Niger Diaspora Archives

Niger-16 soldats tués par des hommes armés

Des hommes armés non identifiés ont tué 16 soldats et en ont blessé six autres pris dans une embuscade dans le sud-ouest du Niger, a-t-on appris dimanche de deux sources au sein des services de sécurité.

L'attaque d'une patrouille de l'armée a eu lieu samedi après-midi dans la région de Tahoua, dans une zone où des attaques avaient fait 137 morts au sein de la population civile en mars.

L'origine de l'attaque n'a pas été déterminée mais plusieurs groupes djihadistes liés à Al Qaïda ou à l'Etat islamique sont présents dans la région.

Ces groupes, souvent venus du Mali, ont tué plusieurs centaines de soldats nigériens depuis 2018.

Moussa Aksar

Source : https://www.zonebourse.com/

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Catégorie : Société
Publication : 2 mai 2021

Niger-Africard : Le Niger gagne le procès de Nanterre

NIGER-Africard : Le Niger gagne le procès de NanterreLe jugement du tribunal de Nanterre (Paris) concernant le contentieux entre le Niger et la société Africard vient de tomber avec une décision favorable à l'Etat du Niger. En effet, le tribunal a ordonné le sursis dans l'exécution des précédentes condamnations contre l'Etat du Niger en raison des nouvelles pièces accablantes fournies par l'Etat du Niger.
Selon décision du tribunal devant lequel toutes les parties se sont retrouvées ce 13 juillet dit : " Ecarte des débats toutes les pièces et notes transmises par les parties en cours de délibéré ; Ordonne le sursis à statuer sur l'ensemble des points en litige entre les parties et sur l'ensemble des demandes dans l'attente de : la décision rendue à la suite du recours formé par la République du Niger contre la sentence arbitrale du 6 décembre 2014 ; la décision du tribunal de Grandes instances de Paris statuant sur le re- cours en révision du jugement d'exequatur du 26 janvier 2015 ". En conséquence, la Cour "  renvoie l'affaire à l'audience du 11 janvier 2018 à 9h30 pour faire un point de situation de l'évolution du calendrier de ces deux procédures en cours ". La Cour " réserve les demandes au titre de l'Article 700 au titre du Code de procédure civile et les dépens ".

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Catégorie : Politique
Publication : 19 juillet 2017

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Niger-Burkina Faso / Issoufou Mahamadou – Blaise Compaoré : Un nouveau duel en vue

Entre l’ancien président du Niger et l’exilé des bords de la lagune Ebrié, les relations n’auront pas été toujours bonnes. Et visiblement, l’hôte d’Alassane Dramane Ouatara continue de garder une dent contre le récipiendaire du prix M.O Ibrahim 2020. La déclaration du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) en date du dimanche 12 juin 2022 vient raviver la tension entre les deux hommes. C’est parti pour un nouveau duel à distance.

Il n’y a aucune surprise dans le contenu de la déclaration du parti de Blaise Compaoré. Disons qu’on s’attendait à ce que le CDP récuse la désignation d’Issoufou Mahamadou. Faisons d’ailleurs remarquer cette déclaration est signée Achille Marie Joseph Tapsoda qui n’est personne d’autre que l’œil et la bouche de Blaise Compaoré. Pourquoi d’ailleurs lui et non Eddie Komboïgo qui préside aux destinées du CDP. Le chef de file des rénovateurs (c’est ainsi que les compaoristes le présente) est-il absent du territoire national au moment de cette récusation ?

L’hostilité du CDP vis-à-vis d’Issoufou Mahamadou n’est pas tombée du ciel. Entre le lion de Dandadji et le Koala de Ziniaré (Blaise dormait lorsqu’on a tué son compagnon Sankara), les relations ont toujours évolué en dents de scie avant de se gâter complètement.

C’est Blaise Compaoré qui a ouvert les hostilités avec Issoufou Mahamadou reprochant à ce dernier d’avoir accueilli son ancien compagnon et désormais opposant Salif Diallo à Niamey. La suite, c’est la tentative d’assassinat de ce dernier par le biais d’un agent de renseignement dépêchée dans la capitale nigérienne, la nommée Bernadette Tiendrebéogo qui finit par tourner casaque. Celle-ci serait retrouvée morte à Ouagadougou. Echec et mat pour Blaise Compaoré qui récidive cette fois par le canal de son pion nigérien (Hama Amadou) chargé de manœuvrer pour mettre Issoufou Mahamadou en cohabitation, d’où le point de départ de la détérioration de l’axe Dandadji-Youri. Pour Blaise et ses partisans, c’est à partir de Niamey que fut préparée la révolution d’octobre 2015 qui arracha au CDP son pouvoir, et qu’en réalité tout cela fut pour les beaux yeux de Salif Diallo (feu) et de ses compagnons du MPP (Mouvement Patriotique du Peuple), à savoir Roch Marc Christian Kaboré et Simon Compaoré. Coïncidence (troublante), c’est ce trio gagnant des premières élections démocratiques de l’après Blaise qui s’est installé à Kossyam (Palais présidentiel).

Il faut alors comprendre la déclaration du CDP pilotée par le p’tit du Koala de Ziniaré (Achille Marie Joseph Tapsoda) comme la suite du duel ci-dessus rapporté, cette fois à distance. Mais déjà, on note un avantage pour Issoufou Mahamadou sur Blaise Compaoré dès lors que le CDP laisse apparaitre au grand jour ses divergences quand l’aile d’Eddie Komboïgo à travers un communiqué en date du 13 juin 2022 prend le contrepied des compaoristes qui eux disent récuser le médiateur de la CEDEAO pour le Burkina Faso. Décidément le lion de Dandadji n’a pas fini de rugir !

Oumarou Kané

 

 

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Catégorie : Politique
Publication : 17 juin 2022

Niger-Etats-Unis : Ali Téra, la rançon d’une diplomatie ?

Niger-Etats-Unis : Ali Téra, la rançon d’une diplomatie ? Hier, c’était de la France que les Nigériens doutaient, l’accablant avec les amitiés complaisantes de Hollande qui laissait faire tout le mal y compris la tenue d’élections bancales. Aujourd’hui, ce sont les Etats-Unis, que les Nigériens commencent à ce douter un pays pour lequel, pourtant, l’on avait beaucoup d’estime pour son intransigeance par rapport au respect de certaines valeurs. Pourquoi se servant de l’alibi du séjour irrégulier d’un citoyen nigérien, activiste des réseaux sociaux en Amérique, sachant le traitement inhumain dont il peut faire l’objet toute chose pour laquelle elle avait été avertie, il a si imprudemment jeté dans la gueule d’un régime, un homme dont on se demande ce qu’on fait de ses droits aujourd’hui même lorsque les preuves de sa culpabilité sont établies.

Plus personne ne parle d’Ali Téra, du moins depuis quelques jours, après cette manifestation du Front Patriotique d’Ibrahim Yacoubou où l’on avait vu des pancartes portées par des manifestants, appelant à sa libération. Considéré comme un otage du régime, Ali Téra, dans la dignité de sa conduite, depuis que, par les facilitations et les complicités du gouvernement américain, il a été mis entre les mains revanchardes et rancunières du régime, vit en silence son infortune sans qu’on ait le moindre écho sur les conditions de sa détention et ce comme si nous ne devons plus être dans un état de droit. Pour quelles raisons et au nom de quel droit doit-il être interdit de visite, inaccessible pour les siens ? Pareil abus, peut-il être compris dans un état de droit ? No, because Ali is not a criminal !

Sur les réseaux sociaux, l’on avait appris que le CNDH se serait intéressé à son cas relativement à cette préoccupation ; l’informateur, laissant la primauté à cette organisation de défense des droits humains, de révéler au grand public, ce qui, on l’imagine, pourrait être l’iniquité de son incarcération. Comme on le voit, la Renaissance par l’expression de tant de rancoeur et de haines, pousse la société nigérienne à des extrémismes qui pourraient être dommageables à la quiétude sociale. Mais alors, pourquoi continue-t-il à garder silence autour de son enquête pour que les Nigériens aient plus de lumière sur les conditions de sa vie carcérale ?

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Catégorie : Société
Publication : 26 mai 2019

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Niger-Mali : une frontière à haut risque

Niger-Mali : une frontière à haut risqueAprès l’attaque terroriste contre une patrouille de soldats nigériens et américains dans l’ouest du Niger, le think tank International Crisis Group revient sur l’inquiétante situation sécuritaire qui prévaut dans la zone frontière entre le Niger et le Mali.

Théâtre d’attaques récurrentes contre des militaires, la région est également touchée par de fortes violences commises à l’encontre des populations. “Bien moins médiatisées, la violence armée fait de nombreuses victimes civiles dans les régions de Tillabéry et de Tahoua, en particulier auprès des communautés nomades isolées” notent les chercheurs Jean-Hervé Jézéquel et Hamza Cherbib dans un long entretien.  “Ainsi, en juillet 2017, des représentants locaux de la communauté peul (un des groupes ethniques les plus représentés en Afrique de l’Ouest et qui comptent de nombreux pasteurs) ont déclaré que des milices rivales recrutant parmi les Touareg et les Doosaak (un groupe nomade proche des Touareg et souvent confondu avec eux, mais qui parle une langue distincte), avaient tué 46 civils durant le mois, prétendument dans le cadre d’opérations de lutte contre le terrorisme. A l’inverse, des représentants touareg accusent régulièrement les Peul de tuer les membres de leurs communautés avec le soutien des jihadistes”.

Les groupes terroristes opérant dans la région à l’instar de l’Etat islamique (EI) dans le grand Sahara ou du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) tirent profit de ces tensions communautaires pour l’accès aux ressources naturelles afin d’asseoir leur présence. “(…) la plupart des sources s’accordent pour dire que les groupes jihadistes se sont enracinés au nord de la région de Tillabéry. Ces groupes auraient fait des adeptes en particulier, mais pas uniquement, chez les jeunes Peul désireux de combattre les communautés rivales, de protéger des activités commerciales ou de défendre leur communauté.”

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Catégorie : Société
Publication : 12 octobre 2017

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Niger-Russie : l’ambassade nigérienne à Moscou va bientôt rouvrir

aImage d'illustration (Son Excellence Madame l’Ambassadeur Amina Djibo Bazindre présentant ses lettres de créance à Dmitri Medvedev en février 2010)Le Niger, qui suscite l’intérêt croissant des chancelleries, doit rouvrir son ambassade à Moscou, qui avait été fermée après la chute de l'URSS.
Le Niger s’apprête à rouvrir son ambassade à Moscou, fermée après la chute de l’URSS. Mais la réciproque n’est pas à l’ordre du jour. Les relations de la Russie avec Niamey seront suivies par Igor Gromyko, nouvel ambassadeur au Mali, nommé le 17 juin et attendu à Bamako dans le courant de juillet – il succède à Alexeï Doulian.

18 juillet 2019 
Source : https://www.jeuneafrique.com/

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Catégorie : Diplomatie
Publication : 18 juillet 2019

Niger, Hama Amadou, condamné à un an de prison

Hama AmadouAncien Premier ministre nigérien, Hama Amadou, challenger du président sortant Issoufou lors de la présidentielle de 2016 a été condamné à un an de prison au terme d’un procès inique. Mondafrique l’avait rencontré à Paris pendant  la campagne présidentielle quelques heures avant qu’il ne retourne dans son pays où il se savait déja à l’époque menacé de prison pour une obscure affaire de « traffic d’enfants ».

La condamnation aujourd’hui d’une des principales personnalités du Niger au terme d’une parodie de justice illustre les dérives actuelles d’un régime nigérien de moins en moins en prise avec les réalités du Niger. Le pays est gagné par l’insécurité, la misère et le terrorisme, comme nous l’écrivions voici un mois dans Mondafrique.

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Catégorie : Politique
Publication : 14 mars 2017

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Niger, La rentrée dans les universités publiques paralysée par une grève des enseignants

Niger, La rentrée dans les universités publiques paralysée par une grève des enseignants Une  grève des enseignants chercheurs déclenchée ce lundi pour des promesses non tenues  paralyse la rentrée dans les universités publiques du Niger  fixée pour ce jour, a constaté  l’ANP.
le Syndicat National des Enseignants Chercheurs du Supérieur (SNECS) a déclenché une grève qui va jusqu’au lundi 10 septembre pour exiger la poursuite électorale à l’Université Dan Dicko de Maradi ainsi que le règlement des arriérés de tous leurs droits statutaires en souffrance dans les universités publiques du Niger.
L’ANP n’a pas pu obtenir une réaction du Ministère de l’Enseignement supérieur par rapport au mouvement des universitaires.
Ce matin, Les rares  étudiants ayant fait le déplacement dans les différentes facultés de l’université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey , la principale université du pays, ont constaté l’absence des enseignants.
Le comité directeur de l’union des scolaires nigériens (USN) de son côté s’est réuni ce lundi en séance extraordinaire pour entretenir ses militants de la situation socio politique sur la vie de la nation et de la situation académique, selon le secrétaire général de l’USN Idder Algabid .
IL a relevé dans son point de presse, les promesses non tenues par le gouvernement ; l’exclusion et la détention de cinq de leurs camarades dans les prisons du pays suite au déclenchement d’une grève illimitée par les étudiants au cours de l’année 2017-2018.

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Catégorie : Education
Publication : 3 septembre 2018

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Niger, terre nouvelle de l’expansionnisme européen : L’appel à la responsabilité patriotique pour la souveraineté du pays

Le terrorisme au Sahel, a permis souvent de reconsidérer, du moins de revisiter la relation France-Afrique, posée désormais sur de grosses et inquiètes interrogations légitimes. Alors que dans certains pays de l’espace, notamment au Niger, au Mali, et au Tchad, des rébellions avaient été entretenues pour déstabiliser ces pays, et que par la force des armées nationales alors gérées avec plus de responsabilité pour vaincre sur le mal l’on y est arrivé à bout, aujourd’hui, c’est une autre menace qui a été portée sur ces terres, presque importée et entretenue par quelques forces occultes qui doivent certainement avoir un agenda caché pour notre espace convoité pour ses potentialités. Comment ne pas le croire quand, avec toute l’armada mobilisée, avec tous les hommes engagés, le problème, après dix ans, reste entier, insoluble ? Peut-on croire que la France, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique avec leur Union Européenne auxquelles prêtent main forte les Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme, ils puissent être incapables, avec tant de moyens, de mettre fin à la violence terroriste surtout quand, menaçant les populations, la horde de bandits ne vient qu’à motos alors que les forces en présence disent avoir des hélicos, des avions de guerres, des tankers, des armes sophistiquées, et même des drones, y compris, ainsi que pouvait le dire l’ancien ministre de l’intérieur du temps de la Gestapo, des « drones avec pilote».,

Le résultat de tant de coalitions sur le terrain ne fut pas fameux et au fil des années, l’on a vu le Sahel s’étioler comme peau de chagrin, le terrorisme gagnant chaque jour de l’espace, avec des revers qui étonnent quand on sait tout le respect qu’en d’autres temps, dans des combats similaires, nos soldats pouvaient mériter, se défendant et assurant notre sécurité commune et l’intégrité de notre territoire que  rien et personne ne pouvaient violer. Les populations vécurent l’horreur de la guerre, avec souvent le sentiment de l’abandon de la part d’un gouvernement qui semble montrer ses limites, incapable d’assurer l’autorité de l’Etat depuis des années mise à mal. Comment croire à cet Etat et à un gouvernement qui ne peuvent permettre d’assurer la sécurité, pour laisser les hommes libres dans leurs mobilités, avec aujourd’hui des axes et des zones devenus dangereux, des marchés fermés, des écoles et des centres de santé qui ne peuvent plus fonctionner du fait de l’insécurité ? Où, ce dont la Renaissance peut se flatter en face des Nigériens, quand prenant les commandes du pays en 2011, c’est un pays qui va bien qu’on lui mit entre les mains ? On a tué nos soldats souvent mal armés, on a tué des chefs de village, on a tué des populations civiles, on a détruit des écoles, on a arraché à des enfants leur espoir que l’école pouvait donner, on a endeuillé des familles, « produit » des veuves et des orphelins. Le tableau de ces dix dernières années au Sahel est tragique, et l’espoir ne vient toujours pas.

Dans ce chaos pour lequel l’on ne peut voir aucun espoir se profiler à l’horizon, d’autres peuples, excédés par les contreperformances de « puissances » qui venaient nous sauver, et surtout déçus des complicités qu’elles pourraient avoir et qu’ils soupçonnent au nom d’indices probants, ont, de manière responsable, jeté un regard critique sur dix années de coopération militaire infructueuse pour comprendre enfin, qu’il revient à chaque peuple, avec ses moyens, fièrement, d’assurer sa propre sécurité et ce d’autant que la sécurité est le bien précieux qu’aucun peuple sérieux ne saurait sous-traiter avec un autre, fut-il le plus puissant de la terre. Et depuis, les langues ont commencé à se délier : la France surtout et sa présence militaire au Sahel sont partout boudées, souvent jusqu’à des cercles d’officiels, au point où, peut-on s’en souvenir, la France excédé par le procès qui lui est fait, convoque les présidents du Sahel à venir « clarifier » leur position par rapport à la présence militaire française au Sahel. Et ils s’exécutèrent comme des sous-préfets de la France ; chacun prenant à ses frais l’avion pour aller répondre au « Boss Blanc ».

Ils obtempérèrent à l’injonction macronienne, oublieux de la fierté qu’ils doivent porter au nom des peuples et de leur souveraineté inviolable. Ils signèrent presque agenouillés, le maintien des troupes étrangères, mais sans que, plusieurs années après, l’on ne voit venir, le changement escompté, la paix espérée depuis de longues années. Le Mali qui avait le plus souffert des exactions, presque révolté, mais visiblement après avoir minutieusement pensé sa libération, finit par se brouiller avec la France qu’il accable de duplicité dans son partenariat militaire avec le Mali, car plus active à l’ombre avec les malfaiteurs qu’elle prétend combattre avec les forces militaires locales. Les relations se sont d’autant dégradées que le Mali fut contraint d’expulser l’ambassadeur de France à Bamako. Le Mali, courageusement, fit le choix de prendre en main son destin et il travailla, déjouant tous les complots ourdis contre ce que les autorités françaises appellent injurieusement la Junte, assumant leur choix. En fait, on l’aura compris, les Maliens s’étaient bien préparés à leur chose, prenant les devants pour éviter tous les pièges tendus notamment toute la batterie de mesures coercitives envisagées par la France qui, maladroitement, se sert de la fameuse CEDEAO, pour sanctionner un pays qui est sur le point de lui échapper pour le plus grand bonheur du peuple vaillant du Mali. Et de manière intelligente, il noua de nouvelles amitiés et de nouvelles relations de partenariats économiques et politique qui peuvent même l’aider à se passer tant de la France que « sa » CEDEAO. Alors que la France, après le tapage qu’elle peut faire pour soulever ses partenaires européens et de la CEDEAO contre le Mali, constatant son échec dans un tel défaitisme, fit le constat amer de son échec à pouvoir détourner le Mali de ses choix et de ses nouvelles amitiés, craignant sans doute la contagion dans un espace que d’autres puissance lui disputent avec plus  de respect pour l’autre, Goïta et son équipe, avancent tranquillement, assurés de faire le bon choix pour leur pays et pour leur peuple, plus que jamais soudé derrière eux.

Peut-on logiquement forcer quelqu’un à accepter une aide dont il dit qu’il ne veut pas ? Pourquoi donc cette France ne peut pas laisser le Mali et les Maliens tranquille quand ils disent ne plus vouloir de son sauvetage ? Il y a quelque chose qu’on ne peut pas comprendre dans cette attitude de la France qui fait croire que sa vocation serait de nous aider et qu’aucun autre peuple, voulant plus sincèrement de notre amitié, et dans le respect de ce que nous sommes, ne puisse le faire avec autant de volonté que de talent. Nous ne pouvons pas être les enfants que la France continue de voir en Afrique.

L’exemple malien, ainsi que le redoute la France, semble faire école avec un peuple bukinabé qui, depuis des semaines, crie aussi sa volonté de changer de partenaire dans la guerre, appelant lui aussi à une alliance assumée avec la Russie présentée par la France et ses suppôts comme la pire alliance qu’un pays puisse avoir. Sans doute charmés par les résultats probants engrangés par l’armée malienne qui pacifie son territoire de jour en jour, les Maliens sont convaincus de ce que la Russie reste un choix autant de raison que d’efficacité qu’on ne pourrait rejeter dans le contexte qui est celui du sahel. Il a fallu de quelques semaines pour que des villages et des contrées soient récupérés, et que de nombreuses cellules terroristes soient neutralisées. Et là même, pour discréditer l’action de l’armée malienne appuyée par ses partenaires russes, dénigrant toujours, la France parle effrontément de crimes de guerre, d’atteinte aux droits de l’homme, toute chose qu’elle ne pouvait pas dire quand ce sont des soldats et des civils qui sont massacrés. Et aujourd’hui, plus que de compter sur la Russie, l’on peut voir venir au Mali d’autres pays qui n’ont que faire des sanctions de la CEDEAO, offrant du matériel militaire de pointe et de dernière génération, aidant ainsi à faire monter en puissance les FAMA de plus en plus maîtres du terrain.

Cette situation, si nous l’avons ici brossée, c’est qu’au Niger, pour le prochain débat autour du redéploiement des forces françaises chassées du Mali, chaque Nigérien et chaque député surtout, doivent mesurer toute leur responsabilité, face à l’histoire. Tous ont un rendez-vous avec l’Histoire qu’ils ne doivent ni rater ni trahir. Peuvent-ils d’ailleurs accepter d’autoriser la réinstallation de troupes décriées sans écouter le peuple-électeur ? Chacun, face à sa conscience – et il y en a – doit, avec courage, savoir faire le bon choix pour le pays pour demander, comme le fait le Mali, que l’Etat, sache donner les moyens à nos soldats auxquels il fait faire confiance, pour faire face au défi sécuritaire. Et les Nigériens suivront avec d’autant plus d’intérêt qu’ils sauront écouter chaque Nigérien, chaque député au cours des prochains débats pour lesquels, chacun sera comptable, demain, devant sa conscience, devant le peuple, devant le peuple, devant Dieu aussi. D’ailleurs, si l’on ne peut pas croire à son armée, à soi-même, pourquoi avoir aspirer à gouverner ? Encore une fois, qui pouvait dire à un peuple qu’il compte sur un autre pour lui assurer sa sécurité et croire que ce peuple puisse croire en lui et l’élire ?

La gravité du sujet commande que toutes les structures nationales, société civile, centrales syndicales, syndicats, USN, organisations et association, chefferie et confréries, citoyens lambda, doivent se prononcer car pour un sujet aussi important et grave à la fois, la voix de députés godillots ne saurait légitimer une décision aussi cruciale pour la nation. Le pays n’est pas à vendre et il faut croire qu’après plus de soixante ans d’indépendance, nous puissions être capables de nous prendre en charge, s’assumer notre souveraineté. C’est donc d’une affaire sérieuse qu’il s’agit. Comment peut-on croire que ce que les Français n’ont pas réussi en huit années au Mali, ils le pourront chez nous ? Déjà, pendant qu’ils sont là, à moins que cela ne cache un certain agenda, l’on peut voir la région de Tahoua et de Tillabéri surtout, sombrer dans la violence. A quelques centaines de kilomètres, souvent moins, de Niamey où sont stationnés ses drones et ses avions, ses hommes et tous les moyens, alors qu’on informe du mouvement de groupes suspects, l’armée française est incapable d’agir avec la même réactivité comme elle en a donné la preuve quand, à Téra, l’avancée de ses soldats devrait être contrariée par des manifestants sans armes. Faut-il dès lors croire que ses soldats sont là plus pour autre chose que pour nous protéger ainsi que cela est dit officiellement pour trouver énormes les 53 soldats français tombés au sahel, quand, dans le même conflit, de nombreux Nigériens, Maliens, Bukinabé, civils et militaires, sont aussi tombés à la suite des balles assassines et barbares des prétendus terroristes.

L’heure est grave et le peuple regarde son assemblée. Pour l’Histoire, chaque parole sera scrutée, pesée, questionnées. Et de ce que deviendra le Niger, dans un an, ou plus, chacun, devant le peuple trahi qui finira par prendre ses responsabilités, répondra. Les milliards que l’Allemagne vient « verser » sur le régime et toute la bienveillance dont Paris et l’Union Européenne font montre à l’égard d’un Niger auquel ils font les yeux doux, ne doivent pas faire perdre aux députés leur lucidité.

Le pays est à la croisée des chemins. Le Niger est le trésor, le seul, que nous ne devrons pas perdre !

 

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Catégorie : Politique
Publication : 22 avril 2022

Niger, un miracle économique méconnu (1960 – 1980) : Par Ph.D. Youssouf MAYAKI

 

« Je tiens de façon particulière au respect de certaines valeurs de notre société : le travail bien fait, l’intégrité, le stoïcisme, le sens de la responsabilité et l’amour de la patrie » Professeur Cheick Modibo DIARRA, Ph.D., Astrophysicien Navigateur interplanétaire de la NASA

« Les politiques industrielles ont particulièrement connu du succès en Asie de l’Est en raison de l’engagement et de la vision des dirigeants et des institutions politiques qui ont mis au point et appliqué des critères stricts de performance pour les industries, lesquelles bénéficient de subventions et de mesures protectionnistes avec l’appui d’une administration publique compétente en grande partie à l’abri des pressions politiques »

RAPPORT ECONOMIQUE SUR L’AFRIQUE, 2013 / Union Africaine

De retour au pays dans les années fin 80 – début 90, bardé de diplômes après un long séjour au Canada, l’occasion me fut donnée d’apporter ma modeste contribution à la formation de la jeunesse nigérienne qui est l’avenir du pays par le Doyen de la faculté des sciences économiques et juridiques de l’Université Abdou Moumouni, Dr Kiari Liman Tinguiri, un nigérien d’une honnêteté intellectuelle exemplaire qu’on ne retrouve plus dans le Niger d’aujourd’hui ; en tout cas très difficilement ! Il m’approcha en ces termes : « Youssouf, tu viens de rentrer du Canada avec un Ph.D. ; tu es le plus apte de nous tous pour assurer le cours de ‘’Développements récents en Analyse économique ». Il s’agissait de présenter aux étudiants de maîtrise les théories les plus récentes dans différentes spécialités des sciences économiques. Et comme pour joindre le geste à la parole, il veilla à ce que je sois classé Maitre de Conférences (l’unique) alors que lui-même était encore Maître-Assistant !!

Dans ce contexte, j’ai élaboré mes cours en ayant à l’esprit de former des individus compétents et patriotes certes mais aussi volontaires et optimistes c’est-à-dire confiant que l’Homme peut changer beaucoup de choses et que tout n’est pas écrit d’avance. Que leur destin n’est pas de vivre misérables dans un pays immensément riche en ressources naturelles et que le salut viendra des politiques économiques mises en œuvre avec intelligence et détermination par des dirigeants  prêts au sacrifice ultime pour le bonheur de leur peuple. Travail, discipline, patriotisme et … la prospérité sera au rendez-vous. Qu’ils doivent être vigilants devant des théories pessimistes qui incitent au découragement et font de nous les éternelles victimes d’un ‘’système mondial impitoyable et injuste qui n’a pas fondamentalement changé depuis des siècles’’. Pour atteindre cet objectif, tous les cours étaient présentés théoriquement dans un langage mathématique rigoureux, passés au tamis des vérifications empiriques et débouchaient sur des implications en matière de politique économique ; montrant, ainsi le pouvoir du savoir pour changer les choses. Réveiller en eux la fibre patriotique en leur exposant l’histoire économique (la vie au quotidien) des (dans les) pays développés où j’ai eu l’occasion d’y séjourner (France, Canada, Etats Unis,…… Chine) ; ou toucher leur amour propre et exacerber leur sentiment de fierté en leur dévoilant les défis énormes, notamment dans le domaine économique et plus particulièrement dans le secteur industriel, qui ont été relevés par les générations de la lutte anti coloniale et de l’indépendance au Niger. Il n’y a, donc, pas de fatalités au sous-développement ; la misère n’est pas inéluctable et la notion que tout est fatalité est destinée aux intelligences inférieures (Hung Liang Chi, 1809). Mieux, il y a bien une alternative puisque certains pays l’ont montré avec brio de même que certains dirigeants de pays aujourd’hui pauvres parce que leur politique a été remise en question après eux. En effet, un grand humaniste français contemporain, Alain Peyrefitte, a rappelé dans un essai magistral (‘’Du miracle en Economie : leçons au Collège de France’’, édition Odile Jacob) que tous les pays du monde ont connu à un moment de leur histoire la condition de sous développé. C’est même la condition humaine normale depuis des millénaires. Il y a seulement deux siècles que certaines sociétés humaines ont pu sortir de cette situation. Ainsi, le sous-développement n’est pas une malédiction mais c’est le développement qui est un miracle ! Il suggère, donc, aux pays en développement de ne pas perdre leur temps à faire des diagnostics de leur cas mais d’observer et copier intelligemment les pays qui ont réussi car s’ils ne sont pas certains de réussir en le faisant (toute entreprise comprend un risque) il est clair que l’échec est assuré pour ceux qui font le contraire !

L’histoire de la pensée économique nous apprend que la plupart des théories en sciences économiques évoluent dans le sens de donner plus d’importance à l’action de l’homme. Voyons quelques exemples ! Le paradigme des ‘’bienfaits de l’arriération’’ suggère qu’un pays sous-développé ou en développement a plus de chance d’avancer vite parce qu’il bénéficie de l’expérience des autres pays avancés. Profiter des cas de réussite en utilisant plus efficacement les solutions déjà trouvées par eux tout en évitant de supporter les coûts de la recherche-développement ; corrigeant les erreurs faites par ces pays ; anticipant sur les obstacles pour les contourner ou les lever. En définitive, capitaliser autant sur les succès que sur les échecs des uns et des autres qui ont réussi.  Allant plus vite, il est normal qu’il les rattrape !! Donc, le sous-développement ne doit pas être une fatalité mais bien un état qui peut évoluer en fonction de la volonté humaine. Alexandre Gerschenkron, historien anglais, insiste sur les obstacles à la croissance rencontrés par les pays tardivement industrialisés (fin XIX – début XX siècle) après les pionniers de la révolution industrielle (Grande Bretagne, Belgique, France) et sur les moyens politico-économiques par lesquels ils ont contourné ces difficultés. Dans cette perspective, l’élément le plus important est constitué par l’intervention décisive de l’Etat, à la fois substitut et complément de l’initiative privée : mobilisation des capitaux, développement de l’infrastructure, protection ou création d’entreprises, vieille technologique, etc….Parallèlement, le financement bancaire se substitue à l’autofinancement insuffisant, l’épargne étrangère se substitue à l’épargne intérieure limitée , les technologies importées se substituent à la technologie nationale embryonnaire. La Corée du Sud l’a bien compris et tira de l’expérience japonaise beaucoup de leçons sur la façon de faire tourner une économie fondée sur le secteur privé, mais à gestion étatique !

Il existe cinq théories du commerce international dans le modèle de société ‘’dominant’’ de notre sphère. La théorie des ‘’avantages absolus’’ (Adam Smith) qui stipule qu’un pays a un avantage absolu s’il produit plus de biens qu’un autre  en utilisant la même quantité d’input (en d’autres termes il est plus efficient). La théorie des ‘’avantages comparés’’ (David Ricardo) où un avantage relatif entre produits domestiques suffit pour justifier une spécialisation donc un échange entre pays ; cette théorie est vérifiée dans la plupart des échanges que les compagnies effectuent au niveau international. La théorie de la ‘’dotation en facteurs’’ (Eli Heckscher et Bertin Ohlin) affirme que même si les technologies sont identiques, certains pays jouissent d’avantages comparés sur les autres pays parce qu’ils sont dotés de facteurs particuliers (terre, travail, capital, savoir-faire) nettement plus en abondance ; elle explique pourquoi certains pays se spécialisent dans la production de certains produits (Argentine pour la viande, Inde pour la gestion informatique).  La théorie du ‘’cycle de vie du produit’’ (Raymond Vernon) montre comment le développement du commerce international passe par trois phases : création d’un nouveau produit pour satisfaire un marché domestique, exportations puis production sur place pour satisfaire la demande des autres pays industrialisés, délocalisation de cette production dans les pays sous-développés où les coûts salariaux sont plus bas. Ainsi, la boucle est bouclée en ce sens que le pays industrialisé qui exportait un produit qu’il a conçu devient plus tard un importateur de ce même produit. Il y a beaucoup d’évidence empirique qui supporte la théorie du cycle du produit ; un cas emblématique est le poste de TV en couleur inventé en Grande Bretagne qui n‘en produit plus aucun. La théorie des ‘’clusters’’ (Michael Porter) stipule qu’il est important d’avoir un réseau de firmes de la même industrie avec leurs fournisseurs concentrés dans une seule zone géographique. Les entreprises se nourrissent réciproquement de leur savoir-faire et leur compétition les pousse à innover plus rapidement ; les meilleurs et plus brillants employés se déplaceront plus facilement vers celles qui offrent de meilleures perspectives en termes de salaires, carrière et sécurité. En fait, il s’agit moins d’une théorie que d’une explication ex post des succès enregistrés par certaines régions du monde dans la concrétisation d’avantages  au niveau mondial dans une technologie ou un produit sans avoir un avantage particulier dans un facteur spécifique de production. C’est le triomphe de l’intelligence et du volontarisme qui explique ce qui suit.

En 1960, le premier gouvernement du Niger indépendant a opté pour une politique industrielle basée sur le modèle de la stratégie de substitution aux importations. Sa mise en œuvre est simple dans ses principes ; Il s’agit :

  • d’abord cibler les débouchés importants (intérieurs), tels que les reflètent les achats substantiels effectués à l’étranger au fil des années ;
  • ensuite s’assurer de la capacité des industriels locaux à maîtriser les techniques de production ou de la volonté des investisseurs étrangers à fournir des techniques, des gestionnaires et du capital ;
  • enfin ériger des obstacles protecteurs (tarifs douaniers ou contingents à l’importation) afin de couvrir les coûts initiaux élevés de la production locale et d’assurer la rentabilité des industries prioritaires pour des investisseurs potentiels.

La stratégie de substitution est généralement traduite par le choix comme premières cibles d’un investissement des industries de biens de consommation, notamment les produits alimentaires transformés, boissons, textiles, habillement, chaussures. La fabrication de ces produits fait appel à des techniques relativement normalisées et aisément accessibles aux industries des pays en développement. En l’absence d’un capitalisme national et d’investissements directs étrangers, l’Etat a créé quelques unités industrielles de transformation de produits locaux pour satisfaire une demande domestique solvable. C’est au cours de cette période que fut créée la quasi-totalité des entreprises et sociétés d’Etat ou d’Economie mixte qui constituent l’essentiel du tissu économique et industriel du Niger. Après le coup d’Etat de 1974, cette option de politique économique n’a pas été remise en cause. Au contraire, profitant de l’embellie due au boom des recettes d’exportations de 1976 à 1980 et, donc, de la hausse rapide et substantielle des ressources de l’Etat, les nouvelles Autorités  ont entrepris de vastes programmes de modernisation et d’extension des grandes entreprises publiques comme la Nigelec, l’Ortn, la Sntn, l’Opt et créé d’autres non moins importantes comme la Sonichar, la Sonidep, la Leyma, la Nitra, l’Onaha, l’Onarem, etc….. . C’est ainsi que le parc industriel était composé de 72 entreprises en 1988. Déjà à la veille de l’ajustement structurel (1983), le secteur des entreprises publiques (non compris le secteur privé et celui de l’économie mixte) se composait de 54 entreprises qui réalisaient 24 % de la valeur ajoutée du secteur moderne soit encore 4,6 % du produit intérieur et employait environ 13.000 personnes soit 46,6 %  de la population active occupée dans le dit secteur.

Voici quelques entreprises industrielles et commerciales créées par le PPN-RDA (Parti Progressiste Nigérien section du Rassemblement Démocratique Africain) et le CMS (Conseil Militaire Suprême) sur le modèle de la stratégie de substitution aux importations et des avantages comparés : Société Nigérienne des Cuirs et Peaux (SNCP), Société Nigérienne de Tannage (SONITAN), Société Nigérienne de Textile (NITEX/SONITEXTIL), Société Nigérienne de Fabrication Métallique (SONIFAME), Société Nigérienne de Céramique (SONICERAM), Société Nigérienne de Plastique (SONIPLA), Société nigérienne de Cimenterie (SNC), Société Nigérienne d’arachide (SONARA), Société Nigérienne de Primeurs (SONIPRIM), Société Nigérienne des Produits Pétroliers (SONIDEP), Société Nigérienne du Charbon (SONICHAR), Société Nigérienne d’Assurance et Réassurance (SNAR-LEYMA), Société Nigérienne d’Electricité (NIGELEC), Société Nigérienne de Transit (NITRA), Société Nationale de Transports Nigériens (SNTN), Société Nigérienne de Transports Fluviaux (SNTF), Société du Riz du Niger (RINI), Société de Transformation du Mil (SOTRAMIL), Société Nigérienne de Télévision (SNT), Société Nigérienne des Télécommunications (SONITEL), Société Nationale des Eaux (SNE), Société Nigérienne de Produits Vétérinaires (VETOPHAR), Société de Produits Pharmaceutiques (SONIPHAR), Société des Mines du Niger (SMDN), Office du Lait du Niger (OLANI), Abattoir Frigorifique de Niamey (AFN), Office des Aménagements Hydro-Agricoles (ONAHA), Office National de Recherches et Exploitation Minières (ONAREM), Office des Postes et Télécommunication (OPT), Office des Eaux du Sous-sol (OFEDES), Office National des Produits Pharmaceutiques et Chimiques (ONPPC), Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN), Société Nationale d’Exploitation et de Recherches Animales (SONERAN), Imprimerie Nationale du Niger (INN), Centre des Métiers d’Art du Niger (CMAN), Centrale d’Approvisionnement (CA), Usine des Phosphates de Tahoua, Usine de Cigarettes de Maradi, Usine d’Allumettes de Maradi, Usine de Craie à Malbaza, Huilerie de Maradi (SICONIGER), Huilerie de Matamèye (SHN), Huilerie de Magaria (SEPANI), Société Nigérienne de Commercialisation des Produits (COPRO-NIGER), Société Nigérienne d’Urbanisme et de Construction  Immobilière (SONUCI), etc………….. !

Ce parc industriel et commercial est soutenu par un système financier adéquat composé de banques spécialisées : Banque de Développement de la République du Niger (BDRN), Caisse Nationale de Crédit Agricole (CNCA), Caisse de Prêts aux Collectivités Territoriales (CPCT), Société Nigérienne de Crédit Automobile (SONICA), Crédit du Niger.  C’est ainsi que toute une gamme assez variée de biens industriels étaient produits pour satisfaire une demande domestique en hausse. Ce sont notamment ; huile, farine, semoule, biscuit, bonbons, lait, viande, cuirs et peaux, maroquinerie, savon, parfum, pommade, cigarettes, allumettes, plastiques, chaussures, médicaments et produits pharmaceutiques, équipements et menuiserie métalliques, couvertures, pagnes, briques rouges, ciment, craie, fourneaux, chauffe-eaux et pompes solaires, fruits et légumes (tomates, haricots verts, fraises, etc……), etc…….

Une anecdote rend mieux que n’importe quel discours sur l’ambiance de cette époque ! Un jour que je manifestais ouvertement mon étonnement devant une telle performance du régime du PPN-RDA dans sa marche forcenée vers l’industrialisation du Niger, un ‘’jeune loup ‘’de cette époque (un ‘’Ancien’’ pour moi) nous révéla qu’au temps fort de la mise en œuvre de cette politique industrielle ; la création d’une entreprise était annoncée  à chaque Conseil des Ministres ! Il y avait même un ‘’Expert’’ pour cela à la Présidence de la République que le microcosme politico-administratif de Niamey affublait du sobriquet ‘’Monsieur Entreprise’’ avec un sentiment mêlé de moquerie et d’admiration, jaloux certainement de sa proximité avec le Président Diori Hamani.

Il est vrai que ce tissu industriel a complètement disparu à la suite des différents programmes d’ajustement structurel.

Dans le milieu des années 70, le Gouvernement nigérien a fait le choix de stimuler l’activité économique par le développement du secteur des entreprises publiques. Aux termes d’un Arrêté du Ministère du Commerce et des Transports, le SEP se composait, en mai 1983, de 54 entreprises qui réalisaient 24% de la valeur ajoutée du secteur moderne soit encore 4,6%  de la population active occupée dans le secteur. Jusqu’en 1982, sous les  effets conjoints de la croissance en volume des exportations d’uranium, de la bonne tenue des cours mondiaux de ce minerai et des facilités de l’endettement extérieur, les Autorités ont aisément trouvé les ressources pour mener à bien cette politique. En revanche, avec le retournement de conjoncture internationale qui a accompagné le second choc pétrolier et la baisse d’activité sensible observée dans les mines uranifères, la situation des finances publiques s’est fortement tendue. Subséquemment, les contre-performances d’un secteur parapublic largement subventionné sont devenues éclatantes car plus difficiles à supporter. Dans l’explication de ces mauvais résultats, l’accent a bien sûr été mis sur les défaillances propres à la gestion interne de certaines entreprises. Mais la responsabilité des déficits a également été imputée à des facteurs externes, en l’occurrence la qualité insatisfaisante des relations institutionnelles entre l’Etat et ses entreprises ainsi que les faiblesses de l’environnement macro-économique. A partir de 1983 ce diagnostic a inspiré le programme de réforme du SEP qui a été mis avec l’assistance financière des bailleurs de fonds internationaux (FMI, Banque Mondiale, CCCE devenue AFD). Ce programme se présente sous la forme d’un triptyque.

  • Privatisation totale ou partielle des activités financièrement viables mais sans un intérêt stratégique pour le pays.
  • Liquidation des entreprises ne présentant ni viabilité financière ni intérêt stratégique.
  • Réhabilitation des entreprises destinées à rester dans le portefeuille de l’Etat.

Malheureusement, ce programme a connu un échec retentissant apportant la preuve que les bonnes intentions ne font pas forcément les bonnes politiques et …….encore ; si il n’y a pas d’agenda caché ! D’ailleurs, un peu partout en Afrique les programmes de stabilisation d’abord et d’ajustement structurel ensuite ont contribué à une désindustrialisation massive des économies. Ne voulant pas, dans un premier temps, admettre la responsabilité unique des programmes d’ajustement, les institutions de Brettons Wood ont trouvé le  concept de gouvernance (environnement socio-économique dissuasif  et politiques macroéconomiques inadéquates) pour expliquer cet échec. Au Niger, en plus du caractère inopérant des propositions faites s’ajoutent la mauvaise exécution et le contexte socio-politique. Dans ce dernier registre, il faut rappeler que le PAS a été appliqué  dans un contexte d'instabilité politique, institutionnelle et sociale. Ainsi, le pays a connu en l’espace d’une décennie (de 1990 à 1999) ; une Conférence Nationale Souveraine, quatre Républiques, deux coups d’Etat, deux régimes militaires et deux rébellions armées. Cette situation d’instabilité a sévèrement contrarié la mise en œuvre d’une politique économique cohérente et durable. Il n’est pas question, ici et maintenant de faire le bilan du PAS au Niger mais plutôt d’aller de l’avant en initiant une nouvelle politique industrielle hardie. 

Ce n’est pas une honte de reconnaître ses erreurs. Beaucoup de pays ont connu des revers en matière de stratégies de développement mais ont su se relever après une remise en question douloureuse. La Corée, par exemple,  avait dans un premier temps opté dans le cadre de sa politique industrielle pour une stratégie de l’industrie lourde avant de renoncer et s’orienter vers l’industrie légère. Dans tous les cas, l’humanitaire dans lequel se complait le Niger n’est pas une stratégie de développement et la sommation des projets ne constitue pas forcément un tissu industriel. Au contraire, l’aide extérieure peut avoir un effet dépressif sur la production domestique, donc, sur la croissance lorsqu’elle se substitue à l’effort interne au lieu d’en être un complément comme le suggère ‘’le modèle à deux déficits’’ en anglais ‘’two-gap model of planning’’ (Hollis Chenery, Michael Bruno).

Pourquoi une telle fixation sur la politique industrielle ? Parce que l’industrialisation dans un pays impose une philosophie du rendement et de l’efficacité ; une méthode de travail fondée sur l’effort, la discipline (ponctualité, constance et sérieux), et la solidarité. Le produit de tout cela étant sanctionné par un juge intraitable mais juste, invisible et pourtant bien réel et présent donc non soumis aux pressions du pouvoir politique ; c’est le marché. Ainsi, propagées à tous les secteurs de l’économie cette philosophie et cette méthode de travail ; il y aura un ‘’effet de propagation ‘’ automatique à partir d’un ‘’pôle de croissance’’  provoquant un développement général de tous les secteurs. (François Perroux)

En définitive, il faut, donc, réhabiliter la politique de substitution aux importations des années 60 et aller plus loin sur le plan conceptuel et de l’exécution pour élargir la gamme de produits et diversifier les débouchés en tenant compte de l’évolution économique au niveau mondial et de l’abondance relative des ressources naturelles et ….humaines au niveau national. ‘’La critique est facile mais l’art est difficile’’ ! Or si la science économique moderne est quasiment une science exacte par sa méthode, elle est aussi inévitablement un art par son objet. Pourquoi toutes les conditions sont parfois réunies à un endroit précis à un moment donné et pourtant ça ne décolle pas pour reprendre l’expression ‘’take off’’ chère à Walter Rostow ? 

Youssouf MAYAKI, Ph.D.
Economiste
Haut Fonctionnaire des Finances
Administrateur Civil
Homme politique

 
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Catégorie : Idées et opinions
Publication : 9 août 2021

Niger, une démocratie dévoyée ? : Par Dr Farmo Moumouni

Niger, une démocratie dévoyée ? : Par Dr Farmo Moumouni

Les démocraties dévoyées - celles dans lesquelles tout s'achète et se vend, les consciences comme les hommes, les partis comme les suffrages; où tout se justifie, les tricheries comme les tromperies - on ne le sait que trop bien, ne sont que des parodies, des simulacres et des fourre-tout.

Ces démocraties on le sait, n'ont point vocation à être le pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple, mais bien au contraire, le pouvoir par-delà les peuples, contre les peuples, pour le malheur des peuples.

Ces démocraties infestent l'ancienne Afrique occidentale française, avilissent les hommes et les institutions. Elles s'installent avec la bénédiction de Paris, l'ancienne métropole. Elles sont à ses ordres et lui obéissent au doigt et à l'oeil. Elles s'opposent à toute idée de souveraineté et de liberté des peuples.

Dans ces démocraties dévoyées, la volonté populaire est détournée au moyen d'élections alambiquées. Les électeurs participent comme des faire-valoir qui donnent à la supercherie des allures de sincérité et de de vérité.

Ces démocraties qui ne sont au service ni des peuples ni de leurs intérêts, qui naissent de la volonté de maîtres étrangers et qui servent les intérêts des maîtres étrangers ne portent ce nom que par abus de langage. 

Ces démocraties sont le lieux où tous les crimes, toutes les forfaitures, toutes les injustices trouvent leur absolution. Elles sont le lieux où la loi, le droit sont mis au services de tous les imposteurs et de toutes les impostures.

Nous sommes des démocraties, nous sommes en démocratie, veut-on nous convaincre. En démocratie, nous dit-on encore, tout le monde a le droit de choisir, et la majorité fait loi.

Que tout le monde choisisse, oui. Mais il y a des choix qui ne sont pas bons pour un pays. Et on ne peut réduire la politique à une activité qui ne s'embarrasse ni de vergogne, ni de scrupules, ni de décence, ni de morale ou d'éthique.

Quelle Imposture !

Mérite-t-on d'être une démocratie quand on est l'émanation d'une volonté extérieure plutôt que celle d'un peuple ?

Qu'est-ce qu'une Majorité créée de toutes pièces dans les officines de la fraude ?

Est-on libre quand on agit contre soi-même, contre ses intérêts, contre ceux de son peuple et de son pays ?

D'aucuns le font parce qu'ils sont à mille lieues de se douter de ce qui se trame au-dessus d'eux. D'autres le font sciemment par volonté de puissance et par cupidité.

L'ère des "Nègres de service" n'est pas encore révolue. Tant s'en faut. Ils peuplent encore les démocraties dévoyées

Existe-t-il spectacle plus affligeant que celui de ces hommes et de ces femmes qui exultent, qui chantent, qui dansent, qui crient victoire : une victoire qui n'est pas la leur, une victoire qui consacre la soumission et la servilité, une victoire qui brade le pays, sa liberté, sa souveraineté.

On compte déjà plusieurs démocraties dévoyées dans le pré carré françafricain. La question est à présent de savoir si le Niger sera de leur nombre, le 21 février prochain.

La démocratie dévoyée a ses partisans au Niger, cela va sans dire. S'ils font partie du peuple, ils ne constituent pas le peuple. Ils doivent savoir qu'aucune partie du peuple ne peut faire endurer ses turpitudes à l'ensemble du peuple.

Le Niger n'est pas né pour être dominé.
Il n'est pas né non plus pour servir les intérêts qui ne sont pas les siens.

Farmo M.


Lire aussi  >>> De la corruption : Par Farmo Moumni


On fait grand cas des corrompus, avec raison, au moment où on songe à confier la gestion des affaires publiques aux hommes qui aspirent à exercer le pouvoir, mais pas assez des corrupteurs. Or, les uns ne sauraient être sans les autres.

Ensemble, ils forment la corruption. Ils en sont à la fois les termes et les agents.

La corruption est la rencontre hors-normes de deux besoins, une valse illicite du donner et du recevoir, une réjouissance au cours de laquelle le corrupteur donne et reçoit, où, le corrompu reçoit et donne.

Bombance et bamboula clandestines, sous nos tropiques. Moments où l'illégal et l'illégitime s'associent pour narguer la misère et la pauvreté.
Confier la gestion des affaires publiques dans un contexte démocratique, exige l'observance des règles induites par les valeurs éthiques et démocratiques.

Au nombre des valeurs démocratiques figurent : le respect de la Constitution, la primauté du droit, la défense des droits et libertés, celle de l'intérêt général, la responsabilité. Les valeurs éthiques s'entendent essentiellement de l'honnêteté, de l'équité, de la probité et de l'intégrité, dont la jonction avec les valeurs démocratiques concourent à une bonne gouvernance.

Pires pourfendeurs des valeurs démocratiques, les corrupteurs et les corrompus sont aussi les destructeurs exécrables des valeurs éthiques et morales.

Aucune communauté humaine, soucieuse de son bien-être et de son développement, ne saurait mettre la direction de ses affaires entre les mains de ces deux catégories de dirigeants, s'il en est.

Farmo M.

08 février 2021
Source : https://www.facebook.com/moumounifarmoPhD

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Catégorie : Idées et opinions
Publication : 8 février 2021

Niger, vers la TNT : La transition se concrétise

TNT Niger 2018Le Niger, il y a de cela un moment, a décidé de passer au système de la Télévision Numérique Terrestre TNT, une transition qui a trop duré aux dires de beaucoup d’observateurs.

La semaine passée, le Secrétaire Général du ministère de la communication, a procédé à une cérémonie de remise de matériel TNT aux responsables de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Niger, ORTN. C’était au siège de la télévision nationale, en présence des responsables de certaines chaines privées de la place.

Ce sont : un véhicule équipé, 15 caméras, des faisceaux mobiles etc. acquis sur fonds propre de l’Etat nigérien. Environ « 23 milliards de nos francs ont été débloqués pour l’achat de ce matériel, par le gouvernent, au profit des télévisions publiques et privées du Niger », a dit le SG sur les ondes de la radio nationale Voix du Sahel.

Les premiers essais auront lieu en janvier 2018 sur les chaines nationales Télé Sahel et Tal.TV. Les télévisions privées auront, par la suite, le droit, au même titre que l’ORTN d’envoyer leurs signaux sur satellite et atteindre tout le Niger. Une véritable révolution audio-visuelle et une avancée démocratique significative quand on sait que la presse constitue le quatrième pouvoir en démocratie.

Avec l’arrivée de ce matériel, les choses se précisent de plus en plus dans la transition vers la TNT. Quel impact aura ce passage sur les habitudes de télévision des Nigériens ?
06janvier 2018
Source : http://nigerdiaspora.net

 

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Catégorie : Société
Publication : 6 janvier 2018

Niger, vivement le changement

Niger, vivement le changement Presque deux ans après le hold up électoral des 21 fevrier et 20 mars 2016, le Niger continue inexorablement de s'enfoncer dans la mal gouvernance. Dimanche 4 fevrier, à Niamey, des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour protester entre autre contre la corruption, le groupe Bolloré et la mauvaise gestion du président Mahamadou Issoufou.

DES MILITANTS DE L'OPPOSITION PLACÉS SOUS MANDAT DE DÉPOT
À Niamey, le dimanche 4 février, des milliers de manifestants avaient battu le pavé pour dénoncer la trés mauvaise gestion du pays et les différentes affaires de corruption liées au pouvoir en place. En effet, des militants de l'opposition au président Mahamadou Issoufou ont organisé un "sit-in" avant d'être sous mandat de dépot. Ils seront jugés prochainement pour troubles à l'ordre public. Parmi eux Alhassane Intinicar, président du parti Akal-kassa et Ibrahim Bana, un activiste et militant du parti Lumana FA.

C'est à l'appel de Mme Bayard Mariama Gamatiéa, présidente du nouveau Front de l’opposition indépendante (FOI), que ce sit-in, avait été organisé.

Ces arrestations arbitraires s'insrivent dans un climat politique conflictuel auquel le pays fait face depuis les dernières élections présidentielles.

PIQÛRE DE RAPPEL DU CONTEXTE POLITIQUE : LES ÉLECTIONS CONTROVERSÉES DE 2016
Pour rappel, prés de 8 millions de Nigériens avaient été appelés aux urnes pour les élections présidentielles et législatives des 21 février et 20 mars 2016. Une quizaine de candidats avaient brigué alors la magistrature suprême dont le controversé chef de l'État sortant au pouvoir depuis 2011 : Mahamadou Issoufou. L'Union africaine avait déployé pour l'occasion une mission d'une quarantaine d'observateurs.

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Catégorie : Société
Publication : 17 février 2018

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Niger: «ruée vers l’or» près de Niamey

Or Niamey 2017Au Niger, des centaines de personnes, parfois des familles entières, se sont précipitées durant la 2e quinzaine du mois d’avril 2017 vers un site à ciel ouvert près de Niamey, pour tenter de trouver de l'or. La rumeur s'était répandue comme une traînée de poudre, sur la présence du métal jaune dans cette zone de la capitale.

Difficile de savoir d’où la rumeur est partie, mais la fièvre de l’or s’est emparée d’une partie de la ville de Niamey en cette fin du mois d’avril… Des centaines de personnes se sont ruées vers les bas-fonds de Kafa-Koira, près de l’aéroport de la capitale nigérienne, à la recherche de l’or. Et une mission de la direction des Mines de la région de Niamey et du ministère des Mines s’est rendue sur place. « A notre arrivée, nous avons trouvé des centaines, voire même des milliers de personnes », explique Saleh Massaoudou, directeur régional.des Mines.

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Catégorie : Société
Publication : 1 mai 2017

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Niger: 300 000 litres de carburant saisis

Niger : 300 000 litres de carburant saisisLa douane nigérienne a saisi plus de 300 000 litres de carburant frauduleusement introduit dans le pays depuis le Nigeria. Une prise qui a eu lieu au cours d'une série d'actions coups de poing dans les rues de la capitale Niamey.

La première phase de l'opération, baptisée "Zéro point de vente illégal" de carburant, a été un succès selon des sources officielles proches des forces de l'ordre du Niger. Des points de ventes illicites de carburant ont été démantelés et des contrevenants appréhendés.

Mais ce n'est pas terminé: l'opération entrera dans sa phase ultime dans les prochains jours pour s'attaquer aux poches de résistance.

A Niamey, des détaillants vendent régulièrement de l'essence de contrebande, n'hésitant pas à s'installer même à proximité des stations service.

Un carburant importé moins cher qu'à la pompe

Depuis 2011, le Niger produit du pétrole avec 20 000 barils jours. Mais les autorités sont préoccupées par l'ampleur de la contrebande de carburant en provenance du Nigeria voisin, premier producteur de brut du continent.

Ce carburant frauduleusement importé coûte souvent deux fois moins cher qu'à la pompe, où l'essence est vendue au Niger 540 FCFA (82 centimes d'euros) le litre.

D'influents commerçants et hommes politiques ont été accusés d'être les organisateurs de ce trafic. Un trafic qui ferait perdre au Trésor nigérien plusieurs milliards de francs CFA par an en taxes et impôts.

28 février 2018
Source : http://www.bbc.com/afrique/region-43220327

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Catégorie : Société
Publication : 28 février 2018

Niger: 5 à 15 ans de prison pour des militaires et un civil pour tentative de putsch

Niger: 5 à 15 ans de prison pour des militaires et un civil pour tentative de putschNeuf militaires et un civil ont été condamnés vendredi par un tribunal militaire nigérien de cinq à quinze ans de prison pour avoir tenté de renverser le régime en 2015, a constaté un journaliste de l'AFP.

Trois officiers, dont le général Souleymane Salou, ancien chef d'état-major et ex-membre de la junte - auteur du coup d'Etat de 2010 - et le lieutenant Ousmane Awal Hambaly - qui avait bénéficié d'un non-lieu en 2012 pour un autre putsch présumé contre le président Mahamadou Issoufou - ont écopé de 15 ans de prison.

Le ministère public avait requis 20 ans à leur encontre.

Trois autres militaires sont condamnés à dix ans de prison, tandis que deux autres militaires et un civil, Niandou Salou, le fils du général Salou, écopent de cinq ans. L'accusation avait requis 20 ans contre ce dernier.

Le tribunal les a jugés "coupables d'avoir fomenté entre novembre et décembre 2015 un complot ayant pour but d'attenter à l'autorité ou à la sûreté de l'Etat", selon le délibéré.

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Catégorie : Société
Publication : 26 janvier 2018

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Niger: à Niamey, le ministre Le Drian visite un centre de commandement du G5-Sahel

Niger: à Niamey, le ministre Le Drian visite un centre de commandement du G5-SahelLe ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, poursuit sa visite au Niger. Il a déjeuné ce mardi avec le président Mahamadou Issoufou. Un voyage autour de deux thématiques : la sécurité et l'immigration clandestine.

Dans la matinée, ce mardi, Jean-Yves Le Drian s’est rendu au poste de commandement de la zone centre de la force conjointe du G5-Sahel. Les locaux ne sont pas encore équipés, les travaux ont pris quelques semaines de retard, mais tout sera prêt pour la prochaine opération programmée fin octobre.

Le matériel commandé, notamment par la Direction de coopération de sécurité et de défense (DCSD), sera installé dans quelques jours, nous dit-on. A terme, 35 officiers et sous-officiers maliens, burkinabè et nigériens travailleront de concert à Niamey afin de mener des opérations régionales.

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Catégorie : Politique
Publication : 3 octobre 2017

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Niger: Aminata Garba, la « tech lady » qui fait la fierté de l’Afrique

Aminata Garba 001Professeure en génie électrique et en informatique à l’université Carnegie Mellon Africa, à Kigali, la Nigérienne Aminata Garba expérimente un système d’irrigation intelligent à bas coût pour les agriculteurs africains. C’est ce qui lui a valu le prix de Next Einstein Fellow lors du Next Einstein Forum (NEF) organisé du 26 au 28 mars derniers à Kigali au Rwanda.

Une performance dont se félicitent les Nigériens, au premier rang desquels Mahamadou Issoufou qui l’a reçue hier dans son Palais. Honorant la scientifique, le chef de l’Etat nigérien, a encouragé les jeunes à « aller vers les sciences et la technologie et à poursuivre l’excellence ».

Satisfaite des honneurs auxquels elle a eu droit, Aminata Garba a dédié son prix à l’Afrique. « Ce travail est le cumul de mes recherches, de mes articles publiés et des brevets d’information, je me suis appliquée et je dédie ce prix à l’Afrique toute entière et à tous ceux qui œuvrent dépendamment de leur secteur d’activité », s’est-elle félicitée.

Effectivement, l’Afrique a besoin de la science et de la technologie pour réaliser le développement tant rêvé par ses filles et fils.

Coquette, Aminata Garba refuse de dévoiler son âge. Après des études à Niamey (Niger), elle a suivi une formation au Canada, à l’université Laval, et décroché un doctorat en génie électrique et informatique à l’université McGill, à Montréal, en 2009. La jeune femme a ensuite dirigé le régulateur des télécoms au Niger pendant deux ans. Puis, elle s’est installée à Kigali comme professeur assistante de la succursale de la prestigieuse université américaine Carnegie-Mellon, où elle dirige depuis un centre de recherche collaboratif.

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Catégorie : Société
Publication : 15 avril 2018

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Niger: cinq ans de prison requis contre des acteurs de la société civile

Niger: cinq ans de prison requis contre des acteurs de la société civileCinq ans de prison ont été requis contre des trois responsables d'un collectif d'organisations de la société civile. Ils sont poursuivis pour « participation à une manifestation interdite », « attroupement armé », « vol et complicité de vol ». Ils avaient participé à manifestation le 29 octobre à Niamey contre la loi de finances 2018. Le verdict du procès sera rendu dans une semaine.

Ils sont au total quinze personnes, dont les trois acteurs de la société civile, à comparaitre devant le juge. Abass Abdoul Aziz Tanko, Abdoulaye Harouna, Djibo Issa, ont tous plaidé non-coupable des faits qui leurs sont reprochés : « participation à une manifestation interdite », « attroupement armé », « vol et complicité de vol » et « destruction des biens publics et privés ».

Tout au long des débats, qui ont duré cinq heures, les trois activistes et leurs camarades ont répondu aux questions du juge et du procureur de la République en personne. Le procureur est resté constant dans ses accusations.

Au président de la coalition de la société civile, Abass Abdoul Aziz, il a demandé si c’est bien lui qui a organisé cette manifestation interdite. Le principal accusé a répondu par l’affirmative. Le procureur a enfoncé le clou en lui demandant s’il y a bien eu des actes de vandalisme. Pour toute réponse, Abass Abdoul Aziz a déclaré qu’il a appris qu’il y en a eu en ville. Pour le procureur de la République, les faits sont constitués.

En revenant à la charge, le président du tribunal a voulu savoir ce que la société civile a fait pour empêcher ces violences. « C’est une défaillance de la municipalité qui n’a pas assuré l’encadrement de la marche », a répliqué Abass Abdoul Aziz. Et pour prouver sa bonne foi, il a laissé entendre à la barre qu’il était prêt à collaborer avec la police pour démasquer les vrais coupables de cette violence. Pour le collectif de la défense, les infractions contre les clients ne sont pas constituées. Ils ont demandé la relâche de trois activistes et leurs camarades.

19 novembre 2017
Source : http://www.rfi.fr/

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Catégorie : Politique
Publication : 19 novembre 2017

Niger: dans une vidéo, la femme d’un otage américain en appelle à ses ravisseurs

Jeffery Wooke MadameLa femme de l'Américain Jeffery Woodke, enlevé au Niger le 14 octobre dernier, a publié mardi 11 juillet un message vidéo sur le site d'un journal californien pour interpeller ses ravisseurs. Ce message fait suite à la diffusion d'une vidéo par le groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, la coalition terroriste dirigée par Iyad Ag Ghali, mise en ligne il y a 10 jours et dans laquelle apparaissaient six des sept otages enlevés au Sahel entre 2011 et 2016. Le groupe affirmait détenir ces six otages mais Jeffrey Woodke, lui, n'était pas mentionné.

Dans la vidéo qu’elle a publiée sur le site d’un journal californien, la femme de Jeffery Woodke rappelle d'abord que son mari a passé près de 30 ans au Niger, au service des plus démunis, pour améliorer leur accès à l'eau, aux semences et aux soins de base. Très apprécié des populations, son travail humanitaire lui a même valu de recevoir un prix des Nations unies pour la prévention des catastrophes, souligne-t-elle.

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Catégorie : Vidéos
Publication : 12 juillet 2017

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Niger: des avocats s'émeuvent des propos du ministre de l'Intérieur

Bazoum Mouhamed Au Niger, les avocats des leaders et militants de la société civile emprisonnés depuis près de deux mois pour la plupart, se disent surpris par les propos tenus ce mercredi matin sur l'antenne de RFI par le ministre de l'intérieur Mohamed Bazoum. Des propos qui laissent penser que seuls huit activistes sont emprisonnés alors qu'ils sont vingt-sept militants et leaders - soit tous les principaux acteurs de la société civile - à être sous les verrous après avoir appelé ou tenté de manifester contre la loi de finances 2018 à Niamey et Zinder. Mohamed Bazoum fait aussi allusion au climat de tension que les responsables de la société civile ont toujours cherché à instaurer et à « l’insurrection dont ils ont toujours rêvé »... 

24 mai 2018
Source : http://www.rfi.fr/afrique/

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Catégorie : Politique
Publication : 24 mai 2018

Niger: des étudiants exclus de l'université sur fond de climat d'insécurité

mages/Universite-Abdou-Moumouni-Elections-rectorales-S-M.jpgAu Niger, les enseignants de l'université sont toujours en grève suite à l'agression de l'un d'entre eux le 7 février dernier. Le syndicat dit vouloir en finir définitivement avec l'insécurité qui règne sur le campus. Suite à cette agression, un conseil d'université vient de se réunir cette semaine. Il a été décidé mercredi d'exclure définitivement cinq étudiants, qui ont tous des responsabilités au sein de l'Union des étudiants nigériens de l'université de Niamey (UENUN).

Les étudiants auraient pu écoper d'un blâme ou d'un avertissement, mais c'est finalement l'exclusion définitive, la sanction la plus dure, qui a été décidée.

Le premier visé est Sita Diabri, le secrétaire général de l'UENUN. Sont aussi exclus son adjoint et le délégué général de la Caso et deux autres représentants de cette organisation qui gère les oeuvres sociales de la faculté, mais qui fait aussi du maintien de l'ordre. Une prérogative que contestent précisément les enseignants en grève qui accusent la Caso d'être une organisation qui sème la terreur sur le campus.

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Catégorie : Education
Publication : 17 mars 2018

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Niger: des soldats nigériens et américains tués à la frontière du Mali

Niger : des soldats nigériens et américains tués à la frontière du MaliImage d'illustration Des assaillants en provenance du Mali voisin ont attaqué, mercredi 4 octobre, le village de Tongo Tongo dans la région Nord-Tillabery, au Niger. Des hommes du Bataillon Sécurité et Renseignement (BSR) nigérien ont organisé la poursuite mais sont tombés dans un guet-apens. Le bilan - non officiel - serait lourd : plusieurs soldats nigériens et américains ont été tués, d'autres sont portés disparus. Une opération de riposte est en cours.

Le premier accrochage a d’abord eu lieu, mercredi 4 octobre, tout près du village nigérien de Tongo Tongo, non loin de la frontière malienne, au sud de Ménaka. Dans la poursuite engagée contre les assaillants en provenance du Mali voisin, les éléments des forces spéciales nigériennes et leurs formateurs, des commandos américains, sont tombés dans une embuscade tendue par l’ennemi.

Le combat, dit-on, était d’une rare violence. Le bilan, non officiel, est très lourd. Plusieurs soldats nigériens et américains sont morts ou portés disparus, et de nombreux véhicules leur appartenant ont été calcinés.

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Catégorie : Société
Publication : 5 octobre 2017

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Niger: Fin de la grève des enseignants des universités lancée en février

Image d'illustrationImage d'illustrationLes enseignants des universités publiques du Niger, qui réclamaient une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, ont annoncé la signature jeudi d'un accord avec le gouvernement et la fin de leur grève déclenchée en février.
"Le gouvernement s'engage à payer intégralement, au plus tard fin août 2019, les arriérés liés aux droits statutaires des enseignants", estimés à près d'un milliard de francs CFA (1,5 million d'euros), selon l'accord lu sur des télévisions locales. 
Le gouvernement a également promis de "restituer les retenues" opérées sur les salaires des enseignants pour tous les jours de grève, précise le texte signé par Yahouza Sadissou, le ministre de l'Enseignement supérieur, et Nabala Adaré,  secrétaire général du Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (SNECS). 
Par conséquent "le SNECS demande à ses militants de reprendre les activités académiques et pédagogiques" et d'organiser des cours "de rattrapage afin de sauver l'année académique" qui doit s'achever dans quelques semaines. 

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Catégorie : Education
Publication : 24 mai 2019

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Niger: l'auteur présumé de la tentative de coup d'État du 31 mars arrêté au Benin

Le capitaine Sani Gourouza a été arrêté au Bénin et remis aux autorités nigériennes. Il est l'auteur présumé de la tentative de coup d'État qui a secoué Niamey dans la nuit du 30 au 31 mars, la veille de l'investiture du nouveau président, Mohamed Bazoum. L'information est confirmée officiellement par la police et la gendarmerie nigérienne qui avaient émis un mandat d'arrêt contre lui.

C’est la fin d’une cavale pour le capitaine Sani Gourouza, le présumé chef des putschistes de la base aérienne 101 de Niamey, cité dans la tentative de coup d’État déjouée contre le régime de Mahamadou Issoufou, dans la nuit du 30 au 31 mars dernier, soit deux jours avant l’investiture du nouveau président, Mohamed Bazoum. Ce lundi, il a été arrêté par les services béninois et remis à Niamey.

Il y a une semaine, le 20 avril exactement, un lieutenant et un adjudant ont également été arrêtés au Bénin et transférés à Niamey. Une coopération saluée par la hiérarchie de la brigade de recherches nigérienne après un mandat d’arrêt lancé contre le capitaine et ses hommes impliqués dans le coup.
Après l’échec de cette tentative et dans son dernier message à la nation, le président Mahamadou Issoufou avait condamné cette action. Il en a été de même pour le nouveau président, Mohamed Bazoum, le jour de son investiture. Tous deux avaient déclaré que les auteurs et leurs complices seront recherchés et traduits en justice.

L’opposition avait alors déclaré que cette tentative de coup d'État était un coup monté par le régime de Niamey pour se faire valoir. On se rappelle que l’avancée des hommes du capitaine Gourouza avait été stoppée à la hauteur du ministère des Affaires étrangères, qui partage un mur avec le palais présidentiel. Le déluge de feu des éléments de la garde présidentielle, pendant un quart d’heure, dit-on, avait fait fuir les assaillants dont certains sont toujours dans la nature.

Moussa Kaka, correspondant de RFI à Niamey

Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210428-niger

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Catégorie : Politique
Publication : 28 avril 2021

Niger: l'épouse de l'otage américain Jeff Woodke lance un nouvel appel vidéo

Els Woodke Otage NigerDix jours après la diffusion le 14 juin d'une vidéo de l'otage Sophie Pétronin, enlevée à Gao au Mali fin 2016, dans laquelle celle-ci s'adressait à ses proches, Els Woodke, la femme de l'otage américain Jeffery Woodke, publie à son tour une vidéo parue ce dimanche sur le site du journal nigérien Aïr Info. Elle s'adresse aux ravisseurs de son mari et se dit prête aujourd'hui à engager des négociations pour sa libération. Elle lui adresse également un message personnel de soutien. Jeffery Woodke a été enlevé à Abalak au Niger le 14 octobre 2016.

Sur sa vidéo Els Woodke est assise sur un canapé, la tête couverte d'un voile bleu clair. L'Américaine s'exprime en français et commence par rappeler que son mari Jeffery a été kidnappé il y a plus d'un an et demi, après 29 ans de vie au Niger.

Elle explique qu'elle est toujours sans nouvelle de lui et a décidé de s'adresser à ses ravisseurs après la diffusion il y a une dizaine de jours de la vidéo de Sophie Pétronin. L'otage française enlevée à la même période que Jeffery Woodke échange un message avec son fils qui laisse entrevoir la possibilité de négociations.

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Catégorie : Vidéos
Publication : 27 juin 2018

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Niger: l'opposition dément être l'origine des violences de dimanche

Moden Lumana Supporters Niamey 2016Le Mouvement démocratique nigérien (Moden), le parti de l'ex-Premier ministre et opposant Hama Amadou, a démenti lundi être à l'origine des violences qui ont émaillé une manifestation anti-gouvernementale dimanche à Niamey.

"Nous avons organisé et participé à des manifestations publiques et politiques, jamais notre parti ne s'est livré à de la violence", a affirmé Maman Sani Malam, le secrétaire général du Moden lors d'une conférence de presse.

Vingt-trois policiers ont été blessés et quatorze véhicules - dont dix de la police - ont été détruits dimanche à Niamey, selon le bilan du ministre de l'Intérieur Mohamed Bazoum, par des manifestants qui protestaient contre la loi de finances 2018 qu'ils jugent "antisociale".

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Catégorie : Politique
Publication : 31 octobre 2017

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Niger: l'université de Niamey paralysée depuis fin février par une grève des enseignants

L'université de Niamey est paralysée depuis fin février par une grève des enseignants qui protestent contre l'agression d'un de leurs camarades par des étudiants sur le campus.

Les grévistes exigent notamment "l'exclusion" des étudiants agresseurs et la "dissolution" de la Commission des affaires sociales et de l’ordre (CASO), l'organe estudiantin qui fait office de police sur le campus universitaire.

La section de Niamey du Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (SNECS) a annoncé dans un communiqué la poursuite de son mouvement de façon indéterminée, affirmant n'avoir obtenu "aucune réponse satisfaisante" à ses demandes.

"Nous décidons de poursuivre la grève jusqu'à la satisfaction totale de nos justes et légitimes revendications", précise le communiqué publié sur la page Facebook du SNECS.

Le SNECS a déclenché une grève le 20 février après l'agression d'un enseignant par des membres de la CASO qui réglementaient la circulation des bus des étudiants sur le campus le 7 février.

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Catégorie : Education
Publication : 5 mars 2018

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Niger: l’opposition manifeste à nouveau contre le régime

Marche Opposition 04 03 2017Au Niger, l’opposition était à nouveau dans la rue, samedi 4 mars, à Niamey. Des milliers de sympathisants de Hama Amadou et de Mahamane Ousmane ont manifesté pour réclamer plus de transparence dans la gestion du pays. Ils accusent le pouvoir de Niamey de dilapider les ressources du pays.

La marche pacifique a conduit les militants de la place Toumo à celle de l’Assemblée nationale. Tout au long du parcours, des slogans hostiles au régime de Niamey ont été scandés.

« Où sont passés nos 200 milliards ? », « Gouvernance liberticide », « six ans de cafouillage » ou encore « Le Niger assiégé par les forces étrangères ».

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Catégorie : Politique
Publication : 5 mars 2017

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Niger: l’opposition manifeste contre le nouveau code électoral et la Céni

Niger: l’opposition manifeste contre le nouveau code électoral et la Céni Des milliers de manifestants de l’opposition sont descendus dans la rue hier, samedi 28 septembre, dans la capitale, Niamey. Ils contestent le nouveau code électoral et remettent en cause la Commission électorale nationale indépendante (Céni) qui n’est pas selon eux consensuelle. Une véritable crise ouverte au moment où la Céni se prépare à lancer l'enrôlement des électeurs dès ce 1er octobre.
Une « Céni taillée sur mesure » et où aucun des leurs ne figurent, disent les opposants.Tout au long du parcours qui les mène à la place de la Concertation, située devant l'Assemblée nationale, les militants de l’opposition, avec à leur tête Mahamane Ousmane, ont brandi des pancartes hostiles à la Céni et au code électoral. En s’adressant à la foule, Mahamane Ousmane s’est interrogé : « Comment penser organiser des élections transparentes et justes avec un code électoral non consensuel et non intrusif ? »

►À lire aussi: Niger: le nouveau code électoral adopté en l’absence de l’opposition

L’autre aile de Lumana Fa était présente à la manifestation. Son président Soumana Sanda entend maintenir la pression sur le pouvoir de Niamey : « Ce sera des manifestations qui ne vont pas s’arrêter jusqu’à ce que nous arrivions à contraindre le pouvoir en place et qui permettra à l’ensemble des Nigériens, en tout cas qui le souhaitent, d’être candidats aux prochaines élections ».

« Ça pose problème »
Le parti Amen Amine de Ladan Tchiana signe son retour dans l’opposition. Son parti ne reculera pas, selon l'un des militants : « On ne va jamais reculer. Le code électoral, on bannit ça carrément ».
Même son de cloche pour le parti de Ibrahim Yacouba, le Mouvement des patriotes du Niger (MPN). Une Céni sur mesure ne passera pas, selon l’un de ses membres : « Mais si vraiment, c’est taillé sur mesure, ça pose problème ».

29 septembre 2019
Source : http://www.rfi.fr/afrique/20190929-niger-opposition-manifeste-contre-le-nouveau-code-electoral-ceni

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Catégorie : Politique
Publication : 29 septembre 2019

Niger: la France va déployer un groupe d'appui opérationnel dans la région de Tillaberi

http://www.nigerdiaspora.net/images/Armee_France_Niger_03.jpgEn visite à Niamey au Niger, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian a annoncé le déploiement temporaire d'un groupe d'appui opérationnel à Tillaberi, la région où l'armée nigérienne a perdu 15 hommes dans une attaque jihadiste cette semaine. Ce groupe sera composé d'environ 80 hommes, dont des forces spéciales, et sera très prochainement en mesure d'appuyer les troupes nigériennes qui doivent faire face à une menace importante dans ce secteur. Cette force française aura notamment pour mission de combattre la faction du groupe Etat islamique d'el-Sahraoui, a confié à RFI une source au ministère de la Défense.

Cette source militaire précise que les lourdes pertes essuyées mercredi par l'armée nigérienne font suite à une embuscade près de la forêt d'Akabar lors d'une tempête de sable.

26 février 2017
SOurce : http://www.rfi.fr/afrique/

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Catégorie : Politique
Publication : 26 février 2017

Niger: la libération de 39 otages réclamée

Boko Haram Niger Tous Unis ContreDes organisations féminines nigériennes ont exhorté Niamey à s'engager davantage en faveur de la libération de 39 personnes.

Au total 33 femmes et 6 garçons ont été enlevés début juillet par le groupe djihadiste Boko Haram dans un village du sud-est.

"Trois semaines après cet acte crapuleux, colère et indignation sont les sentiments qui nous animent devant le faible niveau d'engagement des autorités en vue de leur libération", ont indiqué dimanche dans un communiqué plusieurs organisations féminines basées à N'Guigmi.

Les femmes activistes "sollicitent plus d'engagement" des autorités en vue du "retour des personnes enlevées dans leur foyer" et déplorent que cet enlèvement "soit passé sous silence" dans le pays.

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Catégorie : Société
Publication : 25 juillet 2017

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Niger: la montée des eaux menace les populations de l'embouchure

Niger: la montée des eaux menace les populations de l'embouchureL'inquiétude demeure au Niger à la suite des grosses pluies qui se sont abattues ces derniers jours. Vingt-deux villages à la frontière du Bénin ont les pieds dans l'eau suite à la montée des eaux du fleuve Niger, des villages situés dans la zone de Gaya qui entourent l'embouchure du fleuve.

Ces localités n'avaient pas subi d'inondations depuis de nombreuses années. Résultat plusieurs milliers d'habitants se préparent à être évacués.

« Neuf villages sont complètement évacués, témoigne Laouan Magagi, ministre de l'Action humanitaire et de la gestion des catastrophes au Niger, qui s'est rendu sur place. Et il y a un certain nombre de villages, au moins trois, qui prennent de l’eau. Leurs puits sont remplis par les eaux du fleuve, donc c’est cela qu’ils consomment. Nous sommes présentement avec les services techniques et les partenaires pour voir rapidement ce qu’on peut faire pour venir en aide à ces villages qu’on a visités. Par rapport au moins à l’eau potable pour qu’ils puissent, déjà, avoir de quoi traiter l’eau avant de la consommer. Il y a également des grands dégâts en matière de champs de riz qui sont inondés et qui sont perdus à jamais puisque le riz est complètement enseveli par l’eau. Ce n’est pas facile aujourd’hui de considérer qu’ils puissent le récupérer. »

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Catégorie : Société
Publication : 13 septembre 2017

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Niger: La mort de soldats américains révèle leur présence au Sahel

Niger: La mort de soldats américains révèle leur présence au SahelLa mort de trois soldats américains dans une embuscade au Niger a révélé au grand jour à quel point les forces américaines sont impliquées dans la lutte contre les jihadistes dans la région.

Le commandement militaire américain pour l'Afrique a confirmé jeudi matin que trois de ses hommes avaient été tués "au cours d'une opération anti-terroriste menée conjointement avec les forces nigériennes à quelque 200 kilomètres au nord de la capitale Niamey dans le sud-ouest du Niger".

Ce sont les premiers morts américains au combat dans le cadre de la mission de lutte contre les groupes jihadistes dans cette région. Un militaire américain était mort dans un accident de voiture au Niger en février.

Un quatrième militaire "d'une nation partenaire" a également été tué au cours de cette opération, mais Africom ne précise pas la nationalité du tué: nigérien ou d'une autre nationalité.

Deux soldats américains ont aussi été blessés et ont été transportés vers l'hôpital militaire américain de Landstuhl en Allemagne, où leur état de santé "est stable".

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Catégorie : Politique
Publication : 5 octobre 2017

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Niger: la nouvelle vague de migrants expulsés par l’Algérie déplaît côté Niamey

Niger: la nouvelle vague de migrants expulsés par l’Algérie déplaît côté NiameyPlus de 950 migrants ouest-africains ont été expulsés la semaine passée par l'Algérie selon plusieurs sources nigériennes. Une nouvelle vague d'expulsions qui déplaît fort du côté de Niamey ou de la région d’Agadez, au Niger, où se situe le centre de transit pour migrants.<

« Incompréhension » ; « Mécontentement » face aux expulsions à répétition pratiquées par l'Algérie. Ce sont les mots qui reviennent dans la bouche de plusieurs officiels de Niamey ou de la région d'Agadez où se situe le centre de transit pour migrants.

Zones désertiques à pied

Rien que ces deux derniers mois, environ 2 800 Nigériens et quelques 5 000 Ouest-Africains auraient connu le même sort, selon ces sources. Déposés dans le no man's land entre l'Algérie et le Niger, ils ont dû traverser des zones désertiques, souvent à pied, parfois en stop, pour rallier les localités nigériennes les plus proches.

« Bien évidemment, cela nous pose des problèmes d’accueil. Nous n’avons pas suffisamment d’installations pour les gérer. En plus, ils arrivent dans un tel dénuement que vous comprenez bien à quel point la question humanitaire est liée à cela. Je suis surpris que ces Africains nous arrivent par nos frontières alors que, selon moi, ils doivent tous être envoyés chez eux par des voies appropriées, plutôt que de nous les envoyer ici », a déclaré, à RFI, Sadou Soloké, gouverneur de la région d'Agadez.

Protestations officielles

De son côté, le gouvernement nigérien a également protesté, selon une source gouvernementale.

« Nous  avons déjà protesté auprès d'Alger pour les conditions d'expulsion de nos ressortissants et de ces migrants mais, ce que nous contestons surtout, c'est qu'ils envoient au Niger tant d'autres nationalités y compris des Maliens, par exemple, alors que l'Algérie et le Mali ont une frontière commune », a souligné cette source gouvernementale.

Parmi les 955 migrants expulsés cette semaine, il n'y aurait, en effet, aucun Nigérien et plus de 300 Maliens.

22 octobre 2017
Source : http://www.rfi.fr/afrique/

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Catégorie : Politique
Publication : 22 octobre 2017

Niger: le Conseil d'Etat déboute les étudiants exclus de l'université de Niamey

Niger: le Conseil d'Etat déboute les étudiants exclus de l'université de NiameyAu Niger, le Conseil d'Etat a débouté les étudiants de l’université de Niamey ce mardi 15 mai dans leur requête en référé contre l’arrêté de leur exclusion prononcé par le rectorat. Leur requête a été jugée irrecevable. Ces cinq étudiants qui ont tous des responsabilités au sein de l'Union des étudiants nigériens de l'université de Niamey (UENUN) ont été exclus le 14 mars. Ils restent donc exclus du système universitaire nigérien.

Les étudiants exclus de l’université de Niamey n’en ont pas cru leurs oreilles en écoutant le délibéré du Conseil d’Etat. « Le Conseil d’Etat a dit que notre requête est irrecevable, affirme Sita Diabri, secrétaire général de l'UENUN et l’un des cinq étudiants exclus. En bons démocrates, nous ne pouvons que nous plier à cette décision. La bataille judiciaire va continuer. »

Peu avant cette décision, le Comité directeur des étudiants a levé le mot d’ordre de grève illimité dans les universités du pays. Presque au même moment, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a autorisé les réouvertures du campus et des restaurants, en posant des conditions. « Il faut procéder à une réattribution des chambres, que l’accès au restaurant universitaire est conditionné par la présentation du ticket du restaurant, mais également la présentation de la carte d’étudiant », a réclamé Yahouza Sadissou.

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Catégorie : Education
Publication : 16 mai 2018

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Niger: le grand griot zarma, Djilbo Badjé, s'est éteint à près de 80 ans

 Djibo Badjé, dit Dialba, était le plus grand griot historien zarma encore vivant, il s'est éteint à près de 80 ans. © © Gustave Deghilage Djibo Badjé, dit Dialba, était le plus grand griot historien zarma encore vivant, il s'est éteint à près de 80 ans. © © Gustave DeghilageIl était la mémoire du peuple zarma au Niger. Djibo Badjé, dit Dialba, dernier grand griot historien des Zarmas s'est éteint ce mardi 24 avril au matin à près de 80 ans. A défaut de voir un de ses fils lui succéder, il aura eu le temps ces dernières années de transmettre son patrimoine oral à une ethnologue suisse.

Ainsi se présentait Dialba Badjé : « Je suis la mère, le père de la parole », accompagné de son luth à trois cordes.

En tant que grand griot historien des Zarmas, il était l'un des derniers à connaître toutes les généalogies des grandes familles de cette communauté au Niger, près de 300 lignages, et à pouvoir raconter les grandes épopées d'autrefois chez les Songhaïs et Zarmas, dans l'ouest du pays.

Un apprentissage qu'il avait lui-même commencé à l'âge de 7 ans, auprès de son père. Aucun de ses quelque 30 enfants, passés par l'école moderne, n'a en revanche eu le temps de suivre cet apprentissage oral et traditionnel jusqu'au bout. Dialba Badjé n'a donc pas de successeur.

Ces dernières années, il aura pu toutefois transmettre une grande partie de son savoir à une ethnologue suisse, Sandra Bornand, venue recueillir sa parole depuis 1994, quelque 500 heures d'enregistrements qu'elle s'emploie depuis à transcrire en zarma et en français. Toute une mémoire à partager. Sandra Bornand a ainsi réalisé récemment un conte pour enfant disponible sur le site du CNRS, l'histoire du marabout Alfaga Modibadjo.

► A (Ré)écouter : Djibo Badjé, grand griot du Niger: la mémoire zarma

25 avrill 2018
Source : http://www.rfi.fr/afrique/20180425-niger-le-grand-griot-zarma-djilbo-badje-s-est-eteint-pres-80-ans

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Catégorie : Culture
Publication : 25 avril 2018

Niger: le journaliste Baba Alpha libéré et expulsé vers le Mali

Le Niger a libéré un journaliste qui était détenu depuis un an à Niamey. Mais la justice nigérienne a aussitôt expulsé Baba Alpha vers le Mali. Ce journaliste de la chaîne privée Bonférey était accusé de posséder de faux papiers d’état civil. Reconnu coupable de faux et usage de faux, il avait été déchu de la nationalité nigérienne. Son père, qui avait aussi été condamné sous les mêmes chefs d'accusation, a lui aussi été libéré. RFI a joint Baba Alpha du côté malien de la frontière entre les deux pays.

Je suis très content d’être libre, nous confie Baba Alpha, « c’est toujours un plaisir de sortir d’une prison ! Surtout que, quand vous trouvez que cette prison est injuste pour vous ».

Journaliste d'origine malienne, Baba Alpha avait été condamné en juillet 2017 à deux ans d'emprisonnement ferme et à la privation de ses droits civiques et politiques durant dix ans, pour fausse nationalité, en référence à sa nationalité nigérienne acquise en 2011.

Le journaliste, qui était accusé de posséder de faux papiers d’état civil, interroge au micro de RFI: « Je pose cette question à l’ensemble du peuple nigérien : quelqu’un qui est né au Niger, quelqu’un qui a été enseigné, soigné, éduqué au Niger, marié à une Nigérienne, père de deux fillettes nées au Niger, qu’est-ce qu’il lui faudra de plus pour être Nigérien ?

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Catégorie : Société
Publication : 4 avril 2018

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Niger: le mécontentement persiste sur le campus universitaire de Niamey

Universite Abdou Moumouni NY NigerTroisième jour d’action et fin du deuil pour l’étudiant, Mala Bagalé Kelloumi ; mais la tension n’est toujours pas tombée au campus universitaire de Niamey. Rien n’y bouge. Ibrahim, qui est en master 2 de philosophie l'indique : « Moi je suis là depuis la matinée, et c’est toujours comme ça depuis les premières victimes. Il n’y a pas de cours dans la mesure où ceux qui ne sont pas encore libérés, il y a les victimes malades. Et jusqu’à présent, nous sommes en deuil. »

En face du parking des bus des étudiants se trouve le service central d’informatique, plus de 60 ordinateurs avec un haut débit, attendent les étudiants pour les recherches. Le responsable du service, Souleymane Marou le déplore : « Il y a une soixantaine d’ordinateurs qui sont toujours à l’arrêt. En temps normal, nous avons jusqu’à 200 étudiants par jour. En tout cas aujourd’hui, cela fait plus d’une semaine que c’est vide. »

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Catégorie : Education
Publication : 19 avril 2017

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Niger: le parti de l'opposant Hama Amadou lui réaffirme son soutien

Niger: le parti de l'opposant Hama Amadou lui réaffirme son soutienLe parti de l'opposant Hama Amadou, en exil en France, a fait sa rentrée politique à Niamey ce dimanche 24 septembre. Le parti Moden Fa Lumana sort de sa léthargie. Très critiques à l'endroit du régime du président Mahamadou Issoufou, les partisans de Hama Amadou sonnent la mobilisation, pour disent-ils, restaurer la démocratie en danger au Niger. Un meeting qui s'est tenu sous haute surveillance policière.

Dans l’enceinte de l’arène de lutte traditionnelle de Niamey, lieu où s’est tenue la conférence régionale du parti du Moden Fa Lumana, l’ombre du leader de l’opposition Hama Amadou a plané sur tous les travaux. « Nous sommes sous son ombre. Les militants de Niamey sont engagés, vraiment, ils sont déterminés à mener la lutte vaille que vaille », explique le président des jeunes du parti de la commune 4.

Pour prouver leur loyauté à leur leader absent du pays, tous les lieutenants de Hama Amadou étaient présents à la rentrée politique. Une motion de soutien a été lue lors des travaux : « Exprime au parti et son président, son excellence monsieur Hama Amadou, son soutien indéfectible et constant ».

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Catégorie : Politique
Publication : 26 septembre 2017

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Niger: Les forces de sécurité attaquées à Makalondi dans le sud à la frontière du Burkina Faso

L’attaque a eu lieu tôt le jeudi matin 23 décembre dans le sud du Niger à Makalondi, non loin de la frontière avec le Burkina Faso. Cette fois, les assaillants s’en sont pris à un poste de police et au pont de bascule de la douane.

C'est le dernier poste de police et de contrôle douanier à la frontière sud avec le Burkina Faso qui a été attaqué, à 90 kilomètres de Niamey. Dans ce poste de la commune rurale de Makalondi, sont positionnés des policiers, des gendarmes et des douaniers. Vraisemblablement en nombre, les jihadistes venus à motos ont simultanément attaqué les deux positions : celle de la police et du pont bascule de la douane.

Un bilan provisoire fait état d'au moins sept morts : deux douaniers, un policier, un gendarme et trois civils, des aides douaniers, précise une source sécuritaire. D'importants dégâts matériels ont été enregistrés. Le pont de bascule et le poste de police ont été entièrement incendiés. Il en est de même pour plusieurs véhicules, dont celui de la police.
Sitôt l'alerte donnée, les forces spéciales de l'opération Saki 2 se sont mises en marche et selon des sources bien informées, les soldats du détachement de Torodi se sont lancés aux trousses des assaillants.

Menace jihadiste
Depuis plusieurs mois, toute la zone frontalière de Téra et Torodi est sous la menace jihadiste. Des écoles sont fermées et les axes routiers sont devenus dangereux pour les usagers.

Il y a deux jours, le gouverneur de la région de Tillabéri a décidé de la fermeture de plusieurs dizaines de stations-service. Toutes celles situées sur l'axe Makalondi, frontière du Burkina Faso, sont également fermées. L'objectif de l'État est d'assécher les motos des jihadistes qui se ravitaillent en carburant dans certaines stations-service en zone rurale.

 Moussa Kaka

24 décembre 2021
Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique/

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Catégorie : Société
Publication : 24 décembre 2021

Niger: les premiers migrants évacués de Libye sont arrivés à Niamey

Niger: les premiers migrants évacués de Libye sont arrivés à NiameyLe premier vol charter de migrants nigériens rapatriés de Libye est arrivé ce mercredi soir à Niamey. Le gouvernement a mobilisé des avions pour le retour au pays de ses ressortissants avec le concours de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

C’est à bord de la compagnie aérienne nigériane, Max Air, que les 500 premiers Nigériens ont été rapatriés de Libye. Trois heures de vol pour fuir le bourbier libyen, et enfin la liberté pour Omar Mohamed : « Tout ce qu’on dit sur la Libye, c’est la vérité. On tue des hommes, on menace. Moi, je me sens à l’aise maintenant, mon frère. Je suis chez moi ».

Avec son petit baluchon en bandoulière, le premier geste de Souleymane est de s’accroupir et d’embrasser le sol nigérien. Les mauvais traitements subis en Libye le traumatisent encore : « Tout ce qu’on te dit sur la Libye, on le fait réellement. Parce que celui qui est sur le terrain là-bas, il va voir avec ses yeux, même les Libyens ils sont comme ça. Ils ont peur. Même eux, ils ne peuvent pas sortir, ils ne peuvent rien dire ».

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Catégorie : Société
Publication : 9 décembre 2017

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Niger: Mattis défend l'opération ratée, ouvre une enquête

Armee Usa Niger Decedes ObsequesLe secrétaire à la Défense Jim Mattis a défendu l'opération qui a coûté la vie à quatre soldats des Forces spéciales au Niger, tout en reconnaissant ne pas disposer de toutes les informations sur les circonstances de l'embuscade.

«Nous sommes très fiers de nos soldats», a affirmé l'ancien général des Marines interrogé par la presse sur ces faits au début d'un entretien avec son homologue israélien, Avigdor Lieberman.

Une enquête a été ouverte mais «nous n'avons pas encore toutes les informations» pour en tirer les conséquences, a-t-il ajouté.

M. Mattis a souligné que les États-Unis avaient déployé un millier de soldats dans la zone pour lutter contre les mouvements islamistes tandis que la France en maintient 4000 depuis plusieurs années.

«Ils ont perdu beaucoup plus de soldats» que les États-Unis, a-t-il fait remarquer.

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Catégorie : Société
Publication : 20 octobre 2017

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Niger: morts et disparus dans des violences entre agriculteurs et éleveurs

Pré évaluation de la campagne agro-sylvo pastorale 2017 : 18% des villages de la région sont déficitaires !Au moins trois personnes ont été tués mardi dans des affrontements entre agriculteurs et éleveurs dans le sud du Niger, a indiqué mercredi la radio d'Etat nigérienne. Selon un "bilan provisoire", ces affrontements dans un hameau de la région de Maradi (sud) ont fait "trois morts, dont un chef de village", "douze personnes sont portées disparues" et 24 ont été arrêtées, a précisé la radio. Une équipe de pompiers a été dépêchée sur les lieux pour draguer un puits qui pourrait contenir des corps de belligérants, a affirmé la radio.

Cinq magasins et des greniers à céréales ont été incendiés, et des dizaines de têtes de bétail décimées. Des patrouilles des forces de sécurité ont été stationnées dans la zone pour prévenir un regain de violences, a assuré le gouverneur de Maradi, Zakari Oumarou, qui s'est rendu sur place pour "apaiser les esprits". M. Oumarou a ordonné l'ouverture d'une enquête. Les violences à l'arme blanche entre les deux communautés ont éclaté après que des boeufs ont dévasté des récoltes stockées dans un champ, ont expliqué les autorités locales. Les conflits entre les agriculteurs et éleveurs sont récurrents au Niger, surtout pendant la période des récoltes qui coïncide également avec les mouvements du bétail vers les grandes aires de pâturage.

23 novembre 2017
Source : http://www.lefigaro.fr/

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Catégorie : Agriculture
Publication : 23 novembre 2017

Niger: N'Gagam ou "le petit enfer" pour les réfugiés et déplacés de Boko Haram

Niger: N'Gagam ou Des réfugiés nigérians au camp de N'Gagam, dans le sud-est du Niger, le 10 septembre 2017 afp.com/BOUREIMA HAMA N'Gagam (Niger) - "Saï wahala" (+que du calvaire+ en langue haoussa) Canicule, pas à manger, pas de vêtements, pas de travail, pas droit de quitter le camp... c'est un petit enfer ici", dit Zara Moustapha, au camp de N'Gagam, dans une zone désertique du sud-est du Niger.

Originaire de Mallam Fatori (Nord-ouest Nigeria), théâtre de plusieurs affrontements entre l'armée et Boko Haram qui y a commis de nombreuses exactions, cette mère de famille fait partie des 7.000 réfugiés nigérians et 5.500 déplacés internes nigériens vivant dans cet immense bidonville, enchevêtrement de tentes et cases. 

Assis sur une natte étalée sur le sable incandescent sous un hangar improvisé, Mark Lowcock, secrétaire général adjoint des Nations unies pour les secours d'urgence, écoute les doléances des milliers des pensionnaires qui ont fui ou ont été évacués de force. 

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Catégorie : Société
Publication : 14 septembre 2017

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Niger: N'Gagam ou "le petit enfer" pour les réfugiés et déplacés de Boko Haram (2)

Niger: N'Gagam ou Des réfugiés nigérians au camp de N'Gagam, dans le sud-est du Niger, le 10 septembre 2017 afp.com/BOUREIMA HAMA N'Gagam (Niger) - "Saï wahala" (+que du calvaire+ en langue haoussa) Canicule, pas à manger, pas de vêtements, pas de travail, pas droit de quitter le camp... c'est un petit enfer ici", dit Zara Moustapha, au camp de N'Gagam, dans une zone désertique du sud-est du Niger.

Originaire de Mallam Fatori (Nord-ouest Nigeria), théâtre de plusieurs affrontements entre l'armée et Boko Haram qui y a commis de nombreuses exactions, cette mère de famille fait partie des 7.000 réfugiés nigérians et 5.500 déplacés internes nigériens vivant dans cet immense bidonville, enchevêtrement de tentes et cases. 

Assis sur une natte étalée sur le sable incandescent sous un hangar improvisé, Mark Lowcock, secrétaire général adjoint des Nations unies pour les secours d'urgence, écoute les doléances des milliers des pensionnaires qui ont fui ou ont été évacués de force. 

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Catégorie : Société
Publication : 14 septembre 2017

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Niger: neuf civils tués dans une attaque dans le sud-est

Nige r: neuf civils tués dans une attaque dans le sud-estAu moins neuf personnes ont été tuées et des dizaines d'autres enlevées au cours d'une attaque dans le sud-est du Niger par des combattants présumés de Boko Haram, ont indiqué lundi à l'AFP les autorités locales.

"L'attaque a eu lieu hier (dimanche) soir entre 22h00 et 23h00 locales (19h00 et 20h00 en Belgique) et il y a eu neuf morts. Une trentaine ou quarantaine de femmes et enfants ont été enlevés par les assaillants", a affirmé à l'AFP, Abari El Hadj Daouda, le maire de Kabaléwa. L'attaque a visé dimanche la localité de Ngalewa, à quelques kilomètres de la ville de Kabaléwa, située au nord de la ville Diffa, la capitale du sud-est nigérian où un attentat suicide opéré par deux femmes contre un camp de réfugiés avait fait mercredi deux morts et 11 blessés, a indiqué le maire. Au lendemain de l'attentat-suicide de mercredi, les autorités avaient annoncé que des milliers de réfugiés et déplacés vivant dans le camp onusien de Kabaléwa allaient être transférés dans d'autres camps, loin de la frontière du Nigeria. La région de Diffa, qui compte quelques 600.000 habitants, subit depuis 2015 des attaques du groupe islamiste nigérian Boko Haram. Elle abrite plus de 300.000 réfugiés et déplacés, dont des milliers vivent au milieu d'une population locale déjà très pauvre, selon l'ONU qui demande à la communauté internationale d'accroître son soutien financier. (Belga)

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Catégorie : Société
Publication : 3 juillet 2017

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Niger: Niamey "étouffe sous les déchets", une situation dénoncée par le président Issoufou

Niger: Niamey "étouffe sous les déchets", une situation dénoncée par le président IssoufouLe président du Niger, Mahamadou Issoufou, a affirmé vendredi que Niamey, la capitale de son pays, "étouffait sous les déchets" et a accusé les autorités municipales "d'insouciance" face à l'insalubrité de la ville."La ville de Niamey étouffe sous les déchets, il y a des ordures un peu partout et qui bouchent les caniveaux en provoquant des inondations", en cette période de fortes pluies, a dénoncé le président Issoufou qui a effectué plusieurs visites de la ville. "Il y a une insouciance incompréhensible des responsables locaux", a relevé le président devant des journalistes. C'est "nuitamment hier" que "des travaux de nettoyage ont été faits", après que "les autorités ont été informées de ma visite", a-t-il observé.

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Catégorie : Politique
Publication : 15 juillet 2017

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Niger: obsèques de l’étudiant décédé lors des violences sur le campus

Mala Bagale Kelloumi obseques Le calme dans le milieu étudiant va-t-il revenir au Niger ? Le campus universitaire de Niamey, le plus important du pays, a rouvert ce week-end. Il avait été fermé la semaine dernière après une manifestation qui a fait un mort dans les rangs des protestataires, des étudiants. L'Union des scolaires nigériens (USN) affirme que la victime a été touchée par une grenade lacrymogène. Les autorités parlent d'une chute, sans lien avec les opérations policières. Une enquête a été ouverte. Quoi qu'il en soit, le corps de Mala Bagalé Kelloumi a quitté la morgue de l'hôpital national de Niamey, lundi matin 17 avril pour être enterré au cimetière de Yantala.

L’étudiant Mala Bagalé Kelloumi repose désormais au cimetière musulman de Niamey. Des milliers d’étudiants, parents et amis de la victime ont mis deux heures pour parcourir la distance entre la morgue de l’hôpital national de Niamey et le cimetière musulman, sa dernière demeure.

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Catégorie : Société
Publication : 17 avril 2017

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Niger: plusieurs soldats tués dans une attaque près de la frontière malienne

Fan Patrouille Au Niger, au moins cinq soldats ont été tués et trois autres blessés après l’attaque qui a visé Midal ce mercredi 5 juillet au matin dans le Tamesna, non loin de la frontière avec le Mali.

C’est un détachement mobile, dont la mission essentielle est de couper la route aux trafiquants de drogue, qui a été pris pour cible au petit matin ce mercredi 5 juillet. L’affrontement a eu lieu dans la vallée de Midal à une centaine de kilomètres à l’ouest de Tasara, vers la frontière malienne.

Venus en surnombre, les assaillants en voiture et à moto ont tué cinq militaires nigériens et en ont blessé trois autres. Ils ont réussi à emporter trois véhicules appartenant aux forces armées nigériennes. Les poursuites aériennes organisées par l’armée nigérienne et les forces Barkhane ont permis de récupérer un des véhicules.

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Catégorie : Société
Publication : 5 juillet 2017

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Niger: polémique autour du sort de rebelles tchadiens capturés début octobre

Niger : polémique autour du sort de rebelles tchadiens capturés début octobreSoldats tchadiens devant le tribunal de N'djamena (image d’archive 2007)Au Niger, aucune date n'est arrêtée pour livrer à Ndjamena les quatre rebelles tchadiens capturés depuis le 4 octobre. Mais le Niger donne comme raison de cette arrestation l’existence de leurs noms sur une liste tchadienne de terroristes, et évoque leur transfert à Ndjamena, ce qui inquiète leurs collègues au Conseil de commandement militaire pour le salut de la république (CCSMR) qui craint pour leur sort.

Le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCSMR) exprime sa vive inquiétude concernant le sort des quatre rebelles tchadiens, par ailleurs membres de son bureau politique. Des rebelles qui ont été interpellés au Niger et devraient bientôt être extradés au Tchad. Dans un communiqué, ce mouvement appelle le Niger à ne pas les extrader et tient Niamey pour responsable de ce qui peut leur arriver une fois à Ndjamena. Ce groupe demande à la communauté internationale et les associations de défense des droits de l’homme d’agir en faveur de ses opposants.

Selon le secrétaire général par intérim de ce mouvement, Mohamad Tahir Acheick, ces opposants étaient en mission politique à Niamey, et non aux alentours d'Agadez, comme l'affirment des sources officielles nigériennes.

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Catégorie : Société
Publication : 20 octobre 2017

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Niger: premiers verdicts dans les procès contre des membres de Boko Haram

Justice Niger Diffa Boko haramAu Niger, après une semaine de procès, les premières audiences destinées à juger des membres de Boko Haram ont pris fin à Diffa. Ce dimanche, 17 prévenus ont été condamnés à des peines allant de deux à sept ans de prison et vingt et une personnes ont été relaxées. Les procès de quatre autres accusés ont été renvoyés pour mise en état de leurs dossiers.

Ces audiences foraines ont suscité un véritable engouement au vu du nombre de personnes qui ont suivi de près le déroulé de ces jugements. Six jours durant, les juges du pôle judiciaire spécialisés en matière de lutte contre le terrorisme ont accéléré les audiences.

« Vingt dossiers ont pu être jugés durant cette audience foraine. Dix-sept personnes ont été condamnées et 21 personnes relaxées. Les avocats étaient là, les témoins étaient là, les traducteurs étaient là, les prévenus étaient là, les éléments de preuves ont été rapportés devant eux et discutés contradictoirement », dresse comme premier bilan le procureur de la République Chaibou Samna.

C’était le début d’une longue série de jugements délocalisés à Diffa. Parmi les personnes condamnées ou libérées figurent notamment des Nigérians, des Tchadiens et des Nigériens.

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Catégorie : Société
Publication : 10 juillet 2018

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Niger: procès des militaires accusés d'atteinte à la sûreté de l'Etat

Au Niger, s'ouvre ce lundi 8 janvier le procès des militaires nigériens accusés d'atteinte à la sûreté de l'Etat à travers une présumée tentative de coup d'Etat. L'affaire avait défrayé la chronique en 2015 au temps fort d'une crise politique tendue au Niger. Les militaires sont emprisonnés depuis deux ans et 14 civils incarcérés dans cette même affaire ont été remis en liberté le 24 mars dernier.

C’est dans le grand amphithéâtre de la Gendarmerie nationale de Niamey que s’ouvre l’audience dans le procès des militaires impliqués dans le présumé coup d’Etat de juin 2015. Un procès attendu depuis deux ans par les Nigériens et les familles des prévenus. Au total, une vingtaine de personnes – civils et militaires – sont concernées.

Officiellement, neuf hauts gradés des Forces armées nigériennes ont été identifiés comme étant les meneurs. Il s’agit, entre autres, du général Salou Souleymane, ancien chef d’Etat-major des Forces armées nigériennes, du colonel Idi Na Haoua, commandant de la base aérienne de Niamey à l’époque des faits, le commandant Narey Maidoka, chef du 1er bataillon d’artillerie de Tillabéri et le lieutenant Hambally. Tous ont été arrêtés entre le 14 et le 15 décembre 2015.

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Catégorie : Société
Publication : 9 janvier 2018

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Niger: retour au calme à Maradi après l’incendie d’une église samedi soir

MaradiUne église a été incendiée samedi soir à Maradi par des manifestants qui protestaient contre l’arrestation d’un chef religieux musulman. Ce dernier avait qualifié vendredi « d’anti-islam » un projet de loi du gouvernement sur l’organisation de l’exercice du culte dans le pays.
Après les violentes manifestations de samedi soir, le calme est de retour à Maradi. L’influent chef religieux cheikh Rayadoune a pu regagner son domicile après avoir passé plusieurs heures en garde à vue.
Avant sa libération, il a appelé ses fidèles au calme dans un message audio enregistré dans les locaux du commissariat de police et diffusé sur les réseaux sociaux. L’imam de la mosquée a avoué avoir été induit en erreur dans l’interprétation du projet de loi sur le culte au Niger et promis de corriger cette erreur dans son sermon de vendredi prochain, jour de la grande prière.
Avec le gouverneur de la région de Maradi, il s’est présenté dans les locaux de l’église saccagée et brûlée par les manifestants pour présenter, rapporte-t-on, ses excuses publiques aux chrétiens.
Cette mauvaise interprétation du projet de loi a eu pour conséquence des dégâts importants et la résurgence de l’intolérance religieuse. Les manifestants s’en sont pris à des lieux de culte chrétiens. L’église des Assemblées de Dieu a été totalement brûlée dans le quartier Zaria. Dans un autre secteur, c’est l’église Vie abondante qui a connu un début de saccage.
Au total, 178 manifestants ont été interpellés. Ils répondront de leurs actes, assure une source proche du gouvernorat de Maradi. La police de son côté tente de savoir qui a pu manipuler les religieux et dans quel but.

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Catégorie : Société
Publication : 17 juin 2019

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Niger: RSF dément avoir retiré son soutien au journaliste Baba Alpha

Niger: RSF dément avoir retiré son soutien au journaliste Baba AlphaReporters sans frontières dément avoir retiré son soutien au journaliste nigérien Baba Alpha, contrairement à ce qui a été dit dimanche soir dans le journal de 20h sur Télé Sahel, la chaine officielle.

Journaliste d'origine malienne, Baba Alpha a été condamné la semaine dernière à deux ans d'emprisonnement ferme et à la privation de ses droits civiques et politiques durant dix ans, pour fausse nationalité, en référence à sa nationalité nigérienne acquise en 2011.

Suite à sa condamnation, RSF a diffusé le 19 juillet un communiqué pour dénoncer une procédure politique. Mais Télé Sahel a affirmé dans son édition que RSF regretterait son soutien, et aurait fait marche arrière en découvrant qui était réellement Baba Alpha. « Faux » rétorque RSF.

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Catégorie : Société
Publication : 25 juillet 2017

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Niger: RSF dénonce la "condamnation inique" du journaliste Baba Alpha

Niger: RSF dénonce la "condamnation inique" du journaliste Baba AlphaReporters sans frontières (RSF) a dénoncé mercredi la "condamnation inique" à deux ans de prison d'un journaliste d'une chaîne de télévision indépendante au Niger, Baba Alpha, accusé d'avoir usurpé la nationalité nigérienne.

Baba Alpha "est connu pour sa liberté de ton et ses critiques acerbes envers le gouvernement", note dans un communiqué l'organisation internationale de défense des journalistes, basée à Paris, qui fustige "la nature politique des poursuites".

RSF "s'insurge contre cette décision disproportionnée dont le but n'est autre que d'écarter et de faire taire un journaliste réputé pour son professionnalisme et sa vision critique de la gestion des affaires publiques", et appelle "les autorités nigériennes à revenir sur cette condamnation ubuesque".

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Catégorie : Politique
Publication : 19 juillet 2017

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Niger: saisie de 13 tonnes de médicaments contrefaits en provenance d’Inde

Medicaments contrefaits Niger IndeImage d'illustrationLa police nigérienne a présenté lundi à la presse plus de 13 tonnes de faux médicaments acheminés à Niamey depuis l’Inde via un port ghanéen, selon un de ses responsables.

«Ce sont 1.813 cartons, soit un peu plus de treize tonnes de produits pharmaceutiques contrefaits que nous avons saisis», a précisé Mme Ousmane Bako Nana, porte-parole des services de répression du trafic illicite des stupéfiants.

Ces faux médicaments, destinés au marché local, ont été commandés par des opérateurs avec «la complicité» d’un agent «corrompu» d’une société officiellement agréée dans la distribution de produits pharmaceutiques.

Parmi les médicaments saisis figurent des antalgiques et des anti-inflammatoires, ne comportant ni référence du fabriquant ni étiquettes. Sur un des emballages on peut même lire : «Laissez à la portée des enfants».

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Catégorie : Société
Publication : 21 novembre 2017

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Niger: sit-in des enseignants contractuels pour de meilleures conditions de travail

Image d'illustration (des enseignants contractuels)Image d'illustration (des enseignants contractuels)Des enseignants nigériens contractuels, et qui ne sont donc pas encore intégrés à la fonction publique, ont organisé hier un sit-in devant les locaux du ministère de la Fonction publique. Ils n'ont pas été reçus par la ministre et aucun cadre du ministère n'est venu à leur rencontre.

Le paiement des arriérés des pécules, le recrutement à la Fonction publique et la réintégration de leurs camarades remerciés, telles sont entre autres les principales revendications des enseignants contractuels.

« Nous venons d’entamer la première action de l’année 2018 qui est ce sit-in au ministère de la Fonction publique. Mais ce qui est évident, nous allons nous battre pour que d’abord nos camarades puissent être réhabilités, mais également que sur les engagements, qu’au moins deux ou trois puissent être honorés », explique Mounkaila Halidou, le secrétaire général du Syndicat national des agents contractuels et fonctionnaires de l'éducation de base (Synaceb).

Pour de nombreux manifestants, « ventre vide n’a point d’oreilles », c’est une question de survie, nous dit Seyni Harouna, du Bureau exécutif national (BEN) : « Il n’y a pas de replis, il n’y a pas de mesures, il n’y a pas de disponibilité à penser à faire marche arrière. Aujourd’hui, quand un enseignant se retrouve dans une situation de deux mois d’arriérés, tout le monde est unanime que ce monsieur ne peut pas enseigner ».

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Catégorie : Education
Publication : 5 janvier 2018

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Niger: triple explosion meurtrière à Diffa, près de la frontière nigériane

Niger: triple explosion meurtrière à Diffa, près de la frontière nigérianeUne, deux puis trois explosions. Lundi 4 juin 2018 à Diffa, la capitale régionale du sud-est du Niger, à la frontière avec le Nigeria, a été frappée par une série d'attentats-suicides. Le bilan provisoire est d'au moins neuf morts et 37 blessés.

Les attentats sont survenus dans la soirée de lundi. Deux femmes et un homme ont déclenché leurs explosifs aux abords d'une école coranique, dans le vieux quartier de la ville de Diffa. On dénombre plusieurs élèves parmi les victimes.

Ce mardi matin, les écoles et le marché étaient fermés. Des sources, sur place, ont évoqué des patrouilles des forces de sécurité dans les rues. « C'est la première fois qu'une attaque de ce type a lieu à Diffa », confie à RFI un ancien préfet joint par téléphone.

Jusque-là, explique-t-il, les terroristes s'attaquaient aux forces de sécurité. « Cette fois, ils ont vraiment visé la population. » Le vieux quartier est en effet très fréquenté en soirée en cette période de ramadan.

Pourquoi les terroristes changent-ils de stratégie ?

La région de Diffa est la cible régulière d'attaques du groupe Boko Haram venu du Nigeria voisin. Les terroristes avaient jusque-là plutôt tendance à mener des opérations armes à la main, contre des postes militaires. Sept soldats ont ainsi été abattus vers Toumour en janvier.

Depuis l'année dernière, l'usage de kamikazes s'est renforcé. En juin 2017 notamment, deux femmes s'étaient fait exploser dans un camp de réfugiés à Kabalewa.

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Catégorie : Société
Publication : 5 juin 2018

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Niger: une vingtaine de migrants secourus par l'armée en plein désert

Niger: une centaine de migrants secourus en plein désertVingt-quatre migrants ouest-africains, abandonnés par leur passeur sur la route de l’Europe via la Libye, ont été secourus dimanche par l’armée du Niger en plein désert du nord du pays, a annoncé lundi une source préfectorale.
Les rescapés ont affirmé avoir été « 70 migrants à avoir embarqué à bord de trois véhicules à partir d’Agadez » (Niger) pour la Libye, avant que « leur passeur ne les abandonne en plein désert sans eau ni nourriture ».
« Ils sont vingt-quatre migrants ouest-africains, qui ont été secourus dimanche après avoir été abandonnés par leur passeur », a précisé à l’AFP Fatoumi Boudou, le préfet de Bilma (nord).
Ces rescapés disent avoir laissé des corps de leurs compagnons de voyage « morts » mais sans être en mesure de préciser de nombre. Des recherches effectuées par les forces de défense et de sécurité (FDS) « dans un rayon de 65 km » ont permis de « découvrir une seule tombe » à côté de laquelle elles ont trouvé « une carte d’identité d’un étudiant du Nigeria », a expliqué le préfet.
Mais, selon le journal en ligne Aïr Info basé à Agadez, citant une source sécuritaire, « plusieurs dizaines de cadavres de migrants ont été enterrés dimanche par des éléments des FDS » avec « l’appui de la population » locale.

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Catégorie : Société
Publication : 27 juin 2017

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Niger: violents affrontements entre soldats et bandits armés

Image d'illustrationImage d'illustrationDes soldats nigériens ont mis en déroute un groupe de bandits armés tchadiens dans le nord du pays. Plusieurs accrochages ont eu lieu dans le Grand Sahara entre vendredi et dimanche. En l'absence d'un bilan officiel, les combats ont été d'une rare violence entre les deux camps.

Le premier accrochage avec la colonne de 17 véhicules de bandits lourdement armés a eu lieu en plein Sahara nigérien. Informé sur les agissements de cette colonne étrangère qui coupait les routes et pillait les orpailleurs nigériens dans l’Aïr et le Ténéré, les commandants des zones de défense n°2 et 8 ont été instruits par leur hiérarchie de tout faire pour retrouver la colonne des coupeurs de route.

Des sources sécuritaires précisent que pendant une semaine des patrouilles des forces spéciales ont fouillé toutes les zones sensibles dans le Grand Sahara nigérien, l’Aïr et le Ténéré. Grâce aux renseignements sur le terrain, les commandants nigériens ont vite cerné l’identité des bandits armés, des Tchadiens d’origine. Ils les ont ensuite pistés jusqu’aux confins de la dune 400 aux alentours de l’Arbre du Ténéré, et plus précisément à 400 kilomètres au nord d’Agadez où s’est produit le premier face-à-face il y a deux jours.

Malgré les pertes en vies humaines et les blessés dans leurs rangs en avançant sur l’ennemi, les soldats nigériens ont pris en chasse et mis en déroute les bandits armés qui se sont dirigés vers la frontière libyenne. En attendant le bilan officiel des différents accrochages, on parle de deux soldats nigériens tués et de plusieurs bandits neutralisés. Selon le ministre de la Défense nationale, Kalla Moutari, « les forces nigériennes ne failliront pas, la colonne de 17 véhicules coincés dans l’extrême nord-est du Niger sera détruite sans pitié ».

Enfin, il faut noter que des forces spéciales françaises et américaines se sont également engagées dans le combat à la frontière libyenne.

11 juin 2018
Source : http://www.rfi.fr/afrique

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Catégorie : Société
Publication : 11 juin 2018

Niger..."Descente aux enfers"

Issoufou crise politique NigerDepuis le hold up électoral des 21 fevrier et 20 mars 2016 le Niger s'enfonce dans la mal gouvernance. La corruption et l'arbitraire sur fond d'atteintes répétées à l'ordre constitutionnel et aux droits de l'Homme.
En guise de Renaissance promise par le Guri systeme,le gouvernement pléthorique de Brigi Rafini et les caciques du PNDS au pouvoir ont franchi tous les rubiconds de l'intolérable.
Ils font peser de graves menaces sur le développement et la cohésion sociale dans un pays doté de richesses minières devenu exsangue et le plus pauvre au monde en indice de développement humain du PNUD.
L'administration rongée par le clientélisme et la corruption est paralysée à l'image du système éducatif en totale décomposition avec des enseignants déconsidérés et sous payés quand ils le sont.

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Catégorie : Politique
Publication : 30 août 2017

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Niger/ Espace civique : Le gouvernement persiste dans sa logique de restriction - Par Moussa Tchangari

Sur rapport du ministre de l’aménagement du territoire et du développement communautaire, le conseil des ministres a adopté, le 24 février dernier, un décret portant modalités d’application de l’article 20.1 de la loi N°91-006 du 20 mai 1991, modifiant et complétant l’ordonnance N°84-06 du 1er mars 1984 portant régime des associations. Ce décret, dont la publication a suscité curieusement très peu de réactions au sein de l’opinion, y compris dans les rangs des organisations concernées, ne vise pas seulement à réglementer les activités des organisations non gouvernementales (ONGs) et des associations de développement (AD); il vise également à les placer sous le contrôle étroit de l’État, dont elles deviennent de facto des sortes d’agences d’exécution, liées par un protocole d’accord qu’elles ne peuvent refuser de signer avec l’entité publique.

En effet, il convient de noter qu’à travers l’adoption de ce décret, qui est l’aboutissement d’un long processus de réflexions au sein du ministère en charge de l’aménagement du territoire et du développement communautaire, le gouvernement ne vise qu’un seul objectif, presque ouvertement assumé : se donner les moyens légaux d’avoir un droit de regard sur le secteur très florissant des ONG et associations de développement qui sont devenues, ces dernières années, des acteurs importants de la vie sociale et économique du pays ; et c’est bien dans cet esprit que les articles 4 et 5 de ce décret, qui abroge de fait celui de septembre 1992 (décret 92-292/PM/MF/P portant modalités d’application de l’article 20.1), ont explicitement instauré un régime d’autorisation ; alors que dans tous les pays démocratiques, l’exercice de la liberté d’association n’est assujetti à aucune autorisation préalable des pouvoirs publics.

Selon l’article 4 de ce décret, « l’exercice des activités des ONG/AD est soumis à une autorisation ou un agrément préalable du ministre chargé de l’intérieur » ; et l’article 5 précise que, même si la « la demande d’autorisation d’exercice ou d’agrément donne droit à un récépissé provisoire » valable pour trois (3) mois, celui-ci « ne vaut ni agrément ni autorisation d’exercice ». Les dispositions de ces deux articles constituent un recul grave en matière d’exercice de la liberté d’association consacrée par la Constitution de la République du Niger et divers instruments juridiques internationaux régulièrement ratifiés ; car, il importe de souligner que même l’ordonnance N°84-06 du 1er mars 1984 portant régime des associations et ses modifications ultérieures ne prévoient pas une demande d’autorisation d’exercice pour aucune des catégories d’associations prévues.

Aussi, importe-t-il de relever que la particularité de ce décret, adopté par le gouvernement le 24 février dernier, sans aucune forme de consultation des acteurs de la société civile, réside d’abord dans la remise en cause explicite du régime déclaratif prévu par le texte principal dont il tire son fondement ; et cela apparait de façon très nette à travers les intitulés même de son titre 2 (« de la procédure d’autorisation d’exercice d’une ONG/AD nigérienne ») et de son titre 3 (« de la procédure d’agrément d’une ONG/D étrangère »). Certes, ces intitulés sont identiques à ceux du décret 92-292/PM/MF/P du 25 septembre 1992 portant modalités d’application de l’article 20.1 de l’ordonnance N°84-06 du 1er mars 1984 portant régime des associations ; mais, les conditions d’autorisation des ONG/AD nigériennes et d’agrément des ONG étrangères sont devenues plus draconiennes que celles prévues par le décret de 1992.

Dresser des obstacles et abolir les privilèges

Selon l’article 6 du décret du 24 février, toute ONG/AD nigérienne, qui veut être autorisée à exercer, doit fournir, en cinq (5) exemplaires, toute une pile de documents : d’abord, les statuts et règlement intérieur, le plan d’actions, le procès verbal et les listes des participants à l’assemblée constitutive, des membres fondateurs, des membres de l’organe exécutif et du commissariat aux comptes ; ensuite, les documents d’état civil (certificats de nationalité, certificats de résidence) et les casiers judiciaires des membres fondateurs, des membres de l’instance dirigeante, et une déclaration sur l’honneur selon un modèle fourni par le ministère du développement communautaire relative au statut et à la fonction administrative et/ou politique occupée par les membres fondateurs et les membres dirigeants. La panoplie des documents constituant la demande d’autorisation indique clairement quel objectif est poursuivi ; elle augure des tracasseries auxquelles seront confrontées désormais les personnes désireuses de créer une ONG/AD.

A ce propos, il importe de noter que le décret prévoit des procédures et des délais d’examen des dossiers de demande d’autorisation, qui sont susceptibles de favoriser toute sorte d’abus de la part de l’administration. L’article 7 accorde un délai d’un mois au ministère de l’intérieur pour la transmission du dossier au ministère du développement communautaire ; et l’article 8 accorde à ce dernier un délai de deux mois pour la transmission au ministère de l’intérieur de son avis motivé. L’article 8 précise que le ministre chargé de l’intérieur prend une décision dans un délai de six (6) mois à compter de la date de réception du dossier ; mais, ce délai peut s’allonger lorsque, comme le précise l’article 9, le ministre de l’intérieur décide de demander des informations complémentaires dans le cadre de l’instruction du dossier de l’ONG/AD nigérienne. Ce qui signifie clairement que la procédure d’autorisation d’une ONG/AD nigérienne, y compris le délai pour la signature du protocole d’accord qui est de soixante (60) jours, peut banalement trainer pendant au moins une année.

Selon les dispositions des articles 12 et suivants du décret, la procédure d’agrément d’une ONG/D étrangère nécessite aussi la constitution d’un dossier comportant, outre les documents de l’organisation (statuts, règlement intérieur, acte de reconnaissance dans le pays d’origine, liste des membres fondateurs et des membres du conseil d’administration, dernier rapport d’activités et plan d’actions au Niger), les pièces d’état civil (casiers judiciaires, certificats de nationalité) de son représentant accrédité, des membres fondateurs et des membres des instances dirigeantes. Le dossier doit comporter également, comme pour les ONG/AD nigériennes, et une déclaration sur l’honneur relative au statut et à la fonction administrative et/ou politique occupée par le représentant accrédité et les membres fondateurs. Les délais de procédures sont identiques à ceux prévus pour les ONG/AD nigériennes ; ils peuvent aussi atteindre au moins une année en fonction des humeurs des agents de l’administration.

Par ailleurs, il importe de noter que le décret du 24 février est venu abolir certains privilèges importants accordés jadis aux ONG/AD nigériennes et étrangères à travers le décret du 25 septembre 1992. Le premier privilège aboli concerne l’exemption « de tous droits de douane, de tous les impôts et taxes indirectes, y compris la TVA, sur les fournitures, équipement, matériel et dons en nature importés au Niger dans le cadre de l’exécution des projets ou programmes d’assistance ». Le second concerne l’exemption « de tous les droits de douane, de tous impôts et taxes indirectes, y compris la TVA, sur tout le matériel et produits acquis par l’ONG dans le cadre de ses activités ; tandis que le troisième concerne l’exonération « de tout contrat, marché ou acte de toute nature, signés en vue de l’exécution de projets, du payement des droits d’enregistrement de timbre, de la taxe sur le chiffre d’affaires et la TVA ».

Ainsi, il convient de signaler que le seul privilège maintenu par le décret du 24 février concerne le régime d’admission temporaire pour le matériel roulant, le matériel volant et les hors-bords importés par les ONG/D étrangères dans le cadre de l’exécution des projets et programmes ; mais, il faut préciser là aussi que l’article 27 du décret dispose qu’à la fin du projet ou du programme, « ce matériel est cédé à titre gracieux à l’État qui décide de l’affectation dudit matériel », contrairement à la pratique jusqu’ici observée en la matière. L’article 28 du décret prévoit, toutefois, la possibilité pour les ONG/D étrangères de bénéficier de la mise à disposition d’un terrain lorsqu’elles en formulent le besoin ; tandis que l’article 32 prévoit un soutien de l’État pouvant se traduire par des financements directs sur ses ressources internes ou externes, la délivrance des lettres et autres formes de recommandation, d’autorisations de quête et de collecte des ressources au Niger et/ou à l’étranger. Ces privilèges sont naturellement bien maigres au regard de ceux qui ont été officiellement abolis (ils l’étaient déjà dans les faits depuis plusieurs années) ; et ils ne constituent qu’une bien dérisoire contrepartie par rapport aux énormes contraintes prévues par ce fameux décret.

Favoriser des abus d’autorité

A la lecture de ce décret, il est loisible de constater qu'il comporte de nombreuses dispositions qui ouvrent la voie à toute sorte d’abus d’autorité de la part de l’administration étatique vis-à-vis des ONG/AD nigériennes et étrangères. Ces dispositions concernent d’abord les obligations auxquelles elles sont désormais assujetties : signer un protocole d’accord avec l’État, obtenir l’approbation de l’État ou de ses démembrements pour tout projet ou programme avant exécution (article 41), impliquer et partager avec les ministères et institutions nationales en charge des domaines concernés les résultats des recherches et collectes de données (article 42), déposer auprès de l’administration un programme pluriannuel d’activités, signer un protocole de mise en exécution avec le ministère du développement communautaire et avec l’autorité territorialement compétente pour tout projet avant son démarrage, demander et soutenir la mise en place et l’animation d’un comité de pilotage pour tout projet ou programme, déposer un rapport annuel d’activités, publier au journal officiel ses états financiers annuels certifiés par un cabinet d’experts agréés au plus tard le 31 mars de l’année en cours (article 43) et se doter de mécanismes visant à documenter l’identité de leurs donateurs, à conserver les documents y relatifs pendant 10 ans et à respecter la confidentialité des bases de données les concernant (article 44).

Outre ces dispositions relatives aux obligations des ONG/AD, qu’elles soient nigériennes ou étrangères, il faut noter que le décret comporte également toute une série d’autres relatives à leur administration, suivi, évaluation et contrôle ; et ces dispositions sont particulièrement révélatrices de la volonté de l’État du Niger d’instaurer un système de contrôle des ONG, fort intrusif et digne des régimes les plus autoritaires au monde, qui les considèrent comme une menace pour leur existence. L’article 47 du décret dispose que le contrôle exercé sur les ONG/D par le ministère du développement communautaire « porte notamment sur le respect des dispositions réglementaires, le respect de ses propres textes par l’ONG/D, les flux financiers, l’utilisation des biens exonérés, l’utilisation des terrains et des volontaires de développement mis à sa disposition par l’État et des démembrements » ; tandis que l’article 50 dispose que l’évaluation de leurs activités, qui est assurée par le même ministère, porte sur le respect de leurs statuts et règlements intérieurs, le respect du cadre juridique régissant elles et leurs secteurs d’intervention, le respect des dispositions relatives à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, la mise en œuvre de leurs plans d’actions et la gestion financière des ressources mobilisées.

Selon l’article 51 du fameux décret, le ministère en charge du développement communautaire peut, dans le cadre du contrôle des activités des ONG/D, entreprendre au besoin des missions d’audit et d’inspection ; et l’article 52 dispose que le ministère de l’intérieur peut, après avis du ministère du développement communautaire, retirer l’autorisation ou l’agrément d’une ONG pour toute une série de raisons : entreprise d’activités non conformes à ses statuts, refus de se conformer à la réglementation en vigueur, absence d’activités pendant deux ans, liens avec une organisation terroriste, financement ouvert ou dissimulé du terrorisme, détournement des fonds au profit d’autres personnes physiques et morales, conversion ou transfert illicite des biens acquis, détenus ou utilisés, dissimulation ou déguisement de la nature, de l’origine ou de l’emplacement des biens acquis, détenus ou utilisés. L’article 56 dispose que « l’ONG/D qui recrute, fait venir ou utilise de la main d’œuvre étrangère en violation des dispositions du Code du travail est sanctionnée conformément aux dispositions dudit Code » ; et l’article 57 édicte l’interdiction pour « des personnes liées par des relations de mariage (conjoints) et/ou de parenté de premier ou deuxième degré d’exercer pendant la même période à la fois, des fonctions, dont l’une dans l’organe exécutif et l’autre dans l’organe de contrôle d’une ONG/D ».

Brider et étouffer un secteur florissant

Au regard de toutes ces dispositions du décret du 24 février, notamment celles relatives aux obligations, à l’administration, au suivi, à l’évaluation et au contrôle des ONG/D, il est évident que l’objectif poursuivi par le gouvernement n’est pas d’améliorer l’environnement de ces organisations aujourd’hui si importantes dans la vie sociale et économique du pays ; et ce, même si certaines de ces dispositions, en particulier celles relatives au respect du Code du travail et aux principes déontologiques et éthiques bannissant les conflits d’intérêts et autres pratiques malsaines (abus des biens sociaux, détournements, fraudes, financement du terrorisme), peuvent sembler justifiées. L’adoption de ce décret, qui intervient dans un contexte national marqué par des restrictions flagrantes des libertés fondamentales, notamment les libertés d’expression et de manifestation, indique clairement que le gouvernement du Niger s’inscrit résolument dans une démarche répressive à l’encontre des organisations de la société civile ; même s’il est vrai que la plupart de celles qu’il veut voir affaiblies, ne sont pas classées dans la catégorie des ONG/AD (l’ordonnance 84-06 du 1er mars 1984 distingue sept catégories d’associations).

Quoi qu’il en soit, il importe de retenir qu’à travers ce décret, dont l’article 4 dispose que « l’exercice des activités des ONG/AD est soumis à une autorisation ou un agrément préalable du ministre chargé de l’intérieur », le gouvernement de la république du Niger persiste dans sa volonté de maintenir le régime d’autorisation préalable en matière d’exercice de la liberté d’association ; alors même que dans tous les pays respectueux des instruments juridiques internationaux relatifs aux droits civils et politiques, la liberté d’association, tout comme d’ailleurs la liberté de manifestation et la liberté de la presse, est régie par un régime de déclaration préalable. L’adoption de ce décret, qui définit les modalités d’application d’une ordonnance elle-même datant de la période du régime d’exception du général Kountché, peut être considérée aussi comme une preuve éloquente de l’ignorance de la plupart des juristes qui conseillent le gouvernement ; même si on sait très bien qu’elle est d’abord et avant tout une preuve concrète non seulement de sa défiance à l’égard des principes élémentaires régissant les droits et libertés fondamentaux, mais aussi de l’esprit tordu de certains de ses membres qui ne conçoivent pas que le secteur des ONG, qui fait figure à leurs yeux de l’un des plus prospères du pays, ne fasse pas l’objet d’une prise en mains par l’État.

A.T. Moussa Tchangari
Secrétaire général Alternative Espaces Citoyens
Source : https://www.facebook.com/moussa.tchangari.54 
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Catégorie : Politique
Publication : 17 mars 2022

Niger/Agadez : La vente de véhicules de la Libye, une alternative pour les passeurs de migrants

Agadez Trafic VehiculesDepuis l’arrêt du trafic des migrants vers la Libye suite au durcissement de la loi 035/2015 votée par le parlement nigérien, beaucoup de jeunes passeurs se sont reconvertis dans le transport de voitures de la Libye vers Agadez.

Des parcs de vente de ces véhicules flambant neufs sont légion à Agadez. Selon Mahmoud Ali, un jeune libyen installé à Agadez, toutes les maisons qui longent les voies principales de la ville sont en train d’être vendues et aménagées pour servir à des parcs de vente de véhicules.

« On peut compter une quarantaine de parcs à Agadez. C’est un business qui marche fort bien. On a immédiatement compris que le trafic de véhicules de la Libye vers Agadez peut nous rapporter des gros sous », poursuit-il.

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Catégorie : Société
Publication : 31 mars 2017

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Niger/Bénin : Mahamadou Issoufou et Patrice Talon à couteaux tirés

Issoufou-Patrice-Talon.jpgSelon la Lettre du Continent, les relations entre les Présidents Issoufou du Niger et Talon du Bénin se dégradent continuellement. Dans son numéro 796 du 13 mars 2019, la LC rappelle que « Déjà passablement rafraîchies en raison des sérieuses divergences sur le projet du chemin de fer Niamey-Dosso-Parakou, les relations entre Mahamadou Issoufou et Patrice Talon se distendent encore depuis le début de 2019 ». Et de préciser que « Le Président nigérien reproche notamment à son homologue de fermer les yeux quant aux fréquents séjours au Bénin de son plus farouche opposant, Hama Amadou ». 
18 mars 2019
Source : Le Courrier

 

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Catégorie : Société
Publication : 18 mars 2019

Niger/Communication anti gouvernementale : Brigi sur le grill … Issoufou à bout portant !

Niger/Communication anti gouvernementale : Brigi sur le grill … Issoufou à bout portant !Une voix attribuée au Premier Ministre Brigi Rafini échangeant avec un collaborateur, fait depuis le 30 septembre « le buzz sur les médias sociaux », notent des journaux au Niger. Dans ce bref enregistrement, les passages qui retiennent le plus l’attention des nigériens sont les suivants : « …ARTP… Il y’a une inspection… ?... Moi le Président m’a lu certains passages … C’est pas bon !! … C’est pas du tout bon pour lui dey ! Il m’a même demandé de le changer tout de suite. On a dit bon, il y a le problème de mandat-là… » Fin de citation.

Il n’en fallait pas plus pour mettre le tout Niamey en mode « antennes hérissées » et désigner l’actuel Président de l’Assemblée Nationale Adamou Tinni, 2ème Personnalité du pays, comme étant la personne dont parle la voix attribuée au Premier Ministre nigérien. Si l’audio est authentique, il n’y a franchement rien à redire, c’est proprement embarrassant pour les trois personnalités à la tête de ce pays.

Birgi à tout prix… !

La diffusion de cet audio qui de toute évidence n’est pas un enregistrement récent, à cet instant précis, n’est pas un simple fait de hasard. A tous les égards, elle participe d’une campagne de communication rondement orchestrée, depuis quelques temps déjà à son encontre, et dont le but ultime est de le faire « sauter », ou au mieux des cas, le pousser à la démission.

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Catégorie : Politique
Publication : 14 octobre 2017

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Niger/Education : Atelier d’élaboration des textes portant organisation du Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales

Dosso abrite depuis le samedi 19 août dernier un atelier d’élaboration des textes portant organisation du Ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation, de l’enseignement professionnel et de la promotion des langues nationale. La cérémonie d’ouverture a été placée sous la présidence de la ministre Dr Elisabeth Shérif en présence du gouverneur de la région de Dosso le général de brigade Iro Oumarou, des autorités administratives et de plusieurs cadres centraux et régionaux de l’éducation.

Au cours de cette retraite de cinq jour, il s’agira pour les cadres d’élaborer pendant un projet de décret portant organisation du Ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, de concevoir le projet portant organigramme de ce Ministère et déterminant les attributions de leurs responsables et de rédiger le rapport de présentation du projet de décret portant organisation dudit Ministère.

Dans le discours qu’elle a prononcé à l’ouverture des travaux, la ministre de l’Education, nationale, de l’alphabétisation, de l’enseignement professionnel et de la promotion des langues nationale a, de prime abord, rendu un vibrant hommage aux initiateurs de cet atelier ainsi qu’aux participants pour leur sens de responsabilité et leur détermination à apporter leurs contributions pour le bon fonctionnement et l’efficacité du système éducatif nigérien en général et dudit Ministère en particulier.

En effet, a souligné Dr Elisabeth Shérif, l’actuel Ministère de l’Education nationale, de l’enseignement professionnel et de la promotion des langues nationales est né de la fusion du Ministère de l’Education nationale et celui des Enseignements Techniques et de la Formation Professionnelle. Cette fusion a-t-elle précisé voulue par le Président du Conseil National pour a Sauvegarde de la Patrie, le général Abdourahamane Tiani et le premier ministre, M. Lamine Zeine Ali Mahamane vise essentiellement la mutualisation des ressources mais surtout l’édification d’un système éducatif performant, capable d’assumer pleinement son rôles social et notamment la promotion de l’égalité des chances et la production des citoyens désireux de contribuer au développement du pays, à son rayonnement sur la scène internationale et à la valorisation de ses valeurs culturelles.

Les travaux du présent atelier a notifié la ministre en charge de l’Education nationale sont d’une importance cruciale pour le pays en ce sens qu’ils permettront d’assurer une meilleure gestion des flux entre types d’éducation et ordres d’enseignement de façon cohérente avec les différentes articulations. Il est donc nécessaire voire indispensable a dit en substance Dr Elisabeth Shérif de mettre l’accent sur un mécanisme fluide permettant d’aboutir à un fonctionnement efficace et efficient. L’organigramme doit à cet effet être cohérent sans aucune éventuelle ambiguïté entre les structures.

Auparavant, le 2ème vice maire de la commune urbaine de Dosso, M. Soumana Tahirou a indiqué que cette nouvelle vision du Ministère permettra d’avoir une éducation de qualité.

Mahamane Amadou  ANP-ONEP/Dosso

Source : https://www.lesahel.org

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Catégorie : Politique
Publication : 21 août 2023

Niger/La société civile se mobilise sur la situation sociale et sécuritaire

En ce début de l’année 2022, nous, organisations de la société civile nigérienne, vivement préoccupées par la dégradation de la situation sociale, économique et sécuritaire ayant cours dans notre pays, ainsi que par les atteintes graves aux libertés individuelles et collectives, notamment la liberté de manifestation, faisons les constats suivants :

1-La situation sécuritaire dans le pays continue de se dégrader, notamment dans les régions de Tillabery, Tahoua, Maradi et Diffa ; et tout indique que d’autres régions du pays pourraient à leur tour être confrontées au phénomène de l’insécurité armée ;

2-En dépit de toutes les mesures prises, les groupes armés non étatiques continuent de perpétrer des attaques meurtrières contre des civils et des éléments des forces de défense et de sécurité, enlèvent et prennent en otages des civils contre rançons, prélèvent des impôts, s’emparent du bétail, brulent des greniers et des infrastructures sociales notamment des écoles, violent des femmes et des filles, etc ;

3-La persistance de l’insécurité armée a fait fuir des centaines d’enseignants et enseignantes, pris pour cibles par les groupes armés, et entrainé la fermeture d’au moins 579 écoles, dont 392 dans la seule région de Tillabery, privant ainsi de leur droit à l’éducation plus de 53 000 élèves, aujourd’hui laissés à eux-mêmes ;

4-A Tillabery, Tahoua, Diffa et Maradi, les personnes déplacées, qu’il s’agisse des déplacés internes ou des réfugiés, continuent à vivre dans des conditions lamentables, survivant pour l’essentiel grâce au soutien des organismes internationaux et des humanitaires ;

5-La persistance de l’insécurité armée a entrainé dans plusieurs zones de notre pays l’émergence de groupes d’autodéfense, qui tentent d’assurer la protection des villages et des communautés ; et comme on peut le constater, l’émergence des groupes d’autodéfense est, malheureusement, porteuse de risques graves en matière de cohésion sociale ;

6-Les populations nigériennes font face partout dans le pays à une insécurité alimentaire, qui risque de prendre des proportions inquiétantes en raison notamment de la persistance de l’insécurité armée, et de la hausse déjà insoutenable des prix des denrées de première nécessité ;

7-Depuis 2018, les atteintes aux libertés publiques, notamment les libertés d’expression et de manifestation, persistent et tendent à se banaliser, au mépris des garanties contenues dans la Constitution et les instruments juridiques régionaux et internationaux ratifiés par l’État du Niger ;

8-La justice nigérienne continue d’envoyer des signaux inquiétants quant à sa capacité, non seulement à protéger les droits et libertés fondamentaux des citoyens et citoyennes, mais aussi à lutter efficacement contre la corruption et divers crimes économiques.

Aussi, au regard de ces constats tristes, et conformément à leur mission de défense des droits fondamentaux, les organisations de la société civile signataires de la présente déclaration :

1-Présentent leurs condoléances aux familles des centaines de personnes, civiles et militaires, tuées au cours de ces dernières années, et expriment leur solidarité à l’endroit des déplacés internes et des refugiés, ainsi que des populations vivant sous la loi des groupes armés ;

2-Expriment leur solidarité aux familles des blessés et des victimes de la tuerie perpétrée à Tera par les éléments de la force Barkhane, et les rassurent de leur soutien pour la recherche de la justice pour ce crime qui les conforte dans leur exigence de voir les forces extérieures partir du Sahel ;

3-Interpellent les pouvoirs publics nigériens quant à l’obligation qui leur incombe de prendre toutes les dispositions idoines afin, d’une part d’assurer la sécurité et la protection des populations civiles contre les exactions des groupes armés, et d’autre part de dégager des moyens conséquents pour apporter assistance aux personnes confrontées à l’insécurité alimentaire ;

4-Rappellent aux autorités leur obligation de respecter et faire respecter les droits humains, ainsi de sensibiliser et former les responsables et les agents des forces de défense et de sécurité (FDS) sur le respect des normes relatives aux droits humains et au droit international humanitaire ;

5-Invitent les pouvoirs publics à porter une attention particulière à la question de l’éducation et de l’emploi des jeunes ainsi qu’aux questions de développement socioéconomique aussi bien des régions affectées par les conflits armés que des autres régions du pays ;

6-Expriment leur indignation face à la renonciation par l’État du Niger à sa constitution en partie civile dans l’affaire dite de MDN et reaffirment leur ferme détermination à ne ménager aucun effort pour obtenir la traduction devant la justice de toutes les personnes impliquées dans ce dossier de malversations et détournements des fonds publics alloués au secteur de la défense et de la sécurité ;

7-Invitent les pouvoirs publics et tous les acteurs sociaux et politiques à créer les conditions non seulement d’une concertation nationale inclusive autour des questions de paix et de sécurité dans l’espace sahélien, mais aussi d’une sortie de la crise en cours par la voie du dialogue ;

8- Lancent un appel à la mobilisation générale pour une Journée d’Actions Citoyennes le dimanche 23 Janvier 2022 sur toute l’étendue du territoire national, à travers des initiatives locales diverses allant des manifestations pacifiques de rue, à des conférences publiques, et des journées de réflexion sur des thématiques relatives à la situation socioéconomique, sécuritaire et politique de notre pays.

Fait à Niamey, le 8 Janvier 2022

Ont signé :
Notre Cause Commune (NCC) ; ANCDDH ; TOURNONS LA PAGE NIGER (TLP) ; Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire (ROTAB –NIGER) ; Agir pour être ; Alternative Espaces Citoyens (AEC); Réseau Nigérien Anti-corruption (RENAC); Alliance Pour la Paix et la Sécurité (APAISE/NIGER) ; Mouvement des Jeunes Républicains (MJR) ; Comité de Réflexion et d'Orientation Indépendant pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques (CROISADE) ; Mouvement Nigérien pour la promotion des peuples et de la démocratie (MNPD).

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Catégorie : Politique
Publication : 10 janvier 2022

Niger/Les forces de défense et de sécurité : Honneur, courage, gloire, dignité

Niger  /  Les   forces  de  défense  et  de  sécurité :  Honneur,  courage ,  gloire,  dignité .Je  reprends  ma  plume  pour  me  retourner  vers  ceux  et celles  qui  depuis  le 1 er   Août   1961,  il y a  56  ,  assurent  la  sécurité  de notre  peuple  nigérien ,   avec  courage  et détermination ,  en  protégeant  nos   frontières    sur  un  Territoire  vaste  de 1 267  OOO  km2 . Certains  écrivains  précisent  d’ailleurs  que  la  surface  de  notre  Territoire  fait  deux  fois  et demi  le territoire  français . Des  hommes  et  des  femmes  qui  ont  payé  un  lourd  tribu , se  sacrifiant  ,  de  jour  comme  de  nuit,  partout  pour   une   République,  unie  et  indivisible,  née  le  18  Décembre  1958,  il  y  a  59  ans . Une  République ,  notre  fierté  avec  son  Drapeau,  son  Hymne  National,  la  Nigérienne,  ses  Armoiries  et  tous  les  autres  garnements  et   garnitures   qui  assurent  une  légitimité  à  notre  Etat  et  à notre  Nation  ,  ce  ciment  qui   scelle  notre  Destin   commun .  L’indépendance  de notre  pays   ,  obtenue  le  3  Août  1960 ,  il   y  a   57 ans  est  le  socle  de notre  existence,  notre  raison  de   vivre   libre   et   en  symbiose   au  sein  de nos  frontières , tout  en  coexistant  pacifiquement  avec  nos  ,  frères  ,  amis  et  voisins .  Dans  un  Continent  et  un  Monde  qui  se  battent  aussi   pour  occuper  toute  leur  place .  Notre  peuple,  depuis  ces  trois  importantes  dates  ,  se  bat   chaque  jour   pour  se fixer  afin    de  se développer  à  travers  des  actions diverses  , dont  les  deux  principales  mamelles  demeurent  l’Agriculture  et  l’Elevage.  Le  Commerce  est  une  activité  qui   permet  aux uns  et  aux  autres  de  se  développer  en  important  notre  savoir faire   au  delà  de nos  frontières  et  vis versa  pour  parvenir à  un  échange  équitable  . Le  Tourisme   et  l’Artisanat  se placent également  parmi  nos principales  activités  qui  nous   permettent  d’accueillir  chaque  années  de nombreux  visiteurs  de  par  les  quatre coins  de   l’horizon   . 

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Catégorie : Société
Publication : 27 août 2017

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Niger/Mali : Frontière toujours fermée

Arès d’un mois après la levée des sanctions contre le Mali, la frontière entre le Niger et le Mali reste toujours fermée.

La levée des sanctions de la Cédéao a été une bouffée d’oxygène pour les habitants de Gao qui ralliaient Bamako via le Niger en raison de l’insécurité le long de la route Gao-Bamako. Près d’un mois après la levée des sanctions, la frontière entre le Niger et le Mali reste toujours fermée.

La semaine dernière, la douane nigérienne a refoulé tous les passagers qui ont tenté de traverser la frontière via Gao. Pour l’instant, les autorités nigériennes ne donnent aucune explication sur cette fermeture, contrairement aux autorités burkinabè qui expliquent la fermeture de leur frontière avec le Mali pour des raisons sécuritaires.

Avec le blocage de l’axe Boni-Gao, et la fermeture des frontières Nigériennes et Burkinabé, pour se rendre à Bamako, il faut passer par Tombouctou.


Ousmane Mahamane
Source : https://www.maliweb.net/

 
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Catégorie : Politique
Publication : 2 août 2022

Niger/Recettes fiscales: nouvelle imposition aux établissements de l’enseignement privé

Niger/Recettes fiscales: nouvelle imposition aux établissements de l’enseignement privéDésormais les promoteurs des écoles privées du Niger sont soumis au paiement d’un Impôt annuel variant de 500.000 frs CFA à un million de francs CFA selon la catégorie de l’établissement.

Selon Elhadji Yahaya Adamou, Président de l’Association des Promoteurs des Ecoles Privées, joint au téléphone par Studio Kalangou, avant la nouvelle mesure « (…) on payait des forfait de 200.000 Francs CFA par an. Ca va faire un certain moment qu’ils ont commencé à nous mettre parmi les commerçants. »

Aujourd’hui l’impôt annuel « (…) dépend des grades des écoles, il y a ceux qui vont payer jusqu’à un million, il y a ceux qui vont payer 500.000 francs CFA. (…) Nous, nous jugeons que nous sommes en train de faire le devoir de l’Etat, c’est l’Etat qui devrait les prendre en charge. Nous sommes en train d’aider l’Etat, et l’Etat devrait nous aider en nous facilitant la tâche. Nous souhaitons que l’Etat regarde ce que nous sommes en train de faire et nous faciliter la tâche. »

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Catégorie : Education
Publication : 11 janvier 2018

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Niger/Rumeurs de coup d'état : Par Moussa Tchangari

Au cours de la journée d’hier, de Bamako, Ouagadougou et autres contrées lointaines, plusieurs personnes, surtout des camarades de longue date, alertées par des rumeurs de coup d’état au Niger nous ont appelé ; elles voulaient toutes savoir si ces rumeurs, appuyées même par des vidéos d’événements anciens, étaient fondées, mais aussi prendre de nos nouvelles et savoir comment nous nous positionnons par rapport à l’événement annoncé. Leurs voix étaient toutes hésitantes ; et leurs questions étaient presque les mêmes : qu’est-ce qui se passe à Niamey ? Est-ce vrai qu’il y a un coup d’état en cours ? qu’est-ce que vous en pensez ?
A chaque camarade, il a fallu expliquer qu’il ne se passe rien à Niamey, en tout cas à notre connaissance ; mais, comme chacun semblait sûr d’avoir la bonne information, le doute s’est installé aussi dans notre esprit. Comme dans les autres pays de la région (Mali, Burkina Faso, Guinée, Tchad), un coup d’état militaire est bien sûr possible au Niger aussi ; il peut s’y produire aussi, comme le souhaitent d’ailleurs vivement de nombreux citoyens, y compris d’éminents esprits éclairés, qui espèrent que d’une des casernes des alentours de Niamey sorte enfin le messie en treillis qui viendrait rendre au peuple sa dignité et au pays sa souveraineté.

En Afrique, c’est bien connu de tous, les moments de grandes crises ont toujours été propices à des tels accès de fièvre messianique ; et en ce qui concerne le Niger, il faut dire que ce n’est pas la première fois qu’une partie notoire de son élite a été gagnée par cette fièvre. Le 27 janvier 1996, à peine trois (3) ans après les premières élections démocratiques de l’histoire du pays, un coup d’état militaire, vivement souhaité par beaucoup, y compris dans certains cercles du pouvoir, est intervenu en plein jour ; mais, ceux qui l’ont salué ont été les premiers à déchanter, lorsque son auteur a décidé, avec le soutien de Paris, de dérouler un agenda dans lequel ils ne devraient tenir aucun des rôles prestigieux auxquels ils aspiraient.

Trois (3) années durant, ceux qui ont salué ce coup d’état, tout comme ceux qui l’ont condamné dès le début, en ont fait les frais, certains dans leur chair et dans leur dignité ; mais, comme en janvier 1996, beaucoup se sont remis, après tant de désillusions, à prier pour qu’un autre militaire surgisse de quelque part pour refermer la parenthèse et rétablir la situation antérieure. Le 9 avril 1999, de façon tout à fait prévisible, l’homme du 27 janvier 1996 a été sauvagement assassiné, avec quelques compagnons, sur le tarmac de l’aéroport international de Niamey. Cette tragédie n’a servi de leçon ni aux politiques, pour pacifier l’espace public, ni aux militaires, pour rester à l’écart des luttes de pouvoir.

En tout cas, dix (10) ans après cette tragédie, le 18 février 2010, un autre coup d’état militaire s’est encore produit au Niger, à la grande satisfaction de certains acteurs politiques et sociaux ; révélant en même temps que dans les cercles politiques et sociaux, tout comme dans les casernes militaires, les déconvenues du passé ne constituent point des obstacles pour des aventures nouvelles. Ceux et celles qui, aujourd’hui encore, souhaitent un coup d’état militaire au Niger, ne pensent, certains, qu’au plaisir qu’ils sentiraient de voir chuter un régime qu’ils n’aiment pas pour des bonnes et des mauvaises raisons, et d’autres qu’aux opportunités qui peuvent s’offrir à eux ; mais, il est certain que beaucoup perdent de vue que dans le contexte actuel, un coup d’état militaire peut coûter à tous bien plus que ce que les précédents nous ont coûté.

A Bamako et à Ouagadougou, mais aussi à Conakry, les professionnels de la politique, ceux qui ont été renversés par les coups d’état, tout comme ceux qui les ont souhaité et facilité, sont aujourd’hui malheureux pour la plupart ; ils ne savent vraiment plus à quel saint se vouer, vivent certains en exil, et redoutent presque tous qu’il ne soit même plus possible pour eux de faire la politique. Les figures historiques des luttes démocratiques, celles qui, pendant des décennies, se sont dressées fermement sur les barricades pour dénoncer les dérives autoritaires et les politiques dictées de l’extérieur, sont également réduites au silence et dessaisies de leurs discours anti-impérialistes. Certaines se sont senties obligées de s’aligner derrière les nouveaux maîtres des pays ; mais, elles ne sont plus que des pales copies d’elles-mêmes.

Aujourd’hui, il est de notoriété publique que les régimes militaires de ces trois (3) pays sont allés encore plus loin que les régimes civils qu’ils ont renversés, en matière de restriction des libertés publiques ; ils s’appuient non plus seulement sur l’appareil répressif de l’État, mais aussi sur des escouades de partisans chauffés à blanc et prêts à faire taire n’importe quelle voix dissidente par tous les moyens. Les sbires de ces régimes militaires, qui s’érigent en censeurs, n’hésitent point à menacer ouvertement ceux qui critiquent leurs dérives ; mais, le plus grave c’est que la gestion de la crise sécuritaire, surtout au Burkina Faso où elle est marquée par un renforcement du rôle des volontaires pour la défense de la patrie (VDP), tend désormais à s’ancrer dans la stigmatisation de certaines communautés.
Aussi, tenant compte de tous ces éléments factuels, et même s’il est de bon ton de se féliciter de la volonté affichée des régimes militaires de ces pays de défendre leur souveraineté, en refusant notamment d’abriter chez eux des forces françaises, on ne peut souhaiter un coup d’état militaire au Niger ; car, le désir de souveraineté nationale, qui est tout à fait légitime, ainsi que la lutte nécessaire contre les divers groupes armés, doivent pouvoir se réaliser autrement que par une remise en cause des acquis des luttes démocratiques. Certes, ces acquis sont aujourd’hui en péril également sous des régimes civils ici et ailleurs ; mais, on ne peut perdre de vue qu’ils le sont et le seront davantage sous des régimes militaires.

Par Moussa Tchangari 
Source : https://www.facebook.com/moussa.tchangari.54 

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Catégorie : Idées et opinions
Publication : 19 février 2023

Niger/Uraniumgate : des perquisitions au siège d'Areva

Le groupe nucléaire français est inquiété par la justice dans une affaire de vente présumée douteuse d'uranium nigérien.

Une perquisition avait lieu mardi au siège du groupe nucléaire Areva dans le cadre d'une enquête sur une opération de vente présumée douteuse d'uranium nigérien baptisée "Uraniumgate", ont indiqué des sources concordantes.

Areva "confirme une perquisition ce matin dans le cadre d'une enquête préliminaire", a déclaré un porte-parole du groupe, sans donner d'autres détails. Une source judiciaire a aussi confirmé une perquisition sans préciser dans quelle enquête elle était diligentée.

 

28 novembre 2017
Source : http://www.europe1.fr/

 

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Catégorie : Société
Publication : 28 novembre 2017

Nigeria/Opération ‘’Deep Punch 2’’ Les combattants de Boko Haram traqués jusque dans leurs derniers retranchements

Nigeria/Opération ‘’Deep Punch 2’’ Les combattants de Boko Haram traqués jusque dans leurs derniers retranchementsEn cours depuis quelques jours, l'opération militaire régionale baptisée "Deep Punch 2" est bien parie pour débarrasser le Nigeria de la gangrène du terrorisme. En effet, les soldats du Nigeria, du Niger, du Tchad et du Cameroun, déployés dans cette offensive de grande envergure continuent de traquer les différentes factions du groupe terroriste Boko Haram jusque dans leurs derniers retranchements.

es forces armées engagées dans cette vaste opération de ratissage des combattants de Boko Haram n’entendent visiblement concéder aucun espace de repli aux groupes terroristes. Aussi, tandis que qu’une partie du contingent de la force multinationale est lancée aux trousses du ténébreux Abubakar Shekau et sa bande jusqu’aux confins de la forêt de Sambisa, un autre détachement accule Mamman Nur, le chef de l’autre faction ayant fait allégeance à Al­Qaida en Afrique du Nord, et ses hommes tapis dans la ré­gion du lac Tchad.

Les premiers résultats de l’opération ‘’Deep Punch2’’ sont plutôt réconfortants. En effet, selon les termes d’un communiqué rendu public, mardi dernier, par le porte-parole de l’armée nigériane, le général de brigade Sani Kukasheka Usman, a annoncé que, dans la région du Lac Tchad, les forces armées ont neutralisé 107 combattants de Boko Haram, alors que des centaines d'autres insurgés ont été forcés de se rendre. En plus, les forces armées ont saisi plusieurs armes de différents calibres et des munitions. L'armée a également indiqué avoir perdu trois de ses élé­ments et un garde civil venu en soutien aux militaires.

Selon le général Sani K. Usman, « les forces dé­ ployées dans l’opération ‘’Lafiya Dolé’’ ont réalisé d’énormes progrès dans la cadre de l’opération Deep Punch 2 en cours dans différents secteurs. Les soldats ont déjà neutralisé 50 combattants de Boko Haram, et capturé plusieurs armes de grand calibre et des munitions, surtout dans la grande zone du Lac Tchad ».

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Catégorie : Economie
Publication : 12 janvier 2018

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Nigérien Cyber Citoyen : Sensibiliser au bien commun

Niger cyber citoyen 01À Niamey, capitale du Niger de 700 000 habitants, une vingtaine de personnes ont créé l’association et plate-forme Nigérien Cyber Citoyen. Ses actions de terrain et dans une moindre mesure ses campagnes sur les réseaux sociaux visent à sensibiliser les populations, à rendre les Nigériens acteurs de leur propre environnement, donc de leur santé. Ces actions incitent également les pouvoirs publics à s’engager plus fortement dans la lutte contre l’insalubrité.

Une fois par mois, depuis trois ans, Nigérien Cyber Citoyen mobilise ses membres pour une action dans un quartier de Niamey. À l’instar de Aicha Bolho Aboukhalil, directrice d’un grand hôtel et cofondatrice de la plate-forme, ils sont pour beaucoup cadres ou responsables d’entreprise à faire ainsi du bénévolat. Mais ils sont entourés de nombreux étudiants, et souvent, des jeunes riverains se joignent à eux spontanément sur le lieu d’intervention.NIGÉRIEN CYBER CITOYEN : SENSIBILISER AU BIEN COMMUN

Ce dimanche, Nigérien Cyber Citoyen a choisi de procéder à une collecte des détritus en plastique autour du stade Général Seyni Kountché. La plate-forme espère ainsi attirer l’attention des autorités : fréquenté par de nombreux nigériens qui y viennent courir ou faire de l’exercice, ce stade de 35 000 places doit accueillir la semaine suivante la Coupe Africaine des Nations des moins de 20 ans.

L’action de ce week-end end a été intitulée « Jogging-ramassage » ou « plogging », contraction du mot jogging et du verbe suédois plocka upp qui signifie ramasser. Née en Suède il y a quelques années, l’idée de ramasser des déchets en faisant du jogging connaît un franc succès en Europe du Nord. Nigérien Cyber Citoyen souhaite importer au Niger ce concept qui mêle sport et action environnementale.

Comme dans de nombreuses villes africaines, le sachet plastique est devenu une calamité à Niamey. Selon la municipalité, la capitale nigérienne produit 16 000 tonnes de déchets de plastique par an, dont seulement une faible quantité est triée et recyclée. Ces déchets bouchent les caniveaux et collecteurs d’eau, créent des problèmes de santé et d’hygiène publique, des nuisances olfactives et visuelles pour les riverains. En novembre 2014, une loi a pourtant été votée pour interdire la production, l’importation, la commercialisation, le stockage et l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables. Selon les textes de la plate-forme, « La lutte contre les sachets plastique devient notre priorité. Pour mettre les autorités devant leur devoir. La loi a été votée, il faut désormais qu’elle soit appliquée. »Niger cyber citoyen 02

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Catégorie : Société
Publication : 17 avril 2019

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Noma : Les blessures de l’entêtement

Oumarou Noma, pour ceux qui ne le savent pas, est ce ʺgarçonʺ taciturne d’une époque, sorti de l’anonymat mais qui n’avait aucun talent politique pour briller dans le ciel politique, tenu par ses médiocrités qui ont fini par ruiner sa réputation de politicards échoué, mais aux prétentions démesurées, et finalement à le ranger au rang d’infréquentable. L’homme a fait très mal parler de lui et pour cause, il s’est fait instrumentaliser pour s’engager dans une rébellion qui était sans issue pour lui. C’était stratégiquement que, misant sur ses timidités et ses naïvetés, l’on se servait de lui à créer un parti dont l’enjeu était d’abord de dissimuler l’identité de ceux qui, dans le fond, étaient ses vrais initiateurs. Ces complicités dans ce jeu, le révèlent au champ politique mais sans qu’il n’ait d’emprise sur le parti avec un certain nombre de noms, dont le sien justement.

Employé comme ouvrier politique - déstabilisateur à gage peu doué pour le défaitisme - l’homme s’est alors décidé à faire le mal contre le parti, contestant sa direction, à la suite d’ennuis judicaires grotesques que des adversaires politiques pouvaient imposer au leader du parti, Hama Amadou, revendiquant la paternité du parti et même la présidence du Moden Fa Lumana pour lequel, il pouvait tenir, non sans s’humilier, un congrès parallèle qui a montré à la face du monde qu’il n’est pas représentatif dans le parti, et qu’il n’avait aucune capacité de mobilisation, aucun charisme même. Mais malgré tout, malgré l’indignation que son comportement suscitait dans l’opinion, il ne put s’amender et renoncer à une action qui, de toute façon, était vouée à l’échec car le Juge pouvait lui donner le parti, il reste que jamais, il ne peut avoir les militants et les structures, dont aucune, même à Dosso, ne répond de lui et de son activisme. Vomi par sa propre  structure régionale, il ne peut prétendre trouver de la légitimité ailleurs. Question de bon sens pour lui que celle se tenir coi dans cette posture inconfortable.

Il y a quelques mois, à la suite de la nomination d’un Chef de file de l’Opposition, friand de confort et de réputation, il contesta la nomination faite en fonction des résultats électoraux, pour dire à qui veut l’entendre qu’il est celui qui répond de la légitimité du parti et donc qui devrait être le Chef de file de l’Opposition. Une telle attitude de sa part avait scandalisé les Nigériens car personne ne pouvait comprendre qu’après des déboires judiciaires successifs, l’homme n’ait plus de fierté pour lui-même afin de se ranger et trouver un nouveau métier, car, tout le monde avait compris qu’il n’a aucune chance de réussir une carrière en politique, n’ayant aucun talent à y faire prévaloir.

Un indiscipliné judiciaire…

Les Nigériens ont compris qu’il y avait des mains invisibles derrière le « rebelle » mais ce dernier est incapable de comprendre que des temps ont changé et que ceux qui l’employaient ne sont plus à la même place et n’ont plus les mêmes capacités de nuisance. Mais l’on ne peut pas comprendre que malgré des arrêts de justice inattaquables, il continue de s’agiter, à défier la justice, mettant en cause, par son attitude rebelle, des décisions de justice comme s’il est, lui aussi, un intouchable du système, allant souvent, dans ses excès, jusqu’à ouvrir un siège parallèle pour le parti. Pourquoi donc la Justice laisse faire pour laisser de tels hommes humilier la justice et surtout, semer le désordre lorsque, boudant des décisions de justice, ils peuvent agir comme bon leur semble ? Ça fait vraiment désordre dans un Etat de droit.

D’ailleurs, sur quoi peut-il compter pour se comporter de cette manière, à revendiquer ce qui ne peut jamais lui revenir ? Tout le monde sait qu’il n’a ni la force, ni l’intelligence politique, ni la carrure nécessaire pour disputer à Hama Amadou son parti. Ceux qui l’on utilisé ont fini par le comprendre car même lorsqu’il pouvait avoir le soutien de certains « grands » militants de la ville de Niamey – les Méréda et consorts – ils finirent par réaliser, à leur corps défendant, que l’homme n’était pas capable de la mission dont ils le chargeaient. Et ses compagnons d’infortune, se rendant compte de sa médiocrité, finirent par l’abandonner dans la rébellion et dans con combat pour faire le choix plus raisonné d’aller dans le parti –le PNDS – qui les utilisait contre son propre parti. Et le résultat, lors des dernières élections avait été un cuisant échec car malgré le débauchage opéré des supposés grands militants de la ville de Niamey et tout l’activisme d’un certain Ibou Karadjé et ses millions « farotés », ne changèrent rien au sort du PNDS dans la capitale car incapable de comprendre qu’on ne gagne les coeurs des hommes plus par le bien que par de tels comportements qui nuisent à une image de soi, pire à un NOM que l’on porte pourtant fièrement.

Comment un homme qui ne peut mobiliser aucune structure, et même un seul militant d’envergure, peut-il faire croire que cet immense parti qui cause tant d’insomnie à bien de personnes, serait le sien, oubliant que le parti est fait d’hommes et de femmes, non de bétail ; de militantes et de militants faits de conscience et de rationalité ? L’homme que les adversaires utilisaient pour défaire le parti de Hama Amadou n’est certainement pas le bon, et pour ce, il ne peut qu’échouer sa mission on ne peut plus impossible. Mais le fric ne lui donnait aucune lucidité à savoir les combats politiques qu’il peut mener et gagner. Aujourd’hui, il peut se rendre compte du désastre que son activisme jusqu’au-boutiste lui cause, avec ce grand désert humain qu’il créé autour de lui quand on ne peut voir personne de ceux avec lesquels il complotait et menait la fronde, tous aujourd’hui tristement silencieux parce qu’ils se rendent compte qu’ils ne peuvent d’une part avoir ce pourquoi ils migraient et d’autre part parce que découvrant que dans leur nouvel eldorado c’est la saison des vaches maigres, l’ancien régime d’Issoufou ayant opéré la politique de la terre brûlée pour ne laisser à Bazoum Mohamed que des problèmes à régler, que des malaises et des tensions à surmonter. Ils comprirent aussi que pour s’être conduits en traitres, les nouveaux amis socialistes desquels ils se rapprochaient par intérêt ne peuvent pas avoir de respect pour eux surtout quand, arrivant, le PNDS peut enfin comprendre leur inutilité électorale parce qu’ils ne peuvent mobiliser, dans les circonscriptions dont ils relèvent, le moindre électorat pour aider « l’ami » à faire la différence avec ses vieux résultats peu brillants depuis des décennies dans ces différents espaces, la situation demeurant inchangée malgré les moyens consentis. La preuve c’est Niamey qui la donnait avec toutes les communes qui peuvent revenir au Moden Fa Lumana.

Noma ne s’est pas remis de ses humiliations depuis que son « Foyandi » de Dosso, révélait à la face du monde, la foule maigre achetée qu’il alla exposer dans les espaces d’un hôtel de la ville, mis en scène par ses militants qui l’exposaient aussi à la raillerie des Nigériens, le doigtant moqueusement, comme le président légitime d’un parti qui, même s’il avait été conjoncturellement le président provisoire, ne le reconnaissent pas, ne le connaissent même pas. En fin de semaine, la Cour de Cassation l’a débouté, l’homme se cassant définitivement la figure, même si une presse qui vit de ses chimères, prétend qu’il attendrait un débat au fond qui n’a certainement aucun sens dans le dossier et dans la procédure.

Tous les Nigériens auraient beau détester Bazoum Mohamed, ils savent qu’il n’est pas de la trempe d’un Issoufou pour s’accommoder de faux et soutenir un homme dans ce qui ne serait pas vrai. La preuve : l’on peut laisser Noma lancer un appel, en lui faisant cadeau de tous les médias, privés et publics, pour la publicité de son action politique, pour appeler les militantes et militants à le rejoindre à la place de la concertation pour une déclaration historique, l’homme y passera toute la journée sans voir aucun militant vrai du parti, le rejoindre. Il peut, du reste l’essayer et s’il ne peut pas comprendre cela, il doit se dire que tous les Nigériens savent bien qu’il ne pèse aucun poids dans le parti pour espérer disputer la légitimité du parti à un autre. Le Juge nigérien lui-même l’a compris, lorsque ses compagnons d’infortune ont fini par l’abandonner dans la lutte et sa revendication insensée, qu’il ne vaut rien pour le parti et dans le parti. Combien sont-ils d’ailleurs du camp adverse,  agacés par cette fixation sur le parti de Hama Amadou, pour demander qu’on abandonne cette affaire infructueuse pour le régime afin de laisser Hama Amadou et son parti en paix ? Que cherche Noma par un tel entêtement ? Quand on a une famille, on ne peut se comporter de cette manière presque indéfiniment pour se compromettre et ternir son image, si ce n’est celle de toute une lignée.

S’il est sûr de lui en politique, il sait qu’il a une solution qui demande du courage et surtout une confiance au leadership qu’on pourrait incarner. S’il avait cru que la base est acquise à sa cause, pourquoi, ne peut-il pas créer son propre parti, installer dans les régions du Niger des structures qui répondront de son autorité politique ?

C’est lui qui a lutté à démontrer sa nullité électoraliste et donc qu’il ne serait pas, électoralement parlant, banquable, pour être côté en bourse politique quand viendront des élections afin qu’il soit courtisé. Il n’y a rien à tirer de son soutien politique. Il ne pèse pas.

Noma s’est humilié et il est aujourd’hui tragiquement seul dans une aventure qui l’a égaré sur les chemins, n’ayant plus de personnes dont il peut espérer tenir les mains pour marcher en politique. Et la Cour de la CEDEAO dont une rumeur prétend qu’elle serait le recours vers lequel il est parti pour se sauver la face, ne lui sera d’aucun secours dans ses drames judiciaires qu’il aura mérités.

Par le comportement qui a été le sien, il s’est réduit en un clown politique qui, malheureusement, ne peut même pas donner à rire de ses bouffonneries, tant l’attitude qui a été la sienne, frise l’ignominie, provoquant dégoût et nausée.

Dans nos rôles publics, nous devrons nous soucier du nom, de la réputation que nous laissons à la postérité et à nos enfants. Mais Noma ne le sait pas.

Politiquement, il n,’existe plus.

Ne regardons pas l’argent. Regardons l’honneur. La dignité.

ISAK

 

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Catégorie : Politique
Publication : 28 juillet 2022

Noma Oumarou : La force d’une rancune

Noma Oumarou : la force d’une rancune

Depuis sa sortie de l’alliance, le Moden Fa Lumana, son président et ses res ponsables et autres militants plus généralement, n’ont jamais connu de répit de la part d’un régime qui les persécutait pour leur faire payer leur désir d’indépendance, leur volonté d’assumer leur différence, et ce la part d’un régime qu’ils aidaient pourtant à mettre en place. Mais la persécution, fut-elle féroce, n’aura pas eu raison de la combativité de ses militantes et de ses militants, de leur loyauté et de leur engagement. Ils résistèrent dans la dignité sans jamais renoncer à leurs convictions, déterminés à risquer une vie s’il le faut pour leurs idées, pour l’idéal que porte leur leader pour le Niger, pour la démocratie, pour la grandeur et la dignité de l’homme nigérien. Pour ceux-là, la politique ne saurait se faire sans morale, sans moralité et il décidèrent de ne jamais s’avilir, de ne jamais s’agenouiller même face à la « force », même face à la brutalité d’un système policier qui avait cru qu’il pouvait rabaisser le parti en lui imposant la galère, en l’inféodant à son autorité. La persécution, l’exclusion, le bannissement, rien de ce qui fut leur lot sous la Renaissance, ne réussirent à les affaisser et ils tinrent debout jusqu’au bout, fiers d’assumer leur choix et d’offrir aux Nigériens un modèle de dignité et de combativité et ce à un moment où, des consciences, dans une société en crise morale, gangrenée par la corruption, pouvaient se vendre à qui mieux mieux contre une position de confort dans le système, contre une impunité qui vous absout de vos fautes, contre, pour les moins veinards, une promesse que des Fama attendent depuis des années, oubliés par leurs « acquéreurs » préoccupés par d’autres conquêtes, par la traque de nouvelles victimes qui marchent sur les pièges de leurs appâts viandés.

Le dernier à tomber dans ce traquenard est un certains Noma Oumarou, alors président par intérim du parti de Hama Amadou qui pouvait lui faire confiance pour lui confier certains de ses pouvoirs que l’homme de confiance d’une époque n’a jamais su d’ailleurs assumer car invisible dans le combat d’un parti où il s’est toujours maintenu à l’ombre, recroquevillé sur ses timidités et son anxiété. On le croyait inoffensif, incapable de mordre. Depuis des jours, même ceux qui le connaissaient ne pouvaient plus reconnaitre l’homme : il a radicalement changé, et on le découvre sous la peau d’un autre, méchant, aveuglé par une rancune qui le sort de son humanité pour en faire aujourd’hui une bête blessée qui n’a plus que ses « sabots » pour faire mal, ne pouvant plus se servir de sa capacité réflexive pour comprendre que la vie est longue et qu’une amitié, fut-elle compromise, pouvait un jour servir car enfants de Dieu, notre vie, devrait être marquée par une certaine capacité à la tolérance pour laisser des chances à l’avenir. « Même crevés, les yeux laissent leur orbite », avise un adage. Même douloureux et désespérés, nous ne devons pas tout détruire. La colère détourne des voies recommandée, la haine perd son homme, le confie à Satan, non à Dieu. Noma et sa bande sont dans l’égarement depuis que leur vie ne s’est réduite qu’à vouloir le mal pour des hommes et des femmes qui ne leur veulent rien de mal, nonobstant cette ardeur bestiale qu’ils déploient depuis des jours à faire mal, à nuire, à détruire ce que des hommes et des femmes, par leurs larmes, leur sueur, souvent leur sang, leur énergie, leur intelligence et leur fortune ont mis à bâtir, âprement, méticuleusement.

Mais là, dans son agitation qui déborde, même ceux qui l’ont connu, se disent surpris de le voir dans un tel comportement. Qui ou quoi peut bien l’y pousser au point de s’embourber dans un tel extrémisme qui ne saurait lui faire de la bonne publicité ? Celui qui doit l’avoir employé, doit avoir misé gros ! Il s’accroche au parti, hargneux, à ne pas vouloir s’en détacher comme s’il avait à tenir pour un autre, une promesse, celle de pouvoir enfin, et pour le plaisir d’adversaires, le saccage d’une maison à laquelle il doit tout. Rien ne l’arrête ses colères ravageuses, pas même justice de laquelle l’homme s’en fout, cognant une tête contre un mur qui est pourtant un roc. N’est-ce pas Massaoudou qu’il y a « un noyau dur autour de Hama Amadou » ? Mais Noma est décidé à se fatiguer, à se ruiner une bosse dans la malveillance, à souffrir de ne pas pouvoir et de voir le Moden Fa Lumana lui échapper, engagé dans de nouvelles épopées et de nouvelles gloires quand lui sombre dans ses aigreurs, absorbés dans ses douleurs lancinante.

La récidive…

Alors qu’il mentait à dire qu’il se battait pour Hama Amadou et pour sa candidature, l’on savait qu’il ne disait pas vrai et que par cette précaution verbale, il cherchait à tromper quelques militants dont il pouvait abuser de la naïveté pour les entrainer dans un combat sans issue car le pire ennemi du Moden Fa Lumana sait que ce Noma ne peut faire le poids contre Hama Amadou dans le parti pour lequel, on s’est juste servi de son anonymat pour avoir cet appareil qui pouvait permettre à Hama Amadou de mener son combat politique, de survivre politiquement malgré les vastes complots qui le visaient depuis le régime de Tandja Mamadou dont il était pourtant un des artisans les plus en vue, sans doute aussi le plus emblématique. Pour quelle raison, sourd aux appels à l’ordre et à l’humilité de la part d’amis et de parents, Noma Oumarou s’était entêté, tête baissée, à conduire cette fronde contre le parti alors même qu’il ne peut se prévaloir d’aucune qualité pour porter un coup de force car désormais exclu de la plus belle manière par le parti dont on peut voir et de manière incontestable de quel côté se situe désormais la légitimité et la légalité depuis les dernières assises tenues à Dosso et ce à la suite d’un arrêt de justice qui remet en selle le parti contre ses rebelles. Qui connait ce Noma dans le parti a fortiori dans ce vaste Niger pour prétendre à une ambition présidentielle trop large pour ses fragiles épaules et surtout lorsqu’il arrive à ternir son image par un tel comportement. Qui a cru que cet homme d’une apparence débonnaire, pouvait être capable de tant de nuisance et de rancune ? C’était méconnaitre le nom – Noma. Chez les scientifiques cela pouvait nommer une maladie, et lui n’est pas moins qu’une autre dont a souffert le Moden Fa Lumana Africa depuis des mois qu’il traverse le corps de ce parti auquel il a inoculé le venin de sa malveillance. Peut-il avoir vu la démonstration de force que ceux qui sont restés fidèle à Hama Amadou et au parti ont fait voir ce samedi à l’opinion nationale, face au monde surpris par la popularité inaltérable de l’Enfant de Youri ? Comment peut-il, face à cette irréfutable réalité, continuer à s’agiter, s’humiliant par ses jérémiades, car tout le monde aura compris que par son entêtement, il se ridicule, se rend peu digne de respect. En choisissant de ne pas aller défendre sa cause au milieu des camarades pour évoluer en marge du parti, conviant un ramassis de militants ouvriers journaliers, mercenaires dans un combat politique qui ne les regarde pas et quelques hommes et femmes qu’on a dû lui prêter pour meubler sa fameuse réunion où on ne peut voir aucun responsable du parti reconnu si ce n’est lui-même, le sieur Seyni Méréda égarés sur les chemins, et la adame Akounou qui a pu oublier ses convictions et les valeurs de dignité qui commandaient en d’autres temps ses engagements politiques. Peut-elle rêver elle aussi de confort dans une démarche aussi peu noble ? Le Moden Fa Lumana ne peut se réduire à cette image triste de deux hommes qui peuvent, dans une joie artificielle, se faire des accolades comme s’ils triomphaient en face de cette maigre foule tout aussi triste car ayant compris, après la déroute qu’ils empruntaient un mauvais chemin, que l’on les à mène dans une entreprise sans issue. Qui n’avait eu le corps traversé de vives émotions en voyant cette foule dense, extraordinairement compacte, qui s’amassait, ivre de joies débordantes, et qui faisait corps avec ses responsables politiques, avec surtout un leader dont l’apparition dans une arène survoltée, comme une lune de fête de Ramadan qui vient délivrer des croyants d’un mois d’abstinence, de vie austère, faite de recueillement, venait, comme sous la montée d’une levure délicate, éveiller les âmes, réchauffer des coeurs de militantes et de militants qui retrouvent confiance et espoir dans leur combat politique, regardant avec confiance l’avenir qui s’annonce. Les deux événements politiques sont incomparables. On a vu d’un côté la ferveur, une ambiance surchauffée de militants qui ne résistent pas à l’extase d’une rencontre, de l’autre, par la nonchalance des deux vedettes, une ambiance campagnarde dans laquelle le forcing ne donne aucun naturel aux gestes, trahis par l’artificialité d’une joie inventée pour contenter la petite foule, décor d’une mise en scène pitoyable. Noma, dans sa subversion ne peut triompher dès lors qu’il n’agit que sous la pulsion d’un coeur rempli de fiel. Il faut arrêter la comédie. Elle n’a que trop durer.

Se raisonner pour raisonner ses actes… Il est bon, de savoir tempérer ses ardeurs, ses rancoeurs pour éviter de prendre des décisions qu’on pourrait regretter. Lorsque, Noma Oumarou, en vient à être si aveugle dans son délirant activisme, à refuser d’abord tout compromis, toute entendre qui préserve les relations, il est clair que l’ancien président par intérim a fait le choix de se fracasser le visage, en vrai kamikaze, comme si le désespoir l’amenait à se dégoûter de la vie. Les militants et les observateurs ont pu comprendre, après la réunion de réconciliation qu’il a fini par saboter en renonçant à ses engagements à travailler pour l’apaisement des relations à l’intérieur du parti, qu’il était loin, à un point de nonretour, engagé à aller au bout de sa logique, au bout de son entreprise.

Le débat est désormais clos. Les Juges l’avaient tranché. Les militantes et les militants l’ont démontré. Les Nigériens qui en sont témoin, l’ont reconnu et salué. Quelques aigris peuvent en souffrir. La Constitution ne s’y oppose pas. Les carottes sont désormais cuites pour Noma, et peut-être peut-il comprendre qu’il a à changer de métier car la politique ne lui va pas.

Ruminant des rancoeurs, ne pouvant plus survivre à ses déboires, il doit enterre sa hache de guerre rouillée. Et faire la paix avec luimême. Cependant le parti prend son envol, revient avec force dans l’arène politique.

Et la caravane passe…

Gogandy

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Catégorie : Politique
Publication : 1 octobre 2020

Nomadisme politique du parti Kiishin Kasa : Ibrahim Yacouba, a-t-il pensé à son image et au sort de son parti ?

Depuis l’annonce des résultats de la présidentielle pourtant contestés et il y a de quoi quand tout le monde pouvait avoir compris ce qui s’est passé pour « donner » une victoire, Ibrahim Yacouba si loquace et si éloquent, comme certains autres acteurs de la contestation pré et post-électorale, avait affiché un profil bas qui, pour certains observateurs, cachait mal des commerces souterrains qui ne viseraient qu’à le débaucher à son camp politique, à le détourner de son combat. On doutait alors de l’homme que de vieilles amours pourraient convaincre à faire son « comme-back at home », serait démarché pour renier ses convictions et son combat politique et rejoindre la gamelle avec, cerise sur le gâteau, un poste « juteux » apprend-on, de ministre acquis pour au moins lui, le patron du parti. Nous sommes dans cette politique nigérienne où, pour le confort personnel et dans le mépris des choix politiques, les hommes peuvent troquer jusqu’à leur dignité et hypothéquer par pareille vilenie, par pareille turpitude, ce qu’ils ont construit par leur intelligence et par leur argent souvent, par leur effort et par leur engagement, à travers le parti, et ainsi gâcher une carrière pourtant pleine de promesses.

Il va sans dire que ce choix est son choix et il devra l’assumer avec tout ce que cela pourrait avoir comme conséquence pour lui et pour son parti même lorsqu’ils devraient être obnubilés par la brillance d’une nouvelle position qu’ils retrouvent dans un système qu’ils connaissent pourtant bien pour ne pas s’y hasarder sans avoir réfléchi par mille fois. Et ces questions se posent pour tous : comment peut-on avoir connu certaines humiliations et incapable de tirer des leçons, retourner à ses bourreaux ? Peut-il avoir plus d’autres raisons que celle d’une sécheresse financière qui afflige l’homme jusqu’au reniement, pour justifier ce retour en zone plus qu’humiliant et à la limite irresponsable ? Qui a pu le convaincre dans sa décision ? Est-ce le vieil ami Issoufou qui pourrait encore jouer de son influence pour ramener « à la maison » « un enfant » perdu ?

Peut-il avoir d’autres raisons, comme celles qui pourraient avoir eu raison des convictions politiques d’Albadé Abouba et de Salah Habi à un moment de la traite politique du PNDS qui jouait à ne pas tomber quand il perdait le Moden Fa Lumana pour ratisser large jusqu’à ce qui peut le compromettre ? Ibrahim Yacoubou, a-t-il pensé à son image, au sort de son parti en osant ce jeu d’échec dans lequel, forcément, il ne peut qu’être le grand perdant ? Quand un leader politique rentre dans le jeu du caméléon, peut-il avoir pensé à ses militants qui ne l’admirent que pour la pugnacité qu’il a à suivre ses convictions, à se battre pour ses idées dans la démocratie, et surtout pour un certain idéal politique ? Peut-il franchement convaincre pour justifier ce virage à 180° avec les arguments à dormir debout qu’on a entendus la dernières fois ? Peut-il se souvenir de tout ce qu’il a pu dire sur ce régime et ses hommes pour croire que les Nigériens et ses militants avec, pourraient ne rien retenir de ses envolées lyriques pour dire tout le mal d’eux et de leur système moribond ? Non, les Nigériens n’ont rien oublié. Ils savent toute la portée véridique de ce discours aujourd’hui jeté à l’eau, renié. Peut-il avoir pensé à la part de fierté de ses militants, soucieux de leur image sur l’échiquier, pour leur identité politique en construction, pour toute la poigne dont leur parti a fait montre dans les luttes et pour laquelle à l’occasion d’événements politiques leur parti et leur leader étaient applaudis, enviés, admirés ?

Ibrahim Yacoubou est parti. Et de rumeurs, on apprend enfin que son parti, à l’issue d’une réunion, a fini par acter le départ soupçonné, attiré diront les méchants, par les méchouis fumants de la nouvelle renaissance dont le fumet, les odeurs tentantes attirent irrésistiblement ceux qui en étaient sevrés depuis quelques temps après les déconvenues qui les ont poussés à la porte pour les nouvelles aventures auxquelles ils renoncent tragiquement aujourd’hui au nom d’arguties fort saugrenues. Mais c’est leur choix.

Mais que gagne Yacoubou et son parti dans ce choix qui, à la vérité, ne surprend guère ?

Rien, pour rester catégorique. Mais au moins un salaire et des privilèges qui le sortent d’une précarité qui vient le surprendre dans les affres des luttes politiques alors qu’il n’en a pas connu même si un autre pouvait se surprendre chez lui d’une « récente fortune » pour décider de le vilipender et de le mettre à la porte de leur « maison » pour inconduite et insubordination insupportables pour leur hégémonie dans le parti. Matériellement, il gagne, mais la grandeur de l’homme est plus dans d’autres choses non mesurables que dans la somme des villas bâties et des comptes garnis et des femmes conquises et collectionnées. L’homme, pour sa descendance, plus que ces biens périssables, laisse un nom, une réputation reconnue. N’est-ce pas Seini Oumarou qui a fini par voir derrière lui tout un dessert humain qui se dresse quand, pourtant, rallié à la 25ème heure à celui qu’il combattait farouchement, il pouvait caresser le rêve de sa renaissance et continuer à compter des millions que lui donnent sa nouvelle position mais sans lui donner l’aura d’une époque à jamais révolue ? Mais, qu’on se détrompe : il n’y aura jamais de places pour tous et bientôt on s’en rendra compte pour voir des hommes sortir de leurs illusions et déchanter pour bouder cette autre aventure qui vient les humilier. Au sein même du PNDS, peut-on savoir le nombre incalculable de mécontents qui attentent depuis longtemps, pendant plus de onze ans, alors que le système devait garder le même personnel, refusant de le renouveler pour faire place à d’autres qui pourraient venir faire leurs preuves surtout quand les « indétrônables » ont gaffé et montré qu’on ne saurait attendre le meilleur d’eux pour le Niger qu’ils ont fini par détruire.

Ibrahim Yacouba sera le grand perdant. L’échiquier politique nigérien est dans une phase de renouvellement générationnel que lui imposent les hommes mais l’ordre naturel des choses quand, une vieille garde, dans cinq ans, ou par le destin ou par une sénilité qui les rendra inopérants, finiront par les mettre hors de jeu. Il y a donc à se positionner stratégiquement pour ces nouveaux départs qui s’annoncent. Or, les gens chez qui ils partent, ne visent qu’à détruire sa carrière en le poussant à la compromission car eux, assez espiègles sur ce terrain, voient loin, et depuis des années, travaillent à la succession, coachant les enfants, stratégiquement, mis dans des positions pour attendre l’héritage et la perpétuation du pouvoir à travers ceux qu’ils ont engendrés biologiquement et politiquement. C’est un danger pour le Niger et pour sa démocratie. Il est dommage que l’altermondialiste ne puisse rien voir de ces jeux dangereux pour les servir. A coup sûr, Yacoubou perdra des plumes dans cette aventure et des Nigériens se demandent ce qu’il fait de cet adage qui dit qu’on ne piétine les couilles d’un aveugle qu’une seule fois ». L’envie de manger, peut-il faire perdre des lucidités jusqu’à ce point ? Pour nous non, et nous osons croire qu’il y a des raisons profondes pour justifier l’exode du MPN-Kiishin Kasa. En face des Nigériens, il n’aura plus aucun discours crédible et il arrive à un mauvais moment, ce d’autant plus que pour le sénat dont on parle beaucoup ces derniers jours n’est qu’un complot contre les Nigériens, le régime cherchant une majorité terrible, on le sait, pour avoir l’aval de la représentation nationale pour l’installation décriée des français, des Belges, des Italiens, des allemands qui ont déjà commencé à « déverser » quelques argents sur le régime pour le corrompre et le convaincre à voter et à accepter le redéploiement annoncé des forces étrangères sur le territoire du Niger, devenu la base arrière des forces impériales à qui l’exterritorialité, donnera tous les pouvoirs pour recoloniser le pays. Kiishion Kasa s’en va aussi, pour cette complicité que l’altermondialiste ne saurait, dans le bon sens, accepter. Mais l’envie de manger peut étourdir.

Les militants eux, n’auront rien. Beaucoup le savent et déjà, ils sont nombreux à se désolidariser de cette décision pour démissionner du parti. On a entendu d’autres militants en colère qui renoncent au parti et souvent même à la politique dont ils ont fini par se dégoûter avec de tels comportements affligeants de  la part de leaders dont la rationalité s’est finalement déplacée dans le ventre. Combien sont-ils ces femmes et ces hommes qui ont suivi pendant des années sans rien demander, tout fidèles qu’ils sont de leurs choix assumés ? Il y a de quoi s’offusquer de tels agissements qu’on ne peut expliquer que par une « main tendue » qu’on aurait saisie par opportunisme plus que par sagesse politique. La vérité est qu’une main tendue qui ne s’opère pas dans le dialogue n’en est pas une. En choisissant de manoeuvrer dans l’ombre, en catimini, l’on peut comprendre que c’est pour d’autres intrigues et que la démarche ne peu nullement mettre en jeu l’intérêt du Niger. Des gens cherchent à plaire à l’impérialisme et ils ratissent large pour que, même lorsque la décision va être impopulaire, qu’on ait moins de voix dissonantes et qui portent pouvant déranger dans les nouvelles amours avec la France.

Notre démocratie, comme on peut le voir, souffre plus de ses hommes et de leurs inconstances que de ses règles. Ils sont aujourd’hui nombreux sur l’échiquier dont on ne croira jamais à une parole tant, par leurs revirements, leurs retournements de veste incongrus et incessants. Ainsi, ils ont réussi à se  discréditer pour n’être que la risée du champ politique dans lequel ils ne sont pas moins que des guignoles.

Kiishin Kasa est donc parti en laissant quand même un message d’amitié à l’opposition dont il rencontrait, apprend-on sur les réseaux sociaux, le chef de file, versant tout, sur le parti qui aurait décidé de partir pour se disculper.

Même quand il ne reste rien à l’homme, même quand il ne peut plus croire à rien, il lui restera une chose : une dignité ; celle-là même pour laquelle, chaque leader, cinq années après un mandat, repartant sur les mêmes territoires électoraux, voudrait trouver des militants restés fidèles, répondant toujours à son appel et ce même quand lui ne peut donner le bon exemple de fidélité et de constance dans ses choix, dans ses convictions, dans ses combats.

Mais il semble que les ventres ne résistent pas : quand les sauces deviennent pauvres, il faut un peu de viande, un peu de morceaux viandés, les mêmes qui ont perdu Fama. Et Kiishin Kasa découvrira les soleils des indépendances, pardon du reniement et de la migration politique.

A chacun d’assumer ses choix !

Waz-Za

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Catégorie : Politique
Publication : 22 avril 2022

Nomination d’un nouveau D.G à la Police nationale

A moins de six (6) mois de la retraite, le commissaire général Oumarou Moussa est nommé à la tête de la direction générale de la Police nationale. Il replace le sortant Boubacar dont il était l’adjoint. Une certaine opinion politique accuse le commissaire Oumarou Moussa, à tort où à raison, d’être partisan voire un thuriféraire de Mahamadou Issoufou. Selon une source politique, c’est un groupe de pression qui aurait pesé de tout son poids politique pour la nomination d’Oumarou Moussa à la tête de la police nationale. Pour notre part, nous ne pouvons que le féliciter et l’encourager à travailler dans l’équité pour une Police nationale digne. Cela, afin de la rendre républicaine pour lui donner toutes ses lettres de noblesse. En tout cas, c’est une nécessité pour la Police dont la notoriété est, depuis un certain temps, trainée dans la boue. Oumarou Moussa se doit de se départir de certaines considérations politiques dont il serait accusé pour se tourner vers le travail bien fait pour ce Niger qui lui a tout donné. Au crépuscule de sa vie de fonctionnaire de l’Etat, il se doit d’unir tous les agents de la police autour des couleurs nationales.

AI 

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Catégorie : Société
Publication : 10 juillet 2022

Nomination de Abba Issoufou comme directeur de campagne du candidat du PNDS : Bazoum Mohamed cherche-t-il toujours à se garantir le soutien total du président Issoufou Mahamadou ?

La semaine dernière, des internautes du pouvoir ont rapporté que le candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme ( P N D S - T A R A Y Y A ) , Bazoum Mohamed, a désigné le fils du président Issoufou Mahamadou, Abba, comme son directeur de campagne. Selon les mêmes internautes, cette désignation serait une manière pour Bazoum Mohamed de faire la promotion de la jeunesse au sein de son parti. Même si tel est le cas, nombreux sont les analystes qui se demandent pourquoi le fils du président et pas un autre jeune, surtout que le PNDS-TARAYYA beaucoup ? Pour ces analystes, la décision de Bazoum Mohamed peut bien procéder d’une stratégie de marketing politique à l’endroit du président Issoufou Mahamadou.

En impliquant son rejeton à tel niveau de son combat pour l’accession au fauteuil président, le candidat du PNDS-TARAYYA cherche sans doute à obtenir le soutien total du président Issoufou Mahamadou. A tort ou à raison, certains pensent que ce soutien n’est toujours pas acquis. Ceux qui épousent cette idée estiment que malgré qu’il l’ait officiellement déclaré comme étant leur candidat, le président Issoufou Mahamadou ne s’est pas véritablement engagé aux côtés de Bazoum Mohamed, dans le sens de lui faciliter la marche vers le fauteuil présidentiel. Ils estiment que si le président Issoufou Mahamadou oeuvre véritablement pour la promotion de la candidature de Bazoum Mohamed, il allait peser de tout son poids pour que tous les partis qui le soutiennent ne présentent pas de candidats à l’élection présidentielle, comme ils l’ont fait en 2016 pour faciliter sa réélection. Or, beaucoup de ces partis, y compris ceux que personne n’attendait, ont investi leurs propres candidats, diminuant de fait les chances du candidat du PNDS-TARAYYA. Maintenant qu’il a confié la gestion de sa campagne à son fils, le candidat Bazoum Mohamed pourra-t-il «obliger » moralement Issoufou Mahamadou à descendre dans l’arène à ses côtés ? Les prochaines semaines édifieront les Nigériens.

I.B

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Catégorie : Politique
Publication : 8 novembre 2020

Nomination de Abdou Dan Galadima à la Cour d’État : Une grosse épine dans le pied du CNSP

Abdou Dan Galadima ! Ce nom n’a sans doute pas fini de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Pour un magistrat, c’est tout de même assez insolite d’être ainsi au coeur des discussions, des débats et des prises de parole publiques. Sur les réseaux sociaux, dans les colonnes des journaux, sur les plateaux de télévision et les studios de radio, partout, l’on ne parle que de Abdou Dan Galadima. En fait, il n’est pas étranger aux Nigériens et c’est ce qui dérange quelque peu au niveau du Cnsp où la nomination de ce magistrat à la tête de la Cour d’Etat se révèle une sorte de goulot d’étranglement. Pour des officiers qui tiennent d’abord à leur image de marque ainsi qu’à leur serment pris devant le peuple nigérien, il y a de quoi se préoccuper avec les salves de tirs groupés de toutes les couches sociales. Vice-président de la Cour constitutionnelle qui a validé le hold-up électoral de 2016, il est devenu par la suite président de la Cour de cassation, poste occupé jusque-là par un autre magistrat, Bouba Mahaman, qui n’a pas également bonne réputation, d’abord pour avoir cautionné la candidature de Bazoum Mohamed qui ne satisfaisait pas aux dispositions de l’article 47 de la Constitution de l’époque, puis pour avoir validé les résultats d’un autre hold-up électoral dont toutes les preuves ont été apportées que les procès-verbaux ont été fabriqués qui, dans des officines privées, qui sous des arbres ou triturés pour obtenir les suffrages voulus..

Abdou Dan Galadima peut-il raisonnablement être président de la Cour de cassation sous le Cnsp ? Au-delà de ses liens avec Issoufou Mahamadou que d’aucuns évoquent pour exiger sa récusation, l’homme a été tout de même, non seulement vice-président de la Cour constitutionnelle qui a cautionné et validé le hold-up électoral de 2016, mais également président de la Cour de cassation sous un régime qui a fait de la justice, l’instrument d’asservissement et de lutte politique par lequel le Pnds Tarayya a, pendant près de 13 ans, réglé les comptes aux opposants politiques, acteurs de la société civile et journalistes malpensants. Selon les confidences d’une source qui a requis l’anonymat, il y aurait à ce jour des centaines de prisonniers politiques, victimes d’une justice à géométrie variable.

Alors que l’on apprend que les membres de la Cour d’État nommés doivent prêter serment ce jour, 16 novembre 2023, Abdou Dan Galadima est devenu pour le Cnsp une épine dans le pied. Une grosse épine qui va impacter considérablement les relations du Cnsp avec les nigériens, visiblement déçus, pour ne pas dire choqués, par la nomination de ce magistrat à la Cour d’État. Icône plombée d’un régime que les Nigériens détestent, Abdou Dan Galadima peut s’estimer heureux d’avoir été porté au pinacle du système judiciaire sous une Transition militaire dont il pourrait tout attendre des premiers responsables, sauf une prime à la complicité passive et/ou active de ce qui s’est passé pendant près de 13 ans dans ce pays.

 Laboukoye 

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Catégorie : Politique
Publication : 18 novembre 2023

Nomination de l’ancien Premier ministre, M. Brigi Rafini, au poste de Secrétaire Exécutif de la CEN-SAD : Un honneur pour le Niger  et un atout pour la CEN-SAD

L’ancien Premier ministre, Chef du gouvernement SE Brigi Rafini, a été nommé, hier, sur recommandation du Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, au poste de Secrétaire Exécutif de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD).

Cette nomination qui a été unanimement saluée au Niger, constitue une chance de redynamisation pour l’organisation au regard du capital d’expériences et les qualités intrinsèques du nouveau Secrétaire Exécutif. En effet, 10 années durant (du 07 Avril 2011 au 02 Avril 2021), M. Brigi Rafini a assuré avec tact et conviction les hautes fonctions de Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la République du Niger.

Après une dizaine d’années à la tête du gouvernement, les Nigériens ainsi que tous les autres observateurs qui l’ont connu, retiennent de Brigi Rafini les qualités d’un homme pondéré et plein d’humilité, se distinguant par sa grande capacité de

 négociation et d’écoute. Ajoutées à son leadership avéré, ces qualités constituent assurément une somme d’atouts pour la CEN-SAD pour s’affirmer et faire entendre sa voix dans une Afrique actuellement en proie à d’innombrables crises. Dans un tel contexte, il  est aisé de deviner que l’homme de paix et de dialogue inscrira son action au service de la préservation de la paix dans l’espace CEN-SAD.

Assane Soumana(onep)

13 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

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Catégorie : Politique
Publication : 13 décembre 2021

Nomination de Tiemogo Abdoulaye en tant que conseiller spécial du président du CNSP : Une reconnaissance méritée

La récente nomination de M. Abdoulaye Tiemogo, journaliste à la Radio et Télévision du Niger (RTN), en tant que Conseiller Spécial du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), a suscité un large consensus depuis l'avènement de cette nouvelle ère. Officialisée par le décret numéro 2023-346 en date du 22 novembre 2023, cette nomination a été chaleureusement applaudie par les Nigériens, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, exprimant ainsi leur joie et satisfaction.

La carrière d'Abdoulaye Tiemogo a atteint son apogée grâce à cette promotion, fruit d'un travail acharné. Depuis les événements du 26 juillet et même avant, Tiemogo Abdoulaye, Journaliste et animateur de l'émission "Grand Débat" sur Télé Sahel, s'est distingué par sa disponibilité et son infatigable engagement. Il a organisé quotidiennement des débats visant à informer et à fournir un maximum d'informations sur la situation du pays. Les thèmes variés des débats ont abordé des questions cruciales engageant la nation nigérienne. Aujourd'hui, de nombreux compatriotes, qu'ils résident dans le pays ou à l'étranger, sont mieux informés sur l'histoire politique, économique et sociale du Niger grâce à l'émission de Tiemogo Abdoulaye.

L'événement du coup d'État de juillet a également ouvert une tribune de libre expression dans l'émission "Grand Débat", permettant à nos concitoyens assoiffés de s'exprimer librement. Cette émission, devenue une véritable référence sur les ondes de la RTN et les réseaux sociaux, est désormais un rendez-vous incontournable pour le public.

La consécration de Tiemogo Abdoulaye en tant que Conseiller Spécial du Président du CNSP en matière de communication vient récompenser ce travail acharné qui a contribué à rendre visible l'action du CNSP. Notre confrère, fort de sa carrière à la RTN et dans la presse privée nigérienne, ainsi que de son expérience au sein des ambassades du Niger à l'étranger, incarne une parfaite connaissance de la communication.

Au cours de ses missions à Bruxelles et dernièrement à Addis-Abeba en Éthiopie, Abdoulaye Tiemogo a rehaussé l'image du Niger à l'étranger et a insufflé une nouvelle vie à la fonction d'attaché de presse au sein des ambassades.

Avec ce professionnel de la communication à la tête du service présidentiel, on peut légitimement s'attendre à un nouveau dynamisme dans la communication du CNSP. Nous adressons nos meilleurs vœux au Grand Abdoulaye Tiemogo, un grand frère et ami de longue date avec qui nous avons partagé de nombreuses expériences lorsqu'il était en poste à Bruxelles. Bon vent dans ses nouvelles fonctions !




Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)

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Catégorie : Société
Publication : 5 décembre 2023

Nomination des magistrats : Le Niger doit se débarrasser des magistrats corrompus

L’on apprend que les techniciens du ministère de la justice, comme il fallait s’y attendre, avaient fait le travail préliminaire, en produisant un draft en prélude aux mutations et affectations des magistrats, opération qui devrait permettre d’assainir la Justice en amenant l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Mais, d’autres anciens magistrats et enseignants de droit produisaient un autre draft que quelques complices réussiraient à faire passer sous les manteaux pour le glisser dans les projets d’affectation initiés par la tutelle. Ainsi, par cette action, ils auraient réussi à faire passer certains noms de leur choix. Cette attitude inadmissible, à un tel niveau de responsabilité, serait, pour certains observateurs, la cause de doublons que l’on a observés dans les nominations et affectations des magistrats. Certains, peut-on l’avoir constaté, sont affectés deux, voire trois fois, juste pour avoir le contrôle des différents tribunaux et même, peut-on le dire, une mainmise sur l’appareil judiciaire. A Niamey par exemple, au tribunal de Grande Instance hors classe, les 90%, des magistrats nommés seraient ceux de l’ancien régime, notamment du clan Issoufou. L’enjeu d’une telle mainmise extérieure dans les affectations des magistrats ne visent que deux choses : écarter les magistrats acquis à Bazoum Mohamed et à se donner les moyens de contrôler les juridictions afin de se protéger de probables représailles qui les obligeront à répondre de leurs actes. Comme on le voit, pour le clan Issoufou, le contrôle de la Justice, même quand on n’est pas officiellement aux affaires, est un enjeu crucial…

L’une des attentes non négociables des Nigériens reste, tout le monde le sait, le besoin de justice dans un pays qui aura été, pendant plus de douze ans, celui des inégalités, des injustices, de dénis de droit et de dérives autoritaires. Les Nigériens, depuis l’avènement du CNSP, rêvaient d’un renouveau, d’un Niger de justice. Il ne faut pas compromettre cet espoir. Les dernières nominations intervenues dans l’administration judiciaire, alors que l’on s’y attendait depuis quelques temps, avaient donné quelques doutes aux Nigériens. Cette situation a provoqué quelques grincements de dents dans le corps judiciaire. Et pour cause, l’on pourrait relever quelques magouilles à différents niveaux, au moins deux. On a dû trafiquer les premières propositions pour y verser d’autres à l’insu du CNSP.

En effet, l’on apprend que les techniciens du ministère de la justice, comme il fallait s’y attendre, avaient fait le travail préliminaire, en produisant un draft en prélude aux mutations et affectations des magistrats, opération qui devrait permettre d’assainir la Justice en amenant l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Mais, d’autres anciens magistrats et enseignants de droit produisaient un autre draft que quelques complices réussiraient à faire passer sous les manteaux pour le glisser dans les projets d’affectation initiés par la tutelle. Ainsi, par cette action, ils auraient réussi à faire passer certains noms de leur choix. Cette attitude inadmissible, à un tel niveau de responsabilité, serait, pour certains observateurs, la cause de doublons que l’on a observés dans les nominations et affectations des magistrats. Certains, peut-on l’avoir constaté, sont affectés deux, voire trois fois, juste pour avoir le contrôle des différents tribunaux et même, peut-on le dire, une mainmise sur l’appareil judiciaire. A Niamey par exemple, au tribunal de Grande Instance hors classe, les 90%, des magistrats nommés seraient ceux de l’ancien régime, notamment du clan Issoufou. L’enjeu d’une telle mainmise extérieure dans les affectations des magistrats ne visent que deux choses : écarter les magistrats acquis à Bazoum Mohamed et à se donner les moyens de contrôler les juridictions afin de se protéger de probables représailles qui les obligeront à répondre de leurs actes. Comme on le voit, pour le clan Issoufou, le contrôle de la Justice, même quand on n’est pas officiellement aux affaires, est un enjeu crucial.

L’affaire est donc sérieuse pour ne pas être dénoncée. Le mal est entier quand, avec un tel dispositif trafiqué, il ne peut qu’être difficile de faire justice. Un tel schéma ne peut donc pas permettre d’espérer, et surtout quand la France rancunière n’est pas si loin pour travailler, en complicité avec les princes déchus avec lesquels elle converse tous les jours, à déstabiliser le pays. Hassoumi Massaoudou, à son ombre est prêt à tout. Surtout, le CNSP doit se méfier de gens qui ont suffisamment de milliards volés et qui peuvent s’en servir à desserrer l’étau autour d’eux. L’argent dans des pays de misère est une arme redoutable. Et le CNSP aura tort de ne pas travailler à arracher l’argent public dilapidé et volé.

Ça ne va pas…

Le malaise traverse la justice nigérienne. La justice n’est pas faite pour régler des compte et on ne peut pas vouloir que des hommes, on ne sait pour quelles rancunes, se servent de leur robe, pour poursuivre des gens, n’existant dans le corps que pour abuser de leur pouvoir pour nuire à des cibles pour lesquelles personne ne peut comprendre leur haine. La justice est noble. Elle ne peut pas fonctionner avec des travestissements. Comme on ne peut tolérer que des gens, pour assurer les arrières de gens dont les fautes sont avérées, se servent de leur science ainsi déshonorée pour promouvoir l’impunité et protéger des délinquants qui ne peuvent plus avoir de place dans le nouveau Niger que les Nigériens voudraient construire. Si ces positionnements trafiqués de certains juges s’avèrent, peuvent-ils également viser l’impunité de juges qui peuvent savoir leurs fautes dans l’exercice de leurs fonctions pour avoir, par abus, de leurs mains corrompues ou serviles, signé des arrêts qui ne visent qu’à faire mal pour les plaisir de quelques hommes politiques ? Ces dénis, le Niger n’en veut plus. Le Niger veut de bons juges. Une justice impartiale !

Appel au CNSP…

Les nouvelles autorités ne doivent pas se laisser tromper et abuser par certains qui rôdent autour de leur pouvoir, hérité de l’ancien système défait, dans ce travail qui demande de leur part minutie et attention. On ne peut d’ailleurs que s’y attendre quand, pour travailler, le système garde autour de lui les mêmes hommes qui étaient à la manoeuvre dans l’ancien système qu’on pouvait accuser, pour s’en défendre, de tous les péchés d’Israël. Nous avons depuis alerté que les bienveillances trompeuses de certains peuvent être des stratégies du PNDS qui le conseille à ses militants restés dans le système après leur chute pour être y maintenus, afin de pouvoir, au besoin, jouer son jeu. Les militaires doivent faire attention à ceux qui, ayant collaboré avec l’ancien régime, mais qu’il garde avec lui, car visiblement, ce sont ceux-là qui seraient en train de tromper la vigilance du régime pour que la Justice reste un appareil au service d’un clan, non du droit et du peuple. Il est donc impératif de vérifier toutes ces informations pour assainir le milieu judiciaire qui doit travailler à se crédibiliser aux yeux des Nigériens. Le Niger ne pourra pas avoir la justice qu’elle espère sans avoir, à la tête des institutions judiciaires, les hommes qu’il faut et dont l’intégrité autant que la compétence peuvent rassurer de leur qualité humaine intrinsèque.

Le CNSP ne doit, pour rien, perdre sa confiance avec le peuple. C’est pourquoi, ses décisions doivent le conforter pour amener les Nigériens à croire à ce qu’il fait pour continuer à le soutenir. La transition nigérienne doit donc donner des gages quant à ce qu’elle ne joue le jeu de personne, si ce n’est celui du Niger et de ses seuls intérêts. Il est absolument important de donner cette assurance. La France n’attend que la moindre faille pour saborder la transition. Elle a dit, et il faut s’attendre à ce qu’elle ne rende pas la tâche facile aux Nigériens, pactisant avec les ennemis internes du pays. D’autres colères, du fait d’incompréhension ou d’actes posés même par mégarde, du côté du peuple, ne doivent pas jaillir pour porter atteinte à la cohésion du peuple en lutte. Le CNSP en a besoin. Notre volonté commune d’aller de l’avant le commande.

Le PNDS que les Nigériens connaissent, tant qu’il ne sera pas balayé et jeté définitivement dans les poubelles de l’Histoire, n’aura pas dit son dernier mot. Les stratèges et autres spécialistes du complot sont, clandestinement au travail, cherchant les moyens de diviser les Nigériens, ce qui est du reste leur spécialité. C’est à ce prix seulement qu’ils peuvent parvenir à leurs fins. Peut-être que le fait d’avoir laissé les téléphones à ces gens pour communiquer avec l’extérieur est une faute. L’heure est venue de faire le bilan. Et de réfléchir à la posture à adopter pour déjouer, alors qu’il est temps, les pièges de ceux qui, sortis du peuple et de la France, nous ont promis faim et misère. Certains, de ces milieux, comme la France, rêvent toujours de renversement de situation. Il faut qu’on se serre les coudes dans le pays. Contre les apatrides. Contre la France de Macron. Il ne faut pas donner cette opportunité à ceux qui veulent dévier le cours de l’Histoire. Le peuple, toujours, aux côtés du CNSP, reste debout ! Et nous vaincrons.

Alpha

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Catégorie : Politique
Publication : 22 octobre 2023

Nomination des Membres de la Commission de Lutte Contre la Délinquance Économique, Financière et Fiscale (COLDEFF) : Un Décret du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie


Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,

Vu la Proclamation du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) en date du 28 juillet 2023;

Vu l’ordonnance n° 2023-01 du 28 juillet 2023 portant suspension de la Constitution du 25 novembre 2010 et créant le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) ;

Vu l’Ordonnance n° 2023-02 du 28 juillet 2023 portant organisation des pouvoirs publics pendant la période de transition ;

Vu l’ordonnance n° 2023-09 du 13 septembre 2023 portant création, missions, composition et modalités de fonctionnement d’une Commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale, en abrégé ‘’CoLDEFF’’;

Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) entendu ;

Décrète :

Article premier: Les personnalités dont les noms suivent sont nommées membres de la Commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale (COLDEFF)

 1. Ld  Yahaya Moussa Mato

2. Cre Lcl Moussa Amadou Kimba

3. Ld Abdoulwahid Djibo

4. Col Soumana Walli

5. Capitaine Ramatou Zakari

6. Lieutenant Illiassou Adaba

7. CP Adourahamane Salah Adoumi

8. Colonel Habibou Hadiza

9. Col/ER Siddo Zakari

10. Colonel Zennou Moussa Aghali

11. Magistrat Issoufou Yacouba

12 Magistrat Hassane Madigouh Kanembou

13. Me Abder-Rhamane Halidou Abdoulaye

14. Me Boubacar Chalaré

15. Monsieur Abdoul Nasser Oumarou

16. Monsieur Mai Alki Boubacar

17. Madame Issoufou Lady Adamou

18. Monsieur Garba Halidou Mahamoud

19. Monsieur Moumouni Morou

20. Monsieur Issoufou Kado

21. Monsieur Elh Sani Maman Bassiri

22. Monsieur Moumouni Alou

23. Madame Yacouba Halimatou

24. Monsieur Abdoua Kabo Ousmane  

25. Madame Djamila Harouna Soungaizé

26. Monsieur Dambadji Son Allah

27. Monsieur Soli Abdoulaye

28. Madame Falmata Taya  

29. Monsieur Issa Garba Tahirou

30. Monsieur Zabeirou Soufianou

31. Monsieur Harou Garba

32. Monsieur Abdourahamane Chaibou Batouré

33. Monsieur Abdou Idé

34. Monsieur Moussa Mounkaila Yacouba

35. Monsieur Mamane Saley Mamane Lawane

Art. 2: Le Secrétaire général de la Présidence du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.

Fait à Niamey, le 31 Octobre 2023

Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat

Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani

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Catégorie : Politique
Publication : 4 novembre 2023

Nomination des membres de la Délégation spéciale de Niamey : Des technocrates pour prendre en charge le destin de la capitale

Hotel Ville Niamey 03C’est finalement l’option technocrate qui a été retenue pour la gestion de la capitale du Niger. Ainsi, en a décidé le Ministre d’Etat, Mohamed Bazoum, en charge des collectivités territoriales.
Vraisemblablement, l’Hôtel de ville de Niamey a tourné le dos à la politique politicienne. Ce sont des techniciens qui ont, à présent, entre leurs mains le destin de la capitale. Même si les nouveaux promus peuvent provenir des partis membres de la Mouvance présidentielle, le choix porté sur des technocrates faiblit quelque peu la critique de l’opposition politique selon laquelle la dissolution du Conseil de Ville de Niamey et ses démembrements n’est sous-tendue que par une motivation purement politique. Pire, par l’obsession de lancer son OPA sur la capitale acquise, au plan électoral, à un de ses membres en l’occurrence le Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN/FA Lumana/Africa) du principal opposant en exil, Hama Amadou. Mais y-a-t-il mieux qu’un aménagiste-urbaniste, un logisticien, un architecte doublé d’une spécialisation en travaux publics, un juriste, expert en droit des entreprises du développement local, un commissaire de politique, un analyste économique statisticien et dans une certaine mesure un ingénieur en informatique industrielle pour prendre à bras le corps les différents problèmes qui assaillent la ville de Niamey ? Comme on peut le constater, au regard des compétences susmentionnées, le Ministre assurant la tutelle des collectivités territoriales, lui, a joué pleinement sa partition. Il reste donc à Moctar Mamoudou (Président de la Délégation de Niamey), au centre du projet d’embellissement de Niamey, et ses collaborateurs de faire leurs preuves. En tout cas, les habitants de la capitale attendent beaucoup de cette équipe de technocrates qu’elle parvienne à poser les jalons d’une ville moderne. C’est cela le pari, en attendant les prochaines élections locales.

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Catégorie : Politique
Publication : 24 août 2017

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Nomination des membres et du bureau du Conseil économique

Nomination des membres et du bureau du Conseil économiqueComme annoncé à l'issu du Conseil des Ministres du vendredi 27 octobre 2017, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant nomination des membres et des membres du bureau du Conseil économique, social et culturel, tels que désignés par les différentes structures concernées en application de la loi n°2011-40 du 07 décembre 2011, déterminant les attributions, la composition, l'organisation et le fonctionnement du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC).

La liste nominative se présente comme suit:

1°) Représentants des Conseils Régionaux et de la Délégation Spéciale de Niamey

Conseil Régional d'Agadez

  1. Monsieur ASSONI ALMOUSTAPHA
  2. Monsieur MOHAMED SIDIAMAR

Conseil Régional de Diffa :

  1. Monsieur MAIROU MALAM
  2. Monsieur MAI ALI

Conseil Régional de Dosso :

  1. Monsieur YAHAYA ZANGUI
  2. Monsieur MAMANE TAHER TANIMOUNE

Conseil Régional de Maradi ;

  1. Monsieur ABDOU OUSMANE
  2. Monsieur MAHAMANE AMADOU

Conseil Régional de Tahoua ;

  1. Monsieur ILLO ADAMOU
  2. Monsieur MADAYANA MAAZOU

Conseil Régional de Tillabéry ;

  1. Monsieur SADOU MOUNKAILA
  2. Monsieur ABDOURHAMANE MAMOUDOU

Conseil Régional de Zinder :

  1. Monsieur MOUNTARI OUSMANE
  2. Madame ZOURERA LEKO

Délégation Spéciale de Niamey ;

  1. Monsieur MAHAMADOU TANIMOUNE ARI
  2. Madame MOUNKAILA HALIMATOU
  3. Monsieur ZANGA GADO HABIBOULAYE
  4. Commissaire de Police ABDOULAYE KAMADOU YACOUBA

2°) Représentants des Conseil de Ville ;

Conseil de Ville de Maradi :

  1. Mme INDO MAHAMAN

Conseil de ville de Tahoua :

  1. Monsieur MOUSSA MASSALATCHI

Conseil de Ville de Zinder :

  1. Monsieur MANI BAKALGUE

3°) Représentants des Conseils Municipaux des Régions ;

Conseils Municipaux de la Région d'Agadez:

22.Monsieur RHISSA FELTOU

Conseils Municipaux de la Région de Diffa:

  1. Monsieur MOUSTAPHA RABO

Conseils Municipaux de la Région de Dosso:

24.Monsieur SEYNI DJIBO

Conseils Municipaux de la Région de Maradi

25.Monsieur SAADOU YAHAYA

Conseils Municipaux de la Région de Tahoua ;

26.Monsieur HAROUNA MALIKI

Conseils Municipaux de la Région de Tillabéry

  1. Monsieur HAMMA MAMOUDOU

Conseils Municipaux de k Région de Zinder;

28.Monsieur MAMANI MALAM GOGA

 

4°) Représentants de la chefferie traditionnelle :

Région d'Agadez

  1. Son Altesse OUMAROU IBRAHIM

Région de Diffa ;

30.Monsieur LAMIDO HAMADOU MOUMOUNI

Région de Dosso ;

  1. Son Altesse DJERMAKOYE MAIDANDA SEYDOU

Région de Maradi ;

32.M. SANI KACHE DAOUDA

Région de Tahoua ;

33.M. YACOUBA HABIBOU OUMANI

Région de Tillabéry :

34.M. ALFAIZE AMADOU CISSE

Ville de Niamey ;

35.M. MOUSTAPHA HASSANE DIALLO

Région de Zinder :

  1. Son Altesse ABOUBACAR SANDA

5°) Représentants des Associations religieuses ;

37.Malam SALIFOU OUMAROU

38.Monsieur GADO SABOU

39.Monsieur CHERIF YAHAYA

6°) Représentants de la Chambre de Commerce et l’Industrie du Niger

  1. Monsieur IBRAHIM BOUBE 41.Monsieur OUMAROU LAWALY GAGO

7°) Représentant de la Chambre des Métiers et d'Artisanat du Niger :

42.Monsieur IBRAHIM MOUSSA

8°) Représentants du Réseau National des Chambres d'Agriculture ;

  1. Monsieur ASSADEK ALKABOUS

  44.Monsieur AHMED OUHA

  1. Monsieur MALAM ADAM KAIGAMA KIARI

  46.Monsieur IBRAHIM ZANGUINA

  47.Madame TCHIMA IBRAHIM

  48,Monsieur OUMAROU GARBA

  49.Monsieur ABOUBACAR AHMET

  50.Dr SOUMAILA ABDOURAHAMANE

51 .Monsieur BACHIRISSOUFOU

9°) Représentant des associations des Droits de l'Homme et de la Promotion de la Démocratie

  1. Monsieur DOUBOU KAMBOU HAMIDOU

10°) Représentants des Enseignants chercheurs ;

  1. a) Université Abdou Moumouni de Niamey:
  2. Pr AMADOU BOUREIMA 54.Mme FATCHIMA MAYAKI
  3. b) Université de Maradi :

5 5. Dr MAHAMADOU HAMIDINE

  1. c) Université de Tahoua :
  2. Pr HAMADOU DAOUDA YOUSSOUFOU
  3. d) Université de Zinder :
  4. Monsieur ABDOU ALI AHMADOU

11°) Représentant des Fédérations Culturelles ;

  1. Monsieur YACOUBA ADAMOU dit Black Mailer

12°) Représentant des Fédérations Sportives ;

  1. Monsieur IDE ISSAKA

13°) Représentants des Collectifs d'organisations féminines ;

  1. Madame MAMAN ZEINABOU HABOU
  2. Madame KARIMA MAMAN

14°) Représentants des Confédérations Syndicales des Travailleurs ;

  1. Monsieur ZAMA ALLAH MAHAMAN
  2. Monsieur SAKO MAMADOU
  3. Monsieur MALAM SOFFO SALIFOU
  4. Monsieur IDRISSA DJIBRILLA
  5. Monsieur HAMIDOU SEYBOU

15°) Représentant des Syndicats des Travailleurs non affiliés ;

  1. Monsieur MOUMOUNI BANA MOUSSA

16°) Représentants des organisations patronales :

  1. Monsieur SAGBO ADOLPFÏE
  2. Monsieur MAHAMADOU IDRISSA
  3. Monsieur IBRAHIM MOUNKAILA
  4. Madame MOUMOUNI ZALIKA

17°) Personnalités désignées par le Président de la République

  1. Monsieur ABOUBACAR HAMA
  2. Monsieur MAHAMADOU YAHAYA
  3. Monsieur SEYDOU KALILOU DJIBO
  4. Monsieur YACOUBA MAIDAWA
  5. Monsieur BOULAMA ARI
  6. Mme AMINATOU RAPHIOU
  7. Monsieur YAHAYA DJIBO

18°) Personnalités désignées par le Président de l'Assemblée nationale ;

  1. Monsieur MOUSSA YAYE
  2. Monsieur NAMATA KIASSA
  3. Madame HAROUNA KOUND A MAIMOUNA
  4. Monsieur MODI MAGAGI

19°) Personnalités désignées par le Premier ministre ;

  1. Mme PHILOMENE MAHAMADOU SAIDOU
  2. Monsieur AHMED ELHADJ GONDJI

20°) Représentant des Nigériens à l'extérieur :

  1. Monsieur OUSMAN SANDA BOUBACAR

21°) Représentant de l'Association Nationale des Handicapés ;

  1. Monsieur OUMAROU BARMOU

22°) Représentant des organisations de défense et de protection de l'environnement ;

  1. Monsieur HALILOU MOUSSA

23°) Représentante des organisations du secteur des industries extractives ;

8 8. Madame SOLLI RAMATOU

24°) Représentant de l'Association des Municipalités du Niger.

  1. Monsieur ABDOU OUHOU DODO

25°) Représentant de l'Union des Scolaires Nigériens (USN).

  1. Monsieur SOUMANA SAMBO HOUSSEINI

26° Représentant du Conseil National de la Jeunesse (CNJ).

  1. Monsieur ISMAILA ABDOURAHAMAN MOUNTARI

Membres du bureau

-Président : Monsieur MOUSSA MOUMOUNI DJERMAKOYE ;

-1er Vice-président : Monsieur AKOLIDAOUEL ;

-2ème Vice-président : Monsieur SOUMAILA BAGNA ;

-Vice-présidente : Mme MAHAMADOU ARIFA HAJIA AICHATOU ;

-4ème Vice-présidente : Mme MAMATA HAMANI :

Rapporteurs

- Monsieur ABASS ADAM MELY ;

- OUDOU AMBOUKA;

- ABOU DADAMIELH. BAKO.

Fait à Niamey, le 28 octobre 2017»

Le Secrétaire Général du Gouvernement

Onep

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Catégorie : Politique
Publication : 30 octobre 2017

Nomination du Secrétaire Permanent du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie

Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat

Décrète :

Article Premier : Le colonel Sahabi Sani, Mle OASM est nommé Secrétaire Permanent du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie. Il a rang et avantages de ministre ;

Article 2 : Le Secrétaire général de la Présidence du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.

Fait à Niamey, le 18 août 2023

Source : https://www.lesahel.org

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Catégorie : Politique
Publication : 21 août 2023

Nominations aux postes d’ambassadeurs : A quand le tour de l’ancien président de l’Assemblée nationale ?

La question est dans les débats à Niamey et au sein du parti au pouvoir. Un parti qui se desquame, de jour en jour, entre les deux supposés clans qui se disputent âprement le leadership dans la perspective du congrès à venir.

A Boboye, région de Dosso, le fossé se creuserait davantage entre les partisans de Hassoumi Massaoudou et ceux de l’ancien président de l’Assemblée nationale Ousseini Tinni. En tout cas, aux dires de certaines sources internes au PNDS, rien ne semble aller entre les deux anciens amis politiques. Selon nos sources, les déboires et humiliations politiques connus par le sieur Massaoudou pour son élan présidentialiste seraient à l’origine de leur séparation politique. C’est ce qui retar- Alpha mée Barka Maman pourraient être considérés comme étant un cas de flagrant délit. Au Parquet, donc, d’agir pour corriger la société de certaines indélicatesses. Alpha derait, aux dires des sources politiques, la nomination de Tinni Ousseini au poste d’ambassadeur. Du reste, il semble que le Président Bazoum Mohamed aurait promis à Ousseini Tinni de le nommer ambassadeur dans un pays arabe. Mais la promesse tarde toujours à se concrétiser et l’ancien PAN continue de s’impatienter, dans l’expectative. Pour certains proches d’Ousseini Tinni, c’est le ministre des affaires étrangères, Hassoumi Massaoudou qui semble s’opposer à sa nomination. Depuis quelques temps, le climat serait délétère entre les deux frères. Il faut alors que chacun mette de l’eau dans son vin. Cela, au nom de leur amitié historique. En tout état de cause, vaut mieux la paix que la discorde.

Alpha

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Catégorie : Politique
Publication : 1 janvier 2022

Non-lieu pour les prisonniers politiques : les dessous d’une libération inattendue

Prisonniers politiques Mahamadou IssoufouC’est à la surprise générale que la libération des militants du MODEN FA Lumana est intervenue le vendredi 24 mars 2017, en début de soirée. Surprise même pour les prisonniers et leurs avocats. Quelques heures plus tôt, personne n’était au courant ni ne s’attendait à une telle issue dans un avenir si proche. D’où l’inévitable interrogation : pourquoi maintenant ?

D’abord, les accusés sont « pris » depuis 15 mois, précisément à la veille des élections générales de février-mars 2016. Puis, ils avaient introduits moult demandes de mise en liberté provisoire. Sans succès. Aussi, leur « prise » fait suite à un message à la nation dans lequel le président de la République Issoufou Mahamadou s’est dit avoir été victime d’un coup d’Etat avorté qui visait à bombarder – au moyens de matériels aériens – le Palais présidentiel.

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Catégorie : Politique
Publication : 28 mars 2017

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Note des autorités compétentes à l'attention des voyageurs vers le Niger

Suite à la réouverture des frontières aériennes du Niger le 01 août 2020, les demandes de Visa doivent être constituées conformement aux textes en vigueur en la matière et transmises à l'Administration Centrale en vue de leur traitement.
Par ailleurs les passagers qui envisagent d'aller au Niger par voie aérienne, doivent impérativement être informés des mesures sanitaires prises par les autorités nigériennes compétentes dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus, notamment,
Le voyageur sera soumis au contrôle de la température et à la vérification de son bulletin test Covid-19 suivie d'une désinfection au gel hydro alcoolique; si le voyageur présente des symptômes évoquant la Covid-19, il est soumis à un prélèvement sur place à l'aéroport pour la PCR non payante (sans frais pour lui);
Si la PCR est positive, le voyageur est transféré dans un centre de prise en charge dédié;
Si le bulletin ou le certificat de test négatif à la Covid-19 est non valide (rendu du resultat plus de 72 heures au début du voyage, laboratoire du test non agréé), le voyageur est soumis à un test PCR payant à ses frais. A ce niveau, le voyageur est isolé à domicile ou à sa résidence en attendant le resultat de la PCR;
Les bagages sont systématiquement  désinfectés;
Pour les voyageurs allant au Niger pour un cours séjour ( mission, stage..), ceux-ci ne font pas l'objet d'un auto isolement, mais reçoivent des conseils pour le respect strict des mesures barrière en leurs lieux de résidence et de travail. Ils reprennent le test PCR à la Covid-19 au départ à leurs frais;
Pour les officiels et les diplomates, ils doivent respecter les mêmes dispositions au niveau du salon d'honneur (contrôle de la température, désinfection au gel hydro alcoolique, verification du bulletin de test Covid-19 négatif, test de dépistage rapide Covid-19 en cas de suspicion) au départ  comme à l'arrivée;
Pour les voyageurs rentrant par voie aérienne au Niger, les confinements de quatorze jours à l'hotel ne seront plus d'application, mais plutôt l'auto confinement à domicile pendant quatorze jours avec respect strict des mesures barrière;
Le bulletin PCR Covid-19 négatif du voyageur entrant au Niger doit dater de moins de 72 heures au début du voyage à l'embarquement.

Fait à Bruxelles
Le 11/11/20

L'Ambassade

11 novembre 2020
Source : http://ambaniger-bruxelles.be/

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Catégorie : Diplomatie
Publication : 11 novembre 2020

Note du Premier Ministre sur la passation des marchés publics : L’exception qui annule la règle !

Décidément, sous le règne des renaissants roses, le Niger paraît être le plus beau pays du monde où la démagogie politique, la dispute à l’imposture démocratique, érigées en principes et règles de gouvernance par les princes au pouvoir. En effet, il y a longtemps que les scandales politico-financiers ayant émaillé la gestion désastreuse d’Issoufou Mahamadou et de son clan politique, une décennie durant, ont cessé d’être un souci pour ce régime au charme destructeur. Même les plus sceptiques de nos concitoyens sont sur le point de se convertir au constat général qui se dégage de l’analyse fine de ce qui aura constitué la présidence d’Issoufou Mahamadou et de son avatar politique qu’est le régime de Mohamed Bazoum : l’imposture suprême. A vrai dire, l’on aura beau chercher un oxymore adoucissant pour une telle qualification, force est de reconnaître, après coup, l’échec de la tentative, et en conclure, en toute logique pure, à la pertinence du vocable d’imposture, l’ADN du régime de la renaissance d’Issoufou Mahamadou et de son clan politique. Pour illustrer le propos précédent, nous aborderons le cas de la surprenante Note du Premier Ministre, Ouhoumoudou Mahamadou, en date du 23 juin, 2022, adressée aux membres du Gouvernement, aux Directeurs de Cabinet de la Présidence et de la Primature, aux responsables d’institutions étatiques et aux dirigeants sociaux des Sociétés d’Etat, dans laquelle le PM semblait prêter l’oreille aux effarants et inadmissibles manquements dans la gestion publique relevés par la Cour des Comptes, dans son Rapport Général Public 2021. Comme vous le savez déjà, ces fautes de gestion ont beaucoup concerné la passation des marchés publics et la délégation de services publics, qui ont été souvent passés dans des conditions dépassant l’entendement humain, en violation flagrante des règles et principes élémentaires encadrant la passation des marchés publics et de délégation de services publics, tels qu’édictés par le Code de Passation des Marchés Publics et de Délégation de Services Publics. Nous l’avions déjà souligné, dans nos éditions précédentes, la Cour des Comptes a réalisé un travail remarquable sur ce qui aura été la gestion politique et publique, sur une très courte période (trois années environ), du régime de la renaissance qui aura été éclaboussé, à maintes reprises, par ces scandales à répétition liés à la passation des marchés publics ou à la délégation de services publics. Faut-il le rappeler utilement ici, dès son installation, le régime de la renaissance avait vu deux de ses ministres, dont l’actuel PM, à l’époque Ministre de l’Economie et des Finances, et le Ministre de l’Equipement, Kalla Ankaraou, démissionner du Gouvernement, après l’Avis consultatif de la Cour Constitutionnelle, saisie par le Gouvernement à l’effet d’interprétation des dispositions constitutionnelles relatives aux restrictions imposées aux députés nationaux en matière d’accession aux marchés publics ou aux contrats publics. La haute juridiction en matière constitutionnelle et électorale en avait conclu, en l’espèce, que l’élu parlementaire, même possédant un pour cent dans le capital de la société soumissionnaire, ne pouvait postuler à des commandes publiques ou à des contrats publics. Or, ces deux ministres avaient autorisé la passation de marchés publics à des sociétés dans lesquelles les députés concernés avaient des participations, souvent majoritaires. Ecartés un moment de la gestion politique, ces deux supers ministres du ‘’Guri Système’’ vont être réhabilités par leur mentor politique, Issoufou Mahamadou. Et depuis, Issoufou Mahamadou et son clan politique n’ont cessé de narguer les Nigériens devant l’impunité érigée en règle d’or de gouvernance, en dépit des cris d’orfraie émis par l’opposition politique, la Société civile et la presse indépendante, sans qu’un début de justice sociale soit apporté à cette tragédie nationale. ‘’L’uranium gate’’, l’affaire ‘’Africard’’, et last but not the least, le fameux dossier du Ministère de la Défense Nationale (MDN), dont, manifestement, du côté du régime actuel, l’on n’a pas encore tiré toutes les leçons possibles du passé.

Du recours au subterfuge du secret/défense

A première vue, l’on pouvait marquer une satisfaction dans la Note du PM qui exigeait le respect des procédures en matière d’entente directe, notamment les mentions obligatoires sur l’identité des personnes physiques qui se trouvent à la tête des sociétés adjudicataires des marchés conclus par le mode d’entente directe. Désormais, aux termes de cette Note, aux allures de circulaire interprétative, les ministères, les institutions de la république et les sociétés d’Etat, devront observer, en matière d’entente directe, ces formalités légales sous peine d’annulation dudit marché public ou dudit contrat public. Mais, la nouvelle règle souffre, tout de même, d’une exception de taille qui viendrait, en quelque sorte, la vider de toute sa substance, à savoir la dérogation aux marchés et contrats relatifs à la défense et à la sécurité. Or, c’est justement au niveau de l’un des ministères chargés de ce volet, en l’occurrence le MDN, que la question du respect scrupuleux des règles et procédures en matière de passation de marchés publics et de délégation de services publics se pose avec la plus grande acuité. Qu’avait-on découvert au niveau de ce ministère régalien ? Plusieurs milliards de nos francs avaient été ainsi compromis, suite à des irrégularités flagrantes et délibérées commises, soit dans la passation même des marchés ou des contrats, soit dans leur exécution défectueuse, ou carrément, leur non-exécution (après avoir souvent empoché l’avance de démarrage). Malgré ce qui vient de se passer au MDN, selon la Note du PM, l’entente directe a encore de beaux jours devant elle, et se fera dans les mêmes conditions d’opacité, de non-transparence à des finalités qu’il n’est pas difficile de déceler derrière les intentions affichées dans la Note-circulaire du PM, à savoir celles d’entretenir les opérateurs économiques proches du régime pour les grosses commandes d’équipements militaires et de sécurité effectuées par le MDN et le Ministère de l’Intérieur, le voisin à la fois géographique et stratégique.

Pour soustraire ces deux volets (défense et sécurité) de la sphère de compétence de cette Note, on a recouru, mais alors de manière abusive, au principe sacro-saint du secret/défense, au terme duquel les conventions de marchés ou de contrat passées par ces deux entités ministérielles, en raison du caractère stratégique de ce genre de questions, n’est pas assujettie à l’observation de ces règles de transparence publique afin de ne pas compromettre la sécurité intérieure et extérieure du pays. Mais, même dans ce cas précis, les dépenses engagées dans ce domaine ne sauraient échapper au dispositif national de contrôle de l’exécution du budget général de l’Etat, conformément aux pertinentes dispositions du Code de transparence dans la gestion des finances publiques adopté par le Niger, dans le sillage de l’internalisation des directives communautaires (UEMOA) relatives au cadre harmonisé des finances publiques dans cet espace. Toute la philosophie et toute l’économie visées par ce cadre harmonisé des finances publiques de l’espace UEMOA se fondent sur les concepts fondamentaux de transparence dans gestion publique et d’efficacité de la dépense publique, dans une perspective globale de culture de performance. C’est d’ailleurs pourquoi les lois de programmation militaire, domaine privilégié du secret/défense, doivent être transposées dans les Lois organiques relatives aux Lois des Finances (LOLF) afin que le Parlement (le public) puisse se prononcer là-dessus. Ce qui revient à comprendre que le respect de ces principes fondamentaux de gestion des finances publiques n’entendait guère faire une distinction selon la nature intrinsèque des dépenses publiques. Tout au plus, des règles particulières de transparence pourraient venir encadrer ces dépenses publiques spécifiques, pour les soustraire ainsi d’un éventuel arbitraire dans leur mode de passation, au lieu de continuer à entretenir le procédé d l’entente directe dans une sorte d’opacité totale. Malheureusement, la présente Note du PM Ouhoumoudou Mahamadou vient semer davantage le trouble dans l’utilisation de l’entente directe, la source principale des abus relevés dans la passation des marchés publics et de contrats publics, dont on pouvait espérer la suppression pure et simple pour son caractère souvent arbitraire ! Au nom de quoi le MDN et le Ministère de l’Intérieur pourraient-ils continuer à recourir à la formule de l’entente directe, pour des commandes publiques d’armements et de d’équipements de sécurité qui se chiffrent à plusieurs milliards de nos francs, pendant que les autres entités dépensières de l’Etat devraient observer les conditions posées à cet effet ? La réponse à cette importante question est simple à deviner : le secret/défense est un concept fourre-tout afin de faire bon marché des règles budgétaires. La copie présentée par le PM se veut comme une insulte à l’endroit du Rapport Général Public 2021 de la Cour des Comptes, et non sa prise en compte ou sa traduction en actes concrets de bonne gouvernance, ratant ainsi une bonne occasion de se taire de la part d’un adepte convaincu de la gestion paternaliste et patrimoniale de celui dont il avait été le Directeur de Cabinet, Issoufou Mahamadou ! Simple avis !

Sanda

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Catégorie : Politique
Publication : 6 juillet 2022

Note sur la situation économique du Niger : Des bonnes perspectives pour le Niger malgré l’impact des chocs climatiques

La Banque Mondiale a publié le 19 juin 2023 un rapport de mise à jour sur la situation économique du Niger. Ce rapport de 48 pages s’articule en deux chapitres dont le premier présente l’évolution économique et de la pauvreté observée dans le pays en 2022 ainsi que les perspectives de 2023 à 2025. Ce chapitre est suivi d’un résumé des analyses d’impact macroéconomique et de pauvreté pour le Niger dans le rapport CCDR du Sahel (2022). Le chapitre 2 quant à lui propose une analyse approfondie du potentiel du financement des risques de catastrophe et des instruments d’assurance pour réduire les impacts socio-économiques négatifs des chocs climatiques.

Dans ce rapport, la Banque Mondiale relève que l’économie du Niger s’est fortement redressée en 2022 après deux années marquées par une croissance terne , grâce à une bonne saison agricole et à une forte demande intérieure privée. Selon les estimations relayées dans cette note, la croissance économique a bondi à 11,5% en 2022, principalement sous l’effet de la forte reprise de l’agriculture grâce à une saison des pluies plus favorable que la moyenne et à l’expansion des terres irriguées.

Toutefois, le rapport dit que les mesures d’urgence et le faible dynamisme fiscal ont maintenu le deficit budgétaire à un niveau élevé. Les recettes fiscales auraient reculé à 9,5% du PIB, reflétant le faible dynamisme fiscal dû à l’ampleur des activités informelles, en particulier dans le secteur primaire.

Par contre, l’extrême pauvreté (2,15 dollars PPA, par jour) aurait diminué de 6,4 point de pourcentage entre 2021 et 2022, entrainant une baisse du nombre de pauvres de 13,5 à 12,3 millions ( après un pic de pauvreté à 53,3% en 2021 ). Aussi, le taux d’extrême pauvreté devrait continuer à baisser pour atteindre 45,2% en 2025 grâce à la poursuite des performances économiques .

Selon cette même note, la croissance devrait rester forte en 2023 et prendre encore plus d’ampleur à moyen terme avec le démarrage progressif de la production pétrolière à grande échelle. En effet note-on, pour 2023, la croissance du PIB devrait s’établir à 6,9% avant de presque doubler pour atteindre 12,5% en 2024 grâce à l’objectif ambitieux du gouvernement d’augmenter la production de pétrole. Le déficit budgétaire devrait également se réduire en 2023 à 5,3%.

Cependant, la note sur la situation économique du Niger, souligne que les perspectives de croissance sont soumises à un dégré élévé d’incertitudes et à de multiples risques de détérioration. Par ailleurs, l’augmentation du coût du financement sur le marché régional est un risque apparu au cours des 12 derniers mois, étant donné les besoins élevés de financements bruts du Niger.

Dans ce même rapport, la Banque Mondiale soutient que le Niger est l’un des pays les plus vulnérables au changement climatique, tout en affichant des taux de pauvreté parmi les plus élévés.

Aussi, les chocs climatiques affectent le secteur de l’élévage, qui est l’un des secteurs économiques les plus importants du Niger et l’un des plus importants de la rgion. Alors qu’il existe des intiatives de gestion de risques et de financement axés sur les agriculteurs, les éleveurs et les agropasteurs constituent un goupe souvent négligé qui est extremement vulnérable à l’impact des chocs climatiques.

Toutefois selon le rapport, le financement de l’assurance des risques de catastrophes (DRFI) sont des mécanismes qui visent à réduire les impacts socio-économiques négatifs des chocs climatiques. Environ 16% de la superficie du Niger est parfaitement adaptée à un système de financement et d’assurance des risques de catastrophes basé sur un indice (IBDRFI) pour les pasteurs, estime la même source.

Rahila Tagou (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org

 

 
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Catégorie : Politique
Publication : 6 juillet 2023

Notre compatriote Aboubakar MAITOURNAM, enseignant-chercheur au département de mathématiques et informatique à l’université Abdou Moumouni de Niamey lauréat du Prix international Fatma Moalla de vulgarisation mathématique

Notre compatriote Aboubakar MAITOURNAM, enseignant-chercheur au département de mathématiques et informatique à l’université Abdou Moumouni de Niamey lauréat du Prix international Fatma Moalla de vulgarisation mathématique

L’association des mathématiciennes tunisiennes (TWMA) a annoncé officiellement ses lauréats 2020. Notre compatriote Aboubakar MAITOURNAM, enseignant-chercheur au département de mathématiques et informatique de la faculté des sciences et techniques de l’université Abdou Moumouni de Niamey, est le gagnant de l’ «International Fatma Moalla Award for popularization of mathematics» (prix international Fatma Moalla de vulgarisation mathématique), pour un article intitulé «Algèbre de Boole, informatique et ère des métadonnées » et pour l’ensemble de sa production scientifique.

Titulaire d’une maîtrise de mathématiques pures de l’UAM, d’un DEA de probabilités de l’université de Rennes 1, d’un DESS de méthodes statistiques et numériques de l’université de Paris Est Marne-La-Vallée et d’un doctorat en mathématiques appliquées (traitement d’images médicales, algorithmique, probabilités et statistiques); Aboubakar Maitournam a été chercheur postdoctoral puis contractuel à l’institut Pasteur et aux NIH/NCI aux USA, puis chef du département de mathématiques et informatique de l’UAM et directeur des statistiques au ministère de la compétitivité nationale et de la lutte contre la vie chère. Il a participé à l’analyse des données du projet de séquençage du génome de Listeria Monocytogenes et au traitement statistique des données d’expression des gènes à l’Institut pasteur.

Ses deux articles sur les calculs de tailles d’échantillons des essais cliniques moléculaires ciblés ( https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/sim.1975 ; https://clincancerres.aacrjournals.org/content/10/20/6759.short) co-écrits avec Richard Simon sont largement cités. Bien que basé à Niamey, Aboubakar Maitournam a participé au projet de l’encyclopédie internationale des sciences statistiques (https://en.wikipedia.org/wiki/International_Encyclopedia_of_Statistical_Science; https://dblp.org/db/reference/stat/stat2011.html) sponsorisé par la maison d’édition Springer et considéré comme l’un des projets scientifiques les plus internationaux en termes du nombre de pays participants. Enfin, Aboubakar Maitournam contribue régulièrement aux publications de la revue en ligne du CNRS « Images des mathématiques » (https://images.math.cnrs.fr/_Aboubakar-Maitournam_.html), et est membre de la SPAS (The Statistics and Probability African Society). La cérémonie de remise du prix aura lieu vers la fin du mois de décembre probablement online pour cause de Covid-19. Ce premier prix majeur obtenu en mathématiques par un enseignant de l’UAM honore toute l’université, le pays et la communauté des enseignants-chercheurs du Niger.

 

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Catégorie : Education
Publication : 24 septembre 2020

Notre compatriote Dr. Boubacar Issa Abdourhamane, Représentant permanent de l'OIF, présente ses lettres d'accréditation à l'UA et à la CEA

Boubacar Issa AbdourhamaneNommé par la Secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie, S.E Michaëlle Jean, au poste de Représentant permanent de l'OIF, le 24 mars 2017, notre compatriote, Dr. Boubacar Issa Abdourhamane, vient de présenter ses lettres d'accréditation au Président de la Commission de l'Union Africaine et au Secrétaire Exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA).

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Catégorie : Diplomatie
Publication : 24 juillet 2017

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Notre compatriote Hadiza Abdou Idé participe au "First-Time Filmmaker Sessions" avec son film, "Les remplaçants" (The Substitutes).

Nous sommes ravis d'annoncer que notre compatriote Hadiza Abdou Idé participe au "First-Time Filmmaker Sessions" en mai 2023 avec son film, "Les remplaçants" (The Substitutes), (lire son portrait ci-dessous).

First-Time Filmmaker Sessions est une compétition mensuelle qui offre une plateforme aux nouvelles voix. L'accent est mis sur la création d'une connexion numérique avec de nouveaux publics du monde entier et sur la mise en relation avec un large éventail de talents du cinéma indépendant.

“The Substitutes” raconte l'histoire du professeur John, dont les recherches sont dirigées vers un hameau en raison d'un phénomène étrange. Cependant, il se rend vite compte que sa science ne peut pas détecter ou expliquer ce qui se passe. Cette intrigue intrigante ne manquera pas de susciter l'intérêt du public local, qui sera attiré par le mystère et le suspense du film.

Réalisé, écrit et produit par la talentueuse HADIZA ABDOU IDE, “The Substitutes” témoigne de la puissance du cinéma indépendant. Le festival du film en ligne First-Time Filmmaker Sessions de Lift-Off est la plate-forme idéale pour ce film, et le public peut le regarder dans le confort de sa maison via Vimeo On-Demand.

Ne manquez pas votre chance de soutenir de nouveaux talents cinématographiques et de vivre l'histoire unique et captivante de “The Substitutes”.

Hadiza Abdou Idé présente son film"Les remplaçants" (The Substitutes) dans le Programme 4 intitulé "Portrait de Hadiza Abdou Idé: Une Artiste Multidisciplinaire Passionnée". Nous vous encourageons vivement à soutenir et à apprécier son travail exceptionnel. Le programme est diffusé du lundi 15 mai à 18h BST au lundi 29 mai à 18h BST. 

Hadiza Abdou Idé est une artiste talentueuse aux multiples facettes. Son engagement et sa passion pour les arts visuels se reflètent dans ses réalisations artistiques variées, et "Les remplaçants" (The Substitutes)en est un exemple captivant. Ce film explore des thèmes profonds et offre une perspective unique sur la condition humaine. 

Nous vous invitons à soutenir Hadiza Abdou Idé en regardant "The Substitutes" dans le cadre du programme du "First-Time Filmmaker Sessions". C'est une occasion de découvrir le talent émergent et de contribuer à la promotion des nouvelles voies artistiques. Ne manquez pas cette opportunité de soutenir et d'apprécier le travail créatif de notre compatriote.

Portrait de Hadiza Abdou Idé 

Hadiza Abdou Idé est une artiste talentueuse aux multiples facettes. En tant que directrice artistique, réalisatrice indépendante, conceptrice et développeuse de jeux vidéo et UX, illustratrice, rédactrice publicitaire, scénariste, photographe et peintre. Elle incarne la créativité dans son expression la plus diversifiée. Née à Tahoua, au Niger, Hadiza a parcouru un long chemin pour devenir une artiste polyvalente et accomplie.

Son parcours académique témoigne de son engagement envers les arts visuels et le design. En 2006, elle obtient un diplôme universitaire de technologie en génie électrique et informatique industrielle à la Faculté des Sciences et Techniques de l'Université de Bamako, au Mali. Par la suite, elle obtient en 2007 un certificat en écriture de scénario, puis un autre en 2008, en conception graphique à l'Institut de technologie de l'information et de la communication (IFTIC) à Niamey, au Niger.

Hadiza poursuit ses études en obtenant un diplôme d'études supérieures en communication visuelle de l'École nationale des beaux-arts d'Abidjan (ENBA) en Côte d'Ivoire, de 2009 à 2011. Elle a ensuite élargi ses horizons en obtenant une Maîtrise en Design d'image de la Faculté des beaux-arts de l'Université de Porto, au Portugal, de 2012 à 2014. Elle a également obtenu une post-graduation en Design d'interaction, UX,web et jeux, à la Faculté des beaux-arts de l'Université de Porto en 2020-2021.

Hadiza a développé une expertise dans l'utilisation de nombreux logiciels de création et de conception graphique, tels que Microsoft Office,le pack Adobe CC, InVision, Mudbox, Unity et Blender 3D. Sa maîtrise de ces outils lui permet de donner vie à ses idées créatives avec précision et professionnalisme.

Sur le plan professionnel, Hadiza a travaillé dans divers domaines, mettant à profit ses compétences artistiques. Depuis 2017, elle travaille en tant que responsable de la réglementation d'Airbnb chez Foundever. Avant cela, En 2006, elle a effectué un stage à l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) à Niamey, travaillé en tant que graphiste et communicatrice indépendante à Niamey, au Niger, de 2008 à 2012, et ensuite chez Armatis-Lc de 2015 à 2017. Depuis 2014 à aujourd’hui, Hadiza exerce aussi en tant que Consultante internationale dans le domaine de la communication visuelle.

Outre ses compétences techniques, Hadiza est une polyglotte. Elle parle couramment le français et l'anglais, et elle a une bonne maîtrise du portugais tant à l'écrit qu'à l'oral. Cette compétence linguistique lui permet d'interagir avec des personnes de différentes cultures et d'élargir ses horizons créatifs. 

En dehors de son travail, Hadiza Abdou Idé nourrit de nombreuses passions. Elle est une fervente lectrice et apprécie le sport, la musique, les bandes dessinées, le cinéma et la photographie. Ces formes d'art l'inspirent et influencent souvent ses propres créations. Son intérêt pour le Design et l'archéologie témoigne de sa curiosité intellectuelle et de son amour pour l'Histoire et la Découverte.

Hadiza a également un profond attachement à la nature, à l'agriculture et à l'élevage. Elle trouve une grande satisfaction à cultiver des plantes, à s'occuper d'animaux et à vivre en harmonie avec son environnement. Cette connexion avec la nature se reflète parfois dans son travail artistique, où elle puise inspiration et motifs dans le monde naturel.

En tant que voyageuse passionnée, Hadiza aime explorer de nouveaux endroits, découvrir de nouvelles cultures et s'imprégner des diversités du monde qui l'entoure. Ses voyages lui offrent des expériences riches et lui permettent d'enrichir sa perspective artistique en intégrant des influences culturelles variées dans ses créations.

Enfin, Hadiza est également attirée par la Science de manière générale. Sa curiosité et son intérêt pour la science l'encouragent à continuer à apprendre et à s'inspirer des avancées technologiques et scientifiques pour enrichir son travail artistique.

Hadiza Abdou Idé incarne la créativité dans toutes ses dimensions. Son parcours académique et professionnel diversifié, associé à sa passion pour les arts visuels, le Design et les multiples formes d'expression artistique, font d'elle une artiste polyvalente et talentueuse. Son amour pour la découverte, la nature, la culture et la science lui permet d'apporter une perspective unique à ses créations. Hadiza continue d'évoluer et d'explorer de nouvelles frontières artistiques, repoussant les limites de son talent et de son imagination.

Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Boubé Guédé (Nigerdiaspora)


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Catégorie : Société
Publication : 20 mai 2023

Notre compatriote Hamadou Saliah-Hassane, professeur au Département ST et membre de l’Institut Jacques-Couture anime une Conférence internationale portant sur l’enseignement assisté par ordinateur (Computer Supported Education)

Hamadou Saliah-Hassane, professeur au Département ST et membre de l’Institut Jacques-CoutureHamadou Saliah-Hassane, professeur au Département ST et membre de l’Institut Jacques-Couture Hamadou Saliah-Hassane, professeur au Département ST et membre de l’Institut Jacques-Couture, était l’un des trois conférenciers principaux de la 10eédition de la Conférence internationale portant sur l’enseignement assisté par ordinateur (Computer Supported Education), qui s’est déroulée du 15 au 17 mars 2018 au Portugal.  

Sa communication, intitulée « « Standardization of Online Laboratories for Education — Why and How? »  a couvert les travaux de recherche action du groupe de travail qu’il préside depuis 2011 pour l’Association des standards de IEEE sur la normalisation des laboratoires à distance pour l’enseignement et la recherche.

En lien avec les axes d’expertise et de recherche du professeur Saliah-Hassane, vous pouvez voir une conférence-midi portant sur les laboratoires universels ouverts et en ligne (MOOL) présentée le 30 janvier 2014, ainsi qu’un texte paru dans l’édition du 17 mars 2005 du Carrefour concernant un prix d’envergure internationale reçu à l’époque. 

Denis Gilbert

30 mars 2018
Source : Service des communications et des affaires publiques, Université TELUQ

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Catégorie : Education
Publication : 30 mars 2018

Notre compatriote Kabirou Oumarou est candidat aux élections communales et provinciales belges de 2018

Kabirou Oumarou M. Kabirou Oumarou

Notre compatriote Kabirou Oumarou est candidat aux élections communales belges qui se tiendront en octobre prochain. Imbu des valeurs sociales, il est bien connu dans le milieu associatif belge, et prêt à mettre ses compétences à la disposition de tout citoyen désireux. Il entend une fois élu faire de l’emploi, de la sécurité, l’enseignement et le mieux vivre ensemble ses priorités. Pour cela il demande massivement vos suffrages. Ci-dessous son message à l'endroit de tous les votants.

Chers amis, chères liégeoises et chers liégeois,

Il y a quelques semaines je vous annonçais ma possible candidature aux élections communales belges d'octobre 2018.

Par la grâce de Dieu, j'ai le plaisir de vous informer que depuis le lundi 16 avril 2018 à minuit, je suis officiellement retenu sur la liste du CDH de Liège. Un parti dont je suis membre depuis maintenant 6 ans et dont je suis membre du Comité Liège Ville.

Malgré que ce soit ma première campagne, j'ai obtenu le numéro 24 sur une liste de 49 candidats ! Et comme par fois, le destin fait bien ses choses, 24, c'est exactement, jour pour jour, le nombre d'années de mon engagement associatif.

Le slogan de la Campagne du CDH Liège est « Liège audacieuse »

De ce slogan général, j’ai créé le mien propre en lien avec mon histoire personnelle avec la Ville de Liège.

Il se décline comme suit : Rend à César ce qui lui appartient, moi, je rends à Liège ce qu'elle m'a donné !

Qui suis –je ?

Belge, issu de l’immigration (originaire du Niger), je me suis engagé dans la promotion des actions interculturelles et intergénérationnelles. C’est ce qui m’a conduit, après 15 ans de vie associative, à fonder une asbl dénommée : Association Jeunesse –Solidarité «AJS TAL-LAFI» et un club sportif des jeunes (Sporting Club Oasis Bressoux) pour soutenir les actions d’intégration, de diversité culturelle et de cohésion sociale.    

Les valeurs sociales basées sur la protection des petites enfances, l’accompagnement des personnes en difficultés en toute dignité et la promotion de vivre ensemble sont mes occupations quotidiennes.

Sur le plan professionnel, je suis diplômé de Master en Sciences du travail d’Uliège, Professeur en Sciences sociales (Spécialiste en Droit social et Droit du travail) et Coordinateur de Projets au sein de l’asbl AJS TAL-LAFI -Belgique, une asbl d’intégration sociale. En ce qui concerne mes formations, au départ, je suis Spécialiste en Santé publique, option : Prise en charge globale des patients infectés par le VIH/Sida d’Afrique Subsaharienne, diplôme inter-Universitaire obtenu à l’Université de Ouagadougou et l’Université Pierre et Marie Curie Paris VI. J’ai travaillé dans ce domaine durant plusieurs années en Afrique et en Europe.

Par la suite, j’ai fait un CAPS en Santé au CERES/Université de Liège, option VIH/Sida et ai suivi des études d’éducateur spécialisé à l’IPEPS/Haute Ecole de Liège. Cette occasion m’a permis de découvrir le monde social et m’engager à suivre d’autres formations, notamment le Master en Sciences de l’éducation à l’UCL et le Master en Sciences du Travail à l’Ulg avant de poursuivre le cours d’agrégation (AESS) en sciences sociales à la même université.

Kabirou Oumarou Sur le plan associatif, je suis :

  • Fondateur de l’asbl AJS Tal-lafi et du Club SC Aosis Bressoux.
  • ancien Secrétaire Régional de la Jeune Chambre Internationale Belgium Wallonie-Bruxelles (JCI BWB) où j’ai été nommé « Meilleur Administrateur 2013 » par la section JCI de Liège.
  • ancien Secrétaire du Comité de Quartier Bressoux Haut – Robermont.
  • Ancien membre suppléant du Conseil Wallon de l’égalité entre Hommes & Femmes (CWEHF) du Conseil Economique et Social de Wallonie (CESW) au nom du Gouvernement wallon au titre du CDH.
  • Membre de l’Assemblée Générale de l’asbl Espace Georges Truffaut de Bressoux.
  • Membre du Festival Africain de Liège (FAL).
  • Ancien Secrétaire Général de l’Association des nigériens de Liège (SONIBEL).
  • Membre du Conseil d’Administration de l’asbl « Vaincre la Pauvreté ».
  • Ancien Secrétaire Général de l’Association des nigériens de Liège (SONIBEL).
  • Ancien Président du Comité de mise en place du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE), section de Belgique
  • Bénévole dans plusieurs associations.

Sur le plan familial, je suis marié et père d'un enfant.

Actif dans les milieux associatifs liégeois et dans le cinéma, ancien dirigeant sportif, ayant habité respectivement, dans les quartiers de Saint-Léonard, Bressoux - Haut (où j'ai été Secrétaire du Comité de quartier), dans les Vennes (où je travaille encore), je suis domicilié dans le quartier Sclessin.

Connu dans mes actions de promotion de mieux vivre ensemble, je mettrai mes compétences à disposition des citoyens dans les domaines de l’emploi, la sécurité, le logement, l'enseignement, le mieux vivre ensemble et le soutien du tissu associatif.

Comme vous pouvez le constater, ma polyvalence me donne l’occasion d’être au cœur de la participation citoyenne, et d’être attentif sur le rôle et la place de chacun.

Mes Priorités :

  1. Emploi- Sécurité et logement : Dans ces premiers couplets, il est évident que la Commune, bien qu’elle ait moins de mains mises sur la politique de l’emploi, doit faire des innovations en matière d’accès à l’emploi des jeunes et des personnes en réorientation professionnelle. Les citoyens et la police doivent davantage collaborer pour relever le défi sécuritaire dans un contexte particulier que nous vivons. Le système d’intervention rapide doit être renforcé et l’accès au logement pour tous, doit être une réalité et non un plan reconduit de mandat à mandat.
  2. Enseignement : Dans ce deuxième couplet, améliorer le cadre de vie des enseignants et des élèves et soutenir le développement des crèches et des cantines scolaires seront mon chemin de bataille.
  3. Mieux vivre ensemble et soutien du tissu associatif : Enfin, le renforcement des initiatives d’actions interculturelles et le renforcement des capacités institutionnelles des jeunes associations seront mon combat.

Il faut rappeler que notre liste CDH sera menée par nos deux têtes de liste : Carine CLOTUCHE et Benjamin BODSON.

Elle est soutenue par le Député fédéral et Conseiller Communal à la Ville de Liège, Michel de LAMOTTE, 8ème place, la Ministre Aldo GREOLI, 9ème place, le Député wallon, Député de la Fédération Wallonie- Bruxelles et Conseiller Communal, Benoît DREZE, 10ème place et poussée par notre Premier Echevin de la Ville de Liège, Michel FIRKET, 49ème place.

Je reste à votre disposition pour toute question au sujet de mon engagement.

N’hésitez pas à me contacter pour discuter des sujets qui vous tiennent à cœur afin de cheminer ensemble pour le plus grand bonheur de notre commune.

Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - Tel : +32 (0) 491 13 95 51

Kabirou Oumarou Flyers CDH Liege

17 Juillet 2018
Source : https://www.nigerdiaspora.net

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Catégorie : Société
Publication : 17 juillet 2018

Notre compatriote M. Maman Sidikou reçoit des mains de l'ambassadeur d'Espagne les insignes du mérite civil octroyé par le Royaume d'Espagne

Maman sidikou Amba espagne Rdc 06Notre compatriote M. Maman sidikou a été décoré hier par l'ambassadeur d'Espagne en RDC lors d'une cérémonie qu'il a organisée à sa résidence. Les Ambassadeurs du Portugal,de Cuba,du Brésil,le nonce apostolique étaient présents à cette cérémonie de même que ses deux compatriotes l'Ambassadeur Abdou Abarry, Représentant Spécial de l'Union africaine en RDC et M. Abdourahmane Diallo Représentant de l'Unesco en RDC en plus d'autres invités.

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Catégorie : Diplomatie
Publication : 9 avril 2017

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Notre compatriote Seidik Abba, distingué du trophée ‘’Média Leadership Award’’ : Un honneur pour le lauréat et pour le Niger tout entier

Notre compatriote Seidik Abba, journaliste-écrivain, ancien rédacteur en chef central à Jeune Afrique, ancien chef du bureau parisien de l’Agence Panapress et actuellement chroniqueur au Monde Afrique, a été honoré, lundi dernier, du trophée du Lauréat 2022, dans la catégorie ‘’Média Leadership Award’’, une distinction décernée par le Rebrainding Africa Forum, basé à Bruxelles (Belgique).

Comme l’a expliqué le jury, ce choix porte sur l’ensemble de sa carrière de 25 ans dans le métier de journaliste et la qualité de ses ouvrages qu’il a publiés. La remise du trophée est annoncée pour la date du 21 octobre 2022 à Bruxelles au cours d’une grande cérémonie qui y sera consacrée.

Réagissant à l’annonce du trophée, M. Seidik Abba a indiqué qu’il accueille cette distinction avec modestie, tout en estimant qu’elle vient ainsi l’encourager dans le travail qu’il a fait jusqu’ici dans les médias, d’abord au Niger, puis sur le plan international dans des médias comme Panapress, Jeune Afrique et Monde Afrique, mais aussi en tant qu’analyste des questions liées à la crise au Sahel et dans le Bassin du Lac Tchad à travers plusieurs médias. «Cette distinction vient surtout me réconforter dans le travail que je fais au quotidien et sur le fait qu’il n’y a que, le travail qui paie», a-t-il confié. Il a enfin émis le souhait que, son exemple puisse inspirer des jeunes nigériens, voire africains, pour qu’ils gardent confiance en eux-mêmes et qu’ils comprennent que par le travail on peut aller très loin sans passer par des voies détournées.

Ce qui est sûr, c’est que cette distinction, au-delà de la personne de notre confrère Seidik Abba, honore le Niger tout entier, fier de voir un de ses fils s’affirmer sur le plan international dans un domaine aussi difficile que celui des médias où les seuls critères qui comptent demeurent la compétence et le professionnalisme.

Seidik Abba, faut-il le souligner, est une célébrité du monde médiatique très connue en Afrique et en Europe, notamment à travers ses prestations sur les plateaux des télévisions comme France 24 et TV5 Monde, mais aussi sur les antennes de grandes radios parmi lesquelles RFI, BBC et Deutsche Welle, où, il  est régulièrement sollicité pour le décryptage de l’actualité africaine.

Assane Soumana(onep)
http://www.lesahel.org

 
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Catégorie : Culture
Publication : 1 septembre 2022

Notre pays se porte très mal : Par Ibrahim Yacouba, Président du MPN Kiishin kassa

 

"Camarades militantes et militants,
Mes chers compatriotes,

Notre pays se porte très mal.
Dire cela n’est pas une posture d’opposant.
Tous les indicateurs le montrent. Il y a exactement sept (7) jours, le Rapport sur le Développement Humain classait notre pays, pour la 9ième année consécutive, au dernier rang de l’Indice de Développement Humain (IDH), derrière même des Etats en quasi faillite ou en guerre depuis plusieurs années.

Selon un des nos enseignants-chercheurs, Plus de 44% de nigériens vivent avec moins de 1.90 dollars par jour. Et si l’on utilise l’indice de pauvreté multidimensionnel, ce sont presque 90% des nigériens qui vivent dans la pauvreté.

Pire, le revenu par tête de 2017 est de loin inférieur à son niveau à l’indépendance en 1960.

Cela veut dire que non seulement le niveau et l’ampleur de la pauvreté sont encore très élevés au Niger, mais aussi que les nigériens se sont appauvris davantage entre l’indépendance et aujourd’hui. Et pourtant dans cet intervalle, le Niger est devenu producteur de l’Uranium, de l’Or et du Pétrole et a considérablement rehaussé ses ressources internes et externes.

Comment donc avoir autant de richesses dans son sous-sol, des ressources financières plus importantes, une jeunesse dynamique, des femmes résilientes et travailleuses et rester constamment pauvre et dernier de la planète ?

Et pourtant,

Oui,

Jamais un régime n’a eu autant les mains libres avec une majorité mécanique, une société civile embastillée, une opposition persécutée. La mise en œuvre des programmes pertinents, si telle était leur préoccupation, ne saurait être plus facilitée."

Par Yacouba Ibrahim, Président du MPN Kiishin kassa

 

Détails
Catégorie : Politique
Publication : 22 mai 2021
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