Poursuite des travaux en séance plénière à l'Assemblée Nationale : Débat d'orientation budgétaire au menu
Les travaux en séance plénière de la première session extraordinaire de l'Assemblée Nationale au titre de l'année 2017 se poursuivent à l'hémicycle sous la présidence de SE Ousseini Tinni, président de ladite institution. La séance d'hier a été consacrée d'abord à l'examen et l'adoption du projet de compte-rendu sommaire des travaux du Mardi 6 juin 2017. Ce point a été renvoyé au bureau de l'Assemblée Nationale pour examen et adoption. Le second point de la plénière a été réservé au débat d'orientation budgétaire.
Retenons que c'est en application des dispositions pertinentes de l'article 57 de la loi organique n°2012-09 du 26 mars 2012 relative aux lois des finances, le gouvernement a soumis à l'Assemblée Nationale le Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle(DPBEP) en vue d'organiser le débat d'orientation budgétaire. Cette démarche découle des prescriptions de la loi organique n°2012-09 du 26 Mars 2012 relative aux lois de finances notamment en son article 52 alinéa premier qui dispose que : « le projet de loi de finances de l'année est élaboré par référence à un Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle couvrant une période minimale de trois ans ». Il s'agit là, selon le rapport présenté par la Commission des Finances et du Budget, d'un premier exercice qui participe de la mise en œuvre du cadre harmonisé des finances publiques initié par l'UEMOA. Ce débat vise le renforcement des pouvoirs de contrôle de l'institution parlementaire afin d'améliorer l'information de cette dernière sur l'évolution des finances publiques à moyen terme.
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Poursuite des travaux en séance plénière à l'Assemblée Nationale : Les députés adoptent neuf projets de loi
Dans le cadre des séances plénières de la 2ème Session Ordinaire au titre de l’année 2020 dite Session Budgétaire de l’Assemblée nationale, tenues samedi 10 octobre et vendredi 9 octobre, les parlementaires ont adopté neuf (9) projets de loi. Ces travaux ont été présidés par le 4ème Vice-président de l’Assemblée Nationale, l’honorable Souley Idi en présence des commissaires du gouvernement.
Au cours de la journée du samedi 9 octobre, les députés ont adopté deux projets de loi. Il s’agit du projet de loi portant ratification de l'ordonnance n°2020-11 du 14 aout 2020, autorisant la ratification de l'Accord de prêt n°2100150042395 d'un montant maximum équivalent à quarante millions cinq cent mille Unités de comptes (40.500.000 UC), signé le 27 juillet 2020 à Niamey (République du Niger) entre la République du Niger et le Fonds Africain de Développement (FAD), pour le financement du Programme d'Appui en Réponse à la Crise du COVID-19 dans les pays du G5 SAHEL (PARC COVID-19-G5-SAHEL). C’est ainsi qu’après discussion, ledit texte a été approuvé par 89 voix pour, 0 contre et 0 abstention.
Le second texte est relatif au projet de loi portant ratification de l'ordonnance n02020-12 du 14 aout 2020, autorisant la ratification du Protocole d'Accord de Don n°2100155040769 d'un montant maximum équivalent à trente-neuf millions cinq cent mille Unités de Comptes (39.5000.000 U C), signé le 27 juillet 2020 à Niamey (République du Niger), entre la République du Niger et le Fonds Africain de Développement (FAD), pour le financement du Programme d'Appui en Réponse à la Crise du COVID-19 dans les pays du G5 Sahel (PARC COVID-19-G5 SAHEL). Ce texte a été approuvé par 90 voix pour, 0 contre, 0 abstention. Les résultats attendus du programme par le Niger sont 42 000 personnes testées à la COVID-19 ; 3 millions de personnes vulnérables bénéficient d'une assistance alimentaire sous forme de transferts d'argent ou de vivres ; 727 opérateurs économiques bénéficient d'une suspension temporaire du recouvrement des impôts et de taxes.
Le vendredi 8 octobre, les élus ont discuté et adopté sept (7) autres projets de loi. Le premier est le projet de loi portant ratification de l'ordonnance n° 2020-16 du 26 août 2020, portant prorogation de l'état d'urgence dans les départements de Balléyara et de Kollo (Région de Tillabéri). Ce texte composé de deux articles a été adopté par 95 voix favorables, 2 contre et 0 abstention. Le Gouvernement a signé l'ordonnance rappelée ci-dessus pour une durée de trois (3) mois, allant du 28 août au 24 novembre 2020 inclus. Cette ordonnance a été adoptée conformément à la loi n°2020-30 du 02 juillet 2020, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances. Pour l'examen du texte proprement dit, l'ordonnance n° 2020-16 du 26 août 2020, portant prorogation de l'état d'urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo (Région de Tillabéri) et son exposé des motifs ainsi que l'avis n° 24/CC de la Cour constitutionnelle du 26 août 2020 ont été mis à la disposition de la Commission.
Après avoir pris connaissance des documents cités ci-dessus, les Commissaires relèvent que pour se conformer à la loi fondamentale en ce qui concerne l'ordonnance suscitée, le Gouvernement a requis l'avis de la Cour constitutionnelle depuis le 24 août 2020. L'avis de la Cour ainsi émis énonce clairement que le projet d'ordonnance portant prorogation de l'état d'urgence dans les départements de Ballayara et Kollo (Région de Tillabéri) est conforme à la Constitution.
Le deuxième texte, est le projet de loi portant ratification de l'ordonnance n°2020-07 du 10 juillet 2020, portant prorogation de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger. Ce texte a été adopté par 89 voix, 28 contre et 0 abstention. Composé de deux articles, le présent projet de loi, soumis à l'examen et à l'adoption de l'Assemblée Nationale, a pour objet la ratification de l'ordonnance n° 2020-07 du 10 juillet 2020, portant prorogation de l'état d'urgence sanitaire sur toute l'étendue du territoire de la République du Niger. En effet, l'ordonnance rappelée ci-dessus a été prise par le Gouvernement pour une période de trois (3) mois, allant du 12 juillet au 9 octobre 2020 inclus.
Le troisième projet de loi soumis à l’appréciation des parlementaires, c’est le projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2020-07 du 07 août 2020, portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Fillingué (Région de Tillabéri). Composé de deux articles, ce texte a été adopté par 98 voix pour, 0 contre, 0 abstention. Le présent projet de loi, soumis à l'examen et à l'adoption de l'Assemblée nationale, a pour objet la ratification de l'ordonnance n° 2020-10 du 07 août 2020, portant prorogation de l'état d'urgence dans le département de Filingué (Région de Tillabéri). En effet, l'ordonnance rappelée ci-dessus a été prise par le Gouvernement pour une période de trois (3) mois, allant du 08 août au 05 novembre 2020 inclus. Cette ordonnance a été adoptée conformément à la loi n° 2020-030 du 02 juillet 2020, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l'intersession parlementaire.
Pour clore ce chapitre de sécurité, deux autres projets ont été soumis à l’appréciation des parlementaires. Il s’agit du Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger. Ce texte doté de 2 articles a été adopté par 90 voix pour, 18 contre et 0 abstention. Puis s’en est suivi l’adoption par 92 voix, 0 contre et 0 abstention du Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans les régions de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (départements de Tassara et de Tilia) et de Tillabéri (départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye). C’est la Commission de la défense et de la Sécurité qui a été saisie aux sujets de tous ces textes relatifs à la sécurité.
Toujours au cours de la séance plénière du vendredi, les députés ont adopté le projet de loi portant ratification de l'ordonnance n°2020-08 du 24 juillet 2020, autorisant la ratification de l'Accord de Financement composé d'un prêt N°2000003111 d'un montant de Cinquante-six millions sept cent mille Euros (56.700.000 €) et d'un Don n°200000312 d'un montant de vingt un millions d'Euro (21.000.000 €) signé en mai 2020 à Niamey (République du Niger) et le 10 juin 2020 à Rome (République Italienne), entre la République du Niger et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), pour le financement du Projet de renforcement de la résilience des communautés rurales à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger (PRECIS). Ce texte composé de deux articles a été approuvé par 89 voix pour, 0 contre 0 abstention. Ce projet sera mis en œuvre à travers trois composantes à savoir le développement agricole durable et renforcement de la résilience des ménages ruraux; la promotion de l’entreprenariat des jeunes et accès aux marchés et enfin la coordination, engagement citoyen, suivi-évaluation, capitalisation et gestion des savoirs.
Enfin, les parlementaires ont examiné et adopté le projet de loi Portant ratification de l’ordonnance 2020-09 du 24 juillet 2020, autorisant la ratification de l’Accord de prêt d’un montant équivalent à trente-six million sept cent trente mille Dirham des Emirats (36.730.000 AED), soit l’équivalent de dix millions de Dollars (10.000.000USD), signé le 2 janvier 2020 à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) entre le Gouvernement de la République du Niger et le Fonds Abu Dhabi pour le développement, pour le financement du projet Energétique pour l’Electrification Rural. Ce projet de loi a été adopté par 89 voix pour, 0 contre et 0 abstention. Ce projet consiste en la conception, l’approvisionnement et la construction d’une mini- centrale solaire Photovoltaïque (PV) d’une capacité de 2,75 MW d’un stockage de batteries solaires, d’un ondulaire PV pour trente-trois (33) villages, d’un contrôleur de charge et d’un mini-réseau électrique pour la distribution d’électricité, d’un abri pour les équipements et de tous les câbles et accessoires de connexion.
Notons que les travaux en séance plénière reprennent ce matin.
Mamane Abdoulaye(onep)
12 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Poursuite des travaux en séance plénière à l’Assemblée nationale : Quatre membres du gouvernement interpellés par les députés sur des questions d’actualité
Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2017, dite session budgétaire se poursuivent activement à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. La séance plénière du samedi dernier, présidée par le premier vice président de l’Assemblée Nationale M. Iro Sani, a porté sur des questions d’actualité avec l’interpellation de quatre membres du gouvernement pour répondre à des préoccupations relatives à la vie sociopolitique et économique. La séance s’est déroulée en présence du ministre chargé des Relations avec les Institutions, M. Barkaï Issouf.
Les questions d’actualités que les députés posent aux membres du gouvernement sont organisées deux samedi sur quatre. Elles sont précises et concises. Elles doivent avoir un caractère spontané et ne sont ni déposées au préalable ni publiées au journal officiel.
La première question de ce samedi 11 novembre 2017 a été adressée au ministre du commerce, M. Sadou Seydou par le député, Illiassou Amadou sur les dispositions que le gouvernement compte prendre concernant la situation de crise qui prévaut au grand marché de Niamey entre la Société de Construction et de Gestion des Marchés (SOCOGEM) et les commerçants sur la révision des frais de loyer des boutiques.
En réponse à cette préoccupation, le ministre du commerce a tout d’abord fait la genèse de la création de la SOCOGEM qui remonte au 20 décembre 1986. Au fil des années, a-t-il dit, la société a rencontré des difficultés dans sa gestions c’est pourquoi, elle a accumulé des dettes fiscales, sociales et bancaires. Au regard de l’évolution du climat des affaires et de la situation économique sans cesse croissante la SOCOGEM prévoit la révision des prix des loyers et des ses produits.
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Poursuite des visites de l’équipe technique du Ministère du Pétrole à Agadem : Des extensions sur les installations pétrolières pour accroitre la capacité de production de notre pays
Dans le cadre du lancement de la mise en production de la phase II du bloc Agadem, l’équipe technique du Ministère du Pétrole poursuit la série de visites qu’elle a entrepris depuis le dimanche dernier sur les installations pétrolières. Le périple de la journée du lundi 30 octobre 2023 a concerné trois sites en l’occurrence la station de surpression de Gololo ou « Boosting station » (BS) ; la station intermédiaire de Sokor FPF et celle de Dibeilla qui est une station de déshydratation. A toutes ces étapes, la délégation du Ministère du Pétrole a trouvé un personnel à pied d’œuvre pour la réalisation de l’objectif final, celui de la mise en production de la phase II du projet Agadem. La mise en service de la phase II du projet Agadem constitue un grand espoir pour le Niger en ce sens qu’elle permettra à notre pays d’exporter le pétrole brut à travers un pipeline jusqu’au port de Semé au Benin pour la vente.
La station de Gololo a pour rôle principal d’assurer la pression des pompes ou compresseurs situés à intervalles réguliers le long d’un oléoduc ou d’un gazoduc pour augmenter la pression du fluide en écoulement afin de le maintenir en mouvement vers sa destination. Ainsi, au niveau des stations de déshydratation, les fluides venant des puits pétroliers sont transportés à la station suivante au moyen des pompes de transfert multi-phasiques. La station de Gololo connait aujourd’hui une extension majeure de ses installations pour faciliter l’évacuation du pétrole brut vers la station terminale de Koulélé. Des armoires électriques, ainsi qu’une salle de batteries en série sont installées et équipées pour contrôler la production en énergie électrique. Sur le site de Gololo, quatre (4) puits sont opérationnels avec des têtes rouges de signalisation du danger. Le personnel reste concentré sur le travail qui est d’ailleurs à un stade avancé, toute chose qui réjouit la délégation du Ministère du Pétrole conduite par le directeur de l’exploration et de la production des hydrocarbures M. Maidagi Oumarou.

La station intermédiaire de Sokor fait partie des trois stations qui participent au projet de la mise en production de la phase II du bloc d’Agadem, c’est-à-dire l’exportation du pétrole brut nigérien à travers le pipeline. Ici, les consignes de sécurité sont claires. Tout matériel inflammable est formellement interdit. Les appareils portables doivent être systématiquement éteints. Le port du casque est obligatoire. Selon le responsable qualité, hygiène, santé, sécurité au travail et environnement M. Issaka Arzika Samaila, il y a aussi un risque d’émission de souffre sur le site, même si toutes les mesures sont prises pour éviter d’éventuels incidents. «Nous tenons quand même à le dire aux visiteurs pour que lorsqu’un cas de ce genre arrive, il y a une conduite à tenir afin que nous puissions répondre de façon efficace», a expliqué M. Issaka Arzika Samaila, avant d’entamer la visite proprement dite. La station intermédiaire de Sokor FPF est divisée en quatre grandes parties : le prétraitement ; la salle de contrôle ; le laboratoire d’analyse de la qualité du pétrole brut, ainsi que le dépôt de gaz pour les citernes et la centrale électrique. Le prétraitement consiste à la séparation bi-phasique de l’huile, l’eau et le gaz. La salle de contrôle dispose d’appareils à l’aide desquels tous les paramètres du site sont suivis. Dans cette salle de contrôle, des opérateurs de production scrutent le système de fonctionnement de l’ensemble du site. Dès qu’il y a anomalie quelque part, l’appareil le signale pour une prise en charge immédiate. Au laboratoire, c’est surtout la qualité du pétrole brut qui est contrôlée à travers des échantillons provenant des différentes stations. Quant à la centrale électrique, elle est composée de quatre générateurs. Sa capacité de production en énergie électrique est de 3,6 MW par jour.

Le site de Sokor compte au total 25 puits dont 18 sont en production. Mieux, la station intermédiaire de Sokor travaille pour faire en sorte que rien ne se perd pour polluer l’environnement. En plus, elle se distingue des autres stations en ce qu’elle est un champ huileux où il n’ya pas assez de gaz. Elle a aussi connu une extension de ses équipements dans le cadre de la mise en production de la phase II du pipeline export.
Au niveau de la station de déshydratation de Dibeilla, la délégation du Ministère du Pétrole a visité l’ensemble des compartiments du site suivant les mêmes consignes de
sécurité. Elle est une mini station de traitement préliminaire du pétrole brut. La principale particularité de la station DS de Dibeilla, c’est qu’elle est une station de jonction. Sa capacité nominale de production est de 31.000 barils par jour. Lorsque le pétrole brut est traité, il est envoyé à une station CPF. Tout comme au niveau des stations CPF, la station de déshydratation procède également à un traitement triphasique. Toutefois, les stations DS n’ont pas pour fonction d’envoyer le pétrole brut dans les installations de commercialisation. La station de Dibeilla compte au total 48 puits et deux réservoirs d’une capacité de 600m3 chacun.
Hassane Daouda (ONEP), Envoyé Spécial
Source : https://www.lesahel.org/
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Poursuite des visites du ministre d'État en charge de l'Energie et des Energies Renouvelables dans plusieurs services : Mieux appréhender le fonctionnement des structures et les conditions de travail des agents
Le ministre d’État, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou, poursuit sa série de visites, démarrée en juillet dernier, au niveau des différentes administrations et services relavant de son département ministériel. A la tête d’une forte délégation, il s’est rendu successivement à l’Agence Nigérienne de Promotion de l’Electrification Rurale (ANPER), à la Direction Générale de l’Electricité (DGE), à la Compagnie Minière et Energétique du Niger (CMEN) et aux services de la Sécurité des Installations Electriques Internes du Niger (SIEIN). Au niveau de tous ces services, la délégation ministérielle a été chaleureusement accueillie par les différents Directeurs Généraux et leurs agents.
Après les visites, bureau par bureau de ces administrations, qui ont permis au ministre d’Etat de constater les conditions de travail des agents, des réunions avec les responsables et les agents desdits services ont été tenues à tous les niveaux. Des présentations sur le fonctionnement et les défis auxquels font face ces services ont été déclinés au ministre d’Etat, Ibrahim Yacoubou, qui a attentivement écouté les nombreuses explications à lui données par les différents intervenants. Des échanges à bâtons rompus, avec les responsables des services et les agents ont permis d’avoir d’amples informations et explications sur le fonctionnement et les défis des différents services visités. La synergie d’actions, l’esprit d’écoute, de compte rendu, d’équipe, la bonne gouvernance, le bon rendement et les perspectives sont, entre autres, les sujets évoqués lors de ces entrevues. Partout où la délégation ministérielle est passée, elle a trouvé des agents mobilisés, déterminés et soucieux du travail productif.
A l’issue de ces visites, le ministre d’État, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables a souligné que ces visites lui permettent d’échanger avec le personnel sur le fonctionnement des structures et les questions sur lesquelles le Ministère doit se concentrer afin d’améliorer les résultats. Le tout c’est de permettre une meilleure efficacité et de l’action du Ministère, dans le sens d’atteindre les objectifs, en matière énergétique, tels qu’ils ont été fixés dans le Programme du Président de la République. «Nous savons tous que l’énergie est un des facteurs les plus importants pour le développement d’un pays. Au Niger, la question d’énergie est d’une extrême urgence. C’est pourquoi, nous travaillons et parlons avec les différents acteurs qu’ils soient au Ministère ou dans les différentes structures sous tutelle, pour que ce que nous mettons en place soit le plus efficace. Cela nous permettra au finish d’élaborer une feuille de route, point par point et structure par structure, pour qu’au niveau du Ministère, nous puissions assurer un management efficace du secteur», a-t-il expliqué. Cette approche, a dit le ministre d’Etat, va permettre au Ministère d’avoir une vision globale des questions que nous devons traiter pour progresser et atteindre les objectifs importants qui ont été fixés dans le cadre du Programme du Président de la République, notamment l’accès à l’énergie et sa disponibilité.
Mahamadou Diallo(onep)
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Poursuite du dialogue dans le secteur de l’éducation : La FUSEN maintient le cap et engrange des points
Entamé depuis l’an dernier, le dialogue entre le Gouvernement et les syndicats du secteur de l’Education se poursuit. En fin de semaine dernière, la Fédération Unitaire des Syndicats de l’Education du Niger (FUSEN) et son partenaire étatique se sont, une fois de plus, retrouvés pour faire le point de leurs pourparlers. A l’heure des comptes, des grandes avancées.
Sur pratiquement tous les points, objets du protocole d’accord du 13 décembre 2016, et les nouvelles revendications qui sont venues se greffer, les lignes ont bougé. Jusque-là, deux grands engagements du Gouvernement sont restés en suspens. C’est la question de l’immatriculation et de la mise en solde des enseignants nouvellement recrutés à la Fonction Publique des promotions 2012, 2013 et 2014 et l’ouverture d’un nouveau recrutement.
Sur le premier point, il faut noter que l’immatriculation et la mise en solde des enseignants recrutés à la Fonction Publique des promotions 2012 et 2013 est en voie de finalisation. Il ne reste, il ne reste plus que les cas des réclamations à prendre en charge (par exemple 134 au niveau de l’Enseignement primaire sur 346).
S’agissant du gros lot du continent à savoir les 4220 enseignants de la promotion 2014 du niveau primaire, l’option envisagée est, au regard des contingences économiques, de différer leur mise en solde jusqu’en 2019, non sans leur octroyer un traitement pécuniaire avantageux tenant compte de de leur statut de fonctionnaire.
Au nombre des points d’achoppement, seul celui relatif à l’ouverture du nouveau recrutement semble n’avoir pas beaucoup bougé. Mais, même à ce niveau, on note une petite évolution, notamment le processus en cours de la révision des critères de recrutement à la Fonction Publique pour prendre en compte les contractuels atteints par la limite d’âge. A propos justement de ces cas figurant parmi les promotions déjà recrutées, la partie gouvernementale accepte de régulariser leur situation à travers un décret qui sera pris en conseil des ministres.
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Pouvoir et lutte de clans : Pourquoi Bazoum Mohamed ne peut pas s’affirmer?
Il reste un peu plus de deux mois pour Bazoum Mohamed fasse le tour des 12 premiers mois de son mandat. Un an au cours duquel il a tenté, non sans peine, de tourner la situation sociopolitique et économique catastrophique léguée par son prédécesseur à son avantage. Ses tentatives, soutenues par une large partie des citoyens, ont vite tourné à l’échec. Face aux acteurs de la société civile qu’il a rencontré de nouveau le 13 janvier passé, il a luimême reconnu les limites de ses capacités en parlant d’obstacles. Une formule décente et politiquement correcte pour admettre l’existence de goulots de résistance dans sa famille politique. Il n’y a rien de surprenant, la corruption qui a gangrené le pays et ruiné l’État n’est que le fait de ses partisans. C’est, donc, sur le plan, une mission impossible que Bazoum Mohamed s’est prescrite. Bien que régulièrement commis pour des missions de vérification, des auditeurs ont buté au refus catégorique, voire à la colère de certains pontes du régime.
Sur le front social, le Président Bazoum essaie de colmater en mettant à profit les espaces de liberté dont il bénéficie.
Il a notamment pris l’engagement de ne plus entraver les manifestations publiques. Une ouverture qui fera certainement baisser la tension sociale d’un cran. Faisant suite à cet engagement du Président Bazoum, le président du Conseil de ville de Niamey a rencontré les acteurs de la société civile pour leur déclarer qu’il n’a plus de raison de s’opposer à leurs manifestations publiques qui doivent toutefois être pacifiques. Deux manifestations sont d’ores et déjà dans le pipeline. La première, prévue pour hier, dimanche 23 janvier, a été reportée par les organisations de la société civile en vue de mieux le préparer. Quant à la seconde, elle est envisagée pour le 30 janvier prochain. Ces manifestations vont inaugurer le retour du Niger au respect des normes et principes démocratiques et permettront du coup de désamorcer la bombe sociale en latence.
Le combat que mène Bazoum Mohamed est des plus tragiques
S’il a de quoi faire valoir sur le front social, le Président Bazoum traine toutefois des casseroles, s’accommodant aisément de l’existence, dans de nombreuses prisons nigériennes, de prisonniers politiques et d’opinion. Lors de la rencontre avec les acteurs de la société civile qui ont abordé le sujet, Bazoum Mohamed n’a rien trouvé de mieux que se défendre de n’y être pour rien. « Ce n’est pas moi qui les ai arrêtés », a-t-il rétorqué à ses interlocuteurs. Une façon pour lui d’évoquer, sinon la séparation des pouvoirs, du moins l’existence d’un autre pouvoir sans visage. Quoi qu’il en soit, la libération de ces prisonniers, que des sources indiquent être en centaines, n’est pas pour demain. Et c’est justement là où ça cloche. Bazoum Mohamed, selon des sources concordantes, a bien nourri l’intention, à l’occasion du 18 décembre, de faire libérer tous les prisonniers politiques et d’opinion. Mais il a été rapidement convaincu d’abandonner cette idée et de ne plus y penser.
Le combat que mène Bazoum Mohamed est des plus tragiques. Il essaie d’avancer sur un terrain miné, mains et pieds liés. Doublement handicapé, il vogue à tous vents, sans savoir exactement vers quelle destination précise le mèneront les courants. Il veut convaincre de sa bonne foi, mais manque cruellement de moyens d’action pour corroborer ses intentions et ses discours par des actes concrets. Selon une source politique proche de son cercle, le Président souffrirait de plus en plus de cet écart qui le discrédite et le montre continuellement sous les traits d’un président kama-mini. Une accusation qui était perçue, avant l’élection controversée qui l’a porté au pouvoir, comme le fait de détracteurs.
Le Président souffrirait de plus en plus de cet écart qui le discrédite et le montre continuellement sous les traits d’un président kamamini
Aujourd’hui, à l’épreuve des faits, le constat est fait : Bazoum Mohamed n’a pas toute la puissance du pouvoir que lui confère la Constitution. S’il continue dans cette logique, son échec est non seulement assuré, mais il va vivre en permanence dans le ridicule. Peut-être aussi, comme s’est interrogé notre source, être appelé président et jouir des privilèges liés à la fonction lui suffisent amplement. Selon certains analystes politiques, Bazoum Mohamed lutte contre plus fort que soi. L’enjeu est de taille. S’il s’affirme comme l’attendent les Nigériens, particulièrement sur ces aspects de la politique intérieure, Bazoum Mohamed ne fait pas qu’effacer Issoufou Mahamadou, il l’enterre, y compris dans son propre camp politique. Déjà détesté par une frange importante de ses compatriotes pour ce qu’il a fait du Niger en 10 ans de pouvoir, Issoufou Mahamadou risque gros si son successeur et protégé réussisse. En clair, l’ancien président, qui règne toujours sur le système, n’a pas intérêt à voir Bazoum Mohamed réussir là où il a échoué. L’ancien président va, donc, continuer ses grenouillages afin de demeurer le grand gourou du régime, celui auprès de qui l’on tire sa légitimité. Le Président Bazoum n’échappe pas à cette règle, lui qui a été contraint de se séparer de son conseiller en communication et qui a dû avaler bien de couleuvres dans la gestion des affaires publiques.
Doudou Amadou
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Pouvoir et réseaux politiques : Bazoum Mohamed sur des braises ardentes
La lutte contre la corruption que le Président Bazoum Mohamed s’est engagé à mener sans merci a du plomb dans l’aile. Depuis l’éclatement de l’affaire Ibou Karadjé, il est sur la sellette dans son propre camp politique. Selon des sources politiques multiples, les premiers responsables de ce parti sont très irrités contre le Président Bazoum depuis l’arrestation d’un certain nombre de personnes mises en cause dans le scandale Ibou Karadjé. Ils redoutent de le voir aller plus loin en faisant arrêter les personnalités citées dans le dossier. La colère contre Bazoum serait à son paroxysme et le petit jeu de mégalomanie auquel l’ancien président, Issoufou Mahamadou, s’est adonné le 21 août 2021 à Tahoua, serait une dernière salve d’avertissement à l’encontre du Président Bazoum. Dès le départ de l’opération Ibou Karadjé, il aurait été mis en demeure d’abandonner ce combat auquel il tient tant. Une requête qui a rencontré une fin de non-recevoir catégorique de la part du Président Bazoum. Il y en a, autour de l’ancien président, qui lui ont toujours voué une haine viscérale que rendait cependant invisible le leadership d’Issoufou. Même le choix de ce dernier pour la candidature de Bazoum n’a pas suffi à émousser l’ardeur de ses opposants internes. Au contraire, la décision l’a quelque peu exacerbée, même si les plus irréductibles ont dû se résoudre à faire contre mauvaise fortune, bon coeur. Aujourd’hui au pouvoir, Bazoum Mohamed est loin d’avoir fini ce combat qui l’épuise. Il est même plus que jamais sur des braises ardentes, des sources politiques diverses faisant état de relations de plus en plus difficiles entre lui et son prédécesseur.
Selon eux, le Président Bazoum doit s’incliner devant leurs desiderata et faire exactement les choses selon leur volonté
Dans l’esprit et la logique de nombre de ténors du Pnds Tarayya, Bazoum Mohamed n’est toujours pas vu comme le président de la République, mais plutôt comme celui qui leur doit tout. Il doit par conséquent s’incliner devant leurs desiderata et faire exactement les choses selon leur volonté. Leur gourou, c’est Issoufou Mahamadou sous la direction duquel le Niger a connu un développement exponentiel de la corruption, érigée en mode de gouvernance au point où, président de la République, il a pris sous sa protection des proches impliqués dans de grands scandales financiers. Lors de ses vacances à Tesker, le Président Bazoum a été assailli de personnalités trempées dans de sales dossiers. Leur objectif était de le voir accéder à ce que faisait Issoufou face aux délinquants économiques. Il les prenait sous son aisselle. Et selon des sources multiples, les conditions de cette protection font froid dans le dos. Des scandales portant sur plusieurs milliards, voire des dizaines de milliards de francs CFA, ont ainsi été douchés par l’ancien président. Sans aucun souci pour le Niger qu’il a juré de servir avec loyauté et dévouement.
Ceux qui ont tenu à mettre Waziri à la touche sont là pour veiller à ce qu’il ne fasse plus surface.
Farouchement opposés à toute idée de lutte contre la corruption, les anciens dignitaires sous Issoufou se sont naturellement repliés vers ce dernier, histoire de constituer un bloc politique qui tordra, s’il le faut, le bras au Président Bazoum. C’est déjà arrivé avec l’affaire Ibrahim Waziri, du nom du conseiller en communication dont Bazoum a été contraint de se séparer sous la pression du clan Issoufou. L’issue de ce bras de fer a mis Bazoum Mohamed face à ses limites et a levé toute équivoque quant à sa capacité à tenir ses engagements. Il en est forcément diminué, même si des sources indiquent qu’il a fait le “mort” pour mieux sévir. Selon ces voix, Bazoum Mohamed aurait demandé à son conseiller de s’effacer quelque temps. Waziri s’est incliné, mais aurait-il vraiment la possibilité de revenir au-devant de la scène ? Ce n’est pas sûr. Ceux qui ont tenu à le mettre à la touche sont là pour veiller à ce qu’il ne fasse plus surface.
Une gouvernance par procuration
Selon de sources dignes de foi, ce sont deux jeunes loups que le journal le Monde d’Aujourd’hui se gardera de nommer qui sont à l’origine des misères de Waziri. Ensemble, ils ont décidé de son sort. Mais c’est l’un des deux, plutôt mieux côté que le second, qui en a fait une affaire personnelle. Il a finalement gagné son pari et le symbole de sa personne qui a lourdement pesé dans la balance fait dire à ceux qui sont dans les secrets des dieux que le Président Bazoum gouverne par procuration.
Issoufou Mahamadou détient toujours les rênes du pouvoir. Et selon des informations circulant dans certains salons feutrés de Niamey, depuis qu’il a été malmené et contraint à faire partir un de ses meilleurs collaborateurs, particulièrement tendu. On le dit très remonté contre ceux qui, autour d’Issoufou, complotent contre lui. Mais, a-t-il d’autre choix que de subir ? Selon un militant de première heure du Pnds, Bazoum marcherait sur des oeufs.
Le Président Bazoum est profondément déchiré dans son être. Il veut bien faire, se tailler une place de choix dans les coeurs de ses compatriotes, très attachés à cette lutte contre la corruption qu’il a promise, mais il est rudement limité pour s’imposer. Les délinquants économiques qu’il entend traquer sont dans son propre camp. S’il veut réussir son pari, il est obligé de briser le carcan des barrières partisanes, matérialiser le principe qui veut que le président de la République soit au-dessus de la mêlée populaire. Il doit toutefois savoir manoeuvrer, ceux qui l’attendent au tournant disposant encore d’une capacité de nuisance indéniable. Selon un militant de première heure du Pnds, Bazoum marcherait sur des oeufs. « Il se sait déjà sur des braises ardentes pour avoir provoqué le courroux du lion qui dormait », a-t-il souligné. Quoi qu’il en soit, le Niger est mal barré. Un Etat, deux présidents, c’est tout ce qu’il y a de plus insolite.
YAOU
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Pr Ibrahim Natatou, Ministre de l’Education Nationale : « Je peux dire que toutes les conditions d’une bonne année scolaire sont réunies »
Les élèves ont repris le chemin des écoles. Monsieur le ministre de l’éducation Nationale, est-ce que toutes les conditions d’une bonne année scolaire sont réunies ?
En effet, le 3 octobre 2022, quelques 4.000.000 d’élèves et 101 692 enseignants du préscolaire, du primaire, du secondaire, 1er et 2nd cycles, ont repris le chemin des 22 543 établissements scolaires, tant du public que du privé, répartis sur l’ensemble du territoire national.
Concernant les conditions d’une bonne année scolaire, le gouvernement s’est acquitté de ses devoirs régaliens, à savoir : la tenue à Agadez du 5 au 7 septembre 2022 de la réunion annuelle des responsables des structures centrales et déconcentrées du Ministère de l’Education Nationale; les affectations des enseignants sont intervenues depuis le mois d’août pour permettre à chacun de se préparer à regagner son poste à temps ; la mise en place d’une importante quantité de fournitures scolaires pouvant couvrir les besoins des 6 premiers mois de l’année scolaire et une autre commande de fournitures scolaires lancée pour couvrir le dernier trimestre ; la tenue de la rencontre avec les partenaires sociaux pour partager les informations et mesures prises dans le cadre de cette rentrée ; le paiement à terme échu des salaires et des pécules des enseignants contractuels sur toute l’étendue du territoire national. Donc, je peux dire que toutes les conditions d’une bonne année scolaire sont réunies.
La disponibilité des infrastructures constitue un des engagements du gouvernement pour le secteur de l’éducation au Niger. Y a-t-il eu des avancées dans la prise en charge de cette préoccupation dans le cadre du programme de renaissance 3 ?
Le développement des infrastructures scolaires occupe une place centrale dans le programme de renaissance acte 3 du Gouvernement à travers son volet amélioration de l’accès à l’éducation et à la formation qui préconise entre autres de : trouver des modèles alternatifs pouvant réduire le coût moyen pour la construction des salles de classes au primaire et au secondaire ; intensifier la création des centres de regroupement au primaire et au secondaire afin de réduire les écoles à faible effectif pour optimiser l’utilisation des ressources ; travailler à un programme performant de construction de salles de classes en matériaux définitifs dans les deux cycles de base pour remplacer progressivement les salles de classes en paillotes qui ont un impact négatif sur le temps scolaire et la sécurité ; accélérer la construction des internats de jeunes filles ; poursuivre et généraliser la réforme des collèges de proximité en respectant la carte scolaire.
Depuis bientôt deux ans, le Ministère de l’Education Nationale s’investit à mettre en œuvre ces différentes mesures.
Ainsi, pour les constructions de salles de classe, en l’occurrence le remplacement des paillottes par des salles de classes en matériaux définitifs, elles seront lancées de plus belle en 2022-2023. A cet effet, le Gouvernement, à travers le Ministère des finances, a déjà accordé une dérogation spéciale pour alléger les procédures de passation de marché en la matière. Sur le budget national, ce sont environ18 milliards de FCFA qui sont votés au titre de 2022 et plus de 78 milliards sur le projet de budget 2023 sont proposés pour les constructions de salles de classes. A cela s’ajoutent les programmations de nos partenaires techniques et financiers ainsi que celles des initiatives « zéro paillottes » prises par certaines autorités décentralisées. Les constructions et le fonctionnement des internats des jeunes filles, vont se poursuivre à un rythme accéléré à la faveur des inscriptions de plus de 8 milliards de FCFA sur le projet du budget national 2023 et aussi à la suite des annonces de financement, notamment celles faites par la BADEA à l’occasion de la Table Ronde de New York en date du 22 septembre dernier. Au cours de cette année, au moins trois des internats déjà construits ouvriront leurs portes.
Quelles sont les mesures prises concernant les zones impactées par l’insécurité pour permettre aux enfants de continuer à aller à l’école ?
Afin de permettre aux enfants des zones impactées par l’insécurité de continuer à aller à l’école, le Gouvernement et ses partenaires ont trouvé des solutions alternatives, il s’agit : du placement des élèves au niveau des écoles d’accueil ; du regroupement des écoles touchées à travers la création des centres de regroupement dans des localités sécurisées ; de la création de classes passerelles pour récupérer certains enfants déscolarisés ou non scolarisés ; de l’organisation de cours de soutien aux enfants impactés ; de l’élaboration des fascicules de lecture et d’exercice pour les matières fondamentales de base ; de la prise en charge spécifique de la région de Tillabéri à travers des fora ; de l’élaboration d’une feuille de route pour l’opérationnalisation des centres de regroupement et des écoles d’accueil des enfants en rupture de scolarisation pour fait d’insécurité dans la région de Tillabéri.
Monsieur le ministre qu’en est-il du comité mis en place depuis plus d’un an par le gouvernement afin de statuer sur les frais de scolarité dans les écoles privées au Niger ?
Le 23 mai 2022, un arrêté conjoint (arrêté N° 0039/MC/MEN du 23 mai 2022), modifiant l’arrêté N°0045/MC/I/EJ/DGC/DCI/LCVC du 05 juillet2021, portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité Technique chargé de réfléchir sur les frais de scolarité dans les établissements privés de l’enseignement général a été pris. Ce comité a travaillé pendant dix (10) jours au cours desquels des propositions sur les différents prix ont été faites sur la base de la catégorisation de l’ensemble des établissements privés du Niger. Pour mieux apprécier le sujet et éviter toute erreur, une mission d’évaluation a été entreprise dans toutes les régions du pays afin de recueillir des informations complémentaires permettant d’enrichir les premières propositions.
Le 31 juillet 2022, le comité a remis les conclusions de son travail à Monsieur le Ministre du Commerce pour dispositions à prendre.
Aussi, en attendant la signature de l’arrêté portant sur la fixation des frais de scolarité dans les établissements privés, une lettre circulaire conjointe Ministre de l’Education Nationale/ Ministre du Commerce a été signée le 1er septembre 2022 pour instruire les fondateurs de surseoir à toute augmentation ou réduction des frais de scolarité.
Interview réalisée par Souley Moutari(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Pr Kabirou Oumarou : Le moteur du MPN KISHIN KASSA dans la région de Zinder et à la Diaspora.
Qui mieux que Professeur Kabirou OUMAROU, un meneur d’hommes incontestable et un rassembleur hors pair, pour faire gravir des échelons au parti MPN KISHIN KASSA dans la région de Zinder? Fort de ses années d’expérience sur la scène politique, l’homme va mouiller le maillot, comme diraient les sportifs, pour faire rallier à la cause rouge et jaune du MP N KISHIIN KASSA les populations du Damagaram, car son engagement vis-à-vis du parti rouge et jaune est absolu. Sous le leadership du Professeur Kabirou OUMAROU, communes et départements de la région de Zinder adhèrent de plus en plus au parti Kishin KASSA, convaincus par les qualités exceptionnelles de l’homme qui a su, grâce à sa baraka, ramener et renforcer l’unité et la cohésion au sein de la Coordination Régionale de Zinder. Toutes choses qui ont permis aujourd’hui au MPN KISHIN KASSA de se hisser au rang des premiers partis de la capitale du Damagaram et d’être une famille politique unie et solidaire à Zinder. Professeur Kabirou OUMAROU est un leader qui met tout le monde d’accord à Zinder. Le journal, Le Courrier, l’annonçait déjà en Décembre 2021, lorsque l’homme a été appelé à la rescousse pour arrêter l’hémorragie causée par les démissions qui secouaient le parti, consécutives au départ d’une militante avec, dans ses bagages, le coordinateur régional du parti. Plébiscité en qualité de Coordonnateur régional provisoire, Professeur Kabirou OUMAROU va œuvrer pour un travail de remobilisation et de redynamisation des forces du parti grâce à ses capacités de mobilisation imbattables. Le MPN KISHIN KASSA à qui beaucoup d’observateurs de la scène politique, à la suite de ce fâcheux épisode et étant à l'époque à l’opposition, prévoyait une mort programmée, va renaitre de ses cendres car désormais à la coordination régionale se trouve un homme fortement engagé pour hisser haut les idéaux du parti et de son Président national, Ibrahim YACOUBOU. Consciencieux, rigoureux et homme de terrain, toujours au contact desautres, dès sa prise de fonction, il ne ménagera ni son temps encore moins son énergie pour aller à la rencontre de ses militants en vue de discuter, échanger et réfléchir avec eux pour une marche en avant du parti MPN KISHIN KASSA dans la région de Zinder.
Muni de son bâton de pèlerin et surtout mû par son attachement inconditionnel au MPN KISHIN KASSA, Professeur Kabirou OUMAROU va sillonner les cinq(5) bureaux dela ville de Zinder pour recoller les morceaux, consolider les liens de solidarité entre les fidèles, convaincre les indécis à rester et séduire les populations de Zinder à rejoindre le bateau rouge et jaune pour qu’ensemble ils écrivent autrement le développement du Niger. Infatigable, l’homme va répéter le même exercice de proximité avec les militants des dix (10) départements de la région de Zinder. Le militantisme du Professeur Kabirou OUMAROU au sein du parti MPN KISHIN KASSA est d’autant exceptionnel qu’exemplaire bien que, l’homme vivant et travaillant en Belgique. Ce qui n’a jamais été un handicap pour rapprocher l’homme de sa base et de son parti de cœur, le MPN KISHIN KASSA. Et pour renforcer cette proximité avec ses militants et maintenir le cap, l’homme a doté les coordinations départementales de moyens roulant, principalement des motos. Il a également mis à la disposition des cinq (5) communes dirigées par des maires de MPN KISHIN KASSA d’ordinateurs pour performer leur gestion de ces collectivités.
Aujourd’hui, le style de gestion couplé à l’admirable capacité de persuasion et de mobilisation du Professeur Kabirou OUMAROU aidant, beaucoup de militants qui ont tourné le dos à la coordination régionale de Zinder du parti KISHIN KASSA sont revenus au bercail, des militants d’autres partis rejoignent le rang du parti rouge et jaune, et la confiance renouvelée et renforcée des militants de la première heure est de mise. Des militants plus que jamais séduits par la personnalité, l’aura du Coordonnateur Régional qui fascine par son discours rassembleur et unificateur, au-delà de ses qualités humaines et sociales intrinsèques qui force l’admiration. Le Professeur Kabirou OUMAROU est réputé aussi pour des actions à fort impact social au profit des couches vulnérables et/ou défavorisées ainsi que les jeunes et les femmes. Parmi ses actions sociales, la création de centres de couture pour les femmes, la distribution de matériels et produits pharmaceutiques à l’Hôpital National de Zinder et au Centre de la Mère et Enfant sans oublier les CSI et maternités de la capitale du Damagaram. Le Professeur Kabirou OUMAROU est un partenaire et allié des jeunes et à ce propos, les gestes d’accompagnement de cette jeunesse de la part de ce philanthrope font légion. Les artistes et footballeurs figurent en bonne place parmi les bénéficiaires des actions de soutien de cet homme au cœur d’or. C’est l’exemple de la soirée artistique organisée chaque année pour rendre hommage aux artistes de la région. Depuis 2022, Professeur Kabirou OUMAROU est le principal sponsor de la retransmission des matchs de football en direct pour la saison 2022-2023 sur les ondes de la radio Anfani de Zinder. C'est à ce titre que les auditeurs de ce média l’avaient élu ’’Personnalité de l’année’’, en décembre 2022. L’homme s’est également illustré dans l’accompagnement financier des jeunes de la région de Zinder à s‘autonomiser davantage à travers des activités génératrices de revenus et/ou l’auto-emploi.
La qualité du travail entrepris par le Professeur Kabirou OUMAROU lui a valu une reconnaissance distinguée de la part du Bureau Politique National dirigé par Ibrahim YACOUBOU, Président national du MPN KISHIN KASSA qui lui accorde toute sa confiance. À l’heure du renouvellement des instances du parti au plan régional, nul doute que les militants du Damagaram confirmeront à l’unanimité, le Professeur Kabirou OUMAROU à la tête de la Coordination régionale du parti MPN KISHIN KASSA dans la région de Zinder, tant l’homme possède toutes les qualités d’un bon leader et demeure un noyau important, un maillon fort et un gage de victoires certaine du MPN KISHIN KASSA dans la région de Zinder.
M.D
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Pr. Khalid Ikhiri, président de la CNDH-Niger, président du Réseau des institutions nationales des droits humains des pays du G5 Sahel : «Il n’y a jamais eu de guerre propre, mais il est bien possible d’allier lutte contre l’insécurité et respect scrupule
Monsieur le président, la CNDH et les autres institutions nationales des pays du G5 Sahel ont mis en place récemment un Réseau dont vous êtes le président. Pouvez-vous nous faire la genèse de la création de ce réseau ?
Quelques mois seulement après son installation effective en mai 2013, la CNDH-Niger avait entrepris sur fonds propres, des missions de sensibilisation et d’information, au niveau des Institutions Nationales des Droits de l’Homme (INDH) des Pays membres du G5 Sahel.
L’Objectif recherché était non seulement de mettre en place un Réseau des INDH en vue d’accompagner nos différents Gouvernements dans la prévention et la lutte contre le terrorisme en lien avec le respect des Droits Humains, mais aussi de concevoir et mettre en œuvre un programme intégrateur en matière des Droits Humains pour les 5 INDH. C’est dans ce sens que la CNDH-Niger s’est fortement impliquée dans l’élaboration du Programme Intégré de Promotion et de Protection des Droits Humains (PIPPDH) partagé avec les INDH du G5 Sahel.
Il est à préciser qu’à chaque étape de son plaidoyer, le Président de la CNDH-Niger a signé un protocole d’accord avec les autres Présidents des Institutions Nationales des Droits de l’Homme (INDH). A l’étape de la Mauritanie, suite à l’audience qu’a bien voulu nous accorder le Président en exercice du G5 Sahel de l’époque, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, il a été convenu de la création d’un Réseau des INDH du G5 Sahel, afin de donner plus de visibilité et d’impact à nos actions de promotion et de protection des Droits Humains dans l’espace du G5 Sahel. Il nous a été confié par nos paires, le pilotage du processus de mise sur pied de ce réseau.
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Pratiques corruptives : Un député national sur le grill
L’affaire fait grand bruit dans les salons feutrés de Niamey. En 2018, une société de droit nigérian, du nom d’ELECTRIX LIMID, avait ouvert une succursale au Niger pour se lancer dans la recherche des marchés publics. Dans cette perspective, les responsables de la société auraient tout tenté. Jusqu’à rencontrer le président de la République de l’époque en présence d’un député nationale, bien connu dans les milieux des micmacs. Lors de cette rencontre, les responsables de la société auraient proposé un projet de construction de deux centrales solaires à Dosso et à Maradi notamment. Un contrat de partenariat public privé (PPP) en formule BOT. Un second projet portait sur le renforcement des capacités de la Nigelec pendant le sommet de l’UA, grâce la fourniture des groupes électrogènes. L’offre d’ICONNE ELECTRIX était de l’ordre de six (6) milliards contre douze (12) milliards pour l’entreprise qui aurait décroché le marché par entente directe. Mais, le hic, des dessous de table auraient été donnés. L’honorable député, pour recevoir sa part, aurait effectué un déplacement à Abuja au Nigeria. Et selon une source proche de la société, le député aurait perçu des liasses de dollars américains. En plus, dans le cadre des négociations avec la Nigelec à l’époque des faits, il semble que des pots- devin auraient été perçus par des cadres sur la base de la promesse d’octroyer à ICONNE ELECTRIX le marché d’acquisition des groupes électrogènes. La société de droit nigérian aurait banqué beaucoup dans l’espoir de gagner sa part de gâteau. Mais au finish, elle s’en sort avec zéro marché et les poches vides. Aujourd’hui, c’est cette affaire de corruption qui fait débat dans les fadas à Niamey.
A suivre !
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Pré-évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique dans la région de Dosso : Les espoirs des producteurs anéantis
Au terme d’une tournée de six jours dans le cadre de la pré-évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique dans la région de Dosso, la ministre des mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a présidé le 25 octobre dernier une réunion de synthèse.
Les résultats préliminaires de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2021 ne présagent pas de bons espoirs dans tous les secteurs du développement rural malgré un important appui de l’Etat et de ses partenaires au cours de cette campagne. C’est ce qui ressort de la synthèse de la mission de pré-évaluation de la présente campagne effectuée par la ministre des mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba dans la région de Dosso.
La situation de cette année, a indiqué la ministre des mines, est exceptionnelle parce qu’ il y a eu un bon départ de la campagne hivernale même s’il y a eu des villages qui ont complété les semis vers la 3ème décade de juillet ; les pluies avaient été abondantes et même bien réparties jusqu’au début du mois de septembre où la catastrophe est arrivée car, les pluies se sont arrêtées subitement anéantissant ainsi l’espoir que les producteurs avaient nourri au début de la campagne.
C’est le constat qui a été fait en parcourant les champs tout au long de la présente mission a souligné Mme Ousseini Hadizatou Yacouba car, à cette période on devait trouver des épis de sorgho, mais malheureusement même les tiges sont rares dans les champs. Dosso fait la fierté du point de vue agricole : Dosso c’est le grenier national. Quand on prend Gaya où on faisait deux cultures hivernales, mais aujourd’hui, même la seule culture hivernale est hypothéquée dans cette zone. Cette situation, a noté la ministre des mines, est préoccupante et il faut très tôt la prendre en charge. Sur les 1900 villages agricoles, c’est près de 800 villages que l’on peut estimer déficitaires à près de 50%. Parmi ces villages, plus de 80% sont en situation d’urgence.
Dans la zone pastorale, il n’y a pas de paille, l’on traverse des mares en véhicules car, il n’y a pas d’eau, c’est déjà le tarissement qui a commencé a souligné Mme Ousseini Hadizatou Yacouba. La situation est vraiment préoccupante mais si on s’y prend tôt, on peut la sauver, si l’on prend des dispositions, l’on peut rattraper beaucoup de choses. La campagne hivernale, c’est uniquement quatre mois ; mais faisons en sorte, a indiqué la ministre des mines, que pendant les 8 mois l’on puisse continuer à produire afin d’inverser la tendance. Avec son potentiel irrigable, Dosso peut continuer à demeurer le grenier de notre pays. Les populations se sont préparées pour s’investir dans les cultures irriguées et c’est à juste titre que le gouvernement prend les dispositions nécessaires pour rapidement lancer la campagne irriguée.
Par rapport à l’environnement, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a appelé au sens du civisme des populations pour s’engager des bandes pare-feu pour contrer les incendies. Il faut aussi occuper les populations à travers les activités à hautes intensité de mains- d’œuvres. Les populations de la région a reconnu la ministre des mines sont confiantes, elles savent que ce n’est pas uniquement dans la région de Dosso où la situation est difficile, elles savent aussi que peut-être la région de Dosso est la moins concernée par rapport au déficit pluviométrique qui a été enregistré sur toute l’étendue du pays.
La ministre des mines a rassuré les populations de la région de Dosso que le gouvernement continuera de les soutenir. Ceci a-t-elle dit est l’engagement du Président de la République Mohamed Bazoum, engagement mis en œuvre à travers le programme de renaissance acte 3. Le gouvernement mettra tout en œuvre pour que les cultures irriguées prennent le pas sur les cultures pluviales.
Mme Ousseini Hadizatou a d’autre part rassuré les populations que toutes les doléances relatives aux zones déficitaires seront examinées par le gouvernement avec la plus grande diligence.
Au cours de cette mission, plusieurs points ont été développés par la délégation ministérielle. Il s’agit notamment du suivi des recommandations des missions précédentes, des résultats préliminaires de la campagne hivernale sous tous ses aspects, la santé, la rentrée scolaire, les mesures d’atténuation pour remédier les situations d’urgence éventuelles, la sécurité, la fraude fiscale, la mise en œuvre des projets et programmes intervenant dans la région ou encore la gestion des conflits.
Mahamane Amadou, ANP-ONEP/Dosso
27 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Préavis de grève de 48 heures lancé par le SYNATREEN/section de SORAZ
Le Syndicat National des Travailleurs de l’Eau et de l’Energie du Niger (SYNATREEN), section de SORAZ (Société de Raffinerie de Zinder) projette d’observer un mouvement de grève en début mars. Va-t-il mettre cette menace à exécution ? Ou bien trouvera-t-il satisfaction avant le jour j ?
Dans une correspondance en date du lundi 26 février 2018 adressée au Directeur Général de la SORAZ avec pour objet : préavis de grève, le SYNATREEN/section de la Raffinerie de Zinder pose ses revendications. Celles-ci se résument aux points suivants : la prise en compte par le prochain Conseil d’Administration de la SORAZ prévu en fin février de la grille salariale conforme aux articles 8 et 9 du statut du personnel nigérien au Ministère du Pétrole et aux Représentants des travailleurs ; le payement immédiat de la prime d’objectif annuel de production de l’année 2017 ; la dotation immédiate des travailleurs nigériens en gaz domestique ; et le rehaussement de la prime de logement aux travailleurs nigériens non logés à la cité et celui de la prime d’eau et d’électricité à tous les agents. En cas de non satisfaction de ses revendications, le SYNATREEN projette d’observer une grève de 48 heures, avec service minimum, à compte du jeudi 1er mars 2018.
Ce n’est pas la première fois que les travailleurs de la SORAZ montent au créneau pour des revendications liées à leurs conditions de vie. Plus d’une fois, la société de Raffinerie de Zinder a été paralysée par des arrêts de travail, le personnel national dénonçant une injustice dans le traitement des travailleurs, notamment la part belle réservée aux expatriés (chinois) pendant que les nationaux tirent le diable par la queue.
Oumarou Kané
1er mars 2018
Source : La Nation
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- Catégorie : Société
Prêche organisé par le Rassemblement des Associations Islamiques pour le Développement et l’Appel (RAIDA) : Le RAIDA exhorte les fidèles à soutenir le FSSP pour la restauration de notre souveraineté
Le Rassemblement des Associations Islamiques pour le Développement et l’Appel (RAIDA) a organisé le dimanche 12 novembre 2023 à la mosquée des Grandes Prières de Niamey, une séance de prêche sur le thème « Contribution des citoyens à la collecte du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) ». Ce rassemblement qui a regroupé plusieurs centaines de fidèles, hommes et femmes, a été l’occasion pour les oulémas de rappeler aux fidèles le contexte actuel de notre pays où la paix et la sécurité sont plus que nécessaires.
Selon les explications des prédicateurs qui se sont succédés à la tribune, la sécurité n’a pas de prix. C’est la condition sine qua non pour atteindre tout objectif dont celui du développement. Mieux, la pratique de l’adoration ne peut s’effectuer que lorsqu’il règne une certaine sérénité. C’est pourquoi, selon les oulémas, les pieux prédécesseurs ont toujours mis l’accent sur ces éléments en priant pour leurs cités. C’est l’exemple du père du monothéisme à savoir le Prophète Ibrahim (AS) qui a prié pour la paix, la sécurité, la sérénité et l’abondance en faveur de la Cité de la Mecque. Une méthode aussi appliquée par notre bien-aimé, le Prophète Mohamed (SAW) qui a toujours prôné la paix en signant des accords dans le but de faire progresser le message de l’Islam. C’est l’exemple de l’accord de Houdaybiya.
Bref, l’on remarque d’une manière générale, que presque tous les messagers ou prophètes ont accordé de l’importance à la paix pour atteindre leurs objectifs, celui de vulgariser leur message. C’est pourquoi dans le contexte actuel, la paix et la sécurité sont des éléments indispensables et chacun doit cultiver et contribuer à leur consolidation pour le redressement de notre pays. C’est ainsi que les leaders religieux ont tous encouragé les fidèles à participer à la pérennisation de la paix à travers des contributions volontaires afin d’accompagner le FSSP dans l’atteinte de ses objectifs de sécurité et de renforcement des capacités opérationnelles de nos forces de défense et de sécurités (FDS). Notons qu’au cours de ce rassemblement l’Imam a prononcé le qunut en faveur du Niger pour qu’Allah préserve notre pays des ennemis internes et externes.
Mamane Abdoulaye (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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Précision du ministre des Finances relativement à la suspension des autorisations de transit de produits pétroliers vers le Mali : «Il y’a une coïncidence hasardeuse du calendrier (…) il ne s’agit nullement pas d’une quelconque mesure de représailles cont
Depuis 72 heures, circule sur les réseaux sociaux, la note de service N°000001/DGD/DRCD du 21 Septembre 2022, qui a pour objet, la «suspension des autorisations de transit de produits pétroliers sur le Mali». Une note régulièrement prise par les services compétents (en l’occurrence la Direction Générale des Douanes) mais qui a donné lieu à toutes sortes d’interprétation en lien avec le discours du Premier ministre par Intérim du Mali à l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 22 septembre 2022. Pourtant cette note n’a rien à voir avec la situation alléguée selon le ministre des Finances qui réagissait hier après midi.
«J’étais surpris de voir une polémique sur la suspension des autorisations de transit des hydrocarbures vers le Mali. De quoi s’agit-il ? Il est important de le rappeler. Il s’agit d’une décision que nous avons prise, qui est liée particulièrement à cinq autorisations, que j’ai signées personnellement, de transit du Super (essence) qui viendrait du Nigéria vers le Mali. Je les ai signés précisément le 12 Août 2022. Deux semaines après (pendant que j’étais en vacances), j’ai été interpelé par la SONIDEP qui se plaignait du fait que, les autorisations que nous avons accordées compromettent la santé financière de la Société (SONIDEP)», a souligné le ministre des Finances précisant que les services compétents lui signalé que, des reversements ont été repérées, c’est-dire-que, les hydrocarbures (en particulier l’essence), destinés au Mali en passant le Niger sont reversés sur le territoire nigérien en raison de différentiel des prix.
«Après analyse et vidéo à l’appui, la SONIDEP nous a convaincu de cette forme de fraude. C’est pourquoi j’ai demandé à l’administration douanière de suspendre. L’administration douanière m’a soumis les cinq lettres de suspension associées aux cinq autorisations de transit. J’ai suspendu le 9 septembre 2022 et à la suite de cette décision, j’ai demandé à l’administration de la douane de prendre une note pour notifier aux unités douanières qui sont sur les frontières, tant qu’à l’entrée qu’à la sortie, pour que cela soit officiel. Mais, il se trouve que, à la prise de la décision de suspension, il y’avait un contingent de citernes à l’entrée du Niger qui est lié aux autorisations que, nous avons donné. Il m’a paru injuste de dire que nous suspendons et que, ces camions doivent repartir. Donc j’ai demandé à la Direction Générale des Douanes de prendre des dispositions pour les escorter jusqu’à la sortie des frontières», a précisé le ministre des Finances.
«A la suite de cela et après apurement de ce stock qui est au niveau des frontières, nous avons décidé d’interdire l’entrée et la sortie des hydrocarbures vers le Mali et c’est le 21 septembre que le Directeur Général de la Douane a pris la circulaire sur la base bien sûr des mesures de suspension que, j’ai prises le 9 septembre 2022», a expliqué M. Jidoud. D’après le ministre des Finances, il s’agit d’une ‘’coïncidence hasardeuse du calendrier’’ que certains ont essayé d’interpréter comme étant une sorte de mesure de représailles contre le peuple frère malien. «Cela n’a rien n’avoir. C’est totalement déconnecté. Il n’y a aucune corrélation. D’ailleurs ceux dont les gens parlent est intervenu le 22 septembre 2022 et la décision que nous avons prise est intervenue le 21 septembre 2022. Je pense qu’il faut éviter de rentrer dans une polémique inutile», a conclu le Ministre des Finances.
Propos recueillis par Ali Maman
Source : http://www.lesahel.org/
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Précisions et excuses à l’endroit de Christelle Jackou, ministre de la Fonction publique et du Travail
Dans sa livraison n° 585 du jeudi 7 novembre 2019, Le Courrier a publié un article portant en titre : « Christelle Jackou et ses machines défectueuses ». Cet article, non suffisamment «sourcé», ce qui n’est pas dans les habitudes professionnelles du Courrier, deux aspects importants ont porté préjudice à la ministre Christelle Jackou.
D’une part, l’intéressée n’est pas ministre de l’Emploi comme cela a été écrit, mais plutôt ministre de la Fonction publique et du Travail ; d’autre part, elle n’a rien à voir avec l’achat du matériel d’enrôlement biométrique des agents de l’Etat qui a été acquis par un projet ayant comme credo le renforcement des capacités et auquel le département ministériel dirigé par l’intéressée n’est pas plus proche que n’importe quel autre du gouvernement.
Aussi, ayant reçu ces précisions d’importance, Le Courrier s’excuse humblement auprès de la ministre Christelle Jackou pour le préjudice causé et profite par la même occasion pour lui présenter, à elle, et à toute la famille Jackou, ses sincères condoléances pour le décès de l’honorable Tambari Mahaman Jackou, chef de Canton de Kornaka.
17 novembre 2019
Source : Le Courrier
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Précisions sur l’interview de Hama Amadou sur VOX AFRICA du 02 février 2018
Suite aux propos tenus par M. Hama Amadou dans son interview susvisée relatifs au coup d’Etat du Colonel Baré du 27 janvier 1996, j’ai le plaisir de fournir par votre journal les précisions ci-après :
1 – Sur la nomination du Colonel Baré comme Chef d’Etat-major général des FAN Il est vrai que ladite nomination est intervenue sur proposition de son ami Hama Amadou du MNSD, parti impulsé par Seyni Kountché et légalisé par le Général Ali Saibou, tous deux mentors du Colonel Baré, mais l’intéressé n’avait accepté la proposition qu’après avoir consulté le président Mahamane Ousmane qui était le chef Suprême des armées. Au terme de la constitution de la Troisième République, aucune nomination d’un chef d’Etat-major général des armées ne pouvait alors se faire sans son accord et il avait prévenu le gouvernement qu’il n’accepterait pas n’importe quel officier du fait d’une cohabitation conflictuelle. Le Colonel Baré avait lui-même ensuite conditionné l’acceptation du poste par la nomination du Colonel Moussa Moumouni Djermakoye (Paix à son âme !) comme son Adjoint.
2 – Sur l’emprisonnement de Hama Amadou : Le président de la République, le premier ministre et le président de l’Assemblée nationale avaient été détenus dans un camp militaire pour des raisons de sécurité, mais ce n’était que pour quelques heures. En tout et pour tout, Hama Amadou en tant que premier ministre a été détenu moins de 48 heures, le temps de maî- triser la situation et d’éviter certaines bavures de la part d’éléments proches de l’un ou l’autre camp. Le Colonel Baré avait même été soupçonné d’avoir fait la part belle au président de l’Assemblée nationale et au Premier ministre supposés être de son camp puisqu’ils étaient en liberté. Les trois personnalités avaient finalement été placées en résidence surveillée à leurs domiciles respectifs après quelques heures de détention dans un camp.
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Premier congrès ordinaire de l’Association des Ingénieurs Agronomes du Niger (AIAN) : «Rôle et responsabilité de l’Agronome dans la modernisation du secteur rural et le développement des chaines de valeur agricoles», thème du congrès
Le ministre de l’Agriculture vient de présider le premier congrès ordinaire de l’Association des Ingénieurs Agronomes du Niger (AIAN) le 10 juin 2023 au Palais des Congrès de Niamey avec pour thème : « Rôle et responsabilité de l’Agronome dans la modernisation du secteur rural et le développement des chaines de valeur agricoles ».
Dans son intervention, le président d’honneur de l’association, M. Abdoulaye Mohamed, après avoir souhaité la bienvenue aux participants a tenu à rappeler les objectifs visés par l’AIAN à savoir le renforcement de la confraternité entre ses membres et la contribution au développement économique et social du Niger.
Procédant à l’ouverture officielle du premier congrès de l’AIAN, le ministre de l’Agriculture, Dr Alambedji ABBA ISSA, a indiqué que le thème retenu lui offre l’heureuse opportunité de demander aux agronomes d’accompagner le gouvernement dans sa démarche de faire de l’agriculture nigérienne une activité marchande dont la finalité est de procurer des revenus substantiels aux producteur ruraux mais également aux investisseurs dans l’agrobusiness. Il a, par la suite, demandé aux agronomes en particulier les jeunes à prendre en charge et à s’occuper des domaines libéralisés par l’Etat, notamment la filière semencière, le secteur des engrais minéraux et organiques, les pesticides, le matériel agricole et l’appui-conseil aux producteurs.
En effet, avec les changements climatiques et ses conséquences (déficits pluviométriques et crises alimentaires), les agronomes ont un rôle déterminant à jouer dans la modernisation du secteur rural grâce à l’appui conseil aux agriculteurs et aux opérateurs agricoles dans le choix des techniques et technologies appropriées ainsi que dans le choix des itinéraires techniques pour mieux gérer leurs exploitations.
Les travaux ce premier congrès de l’AIAN ont été marqués par une présentation de Dr Magha Issaka Mohamadou sur le thème « Rôle et responsabilité de l’Agronome dans la modernisation du secteur rural et le développement des chaines de valeur agricoles », l’adoption des nouveaux statuts, du règlement intérieur et du logo et du slogan de l’association ‘’ l’Agronome au service du développement’’. S’en est ensuite suivi le renouvellement du bureau exécutif de l’associationdont la composition est la suivante
Composition du nouveau bureau de l'AIAN
Président d'honneur |
Abdoulaye Mohamed |
Président |
Ibrahim Tiémogo |
Vice-Président |
Abdou Chaibou |
Secrétaire Général |
Seidou Bakari |
Secrétaire Général Adjoint (e) |
Hachimi Mahamane |
Secrétaire aux politiques de développement agricole et rural |
Magha Issaka Mohamadou |
Secrétaire aux politiques de développement agricole et rural Adjoint (e) |
Maman Sani Abdou |
Secrétaire à la formation et recherche |
Touré Saidou Ousseina |
Secrétaire à la formation et recherche Adjoint (e) |
Issifou Guéro |
Secrétaire aux transferts de Technologie |
Illya Miko |
Secrétaire aux transferts de Technologie Adjoint (e) |
Issa Mano |
Secrétaire à l'Entreprenariat Agricole |
Salamatou Hassan Yacouba |
Secrétaire à l'Entreprenariat Agricole Adjoint (e) |
Issoufou Abdoul-Kader |
Secrétaire à la communication et aux relations publiques |
Mme Zeynabou Yacouba |
Secrétaire à la communication et aux relations publiques Adjoint (e) |
Maitouraré Garba |
Trésorier (e) Général |
Mme Léko Hadiza Saydou |
Trésorier (e) Général Adjoint |
Mme Mariama Abdourahamane |
Commissaire aux comptes 1 |
Ibrahim Mahamadou Laouali Souleymane |
Commissaire aux comptes 2 |
Hassane Fodi Balkissa |
Commissaire aux comptes 3 |
Amina Abass |
ONEP
Source : http://lesahel.org/
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Premier discours du candidat Hama Amadou face à plus de 4500 (Audio) militants et sympathisants.
Premier discours du candidat Hama Amadou face à plus de 4500 militants et sympathisants.
Ce jour samedi 19 septembre 2020, dans le prolongement des activités de son parti politique le Moden FA Lumana Africa, le chef de file de l’opposition nigérienne, SE Hama Amadou à fait vibrer plus de 4500 nigériens qui avaient bravés une forte chaleur pour écouter leur leader politique.
Discours du candidat Hama Amadou en Haoussa
Discours du candidat Hama Amadou en Zerma
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Premier Recensement Général des Entreprises au Niger : L’INS sensibilise les responsables des entreprises de la branche Fabrication-Bâtiment et Travaux Publics
Dans le cadre du processus de l’organisation du premier Recensement Général des Entreprises au Niger, l’Institut National de la Statistique (INS), en partenariat avec la Banque Mondiale et en collaboration avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, poursuit la mise en œuvre de ses actions de sensibilisation et d’information auprès des responsables des entreprises par secteur d’activités. Ainsi, après les entreprises de la branche du Commerce le mardi dernier, ce jeudi 20 janvier 2022, c’est au tour des entreprises de la branche de Fabrication-Bâtiment et Travaux Publics de suivre les explications sur la question.
A cette occasion, M. Sani Oumarou, Secrétaire Général de l’INS par Intérim, a, dans le discours d’ouverture de cette rencontre, rappelé l’importance de ce recensement pour le Niger mais aussi pour les entreprises elles-mêmes. « Le Niger, à travers l'Institut National de la Statistique (INS), organise, en effet, cette année, avec l'appui financier de la Banque Mondiale, le premier Recensement Général des Entreprises (ReGEN). Cette importante opération est une source de données socioéconomiques qui permettra de disposer, de façon exhaustive, de données sur le poids et les caractéristiques des unités économiques, aussi bien modernes qu'informelles, pour ainsi contribuer à mieux comprendre la dynamique de l'économie de notre pays. Le ReGEN constitue aussi un instrument précieux pour l'élaboration des programmes de promotion du secteur productif », a-t-il déclaré.
L’objectif de ces rencontres, a-t-il précisé, c’est d’informer et de sensibiliser mais aussi et surtout de mobiliser les différents acteurs pour leur adhésion à l’opération. « Pour la réussite de cette opération, il a été prévu des rencontres d'information et de sensibilisation des opérateurs économiques dans toutes les régions du Niger. L'enjeu est d'adresser à ces chefs d'entreprises une communication bien adaptée aux différentes branches de l'activité économique au Niger et de lever les différents freins à leur collaboration au ReGen», a ajouté M. Sani Oumarou.
Il s'agit, pour l'INS, a-t-il poursuivi, de poser la base d'un dialogue, permanent et fructueux, avec les principaux opérateurs économiques, les principales entreprises de notre pays, du secteur formel comme du secteur informel, dont la contribution dans le développement économique du Niger est capitale, nécessaire et indispensable.
Il a ainsi saisi cette occasion pour inviter les différents acteurs, notamment les chefs d’entreprises, à répondre avec exactitude aux questions qui leur seront adressées en vue de permettre à notre pays de disposer des données dans le secteur d’entreprise au Niger.
Il a rappelé que son institution noue avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCNI) un partenariat franc de longue date. «Je voudrais vous dire, à toutes et à tous, que le partenariat qui nous lie avec la CCIN vous concerne. Je voudrais demander aux chefs d'entreprises, quel que soit le secteur d'activité dans lequel ils opèrent, qu'il soit formel ou informel, quelle que soit leur branche d'activité, de se joindre à la CCIN et à l'INS pour la réussite de ce recensement. Je voudrais leur demander de collaborer aux opérations de collecte des données, de répondre, correctement et honnêtement, aux questions qui leur seront posées au cours de cette importante opération qu'est le ReGEN », a-t-il souhaité, avant de rassurer les différents acteurs que toutes les données statistiques, collectées au cours de toutes les opérations de collecte et autres enquêtes, sont protégées.
« Je voudrais, surtout, vous rassurer et vous indiquer que toutes les données statistiques collectées au cours de toutes nos opérations de collecte, et autres enquêtes, sont protégées par la loi n° 2004-011 du 30 Mars 2004 modifiée et complétée par la loi n° 2014-66 du 5 Novembre 2014, notamment sur le secret statistique. Mesdames et Messieurs les chefs d'Entreprises, c'est pour cela que nous vous lançons un vibrant appel pour que vous nous rejoignez et que vous collaborez, étroitement, avec la CCIN et avec I'INS pour que notre pays puisse disposer de statistiques, d'indicateurs économiques, et d'agrégats macroéconomiques fiables et de qualité. Unissons donc nos efforts, travaillons ensemble, main dans la main, mobilisons-nous, pour que notre pays, le Niger, notre CCIN, nos entreprises, nos opérateurs économiques, soient parmi ceux qui réussissent », dit-il.
Ainsi, pendant une journée, les différents acteurs suivront des communications en français et en langues nationales en vue de mieux être édifiés, sensibilisés et informés sur toute cette opération. Dans les jours à venir, les acteurs des autres branches seront également conviés au même exercice afin de toucher le maximum d’entreprises des secteurs divers.
Par Ali Maman
21 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Première édition du Festival International du Mil (FESTIMIL) : Promotion de la production et de la consommation du mil
Le ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a présidé ce matin à l’Académie des Arts Martiaux (ACAM) de Niamey, la première édition du Festival International du Mil (FESTIMIL).
Ce festival qui a pour objectif de promouvoir l'alimentation saine et équilibrée de la famille particulièrement en milieu rural, afin de mieux lutter contre la malnutrition est placé sous le thème de : « Défis et perspectives de la culture de mil.
Les organisateurs visent à faire connaitre l'importance de la culture du mil, renforcer la concertation et la synergie entre les acteurs de la chaîne de valeur du mil, attirer l'attention des investisseurs sur la nécessité de soutenir la production du mil et de mettre en exergue le rôle fondamental du mil dans l'équilibre alimentaire et la lutte contre la faim et la malnutrition.
Dans le discours qu’il a prononcé en cette occasion, le Ministre Albadé Abouba, a souligné que, depuis l'antiquité, les sociétés africains ont fait du mil leur base alimentaire surtout dans l'espace du Sahel en général et au Niger en particulier. Selon le ministre d’Etat, la production nationale du petit millet est de l'ordre de quatre (4) millions de tonnes par an, ce qui représente environ 75 % des céréales consommées au Niger. Il est transformé et consommé sous diverses formes, en bouillie, pâte, couscous, galettes, etc. Cette importante consommation du mil reste liée aux habitudes alimentaires ancestrales et à des méthodes de préparation traditionnelles, sans en connaître véritablement les vertus et les qualités nutritionnelles de cette céréale rustique et climato-résiliente.
Il a cité des résultats des travaux de recherches démontrant qu'un grain de mil contient environ 10,6% de protéines, 5,1% de lipides, 66,7% d'amidon, 1,3% de fibres brutes et 1,9% d'éléments minéraux. L'apport en vitamines du mil est également appréciable, de l'ordre de 0,22 mg de vitamines A par 100 g de grains.
Le mil apparaît ainsi comme une alternative très précieuse dans le contexte de recherche de sécurité alimentaire et nutritionnelle aggravé par les effets des changements climatiques. Ainsi « en dépit de la faible productivité du mil, qui dépasse difficilement un rendement de 500 kg/ha, la production a été portée à plus de trois millions sept cent quatre vingt dix mille (3 790 000) tonnes sur une superficie d'environ sept (7) millions d’hectares Pour sa part, la Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou, Présidente de la Fondation Tatali Iyali , marraine de cette édition, a indiqué « la présente cérémonie a pour vocation de donner une place de choix à la production du mil, à lui donner de la visibilité et à le valoriser.
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Première Interview en langue du Président du CNSP : L’avenir incertain de la langue française au Niger
Pour la première fois depuis son arrivée à la tête du pays, le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’Etat, a accordé le week-end dernier un entretien à nos confrères de la chaine nationale au cours duquel, plusieurs questions d’intérêts nationaux ont été abordées.
Cette façon de donner une autre image à nos langues nationales, constitue un grand signal pour les nouvelles autorités de s’approcher plus aux populations dans le but d’établir une nouvelle relation directe avec les gouvernés. L’idée en elle-même, valorise nos propres identités culturelles mais aussi et surtout dans un contexte de suspension des accords artistiques et culturels avec le pays colonisateur. Le ton vient d’être donné au Niger, puisque selon certaines sources proches du CNSP, désormais nos langues nationales seront priorisées dans toutes les communications gouvernementales afin de promouvoir l’accès à l’information et pour que les citoyens nigériens ou qu’ils se trouvent, soient au même niveau d’information relativement à la mise en oeuvre de l’action gouvernementale.
Un comité d’experts chargé d’examiner le contour lié à l’introduction de nos langues nationales dans le curricula scolaire sera bientôt mis en place. Sa mission principale, est de faire de propositions claires et précises afin que désormais nos enfants soient enseignés dans leurs langues locales. S’adresser à la Nation en langue locale, est un fait attendu par les populations depuis des années et démontre la détermination et l’engagement du président du CNSP, à faire du Niger un état émergeant respecté et respectable au plan mondial.
Ce qui fondamentalement, pose la question de cet avenir incertain de la langue française (le français) au Niger. Le sujet fait l’objet de discussions partout dans le pays surtout dans les milieux universitaires.
Asy
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Première réunion des contributeurs : Etat des lieux-phase de cadrage-Programme A-CPI
L’amphithéâtre du siège du syndicat national des agents des douanes (SNAD), abrite depuis le mardi 22 septembre 2020, un séminaire de formation sur les contributions internes et externes du programme anti-corruption et promotion de l’intégrité (A-CPI) de l’Organisation mondiale des douanes (OMD). Un séminaire qu’organise la direction générale des douanes avec le soutien de ses partenaires. C’est le directeur général des douanes qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux, en présence de plusieurs invités, agents des douanes de tous grades, opérateurs économiques, commissionnaires en douane et autres acteurs de la chaîne logistique.
Cette série de formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique 2019-2023 de l’administration des douanes, qui prévoit à son axe stratégique 3, le développement organisationnel et le leadership sur l’éthique et la bonne gouvernance. C’est dans ce cadre, a rappelé le directeur général des douanes, dans son discours d’ouverture, que la douane nigérienne a adhéré à partir de février 2020, au programme Anti-corruption et Promotion de l’intégrité (A+CPI) qui s’adresse aux administrateurs membres de l’OMD se trouvant à différents stades de leur processus de promotion de l’intégrité.
« Conformément aux objectifs du programme A+CPI, la cible des efforts menés est la corruption au sein de l’administration douanière et les opérations douanières en particulier », a ajouté le directeur général des douanes, le colonel Abdallah Harouna.
Pour le colonel Abdallah., la corruption dans les douanes ne se produit pas en vase clos ; il s’agit, souvent, d’un problème de société beaucoup plus vaste et impliquant des acteurs multiples.
Bien auparavant, c’est le directeur régional des douanes Niamey-Tillabéry, le colonel Abou Oubandawaki, qui a pris la parole pour souhaiter la chaleureuse bienvenue aux participants tout en espérant qu’ils seront à la hauteur des attentes placées en eux par tous les acteurs du milieu de la douane.
Cette première réunion s’inscrit dans le cadre d’une série de séminaires de réflexion autour du programme Anti-corruption et de Promotion de l’intégrité (A+CPI) de l’Organisation mondiale des douanes. C’est un programme qui couvre dix-sept (17) pays à travers le monde et qui vise à faire face à ce fléau qui gangrène nos sociétés, c'est-à-dire la corruption. Ce séminaire, qui durera trois jours, regroupe en plus des agents des Douanes de tous grades venus de toutes les régions du pays, des collaborateurs quotidiens des douaniers que sont les opérateurs économiques, les commissionnaires en douanes, les acteurs de la chaîne logistique ou encore les établissements bancaires.
Au cours de cette réunion, plusieurs thématiques aussi riches que variés, seront abordés par les participants, dont, entres autres, le programme d’intégrité et d’anticorruption de l’OMD ; les outils relatifs à la mise en œuvre de la déclaration d’Arusha révisée et incluant le guide pour le développement de l’éthique (GDE) ; les stratégies et mesures anti-corruption au Niger ou encore le plan d’action en matière d’anti-corruption au sein des douanes. Aussi, les participants seront amenés à faire l’état des lieux des pratiques corruptives au sein de la société en général et au sein de la douane en particulier et d’y proposer des pistes de solutions pour y remédier.
Lancé en janvier 2019, le Programme anti-corruption et promotion de l’intégrité des douanes (A-CPI) est une réponse aux coûts notoirement élevés de la corruption dans les douanes. Ce programme a pour but d’améliorer l’environnement économique en matière d’échanges transfrontaliers dans certains pays membres de l’OMD, en apportant des modifications au contexte opérationnel et administratif de façon à restreindre les comportements entachés de corruption et à promouvoir la bonne gouvernance dans les opérations et l’administration douanières. Ces modifications s’inspirent et s’inscrivent dans la logique des dix facteurs principaux de la Déclaration d’Arusha révisée, concernant la bonne gouvernance et l’éthique en matière douanière.
La Déclaration d'Arusha révisée de l'OMD fournit aux administrations des douanes une approche pratique aux politiques de prévention de la corruption », tel que stipulé à l'article 5 de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC). La Déclaration d’Arusha révisée est également conforme aux articles 7 (Secteur public), 8 (Codes de conduite des agents publics) et 10 (Rapports publics) de la CNUCC, et comprend un certain nombre d’éléments de la Convention relatifs à la transparence et au dialogue avec le secteur privé. Le Programme A-CPI constitue également un mécanisme important permettant aux membres de l’OMD de respecter leurs engagements au titre du chapitre VI de la CNUCC (Assistance technique et échange d’informations).
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Première réunion du Panel de haut niveau sur la sécurité et le développement, à Niamey : SEM. Mahamadou Issoufou s’engage pour la cause des pays du Sahel et de la région
Le président du Panel de haut niveau sur la sécurité et le développement, l’ancien Président de la République, SEM. Mahamadou Issoufou, a présidé, les 20 et 21 juin 2022, au Centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey, la première réunion dudit Panel. On y notait la présence de la Sous-Secrétaire Générale des Nations-Unies pour l’Afrique au Département des Affaires Politiques, de la Consolidation de la Paix et des Opérations de Paix, Mme Martha Pobee, du président de la Commission de la CEDEAO, M. Jean Claude Kassi Brou, du Haut Représentant de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel, M. Maman Sambo Sidikou, du Secrétaire Exécutif du G5 Sahel, l’Ambassadeur Eric Tiaré, ainsi que de l’Ambassadeur Leila Zerrougui et de Professeur Abdoulaye Bathily.
En procédant à l’ouverture des travaux, le président du Panel, l’ancien Président de la République, SEM. Mahamadou Issoufou, a d’abord rappelé les circonstances de sa désignation à la présidence du Panel par le Secrétaire Général des Nations-Unies et le Président de la Commission de l’Union Africaine, avant de les en remercier vivement.
Il a ensuite rappelé que lors d’une visioconférence tenue, le mercredi 15 juin 2022, avec notamment le Secrétaire Général de l’ONU, le Président de la Commission de l’UA, le Président de la Commission de la CEDEAO, le Secrétaire Exécutif du G5-Sahel, SEM. il a été précisé que la mission du Panel est d’élaborer une stratégie conjointe UA-ONU sur la sécurité et le développement, non seulement pour l’espace du G5-Sahel mais aussi pour une partie de l’espace CEDEAO, menacée par les organisations terroristes et criminelles qui ont pris pied, depuis plusieurs années, dans le Sahel et dans le bassin du Lac Tchad.
Cette mission, a-t-il dit, intervient également « dans un contexte marqué par la guerre en Ukraine et ses conséquences notamment sur les prix des céréales et de l’énergie, par les conséquences persistantes des interventions en Irak et en Libye, par les effets désastreux du changement climatique, par la tectonique mondiale du terrorisme, de la drogue et de la criminalité en général rendant la situation hautement inflammable, par les conséquences de la pandémie de la covid-19, amplifiant la pauvreté et les inégalités, toutes choses qui risquent de compromettre la mise en œuvre des agendas 2030 des Nations Unies et 2063 de l’Union Africaine ».
Aussi, a indiqué SEM. Mahamadou Issoufou, il paraît impératif de garder à l’esprit ces caractéristiques du contexte international dans toute tentative d’établissement d’une grille de lecture de la situation dans les espaces Sahélo-Saharien et Ouest-Africain. Selon lui, la mission du Panel de haut niveau doit commencer par un diagnostic portant sur tous ces aspects pour meiux identifier les défis auxquels notre région est confrontée, à savoir les défis institutionnel, sécuritaire, démographique, climatique, défi du développement économique et social et défi de l’intégration régionale et continentale. D’où, a-t-il estimé, l’importance de concevoir une stratégie efficace. « L’efficacité de la stratégie à concevoir suppose l’identification du défi décisif, c’est-à-dire l’identification de ce maillon de la chaîne des défis qui, une fois en main, permettra de tenir toute la chaîne», a déclaré le président du Panel. « La mission qui nous est confiée est difficile mais exaltante. Nous mettrons tout en œuvre pour l’accomplir en toute indépendance dans l’intérêt supérieur des peuples du Sahel et de la région », a conclu SEM. Mahamadou Issoufou.
Par Assane Soumana(onep)
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Premiers cent jours de la présidence Bazoum : Que des anecdotes
Le deux juillet dernier, le président président Bazoum a bouclé ses cent premiers jours à la tête du Niger. En d’autres temps, cela aurait été marqué d’une pierre blanche : des tabloïds à la pèle sont édités avec l’appui de la présidence. Pour celui qui avait pour thème de campagne la continuité, cela ressemble fort à une rupture. Durant ce premier trimestre, tous les actes, tous les gestes du président Bazoum sont perçus, par beaucoup, comme une résolution de rompre avec les faits et habitudes de son prédécesseur. Plus d’interminables attentes au passage du cortège présidentiel, l’allègement du dispositif, le respect des droits des citoyens par la garde présidentielle, la parcimonie dans la nomination des conseillers à la présidence, le retour à la norme administrative avec la suppression du poste directeur de cabinet dans les ministères, les déplacements au stade à l’occasion de la finale de la coupe nationale de football et à Diffa, sont autant d’actes et des décisions qui tranchent avec la gouvernance de Mahamadou Issoufou.
La très médiatisée entrée en scène de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et des Infractions Assimilées participe de cette dynamique. Les informations relatives à l’annulation de contrats passés sous le règne de Mahamadou Issoufou aussi. Sans compter les inspections d’Etat dont les conclusions sont sur le bureau du président. Et si tout cela n’est que poudre aux yeux. Juste un moyen pour détourner le regard du Nigérien qui fonde tout son espoir sur la remise à jour de tous les dossiers relatifs aux détournements sous le règne précédent. Si les premiers actes du président Bazoum ont eu le mérite de susciter l’admiration et les applaudissements des Nigériens, même de certains farouchement opposés à sa candidature lors des dernières élections, il n’en demeure pas moins que ces actes sont simplement anodins et anecdotiques. L’entrée en scène et les ‘’prouesses’’ de la HALCIA, en cette période charnière, amènent des interrogations. cette autorité a pour mission de traquer les délinquants financiers. A-t-elle les moyens humains et techniques nécessaires pour confondre les plus grands délinquants qui ont, dans le domaine du contournement du fisc, des longueurs d’avance sur les services des impôts ? Ne prend pas t-elle pas dans ses nasses que des menus fretins ? D’autant que les grandes boîtes suspectées préfèrent toujours aller au contentieux. Là, beaucoup échappent du fait même de la qualité des hommes chargés du travail d’investigations de cette autorité. Le recouvrement lui est généralement attribué. Est-ce sa prérogative ? Que font alors les fonctionnaires payés pour faire ce travail ? A qui iront les ristournes ? A moins qu’il n’y ait double ponctions.
Les agents des finances prélèveront-ils sur ces recouvrements le fameux zéro six ? Et la HALCIA des commissions ? A propos de contrats annulés aussi, un doute raisonnable subsiste. Les journaux n’en parlent qu’au conditionnel. Aucune source officielle ne l’évoque. Pourtant se serait une décision lourde de conséquence. Si l’on sait que par le passé, le Niger a été condamné à payer des dommages et intérêts à des sociétés pour ruptures abusives de contrats, il est légitime de mettre en doute ces informations qui ont eu pour mérite de semer le doute et la panique dans les rangs du parti au pouvoir. D’où la sortie de certains ténors pour réaffirmer la solidité des relations entre Issoufou et Bazoum, estimant que ces informations sont de vaines et maladroites tentatives d’opposer les deux camarades. Le plus important contrat qui aurait été ou serait sur le point d’être annulé est celui de la construction du pipe line pour le transport du raffiné de Zinder à Torodi, ville proche de la frontière avec le Burkina Faso, l’un des principaux, avec le Mali, clients de la Soraz. Ce contrat est détenu par une société d’un pays étranger. Des sociétés de ce pays ont bénéficié d’importants contrats sous le règne de l’ancien président. Des contrats qui ont fait jaser plus d’un. Et depuis quelques temps des Nigériens, et non des moindres, sont suspectés détenir d’importantes parts dans ces sociétés. C’est là que le président Bazoum est attendu par le Nigérien : démanteler tous les échafaudages ayant eu cours ces dix dernières années. Où des responsables de ce pays ont usé de leur position pour se faire riches comme Crésus au détriment du pays. Il doit aussi donner suite aux dossiers déposés par l’Inspection Générale de l’Etat ; dépoussiérer ceux en souffrance depuis Issoufou ; conduire des inspections sérieuses dans la gestion du pétrole, l’uranium, l’or ; inspecter les contrats de réalisations des infrastructures ; initier des inspections dans tous les services.
Les Nigériens lui seront éternellement reconnaissants et il sortira par la grande porte. A moins qu’il n’y ait pour seule mission d’amuser la galerie par ces actes anecdotiques, ayant pour objectif de se façonner une image d’homme du peuple et avoir une certaine légitimité après des élections tropicalisées, alors que l’avenir du Niger et se pense et se joue ailleurs. Les Nigériens ne doivent pas oublier que le PNDS a, à un moment, fait courir des informations sur son intention de garder le pouvoir pour cinquante ans. Il y a quelques semaines, il a été procédé à l’officialisation de la Fondation Issoufou Mahamadou. De part sa composition, cette fondation ressemble fort à un Présidium, à l’image des partis communistes très centralisés. Il aura probablement une mission de réflexion, d’orientation et de prise de décision. Les membres de cette fondation ont le temps, les moyens humains et financiers. Ils sont les nouveaux bourgeois qui ont amassé d’énormes richesses au cours des dix dernières années. Le président Bazoum animera la galerie, sous les applaudissements de crédules Nigériens, alors que le Présidium présidera aux destinées du pays. Jusqu’à quand ?
Modibo
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Préparatifs de la fête du Ramadan : Difficultés d’approvisionnement en volaille et raréfaction de la clientèle
La communauté islamique du Niger entame ce vendredi 29 avril, le dernier virage dans les préparatifs de la fête devant sanctionner la fin d’un mois lunaire de jeûne et de dévotion. Cette année, outre les alertes au virus de la grippe aviaire dans la région de Niamey et ses alentours, la situation d’insécurité qui sévit dans l’Ouest du pays, zone d’aviculture par excellence, rend difficile le renouvellement des stocks de volailles dans la capitale. Les prix explosent et des poulets de race se retrouvent sur les marchés de Niamey pour compenser la demande. Les poulets locaux se vendent entre 2.500 et 3.500F CFA. Les pintades valent en moyenne 4.000F et les poulets de la race maja sont cédés entre 4.750 et 5.000F CFA.
Lors de notre passage sur les différents marchés de Niamey, le mercredi 27 avril dans l’après-midi, les revendeurs de volailles se plaignent de la difficulté de renouveler leurs stocks. La cause principale qu’ils soulignent, est une raréfaction des sujets à la source. En ville où les propriétaires des fermes avicoles profitent de la fête de Ramadan pour reformer leurs poules pondeuses, la récente résurgence de la grippe aviaire à Niamey a conduit à l’abattage de dizaines de milliers de sujets. Ce qui a conduit à un manque important à compenser.
L’autre explication apportée par les revendeurs, cette année encore, est la persistance de la situation d’insécurité dans des villages de la région de Tillabéri, grand pourvoyeur de volailles pour la capitale. Beaucoup de paysans qi leurs vendaient des sujets pour investir dans leurs travaux champêtres, se sont débarrassés de leurs reproducteurs pour certains, et ont quitté leurs villages pour la plupart d’entre eux afin de ne pas être la cible de groupes armés non-étatiques. Les colleteurs de leur part, ne se rendent plus dans les villages reculés de la zone des trois (3) frontières.
Pour pallier ce manque et rendre disponible la volaille en cette veille de la plus importe fête pour la communauté musulmane du pays, indique M. Gado qui ne vend que de la pintade dans la zone du cimetière musulman de Yantala, lui et ses collègues se sont tournés vers les éleveurs burkinabés du village de Namano pour refaire leurs stocks. « Nous passons un simple coup de fil à nos contacts là-bas et ils se chargent de la collecte et de l’acheminement de notre commande jusqu’à Niamey. C’est une fois en possession de notre commande que nous réglons les frais», commente-t-il, visiblement content de ne plus être sur ces routes devenues dangereuses.
Juste à côté de son stand qui ressemble beaucoup plus à une mini-ferme avicole qu’a un espace de vente de volailles, se trouve M. Harouna Moussa, assis au milieu de plusieurs centaines de poulets maja. Actuellement, confie-t-il avec amertume, les affaires tournent à un véritable casse-tête pour lui et son patron, spécialisés dans la réforme des poules pondeuses des principales fermes de Niamey. Il fait savoir que les poules abattues étaient leur principale source de revenus même si, s’empresse-t-il d’ajouter, cette mesure protocolaire est nécessaire afin de circonscrire très rapidement la propagation de la grippe aviaire.
Pour maintenir une partie de son activité, Harouna Moussa, grâce à son carnet d’adresse, a commencé à acheminer des poules maja depuis des fermes situées dans le département de Say, région de Tillabéri. Cette variété hybride très prisée par les éleveurs et les consommateurs qui la découvrent, allie la résistance aux maladies et la saveur du poulet local à la croissance rapide des poulets de chairs. Elle se vend donc autour de 5.000F, très loin des 2.500F CFA que les clients payaient dans le temps pour se procurer des poules pondeuses reformées. « Il faut que nos clients comprennent que la cherté de la volaille cette année est due à la demande qui surpasse très largement l’offre. Même en brousse, la volaille se fait rare », se justifie M. Harouna Moussa.
Le surgelé régresse face à la viande locale, plus fraiche
Malgré la disponibilité de la volaille sur les différents marchés de la capitale et sur les grandes artères qui la traversent de part et d’autre, beaucoup de clients se tournent vers la viande de volaille conditionnée. La viande surgelée demeure abordable et se vend en moyenne à 2.000F CFA le kilogramme pour les parties de la volaille considérées comme nobles, à l’exception du blanc. Le poulet entier surgelé se vend aussi dans une fourchette de 1.750f à 2.750f CFA, en fonction de son poids.
Il est tout de même plausible, comme l’atteste la fréquentation des alimentations et des poissonneries, que les nigériens s’intéressent de plus belle à la viande locale conditionnée qui déboute ainsi la viande de volaille importée généralement d’Amérique latine dans des conteneurs frigorifiques. La prise de conscience de la population et sa migration massive vers les produits locaux ont été rendues possibles par plusieurs années de lutte et de sensibilisation par les femmes transformatrices du pays.
Pour commémorer la fête de Ramadan qui sanctionne la fin du mois de jeûne musulman, beaucoup de foyers se tournent vers la volaille conditionnée localement et vendue dans les 24h qui suivent son abattage. Dans la Poissonnerie du fleuve Niger, M. Halibou Soumana Ali, le jeune propriétaire, est stricte : qu’on soit reporter ou client, le terme de « surgelé » est banni sur ces installations. « Nous ne vendons pas des produits surgelés, dit-il, car toute notre production qui est basée sur la transformation des produits locaux, transite dans les réfrigérateurs avant d’être vendue au consommateur final dans les 24h. Ce qui permet de garantir la fraicheur des produits ».
Dans cette boutique dédiée à la valorisation des produits locaux, la pintade déplumée et conditionnée se vend entre 4.000 et 4.500F CFA. Le poulet de chair localement produit est affiché à 1.800F CFA l’unité, tandis que la cuisse de poulet et les ailes se vendent à 2.500F CFA le kilogramme. Le kilo de gésier et le blanc de poulet valent respectivement 2.250 et 4.250F CFA. Ici, les clients se bousculent pour placer leurs commandes pour la fête. « Nos clients sont essentiellement des personnes aisées qui n’ont pas besoin d’attendre le virement de leurs salaires pour se procurer à manger. Notre chiffre d’affaires a même triplé ces temps-ci », déclare M. Halibou Soumana Ali.
En plus de se tourner vers la consommation de la volaille locale, beaucoup de cadres de l’administration se sont rués sur le poisson, péché localement, pour servir aux parents, amis et connaissances, quelque chose de copieux et différent pendant le jour de la fête de Ramadan et les autres jours suivants. Ils n’hésitent pas à se procurer plusieurs kilos de Capitaine, vendu actuellement à 4.000F le kilo. Les deux autres produits les plus demandés dans cette catégorie, la carpe de fleuve et le machoiron, s’arrachent respectivement à 3.000 et 2.500F le kilogramme, explique le propriétaire de la Poissonnerie du fleuve Niger.
Les prix collectés sur les différents marchés de la capitale vont connaitre une inflation, prévient les vendeurs de volailles, surtout pendant les weekends où ils seront revus à la hausse. « Tout dépend des prix qui seront pratiqués par les collecteurs qui reviendront de Namano, au Burkina Faso », prévient M. Gado. Déjà, hier matin, la pintade a commencé à se vendre autour de 6.000F CFA chez les vendeurs de la place du petit marché de Niamey.
Par Souleymane Yahaya(onep)
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Préparatifs de la 11eme édition du FIMA : Le FIMA quitte le Niger au profit du Maroc
C’est sous le rythme et les couleurs du FIMA que la salle de conférence de la Blue Zone de Niamey a abrité, hier matin, une conférence de presse entrant dans le cadre des préparatifs de la 11eme édition du Festival International de la Mode en Afrique. Cette grande rencontre de la mode africaine, qui aura lieu à Dakhla ‘’Maroc’’ du 21 au 24 novembre prochain, est placée sous le thème ‘’l’art et la culture, vecteurs d’intégration africaine’’. La conférence de presse s’est déroulée devant l’ambassadeur du Maroc au Niger, SEM. Allal El Achab et plusieurs invités.
Dans son mot de bienvenue, le président fondateur du FIMA, M. Alphadi, a rappelé que cette rencontre est consacrée à l’annonce officielle de la 11ième édition du FIMA qui est prévue du 21 au 24 novembre 2018 au Maroc. Selon les organisa teurs, le FIMA de cette année sera un rendez-vous du donner et du recevoir, le tout dans une ambiance de convivialité, de solidarité et d’union des cœurs pour une unité africaine par le brassage des cultures, la promotion de la paix et la revalorisation de la dimension économique du secteur culturel afin de susciter un engagement de la jeunesse africaine pour le progrès du continent. En effet, l’art et la culture, en tant que vecteurs d’intégration par excellence et reflets de l’identité respective de chaque peuple à travers le monde, doivent permettre de garantir la cohésion sociale et le dialogue entre les peuples.
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Préparatifs de la 7ème édition du salon 100% made in Niger : L’ANEC apporte son appui au salon pour promouvoir l’innovation et la visibilité des produits locaux
Le Directeur général de l’Agence Nationale de l’Economie des Conférences (ANEC), M. Mohamed Saidil Moctar a présidé hier dans l’après-midi, une réunion avec les acteurs du Salon 100% Made In Niger au cours de laquelle il a lancé les activités entrant dans le cadre des préparatifs de la 7ème édition dudit salon qui, se tiendra du 28 septembre au 2 octobre 2023. Cette année, l’édition est placée sous le signe de la collecte des données et mettra en valeur tout ce qui est production ou transformation des produits locaux avec comme invité d’honneur la zone Djado-Kawar. Cette initiative placée sous le parrainage de l’ANEC vise à valoriser les produits locaux et donc à contribuer à la promotion de la visibilité du Niger. Le lancement de ces activités s’est déroulée en présence de la Directrice générale de Tack développement et promotrice du Salon 100% Made In Niger, Mme Rabi Mahamadou Arzika.
Dans ses propos liminaires, le Directeur général de l’ANEC a dit que l’organisation de la 7ème édition du salon professionnel 100% Made In Niger est pour tous, une étape cruciale qui ne laisse aucune place à l’erreur. C’est ainsi qu’il a souligné la rigueur et le professionnalisme qui caractérisent l’ANEC dans l’organisation des évènements. Ce qui a valu l’entrée fulgurante du Niger et de Niamey dans le classement de l’Association Internationale des Congrès et Conventions (ICCA). «Etre parmi les 12 pays seulement classés en Afrique, occuper la dixième place dès notre première année d’entrée, avoir Niamey classée septième ville de prédilection des organisateurs de conférence sur le continent est un privilège qui nous oblige à faire toujours mieux», a-précisé M. Mohamed Saidil Moctar.
C’est pourquoi, le DG de l’ANEC a demandé à la promotrice de ce salon 100% made In Niger d’intégrer cette exigence à tous les niveaux de l’organisation afin que cette 7ème édition qui sera couplée à la campagne ‘’Consommons Nigériens’’, soit une parfaite réussite. Pour M. Mohamed Saidil Moctar, le parrainage de cette 7ème édition se justifie parce qu’il cadre parfaitement avec la mission de l’ANEC, celle de contribuer à donner davantage de visibilité au Niger. «Ensuite nous l’avons acceptée parce qu’elle va permettre à notre pays d’améliorer sa compétitivité internationale, en donnant plus de qualité à nos produits. Ce qui va nous permettre de diversifier notre offre aux participants aux évènements internationaux. Nous l’avons acceptée enfin, parce que nous croyons en vous. Votre sens élevé de patriotisme, d’engagement, et le souci de bien faire nous motive à associer notre image à la vôtre», a-t-il confié.
Le DG de l’ANEC a expliqué que le salon professionnel 100% Made In Niger vise à valoriser les produits locaux et donc contribue à la promotion de la visibilité du Niger, objectif que l’Agence Nationale de l’Économie des Conférences (ANEC) s’efforce d’atteindre depuis son installation. «C’est pourquoi nous accordons à cette œuvre l’importance qu’elle mérite et nous apportons à son organisation l’appui nécessaire afin de l’amener à jouer ce rôle d’amélioration de l’attractivité du Niger, condition sine qua non de l’encrage d’une vraie culture des événements internationaux, dans notre pays», a précisé M. Mohamed Saidil Moctar.
Dans ses explications, la Directrice générale de Tack développement et promotrice du Salon 100% Made In Niger a souligné que cette activité met un accent particulier sur l’accompagnement des entreprises dans leur esprit de transformation à travers le développement du secteur privé en vue d’assurer la satisfaction des consommateurs. Mme Rabi Mahamadou Arzika a insisté sur l’approche «innovation» dans la production afin d’accélérer la création locale et booster notre économie.
Mamane Abdoulaye (ONEP)
Source : http://lesahel.org/
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Préparatifs de la campagne agricole 2023-2024 à Agadez : Des mesures conséquentes prises pour accompagner les producteurs de la région
La campagne agricole 2023 s’installe progressivement sur toute l’étendue du territoire national. Plusieurs localités du pays ont déjà enregistré leurs premières pluies et des semis effectués par endroit. Toutefois des disparités, dans le temps et dans l’espace, sont constatées, dans la répartition de ces premières pluies. Ainsi, les localités situées sur la bande sud du pays sont naturellement les plus arrosées par rapport à celles du nord. La région d’Agadez, nord du pays est la zone qui connait la plus courte saison pluvieuse, 2 à 3 mois seulement, et la plus longue saison sèche, tout le reste de l’année. Ce qui n’empêche pas les autorités de prendre les mesures nécessaires pour accompagner les producteurs aussi bien pour la campagne agricole pluviale que pour les cultures irriguées.
Chaque année, la région enregistre un déficit en termes de production agricole. Pour faire face à ce déficit, outre les efforts de l’Etat qui accompagne les populations à travers diverses initiatives, dont la vente de céréales à prix modéré et la distribution gratuite ciblée des vivres, d’autres efforts sont consentis pour accompagner la population dans les cultures irriguées. En ce début de la campagne agricole, plusieurs localités ont enregistré déjà leurs premières précipitations pluvieuses, ce qui présage, selon les services compétents et les organisations paysannes, les signes d’une bonne année agricole.
La région d’Agadez étant déjà désertique, se trouve confrontée à d’autres chocs et catastrophes qui ne cessent d’impacter négativement les moyens d’existence des populations et rendent de plus en plus fragiles les indicateurs clés de la situation alimentaire, nutritionnelle et pastorale des zones. Selon le Directeur Régional de l’Agriculture d’Agadez, M. Mahaman Maazou Oumarou Sanda, les deux dernières campagnes agro-pastorales, 2021 et 2022, n’ont pas répondu aux attentes de la population par rapport aux besoins alimentaires et l’alimentation du cheptel. Ainsi, dit-il, la région enregistre un bilan céréalier et fourrager structurellement déficitaire presque une année sur trois. C’est dans ce contexte et face à ces principaux facteurs aggravants que viennent s’ajouter la hausse des prix des denrées.
Aperçu sur la campagne passée
Selon les données statistiques de la Direction Régionale de l’Agriculture d’Agadez, la Campagne pluviale 2022 tout comme celle 2021, a démarré à la deuxième décade du mois de juillet avec de précipitations variables d’une localité à une autre. Au total, l’année dernière, ce sont 258 villages sur 294 qui ont procédé aux semis humides soit un taux de réalisation de 87,75%, répartis comme suit Arlit (15 sur 26 villages) et Bilma (21sur 21villages).
Par ailleurs la région a connu une situation phytosanitaire marquée par des infestations des ennemis de tous ordres dont les sautériaux ; les chenilles, les Thrips ; les coléoptères, les nématodes ; les pucerons ; les acariens ; les punaises) dont le plus ressenti est la maladie fongique (Fusariose sur l’oignon) et la chenille légionnaire où sur 2320 ha infestés, 2256 ha ont été traités soit un taux de couverture de 97,24 %. Fort heureusement, l’année dernière a été très calme en termes des attaques acridiennes dans cette zone par excellence des mouvements acridiens. Il faut noter que dans le cadre de ses activités de suivi des mouvements acridiens, le Centre National de Lutte Acridienne a réalisé l’an passé 4 prospections qui se sont soldées négatives.
A cette situation déficitaire du point de vue alimentaire s’ajoute, cette année, en ce début de l’installation de la campagne, une situation alimentaire marquée par une flambée des prix des produits sur les marchés et cela, malgré la disponibilité des vivres sur les marchés et la mise en œuvre des opérations de mesures d’atténuation (VCPM et DGC), par le gouvernement. D’autre part, comme à leurs habitudes en pareil circonstances, les plus hautes autorités nigériennes ont pris d’importantes mesures visant à accompagner les producteurs.
Des semences et des engrais pour accompagner les Producteurs
Selon le Directeur Régional de l’Agriculture, au sortir de la campagne écoulée la région d’Agadez s’est retrouvée avec 196 villages déclarés déficitaires sur 294 soit un peu plus de 50% pour une population de 157.838 habitants soit 66,66%. Les principales raisons à la base de cette situation sont entre autres le retard de semis ; les inondations, les attaques parasitaires et la faible recharge de la nappe suite aux faibles écoulements des koris.
Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre du programme stratégique « Accroissement et diversification des productions agricoles » OP 1 et 2 de l’initiative 3N, les producteurs ont été accompagnés à travers les programmes mis en œuvre et exécutés par le Ministère de l’Agriculture. Ainsi, selon M. Mahaman Maazou Oumarou Sanda, pendant les deux campagnes (irriguée et pluviale), des moyens conséquents ont été déployés par l’Etat et ses partenaires pour un bon accompagnement des producteurs en vue d’atténuer le besoin alimentaire des populations.
Le Directeur Régional de l’Agriculture a souligné que pour la campagne 2023, les producteurs ont bénéficié des semences pluviales. Il s’agit, dit-il, de 7,5 tonnes d’oignons, de 50 tonnes de Niébés (KVX ou IT90), 65 tonnes de Maïs (P3 Kolo), des engrais minéraux. Il a précisé que pour la plupart, les différentes communes ont été déjà desservies et pour les restes c’est en cours.
Pour ce qui est des engrais, M. Mahaman Maazou Oumarou Sanda, a souligné que 7 Communes de la Région ont bénéficié de 90.400 kg de 15-15 ainsi que 90.450 kg d’Urée dans le cadre de l’opération subvention ciblée d’engrais. A cela s’ajoute 1550 Tonnes d’engrais (NPK/UREE) déjà acheminés au niveau des communes de 6 régions. Cet engrais a été acquis dans le cadre de la mise en œuvre le programme de la réponse à la crise alimentaire et du soutien d’urgence (PRECASOU) de la BAD.
D’importantes quantités de pesticides disponibles pour faire face aux attaques d’ennemis des cultures
Pour anticiper sur la situation phytosanitaire, M. Mahaman Maazou Oumarou Sanda, a indiqué que la Direction Régionale de l’Agriculture, dispose importants stocks lui permettent de répondre avec efficacité en cas d’attaques. Il s’agit de Conquest 88 EC ; Gringo 34 EC ; Cypercal 50 EC ; Abalon 18 EC ; Titan 25 EC. Il a souligné que, le stock global pesticide disponible au niveau du magasin de la Direction Régionale de l’Agriculture est de 5.372 litres pour une capacité d’intervention de 5.444 ha.
Dans cette lutte contre les ennemis de la culture, la Direction Régionale de l’Agriculture travaille en étroite collaboration avec le Centre National de Lutte Acridienne (CNLA), qui lui apporte un soutien conséquent. Selon M. Hamidou Issoufou, représentant le Chef de la Base Principale de CNLA d’Agadez, le Centre dispose d’un important stock de produits pesticides qui lui permet de répondre efficacement en cas d’attaque. Il a précisé que le stock global de pesticide au niveau de leur magasin est de 28.700 litres pour une capacité de 28.700 ha. Pour ce qui est du matériel, il a indiqué qu’il y’a une disponibilité de 46 appareils (6 Ulmast ; 8 AU 8115; 8 AU 8000 et 24 Appareils Manuels) ; des kits de Protection (100 Tenue à usage unique; 238 Tenues combinaisons FAO, 50 Masques, 40 Lunettes, 41Gants) et de 16 véhicules dont 4 en bon état.
Ali Maman ONEP/Agadez
Source : https://www.lesahel.org
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Préparatifs de la fête à Niamey
En cette troisième décade du mois béni de ramadan, les préparatifs de la fête préoccupent la population de Niamey. En effet, hommes, femmes et enfants, ont envahi comme une nuée de sauterelles, les marchés de la capitale pour se procurer des habits. Pendant ce temps, d'autres se rendent chez les tailleurs pour récupérer leurs habits et ou pour vérifier si le tailleur est en train de coudre leurs habits. Certaines s'activent pour se faire belles, en envahissant les salons de coiffures pour se tresser et ou mettre du henné (femmes et jeunes fille), et les hommes pour se coiffer. En tout cas, on peut dire sans risque de se tromper que les préparatifs vont bon train à Niamey, sauf que certaines personnes déplorent le coût exorbitant des produits. C'est le constat qui se dégage lorsque nous avons fait le tour de certains marchés, ateliers et salons de coiffure de la capitale.
Les marchés de Niamey sont submergés de personnes de tous âges, venant de tous les quartiers de Niamey pour acheter des habits de fête. A l'exemple du grand marché de Niamey, qui est plein à craquer de monde, venu de tous les quartiers de la capitale pour payer des habits. Pour mieux cerner les prix des produits nous avons approché quelques vendeurs et clients. Pour les vendeurs que nous avons interrogés, les prix sont abordables comme en témoigne Idrissa un vendeur d'habits que nous avons rencontré au grand marché de Niamey. " Les prix des habits sont restés stables. On y trouve les habits pour toutes les bourses " a-t-il précisé. Même son de cloche chez Hamissou un vendeur de chaussures. " J'invite les gens à venir acheter, il y a des chaussures pour tout le monde. Chacun en fonction des ses moyens peut trouver de quoi se mettre ", a-t-il affirmé Cet avis n'est pas partagé par les clients qui trouvent que les habits coûtent chers.
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Préparatifs de la fête à Niamey : Hausse du Prix de la volaille
Actuellement, les prix des volailles sur les marchés inquiètent sérieusement les Nigériens, particulièrement les populations de Niamey. Comment comprendre que dans un pays comme le Niger où l'agriculture et l'élevage constituent les principales activités de plus de 80% de la population, que les volailles coûtent excessivement chères ? Surtout en cette veille de la fête de ramadan. En effet, le prix de la volaille connaissent une hausse considérable en cette période. Tel est le constat qui se dégage, lorsque nous nous sommes entretenus avec quelques vendeurs de volaille, que nous avons rencontrés, au nouveau marché de Niamey. Cet état de fait se répète chaque année. En tout cas il est très difficile voire impossible pour un nigérien moyen de se procurer des volailles. Les prix ont connu une hausse vertigineuse en quelques temps et connaitront sans nul doute une augmentation à l'approche de la fête.
Le prix de la volaille varient selon qu'il s'agisse de pintade et ou du poulet et en fonction de leur taille. Selon un vendeur, les prix des pintades sont compris entre 3.750F et 4.000F, tandis que celui du poulet se situe entre 2.500F à plus, en fonction de la taille. Selon le même vendeur cette hausse des prix se justifie par le fait que les volailles ne sont pas disponibles sur les différents marchés comme celui de Torodi, Makolondi, Téra, Baléyara où ils vont se ravitailler. Cette situation peut engendrer une hausse du prix de la volaille d'ici la fête de ramadan.
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Préparatifs de la fête de l’Aïd El-Adha : Les vendeurs de bétails des marchés homologués par les mairies face à la concurrence déloyale
Dans la capitale Niamey, en cette veille de la fête de l’Aïd El-Adha communément appelée fête de tabaski, les quartiers, les ruelles, les devantures des maisons, ou sous les hangars qui servent de « Fada » aux jeunes, sont tous transformés en des marchés de bétail improvisés pour la circonstance. En effet, pour certains, c’est l’occasion de tirer leur épingle du jeu et pour d’autres une astuce pour ne pas s’acquitter de la taxe verser aux municipalités dans les marchés de bétail aménagés pour cette activité.
Au niveau des grands marchés de bétail de la ville de Niamey, notamment à Tourakou ferraille’, l’ambiance est nonchalante. La clientèle se fait de plus en plus rare comme l’explique Abdoul Razak, un revendeur de mouton. « Les clients ne viennent qu’à compte-goutte au marché à cause des revendeurs ambulants. Je suis obligé de m’adapter à cette pratique. On arrive à faire quelques ventes. Actuellement, chacun peut s’offrir un animal en fonction de sa bourse. Je vous rassure que même avec 40 000 F, vous pouvez avoir un animal, à la hauteur de votre argent. ».
« Cette année, le marché, est moins animé. Sincèrement, les gens n’ont pas d’argent. Les animaux ne font qu’à arriver, mais hélas ! La clientèle n’est pas au rendez-vous et les moutons coûtent chers aussi. Jusque-là, les prix n’ont pas baissé. Si vous voulez avoir un bon mouton, il faut au minimum débourser 80. 000 francs CFA », déclare Abdou Assoumane, un autre revendeur de mouton.
Pour ce dernier, la situation des revendeurs ambulants ne piétine en rien leur commerce, car dit-il, des fois, ce sont les vendeurs du marché qui donnent les animaux aux jeunes pour circuler dans la ville. « Les véritables propriétaires sont ici dans le marché », a-t-il révélé.
Les démarcheurs, ces spécialistes de la négociation et des faux tours sont eux dans tout leur état, car sans clientèle, pas de revenu pour eux. Pour ces derniers, l’heure est grave et inquiétante, a expliqué l’un d’entre eux. La fête de Tabaski, c’est aussi la création d’activité temporaire pour les jeunes dynamiques qui, du déchargement du bétail, au transport de la marchandise par les motos tricycles et les véhicules communément appelés ‘Dogon Baro’, l’occasion est vraiment belle.
Malgré l’absence des acheteurs de mouton. Le marché, loin d’être silencieux, chante une mélodie assez particulière, un mélange de cri d’animaux et des engins roulants. A tout cela vient s’ajouter l’atmosphère lourde liée à la concentration des animaux et des humains.
Au niveau des revendeurs, les avis divergent sur les raisons du manque de la clientèle. Ainsi, selon, M. Yahaya Alio, revendeur de mouton au marché « Tourakou », le phénomène de vol en cette période pousse les gens à acheter leur animal au dernier moment. « Tu te décarcasses pour te procurer un mouton à 200. 000 francs CFA, le lendemain, tu te réveilles, l’animal a disparu. C’est pour cela que la plupart des gens attendent d’abord la veille de la fête. Vraiment, le bétail est disponible et à un très bon prix pour l’instant. D’ici à deux jours, il se pourrait que ça devienne plus cher », indique-t-il.
Les animaux, a ajouté, M. Yahaya Alio nous proviennent de trois principales zones. Il y a la région de Zinder et de Maradi qui nous fournissent énormément, car sans cela, je peux vous dire que les moutons allaient être inabordables, parce que la zone de Téra, Torodi ne dispose plus d’animaux à exporter. Si ce n’est Abala, le reste de la région de Tillabéri ne ravitaille plus nos marchés.
Face à la désertion des marchés par les clients, le président du syndicat dénonce, l’existence des petits marchés de bétails qui se sont créés, devant les portes des maisons, dans presque tous les quartiers de la ville de Niamey. « Ce n’est pas normal, car c’est nous qui payons la taxe de marché que la mairie prélève chaque jour. C’est aussi nous qui souffrons pendant 11 mois dans ce travail. Et, voilà qu’au douzième mois, tous les gens de la ville, qu’ils soient commerçants ou hauts fonctionnaires, tous se jettent dans notre travail. Cela détruit trop la commercialisation du bétail et augmente ses prix. Cela parce qu’ils ne connaissent pas le prix des animaux. Deuxièmement, ils donnent des moutons à crédits. Et, dès qu’on parle de crédit, les gens sont prêts à prendre un mouton qui est à 100 000 mille francs dans le marché, au prix de 150 000 mille francs CFA à crédit », dénonce-t-il.
Le président du syndicat des vendeurs et exportateurs de bétails de Niamey, interpelle le président du conseil municipal de la ville, à une prise en main de ce problème pour l’année prochaine, car dit-il, il y va de la survie de leur activité. « Ce travail doit être organisé et structuré, à la devanture de chaque maison, tu vois 20 à 40 moutons, si ça continue, les revendeurs de bétail, que vont-ils gagner ? Il faut vraiment qu’on nous respecte, qu’on respecte l’État et qu’on respecte notre travail. Nous ne pouvons pas empêcher aux gens de faire ce travail, mais trop c’est trop. Nous payons la taxe chaque année à hauteur de quatorze millions quatre cent mille francs CFA (14 400 000 CFA) à la communauté urbaine », déclare-t-il.
Le président du Syndicat a proposé que, si la mairie ne peut pas interdire cette pratique déloyale, au moins qu’elle impose le payement de la taxe qui revient de droit à l’État. « Nous n’avons pas fait cas directement de la situation aux autorités communales, mais après la fête, nous allons les rencontrer », ajoute-t-il.
Enfin, dit-il, en ce qui concerne la cherté des animaux, décriée sur tous les toits, nous ne sommes pas responsables. « Il parvient à chacun de nous de chercher un animal en fonction de ses moyens. Aujourd’hui, il y a des animaux de 30 000 à 1 000 000 de francs CFA. On ne peut pas vouloir un mouton de 100 000 milles francs avec une somme de 50 000 milles francs. Déjà que l’éleveur nigérien est toujours en perte. « Supposons que l’animal consomme 500 francs au quotidien, par an, ça coûtera 165 000 francs et on lui demande de le vendre à 100 000 francs CFA ou à 90.0000 francs,», a-t-il expliqué.
Hamissou Yahaya (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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Préparatifs de la fête de l’Aïd-el-fitr à Niamey : Affluence générale vers les marchés de la capitale
Dans quelques heures, à l’instar du reste de la communauté musulmane, les fidèles de notre pays vont célébrer la fête de l’Aïd El fitr. A cet effet, les préparatifs battent leur plein. Les grandes artères des principaux marchés de la capitale sont bondées, les marchés sont saturés. Klaxons des véhicules et bousculades çà et là. C’est parti pour les préparatifs de la fête !
Le grand marché de Niamey, l’un des grands pôles d’affluence de la clientèle, ainsi que les autres marchés secondaires vivent au rythme de la fête depuis la semaine dernière. Cette semaine, l’affluence est encore plus grande. Les produits les plus sollicités par les populations sont entre autres les habits, la volaille et les condiments pour rendre les mets de la fête plus délicieux. C’est à tous ces besoins que les parents vont devoir répondre à l’approche de la fête pour rendre la famille joyeuse. Cela après avoir supporté toutes les dépenses du mois de Ramadan, marqué cette année par la hausse des prix des produits de première nécessité.
Plus on avance vers le Grand marché, plus on assiste à une certaine effervescence : les clients négocient longuement les prix des produits et finissent par acheter. Mais après avoir effectué les achats, commence un autre défi : rentrer à la maison. Les vendeurs et revendeurs font leurs lois par rapport à la fixation des prix.
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Préparatifs de la fête de Ramadan : Stabilité relative des prix de la volaille au niveau des marchés de la capitale
A l’instar du reste de la communauté musulmane, les fidèles de notre pays vont célébrer, dans quelques heures, la fête de l’Aïd El Fitr communément appelé fête de Ramadan. Les préparatifs vont bon train ; les marchés de la capitale s’animent déjà avec une affluence beaucoup importante que d’habitude. Au moment où certains s’activent à l’achat des vêtements, d’autres pensent à la volaille. En effet, l’Aïd el fitr est connu pour être une fête de grande consommation de la volaille. Du coup, les marchés de la volaille grouillent de monde et cela jusqu’à tard dans la nuit de la veille de cette fête.
Cette fête est aussi un moment de joie, de partage de repas entre les familles et ou des proches. Ainsi pour rendre très agréables leurs mets, les fidèles recourent le plus souvent à la viande de volaille : poulets, pintades, dindons! En cette veille de fête, les coins réservés à la vente de la volaille ne désemplissent pas au niveau des marchés comme Boukoki, Yantala, Djamadjé, Wadata ou Harobanda. D’autres vendeurs ambulants, à pied, à bicyclette, ou à moto déambulent dans les artères de la capitale à la recherche de la clientèle. Au niveau du marché de Boukoki, des voitures et des motos déchargent des paniers pleins de pintades et poulets devant des clients impatients de s’en approvisionner. Selon Boubacar Moctar, un commerçant de volaille, environ 10 camions pleins de pintades arrivent au niveau de ce marché chaque jour.
« Aujourd’hui j’ai amené environs 1500 poulets et 2000 pintades que je vends à un prix très abordable qui varient selon la grandeur de la pintade. Si c’est une grande pintade, le prix est de 5.000FCFA, la petite à 4000FCFA tandis que pour le poulet, les prix vont de 2500F à 3000FCFA », dit-il. Cette année il y’a plus de clientèle par rapport aux années passées, fait remarquer Boubacar Moctar. «Actuellement, j’arrive à vendre au moins 200 pintades à l’approche de cette fête», dit-il avant de prévenir que le prix peut augmenter. «Mais cela, n’est pas dû à notre faute car de fois, c’est au niveau des marchés comme la ville de Say et Torodi où on part s’en approvisionner en gros que les prix augmentent», souligne Boubacar Moctar.
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Préparatifs de la fête de Tabaski : Quelques conseils pratiques pour le choix du mouton de sacrifice
L’occasion de la fête de tabaski ou fête du sacrifice, manifesta tion religieuse au cours de la quelle de milliers d’animaux sont sacrifiés pour commémorer le sacri fice d'Abraham, nous vous présen tons ici quelques conseils pratiques.
Comment choisir son animal de ta baski ?
Retenons que tout animal de boucherie doit refléter toutes les qualités de boucherie, dès sa naissance. Au cours de sa vie, il doit extérioriser ces potentialités aux moyens d’une ali mentation convenable. En principe un animal destiné au sacrifice d’Abraham doit refléter les signes de bonne santé. Etant donné que dans la plu part des cas, les animaux sacrifiés sont achetés sur les marchés à bétail, nos conseils vont s’appesantir sur les opérations d’achat d’une part et d’entretien de l’animal jusqu' au sacrifice d’autre part.
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Préparatifs de la fête de tabaski à Niamey : le marché des moutons Toujours la hausse des prix !
L’Ouma Islamique nigérienne, à l’instar de celles du monde entier s’apprête à célébrer l’Eid el Adha communément appelé fête de la tabaski ou fête des moutons au cours du mois prochain, notamment en début juillet correspondant ainsi au 10ème jour du mois dans le calendrier hégirien Dhoul Hajj. En effet, les préparatifs vont bon train dans toutes les localités du pays. A quelques semaines de cet événement vécu une fois par an, l’ambiance règne dans la ville de Niamey. Il suffit juste de sillonner la ville pour s’en rendre compte.
Au marché de bétail de Tourakou et celui du quartier Aéroport, les lieux de vente habituels sont bondés de moutons, au point où certains revendeurs ont choisi d’exposer leurs moutons jusque sur nos routes afin de les revendre tout en obstruant le plus souvent la circulation. Bref, le marché des moutons bat son plein. Cependant, en dépit de la disponibilité des moutons, les prix ne sont pas abordables cette année et comme d’habitude selon certains acheteurs. En effet, pour pouvoir disposer d’un bon mouton pour la tabaski il faut débrousser au minimum 50.000 francs CFA, déclare un client. « Le prix des moutons ne fait que grimper. Comme nous pouvons le constater, par le passé les moutons n’étaient pas pas aussi chers que cela mais aujourd’hui compte tenu de plusieurs raisons divergentes, ils ne sont pas à la portée de n’importe qui. Surtout pour nous les fonctionnaires n’ayant pas assez de moyens » nous confie, un fonctionnaire d’Etat du nom d’Almoustapha.
D’après un vendeur du marché Tourakou nommé Marou Boubacar, cette cherté s’explique du fait que les moutons, et autres bêtes qui sont autorisés à être sacrifiés viennent essentiellement des zones insécurisées telle la région de Tillabéry. « Vous savez cette partie est frappé par l’insécurité et a cause des attaques nous ne disposons plus suffisamment d’animaux car, certaines sources d’approvisionnement ne sont plus accessibles. Aussi faut-il le rappeler, c’est auprès de ces fournisseurs que cette flambée est observée » a-t-il expliqué. En somme, il ne manquera jamais de justificatif relatif à l’augmentation volontaire des prix des denrées sur le marché qui est presque devenue coutume chez nous. Tout de même à l’impossible nul n’est tenu bien même que nos autorités ont un droit de regard sur ladite question.
Balkissa Ibrahima
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Préparatifs de la rentrée scolaire 2021-2022 : Les partenaires de l’école sur le pied de guerre
Ce lundi 4 octobre, les élèves, sur l’ensemble du territoire national, passeront leur première journée d’école. Pour cette nouvelle année académique 2022 marquée par de grandes réformes qui visent à prendre en compte les préoccupations des acteurs du secteur, les parents d’élèves et les fondateurs d’écoles affichent leur optimisme quant à un bon déroulement des activités scolaires. Les innovations voulues au sommet du pouvoir exécutif, couronnées par le rehaussement de 47,7% du nouveau budget alloué à l’éducation par rapport à celui de l’année passée, font désormais du secteur éducatif la première préoccupation de l’Etat au Niger. En plus de ces efforts combinés, l’Association des parents d’élèves et étudiants du Niger demande aux autorités de revoir à la hausse le soutien en fourniture scolaire qu’elles apportent aux élèves des écoles publiques pour répondre à l’impact négatif que l’insécurité et la pandémie de COVID-19 ont eu sur le pouvoir d’achat des parents.
Pour le président de l'Association nationale des parents d'élèves et étudiants du Niger (ANPE/E) qui se félicite des perspectives heureuses annoncées pour la rentrée académique 2021-2022, il n’est pas de trop de rappeler le devoir de l’Etat qui consiste à créer les conditions de mise en route des enfants dans les établissements publics. Il apprécie notamment la distribution gratuite de fournitures scolaires dans ces écoles, surtout dans les zones rurales où les parents sont obligés de s’alléger d’une partie de leurs récoltes pour subvenir aux besoins en matériels académiques de leurs enfants. « Aujourd'hui, poursuit-il, il n'ya plus de récolte dans certaines zones d’insécurité et il n'y a plus d'élevage aussi dans une partie du pays pour la même raison. Du coup, le monde paysan attend beaucoup de l'Etat et nous lui demandons d'avoir un œil regardant sur ces écoles des villages parce que les parents n'ont rien. Ce serait une bonne chose que l'Etat augmente cette enveloppe et que les enfants en bénéficient tous ».
M. Wissilimane Ransarantane qui préside aux destinées de l’ANPE/E rappelle aussi que le libéralisme qui prévaut dans le secteur de la vente de fournitures scolaires ne doit pas constituer un fardeau supplémentaire pour les citoyens en cette veille de rentrée académique 2021-2022. Il demande aux commerçants de considérer l’ensemble des scolaires nigériens comme leurs « propres enfants » et d’aider l’Etat et les parents d’élèves à avoir accès aux fournitures scolaires à des prix raisonnables car, selon lui, il ne sert à rien de pratiquer des prix élevés, contrairement aux recommandations religieuses, et de se retrouver à la fin avec un taux élevé d’articles mévendus.
Le statuquo décidé par les autorités sur les frais de scolarité dans les établissements privés d’enseignement général constitue aussi un espoir pour le président de l’ANPE/E qui a toujours décrié des frais au-delà du raisonnable dans ce secteur abandonné par l’Etat aux bons vouloirs des fondateurs des établissements privés. « Il faut que ces frais soient à la portée des citoyens nigériens, dit-il, afin que leurs enfants bénéficient des avantages extraordinaires qu’offrent les établissements publics d’enseignement général au Niger ». Pour parvenir le plutôt possible à cet objectif, M. Wissilimane Ransarantane appelle l'Etat à une stricte application des règles qui concernent les frais de scolarité dans le privé. Malgré le statuquo décidé, des hausses sont constatées dans la ville de Niamey sans que les sanctions suivent.
Dans le secteur des établissements privés d’enseignement général, le proviseur Abdoulaye Baba se veut rassurant et optimiste sur le bon déroulement de l’année académique 2021-2022. Nous l’avons trouvé, quelques heures seulement avant le report de la date de la rentrée des classes à ce 4 octobre, en pleins travaux du conseil d’administration du complexe scolaire privé Sophia Académie, dans le 5e arrondissement communal de Niamey. Il salue la décision prise par le Gouvernement d’harmoniser les frais de scolarité au niveau de toutes les écoles privées d’enseignement général qui se trouvent au Niger. Mais, poursuit-il, il ne faudra pas que cette bonne volonté soit une « énième situation qui va nous mettre dans une situation inconfortable ».
Par Souleymane Yahaya
1er octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Préparatifs de la rentrée scolaire 2023-2024 : Malgré le contexte actuel, les différents acteurs sont déterminés à ce que les enfants reprennent le chemin de l’école dès ce lundi 2 octobre
La rentrée scolaire aura lieu sur toute l’étendue du territoire nigérien le 2 octobre prochain. Les préparatifs vont bon train à tous les niveaux. Gouvernements et partenaires sociaux, chacun de son côté, essaie de mettre les bouchées doubles pour rendre effective cette rentrée. Les enseignants issus des regroupements des syndicats du secteur de l’éducation et de la formation professionnelle se disent prêts pour accompagner les nouvelles autorités à assurer une bonne reprise des cours. Les établissements sont aussi prêts à accueillir les élèves. Du côté du gouvernement, l’on s’active à acheminer les fournitures scolaires dans toutes les régions du pays. Au même moment les parents d’élèves prennent d’assaut les ‘‘librairies par terre’’ pour se procurer les manuels et autres fournitures scolaires dont les enfants ont besoin.
Il y a quelques jours de cela, ce sont près de 43 tonnes de fournitures scolaires qui ont été transportées dans le C130 des forces armées nigériennes (FAN) à destination des régions d’Agadez et de Diffa, les deux régions les plus enclavées du Pays. Selon la Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif les nouvelles autorités du pays ont, malgré les sanctions injustes et injustifiées qui sont imposés à notre pays, tenu à ce que les enfants puissent reprendre le chemin de l’école de façon digne. La Ministre promet d’être à l’écoute de toutes les préoccupations relatives au bon déroulement de l’année scolaire.
La rentrée scolaire 2023-2024 s’annonce à grand pas. L’heure est à présent aux préparatifs de cette rentrée dans tous les secteurs afin que cette année académique puisse se dérouler dans des meilleures conditions. Ainsi, le Syndicat National des Agents Contractuels et fonctionnaires de l’Education de Base (SYNACEB), le Syndicat National des Enseignants du Niger (SNEN) et l’Association des Parents d’Elève (ANPE/E) montrent leur accompagnement indéfectible pour une bonne rentrée. Tous les secteurs de l’éducation de base sont prêts pour une meilleure rentrée académique.
Les syndicalistes se disent prêts à accompagner les nouvelles autorités
Le Syndicat National des Agents Contractuels et fonctionnaires de l’Education de Base (SYNACEB) procède à une première démarche ou approche syndicale qui consiste à organiser des assemblées de recueil et de partage d’informations dans l’objectif de mieux préparer la rentrée scolaire. Selon le Secrétaire général du Bureau Exécutif National du SYNACEB M. Shérif Issoufou, le syndicat profite pour la plupart du temps de la journée du 5 octobre qui est la journée de l’enseignant pour aller vers les militantes et militants afin d’écouter leurs points de vue, les difficultés qu’ils endurent et des propositions qu’ils ont pour un bon déroulement de l’année académique. « C’est en ce sens que nous allons nous retrouver au siège national de Niamey pour centraliser toutes les informations recueillies et les préoccupations des enseignants pour en faire une plateforme revendicative des doléances des enseignants. C’est cette plateforme que nous transmettons à qui de droit et ça va nous permettre de faire un travail de suivi tout au long de l’année. Cette année aussi, nous n’allons pas faire une exception, nous sommes déjà en train de nous préparer pour la tenue de ces différentes assemblées de consultation. », A-t-il expliqué.
Shérif Issoufou ajoute aussi que le plus souvent, c’est au Ministère de l’Education Nationale qu’ils s’adressent pour connaitre le niveau d’exécution des préparatifs de la rentrée, voir les difficultés et aussi des solutions qui sont en train d’être envisagées. « Aussi nous nous attèlerons à discuter avec l’administration scolaire des plateformes revendicatives de l’année antérieure, des engagements pris pour discerner le niveau de leur mise en œuvre. Cette année étant une année particulière au vu des évènements qui se sont déroulés au Niger, nous avons eu quand même à rencontrer la Ministre de l’Education Nationale qui nous a fait savoir ce que compte entreprendre son département ministériel pour une bonne rentrée académique au vu de ces circonstances. D’ores et déjà, la commission chargée de l’affectation des enseignants au niveau national a déjà siégé. Ce travail étant déjà fait, nous sommes en train d’attendre la réunion du conseil consultatif comme il est de tradition à la veille de la rentrée pour voir ce qui est disponible. », a-t-il évoqué.
Toutefois, selon le secrétaire général du BEN SYNACEB, la Ministre de l’Education Nationale a fait comprendre qu’il existe déjà un stock de matériel scolaire de quoi débuter normalement les cours. Mais, le matériel qui est à leur portée, ne pourra pas couvrir toute l’année. « Nous allons essayer de voir. Nous pensons véritablement accompagner au vu de la situation qui prévaut au Niger tout en lançant un appel à l’endroit de nos camarades afin de redoubler d’efforts. Faisons tout pour débuter les cours avec ce que nous avons en notre disposition, en attendant de voir un dénouement heureux aux problèmes dont fait face actuellement le pays. », affirme-t-il.

Des points importants ont été rappelés à la ministre au cours de leur rencontre dont notamment les différents engagements pris pour le compte du SYNACEB mais qui n’ont pas été exécutés. « Nous avons un protocole d’accord avec l’ancien gouvernement et il y a des points concernant ce protocole d’accord qui ont été pris en charge à la grande satisfaction de tous. Mais il y a aussi des points d’achoppement qui restent toujours en souffrance, c’est pour cela que nous avions tenu à le rappeler pour que le gouvernement actuel puisse voir ce qu’il peut résorber parmi ces engagements. », a-t-il évoqué.
Du côté du Syndicat National des Enseignants du Niger (SNEN), il faut dire que les préparatifs de cette rentrée s’annonce dans des bonnes conditions. « Nous sommes prêts à affronter dans les meilleures conditions cette rentrée scolaire 2023-2024. Le Ministère de l’Education Nationale, nous a rassuré lors de la rencontre par rapport aux préparatifs de cette rentrée scolaire. », a déclaré le Secrétaire Général du SNEN M. Laouali Issoufou.
« Des rencontres régulières vont se tenir pour peaufiner des plans et programmes pour le bon déroulement de l’année scolaire »
Tout est en place pour réussir cette rentrée scolaire, des fournitures scolaires et du matériel sont disponibles pour permettre le démarrage de cette rentrée scolaire. D’autre part, Laouali Issoufou a fait savoir que la question par rapport aux zones d’insécurité a été au centre de leurs échanges avec la Ministre. C’est dans ce sens que la Ministre de l’Education Nationale a fait comprendre que les autorités sont en train de prendre des dispositions avec le Ministre de l’Intérieur et le Ministre de la Défense pour que les enfants qui sont dans ces zones puissent aller à l’école. « Aussi, par rapport à nos occupations, compte tenu de la situation actuelle que traverse le pays, nous nous sommes donnés rendez-vous avec la ministre dans un avenir proche pour que nous parlions de toutes les préoccupations des enseignants, pour voir dans la mesure du possible, ce qu’il y a lieu de faire à court, moyen et long terme. », affirme le SG du SNEN précisant que des rencontres régulières vont se tenir pour peaufiner des plans et programmes pour le bon déroulement de l’année scolaire.
Par ailleurs, M. Laouali Issoufou a rappelé les engagements que le gouvernement avait pris par rapport au recrutement des enseignants, la question des incidences financières et des avancements. C’est en ce sens qu’il appelle toutes les enseignantes et enseignants qui sont militantes et militants du SNEN à se rendre le jour de la rentrée sur leurs lieux de travail afin de rendre effective cette rentrée.
L’ANPE/E jouera également sa partition
C’est devenue une sorte de routine au niveau de l’Association Nationale des Parents d’Elèves et Etudiants, d’accompagner les acteurs à relever le défi. « En tant que parents il est de notre devoir de mettre les enfants dans les conditions minimales pour qu’ils puissent répondre à l’appel, le jour de la rentrée scolaire. Ces conditions sont notamment les inscriptions régulières au niveau des écoles, l’assiduité aux cours ; mettre à leur disposition les fournitures, l’accompagnement. », estime le président de l’ANPE/E.

M. Wissilimane Ransarantane explique qu’en tant que responsable de cette structure des parents d’élèves et Etudiants, les préoccupations pour la rentrée scolaire ont été toujours les mêmes. « C’est de voir les conditions d’apprentissage des enfants et apporter des améliorations au cas où il y’a des petits problèmes soulevés. Le souhait de tout parent c’est de voir son enfant aller à l’école, prendre des cours dans des classes biens équipées. Apprendre avec des enseignants bien formés dans des classes avec les matériels nécessaires pour accroitre le savoir. », a-t-il souligné. L’une des préoccupations de l’ANPE/E, c’est surtout voir les déplacés et ou les élèves qui sont dans les zones d’insécurité retourner sur les bancs. « C’est notre préoccupation majeure surtout dans les régions de Diffa, Tahoua et particulièrement Tillabéry où des centaines d’écoles sont fermées à cause de l’insécurité. », affirme M. Wissilimane Ransarantane
Cependant l’Etat du Niger œuvre sans relâche pour la réouverture de ces écoles à travers certaines démarches déjà entreprises. Chaque enfant a le droit d’aller à l’école et tout le monde doit y jouir. Par conséquent le président de l’ANPE/E demande à l’Etat de tout mettre en œuvre pour rendre possible le vœu de ces milliers de populations qui se trouvent dans des zones meurtries par l’insécurité. Il faut penser à sécuriser certaines écoles. Aujourd’hui même si certaines écoles ont été réouvertes des enseignants peuvent être menacés, ainsi que des populations. Il est plus que nécessaire de sécuriser ces zones. Si les enseignants et les populations ne sont pas sécurisés, les enfants ne peuvent pas bien suivre les cours.
Les parents d’élèves doivent aussi, de leur côté, faire des sacrifices. « Si tu as un enfant, éduque le, inscrit le à l’école, suis le. Quand Dieu nous donne des enfants c’est pour bien s’occuper d’eux, il nous enseigne de les mettre sur le bon chemin. Et le bon chemin n’est rien d’autre que celui de garantir la sécurité et l’éducation de ces derniers. Payez leur les fournitures, prenez soin d’eux si vous avez les moyens», a-t-il dit.
« Quant aux enseignants, nous leur demandons d’être indulgents, de ne point prendre les élèves en otage et ou comme boucliers souvent par rapport à leurs revendications. Nous savons que quand ils travaillent, ils doivent être dans des conditions mais nous aussi en tant que parents, nous allons faire de notre mieux pour les aider. Nous rappelons l’Etat quant à son devoir régalien de mettre les enfants dans les conditions d’étude et de travail. Qu’ils sachent que ces enfants-là, ce sont leurs enfants eux aussi par conséquent, ils doivent s’investir. Nous les remercions d’ailleurs pour tout ce qu’ils sont en train de faire comme efforts qu’ils ont déjà consenti dans ce domaine. », a souhaité M. Wissilimane Ransarantane.
Salima Hamadou Mounkaila et Moumouni Amadou Yacouba (stagiaire)
Source : https://www.lesahel.org
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Préparatifs de la rentrée scolaire 2023-2024 : Près de 43 tonnes de fournitures scolaires acheminées par avion en direction des régions d’Agadez et de Diffa
La ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif a procédé hier matin à la base aérienne 101 de Niamey, au lancement de l’opération d’acheminement, par voie aérienne, des fournitures scolaires au niveau des régions. En effet, ce sont près de 43 tonnes de fournitures scolaires qui ont été transportées dans le C130 des Forces Armées Nigériennes (FAN) à destination des régions d’Agadez et de Diffa, les deux régions les plus enclavés du pays.
Le lancement de cette opération s’est déroulé en présence du ministre des Transports et de l’Équipement, le Colonel Salissou Mahaman Salissou, le Chef d’État-major de l’armée de l’air, le Colonel Mainassara Salifou ainsi que plusieurs cadres centraux du ministère en charge de l’Education nationale.
Peu après l’acheminement des fournitures scolaires, la ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales a indiqué que cette délégation est venue observer le départ des premières fournitures scolaires destinées aux régions les plus reculées du pays, dans le cadre des préparatifs de la rentrée scolaire qui se tiendra le 2 octobre 2023.

« Beaucoup de nos concitoyens se posaient des questions sur la date de la rentrée et les préparatifs de la rentrée. Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Premier ministre et les membres du gouvernement ont voulu répondre à ces préoccupations légitimes à travers des images et des actions concrètes », a-t-elle dit. Par ailleurs, Dr Elisabeth Shérif a indiqué que malgré les sanctions injustes et injustifiées qui sont imposées à notre pays, les nouvelles autorités du pays tiennent à ce que les enfants puissent reprendre le chemin de l’école de façon digne.
Yacine Hassane (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Préparatifs des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022 : Le Mena bat les Crocodiles du Nil par 2 buts à 1
Dans le cadre des préparatifs des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, le Mena du Niger a affronté les Crocodiles du Nil du Soudan, dimanche dernier sur la pelouse du AlMaktoum stadium de Dubaï aux Emirats Arabes Unis. Plus réalistes que leurs adversaires soudanais, les Nigériens se sont imposés à l’issue des 90 minutes de jeu sur le score de 2 buts contre 1.
De sources bien informées, cette rencontre a tenu toutes ses promesses, et le Mena a dominé la partie en réussissant à imposer son rythme de jeu à l’adversaire venu des bords du Nil. Par deux fois, les poulains de Jean Michel Cavali ont fait vibrer les filets soudanais. Deux buts marqués par Amadou Boukari et Moutari Junior Lambo. Les Crocodiles du Nil ont tout de même pu réduire le score mais sans jamais parvenir à égaliser. Le Niger s’impose donc sur le score de 2 buts à 1 et donne rendez-vous au même adversaire pour un match retour programmé dans les quatre prochains jours. On rappelle que le Mena séjourne depuis vendredi dernier à Dubai où l’équipe prépare sérieusement les rencontres des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022 prévu contre le Burkina Faso et Djibouti respectivement les 2 et 6 septembre 2021 à Marrakech et Rabat, le stade Général Seyni Kountché de Niamey étant suspendu. 25 joueurs ont été convoqués par Jean Michel Cavali pour ce rassemblement aux Emirat Arabes Unis.
Oumarou Moussa(onep)
25 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Préparatifs des Sommets de l’UA sur l’Industrialisation, la ZLECAf et la Table Ronde de Paris sur le PDES 2022-2026 : Le gouvernement mobilise les partenaires pour la réussite des événements
Le Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ibrahim Sani Abani a présidé, hier dans l’après-midi à l’auditorium Sani Bako du Ministère des Affaires Etrangère, une rencontre d’échange avec les membres du corps diplomatique. Cette rencontre a pour but d’échanger avec les diplomates sur deux sujets essentiels pour le gouvernement. Il s’agit pour les autorités d’informer les chancelleries sur la tenue à Niamey, dans ce mois de novembre de plusieurs évènements dont deux sommets extraordinaires des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine et la semaine de l’industrialisation de l’Afrique ; mais aussi sur les préparatifs de la Table Ronde des partenaires du Niger sur le PDES 2022-2026, qui se tiendra à Paris du 5 au 6 décembre 2022. Cette rencontre d’échanges s’est déroulée en présence du ministre du Plan, Dr Abdou Rabiou ; du Directeur Général de l’Agence Nationale pour l’Economie des Conférences (ANEC), M. Mohamed Saidil Moctar et du Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.
Dans son mot introductif, M. Ibrahim Sani Abani a, au nom des autorités nigériennes, remercié les membres du corps diplomatique pour leur présence massive à cette rencontre. Il a décliné les objectifs de la réunion qui, vise à informer le corps diplomatique sur la tenue d’une part du sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur l’Industrialisation et la diversification économique en Afrique et la Session Extraordinaire de l’Union Africaine sur la ZLECAF, du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur l’industrialisation et la diversification économique. «Ce sommet sera l’occasion entre autres de souligner la détermination et l’engagement renouvelé de l’Afrique en faveur de l’industrialisation comme un des piliers centraux de réalisation des objectifs de croissance économique et du développement du continent tel qu’énoncé dans le programme 2030 et 2063 de l’Union Africaine. Quant à la session extraordinaire sur la ZLECAF, elle sera l’occasion de faire le point à la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur le processus de la zone de libre-échange continentale africaine», a-t-il précisé.
Outre ces deux rencontres, le Directeur de Cabinet du Président de la République a indiqué qu’il est prévu également un panel de haut niveau des premières Dames, dont l’ensemble de ces événements «constitueront l’aboutissement d’une semaine riche en évènements parallèles et rencontres ministérielles dès le 20 novembre au cours de ce qu’on appelle la semaine de l’industrialisation de l’Afrique», a-t-il ajouté.
Au cours de ces rencontres, il est prévu pas moins d’une soixantaine de réunions à organiser avec plus de 3.000 participants attendus dont une cinquantaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement africains. «Comme vous venez de le constater, le Niger accueille de plus en plus des événements internationaux comme l’atteste cette fin d’année où d’octobre à décembre plus de 20 événements sont programmés. Cela portera à plus dde 50 événements en 2022 contre 43 en 2021. Ces évènements qui seront naturellement accompagnés d’un important flux de visiteurs cadrent bien avec la vision du Président de la République SE Mohamed Bazoum, d’ouvrir davantage notre pays au reste du monde», a déclaré M. Ibrahim Sani Abani.
Le Directeur de Cabinet du Président de la République a mis à profit cette rencontre pour informer les diplomates sur le dispositif mis en place pour une bonne organisation, ainsi sur les facilités et privilèges réservés aux hôtes attendus et des modalités de gestion des besoins des différentes délégations. Au terme de cette introduction, M. Ibrahim Sani Abani a invité les diplomates pour leur implication mais aussi pour des conseils et autres appuis pour la réussite de l’ensemble des événements.
Pour sa part le ministre du Plan, Dr Abdou Rabiou a fait une présentation succinctes sur la préparation de la table ronde des partenaires au PDES du Niger 2022-2026 qui se tiendra du 5 au 6 décembre 2022 à Paris. Quant au Directeur général de l’ANEC, M. Mohamed Saidil Moctar sa communication a porté sur les préparatifs des deux sommets extraordinaires et des événements connexes sus évoqués par le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat.
Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Préparatifs du 18 décembre Tahoua Sakola : Maradi a choisi ses ambassadeurs dans le domaine de la culture
Après la tenue des éliminatoires communales et départementales, les représentants des huit départements de la région et ceux de la commune de Maradi devaient se retrouver à la maison des jeunes et de la culture Bawa Dan Wardanga de Maradi pour désigner les représentants de la région à la fête du 18 décembre 2017 Tahoua Sakola. Les disciplines en compétition sont le chant, le sketch, le dessin, la peinture, la sculpture et la musique moderne.
Dans la catégorie des groupes musicaux, il n’y avait que Maradi et Madarounfa en compétition. Et sans surprise c’est l’orchestre super gaskiya de Maradi commune qui s’est adjugé la première place. Mais en chant, le suspens était total après la présentation des œuvres, parmi lesquelles deux ont particulièrement retenu l’attention du public et des jurés. Il s’agit des chants de Mayahi et de Maradi commune. La très célèbre troupe « Hadin Kay » du grand compositeur Maigari a dû franchement s’employer pour l’emporter face à son challenger du jour. Et c’est sur des détails que le jury a pu les départager. Le département de Mayahi, particulièrement actif, a d’ailleurs pris sa revanche en sketch et en peinture, deux disciplines dans lesquelles Mayahi aura l’insigne honneur de représenter la région de Maradi.
A noter que ces éliminatoires de la fête tournante du 18 décembre sont couplées à celles de la semaine nationale de l’expression de la parenté à plaisanterie qui aura lieu à Niamey. Au sortir de ces éliminatoires, la région de Maradi a pu choisir ses illustres représentants à ces deux grands rendez-vous culturels. Et la qualité des œuvres présentées devant un public venu nombreux et des officiels conduits par Karimoun Soumana, le secrétaire général du gouvernorat de Maradi, laisse augurer de belles perspectives de médailles pour nos représentants.
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Préparatifs du Hadj au Niger : Un pèlerinage de qualité garanti par le Commissariat du COHO
Le Commissariat chargé de l'Organisation du Hadj et de la Oumra au Niger s'engage pleinement à offrir un pèlerinage de qualité aux fidèles nigériens se rendant à La Mecque cette année. Sous la direction du Commissaire Ibrahim Kaigama, le COHO met en œuvre des réformes et des actions visant à garantir le bien-être des pèlerins.
Les préparatifs du COHO sont axés sur l'amélioration de l'encadrement des pèlerins, la formation des encadreurs et la prise en compte des besoins religieux spécifiques. Cette approche novatrice vise à assurer un voyage sacré sans difficultés, avec des hébergements confortables et une expérience spirituelle enrichissante.
Conscient des erreurs passées, le COHO s'est inspiré des meilleures pratiques d'autres pays pour garantir la satisfaction des pèlerins nigériens. Les encadreurs ont été évalués et formés pour être efficaces sur le terrain et guider les pèlerins tout au long de leur séjour. L'objectif est de créer une expérience mémorable, exempte de tracas, où les pèlerins pourront se concentrer pleinement sur leur spiritualité et leur connexion avec Dieu.
Le COHO travaille en étroite collaboration avec les autorités saoudiennes, les agences de voyage et les encadreurs pour assurer la réussite de ce pèlerinage important. L'ensemble du pays se mobilise pour soutenir cette entreprise collective, conscient de l'importance de cette mission et de l'impact qu'elle aura sur la réputation du Niger.
Les pèlerins nigériens peuvent envisager leur voyage avec optimisme, sachant que le COHO a mobilisé toutes ses ressources pour offrir une expérience harmonieuse et authentique. La crédibilité du Commissariat est en jeu, et il met tout en œuvre pour garantir la qualité de l'organisation du Hadj 2023.
Ce pèlerinage revêt une importance capitale pour les fidèles nigériens, et le COHO est déterminé à faire en sorte que chaque pèlerin puisse accomplir son voyage en toute quiétude et dévotion. La satisfaction des pèlerins est la priorité absolue, et le Commissariat du COHO travaille sans relâche pour répondre à leurs attentes.
La mobilisation générale et la coopération de tous les acteurs impliqués sont essentielles pour assurer le succès de cette entreprise collective. Le Niger s'engage pleinement dans cette mission, conscient de l'opportunité de renforcer les liens spirituels, culturels et fraternels avec la communauté musulmane mondiale.
Ainsi, le Commissariat chargé de l'Organisation du Hadj et de la Oumra au Niger affiche sa détermination à offrir un pèlerinage d'exception, où les pèlerins pourront vivre une expérience sacrée et inoubliable. La confiance et l'espoir règnent, portant la promesse d'un Hadj 2023 sans tracas et d'une communion spirituelle profonde pour tous les fidèles nigériens.
Nigerdiaspora avec l'Onep
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Préparatifs du mois béni de Ramadan : Disponibilité des céréales à Katako pour couvrir les besoins des populations
A quelques heures du début du mois béni de Ramadan, les prix des céréales tels que le mil, le maïs, le sorgho et le haricot connaissent une hausse. Cette flambée des prix de ces céréales inquiète plus d’un consommateur au regard leur ancrage dans les habitudes alimentaires des populations nigériennes. En effet, au marché de Katako qui est l’épicentre en matière de vente des céréales, les camions gros porteurs accèdent aux points de décharge après plusieurs manœuvres. Quant aux piétons, ils sont obligés de faire des acrobaties pour accéder au marché.
A l’intérieur du marché, d’autres camions sont stationnés à côté des magasins. Les dockers se bousculent en s’invectivant souvent. Chacun veut intégrer le groupe chargé d’accomplir ce travail qui consiste à décharger le camion et stocker les céréales dans les magasins prévus à cet effet. Nombre des magasins sont déjà remplis de diverses céréales Cette disponibilité renseigne déjà le visiteur ou le consommateur sur le niveau des préparatifs du mois béni de Ramadan du côté des commerçants.
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Préparatifs du mois de Ramadan : Les opérateurs économiques ont donné l’assurance au ministre du commerce de baisser ou maintenir les prix des denrées de première nécessité
« Pendant le mois béni du Ramadan, il n’y aura pas de manque de denrées de première nécessité comme le mil, le maïs, le sorgho, le sucre, les pâtes alimentaires etc. Et, le prix desdits produits ne connaitront pas de hausse dans les marchés et les établissements de commerce import-export ». C’est là l’assurance donnée par les commerçants et les opérateurs économiques il y a une semaine à l’occasion d’une visite effectuée par le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada dans les marchés et les établissements de commerce import-export de Niamey. Il s’agit pour le ministre de s’assurer de l’approvisionnement du pays en vivres et en produits alimentaires nécessaires pour la population pendant la période du ramadan.
Le marché de « Katako » est l’épicentre en matière de vente en gros et en détail des céréales. Dans ce lieu, les magasins sont bien achalandés de mil, de maïs et de sorgho. Les gros camions déchargent les produits alimentaires tandis que les tricycles et les petits camions communément appelés « Dogonbaro » prennent le relais pour approvisionner les autres sites de vente de la capitale.
Parlant des préparatifs du mois de Ramadan, le président du Syndicat des vendeurs des céréales, Elhadj Abdou Moussa a affirmé les commerçants sont à pied d’œuvre pour accompagner la population à faire le ramadan dans les bonnes conditions. Concernant les prix, il a indiqué qu’actuellement, sur le marché de Katako le sac de mil est vendu à 27500F, pour le maïs à 22000F et le Sorgho à 27000F. « Pour ce qui est du prix de ces produits, Insha Allahou, nous allons tout faire pour les maintenir et nous ne souhaitons pas qu’une hausse vraiment remarquable soit effectuée sur nos produits », a-t-il assuré. Par ailleurs, Elhadj Abdou Moussa a ajouté que les produits céréaliers sont importés à partir des pays voisins comme le Nigeria, le Benin, le Burkina Faso. « Le seul problème rencontré par les commerçants est relatif au transport de la marchandise », a-t-il expliqué.
On se rappelle que la semaine dernière au moment de la visite ministérielle au niveau des différents établissements d’import export comme celui de l’entreprise Oriba, les produits alimentaires tels que le riz, le sucre, les pâtes alimentaires et le thé sont disponibles et en quantité. La délégation ministérielle avait reçu des explications du promoteur dudit établissement, M. Baba Ahmed, sur entre autres, le prix, la disponibilité et aussi sur l’approvisionnement en produits alimentaires au niveau des autres régions dans le seul but de permettre à la population de mieux faire le ramadan dans les bonnes conditions. « Nous avons tous les produits alimentaires en grandes quantités dans nos magasins et pour le prix, on ne va pas augmenter mais on va plutôt diminuer à cause du ramadan. Nos produits seront disponibles partout au Niger. Le carton du sucre est vendu à 25000F et le carton du sucre Saint-Louis à un prix de 30000F, le sac du sucre à 31000F et le carton de la pâte alimentaire est vendu à 7000f », assurait l’operateur économique
Au terme de ces visites, le ministre du commerce, M. Alkache Alhada avait félicité les commerçants du Niger les entrepreneurs et les opérateurs économiques pour les efforts extraordinaires qu’ils déploient toujours pour assurer l’approvisionnement du pays. « Les opérateurs économiques rencontrés sur les différentes rubriques comme les céréales, les légumes et autres vivres ont tous pris l’engagement de baisser les prix ou bien de les maintenir au niveau où ils sont déjà», s’est-il réjoui.
Par Yacine Hassane (onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Préparatifs du SAHEL- Niger 2017 : La plate-forme paysanne s’active pour la réussite de l’évènement
Du 28 février au 5 mars 2017, se tiendra à Niamey, au Palais du 29 juillet, la troisième édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage (SAHEL- Niger 2017) sous le thème « Promotion de l’Investissement Agricole Durable à travers l’Initiative 3N », les Nigériens Nourrissent les Nigériens.
Les objectifs du Salon sont de promouvoir les produits nigériens, de développer des échanges tant au niveau des professionnels nigériens qu’avec des professionnels étrangers, autour des techniques de production, de transformation et de commercialisation, de présenter des innovations dans les domaines prioritaires pour le développement des productions agro-sylvo-pastorales.
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Préparatifs du Sommet sur la Transformation de l’Education : Elaborer une feuille de route et des propositions concrètes pour la rencontre de New York
Dans le cadre des préparatifs du Sommet sur la Transformation de l’Education, initié par les Nations-Unies, qui se tiendra à New York (USA) en septembre prochain, le Niger, à travers le Ministère de l’Education Nationale, a organisé hier à Niamey, une rencontre d’échanges avec les Partenaires techniques et financiers (PTF) du secteur de l’Education et de la Formation. Cette rencontre d’échanges a été présidée par le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou. Ces échanges ont porté essentiellement sur la scolarisation des jeunes filles, la santé et l’alimentation scolaire et le renforcement de la formation des enseignants.
Lors de ces échanges, le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a rappelé qu’au cours de ces dernières années, l’éducation est confrontée à d’innombrables défis liés à des chocs sécuritaires, sanitaires, climatiques et démographiques, particulièrement dans les pays en développement, comme le Niger.
« L’ensemble de ces chocs nous amènent à questionner nos systèmes éducatifs, tant du point de vue de leurs approches philosophiques et technologiques, que des compétences dont les apprenants ont besoin pour mieux s’adapter dans les sociétés d’aujourd’hui et de demain », a-t-il déclaré.
Selon le ministre de l’Education Nationale, c’est dans cette perspective et au regard des enjeux de l’éducation pour les droits humains, la paix, la tolérance et le développement durable, que les Nations Unies se préparent à organiser un Sommet sur la transformation de l’éducation en septembre 2022. « Ce Sommet vise à mobiliser l’action, l’ambition, la solidarité et le partage de solutions en vue de transformer l’éducation dès aujourd’hui, pour 2030 et au-delà », a-t-il expliqué.
Le ministre Natatou a indiqué que le Sommet se prépare par la mise en place d’un processus interactif, ciblé, intensif et inclusif, élaboré depuis la base, tenant compte des priorités des États membres et qui garantit l’engagement concret des jeunes et de l’ensemble des acteurs de l’éducation
« Celui-ci utilise trois axes de travail complémentaires et imbriqués, et s’appuie sur des initiatives existantes des consultations nationales des pistes d’action thématiques puis l’engagement et la mobilisation du public. Ces trois axes qui guident le processus préparatoire du sommet ont alimenté les discussions, les échanges et les dialogues du pré-sommet de Paris organisé par l’UNESCO du 28 au 30 juin 2022 », a-t-il précisé.
Selon le ministre de l’Education Nationale, le Niger ne sera pas en reste dans cette dynamique mondiale. Par ailleurs, le ministre de l’Education Nationale s’est réjoui du bon déroulement de ces échanges entre les deux parties notamment les PTF et les cadres centraux du Ministère et surtout la disponibilité du SNU à continuer à soutenir le Niger dans la transformation de l’éducation.
La Coordinatrice résidente du système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Irene Aubain, a dit à propos du Sommet qu’il s’agit en somme de ré imaginer les systèmes d’éducation, autour des cinq principales priorités mondiales. Il s’agit de développer des écoles inclusives, équitables, sûres et saines, faire en sorte que tous les élèves acquièrent les connaissances et compétences nécessaires pour promouvoir le développement durable, notamment par l’éducation en faveur du développement et de modes de vie durables, des droits humains, de l’égalité des sexes, de la promotion d’une culture de paix et de non-violence, accroitre considérablement le nombre d’enseignants qualifiés, rendre accessible à tous l’apprentissage et la transformation numérique et favoriser le financement de l’éducation. « Ces priorités reflètent tout autant les valeurs et objectifs des Nations que celles du gouvernement du Niger », a-t-elle déclaré.
Par Mamane Abdoulaye(onep)
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Présence de l’armée tchadienne à Téra : Que fait réellement l’armée tchadienne dans cette zone ?
L'on se rappelle que c’est sous le magistère d’Idriss Déby que les 1200 hommes armés tchadiens ont été dépêchés dans le département de Téra avant que l’on ne réduise leur effectif qui tournerait désormais autour de 600 hommes, afin de renforcer le rang des forces régulières qui se trouvent dans la zone. Ils y étaient alors, pour participer à la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme qui prévalent dans ladite localité. Dès leur arrivée sur le sol nigérien, ces soldats tchadiens ont il faut le rappeler, eu à semer bavure. Bavure de laquelle sont nées les tentatives d’agressions sexuelles et d’autres actes de banditisme dont ils ont été taxés d’avoir commis sur les populations innocentes de Téra. Après confirmation de la CNDH de la forfaiture commise pas ces derniers, on apprend que les coupables de ces exactions ont été ramenés au bercail en vue d’être sanctionnés. En toute logique, c’est ici que ces hommes devaient être jugés conformément à la loi. Au-delà, c’est toute cette bande armée de laquelle ils sont issus qui devait être ramené au bercail car, jusqu’ici ces derniers n’ont jamais eu à faire montre de la raison principale pour laquelle ils ont été dépêchés à Téra ; notamment celle d’assurer la sécurité des biens et des personnes y demeurant. Au contraire, ils n’ont fait que prouver à la face du monde qu’ils sont au-delà d’être des soldats indisciplinés, des hommes armées qui n’accomplissent pas la mission pour laquelle ils fussent sollicités. Car, jusqu’à preuve de contraire, de leur arrivée à aujourd’hui, ils ne se sont jamais pris aux forces du Mal ; pourtant des attaques ont toujours lieu non loin de leur base. Alors à quoi donc sert leur présence ? Sans oublier que l’Etat nigérien paye cher pour leur maintenir sue notre sol. Si ces derniers n’arrivent pas à traquer les djihadistes et de surcroit ne les inquiètent pas, à quoi bon sert leur présence au vu de tout ce que cela nous coute en terme de dommages. En réalité, ces hommes armés tchadiens ne font rien d’autres à Téra que sillonner les bars qui s’y trouvent et courir après les femmes. Si ce comportement indécent de leur part ne cadre pas avec le motif de leur présence, pourquoi continue-t-on alors de les maintenir sur notre sol. Sauf si il existe d’autres raisons pour lesquelles ils sont là et que nous ignorons. Mais avant d’être éclairés sur la question, il serait nécessaire de leur faire plier bagages dans ladite localité afin qu’ils retournent aussitôt d’où ils viennent car, en dépit de leur présence à Téra et même à quelques pas de leur base des accrochages ont lieu entre nos forces de défense et de sécurité sans qu’ils ne puissent leur porter assistance. D’aucuns sont allés jusqu’à les taxer de mercenaires au vu de leur attitude et de leur présence douteuse. En somme, mieux il serait de leur faire rentrer et laisser nos vaillantes forces de défense et de sécurité mener leur travail à bien. Il suffirait juste d’installer nos hommes à leur place. Pour leur inactivité à Téra, certains observateurs se sont même posé la question de savoir si l’armée tchadienne était encore présente à Téra. Bel et bien, elle est présente mais, pour qu l motif en réalité, seul Dieu sait !
Amadou. I
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Présence militaire étrangère au Niger : Bazoum Mohamed complimente, l’armée française tue
Le point de presse animé par le Président Bazoum Mohamed, la veille de l’entrée en territoire nigérien, de la colonne militaire française, a été, en fin de compte, une partie d’encensement de la France, de défense de ses intérêts et d’apologie pour ses autorités, pleines de magnanimité vis-à-vis du Niger. Une sortie dont Bazoum Mohamed aurait pu se passer, tant elle a suffi pour détruire, en un soir, le début de confiance qu’il s’est forgé dans les cœurs de ses compatriotes. La France ne gagne pas grand-chose au Niger ; au contraire, elle paie cher, perd de l’argent mais aussi des hommes, pour nous aider à rester debout », tel est en substance, l’éloge fait par le Président Bazoum à la France. Son panégyrique semble avoir dopé les convictions civilisatrices et humanitaires de l’armée française qui en a donné une suite tragique. En tout cas, le propos de Bazoum a beaucoup plu en France où les médias l’ont largement repris dans leurs colonnes sous des formules flatteuses. Le journal français, Le Figaro, titre « Le président du Niger reconnaissant envers la France et ses sacrifices ». Un titre qui en dit long sur ce que pense la presse française des autorités nigériennes. Des autorités tournées en dérision, les mots reconnaissant et sacrifices ayant été mis entre guillemets. Personne, en vérité, à l’exception bien entendu du président Bazoum Mohamed et de ses potes, accrochés, on ne sait, à quel intérêt, n’est dupe quant aux sacrifices de la France au Niger. Bazoum Mohamed en a fait allusion, sans gêne.
L’armée française a tué au Niger. Et à ce jour, trois jours après les incidents, on n’a pas encore entendu le moindre regret de la part des autorités françaises.
Ses propos, ailleurs, dans les cercles de décision français, ont énormément plu. Et ils ont suffi à enivrer les éléments du convoi militaire qui irait, dit-on, à Gao, au Mali et qui a été bloqué, à Téra. Alors qu’elle a été bloquée, cinq jours, à Kaya, au Burkina Faso, sans aucun mort, au Niger, en moins de 48 heures, l’armée française a tiré et tué des personnes. Deux, exactement et 18 blessés, dont 11, grièvement. Pour les Nigériens, la messe est dite. Pour les Nigériens, il est clair que la France est certainement en territoire conquis au Niger. La sentence, sévère, vis-à-vis des autorités actuelles, est qu’elle a permis à une armée étrangère de tirer à balles réelles sur des manifestants civils. Selon le ministre de l’Intérieur, les manifestants auraient été particulièrement violents. Ce que l’opinion nationale a du mal à admettre, les vidéos en provenance de Kaya ayant montré des cas de violences exceptionnelles.
L’armée française a tué au Niger. Et à ce jour, trois jours après les incidents, on n’a pas encore entendu le moindre regret de la part des autorités françaises. Ni regret, ni excuses ! Quant aux autorités nigériennes qui ont fait savoir, par voie de communiqué du ministre de l’Intérieur, que c’est l’armée française qui a tiré et tué les manifestants, on n’en encore rien enregistrer comme réactions à l’encontre de la France. On ne s’y attend d’ailleurs pas, du moins si l’on s’en tient aux propos flatteurs du Président Bazoum vis-à-vis de la présence militaire française.
En attendant les sanctions contre le ministre de l’Intérieur et les chefs militaires qui ont conduit la mission de Téra…
Depuis les évènements malheureux de Téra, liés à la sortie médiatique du Président Bazoum Mohamed, il s’est subitement creusé une sorte de fossé entre ce dernier et ses compatriotes, désabusés quant à sa capacité à faire la différence avec Issoufou Mahamadou.
Bazoum Mohamed, qui a passé son temps à faire l’éloge de la France et de son prédécesseur, un homme particulièrement impopulaire aux yeux des Nigériens, a raté sa sortie. Il aurait dû se taire et laisser dire. Mais il a parlé, pour faire la part belle à Issoufou et à la France. Une erreur de communication qui le fait passer, tout au plus, comme un pantin sans aucune personnalité propre. Il a trop parlé de son prédécesseur pour ne pas susciter la colère de ses compatriotes.
La France a tué des Nigériens sur le sol nigérien et on attend le Président Bazoum pour s’expliquer sur cette conduite de conquérants de ses amis français. En attendant, bien sûr, qu’il fasse payer le ministre de l’Intérieur et les chefs militaires qui ont conduit la mission de Téra.
Doudou Amadou
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Présence militaire étrangère au Niger : La force française BARKHANE au Niger, une tueuse silencieuse
Il y a quelques jours, à Dosso, un cortège militaire français a percuté à mort un automobiliste. Auparavant, la même armée française a tué un homme qui allait à la mosquée, pour la prière de Isha, à 20 heures. Sans daigner s’arrêter. C’était le 20 juillet 2022. Six jours, à peine, après le drame d’Ayorou, à Boubon, cette fois-ci, à une quarantaine de kilomètres de Niamey, le cortège militaire français a fauché un véhicule de transport, tuant sur place deux passages et occasionnant plusieurs blessés. Le 27 novembre 2021, des militaires français tirent à balles réelles sur de jeunes manifestants qui s’opposaient à leur traversée du Niger, tuant trois d’entre eux et blessant plusieurs autres. La colère monte au sein des populations nigériennes qui protestent à la fois contre ce mépris pour la vie humaine et le silence assourdissant des autorités nigériennes. Pour ces dernières, tout ce qui vient de la France est sacrée. La France ne commet jamais de faute, jamais de crimes, jamais de violations. Toutes ces morts, y compris à Téra où son armée a tiré à balles réelles sur les manifestants, sont considérées comme étant de simples accidents. C’est à peine d’ailleurs si elles n’ont pas fait endosser la responsabilité des morts de Téra sur les victimes. C’est de l’argent qu’on a versé aux familles endeuillées. Que ce soit à Ayorou, à Boubon ou encore à Dosso, les Nigériens ont davantage acquis la conviction que l’armée française doit partir du Niger.
Une force d’occupation ? La force française Barkhane a une réputation encore pire. Depuis ces accidents, qui ont accentué la contestation de la présence militaire française, les Nigériens en ont une autre vision. Elle est perçue comme une tueuse silencieuse. Une tueuse froide qui tire à balles, écrase et percute des Nigériens sans état d’âme. La réputation de l’armée française est ruinée et c’est en partie due au zèle exagéré des autorités nigériennes de servir les intérêts de la France les yeux fermés. Aucune condamnation. Elles se contentent, au gré des autorités françaises, de présenter les choses comme elles le souhaitent. Déjà contestée car perçue comme force d’occupation, la présence de Barkhane au Niger est davantage devenue une préoccupation majeure des Nigériens depuis que les autorités actuelles ont décidé d’accueillir les soldats français au Mali. Des soldats estimés à plus de 2000 qui étaient au Mali depuis huit ans, sans autre résultat tangible que la «partition» du Mali en deux, le nord étant interdit aux autorités légitimes maliennes par l’armée française. Une situation que l’ancien président malien, Ibrahim Boubacar Keita, a accepté de bon coeur en cautionnant la tenue d’élections générales sans la participation du nord du pays. Depuis cette décision, dénoncée par les organisations de la société civile et d’importantes franges de la population, l’armée française a pratiquement quadrillé le pays. Régulièrement, d’interminables cortèges de véhicules blindés et de camions de transport portant des containers dont personne ne connaît les contenus, traversent le pays en provenant du Mali. Ces militaires français ne se limitent plus à la région de Tillabéry, complètement déstabilisée et ruinée, mais prolongent leur installation à l’intérieur du pays. Ce qui renforce le sentiment qu’il s’agit d’une force d’occupation.
« Les accidents de Barkhane sont volontaires », « La force Barkhane, protectrice ou assassine ? ». « Finalement, Barkhane tue plus de Nigériens que les terroristes qu’elle est censée combattre. Ce sont les conséquences du mensonge d’Etat », lit-on sur les réseaux sociaux. La colère monte et les Nigériens sont de plus en plus nombreux à être hostiles à la présence militaire française qui, le pensent-ils, est un soutien actif du régime impopulaire de Niamey.
Doudou Amadou
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Présentation au drapeau de la promotion des élèves gardes nationaux 2022 : 756 éléments dont 63 féminins prêts à servir le Niger
Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley a présidé, le vendredi 14 avril 2023 au Centre d’Instruction de la Garde Nationale du Niger (CI/GNN de Bassora), une cérémonie de présentation au drapeau et de baptême de la promotion des élèves Gardes Nationaux, promotion 2022. Ce contingent dénommé ‘’Promotion Lieutenant-colonel Chérif Mohamed’’ compte 756 élèves dont 63 féminins. Il est reparti comme suit : 518 élèves Gardes Nationaux dont trente-sept 37 féminins, 200 élèves surveillants de l’administration pénitentiaire dont vingt-quatre 24 féminins, 38 élèves sapeurs-pompiers professionnels dont deux féminins.
Tous ces éléments ont été sélectionnés sur l’ensemble du territoire national. Leur sélection a été fondée sur deux principes forts à savoir la rigueur et la recherche de l’excellence. Leur choix n’a donc pas été un fait du hasard ou celui de la complaisance. Du 8 août 2022 au 14 avril 2023, soit une durée de formation d’environ neuf mois, période durant laquelle, ils ont acquis trois mois de formation commune de base (FCB), trois mois de formation complémentaire commune de base (CFCB) et le reste du temps a été consacré à la formation professionnelle spécifique à chaque composante. Au cours de ces différentes phases, des connaissances pratiques et théoriques leur ont été enseignées en vue de leur emploi.
Ces élèves Gardes Nationaux viennent renforcer les effectifs des Forces de Défense et de Sécurité, dans un contexte sous-régional marqué par des défis sécuritaires multiformes. L’occasion a été aussi saisie pour remettre des prix individuels et collectifs. Ainsi le major de la promotion de ce contingent est le Garde national Abdoul-Aziz Amadou Mahamane avec une moyenne de 18,67/20. Il est suivi des Gardes nationaux Mamane Tassiou Hassane qui a obtenu 18/20 et de Mahamadou Issoufou Abdoul-Karim avec une note de 17,83/20. La majore côté féminin est Faridatou Moumouni Sanda avec 17,25/20. Ainsi les prix des majors ont été remis par le ministre en charge de l’Intérieur. D’autres prix collectifs comme celui de la meilleure compagnie en tir, en relais de 10 km, 8 km en marche commando ont été remis.
L’assistance a suivi aussi des scènes d’animation comme le mouvement d’ensemble, des démonstrations en arts martiaux, le self défense, des sketchs sur la sécurité, les défilés et danses de Haka.
La revue des troupes, les honneurs militaires, l’exécution de l’hymne national et la minute de silence à la mémoire des soldats tombés sur le champ d’honneur ont été les premiers moments forts de cette cérémonie.
Dans l’allocution qu’il a prononcée, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a précisé que ces élèves Gardes Nationaux constituent un personnel prêt à servir dans toutes les contrées de notre pays. «C’est aussi un personnel qui va accroitre considérablement les capacités opérationnelles de nos Forces. Je voudrais saisir la présente occasion pour réitérer toute notre reconnaissance au Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, SE Mohamed Bazoum, pour son soutien constant et multiforme et surtout pour l’attention toute particulière qu’il accorde à une formation de qualité pour nos Forces de Défense et de Sécurité», a-t-il ajouté.
S’agissant du choix du nom de cette promotion à savoir ‘’Promotion Lieutenant-colonel Chérif Mohamed, le ministre en charge de l’Intérieur a dit que ce nom est un repère et un modèle à suivre, un exemple de dévouement au service de la patrie à travers sa vision et sa qualité d’officier. «A travers sa riche carrière au sein de la Garde Nationale du Niger, le Lieutenant-colonel Chérif Mohamed avait incarné l’ensemble des qualités qui font l’étoffe des plus grands chefs militaires. Il fut un soldat expérimenté, un chef aguerri, un homme marqué dans sa chair. Par ce choix, nous souhaitons bien sûr rendre hommage à l’illustre homme de terrain qui a marqué l’histoire de votre institution dans la lutte contre les organisations terroristes et criminelles. Faites de son parcours, un guide et un pilote de votre carrière», a lancé le ministre Hamadou Adamou Souley aux jeunes Gardes Nationaux.
Quant au Haut-Commandant de la Garde Nationale du Niger, le Colonel-major Midou Guirey et le Commandant du CI/GNN, le capitaine Abdourahamani Mahamadou Mahazou, ils ont prodigué de sages conseils aux éléments de ce contingent. Ces conseils tournent entre autres autour du respect de la hiérarchie, la loyauté à la patrie, l’intégrité tout en rappelant la lourde et exaltante mission qui les attend à savoir la défense de l’intégrité du territoire mais aussi la sécurisation du Niger.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Présentation aux médias d’énormes quantités de drogues saisies et les présumés trafiquants
Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, celui en charge de la Justice et le ministre de l’Elevage, Porte-Parole du Gouvernement, ont assisté, hier à l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS), à la présentation d’énormes quantités de drogues saisies ainsi que des présumés trafiquants. L’OCRTIS appuyé par ses antennes régionales d’Agadez et de Maradi a démantelé le 2 janvier 2022 un important réseau de trafic international de drogue dans lesdites régions. Ces sont au total, 3 personnes de nationalité nigérienne interpellées, 214,635 kg de cocaïne, 450.000 comprimés de pregabaline, 8 téléphones portables dont un thurayya, deux véhicules, deux pistolets automatiques et plusieurs chéquiers de Banque saisis qui ont été présentés aux médias.
Selon les explications données par le commissaire Nana Aïchatou Ousmane Bako, adjointe au directeur de la communication, Porte-Parole de la Police, l’OCRTIS, après avoir reçu des informations faisant état d’un vaste réseau de trafic de drogue opérant entre le Mali, le Nigeria, la Libye et le Niger, a dépêché une mission qui a séjournée à Maradi pour coordonner avec l’antenne régionale les actions de recherche sur le terrain. Ainsi, après plusieurs semaines d’enquêtes, la mission a interpellé dans une maison en construction au quartier Ali Dan Sofo à Maradi le 1er janvier 2022, un opérateur économique pour blanchiment de capitaux et trafic international de drogue portant sur 450.000 comprimés de Pregabaline dont la contrefaçon l’a rendu proche du tramadol.
Déjà, a souligné la commissaire Nana Aïchatou Ousmane Bako, l’OCRTIS était sur la piste d’une quantité de drogue introduite à partir du Mali qui était sur le point d’être acheminée vers la Libye. La suite des investigations et le recoupement consécutif de plusieurs informations concordantes ont permis à l’antenne régionale OCRTIS d’Agadez de procéder à la saisie, le 2 janvier 2022, de 199 briques de cocaïne d’un poids total de 214, 635 kg et dont la valeur marchande s’élève à 16 millions 880.000 Euros, soit 11 milliards 073 millions de FCFA, dans un véhicule de la Mairie de Fachi (département de Bilma) à bord duquel voyage le maire à destination de Dirkou. La drogue ainsi que les intéressés ont été transférés à Niamey le 3 janvier 2022 selon la porte parole adjointe de la Police.
Présent à la cérémonie de présentation de la saisie, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley a salué cette action de l’OCRTIS qui, depuis un certain temps ne ménage aucun effort pour traquer les trafiquants des drogues. «La drogue n’est pas produite au Niger, elle traverse d’autres pays pour venir jusqu’au Niger, où elle est saisie. Si tous les autres pays luttaient véritablement contre le trafic de drogue on aurait mis la main sur ces trafiquants dans les pays qu’ils traversent avant de venir au Niger», a-t-il déclaré. Aussi, M. Hamadou Adamou Souley a mis cette occasion à profit pour inviter les hommes des médias à rendre justice à notre pays, en louant les efforts de ces hommes et de ces femmes qui traquent ces délinquants sans relâche. «Nous allons dans les jours à venir, communiquer et sensibiliser les citoyens par rapport à ce phénomène extrêmement dangereux pour le monde entier», a annoncé le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation. M. Hamadou Adamou Souley a prévenu les trafiquants en réaffirmant tout l’engagement du gouvernement à les traquer, d’où qu’ils viennent.
Aïchatou Hamma Wakasso
06 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Présentation de trois (3) projets innovants à l’Hôpital Général de Référence de Niamey : Des perspectives prometteuses pour améliorer la qualité des soins
Dans l’optique d’améliorer la qualité des soins, l’Hôpital Général de Référence de Niamey innove. C’est ainsi qu’il a présenté hier 26 octobre 2022, au ministre en charge de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara, trois (3) projets innovants. Le premier projet est intitulé ‘’Yayi Make’’ tandis que les second et troisième projets portent respectivement sur une unité de prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et de chirurgie cardio-vasculaire. D’après le ministre Idi Illiassou Maïnassara, ces trois (3) projets sont entièrement financés sur le budget de l’État sur instruction du Président de la République pour un coût global de plus de 600 millions de FCFA.
Le projet ‘’Yayi Make’’ développé par M. Ousman Gnaly est une start-up Med Tech qui travaille sur des solutions médicales afin d’améliorer la qualité des soins. Le projet de l’unité de prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC), présenté par Dr Zakaria Mamadou est une cellule bien structurée qui facilite la prise en charge rapide et efficace des patients victimes d’AVC. Il s’agit à travers cette unité de donner aux patients les plus grandes chances de survie et de récupération. En effet, des études ont démontré que l’hospitalisation dans une unité neuro-vasculaire améliore le pronostic vital et fonctionnel des patients victimes d’un AVC. Quant au 3e projet relatif à la chirurgie cardio-vasculaire, présenté par Dr Daouda Amadou, son but ultime est de mettre en place une équipe 100% locale capable d’assurer la continuité et la pérennisation des activités de chirurgie cardio vasculaire au Niger. A cet effet, le projet vise à résoudre une préoccupation majeure de l’État à savoir permettre l’accessibilité des populations aux soins de santé de pointe et de qualité; l’amélioration de la santé des populations; la contribution aux changements de comportement des communautés sur les mariages consanguins; le suivi des grossesses et la lutte contre les FRCV et enfin la diminution de la mortalité liée aux cardiopathies.
Après avoir suivi avec intérêt la présentation de ces 3 projets, le ministre en charge de la Santé publique s’est dit émerveillé avant de féliciter la pertinence des projets et l’ingéniosité des leurs initiateurs. «Nous avons confiance, nous sommes convaincus de vos projets et je pense que cela va attirer d’autres partenaires», a-t-il déclaré avant de rassurer les initiateurs qu’ils peuvent compter sur le gouvernement pour plus d’accompagnement. En effet, les projets présentés sont des préoccupations majeures pour l’État. Pour le ministre en charge de la Santé publique, la présentation de ces projets qui entre dans le cadre de l’amélioration des soins, est une fête de la science, de l’espoir et de la connaissance. «C’est un plaisir pour le gouvernement de voir des Nigériens s’illustrer positivement. Nous allons créer les conditions de pérennisation de ces projets innovants pour assurer la santé des populations nigériennes», a rassuré le ministre Idi Illiassou Maïnassara.
Il devait par ailleurs ajouter que ces projets sont à encourager. «L’objectif est d’être capable de faire nous-mêmes les choses dans la prise en charge des Nigériens avec nos médecins spécialistes. S’il est nécessaire qu’ils sollicitent d’autres expertises, il faut qu’on les fasse venir pour qu’on puisse réduire de manière significative les évacuations sanitaires qui sont coûteuses pour l’État, plus de 5 milliards de FCFA par an», a indiqué Dr Idi Illiassou Maïnassara. Une fois les évacuations sanitaires réduites, ce montant va être réorienté pour améliorer le plateau technique qui permettra de prendre en charge tous les cas de maladies au Niger.
Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Présentation de vœux du nouvel an au Cabinet du Premier ministre : SE Ouhoumoudou Mahamadou appelle ses collaborateurs à un suivi régulier et constant de la mise en œuvre de la DPG
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a reçu les vœux du nouvel an de ses collaborateurs et du personnel des services rattachés. La cérémonie s’est déroulée le vendredi 6 janvier 2023 dans l’après-midi, dans les jardins de la Primature. Le Chef du gouvernement a saisi l’occasion lors de cette cérémonie devenue une tradition pour prier pour la paix dans le pays et surtout donner ses instructions de fermeté, de rigueur et d’abnégation à ses collaborateurs dans l’exercice de leurs tâches professionnelles tout au long de la nouvelle année 2023.
En présentant les vœux du nouvel an au Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou au nom de l’ensemble du personnel, le directeur de Cabinet du Premier ministre, M. Laouali Chaibou, a réitéré au chef du gouvernement, la disponibilité et la loyauté de l’ensemble de ses collaborateurs et «leur engagement ferme à jouer leur partition, toute leur partition dans la mise en œuvre de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement». C’est un honneur pour l’ensemble du personnel du cabinet et des services et directions rattachés, a-t-il dit, de travailler aux côtés du Chef du gouvernement pour contribuer à la mise en œuvre du Programme de Renaissance acte III sur la base duquel le Président de la République a été élu.
M. Laouali Chaibou a exhorté les conseillers, les responsables des services rattachés et des cellules d’appui, de même que les directeurs techniques, à être plus proactifs, à déployer davantage leur expertise et à faire un suivi de proximité de la mise en œuvre de la DPG. «Je rappelais déjà l’année dernière, à la même occasion, que les départements techniques et les services rattachés doivent travailler sans répit pour que les orientations formulées dans la DPG soient traduites en actes», a-t-il indiqué. Le chef de cabinet du Premier ministre a également rappelé plusieurs accomplissements réalisés par l’équipe du Chef du gouvernement pendant l’année écoulée.
Après avoir reçu les vœux du personnel, M. Ouhoumoudou Mahamadou a exprimé le vœu ardent d’un retour définitif de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans certaines localités du pays affectées par le terrorisme et la criminalité organisée, de même qu’il a formulé une pensée particulière à l’endroit des éléments des forces de défense et de sécurité tombés sur le champ d’honneur et des victimes civiles de cette «barbarie». Il a instruit le personnel à grader le même cap que l’année écoulée et à faire de la culture des résultats leur boussole et l’observation des lois et règlements leur leitmotiv, seuls gages pour que le Cabinet «soit un modèle d’efficacité, de rigueur et d’éthique».
Le Premier ministre s’est réjoui d’avoir bénéficié, tout au long de l’année écoulée, de la disponibilité et de l’engagement de ses collaborateurs face aux enjeux et défis que le Niger a connus. «Vous connaissez, leur a-t-il signifié, les défis qui sont les nôtres et les attentes fortes de nos concitoyens, dans les domaines de la sécurité, de l’éducation, de la sécurité alimentaire, de l’accès aux soins de santé, à l’eau potable, de l’emploi, de la gouvernance, etc.». Tout en les invitant à poursuivre dans la même dynamique, le Premier ministre leur demande de se consacrer à un suivi régulier et constant de la mise en œuvre des engagements contenus dans la Déclaration de politique générale du gouvernement.
Le chef du Gouvernement a insisté sur le respect des procédures de passation des marchés publics et la consommation des crédits mis à la disposition du pays. «En effet, vous venez de le dire, le PDES 2022-2026 a fait l’objet d’une large approbation de la part des bailleurs de fonds et il a été largement financé. Mais ces financements ne sont que des promesses. Si nous n’agissons pas pour les concrétiser, et une fois concrétisés si nous n’agissons pas pour que les décaissements soient effectifs, nous n’allons pas pouvoir réaliser nos objectifs», a fait savoir M. Ouhoumoudou Mahamadou. D’où son rappel continu de la nécessité d’une bonne coordination des activités du cabinet. Il a instruit publiquement la direction de son cabinet de veiller rigoureusement au respect des principes « de redevabilité, de reddition des comptes, et de créer une plus grande synergie en vue d’atteindre les objectifs que je vous ai fixés».
Souleymane Yahaya(onep)
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Présentation des causes du retard de l’Afrique de l’ouest et du centre dans la recherche agro-alimentaire
En prélude au 7ème Forum pour la révolution verte en Afrique (AGRF) qui se déroule de lundi à vendredi à Abidjan, Dr Kymseyinga Savadogo, chercheur à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) a défini les ‘’causes du retard’’ des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et du Centre dans le domaine de l’agro-alimentaire. Participant à la session parallèle au 7è Forum de l’AGRF autour du thème ‘’renforcer la recherche pour transformer l’agriculture dans les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et du Centre’’, Dr Kymseyinga a relevé deux ‘’facteurs’’ qui font trainer la transformation agricole dans ces deux espaces du continent.
Il s’agit de ‘’l’évidence empirique montrant que les pays francophones d’Afrique font effectivement face à des défis spécifiques en termes de capacité et de résultats de recherche agro-alimentaire et des causes hypothétiques des faiblesses de la recherche agro-alimentaire’’ a souligné le chercheur.
Pour Dr Kymseyinga Savadogo, ‘’le faible soutien à la recherche, la capacité en recherche faible du fait du manque de soutien, la capacité en recherche faible en conséquence du manque de soutien et le faible output de la recherche’’ constituent les causes de ‘’l’évidence empirique’’.
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Présentation des lettres de créance de l'ambassadeur du Niger au Pays-Bas : Plusieurs sujets d’actualité passés en revue
L'ambassadeur du Niger accrédité au Royaume des Pays-Bas, SEM. Ousmane Alhassane Abba, a officiellement présenté ses lettres de créance à sa Majesté le Roi Willem Alexander, le mercredi 22 février 2017.
Saisissant cette belle occasion, l'ambassadeur a transmis au Roi les salutations cordiales du Président de la République du Niger, SEM. Issoufou Mahamadou, et ainsi que le vœu ardent du Gouvernement de la République du Niger d'œuvrer au raffermissement de la coopération bilatérale suspendue en 1999 suite aux remous politiques intervenus au Niger.
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Présentation des Lettres de Créance de l'Ambassadrice des États-Unis au Niger : Un Moment de Renforcement des Liens Diplomatiques
La récente représentante exceptionnelle et hautement autorisée des États-Unis d'Amérique au Niger, Son Excellence Madame Kathleen Fitzgibbon, a eu l'honneur de remettre, le samedi 2 décembre 2023, les copies authentifiées de ses lettres de créance au ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieur, Monsieur Bakary Yaou Sangaré.
Nigerdiaspora
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Présentation des lettres de créances du nouvel Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire, Délégué Permanent du Niger auprès de l’UNESCO
Le nouvel Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire, Délégué Permanent de la République du Niger auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), S.E. ABANI Aboubacar Ibrahim, a présenté le 26 janvier 2022, ses lettres de créances à la Directrice Générale de l’Organisation, Madame Audrey Azoulay.
Lors de la cérémonie qui a été consacrée à l’événement, l’Ambassadeur ABANI a réaffirmé l’engagement du Gouvernement nigérien de contribuer efficacement aux réflexions et concertations pour la mise en œuvre des projets et programmes de l’UNESCO au Niger et dans le monde. Les différents dossiers de coopération entre l’UNESCO et le Niger ont été passés en revue lors des échanges entre les deux personnalités, qui se sont réjouies de la qualité du partenariat existant entre le Gouvernement nigérien et l’UNESCO.
La Directrice Générale a salué la décision du Gouvernement nigérien qui, à travers cette nomination, a décidé de s’impliquer davantage dans la réalisation des objectifs de l’organisation, ainsi que ses efforts remarquables pour adresser les défis de la paix et de la sécurité dans le contexte du Sahel.
Ministre Plénipotentiaire Hors Classe, Ancien Ambassadeur, Représentant Permanent du Niger auprès des Nations Unies et ancien conseiller diplomatique du Président de la République du Niger, l’Ambassadeur ABANI est un diplomate de carrière jouissant d’une expérience avérée de représentation auprès des organisations intergouvernementales.
Moussa Kambaï Garba, AP/MEN
31 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Présentation des prix obtenus par notre pays au Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA 2019), à Abidjan (Côte d’Ivoire) : Le Niger a remporté trois prix, dont le premier prix de la meilleure race bovine Azawak de l’Afrique d
Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba, a conduit, du 22 novembre au 3 décembre 2019, une importante délégation nigérienne à la 5eme édition du Salon international de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA), a reçu plusieurs prix, à savoir le Premier prix de la meilleure race bovine Azawak de l’Afrique de l’Ouest, Troisième prix de la meilleure innovation numérique dans le secteur agricole par le CTA (Centre Technique Agricole) d’une valeur de 3.000 euros, et un prix d’accompagnement d’une valeur de 1.000 euros par le fonds de donation Pierre Castel.
Ce sont ces prix obtenus par la délégation nigérienne qui ont été présentés, hier après-midi, au ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba, en présence des acteurs des organisations professionnelles agricoles, des directeurs généraux et centraux du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, et des coordinateurs de projets.
Le Secrétaire exécutif du Réseau National des Chambres d’Agriculteurs du Niger (RECA), M. Elmoctar Youssouf, s’est dit satisfait de ce résultat obtenu. En effet, a-t-il expliqué, à part ces deux prix, l’application a également reçu la possibilité de s’inscrire et participer au challenge de 1.000 entrepreneures qui va se dérouler au sommet de Bordeaux 2020. Il y’a eu également un intérêt manifeste de l’application. C’est une application numérique qui est au service des nigériens d’abord et qui peut être mise à l’échelle au niveau sous régional pour rapprocher les services de vulgarisation aux producteurs mais également pour leur permettre d’améliorer leurs productions.
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Présentation des résultats d’un sondage d’opinion sur l’actualité de la gouvernance politique et la coopération Internationale : 98% des populations sont contre la présence des forces françaises au Niger
Du 27 août au 3 septembre, des chercheurs du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont mené une étude portant sur l’opinion des populations de Niamey, de Bamako et de Ouagadougou sur l’actualité de la gouvernance politique et la coopération internationale dans ces pays respectifs. L’étude concernant Niamey a été, samedi 9 septembre à Niamey, l’objet d’un échange entre l’Enseignant chercheur à l’Université André Salifou de Zinder et chercheur à GRADE Africa, Dr. Nouhou Abdoul-Moumouni et la presse.
Cet exercice vise, selon le chercheur, trois objectifs à savoir celui d’apporter une contribution intellectuelle à l’amélioration de la qualité des débats sur la situation socio-politique dans nos pays, d’élargir le débat pour favoriser la prise en compte de la diversité des opinions lors de certaines prises de décisions ou positions, de souligner le potentiel des sondages d’opinion, et plus largement le rôle du statisticien dans la promotion d’un débat public sain de qualité.
Pour ce chercheur Nigérien, cette technique peut être utilisée pour donner de la valeur aux discussions mais aussi pour aider la population à se positionner sur l’échiquier politique national car en utilisant un échantillon représentatif l’on obtiendra une idée globale des opinions de la population. Globalement, a-t-il soutenu, cette étude montre une nouvelle tendance où la population est en train de se personnaliser le message de recherche de souveraineté. « Nous avons vu la proportion de ceux qui sont contre l’utilisation du franc CFA, les bases militaires étrangères notamment françaises, aussi par rapport à la CEDEAO. Ces opinions expriment un ressenti dans un contexte particulier. Un autre évènement peut intervenir et faire changer cette opinion », a-t-il expliqué.
Selon Dr Nouhou Abdoul-Moumouni, au-delà de la question de la souveraineté, le premier grand défi, c’est la lutte contre l’insécurité et le djihadisme, puis suivra la sécurité alimentaire, puis vient la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption. Près de 97% d’opinion sont prêts à subir les conséquences de la coupure d’électricité et la cherté de la vie pour accompagner la transition. S’agissant du choix porté sur Niamey, le chercheur a fait remarquer que cette ville est un carrefour dans lequel presque tout le monde est représenté. Un échantillon reparti dans les cinq communes avec une taille de 1200 individus donne une vision globale de ladite ville.
Notons qu’il est apparu de cette étude que la population est consciente des questions essentielles dont le défi sécuritaire occupe la première place, suivi de la lutte contre la pauvreté, la cherté de la vie et la crise alimentaire puis de la lutte contre le chômage, et la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.
En ce qui concerne la gouvernance en général, l’étude a relevé que globalement plus 77% d’opinions exprimées sont très satisfaites. Il ressort également de cette enquête que certains pensent que les militaires au pouvoir au Niger peuvent mieux faire dans la lutte contre le terrorisme. C’est ainsi que 93,9% sont de cet avis contre 0,6% partageant l’opinion contraire. L’enquête souligne aussi que 91,7% des interrogés sont très fiers de la capacité de l’armée à lutter contre les attaques lorsque 0,2% seulement ne sont pas du tout fiers.
S’agissant de la coopération Niger/France notamment de la présence de la base militaire française au Niger, il est apparu que 98% des interrogés sont contre cette présence des forces françaises contre 1,6% pour. Selon les résultats de cette enquête, 89,2% de la population sont contre l’utilisation du francs CFA pour 5,9% d’avis favorables. Quant à la poursuite de la collaboration, 95% d’opinion est contre tandis que 3,3% partage cet avis. L’enquête note que 2,5% de la population pensent que la CEDEAO peut intervenir pour réinstaller le Président déchu contre 97% d’opinion contraires. Relativement aux sanctions de la CEDEAO contre le Niger, 97% de la population sont prêts à supporter ces difficultés pour soutenir la transition militaire en cours contre 1,1%. De manière générale, l’opinion est très favorable à la Russie (68,9%), à la Chine (62,5%), au Mali (96,9%) et au Burkina-Faso (97,1%). A l’inverse l’enquête montre une opinion très défavorable à la France (95,5%), à la Côte-d’Ivoire (76,9%), au Bénin (72,3%), au Nigeria (63,6%) et aux USA (34,6).
Mamane Abdoulaye (ONEP)
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Présentation des résultats de l'évaluation des enseignants «craie en main» du Secondaire : Seuls 35% des enseignants ont été jugés efficaces par l’évaluation
Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, M. Mohamed Zeidane a présidé le vendredi 23 juillet 2021 à Niamey, la cérémonie de présentation des résultats de l'évaluation des enseignants «craie en main» des enseignements secondaires. La cérémonie s’est déroulée en présence des responsables des structures syndicales et associatives du secteur de l’éducation et des cadres centraux dudit ministère.
Dans son discours, le secrétaire général du ministère de l’Education nationale a souligné que l’objectif général de cette évaluation est d’améliorer la qualité des enseignements/apprentissages et les résultats des élèves du secondaire. Il s’agit spécifiquement, entre autres, d’évaluer la pratique de classe des enseignants; de positionner les enseignants dans des groupes de besoins; de renforcer leurs compétences par une formation adaptée à leurs besoins et d’assurer un suivi personnalisé à chaque enseignant.
Il rappeler que cette évaluation en situation de classe de ces enseignants «craie en main» s'est déroulée du 02 au 23 Novembre 2020 sur toute l'étendue du territoire. «Conduite par 676 évaluateurs que sont les inspecteurs et les conseillers pédagogiques, cette évaluation a touché 16.647 enseignants craie en main et est supervisée par une vingtaine de cadres de l'ex ministère des Enseignements secondaires. Le budget de cette opération s'élève à quatre cent cinquante-six millions huit cent soixante-onze mille huit cent quarante-cinq FCFA (456 871 845 FCFA), a dit M. Mohamed Zeidane.
Le SG du ministère de l’Education nationale a précisé que l'évaluation en situation de classe des enseignants «craies en main» a porté sur trois domaines qui sont la pédagogie ; la maitrise des contenus disciplinaires et la maitrise de la langue d'enseignement. Ces domaines ont été éclatés en plusieurs items. Ce qui a permis d'obtenir 11 catégories d'enseignants selon les performances à observer.
«Après le dépouillement des grilles sur des masques préalablement préparés, seuls 35% des enseignants ont été jugés efficaces par cette évaluation. Le dépouillement a permis d'une part de déterminer les besoins de formation de chaque enseignant et d'autre part les besoins par région. Un plan de formation est élaboré à cet effet. Sa mise en œuvre requiert assez de ressources», a relevé Mohamed Zeidane.
Selon le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, l’évaluation a abouti aussi à une classification des écoles et instituts de formation suivant les performances des enseignants issus de ces institutions des formations. «En marge de cette évaluation, il y a eu également un contrôle de diplômes de tous les enseignants dont les dossiers sont parvenus pour être évalués. C'est dire que cette évaluation, au-delà de son caractère de contrôle pédagogique, a permis d'avoir une véritable photographie du cycle secondaire», s’est-il réjoui.
Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale a enfin souligné le l’engagement du gouvernement nigérien pour cette opération avant de remercier les partenaires techniques et financiers pour les appuis divers, les Chefs d'Etablissements pour l'organisation, la disponibilité dont ils ont fait preuve, les enseignants pour leur disponibilité durant cette épreuve de l'évaluation toujours redoutée et tout le personnel fonctionnaire et auxiliaire mobilisé dans le cadre de cette évaluation.
«Cette opération conduite par la DFIC de l'ex ministère des Enseignements secondaires, cadre avec la culture de l'évaluation et le principe de redevabilité et d'imputabilité», a-t-il ajouté. M. Mohamed Zeidane a enfin indiqué que le document qui donne les détails des résultats de cette évaluation sera mis à la disposition des structures déconcentrées du ministère pour que chaque enseignant évalué puisse consulter sa propre fiche d'évaluation.
Yacine Hassane(onep)
26 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Présentation des résultats de la géolocalisation des écoles au Niger : 16.193 écoles géolocalisées au Niger dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative Giga
Le ministre de l’Education Nationale, Pr Natatou Ibrahim a présidé hier matin à Niamey, une cérémonie de présentation des résultats de la géolocalisation des écoles au Niger. Ce projet titré «Trouve mon Ecole» financé par l’Unicef a pour objectif de fournir une connectivité dans les écoles au Niger pour améliorer la qualité et le niveau d’enseignement au Niger. Il s’inscrit dans le cadre de l’Initiative Giga, une initiative conjointe de l’UNICEF et de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT).
De manière spécifique, l’initiative Giga vise quatre objectifs principaux à savoir cartographier la connectivité de chaque école, financer l’offre commune, connecter chaque école et enfin donner aux jeunes des compétences de base pour en tirer profit. Cette cérémonie consacre l’aboutissement de la première composante de l’initiative qui a permis de créer une carte publique globale des emplacements des écoles et de leur niveau de connectivité. Le Niger a bien accueilli cette initiative qui s’inscrit dans le Plan de Transition du Secteur de l’Éducation et de la Formation (PTSEF) et le Plan de Développement Économique et Social (PDES) en tant que réponse adéquate pour résoudre les inégalités d’accès à l’école et d’améliorer la qualité des apprentissages.
Cette première phase de l’initiative Giga permettra surtout d’accélérer la transformation du monde éducatif par le développement des initiatives numériques en favorisant l’exécution de projets collectifs. Elle vise également à tirer parti d’une connectivité efficace pour permettre aux jeunes l’accès aux ressources éducatives et aux potentialités qui peuvent se présenter. Elle permettra ainsi de s’assurer que chaque enfant a accès aux biens publics numériques dont il a besoin, et que chaque enfant est à même de se forger l’avenir auquel il aspire.
A l’ouverture de cette rencontre, le ministre de l’Education Nationale, a rappelé que la géolocalisation des écoles s’inscrit dans une stratégie plus globale de modernisation du système éducatif avec également le programme de radiotélévision numérique éducative «Tarbiya TV» qui reprend les clés de réussite du passé (la télévision éducative) tout en intégrant les évolutions technologiques contemporaines. «Près de 3,7 milliards de personnes, à travers le monde, ne sont pas connectées à Internet et, par extension, sont non connectées aux produits et services numériques qui pourraient considérablement améliorer leur condition de vie, selon l’Union Internationale des Télécommunications (UIT)», a-t-il déclaré.
Pr Natatou Ibrahim a relevé que 29% des 18-24 ans, la plupart en Afrique subsaharienne, n’ont pas un accès au numérique soit près de 360 millions de personnes qui n’ont, par conséquent, pas accès aux mêmes informations, opportunités et choix que leurs semblables connectés. Il a aussi ajouté qu’une majorité de ce groupe de jeunes font face à une fracture numérique et à une exclusion du monde numérique, d’où le lancement de l’initiative «Giga», de l’UNICEF et l’UIT, dont l’objectif est de connecter chaque école à l’Internet et chaque jeune à l’information et aux opportunités qu’elle offre.
Auparavant, la représentante de l’Unicef, Mme Patricia Sofi lombo a indiqué que, le Niger a l’une des connectivités internet les plus faibles au monde, avec seulement 14,5% de la population ayant accès à l’internet. «Actuellement, moins de 3% des écoles sont connectées à l’internet, ce qui fait que l’acquisition de compétence est hors de la portée de la plupart des jeunes du Niger. Cette exclusion numérique prive les apprenants des ressources en ligne, de la possibilité d’apprendre à distance, et de la possibilité de développer des compétences numériques. C’est pourquoi l’Union internationale des télécommunications (UIT) et l’UNICEF ont uni leurs forces pour créer Giga, une initiative mondiale visant à connecter chaque école à l’internet» a-t-elle précisé.
Pour sa part le Directeur Général de l’ANSI, M. Ibrahim Guimba a souligné le rôle de l’ANSI dans ce projet d’envergure. «L’ANSI, en tant qu’acteur majeur du développement de l’écosystème numérique au Niger, promeut la vision gouvernementale de construire un Niger connecté et résolument tourné vers l’avenir. Notre mission, alignée sur les objectifs du programme des villages intelligents et les axes du plan Niger 2.0, consiste à favoriser l’accès aux technologies de l’information et de la communication et à promouvoir leur utilisation au service du développement socio-économique du pays, principalement dans le domaine éducatif. L’ANSI mène une politique de soutien au développement et à la diffusion de ressources numériques pédagogiques» a-t-il rappelé.
Haoua Atta Maikassa (ONEP)
Source : http://lesahel.org/
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Présentation des résultats des examens du Baccalauréat session 2018 : 16882 admis sur 58 752 candidats présents
Le directeur du Service des Examens du Baccalauréat, Dr Alhou Bassirou, a animé hier, au rectorat de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, un point de presse. Cette sortie médiatique est consacrée au bilan et à la proclamation officielle des résultats des Examens du Baccalauréat session 2018 qui se sont déroulés du 11 au 26 juillet sur l’étendue du territoire national
Le directeur de service des Examens du Baccalauréat a d’abord saisi cette occasion pour adresser ses remerciements aux autorités politiques et administratives dont le soutien et l’engagement ont permis la tenue de ces examens dans les conditions matérielles, financières et sécuritaires acceptables. Il a également salué l’engagement du ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et exprimé sa gratitude aux autorités rectorales de l’Université Abdou Moumouni de Niamey et aux recteurs des Universités Publiques du Niger. En effet, souligne le directeur de Service des Examens du Baccalauréat, sur un total de 61 403 candidats inscrits, 58 752 se sont réellement présentés soit 14 010 candidats de plus que la session 2017. Les candidats sont en effet répartis dans 125 jurys dont 42 à Niamey et 83 à l’intérieur du pays. Cette année explique Dr Alhou Bassirou, deux nouveaux jurys ont été créés ; il s’agit de Dan Issa dans la région de Maradi et celui de Tchirozérine dans la région d’Agadez.
Ainsi, poursuit-il, sur 58752 candidats présentés, 16882 sont déclarés admis, toutes séries et spécialités confondues sur l’ensemble du territoire national dont 5 359 filles et 11 516 garçons avec 1116 Mention Assez Bien, 147 Bien et 16 Mention Très Bien. S’agissant du BAC général, 15 696 admis sont selon Dr Alhou Bassirou enregistrés sur 55 942 candidats présents ; 440 admis sur 1516 candidats au BAC Technique et 746 admis sur 1294 candidats au BAC Professionnel.
Le directeur de service des Examens du Baccalauréat a en outre précisé que le taux de réussite aux examens du Baccalauréat de la session 2018 est légèrement supérieur à ceux des années 2016 et 2017 qui sont respectivement de 28,14% et 26,73%.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
17 août 2018
Source : http://lesahel.org/z
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Présentation du projet de la Zone Economique Spéciale de Niamey

REPUBLIQUE DU NIGER
Fraternité-Travail-Progrès
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MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES
NOTE CONCEPTUELLE
Présentation du projet de la Zone Economique Spéciale de Niamey
Date : Le 24 novembre 2022
Heure : 9h à 11h
Lieu : Salle présidentielle du Centre International Mahatma Gandhi
Titre de l'événement parallèle |
La Zone Economique spéciale de Niamey |
Sous-thème(s) |
· Défis majeurs dans la mise en œuvre de politiques industrielles · Zone Economique Spéciale comme catalyseur de la modernisation industrielle · Création de valeur dans la Zone Economique, renforcement de la résilience des parties prenantes |
Entité principale (Organisateur principal) |
Ministère de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des Jeunes |
Personne à contacter chez l'organisateur principal
Coordonnées de la personne sur place Niamey |
Monsieur BOUREIMA HAMIDOU, E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. portable : (+227) 96 76 41 52 / 90 47 48 42
Mme ANNATA ZAKARA SAMMA, E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. portable : (+227) 96 76 41 52 / 90 47 48 42.
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Entités partenaires (Co-Organisateur (s) |
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Contexte et justification |
L'outil de développement des zones économiques spéciales (ZES) a été largement promue en Asie et en Amérique latine, et a contribué à leur croissance tirée par les exportations et à leur transformation structurelle. Par exemple, en Asie, la Chine a utilisé les ZES comme plateforme pour soutenir le développement de la fabrication orientée vers l'exportation. En Amérique latine, des pays tels que la République Dominicaine, El Salvador et le Honduras ont utilisé une autre forme de ZES, la zone de traitement d'exportation, pour bénéficier d'un accès préférentiel au marché américain. Ces zones ont permis de générer des secteurs manufacturiers à grande échelle dans des économies qui dépendent des produits agricoles. En outre, les ZES ont joué un rôle clé dans l'économie politique de la réforme. Dans plusieurs pays, elles ont soutenu l'exposition partielle aux marchés mondiaux tout en maintenant des barrières de protection, dans le cadre d'une approche "progressive" de la réforme. Les ZES ont permis de piloter de nouvelles politiques avant de les étendre à l'ensemble de l'économie et, en l'absence de volonté politique d'entreprendre des réformes, elles ont fait office d'environnements favorables à l’investissement et ont offert des opportunités pour absorber la main-d'œuvre excédentaire.
L'expérience positive en Asie et en Amérique latine (ainsi que dans les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord) a incité les gouvernements de certains pays africains à lancer leurs propres programmes de ZES. Selon la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED 2019), 237 ZES avaient été créées en Afrique en 2019, dont seulement 51 étaient en cours de développement. Celles-ci prenaient la forme de zones franches industrielles, de zones de libre-échange et de ports francs.
En général, les ZES développés avec succès dans le monde entier partagent les principales caractéristiques suivantes : (1) la sélection d'un site offrant un titre légal clair ; (2) la construction de la ZES à proximité des centres de population existants, des réseaux de transport nationaux ou internationaux et des grappes d'entreprises afin de fournir un accès facile à la main-d'œuvre, aux matières premières, aux fournisseurs et aux marchés de distribution; (3) existence de plans d'occupation des sols qui respectent les normes d'urbanisme des meilleures pratiques en ce qui concerne la densité de population et les zones tampons à usage mixte qui séparent le parc industriel des zones commerciales et résidentielles ; (4) construction publique ou privée d'infrastructures; (5) développement d’un cadre juridique, réglementaire et institutionnel efficace et transparent pour garantir la qualité de l'environnement des affaires à l'intérieur des zones, y compris la mise en place d'infrastructures et de capacités de facilitation du commerce ; et (6) l'existence de zones gérées par le secteur privé pour accroître l'efficacité administrative, opérationnelle et de gestion et réduire les coûts par rapport aux homologues du secteur public.
Pour le cas du Niger, Le tissu industriel a connu une nette régression due à des contraintes d’ordre structurel et conjoncturel. Ainsi, on dénote une forte concentration des activités dans les branches du commerce et des services au détriment des activités de transformations industrielles plus créatrices de valeur ajoutée et d’emplois. Afin d’atténuer ces contraintes et faire de l’industrie le rôle moteur de la croissance économique, certains instruments et mécanismes sont nécessaires. A ce titre le Niger va créer une zone économique spéciale (ZES) à Niamey. En conséquence: · Le gouvernement a donné un signal fort à la mise en place de la ZES (création d’une forte volonté politique, identification des institutions de pilotage de la phase de création et de gestion du processus); · La conception et le développement de la ZES sont à état avancée; · Les réflexions sur la phase préparatoire du type de gestion et d’exploitation du ZES sont en cours ; et · L’attraction du secteur privé et la mise en place du type de réglementation adéquate sont sous considération.
Il faut souligner que la ZES est déjà inscrite dans le Plan de Développement Economique et Social (PDES) du Niger. Le Gouvernement est conscient qu’une condition de réussite de la ZES à Niamey est la mobilisation à grande échelle de fonds publics pour financer l'ensemble du projet, co-financer le projet par le biais de Partenariat Publique Privé (PPP), ou dé-risquer ou garantir les arrangements de financement privé. |
Résultats attendus de l'événement parallèle |
Les résultats attendus sont :
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Comment les résultats de cette session devraient-ils contribuer à faire progresser la résolution et la détermination du Niger en matière zone économique spéciale ? |
Le développement des ZES offrira un écosystème industriel local orienté vers des capacités de production plus élevées qui soutiendra la croissance économique
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Liste des orateurs |
Maitre de cérémonie : Intervenants :
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Source : https://aiw-ne.org/
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Présentation solennelle à l’Assemblée nationale du projet de loi des finances au titre de l’année budgétaire 2022 : Les ressources budgétaires sont projetées à 2.888,79 milliards en 2022 contre 2.830,99 milliards dans le premier collectif budgétaire 2021
Le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud a procédé, hier devant l’Assemblée nationale en l’absence des députés de l’opposition politique boycottant la procédure, à la présentation solennelle du projet de loi des finances au titre de l’année budgétaire 2022. Les ressources budgétaires sont projetées à 2.888,79 milliards en 2022 contre 2.830,99 milliards dans le premier collectif budgétaire 2021, soit une hausse de 2,04%. Les travaux de la séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2022 dite session budgétaire de l’Assemblée Nationale qui se poursuivent à l’Hémicycle, Place de la Concertation à Niamey, ont été présidés par le président de l’institution, SE Seini Oumarou en présence des commissaires du Gouvernement.
Dans sa présentation, le ministre des Finances a tout d’abord rappelé que l’exercice de présentation du budget devant l’Assemblée nationale est consacré par la loi n° 02012-09 du 26 mars 2012, portant loi organique relative aux lois des finances. Selon le ministre, le projet de budget au titre de l'exercice 2022 est sous-tendu par un Rapport Economique, Social et Financier, établi en conformité avec les dispositions de la loi organique relative aux lois des finances. « Ce Rapport présente l'évolution de l'économie nationale à travers les développements macroéconomiques et financiers récents, les perspectives au titre de l'année 2021 ainsi que les projections pour l'année 2022 et à moyen terme », a-t-il déclaré.
Il a aussi rappelé que l’économie nigérienne a fait face durant ces dernières années à une panoplie de chocs exogènes avec des impacts persistants notamment la situation sécuritaire, la pandémie de la COVID19, les changements climatiques ainsi que la baisse des prix des matières premières. En dépit de ces vents contraires, a-t-il ajouté, l'économie nationale a fait preuve d'une forte résilience, en témoigne le taux de croissance moyen de 5% sur les 10 dernières années, un déficit en constante diminution n'eut été la survenance de la pandémie du COVID19, un taux d'endettement maitrisé nettement en dessous du seuil communautaire et une inflation très bien maitrisée en dessous de 3% grâce aux politiques de redistributions.
Selon M. Ahmat Jidoud, ces performances sont les dividendes des réformes engagées dans le cadre de la gestion des finances publiques et du renforcement des bases structurelles de l'économie à travers les investissements structurants notamment la mise en œuvre de l'initiative 3N ainsi la construction d'infrastructures économiques stratégiques dans les routes et l'énergie. Tenant compte de ce contexte économique national marqué par des chocs multiples, cadre macro-budgétaire repose sur les orientations du Programme de Renaissance Acte III, déclinées dans la Déclaration de Politique Générale du Premier ministre, SE Ouhoumoudou Mahamadou bâtie autour de sept grands axes.
Il faut en outre expliquer que les grandes lignes de la politique budgétaire 2022 et à moyen terme portent sur la consolidation et le renforcement du cadre macroéconomique et financier. De manière spécifique, l'orientation de la politique budgétaire cible l'élargissement de l'espace budgétaire à travers la maîtrise et l'amélioration de la qualité des dépenses publiques ainsi que la mobilisation des recettes internes. La politique de financement restera essentiellement ancrée, d'une part, sur le recours à un endettement prudent axé sur les ressources concessionnelles et d'autre part, sur les partenariats public-privé.
Par ailleurs, selon le ministre de Finances, le gouvernement s'attachera au développement du secteur privé à travers l'amélioration du climat des affaires et le renforcement du capital humain ainsi que la réduction des coûts des facteurs de production, transport et énergie. L'année 2022 a-t-il dit, consacrera également la montée en puissance de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive avec l'opérationnalisation du Fonds de Développement de l'Inclusion Financière (FDIF) et du Fonds d'appui au Financement des PME/PMI (FONAP), en vue de favoriser la transformation économique via le financement des petites et moyennes entreprises, des jeunes, des femmes et des populations vulnérables exclues du financement bancaire classique.
Le ministre Ahmat Jidoud a souligné que les prévisions des ressources et charges budgétaires pour l'exercice 2022 ont été établies sur la base du cadre macroéconomique présenté dans le Document de Programmation Economique et Budgétaire Pluriannuelle. Pour rappel, les résultats macroéconomiques tablent sur un taux croissance réelle de 7,1% en 2022, un taux d'inflation limité en dessous de la norme communautaire de 3% et un déficit budgétaire global, y compris dons, de 5,5 en ligne avec la volonté du gouvernement continuer la consolidation budgétaire.
En ce qui concerne la mobilisation des ressources, il faut expliquer que les recettes internes ressortiraient à 1.359,18 milliards (47% des recettes totales), en augmentation de 54,06 milliards, soit 4,14%. Les recettes fiscales sont projetées à 1.304,79 milliards en 2022 contre 1.251,10 milliards en 2021, soit un accroissement de 4,29% ou 53,69 milliards. Les recettes cash augmenteraient de 79,3 milliards (+8,7%) pour s'établir à 993,57 milliards, dont 680,17 milliards au titre de la Direction Générale des Impôts, 274,05 milliards au titre de la Direction Générale des Douanes et 39,35 milliards au titre de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique. Les ressources extérieures sont constituées des appuis budgétaires, des aides projets et des emprunts obligataires. Leurs prévisions s'élèvent à un montant de 1.529,61 milliards (52,9% des recettes totales) contre 1.525,88 milliards en 2021, soit une hausse de 3,73 milliards ou 0,24% en valeur relative.
Les appuis budgétaires, composés des aides budgétaires et des emprunts-programme, sont projetés sur la base des informations disponibles sur les intentions des partenaires. Ainsi, les prévisions retenues sont de 309,82 milliards en 2022. Les aides projets sont constituées des dons projets et des emprunts-projets. Elles sont projetées à 860,90 milliards en 2022. Les émissions d'obligations du Trésor sur le marché financier régional sont prévues pour un montant de 350,00 milliards en 2022 contre 461,47 milliards en 2021, soit une baisse de 111,47 milliards, en lien avec la réduction du déficit budgétaire.
Les prévisions des dépenses budgétaires totales s'élèvent à un montant de 2 888,79 milliards contre 2 830,99 milliards en 2021 soit une hausse de 57,80 milliards en valeur absolue, correspondant à 2,04% en valeur relative. Ces charges sont reparties-en dette, c’est 424,46 milliards correspondant au 15% du budget, en augmentation de 14,4% portée par le service notamment celui des titres publics. Les dépenses de personnel sont de 334,10 milliards soit 11,6% du budget en accroissement de 1,8% par rapport à 2021, en lien avec les recrutements prévus dans le secteur de la sécurité et l'incidence due aux divers changements de positions administratives des agents de l'Etat. Selon le ministre des Finances, le ratio masse salariale en pourcentage des recettes fiscales se situerait à 31,3% en lien principalement avec l'augmentation des recettes fiscales et la maîtrise des dépenses de personnel.
En ce qui concerne les dépenses d'acquisition de biens et services, elles sont de 162,92 milliards soit 5,6% du budget, en hausse de 1,96% par rapport à l'année 2021. Les dépenses de subventions et transferts sont de 387,35 milliards soit 13,4% du budget en progression de 12,81% traduisant les efforts dans la prise en charge des transferts aux ménages (pensions, bourses, pécules) et la constitution de fonds d'appui (finance inclusive, appui au PME/PMI, développement du sport). Les dépenses d’investissement sont de 1.579,97 milliards soit 54,7% du budget, en repli de 2,99% par rapport à 2021. Les dépenses d'investissement sur ressources propres diminueraient de 114,21 milliards, soit 13,71 % en valeur relative, tandis que les investissements sur ressources extérieures augmenteraient de 65,58 milliards, soit 8,250/0. Les dépenses en capital financées sur ressources internes, hors exonérations, attendraient 382,06 milliards en 2022.
Quant aux dépenses en capital financées sur ressources extérieures, elles passeraient de 795,31 milliards en 2021 à 860,9 milliards en 2022. Les comptes Spéciaux du Trésor sont évalués en recettes et en dépenses à un montant de 28,97 milliards.
La répartition sectorielle du budget s'applique aux objectifs du Programme de Renaissance Acte III et se présente comme suit: Consolidation des institutions démocratiques qui est de 7,4% ; Education: 19,6% ; Energie et infrastructures: 21,8% ; Sécurité: 13,7% ; Santé: 7,1% ; Hydraulique rurale et urbaine: 9,3% ; Développement rural et sécurité alimentaire: 16,2% et autres: 4,9%.
Enfin, le projet de loi de finances est accompagné d'un certain nombre des mesures fiscales et douanières destinées à améliorer le recouvrement de certains impôts, élargir et maîtriser davantage l'assiette fiscale. Des mesures administratives sont également prévues pour conforter la mobilisation des ressources intérieures.
D’autres mesures réglementaires administratives sont proposées pour conforter la mobilisation des ressources internes. Il s'agit notamment par exemple de l'application stricte de l'imposition du droit commun des structures étatique, de l'obligation de production d'une facture certifiée dans le cadre de la commande et des marchés publics etc.
Seini Seydou Zakaria
06 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Présentation solennelle à l’Assemblée nationale du projet de loi des finances au titre de l’année budgétaire 2023 : Le budget général de l’Etat proposé, s’élève à 3.245,44 milliards équilibré en recettes et en dépenses
Le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud a présenté, hier devant l’Assemblée nationale, le projet de loi des finances au titre de l’année budgétaire 2023. Les ressources budgétaires ainsi projetées pour l’année 2023 s’élèvant à 3.245,44 milliards contre 2.908,59 milliards dans la loi de finances 2022, soit une hausse de 11,58%. La cérémonie solennelle qui s’inscrit dans le cadre des travaux de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2023 dite session budgétaire de l’Assemblée nationale a été présidée SE Seini Oumarou, président de l’institution en présence de la ministre déléguée auprès du ministre des Finances chargé du budget, Mme Tchousso Rahamatou OumarouTchiany et celui de la Communication chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano.
La présentation du budget devant l’Assemblée nationale est un exercice consacré par la loi n°02012-09 du 26 mars 2012, portant loi organique relative aux lois des finances. Selon le ministre des Finances, le projet de budget au titre de l’exercice 2023 est bâti sur une prévision d’un taux de croissance de 7,2% et une moyenne de 9,1% sur la période 2023-2025, principalement tirée par le dynamisme des investissements dans les grands projets. Par ailleurs, dans la poursuite de sa politique de consolidation budgétaire, le gouvernement s’est engagé à maitriser le déficit budgétaire afin de parvenir à moyen terme à la cible de 3% en 2024-2025 dans le cadre des engagements communautaires pour la convergence. «L’inflation resterait maitrisée en dessous du seuil de 3% », a-t-il déclaré.
En ce qui concerne les recettes internes, elles ressortiraient à 1.480,72 milliards (45,62% des recettes totales), en augmentation de 118,86 milliards, soit 8,73%. Représentant 92,29% des recettes internes, les recettes fiscales sont projetées à 1.366,60 milliards en 2023 contre 1.304,79 milliards en 2022, soit un accroissement de 4,74% ou 61,81 milliards de FCFA.
S’agissant des ressources extérieures, elles sont constituées des appuis budgétaires, des aides projets et des emprunts obligataires. Leurs prévisions s’élèvent à un montant de 1.764,72 milliards (54,38% des recettes totales) contre 1.546,73 milliards en 2022, soit une hausse de 217,99 milliards ou 14,09% en valeur relative en lien avec le changement de la stratégie d’octroi des fonds IDA de la Banque Mondiale et du choix du Gouvernement du mode de financement des projets structurants.
Les appuis budgétaires, composés des aides budgétaires et des emprunts-programme, sont projetés sur la base des informations disponibles sur les intentions des partenaires. Ainsi, annonce le ministre des Finances, les prévisions retenues pour 2023 affichent un montant de 342,44 milliards dont une baisse de 39,23% des dons compensée par un effort de mobilisation des ressources internes. «Les aides projets sont constituées des dons projets et des emprunts-projets. Elles sont projetées à 932,28 milliards en 2023 contre 864,88 milliards en 2022. Les émissions d’obligations du Trésor sur le marché financier régional sont prévues pour un montant de 490,00 milliards en 2023 contre 350,00 milliards en 2022, soit une hausse de 140,00 milliards, en lien notamment avec le financement de la construction du pipeline pour l’exportation du pétrole brut», a-t-il poursuivi.
Quant aux prévisions des dépenses budgétaires totales, elles s’élèvent à un montant de 3.245.44 milliards contre 2.908,59 milliards de FCFA en 2022, soit une hausse de 336,85 milliards en valeur absolue, correspondant à 11,58% en valeur relative. Elles se répartissent en des charges de la dette qui représentent 443,87 milliards (13,68% du budget) en progression de 4,57% ; en dépenses de personnel qui sont de 349,88 milliards (10,78% du budget) soit une hausse de 4,72% par rapport à 2022. Toutefois assure le ministre des Finances, le ratio masse salariale en pourcentage des recettes fiscales se situerait à 31,1% sous les effets conjugués de l’augmentation des recettes fiscales et de la maîtrise des dépenses salariales.
Dr. Ahmat Jidoud a souligné le contexte national très difficile dans lequel se trouve le Niger avec la conjecture internationale qui est lié à beaucoup d’évènements négatifs notamment la persistante toujours de la pandémie covid-19, le changement climatique avec leurs impacts sur notre économie, mais également la conjecture née aujourd’hui de développement de la guerre en Ukraine qui impacte sérieusement le prix des produits de première nécessité. «Le projet de loi que, nous avons présenté repose aussi sur les perceptives économiques positives avec notamment un taux de croissance maintenu en 2022 et surtout une projection de taux de croissance de 7,2% et qui s’inscrit toujours dans une dynamique de maitrise du déficit», a-t-il souligné.
Le ministre des Finances a par ailleurs soutenu que le présent projet de budget est en hausse raisonnable notamment au regard des besoins colossaux du développement dans les secteurs stratégiques définis par le programme de la renaissance de SE. Mohamed Bazoum décliné dans la déclaration de politique générale et du Plan de développement économique et social. «Les secteurs prioritaires demeurent l’éducation, la sécurité de notre population, le développement du monde rural, le développement de l’énergie liée aux facteurs de production et à la transformation structurelle de l’économie», a souligné Dr Ahmat Jidoud.
Le ministre des Finances a en outre indiqué que le gouvernement a prévu des modalités qui sont liés par exemple à la gestion du compte ISB, pour faciliter davantage la mobilisation des impôts. Il cite entre autres, l’institution d’une taxe spéciale sur l’exportation de l’or, cela en lien avec le développement de l’exploitation artisanale de l’or au vu des quantités exportées sans que, l’Etat ne prélève aucune taxe. Il y’a aussi la taxe spéciale sur l’exportation des produits pétroliers en vue d’harmoniser avec ce qui se fait dans les pays de la sous région.
Dr Ahmad Jidoud a aussi annoncé d’autres mesures incitatives prévues destinées à promouvoir et renforcer le financement du sport et les activités culturelles par les entreprises privées à travers des allègements fiscaux. De même des allègements fiscaux sont prévus pour l’importation des véhicules neufs, destinés aux transports des personnes et des marchandises. Des exonérations sont aussi prévues pour l’importation du matériel et équipements agricoles. D’autres facilités sont aussi prévues pour inciter les entreprises à promouvoir l’emploi des jeunes. A travers ces différentes mesures, il s’agit pour le gouvernement de promouvoir et de renforcer le développement du secteur privé tout en suscitant la création d’emplois, en particulier pour les jeunes.
Seini Seydou Zakaria et NafissaYahaya (stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org
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Présidence de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l’UEMOA : Le Président Mohamed Bazoum dévoile la feuille de route de son mandat
Le Président de la République, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), M. Mohamed Bazoum, a reçu le vendredi 16 juin 2023 à Niamey, les membres du Conseil des Ministres de l’Union, présidé par M. Adama Coulibaly, ministre ivoirien de l’Economie et des Finances. Après cette audience, le Chef de l’Etat, a tenu une rencontre qui a regroupé outre le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, les membres du Conseil des Ministres de l’UEMOA, les Chefs des Institutions de l’UEMOA (la commission de l’Union, la BCEAO, la BOAD et l’Autorité des Marchés Financiers (AMF-UMOA). Le Président de la République M. Mohamed Bazoum a présenté à cette occasion la feuille de route de son mandat à la tête de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
Le Président de la République, M. Mohamed Bazoum a indiqué que les défis qui se dressent devant l’Union appellent la diversification et la mobilisation sans cesse croissante des moyens de financements des économies des pays membres. Il a salué les résultats obtenus par le Président Alassane Ouattara, Président du Comité de Haut Niveau sur le financement de l’économie. « Sous sa clairvoyance, la zone UEMOA a enregistré un triplement du montant des crédits à l’économie. Toutefois le financement pérenne de notre Union doit demeurer au cœur de nos priorités », a relevé, M. Mohamed Bazoum.
Le Chef de l’Etat s’est aussi félicité de l’accompagnement constant des Partenaires Techniques et Financiers au processus d’intégration, et a aussi estimé que l’Union doit compter sur ses ressources propres pour réaliser ses ambitions. « L’instauration du Prélèvement Communautaire de Solidarité (PCS) par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, participe de cette dynamique », a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Mohamed Bazoum a ajouté que le financement de nos économies implique également le développement et la vulgarisation des instruments visant la diversification des produits et les mécanismes de financement dans l’Union, dont le crédit-bail, l’affacturage, la finance islamique, le dispositif du financement des PME/PMI, l’approfondissement du marché régional des titres publics avec l’Autorité des Marchés Financiers (AMF-UMOA) ainsi que l’augmentation des ressources propres de la BOAD à travers une hausse du capital et la mobilisation des partenaires techniques et financiers. Sur ce dernier point, le Chef de l’Etat a insisté sur l’urgence d’accompagner la BOAD dans la mise en œuvre de son Plan Stratégique notamment pour la mobilisation des fonds climat afin de contribuer au renforcement de la résilience de nos économies.
Des Comités de Haut niveau présidés par les Chefs d’Etat pour apporter des réponses idoines aux préoccupations majeures de l’Union
Au rang des chantiers majeurs de notre Union, a relevé M. Mohamed Bazoum, le développement des infrastructures performantes de transport et de transit occupe une place centrale. En effet, le lien entre infrastructures routières et développement économique n’est plus à démontrer. « Nous devons préserver notre patrimoine routier acquis à grands frais. A cet égard, la pleine application à partir du 1er janvier 2024, du Règlement relatif aux charges à l’essieu doit constituer un impératif absolu pour nos Etats », a-t-il déclaré.
Le Chef de l’Etat a rappelé que dans la perspective d’apporter des réponses idoines à certaines questions majeures pour l’Union, plusieurs Comités de Haut niveau présidés par les Chefs d’Etat ont été mis en place par la Conférence. Ces Comités couvrent les domaines de la sécurité alimentaire, de la paix et de la sécurité, du financement des économies de l’Union et de l’Initiative Régionale pour l’Energie Durable (IRED).
Au plan institutionnel, selon le Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), l’accent sera mis sur quatre réformes majeures en 2023. Parmi ces réformes, il a cité entre autres la poursuite du processus de l’adoption de la monnaie unique de la CEDEAO, dont des avancées notables ont été déjà enregistrées ; la ratification par tous les Etats de la communauté de l’accord de coopération monétaire entre les Gouvernements des Etats membres de l’UEMOA et le gouvernement de la République française au cours de l’année 2019 afin d’en assurer une mise en œuvre effective. Il y a également l’amélioration de la gouvernance de la cour des comptes : la réforme vise à changer la composition en deux (2) groupes de quatre (4) Conseillers au sein de la Cour selon un mode de succession d’un mandat de six (6) ans, non renouvelable. L’objectif est d’assurer l’efficacité et la célérité de la Cour afin de renforcer son rôle de contrôle des organes. Et enfin, l’amélioration de la revue des réformes, programmes et projets communautaires à l’issue de son évaluation.

« Votre feuille de route constitue une déclinaison des réponses à apporter aux défis structurels qui entravent la marche vers un développement harmonieux et une prospérité partagée », dixit M. Adama Coulibaly, PCM de l’UEMOA
Pour sa part, le Président du Conseil des ministres de l’UEMOA, M. Adama Coulibaly a exprimé ses remerciements aux autorités nigériennes pour le chaleureux accueil réservé aux membres du conseil des ministres de l’UEMOA. « Comme vous venez de le préciser, notre zone fait face à des défis multiformes liés à l’exposition des chocs externes, de l’étroitesse de son système financier, de la paix et de la sécurité, des infrastructures adéquates, de la transformation de l’économie, du climat pour ne citer que ceux-là. Votre feuille de route constitue une déclinaison des réponses idoines à apporter à ces défis structurels qui entravent la marche de notre Union vers un développement harmonieux et une prospérité partagée », a-t-il affirmé.
M. Adama Coulibaly a, par la suite, rassuré de la disponibilité entière du Conseil et des organes de l’UEMOA (Commission, BCEAO, BOAD et l’AMF) à œuvrer pour contribuer à la mise en œuvre des actions nécessaires à l’atteinte des ambitions tracées dans cette feuille de route.
Yacine Hassane
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Présidence de la République : Le Chef de l’Etat signe deux décrets accordant la nationalité Nigérienne par option et par naturalisation
Le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou a signé, le 6 août 2020, deux décrets accordant la nationalité nigérienne, à des personnes résidant au Niger. Le premier décret porte «Acquisition de la nationalité Nigérienne par option» tandis que le second décret porte sur «la naturalisation». Lire ci-dessous l’intégralité des deux décrets.
REPUBLIQUE DU NIGER
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
DECRET 2020-613/PRN du 06 août 2020 portant acquisition de la nationalité nigérienne par option
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution du 25 novembre 2010 ;
Vu l'ordonnance n°84-33 du 23 août 1984, portant code de la nationalité nigérienne et les textes modificatifs subséquents;
Vu la loi n°2014-60 du 5 novembre 2014, portant modification de l'ordonnance n°84-33 du 23 août 1984, portant Code de la nationalité nigérienne, modifiée par l'ordonnance n°88-13 du 18 février 1988 et par l'ordonnance n°99-17 du 04 juin 1999;
Vu le décret n°2016-161/PRN du 02 avril 2016, portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement;
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Présidence de la République : Le Président Mahamadou Issoufou en vacances à Dandadji (Tahoua)
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, est depuis le samedi 18 août dernier dans son village natal, Dandadji (dans la région de Tahoua) où il passe habituellement ses vacances annuelles.
A son départ de Niamey, le Chef de l’Etat a été salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement ainsi que plusieurs personnalités civiles et militaires avant d’être accompagné au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini.
A son arrivée à Tahoua, le Chef de l’Etat a été accueilli par la population de l’Ader. C’est en effet une haie d’hommes, de femmes et de jeunes en liesse qui a encadré le parcours de la délégation présidentielle sur tout l’itinéraire.
Sur son lieu de vacances, le Président Issoufou a participé à diverses activités d’intérêt communautaire comme la plantation d’arbres, l’inauguration de mosquée, l’entretien des infrastructures sociales, etc.
Onep
20 août 2018
Source : http://lesahel.org/
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Présidence de Mohamed Bazoum : Bientôt les 100 jours, que des bonnes intentions aucune action d’envergure
Bazoum Mohamed est-il réellement capable de matérialiser le changement de gouvernance auquel aspirent les Nigériens ? C’est la question qui est au centre du débat public. Et pour cause, après près de 100 jours, le bilan de Bazoum Mohamed à la tête de l’Etat est plus que mitigé. Il a certes collectionné les coups d’éclat en opérant des changements dans les façons de faire de son prédécesseur et mentor. Il a ainsi allégé le dispositif sécuritaire lors de ses déplacements, supprimé les postes de directeur de Cabinet dans les ministères, réduit le nombre de portefeuilles ministériels. Récemment, il aurait rejeté la facture de 40 millions proposé pour un seul jalonnement lors de ses déplacements. Tous ces actes lui valent, certes, la sympathie d’un grand nombre de ses compatriotes, mais ils restent nettement en deçà des attentes populaires. Ce sont, estime-t-on, des actes sans véritable enjeu. Au terme des 100 jours de magistère qui, habituellement, sont l’occasion d’un bilan primaire pour les présidents au Niger, la déception risque d’être au rendezvous. 100 jours, ce n’est probablement pas assez pour juger un gouvernement, mais ils sont plus que suffisants pour percevoir sa volonté de rupture d’avec son prédécesseur. Volonté de rupture ? Il n’y a pas, pour les Nigériens, de raison réelle de s’y attendre. Si là résident leurs plus grandes aspirations, Bazoum, lui, a promis et chanté, tout au long de sa campagne électorale, la continuité. Pourtant, par ses premiers pas, Bazoum a su susciter chez ses compatriotes, l’espoir d’un changement dans la gouvernance.
Tout ce qu’il a entrepris à ce jour tranche d’avec la continuité
La situation est assez cocasse. Voici un chef d’Etat qui a promis la continuité, mais dont il est attendu l’amorce d’un changement de paradigme dans la gouvernance. C’est lui qui en est le responsable. S’il était resté fidèle à sa ligne politique en mettant les pieds dans les souliers étroits de son prédécesseur, personne ne s’attendrait à grand-chose de sa part. Peut-être, oui, dans le pire. Mais, certainement, pas dans la perspective d’un lendemain meilleur. En initiant un certain nombre de mesures qui le distinguent d’Issoufou Mahamadou, voué aux gémonies, Bazoum Mohamed a compliqué la lecture de ses desseins véritables. Et de plus en plus, de voix s’élèvent pour soutenir qu’il ne pensait pas un traître mot de son engagement à assurer la continuité. Tout ce qu’il a entrepris à ce jour tranche d’avec la continuité. Si, légitimement, il peut se targuer d’avoir pris des résolutions qui forcent l’admiration de ses compatriotes. Là réside justement le problème. C’est un véritable couteau à double tranchant. Car, notent des observateurs, si Bazoum n’est pas sincère dans ce qu’il a posé comme actes jusqu’ici, il risque gros. Son petit jeu sera rapidement découvert et il donnera raison à ceux qui considèrent ses actes théâtraux et sans lendemain.
Bazoum Mohamed à la tête de l’Etat ? A ce jour, rien que des intentions et des petits coups sans enjeu
Le bilan des 100 jours de Bazoum sera très laborieux à concocter. Rien de sérieux dans les domaines et secteurs d’activités qui sont en général pris en compte. L’impatience et la déception pointent déjà au rendez- vous. Bazoum Mohamed à la tête de l’Etat ? Rien que des intentions ! Ainsi, sur le plan sécuritaire, le Niger continue de subir des attaques meurtrières et d’innombrables personnes fuient leurs villages sur les menaces d’hommes armés dits djihadistes. L’armée nigérienne, sans grands moyens aériens, est confrontée à une mission difficile sans la maîtrise aérienne. Si, notamment à propos de l’Anzourou, il reste que c’est encore loin des aspirations des Nigériens qui attendent des autorités qu’elles fassent plus et mieux, dans un changement radical de politique. Récemment, la résidence du président de l’Assemblée nationale, Seïni Oumarou, a fait l’objet d’une attaque armée nocturne au cours de laquelle un garde a été tué et un autre, grièvement blessé. La sécurité intérieure est passée au premier rang des préoccupations et des priorités des Nigériens. Le gouvernement de Bazoum est impatiemment attendu sur la question au terme des 100 Jours. Et la sentence risque d’être quelque peu sévère.
Au plan social et économique, Bazoum est attendu fermement
Au plan social et économique, Bazoum Mohamed n’a encore rien entrepris de tangible et de sérieux. Depuis 2018, le gouvernement nigérien met en oeuvre une loi de finances antisociale dont l’impact sur le niveau de vie des Nigériens est sans précédent tandis qu’elle fait la part belle aux sociétés étrangères. L’allègement de ces mesures particulièrement contestées qui ont provoqué de grands remous sociaux est pour quand ? Nul ne le sait et Bazoum n’a rien dit à ce propos. La continuité ? Bien sûr, disent certains. Les perspectives économiques ne sont pas non plus heureuses. Bazoum a bien promis une lutte sans merci contre la corruption et les infractions assimilées. Mais, visiblement, il bute déjà contre un obstacle de taille. Son prédécesseur est cité dans une affaire d’acquisition d’un terrain appartenant à la société nationale des transports nigériens (Sntn), une société d’Etat. Un cas puni par l’article 52 de la Constitution puisque ladite acquisition est intervenue alors qu’Issoufou Mahamadou était au pouvoir.
Au plan politique, les prisonniers politiques enlèvent tout crédit aux intentions du Président Bazoum Mohamed
Quant au plan politique, la situation est encore plus critique. C’est sur ce terrain, estiment certains, que Bazoum Mohamed trahit ses véritables desseins. Pour nombre de Nigériens, si Bazoum semble s’accommoder de l’existence de prisonniers politiques dont certains ont été arrêtés récemment, c’est parce qu’il se retrouve dans cette façon de faire. En tout cas, il s’y complaît et ne semble nullement pressé d’y mettre un terme. Des dizaines de personnes, adversaires politiques, acteurs de la société civile et militaires mis à l’arrêt sur des bases plus que troublantes, croupissent dans de nombreuses prisons sans le moindre jugement. Le bilan des 100 jours de Bazoum Mohamed sera sans doute fait d’intentions qu’il aura du mal à matérialiser. Quoi qu’il en soit, l’impatience des Nigériens est à ses portes et il sait qu’il n’a qu’un choix : clarifier rapidement ses choix de gouvernance.
YAOU
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Présidence du PNDS Tarraya : Foumakoye Gado vu par ses camarades du PNDS
Pierre Foumakoye Gado est, depuis le 24 décembre 2022, à la tête du PNDS Tarraya. Militant de première heure du parti, il a dirigé de manière opaque le ministère du pétrole. Ce qui ferait de lui un des plus riches du système.
Certains de ses camarades le présentent comme étant un homme ‘’insignifiant’’. Pour eux, il est un Maitre de Conférences en Chimie qui ne sera jamais Professeur, sauf en politique. Même à ce niveau, rares sont les nigériens qui savent ce qu’il pense, tant il prend rarement la parole, se cachant toujours les autres. Et quand vous lui demandez un service, il est presque froid. Froid, il est comme le glaçon, se contentant d’exécuter sans état d’âme les instructions d’Issoufou. À son domicile, son épouse Chatou gère les interminables audiences… Tel se présente sommairement l’homme à la tête du parti rose. Un parti qui a ruiné le pays, piétiné les valeurs sociales, déchiré le tissu social et instauré une justice à géométrie variable. Aujourd’hui, Pierre est le porte flambeau du parti. En face de lui, se trouve son prédécesseur Bazoum Mohamed qui cherchera à rempiler pour un second mandat en 2025.
Laboukoye
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Président Issoufou style de management : Le verre toujours à moitié vide et à moitié plein…
Le Président Issoufou a sûrement appris à ses amis, proches et collaborateurs qu’avec l’Etat, le pouvoir ne se trouve nulle part qu’ailleurs qu’au Palais et à la Présidence de la République. Le PM, les ministres et autres conseillers en savent, ils ne décident de rien, le seul Chef est celui qui a été « élu » par le peuple.
Néanmoins, la grandeur statistique résultant de la sommation de ses décisions individuelles n’étant qu’une construction artificielle qui tend à nous faire oublier que derrière les chiffres, discours et décisions, il y a des hommes et des femmes avec leurs motivations et leur libre arbitre. Ce sont eux les véritables pilotes du navire.
6 ans et quelques mois à la date d’aujourd’hui qu’il s’est attelé à remettre de l’ordre dans la maison Niger en replaçant l’économie et le social au centre des activités prioritaires et essentielles de l’Etat Nigérien.
Cette politique de rectification a produit des résultats que l’on sait. Et relativement à l’adoption du PDES (Plan de Développement Economique et Social), le cap stratégique est fixé, les faits stylisés, les besoins et objectifs quantifiés, les leviers ciblés. Sous cet angle rien à dire sinon "Harkané" comme on le dit entre jeunes.
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Président Mohamed Bazoum : Discrètement, il prend ses marques…
Que n’avait-on pas dit ou entendu, auparavant, sur les capacités de Mohamed Bazoum à diriger le Niger correctement ? On le peignait sous toutes les couleurs de l’horreur, tour à tour le présentant comme un irascible personnage incapable de maîtriser ses émotions et comme un homme détaché des réalités nationales. Sa sincérité personnelle et ses convictions politiques solides lui ont sans doute valu ces jugements de valeur qui étaient loin de correspondre à la véritable nature de l’enfant de Tesker, élevé dans la pure tradition arabe de l’honneur chevaleresque et de la dignité humaine, où la lâcheté et la duplicité n’ont jamais leur place.
Durant sa campagne électorale passée, et peut-être même durant sa carrière politique, il a entendu toutes ces attaques dirigées, parfois, même pas contre ses idées politiques, sa vision politique, mais contre sa propre personne, sur des considérations subjectivistes très réductrices de la citoyenneté dans un pays. Il a vécu avec une grande souffrance morale cette manière triste de faire la politique ou de juger les capacités des hommes et des femmes à gouverner le Niger dans la justice et l’égalité. Mais de cette épreuve douloureuse, il est plutôt sorti renforcé et profondément édifié sur les défis qu’il aurait à affronter dans l’accomplissement du mandat que les électeurs nigériens lui ont confié de présider à leurs destinées pour les cinq prochaines années.
Aujourd’hui, plus de sept mois se sont écoulés depuis son investiture et sa prestation de serment, le président Mohamed Bazoum se montre, à la satisfaction générale, à la hauteur de ses hautes fonctions. Il a d’abord marqué les esprits par sa simplicité, voire sa modestie dans l’exercice du pouvoir, en faisant de la fonction présidentielle une présidence de proximité, qui ne coupe pas les relais avec le peuple, qui se déplace vers celui-ci à chaque fois que cela est nécessaire. Il a totalement rompu avec cette présidence jupitérienne inaugurée par son prédécesseur Issoufou Mahamadou qui se singularisait justement dans un exercice ostentatoire du pouvoir. Avec le président Bazoum, les Niaméens ont pu respirer à propos de la circulation dans la capitale dont les grandes artères restaient paralysées durant plusieurs heures avant le passage de ‘’l’empereur Issoufou Mahamadou’’ ! Attachant une grande importance à la concertation préalable, il reçoit régulièrement les représentants des corps constitués avec lesquels il discute des problèmes de leurs secteurs d’activités. Il s’informe et prend les avis nécessaires avant de prendre ses décisions. Gouverner, c’est prévoir, dit-on souvent ! En si peu de temps de présidence, il a surpris et épaté tout le monde, y compris ses adversaires politiques, en montrant tout le contraire de ce que les uns et les autres pensaient de lui auparavant. Aujourd’hui, même l’opposition politique reste, souvent, sans voix, à part quelques clabauderies pour signaler sa présence, de temps à autre. Dans la discrétion, il imprime sa patte à la conduite des affaires publiques avec son style personnel. Lentement, mais sûrement, il mène sa barque sur les flots tumultueux du fleuve Niger. Quelle maestria de la part du président-philosophe !
Sanda
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Présidentielle 2020 au Niger : La liste des 32 candidats annoncés ou déclarés (Encadré)
Au moins 32 candidats sont annoncés pour l’élection présidentielle au Niger dont le 1er tour est prévu le 27 décembre 2020. La validation des dossiers par la cour constitutionnelle interviendra en début décembre.
Voici la liste des candidats déclarés et investis par les partis politiques, selon un comptage de l’ANP.
- M. Ousmane Idi Ango, Alliance pour la Démocratie et la République (ADR-Mahita) ;
- M. Moussa Barazé, Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP-Zaman Lahiya);
- M. Omar Hamidou Ladan Tchiana, Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (AMEN-AMIN);
- M. Salou Gobi, Convention Nationale pour la République (CNR-Gayya)
- M. Ibrahim Gado Conseil Républicain pour le Progrès et la Démocratie (CRPD-SULHU);
- M. Mohamed Oumarou Idé, Front d’Action pour un Niger Nouveau (FANN-Kama kanka);
- M. Seïni Oumarou, Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-Nassara);
- M. Tahirou Guimba, Mouvement Démocratique pour le Développement et la Défense des Libertés (MODDEL-Ma’aykata)
- M. Hama Amadou Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN F.A Lumana Africa);
- M. Adal Roubeid, Mouvement Démocratique pour le Renouveau (MDR TARNA);
- M. Ibrahim Yacouba, Mouvement Patriotique Nigérien (MPN Kishin Kassa) ;
- M. Albadé Abouba, Mouvement Patriotique pour la République (MPR-Jamhuriya) ;
- M. Souleymane Abdallah, parti ’’Niger En Avant’’ (NIGERENA);
- M. Abdoul Kadri Oumarou Alfa, coalition GAYYA ZABBE) ;
- M. Mahaman Hamissou Moumouni, Parti pour la Justice et le Développement (PJD-Hakika);
- M. Salou Djibo, parti “Paix, Justice, Progrès (PJP-Génération Doubara);
- M. Souley Garba, Parti Nigérien pour le Changement (PNC- Mu Lura);
- M. Intincar Alassan, Parti Nigérien pour la Paix et le Développement (PND AKAL KASSA);
- M. Bazoum Mohamed, Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya);
- M. Abdoulaye Amadou Traoré, Parti du Progrès pour un Niger Uni (PPNU SAWYI);
- M. Hamidou Mamadou Abdou, Rassemblement National Africain (RANAA);
- M. Ousmane Elhadji Alou Malam Souley, Rassemblement des Démocrates (RD/Tchéton kasa);
- M. Mahamane Ousmane, Renouveau Démocratique et Républicain (RDR Tchanji);
- M. Mounkaila, Rassemblement Nigérien pour la Démocratie et la Paix (RNDP- Anneima Bani zoumbou);
- M. Alma Oumarou, Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP-Farilla);
- M. Kané Kadaouré Habibou, Synergie des Démocrates pour la République (SDR-Sabuwa) ;
- M. Djibril Baré, Union des Forces Populaires pour la Démocratie et le Progrès (UDFP SAWABA);
- M. Amadou Boubacar Cissé, Union pour la Démocratie et la République (UDR TABBAT);
- M. Salim Salim Zanguina, Front d’Organisation Responsable Citoyen et Engagé (FORCE NIGER);
- M. Issoufou Amadou Seydou, candidat Indépendant;
- Issoufou Idrissa, Mouvement Citoyen pour le Développement (MCD, Jarumin Talakawa);
- Cheik Boureima Abdou Daouda, Union Démocratique des Socialistes pour la Renaissance (UDSR, Martaba).
CA/ANP-003 Novembre 2020
03 novembre 2020
Source : http://www.anp.ne/index.php/
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Présidentielle 2020-2021 : Les certificats de nationalité en numéros doubles de Bazoum
Les certificats de nationalité en numéros doubles de Bazoum Les organisations de la société civile qui ont déposé auprès du procureur de la République du Tribunal de Grande instance hors classe de Niamey, hier matin, une demande pour l'ouverture d'une enquête pour détournement de biens publics à propos des fonds de l'armée, comptent également, dans les tout prochains jours, déposé une plainte pour faux et usage de faux contre Bazoum à propos de ses pièces d'état-civil. De fait, il est relevé dans les deux arrêts de la Cour que Bazoum a manifestement menti à la Cour. Voici l'objet de ce mensonge grossier.
Par arrêt n°06 du 19 novembre 2020, la cour a déclaré la requête en date du 12 novembre 2020 lui demandant de constater l'inéligibilité du candidat Bazoum pour défaut de conformité de sa nationalité, non fondée au motif que l'intéressé a plutôt produit un certificat de nationalité n°99/SD en date du 11 juillet 1985 et non le certificat n° 140/85 de la même date, contesté par les requérants. Et Bazoum de se répandre sur les médias, notamment la BBC, pour prétendre que le certificat de nationalité n°104/85 du 11 juillet 1985 contesté par les requérants Omar Hamidou Tchiana et Alpha Abdoulkadri, est un faux fabriqué par les soins de Hama Amadou pour le discréditer. Profitant du fait que ce dernier était en déplacement à l'étranger, Bazoum ajoute que le chef de file de l'opposition était en réalité en fuite car se sachant menacé d'arrestation pour ce faux.
Quant à Me Illo Issoufou, avocat à la Cour et conseil du sieur Bazoum, il a indiqué devant la Cour que s'agissant du certificat de nationalité n° 140/85 qui serait produit dans son dossier de candidature de 2016, il reste toujours dans l'ignorance de ce numéro et qu'en tout cas, il n'en a pas souvenance.
Pourtant, la Cour constitutionnelle a investigué dans ses propres archives et a retrouvé dans le dossier de Bazoum au titre des élections législatives de 2016, le certificat de nationalité n° 104/85 que l'intéressé nie être le sien. Problème pour Bazoum, ce certificat de nationalité n° 104/85 a curieusement le même contenu que le certificat de nationalité n°99/SD versé, cette année, dans son dossier pour la présidentielle. Il ressort ainsi, et cela a été clairement établi par la Cour, qu'il y a deux copies de certificat de nationalité au nom de Bazoum, avec deux numéros différents, mais établis la même date (11 juillet 1985), émis par la même juridiction (section du tribunal de Diffa) et ayant le même contenu. Le premier est bel et bien le n° 140/85 retrouvé dans son propre dossier des élections de 2016 et celui qu'il a produit, cette année, sous le n° 99/ SD. La Cour note également que Bazoum a versé une photocopie légalisée de l'original dudit certificat, mais sur laquelle, il n'apparaît aucun numéro d'identification. Bazoum a-t-il trompé la Cour ? A-t-on déjà vu un acte d'état-civil sans numéro ou encore un certificat de nationalité en numéros doubles ?
À la lecture de l'arrêt n°10 du 8 décembre 2020 de la Cour constitutionnelle, on se rend compte que Bazoum est loin d'avoir fini avec la justice, tant il y a des zones d'ombre à éclaircir, tant dans son identité véritable que dans l'authenticité de ses pièces d'état-civil. L'existence d'un même certificat de nationalité à numéros doubles au nom du même individu est en soi un motif valable pour une autre action en justice.
A.S
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Présidentielle 2021 / Bazoum Mohamed : des épines dans les pieds ?
N’est pas présidentiable qui veut. En démocratie, exercer la fonction suprême est un honneur qui n’est pas à la portée du premier venu. Au Niger, dans la perspective de la présidentielle de 2021, quelques noms de probables candidats sont déjà connus. Mais tous répondent- ils parfaitement aux critères définis par les textes en la matière ? Fort de l’appareil et des moyens de l’État, le candidat du parti au pouvoir dispose de ce fait d’une longueur d’avance sur les autres prétendants au trône. C’est connu de tous, Bazoum Mohamed a déjà amorcé sa précampagne dans une totale ambiguïté. En effet, on ne sait pas s’il s’agit du ministre de l’Intérieur ou du champion du PNDS-Tarayya qui a récemment sillonné la région de Zinder, tant les éléments de la Police et de la Garde nationales ont été exagérément mobilisés pour la circonstance. Mais, comme le dit l’adage : rien ne sert de courir, il faut partir à point. Autrement dit, la précipitation n’est pas forcement gage de succès. Il reste encore du temps jusqu’à la présidentielle, et des évènements inattendus peuvent sérieusement handicaper les chances de quelques candidats. Justement, la loi fondamentale et le code électoral de notre pays ont pris le soin de définir les conditions à remplir pour espérer figurer parmi les candidats au fauteuil suprême. Ainsi, en son article 47, la Constitution du 25 novembre 2010 dit en substance : « Sont éligibles à la Présidence de la République, les Nigériens des deux (2) sexes, de nationalité d’origine, âgés de trente- cinq (35) ans au moins au jour du dépôt du dossier, jouissant de leurs droits civils et politiques. » À ce propos, l’on se souvient de la vive polémique suscitée par cette disposition constitutionnelle qui disqualifierait Bazoum Mohamed selon certains. Le débat s’est quelque peu calmé. Pour autant, les nuages demeurent sur la tête du candidat du PNDS-Tarayya. C’est sûr, au moment opportun, la controverse reviendra en force, ce qui pourrait grandement fragiliser le dauphin du président de la République. La notion de nationalité d’origine a mis fin aux ambitions de plus d’un homme politique à travers le continent et même le monde. Le champion désigné du PNDSTarayya saura-t-il vaincre ce signe indien ? D’autre part, en sa qualité de ministre de l’Intérieur, Bazoum Mohamed a eu à gérer pas mal de dossiers délicats, des affaires potentiellement explosives. Rappelezvous, au mois de juin 2018, quelque trois (3) tonnes de résine de cannabis ont été saisies par la police nigérienne au quartier Niamey 2000. Les sources officielles ont présenté cette opération comme étant le fruit de huit (8) semaines de surveillance. À en croire le ministre de l’intérieur, Bazoum Mohamed : «Cette prise de 3 tonnes peut s’évaluer à 3 milliards FCFA, à peu près 4 millions 750 000 d’euros », et de poursuivre : « C’était au mois d’avril que nous avons eu le renseignement. Ce sont au total douze personnes de nationalité nigérienne, malienne, algérienne et marocaine, qui ont été arrêtées.» Après quoi, une cérémonie de crémation de la marchandise prohibée a été organisée. Sauf que cette démarche et les explications officielles n’ont pas totalement convaincu les Nigériens. Pour nombre de citoyens, cette affaire garde toujours ses zones d’ombres, ses non-dits. Bref, la lumière est loin d’être faite sur toute la ligne.
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Présidentielle 2ème tour : La CAP 20-21 lance la campagne du candidat Mahamane Ousmane à Tillabéri
Le candidat du RDR Tchandji Mahamane Ousmane a lancé, dimanche dernier, sa campagne pour le 2ème tour de l’élection présidentielle du 21 février prochain. A cette occasion, un meeting géant a été organisé à l’arène de lutte traditionnelle de Tillabéri en présence des leaders de partis membres de la CAP 20-21 et alliés qui soutiennent sa candidature. Arrivé 2ème, Mahamane Ousmane bénéficie du soutien d’une trentaine de partis dont le MODEN-FA Lumana, le MPN Kiishin kassa, le PJP Génération Doubara, AMEN- AMIN, etc.
Ils étaient nombreux militants et sympathisants des partis politiques de la CAP 20-21 et alliés de Tillabéri à répondre au rendez-vous de l’arène de lutte traditionnelle. Le Président de RDR Tchandji Mahamane Ousmane candidat à l’élection présidentielle 2ème tour était à la tête d’une forte délégation composée des leaders des partis politiques de la CAP 20-21 et alliés.
Ainsi, après la fatiya prononcée, les différents leaders des partis politiques CAP 20-21 et alliés entre autres Salou Djibo de Génération Doubara, Hama Amadou de Lumana, Amadou Boubacar Cissé de Tabbat ou encore Ladan Tchiana de Amen-Amin, Ibrahim Yacouba de Kishin-Kassa, Mme Bayard de RACINN et plusieurs leaders étaient sur le podium pour féliciter et saluer les militants et sympathisants pour la forte mobilisation, preuve de l’attachement de ces derniers aux idéaux de leurs partis mais aussi de leur engagement à accompagner la CAP 20-21 jusqu’a la victoire. Ces intervenants ont retracé les qualités de leur candidat Mahamane Ousmane avant de se pencher sur le programme politique de ce dernier marqué, ont-ils précisé, par plusieurs défis à relever qui se résument à la question sécuritaire, l’éducation, la santé, l’eau, l’élevage et l’agriculture, l’emploi des jeunes, la promotion de la femme pour ne citer que ceux-là.
Il faut noter que la question de la sécurité dans la région de Tillabéri, aujourd’hui, on ne peut plus préoccupante a été largement développée par tous les intervenants qui, au finish, ont invité les militants à sortir massivement le jour du scrutin le 21 février pour exercer leur devoir civique en faveur de leur candidat Mahamane Ousmane. L’ambiance était bon enfant, les différentes troupes culturelles de la place ont par leurs prestations galvanisé les militants de la CAP 20-21 à se mobiliser le 21 février pour ainsi atteindre l’objectif recherché.
Dans son discours pour la circonstance, le candidat Mahamane Ousmane a laissé entendre que le choix de Tillabéri pour lancer la campagne pour la présidentielle 2ème tour est d’abord de remercier les militants pour la marque de confiance dont ils ont fait montre lors des élections précédentes mais également, a ajouté le président de RDR Tchandji, pour faire part tout comme à la population de Diffa, de Tahoua de «notre ferme volonté de juguler l’insécurité et le terrorisme sous toutes ses formes car il y va de l’intérêt de notre nation». A cet effet, le candidat Mahamane Ousmane a demandé aux militants de se mobiliser encore davantage pour créer les conditions de la mise en œuvre du programme qu’il propose au peuple nigérien et qui vise l’avènement d’un Niger de paix, d’unité, de développement partagé et de progrès pour tous.
Ce programme est centré sur 7 grands axes prioritaires a rappelé Mahamane Ousmane. Il s’agit de l’eau, de l’éducation dans tous ses volets depuis le préscolaire, le primaire, le secondaire, le supérieur et l’innovation, la recherche, de l’emploi qui est la question phare, de l’énergie, de l’environnement, de l’équipement et l’équité. Les questions sécuritaires, sanitaires, judiciaires et diplomatiques contenues dans le volet équité de son programme seront les principaux repères dans la mise en œuvre de sa vision pour le Niger. «La présence massive des militants au meeting de lancement de la campagne traduit la ferme volonté des uns et des autres de sauver le Niger», a conclu le candidat Mahamane Ousmane.
Zakari Mamane, ONEP/Tillabéri
09 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Présidentielle annulée au Kenya : une décision qui "honore l'Afrique"
La décision de la Cour suprême du Kenya d'annuler la réélection du président sortant Uhuru Kenyatta "honore l'Afrique", a déclaré lundi le chef de l'Union africaine (UA), le président guinéen Alpha Condé.
"C'est un comportement qui honore l'Afrique et prouve que désormais la démocratie s'installe sur le continent", a indiqué le président Condé dans un communiqué, après l'annulation vendredi du scrutin présidentiel kényan du 8 août. L'UA "apprécie l'esprit de maturité et de responsabilité de tous les acteurs du processus qui ont préféré les voies légales à la violence". "L'Afrique sera ce que nous voudrions qu'elle soit et la preuve est aujourd'hui faite que les Africains peuvent se comprendre pour préserver l'essentiel: la paix et la quiétude des citoyens", a ajouté le chef de l'UA. L'organisation suit "avec un intérêt particulier le déroulement de la situation au Kenya" et "appelle à nouveau le peuple kényan et les acteurs politiques, à la retenue et au sens de la responsabilité dans l'organisation" d'un nouveau scrutin présidentiel dans les deux mois. Saisie par l'opposant Raila Odinga, la Cour suprême a relevé vendredi des "irrégularités" dans la transmission des résultats, et invalidé la victoire du président sortant Uhuru Kenyatta (54,27% des voix), dont l'annonce s'était accompagnée de manifestations et d'émeutes violemment réprimées par la police, faisant au moins 21 morts.
(Belga)
04 septembre 2017
Source : http://www.rtl.be/info/monde/
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Présidentielle au Niger : l'opposition redynamisée par l'alliance derrière Ousmane ?
L'ancien président nigérien et actuel opposant Mahamane Ousmane, lors d'une manifestation à Niamey contre le pouvoir en place, le 15 juin 2014. AFP PHOTO / BOUREIMA HAMA
Dernière journée de campagne ce vendredi 25 décembre pour les 30 candidats en lice au Niger pour la présidentielle et les législatives de dimanche. En début de semaine, Hama Amadou, qui a vu sa candidature invalidée par la Cour constitutionnelle, a appelé ses militants à voter pour l’ancien président Mahamane Ousmane, candidat du RDR Tchandji. Tous deux sont attendus ce vendredi à Maradi, après plusieurs étapes en région. À quelques jours du vote, les partisans de Mahamane Ousmane affichent leur optimisme.
Avec notre envoyée spéciale à Niamey, Magali Lagrange
Les militants du RDR Tchandji ne cachent pas leur satisfaction. La consigne de vote donnée par Hama Amadou aux sympathisants du Moden Fa Lumana n’est pas une surprise, expliquent-ils, mais elle leur donne plus de force, selon ce jeune homme, surnommé l’Étudiant :
« Vraiment, on est très content. On connaît la puissance du Moden Fa Lumana ici au Niger. Tous ceux qui le soutiennent seront au deuxième tour. Le "un coup KO", c'est nous qui allons le faire. »
► À lire aussi : Élections au Niger: à quatre jours du scrutin, la course à la mobilisation des électeurs
Reste à savoir si les sympathisants du Moden Fa Lumana respecteront la consigne de vote et choisiront bien le candidat Mahamane Ousmane. Cette militante du parti, elle, en est convaincue :
« Tout ce qu'il nous a dit de faire, nous le ferons. On est prêt à voter dimanche. Je serai la première à entrer dans l'urne. Je suis prête. »
Ce rapprochement entre les deux hommes inquiète-t-il, dans les rangs des autres partis ? Les militants du MNSD de Seini Oumarou affichent leur sérénité, et se concentrent sur leur propre fin de campagne, selon ce militant qui a été candidat aux élections locales :
« Vous savez, l'alliance entre Hama Amadou et Mahamane Ousmane est tout à fait logique (...). En ce qui nous concerne au MNSD, nous avons notre alliance. Nous sommes sereins, il n'y a pas de problème par rapport à ça. »
Même sérénité affichée par les sympathisants du PNDS, le parti au pouvoir. Avec ou sans rapprochement, ils continuent à parier sur une victoire de leur candidat, Mohamed Bazoum, successeur désigné du président sortant Mahamadou Issoufou.
26 décembre 2020
Source : https://www.rfi.fr/fr/
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Présidentielle au Niger : la candidature du principal opposant, Hama Amadou, rejetée
La candidature du principal opposant, Hama Amadou, à l’élection présidentielle du 27 décembre au Niger a été rejetée, a annoncé, vendredi 13 novembre, la Cour constitutionnelle, qui a en revanche validé celle du candidat du parti au pouvoir, Mohamed Bazoum. La cour a déclaré M. Amadou « inéligible », sans donner de raison, lors d’une audience au siège de l’institution à Niamey.
Arrivé deuxième de la présidentielle de 2016 derrière le président Mahamadou Issoufou, Hama Amadou, 70 ans, avait été condamné en 2017 à un an de prison dans une affaire de trafic de bébé, qu’il a toujours qualifié de politique, et pour laquelle il a bénéficié en mars d’une grâce présidentielle alors qu’il purgeait une peine de douze mois de prison. Lors de la présidentielle de 2011, M. Amadou était arrivé troisième et avait appelé à voter pour M. Issoufou, qui avait alors été élu pour son premier mandat.
La Cour constitutionnelle a aussi invalidé une dizaine d’autres candidats pour le scrutin du 27 décembre (couplé aux législatives), auquel le président Issoufou ne se représente pas, conformément à la Constitution nigérienne qui n’autorise que deux mandats. La Cour a, en revanche, validé trente candidatures à la présidentielle, dont, sans surprise, celle de l’ancien ministre de l’intérieur, Mohamed Bazoum, candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir).
Un nouveau code électoral contesté
Parmi les candidats en lice, on compte également le général Salou Djibo, ex-chef de la junte militaire au pouvoir de février 2010 à avril 2011, investi par le parti Paix, justice, progrès (PJP). Deux autres poids lourds, Seïni Oumarou, le dirigeant du Mouvement national pour la société de développement (MNSD, 3e en 2016) et Mahamane Ousmane, président de 1993 à 1996 (4e en 2016), sont aussi dans la course, ainsi que l’ex-chef de la diplomatie, Ibrahim Yacouba (5e en 2016).
Depuis 2017, l’opposition refuse de siéger à la Commission électorale et conteste le nouveau code électoral élaboré sur une base « non consensuelle, sans sa participation », qui a été adopté en juin 2019 par le Parlement. Un « dialogue » annoncé il y a un an par le pouvoir et l’opposition en vue « d’apaiser » le climat politique tendu, n’a toujours pas commencé, à un mois et demi du scrutin présidentiel.
Le Monde avec AFP
14 novembre 2020
Source : https://www.lemonde.fr/
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Présidentielle au Niger : paroles de candidats (RFI)
Les Nigériens sont appelés aux urnes le 27 décembre prochain pour les élections présidentielles et législatives. Trente candidats sont en lice pour succéder à l'actuel chef de l'État. Mahamadou Issoufou passera la main après avoir effectué deux mandats.
■ Mahamane Ousmane, candidat du RDR-Tchanji
Ancien président, Mahamane Ousmane est arrivé quatrième à la présidentielle de 2016 avec 6% des voix. Il portera cette fois les couleurs du Renouveau démocratique et républicain (RDR-Tchanji) formation de l’opposition.
Mahamane Ousmane
Interviewé par Christophe Boisbouvier
■ Omar Hamidou Tchiana, candidat d’Amen-Amin
L’ancien ministre des Mines préside le parti Alliance des mouvements pour l'émergence du Niger, Amen-Amin. Son credo : la lutte contre la corruption.
Omar Hamidou Tchiana
Interviewé par Christophe Boisbouvier
■ Ibrahim Yacouba, candidat du MPN-Kiishin Kassa
Le candidat du MPN (Mouvement patriotique du Niger), Kiishin Kassa, avait terminé à la cinquième place, avec 4,34 % des suffrages, il y a cinq ans, avant de soutenir au second tour Mahamadou Issoufou, qui en avait fait son chef de la diplomatie jusqu'à leur rupture en 2018. Son parti a rejoint la coalition d'opposition Cap 20-21 qui entend faire tomber Mohamed Bazoum, le dauphin désigné du président sortant.
Ibrahim Yacouba
Interviewé par François Mazet
■ Albadé Abouba, candidat du MPR-Jamhuriya
L’ancien ministre de l’Agriculture, Albadé Abouba, représente le Mouvement patriotique pour la République de la majorité au pouvoir.
Albadé Abouba
Interviewé par Magali Lagrange
■ Seini Oumarou, candidat du MNSD
Le candidat du Mouvement national pour la société de développement a occupé la fonction de haut-représentant du président de la République pendant le second mandat de Mahamadou Issoufou. Aujourd'hui, il brigue le fauteuil présidentiel pour la troisième fois, après sa participation en 2011 et en 2016.
Seini Oumarou
Interviewé par François Mazet
■ Oumarou Malam Alma, candidat du RPP-Farilla
Ancien cadre du MNSD, ministre sous Mamadou Tandja et Mahamadou Issoufou, il se lance pour la première fois sous les couleurs d'un nouveau parti, le Rassemblement pour la Paix et le Progrès.
Oumarou Malam Alma
Interviewé par François Mazet
■ Mohamed Bazoum, candidat du PNDS
Ancien ministre de l’Intérieur et des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum est le dauphin de l’actuel chef de l’État pour les couleurs du parti au pouvoir, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme.
Mohamed Bazoum
Interviewé par Magali Lagrange
■ Amadou Boubacar Cissé
Ancien ministre d’État du Plan et de l’Aménagement du territoire national, Amadou Boubacar Cissé est le candidat de l’Union pour la Démocratie et la République (Udr Tabbat).
Amadou Boubacar Cissé (Udr Tabbat)
■ Salou Djibo
Ancien président de la transition nigérienne (2010-2011), il est investi par le parti Paix, justice, progrès.
Salou Djibo
Interviewé par Christophe Boisbouvier
21 décembre 2020
Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique
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Présidentielle au Niger : vers une transition démocratique historique
Le Niger, dont l'histoire politique a été marquée par de nombreux coups d'État, devrait réaliser sa première transition démocratique, au terme de l'élection présidentielle de dimanche.
Après deux mandats, le président du Niger Mahamadou Issoufou s'apprête à quitter le pouvoir au terme de l'élection présidentielle de dimanche 27 décembre. Un évenement historique pour ce pays sahélien parmi les plus pauvres du monde, à l'histoire marquée par de nombreux coups d'État, qui n'a jamais vu deux présidents élus se succéder depuis l'indépendance en 1960.
"Passer le pouvoir en 2021 à un successeur démocratiquement élu (...) sera ma plus belle réalisation, ce sera une première dans l'histoire de notre pays", a souligné le président dont le retrait a été unanimement salué sur la scène internationale, alors que de nombreux chefs d'État africains s'accrochent au pouvoir.
L'activiste Moussa Tchangari est toutefois sceptique. "Le retrait de Mahamadou Issoufou est simplement le respect de la norme, il y a d'autres normes à respecter pour être démocratique : les libertés et les droits ne sont pas respectés. Nous, activistes, nous avons fait des séjours en prison et les manifestations sont souvent interdites. Le Niger est une 'démocrature'".
Deux attaques meurtrières, une à l'Ouest (7 soldats tués le 21 décembre) où sévit régulièrement l'État islamique au Grand Sahara (EIGS) et une à l'Est revendiquée par Boko Haram (34 morts le 12 décembre) se sont produites à l'approche du scrutin, rappelant l'importance de la question sécuritaire.
Trente candidats se disputeront les suffrages des quelque 7,4 millions d'électeurs, sur environ 23 millions d'habitants.
L'ancien ministre de l'Intérieur donné gagnant
Le grand favori est Mohamed Bazoum, ancien ministre de l'Intérieur et des Affaires étrangères, considéré comme le bras droit du président Issoufou et comme plus puissant que le Premier ministre.
Il vise une victoire dès le premier tour, ce qui n'est jamais arrivé dans l'histoire du pays. Même le président Issoufou ou le très populaire Mamadou Tandja, décédé récemment, avaient dû attendre le second tour pour l'emporter lors de leurs réélections triomphales.
"Après nous, c'est nous", dit l'un des slogans de campagne de Mohamed Bazoum. Fort de l'écrasante victoire de son parti aux élections locales du 13 décembre, cet homme de 60 ans, qui bénéficie de la machine électorale de son parti et de l'État, se place "dans les traces d'Issoufou" et a promis de mettre l'accent sur l'éducation, notamment pour les jeunes filles, ainsi que sur la sécurité.
"On est dans une drôle de campagne", souligne un connaisseur de la politique nigérienne. "On a l'impression que seul Mohamed Bazoum fait campagne". Le candidat se targue même de s'être rendu dans 240 des 266 communes du pays.
Cette source souligne l'absence de renouvellement de la classe politique, avec en lice pas moins de deux ex-présidents, deux anciens chefs de l'État et sept anciens ministres, pour une moyenne d'âge de plus de 60 ans dans un pays où la population est très jeune.
Une partie de l'opposition a choisi d'attaquer Mohamed Bazoum sur son appartenance à la minorité arabe, bien qu'il soit incontestablement né au Niger. "Les contestations sont sérieuses", affirme l'un de ses concurrents, l'ancien président Salou Djibo, soulignant que la justice a été saisie.
"Dernier à l'Indice de développement humain"
Pour Moussa Tchangari, il est "malheureux que le débat porte là-dessus et pas sur le bilan de 10 ans au pouvoir de Mahamadou Issoufou". "Nous sommes dans un pays à la dérive, ça ne va pas au niveau sécuritaire, des libertés, du développement social, du système de santé, de l'éducation, de la corruption", affirme-t-il.
"Il y a 20 ans, le Niger était dernier à l'Indice de développement humain de l'ONU, et il l'est toujours aujourd'hui", rappelle l'ancien Premier ministre Abouba Albadé, que certains voient comme l'adversaire principal de Mohamed Bazoum, en l'absence de l'opposant le plus connu, Hama Amadou. La candidature de ce dernier a été écartée par la Cour constitutionnelle en raison de sa condamnation en 2017 dans une affaire de trafic de bébés, qu'il qualifie de jugement politique.
Ex-ministre de Mahamadou Issoufou, Ibrahim Yacouba, un des outsiders, est passé dans l'opposition, critiquant "la gabegie, la corruption et l'injustice. Nous sommes durs avec ce régime parce qu'il est dur avec les Nigériens, il est intraitable sur les préoccupations sociales et sur la démocratie".
Avec AFP
26 décembre 2020
Source : https://www.france24.com/
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Présidentielle nigérienne 2020 : Le message du candidat Salou Djibo (vidéo)
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Présidentielle second tour : Ousmane était face aux populations de Tillabéry
L’arène de lutte traditionnelle de Tillabéry a servi de cadre, ce dimanche 07 février 2021, au meeting de lancement de campagne pour le second tour de la présidentielle du président du RDR Tchandji, et candidat de la coalition CAP 20- 21 et de l’Alliance des Candidats pour le Changement, M. Mahamane Ousmane. Ils étaient nombreux les militantes, militants et sympathisants des partis politiques de la CAP 20- 21 et Alliés à prendre d’assaut l’arène de lutte traditionnelle de Tillabéry en cet après-midi.
A l’entrée des leaders du CAP 20-21 dans l’arène, des milliers et milliers scandaient ‘’Tchandji Dolé’’ pour dire qu’ils sont prêt pour voter massivement Mahamane Ousmane au second tout de l’élection présidentielle du 21 février 2021 en vue d’une alternance démocratique, gage d’un changement pour leur mobilisation. Elh Seydou Tahirou Mayaki, de rassurer les leaders des partis politiques, que les populations de Tillabéry voteront massivement le candidat de l’alternance Mahamane Ousmane, parce que selon lui, « notre région a été la première victime des deux mandats chaotiques et dramatiques du PNDS Tarayya ».
véritable dans la gestion politique et administrative du pays. La mobilisation des militants et militantes du RDR Tchandji et ses Alliés se passe de tout commentaire. Les hommes et femmes, jeunes et vieux qui aspirent à un changement au lendemain du 21 février 2021, ont fait massivement le déplacement de l’arène de lutte traditionnelle de Tillabéry pour accueillir les leaders du CAP 20-21, à leur tète, le candidat Mahamane Ousmane.
C’est le Coordonnateur régional de campagne de la coalition CAP 20-21 et Alliés de la région de Tillabéry, qui a pris la parole en premier pour tout d’abord souhaiter la chaleureuse bienvenue aux leaders des partis politiques de la Coalition et Alliés avant de remercier les militants et militantes pour leur mobilisation. Elh Seydou Tahirou Mayaki, de rassurer les leaders des partis politiques, que les populations de Tillabéry voteront massivement le candidat de l’alternance Mahamane Ousmane, parce que selon lui, « notre région a été la première victime des deux mandats chaotiques et dramatiques du PNDS Tarayya ».
« Pendant ces dix dernières années, la région de Tillabéry n’a cessé de compter ses morts civils et militaires, ses veuves et ses orphelins, ses déplacés externes et internes, du fait de la mauvaise gestion des questions sécuritaires et la corruption ayant gangrené tout le processus d’acquisition de matériels du secteur de la défense au Niger. Le second tour de l’élection présidentielle ne sera pas tropicalisé dans la région du fleuve », a ajouté Elh Tahirou Mayaki.
Ensuite c’était au tour des leaders des partis politiques de la coalition CAP 20-21 et Alliés de l’Alliance pour un changement de prendre la parole. Hama Amadou, Autorité morale du MODEN FA Lumana Africa, Salou Djibo de PJP Génération Doubara, Amadou Boubacar Cissé de l’UDR Tabbât, Omar Hamidou dit Ladan Tchana de Amin-Amen, Ibrahim Yacoubou de Kishin Kassa, Madame Bayard Gamatié Hadin Kay, Dr Hamidou Hamadou Abdou de RANNA, pour ne citer que ceux-là, ont tour à tour pris la parole pour livrer des messages en vue d’une victoire de leur candidat le 21 février prochain.
Les leaders ont aussi salué et félicité leurs militantes, militants et sympathisants pour la forte mobilisation, preuve, selon eux, de ‘’l’attachement de ces derniers aux idéaux de leurs partis, mais aussi de leur engagement à accompagner la coalition CAP 20-21 et Alliés jusqu’à la victoire finale’’.
Après avoir rappelé certaines qualités de leur candidat, M. Mahamane Ousmane, ils ont mis l’accent sur le programme politique intitulé les 7E qui est articulé autour de ‘’plusieurs défis à relever qui se résument notamment l’équité qui regroupe les questions sécuritaires et de la justice, l’éducation dans tous ses volets depuis le préscolaire, le primaire, le secondaire, le supérieur et l’innovation, la recherche,, la santé, l’eau, l’énergie, l’environnement, l’équipement, l’élevage et l’agriculture, l’emploi des jeunes ou encore la promotion de la femme’’.
Prenant la parole en dernier, le candidat Mahamane Ousmane a loué la mobilisation des militantes et militants de la région du fleuve épousant les idéaux du changement tout en leur promettant des lendemains meilleurs à travers son programme politique, essentiellement basé sur les secteurs sociaux de base mais aussi et surtout sur l’épineuse question sécuritaire dans la région.
‘’Si j’ai choisi la région de Tillabéry pour lancer ma campagne pour la présidentielle, 2ème tour, c’est tout d’abord, pour vous remercier très chaleureusement militantes et militants pour la marque de confiance que vous nous avez témoigné avec brio lors du premier tour de l’élection présidentielle mais également et surtout pour vous faire part, tout comme à la population de Diffa, de Tahoua entres autres, de notre ferme volonté de juguler l’insécurité et le terrorisme, sous toutes ses formes, car il y va de l’intérêt de notre nation’’, a indiqué le candidat Mahamane Ousmane.
Mahamane Ousmane d’ajouter qu’il mesure à sa juste dimension, le martyrs que ces populations vivent depuis plusieurs années : « votre situation actuelle est insupportable et inacceptable tout simplement ».
Le candidat du RDR Tchandji et ses alliés CAP 20-21 et ACC, a demandé aux militantes et militants de ‘’se mobiliser encore davantage pour les conditions de la mise en oeuvre du programme qu’il propose au peuple nigérien et qui vise l’avènement d’un Niger de paix, d’unité, de développement partagé et de progrès pour tous’’.
M.D
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Présidentielles au Niger : Amadou Boubacar Cissé de l’UDR-Tabbat désiste en faveur de Mahamane Ousmane du RDR Tchangi
Le Candidat aux élections présidentielles du Niger du parti UDR-Tabbat, Monsieur Amadou Boubacar Cissé a, dans un communiqué publié ce vendredi 25 décembre2020 et dont l’ANP a reçu copie, décidé de retirer sa candidature au profit de celle de l’ancien Président de la République Mahamane Ousmane du RDR Tchangi.
Dans ce communiqué, Monsieur Amadou Boubacar Cissé voulait ‘’à travers cet acte murement réfléchi, renforcer la force électorale du candidat Mahamane Ousmane, le candidat de la coalition CAP-20-21 le mieux placé, en vue de la concrétisation, dès le premier tour, de l’alternance politique au Niger’’.
Il a, à cette occasion, invité ‘’toutes les militantes, tous les militants et sympathisants de l’UDR-TABBAT, à apporter massivement leurs voix à Mahamane Ousmane pour l’élection présidentielle du 27 décembre 2020’’.
Il a, par ailleurs, demandé à ses partisans d’accorder leurs suffrages, dans le cadre des législatives, aux candidats de son parti.
Après le désistement d’Idrissa Issoufou du MCD Jarumin Talakawa en faveur de Bazoum Mohamed du PNDS la semaine passée, ce désistement d’Amadou Boubacar Cissé vient ramener le nombre des candidatures aux élections présidentielles à 28 prétendants au fauteuil présidentiel du Niger, rappelle-t-on.
AS/ANP 0154 décembre 2020
26 décembre 2020
Source : http://www.anp.ne
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Présidentielles second tour : Mobilisation populaire gigantesque contre 10 ans de prédation
La campagne électorale, dans le cadre du second tour des présidentielles du 21 février 2021, bat son plein. Les deux camps parcourent le pays de long en large pour rallier le maximum d’électeurs pour remporter les élections. D’un côté Mahamane Ousmane, ancien président de la République, bénéficiant du soutien des partis politiques de la Coalition pour l’alternance politique (CAP 20-21) et Alliés, et de l’autre Mohamed Bazoum, candidat du pouvoir, avec le soutien du MNSD Nassara et du MPR Jamahuriya, en plus d’une Kyrielle de micro partis. Pendant que Mahamane Ousmane se sent sur le terrain comme du poisson dans l’eau, car bénéficiant en plus d’un soutien populaire indéniable, Mohamed Bazoum, dont la candidature a été attaquée devant la Cour constitutionnelle par plusieurs candidats pour non-conformité à l’article 47 de la loi fondamentale, rencontre de plus en plus de difficultés. Apparemment lâché par beaucoup de ses camarades pourtant influents du PNDS Tarayya, il a du mal à assumer le bilan d’une gestion calamiteuse de 10 ans, dont il est une pièce maitresse et qu’il est obligé d’assumer. Et c’est justement à cette gestion catastrophique de la renaissance qu’il ne peut pas renier, sous peine de subir les foudres de celui qui l’a imposé, que les Nigériens veulent définitivement tourner le dos. Pour construire un Niger de paix, uni et prospère avec une justice noble à laquelle tous les citoyens sont également soumis, sans distinction de rang ou de coloration politique. C’est le souhait de la majorité écrasante des Nigériens, raison de leur ras-le-bol et leur mobilisation spectaculaire. Pour qu’enfin les 10 ans de prédations de la renaissance ne soient qu’un lointain souvenir. Pour sûr, la gouvernance de notre pays sous la renaissance est la pire que le Niger ait connue. La marque de cette gouvernance est sans nul doute la prédation, un pillage systématique des deniers publics. Prédation des ressources nationales, prédations des droits et libertés des citoyens, avec les conséquences fâcheuses que nous connaissons : un pays affaibli incapable d’assurer la sécurité des citoyens, une paupérisation constante, et un malaise généralisé.
De la prédation des ressources nationales, les Nigériens ont l’impression que c’est le programme inavoué des dirigeants du PNDS, au-delà des paroles enchanteresses et des promesses mirobolantes de campagne. Ils sont rares ceux qui, occupant une fonction quelconque, ne sont pas empêtrés dans un scandale politico financier de plusieurs milliards. La gangrène les a touchés presque tous dans l’un ou plusieurs de ces scandales. Sans être exhaustifs, ces scandales ont pour nom : prêt Eximbank de Chine, prêt congolais, uraniumgate, mukurigate, les examens et concours frauduleux, l’affaire Africard, le don de riz pakistanais, l’achat de l’avion présidentiel, le scandale du ministère de la défense… Sans oublier les relations condamnables avec les trafiquants de drogues et de tous genres. Les quelques vertueux, comme Katambé, sont traités de menteurs et invités à la boucler, s’ils ne sont tout simplement interdits de promotion. Les intérêts vitaux du pays ont été mis en péril, et le Niger trainé devant les tribunaux internationaux, déshonoré par certains de ses fils, usant de leur position dans les hautes sphères du pouvoir d’Etat pour se sucrer. A ceux-là pourtant une impunité totale est accordée pendant que ceux qui dénoncent et qui se battent pour l’honneur et la dignité du pays sont chaque jour interpellés, et jetés en prison pour avoir exercé leur rôle de veille citoyenne. Pour garantir la tranquillité et la paix aux détourneurs et aux mauvais gestionnaires, une politique de prédation des droits et libertés des citoyens sans précédent plombe l’Etat de droit. La loi sévit quand il s’agit de ceux qualifiés de mal pensants et empêcheurs de tourner en rond, même sur simple dénonciation calomnieuse, alors que ceux qui s’autosaisissent immédiatement, sont aux abonnés absents quand les affaires concernent les thuriféraires du régime ou ses soutiens. Ainsi, des hommes politiques de l’opposition, journalistes, et des acteurs de la société civile ont pour seconde demeure les locaux de la police judiciaire ou la prison. Parce que tout simplement ils rêvent d’un Niger juste, meilleur pour tous ses enfants. C’est à ce régime prédateur des ressources nationales et des libertés publiques et individuelles, que les Nigériens veulent tourner le dos. Définitivement. Mais le combat politique n’est pas gagné, même si le report des voix de certains partis politiques qui soutiennent le candidat du pouvoir est plus que jamais contesté. Il revient à la Coalition CAP 20-21 et ses Alliés, ainsi que tous les Nigériens excédés par Guri, sortent massivement le 21 février 2021 pour voter l’alternance politique, et protègent leurs votes jusqu’à la proclamation des résultats réellement sortis des urnes. Car, comme certains qui ne s’encombrent nullement de scrupules le disent, ce n’es pas les votes qui comptent, mais la manière de compter les votes. Ce qui s’est passé le 27 décembre 2020, et même antérieurement dans ce pays, doit être suffisamment source de leçons.
BISSO
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Prestation de serment à la Cour Constitutionnelle de Niamey : Dix membres de la CENI renvoyés à l’exercice de leurs fonctions
Après leur installation le 05 novembre dernier, les membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), ont prêté serment hier, devant la Cour Constitutionnelle de Niamey. Cette cérémonie présidée par le vice-président de la Cour Constitutionnelle M. Narey Oumarou en présence du ministre d’Etat en charge de l’Intérieur M. Mohamed Bazoum, et de plusieurs témoins, consacre une obligation réglementaire qu’impose la Constitution nigérienne aux membres de la CENI.
La cérémonie de prestation a débuté par la lecture des décrets nominatifs, puis il s’en est suivi l'appel des noms des dix nouveaux membres de la CENI. Après la lecture de la formule consacrée, chacun de ces membres a juré sur le Livre Saint de sa confession. Le vice-président de la Cour Constitutionnelle, M. Narey Oumarou a pris acte de leur serment et les renvoyés à l’exercice de leurs fonctions.
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Prestation de serment à la Cour d’Appel de Niamey : Le nouveau directeur général de l’ARCEP prend fonction
La Cour d’Appel s’est réunie hier 22 novembre 2023, en audience solennelle pour recevoir le serment du nouveau directeur général de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP) récemment nommé en conseil des ministres le 3 novembre 2023 par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat le Général de Brigade Abdourahamane Tiani. Il s’agit du Colonel-major Chaibou Idrissa. La prestation de serment s’est tenue sous la présidence du Vice-Président de ladite Cour, M. Boukary Sally Ibrahim.
La cérémonie a commencé par la lecture du décret de nomination du récipiendaire. Dans un réquisitoire prononcé à cette occasion, le Substitut général près la Cour d’Appel de Niamey, M. Idrissa Soumaye, a rappelé que la loi N° 2018-47 du 12 Juillet 2018 portant création, organisation et fonctionnement de l’autorité de régulation des communications électroniques et de la poste stipule, en son article 40, qu’avant leur entrée en fonction, les membres du CNRCEP, le directeur général ainsi que la catégorie du personnel soumis au serment prêtent serment devant le Président de la Cour d’Appel selon la formule suivante : « je jure d’exercer mes fonctions avec probité, dans le respect des lois et règlements en vigueur. En cas de parjure que je subisse les rigueurs de la loi ».
S’adressant au récipiendaire, le substitut a indiqué qu’il ne va pas trop épiloguer sur lui, car étant déjà un officier de l’armée. Toutefois, il a insisté sur la lourde responsabilité qui lui revient désormais d’exercer avec probité ses fonctions. Pour le substitut général près la Cour d’Appel de Niamey, cette cérémonie est loin d’être une obligation formelle. Car, a-t-il dit, « prêter un serment, c’est prendre un engagement devant Dieu et devant les hommes ». Le substitut a requis d’accepter le serment et de renvoyer le récipiendaire à l’exercice de ses fonctions.
Après la lecture du serment, l’appel nominal et les conseils prodigués par le Vice-Président de la Cour d’Appel, le récipiendaire a juré, la main droite levée, d’exercer ses fonctions avec probité dans le respect des lois et règlements en vigueur. La Cour a pris acte de son serment et l’a renvoyé à l’exercice de ses fonctions.
Qui est le Colonel-Major Chaibou Idrissa ?
Officier des Forces Armées Nigériennes (FAN) du domaine des transmissions, le Colonel-Major Chaibou Idrissa est diplômé de l’Institut des hautes études de la défense de Rome en Italie. Outre ses connaissances en télécommunications, il est également titulaire d’un master 1 en relations internationales stratégico-militaires et d’un Master 2 (admissibilité) en gestion des ressources humaines.
Au cours de sa carrière, il a suivi diverses formations dans plusieurs écoles et centres de formation à travers le monde, notamment en Afrique (Côte d’ivoire, Sénégal, Nigéria, Ghana, Egypte), en Europe (Allemagne, France, Italie) et aux Etats-Unis d’Amérique (Washington DC, Texas et Californie). Le Colonel-Major Chaibou Idrissa a occupé de nombreuses fonctions au sein des forces armées nigériennes et a tenu d’importants postes de responsabilité parmi lesquels, ceux de directeur central des transmissions des FAN, de directeur du Prytanée militaire de Niamey, de directeur des systèmes d’information et de communication au Ministère de la Défense nationale.
Sur le plan international, il a aussi tenu différents postes dans des missions des Nations Unies, dont le plus récent est celui de conseiller militaire principal du Représentant Spécial du secrétaire général des Nations Unies en Afrique de l’Ouest avec résidence à Dakar. Le Colonel-Major Chaibou Idrissa totalise plus de 32 ans de service et il est décoré de la médaille de Grand Officier de l’Ordre National du Niger. En plus des langues nationales le Haoussa et le Djerma, il parle couramment le français, l’anglais et l’italien.
Rahila Tagou (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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Prestation de Serment à la Cour d’Appel de Niamey : Le nouveau Directeur Général de l’ARCEP prend fonction
La Cour d’Appel de Niamey a reçu, le mercredi 22 mars 2023, le serment de M. Maman Salissou, nouveau Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP) récemment nommé par décret du Président de la République pris en Conseil des ministres. La prestation de serment s’est tenue sous la présidence M. Alio Daouda, président de la Cour d’Appel.
La cérémonie a commencé avec la lecture du décret de nomination du récipiendaire. La procureure générale près la Cour d’appel de Niamey a, par la suite, prononcé son réquisitoire avant de demander à la Cour d’accepter le serment de M. Maman Salissou et le renvoyer à l’exercice de ses fonctions.
Après la lecture du serment, l’appel nominal et les conseils prodigués par le président de la Cour d’Appel et de la procureure générale, M. Maman Salissou a juré, la main droite levée, d’exercer ses fonctions avec probité dans le respect des lois et règles en vigueur. La Cour a pris acte de son serment et l’a renvoyé à l’exercice de ses fonctions.
Après la cérémonie de prestation de serment, le nouveau Directeur Général de l’ARCEP a tenu à remercier les plus hautes autorités de la République du Niger pour la confiance placée en sa personne en lui confiant cette haute responsabilité. Il a par ailleurs ajouté être conscient des défis qui l’attendent, car dans ce domaine les attentes sont fortes que ça soit chez les opérateurs, les consommateurs ou du côté des pouvoirs publics. «Il va falloir redoubler d’efforts pour que les principaux acteurs notamment les consommateurs trouvent toujours satisfaction par rapport aux services de communication électronique» a-t-il dit. Le DG de l’ARCEP a par la suite appelé ses collaborateurs à regarder vers les mêmes objectifs pour atteindre un niveau de délivrance de service public assez élevé.
Pour sa part, la présidente du Conseil National de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste Mme Bety Aichatou Habibou Oumani a, au nom de tous les membres du conseil de régulation, souhaité la bienvenue au nouveau Directeur Général, et lui a conseillé de bien respecter les conseils qui lui ont été donnés par la Cour. «L’ARCEP est régie par une loi, donc le respect des lois est important dans la mission qui lui a été assignée. Il n’a pas été choisi par hasard, c’est quelqu’un qui a de l’expérience, qui a un bon comportement et un très bon respect de la hiérarchie», a-t-elle dit assurant que le Conseil de Régulation va l’accompagner dans l’accomplissement de cette mission.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Prestation de serment à la Cour d’Appel de Niamey : Le nouveau Directeur général de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE) prête serment
Le Directeur général de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE), M. Ibrahim Nomao a prêté serment hier matin à la Cour d’Appel de Niamey conformément à l’article 12 de la loi 2015-58 du 2 décembre 2015. C’est le président de la Cour d’Appel de Niamey, M. Gayakoye Sabiou Abdourahamane qui a présidé la cérémonie dans la grande salle d’audience de ladite Cour.
«Je jure d’exercer mes fonctions avec honneur, probité et indépendance, de respecter et faire respecter les lois et règlements. En cas de parjure que je subisse la rigueur de la loi ». Après avoir prononcé cette formule consacrée M. Ibrahim Nomao est renvoyé à l’exercice de ses fonctions par le président de la Cour d’Appel de Niamey.
Dans son réquisitoire, le Procureur général, près la Cour d’Appel de Niamey, M. Offen Harouna a rappelé que l’ARSE, cette structure administrative et indépendante a été instituée par la loi 2015- du 2 décembre 2015 portant création, mission, organisation et fonctionnement d’une Autorité de Régulation, du Secteur de l’Energie (ARSE). Il a noté que cette autorité assure une mission de service public, de régulation des activités exercées dans le sous-secteur de l’électricité et des hydrocarbures, segment aval sur le territoire de la République du Niger.
Plus spécifiquement, l’autorité veille à l’application des textes législatifs et règlementaires régissant les sous-secteurs de l’Electricité et des hydrocarbures segments Aval dans la transparence. Elle est également chargée de promouvoir le développement efficace de ces sous-secteurs, et de protéger les intérêts des utilisateurs et des opérateurs en garantissant une saine et loyale concurrence. Enfin, elle exerce des pouvoirs de contrôle, de sanctions soit d’office, soit à la demande de toute personne ayant un intérêt.
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Prestation de serment à la Cour de Cassation : Six nouveaux membres de la HALCIA prennent fonction
Six nouveaux membres de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) ont prêté serment le 1er avril à la Cour de Cassation. C’était au cours d’une cérémonie organisée à cet effet dirigée par le Procureur général près la Cour de Cassation, M. Ory Hama en présence du premier président de ladite cour, M Abdou Zakari, des membres de cette haute juridiction, ceux de la HALCIA, des récipiendaires et leurs proches.
Cet exercice est une formalité consacrée par la loi qui fait obligation aux membres de la HALCIA de prêter serment à la Cour de Cassation réunie en son audience solennelle. Peu avant la prestation de serment, il a été procédé à la lecture des décrets portant nomination de ces nouveaux membres de la HALCIA. Il s’agit de Mme Rabiou Haoua Hambally, M. Gambo Djibo, M. Ahmed Mohamat, Mme Amadou Hadidjatou, M. Ibrahim Alio Sanda et M. Ali Bawa.
Pour rappel, la HALCIA est une administration d’investigation rattachée à la Présidence de la République et qui dispose des moyens spécifiques pour lutter contre un phénomène dont on estime que les moyens ordinaires ne pourront pas permettre d’y faire face. La loi 2016-44 du 6 décembre 2016 fait obligation aux membres de prêter serment. Les membres sont choisis parmi les gens qui ont fait preuve de rigueur, de droiture, de neutralité et d’impartialité dans leur mission.
Dans ses réquisitions, le Procureur général près la Cour de Cassation a rappelé les qualités des membres choisis avant de les exhorter au respect de leurs engagements. «Nous voyons bien dans l’équipe, certains ont été reconduits certainement pour avoir mené à bien leur premier mandat et la deuxième équipe pour avoir la chance de connaitre certains, nous sommes sûrs avec ce choix, le Président de la République pourra atteindre son objectif», a-t-il assuré. «Nous vous demandons de ne pas décevoir votre serment, car le Président de la République place en vous une certaine confiance», a insisté le Procureur général.
A l’issue de la cérémonie, la Cour a pris acte du serment des récipiendaires et les a renvoyés à l’exercice de leur fonction.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Prestation de serment à la Cour des Comptes : Les présidents de la 1ère et de la 2ème Chambre prennent fonctions
La Cour s’est réunie en audience solennelle, hier matin, conformément aux dispositions de l’article 33-2 de la loi organique régissant la Cour des Comptes pour recevoir le serment de deux magistrats de siège. Il s’agit de M. Oumarou Magagi Tanko, inspecteur principal du trésor et de M. Hamidou Salifou Kané, magistrat de grade exceptionnel, 3ème échelon, nommés respectivement président de la 1ère et de la 2ème chambre de ladite Cour pour une durée de 5 ans renouvelable.
Sous la présidence du premier président de la Cour, Pr Oumarou Narey, le greffier en chef a donné lecture du décret de nomination des deux magistrats, pris lors du Conseil de la Magistrature du 10 octobre 2022 signé par le Président de la République, Chef Suprême de la Magistrature. Dans son réquisitoire, le Procureur général, M. Hodi Hassane a rappelé que l’article 14 alinéa 2 de la loi organique relatif à la Cour des Comptes dispose que, avant de prendre fonction, les présidents des chambres doivent prêter serment en audience publique solennelle. C’est donc pour satisfaire à cette obligation légale que s’est tenue cette cérémonie de prestation de serment qui est l’expression d’une tradition. Il a par ailleurs souligné l’importance des missions et des responsabilités que ces magistrats vont continuer à exercer au sein de la Cour.
Le procureur général a, en outre, expliqué que, de par la formule de serment qui renferme ainsi des exigences relatives aux devoirs de magistrat, M. Oumarou Magagi Tanko et M. Hamidou Salifou Kané auront donc l’obligation de respecter dans l’exercice de leurs fonctions certaines valeurs dont principalement celles tenant à l’impartialité, à la dignité, à la loyauté, aux notions largement explicitées dans le code de déontologie de la Cour. «Au-delà de la lourdeur des obligations et l’éthique exprimées dans le serment, votre engagement vous appelle à davantage de sacrifices dans l’accomplissement des missions d’une particulière importance que vous allez exercer dans vos différentes chambres», a dit M. Hodi Hassane.
La formule consacrée pour le serment a consisté pour les deux magistrats de «jurer devant Dieu et devant les hommes de bien et fidèlement remplir la fonction dont ils sont investis, de l’exercer en toute impartialité dans le respect de la constitution et des lois et règlements en vigueur, de garder le secret des délibérés et des votes auxquels ils sont appelés à participer, de ne prendre aucune position publique ou privée sur les questions relevant de la compétence de la Cour et de se conduire en tout comme de dignes et loyaux magistrats». Après avoir juré, la Cour a pris acte de leur serment et les a, par conséquent, renvoyés à l’exercice de leurs fonctions.
Notons que, relativement aux attributions de ces chambres, l’article 23 de la loi organique qui régit la Cour des Comptes dispose que la 1ère chambre est chargée du contrôle des opérations de l’État. A ce titre, elle s’occupe notamment du jugement des comptes des comptables principaux de l’État ; élabore les rapports sur les projets de loi et règlements et les déclarations générales de conformité y afférentes ; effectue des contrôles thématiques dans divers domaines. La 2ème chambre quant à elle, est chargée du contrôle des opérations des collectivités territoriales. Ce contrôle qui peut être juridictionnel ou de la gestion s’exerce aussi bien sur les communes que les régions à travers tout le territoire national.
Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Prestation de serment au Conseil d’Etat : Les quinze nouveaux membres du CSC renvoyés à l’exercice de leurs fonctions
Le Conseil d’Etat s’est réuni, le vendredi 31 mars 2023, pour recevoir le serment des 15 nouveaux membres du Conseil Supérieur de la Communication. Il s’agit de M. Salifou Labo Bouche, M. Ali Seydou, Elh Souleymane Mahamadou, Mme Hadiza Koubra Illo, M. Ali Oumarou, M. Issoufou Samaila, M. Sani Aboubacar, Mme Mariama Soumana, M. Sahirou Youssouf, M. Adam Amoumoune, M. Idi Hamadou Adamou, Mme Omar Amina Abdou, M. Bello Garba Aboubacar, M. Cheick Amadou Alheri Kotondi, et M. Maman Moussa.
Ces 15 nouveaux membres, après avoir été désignés ou choisis par leurs institutions ou structures d’origine, ont été nommés par le décret 2023-278/ PRN/MC du Président de la République du Niger pour un mandat de 5 ans. La prestation de serment s’est tenue sous la présidence du premier président par intérim du Conseil d’Etat M. Yaou Aboubacar. La cérémonie a débuté par la lecture dudit décret portant nomination des membres du Conseil Supérieur de la Communication. La greffière en Cheffe du Conseil d’Etat Mme Abdou Ramatou a donné lecture de l’article 1 en application des dispositions des articles 4 5 et 6 nouveaux de la loi numéro 2012–34 du 7 juin 2O22 portant composition, attribution, organisation et fonctionnement du CSC et l’article 30 de la loi numéro 2012-34 du 7 juin 2012 portant composition attribution organisation et fonctionnement du CSC modifié et complété par la loi N 2018 -31 du 16 MAI 2018.
Par la suite, ces nouveaux membres ont respectivement juré la main levée de bien et fidèlement remplir leurs fonctions dans une totale impartialité, de garder le secret de délibération et de se conduire en tout comme des dignes et loyaux serviteurs de la nation. Le Conseil d’Etat a pris acte de du serment des quinze (15) nouveaux membres du CSC avant de les renvoyer à l’exercice de leurs fonctions.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Prestation de serment du nouveau DG de la Caisse Nationale de Dépôt et de consignation L’expérience et la compétence au service du Dépôt Nigérien !
M. Idi Ango, DG de la Caisse Nationale de Dépôt du NigerLe jeudi 14 décembre dernier, la salle d’audience de la Cour d’Appel de Niamey a servi de cadre à la prestation de serment du nouveau Directeur Général de la Caisse Nationale de dépôt et de consignation, Monsieur Idi Ango Ousmane. Apres la formulation du serment, le sieur Idi Ango Ousmane a levé la main droite et a juré devant la sagesse de la Cour, qui l’a à son tour renvoyé dans l’exercice de ses nouvelles fonctions, tout en lui souhaitant intégrité et loyauté. C’est ainsi qu’a sa sortie d’audience, le nouveau Directeur général a promis d’accomplir avec intégrité et prohibité, les missions qui sont les siennes, avant de revenir sur les mission de son entité « la Caisse Nationale de dépôt et de consignation, a pour mission essentielle de recevoir des dépôts et conserver des valeurs des organismes, elle reçoit également les consignations administratives et judiciaires et les cautionnements, ainsi elle participe au financement de logements sociaux , à la politique de la ville, au financement des équipements des collectivités territoriales , elle participe aussi à la levée de fonds pour les comptes de l’Etat et bien d’autres missions dans ce sens. » a expliqué Monsieur Idi Ango Ousmane. En effet, c’est dans une grande communion que parents, amis et connaissances se sont mobilisés pour assister à la prestation de l’homme de tous les défis, disons un homme connu d’expérience, qui n’est sans nul doute pas à ses premiers pas dans le monde la gestion des entreprises publiques. L’on se rappel de son passage traces indélébile à la tête de la cimenterie de Malbaza, ou encore son récent passage à la tête de société Nigérienne des hydrocarbures (SONIDEP), où il a consacré la modernisation des services des hydrocarbures au Niger. Autant d’atouts qui militent en faveur du cursus de manager accompli de l’intéressé. Et donc, le choix à la tête de la Caisse Nationale de Dépôt et de Consignation, Monsieur Idi Ango Ousmane, n’est en réalité qu’une façon de rendre à césar ce qui est à césar. A « L’Actualité » nous savons d’Idi Ango Ousmane qu’il est un homme de défi. De même, nous savons qu’il ne décevra pas dans ses nouvelles fonctions incha Allah !
Dan Magouli
28 décembre 2017
Source : L'Actualité
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Prestation de serment du nouvel ambassadeur du Niger au Grand-Duché de Luxembourg Son Altesse Royale le Grand Duc Henri réaffirme l'engagement du Luxembourg à accompagner le Niger dans ses multiples combats pour l'élimination de la pauvreté
L'ambassadeur du Niger accrédité auprès du Grand-Duché de Luxembourg Son Excellence Ousmane Alhassane Abba, a présenté officiellement le jeudi 4 mai 2017, ses lettres de créance à Son Altesse Royale le Grand-duc Henri. Au cours de l'audience de remise des lettres de créance, le nouvel ambassadeur a tenu à transmettre au Grand-Duc, les chaleureuses salutations du Président de la République S.EM. Issoufou Mahamadou.
Au cours de la cérémonie qui s'est déroulée au palais royal, M. Ousmane Abba Alhassane a réitéré la volonté renouvelée du Chef de l'Etat d'œuvrer, sans relâche au renforcement des liens d'amitié et de coopération très excellentes qui existent entre le Luxembourg et le Niger, ce, depuis1995, date de la signature du premier Accord cadre de coopération. Après un bref tour d'horizon sur la coopération bilatérale, principalement axée sur les secteurs prioritaires de l'éducation, de la formation professionnelle et du développement rural, l'ambassadeur Ousmane Abba Alhassane a tenu à exprimer les remerciements du gouvernement de la République du Niger, pour le soutien et l'aide apportés à notre pays lors de la crise humanitaire ayant affecté durablement la région de Diffa et aussi pour l'appui logistique considérable qu'a accordé le Luxembourg au Niger dans sa lutte contre l'insécurité et la migration illégale, à travers notamment la mission EUCAP Sahel Niger.
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Prestige Communication décerne des trophées au DG de l’IPSP et au Président de la délégation spéciale de Niamey : Un geste qui vient à point nommé pour qui connait les deux hommes
Le Président de la délégation spéciale de Niamey M. Moctar Mamoudou a réussi là où beaucoup de nos élus locaux ont échoué.
La ville de Niamey constitue donc une localité où résident tous les défis.
Lesquels défis, il faut le rappeler, ont rendu la tâche très difficile aux Maires peut être dévoués pour leur mission régalienne de permettre la vue d’une ville coquette ou Niamey NYALA tel voulu par les plus hautes autorités du Niger au premier rang desquelles son excellence Elhaj Issoufou Mahamadou, le président de la république, chef de l’Etat.
Cependant, cette ville, qui doit être une capitale moderne aux mêmes normes de celles de la sous-région, n’a réussi prendre la forme souhaitée que lorsque le président de la délégation spéciale en a pris « la télécommande ».
Il faut citer les places publiques devenues des véritables lieux de rencontre et de loisir pour la jeunesse, la salubrité urbaine qui se fait avec les moyens de bord et la mise en fonction de l’appareil de l’Etat dans tous les cinq arrondissements communaux de la ville, l’on se demande l’énergie avec laquelle un seul Monsieur arrive à accomplir une telle tâche.
Mais, ce qu’il ne faut pas ignorer est si un citoyen digne de ce nom s’arme d’un patriotisme avéré il ne pourra que mener à bien sa mission.
Concernant, Abdoulaye Sanda Maiga, le DG de l’IPSP, qui croit à l’émergence socio-économique du Niger, investir dans la promotion d’une éducation de qualité ne doit pas constituer un risque.
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- Catégorie : Société
Prêt Ex-Im Bank de Chine : Où est passé le second milliard ?
Dans une dépêche de Xinhua, la toute officielle Agence de presse chinoise, en date du jeudi 9 janvier 2014, après avoir relevé la forte croissance de l’économie du Niger en 2013 grâce aux recettes pétrolières, il est souligné que « le Niger et la Chine ont conclu des discussions engagées depuis longtemps entre le ministère nigérien du Plan avec Ex-Im Bank de Chine. C’est notamment un accord de prêt de l’ordre de deux milliards de dollars-environ 1 000 milliards de FCFA, ‘pour servir à des investissements d’infrastructures de nature à accélérer le développement de notre pays’, selon le ministre d’Etat nigérien en charge de la Coopération, M. Bazoum Mohamed. ». C’est on ne peut plus limpide. Le débat sur le montant réel de ce prêt est définitivement clos, en principe. Reste tout simplement à tirer les conséquences et interpeller les cachotiers. Car, quand un gouvernement cache un milliard de dollars (environ cinq cent milliards de FCFA) au peuple, ce n’est pas pour rien. Bien au contraire.
Cette révélation de Xinhua confirme les propos de Hama Amadou qui, au cours de la séance plénière de l’Assemblée nationale consacrée à l’interpellation du ministre de l’intérieur Hassoumi Massoudou suite à la destitution de Oumarou Moumouni Dogari de la présidence du Conseil de ville de Niamey par arrêté, a parlé d’un prêt de 2 milliards de dollars. L’on se rappelle comment, à l’époque, le débat fut pollué, du sommet de l’Etat, y compris le Premier ministre Bridji Rafini, sur cet accord de prêt et les conditions insup- portables pour le Niger, en particulier l’hypothèque du pétrole nigérien sur des décennies, en plus du montant. Pourquoi le Gouvernement nigérien a caché le montant de ce prêt au peuple nigérien ? Qu’a-t-il fait du second milliard de dollars caché pendant longtemps aux citoyens nigériens ? Telles sont les questions que les nigériens se posent. Et légitimement. Car avant tout, c’est en leur nom que l’accord a été contracté, et que ce sont eux qui vont le rembourser au prix le plus fort. A l’époque, Hama Amadou a été traité de tous les noms. Finalement, ce serait sous la contrainte que le gouvernement est sorti pour reconnaitre du bout des lèvres le montant de 2 milliards et bien d’autres prêts auprès de la même banque. Les menteurs sont connus. Les nigériens aimeraient bien savoir où est passé le second milliard caché aux nigériens avec une intention criminelle avérée. Sinon, pourquoi le cacher ? Est-ce que c’est cet argent qui aurait servi à débaucher bien de députés et d’hommes politiques pour leur allégeance au pouvoir de Mahamadou Issoufou ?
Bazoum Mohamed, ministre de la Coopération à l’époque, cité par Xinhua, disait que ce prêt était destiné « à des investissements d’infrastructures de nature à accélérer le développement de notre pays ». Aujourd’hui, Bazoum est président de la République. Les nigériens attendent de lui une clarification, c’est leur droit le plus absolu. Tout comme le sort réservé aux ressources tirées du pétrole. Les deux questions semblent manifestement liées si l’hypothèque du pétrole nigérien sur des décennies est avérée. Cette affaire fait grincer des dents au sein du PNDS Tarayya. C’est l’affaire d’un appui financier d’une importante somme. Au PNDS, on parle d’une dizaine de milliards de FCFA qu’un pays ami du Niger aurait apporté comme appui financier à la campagne de Bazoum Mohamed pendant l’élection présidentielle. L’information fait, aujourd’hui, le tour des salons feutrés de la capitale.
Selon des sources proches d’une chancellerie étrangère à Niamey, cette manne financière n’aurait pas été, intégralement, versée dans les caisses du parti. Vérifiée auprès d’une source interne au PNDS, le ‘’percepteur’’ de la manne n’aurait versé que quelques deux (2) milliards dans la campagne. L’essentiel de l’appui financier aurait pris une autre destination. La direction de campagne de Bazoum Mohamed avait-elle connaissance de l’appui financier ?
Non, rétorque notre source. Car, c’était une véritable omerta qui couvrait l’affaire. Pour elle (la source), même le candidat ignorait le montant exact de l’appui. Qui est ce glouton qui aurait empoché cet important appui financier ?
Les supputations vont bon train dans certains salons feutrés de Niamey. Ce qui est certain, c’est une affaire qui est en train de couver au sein du PNDS. Il semble, d’ailleurs, que lorsque le Président Bazoum Mohamed aurait appris le montant dégagé par le pays ami, il aurait été désagréablement surpris. Surtout que, certains prestataires de sa campagne n’auraient toujours pas été payés.
En tout état de cause, les jours à venir nous édifieront davantage !
Bisso
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Prévision climatique saisonnière pour la saison 2022 sur le Niger : Une alerte favorable pour la population notamment, les agriculteurs, les autorités et les ONG…
Relativement à la saison pluvieuse qui s’annonce au Niger, il est remarqué selon la population une mauvaise répartition des pluies sur l’ensemble du territoire et particulièrement à Niamey. Face à ce constat, une partie de la population s’inquiète. Ainsi dans le souci d’avoir plus d’explications sur cette saison pluvieuse qui vient de débuter, nous nous sommes rendus au niveau de la direction météorologique pour recueillir quelques informations. A l’issu d’un entretien avec le directeur général de ladite institution, M. Katialla LAWAN GAPTIA, il ressort que cette répartition inégale des pluies qui est constaté sur l’ensemble du territoire est dû au fait que nous sommes au début de la saison.
Ainsi, selon le service météorologique les résultats des prévisions climatiques saisonnières des pluies de cette année, font l’objet d’un consensus autour des produits des modèles de prévision, des observations sur l’état des océans et des connaissances actuelles du climat de la sous-région. En effet, cette prévision est une appréciation qualitative des quantités de pluies cumulées attendues au cours des mois de Juillet, Août et Septembre (JAS) 2022. Elle ne rend pas compte de la répartition temporelle des précipitations. De façon spécifique, sur la période Juillet-Août-Septembre 2022, il est prévu une saison de pluie humide ou excédentaire à tendance normale sur la bande agropastorale du pays ( couleur verte) avec des quantités de pluies globalement supérieures aux cumuls moyens de la période 1991-2020.
Prévision des paramètres agro-climatiques de la saison d’hivernage 2022
Selon les données du service météorologique, même si des répartitions des pluies à l’intérieur de la saison ne sont pas prévues, des paramètres agro climatiques clés tels que les dates de début de la saison, les dates de la fin de la saison, les séquences sèches ( pauses pluviométriques) attendues au début de la saison, les séquences sèches vers la fin de la saison, sont prévues et permettent d’apprécier suffisamment le profil attendu de la saison à venir pour une meilleure planification de la campagne agropastorale.
Dates de début et de fin de la saison des pluies 2022
Le service météorologique prévoit des dates de début de saison normales à précoces sur la bande agricole du pays. Quant aux dates de fin de saison des pluies, le service prévoit des dates de fin de saison tardives à normale sur la majeure partie de la zone agricole du Niger.
Les séquences sèches en début et fin de saison
Des durées de séquences sèches courtes à normales seront observées en début de saison sur les régions Maradi, Zinder et Diffa. Par contre, des séquences normales à longues sont attendues sur l’Ouest du pays. Aussi, vers la fin de la saison, les séquences sèches courtes à normales seront observées sur les régions du fleuve. Ailleurs ce sont des séquences sèches normales à longues qui seront attendues.
Avis et conseils aux populations et aux producteurs Nigériens
Le caractère excédentaire en terme de cumuls pluviométriques, attendu pour la saison des pluies 2022 au Niger se reparti comme suit : des séquences sèches globalement normales, un début de saison normal à tendance précoce, une fin tardive à normale globalement, laisse présager à priori une bonne saison de pluies au Niger. Mais, selon les prévisions, il est à noter que divers risques relatifs aux inondations, aux ennemies, des cultures, aux maladies hydriques sont malheureusement liés aux conditions humides prévues de la saison. C’est pourquoi nous formulons ici les avis et conseils pour une meilleure gestion de le la saison de pluie 2022 pour en tirer meilleur profit et réduire autant que faire se peut, que les risques se transforment en catastrophes.
Campagne agropastorale 2022
Au regard du caractère globalement humide attendu pour la saison des pluies 2022, il est recommandé aux producteurs agropastoraux, aux autorités et ONG de :
- Soutenir le déploiement de techniques climato-intelligentes d’augmentation des rendements des cultures et des fourrages, face aux risques climatiques, notamment ceux liés aux excès d’eau de pluies ;
- Investir davantage dans les cultures à haut rendements tolérantes aux conditions humides ( riz, canne à sucre, tubercules entre autres.);
- Renforcer les dispositifs d'information, d'encouragement et d'assistance agro-hydrométeoroligiques des producteurs;
- Mettre en place des dispositifs de collecte et de conservation des eaux de ruissellement pour des usages agricoles et domestiques en saison sèche;
- Faciliter aux producteurs l'accès à ses semences améliorées et des intrants agricoles adaptés à leurs besoins ;
- Consulter régulièrement les services de l'agriculture et de l'élevage locaux et ceux de la météorologiques pour des conseils et des mises à jour.
Risque d'inondation
Pour atténuer les risques sur les personnes, les animaux, les cultures et les biens matériels, il est recommandé de :
- Suivre de près les seuils d'alerte dans les différents sites à haut risque d'inondation ;
- Renforcer la communication des prévisions saisonnières et la sensibilisation des communautés vulnérables, en impliquant les acteurs étatiques et les différentes plateformes de réduction des risques de catastrophe dans la chaîne de communication et de gestion des crises;
- Prévenir l'occupation anarchique des zones inondables, en particulier dans les zones urbaines ;
- Assurer le curage régulier des caniveaux d'assainissement ;
- Entretenir et Rehausser les digues ;
- Entretenir les habitations pour les rendre moins vulnérables aux fortes pluies afin d'éviter les écroulements pouvant entraîner les pertes en vie humaines en sachant que la Direction Générale de Protection Civile a déclaré que ces dernières années, les pertes en vies humaines enregistrées notamment, 88 en 2020 et 77 en 2021, sont dues à plus de deux tiers à l'effondrement des maisons;
- Éviter dormir dans des habitations dégradées ou vulnérables notamment en banco pour éviter les effondrement sur les personnes. Des cases en paillotes pourraient être temporairement des alternatives en cas de fortes pluies.
Poches de sécheresse éventuelle
En dépit du caractère globalement humide attendu pour la saison des pluies 2022, il est probable d'observer par endroits ( de manière localisée) des déficits hydriques mais aussi des retards dans la mise en place de la biomasse fourragère et des échecs de semis qui pourraient affecter la croissance des plantes et favoriser le développement d'insectes ravageurs des cultures. Pour prévenir les risques, il est recommandé aux acteurs locaux de l'agriculture, de l'élevage et ceux de protection des végétaux d'y aller pour faire face à toute éventualité.
Risque des maladies liées à l'eau
Pour réduire le risque de maladies liées à l'eau (choléra, malaria, dengue, bilharziose, diarrhée, etc.) dans les zones humides ou inondées, il est fortement recommandé de:
- Sensibiliser sur les maladies climato-sensibles, en collaboration avec les services de météorologie, d'hydrologie et de santé;
- Vacciner les populations et les animaux, encourager l'utilisation de moustiquaire, mettre en place des stocks d'antipaludéens ;
- Prévenir des stocks des médicaments dans les zones difficiles d'accès, suite aux inondations.
Zacari
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Prévisions climatiques saisonnières 2022 : La Direction de la Météorologie Nationale du Niger lance l’alerte
La Direction de la Météorologie du Niger a animé un point de presse, mardi 17 mai 2022, à son siège situé au quartier Terminus de Niamey. Il s’est agi de donner aux hommes des médias des informations sur les prévisions climatiques saisonnières des pluies pour la période allant de juillet à septembre 2022. Dans son mot introductif prononcé à cette occasion, le Secrétaire Général du Ministère des Transports représentant son ministre a indiqué qu’il est de tradition pour la Direction Nationale de la Météorologie Nationale du Niger de donner des indications aux décideurs et partenaires techniques, des avis et conseils pour une meilleure prise en charge des conséquences qui en découleront.
S’en est suivi le point de presse animé par le Directeur de la Météo du Niger M. Katchalla Lawan Gabtia au cours duquel il a donné les prévisions climatiques et développé les détails. Le diagnostic ainsi fait par le service de la météo s’établit comme suit : au cours de la période de juillet-août-septembre 2022, il est prévu une saison de pluie humide ou excédentaire à tendance normale sur la bande agropastorale du pays avec des quantités de pluies globalement supérieures aux cumuls moyens de la période 1991-2020. Le début de la saison des pluies 2022, elle interviendra, probablement entre le 15 mai et 12 juin. Quant à la fin de la saison, elle est prévue pour le 28 septembre au 04 octobre 2022. Ce qui donne aux pouvoirs publics un peu de temps pour prendre des dispositions idoines en vue de prévenir tout risque d’inondations à travers le pays. Au cours de cette année 2022, les risques d’inondations sont énormes, il faut des mesures conséquentes dont entre autres, suivre de près les seuils d’alerte dans les différents sites à haut risque, le renforcement de la communication des prévisions saisonnières et la sensibilisation des communautés vulnérables, la prévention de l’occupation anarchique des zones inondables, en particulier dans les zones urbaines, le curage des caniveaux d’assainissement, l’entretien et le rehaussement des digues, l’entretien des habitations, notamment en banco pour éviter leur effondrement sur les personnes. Les périodes des pluies sont aussi des moments propices pour le développement de certaines malades dont le choléra, la malaria, la bilharziose, la diarrhée, etc…, d’où la prise de mesures pour les prévenir.
Les grandes villes du Niger sont les premières victimes des inondations, il faut par conséquent prendre des mesures drastiques en vue de prévenir tout risque. Il faut, dans l’urgence, vacciner les populations et les animaux et encourager l’utilisation des moustiquaires imprégnées, mais aussi et surtout placer des antipaludéens à la disposition des centres de santé. Le temps presse et les mesures conséquentes sont attendues.
Ibrahim Amadou
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Prévisions pluviométriques 2023 : Les prévisions tablent sur une saison de pluie normale à tendance excédentaire sur la bande agropastorale du Niger
La Direction de la Météorologie Nationale du Niger (DMN) a organisé, le vendredi 12 mai dernier, un point de presse sur les prévisions saisonnières des précipitations et des caractéristiques agro-climatiques de la saison d’hivernage 2023 pour le Niger. Les prévisions relèvent un démarrage précoce de la saison sur la presque totalité du pays, avec des pluies qui vont de la normale à l’excédentaire. Il est également prévu des séquences sèches de durées normales à moyennes, en début de saison, et de durées normales à longues en fin de saison.
En début du point de presse, M. Katiellou Lawan Gaptia, Directeur de la météorologie nationale, a indiqué que la prévision saisonnière des précipitations et des caractéristiques agro-climatiques de cette saison d’hivernage, est une appréciation qualitative des quantités de pluies cumulées attendues au cours des mois de juillet, août et septembre 2023 et qui ne rend pas compte de la répartition temporelle des précipitations. Il est prévu pour la période des trois mois, un cumul pluviométrique normal à tendance légèrement excédentaire sur la bande agro-pastorale du Niger.
La Direction de la météorologie nationale s’attend à un démarrage «précoce à normal» de la saison sur le territoire national, sauf à Diffa où le démarrage est prévu être «normal à précoce», alors même qu’il est prévu une fin de saison des pluies «tardive à normal» sur l’ensemble du pays. Les prévisions sur les séquences de sècheresses en début et fin de saison présentent aussi des contrastes. Des séquences sèches de durées longues à moyennes sont attendues en début de saison sur l’ensemble de la zone agricole, à l’exception de la région de Diffa et le département de Gaya où elles sont prévues normales à longues. En fin de saison, il est attendu des séquences sèches de durées normales à longues sur l’ensemble du pays.
«Au regard des cumuls de pluies globalement normaux à tendance excédentaires attendus sur la bande sahélo-soudanienne, des durées de séquences sèches longues à moyennes, des écoulements des cours d’eau excédentaires, des risques hydrométéorologiques relatifs aux inondations, à la sècheresse, à la santé et au temps pourraient se produire sur le pays», a prévenu M. Katiellou Lawan Gaptia. Pour atténuer les impacts de ces risques sur les personnes, les animaux, les cultures et les biens matériels, le Directeur de la météorologie nationale et ses techniciens ont énuméré des recommandations sur les risques d’inondation, de sécheresse, de maladies et ennemies des cultures, ainsi que sur les risques liés à d’autres phénomènes météorologiques.
Il est fort probable, a insisté M. Katiellou Lawan Gaptia, que la situation météo en début de saison soit assez souvent caractérisée par des orages accompagnés de vents forts, de poussière et de sable. Ces prévisions, a pour sa part affirmé M. Attaoulahi Zakaouanou, Secrétaire général du Ministère des transports, permettent à la population et aux autorités «de prendre des dispositions éclairées face aux périodes des pluies, au risque d’inondation ou des sècheresses et de s’adapter aux conditions agro-climatiques. Ce qui les rend essentielles pour notre sécurité alimentaire, notre santé, la gestion de l’eau et l’agriculture». Il s’est félicité du travail de qualité que fait la Direction de la météorologie nationale malgré ses moyens limités.
Souleymane Yahaya et Mariama Hamani Seydou (Stagiaire)
Source : http://lesahel.org/
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- Catégorie : Environnement
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