou a salué la délégation Béninoise conduite par le ministre en charge de la Défense du Bénin M. Nouatin Fortuné Alain pour cette marque d’intérêt qu’accorde ce pays à la coopération militaire avec le Niger. Selon lui, le Bénin est la voie par laquelle l’essentiel des exportations et des importations du Niger passent. « Ce qui est aux yeux de nos autorités quelque chose d’irremplaçable. Mieux le pipeline que le Niger est en train de construire passera aussi par le Bénin. Ce qui voudrait dire que les deux pays sont liés à la fois géographiquement et économiquement », a expliqué le ministre de la Défense Nationale du Niger.
Relativement à la situation sécuritaire, le ministre Alkassoum Indattou a rappelé que le Niger fait face aux attaques terroristes il y a une dizaine d’années. « Ce qui a provoqué des pertes en vie humaine à la fois dans le rang de nos Forces de défense et de sécurité et dans la population civile. Malgré les difficultés, le Niger est devenu un modèle, une source d’inspiration pour les autres pays confrontés par ce phénomène. Ce qui a permis au Niger de jouer le rôle d’acteur influençant dans le combat contre le phénomène », a-t-il relevé.
« Si aujourd’hui le Bénin a besoin de l’appui dans ce domaine, le Niger est disposé à aider ce pays frère. Si le Burkina-Faso aussi a besoin de notre soutien, le Niger est aussi prêt à le soutenir. Le Niger est prêt à accompagner les autres pays pour renforcer leur résilience », a fait savoir le ministre Indattou. Par ailleurs, il a dit que ce geste fait partie des actions qui renforcent aussi la coopération régionale pour une lutte efficace contre l’ennemi commun.
De son côté, le Ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la Défense nationale du Bénin a dit que la signature de cet accord marque une ère de coopération sur le plan défense et de sécurité entre nos deux pays. « Cette coopération existait mais elle n’était pas formelle car le Niger n’a jamais hésité quand il s’agit d’apporter son appui sur tous le plan à notre système de défense et de sécurité. Mais il est nécessaire que cette relation soit formalisée. Ce qui permettra d’une part d’échanger des renseignements et d’envisager des opérations conjointes entre les deux pays pour empêcher l’avancée du terrorisme dans nos territoires », a-t-il déclaré.
Le ministre Nouatin Fortuné Alain a fait remarquer que de tous les pays sahéliens qui ont été impactés par ce fléau de terrorisme, l’on remarque que la meilleure résilience vient du côté du Niger. « Le Bénin veut tirer profit de l’expérience du Niger, partager notre vision pour renforcer la sécurité entre les deux pays surtout au niveau du parc de W », a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Réunion des ministres des Affaires Etrangères et de la Défense des Etats membres du G5 Sahel et l’Union Européenne, Bruxelles (Belgique) : Regard sur les engagements en cours et les avancées réalisées sur le terrain
Une réunion regroupant les ministres des Affaires Etrangères et de la Défense des Etats membres du G5 Sahel et de l’Union Européenne a ouvert ses travaux, le mardi 14 mai dernier au siège de l’Union Européenne à Bruxelles, sous la coprésidence de la Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Fédérica Moghérini, et du ministre burkinabé des Affaires étrangères, M. Alfa Barry.
La délégation nigérienne était conduite par le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankouraou, en présence du Secrétaire permanent du G5 Sahel, M. Maman Sidikou, de l’Ambassadeur du Niger auprès du Royaume de Belgique, S.E.M Ousmane Alassane Abba, de l’Attaché de défense le Général de brigade Goukoye Abdoul Karim et du premier Conseiller Mohamadou Aboubacar.
Cette importante rencontre qui intervient plus d’un an après la conférence de haut niveau sur le Sahel, tenue en février 2018 à Bruxelles, a pour objectif général de faire le bilan des engagements en cours et des avancées réalisées sur le terrain. La réunion ministérielle UE28-G5 Sahel vise aussi à remobiliser l’attention des Etats membres de l’UE, ainsi que les autres partenaires internationaux, dans un contexte marqué par une détérioration extrême de la situation sécuritaire. Une situation qui permet de s’interroger sur la meilleure façon de rendre plus efficace la stratégie existante au sein du G5 Sahel ainsi que de l’UE et d’autres partenaires internationaux. Au cours des échanges les intervenants ont mis l’accent sur le bilan des réalisations d’une part, l’identification des défis et les perspectives d autre part.
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Réunion des ministres des Finances des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel à Bamako au Mali : Vers une accélération du processus d’intégration économique et financière
Le processus d’intégration économique et financière des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (A.E.S) prend de plus en plus forme et s’accélère même. En effet, après les experts des pays et organisations de l’A.E.S, les ministres en charge de l’Economie et des Finances se sont réunis le 25 novembre dernier à Bamako. Le Niger a été représenté à cette réunion par le ministre délégué auprès du Premier Ministre, ministre de l’Economie et des Finances, chargé des Finances, M. Boubacar Saidou Moumouni.
Pour le ministre Boubacar Saidou Moumouni, la tenue de cette rencontre traduit la volonté des trois chef d’Etats des pays membres de l’AES d’assurer le développement économique dans l’espace commun. Il a souligné le contexte difficile que vivent les trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger) du fait notamment des sanctions injustes et illégales à eux imposées par les organisations régionales dévoyées aujourd’hui de leurs objectifs véritables. « Toutefois, l’engagement total et la capacité de résilience de nos populations permettront à nos pays de surmonter cette phase décisive de leur histoire », a-t-il estimé. Déplorant encore la situation desdits pays 63 ans après leur accession à la souveraineté internationale, le ministre délégué a souligné que le choix qui se présente à eux est très clair : celui « d’engager des actions vigoureuses tendant à briser les chaines de la dépendance ou périr ».
« Nous sommes convaincus que la création de l’AES nous permettra d’atteindre cet objectif de souveraineté. Le Gouvernement du Niger auquel j’appartiens, a fait ce choix de suivre le sens de l’histoire. Plus que jamais, les Nigériens sont déterminés à conquérir et renforcer la vraie souveraineté nationale. Cette attitude est issue du pragmatisme qui a toujours été à la base des décisions politiques majeures prises par notre pays », a-t-il déclaré. Il rappelle à titre illustratif, l’attitude courageuse du Président Diori Hamani, lors de la guerre civile du Biafra qui a fait plus d’un million de morts au Nigéria entre 1967 et 1970, avec la complicité avérée des puissances coloniales. Il a également évoqué le cas des Présidents Seyni Kountché et Ibrahim Baré Mainassara pour les rôles joués dans l’animation de certaines organisations d’intégration régionale et la promotion de la coopération Sud-Sud. Il a enfin rappelé les actions courageuses entreprises par le Président Tanja Mahamadou, pour aboutir à la diversification du partenariat dans le domaine de l’exploitation des matières premières notamment l’uranium et le pétrole.
Pour le ministre délégué aux Finances, les résultats et les recommandations forts enrichissants auxquels sont parvenus les Experts des trois pays constituent des leviers importants pour lancer les bases des discussions qui vont aboutir à des reformes structurantes dans l’espace AES. C’est pourquoi, il a estimé que la réunion des ministres doit émettre des signaux forts pour rassurer les populations de l’espace commun, dont les attentes à ce propos sont pressantes et légitimes. Ces signaux doivent porter sur quatre points essentiels. Il s’agit selon le ministre délégué de la mise en place rapide d’une administration légère, dotée d’un budget conséquent pour financer les opérations de lutte coordonnées contre le terrorisme, les escortes conjointes pour la sécurisation des corridors de désenclavement, d’approvisionnement et des sites d’extraction de nos richesses minières ; la réalisation d’une étude rapide sur la zone « franc » qui dégagerait tous les scénarii possibles. « Cette étude sera menée par les universitaires de nos trois pays de l’AES et le financement sera assuré par l’administration légère évoquée ci-dessus », a-t-il précisé. Il y a en outre la tenue, dorénavant, d’une rencontre de concertation des trois pays de l’AES avant toute réunion de la BCEAO, de l’UEMOA, de la CEDEAO et des autres organismes internationaux pour harmoniser leurs positions respectives et la tenue rapide d’un sommet des Chefs d’Etat pour entériner les décisions importantes auxquelles nous sommes parvenus.
Rappelons qu’avant les ministres, les experts des pays membres de l’AES se sont réunis du 23 au 24 novembre dans la capitale malienne. Cette réunion qui a regroupé les experts dans les domaines, de la sécurité intérieure, des transports, des douanes, de l’énergie, des mines, du commerce, des industries, de l’économie et des finances a pour objectif d’échanger et de créer une synergie d’action entre les pays membres sur l’accélération du processus d’intégration économique et financière au sein de l’Alliance. De manière spécifiques, les experts ont entre autres, procédé à une évaluation des forces, des faiblesses, des opportunités et menaces qui se présentent à l’AES. Ils ont également évalué les potentialités économiques des pays (ressources humaines, minières, etc.) ; le poids de l’AES dans l’UEMOA et la CEDEAO. Les experts ont par ailleurs identifié les contraintes et difficultés économiques majeures auxquelles sont confrontées les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) ; analysé les problèmes de financement des économies des pays de l’AES. Ils ont ensuite identifié les solutions spécifiques et endogènes ; identifié et analysé les solutions aux entraves à la libre circulation et à la sécurisation des biens et des personnes à l’intérieur tout en assurant un meilleur contrôle aux frontières extérieures de l’AES. Les experts de l’AES ont par ailleurs défini des stratégies pour sécuriser l’approvisionnement des pays de l’AES en produits importés tout en minimisant les coûts ; défini une stratégie de création des unités industrielles. Ils ont enfin élaboré une feuille de route pour la réalisation des actions majeures retenues.
Siradji Sanda (ONEP)
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Réunion des ministres du commerce et du transport du Bénin, Burkina Faso, Niger et Togo sur la ZLECAF : Les quatre pays adoptent la déclaration quadrilatérale commune pour réaliser la convergence du cadre réglementaire du secteur
La réunion interministérielle portant sur une déclaration quadrilatérale pour une convergence du cadre légal du transport routier, du transit et de la libéralisation des services de transports dans la mise en œuvre de la ZLECAF a ouvert hier matin ses travaux à Niamey. Regroupant le Niger, le Bénin, le Burkina Faso, et le Togo, elle fait suite à la réunion préparatoire des experts. Elle vise à engager résolument ces pays à poursuivre et à renforcer le processus de convergence du cadre légal pour une grande fluidité des transactions commerciales entre ces Etats.
Le ministre du commerce du Niger M. Alkache Alhada a soutenu que le développement du commerce, à travers l’amélioration du transport, du transit et de la facilitation des échanges doit occuper une place de choix dans les priorités de leurs pays respectifs. Pour le ministre du commerce du Niger, seule une réelle convergence réglementaire permettra aux acteurs du commerce et des transports d’opérer dans des conditions harmonisées facilitant la mise en œuvre d’une concurrence équitable. « A mon humble avis, cela doit constituer pour nous un impératif pour réaliser les objectifs poursuivis dans le cadre de l’intégration régionale et de la ZLECAF » a-t-il martelé.
Le ministre du commerce a rappelé qu’en amont de cette réunion, les experts des 4 pays ont échangé, 2 jours durant, sur les problématiques liées au transport, au transit et à la facilitation des échanges afin d’élaborer un projet de déclaration consensuelle et commune soumise à leur appréciation. A cet effet, il a invité l’ensemble des chefs de délégation à apposer leurs signatures sur ladite déclaration proposée par les experts qui, a-t-il dit, fera date dans le processus d’harmonisation et d’application effective des conventions et accords qui lient les Etats dans le processus d’intégration régionale condition sine qua non de développement économique et social.
Les travaux de cette réunion ont été marqués par une présentation des objectifs et l’état d’avancement du projet de facilitation des transports, des transits et des échanges en Afrique de l’Ouest. Aux termes des échanges, les ministres du commerce et ceux en charge du transport routier du Bénin, du Burkina Faso, du Niger et du Togo ont adopté et signé la déclaration quadrilatérale de convergence du cadre légal du transport routier dans le cadre de la mise en œuvre de la ZLECAF. Cette déclaration pose les jalons d’initiatives complémentaires, à savoir la mise en place d’une garantie douanière commune pour faciliter le transit et la libéralisation progressive du secteur des transports. Elle comprend aussi une feuille de route détaillée pour la mise en œuvre coordonnée d’actions au niveau national dans chacun des quatre pays bénéficiaires, ainsi qu’un calendrier pour la mise en œuvre de stratégie de convergence.
En outre, il a été identifié une série de réunions ministérielles ultérieures pour assurer la mise en œuvre de la feuille de route à partir de Décembre 2023.
Par Rahila Tagou (ONEP)
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Réunion des ministres en charge de la jeunesse des pays membres de la CEN-SAD : Vers l’adoption du Programme Jeunesse et la participation des jeunes au développement
Une réunion des ministres en charge de la Jeunesse des pays membres de la communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) s’est tenue le vendredi 10 février 2023 à Niamey. Organisée par le Secrétariat exécutif de la CEN-SAD, la présente rencontre est une étape majeure dans le processus d’adoption du programme régional jeunesse de la grande muraille verte initié par ladite organisation communautaire. Elle va permettre d’adopter le document de l’étude de faisabilité de ce programme régional, de mieux faire ressortir et partager ses enjeux avant son approbation par les instances de la CEN-SAD et la mise en place du dispositif de mise en œuvre dans les différents pays. L’ouverture de cette réunion a été présidée par le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Le programme jeunesse CEN-SAD, vise à mobiliser les jeunes pour qu’ils soient acteurs résolus de la sécurité, de la consolidation de la paix, de la lutte contre la pauvreté et du rétablissement des équilibres écologiques dans l’espace sahélo-saharien. A travers ce programme, la CEN-SAD ambitionne de travailler avec les gouvernements et toutes les catégories d’acteurs pour apporter une valeur ajoutée appréciable aux efforts de paix et de développement des pays en valorisant les talents, la vitalité et les capacités de la jeunesse. Ce programme repose sur le triptyque Education à la citoyenneté-Entrepreneuriat vert et Gestion durable des terres.
En effet, note-t-on, l’éducation à la citoyenneté qui en constitue le socle, visera à forger chez les jeunes une bonne personnalité, à développer le sens des vertus et des valeurs utiles aux jeunes eux-mêmes et à la société. L’entrepreneuriat vert offrira des opportunités d’emplois et de revenus aux jeunes, tout en participant à la conservation du capital foncier et à l’amélioration du cadre de vie. Et, la gestion durable des terres et des systèmes agro-sylvo pastoraux permettra une meilleure gestion des ressources naturelles, une efficacité accrue dans la lutte contre la désertification, le changement climatique et l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.
A l’entame de la réunion, le chef du gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est réjoui de constater que le programme régional jeunesse de la CEN-SAD soit une réponse adaptée et concrète qui permettra de créer des emplois verts, procurer des revenus aux jeunes, renforcer les économies locales, restaurer les écosystèmes, toutes choses qui favorisent la lutte contre la pauvreté et le développement durable.
Selon le Premier ministre, le Niger, dont plus de 70% de la population est composée de jeunes de moins de 25 ans, ne peut que marquer un fort intérêt à ce programme qui s’inscrit dans la durée. «Notre jeunesse très inventive, pétrie de talent apportera sans aucun doute une valeur ajoutée à la mise en œuvre de ce programme» a déclaré M. Ouhoumoudou Mahamadou.
«En tant que gouvernants, nous gagnerons davantage en associant les jeunes à l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques sectorielles. C’est en associant les jeunes que nous pourrons gagner le pari de la paix et de la sécurité, de la cohésion sociale, de la lutte contre la pauvreté et pour le développement, du rétablissement des équilibres écologiques, à travers une gestion durable des terres, etc.», a-t-il estimé. Pour le chef du gouvernement, cette rencontre qui regroupe les ministres les plus concernés permettra de donner un coup d’accélérateur pour que dans un délai proche, ce programme connaisse un début d’exécution au grand bénéfice des pays membres de la CEN-SAD et de leur jeunesse. C’est pourquoi, il a invité les participants à un examen minutieux du document de l’étude de faisabilité du programme régional. Aussi, le Premier ministre a souligné la nécessité de partager ce document avec les jeunes. Car, leur adhésion est la clé du succès du programme de même que l’appropriation par les Etats qui sont appelés à accompagner la mise en œuvre et l’atteinte des objectifs qui lui sont fixés.
Auparavant, le secrétaire exécutif de la CEN-SAD M. Brigi Rafini a précisé que conformément aux termes de la lettre de mission assignée à la CEN-SAD, le Secrétariat exécutif a initié, avec l’aide des Etats membres et de certains partenaires extérieurs, un vaste programme dédié à la jeunesse de l’espace Sahélo-Saharien. Ce programme à caractère régional est bâti autour d’une vision et d’une ambition. «La vision est celle de notre futur préférable, celle de la construction d’une Afrique que nous voulons en lien avec l’Agenda 2063 de l’Union Africaine pour un continent intégré, prospère et en paix. L’ambition est celle de la mobilisation massive de la jeunesse pour qu’elle joue pleinement son rôle de vecteur de changement et de transformation positive pour un meilleur devenir des nations confrontées aux défis» a expliqué M. Brigi Rafini.
Pour sa part le ministre de la Jeunesse et du Sport du Niger, M. Sékou Doro Adamou a soutenu que ce projet vient à point nommé pour les pays de la CEN-SAD, qui ont dans leur quasi-totalité, une explosion de la population. De ce fait, a-t-il dit, en validant ce programme, les Etats seront dotés d’un document leur permettant de faire face aux défis auxquels les jeunes sont confrontés.
Rahila Tagou(onep)
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Réunion des ministres en charge du Genre de l'Espace CEDEAO : Volonté de mutualiser les efforts pour le respect du droit des couches vulnérables
Après la réunion des experts tenue du 2 et 3 octobre, c'est au tour des ministres en charge du Genre des pays membres de la CEDEAO de se retrouver hier matin à l'hôtel Gawèye de Niamey en prélude au Forum des Premières dames qui se tient ce Jeudi 5 octobre. Cette réunion ministérielle vise à examiner les résultats des travaux des experts avant de les soumettre au Forum des Premières dames pour leur adoption. C'est le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture et de l'Elevage, M. Albadé Abouba assurant l'intérim du Premier ministre qui a présidé l'ouverture de cette réunion.
Ces assises ont regroupé une quinzaine de ministres en charge de Genre et huit (8) ministres en charge de Santé ou leurs représentants. Dans son intervention, le ministre d'Etat Albadé Abouba, s'est réjoui de la présence des participants témoignant sans nul doute de l'intérêt qu'ils apportent au bien-être de la femme dans l'Espace communautaire mais aussi pour de l'amélioration de ses conditions de vie à travers des actions pertinentes et concertées. Les thématiques retenues par la Commission de la CEDEAO pour cette rencontre sont la réponse des Premières dames pour l'Eradication de la Fistule Obstétricale en Afrique de l'Ouest ; le Cadre Stratégique de la CEDEAO pour renforcer les Systèmes de Protection de l'Enfant (SPE), répondre et prévenir les violences, les abus et l'exploitation; la lutte contre les Mutilations Génitales Féminines (MGF) et l'impact des Violences Basées sur le Genre (VBG) sur les Femmes et Jeunes en Afrique de l'Ouest.
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Réunion du Bureau politique du MNDS- Nassara : Les carottes seront cuites pour Tidjani Abdoulkadri
Le président du MNSD-Nassara Seini Oumarou a, dans une correspondance, invité les membres du Bureau politique national à une réunion ce jeudi 10 septembre 2020. Deux points sont inscrits à l'ordre du jour. La mise en oeuvre de la résolution n°2 du congrès extraordinaire qui est relative à l'amendement des textes fondamentaux et celle de la résolution n°3 qui a trait aux sanctions disciplinaires. Ce second point de l'ordre du jour de la réunion traitera, sans doute, du cas de l'ancien Secrétaire général du parti Tidjani Abdoulkadri et de ses sbires. D'ailleurs, selon des sources proches du parti, le Bureau politique national se penchera sur le dossier de Tidjani qui est, depuis quelques temps, en rébellion contre les instances du MNSD-Nassara. Selon nos sources, le Bureau politique prendra ses responsabilités pour l'exclure du parti. Ce qui mettra fin à ses agissements, contraires à la discipline du parti, et qui s'apparentent au mercenariat politique. Son exclusion du MNSD va donc instruire son départ du gouvernement. Un poste ministériel qu'il occupe au nom du parti. Est-il prêt à partir ? Nul n'a besoin de cogiter pour comprendre que les carottes sont cuites pour Tidjani et certains de ses thuriféraires.
A.S
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Réunion du cadre de concertation de dialogue public-privé : Le Chef du gouvernement invite les investisseurs nigériens à saisir les opportunités et facilités pour investir dans le pays
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le vendredi 20 janvier à son cabinet, la réunion du cadre de concertation de dialogue public-privé. Ce cadre vise à promouvoir le dialogue public-privé afin de contribuer à la recherche de solutions appropriées aux problèmes du secteur privé. Le Chef du gouvernement a saisi cette occasion pour inviter une fois de plus les investisseurs locaux à investir davantage au Niger à l’instar de leurs homologues étrangers afin de participer à une croissance inclusive du pays. Cette rencontre regroupant les ministères sectoriels et les entrepreneurs a été marquée par la présence de plusieurs membres du gouvernement, des présidents des chambres consulaires, les présidents des organisations patronales et d’autres membres dudit cadre de concertation.
Créé par le Gouvernement, ce cadre est une instance inclusive de concertation public-privé. A ce jour, tous les organes du cadre ont été mis en place. Il a pour principales missions d’instaurer un climat de confiance mutuel entre le gouvernement et le secteur privé, de conduire la consultation à priori sur toute décision importante du gouvernement dont la mise en œuvre est susceptible d’affecter de façon substantielle le déroulement harmonieux des activités économiques, d’impulser la mise en œuvre des réformes nécessaires à l’amélioration du climat des affaires.
Dans ses propos liminaires, le Premier ministre a rappelé que le gouvernement a déjà mis en œuvre des réformes importantes pour stimuler les investissements en l’occurrence la réforme des impôts, la digitalisation des recettes fiscales, la création du guichet unique pour le commerce extérieur, l’inclusion financière, le fonds d’appui ainsi que divers projets d’infrastructures dans le domaine du transport, de l’énergie et du commerce. «Du fait de sa gouvernance, notre pays jouit d’une grande considération et d’une crédibilité internationale. Le Président de la République, Chef de l’Etat le rappelait dans son discours de vœux de nouvel an aux corps constitués en précisant que le Niger n’a jamais été aussi attractif, ni aussi bien connu. La preuve a été administrée notamment à travers la réussite exceptionnelle de la table ronde relative au financement du PDES 2022-2026», s’est réjoui le Premier ministre.
Et le Chef du gouvernement d’annoncer que l’Union Européenne a choisi notre pays pour l’organisation d’un évènement important dans le domaine des affaires. Il s’agit du Business Forum Niger-Union Européenne qui réunira, du 7 au 8 Févier 2023 à Niamey, des décideurs et hommes d’affaires nigériens et européens pour échanger sur les opportunités offertes par notre pays dans les domaines variés des affaires comme l’énergie, les mines et l’agriculture. «Cet optimisme ne doit pas cacher la persistance de certaines pratiques décriées par tous. Il existe encore des pesanteurs administratives et fiscales qui sont des freins à la promotion des investissements. Il nous appartient d’en parler», a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a assuré que le gouvernement mobilisera tous les moyens nécessaires au développement du pays. «Les défis sont nombreux, mais mon gouvernement va mobiliser tous les moyens pour soutenir la paix et le développement économique. Le Niger est dans une trajectoire de croissance la plus importante de notre Union. Le taux de croissance de 7% enregistré en 2022 ainsi que les perspectives d’une croissance à deux chiffres en 2023 et 2024 en sont la preuve», a-t-il fait savoir. «Certes nous avons de bonnes perspectives de croissance économique mais la croissance à elle seule n’est ni la signification de l’amélioration des revenus et conditions de vie des populations, ni la signification de la réduction de la pauvreté. Pour qu’il en soit ainsi il nous faut une croissance inclusive, c’est-à-dire partagée par tous les secteurs d’activités», a expliqué le Premier ministre. «Il nous faut pour cela lever tous les obstacles au développement des affaires et permettre à nos opérateurs économiques d’être plus entreprenants et d’investir dans tous les secteurs d’activités, seuls ou en association avec les investisseurs étrangers», a-t-il déclaré.
Le Chef du gouvernement a souligné la nécessité de lever les obstacles et mettre en place des mécanismes de promotion pour encourager les jeunes et les femmes porteurs d’idée de projet à réaliser leur rêve, c’est-à-dire de créer leur entreprise et devenir patron ou patronne tout court. «Notre pays dispose de potentialités économiques et commerciales énormes, mais que valent ces potentialités si elles ne sont pas exploitées. Un gisement minier non exploité restera un simple caillou, un produit non transformé restera une matière première. Nous avons donc le devoir de travailler en synergie dans le cadre de mécanisme de dialogue public-privé pour formuler toutes les recommandations pertinentes en direction du gouvernement pour améliorer le climat des affaires et promouvoir les investissements en vue d’une croissance inclusive», a-t-il souligné.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Réunion du Cadre de Concertation des acteurs intervenant dans le secteur de l’énergie au Niger : Pour une amélioration de l’exécution des projets dans le domaine de l’électricité
Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou a présidé hier à Niamey, la cérémonie d’ouverture de la réunion du cadre de concertation des acteurs intervenants dans le secteur de l’Energie au Niger. Ce cadre a été mis en place en septembre 2019 en vue de promouvoir les meilleures conditions de partenariat et du dialogue avec et entre les partenaires au développement qui interviennent dans le secteur de l’énergie au Niger.
L’accès des nigériens à l’électricité constitue selon le ministre d’Etat en charge de l’Energie et des Energies Renouvelables, l’un des défis majeurs du développement de notre pays qui, dans son document de politique nationale de l’électricité fait de l’électrification le moteur du développement durable. Cependant, a déploré M. Ibrahim Yacoubou, malgré les efforts réalisés cet accès reste un défi important, car, la consommation finale totale d’énergie est dominée par la biomasse à hauteur de 76%, le taux d’accès de ménage est à moins de 20% sur le plan national et que ce taux est à moins de 5% dans le monde rural où vivent plus de 80% de la population nigérienne. En effet, a-t-il souligné, seulement 1237 localités sont électrifiées sur plus de 12000, de même, qu’à l’intérieur de ce taux existe des disparités entre les régions et que le mixte énergétique reste marqué par la prédominance de l’énergie importée et une très faible proportion de la part des renouvelables. « Nous sommes en situation de pauvreté énergétique et nous sommes déterminés à en sortir en augmentant significativement et rapidement le taux de l’accès à l’électricité pour les consommateurs actuels et futurs et pour le besoin actuel et futur de notre économie comme prévu par le gouvernement à travers la stratégie nationale d’accès à l’électricité », a déclaré le ministre d’Etat en charge de l’Energie et des Energies Renouvelables.
La volonté politique qui a conduit à la création d’un Ministère destiné à l’énergie et des énergies renouvelables et le soutien important des partenaires sont, a-t-il dit, des atouts pour avancer, progresser et réaliser de bons qualitatifs que nécessite la réalisation de leur objectif de porter le taux d’accès à l’énergie à 80% d’ici 2035. Il est donc de la responsabilité de toutes et de tous de créer les conditions objectives pour que le projet se réalise à temps, dans les règles de l’art, au maximum de l’efficacité possible et dans le respect de normes socio environnementales. Au demeurant, chaque pays doit être capable d’assurer totalement et permanemment la couverture intégrale de ses besoins énergétiques, ce n’est pas une option mais un chemin obligatoire par lequel passe le développement économique et social des Nations, a affirmé M Ibrahim Yacoubou. « Nous devons continuer à fournir des efforts pour avoir une vision de croissance durable, à la hauteur des défis et de potentialités économiques énormes de notre pays », a-t-il suggéré.
Le ministre d’Etat en charge de l’Energie et des Energies Renouvelables a, en outre salué et félicité le travail remarquable que mènent les Sociétés, les Agences et les Partenaires du secteur de l’énergie au Niger pour accroître considérablement et au quotidien l’accès des nigériens à l’électricité, l’amélioration de la qualité du service et cela en milieu urbain et rural. Pour réaliser ces objectifs, a-t-il expliqué, il faut entre autres : mobiliser davantage l’Etat à financer le secteur ; lever toutes les contraintes du secteur de l’énergie ; accélérer l’accès à l’électricité pour libérer le potentiel de développement du monde rural ; augmenter et diversifier l’approvisionnement en électricité et les interconnexions régionales ; concevoir et mettre en œuvre les réformes les plus pertinentes permettant d’assurer la performance et l’équilibre financier du secteur ; renforcer les capacités du Ministère et des sociétés sous tutelles pour qu’ils assurent le plein leadership et un management de qualité du secteur et rendre concret l’accès universel à l’énergie pour toutes et pour tous, partout dans notre pays. Toutes ces tâches sont, a soutenu M. Ibrahim Yacoubou, nécessaires et ne pourront se faire qu’à la libre condition d’un engagement constant de l’Etat, et la poursuite de ces appuis formidables qu’apportent les partenaires du secteur de l’énergie. Le ministre d’Etat en charge de l’Energie et des Energies Renouvelables a en fin apprécié à sa juste valeur l’engagement des partenaires et a promis de faire tout pour que cela produise des résultats concrets pour les Nigériens et pour le Niger.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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Réunion du cadre de concertation sur l’Education nationale : Plusieurs recommandations reformulées dont l’accélération du plan de résorption des enseignants contractuels
Après une journée d’échanges, la réunion du cadre de concertation sur l’Education Nationale organisée hier matin à Niamey par le Ministère de l’Education Nationale a pris fin sur une note de satisfaction et d’importantes recommandations à l’endroit dudit Ministère ainsi que Des partenaires soutenant le secteur de l’éducation. Les travaux de cette réunion se sont déroulés sous la présidence du ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou.
A l’issue de ces échanges, les participants ont recommandé au Ministère de l’Education Nationale, d’actualiser le texte instituant le cadre de concertation pour l’adapter au contexte actuel, d’accélérer le dossier de la tarification des frais d’inscription dans les établissements privés, d’accélérer également le dossier relatif au plan de résorption des enseignants contractuels, d’intégrer la structuration de l’INDRAP conformément aux textes en vigueur, d’améliorer les conditions de vie et de travail des personnels du Ministère de l’Education Nationale.
A l’endroit du Ministère de l’Education Nationale et des partenaires, les membres du cadre de concertation ont souhaité qu’ils prennent toutes les mesures idoines pour sécuriser les élèves et leurs enseignants dans et autour des établissements scolaires, de communiquer davantage sur les priorités du Ministère de l’Education nationale et les structures des partenaires sociaux, de créer toutes les conditions pour la mise en œuvre des engagements souscrits avec les partenaires sociaux.
Lors de l’ouverture des travaux, le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a rappelé que l’année 2022 a été caractérisée par une sérénité remarquable au niveau du front social. «Fruit d’une franche collaboration, d’un sens de responsabilité et d’un engagement exemplaire de tous les acteurs, cette quiétude doit être maintenue et entretenue. A cet effet, les différents cadres de concertation au niveau interministériel, sectoriel et ministériel doivent nous permettre d’y arriver de façon durable», a-t-il souligné.

Pr Ibrahim Natatou a confié que, de toutes les préoccupations majeures des partenaires sociaux de l’éducation exprimées au cours des différentes rencontres, la question du recrutement à la fonction publique reste la principale. «Durant l’année scolaire 2021-2022, mon département ministériel a travaillé d’arrache-pied sur cette thématique. Ce qui nous a permis d’arrimer nos textes aux lois et règlements de la République, de produire un projet de plan de résorption des enseignants contractuels et de commencer la mise en œuvre de notre stratégie de professionnalisation des enseignants», a-t-il déclaré.
Le ministre de l’Education nationale devait ajouter que le plan de résorption annoncé plus haut, actuellement en finition au niveau de son département ministériel suite à la journée de réflexion tenue le 19 décembre 2022 autour du Président de la République, sera prochainement soumis au Gouvernement pour examen avant la rencontre avec les partenaires sociaux. «Aussi, la professionnalisation de nos cadres en général et celle de nos enseignants en particulier sera l’un de mes objectifs prioritaires pour l’année 2023», a ajouté Pr Ibrahim Natatou.
Par ailleurs, le ministre de l’Education Nationale, a assuré qu’il travaillera également pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous les agents du Ministère de l’Education Nationale. Il a aussi souhaité que le présent cadre d’échange soit régulier à l’avenir, selon une fréquence convenue entre les membres dudit comité. Le ministre de l’Education Nationale a aussi rappelé que cette session a permis de faire un bref bilan de ce partenariat, d’échanger autour des préoccupations de l’heure et de poser les jalons d’une collaboration constructive. Pr Ibrahim Natatou a promis que les différentes conclusions issues de cette concertation feront l’objet d’une attention particulière de sa part et des services compétents de son département ministériel.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Réunion du CNDP : Quand Brigi verse dans la démagogie
Une réunion du conseil national de dialogue politique s’est tenue mardi 25 août dernier sur convocation du Premier ministre Brigi Rafini. Il s’est agi au cours de ladite réunion qui a regroupé les partis membres de la Mouvance pour la renaissance du Niger (MRN), la coalition politique du principal parti au pouvoir, ceux de l’alliance pour la République (MPR) de Seïni Oumarou et ceux des partis non affiliés, de faire le point sur l’évolution des travaux de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et débattre de la question du respect du quota qui a connu une sensible amélioration des taux sous cette deuxième mandature du président Issoufou. A l’issue de la rencontre, Brigi Rafini s’est prêté aux questions de la presse articulées essentiellement autour de la tenue effective des élections et les modalités de leur organisation. A la question de savoir si les élections se tiendront aux dates indiquées avec tous les difficultés auxquelles se trouvent confrontée la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le Premier ministre a répondu ceci en substance : ‘’Les élections auront absolument lieu aux dates indiquées dans un cadre apaisé, transparent et inclusif, selon la volonté de tout le monde’’. ‘’Nous ne voyons pas pour le moment un obstacle qui puisse empêcher leur tenue’’, a ajouté Brigi Rafini. Par rapport à une question relative au mode de scrutin qui fait l’objet de vive contestation notamment par les partis non affiliés, le PM a déclaré que tous les modes de scrutin ont leurs avantages et leurs inconvénients. ‘’C’est un débat d’actualité. Il n’y a pas un mode de scrutin parfait, ils sont tous perfectibles. Pour le moment, nous en avons un qui est consacré par nos textes législatifs et nous faisons avec celui là. Certains modes de scrutin ont déjà été expérimentés et nous les avons abandonnés. Donc l’expérience continue. Un jour Nous sommes très loyaux vis-à-vis de nos textes. A ce stade là, il nous paraît difficile de remettre en cause les acquis. Nous sommes à la veille des élections, il faut que les gens se préparent loyalement pour les affronter’’, a-t-il martelé. De bout en bout, dans les réponses qu’il a données à la presse, Brigi Rafini a versé dans la démagogie. Concernant la tenue des élections, il dit qu’il n’y a pas d’obstacles qui puissent l’empêcher. Il n’a pas entièrement tort de soutenir cette assertion. A partir du moment le régime de la renaissance a balisé le terrain pour organiser lesdites élections à sa propre convenance. Par conséquent, la garantie d’apaisement de transparence et d’inclusivité dont il a promis ne sert qu’à amuser la galerie. Où résident la transparence et l’inclusivité quand le processus est en train d’être conduit sans la participation de l’opposition politique ?
Tawèye
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Réunion du COHO avec les chefs des groupes d’agences : Plusieurs sujets évoqués dont le retour des pèlerins au Niger
Le Commissaire à l’Organisation du Hadj et de la Oumra, M. Ibrahim Kaigama, a présidé ce dimanche une réunion avec les chefs de groupes d’agences dans les locaux du COHO, sis au quartier Ar-Rusaifa dans la ville sainte de la Mecque. Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour de la réunion, dont la situation du Hadj 2023, le planing des vols retour, le problème des bagages, et le programme du Hadj 2024 et ses échéances.
Dans les propos liminaires qu’il a tenus à cette occasion, le Commissaire à l’Organisation du Hadj et de la Oumra, a fait un exposé sur la situation du Hadj 2023, sur les souffrances endurées par les pèlerins nigériens, notamment à l’étape de Mina qui a été particulièrement cauchemardesque. M. Ibrahim Kaigama a tenu à donner d’amples explications sur ce problème, qui, en réalité, n’est pas une exclusivité du Niger. En effet, beaucoup de délégations des pays présents au Hadj ont vécu ces mêmes problèmes. « Cela n’est ni la faute du COHO, ni celle des groupes d’agences et c’est connu de tout le monde » a dit Ibrahim Kaigama. Selon toute vraisemblance a-t-il indiqué le nombre des pèlerins présents sur le site de Mina est largement supérieur au nombre des places prévues par les responsables de ce site.
Le Commissaire a exprimé sa satisfaction, de voir qu’au sortir de cette situation difficile, les pèlerins nigériens sont rentrés à la Mecque. Il a espéré que les responsables saoudiens chargés de l’organisation du Hadj prendront les mesures idoines pour que ce genre de désagrément ne puisse plus se reproduire dans les éditions à venir. Evoquant le programme des vols pour le retour des pèlerins, il a annoncé que la compagnie aérienne Ethiopian Airlines débutera ses vols à partir du 13 juillet 2023, et la compagnie Fly nas à partir du 20 juillet. C’est le programme de Max Air qui est pour le moment attendu. Le Commissaire a souligné que dans les prochains jours le programme des départs sera élaboré pour que chacun sache le jour de son départ. Il a insisté sur le respect du poids des bagages à l’embarquement pour éviter des problèmes inutiles avec les compagnies aériennes. M. Ibrahim Kaigama a enfin évoqué le Hadj 2024. Il a annoncé que le quota de 15.891 pèlerins a été reconduit au Niger. Toutes les échéances de ce programme ont été exposées aux chefs de groupes d’agences qui en ont pris bonne note. Le Secrétaire général du COHO, M. Zakari Idrissa, a longuement insisté sur le respect strict de ces échéances. Il a souligné que le COHO fera tout pour que les futurs pèlerins puissent s’inscrire avant la date limite indiquée. Les chefs de groupes d’agences ont intervenu à cette occasion pour donner leurs avis sur la situation vécue à Mina et sur la préparation du Hadj 2024. Ainsi selon Cheikh Abass Ibrahim, Chef du groupe Sawki Voyage, ce qui est arrivé à Mina a concerné tous les pays présents au Hadj. « Les quotas étaient supérieurs aux places données aux pays. Les responsables saoudiens ont compris et ont décidé de rectifier le tir » ajoute-t-il. Quant au Chef de groupe Hambali Voyage, il a déploré que ceux qui ont évoqué le problème de Mina sur les réseaux sociaux ne connaissent rien de ce problème. « Malgré ce problème, les pèlerins nigériens sont restés sereins, et ils ont beaucoup prié pour leur pays, et pour le retour de la paix dans notre pays » a dit M. Hambali.
Oumarou Moussa (ONEP), Envoyé Spécial
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Réunion du Comité de l’International Socialiste PNDS : Où est le socialisme ?
Il y a quelques jours, le 16 juin 2023 pour être plus précis, se tenaient à Niamey les assises de la rencontre du Comité Afrique de l’International Socialiste. L’événement passa presque inaperçu car, contrairement à ce que l’on a l’habitude de voir chaque fois que les socialistes ont à organiser un événement, il n’eut que très peu de tapage sur la tenue de cette rencontre politique. Pourquoi, le PNDS choisissait de tenir cette réunion presque dans la discrétion, ne pouvant plus aller dans cette activité politique avec les mêmes ostentations ? Peut-être sont-ils inquiets par les sujets dont devra débattre la réunion à savoir le thème central de la rencontre de Niamey, qu’ils n’assistent à un grand déballage sur leur gestion de la démocratie : « Consolider la démocratie et renforcer les capacités des Etats dans la région africaine ». Comment peut-on consolider une démocratie qui n’existe pas ? Le comité Afrique de l’International Socialiste peut-il franchement parler de démocratie – la vraie – sans offusquer les socialistes qui le reçoivent au Niger ? Peut-il ne pas savoir le dévoiement de la démocratie dans le pays depuis qu’Issoufou arrivait au pouvoir, manigançant une alternance qui n’en est pas une, juste pour tromper une communauté internationale dont le régime avait besoin des flatteries même hypocrites pour se pavaner dans le monde comme un modèle de succès démocratique ? Malheureusement pour celui-là car, même avec le fameux Prix Mo marchandé pour s’auréoler d’une couronne de pacotille, l’on a vu que, si ce n’est pour une France qui a créé le fantôme démocratique qu’elle célèbre dans le pays, personne ne croit au fait que la démocratie au Niger, depuis que le PNDS arrivait au pouvoir, serait un modèle pour le continent. C’est le PNDS, peu confiant en lui-même, qui organisait les pires élections qu’on n’ait jamais eues dans le pays ? L’Internationale Socialiste ne peut donc pas venir faire l’éloge d’une démocratie qui n’en est pas une. De quelle démocratie vient-on parler au Niger ?
D’ailleurs, quel état de la démocratie les socialistes nigériens peuvent-ils présenter à leurs frères socialistes d’Afrique surtout quand il leur revient de rédiger le rapport à leur présenter ? Quel crédit peut avoir un tel document pour donner une réelle radioscopie de la démocratie nigérienne ? On apprend en effet que la réunion devra examiner les différents rapports des partis membres sur les situations nationales dans leurs pays respectifs et les contributions sur le thème général de la rencontre. Pour les Nigériens, tout ce que dira le rapport, surtout quand on sait que c’est un Foumakoye Gado qui devra conduire la réflexion, ne rapportera rien de vrai sur l’état de la santé de notre démocratie. Comme le PNDS l’a déjà fait, mettant en avant une alternance qu’il aurait réussie pour justifier que la démocratie dans le pays se porte mieux, l’on devra lire dans un tel document des contre-vérités sur une démocratie que les camarades ont pourtant malmenée et détruite depuis qu’ils arrivaient au pouvoir en avril 2011. Le PNDS du Niger ne peut donc rien apporter comme idées nouvelles qui promeuvent les valeurs de démocratie. Si le PNDS n’a pas donné beaucoup de visibilité sur l’événement, c’est sans doute dans l’appréhension que des Nigériens, notamment la société civile et les journalistes, ne viennent pas contrarier en face de ses hôtes, la réalité trafiquée qu’ils leur servent pour parler de la démocratie dans le pays. D’ailleurs, quand le président du comité Afrique, Dr. Bokary Treta, dit dans son discours d’ouverture que le « Niger, sous la conduite du PNDS-Tarraya, et singulièrement des présidents Issoufou Mahamadou et Mohamed Bazoum, constitue pour [eux] désormais un modèle, une école et une référence », on se rend compte que dans la même veine de la France, l’Internationale Socialiste venait promouvoir le même mensonge sur la démocratie nigérienne. Pire, de la même façon que le PNDS ne sait pas faire de la démocratie, l’on se rend compte qu’il ne sait non plus faire du socialisme qui ne lui sert que de vernis pour se couvrir de couleur parodiée, travestie, délavée, s’habillant d’un rose terni. Aussi, suffitil de savoir condamner des coups d’Etat, plus parce qu’on en a peur, conscient justement de sa mauvaise gouvernance, que par la foi que l’on peut avoir en la démocratie et en ses valeurs, pour faire croire qu’on est un bon démocrate ? Lorsque les socialistes nigériens, très prompts à condamner l’irruption des soldats dans l’arène politique, se dressent contre les transitions militaires que l’on a autour de nous, l’on sait que c’est pour d’une part faire plaisir à leurs partenaires extérieurs qui les présentent au monde comme des modèles et d’autres part pour prendre des garde-fous qui les préservent de coups de force qu’ils redoutent tant et ce parce qu’ils ont conscience de ne pas gouverner dans la droiture et dans la justice. En vérité, ils ont plus peur pour euxmêmes que pour la démocratie et ceux qui, comme eux, à l’image de Condé, d’IBK, gèrent mal et en sont victimes. Quel leadership peut prétendre le président du comité Afrique que le Niger ait acquis, quand, souvent dans certaines médiations dans la sous-région, l’ancien président Issoufou, désigné pour conduire des médiations, est récusé comme médiateur ? Depuis quand ne peut-il plus parler du Burkina Faso dont le dossier lui a été confié ? Aussi, quand il parle de gouvernance économique, peut-il n’avoir jamais entendu parler des scandales et crimes économiques que l’on dénonçait sous Issoufou ?
Un socialisme trahi
En vérité, le PNDS ne fait pas du socialisme. Il se sert juste des beautés d’une idéologie pour se donner une identité politique afin d’escroquer les consciences autour des valeurs du socialisme, mais tout en sachant qu’il ne fera pas de socialisme parce qu’il n’y a jamais cru. Comment croire que ces hommes sont venus promouvoir un socialisme dans le pays quand, par leurs choix politiques iniques, ils ont plutôt réussi à paupériser les populations, à cultiver la misère sociale, à promouvoir le culte de la personnalité, oubliant leurs modestes origines, à détruire le socle de la cohésion sociale si chère à ceux qui ont dirigé le pays avant eux ? Où est le socialisme quand des hommes et des femmes, souvent avec leurs enfants, ont passé tout le temps à s’enrichir, ramassant par un certain gangstérisme politique de nombreux milliards, spoliant l’Etat ? Comment ces hommes sans humilité peuvent-ils être des socialistes ? Vantards à toiser Dieu, ils oubliaient qu’ils ne sont que de terribles mortels. Ils pouvaient même dessiner leur règne sur plus de trois décennies !
Au Niger, il y a un PNDS-Tarraya, mais il n’y a pas de socialisme. Il serait sans doute faux de dire qu’il n’y a pas de socialistes au PNDS mais tel que le parti a géré le pays, volant et pillant, détruisant la démocratie et toutes les valeurs cultivées jusqu’ici, l’on ne peut croire que ce parti, dans sa gouvernance ait pu promouvoir les valeurs portées par le socialisme.
Le PNDS est d’une hybridité choquante qui brouille son identité politique. Il n’est ni l’un ni l’autre. Politiquement.
Mairiga
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Réunion du comité de pilotage de l’Initiative pour la Gouvernance Sécuritaire (SGI Niger) : Le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou exprime sa satisfaction quant aux progrès réalisés par le comité
Les membres du comité de pilotage de l’Initiative pour la Gouvernance Sécuritaire (SGI) Niger ont tenu, hier au cabinet du Premier ministre, la sixième réunion sous la co-présidence du ministre d’Etat, ministre à la Présidence, M Hassoumi Massoudou, et l’ambassadeur des Etats Unis au Niger, SE Eric P Whitaker. La cérémonie d’ouverture de la réunion s’est déroulée en présence du coordonnateur SGI Niger, M Joseph Stafford, du point focal SGI Niger, le Général Iro Oumarou, et des officiers généraux et supérieurs responsables des FDS.
La SGI Niger est un programme régional de coopération intervenant dans les domaines de la sécurité, de la défense et de la Justice financé par le gouvernement américain. Elle a été lancée au Niger en novembre 2015 et depuis lors, le comité de pilotage mis à cet effet a régulièrement tenu ses réunions pour faire le point des résultats enregistrés conformément aux objectifs qui lui sont assignés.
En ouvrant les travaux de ladite réunion, le ministre d’Etat à la Présidence a souligné toute l’importance de la SGI en tant qu’initiative pour le renforcement des structures institutionnelles, l’amélioration de l’efficacité des actions des FDS nigériennes et le renforcement de la gouvernance démocratique du secteur de la sécurité et de la Justice. M Hassoumi Massoudou a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés depuis la dernière réunion du comité de pilotage tenue en novembre 2018 à travers, notamment la validation des documents que sont le Directive de planification stratégique, la Doctrine logistique conjointe et la Politique de réforme dans la gestion des ressources humaines.
Le ministre d’Etat à la Présidence a salué le professionnalisme des participants nigériens et leur intérêt tout particulier aux ateliers dont ils ont fait montre au cours de l’année. Pour lui, les progrès de la SGI sont les résultats de l’engagement et du travail acharné durant cette année, des progrès dont ils doivent s’approprier les résultats. La réunion du comité de pilotage est donc le lieu pour faire le point des avancées enregistrées et les apprécier à leur juste valeur a indiqué le ministre d’Etat.
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Réunion du Comité de Pilotage du Programme de Réformes de Gestion des Finances Publiques (PGRFP5) : Adoption du Plan d’Actions Prioritaires 2023- 2025 et du rapport annuel de mise en œuvre de l’année 2022
La première réunion du comité de Pilotage du Programme de Réformes de Gestion des Finances Publiques au titre de l’année 2023 s’est tenue, le mardi 27 juin 2023 dans les locaux du Ministère des Finances. Présidée par le Secrétaire Général dudit Ministère, Dr Boukari Mamane, cette réunion a pour objet d’adopter le Plan d’Actions Prioritaires 2023- 2025 dudit Programme et le rapport annuel de mise en œuvre au titre de l’année 2022.
Dans ses propos liminaires, le Secrétaire général du Ministère des Finances a rappelé l’objectif global de la stratégie de réformes de gestion des finances publiques du Niger qui est «d’établir un système de gestion des finances publiques performant et transparent, orienté vers les résultats et conforme aux standards internationaux, notamment aux critères recommandés par le Secrétariat du PEFA (Public Expenditure and Financial Accountability)».
Le Plan d’Actions Prioritaires du PGRFP 5 pour la période 2023-2025, a précisé Dr Boukari Mamane, se résume en quatre (04) axes stratégiques déclinés en neuf (9) programmes. «Pour sa mise en œuvre, 219 activités ont été programmées au titre de l’année 2023 » a dit le SG du Ministère des Finances. D’après Dr Boukari Mamane, la mise en œuvre de ces activités repose sur un certain nombre de facteurs auxquels les autorités devront prêter une attention particulière. «Il s’agira de mettre en place les conditions permettant un portage politique actif à travers le comité national de pilotage de la réforme ; la formation et la communication sur les réformes afin d’en assurer l’appropriation par tous les acteurs ; une adhésion totale des Partenaires Techniques et Financiers à travers des rapports périodiques réguliers bien documentés et un cadre de dialogue dynamique», a-t-il précisé.
Le SG du Ministère des Finances a souligné que la mise en œuvre du PGRFP 5 est intervenue dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, climatiques, démographiques et sanitaires qui ont eu une influence sur les choix publics, notamment en matière de priorités et d’affectation des ressources , a-t-il ajouté. «Cependant, malgré les défis et les contraintes du contexte, la mise en œuvre dudit Programme a enregistré des résultats satisfaisants» a-t-il soutenu.
Ainsi en matière de mobilisation des ressources internes, Dr Boukari Mamane a souligné que l’accent a été mis sur l’amélioration de la qualité de service aux usagers et la modernisation du système fiscal. «Ces mesures ont permis d’améliorer significativement le recouvrement des recettes fiscales, avec un total d’environ 1.868,7 milliards de FCFA mobilisés en deux ans de mise en œuvre du Programme de réformes» a-t-il noté. En ce qui concerne la mobilisation des ressources externes, le SG du Ministère des Finances a relevé que d’importantes activités ont été réalisées, notamment l’organisation de la table ronde pour le financement du PDES 2022- 2026 du 05 au 06 décembre 2022, l’opérationnalisation du système national intégré de suivi et d’évaluation des programmes et projets, le suivi permanent des annonces de financement issues de la table ronde pour le financement du PDES 2022-2026. «En termes de ressources extérieures, des accords totalisant 2.641,1 milliards ont été signés et 1.209,3 milliards décaissés au cours de deux années de mise en œuvre du PGRFP 5», a souligné Dr Boukari Mamane.
Le Secrétaire général du Ministère des Finances a, en outre, évoqué les réalisations concernant l’élargissement de la réforme des finances publiques et les réalisations qui concernent la gouvernance de la réforme des finances publiques et qui portent sur la poursuite de l’interconnexion des structures déconcentrées du Ministère à Niamey ; la mise en place des dispositifs d’échanges de données entre le système informatique douanier du Niger et ceux des pays de la sous-région ; le suivi des activités d’évaluation du système de gestion des finances publiques par la méthodologie PEFA.
Aminatou Seydou Harouna (ONEP)
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Réunion du comité interministériel d’orientation de ‘’Diffa N’Glaa’’ : Le comité est satisfait de l’état d’avancement des travaux, selon le ministre d’État, Foumakoye Gado
Le ministre d’État, ministre du Pétrole, M. Foumakoye Gado, représentant le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a présidé le 25 novembre dernier, à l’auditorium Sani Bako du ministère des Affaires étrangères, une réunion du comité interministériel d’orientation du programme ‘’ Diffa N’Glaa’’ afin de passer en revue les préparatifs de la fête et faire l’état d’avancement des travaux.
Pour rappel, le programme d’investissement a été adopté par le comité interministériel d’orientation le 10 janvier 2020. Selon M. Abdou Lawan Marouma, président du comité d’organisation, le coût total des actions prioritaires programmées pour l’année 2020 est estimé à un montant prévisionnel de dix-sept milliards neuf cent quatre-vingt-seize millions trois cent soixante-quinze mille (17.996.375.000) F cfa, y compris le fonctionnement des commissions spécialisées.
A l’issue de la réunion, le ministre d’État, M. Foumakoye Gado a fait le point des points examinés. En ce qui concerne l’avancement des travaux, selon le ministre d’État, pour l’essentiel, « on peut dire que le comité de préparation sera prêt pour la date du 18 décembre parce que les infrastructures essentielles seront livrées au plus tard le 14 décembre». Il s’agit entre autres infrastructures, a cité le ministre d’État Foumakoye Gado, « la nouvelle case présidentielle 95%; la tribune officielle de 1500 places assises 95%; le salon d’honneur et l’aérogare de l’aéroport 90%; le stade régional 90%; et l’essentiel de la voirie, de l’aéroport jusqu’à la tribune officielle, qui est de 14 km sera achevée. Et le reste des infrastructures sont à un taux d’exécution de moins 90%, dont le pavillon VIP à l’hôpital et la banque de sang sont à 60% et la maison de la culture à 69%». M. Foumakoye Gado a par ailleurs rassuré que la construction de certaines infrastructures va se poursuivre après les festivités. « Le comité interministériel est satisfait de l’état d’avancement des travaux, mais il a insisté sur le respect des dates de réception. Le comité a également insisté pour que le reste du financement soit débloqué à temps au profit des différentes commissions», a dit le ministre d’État, M. Foumakoye Gado. Concernant le chronogramme des activités, M. Foumakoye Gado a indiqué que, suite aux discussions, il est prévu de l’adapter au contexte sécuritaire de la région.
Par Issoufou A. Oumar
27 novembre 2020
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Réunion du comité interministériel de lutte contre la pandémie à coronavirus : D’importants moyens mobilisés pour maintenir la maitrise de la situation
Le Premier ministre, Chef du gouvernement S.E Brigi Rafini a présidé, hier dans l’après-midi au Palais des Congrès, la réunion périodique du comité interministériel de lutte contre la pandémie à coronavirus. Au total, cinq points (5) sont inscrits à l’agenda de cette réunion. Il s’agit entre autres, de l’état de mise en œuvre de la réponse volet sanitaire ; les préparatifs liés à la réouverture des frontières aériennes ; l’état de mise en œuvre des mesures prises dans le cadre de la prévention et du contrôle de la pandémie à coronavirus ou COVID-19 ; l’état de la mobilisation des ressources financières et enfin les recommandations.
Comme à l’accoutumée, le comité interministériel a donné la parole au ministre de la Santé Publique pour qu’il puisse faire une présentation de la situation de la pandémie à coronavirus. Il ressort de la communication du ministre de la Santé Publique Dr. Idi Illiassou Mainassara qu’à la date du 23 juillet 2020, l’évolution est toujours favorable parce que le R 0 (le nombre de personnes qu’une personne infectée peut contaminer) était à 0,226. Par rapport à la stratégie de la riposte, il faut relever que c’est toujours le dépistage à travers les alertes ; le dépistage des cas contacts ; les voyageurs ; les migrants etc. En ce qui concerne le confinement, à la date du 23 juillet, c’est au total 14.174 personnes qui sont confinées dont 13.573 personnes sont sorties et actuellement 601 personnes sont confinées. Quant au site de Séno, le ministre de la Santé Publique a précisé qu’il est fonctionnel. Les installations d’eau et électricité sont achevées depuis le 19 juillet 2020. En effet, la première vague de 200 saisonniers qui seront pris en charge par l’Etat du Niger, a dit Dr. Idi Illiassou Mainassara, est programmée pour le 27 juillet. Les fonds sont déjà mis à la disposition du ministère de l’Action Humanitaire.
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Réunion du Comité interministériel de négociation avec les centrales syndicales représentatives
La date du 26 janvier 2022 retenue pour le début des négociations sur les points des doléances des travailleurs.
Le ministre de l’Emploi, du Travail et de la protection sociale Dr Ibrahim Boukary a présidé, hier après-midi dans la salle de banquets de la primature, la réunion du comité interministériel de négociation avec les centrales syndicales les plus représentatives. Cette rencontre a examiné plusieurs points inscrits à son ordre du jour. Il s'agit entre autres, de la lecture et l'amendement du compte rendu de la dernière réunion dudit comité qui remonte au 15 octobre 2020 ; l'examen des points inscrits dans la plateforme revendicative des centrales syndicales présentée le 1er mai 2021 à l'occasion de la fête des travailleurs ; l'examen et l'adoption d'un nouveau calendrier de travail ; etc. Cette réunion a vu ainsi la participation de plusieurs membres du gouvernement, des cadres du ministère de l'Emploi, du travail et la protection sociale et des secrétaires généraux des centrales syndicales les plus représentatives.
A l’ouverture de cette réunion, le ministre de l'Emploi, du travail et de la protection sociale a, au nom du gouvernement, exprimé sa satisfaction pour la reprise des travaux dudit comité en vue de relancer le dialogue et les négociations avec les partenaires sociaux. Dr Ibrahim Boukary a salué les travailleurs pour leur élan de compréhension et pour avoir contribué à la création d'un climat social apaisé au Niger. Il a réitéré l'engagement et la disponibilité du gouvernement à poursuivre le dialogue avec les centrales syndicales les plus représentatives en vue d'asseoir un climat apaisé dans le pays qui fait déjà face à d'autres défis, notamment l’insécurité, mais aussi pour trouver des solutions acceptables par tous par rapport aux points des doléances. Le ministre en charge de l’Emploi a ainsi invité les secrétaires généraux des différentes centrales syndicales à plus de disponibilité et de compréhension. «Il est indéniable que le dialogue social constitue le moyen le plus approprié pour instaurer la paix sociale, indispensable pour accroître la productivité et garantir le développement économique et social de tout pays. C'est pourquoi je me félicite du partenariat sincère qui existe dans les rapports avec les partenaires sociaux et je saisis cette occasion pour vous en féliciter», a déclaré Dr Ibrahim Boukary.
Cette réunion a été aussi l'occasion pour les différentes parties pour faire la revue de l'exécution des protocoles d'accord signés avec les centrales syndicales de travailleurs et apporter les réponses du Gouvernement aux préoccupations des travailleurs contenues dans les cahiers de doléances remis au gouvernement à l'occasion de la fête du 1er mai 2021, dans la perspective de la conclusion d'un nouveau protocole d'accord avec les centrales représentatives. Ainsi, la date du 26 janvier 2022 a été retenue de commun accord par les différentes parties pour la prochaine réunion qui marquera le début des négociations sur les points des doléances des travailleurs.
Il convient de rappeler que le Comité Interministériel de Négociation avec les Partenaires Sociaux a été créé par arrêté n°0054/PM du 12 février 2014, modifiant et complétant l'arrêté n°0206/PM du 26 août 2011, portant création, attributions et composition d'un Comité Interministériel de Négociation avec les Partenaires Sociaux. Ce Comité a pour entre autres missions d'assurer l'information régulière des partenaires sociaux en vue d'une meilleure compréhension des programmes et actions du Gouvernement ; de prévenir et, le cas échéant, régler les conflits ; de discuter des plateformes revendicatives des travailleurs, de négocier et de conclure des accords avec les partenaires sociaux ; de veiller au respect des accords signés avec les partenaires sociaux et d'en assurer le suivi régulier.
Ali Maman(Onep)
13 janvier 2022
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Réunion du Comité interministériel de Tillabéry Tchandalo à la Primature : La plupart des infrastructures terminées et prêtes, selon un rapport présenté
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement SE Brigi Rafini a présidé, le vendredi 6 décembre 2019, dans l’après-midi, la réunion du comité interministériel d’organisation de la fête tournante de 18 décembre, Tillabéry Tchandalo. Cette réunion, qui s’est tenue à 12 jours de l’événement, a pour objectif d’évaluer l’avancement des travaux d’infrastructures entrant dans le cadre du programme Tillabéry Tchandalo et le niveau des préparatifs d’accueil des participants. La réunion s’est déroulée en présence de plusieurs membres du Gouvernement et des personnalités membres du comité.
A l’ouverture des travaux de cette réunion, le Chef du Gouvernement a souligné que ladite réunion a pour but d’évaluer le niveau d’avancement des travaux et des préparatifs de cette fête, mais aussi d’identifier les difficultés, si elles existent en vue de leur trouver des solutions.
Dans le rapport qu’ils ont présenté sur le niveau d’avancement des travaux d’infrastructures (construction ou réhabilitation), le Coordonnateur du programme Tillabéry Tchandalo M. Hama Souley et son assistant ont donné la substance sur l’avancement des travaux et des préparatifs de la fête d’une manière générale. Globalement, le bilan a été jugé très satisfaisant. La plupart des infrastructures routières, celles d’accueil d’activités et d’hébergement sont terminées et prêtes. Toutes les autres infrastructures nécessaires seront terminées avant le jour-j, d’où la satisfaction du Chef du Gouvernement.
A titre indicatif la villa présidentielle, (composée du bâtiment principal, de la salle des banquets, de bâtiments annexes, la clôture et le local technique), est à un taux global de 94,5% à la date de la présentation du rapport. La tribune officielle est à un taux global de 94,5% aussi et sera livrée avant dans le délai. Les villas ministérielles sont à un taux global d’exécution de 75%, certaines sont complétement terminées et équipées. Les travaux de construction de l’aéroport de Tillabéry ont un niveau d’exécution satisfaisant. L’infrastructure sera prête pour la fête et le premier essai est prévu le 10 décembre avec l’armée de l’air. La réhabilitation du stade régional, de la Maison des Culture et de plusieurs autres infrastructures, est à un niveau très satisfaisant.
Cette réunion a permis aussi de donner des orientations au Comité pour avancer dans les préparatifs.
Ali Maman (onep)
09 décembre 2019
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Réunion du Conseil consultatif de la fonction publique : Vers la révision du statut général de la fonction publique
La ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou a présidé hier la réunion du conseil consultatif de la fonction publique sur l’avant-projet de loi modifiant et complétant la loi n°2007 26 du 23 juillet 2007, portant Statut Général de la Fonction Publique de l’État. Ce processus vise à permettre à l’Etat de se doter d’un cadre législatif et règlementaire en vue de préparer la Fonction Publique à s’adapter à l’évolution du contexte national et international. L’ouverture de la réunion s’est tenue en présence de la Directrice du cabinet adjointe en second du Premier ministre, Mme Hadari Zeinabou, des cadres du ministère et de plusieurs participants.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du partage et des réflexions de la charte Africaine de la fonction publique sur les principes et les valeurs du service public. A l’ouverture de la réunion, la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative a rappelé que, la mission dudit Ministère est la mise en œuvre de la politique du gouvernement, en matière de gestion des ressources humaines de l’État. A ce titre, il assure la gestion des ressources humaines sur la base des textes législatifs et réglementaires en vigueur, notamment la loi n°2007 26 du 23 juillet 2007, portant Statut Général de la Fonction Publique de l’État (SGFP), et son décret d’application n°2008-244/PRN/MFP/T du 31 juillet 2008. Mme Daoura Hadizatou Kafougou a par ailleurs souligné que, la mise en œuvre de ces deux textes de base depuis quinze (15) ans a révélé plusieurs insuffisances et des difficultés d’application de certaines de leurs dispositions, notamment celles relatives à l’accès aux emplois de la Fonction Publique, au changement de cadre et des positions statutaires, au droit à la formation professionnelle en vue d’accéder à des corps et grades supérieurs, au caractère dualiste du Statut Général de la Fonction Publique de l’Etat.
C’est pourquoi, le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative a conduit des réflexions en vue d’une révision du Statut Général de la Fonction Publique de l’État, cela pour mieux prendre en compte toutes ces préoccupations et intégrer les orientations de la Charte Africaine de la Fonction Publique sur les principes et les valeurs du service public et de l’administration. «La présente réunion du conseil consultatif de la Fonction Publique s’inscrit dans le cadre du partage de ces réflexions. Aussi, l’objectif de ce processus est de permettre à l’État de se doter d’un cadre législatif et réglementaire en vue de préparer la Fonction Publique à s’adapter à l’évolution du contexte national et international caractérisé par nouvelles exigences en des termes d’efficacité et d’efficience dans la conduite des politiques publiques pour satisfaire au mieux les attentes légitimes des usagers du service public» a-t-elle indiqué.
Il faut noter que, le Statut Général de la Fonction Publique de l’État constitue un outil de gestion et de promotion d’une bonne gouvernance permettant de répondre aux engagements des autorités dans le Programme de renaissance Acte III. Au regard de la qualité et de l’expertise avérées des participants à cette rencontre, la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative s’est dit confiante que, le document sera examiné avec rigueur et responsabilité et que, des conclusions pertinentes sortiront de ces travaux. Elle a enfin assuré que, ces conclusions seront soumises à l’examen du Gouvernement.
Rachida Abdou Ibrahim et Souleymane Hama Amadou (Stagiaires)
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Réunion du Conseil d’Administration de la Confédération Générale du Patronat du Niger (CGPN) : Des réflexions approfondies sur l’efficacité énergétique et les innovations dans la loi des finances 2023
Le Conseil d’Administration de la Confédération Générale du Patronat du Niger (CGPN) a tenu sa session hier jeudi 14 septembre 2023 à Niamey. Il s’est agi pour les participants de discuter sur l’efficacité énergétique et les innovations dans la loi des finances 2023.
A l’ouverture de cette session, le Premier vice-président de la Confédération Générale du Patronat du Niger M. Assoumi Tahirou n’a évoqué que les énormes difficultés qu’éprouvent les entreprises dues aux sanctions injustes et illégales qu’imposent la CEDEAO et l’UEMOA. Des sanctions allant de la fermeture des frontières en passant par la suspension des transactions commerciales et financières rendant quasi impossible la circulation des biens et des personnes.
Il a appelé les participants à une prise de conscience pour chercher les voies et moyens en vue de booster l’économie nationale et s’inscrire pour la prospérité des entreprises. « L’heure n’est plus à la quête des marchés publics et autres bons de commandes dans les conditions illégales, mais nous devons aller résolument vers la production et la transformation de nos produits locaux », a-t-il souligné.
M. Assoumi Tahirou a toutefois rappelé le défi auquel le Niger fait face aujourd’hui. C’est celui, selon lui, de trouver un équilibre pour la satisfaction des besoins de nos populations. « Il s’agit, entre autres de trouver les mécanismes idoines permettant de rendre nos entreprises plus participatives et plus compétitives par rapport aux actions de développement de notre pays », a-t-il dit.
Salima Hamadou Mounkaila (ONEP)
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Réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies à New York : Déclaration des Ministres des Affaires Etrangères des pays du G5Sahel, suite à la décision du Gouvernement américain d'inscrire le Tchad sur la liste des pays visés par le décret migratoire
Réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies, àNew York (Etats Unis) Déclaration des Ministres des Affaires Etrangères des pays du G5Sahel, suite àla décision du Gouvernement américain d’inscrire la République du Tchad sur la liste des pays visés par le décret migratoire
En marge de la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies qui s’est tenue le 30 octobre dernier à New York (Etats Unis), réunion au cours de laquelle le ministre en charge des Affaires étrangères Ibrahim Yacoubou a fait une intervention pour plaider en faveur du soutien à l’opérationnalisation de la Force conjointe du G5 Sahel, les ministres des Affaires étrangères des pays membres du G5 ont eu plusieurs rencontres àWashington. A l’issue de ces consultations, les cinq ministres ont rendu public hier 1er novembre 2017, une déclaration conjointe dont nous vous proposons ici l’intégralité
«Les Ministres des Etats membres du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) ont rencontré, ce jour 31 octobre 2017 à Washington, les personnalités de haut niveau du Département d’Etat et du Département de la Défense.
Au cours de cette rencontre, les Ministres du G5 Sahel ont renouvelé leur préoccupation suite à la décision du Gouvernement américain d’inscrire la République du Tchad sur la liste des pays visés par le décret migratoire. Ils ont notamment souligné que cette décision ne reflète pas l’engagement et les sacrifices consentis par le Tchad dans la lutte contre le terrorisme au Sahel (Tchad, Niger, Mali) et dans toute la bande sahélosaharienne contre Boko Haram.
Ils ont estimé que cette mesure présente le risque de porter préjudice à la solidarité et à l’unité́ du G5 Sahel, au moment où le processus d’opérationnalisation de la Force conjointe du G5 Sahel est bien engagé et suscite beaucoup d’espoir de stabilité chez les populations du Sahel.
Aussi, les Ministres du G5 Sahel ont exhorté l’Administration américaine à réexaminer cette décision, en vue de la levée rapide de cette sanction contre le Tchad. Par ailleurs les Ministres du G5 Sahel ont saisi l’occasion pour présenter leur compassion à l’Administration américaine, à la suite de la mort de quatre soldats américains tombés sur le champ d’honneur au Niger, aux côtés de leurs frères d’armes nigériens.
Enfin, les ministres du G5 Sahel se sont félicités des conclusions de la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies, du 30 octobre 2017, consacrée à la Force Conjointe du G5 Sahel. Ils ont notamment salué l’annonce de contribution d’un montant de 60 millions de dollars du Gouvernement américain en faveur de la Force Conjointe du G5 Sahel.
Fait à Washington, le 1er novembre 2017.
02 novembre 2017
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Réunion du Conseil Exécutif des ministres des Affaires Etrangères : Plusieurs points inscrits à l’ordre du jour de cette réunion
En prélude au 17ème sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique en Afrique et de la session extraordinaire sur la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf), les travaux de la réunion du Conseil Exécutif des ministres des Affaires Etrangères de l’Union Africaine se sont ouverts, hier matin au Centre International de Conférence Mahamat Ghandi de Niamey. A l’ordre du jour de cette réunion il est prévu, en ce qui concerne le sommet sur l’industrialisation, l’examen du rapport de la réunion conjointe des ministres de l’Industrie et des ministres de l’Économie ; l’examen des Projets de Décisions et du Projet de Déclaration du Sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique.
S’agissant de la ZLECAF, le conseil aura à examiner le Rapport de Wamkele Mene, Secrétaire général du Secrétariat de la ZLECAf ; à examiner le projet de rapport de la première session extraordinaire du Conseil des ministres du Commerce; à Lancer des outils opérationnels additionnels de la ZLECAF ; à examiner le projet de décision de la session extraordinaire sur la ZLECAf.
C’est la ministre des Affaires Etrangères du Sénégal, Mme Aissatta Tall Sall, présidente du Conseil Exécutif de l’Union Africaine qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette réunion en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères du Niger, M. Hassoumi Massoudou, du Président de la Commission de l’Union Africaine, M. Moussa Faki Mahamat et de plusieurs participants.
A l’ouverture des travaux de cette réunion, la ministre des Affaires Etrangères du Sénégal, Mme Aissatta Tall Sall, a indiqué qu’en se proposant d’examiner la problématique de l’industrialisation et de la diversification économique de l’Afrique, les Chefs d’Etats et de gouvernement réaffirment leur volonté à trouver des solutions viables pour le devenir des économies et des Etats de l’Union Africaine. En effet, a-t-elle ajouté, cette décision importante comporte une haute portée stratégique car « le but visé dans le processus d’industrialisation et de transformation productive de nos pays est bien l’amélioration de nos capacités à tirer parti des nombreuses ressources humaines naturelles dont regorgent notre continent » a-t-elle fait savoir. Avec seulement 1,8% de contribution à la valeur ajouté manufacturée mondiale et de 10,5% de taux d’industrialisation au moment où en Asie de l’EST ce taux est de 25%, l’Afrique a énormément de progrès à faire dans ce domaine pour son émergence économique et son développement économique et social.
Mme Aissatta Tall Sall a souligné que l’industrialisation de l’Afrique peut débloquer le potentiel de croissance inclusive du continent en élargissant l’accès aux opportunités économiques ainsi créé à toutes les tranches des populations notamment aux femmes et aux jeunes. Idem pour le secteur privé qui est également un levier essentiel dans ce processus grâce à l’innovation dans des domaines à fort potentiel tel que l’agriculture, l’agro-industrie, la santé, l’éducation, l’infrastructure et surtout l’énergie qui demeure un enjeu crucial dans le contexte de crise actuelle.
S’agissant de la ZLECAf, elle a estimé que sa consolidation nécessite un engagement de toutes les parties prenantes pour accélérer la transformation productive de l’Afrique dans l’optique de réaliser la vision et les aspirations de l’agenda 2063 de l’Union Africaine.
Pour sa part, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou a indiqué que, la programmation pour la tenue le même jour, du sommet sur l’industrialisation et la session sur la ZLECAF est une approche qui permet de mettre de bout en bout les deux maillons de la chaine, pour l’objectif de développement économique du continent que sont la production industrielle et le marché commun.
Selon le ministre d’Etat, « l’industrialisation et la diversification économique sont par conséquent un héritage économique durable que nous devons léguer à la jeune génération, car c’est une solution face aux défis du moment, en particulier ceux relatifs à l’insécurité », a-t-il affirmé. La Zone de libre-échange continentale africaine, comporte un énorme potentiel de développement, mais qui n’irait pas sans une industrialisation et une diversification économique, pour alimenter les échanges interafricains. Notant que la qualité de leur délibération et recommandations contribuera sans doute au succès du Sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification économique en Afrique et de la Session extraordinaire sur la ZLECAF, il a exhorté les participants à faire preuve d’un plus grand engagement en faveur du continent pour favoriser une meilleure production des richesses, mais également un cadre optimal de leur distribution.
Auparavant, le président de la Commission de l’Union Africaine, M. Moussa Faki Mahamat, a précisé les attentes du continent à l’issue de ces assises qui sont d’une part, une production des biens manufacturés, des biens diversifiés et d’autre part un renforcement des échanges commerciaux interafricains qui devra faciliter la pleine et totale opérationnalisation de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine.
« C’est au prisme de ces considérations d’ordre stratégique que se confirme la pertinence de la thématique de cette 17ème session dont la présente session est le segment préparatoire décisif. Industrialisation et diversification économiques tels sont les deux pôles complémentaires d’un même objectif à la réalisation duquel nous devrions tous nous atteler » a dit le président de la commission de l’Union Africaine.
Selon M. Faki, le chemin parcouru pour l’opérationnalisation de la ZLECAF, bien qu’appréciable, met en relief des défis majeurs qui continuent de parsemer le chemin du futur, ces défis d’ordre structurels portent sur les conditions sine qua non d’un fonctionnement optimal de la ZLECAF. « L’enjeu est de taille, c’est de pouvoir renforcer les échanges entre les pays du continent plus ouverts sur l’extérieur par des accords déjà signé », a-t-il soutenu.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
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Réunion du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) : Examen de l’évolution du processus électoral et de la révision à la hausse du système de quota
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Brigi Rafini, président du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) a présidé, le 10 octobre dernier, dans la salle de banquet de la Primature, la réunion de ladite institution. Cette réunion qui a regroupé les représentants de deux (2) blocs, (la Majorité et les Non affiliés) sur les trois (3) que compte le CNDP, comportait à son ordre du jour quatre points à savoir l’adoption du compte rendu de la réunion précédente en date du 5 octobre 2019 ; des informations sur l’évolution du processus électoral ; l’avis sur le système de quota dans les fonctions électives, au gouvernement et dans l’administration et divers. L’opposition étant absente à cette réunion, les deux blocs présents ont adopté le compte rendu de la réunion précédente et ont suivi avec intérêt l’exposé fait par le président de la CENI, Me. Issaka Sounna sur l’évolution du processus électoral. Quant au troisième point, c’est la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Elback Zeinabou Tari Bako qui a fait une présentation détaillée sur le projet de loi visant la hausse du quota à 30% pour les postes nominatifs et 25% pour les postes électifs.
Devant les représentants des deux blocs (Majorité et Non Affiliés), le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me. Issaka Sounna a donné les éléments constitutifs de l’évolution du processus électoral. Son exposé était axé sur trois points essentiels en l’occurrence les audiences foraines ; l’enrôlement biométrique et enfin les défis et les solutions. S’agissant des audiences foraines, le président de la CENI a précisé qu’elles représentent une réponse à l’insuffisance du fichier de l’identification nationale mais en même temps un atout qui permettra au plus grand nombre possible des Nigériens d’avoir une pièce d’identité. Ainsi, la loi fait obligation aux citoyens d’être détenteurs d’une pièce d’identité dès l’âge de 15 ans. Ce qui n’est pas le cas pour la grande majorité de Nigériens, a soutenu Me. Issaka Sounna, soulignant que le code électoral énumère de façon exhaustive à son article 40, les pièces qu’il faut présenter pour être au fichier électoral biométrique institué par la loi organique du 14 Août 2017 portant code électoral.
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Réunion du Conseil National du Dialogue Politique : Mise en place d’un comité chargé de la rédaction de deux textes importants du CNDP
A la veille du lancement de l’enrôlement des Nigériens de l’extérieur sur le fichier Electoral, le Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) au Niger s’est réuni vendredi dernier, autour du Premier ministre, Chef du gouvernement, président du CNDP, M. Ouhoumoudou Mahamadou, dans la salle de réunions de la Primature, afin de procéder à l’installation officielle du Comité Ad ‘hoc chargé de réfléchir sur le décret portant création du CNDP et de son règlement intérieur. Cette étape importante pour le renforcement de la démocratie dans le pays, appelée de tous depuis quelques années, a rencontré l’approbation unanime de l’ensemble des acteurs politiques.
Avant de procéder à l’installation officielle du Comité ad ‘hoc, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a tenu à rappeler le rôle important que joue le Conseil National de Dialogue Politique dans la consolidation de la paix et la stabilité des institutions de la République. Il a souligné le rôle de cadre permanent de prévention et de règlement des conflits politiques mais aussi, de concertation autour des questions d’intérêt national entre les partis politiques et le Gouvernement que remplit le CNDP, qui est composé des partis issus de la majorité au pouvoir, de l’opposition politique et des groupes des partis non-affiliés.
Le Chef du Gouvernement s’est particulièrement réjoui de la présence effective des membres du CNDP gage, selon lui, de leur attachement à la culture de la concertation et du dialogue. «En effet, notre processus démocratique gagnerait davantage en efficience lorsque la concertation et le dialogue qui sont des modalités de la démocratie, sont au cœur de l’action quotidienne des acteurs de la vie publique», a-t-il indiqué. M. Ouhoumoudou Mahamadou a, par ailleurs, assuré les membres du Comité ad ‘hoc de son soutien pendant la durée de leur mission qui est de cinq (5) jours.
Les chefs de file des partis de la majorité parlementaire et de l’opposition politique ont, au nom de leurs coalitions respectives, insisté sur la nécessité de donner un cadre plus formel au Conseil National de Dialogue Politique à travers son institutionnalisation par un décret et sa dotation avec un règlement intérieur lisible. La création du comité ad ‘hoc afin de réexaminer les textes organiques du CNDP a été entérinée lors de sa session du 9 septembre dernier. Un travail a été fait dans un précédent comité technique tripartite en 2019 et dont le travail a été stoppé net par la suspension de la participation d’une des composantes du CNDP.
Le représentant des partis membres de la majorité, M. Foumakoye Gado, a exhorté les membres du comité ad ‘hoc à «bien tirer» les leçons de l’existence du CNDP et les problèmes qu’il a rencontrés afin d’apporter les amendements nécessaires à sa redynamisation dans la perspective de lui insuffler «un nouveau souffle». Il a rappelé l’épineux problème de la représentation des partis non-affiliés qui siègent actuellement au sein du CNDP avec deux (2) groupes différents contre un seul pour les partis de la majorité et de l’opposition politique. «Il faut qu’on puisse définitivement à travers cette révision, trouver une solution à cette question», a insisté M. Foumakoye Gado.
Intervenant juste après son collègue de la majorité, le leader de l’opposition politique, M. Tahirou Seydou, a insisté sur l’obligation faite aux membres du Comité ad ‘hoc, et même aux membres du CNDP dans sa composition actuelle, de faire preuve d’un sursaut patriotique pour l’intérêt unique de la Nation. «J’ose espérer que, les membres de la commission vont aller jusqu’au bout dans leur travail. Nous sommes disposés, nous à l’opposition, à travailler ensemble pour l’intérêt de notre pays, et non pour l’intérêt de quelqu’un», a-t-il martelé. M. Tahirou Seydou espère ainsi faire mentir les pronostics qui prédisent déjà un échec du comité et exhorte avec insistance ses membres à honorer leurs engagements à produire un travail de qualité dont le pays a tant besoin pour consolider le jeu démocratique.
L’engagement de l’Etat et du Gouvernement réitéré
Dans son allocution, le Premier ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou, président du CNDP a déclaré que, le Conseil National du Dialogue Politique a fait ses preuves, particulièrement à l’occasion des processus électoraux à travers des réflexions sur le cadre juridique et organisationnel des élections, mais aussi sur le suivi du déroulement des différents scrutins. «Ce travail a significativement contribué à aplanir certaines divergences au niveau de la classe politique et à réduire les risques de conflits postélectoraux», a-t-il poursuivi. Le Chef du Gouvernement a appelé à consolider cet acquis précieux qu’est le CNDP et qui fait école sur le continent africain ‘‘pour conforter notre processus démocratique’’.
L’engagement des autorités en faveur d’un dialogue politique constructif a été réitéré par le Premier ministre qui, à plusieurs reprises, a salué l’unanimité autour de la réforme du Conseil National de Dialogue Politique au Niger. Il a rappelé l’engagement du Président de la République, SE Mohamed Bazoum à faire du dialogue ‘‘un élément déterminant pour une Gouvernance vertueuse’’ et à ‘‘promouvoir une atmosphère saine et apaisée dans le débat public, notamment par un dialogue permanent entre les partis politiques, les medias et la société civile’’.
Cet engagement du Chef de l’Etat a été ensuite repris par le Chef du Gouvernement dans sa Déclaration de Politique Générale dans laquelle il confirmait l’ambition de la majorité parlementairede faire du Niger un Etat démocratique, stable et fort, en mesure d’assurer la sécurité des personnes et des biens et de garantir les libertés individuelles et collective. Selon Ouhoumoudou Mahamadou, les partis politiques ont le devoir d’accompagner cette forte volonté du Président de la République et du Gouvernement, car, l’objectif final de tous demeure la victoire du Niger.
A la fin du travail du Comité ad ‘hoc chargé de réfléchir sur le décret portant création du CNDP et son règlement intérieur, la composition du Conseil et ses attributions devraient être définies ‘‘sans ambiguïté’’ dans son texte fondateur qui est le décret portant sa création. De même, a précisé le Chef du Gouvernement, «le règlement intérieur qui sera revisité doit être précis sur les définitions des notions de Majorité, Opposition et Non-affilié, sur les modalités de fonctionnement ainsi que sur les questions de discipline, de quorum, de l’unanimité, de consensus et de réserve», a conclu le président du CNDP.
Souleymane Yahaya(onep)
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Réunion du Conseil National du Dialogue Politique (CNDP) : Les formations politiques discutent du mode et du système électoral au Niger
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini, président du Conseil National du Dialogue Politique (CNDP) a présidé dans l’après-midi du mardi 26 août 2020, les travaux de la réunion dudit conseil au Palais des Congrès de Niamey. La rencontre qui a regroupé, les partis de la majorité et les non affiliés s’est déroulée en présence des grands témoins comme les leaders d’opinion et religieux du pays. L’ordre du jour comporte les points essentiels suivants à savoir le compte rendu sommaire de la précédente réunion du 3 juillet 2020; le mode du scrutin et du système électoral nigérien et en divers, le projet de décret portant modalité d’application de la loi sur le quota.
Il ressort des échanges de cette rencontre que le processus électoral constituant le premier point des discussions comporte l’audit du fichier, la carte électorale et l’enrôlement biométrique de la diaspora. Selon le Premier ministre le fichier sera audité avant le dépôt du fichier électoral à l’autorité chargée de ses questions. «Les organismes chargés de mener le travail sont déjà à pied d’œuvre pour cet audit», a-t-il rassuré
En ce qui concerne, la carte électorale, la préoccupation essentielle soulevée est celle des votes multiples et de la fraude d’une manière générale. Les partis politiques ont souligné que sans la puce et le dispositif de lecture de cette dernière, le vote multiple est inévitable. C’est pourquoi les formations politiques ont exprimé la nécessité de mettre en place une réflexion au niveau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour trouver les mécanismes afin d’éviter les votes multiples.
Relativement à l’enrôlement biométrique de la diaspora, le Premier ministre a affirmé que la CENI s’active pour l’entreprendre dès qu’il sera possible.
«A l’impossible, nul n’est tenu. La diaspora a le droit de participer aux élections quand c’est possible. Cela fait partie des préoccupations des autorités de la 7ème République. Mais comme, il y a une contrainte qui plane, il faut savoir que si les conditions le permettent, nous allons le faire, au cas contraire, il faut une autre échéance. Tout de même, nous pensons que pour les législatives c’est possible, mais pour les présidentielles ça parait une grosse difficulté», a expliqué SE. Brigi Rafini.
Tirant les conclusions de la rencontre, le Premier ministre s’est dit satisfait des débats qui ont éclairé l’assistance sur le processus. Le président du CNDP devait ajouter qu’avec la volonté des uns et des autres, le processus sera conduit jusqu’à son terme dans un cadre apaisé, transparent et inclusif. Il a aussi insisté avec certitude que les élections auront bel et bien lieu sans aucun obstacle avec le mode de scrutin en vigueur au Niger avant d’appeler les Nigériens à se préparer loyalement à participer aux prochaines échéances électorales.
Enfin le président du Conseil National du Dialogue Politique (CNDP) a notifié qu’un des acquis de la rencontre est la loi sur le quota et du genre. «Les observations et avis des formations politiques présentes, sur le projet de décret consacrant l’application de cette loi n’ont pas fait d’objection. Ils étaient tous favorables pour que ce décret soit rapidement adopté afin qu’ils constituent leurs listes», a conclu SE. Brigi Rafini.
Seini Seydou Zakaria(onep)
27 août 2020
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Réunion du Conseil National du Dialogue Politique (CNDP) : Le choix du président et du vice-président de la CENI à l'ordre du jour
Le Conseil National du Dialogue Politique (CNDP) s'est réuni, samedi dernier à Niamey, sous la présidence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM. Brigi Rafini, par ailleurs président du CNDP. À l'ordre du jour de cette réunion, le choix du président et du vice-président de la CENI sur la base de la liste des candidats proposée par le comité technique mis en place à cet effet. La réunion s'est déroulée en présence du Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses ; des grands témoins et des représentants des partis politiques de la majorité et des non-alignés, mais en l'absence des partis membres de l'opposition qui continuent de boycotter cette instance.
Après avoir rappelé l'ordre du jour de la réunion, le Président du CNDP, SEM. Brigi Rafini, a donné la parole au comité technique qui a travaillé sur les dossiers de candidature au niveau des deux postes (Président et vice-président de la CENI). Le Président du Comité a ainsi informé la réunion sur le processus de sélection des candidatures conformément aux textes réglementaires qui régissent le fonctionnement du comité. Il a souligné que le comité a eu à travailler sur 13 dossiers pour le poste du président de la CENI et 27 dossiers pour le poste du vice-président de la CENI.
Le président du comité a souligné que leur travail a consisté à sélectionner, sur la base des critères définis par les textes, trois noms au niveau de chaque poste. Ce sont donc ces trois noms pour chaque poste que le comité a présenté au CNDP, qui à son tour, va proposer, après avis ses choix au Président de la République qui aura le dernier mot.
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Réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature : Plusieurs décrets pris portant nominations et affectations des magistrats
Le Président de la République, Chef de l’Etat, président du Conseil Supérieur de la Magistrature SE. Mohamed Bazoum, a présidé le jeudi 4 Août 2022 au Palais de la Présidence, la réunion dudit Conseil. A l’issue de cette instance, plusieurs décrets portant nominations et affectations des magistrats du parquet ainsi que dans les différentes juridictions et dans l’administration centrale ont été pris. (Lire ci-dessous une première partie des décisions issues du Conseil Supérieur de la Magistrature)
Décret portant nomination d’Avocats Généraux à la Cour de Cassation
Le Président de la République décrète :
Article premier : Sont nommés avocats généraux à la Cour de Cassation, les magistrats dont les noms suivent:
Madame Abdourahmane Amina Moussa, magistrat du grade exceptionnel 3ème échelon, matricule 65107/K, précédemment à l’Administration Centrale:
Monsieur Moutari Abdou, magistrat du grade exceptionnel 2ème échelon, matricule 61164/K, précédemment en service à la Haute Cour de Justice;
Article 2 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.
Article 3: Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux est chargé de l’exécution du présent décret qui abroge toutes dispositions antérieures contraires est publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Décret portant nomination d’un Avocat Général à la Cour des Comptes
Le Président de la République, sur proposition du ministre de la Justice, Garde des Sceaux décrète :
Article premier : Monsieur Ousmane Gourouza Magagi, magistrat du 1er grade 2ème échelon, matricule 68 756/X, de retour de détachement est nommé avocat général à la Cour des Comptes;
Article 2 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.
Article 3 : Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Décret portant nominations et affectations de magistrats du Parquet
Le Président de la République, sur proposition du ministre de la justice, hors du Conseil Supérieur de la Magistrature décrète :
Article premier : Les magistrats du parquet dont les noms suivent, reçoivent les nominations et affectations ci-après
COUR D’APPEL DE NIAMEY
Article 2 : Monsieur Salissou Chaibou, magistrat du 1er grade 2er échelon, matricule 71128/Y, précédemment Directeur Général des Affaires Judiciaires et des Sceaux au ministère de la Justice, est nommé Procureur général près la Cour d’Appel de Niamey en remplacement de Monsieur Abani Ahmed Mohamed appelé à d’autres fonctions:
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE HORS CLASSE DE NIAMEY
Article 3 : Madame Yacouba Halimatou Moumouni Alou, magistrat du 3ème grade 6 échelon, matricule 80451/U précédemment à l’administration centrale est nommé Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Niamey
COUR D’APPEL DE TAHOUA
Article 4 : Monsieur Abdoul Moumouni Hamidou, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, précédemment Premier substitut général près la Cour d’Appel de Tahoua est nommé Procureur Général près ladite Cour, poste vacant;
COUR D’APPEL DE ZINDER
Article 5: Monsieur Hama Iliassou, magistrat du 2ème grade 1er échelon, matricule 78719/S, précédemment Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tahoua est nommé Substitut général près la Cour d’Appel de Zinder, poste vacant;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE DIFFA
Article 6 : Monsieur Ibrahim Mahamadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 79403/W, précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Konni est nommé en cette même qualité près le Tribunal de Grande Instance de Diffa en remplacement de Monsieur El Hadji Abou Issa appelé à d’autres fonctions:
Article 7 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.
Article 8 : Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Décret portant nominations de conseillers au Conseil d’Etat
Le Président de la République, sur Proposition du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ; Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature ; décrète :
Article premier : Les magistrats dont les noms suivent, reçoivent les nominations et affectations ci-après :
Article 2 : Monsieur Hassane Djibo, magistrat du grade exceptionnel, 3ème échelon, matricule 61153/G , précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommé conseiller en service ordinaire au Conseil d’Etat ;
Article 3 : Monsieur Moussa Ibrahim Waziri , magistrat du 1er grade 2ème échelon, matricule 72558/F, précédemment inspecteur des services judiciaires et pénitentiaires ,est nommé conseiller en service ordinaire au Conseil d’Etat .
Décret portant nomination d’un conseiller à la Cour des Comptes
Le Président de la République, après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature décrète :
Article1er : Monsieur Abani Ahmed Mohamed, magistrat du 1ergrade 2èmeéchelon, matricule 72554/B, précédemment procureur général près la Cour d’Appel est nommé conseiller à la Cour des Comptes.
Décret portant nominations et affectations de magistrats aux Pôles Judiciaires Spécialisés de la Cour d’Appel de Niamey
Le Président de la République, sur proposition du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ; après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature ; décrète :
Article premier : Les magistrats du parquet dont les noms suivent, reçoivent les nominations et affectations ci-après :
COUR D’APPEL DE NIAMEY
POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE ECONOMIQUE ET FINANCIERE DE LA COUR D’APPEL DE NIAMEY
CHAMBRE DE CONTROLE
Article 2 : Monsieur Abdoulaye Idé, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 76792/B, est nommé président de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 3 : Monsieur Chégou Molli, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77174/G, est nommé membre de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 4 : Monsieur Abani Harouna Aboubacar, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77178/L est nommé membre de la Chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 5 : Monsieur Karimou Moutari, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77286/R, est nommé membre de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 6 : Monsieur Yayé Hassane, est nommé membre de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
CHAMBRE DE JUGEMENT
Article 7 : Monsieur Issoufou Yacouba, magistrat, du 2ème grade 4èmematricule 77173/F, est nommé président de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 8 : Monsieur Amadou Djibo, magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 78308 /N est nommé membre de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 9 : Monsieur Tahirou Soumana, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79306/N, est nommé membre de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 10 : Madame Hamadou Maimouna Abouba, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79312/T est nommé membre de la Chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseillère à ladite Cour ;
Article 11 : Monsieur Maman Sani Gandou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79294/ est nommé membre de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 12 : Monsieur Salifou Ali, magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 79423/A est nommé membre de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 13 : Monsieur Mamane Hamidine Abou, magistrat du 2ème grade 3ème échelon matricule 78309/P est nommé membre de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à, ladite Cour ;
POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME ET LA CRIMINALITE TRANSNATIONALE ORGANISEE DE LA COUR D’APPEL DE NIAMEY
CHAMBRE DE CONTROLE
Article 14 : Monsieur Hassane Madigouh, magistrat du 2ème grade 3ème échelon matricule 77190/G est nommé président de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 15 : Monsieur Manirou Maman, magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 77189/P, est nommé membre de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseillers à ladite Cour ;
Article 16 : Monsieur Saidou Seyni, magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 79303/S est nommé membre de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 17 : Monsieur Elhadji Amadou Barham, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79413/Y, est nommé de la chambre de contrôle du pôle judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée de la cour d’appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite poste vacant ;
Article 18 : Monsieur Sadou Karidio Djibo, magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 79302/S est nommé membre de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
CHAMBRE DE JUGEMENT
Article 19 : Monsieur Sally Boukari Ibrahim, magistrat du 1er grade 2ème échelon matricule 72555/C, est nommé président de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de vice-président de ladite Cour ;
Article 20 : Monsieur Maman Harissou Boubacar, magistrat du 2ème grade 3ème échelon matricule 77179/M est nommé membre de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 21 : Monsieur Abdou Malam Moussa, magistrat du 2ème grade 3ème échelon matricule 77176/J est nommé membre de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 22 : Madame Ahmadou Idrissa Zara Massi, magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 79313/U est nommée membre de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseillère à ladite Cour.
Décret Portant nominations de magistrats aux juridictions commerciales
Le Président de la République décrète :
Article premier : Les magistrats dont les noms suivent reçoivent les nominations et affections suivantes :
CHAMBRE COMMERCIALE DE LA COUR D’APPEL DE NIAMEY
Article 2 : Monsieur Alio Daouda, magistrat du 1er Grade 2ème échelon, matricule 71127/X, est président de la Chambre Commerciale de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de premier président de ladite Cour ;
Article 3 : Monsieur Abdoulye Idé, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 76792/B, est nommé membre de la Chambre Commerciale de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de président de ladite Cour ;
Article 4 : Monsieur Zakariyaou Seibou Daouda, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77171/D, est nommé membre de la chambre commerciale de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 5 : Monsieur Amadou Arbi, magistrat du 2ème grade 2èmeéchelon, matricule 77284/N est nommé membre de la chambre commerciale de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
TRIBUNAL DE COMMERCE DE NIAMEY
Article 6 : Monsieur Ali Gali, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80 463/Y, précédemment président du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I est nommé juge au Tribunal de Commerce de Niamey, poste vacant ;
Article 6 : Monsieur Almou Gondah Abdourahamane, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148481/K précédemment juge des mineurs au Tribunal de grande instance de Tillabéri est juge au Tribunal de Commerce de Niamey, poste vacant;
Article 7 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.
Article 8 : Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Lire aussi :
- Réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature (suite) : Plusieurs décrets pris portant nominations et affectations des magistrats
- Réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature : Suite du décret portant nominations et affectations des magistrats du siège
- Réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature : Suite et fin du décret portant nominations et affectations des magistrats du siège
ONEP
- Détails
- Catégorie : Politique
Réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature : Suite du décret portant nominations et affectations des magistrats du siège
Le Président de la République, Chef de l’Etat, président du Conseil Supérieur de la Magistrature SE. Mohamed Bazoum, a présidé le jeudi 4 Août 2022 au Palais de la Présidence, la réunion dudit Conseil. A l’issue de cette instance, plusieurs décrets portant nominations et affectations des magistrats du parquet ainsi que dans les différentes juridictions et dans l’administration centrale ont été pris. (Lire, ci-dessous, la suite du décret portant nominations et affectations des magistrats du siège)
COUR D’APPEL DE NIAMEY (Suite)
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I
Article 46: Monsieur Amadou Djibo Mamoudou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80471/Y, précédemment président du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I en remplacement de Monsieur Ali Gali appelé à d’autres fonctions ;
Article 47: Monsieur Illa Moumouni, magistrat du 3èmegrade 3ème échelon, matricule 139427/V, précédemment juge au Tribunal de grande instance de hors classe de Niamey, est nommé juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I , poste vacant ;
Tribunal D’Arrondissement Communal Niamey II
Article48: Monsieur Nani Soly Aboubacar Sidikou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97819/P précédemment juge au Tribunal de grande instance hors classe de Niamey est nommé président du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II en remplacement de Madame Assoumane Fatouma née Mamoudou Sadou appelée à d’autres fonctions ;
Article 49 : Monsieur Chaibou Ibrahim, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 100383/U, précédemment juge au Tribunal de grande instance hors classe de Niamey, est nommé Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’arrondissement communal Niamey II en remplacement de Madame Ibrahim Fatimata Nouhou Mahaman appelée à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III
Article 50: Monsieur Moussa Mahamadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 117066/H, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III,poste vacant ;
Article 51 : Madame Chabi Nana Fatchima, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161116/L, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Dosso, est nommée en cette même qualité au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III en remplacement de Monsieur Zabeirou Moussa appelé à d’autres fonctions ;
Article 52 : Monsieur Mahamadou Abdourahamane Housseini, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161126/N, précédemment juge au Tribunal de Grande instance Hors Classe de Niamey, est nommé substitut du Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III en remplacement de Monsieur Inoussa Bazanfaré appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV
Article 53: Monsieur Sani Harouna, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule100376/V, précédemment juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV est nommé président dudit Tribunal en remplacement de Monsieur Mahamane Moutari Gonda appelé à d’autres fonctions ;
Article 54 : Monsieur Halilou Mansour, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117064/F, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Say, est nommé juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement communal Niamey IV en remplacement de Monsieur Sani Harouna appelé à d’autres fonctions ;
Article 55 : Monsieur Mahaman Souley Zabeirou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule117069/L, précédemment juge d’instance au Tribunal d’instance de Kollo est nommé Procureur de la République Délégué au Tribunal d’arrondissement communal Niamey IV en remplacement de Madame Moctar Oumarou Ibrahim Maimouna appelée à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V
Article 56: Monsieur Seyni Djafara, magistrat du 3ème 6ème échelon, matricule 100371/P, précédemment juge des mineurs au Tribunal de grande instance de Tahoua est nommé président du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V en remplacement de Monsieur Amadou Djibo Mamoudou appelé à d’autres fonctions ;
Article 57: Madame Amadou Oumarou Amina, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 139431/R, précédemment substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Niamey, est nommée juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V en remplacement de Madame Ibrahim Saharatou Mounkaila appelée à d’autres fonctions ;
Article 58: Monsieur Mahaman Bachir Rabiou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117063/E précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa est nommé Procureur Délégué au Tribunal d’arrondissement communal Niamey V en remplacement de Madame Idrissa Djibo Maiga Rakiétou appelée à d’autres fonctions ;
Tribunal de Grande Instance de Dosso
Article 59 : Monsieur Goumbi Daouda, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79416/B, précédemment juge d’instruction du 3ème cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé vice-président du Tribunal de Grande Instance de Dosso en remplacement de Monsieur Sani Issoufou Abdoul Kadri appelé à d’autres fonctions ;
Article 60: Monsieur Laouali Sani, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117079/G, précédemment juge d’instruction du 2ème cabinet au Tribunal de Grande Instance de Dosso est nommé en cette même qualité au1er cabinet dudit Tribunal en remplacement de Monsieur Ali Moumouni Moussa appelé à d’autres fonctions ;
Article 61: Madame Mai Ali Fatoumata, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 139426/U précédemment juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance de Dosso est nommée juge d’instruction du 2ème cabinet audit tribunal en remplacement de Monsieur Laouali Sani appelé à d’autres fonctions ;
Article 62 : Monsieur Baba Ould Ahmed Hammad, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148434/N précédemment juge au Tribunal de grande instance de Dosso, est nommé juge des mineurs audit Tribunal en remplacement de Madame Mai Ali Fatoumata appelée à d’autres fonctions ;
Article 63 : Monsieur Rabiou Aboubacar Awalou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161141/M, précédemment substitut du Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’arrondissement communal Niamey III, est nommé juge au Tribunal de grande instance de Dosso en remplacement de Monsieur Baba Ould Ahmed Hammad appelé à d’autres fonctions ;
Article 64: Monsieur Aboubacar Ousmane Mahaman Noura, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148486/R, précédemment substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dosso, est nommé juge audit Tribunal en remplacement de Monsieur Ibinou Kassoum appelé à d’autres fonctions ;
Article 65 : Monsieur Issaka Sidibé Issoufou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117083/J, précédemment juge d’instance au tribunal de Madarounfa est nommé juge au tribunal de grande instance de Dosso ;
Article 66 : Monsieur Tankari Dambo Yahaya, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117085/L, précédemment juge d’instruction du 1er cabinet au Tribunal de grande instance d’Agadez est nommé Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dosso en remplacement de Monsieur Moussa Algoumat Alhassane appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Boboye
Article 67 : Monsieur Saidou Bachir, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 130081/Précédemment juge au tribunal de grande instance de Konni est nommé juge des mineurs au Tribunal de grande instance de Konni, est nommé juge d’instance au tribunal d’instance de Boboye en remplacement de Monsieur Maman Ibrah Mahamadou Nourou appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Dogondoutchi
Article 68_ : Monsieur Mamoudou Seydou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97976/D, précédemment Juge au Tribunal de grande instance hors classe de Niamey est nommé président du Tribunal de Doutchi en remplacement de Monsieur Oumarou Boubacar appelé à d’autres fonctions ;
Article 69 : Monsieur Laoual Malam Yacouba Moutari, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 117076/K précédemment juge au Tribunal de Grande Instance d’Agadez est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Doutchi en remplacement de Monsieur Maman Laminou, appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Falmey
Article 70 : Monsieur Seyni Issoufou Yacouba, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97829/S, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance hors classe de Niamey est nommé président du Tribunal d’Instance de Falmey en remplacement de Monsieur Abdoulaye Souleymane, appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Loga
Article 71 : Monsieur Adam Marka Mahaman Moustapha, magistrat du 3ème grade, 5ème échelon, matricule 130072/E, précédemment juge d’instruction du 2ème cabinet du Tribunal de Grande Instance d’Agadez est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Loga en remplacement de Monsieur Bozari Halidou appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal de Grande Instance de Tillabéri
Article 72: Monsieur Elhadji Abou Issa, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79409/C précédemment Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Diffa, est nommé Président du Tribunal de Grande Instance de Tillabéri en remplacement de Monsieur Salissou Mamane appelé à d’autres fonctions ;
Article 73: Monsieur Ibrahim Mahamadou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97964/Z, précédemment Président du Tribunal d’instance de Magaria, est nommé vice-président du Tribunal de Grande Instance de Tillabéri en remplacement de Elhadji Sahabi Assoumana appelé à d’autres fonctions ;
Article 74 : Monsieur Arbi Diori Hamadou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117073/G, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Mirriah est nommé juge d’instruction au Tribunal de grande instance de Tillabéri en remplacement de Madame Issa Halimatou Amadou appelée à d’autres fonctions ;
Article 75 : Monsieur Garba Issa, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 13935/V précédemment juge au Tribunal de grande instance de Maradi est nommé juge des mineurs au Tribunal de grande instance de Tillabéri en remplacement de Monsieur Almou Gondah Abdourahamane appelé à d’autres fonctions ;
Article 76 : Monsieur Kiari Chégou Abagi, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148480/J, précédemment substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Tahoua, est nommé juge au Tribunal de grande instance de Tillabéri en remplacement de Monsieur Issaka Sidikou appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Filingué
Article 77 : Monsieur Oumarou Mainassara, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97826/N, précédemment président du Tribunal d’instance d’Aguié est nommé président du Tribunal d’Instance de Filingué en remplacement de Monsieur Garba Maman Kabirou appelé à d’autres fonctions ;
Article 78 : Monsieur Inoussa Bazamfaré, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, précédemment substitut du procureur de la République délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Filingué en remplacement de Monsieur Seybou Moussa Harouna appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Kollo
Article 79 : Monsieur Garba Hamidine Dahirou, magistrat du 3ème grade 4ème échelon matricule 139438/Y, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tahoua est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Kollo en remplacement de Monsieur Mahaman Souley Zabeirou appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Ouallam
Article 80 : Monsieur Ali Moussa Moumouni, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100392/V, précédemment juge d’instruction du 1er cabinet au Tribunal de Grande Instance de Dosso est nommé président du Tribunal d’Instance de Ouallam en remplacement de Monsieur Mahamadou Mourtala appelé à d’autres fonctions ;
Article 81 : Monsieur Rabiou Balla Nouredine, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 130068/J précédemment juge d’instance au Tribunal d’instance de Tchirozérine est nommé en cette même qualité au Tribunal d’instance de Ouallam en remplacement de Monsieur Idrissa Mahamadou Abass appelé à d’autres fonctions
Tribunal d’Instance de Say
Article 82: Monsieur Gonda Mahamane Moutari, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 117063/E précédemment président du Tribunal d’arrondissement communal Niamey IV est nommé président du Tribunal d’Instance de Say en remplacement de Monsieur Maman Ali Ali appelé à d’autres fonctions ;
Article 82 : Monsieur Badjo Seyni Khaled, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130075/H, précédemment juge d’instance de Madaoua, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’instance de Say en remplacement de Monsieur Halilou Mansour appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Téra
Article 83 : Monsieur Issaka Sidikou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100375/U, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Tillabéri est nommé Procureur Délégué près le Tribunal d’Instance de Téra en remplacement de Monsieur Wakasso Hassan appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Torodi
Article 84 : Monsieur Harouna Hamidou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon matricule 80473/A précédemment Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Instance de Madaoua est nommé Président du Tribunal d’instance de Torodi en remplacement de Monsieur Illiassou Mahamadou appelé à d’autres fonctions.
ONEP
- Détails
- Catégorie : Politique
Réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature : Suite et fin du décret portant nominations et affectations des magistrats du siège
Le Président de la République, Chef de l’Etat, président du Conseil Supérieur de la Magistrature SE. Mohamed Bazoum, a présidé le jeudi 4 Août 2022 au Palais de la Présidence, la réunion dudit Conseil. A l’issue de cette instance, plusieurs décrets portant nominations et affectations des magistrats du parquet ainsi que dans les différentes juridictions et dans l’administration centrale ont été pris. (Lire, ci-dessous, la suite et fin du décret portant nominations et affectations des magistrats du siège)
COUR D’APPEL DE TAHOUA
Articl e 85 : Monsieur Boubacar Oumarou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79315/W, précédemment président du Tribunal d’instance de Doutchi est nommé Conseiller à la cour d’appel de Tahoua ;
Article 86 : Monsieur Barakou Sabane Salifou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79417/C, précédemment vice-président du Tribunal de grande instance d’Arlit est nommé conseiller à la cour d’appel de Tahoua ;
Article 87 : Monsieur Nouhou Soumaila Abdourahamane, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79420/X précédemment conseiller à la cour d’appel de Niamey est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Tahoua ;
Article 88 : Monsieur Mamadou Aboubacar, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79316/X, précédemment en service à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua ;
Article 89 : Monsieur Sani Abdoul Kadri Issoufou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79395/N, précédemment vice-président du Tribunal de Grande Instance de Dosso est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua ;
Article 90 : Monsieur Modi Adamou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79405/Y précédemment vice-président du Tribunal de grande instance de Konni est nommé conseiller à la cour d’appel de Tahoua ;
Article 91: Monsieur Oumar Sidi, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, précédemment conseiller à la cour d’appel de Zinder est nommé 1er substitut général près la Cour d’Appel de Tahoua en remplacement de Monsieur Abdoulmoumouni Hamidou appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal de Grande Instance de Tahoua
Article 92 : Monsieur Sani Ousseini, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79408/A, précédemment juge au Tribunal de grande instance hors classe de Niamey est nommé Président du Tribunal de grande instance de Tahoua en remplacement de Monsieur Soumana Tahirou appelé à d’autres fonctions ;
Article 93 : Monsieur Oumarou Hamissou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79397/R, précédemment vice-président du Tribunal de grande instance de Maradi est nommé Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Tahoua en remplacement de Monsieur Hama Illiassou appelé à d’autres fonctions ;
Article 94 : Monsieur Rabo Mahamane Mourtala, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117068/K, précédemment juge des mineurs au Tribunal de grande instance d’Agadez, est nommé juge d’instruction du 1er cabinet au Tribunal de grande instance de Tahoua en remplacement de Monsieur Hato Ailal Amadou appelé à d’autres fonctions ;
Article 95: Monsieur Mahamadou Boubacar Bello, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130078/L précédemment juge au Tribunal de grande instance de Tahoua est nommé juge des mineurs audit Tribunal en remplacement de Monsieur Djafara Seyni appelé à d’autres fonctions ;
Article 96 : Monsieur Issa Amadou Mahaman Badamassi, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 139433/T, précédemment juge d’instance de Tchintabaraden, est nommé juge au Tribunal de grande instance de Tahoua en remplacement de Monsieur Mahamadou Boubacar Bello appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance d’Abalak
Article 97 : Monsieur Amadou Abdoul Kader, magistrat du 3ème grade 5ème échelon matricule 117072/F, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Tahoua est nommé président du Tribunal d’Instance d’Abalak ;
Article 98 : Monsieur Hamadou Hamani Hantarou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161129/S, précédemment juge au Tribunal de grande instance de Konni est nommé juge d’instance au tribunal d’instance de d’Abalak en remplacement de monsieur Rabiou Abdou Kassimou, appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance d’Iléla
Article 99 ; Monsieur Sahirou Abdou Mahaman Sani magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 130076/J, précédemment juge d’instance de Matamèye est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance d’Illéla en remplacement de Monsieur Maman Salmon Kanta appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Keita
Article 100 : Monsieur Idi Ibrahim, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97830/J, précédemment vice-président du Tribunal de grande instance de Diffa, est nommé président du Tribunal d’Instance de Keita en remplacement de Monsieur Yacouba Mohamed appelé à d’autres fonctions ;
Article 101: Monsieur Abouzeidi Sani, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130064/E précédemment juge d’instance de Guidan Roumdji est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Keita en remplacement de Monsieur Bagna Abdoul Nasser Abdourahmane appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Tchintabaraden
Article 102: Monsieur Hassan Wakasso, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80468/D précédemment Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Instance de Téra est nommé Président du Tribunal d’Instance de Tchintabaraden en remplacement de Monsieur Idrissa Mamoudou appelé à d’autres fonctions ;
Article 103 : Monsieur Nahantchi Baoua Salha, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148487/S précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal d’Instance de Konni est nommé juge d’instance au tribunal d’instance de Tchintabaraden, en remplacement de Monsieur Issa Amadou Maman Badamassi appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE KONNI
Article 104 : Monsieur Gogé Lawan, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79403/W, précédemment conseiller à la cour d’appel de Niamey est nommé président du Tribunal de grande instance de Konni en remplacement de Monsieur Maman Hamidine Abou, appelé à d’autres fonctions ;
Article 105: Monsieur Miko Idi, magistrat du 2ème grade 1er échelon matricule 97812/G, précédemment Procureur de la République près le Tribunal d’Instance d’Arlit est nommé vice-président du Tribunal de Grande Instance de Konni en remplacement de Monsieur Modi Adamou appelé à d’autres fonctions ;
Article 106 : Monsieur Karimoun Saloufou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117082/H précédemment à l’administration centrale est nommé juge d’instruction au tribunal de grande instance de Konni en remplacement de monsieur Mohamed Najim Allamayafa Ababa , appelé à d’autres fonction ;
Article 107 : Monsieur Abdou Koundo Yacoubou, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148489/U, précédemment substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Maradi est nommé juge des mineurs au Tribunal de grande instance Konni en remplacement de Monsieur Saidou Bac appelé à d’autres fonctions ;
Article108 : Monsieur Maman Waziri, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97969/E, précédemment président du Tribunal d’Instance de Gouré est nommé procureur de la République près le tribunal de grande instance de Konni en remplacement de monsieur Ibrahim Mahamadou , appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Bouza
Article109: Monsieur Harou Issoufou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80460/V, précédemment président du Tribunal d’Instance d’Iférouane, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Bouza en remplacement de Monsieur Garba Chaibou appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Madaoua
Article 110 : Monsieur Idi Daouda Ali, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, précédemment juge d’instruction du 1er cabinet au Tribunal de Grande Instance de Maradi, est nommé président du Tribunal d’Instance de Madaoua en remplacement de Monsieur Zakari Ibrahim appelé à d’autres fonctions ;
Article111 : Monsieur Boukar Abatcha Abdoul Kader, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 139430/P précédemment juge des mineurs au Tribunal de grande instance de Zinder est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Madaoua en remplacement de Monsieur Badjo Seyni Khaled appelé à d’autres fonctions ;
Article 112 : Monsieur Ibinou Kassoum, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100373/S, précédemment juge au Tribunal de grande de Dosso, est nommé Procureur de la
République Délégué près le Tribunal d’instance de Madaoua en remplacement de Monsieur Harouna Hamidou appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal de Grande Instance d’Agadez
Article 113 : Monsieur Illiassou Mahamadou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79418/D, précédemment président du tribunal d’instance de Torodi est nommé président du tribunal de grande instance d’Agadez, en remplacement de monsieur Moussa Abdoul Kadri, appelé à d’autres fonctions;
Article 114 : Monsieur Boukari Souley Abdoul Azizou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100387/Y, précédemment juge d’instruction au Tribunal de grande instance d’Arlit , est nommé juge d’instruction du 1er cabinet au Tribunal de Grande Instance d’Agadez, en remplacement de Monsieur Tankari Dambo Yahaya appelé à d’autres fonctions ;
Article 115: Monsieur Rabiou Kassimou Abdou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule précédemment juge d’instance d’Abalak est nommé juge d’instruction du 2ème cabinet au Tribunal de Grande Instance d’Agadez en remplacement de Monsieur Adam Marka Mahaman Moustapha appelé à d’autres fonctions;
Article 116 : Monsieur Boucar Bacha Diop, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 130073/F, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Tessaoua est nommé juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance d’Agadez en remplacement de Monsieur Rabo Mahamdou Mourtala, appelé à d’autres fonctions:
Tribunal d’Instance d’Iférouane
Article 117: Monsieur Sidi Salam Moctar, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100391/U, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Mayahi est nommé président du Tribunal d’Instance d’Iférouane en remplacement de Monsieur Harou Issoufou appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Tchirozérine
Article118: Monsieur Abdou Elhadji Ousmane, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 74234/G, précédemment juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance d’Arlit est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Tchirozérine en remplacement de Monsieur Rabiou Balla Nouredine appelé àd’autres fonctions ;
Tribunal de Grande Instance d’Arlit
Article 119: Monsieur Idrissa Mamoudou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79387/N précédemment président du Tribunal d’Instance de Tchintabaraden est nommé président du Tribunal de Grande Instance d’Arlit en remplacement de Monsieur Elhadji Amadou Barham appelé à d’autres fonctions ;
Article 120 : Monsieur Abdou Also, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97828/R, précédemment président du Tribunal d’instance de Mayahi est nommé vice-président du Tribunal de grande instance d’Arlit en remplacement de Monsieur Barakou Sabane Salifou appelé à d’autres fonctions ;
Article 121 : Monsieur Saidou Sahabi, magistrat du 3ème grade 1er échelon précédemment juge au Tribunal de grande instance d’Arlit est nommé juge des mineurs audit Tribunal en remplacement de Monsieur Oumane Elhadji Abdou appelé à d’autres fonctions ;
Article 122 : Monsieur Zakari Yacouba Mamane Sani, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97973/A, précédemment Président du Tribunal d’instance de Guidan Roumdji est nommé Procureur de la République près le Tribunal de grande instance d’Arlit en remplacement de Monsieur Miko Idi appelé à d’autres fonctions ;
COUR D’APPEL DE ZINDER
Article 123 : Monsieur Douma Hamidou Moussa, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 72556/D, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua est nommé vice-président de la cour d’appel de Zinder en remplacement de Monsieur Ousmane Souleymane appelé à d’autres fonctions ;
Article 124: Monsieur Harouna Laouali, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 78313/K précédemment conseiller à la Cour d’appel de Tahoua est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Zinder en remplacement de Monsieur Yayé Hassane appelé à d’autres fonctions ;
Article 125 : Monsieur Salissou Mamane, magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 79310/R précédemment président du Tribunal de grande instance de Tillabéri est nommé conseiller à la Cour d’appel de Zinder en remplacement de Monsieur Seyni Saidou appelé à d’autres fonctions ;
Article 126 : Monsieur Moussa Abdoul Kadri, magistrat du 2ème grade 3ème échelon , matricule 79305/U, précédemment président du tribunal de grande instance d’Agadez est nommé conseiller à la cour d’appel de Zinder, poste vacant ;
Article 127 : Monsieur Yacouba Issaka, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79419/E précédemment président du Tribunal d’instance de Mirriah est nommé conseiller à la cour d’appel de Zinder, poste vacant ;
Article 128 : Monsieur Ousmane Souleymane, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 74260/D précédemment vice-président de la cour d’appel de Zinder est nommé Procureur général près ladite cour poste vacant ;
Tribunal de Grande Instance de Zinder
Article 128 : Monsieur Hato Ailal Amadou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117065/G, précédemment juge d’instruction du 1er cabinet du Tribunal de Grande Instance de Tahoua est nommé en cette même au tribunal de grande instance de Zinder, en remplacement de Monsieur Abarimi Moustapha, appelé à d’autres fonctions;
Article 129 : Monsieur Soumana Sakari Abdou, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 139428/W, précédemment juge au tribunal de grande instance de Zinder, est nommé juge d’instruction du deuxième dudit tribunal, appelé à en remplacement de Monsieur Souley Laouali Harouna ;
Article 130 : Monsieur Lawali Tabaraou, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 139425/T, précédemment juge au Tribunal de grande instance de Zinder est nommé juge des mineurs audit Tribunal en remplacement de Monsieur Boukar Abatchia Abdoul Kader appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Magaria
Article 131 : Monsieur Issaka Mahamadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80478/S, précédemment Procureur Délégué près le Tribunal d’Instance de Magaria est nommé Président dudit Tribunal en remplacement de Monsieur Ibrahim Mahamadou appelé à d’autres fonctions ;
Article 132: Monsieur Idi Mahaman Aminou, magistrat du 3ème grade 1eréchelon, matricule 161145/S précédemment Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Niamey est nommé juge d’instance au Tribunal d’instance de Magaria en remplacement de Monsieur Alzouma Ibrahim Yacouba appelé à d’autres fonctions ;
Article 133 : Monsieur Elhadj Yahaya Salha, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100385/W précédemment juge au Tribunal d’instance de Gouré est nommé Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’instance de Magaria en remplacement de Monsieur Issaka Mahamadou appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Gouré
Article 134 : Monsieur Mohamed Bello Abdoullahi ,magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80472/Z, précédemment Président du Tribunal d’Instance de Tessaoua est nommé en cette même qualité au Tribunal d’instance de Gouré en remplacement de Monsieur Wazir Maman appelé à d’autres fonctions ;
Article 135 : Monsieur Elhadji Issa Saidou, magistrat du 3ème grade 5èmeéchelon, matricule 11708/F, précédemment juge d’instance de Dakoro est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Gouré en remplacement de Monsieur El Hadji Yahaya Salha appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Mirriah
Article 136 : Monsieur Abarimi Moustapha, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100386/X précédemment juge d’instruction du 1er cabinet du Tribunal de grande instance de Zinder est nommé président du Tribunal d’instance de Mirriah en remplacement de Monsieur Yacouba Issaka appelé à d’autres fonctions ;
Article 137: Monsieur Moussa Algoumat Alhassane, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148479/S précédemment substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dosso est nommé juge d’instance de Mirriah en remplacement de Monsieur Arbi Diori Hamadou appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Matamèye
Article 138 : Monsieur Maman Kanta Salmon, magistrat du 3èmegrade 4ème échelon, matricule 139439/Z, précédemment juge d’instance au Tribunal d’instance d’Illéla est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Matamèye en remplacement de Monsieur Sahirou Abdou Mahaman Sani appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Belbédji
Article 139:Monsieur Alzouma Yacouba Abdoulaye, magistrat du 3ème grade 6ème échelon matricule 100381/S, précédemment juge d’instance de Magaria est nommé président du tribunal d’instance de Belbedji, création ;
Article 140:Monsieur Amadou Moustapha Mohamed, magistrat du 3ème grade5èmeéchelon, matricule 130063/D, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Maradi est nommé juge d’instance au Tribunal d’instance de Belbéji, création ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE DIFFA
Article 141 : Monsieur Garba Mamane Kabirou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97821/H, précédemment président du Tribunal d’instance de Filingué est nommé vice-président du Tribunal de grande instance de Diffa en remplacement de Monsieur Idi Ibrahim appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE MARADI
Article 142 : Monsieur Mourtala Mahamadou magistrat du 2ème grade 1er échelon, matricule 97818/N, précédemment Président du Tribunal d’instance de Ouallam est nommé vice-président du tribunal de grande instance de Maradi en remplacement de Monsieur Oumarou Hamissou, appelé à d’autres fonctions ;
Article143 : Madame Ibrahim Mounkaila Saharatou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 117078/M, précédemment juge d’instruction au Tribunal d’arrondissement communal Niamey V est nommée juge d’instruction du 1er cabinet au Tribunal de Grande Instance de Maradi en remplacement de Monsieur Idi Daouda Ali appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Dakoro
Article 144 : Monsieur Laouali Souley Harouna, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117424/S précédemment juge d’instruction du 2èmecabinet du Tribunal de grande instance de Zinder est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Dakoro en remplacement de Monsieur El Hadji Issa Saidou appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Guidan-Roumdji
Article 145 : Monsieur Daouda Hamadou, magistrat du 3ème grade 6èmeéchelon, matricule 80454/X, précédemment juge d’instruction au Tribunal de grande instance hors classe de Niamey est nommé président du Tribunal d’Instance de Guidan Roumdji en remplacement de Monsieur Zakari Yacouba Mamane Sani appelé à d’autres fonctions ;
Article 146 : Monsieur Moussa Seybou Harouna magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 130071/D, précédemment juge d’instance de Filingué est nommé en cette même qualité au Tribunal d’instance de Guidan Roumdji en remplacement de Monsieur Abouzeidi Sani appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Madarounfa
Article 147 : Monsieur Yacouba Kona Boubacar, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161144/R, précédemment Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Niamey est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Madarounfa en remplacement de Monsieur Sidibé Issaka Issoufou appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Mayahi
Article 148 : Monsieur Ibrahim Hama Morou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80458/B, précédemment Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Instance de Tessaoua est nommé Président du Tribunal d’Instance de Mayahi en remplacement de Monsieur Abdou Also appelé à d’autres fonctions ;
Article 149 : Monsieur Ado Sarkin Faoua, magistrat du 3ème grade 2èmeéchelon, matricule 148482/L précédemment juge au Tribunal de grande instance de Konni est nommé juge d’instance de Mayahi en remplacement de Monsieur Sidi Salam Moctar appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’instance d’Aguié
Article 150 : Monsieur Ali Soffo Issaka, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 89458/P, précédemment Premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Konni est nommé président d’instance au Tribunal d’Instance d’Aguié en remplacement de Monsieur Oumarou Mainassara appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Tessaoua
Article 151 : Monsieur Boubacar Amadou Souleymane, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80461/N, précédemment Premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé président du Tribunal d’Instance de Tessaoua en remplacement de Monsieur Mohamed Bello Abdoullahi appelé à d’autres fonctions ;
Article 152: Monsieur Moustapha Ousmane, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130079/N précédemment substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Maradi est nommé juge d’instance de Tessaoua en remplacement de Monsieur Boukar Bacha Diop appelé à d’autres fonctions ;
Article 153 : Monsieur Bozari Halidou, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 130065/F précédemment juge d’instance de Loga, est nommé Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’instance de Tessaoua en remplacement de Monsieur Ibrahim Hama Morou appelé à d’autres fonctions.
Article 154 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.
Article 155 : Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est Chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.
- Détails
- Catégorie : Politique
Réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature (suite) : Plusieurs décrets pris portant nominations et affectations des magistrats
Le Président de la République, Chef de l’Etat, président du Conseil Supérieur de la Magistrature SE. Mohamed Bazoum, a présidé le jeudi 4 Août 2022 au Palais de la Présidence, la réunion dudit Conseil. A l’issue de cette instance, plusieurs décrets portant nominations et affectations des magistrats du parquet ainsi que dans les différentes juridictions et dans l’administration centrale ont été pris.
(Lire, ci-dessous, la 2ème partie des décisions issues du Conseil Supérieur de la Magistrature du 4 août dernier)
Décret portant nomination du président de la Chambre de Contrôle du Tribunal Militaire
Le Président de la République, sur proposition du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux et après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature, décrète :Article premier : Monsieur Aboubacar Harouna Abani, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77178/L conseiller à la Cour d’Appel de Niamey est nommé président de la Chambre de Contrôle de l’Instruction du Tribunal Militaire en remplacement de Monsieur Ibro Aboubacar appelé à d’autres fonctions;
Article 2 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.
Article 3 : Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Décret mettant des magistrats à la disposition de l’Administration Centrale du Ministère de la Justice
Le Président de la République, après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature, décrète :
Article premier : Les magistrats dont les noms suivent sont mis à la disposition de l’administration centrale du Ministère de la Justice.
Article 2 : Monsieur Djibrillou Manzo, magistrat du grade exceptionnel ,3ème échelon, matricule 59167/R, précédemment inspecteur des services judiciaires et pénitentiaires ;
Article 3 : Monsieur Mahamane Hassan, magistrat du 1er grade ,2ème échelon, matricule 65111/F, précédemment inspecteur des services judiciaires et pénitentiaires ;
Article 4: Monsieur Ayouba Hassane, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 74262/F, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Niamey ;
Article 5 : Monsieur Ibro Aboubacar, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 74265/J, précédemment conseillère à la Cour d’Appel de Niamey ;
Article 6 : Monsieur Alichina Maman Sani, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 78315/M, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Niamey ;
Article 7 : Monsieur Abdou Idi, magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 77188/N,précédemment Conseiller à la Cour d’Appel de Niamey ;
Article 8 : Madame Djibo Amina Issaka, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79415/A, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey;
Article 9 : Monsieur Garba Chaibou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule97820/G, précédemment président du Tribunal d’Instance de Bouza ;
Article 10 : Monsieur Yacouba Mohamed, magistrat du 2ème grade 2ème échelon,matricule 97832/L, précédemment président du Tribunal d’Instance de Keita ;
Article 11 : Monsieur Abdourahamani Boureima, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97963/Y, précédemment président du Tribunal d’Instance d’Abalack
Article 12 : Monsieur El Hadji Alou Abdoulaye, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79402/V, précédemment 1er substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tillaberi ;
Article 13 : Monsieur Ballama El Hadji Abdou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161769/B nouvellement intégré ;
Article 14: Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est Chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Décret portant nominations et affectations des magistrats du siège
Le Président de la République, sur proposition du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ; après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature ; décrète
Article premier : Les magistrats dont les noms suivent, reçoivent les nominations et affectations ci-après :
COUR D’APPEL DE NIAMEY
Article 2 : Monsieur Mahaman Harissou Moussa Boubacar, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77179/M, de retour de détachement est nommé conseillerà la Cour d’Appel de Niamey;
Article 3 : Monsieur Abdou Malam Moussa, magistrat de 2ème grade 3ème échelon, matricule 77176/J, précédemment 1er vice-président du Tribunal de grande instance hors classe de Niamey, est nommé conseiller à la Cour d’appel de Niamey en remplacement de Monsieur Abdou Idi appelé à d’autres fonctions ;
Article 4 : Monsieur Amadou Arbi, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 77284/N précédemment conseiller à la cour d’appel de Tahoua, est nommé en cette même qualité à la cour d’appel de Niamey, poste vacant ;
Article 5 : Monsieur Mamane Hamidine Abou, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 78309/P, précédemment président du Tribunal de Grande Instance de Konni est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey ;
Article 6 : Monsieur Moussa Harouna, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 78325/F, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Niamey ;
Article 7: Monsieur Yayé Hassan, magistrat du 2ème grade 1er échelon, matricule 77221/X, précédemment conseiller à la cour d’appel de Zinder est nommé en cette même qualité à la cour d’appel de Niamey, poste vacant ;
Article 8 : Monsieur Seyni Saidou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79303/S, précédemment conseiller à la cour d’appel de Zinder est nommé en cette même qualité à la cour d’appel de Niamey ;
Article 9 : Madame Hamadou Maimouna Abouba, magistrat du 2ème grade 2èmeéchelon, matricule 79312/T, précédemment juge d’instruction du 1er cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommée conseillère à la Cour d’Appel de Niamey ;
Article 10 : Monsieur Maman Sani Gandou, magistrat du 2ème grade, 2èmeéchelon, matricule 79294/H, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey ;
Article 11 : Madame Ahmadou Zara Massi, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79313/U, de retour de détachement est nommée conseillère à la Cour d’Appel de Niamey ;
Article 12 : Monsieur Sadou Karidjo Djibo, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79304/T, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Niamey ;
Article 13 : Monsieur Tahirou Soumana, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79418/D, précédemment président du Tribunal de grande instance de Tahoua est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant ;
Article 14 : Elhadji Sahabi Assoumana, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79424/B, précédemment vice-président du Tribunal de grande instance de Tillabéri est nommé conseiller à la cour d’appel de Niamey, poste vacant.
Article 15 : Elhadji Amadou Barham, magistrat du 2èmegrade 2ème échelon, matricule 79413/Y, précédemment président du tribunal de grande instance d’Arlit, est nommé conseiller à la cour d’appel de Niamey, poste vacant ;
Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey
Article 16 : Monsieur Ibrahim Aboubacar, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 78318/R, précédemment 2ème vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé 1er vice-président dudit Tribunal en remplacement de Monsieur Abdou Malam Moussa appelé à d’autres fonctions ;
Article17 : Monsieur Souley Yacouba, magistrat du 2ème grade 1er échelon matricule 79301/P, précédemment conseiller à la cour d’appel de Zinder est nommé 2ème vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Ibrahim Aboubacar appelé à d’autres fonctions ;
Article 18 : Monsieur Zakari Ibrahim, magistrat 3ème grade6ème échelon, matricule 97968/D, précédemment président du Tribunal d’instance de Madaoua est nommé juge d’instruction du 1er cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Madame Hammadou Maimouna Abouba, appelée à d’autres fonctions ;
Article 19 : Madame Issa Halimatou Amadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80445/W précédemment juge d’instruction au Tribunal de grande instance de Tillabéri est nommée juge d’instruction du 2ème cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Aboubacar Assoumana appelé à d’autres fonctions ;
Article 20 : Madame Assoumane née Fatouma Sadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80462/X, précédemment présidente du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II est nommée juge d’instruction du 3ème cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Goumbi Daouda appelé à d’autres fonctions ;
Article 21 : Monsieur Mamane Laminou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117061/C, précédemment Juge d’Instance de Doutchi est nommé juge d’instruction du 4ème cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Adji Adam appelé à d’autres fonctions ;
Article 22: Monsieur Maman Ibrah Mahamadou Nourou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130062/C précédemment juge d’instance de Boboye est nommé juge d’instruction du 5ème cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Ali Issa Djibo appelé à d’autres fonctions ;
Article 23 : Monsieur Dicko Abdourahmane, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 79415/A, précédemment Premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey;
Article 24 : Monsieur Abdoulaye Souleymane, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80478/S précédemment président du Tribunal d’instance de Falmey est nommé juge au Tribunal de grande instance hors classe de Niamey ;
Article 25 : Monsieur Bagna Abdourahmane Abdoul Nasser, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100389/A, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Keita est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 26 : Monsieur Mahamadou Idrissa Abass, magistrat du 3ème grade 6ème échelon matricule 117075/J précédemment juge d’instance au Tribunal d’instance de Ouallam est nommé substitut du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Niamey ;
Article 27 : Madame Idrissa Djibo Sidia Maiga Rakiétou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117084/K précédemment Procureure de la République Déléguée près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V est nommée juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 28: Madame Moctar Oumarou Ibrahim Maimouna, magistrat du 3ème grade4èmeéchelon, matricule 139434/U, précédemment Procureure de la République Déléguée près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV est nommée juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey;
Article 29: Madame Ibrahim Fatoumata Nouhou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130077/K, précédemment Procureure de la République Déléguée près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II,est nommée juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 30 : Monsieur Amadou Djibo Souley, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97975/C, précédemment juge au Pôle Economique et Financier au Tribunal de Grande Instance de Niamey est nommé 1er Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Boubacar Amadou Souleymane appelée à d’autres fonctions;
Article 31 : Madame Abdourahamane Nafissatou Youssouf Wassididen, magistrat du 3ème grade 1er échelon matricule 161149/W, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Tillabéri est nommée substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Pole judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée
Article 32 : Monsieur Souley Yacouba, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79301/P est président de la chambre correctionnelle du pôle judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée cumulativement avec ses fonctions de deuxième vice-président du tribunal de grande instance hors classe de Niamey ;
Article 33 : Monsieur Adji Adam, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100370/N est nommé juge d’instruction du 1er cabinet du pole judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ;
Article 34 : Monsieur Ali Issa Djibo, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 100382/T est nommé juge d’instruction du 2ème cabinet du pole judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ;
Article 35 : Monsieur Soumana Younoussi, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130067/H est juge d’instruction du 3ème cabinet du pole judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ;
Article 36. Monsieur Dicko Abdourahamane, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97823/K est nommé juge au pôle spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ;
Article 37 : Monsieur Bagna Abdourahamane Abdoul Nasser, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100389/A, est nommé juge au pôle spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ;
Article 38 : Madame Konaté Maimouna Kouloungou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130061/B est nommée juge au pôle spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ;
Article 39 : Monsieur Amadou Djibo Souley, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97975/C est nommé Substitut du Procureur de la République près le pôle judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée cumulativement avec ses fonctions du premier substitut du procureur de la République près le tribunal de grande instance hors classe de Niamey;
Pole judiciaire spécialisé en matière économique et financière
Article 40 : Monsieur Ibrahim Aboubacar, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, 1er vice-président du Tribunal de grande instance hors classe de Niamey, est nommé président de la chambre correctionnelle du pole judiciaire spécialisé en matière économique et financière ;
Article 41 : Monsieur Assoumana Aboubacar, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80474/B, est nommé juge d’instruction du 1er cabinet d’instruction du pole judiciaire spécialisé en matière économique et financière ;
Article 42 : Monsieur Mamane Ali Ali, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80465/A précédemment président du Tribunal d’instance de Say est nommé juge d’instruction du 2ème Cabinet d’instruction du pole judiciaire spécialisé en matière économique et financière, en remplacement de monsieur Hamadou Daouda, appelé à d’autres fonctions;
Article 43 : Mohamed Najim Allamayafa Ababa, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117077/L, précédemment juge d’instruction au Tribunal de grande instance de Konni, est nommé juge du 3ème cabinet d’instruction du pole judiciaire spécialisé en matière économique et financière du Tribunal de grande instance hors classe de Niamey, création ;
Article 44 : Monsieur Saley Ouali Ibrahim, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79421/Y est nommé juge au pôle judiciaire spécialisé en matière économique et financière cumulativement avec ses fonctions de juge au tribunal de grande instance hors classe de Niamey ;
Article 45 : Monsieur Abdoulaye Souleymane magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80478/S est nommé juge au pôle judiciaire spécialisé en matière économique et financière cumulativement avec ses fonctions de juge au tribunal de grande instance hors classe de Niamey;
(A suivre)
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Réunion du dialogue politique entre le Niger et l’Union Européenne : Echanges entre les deux parties
Le ministère des Affaires Etrangères, en partenariat avec l’Union Européenne (UE), a organisé hier après-midi à l’Hôtel Bravia une réunion du dialogue politique entre le Niger et l’Union Européenne. Cette réunion a été marquée par la présence du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur, M. Kalla Ankouraou, de l’ambassadeur de l’Union Européenne en République du Niger, SE Mme Denisa-Elena IONETE, du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Mohamed Bazoum, du ministre de l'Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, M. Mohamed Ben Omar, du ministre délégué au Budget, M. Ahmed Jidoud, du président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me Issaka Souna, ainsi que plusieurs autres acteurs accompagnant le Niger dans ce processus.
Mamane Abdoulaye
04 octobre 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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Réunion du G5 du Sahel à New York, aux Etats Unis d’Amérique : le Chef de l’Etat a quitté Niamey, hier matin
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, a quitté Niamey, hier dimanche 17 septembre 207, dans la matinée à destination de New York, aux Etats Unis d’Amérique où il participera à la Réunion du G5 du Sahel prévue du 18 au 19 septembre 2017.
A son départ de l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, le président Issoufou a été salué par les présidents des institutions, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que plusieurs personnalités civiles et militaires avant d’être accompagné au pied de la passerelle par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, M. Mohamed Bazoum, assurant l’intérim du Premier ministre, chef du gouvernement.
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Réunion du virtuelle du Conseil de sécurité de l’ONU sur les technologies de l’information et de la communication : Le Premier Ministre plaide pour la mise en place d’une architecture numérique mondiale plus équitable et un cyber espace plus sûr
Le Conseil de Sécurité de l’ONU, sous la présidence de la République d’Estonie, a organisé hier une réunion virtuelle sur les technologies de l’information et de la communication. Le premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a participé à cette rencontre virtuelle qui vise à aider les Etats à une utilisation pacifique des TIC et à assurer la stabilité dans le cyber espace. Ce thème voulu par la présidence actuelle du Conseil de Sécurité, témoigne de l’importance que prennent les technologies de l’information et de la communication dans le développement mondial.
Lors de la réunion, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a souligné que le cyber espace est devenu aujourd’hui un enjeu de géopolitique permettant aux différentes nations d’avancer leurs sphères d’influence tant au niveau économique que culturel. Cette révolution économique qui a tant rapproché les nations en éliminant les frontières, a aussi ouvert la voie à de nouveaux défis de souveraineté dus à la nature extraterritoriale de ses lois. «De la même manière que cet espace peut renforcer nos démocraties en donnant une plateforme et un moyen à toutes les voix de se faire entendre, même les dissidents, cet espace peut également s’avérer un lieu de litige pour des acteurs et groupements criminels dont le seul but est de déstabiliser nos nations», a-t-il dit.
Le Premier ministre recommande ainsi de combler la fracture numérique qui existe entre les nations, et principalement avec le continent africain où les ¾ des habitants n’ont pas un accès suffisant à l’internet ou n’y ont pas accès. Pour lui, cette situation déjà mentionnée par les experts, est un facteur aggravant de la paupérisation des populations et dont l’impact «se répercute sur tout le monde et dans chaque composante de la société, de la santé au bien-être économique, en passant par l’éducation». On ne peut espérer un cyber espace ainsi protégé, a-t-il déclaré, sans pour autant nous assurer d’une équité numérique.
En deuxième recommandation, M Ouhoumoudou Mahamadou a demandé de développer une architecture numérique mondiale «à travers une approche intégrée et coordonnée qui permettrait d’identifier de manière claire les règles de droit international applicables au cyber espace dans des domaines aussi vaste que la santé, le droit international humanitaire, les processus électoraux, de même que les activités économiques . Mais ce faisant, a-t-il relevé, les Etats doivent également être conscients que cette architecture doit être équitable tant au niveau de l’application que des avantages à exploiter afin «d’éviter de créer de nouveau mécanismes à deux poids deux mesures qui ne feraient que creuser les inégalités entre les nations».
Pour sa dernière recommandation, le premier ministre évoqué la question d’une interprétation plus inclusive et moins discriminatoire de la Charte des Nations-Unies, mais aussi de son propre mandat pour que «nos délibérations puissent refléter la réalité du monde d’aujourd’hui et pouvoir aborder les thématiques comme la cyber sécurité, le changement climatique et la pandémie car, ces menaces sont réelles et tout comme la COVID-19, ne connaissent pas de frontières». M. Ouhoumooudou Mahamadou a saisi l’occasion pour féliciter la République de l’Estonie grâce à laquelle le thème des technologies de l’information et de la communication est revenu au-devant des discussions du Conseil de sécurité de l’ONU.
Souleymane Yahaya(onep)
30 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Réunion ordinaire du Conseil National de Dialogue Politique au titre de l’année 2022 : Relance du dialogue pour renforcer la paix, la cohésion et la stabilité politique
Après quasiment deux années de léthargie, le Conseil National de Dialogue Politique (CNDP), organe de concertation de la classe politique nigérienne, a repris ses travaux avec la tenue de sa réunion ordinaire le vendredi, 9 septembre 2022, au Palais des Congrès de Niamey. Cette réunion qui comporte à son ordre du jour trois points majeurs en l’occurrence la situation sécuritaire du pays ; les élections législatives de la diaspora en vue de compléter les 171 sièges de députés à l’Assemblée nationale et divers, se caractérise par le retour de l’opposition dans ce cadre d’échange. Elle a regroupé les trois blocs traditionnels du CNDP à savoir la majorité l’opposition et les non affiliés. C’est le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, président du CNDP qui a présidé cette rencontre, en présence du Chef de file de l’opposition, M. Tahirou Saidou, des représentants des partis politiques et les grands témoins.
Cette session ordinaire se tient dans un contexte sécuritaire marqué par des foyers de tensions sur plusieurs frontières de notre pays. En tant que cadre de dialogue politique, le CNDP contribue à l’enracinement de la démocratie et au renforcement de l’Unité nationale. Cadre permanent de prévention, de règlement des conflits politiques et de concertation entre ses membres autour de toute question d’intérêt national, le CNDP a donné la preuve de sa pertinence depuis sa création en 2004.
En ouvrant les travaux de la réunion, le Premier ministre, Chef du Gouvernement a demandé à l’assistance de prononcer une fathia à la mémoire des soldats tombés sur le champ de bataille et des leaders politiques rappelés récemment à Dieu. La consolidation des institutions démocratiques et républicaines, a dit le Premier ministre, est une des grandes priorités du Président de la République, Chef de l’Etat S.E Mohamed Bazoum. Il l’a exprimé dans le programme de Renaissance acte III dans l’un de ses objectifs de bonne gouvernance à savoir celui ‘’d’améliorer le cadre de dialogue politique et ses mécanismes de fonctionnement, en vue d’une meilleure performance et d’instaurer un dialogue inclusif et dynamique sur le renforcement du système électoral, conformément à l’évolution des attentes des citoyens’’, a rappelé le président du CNDP.
Le Chef du gouvernement devait souligner que dans le souci d’assurer une bonne gouvernance et consolidation des institutions démocratiques et républicaines, le gouvernement s’est engagé à créer un climat serein dans les rapports entre la société civile et le pouvoir grâce au dialogue, d’améliorer l’efficacité du cadre de dialogue politique et l’effectivité de la mise en application des dispositions de la charte des partis politiques. C’est dire que le CNDP doit veiller à ce qu’une concertation s’instaure entre ses membres, notamment autour des questions relatives à la Constitution ; la charte des partis politiques ; le code électoral ; le processus électoral ; le code d’éthique politique et les droits de l’opposition.
Revenant sur les deux premiers points inscrits à l’ordre du jour de cette réunion, le Premier ministre a précisé que, le Niger comme certains pays de la sous-région, est confronté à une situation d’insécurité depuis 2013, avec l’apparition de Boko Haram à l’Est du pays et des groupes terroristes à l’Ouest, dans la zone des trois frontières.
Par rapport aux élections de la diaspora, le président du CNDP a rappelé qu’elles n’ont pas pu se tenir à l’occasion du processus électoral 2020-2021 en raison de la pandémie de COVID-19. Là aussi, le président de la CENI a été invité à cette rencontre pour donner toutes les informations nécessaires aux représentants des partis politiques en ce qui concerne l’évolution du processus devant aboutir à l’organisation des élections des Nigériens de la diaspora. Il a, à cet effet annoncé que, le recensement biométrique des élections législatives de la diaspora débutera le 15 octobre prochain.
En divers, la réunion du CNDP a examiné, entre autres, la question de l’opportunité de la révision des textes fondamentaux de cet organe notamment le décret du 10 septembre 2019 modifiant et complétant le décret du 30 janvier 2004 portant création du CNDP, qui avait été adopté à un moment où l’opposition boycottait les réunions de cette instance.
Un message plein d’espoir quant à la continuité du dialogue politique
Peu après l’ouverture des travaux de cette réunion, l’opposition politique nigérienne a rendu public un message dans lequel, elle s’est réjouie de voir la classe politique réunie. Dans ce message, le Secrétaire général du MODEN FA Lumana, principal parti de l’opposition, M. Maman Sani Maman a déclaré que l’Opposition aurait aimé que cela se soit fait un peu plus tôt. Il devait par la suite souligner que l’opposition politique avait souhaité la reprise de ce cadre d’échange et de dialogue lors de la pandémie du COVID-19 ; de l’effort de mobilisation citoyenne pour barrer la route à l’insécurité rampante depuis 2016 et, tout récemment, avec la décision du gouvernement d’augmenter le prix du gasoil.
Cependant, a-t-il dit, l’opposition reçoit positivement l’initiative du président du CNDP de relancer le dialogue politique national dans l’espoir de débattre des questions qui impactent et impacteront le vivre ensemble. M. Maman Sani Maman a toutefois attiré l’attention des uns et des autres, sur le fait qu’il n’y a pas de dialogue sans respect de l’autre.
Après avoir longuement discuté sur tous les points inscrits à l’ordre du jour de cette réunion, les partis politiques membres du CNDP ont rendu publique une déclaration sur la sécurité. Dans cette déclaration, ils apportent leur soutien indéfectible aux Forces de Défense et de sécurité dans leur mission de sécurisation du territoire ; encouragent le gouvernement à mobiliser davantage de ressources afin de doter les FDS des moyens conséquents pour lutter contre l’insécurité et enfin appellent l’ensemble de leurs militants et au-delà tous les Nigériens pour une mobilisation générale relativement à la question sécuritaire.
Tirant la synthèse de cette réunion, le Premier ministre, président du CNDP a félicité le leader de l’Opposition pour avoir réussi à convaincre l’ensemble de ses collègues à participer à cette réunion. Il a aussi souhaité que cette volonté de dialogue que, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a annoncé, puisse se traduire par un progrès important pour notre pays dans le développement économique et social. Il faut par ailleurs noter qu’un comité chargé de la révision des textes organiques du CNDP notamment le décret de création de cet organe et le règlement intérieur de celui-ci, a été mis en place. Ce comité présentera son travail lors de la prochaine réunion du CNDP.
Hassane Daouda(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Réunion préparatoire à la mise en place d'un programme ERASMUS+ CAPACITY BUILDING à l'UAM de Niamey : Vers la création d’un Master interdisciplinaire dédié à la Ville durable au Département de Géographie
La salle de Réunion du bâtiment de Géo-conseil de l'Université Abdou Moumouni de Niamey a abrité hier, les travaux de la réunion préparatoire à la mise en place d'un programme ERASMUS+CAPACITY BUILDING pour la création d'un Master Interdisciplinaire dédié à la Ville Durable. La création de ce Master spécifique destiné aux futurs acteurs de l'aménagement et de la planification urbaine, vise à promouvoir des acteurs urbains ayant une vision éclairée des enjeux environnementaux contemporains et des solutions, techniques et méthodes innovantes dans ce domaine.-
En président l'ouverture officielle des travaux de la réunion préparatoire, le Vice-recteur de l'Université Abdou Moumouni de Niamey chargé des relations extérieurs, Professeur Rabani Adamou, a rappelé que, postulée au CAPACITU BUILDING de l'Union Européenne nécessite une préparation approfondie, d'où l'importance de l'aide apportée par la coopération française dans la préparation des deux équipes Nord et Sud. Le choix du thème de la Ville Durable a, selon lui, toute son importance dans un pays comme le Niger où les villes se créent et s'élargissent sans un vrai plan d'urbanisation. Professeur Rabani Adamou a ajouté que l'Université Abdou Moumouni et ses enseignants sont dans une obligation de produire des résultats visibles, « surtout en ces moments où les gens attendent de nous des actions concrètes qui auront un impact positif sur leur vie et sur la vie de la nation ».
Le Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Pr Abdoul-Aziz Issa Daouda et le Chef du Département de Géographie, Pr Sambo Bodé, ont tour à tour souligné les défis majeurs auxquels font face les autorités nigériennes dans la gouvernance et la gestion urbaine, notamment l'explosion démographique, l'étalement urbain et les effets néfastes du réchauffement climatique. Pour ces responsables académiques, la diversité et la convergence des acteurs permettront sans nul doute de produire les idées nécessaires pour que nos villes s'inscrivent dans la perspective d'un développement durable et intelligent. Le Représentant de l'Ambassadeur de France au Niger, M. Regis Guillaume, s'est lui félicité de l'excellence et de l'intensification de la coopération académique entre le Niger et son pays. L'Ambassade de France au Niger, a-t-il ajouté, continue de faire un travail de lobbying au niveau de la Délégation de l'Union Européenne au Niger et aussi à Bruxelles, pour que la coopération entre le Niger et l'UE puisse investir le champ de la formation supérieure.
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Réunion sur la sécurité alimentaire au Palais de la Présidence : Le Président de la République donne des directives pour aider la population pendant la période de soudure
Le Président de la République, Chef de l’Etat SEM Issoufou Mahamadou, a présidé hier, au Palais de la Présidence, une réunion sur la sécurité alimentaire. C’était en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, des membres du gouvernement et des responsables des structures en charge des questions de sécurité alimentaire. Le Président de la République a donné des directives pour la réussite des actions engagées ou planifiées pour aider les populations nigériennes pendant la période dite de " soudure".
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Réunion sur le Fonds Régional de Stabilisation et de Développement des régions fragiles (FRSD) de la CEDEAO : Promouvoir la stabilité et le développement durable au Niger
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a dirigé, dans l’après-midi d’hier, mardi 31 mai 2022, la réunion sur le Fonds Régional de Stabilisation et de Développement des régions fragiles des Etats membres de la CEDEAO. Cette réunion qui a regroupé tous les acteurs concernés par ledit Fonds, dont des membres du gouvernement et ceux des comités d’orientation et technique du projet, a pour objectif de présenter cette initiative mais aussi d’échanger sur la possibilité de sa mise en œuvre dans un premier temps, dans les régions de Dosso, Maradi et Tahoua. Des allocutions, des projections et des échanges étaient au programme de cette rencontre. Le FRSD qui est soutenu par la CEDEAO est financé à hauteur de 10 millions d’euros par la GIZ allemande et durera de 2022 à 2024.
Dans son mot introductif, le Chef du gouvernement a indiqué qu’il s’agit pour le Niger « de profiter d’opportunités offertes par la CEDEAO en appuyant les pays qui sont dans une situation de fragilité, particulièrement dans une situation de post conflit». Il a aussi fait remarquer que parmi tant d’autres, le Niger a été choisi du fait de la situation que vivent les populations suite aux différentes attaques des groupes armés terroristes dans les régions de Tillabéri, Diffa, Tahoua et Maradi. Il s’agit donc, a précisé le Premier ministre, d’aider ces populations à se relever de ces confits. Dans ce sens, a-t-il dit, «nous devons tout mettre en œuvre pour élaborer de bons projets et les aider à les gérer dans la transparence la plus totale». M. Ouhoumoudou Mahamadou a, de ce fait, appelé à un engagement très fort dans le cadre de ce projet, qui lui semble important de par la cible que sont, essentiellement les femmes et les jeunes. « J’encourage la commission de la CEDEAO à poursuivre de telles initiatives au profit de ses Etats membres, des initiatives qui s’inscrivent dans la droite ligne de la vision de notre organisation d’intégration sous-régionale. Selon le Premier ministre, à l’horizon 2050, la CEDEAO entend se construire autour de cinq piliers que sont : une région sécurisée, stable et en paix ; une région dotée d’institutions fortes et respectueuses de l’Etat de droit et des libertés fondamentales ; une région pleinement intégrée et prospère ; une région mobilisée pour la transformation, le développement inclusif et durable ; une communauté de peuples totalement inclusive des femmes, des jeunes et des enfants. « Mon pays est résolument engagé à contribuer à la matérialisation de cette vision afin de faire de l’intégration sous-régionale, qui est notre vision commune, une réalité concrète », a-t-il souligné. Le Premier ministre a ensuite assuré que les objectifs assignés à ce projet du FRSD sont en cohérence avec les différents axes stratégiques déclinés dans la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement.
Intervenant à son tour, la Vice-présidente de la Commission de la CEDEAO, Mme Finda Ernest Koroma, a noté que le Fonds régional pour la Stabilisation et le Développement des Régions fragiles dans les Etats membres de la CEDEAO (FRSD) vise à promouvoir la stabilité économique par les Investissements et le renforcement des capacités. « Les principaux objectifs du projet sont entre autres, l’amélioration des conditions de vie des populations cibles, le renforcement de la cohésion sociale, et la Promotion de la bonne gouvernance », a-t-elle déclaré.
Le FRSD compte 4 composantes que sont la promotion du secteur privé et création d’emplois avec des mesures de création d’emplois à court terme à travers des travaux de construction à haute intensité de main d’œuvre (argent contre travail) et la maintenance d’infrastructures économiques et sociales de base ; la création d’emplois à moyen et long termes à travers des investissements dans les chaines de valeur sélectionnées, notamment le secteur agricole, la formation professionnelle, le développement des compétences de la vie courante, la formation à l’entrepreneuriat, notamment des jeunes, et la promotion du secteur privé par des plans de subvention de contrepartie. Il vise, selon Mme Finda Ernest Koroma, la stabilité et le développement durable avec comme principaux objectifs, l’amélioration des conditions de vie des populations ; le renforcement de la cohésion sociale et la promotion de la bonne gouvernance.
Les participants à la réunion ont par la suite suivi une explication détaillée sur le FRSD de la part de M. Jean-Claude Ngalandeu, Expert à GFA/KFW. Des échanges, des propositions ont clôturé cette réunion.
Mahamadou Diallo(onep)
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Réunion sur le secteur de l’éducation à la Présidence de la République : La question du recrutement des enseignants au centre des échanges entre le chef de l’Etat et les ministres concernés
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Bazoum Mohamed a présidé une réunion de concertation, hier matin, avec les ministres du secteur de l’Education, élargie aux ministre des Finances et de l’Emploi sur la question du recrutement des enseignants. La réunion qui s’est déroulée en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou s’inscrit dans le cadre du suivi des orientations du Président de la République concernant le secteur de l’éducation.
«Nous sommes aujourd’hui sortis entièrement satisfaits, nous les ministères en charge de l’éducation. Des grandes orientations seront bientôt mises en œuvre, des décisions vont être prises pour améliorer la qualité de l’éducation, à travers le recrutement d’une certaine catégorie d’enseignants, tout en permettant dans le même sens à beaucoup des jeunes nigériens d’avoir de l’emploi », a dit le Secrétaire général du Ministère de l’Education Nationale, M. Mohamed Zeidane, au sortir de la réunion. Le gouvernement donnera les détails de cette perspective, dans les prochains jours, a-t-il poursuivi.
Cependant, d’ores et déjà, les départements ministériels concernés sont allés sur l’objectif de mettre fin à la contractualisation dans l’enseignement général tout comme dans les écoles techniques et
professionnelles. « Nous allons former des élève-maîtres qui vont entrer à l’école normale avec le niveau Bac » a indiqué le Secrétaire général de l’Education Nationale, parlant de l’enseignement de base.
L’engouement serait déjà perceptible au niveau des directions régionales, pour le dépôt des dossiers des bacheliers motivés à embrasser le métier de l’enseignement. « C’est une grande satisfaction pour nous », s’est réjoui Mohamed Zeidane qui salue l’engagement civique des jeunes qui répondent à l’appel au sursaut inclusif lancé par le président Bazoum pour l’amélioration de la qualité de l’éducation. Le Secrétaire général du Ministère de l’Education Nationale a ajouté que les appelés du service civique vont être en majorité orientés vers l’enseignement.
Ismaël Chékaré
14 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Réunion tripartite sur la réouverture des frontières nigérianes à Abuja : Hama Amadou à Niamey, Mohamed Bazoum précipite son retour au pays
C’est un truisme de dire que le retour-surprise de Hama Amadou au bercail, après un peu plus de trois années d’exil partagé entre la France et le Bénin, a chamboulé bien des choses. Le 14 novembre 2019, lorsque le vol d’Air Ivoire en provenance d’Abidjan, a atterri à Niamey, avec à son bord, le président du Moden Fa Lumana Africa et chef de file de l’opposition, Mohamed Bazoum, le président du Pnds ministre de l’Intérieur et candidat à l’élection présidentielle prochaine, se trouvait à Abuja, au Nigeria. À la tête d’une délégation de huit membres, le ministre d’État a conduit une mission au Nigeria pour aller plaider auprès des autorités nigérianes la réouverture des frontières fermées depuis août 2019. Une réunion tripartite devait réunir le Nigeria, qui se plaint d’une intense fraude touchant notamment le riz, le Niger et le Bénin, les deux pays épinglés par le grand voisin. C’est le jour-même de la tenue de la réunion tripartite que le chef de file de l’opposition atterrit à Niamey. Alors qu’ils se trouvaient en salle, Mohamed Bazoum reçut un coup de fil qui semblait l’avoir perturbé. Qui était à l’autre bout du fil ? Nul ne le sait. Par contre, aussitôt qu’il a raccroché, le ministre de l’Intérieur s’est empressé de ranger ses affaires et de sortir, suivi immédiatement par les membres de la délégation qu’il conduisait. Non sans surprise ! Arrivée la veille dans la capitale nigériane pour une réunion des plus importantes pour le Niger, voilà qu’ils doivent retourner au pays, sans crier gare, avant même l’ouverture des pourparlers. Déjà, les autorités nigériennes ont quelque peu surpris en se gardant de donner une suite à une lettre de leurs homologues du Bénin demandant que les deux parties, auxquelles le Nigeria tient pratiquement les mêmes griefs, harmonise auparavant leurs positions et leurs arguments. Voilà qu’on leur dit à présent d’oublier la raison de leur présence à Abuja puisqu’ils doivent repartir à Niamey.
Qu’est-ce qui a bien pu provoquer le départ précipité de la délégation nigérienne d’Abuja, avant même l’ouverture de la rencontre tripartite ?
La surprise de la délégation nigérienne était, donc, totale. Pourquoi devait-elle plier bagages et rentrer au pays illico presto ? Le Nigéria aurait-il jugé les autorités nigériennes persona non grata ? Du moins, c’est l’hypothèse qui s’est immédiatement imposée aux membres de la délégation qui se souviennent du mot lâché par Mohamed Bazoum à l’entrée de la salle. Les spéculations ont miné la tête des missionnaires nigériens tout au long du chemin du retour, sans qu’ils puissent imaginer, un instant, ce qui a provoqué chez le ministre de l’Intérieur, une décision aussi subite de faire une croix sur la mission pour laquelle un avion spécial a été affrété par le gouvernement. C’est une fois arrivés à Niamey qu’ils découvrent le pot aux roses. Dès à l’aéroport Diori Hamani. Sous le sceau de la confidence, des relations sur place leur chuchotent que Hama Amadou est rentré au bercail.
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Réussite de la Marche de la société civile: Encore un grand défi pour la MRN, et l’APR !
Samedi dernier, les organisations de la société civile à l’origine de la marche historique du 21 décembre 2016 ont réédité leur exploit. Malgré les tentatives de démobilisation engagées par le gouvernement à travers la Ville de Niamey, les populations sont sorties massivement exprimer leur ras-le-bol de la gouvernance à vue en cours dans notre pays. Maintenant, on attend la réplique de la mouvance présidentielle qui n’a aucune excuse pour se dérober ….
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Réussite de la transition : Combattre le mal et tracer de nouveaux chemins
Réussite de la transition Combattre le mal et tracer de nouveaux chemins Réussir une transition n’est pas chose aisée, tant l’on a à faire face à de si nombreux aléas et défis aussi complexes qu’il serait de les hiérarchiser pour savoir, pertinemment, ce qu’il y a à affronter en premier pour en finir avec un autre, selon un timing qui correspond à un agenda que la transition se serait donné pour répondre aux attentes des Nigériens. Le défi majeur, dans le nouveau contexte, est de ne pas tomber dans les erreurs des transitions que le Niger a connues depuis Cheffou Amadou jusqu’à Mahamadou Danda. Pour réussir cette nouvelle aventure, il faut que les nouvelles autorités se démarquent de toute accointance pour ne travailler qu’aux seuls intérêts du Niger en créant les conditions qui puissent permettre un nouveau départ. Les mollesses que le CNSP semble avoir avec l’ancien régime risquent bien de le perdre. On ne fait jamais une chose, surtout un coup d’Etat, à moitié. On est obligé de faire sérieux. Quand changeant de stratégie, la France, à ciel ouvert, peut, maintenant à travers certains responsables dont sa ministre des Affaires Etrangères, Catherine Colonna qui peut ouvertement dire sur France 24 qu’ils feront tout pour faire échouer la transition au Niger sans préciser à quelle fin, l’on est en droit de s’interroger sur le nouvel activisme, en complicité avec certains Nigériens égarés, du pouvoir français qui ne se remet pas de ses déboires au Niger, cherchant, rancunier, à détruire le Niger par un autre moyen quand sa CEDEAO commence à douter de l’efficacité de la solution française qu’elle lui intime d’appliquer, inquiète, comme c’est le cas des sanctions injustes, que cela ne se retourne contre elle et ses propres intérêts. Les Nigériens doivent ouvrir les yeux et, avant eux, les nouvelles autorités du pays. Si la France insiste à croire qu’elle peut encore quelque chose au Niger pour revenir dans le pays, même s’il lui faut pour cela marcher sur le cadavre de Bazoum, c’est qu’elle croit, à travers une certains nonchalance du nouveau pouvoir à demander des comptes au régime précédent que le CNSP serait « clanisé » et divisé sur les options à faire pour gérer la transition. La France, qui a l’habitude des complots, pourrait donc croire qu’elle peut s’en servir à déstabiliser le régime des militaires qu’elle refuse toujours de reconnaitre, même si entre temps, contrainte, elle décide de partir du pays. Il faut donc que le CNSP garde la ligne et traite sans complaisance les problèmes qu’il a trouvés dans le pays après le coup d’Etat, problèmes qui pourraient aussi justifier, ne serait-ce qu’en partie, son action. Dès lors, le devoir de justice est un impératif catégorique auquel, si la transition veut réussir, elle ne saurait se soustraire. Mais, elle peut faire d’autres choix, quitte à elle de les assumer. Être avec le peuple est une chance. Il ne faut pas perdre de vue ce pacte essentiel. Il y a d’autant plus à prendre au sérieux les menaces françaises que, parlant de problèmes ethniques que personne ne lit dans le pays, la France, celle-là même qui a détruit, il y a quelques décennies, le Rwanda, commence à jouer sur les mêmes paliers dans le cas du Niger. Dans un pays où, des civils, dans la rue, narguant les Nigériens, sous la Renaissance, peuvent se pavaner sans jamais en être inquiétés, avec des armes de guerres, et que par un autre, sur les réseaux sociaux, on peut apprendre que des gens auraient des armes, de l’argent et les plus belles voitures dans le pays, il faut que les maisons, partout, soient perquisitionnées pour récupérer toute arme que des gens, de manière illégale, pourraient posséder. Il ne faut donc pas jouer avec ce que la France murmure jusqu’à avoir l’outrecuidance de l’avouer officiellement par des ministres en fonction. Le CNSP doit agir. Et vite.
Assainir…
Aujourd’hui, pour sortir la tête de l’eau, le Niger n’a d’autres choix que de combattre les maux qui ont ruiné ce pays et détruit son image, sa cohésion. Si, pour quelques raisons, la transition devrait, protéger certains acteurs politiques dans leurs responsabilités à travers la gestion qu’ils ont, à un moment ou à un autre, assumée. Peut-on franchement communier avec le peuple du Niger si certains crimes devraient rester encore impunis ? Peut-on laisser d’autres acteurs échapper à la justice et faire croire qu’on venait pour régler les problèmes du pays ? Les injustices, sans que cela ne se fasse dans un esprit de règlement de compte, peuvent-elles ne pas être soldées quand d’autres, abusant de leur pouvoir ou de leur position dans le système défait, peuvent arracher à d’autres leurs biens ou simplement, pour leurs plaisirs cyniques, sans que les preuves de leurs allégations ne soient constituées, trainer en prison des adversaires, mentant sur leur cas ? La politique n’est pas faite pour que les hommes s’entre-déchirent, pour qu’ils se détruisent les uns et les autres. Elle est faite pour prendre soin de l’homme. Pour rendre possible l’harmonie à l’intérieur des sociétés.
Il y a bien de dossiers pour lesquels les Nigériens attendent de voir la machine judiciaire se mettre en marche et, pour lesquels, le CNSP doit être intransigeant pour garantir un traitement judiciaire objectif et indépendant afin que chacun, selon son degré d’implication dans un dossier ou dans un autre, réponde de ses actes. L’Uranium-Gate qui pourrait embarrasser Emmanuel Macron quand son ouvrier le plus engagé, Hassoumi Massaoudou, devrait être une pièce maitresse du dossier reconnue par les justices française, belge et américaine qui le citent dans la scabreuse affaire, peut-elle rester, même au niveau national impunie ? Peut-on ne pas auditer la gestion des projets, au niveau des ministères, à un niveau central et à un niveau déconcentré ? Il faut que la transition se donne tous les courages possibles pour ne plus fléchir et ne plus céder,pour quelques raisons de relations de personne à personne qui pourraient jouer dans la traque des malfaiteurs, ce au nom de la responsabilité d’Etat, face à des cas patents et avérés de corruption et de détournements, pour, selon le cas, acquitter ou condamner des coupables présumés. La confiance avec le peuple et le soutien des Nigériens dépendent bien du traitement que la transition fera de tous ces problèmes, bien connus de tous, et que les Nigériens, depuis des années ont, dénoncés sans succès. Peut-on laisser des gens qui ont détourné les fonds de projets et de sociétés d’Etats et qui ont dilapidé les deniers publics continuer à se pavaner et faire croire qu’on venait pour régler les problèmes du pays ? De même, les Nigériens commencent, deux mois après, à se demander pourquoi, dans la chaine de l’administration, on continue à garder les mêmes hommes.
Toute la lumière doit être faite sur la gestion précédente. Et, par les efforts des Juges honnêtes et de la COLDEFF, l’Etat doit être remis dans ses droits en récupérant tout ce dont l’Etat a été spolié par les rapaces du système prédateur de la Renaissance. Il s’agit d’une question de Justice et il faut que, conformément à sa promesse de ne protéger personne, le CNSP aide le Général Tiani à remplir ce contrat avec le peuple du Niger devant lequel, moult fois, il prenait l’engagement de ne pas trahir les aspirations profondes des Nigériens. Le volet assainissement est donc un aspect de la gestion actuelle sur lequel on ne saurait transiger. Il faut aller au bout et l’on sait à quel point il y a à faire sérieux dans le domaine avec tant de dossiers connus et qui restent à découvrir, le ravage des renaissants étant immense. Et la transition s’en rendra compte dès qu’elle engagera de manière officielle, avec la communication qui sied, la lutte contre la corruption et les infractions assimilées. L’insouciance et la cupidité de certains acteurs politiques et autres hommes d’affaires qui se sont amusés à faire des affaires quand, par leurs laxismes, le Niger devrait payer le plus lourd tribut au terrorisme, ne peuvent pas restés impunis. Ils doivent répondre. Mais déjà, il y a un des acteurs sur lequel pèsent de lourds soupçons qui, placés sous mandat de dépôt, devront répondre de leurs actes et tenter, s’ils le peuvent, de s’innocenter devant le Juge, le seul, qui pourrait désormais les délivrer de leurs déboires qui commencent.
Supprimer les institutions-bidons, budgétivores…
L’assainissement dont nous parlons doit également concerner l’espace institutionnel pour auditer le dispositif afin de juger de la pertinence et de l’utilité de certaines institutions qui ont été créées ici et là, le plus souvent de manière fantaisiste. A quoi sert une Halcia quand, en vérité, elle ne travaille dans bien de cas qu’à étouffer des dossiers qui, s’ils avaient été mis à la disposition de la Justice, pourraient mieux avoir le traitement qui convient et de manière impartiale tant que la justice peut être indépendance dans les faits, non dans les textes ? A quoi sert un CESOC quand, de manière pratique, l’on ne peut voir l’impact réel de son travail sur la vie de la nation, servant simplement de parlement bis sans importance. Il y en a certainement beaucoup d’autres sur lesquelles l’on peut à juste titre se demander quelle plus-value peuvent-elles avoir dans la marche du pays sinon que de servir de doublon ou d’institution-bidon dans l’architecture institutionnelle, juste pour avoir plus de postes à pourvoir afin de contenter les « mange-mil » de la démocratie, la clientèle politique, et grever le budget national.
L’Etat ne peut pas continuer à donner à manger à un personnel politique oisif, peu utile dans la vérité, mais chèrement payé surtout quand, en plus d’émoluments gâteux, on devrait lui offrir un confort pour un travail qui n’existe pas.
Baliser les chemins à suivre…
Lorsque la transition aura assaini tout l’espace, il lui faudra alors, réfléchir à trouver les moyens de refonder la démocratie nigérienne, en mettant en place des dispositifs coercitifs difficiles à contourner et des règles de jeu inviolables du fait de leur clarté. En seconde étape, il s’agit pour le CNSP, pour réussir sa transition, de tracer de nouveaux chemins, de poser des balises qui peuvent permettre à la démocratie de ne plus vivre les atermoiements qu’elle a connus de par le passé et qui lui ont fait vivre les fiascos que l’on sait. C’est pour cela qu’il faut institutionnaliser le CNDP qui doit être l’organe de régulation interne à la classe politique pour désamorcer ses crises et aplanir des divergences qui peuvent conduire à des crises potentielles. Le comportement que le PNDS au pouvoir a eu vis-à-vis de cette structure politique doit être analysé pour éviter que demain, d’autres, par les mêmes actes et les mêmes suffisances, en viennent à mettre à mal le dialogue politique si indispensable pour prévenir les crises. Le maître-mot de la nouvelle voie sera, ce qu’un homme politique nigérien de renom et grand officier de l’armée, Feu Moumouni Adamou Djermakoye avait appelé le « consensus » au point d’être désigné par ses compatriotes par un tel mot auquel il a cru. Pendant toute sa carrière politique, pour débarrasser la politique nigérienne de ses violences et de ses incompréhensions, convaincues que pour l’intérêt général, il s’est battu, sans être toujours bien compris de certains de ses compatriotes, un consensus auquel un peuple peut toujours aller, transcendant les clivages et les contradictions. S’il n’existe pas, il faut donc inventer ce consensus.
Mairiga
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Réveillons la dignité de l'enseignement ! : Écoles, Universités et Grandes Ecole, il est temps de montrer notre détermination pour une éducation de qualité!
Le socle du progrès pour toutes les nations qui ont émergé ces dernières années était basé strictement et indéniablement sur l'éducation. C'est en effet elle qui constitue les fondements du progrès social, économique et culturel d'un peuple. Tous les pays qui ont connu du succès dans leurs entreprises ont d'abord mis en avant la qualité de leurs systèmes éducatifs pour se faire une place parmi les grandes puissances mondiales. La Chine en est un exemple remarquable. En trente ans, ce pays, ami du Niger, a connu une évolution sans précédent pour devenir la deuxième puissance économique mondiale. Malheureusement, dans certains pays en développement tels que le Niger, l'éducation est reléguée au second plan, comme en témoigne le climat délétère actuel entre le gouvernement et ses partenaires sociaux, notamment les travailleurs de l'Inter Syndicale ITN, à cause de revendications remontant à l'arrivée au pouvoir du régime actuel. Les conséquences du laxisme des gouvernants dans ce secteur stratégique pour le développement du pays ont donné naissance à des perturbations de l'administration et de l'économie nationale. Par exemple, la grève de 24 heures observée la semaine dernière par le collectif des syndicats du secteur des transports et de l'import-export a malheureusement entraîné la perte de milliards pour les finances nationales. L'école nigérienne est confrontée à un sérieux manque de classes en matériaux définitifs, de fournitures et d'enseignants qualifiés, tout cela lié à la mauvaise gouvernance. En conséquence, de nombreux élèves et étudiants des universités et des grandes écoles du pays sont incapables de s'exprimer en public, et certains ont même écrit sur leur statut que les événements du 9 février 1990 ont causé la mort de dix personnes. Pauvres élèves et étudiants. Il est connu que depuis sa création en 1970, la principale université de Niamey affronte d'énormes défis, notamment l'insuffisance d'enseignants-chercheurs dans les différentes facultés, le manque d'amphithéâtres, de bus de transport et de restauration. Autrefois, les étudiants de l'Université de Niamey étaient très enviés par ceux d'autres pays en raison de la qualité de leur formation. Partout où ils se trouvaient, ces étudiants étaient capables de faire la différence dans n'importe quel domaine. Cette qualité qui faisait autrefois la fierté des Nigériens au plan national et international est aujourd'hui bafouée par la dégradation continue de l'enseignement dans les écoles et universités publiques. Ce qui a des conséquences. En effet, dans les universités publiques, le libéralisme a accordé plus de droits aux citoyens qu'ils n'en avaient auparavant. Le laxisme des autorités responsables du secteur a permis à certaines personnes de la fonction publique d'avoir plus de liberté. C'est peut-être le cas précis des enseignants-chercheurs, à qui de nombreux étudiants reprochent le manque d'assiduité dans leur travail. Curieusement, depuis presque cinq ans, les mêmes cours sont dispensés dans certaines facultés sans apporter de modifications. Cependant, chaque jour, de nouvelles connaissances s'ajoutent dans les matières. Le monde évolue avec de nouvelles exigences qui doivent être prises en compte pour construire un monde universitaire et scolaire digne de ce nom, en respectant strictement le calendrier des cours.
Garba.I.Zacari
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Révélation sur des pratiques mafieuses de la renaissance acte 3 : Bazoum Mohamed, l’incarnation du népotisme
Qu’est-ce qui peut diviser les hommes après la femme si ce n’est le pouvoir ?
Le PNDS a cru que son ciment pouvait résister à toutes les intempéries et donc ne pouvait jamais se fissurer, oubliant que s’il a été jusqu’ici soudé, c’est parce que la misère et les causes qui déterminent les luttes forcent à l’unité des gens qui comprennent qu’ils ont intérêt à rester soudés autour d’une même cause jusqu’à ce que le pouvoir pour lequel ils se battaient les divise le moment de le gérer. Cela fait longtemps que l’on parle de courants divergents qui traversent le PNDS. On l’a nié jusqu’au dernier congrès où, pour ses intérêts sans doute, Mahamadou Issoufou, réapparu à la manifestation comme militant roublard qui reprend ses droits dans le parti, attira l’attention sur l’impérieuse nécessité de préserver l’unité du parti pour être encore fort. Mais, les deux camps étaient trop loin dans leurs choix : il était devenu impossible de sauver le navire qui avait alors pris beaucoup d’eau. Et pour cause, chacun des deux camps, ivre de puissance et d’argent, lorgne du côté de l’or noir, voulant en assurer la gestion patrimoniale en vue de s’enrichir et constituer des magnas du pétrole dans le pays. N’est-ce pas dans la dispute sur l’or que les surprirent les militaires qui les ont défaits ? Pour s’imposer, par l’argent, Bazoum, qui ne peut s’en prendre à la gestion dont il est comptable et qu’il a le devoir moral d’assumer et de protéger au nom de ses devoirs de gratitude envers Issoufou, ne put user que des pratiques malsaines pour construire son empire. Qui est fou, comme dirait l’autre.
Alors qu’il trompait les Nigériens avec un discours qui donne à croire qu’il était dans une dynamique nouvelle qui prônerait un certain changement, Bazoum sombrait dans les mêmes pratiques décriées, cherchant à mettre en place son empire où ses proches devraient, concurremment à ceux déjà enrichis, reconquérir le pouvoir économique en contrôlant les activités autour de l’extraction du pétrole qui ouvre de nouveaux enjeux au sein du clan ; ce, pour mieux dominer les Nigériens dont la situation devrait se précariser davantage pour être indéfiniment vulnérables. Comme l’ancien président, il visait aussi le pétrole avec des contrats juteux attribués à ses parents et proches qui devraient s’enrichir sur la manne pétrolière. C’est d’autant prometteur qu’il pouvait nouer des complicités avec le président béninois à qui, il fit entendre que « le pétrole du Niger c’est le pétrole du Benin » sans que les Nigériens ne comprennent grand-chose à ces taquineries sournoises et anodines qui cachent bien de secrets d’Etat.
Selon un document en notre possession, pour favoriser les siens dans le domaine, le système de Mohamed Bazoum fit la part belle aux siens à qui il faisait octroyer des contrats de dizaines de millions de dollars US. On retrouve un de ses neveux, un certain Ibrahim Saad, des parents libyens, ses beaux-frères et des proches qui pourraient bien cacher des visages qui révèleraient la laideur de sa gouvernance. La république des privilégiés qui avait commencé avec l’arrivée du PNDS au pouvoir où les épouses, les fils et les filles avaient été cooptés pour jouer les premiers rôles devraient alors continuer à prospérer sous le président-philosophe.
Les neveux choyés…
Le premier s’appelle Ibrahim Saad. Il compte à lui seul, quelques cinq contrats dans le domaine du pétrole. C’est à travers la société VICOM & PETROCO, dans le cadre d’EPC Phase II Agadem qu’il a bénéficié d’un premier contrat en cours d’exécution de 155 millions de dollars US. Le deuxième contrat déjà signé, et donc définitivement acquis, est de 50 millions de dollars pour des opérations et maintenance toujours dans le cadre de la phase II d’Agadem. Le troisième, en négociation, est de 15 millions de dollars US pour le traitement des boues de forages. Le quatrième, non encore signé, est de deux millions de dollars US par an. Le cinquième concerne SCADA pipeline : il est de 11 millions de dollars par an pour la fourniture de produits chimiques. Le neveu n’est donc que très gâté. Le clan, comme avant, devrait baigner dans le beurre.
Un autre neveu, Mounem Salem, à travers la société Niger Pipeline, quant à lui, s’empare d’un contrat de 12.6 millions de dollars US déjà signé pour opération et maintenance pipeline Export. Il rentrait ainsi dans la mafia, rêvant de nouveaux jours de gloire ?
Les parents de la Libye…
Aux parents libyens qui ne sont pas oubliés dans la distribution familiale des rentes pétrolières, à travers la société MBC/BTP, pour la construction d’un aéroport à Koulélé, le système Bazoum accorda un contrat de 25 millions de dollars US. Ils bénéficient également d’un contrat pour la fourniture d’avions pour le pipeline de 25 millions de dollars. Cependant, les deux contrats ne sont pas encore signés. Mais des Libyens prenaient bien place dans la gestion des ressources du pays.
Les beaux frères ne sont pas en reste….
Il s’agit de Mohamed Ben Mabrouk (Honorable Chanko), d’Ali Ben Mabrouk et de CharafIdine Ben Mabrouk à travers deux sociétés, LARDU et MANGA SECURITY qui, dans un contrat de sécurité, de constructions, forages, plateformes, fournitures de biens, de constructions de bâtiments, station de pompage du pipeline etc., transport, divers, devraient aussi profiter du pétrole nigérien, laissant les Nigériens mourir de faim et d’ignorance quand dans leur école, ils doivent continuer à apprendre sous des paillottes. Ce contrat à tout faire, un vrai-fourretout, leur donne plus de 20 millions de dollars à gagner. Cependant, sur le document, l’on ne précise pas si le contrat est signé ou pas.
Et les proches…
Ils sont deux. Il y a d’abord TOURAD puis Yacine Wafy. Le premier gagne un contrat non encore signé de plus de 5 millions de dollars US pour des travaux divers, un autre fourre-tout où il y a peut-être tout et rien à faire en même temps. Le second proche, Wafy, quant à lui, pour « contrats divers », gagne pour sa part un contrat de plus de 30 millions de dollars. Son contrat est bien signé.
Népotisme…
Bazoum voulait que la manne profite à sa famille et à celle de son épouse, privilégiant des neveux, des beaux-frères, des parents libyens et des proches. Les Nigériens peuvent donc se rendre compte que c’est la même gestion qui a cours dans le pays et que Bazoum ne venait pas au pouvoir pour changer pour les Nigériens mais pour les siens. Dans des domaines aussi sensibles, pour éviter au Niger la malédiction du pétrole, il faut que les règles de sa gestion soient bien posées. Des dérives comme celles-ci peuvent pousser le pays dans des situations difficiles.
Le CNSP a le devoir de regarder de près ces gestions pour en informer les Nigériens et surtout créer les cadres qui permettent de mieux gérer les ressources.
Alpha
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Révélations sur la production de la Soraz : La sérénité inébranlable du Ministre Barké
Sous le régime des Tarayyistes aujourd’hui déchu du pouvoir, la gestion de certains ministères clés de la République dont celui du pétrole et celui des Mines et de l’énergie s’est faite dans une opacité déconcertante pendant des années pour pas dire durant tous les deux quinquennats de l’ancien président Issoufou Mahamadou et les deux ans et demi de règne du président Bazoum renversé le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) le 26 juillet 2023.
Concernant particulièrement le Pétrole, il a connu une gestion carrément familiale par des proches de l’ancien président. D’abord par Foumakoye Gado, un inconditionnel de Issoufou, ensuite par Sani Abba Issoufou le propre fils de l’ancien président. Les Nigériens ont réclamé vainement réduction du prix du carburant à la pompe, l’enquête parlementaire sur la gestion de la manne demandée par l’opposition parlementaire a reçu une fin de non-recevoir. Circulez, y a rien à voir ! Tel est la réponse assénée aux Nigériens lorsqu’ils demandent à voir clair dans la gestion de la manne pétrolière. A la suite du coup d’Etat, dans le cadre de la formation du gouvernement de transition, le CNSP a fusionné les trois ministères en un géant département ministériel, qu’il a confié Mahaman Moustapha Barké, un gestionnaire pointu et intègre, qui a eu à diriger plusieurs institutions étatiques du pays dont la SNTN et la Sopamin. Dès sa prise de fonction à la tête du géant département ministériel des Mines, du pétrole et de l’énergie en août 2023, les premiers actes posés par Mahaman Moustapha Barké ont consisté à rencontrer d’abord ses collaborateurs et les partenaires clés pour dresser l’état des lieux dans tous les trois secteurs et redéfinir les urgences et les nouvelles orientations qu’il compte imprimer au niveau chacun d’entre eux. Il a annoncé dans la foulée des audits du pétrole et des mines conformément au souhait ardent des Nigériens qui n’ont eu cesse de revendiquer cela. Mieux, Barké a effectué des missions de terrain pour constater de visu l’état des installations techniques et la capacité réelle de production dans les domaines du pétrole et de l’énergie précisément et donner les instructions nécessaires pour pallier les insuffisances. Toutes ces initiatives visent, comme on le sait, à promouvoir une gestion assainie et transparente des trois secteurs stratégiques vitales pour l’économie nigérienne. Evidemment cela ne peut pas être du goût des dignitaires du régime déchu, qui cherchent désespérément aujourd’hui à le dénigrer. Sur la base notamment du fait qu’il aurait affirmé après sa visite des installations de la Soraz que la production du pétrole raffiné dépasserait largement les 20.000 barils/jour annoncés depuis le début du raffinage en 2011. Elle s’établirait à hauteur de 35.000 barils, soit une différence nette de 15.000 barils supplémentaires. C’est fort probable qu’il en soit ainsi quand on sait qu’en matière de production pétrolière, il y a toujours une marge excédentaire qui est prévue pour parer à d’éventuels désagréments. Si les tenants du régime affairiste et corrompu jusqu’à la moelle des os que le CNSP a balayé au grand bonheur des Nigériens s’agitent, c’est justement parce qu’ils savent que les méandres de leur gestion opaque de notre pétrole pendant 13 ans d’affilée seront mises à nu et que l’épée de Damoclès s’abattra inéluctablement sur leurs têtes. Au demeurant, quelle contradiction sérieuse peuvent-ils même apporter par rapport à toutes les pratiques mafieuses dont on les accuse à partir du moment où c’est des faits avérés qui ont défrayé la chronique ? Dans quelles activités lucratives ont-ils amassé en si peu de temps les milliards de francs qui leur permettaient de narguer les Nigériens si ce n’est leur gestion mafieuse de l’Etat ? Ils peuvent aujourd’hui parler mais le moment viendra où ils seront obligés de la boucler. Et ce moment ne saura tarder !
Tawèye
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Révélations sur le processus électoral : Sanoussi Jackou dévoile la complicité entre le président de la CENI et le pouvoir d’Issoufou
Dans une intervention sur la télévision Ténéré en fin de semaine dernière, le conseiller spécial du président de la République, président du PNA Al’oumat, parti membre de la Mouvance pour la renaissance du Niger (MRN) a fait des révélations époustouflantes.
S’exprimant sur le processus électoral en cours, Sanoussi Tambari Jackou a dévoilé la collusion, désormais évidente, entre la majorité présidentielle et la Commission électorale. « Il était une fois, comme dans un conte, une réunion de la MRN qui avait accueilli en son sein une forte délégation de la CENI avec à sa tête le président de cette institution. Le président de la CENI nous a parlé du préprogramme et il nous a distribué chacun en ce qui nous concerne un exemplaire de ce préprogramme, de ce pré-organigramme » affirme tout de go le conseiller spécial du Président Issoufou. L’on remarquera qu’il ne s’agit ni d’une réunion du CNDP encore moins une rencontre de la CENI, mais bien d’un conclave de la MRN, la majorité présidentielle. Et le problème, est que la CENI est appelée « Commission électorale nationale indépendante ». En participant à cette réunion, non seulement la commission d’Issaka Souna n’a pas été « nationale » puisqu’il ne s’agit que d’une rencontre d’un bloc politique ; mais elle n’a pas été « indépendante » aussi puisqu’elle donne un avant-gout de ses décisions ultérieures à la seule majorité au pouvoir. Du coup, la CENI s’est totalement discréditée en affichant son parti-pris de manière insolente.
Autre remarque, Sanoussi Jackou parle de « préprogramme ». Ainsi, l’on comprend que le chronogramme de récemment publié par la commission électorale a d’abord été « validé » par la mouvance présidentielle, ou disons, par le parti au pouvoir, PNDS-Tarayya. C’est du moins ce que révèle la suite de l’intervention du président du PNA Al’oumat.
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Revendication de l’attaque du domicile de Seini Oumarou : Le complot se révèle peu à peu
La revendication de l’attaque du domicile du Président de l’Assemble nationale par l’Etat islamique foisonne les réseaux sociaux depuis quelques heures. Selon un petit texte posté sur les réseaux sociaux, c’est l’Etat islamique qui aurait revendiqué l’attaque du domicile de Seini Oumarou causant mort d’homme. Mais, une certaine opinion s’interroge si cette attaque n’entre pas dans une logique de complot politique. Car, cette opinion se demande comment l’Etat islamique aurait pu échapper aux services de renseignements dont dispose le Niger et aux radars des bases militaires étrangères installées à Niamey. Cette piste de l’Etat islamique semble, donc, douteuse. Et si l’information s’avère, le pays est alors en grave danger.
Et pourquoi le domicile de Seini Oumarou ? Aurait-t-il commis un péché politique ? Gênerait-il quelqu’un du haut du perchoir de l’Assemblée nationale ? Aujourd’hui, ce sont des questions que beaucoup de nigériens se posent. Et seule une enquête sérieuse pourrait déterminer le motif de l’attaque de son domicile en mettant la main sur ces terroristes et leurs commanditaires. Du reste, pour une certaine opinion, l’attaque du domicile du président de l’Assemblée nationale pourrait s’apparenter à un complot politique.
AI
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Révision constitutionnelle : Mahamadou Issoufou sur les traces de Mamadou Tandja
Le mardi 30 mai 2017 , en l'absence des députés membres de l'opposition refusant de cautionner la démarche et les motivations profondes qui y sont rattachées, les 139 députés de la majorité soutenant Mahamadou Issoufou adoptent un projet de loi portant révision des articles 47, alinéa 5, 48, alinéas 3 et 5, 53, alinéa 7, 59, alinéa 2, 85, 99 et 100 de la Constitution du 25 novembre 2010. Un projet présenté comme innocent pour Mohamed Bazoum qui parle de simple révision technique en vue d'harmoniser les délais électoraux contenus dans la loi fondamentale et les différentes électorales. " Un débat dérisoire qui aurait tout au plus un intérêt dans le cadre d'un TD pour les étudiants de 1ère année en Droit constitutionnel ", prétend-il. En vérité, le projet présenté à l'Assemblée nationale n'est que de la poudre aux yeux. Le véritable enjeu pour le régime se trouve dans la modification de la loi électorale. Non pas pour des délais électoraux, mais pour apporter des changements majeurs au niveau de la Ceni [Ndlr : Commission électorale nationale indépendante], de son fonctionnement et du mode d'organisation des élections. Une question que Mohamed Bazoum et ses camarades ont trouvé judicieux de dissocier de la modification des délais, histoire de faire taire les soupçons et les passions que l'affaire pourrait soulever. Pourtant, la mission confiée au comité ad' hoc mis en place par Brigi Rafini avait une mission globale : " examiner le système électoral au Niger sur le plan juridique, institutionnel, organisationnel et procéder à la refonte des trois lois (N° 2014-01 du 24 mars 2014 ; 2014-03 et 2014-04 du 15 Avril 2014). Ce qui fait courir Mahamadou Issoufou et les siens, c'est de savoir comment exercer un contrôle total et "légal" sur le processus électoral. Le hold-up électoral de février-mars 2016, trop vulgaire, a laissé des traces. Il faut trouver des mécanismes plus subtiles et efficaces.
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Révision controversée du statut général de la fonction publique : L’ancien secrétaire du SUNADIC écrit au Président de la République
Il vous souviendra que dans une tentative désespérée de légalisation et de perpétuation des pratiques malsaines ayant caractérisé la gestion de l’administration diplomatique et consulaire et qui ont conduit au dysfonctionnement actuel de l’administration publique nigérienne, l’ancien ministre des affaires étrangères et de la coopération saisissait son homologue de la fonction publique et de la réforme administrative aux fins de modification du Statut Particulier du personnel de l’administration diplomatique et consulaire. J’avais déjà à l’époque alerté le Premier ministre sur les dangers qui entourent une telle intention et les vraies raisons derrière cette manière cavalière tendant à légaliser et à perpétuer des pratiques honteuses et malsaines en violation flagrante des textes et lois de la République. Fort heureusement, la réponse défavorable du ministère de la fonction publique fut très claire et des plus salutaires : le reversement, non limité dans le temps, est assimilable à un changement de cadre, encadré strictement par l’article 65 de la loi 2007-26 du 23 juillet 2007, portant Statut Général de la fonction publique de l’Etat. Le reversement d’agent d’autres cadres mis à la disposition du ministère des affaires étrangères, est donc prohibé et viole les dispositions législatives et règlementaires et impacte négativement le bon fonctionnement de l’administration publique en ce qu’il contribue à la désagrégation des autres cadres d’emploi de la fonction publique de l’Etat. (Voir Lettre 001065/MFP/RA/SG du 23 octobre 2020).
Il faut ajouter qu’en plus de la désagrégation des autres cadres d’emploi de la fonction publique de l’Etat, cette pratique malsaine encourage la culture de la médiocrité et surtout la rupture d’égalité des citoyens devant la loi et les emplois publics en ce qu’elle permet à quelques privilégiés d’accéder à des cadres autres que leurs cadres d’origine par des voies illégales.
Permettez-moi, Excellence monsieur le Président de la République de saisir l’occasion de la récente déclaration rendue publique par les centrales syndicales pour fustiger le comportement méprisant des responsables du ministère de la fonction publique et de la réforme administrative vis-à-vis des partenaires que sont les représentants des travailleurs dans la conduite du processus de révision cité en objet, pour attirer votre attention sur les intentions malveillantes cachées derrière cette révision inopportune du Statut général de la fonction publique de l’Etat.
En effet, si des pratiques malsaines comme le reversement d’agents
d’autres cadres dans d’autres cadres autres que leurs cadres d’origine devaient être légalisées et perpétuées, il faut craindre le pire pour l’administration publique de notre pays.
Ceci se fera au détriment du mérite et de la compétence et encouragera la culture de la médiocrité et la recherche du gain facile chez nos concitoyens et aggravera la politisation de l’administration publique et le développement des pratiques néfastes telles que le népotisme, le favoritisme et le trafic d’influence.
Il est inadmissible que les ministres et autres cadres véreux utilisent leur position pour favoriser leurs proches en leur ouvrant les voies pour accéder à des fonctions auxquelles ils n’ont pas droit.
Pendant ce temps, ils ne se gênent pas de détruire lâchement, la carrière et l’avenir de cadres valeureux et honnêtes dont le seul tort est d’avoir dénoncé leurs magouilles.
C’est le lieu de vous rappeler, Excellence monsieur le Président de la République que la lettre que je vous ai adressée depuis le 06 mai 2021 pour demander ma réhabilitation est restée sans suite jusqu’à cette date.
Au nom de la loi et de la neutralité de l’administration, et conformément à vos engagements énoncés dans votre discours d’investiture, dans lequel vous vous engagiez notamment à respecter les libertés fondamentales, individuelles et collectives syndicales, d’expression et d’association et de ne prendre ni cautionner aucune mesure avilissante contre les citoyens et surtout à votre serment sur le Livre Saint, je vous prie, Excellence monsieur le Président de la République, de bien vouloir ordonner ma réhabilitation dans les plus brefs délais dans mon cadre d’origine, le cadre diplomatique et consulaire et la reconstitution de ma carrière administrative ainsi que le remboursement de mes salaires suspendus illégalement depuis septembre 2015, comme l’a du reste fait le Médiateur de la République (voir lettre n° 0491/MR/SG/DR/ DT/2019 en date du 26 août 2019).
Dans l’attente d’une suite favorable, veuillez accepter, monsieur le Président de la République, mes salutations distinguées.
Ali Issoufou, Mle 85336/J- Niamey
Ancien Secrétaire Général du Syndicat National de l’Administration Diplomatique et Consulaire (SYNADIC)
Fait à Niamey, le 23 juin 2021
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Révision de la constitution : Entre surenchère et faux débat
Le projet de révision de la constitution divise les partis politiques. L’Opposition crie au scandale et menace de ne pas participer au débat. Au niveau de la Majorité présidentielle, l’Alliance pour la Paix et la République (APR) par la voix de son porte-parole, Ousseini Salatou, s’inquiète tandis que pour la composante Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN) dont la figure de proue est le principal parti au pouvoir, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), il n’y a pas anguille sous roche. Analyse…
Pour couper cours à la spéculation lancée par l’Opposition politique qui dénonce une usurpation par le Ministre de la Justice des prérogatives du Président de la République, ce dernier a très vite de rétablir la vérité. L’initiative de la révision ici concernée, objet de polémiques, émane bien du Président de la République. En atteste la correspondance en date du 23 mai 2017 transmis au Président de l’Assemblée nationale. Dans celle-ci, le Président de la République, Issoufou Mahamadou, signifiait : « Je confirme être à l’initiative de la révision des articles 47 alinéa 5 ; 48 alinéas 3 et 5 ; 53 alinéa 7 ; 59 alinéa 2 ; 85 ; 99 et 100 de la constitution du 25 novembre 2010. C’est cette initiative qui est traduite dans le projet de loi de révision constitutionnelle adopté en Conseil des Ministres présidé par moi-même et transmis à l’Assemblée Nationale pour discussion et adoption ».
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Révision de la Constitution : Que prépare le Président Issoufou
Le parti au pouvoir PNDS-Tarayya - comme nous l'avions écrit la semaine dernière - traverse une zone de turbulences. C'est un fait. Et la preuve, le parti rose, malgré ses moyens colossaux, n'arrive toujours pas à fixer une date pour son prochain congrès ordinaire. Selon des sources proches de la prairie rose, cette instance aurait même été reportée aux calendes grecques. En tout cas, le dernier congrès ordinaire remonte au 29 décembre 2013. A quelques huit mois de l'échéance de 4 ans représentant l'intervalle entre deux congrès ordinaires des partis politiques, c'est le silence radio au PNDS-Tarayya : pas de date probable, encore moins, de préparatifs. Cela est à mettre dans le lot des conséquences de la " guerre " de tranchées à laquelle se livrent les présidentiables du parti. Au-delà, cette situation pose la question sur les intentions du président de la République Issoufou Mahamadou. A priori, les deux ne sont pas liés. Mais disons- le tout net : nous sommes en politique et pas même la Constitution qui met le chef de l'Etat au-dessus des partis ne suffit pour dissocier les acteurs politiques des acteurs étatiques. Au congrès de décembre 2013, beaucoup pensaient que Bazoum ne pouvait en aucun cas conserver la présidence du parti socialiste dont il assurait déjà l'intérim, tant les adversités étaient tout aussi tenaces que multiples. Pourtant, il avait recueilli 113 voix sur 113.
L'opinion n'avait pas douté de ce que ce résultat était le fruit du coup de pousse invisible que le Président Issoufou aurait donné pour pistonner Bazoum. La question qu'on se pose aujourd'hui, pourquoi ne fait-il pas la même chose pour resserrer les rangs autour de son " dauphin " naturel ? Pourtant, il n'y a aucun doute que Mahamadou Issoufou garde intacte son influence de président de la République. Pourquoi n'agit-il pas à rassembler ? Pour conserver le pouvoir au-delà de 2021, le PNDS a besoin d'unité, de cohésion et surtout de sérénité. Toute chose que ne lui offre pas sa transformation en serpent à plusieurs têtes dont chacune veut défendre son propre intérêt. Si l'unanimité - comme au dernier congrès ordinaire - ne se fait pas autour du président du parti rose Bazoum Mohamed, forcément, il y a anguille sous roche.
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Révision de Loi sur le statut de l’opposition politique : Un autre coup de poignard mortel
L’Assemblée nationale vient de modifier et compléter la loi du 26 mai 2011 consacrant le statut de l’opposition politique au Niger. Cette modification complétive a porté, entre autres, sur les prérogatives légales du chef de file de l’opposition, ses avantages matériels, sa présence dans toutes les affaires de la nation, son mode de désignation. Désormais, le chef de file disposera d’un véritable cabinet avec tout ce que cela comportera comme commodités et accessoires, exactement comme le ‘’Shadow britannique’’ (Cabinet fantôme). Révolution démocratique ou simple illusion d’optique ? Encore une fois, c’est l’illustration parfaite du cosmétisme politique et institutionnel qui aura caractérisé le règne désastreux du régime de la renaissance d’un certain Issoufou Mahamadou, cet imposteur politique passé maître dans l’art de la dissimulation et de la ruse en politique pour assouvir ses propres fantasmes et désirs narcissiques. Rétrospectivement, l’on peut s’apercevoir que, dès le départ du premier quinquennat d’Issoufou Mahamadou, en 2011, ce statut de l’opposition n’était ni, ni moins qu’un leurre suprême de la part de celui-ci, comme le seront d’ailleurs toutes les promesses démocratiques faites aux Nigériens dans sa longue et tumultueuse pérégrination politique. On dit souvent que c’est au pied du mur que l’on reconnaît le vrai maçon, à l’oeuvre que l’on découvre le bon artiste, il est aussi juste d’ajouter que c’est à l’exercice du pouvoir que l’on distingue le véritable démocrate, le bon dirigeant ! Or, en dépit de l’existence de ce statut de l’opposition, à quoi avait-on assisté, en réalité, en dix ans de règne d’Issoufou Mahamadou, en termes de libertés fondamentales de manifester pacifiquement, de revendication de plus de justice sociale, d’exigence de bonne gouvernance ? Pour le savoir, il fallait être là, au Niger pour vivre cette chape de plomb mise par Issoufou Mahamadou sur les aspirations démocratiques des citoyens nigériens qui avaient eu le malheur de ne pas partager sa vision des choses. Sous ces deux quinquennats, les instituts crédibles d’évaluation des systèmes démocratiques dans le monde, comme l’I.D.E. A américain, classaient le Niger parmi la catégorie des régimes autoritaristes, en dépit de l’apparence démocratique de son système politique. Pourtant, s’il y avait eu un seul homme politique nigérien qui doit tout à la démocratie, qui en est le pur produit, ce serait incontestablement Issoufou Mahamadou, ‘’l’homme de la force des arguments et non de l’argument de la force’’, cet éternel aboyeur politique qui ne trouvait grâce à personne que lui. Il aimait dire que le Niger n’avait d’autre salut que la démocratie et l’Etat de droit, la bonne gouvernance, la justice sociale, la lutte contre les inégalités sociales, le bannissement du tribalisme et du clanisme. Il battait le pavé et écumait les sentiers du ‘’Niger profond’’ pour prêcher cet évangile démocratique auprès des populations nigériennes, sans pourtant croire, un seul instant, en une seule de ces vertus ci-dessus énumérées. Une fois au pouvoir, ce n’était plus un démocrate sincère qui se mouvait et se mettait à l’oeuvre, mais bien un apprenti autocrate, un vulgaire adepte du pouvoir personnel, du pouvoir pour le pouvoir, qui n’hésitait point à réprimer sévèrement toutes formes d’hostilités politiques à son égard. En dix ans de règne sans partage, l’on peut compter, sur les cinq doigts d’une seule main, le nombre de fois où des manifestations publiques projetées par l’opposition politique ou la Société civile avaient été autorisées par les autorités compétentes ! Et quand les manifestants, excédés par tant de refus de la part du Ministère de l’intérieur ou des autorités municipales, bravaient ces interdictions, il ne fallait pas voir la vague terrifiante de répression qui s’abattait sur les organisateurs de ces manifs qui étaient systématiquement arrêtés et déportés dans les goulags du régime de la renaissance. Ces récalcitrants passaient des mois et des mois derrière les barreaux sans aucune forme de procès, et lorsque soudain, ils passaient devant la Justice, ils étaient très souvent relaxés pour insuffisance des charges, quand ce ne sont pas, purement et simplement, des non-lieux qui étaient prononcés en leur faveur. A l’heure d’aujourd’hui, certains croupissent toujours dans les geôles du régime de la renaissance depuis plus d’une année, suite aux incidents post-électoraux de mars 2021, sans aucune forme de procès. C’est cela le régime de la renaissance, malheureusement, une imposture démocratique suprême dissimulée sous un emballage trompeur, une étiquette mensongère sur le vrai contenu du produit achalandé et vendu à la sauvette par un démago aux petits souliers, qui se faisait passer pour le Jean Jaurès nigérien, mais, qui n’était, en réalité, qu’un pâle usurpateur de titre de l’illustre natif de Castres, dans le Tarn !
Dès lors, comment aurait-il été possible d’espérer un meilleur destin au statut de l’opposition politique, lorsque la volonté politique avait toujours fait défaut chez le premier magistrat du pays, qui désirait tout régenter au Niger, selon son bon vouloir et ses caprices, et qui ne tolérait la moindre velléité de critique à l’égard de son action politique ? Comment quelqu’un, qui ne se gênait guère à envoyer en prison son challenger principal aux élections présidentielles de 2016, pendant que lui, tranquillement, battait campagne et se disait bon démocrate, créant ainsi une rupture d’égalité flagrante entre candidats officiels ? En plus d’être président sortant et de l’avantage de garder le pouvoir, il lui fallait en plus cette instrumentalisation de la Justice pour affaiblir un adversaire politique !
Comme on le voit, le statut de l’opposition politique, tel que l’avait imaginé Issoufou Mahamadou onze ans plus tôt, ne devrait pas être perçu, aujourd’hui, comme une avancée démocratique majeure au Niger, mais bien comme une unième imposture démocratique dont seul le régime de la renaissance d’Issoufou Mahamadou et de ses continuateurs actuels détient le brevet d’invention ! Que signifierait et que vaudrait un statut de l’opposition, lorsque le minimum de démocratie n’existe pas dans le système politique, à savoir la liberté de manifester, de s’exprimer publiquement, de demander des comptes publics à la classe gouvernante ? Il est bien beau et facile de se doter d’un tel statut et se payer des mots, à la place des réalités quotidiennes, et prétendre que, par un coup de bâton magique, à l’aide d’un statut de l’opposition, l’on rendrait la démocratie nigérienne plus vitale, respectueuse des aspirations profondes du peuple. Tout statut véritable de l’opposition n’irait pas sans cette exigence première des libertés démocratiques fondamentales, comme celles de manifester, de réclamer la justice sociale, de demander des comptes aux dirigeants, qui sont, aujourd’hui, hélas, une espèce en voie de disparition dans ce Niger contemporain encore profondément empreint de la monarchie républicaine instituée par le régime de la renaissance d’Issoufou Mahamadou et de ses successeurs actuels.
Alors, le grand regret résiderait dans l’attitude complice et coupable de l’opposition parlementaire actuelle pour avoir cautionné, de façon légale, cette escroquerie politique, en rendant tout simplement les armes sous les sirènes assourdissantes, une fois encore, de la conception rentière et prébendière de la politique de l’air du temps. Ainsi, le chef de file de l’opposition baignerait aussi dans le beurre et le fromage, à l’instar de la majorité, et tout cela aux frais de la princesse nationale, renonçant de ce fait à sa mission de conquêtes et de veille démocratiques pour laquelle les électeurs nigériens auront opté en lui accordant leur suffrage. En général, si les peuples font souvent confiance à l’opposition politique de leur pays, c’est parce qu’elle devrait observer une certaine distance vis-à-vis des avantages matériels qui sont l’apanage du pouvoir en place. Dans ces conditions, quelle inconséquence politique de la part de l’opposition parlementaire nigérienne qui semble mettre la charrue avant les boeufs ! A-t-on réellement besoin d’un statut de l’opposition de ce type pour mener et incarner une véritable opposition politique au Niger ? Encore, une fois de plus, après la grande déception des démocrates sincères nigériens, suite au récent revers judiciaire infligé à Mahamane Ousmane dans le différend électoral avec Mohamed Bazoum, l’opposition politique nigérienne vient de recevoir un autre coup de poignard mortel au… ventre de son chef de file !
La démocratie nigérienne saura-t-elle se remettre d’un tel rendez-vous manqué ? Telle semble être la question finale !
Sanda
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Révisions intempestives de la Constitution : Petit-à-petit, le Président Issoufou construit son règne à vie
" Notre pays est géré par une majorité très ample qui est capable de réunir plus de 4/5 de voix des députés à l'Assemblée nationale (…) nous avons prouvé que sur des questions de ce genre-là, notre majorité est cohérente, elle a voté comme un seul homme " a déclaré le président du PNDS-Tarayya Bazoum Mohamed le jour du vote de la proposition de loi portant modification de la Constitution du 25 novembre 2010. En fait, il y a de quoi jubiler même si l'on peut mettre en doute la sincérité de la joie du ministre de l'Intérieur quant à l'adversité dont il est l'objet au sein de son propre camp. Mais là n'est pas notre propos. Nous disons que la joie du ministre Bazoum se justifie dans la mesure où la modification des articles 47, 48, 53, 59, 85, 99 et 100 de la Loi fondamentale a été votée par les 139 députés de la majorité présents à l'hémicycle. Ainsi, seuls les 31 députés du groupe parlementaire de l'opposition Lumana Zam-zam/Hankuri ont boycotté le vote de révision. L'on note que les élus du MNSD-Nassara ont aussi voté à l'unanimité à l'instar des autres alliés du parti au pouvoir. Ce premier ballon d'essai s'est donc avéré concluant.
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Révolution dans le secteur de l’éducation au Niger : Lancement officiel des travaux de construction de 2.331 salles de classes équipées
Le Pr. Ibrahim Natatou, Ministre de l'Éducation Nationale. à procédé à la cérémonie de lancement officiel des travaux de construction de 2.331 salles de classes équipées ce samedi 5 novembre 2022.
Ce projet entièrement financé par l'État du Niger dans le compte de l'année budgétaire 2022, rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d'Urgence en matière d'infrastructures et équipements scolaires avec pour objectif de contribuer à éradiquer définitivement les classes en paillotes dans toutes les régions du Niger.
La répartition de la construction de ces 2.331 salles de classes équipées se présente comme suit :
- Agadez : 102 salles de classes, dont 90 en modèle alternatif et 12 en modèle classique ;
- Diffa : 99 salles de classes, dont 87 en modèle alternatif et 12 en modèle classique ;
- Dosso : 255 salles de classes, dont 225 en modèle alternatif et 30 en modèle classique ;
- Maradi : 372 salles de classes, dont 330 en modèle alternatif et 42 en modèle classique ;
- Niamey : 690 salles de classes, dont 600 en modèle alternatif et 90 en modèle classique ;
- Tahoua : 276 salles de classes, dont 246 en modèle alternatif et 30 en modèle classique ;
- Tillabéri : 231 de salles classes, dont 207 en modèle alternatif et 24 en modèle classique;
- Zinder : 306 salles de classes, dont : 270 en modèle alternatif et 36 en modèle classique ;
En outre ce vaste chantier, s'ajouteront la construction de plusieurs infrastructures éducatives comme les internats des Jeunes filles, les collèges de proximité, les clôture des écoles, les centres de regroupement d'écoles pour les élèves des zones en situation d'insécurité.
Une enveloppe plus conséquente en 2023, est également prévue pour poursuivre l'exécution de ce plan d'urgence. Un appel est également lancé aux partenaires sociaux, techniques et financiers de l'école du Niger afin de soutenir cette dynamique qui vise la quête de la qualité de système Éducatif et la sécurisation de l’environnement scolaire.
Cet investissement d’envergure est un important défi pour faire plus que jamais de l'éducation, une priorité nationale.
Boubé Guédé (Nigerdiaspora)
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Révolution verte en Afrique : les Etats espèrent passer de la fiction à la réalité
Comme en Asie, l’Afrique rêve de révolution verte. Les experts s’accordent sur le potentiel du continent, mais il urge de passer à l’action.
La 7ème édition du forum sur la révolution verte en Afrique (AGRF 2017), organisé par l’AGRA, l’Alliance pour une révolution verte en Afrique, a refermé ses portes ce vendredi à Abidjan avec des nouveaux espoirs pour le secteur agricole africain. Les 1 300 délégués et personnalités invités ont durant 5 jours de travaux renforcer l’élan d’optimisme qui traverse le continent qui espère jouer le rôle de grenier de la planète. La volonté politique a été en effet au cœur des débats et a été présenté comme la clé de ce succès.
Autour du thème « Accélérer la progression vers la prospérité : la croissance des économies et des emplois par l’agriculture », le forum a donné l’occasion d’aborder des sujets touchant à la fois à l’emploi des jeunes, à l’action des femmes, à l’accès aux intrants et à l’agroalimentaire. Le tout avec comme point central l’amélioration des rendements agricoles, le premier maillon de la chaîne : « seulement 10% des semences utilisées en Afrique sont des semences améliorées, ce qui, comparé au reste du monde, explique le retard pris par le continent » a partagé le ministre ivoirien de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly.
Cette quête de productivité va cependant se faire que par les actions coordonnées à la fois des Etats, du secteur privé et des partenaires institutionnels afin d’apporter un appui multiforme aux paysans.
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Revue annuelle 2021 des reformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’UEMOA
Le président de la commission anime un point de presse à sa sortie d’audience avec le Premier Ministre.
La Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), conjointement avec les autorités nigériennes, a présenté officiellement les résultats de la revue annuelle 2021 des reformes, politiques, programmes et projets communautaires au sein de l’espace communautaire. Après la présentation officielle qui s’est tenue le lundi 31 janvier dernier à Niamey, le président de la Commission, a été reçu dans l’après-midi par le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou. M. Abdoulaye Diop a saisi cette opportunité pour animer un point de presse sur le progrès enregistré cette année par le Niger dans la mise en œuvre des reformes communautaires. Il était accompagné du ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud.
A l’entame de son propos, M. Abdoulaye Diop, président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, a indiqué qu’en 2021, le Niger a enregistré un taux de 81,6% contre 78,6% de l’année précédente (2020), soit un taux de progression de 3%. Il a jugé considérable la performance du pays dans la mise en œuvre des reformes communes et qui «est au-dessus du taux moyen de progression communautaire». Avec cette progression, a indiqué le président de la Commission, le Niger est considéré par l’instance communautaire «comme étant un pays performant en matière de mise en œuvre des reformes communautaires, de la mise en œuvre des projets et programmes».
L’analyse de la performance nigérienne par rapport aux différentes composantes de l'exercice de revue, a précisé M. Abdoulaye Diop, montre une homogénéité de l'effort dans «tous les domaines», même si, a poursuivi le patron de la Commission de l’UEMOA, les performances les plus importantes ont été réalisées dans le domaine de la gouvernance économique et de la convergence. «Qui dit gouvernance économique et de la convergence parle de marchés publics, de lutte contre le blanchiment de capitaux, de système de finances publiques, de surveillance multilatérale qui sont des domaines importants de la vie communautaire et dans la mise en œuvre des politiques d'intégration», a-t-il déclaré.
Par rapport aux reformes sectorielles et du marché commun, le président de la Commission a souligné les avancées et les résultats atteints par le Niger, même si la Commission, a-t-il dit, attend plus d’efforts du gouvernement dans ces secteurs. «Nous avons noté que le gouvernement a pris des engagements pour faire des efforts, aussi bien ce matin quand nous avons été avec les ministres, qu'au cours de notre entretien avec le Premier ministre», a affirmé M. Abdoulaye Diop. Il s’est réjoui de l’engagement du Chef du gouvernement à mettre en œuvre des actions «qui permettront d'avancer plus rapidement dans des secteurs comme celui de la libre circulation des personnes et les droits d'établissement, notamment dans le domaine des transports qui constitue un axe majeur» de la politique de la Commission.
Pour sa part, le ministre des Finances s’est félicité de la progression du Niger et de l’engagement du gouvernement à œuvrer davantage en faveur du processus d'intégration dans l’espace UEMOA. Pour M. Ahmat Jidoud, au-delà des chiffres, ce succès du Niger est le résultat logique des reformes entreprises par le pays dans plusieurs secteurs de la Gouvernance économique et de la convergence, tels que les marchés publics, les dispositions relatives au budget, notamment l'exhaustivité du budget au niveau des collectivités et l'ordonnancement au niveau régional du budget. Sur les insuffisances constatées, le ministre Jidoud a affirmé que le gouvernement va mettre en œuvre un plan d'action pour pouvoir les corriger et accélérer ainsi la mise en œuvre de ces réformes. «Au-delà aussi de la transposition des reformes, c'est leur applicabilité sur le terrain. Nous nous attelons au niveau de l'administration, en particulier au niveau des finances, à faire en sorte qu’au-delà de la transposition, les reformes soient appliquées intégralement», a mentionné le ministre des Finances. Il a également rappelé que la participation «massive» de l'ensemble des membres du gouvernement concernés par cette revue «témoigne de l'engagement du gouvernement, de sa volonté à s'impliquer d'avantage et quotidiennement dans le processus de l'intégration régionale et de création d'un environnement favorable à l'intégration ouest africaine». La revue annuelle des reformes, politiques, programmes et projets communautaires est un exercice institué par la Conférence des Chefs d'Etat de l’UEMOA à laquelle sont assujettis tous les pays membres de l'Union.
Souleymane Yahaya(Onep)
02 février 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Revue annuelle conjointe du sous-secteur du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage 2019 : Apprécier les efforts accomplis dans la mise en œuvre des programmes stratégiques de l’Initiative 3N
Les cadres du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, les partenaires techniques et financiers de ce sous secteur, ainsi que des acteurs issus d’autres institutions, projets et programmes intervenant dans le plan d’action 2016-2020 des programmes stratégiques 1, 3 et 4 de l’Initiative 3N, sont depuis hier matin réunis, à Niamey, pour la revue annuelle conjointe du sous-secteur de l’Agriculture et de l’Elevage. Cette revue qui durera deux jours intervient quelques mois avant la fin du plan d’action 2016-2020 de l’initiative et à un an de la fin de mise en œuvre du Plan de Développement Economique et Social 2017-2021. Elle se tient également dans un contexte sécuritaire et sanitaire préoccupant qui pourrait avoir un impact réel dans la mobilisation et l’allocation des ressources financières nécessaires à la mise en œuvre des programmes stratégiques qui concourent à l’atteinte des cibles de l’Initiative 3N. C’est le ministre délégué à l’Elevage M. Ali Gonki qui a présidé l’ouverture des travaux en présence de la représentante du Chef de file des partenaires techniques et financiers du sous-secteur de l’Agriculture et l’Elevage, Mme Roza Willem.
L’objectif de cet exercice annuelle est de préparer la contribution du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage à la réalisation du secteur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et au développement agricole durable ; d’apprécier l’application des recommandations/actions de la revue précédente et des mesures prises pour le sous-secteur ; d’évaluer et d’analyser la performance du sous-secteur en 2019. En ouvrant les travaux de cette rencontre, le ministre délégué à l’Elevage a précisé que la revue favorisera l’inclusion et l’alignement de tous les acteurs dans la mise en œuvre de la politique sectorielle. En effet, la méthodologie adoptée par le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage pour la réalisation de cette revue conjointe 2019 repose essentiellement sur la démarche inclusive et participative afin d’engager toutes les structures du ministère, les ONG, le secteur privé, les collectivités et les partenaires techniques qui participent à la mise en œuvre de l’initiative 3N.
Ainsi, sous le pilotage d’un comité de coordination, le processus a été marqué par des sessions de renforcement des capacités, la collecte de données auprès de différents acteurs, des missions de collecte d’informations et de partage en régions, des réunions de concertations et de sensibilisation ainsi que des retraites pour consolider, mettre en cohérence les données collectées et rédiger le rapport de la revue. «Le comité de coordination, a par ailleurs identifié des thématiques majeures qui constituent des contraintes et ou des priorités pour le sous-secteur qu’il convient de mettre en exergue afin de nourrir les réflexions sur les modalités de leur prise en charge», a précisé le ministre délégué à l’Elevage.
Pour sa part, la représentante du chef de file des partenaires techniques et financiers du sous-secteur de l’Agriculture et de l’Elevage a relevé que les documents de la revue annuelle que le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage a bien voulu partager avec les partenaires ont mis en lumière les résultats appréciables que le sous-secteur de l’agriculture et de l’élevage a accompli en 2019 en matière de pilotage et administration de la politique du ministère, et de développement des productions végétales et animales. Mme Roza Willem a en outre demandé à tous les acteurs du sous-secteur de l’Agriculture et de l’Elevage de redoubler d’efforts pour non seulement satisfaire les besoins de plus en plus importants de la population, mais aussi faire face aux défis du moment en l’occurrence la résilience des producteurs ruraux face au changement et aux risques climatiques, l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables dans ce contexte sécuritaire et sanitaire lié à la pandémie à coronavirus ou COVID 19.
Ces efforts, a dit la représentante du chef de file des partenaires techniques et financiers, vont particulièrement dans le sens de la mobilisation des ressources propres, car les financements extérieurs constituent encore une part importante dans le budget global du secteur : 57 milliards de FCFA, soit 81% du budget. En tout état de cause, Mme Roza Willem a rassuré le gouvernement sur le fait que les partenaires techniques et financiers restent entièrement disposés à renouveler leur engagement non seulement dans la mise en œuvre des programmes 1, 3 et 4 du plan d’action de l’initiative 3N, mais aussi dans le cadre de la mise en œuvre des reformes en cours dans les secteurs des intrants et du foncier, dans la promotion des nouvelles technologies de l’information et la communication appliquées à l’agriculture.
Hassane Daouda(onep)
15 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Revue de presse Bonferey du 15 octobre (Vidéo)
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