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Nouveau Premier Ministre du Niger, Lamine Zeine Ali Mahamane, accueilli par le CNSP à son arrivée hier
Hier, dans un événement marquant, le tout nouveau Premier Ministre du Niger, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, a foulé le sol de Niamey en cette après-midi du mercredi 09 Août 2023.
Sous le regard attentif des citoyens, M. Ali Mahamane Lamine Zeine a été chaleureusement accueilli à sa sortie d'avion par les membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) ainsi que des membres de sa famille, marquant ainsi son entrée officielle dans ses nouvelles fonctions.
Sa nomination en tant que Premier Ministre du Niger avait été annoncée le lundi 7 Août dernier par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Général de brigade Abdourahamane Tiani. Cette décision avait suscité un intérêt accru dans tout le pays, soulignant l'importance cruciale de cette nomination dans un contexte de transition et de recherche de stabilité.
Le nouveau Premier Ministre avait ainsi entamé un chapitre d'une importance capitale dans l'histoire du Niger, chargé de diriger le pays dans cette période délicate. Alors que les regards étaient tournés vers le leadership de M. Ali Mahamane Lamine Zeine, les attentes et les espoirs du peuple nigérien avaient accompagné son entrée en fonction.
Nigerdiaspora
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Nouveau régime financier des collectivités territoriales : Mieux informer les élus locaux pour une meilleure efficacité
Le Ministère des Finances et celui de l’Intérieur et de la Décentralisation ont conjointement organisé à Maradi un atelier de dissémination et de vulgarisation des textes communautaires dans le cadre de la mise en œuvre de la décentralisation financières des collectivités territoriales au Niger. Deux jours durant, les participants seront édifiés sur tous les tenants et les aboutissants du nouveau dispositif financier communautaire des collectivités territoriales.
Procédant à l’ouverture de cet atelier, le Gouverneur de la région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar a rappelé qu’il y a quelques années, le Niger a enclenché un vaste chantier de réforme de la gestion des finances publiques dont celle liée à la gestion des collectivités territoriales à savoir les communes et les régions. Il a ajouté que cette réforme a été matérialisée par l’adoption de plusieurs textes de transposition des directives communautaires de l’UEMOA et aussi par la création d’une Direction de Finances des Collectivités Territoriales au sein du Ministère des Finances. « Cette réforme a pour corolaire de faire de nos collectivités territoriales des entités fortes, capables de promouvoir et d’assurer le développement local », a-t-il affirmé.
C’est pourquoi, Chaibou Aboubacar a estimé qu’en tant que gestionnaires ou accompagnateurs des collectivités territoriales, les participants à cet atelier, se doivent d’être informés, formés et avertis de tous les processus engagés dans l’intérêt bien compris de la politique de décentralisation. « Cet atelier nous permettra d’une part de nous informer sur les tenants et les aboutissants de la réforme liée à la gestion des finances des collectivités territoriales et du rôle combien important du Ministère des Finances dans le processus de la décentralisation et d’autre part, de nous expliquer et faire internaliser les nouveaux outils de gestion financière des collectivités territoriales et surtout les grandes tendances et les changements opérés par rapport aux textes jusque-là utilisés », devait-il préciser. Le gouverneur de Maradi a enfin remercié les partenaires techniques et financiers tant au niveau national, régional que local qui accompagnent cette réforme.
Auparavant, le président du Conseil de Ville de Maradi, M. Mourtala Pacachatou a saisi cette occasion, au regard de la pertinence de cette rencontre, pour demander aux participants d’être très attentifs et de poser des questions pour qu’au sortir de cet atelier, ce nouveau régime financier des collectivités territoriales soit bien compris de tous.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
Source : https://www.lesahel.org
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Nouveau scandale : Un marché de plus de 31 milliards de FCFA par entente directe à l’entrepreneur malien Ibrahim Diawara
L’Education, du primaire au supérieur, on le sait, est au coeur du programme de la Renaissance Acte III que conduit Bazoum Mohamed depuis qu’il est arrivé au pouvoir. On sait, pour ne parler ici que du niveau supérieur, que des actions d’envergure avaient été menées pour les universités, en partant du recrutement d’enseignants-chercheurs à la dotation de certaines universités de tentes marocaines pour servir d’amphithéâtres afin de pallier rapidement, au regard du délai rapide de leur construction, le problème d’infrastructures qui se pose. Même si, une des tentes n’a pas pu tenir face aux intempéries, l’on sait qu’à l’université de Niamey, l’infrastructure résiste toujours et sert aux enseignements. Dans le programme de la Renaissance acte III, le président de la République poursuit un programme ambitieux mais, à l’allure où vont les choses, l’on ne peut que se poser quelques questions sur la manière dont certains aspects des investissements consentis aux universités publiques sont en train d’être gérés par la tutelle et le ministère des Finances. En effet, dans un article d’Ismael AÏDARA qu’on peut lire sur le site de Confidentiel Afrique et intitulé « Niger : La société BUILDERS de l’entrepreneur malien Ibrahima DIAWARA va édifier 4 gigantesques infrastructures universitaires pour un coût global de 110 milliards de FCFA » et que le marché a été attribué à cette seule société, sans mise en concurrence et notamment à une entreprisse d’un pays avec lequel les autorités nigériennes sont en difficulté relationnelle. Faut-il soupçonner, derrière ce choix, quelques intérêts de la part des facilitateurs nigériens ? On lit que « Quatre universités de dernière génération seront construites respectivement dans la région de Niamey, Tahoua, Maradi et Zinder [par] Builders, la compagnie du Tycoon malien, Ibrahima DIAWARA […] retenue par l’État du Niger pour la réalisation de ces infrastructures. Le coût global des investissements est estimé à 110 milliards de FCFA. Et à une seule société sans mise en concurrence !
Mais qui est Builders ?
Sur le site de Confidentiel Afrique, l’on peut un peu apprendre de cette société que l’on dit être présente dans beaucoup de pays de la sous-région mais que l’on présente quand même comme une société malienne. Ainsi lit-on que « La société BUILDERS, fruit d’une fusion BTP et infrastructures, filiale IBI Group, propriété du jeune entrepreneur malien, monte en puissance. Elle est désormais en piste dans les gravats des 4 futures universités haut standing qui vont sortir de terre à Niamey, Maradi, Tahoua, Zinder. Une grande marque de confiance de l’État du Niger envers BUILDERS, qui a jeté son dévolu sur l’expertise africaine ». Mais l’on n’apprend rien de ce qui rend crédible la société, car on ne renvoie à rien de ce que la société, ailleurs, a réalisé d’extraordinaire et de visible qui convaincrait sur son expertise dans le domaine des BTP. On apprend seulement que « BUILDERS va réaliser avec ses partenaires stratégiques les 04 universités du pays, temples du savoir, afin de relever les plateaux d’enseignements de niveau supérieur ». Qui sont ces partenaires stratégiques ? L’expression est d’autant faite de confusion que l’on ne peut croire à son expertise supposée car Builders, lui-même, ne travaille qu’avec des « partenaires stratégiques » indéfinis. Dès lors, cette affaire semble bien louche pour ne pas donner du crédit aux choix qui sont en train d’être faits par les deux ministères.
Aussi, alors que le journal en ligne estime que « C’est l’un des chantiers titanesques du Président Mohamed BAZOUM pour sa mandature en cours [pour lequel] le Conseil des Ministres, réuni vendredi 22 juin 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous sa présidence et en sa qualité de Président du Conseil des Ministres, a attribué le marché de ces ouvrages à BUILDERS SA ». Mais, a-t-on donné toutes les garanties au président nigérien instigateur de ces projets pour qu’il s’assure du choix et de certains autres aspects du dossier ? Pourtant, il semble qu’il y a trop à redire sur ce marché.
Comment ne pas s’en méfier quand Confidentiel Afrique célèbre Builders comme « Une success-story qui prendra de l’amplitude au Niger avec ces chantiers universitaires de dernière génération et qui transformeront le visage du secteur éducatif, en proie à plusieurs dysfonctionnements. BUILDERS entre dans la cour des grands constructeurs d’ouvrages haut de gamme, sans complexe de ce que l’on trouve de mieux à l’Occident, en Asie ». Faut-il donc croire que c’est seulement avec les milliards du Niger que la société malienne, enfin, « entre dans la cour des grands » ? On ne donne aucune preuve de ce qui la fait rentrer dans la cour des grands sinon que de bénéficier de ces gros chantiers qui lui donnent tant de milliards nigériens dont des complices pourraient se partager des dessous de table.
Mais revenons sur le montage du dossier…
Il faut rappeler que, pour une première fois, la démarche qui attribuait le marché à Builders avait été décriée par la presse et la dénonciation, à l’époque, avait dissuadé à rompre le contrat. Mais, alors qu’on avait cru que c’était pour de bon, voilà que le dossier refait surface avec les mêmes acteurs. Selon nos sources, pour épauler la société dans l’exécution du marché, on devra, selon nos sources, l’aider à avoir accès à des crédits avec des banques, de l’UEMOA en l’occurrence. La démarche existe, apprend- on, et elle est tout à fait légale et normale, mais, quand on s’entête à retourner auprès de la même société pour tenter d’exécuter le marché en « entente directe », l’on ne peut que se poser mille et une questions. C’est intrigant et Bazoum lui-même devrait s’en préoccuper au nom de la bonne gouvernance qu’il voudrait prôner!
Depuis quelques jours, le Ministère de l’Enseignement Supérieur est en train de « réchauffer » le dossier, initiant des termes de références pour reprendre le même projet de construction d’infrastructures universitaires et le confier à la même société malienne. Il s’agit de deux dossiers de termes de références, l’un traitant de la « Réalisation d’études de faisabilité » dans le cadre de la construction d’infrastructures universitaires dans les centres de Maradi, Niamey, Tahoua et Zinder en lot unique, marché négocié par entente directe sans mise en concurrence avec l’Entreprise BUILDERS. S.A pour un délai d’exécution de trente-six mois pour Trois milliards huit cents quarante-neuf millions deux-cents-trente-sept mille cinq-cents (3 849 237 500), imputés au budget national.
Grand chantier…
Il faut reconnaitre que le chantier est très important pour changer le visage de très vieillottes infrastructures, très dépassées de nos universités, mais faut-il croire au sérieux de cette entreprise quand, pour bien d’autres chantiers, l’on s’est souvent localement contenté de sociétés sur le territoire national, notamment SUMA, présente déjà dans le pays et ayant quand même fait ses preuves ? Quand on considère l’importance du marché constitué d’un lot unique composé de : pour l’Université de Maradi d’un amphithéâtre de 1000 places, d’un amphithéâtre de 500 places, d’une cité dortoirs de 600 lits, de deux laboratoires et d’un restaurant de 500 couverts avec annexes ; pour l’Université Abdou Moumouni de Niamey, d’un amphithéâtre de 1000 places, un amphithéâtre de 500 places, de deux cités dortoirs de 600 lits, d’un laboratoire et d’un restaurant de 500 couverts avec ; pour l’Université de Tahoua un amphithéâtre de 1000 places, un amphithéâtre de 500 places, une cité dortoirs de 600 lits, de deux laboratoires, et d’un restaurant de 500 couverts avec annexes ; pour l’Université de Zinder d’un amphithéâtre de 1000 places, un amphithéâtre de 500 places, d’une cité dortoirs de 600 lits, de deux laboratoires et d’un restaurant avec 500 couverts avec annexes.
Mise à l’épreuve à l’université de Niamey…
C’est avec l’Université de Niamey que le chantier commence visiblement, avec un premier marché qui devra être exécuté dans les mêmes conditions pour les « Travaux de construction d’infrastructures à l’Université Abdou Moumouni de Niamey » d’un budget de Trente-un milliards huit-cent millions (31 800 000 000) F pour un délai d’exécution de trente six (36) mois. Builders, peut-elle exécuter tous les chantiers des quatre universités et sur quelle période? Est-on, dès lors, par un tel choix, pressé de régler le problème d’infrastructures des universités et surtout quand, selon nos sources, on précise que l’entreprise ne peut pas sous-traiter le marché, ou même une partie du marché. Dès lors, pourquoi ne pas aller à un appel d’offre – international s’il le faut au regard de l’importance du projet – en scindant le marché en plusieurs lots? N’est-ce pas Monsieur le Président?
Pourtant, certaines expertises laissent croire que ce montant est bien surestimé pour équivaloir ce que, de tels ouvrages pourraient coûter en réalité. Pour celles-ci, ce qu’il faut pour construire ces différentes structures pour l’Université de Niamey ne peuvent guère dépasser les 17 milliards au lieu des trente-un visiblement arrangés par des gens qui, vraisemblablement, attendent le retour de la manivelle. Comprenne qui pourra. Dès lors, au regard de l’insistance à vouloir coûte que coûte octroyer le marché pour une première fois qui a avorté et une deuxième qui est en marche à Builders S.A., peut-on vraiment être rassuré de la régularité des conditions dans lesquelles le marché est en train d’être exécuté ? Voudra-t-on enrichir quelqu’un ainsi que le PNDS, pendant dix ans, sous Issoufou l’avait fait ? Certains, peuvent- ils ne pas vouloir aider Bazoum Mohamed à réussir son mandat pour vouloir profiter de telles pratiques malsaines et desquelles, le nouveau président, a quand même promis de se départir pour promouvoir une bonne gouvernance ? Peuvent-ils en avoir tellement l’audace au point de braver sa parole donnée et une justice à laquelle, il demandait, il n’y a pas si longtemps, de savoir jouer désormais son rôle au seul service du peuple ? Peut-on encore penser qu’il y ait des Nigériens qui peuvent croire qu’ils peuvent tout oser sans rien craindre, ni de Bazoum ni de la Justice ? Sur qui alors, peuvent-ils compter pour continuer à prospérer dans l’inconduite politique ? Sur Issoufou ? Sur Bazoum ?
Le Président, avant que ce marché ne continue, doit le faire auditer car si tant est que le gap est si important entre le coût réel et le coût trafiqué et arrêté, alors il faut sévir car la différence pourrait aider Bazoum à faire d’autres réalisations au profit d’une école qu’il met au centre de sa gouvernance. Et il n’y a pas d’autres voies : ce n’est qu’en promouvant la bonne gouvernance et la lutte contre l’impunité qu’il pourra s’en sortir… Et avancer.
Mairiga
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Nouvelle attaque de Boko Haram au Niger
Soldats nigériens près de Diffa (photo d'illustration)Boko Haram a encore frappé au Niger, dans l’extrême est du pays dans la région du Lac Tchad et non loin de la frontière tchadienne. Des attaques qui surviennent à la veille du premier jugement des éléments de Boko Haram à Diffa, leur région natale.
Les assaillants venus à dos de plusieurs dizaines de chevaux ont mené deux attaques sur deux positions des forces nigériennes, le poste militaire de reconnaissance PMR de Bilabrim et le poste de contrôle frontalier entre le Niger et le Tchad. Selon des sources gouvernementales, le bilan est de 10 victimes, tous des soldats, 4 disparus et trois véhicules de l’armée détruits par les éléments de Boko Haram avant de prendre la fuite en direction des marécages du lac.
Avec la saison des pluies qui s’installe, ces zones sont impraticables. Le seul moyen pour se déplacer sans attirer l’attention est le cheval. La surprise aidant, les éléments de Boko Haram ont frappé et disparu à la faveur de la nuit avec à leurs trousses les hommes du PMR ; des soldats, dit-on, organisés à se défendre eux-mêmes et à mesure également de poursuivre l’ennemi en cas d’attaque.
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Nouvelle plaque d’immatriculation automobile : Les ré-immatriculations sont presque terminées sur toute l’étendue du territoire
Repoussée plusieurs fois de suite, la date butoir pour se conformer à la ré-immatriculation des véhicules n’a pas fait l’objet de renouvellement par les autorités en charge des transports alors même qu’elle arrivait à échéance le 31 décembre2020 à minuit. De l’avis des responsables en charge de ce dossier, la plupart des utilisateurs se sont conformés aux nouvelles règles de la circulation routière au Niger en se procurant la nouvelle carte grise numérique. Le taux de ré-immatriculation est donc très élevé et frôle les 100% à Niamey tout comme à l’intérieur du pays. Après plusieurs vagues successives de mobilisation des usagers, le guichet unique automobile peut souffler de nouveau et travailler à un rythme normal.
Pour les responsables des transports trouvés sur le site du guichet unique automobile, l’opération de ré-immatriculation des véhicules et des motocyclettes est un succès total dans la mesure où, selon les estimations, seulement moins de 3% des engins en circulation ne possèdent pas encore la nouvelle carte grise numérique. Cela se confirme par des observations aux heures de pointe pendant lesquelles il est de plus en plus difficile de trouver les anciennes plaques d’immatriculation dans la circulation. Les utilisateurs se sont conformés à la loi après moult résistances suite à la fermeté des autorités des transports et les différentes rafles organisées par la police routière appuyée souvent par la Garde Nationale et la Gendarmerie.
Selon les responsables en charge de la ré-immatriculation et des nouvelles immatriculations des véhicules et motocyclettes, le fait que les automobilistes se soient retirés à l’annonce du délai supplémentaire accordé par les autorités en charge des transports, n’a pas empêché qu’ils reviennent progressivement pour se conformer à la loi. «Si vous regardez dans la circulation, au moins 9 véhicules sur 10 ont la nouvelle plaque. Sur la base de ce constat, on peut dire que nous sommes presque à la fin des ré-immatriculations. C’est ce qui fait qu’il n’y a pratiquement rien ici», explique M. Ali Hamadou, Chef par intérim du service d’immatriculation.
A l’intérieur du pays aussi, il ne reste presque pas d’anciennes plaques d’immatriculation à changer, assurent les cadres des transports trouvés surplace. La situation dans ces régions du Niger «n’est pas du tout inquiétante», assure M. Moussa A. Amadou, Chef du service intérieur au guichet unique automobile. «La quasi-totalité des automobilistes se sont conformés à la règlementation et ont pris la nouvelle plaque. Aujourd’hui, je traite moins de 100 dossiers par jour pour l’ensemble des 7 régions de l’intérieur, en ré-immatriculation et nouvelles immatriculations.
Auparavant c’était des centaines de dossiers», relève M. Moussa A. Amadou. Le manque d’affluence en ces jours permet aux usagers d’être en possession de leurs nouvelles plaques dans la même journée, à condition de régler tous les frais dans la matinée, précise-t-il.
Souleymane Yahaya
12 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Nouvelle tendance politique / Bazoum-Lumana-Issoufou : Une saga à mille inconnues
Aujourd’hui, deux aspects se dégagent de cette actualité saisissante : pour ceux qui tombent sous le charme de la gestion du Président Bazoum, il se pose une énigme de taille (Pouvons-nous être à ses côtés s’il garde encore autour de lui les sbires et autres larbins de l’Ex Président qui nous a fait broyer du noir ?)
S’il y a une vérité qui reste aujourd’hui indéniable dans l’esprit des nigériens, c’est bien la différence très nette qui se dégage, déjà, du règne de Bazoum et de celui de l’ex Président Issoufou Mahamadou. Les faits sont là, têtus et véridiques, et ils témoignent fortement de cet état de fait. Le Président Bazoum Mohamed a son mode de gouvernance propre à lui ; et son mode de conduite des affaires a fini de plaire aux nigériens. Cette vérité reste tellement plausible que dans certains milieux l’on commence à changer de discours : « Wiza Bazoum est mieux qu’Issoufou ! » ; « Wiza tout le problème de ce pays c’est Issoufou ». Bref, deux aspects se dégagent de cette actualité saisissante : pour ceux qui tombent sous le charme de la gestion du Président Bazoum, il se pose une énigme de taille (Pouvons-nous être à ses côtés s’il garde encore autour de lui les sbires et autres larbins de l’Ex Président qui nous a fait broyer du noir ?) ; pour le Président Bazoum luimême (Puis-je garder autour de moi tous ces faux bourdons qui ont sévi sous le règne du Président Issoufou ?).
L’un dans l’autre, on revient toujours à ce personnage central qui est l’Ex Président Issoufou, qui se trouve être paradoxalement celui qui a imposé et défendu la candidature de Bazoum Mohamed.
Voilà l’énigme la plus aiguë à laquelle le Président Bazoum fait face quant à ses nouvelles ambitions vers les autres forces politiques dont il a le projet d’embarquer en s’attirant leur sympathie ; il s’agit clairement des forces vives et non moins importantes du MODEN FA LUMANA.
Pour Le LUMANA luimême, l’énigme reste donc cette cohabitation quasi impossible avec les sbires du Président Issoufou Mahamadou qui ont carrément laminé le parti et poussé à la déchéance le président Hama Amadou.
Comme on le voit, les deux camps ont presque la même préoccupation. Sauf que pour le Lumana qui se trouve fortement courtisé par le Président Bazoum, les choses se résument en termes de condition. En effet, il se susurre que les militants et les pontes du parti sont catégoriques : il faut éviter les erreurs passées ; il faut aller sur des bases sûres et concrètes ; il ne faut pas y aller tant qu’il y a autour ces brebis galeuses que le président Issoufou Mahamadou manipule à sa guise. A bien y regarder, ces préoccupations restent globalement légitimes. Il s’agit d’opter pour un choix sérieux dont les impacts seraient pérennes et profitables pour l’avenir du parti. Car, les gens ont fini de comprendre que le Modem FA LUMANA reste la force politique la plus évidente dans ce pays. Quel parti politique aurait résisté à toutes les manoeuvres dilatoires dont le LUMANA FA a été victimes de la part de ses adversaires, notamment le PNDS Tarraya ? Quel parti politique pourrait mobiliser autant de forces que celles que Hama Amadou a fait sortir lors des dernières joutes électorales ? C’est très certainement cette réalité qui a piqué les yeux du Président Bazoum au point où il aurait juré de devenir « … aussi populaire que Hama Amadou ». Ces dires seraient sortis tout droit de sa bouche et l’on comprend très bien le sens de ses démarches actuelles.
Pour revenir justement au Président Bazoum et son énigme, il faut reconnaître que l’enjeu reste de taille. Certes, le Président Issoufou Mahamadou a fait des pieds et des mains pour imposer sa candidature a plus de 60% des militants du PNDS. Pour la plupart, ils n’en voulaient pas et les arguments que les uns et les autres brandissaient étaient somme toute convaincants. L’on peut alors se demander si réellement le Président Bazoum peut tourner le dos à Issoufou et prendre une nouvelle option. Au vue de tous les actes que le Président Bazoum a posés jusque-là, on peut sans se tromper répondre par l’affirmative à cette question. Bazoum a non seulement refusé de se conformer aux choix de certains hommes qui lui auraient été proposés par son mentor ; de plus, ce qui est capital, il est aujourd’hui entrain de remettre en cause bien d’actes ou de décisions qui ont constitué le socle de la gouvernance de l’ex Président. Voyez la réduction salutaire du nombre pléthorique des membres du gouvernement. Penchez-vous aussi sur la réduction en vue des avantages alloués à certaines hautes personnalités du gouvernement. Regardez comment il a rouvert les grandes portes du Grand Maché à la joie des commerçants de ce marché et des clients. C’est à croire si prochainement il ne va pas décider de la réinstallation des commerçants sur les emplacements où leurs kiosques avaient été injustement détruits. Tous ces actes font dire que le Président Bazoum peut très bien se débarrasser des encombrements tant individuels qu’institutionnels légués par l’ex Président. D’ores et déjà plusieurs observateurs savent que les deux camps ne sont pas en odeur de sainteté.
En définitive, le tandem Bazoum-Issoufou reste fragile, miné déjà par des contradictions flagrantes. Outre des divergences dans le mode de gestion et du choix des hommes, il y a la volonté inébranlable du Président Mohamed Bazoum de mettre la main sur tous les faussaires qui ont gangrené le règne de la Renaissance Acte 1 et 2. Et, Dieu seul sait comment ces sbires sont influents et fortement implantés dans la sphère du parti. Malgré tout, le Président Bazoum donne la preuve d’une intransigeance qui transcende toute considération, même relevant de la souche familiale. Un homme qui agit ainsi reste un de ceux-là qui font l’Histoire des peuples. Aussi va-t-il très certainement opter pour l’autre alternative, l’autre tandem : BAZOUM-LOUMANA ! Pas Bazoum-PNDS ! Allez- y comprendre ce que vous voulez comprendre.
Kaillo
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Nouvelles mesures sur le régime des bourses au Niger
Le Gouvernement nigérien a adopté, cette semaine, de nouvelles modalités d'octroi et de régime de bourses, aggravant davantage la situation des étudiants boursiers du Niger.
Au terme d'un décret pris en Conseil des ministres, un étudiant boursier ne peut désormais bénéficier que de neuf mois de bourses par an, indique un communiqué du Gouvernement.
Toutefois, précise le texte, les étudiants se trouvant à l'extérieur peuvent prétendre à un supplément de bourses pendant la période des vacances, parce que ne disposant pas de titre de transport.
Aussi, indique-t-on de même source, par mesure d'équité, l'Etat ne versera de complément aux étudiants bénéficiaires de bourses de coopération que lorsque le taux de cette dernière est inférieur à celui de la bourse nationale.
Dans les établissements privés d'enseignement supérieur, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, l'Etat ne prend pas en charge les frais d'inscription ou de scolarité des étudiants boursiers, ajoute le communiqué.
Par contre, précise le texte, l'Etat prend en charge les frais d'inscription ou de scolarité des fonctionnaires mis en disponibilité pour études dont les coûts sont raisonnables.
Pour bénéficier d'une bourse nationale, les candidats à la poursuite d'études, titulaires d'un Brevet de technicien supérieur (BTS) ou d'un Diplôme universitaire de technologie (DUT) sont tenus de présenter une attestation d'inscription en 1ère année du second cycle de l'institution d'accueil.
Il en est de même pour les titulaires d'un BTS qui sont tenus de présenter une attestation d'inscription en 1ère année d'ingéniorat pour bénéficier de la bourse nationale.
Ces exigences d'inscription, note le Gouvernement, sont posées pour prévenir les flottements liés aux éventuelles difficultés d'inscription dont les conditions varient selon les instituts d'accueil.
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Nouvelles révélations sur l'achat d'armes par le Niger : Bazoum Mohamed était au courant des irrégularités des End User
La page du scandale des détournements massifs des fonds de l'armée est certainement loin d'avoir été tournée. Face à d'autres préoccupations, celles liées aux élections générales de fin de mandat, entre autres, les Nigériens ont quelque peu baissé la garde pour exiger que lumière soit faite sur l'affaire et que les responsables, au sommet de l'État, soient châtiés. Cependant, à l'extérieur du Niger où l'affaire a fait grand bruit et intéressé la presse internationale, des enquêtes sont menées en vue de déterminer l'ampleur et le niveau d'implication de certaines autorités nigériennes. Un consortium de journalistes d'investigation d'Afrique et d'Europe continue ainsi à creuser. Leur sujet d'enquête porte essentiellement sur les "End User" ou utilisateurs finaux dans des transactions d'armes dont le Niger a été au centre.
Pour le consortium, le soupçon d'un trafic international d'armes au profit de forces armées non autorisées à en acquérir par des voies régulières est fort
Sur la brèche depuis la publication du rapport d'enquête interne, le consortium est en train d'aider à faire lever un coin de voile sur ces End User. Pour le consortium, le soupçon d'un trafic international d'armes au profit de forces armées non autorisées à en acquérir par des voies régulières est fort. Pas uniquement pour la presse, mais également pour une entreprise ukrainienne du nom de " Spets Techno Export ". Cette entreprise ukrainienne, spécialisée dans la production et la commercialisation de produits et services militaires, est restée dans l'embarras, malgré sa volonté d'être édifiée par rapport la pratique des "End User" pour le compte du Niger. Selon le consortium, durant des mois, elle a tenté de rencontrer des autorités nigériennes, dont le ministre de l'intérieur de l'époque, Bazoum Mohamed, en vue de leur relever un certain nombre d'incongruités et d'échanger avec lui sur la question en sa qualité de ministre de l'Intérieur. En vain. Pour quel "paria" le Niger a-t-il acheté des armes ?
Des lettres de l'entreprise ukrainienne à Bazoum restées sans réponses
Selon toujours le consortium de journalistes, dans une lettre en date du 20 juillet 2016 et adressée à Bazoum Mohamed, Spets Techno Export a tenu à lui rappeler qu'elle a demandé une audience, à Niamey, à sa convenance, mais qu'elle est restée sans réponse. Le souci de Spets Techno Export est simple, déterminer avec précision celui qui est qualifié, selon la législation nigérienne, à agir dans les transactions liées à l'achat d'armes. À l'appui de sa requête, l'entreprise ukrainienne indique avoir relevé des irrégularités dans la transaction d'armes vers le Niger. Et comme pour donner à Bazoum la nature des irrégularités constatées dans les transactions d'armes en direction du Niger, Spets Techno Export a souligné que les End User sont délivrés aux entreprises situées en zones franches. Pourquoi les autorités nigériennes ont fait recours à des entreprises situées en zone franche alors que l'État est habilité à agir en son nom comme bon lui semble ?
Bazoum était au courant des irrégularités liées aux End User très tôt
L'entreprise ukrainienne a bien insisté sur sa volonté à rencontrer Bazoum à une date qu'il lui conviendrait de lui fixer. Il s'agit pour elle de rencontrer le ministre de l'Intérieur de l'époque en vue d'une meilleure explication et compréhension adéquate des irrégularités constatées. Elle restera sur sa fin. Pourquoi Bazoum n'a pas répondu à l'entreprise ukrainienne ? Si on a cru Bazoum très éloigné de ce scandale, les lettres du 13 mai et du 20 juillet 2016 indiquent toutefois qu'il était, au moins, au courant des irrégularités liées aux End User très tôt.
Laboukoye
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Nuit de la Destinée : Prières et invocations pour la paix, la sécurité et la prospérité du pays
Comme à l’accoutumé, la Nuit de la Destinée ou ‘’Leylatoul Qadr’’ a été marquée partout au Niger, par des veillées de prières et de lecture du Saint Coran dans les différentes mosquées du pays. A Niamey, au niveau de la mosquée des Grandes prières, ou mosquée Kadhafi, des milliers de fidèles parmi lesquels le Président de l’Assemblée nationale, SE Ousseini Tinni, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, les présidents des institutions, les membres du gouvernement, ceux du corps diplomatique des pays musulmans en poste à Niamey, les autorités régionales et communales ainsi que plusieurs personnalités ont pris part à cette veillée.
Ces veillées regroupent l’ensemble des couches socioprofessionnelles dans la communion et la dévotion à la religion musulmane. C’est aux environs de 21 heures que la prière dirigée par le président de l’Association islamique du Niger, Cheick Djabir Ismaël a commencé. Et comme, il est de coutume, une fatiha est dite à l’issue de cette prière pour que règne la paix, la quiétude sociale et la prospérité au Niger. A cette occasion, les oulémas rappellent aussi l’importance de la solidarité, de l’union et de la fraternité entre les fidèles et au-delà entre les citoyens d’une même nation.
Un peu partout dans les quartiers de la capitale, il y a eu des grands rassemblements de prières et de lecture du Saint Coran. Durant cette nuit, hommes, femmes, vieux et jeunes convergent vers les mosquées pour prier jusqu’à 4 heures du matin, heure du Souhour (repas que prennent les jeûneurs à l’aube). Dans certaines mosquées, les repas sont offerts aux fidèles.
D’après le Coran, la nuit de Leylatoul Qadr, correspond à une nuit impaire durant la dernière décade du mois bénis du Ramadan. De ce fait, elle peut être la 21ème, la 23ème, la 25ème, la 27ème ou la 29ème nuit du Ramadan. Mais, suivant une coutume, c’est au cours de la 27ème nuit que les fidèles musulmans cherchent cette nuit au cours de laquelle tous leurs vœux et leurs invocations seront exaucés.
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Numériser les anciens chants traditionnels pour sauvegarder le patrimoine culturel
Le Niger, vaste pays du Sahel, est composé de plusieurs groupes ethnolinguistiques ayant chacun hérité d’un important capital culturel. Chaque groupe ethnolinguistique possède son propre folklore auquel il s’identifie. Qu’il s’agisse de la vièle monocorde propre à l’Imzad des Touaregs ou du son percutant de l’Algaïta des Kanuris, en passant par la flûte envoûtante des fulanis, des percussions magiques du Kalangou des hausas ou des pénétrantes cadences du molo des Djermas, les instruments de musique traditionnels du Niger et ce qu’ils véhiculent constituent un grand trésor. Ils sont le véhicule des valeurs morales et le ferment de l’unité nationale.
Mais hélas aujourd’hui le feu du modernisme guette ces legs culturels et risque de les dévorer si aucune solution n’est prise dans l’urgence. Que faire pour éviter un tel drame ? Des actions timides se font à Agadez, au nord du Niger, et suscitent l’espoir.
Le Niger est riche de son patrimoine culturel. Ici, plusieurs éléments matériels et immatériels se transmettaient de génération en génération depuis des lustres. Outre leur caractère récréatif, ces éléments culturels ont une dimension spirituelle dans la vie de tous les jours. La musique envoûte et désenvoûte. Elle attire et guérit des mauvais sorts. Elle éduque et ragaillardit en fouettant l’orgueil. Elle donne le sourire en faisant tomber la pluie ou ramène l’être aimé et bien d’autres choses.
A cause de la valeur de ces éléments culturels, des chants, des poèmes, des danses et des rythmes traditionnels ont été enregistrés par des grands journalistes aujourd’hui décédés ou depuis longtemps en retraite. « C’est un trésor inestimable qu’ils nous ont légué. En témoigne l’existence d’une phonothèque de plus de 5 000 bandes rien qu’au niveau de la station régionale ORTN d’Agadez. Il y a des chants épiques et des poèmes édifiants issus des entrailles de notre histoire. Certains de ces enregistrements ont été effectués dans les années 1960 par la discographie de l’office de coopération radiophonique (OCORA) Radio-France », rapporte Hachim Mohamed, journaliste à la Voix du Sahel.
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Obsèques de feu Moussa Moumouni Djermakoye à Dosso : l’illustre disparu retrouve le repos éternel dans sa ville natale
Le président du Conseil Economique, Social et Culturel, président du parti ANDP-ZAMAN LAHIYA, feu Moussa Moumouni Djermakoye, décédé le 19 novembre dernier à Paris, des suites d’une maladie, repose désormais dans sa dernière demeure à Dosso. En effet, après les obsèques officielles organisées en sa mémoire, l’ancien officier des FAN et leader politique a été inhumé, hier, à Dosso sa ville natale. Après l’enterrement, les différentes personnalités ont présenté leurs condoléances à la famille de l’illustre disparu.
Le cortège ayant accompagné la dépouille mortelle est arrivé dans la cité des Djermakoye, en fin de matinée. On y notait la présence du président de l’Assemblée Nationale, SEM. Ousseini Tinni, du Haut Représentant du Président de la République, SE. Seyni Oumarou, du Chef d’Etat-major des Armées, le Général d’Armées Seyni Garba, ainsi que de plusieurs membres du gouvernement, des députés nationaux, des responsables des partis politiques des membres de la famille du défunt et de plusieurs personnalités.
Le cortège s’est d’abord rendu à la grande mosquée de Dosso où une fatiha a été dite à la mémoire du défunt. La dépouille a ensuite été transportée à son domicile pour être enterrée. Les populations de la Cité des Djermakoyes sont sorties massivement rendre un dernier hommage au président de l’ANDP-ZAMAN LAHIYA L’iman de Dosso a prononcé à cette occasion une longue koutouba avant de prier pour le repos de l’illustre disparu.
Les témoignages de ceux qui l’ont connu de plus près apprécient les qualités de l’homme affable et sociable doublé des valeurs de grand officier des FAN. Ainsi, l’ancien Président de la République, M. Mahamane Ousmane, ne cache pas ses émotions devant la perte de ce leader politique qu’il a connu. « C’est avec compassion et beaucoup d’émotion que nous avons assisté à la disparition de ce grand homme. Aussi bien dans la vie civile que dans sa carrière militaire, il a toujours été un modèle, d’un bon comportement responsable, très sociable. Je pense qu’il a été un grand inspirateur pour beaucoup de nos concitoyens. Que son âme repose en paix. Que Dieu le tout puissant l’agrée dans son paradis éternel.», a témoigné M. Mahamane Ousmane
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Observation Electorale : Le chef de la mission de la CEDEAO constate que ‘’tout se déroule normalement’’
Le Chef de la mission d’observation de la CEDEAO, l’ancien vice-président nigérian, M. Namadi Sambo s’est rendu dans plusieurs bureaux de vote, ce dimanche 27 décembre à Niamey, afin de constater de visu le déroulement des scrutins présidentiel et législatif.
A la tête de sa délégation, le chef des observateurs électoraux de la CEDEAO s’est rendu dans plusieurs bureaux de vote de l’école Mara, située au quartier plateau, dans le 1er arrondissement communal de la capitale. Puis, la délégation s’est conduite au complexe scolaire secondaire (CES) Yantalla.
Dans ces deux centres, le Chef de la mission de la CEDEAO et sa délégation se sont entretenus avec les membres des bureaux et les électeurs.
A la fin série de visites, le chef de la mission de l’organisation ouest-africaine tire un bilan satisfaisant.
‘’Nous avons effectivement visité deux lieux, et nous avons été impressionnés par ce que nous avons vu. Tout était en place, les choses se déroulent normalement’’ a déclaré M. Namadi Sambo.
‘’Nos gardons l’espoir que ces élections se tiennent dans des conditions apaisées et qu’elles soient conclues de résultats satisfaisants’’ a souhaité M. Sambo qui a, aussi, constaté que ‘’en certains endroits, il y avait des personnes handicapées qui avaient également la possibilité de faire ces opérations’’.
L’émissaire de la CEDEAO s’est dit impressionné par ‘’la présence des représentants des partis politiques (délégués, ndlr), qui ont eu des endroits aménagés pour assister et témoigner directement de ce qui se passe dans le bureau de vote’’ a fait savoir l’ancien dirigeant nigérian.
‘’Parmi les membres de bureaux que nous avons visités, il y a effectivement des femmes qui étaient des présidentes de bureau. Ce sont elles qui mènent ces différentes opérations dans ces bureaux en tant que femmes’’ s’est réjoui l’observateur électoral en chef de la CEDEAO.
‘’Je lance un appel au vaillant peuple du Niger de sortir voter massivement, et que ces élections puissent se tenir dans la paix et se terminer avec satisfaction’’ a-t-il conclu.
Rappelons que ces élections au Niger ont mobilisé des observateurs de la CEDEAO, de l’Union Africaine, et de plusieurs structures nationales et internationales.
MSB/AS/ANP 0172 décembre 2020
27 décembre 2020
Source : http://www.anp.ne
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Observatoire Mondial de la Bonne Gouvernance (OMBG) : Notre compatriote Halimatou Abdou Mounkaila, promue au poste de Représentante Pays de ladite institution au Niger
L’ONG internationale, l’Observatoire Mondial de la Bonne Gouvernance (OMBG), dispose désormais de sa représentation dans notre pays. En effet, notre compatriote Halimatou Abdou Mounkaila vient d’être promue, le 25 juin 2021, par le président de ladite organisation mondiale au poste de Représentante Pays de l’OMBG au Niger.
L’Observatoire, qui est très connu pour son engagement en faveur de la promotion et l’enracinement de la bonne gouvernance dans tous les pays du monde, a établi son siège à Cotonou, au Bénin.
L’Observatoire Mondial de la Bonne Gouvernance s’est fixé plusieurs objectifs dont la promotion de la bonne gouvernance dans tous les pays du monde ; la motivation des personnes physiques ou morales en phase avec la bonne gouvernance par des mesures incitatives ; la décoration des promoteurs des secteurs public et privé, cela après enquête rigoureuse et par ordre de mérite ; la formation du personnel des organismes publics et privés sur des thématiques portant sur la bonne gouvernance, etc.
Dans la poursuite de ces nobles objectifs, l’OMBG a amorcé un processus d’installation de ses représentations dans tous les pays, notamment ceux qui s’illustrent par des actions remarquables dans le domaine de la bonne gouvernance. C’est ainsi que, de sa création à nos jours, l’Observatoire Mondial de la Bonne Gouvernance dispose d’une représentation dans plusieurs pays du monde, parmi lesquels des pays connus comme tant de grande démocratie, dont les Etats Unis d’Amérique, le Canada, etc. En Afrique, l’Observatoire est présent dans plusieurs pays comme le Ghana, le Bénin, le Togo, et le Niger, depuis la nomination de notre compatriote au poste de Représentante Pays au Niger.
Assane Soumana
08 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Obtempéré à la requête des faucons du PNDS, le Président accepte la démission de son conseiller en communication Waziri Idrissa : Jusqu’à quand Bazoum va-t-il éviter le clash avec Issoufou ?
Depuis quelque temps, des sources politiques diverses indiquent que l’ancien président, Issoufou Mahamadou, est l’objet d’une jalousie maladive à l’endroit de son successeur, Bazoum Mohamed. Une jalousie maladive qui le rend aigri et coléreux, ne comprenant pas pourquoi et comment, en si peu de temps, l’homme qu’il considère comme son avatar a pu s’arroger le soutien populaire. C’est plus qu’il ne pouvait supporter. Les multiples comparaisons faites par les Nigériens de tous bords confondus entre lui et son successeur l’ont continuellement irrité. Il n’est pas le seul à être irrité par cette comparaison inévitable mais qui semble le blesser profondément. Ses proches et autres thuriféraires auxquels se sont progressivement greffés les nombreux mécontents qui regrettent les pratiques des 10 ans d’Issoufou ont régulièrement soufflé sur les braises d’un feu qu’ils attendent de voir brûler et consumer cette nouvelle façon de gouverner. Et de fil à aiguille, les récriminations se sont transformées en ressentiments, puis en désir de reprendre les choses en mains. Bazoum est en pleines dérives et il faut impérativement le recadrer, voire l’arrêter, entend-on dans certains salons feutrés et auprès de quelques militants déroutés
Le Pnds aurait-il perdu son âme pour que les tentatives de rectification et de civilisation de la gouvernance entreprise par Bazoum Mohamed irritent tant autour d’Issoufou ?
L’affaire Ibou Karadjé est restée en travers de la gorge des faucons du Pnds Tarayya
Au fur et à mesure que l’irritation gagne les coeurs déçus autour d’Issoufou, Bazoum, lui, commence à croire en ses chances de se réconcilier avec ses compatriotes. Le 11 juillet 2021, les faucons du parti rose sont montés au créneau. Dans une déclaration du Comité exécutif national, ils ont subtilement transmis à Bazoum Mohamed un message d’avertissement. La toute première alerte publique. Elle ne va pas servir à grand-chose. Au contraire, elle a boosté les critiques acerbes contre une gouvernance que les Nigériens pensent être en train d’être enterrée par Bazoum. Sa promesse de mener une lutte sans merci contre la corruption et les infractions assimilées inquiète plus que tout. L’affaire Ibou Karadjé, qui a abouti à l’interpellation, puis à l’incarcération d’un grand nombre de cadres du Pnds nichés à des postes de responsabilité divers sur la chaîne de dépenses, va envenimer davantage la situation. Les barons du Pnds essaient d’étouffer l’affaire, en convaincant Ibou Karadjé de se passer de citer certains noms. Rien n’y fait. Toutes les tentatives pour l’amener à gommer de sa première déposition les noms de personnalités proches de l’ancien président n’ont pas été fructueuses. Un membre influent du Pnds, vice-président au titre d’une région, a notamment effectué le déplacement de la police judiciaire afin de convaincre Ibou Karadjé d’accéder à la requête de signer un nouveau procès-verbal nettoyé. Il a bien rencontré l’intéressé pendant une quinzaine de minutes, mais la mission n’a pas été couronnée de succès.
Waziri Idrissa, un bouc émissaire qui annonce de grands orages
Cette affaire Ibou Karadja a fait déborder le vase. Selon des sources politiques diverses, les relations entre Bazoum Mohamed et son prédécesseur et bienfaiteur ont pris un sérieux coup. Les discours de Bazoum qui magnifient Issoufou cachent mal la discorde qui s’installe entre les deux hommes. Pour le camp de l’ancien président, il faut non seulement recadrer sévèrement Bazoum afin qu’il n’oublie pas comment il a été fait, mais il faut aussi sévir autour de lui afin que nul n’oublie que le pouvoir de faire et de défaire est ailleurs. Le camp Issoufou vouliat frapper fort de façon à faire savoir, une fois pour toutes, que Bazoum est un faire-valoir. Son conseiller en communication, Waziri Idrissa est pris à parti. Dans le collimateur des faucons du pouvoir, il est indexé comme étant l’initiateur de la campagne de comparaison entre Issoufou et Bazoum. En représailles, ce dernier est alors contraint de se séparer d’avec son collaborateur. Et selon de nombreuses sources, Bazoum a obtempéré à cette requête des faucons en demandant à Waziri Idrissa sa démission. Selon de nombreuses sources, c’est chose faite. Pour de nombreux Nigériens, c’est la preuve qu’il n’y a pas de pouvoir bicéphale à Niamey, Issoufou demeurant l’unique maître à bord du bateau.
Le Président Bazoum est-il en mesure d’éviter le clash avec son prédécesseur ?
Être contraint de faire démissionner son conseiller en communication est un coup dur pour Bazoum Mohamed qui étale ainsi ses limites. Un internaute a ainsi écrit en guise de commentaire ce mot : « Moi, la principale information que je tire de cette affaire est que Bazoum est juste un président pacotille ; il n’a aucun levier de pouvoir ». Un jugement sans doute sévère mais qui traduit le niveau de déception des Nigériens. Si certains font remarquer, avec une pointe de plaisir non dissimulé, que l’histoire leur a donné amplement raison. Dès le départ, c’est la frange de Nigériens convaincus que Bazoum ne saurait devenir le président dont ils rêvent. En revanche, d’autres se demandent jusqu’à quand Bazoum Mohamed va-t-il accepter d’éviter le clash avec Issoufou. Pour ces derniers, il est établi que Bazoum fait de son mieux pour éviter tout clash avec Issoufou. Il est si attaché au respect de la parole donnée. Cependant, des proches indiquent qu’il n’est toutefois pas prêt à encaisser continuellement. « Aujourd’hui, c’est Waziri Idrissa, demain ça va être qui ? », s’interroge, un partisan de Bazoum. Ce qui est certain, c’est que les façons de faire de Bazoum font grincer des dents au sein du Pnds Tarayya où il est méchamment jugé. A-t-il déjà capitulé avec l’affaire Waziri ou va-t-il finir par dire « ça suffit ».
Dans les semaines à venir, les Nigériens seront définitivement fixés sur cette question. L’affaire Ibou Karadjé porte en elle les germes de l’épilogue. Soit, Bazoum va jusqu’au bout de sa logique de combattre sans faiblesse la corruption, soit il est recadré et remis à sa place par les faucons du Pnds Tarayya qui, selon des sources fiables, ne comptent lui faire aucun cadeau à ce propos.
Yaou
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Occupation anarchique autour du grand marché : Laxisme ou insouciance des autorités municipales ?
À quand la fin de l’anarchie autour du Grand marché de Niamey ? L’espace est bien aménagé suite à la réalisation de la voie expresse et ses voies connexes. Ces travaux ont permis d’assainir l’endroit. Mais depuis l’ouverture des portes menant aux différents quartiers du marché, l’anarchie reprend tout autour. Ce fait se passe sous l’indifférence totale non seulement, des autorités municipales mais aussi des personnes en charge de la gestion du marché.
C’est un grand désordre qui obstrue tous les axes qui mènent au Grand marché. Les trottoirs qui étaient réservés aux piétons et même une partie de la chaussée sont presque totalement occupés par les vendeurs rendant ainsi difficile la circulation des personnes et des automobilistes.
À qui la faute? Pourquoi les laisser s’installer d’abord et les chasser ? Pourquoi saisir leurs marchandises et demander de payer une amende pour occupation anarchique? Tous les observateurs se posent des interrogations sur ce laxisme ou cette insouciance. En effet, l’on observe la vente de divers produits et articles sur les voies tout au long du Grand marché.
À chaque déguerpissement, faut-il le préciser, c’est des pertes pour les commerçants. Mais ces derniers ne s’inquiètent guère de se réinstaller sur la voie publique en encombrant le passage.
Il y a eu beaucoup de réactions pour dénoncer cet état de fait mais il n’y a jamais eu de solutions pérennes puisque le même désordre autour de ce marché achalandé continue. Mais il n’est jamais assez trop d’en parler afin d’appeler à une prise de conscience collective. Des mesures nécessaires doivent être prises pour freiner ce phénomène qui prend du reste de l'ampleur autour de presque tous les marchés de la capitale.
Oumar Issoufou(onep)
05 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Occupation anarchique des artères à Niamey : Les vieilles pratiques ont la peau dure !
“ On chasse le naturel, il revient toujours au galop’’. Cette assertion illustre bien la persistance de l’occupation anarchique des espaces publics ; établissements scolaires ; centres de formation sanitaire et institutions de la République. Le phénomène a refait surface seulement deux (2) ans après le début du lancement des différentes opérations de déguerpissement méticuleusement menées par des autorités régionales en étroite collaboration avec le premier responsable de la ville de Niamey qui en avait d’ailleurs mobilisé à l’époque d’importants moyens matériels et humains pour le rétablissement de l’ordre dans la capitale Niamey.
Ces opérations de déguerpissement ont débuté comme prévu par les autorités en charge de la question, mais elles n’ont pas été achevées conformément aux alertes indiquées à travers des croix rouges mentionnées aux kiosques ; étals et autres établissements commerciaux susceptibles d’être concernés par l’opération. Cette amorce de rétablissement de l’ordre à Niamey n’a malheureusement pas été suivie comme en témoigne le retour des déguerpis. Le constat est là. Il est tangible.
Les habitudes ont en effet la vie dure parce que les déguerpis d’hier n’ont fait qu’un repli stratégique visant à endormir et faire oublier l’Etat à travers ses structures chargées de la mise en œuvre de cette vaste opération et de son suivi pour envahir à nouveau leurs anciens lieux de commerce. Ainsi, le moins que l’on puisse dire, c’est que le constat est ahurissant et relance le débat sur le changement de comportement des Nigériens pour lequel le régime actuel s’emploie beaucoup afin d’imprimer à la jeunesse une nouvelle vision pour la construction de notre cher et beau pays, le Niger.
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Occupation anarchique des voies publiques autour des marchés à Niamey : Les usagers déconcertés par le laisser-aller des autorités municipales
Toutes les voies menant aux marchés de Katako, Dar es Salam, Grand marché, et le marché de wadata de Niamey sont complètement envahies par des vendeurs ambulants qui s’installent jusque sur le goudron. Cette situation provoque souvent des accidents, une perte de temps pour les automobilistes et même pour les piétons. La population et surtout les usagers se demandent pourquoi les autorités municipales et les responsables des marchés laissant l’anarchie perdurer.
Les voies autour du Grand marché et celle dite expresse sont très difficiles à emprunter du fait de cette occupation anarchique. En effet, du rond point Maourey jusqu’au carrefour de l’église, la voie est obstruée par les marchands ambulants et même des étalages. Adamou Magaji, un usager de la route ne comprend pas pourquoi des vendeurs ambulants s’installent sur le goudron parce que non seulement ils créent les conditions pour la survenue des accidents de la circulation, mais bloquent aussi le passage pour les autres usagers. «Ils s’installent n’importe où et n’importe comment. Ils empêchent ainsi aux usagers de bien garer ou de passer; sans oublier la perte de temps et de carburant», déplore Adamou Magaji qui appelle les autorités compétentes à agir. «Trop c’est trop, c’est de mal en pire. La route est faite pour circuler dessus pas pour s’arrêter vendre des produits», lance-t-il.
«Depuis que ces vendeurs ont commencé à vendre leurs produits sur la route nous sommes toujours en conflit avec tout le monde, avec les vendeurs qui sont la source des embouteillages, nos clients qui désirent qu’on les dépose n’importe où, et les voitures personnelles qui klaxonnent dès que nous nous arrêtons pour prendre ou pour déposer un client», se plaint Omar Moumouni, un taximan. Il confie qu’un jour il a juste demandé à un vendeur de bien ranger son pousse-pousse pour qu’il puisse «serrer» et déposer une cliente mais celui-ci a répondu méchamment en affirmant ‘’que le Niger c’est pour tout le monde’’.
Le taximan se demande si les routes sont faites pour les véhicules ou pour les vendeurs. «C’est vrai, c’est le marché mais la route est spécialement faite pour les véhicules. Je ne suis pas contre ces vendeurs. Comme moi, ils cherchent à gagner leurs vies mais la voie n’est pas l’endroit idéal ; ils ne sont pas à la bonne place», estime-t-il. Ce taximan décrie le désordre en pointant du doigt les commerçants ambulants. «Nous sommes nombreux à éviter d’emprunter ces voies du marché. Nous préférons ainsi déposer les clients à coté, car nous ne voulons pas y aller à cause des blocages», confie Omar le taximan qui demande à l’Etat, plus précisément à la mairie de prendre des dispositions pour que le blocage autour des marchés cesse. Selon lui, cette pagaille a pris de l’ampleur parce que la mairie a laissé faire. «C’est elle seule qui peut tout arranger. Nous payons les vignettes mais la route est toujours impraticable», ajoute cet usager.
D’aucuns se demandent d’ailleurs, si cette dénonciation suscite une quelconque réaction car cette situation perdure et les solutions idoines ne sont toujours pas envisagées. Ce laisser-aller encourage, de toute évidence, les commerçants et autres vendeurs ambulants dans leur propension à transformer la moindre portion d’espace public en commerces. Une telle situation ne se voit pas seulement aux alentours des marchés. Un peu partout dans les différents quartiers, les ruelles et les moindres espaces publics sont grignotés. Des boutiques et des baraques sont construites de manière anarchique donnant ainsi aux rues de la capitale, l’allure de celles d’un gros village.
Assad Hamadou(Onep)
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Occupation des espaces publics à Niamey : Le retour de l’anarchie aux alentours du Grand marché
Alors que tout le monde se félicitait de la réalisation et de la mise en service de la voie express, reliant l’Aéroport international de Niamey au centre-ville, en passant par des grands carrefours comme celui du Grand-Marché, (réalisation qui a permis de débarrasser les grandes voies et alentours des marchés des occupants anarchiques des espaces publics), voilà que quelques jours seulement après la tenue du Sommet de l’UA, les ‘‘anarchistes’’, reviennent à leurs vieilles habitudes. Celles d’occuper illégalement et anarchiquement les trottoirs et même les voies destinées aux véhicules.
Un des cas les plus flagrants est celui des alentours du Grand-marché. Non content d’avoir ‘‘tué’’, la voie de Tagabati, ces vendeurs inciviques, ont prolongé leur occupation des rues jusqu’à la grande voie qui sort du rond-point Maoureye. Vendeurs d’habits, de chaussures, de bijoux, brouettes, pousse-pousses, tables, tabouret, tous ces mélimélos sont entreposés en pleine rue et sur les trottoirs, obstruant la circulation des véhicules et même des piétons et cela à quelques mètres du grand marché où ils sont censés être. Cette occupation illégale et anarchique des espaces publics se fait au vu et au su des agents de la police municipale, qui feignent de ne rien voir. A se demander finalement à quoi sert une Police Municipale ?
Les Services techniques municipaux de la Ville de Niamey sont donc interpellés, surtout quand on connait les efforts que déploie leur patron, en la personne du Président de la Délégation Spéciale de la ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou. Visites sur le terrain, sensibilisation, réunion avec différents responsables des quartiers, communication, M. Mamoudou ne ménage ni le temps ni les moyens pour rendre Niamey-Nyala et
éviter à notre capitale le désordre dans lequel veulent la jeter certains ‘‘anarchistes’’ cupides. Malheureusement, à l’allure où vont les choses, le grand marché et ses alentours risquent de tomber dans la même anarchie et la même pagaille, connues il y a seulement quelques temps et qui ont poussé les autorités municipales à faire déguerpir des milliers de commerces, qui occupaient illégalement les espaces publics.
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Office National d'Edition et de Presse (ONEP) : Le nouveau Directeur général dévoile sa feuille de route
M. Alio Daouda, Directeur Général de l'ONEPAprès avoir terminé les cérémonies de passation de service, le nouveau Directeur Général de l'Office National d'Edition et de Presse (ONEP), M. Alio Daouda a rencontré le staff de l'office, le comité d'établissement et l'ensemble du personnel de l'Office pour décliner les grandes lignes de sa feuille de route. Pour le Directeur Général, cette rencontre avait un double objectif, prendre les pouls de la maison, analyser les préoccupations du personnel et élaborer par voie de conséquence un plan de travail adéquat.
« Je suis venu en mission, j'ai besoin de résultats et je compte sur vous pour atteindre ces résultats », a-t-il martelé au cours de ces différentes rencontres, avant d'appeler les uns et les autres à s'investir davantage pour améliorer leurs prestations de l'Office.
En effet, insuffler une dynamique nouvelle à l'entreprise ; remettre l'ensemble des agents au travail ; améliorer la qualité de nos journaux ; mettre en exergue la politique gouvernementale pour mieux l'expliquer, mieux la rendre visible et lisible ; valoriser le Niger renaissant ; promouvoir l'excellence ; faire connaitre davantage la renaissance culturelle, mieux expliquer les attentes du Président de la République en ce qui concerne le changement de mentalités ; ouvrir davantage les colonnes de Sahel et Sahel Dimanche aux chercheurs, aux intellectuels et aux citoyens ; promouvoir l'éducation citoyenne en matière fiscale ; rendre les journaux de l'office accessible par tous et partout au Niger, telles sont, entre autres, les grandes lignes de cette feuille de route de M. Alio Daouda.
Pour le Directeur Général de l'office, Le Sahel et Sahel Dimanche doivent aller au-delà de l'information institutionnelle, pour devenir progressivement des journaux de reportages vivants, d'analyse et d'enquêtes et couvrir l'ensemble du territoire national. Face à la concurrence de plus en plus rude et à la rareté des sources de financement, l'ONEP doit sans cesse moderniser son plateau technique et insuffler un dynamisme nouveau à ses publications .La Direction générale entend désormais mettre l'accent sur la qualité des journaux, la diversité des articles et le professionnalisme des agents. C'est dans ce sens que le renforcement de la discipline au travail, la culture de la conscience professionnelle et l'obligation de résultat doivent être des vertus cardinales à tous les niveaux.
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Omar Hamidou Ladan Tchana, Président du Parti AMEN AMIN : Meilleur homme politique de l’année 2022
Alors que l’année 2022 tire à sa fin, le moment nous est opportun pour retourner en arrière et regarder objectivement dans le rétroviseur les actions salvatrices de certains hommes politiques qui nécessitent d’être rappelées et appréciées à leurs justes valeurs. Des hommes politiques pour lesquels les motifs de satisfaction sont énormes et utiles pour la démocratie en ce 21ème siècle.
En principe, c’est un devoir pour tout citoyen honnête et respectueux de la démocratie, de reconnaitre les efforts de ces hommes politiques loin de toute considération politique, ethnique, régionaliste religieuse, souvent risquées dans un contexte marqué par de multiples violations de notre loi fondamentale.
Ces hommes politiques dits de l’année, se sont fait distingués pour avoir résisté à l’achat de conscience, à la prostitution politique dans un régime ou seuls les billets de banque orientent les actions et les incitatives. Un système politique au sein duquel, l’honneur et la dignité sont strictement légués au second rang. Mais à qui revient cette année ce merveilleux trophée que beaucoup d’hommespolitiques attendaient impatiemment ? Indiscutablement, à M. Omar Hamidou dit Ladan Tchana. Ancien ministre du transport sous la gouvernance d’Issoufou Mahamadou, Omar Hamidou Ladan Tchana, préside depuis des années le parti Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (Amen-Amin) qu’il a lui-même créé après avoir quitté le parti de Hama Amadou. En effet, depuis l’arrivée au pouvoir de Bazoum Mohamed, Omar Hamidou Ladan Tchana est le seul homme politique capable de critiquer objectivement et sans crainte la gouvernance actuelle du pays. Cette opposition constructive du député Ladan Tchana, a beaucoup réveillé Bazoum Mohamed du sommeil dans lequel il est plongé.
Aujourd’hui, en dehors du président de l’Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (Amen-Amin), aucun homme politique, qu’il soit de la majorité, des non affiliés ou de l’opposition, n’est en mesure de se prononcer sur les tares qui caractérisent depuis 2011, la gouvernance des socialistes (corruption, marché de gré à gré, favoritisme, dilapidation des biens publics).
L’avantage d’Omar Hamidou Ladan Tchana, c’est qu’il connait les points faibles des gouvernants actuels. Chaque sortie médiatique de cet ancien ministre du transport, mobilise aussitôt, la presse favorable au régime actuel, les internautes du parti dans le but d’apporter un démenti sur les propos qu’il a tenus. Pourtant, tout ce que Ladan Tchana publie sur les réseaux sociaux et ou diffuse par voie de presse, est loin d’être faut. Vraisemblablement, tout le combat de l’opposition politique nigérienne, se résume aux actions de l’incorruptible député Omar Hamidou Ladan Tchana. A l’hémicycle tout comme au sein du Conseil National de Dialogue Politique, l’opposition nigérienne excepté Ladan Tchana, ne vit plus. Il est l’unique homme politique encombrant qui garde la tête haute, capable d’aborder certains sujets qui fâchent et dont le parti n’a pas fait encore l’objet de concassage habituel des renaissants.
L’autre fait marquant, c’est que, jusqu’à preuve de contraire, aucun militant de l’Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (Amen-Amin) n’a envi de migrer vers la MRN ou vers une autre formation politique. Rien de surprenant lorsque les militants d’une formation politique n’ont ni faim ni soif. Mais le problème de l’opposition nigérienne est tellement profond au point ou les paroles de certains leaders, Ladan Tchana excepté, ne sont plus écoutées et exécutées. Cette résistance politique a permis aux initiateurs et membres de la cellule de débauchage des militants opposants de comprendre que le PNDS ne peut pas avoir à ses côtés tous les nigériens malgré ses billets de banque. C’est pour toutes ses raisons évoquées, que le trophée du meilleur politicien de l’année est attribué au président de l’Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (Amen-Amin) M. Omar Hamidou Ladan Tchana.
La Rédaction du Journal Actualité
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ONU : Le nouvel ambassadeur du Niger présente ses lettres de créance au Secrétaire général de l’Institution
Le nouvel Ambassadeur Représentant Résident de la République du Niger auprès des Nations-Unies, SE. Abdou Abarry, a présenté ses lettres de créances, le lundi 4 juin 2019, au Secrétaire général des Nations-Unies, M. Antonio Guterres.
La cérémonie s’est déroulée au Cabinet du Secrétaire général de l’ONU à New York (Etat Unis) au siège de l’institution.
Au cours de l’entretien entre les deux personnalités, le Secrétaire Général des Nations-Unies a félicité le nouvel ambassadeur pour la confiance placée en lui par le Président de la République SE Issoufou Mahamadou en vue d’occuper ce prestigieux poste au moment où le Niger cherche un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité pour un mandat de deux ans.
Pour sa part, l’ambassadeur Abarry a saisi cette occasion pour transmettre les salutations du Président de la République du Niger au Secrétaire Général de l’ONU et ainsi que le soutien du Niger aux réformes qu’il met en place et son implication pour soutenir les pays du Sahel notamment le G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme.
Source : MAE/C/IA/NE
06 juin 2019
Source : http://lesahel.org/
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Opération conjointe antiterroriste Niger-Burkina Faso Taanli 3 : Une centaine de terroristes neutralisés, 40 suspects interpelés et des bases logistiques détruites
Les Forces armées du Niger et celles du Burkina Faso, ont mené du 2 au 25 avril dernier, une opération conjointe dénommée Taanli 3. Cette opération, la troisième du genre, a, comme les deux qui l’ont précédée, débouché sur des résultats plus que satisfaisants. En effet, d’après le bilan provisoire présenté par le commandement de l’opération, une centaine de terroristes ont été neutralisés et au moins 40 suspects interpellés.
Les militaires nigériens et burkinabè ont également détruit deux (2) bases logistiques et démantelé une (1) base toutes deux appartenant aux groupes terroristes. En outre, de l’armement, des munitions et des moyens roulants ont été saisis ou détruits. Des dizaines de fûts de carburant ont été saisis. A cela, il faut ajouter la saisie et ou la destruction d’une importante quantité de produits prohibés et du matériel pour la fabrication d’engins explosifs. Malheureusement deux (2) militaires sont également tombés sur le champ d’honneur.
Pour mener une telle opération, les forces armées nigériennes (FAN) et les forces armées nationales du Burkina Faso ont chacune déployé plusieurs unités terrestres. Des centaines de personnels ont manœuvré ensemble sous la coordination du poste de commandement conjoint situé à Diori au Burkina Faso. Des aéronefs de surveillance et de combat ont également été mobilisés des deux côtés pour venir en appui aux unités engagées.
Pour le commandement de l’opération, l’un des objectifs majeurs de l’opération Taanli3 est de sécuriser les populations de la zone d’opération et leurs biens. «Toutes les actions ont donc été menées dans cet esprit et les unités engagées sont allées à la rencontre des populations civiles afin de les rassurer et de leur porter secours et assistance», lit-on dans le dossier de presse émanant de l’Etat-major. La même source ajoute aussi que les unités militaires ont réussi à libérer les voies d’accès à certains villages pour permettre à la vie de reprendre.
Par ailleurs, cette opération s’est accompagnée d’actions civilo-militaires pour soulager les populations. C’est ainsi qu’en plus des actions coercitives vis-à-vis des groupes armés terroristes qui sévissent dans la zone d’opérations, les unités militaires ont conduit d’importantes actions, notamment des opérations de ravitaillement en vivres de part et d’autre de la frontière. Au total, près de 200 tonnes de vivres (céréales, sucre, huile, sel, etc.) ont pu être acheminées au cours de l’opération.Aussi, dans chaque localité traversée, les unités militaires ont prodigué des soins médicaux aux populations.Des lots de médicaments ont également été remis dans plusieurs localités au Burkina et au Niger.
Cette sollicitude des militaires a touché les populations aussi bien ducôté burkinabè que nigérien. Les populations ont ainsi manifesté leur joie et leur reconnaissance aux unités pour les efforts considérables déployés à leur profit.
La même satisfaction est manifestée au niveau de la hiérarchie. C’est ainsi que les Chefs d’état-major du Burkina Faso et du Niger, le colonel-major David KABRE et le Général de division Salifou Mody se sont rendus le lundi 25 Avril 2022 au 11ème Régiment d’Infanterie Commando de Dori où est basé le Poste de ce Commandement Conjoint (PCC) de l’opération conjointe TAANLI 3. A l’issue du briefing qui leur a été fait, les deux Chefs d’état-major ont félicité les officiers pour leur professionnalisme et pour les résultats obtenus sur le terrain. Ils se sont chacun félicité de la coopération fructueuse entre les Armées des deux pays qui, selon eux, est la clé du combat contre le terrorisme. Le poste de commandement conjoint a formulé des recommandations aux autorités dans le but d’améliorer l’interopérabilité des deux Armées.
Comme on peut aisément le constater, cette opération planifiée de bout en bout par les officiers d’état-major nigériens et burkinabè a été un franc succès, tout comme les deux autres antérieurement conduites suivant le même format. Elle traduit de manière concrète l’importance et la pertinence de la mutualisation des efforts, des moyens et des compétences dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. C’est ce que traduit aussi la signification du nom de l’opération ‘’Taanli’’ qui veut dire «Alliance», «cohésion» en langue gulmancema.
Siradji Sanda(onep)
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Opération de salubrité aux cimetières de la Ville de Niamey : Volonté des autorités de mettre de l’ordre dans ces espaces publics
Le président de la Délégation Spéciale (PDS) de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou et le président l’Association Islamique du Niger, Cheikh Djibril Soumaila Karanta ont procédé hier matin à l’ancien cimetière du quartier Yantala au lancement d’une vaste opération de salubrité au niveau des différents cimetières de la capitale. Il s’agit des cimetières de Harobanda, Saga et Yantala. Cette action salvatrice vise à rendre ces espaces publics salubres. A Cette occasion, le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey a annoncé leur volonté d’assurer l’éclairage de ces espaces, de renforcer ces interventions et de mettre de l’ordre dans la gestion de ces cimetières.
Très tôt le matin, plusieurs personnes issues des associations, des clubs ainsi que les agents des mairies se sont investis sur ces différents sites pour dégager les mauvaises herbes. Munis de leurs outils de travail notamment des pelles, râteaux, hilaires, coupe-coupe, machettes, ces volontaires se sont mis à l’œuvre. L’on remarque aussi la présence de gros engins déployés par la Ville de Niamey pour faciliter le convoyage des déchets. Notons que l’ancien cimetière celui de Yantala est devenu une véritable brousse qui nécessite la synergie d’actions pour le rendre accessible ou visitable.
Lors du lancement de cette opération, le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou a rappelé que le cimetière est un équipement urbain mais aussi un service public. Il a ajouté que le travail d’entretien de ces cimetières se fait constamment. « Toutefois, nous avons remarqué qu’il faudrait renforcer ces interventions et mettre de l’ordre au niveau de la gestion de ces cimetières. Il ne s’agit pas seulement de celui de Yantala mais aussi des autres cimetières de Harobanada et de Saga », a-t-il expliqué.
M. Mouctar Mamoudou a aussi remarqué que l’ancien cimetière de Yantala est devenu une brousse qu’il faut absolument débroussailler et aménager les voix d’accès. « Vous remarquez quand les populations viennent à l’enterrement ils enjambent les tombes cela n’est pas du tout commode », a-t-il fait constater.
Le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, a précisé que pendant la saison des pluies il y a eu des travaux de réparation, tout en reconnaissant qu’il faudrait encore redoubler d’effort. « Aujourd’hui toutes nos équipes sont là non seulement pour débroussailler mais aussi aménager les voix d’accès. Nous sommes en train aussi de faire l’estimation pour éclairer les alentours des cimetières et quelques points à l’intérieur pour éviter certaines mauvaises pratiques qui ont cours », a-t-il déclaré.
A ce sujet, le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey a annoncé que la Ville de Niamey prendra des dispositions nécessaires. « Nous allons renforcer les dispositifs, les équipes, revoir l’organisation et la gestion de ces cimetières, renforcer le personnel, installer une meilleure organisation pour qu’il ait de l’ordre, de la discipline pour que ce service à la disposition de la population soit un service de qualité », a-t-il déclaré.
Expliquant le motif de cette collaboration entre les autorités de la Ville de Niamey et celles religieuses, il a indiqué que c’est pour que le président de l’Association Islamique du Niger puisse observer et faire ses recommandations.
Constatant l’état dans lequel végète l’ancien cimetière de Yantala, le premier responsable de la Ville de Niamey a déclaré que la Ville de Niamey va s’atteler à cet exercice à travers ses équipes.
« A cela s’ajoutent les organisations des bonnes volontés qui s’associent constamment à cette initiative », a-t-il indiqué.
Dans cette dynamique, M. Mouctar Mamoudou a annoncé la mise en place d’un comité qui comprendra les équipes de la Ville de Niamey et les autres volontaires de telle manière que toutes les actions qui seront entreprises dans les cimetières se fassent dans un cadre organisé.
Les cimetières doivent être un lieu de visite et de Dou’a
« Il faudrait bien qu’on s’occupe de nos cimétières de la même manière que nous aménageons nos villes », a dit le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey.
Par ailleurs, M. Mouctar Mamoudou a annoncé qu’une bonne volonté a fait don d’un terrain sur la route Ouallam qui peut servir de cimetière.
Saluant cette initiative, le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou a remarqué que « nos cimetières se trouvent au centre ville ce qui cause quelques difficultés d’accès auxquelles s’ajoute l’accroissement galopant de cette ville ». Selon lui, il « nous faudrait des cimetières qui correspondent à la taille de la ville ».
Pour sa part, le président l’Association Islamique du Niger, Cheikh Djibril Soumaila Karanta a salué cette initiative des autorités de la Ville de Niamey qui cadre avec les recommandations du Prophète de l’Islam qui encourage les fidèles à visiter les tombes afin de se souvenir de la mort et de faire des invocations pour les morts. Nous devons les respecter de la même manière que nous respectons les vivants, a-t-il dit. Par ailleurs, il a invoqué une parole prophétique dans laquelle le Prophète Mohamed (SAW) annonce à sa communauté qu’un temps viendra pendant lequel l’homme aimerait cinq choses et détestera cinq autres. Il s’agit d’aimer la créature en oubliant son créateur, la vie d’ici-bas au détriment de l’au-delà, construire des maisons en oubliant sa tombe, la richesse en négligeant le jugement dernier (balance), accomplir le péché en oubliant de se repentir.
Mamane Abdoulaye
14 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Opération HARBIN ZUMA : Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) remportent une victoire majeure contre les groupes terroristes
Dans une démonstration de leur engagement continu dans la lutte contre les groupes armés terroristes, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ont mené une opération d'envergure du 6 au 28 mai 2023. Sous le nom de code HARBIN ZUMA, signifiant "attaquer le nid des abeilles" en langue haoussa, cette opération a été réalisée en étroite coordination avec les partenaires nigérians.
L'objectif principal de l'opération était de neutraliser les terroristes qui s'étaient retranchés dans leur bastion d'Aregé, au Nigéria. Cependant, les ambitions de cette mission étaient encore plus vastes. Il s'agissait également de maintenir la pression sur l'État islamique en Afrique de l'Ouest (EIAO) et d'éliminer toute présence des groupes armés terroristes dans une zone stratégique délimitée par les villes de BOSSO, BAGA, GOUDOUMBALI et GASHIGAR. Les forces ont également poursuivi l'objectif crucial de couper toutes les voies d'approvisionnement des groupes terroristes, réduisant ainsi la menace dans la région.
La réussite de l'opération HARBIN ZUMA a été rendue possible grâce à une coordination étroite entre les forces aériennes et terrestres des deux pays. Cette collaboration sans faille a permis de localiser l'ennemi et de lui infliger d'importantes pertes. Les résultats de l'opération sont indéniables et témoignent du courage et de la vaillance des unités engagées sur le terrain.
Du côté des FDS, nous déplorons la perte de deux soldats, tandis que trois autres ont été légèrement blessés. De plus, un véhicule a été endommagé au cours des affrontements. Cependant, ces sacrifices sont largement compensés par les pertes infligées aux groupes terroristes.
Côté ennemi, les chiffres parlent d'eux-mêmes : 55 terroristes neutralisés, parmi lesquels figurent plusieurs hauts responsables militaires tels que Fiya Abouzeid, Qaid Abou Oumama et Qaid Malam Moustapha. En outre, plusieurs leaders religieux affiliés aux groupes terroristes ont été éliminés, bien que leurs identités restent encore à être confirmées. Les frappes ont également entraîné la destruction de 13 véhicules, 13 motos et cinq véhicules piégés.
L'opération HARBIN ZUMA marque une avancée significative dans la lutte contre le terrorisme et renforce la sécurité des populations locales. Les FDS demeurent engagées à protéger les citoyens et à poursuivre leurs efforts pour éradiquer les menaces terroristes dans la région.
Cette victoire témoigne de la détermination inébranlable des FDS dans leur mission de défense et de sécurité, et souligne l'importance de la coopération internationale pour faire face aux défis complexes posés par le terrorisme.
Nigerdiaspora avec l'Anp
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Opération Soudoubaba à la frontière Mali-Niger, l'insécurité persiste
Du 6 au 13 juillet dernier, les forces françaises de l'opération Barkhane ont mené des opérations militaires communes transfrontalières avec les armées nigériennes et maliennes. Dans un communiqué , Barkhane souligne que la mission qui s'est déroulée le long de la frontière commune entre le Mali et le Niger a enregistré des succès, mais l'insécurité règne toujours dans la région.
Le communiqué de la force Barkhane parle d’opérations transfrontalières de grande envergure et fournit des détails : plus d’un millier d’hommes et près de 200 véhicules des armées française, nigérienne et malienne engagés sur le terrain pendant dix jours dans le cadre de l'opération Soudoubaba, menée du 06 au 13 juillet 2017.
Population rassurée, bandits et terroristes mis en déroute... et de belles photos d’illustration accompagnent le communiqué. On y voit notamment côte à côte des militaires des trois pays en patrouille.
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Opérationnalisation du portail du ministère de l’Education nationale : Vers la création d’un meilleur environnement pédagogique grâce aux NTIC
Le ministère de l’Education nationale a procédé hier matin à Niamey, au lancement de la phase d’opérationnalisation de son portail web afin d’intégrer le numérique dans les actions des autorités pour la qualité de l’enseignement au Niger. Les échanges ont été supervisés par le Secrétaire général du ministère, M. Mohamed Zeidane, en présence des représentants de la Banque Mondiale, de l’Unicef et du projet LIRE dont l’appui a permis le financement du portail.
Le portail web du MEN est la concrétisation de la volonté du Gouvernement d’utiliser le numérique pour améliorer les résultats dans l’enseignement-apprentissage, surtout en cette période de crises sanitaire et sécuritaire.
Dans son intervention, M. Mohamed Zeidane, Secrétaire général du ministère de l’Education nationale, a affirmé que le numérique est un outil sur lequel le ministère fonde des espoirs dans le but d’améliorer les résultats de l’enseignement-apprentissage face aux crises sanitaire et sécuritaire. «Learning Improvement for Result in Education (LIRE) est un projet que nous avons voulu novateur. Et nous l'avons axé en particulier sur le volet soft parce que il
y'a une grande insuffisance dans notre système éducatif, comme vous le savez, qui a besoin d'être refondé à travers toutes les reformes que nous sommes en train d'entreprendre, y compris celles sur l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication», a rappelé M. Mohamed Zeidane.
Pour le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, les défis actuels doivent être surmontés «par la mise en œuvre de l'opérationnalisation de tout ce que cette technologie met à notre disposition pour que les enseignements-apprentissages que nous avons s'adaptent aux contextes sécuritaire et sanitaire». Pour y parvenir, le ministère de l’Education nationale et ses cadres comptent sur le nouveau portail numérique qui sera au centre des actions à mener. M. Mohamed Zeidane a remercié le projet LIRE pour son accompagnement, de même que le bailleur de fonds qui est la Banque Mondiale.
Les explications données par le coordonnateur national du projet LIRE, M. AoulaYahaya, ont fait ressortir les différentes étapes ayant abouti à la sélection du consultant par le projet LIRE. Il a précisé que le ministère de l’Education nationale est non seulement l'utilisateur final, mais aussi le bénéficiaire final. Ces dispositions sont déclarées par les parties prenantes «conformes à la méthodologie déclinée dans l'offre technique du consultant et validé par le client». Le coordonnateur national du projet LIRE a invité l’ensemble des parties prenantes, et particulièrement les responsables du ministère, à prendre toutes les dispositions nécessaires pour faciliter au Cabinet sa mission.
A l'issue des débats ouverts aux participants, les deux parties ont validé «sans aucune réserve» les termes du contrat qu'elles ont signé et les attentes mutuelles qu’elles espèrent. Elles ont exprimé leur volonté commune de respecter dans la mesure du possible le micro planning de la mission et l'agenda prévisionnel des rencontres des instances mises en place par la gouvernance de la mission. Il est également indiqué qu’une note de lancement sera élaborée par le consultant et que ce document contractuel s'impose aux deux parties qui l’ont signé.
Souleymane Yahaya(Onep)
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Opinion : La question est posée, peut-on changer le nom Niger ?
Notre pays le Niger, cela fait plus de 60 ans que notre pays porte ce nom.
Aviez-vous déjà posé la question pourquoi notre Pays a pris le nom du fleuve, alors que nous ne sommes pas le pays le plus arrosé par ce fleuve et encore moins le pays d’où il prend sa source.
Selon une question posée par Pierre Mulot, Lyon, France et publié par jeune Afrique,
Le Niger, en latin, signifie « noir ». En découlent, dans toutes les langues européennes, les mots tournant autour de cette couleur, y compris pour évoquer les hommes qualifiés de noirs. Le negro et le nigger (« nègre ») des Américains ont la même étymologie.
Certes, les Romains parlent de Nigritae pour évoquer les Africains noirs. Mais, contrairement à ce que l’on pourrait croire, le nom du fleuve qui coule entre la Guinée et le Nigeria, en passant par le Mali et le Niger, n’a pas la même origine.
Les Touaregs, le considérant comme le cours d’eau par excellence, l’avaient de longue date baptisé egerou n-igerou, « le fleuve des fleuves » en berbère. Les Arabes reprirent cette expression, la traduisant en nahr al-nahr. La confusion vient du géographe Léon l’Africain qui, dans sa Description de l’Afrique (1526), a confondu le niger latin et le n-igerou berbère.
Bref ce n’est surtout pas ma motivation pour que notre Pays change de nom. La raison que me chagrine c’est que nous sommes éclipsé par un autre Pays qui porte presque le même nom.
Au plan international, bon nombre de personnes ne connaissent pas notre Pays et le confondent très souvent à un autre dont je me garderai de citer ici.
Certains courriers destinés à notre Pays sont envoyés ailleurs.
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Opinion / L’usage de supports électroniques dans les futurs scrutins électoraux et le probable différé de l’enrôlement des électeurs de la diaspora : Par Hamma Hamadou
Chers amis,
La question de l’usage de supports électroniques dans nos futurs scrutins électoraux et le probable différé de l’enrôlement des électeurs de la diaspora défraient la chronique, actuellement.
Je me permets d’en partager avec vous mon opinion personnelle.
1- Sur la question de la biométrie, la plupart des intervenants réduisent le débat à la seule carte électorale.
Donnons-nous la peine de consulter le code électoral, particulièrement en ses articles 36, 37, 46 et 56.
Que dit-il ?
- Art. 36, alinéa 1er : « Il est institué en République du Niger un Fichier Electoral Biométrique (FEB)… » ;
- Art. 37, alinéa 1er : « Le fichier électoral est unique et national. Il est le produit de l’ensemble des listes des régions, des ambassades et/ou des consulats… Les listes électorales des différentes circonscriptions sont centralisées dans un fichier national dit fichier électoral ; le fichier électoral s’intègre dans un dispositif biométrique permettant l’émission des cartes d’électeurs. » ;
- Art. 46, alinéa 2 : « …Avant sa remise officielle, le fichier peut être audité, après consultation des partis politiques, sans compromettre le processus électoral… » ;
- Art. 56, alinéa 1er : « L’inscription sur la Liste électorale biométrique (LEB) donne droit à la délivrance d’une carte d’électeur biométrique dont le format et les mentions sont fixés par acte règlementaire du Président de la CENI, après délibération de la plénière… »
Qu’ai-je compris des responsables de la CENI, en réponse à nos questions répétées aux dernières sessions du CNDP, relativement à l’emploi de la biométrie dans le processus électoral en cours ?
- La carte biométrique à puce coûte trop cher ; les électeurs disposeraient d’une carte électorale sécurisée et non d’une carte électorale biométrique ;
- Le vote n’est ni électronique ni biométrique mais bien manuel, et il n’y aura pas de terminaux de lecture des cartes d’électeur à la disposition des agents électoraux dans les bureaux de vote.
Qu’entend-on ailleurs ?
Le FEB est bien intégré au niveau régional pour le dédoublonner mais pas au niveau national.
Qu’avons-nous à dire ?
Le personnel politique et le Législateur ont préféré l’usage de la biométrie à d’autres moyens dans notre processus électoral pour éliminer, à tout le moins, pour limiter la fraude électorale, les votes multiples par des électeurs.
Le drame du Niger, c’est que notre service public électoral, la CENI, pour des raisons comptables, disons-le, pour de banals motifs de coûts budgétaires, a choisi de nous priver du moyen déterminé par la loi électorale (la carte électorale biométrique) ainsi que des supports de lecture de la CEB. Ils ont ainsi maladroitement préféré l’économie budgétaire à la garantie de nous protéger des menaces sur la transparence et l’intégrité du processus électoral.
À tous ceux qui pensent que c’est une polémique inutile, je leur demande : à quoi vous sert votre Ferrari lorsqu’elle est immobilisée au garage ?
Que ce soit clair : pour moi, l’emploi de la biométrie dans notre processus électoral pouvait et devait être un progrès pour le pays même si, actuellement, je crois savoir que seuls une quinzaine de pays dans le monde utiliseraient la biométrie dans leurs enjeux électoraux. Un pays comme la France, par exemple, n’utilise pas la biométrie dans son processus électoral.
Il est vrai que l’identification des citoyens y est si facile et transparente et que les citoyens si confiants dans leur administration publique qu’ils n’ont pas besoin d’un organisme indépendant comme la CENI pour garantir la transparence, l’intégrité et la crédibilité de leurs processus électoraux. L’administration du ministère de l’Intérieur suffit pour ça.
Revenons à notre sujet et à notre cas :
La carte électorale a beau être « sécurisée », « sécurisée biométrique » ou « biométrique » ou je ne sais quoi d’autre expression maligne, à puce ou à code barre, à quoi servirait-elle si les agents électoraux ne disposent pas d’équipements pour en vérifier l’authenticité dans les bureaux de vote ?
Mon point de vue est que, clairement, tout titulaire de carte, fraudeur, peut alors, si l’on n’y prend garde, faire usage de sa carte dans des bureaux de vote situés dans plus d’une région, sur des listes manuelles additives, dans le scrutin présidentiel à circonscription nationale. Nous serions alors en plein dans le syndrome de la Ferrari au garage.
2- Pour ce qui est du 2e sujet, l’enrôlement différé sine die des électeurs de la Diaspora aux motifs de la pandémie COVID-19 :
Que nous dit-on ?
Croyez-nous sur parole, on a été explorer dans tous les pays où des centres d’enrôlement et de vote ont été prévus. Mais, après avoir programmé l’enrôlement des électeurs de la région Diaspora avec ceux des régions de Niamey, Maradi, Zinder et Diffa, en raison de la COVID-19, tous les pays d’accueil concernés de nos concitoyens ont fermé leurs frontières et la Cour constitutionnelle a jugé que la CENI est en face d’un cas de force majeure. Qu’il faut être raisonnable et accepter qu’ils soient enrôlés et intégrés plus tard au FEB qui est programmé pour être remis au président de la CENI le 02 septembre 2020. Que, dans tous les cas, quand ce sera confortable, ils vont organiser des élections partielles pour désigner les 5 députés de la Diaspora.
Que disons-nous ?
La CENI et la Cour constitutionnelle, dans leurs formations actuelles, sont là depuis des années. La CENI nous a dit avoir reçu du Gouvernement les moyens de son action.
Pourquoi n’ont-ils pas pu programmer à temps l’identification des électeurs ?
Pourquoi, au début de la pandémie COVID-19, a-t-on préféré programmer l’enrôlement des électeurs de la Diaspora dans la dernière phase ?
Pourquoi n’a-t-on toujours pas utilisé nos câbles diplomatiques, notre réseau diplomatique dont on vante tant les performances pour accueillir les missions d’enrôlement des électeurs ou utiliser nos missions diplomatiques et nos postes consulaires à cet effet, ne serait-ce qu’en zone CEDEAO où plusieurs pays sont dans un processus électoral où les frontières sont actuellement ouvertes ?
À ceux qui nous disent, vous n’êtes pas raisonnables, il ne s’agit que de quelques centaines voire quelques de milliers de gens et vous devez accepter que le virus circule encore, j’oppose le fait qu’il s’agit d’un droit constitutionnel mais aussi bien d’un enjeu électoral pour les partis politiques et, au moins dans 4 pays de la CEDEAO avec une forte diaspora nigérienne, des élections vont se faire d’ici la fin 2020 et le processus d’identification des électeurs y suit son cours.
Mais, ce qu’il faut comprendre, c’est que, alors que la loi électorale prescrit que le FEB est unique et national, sans l’enrôlement des électeurs de la Diaspora, le FEB sera amputé de la région entière Diaspora -affectant son caractère national- et ses électeurs seront privés de leur droit de participer à la désignation du tout prochain président de la République, le 27 décembre 2020. L’élection présidentielle est l’élection majeure dans notre pays, parce que le président de la République, qu’on le veuille ou non, est la clef voûte de notre vie politique, de la vie publique.
Quand on sait que tout n’a pas été essayé pour leur permettre de jouir de leur droit légitime et quelle est la contribution de la Diaspora à la vie de nos populations en milieu rural, c’est juste impensable, absurde à tous égards.
Rappelons-nous, par ailleurs, que plusieurs législatives partielles étaient attendues, depuis des années, pour diverses raisons,dans notre pays. Elles n’ont pas été organisées au seul motif que l’État n’a pas d’argent. Sauf à être naïf, comment peut-on raisonnablement faire confiance à quelqu’un qui n’a pas honoré son premier crédit ?
Si des solutions consensuelles ne sont pas opportunément trouvées à ces défis électoraux, il y a fort à craindre que nous ne soyons confrontés à des conflits électoraux et/ou post-électoraux aux conséquences imprévisibles sur notre vie en commun. Je ne le souhaite pas.
Ressaisissons-nous et que Dieu veille sur notre pays et son peuple ! Amine
Par Hamma Hamadou
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Opposition : quel combat lui reste-t-il ?
L’accalmie générale sur le champ politique déroute et les grands orages que la crise augurait se sont dissipés. Alors que les élections se terminaient sur un contentieux qu’une crise politique que l’on a trainée depuis des années a exacerbée, l’on était loin de s’imaginer que le climat politique pouvait s’apaiser aussi facilement, tant les divergences étaient fortes, les positions presque irréconciliables. L’Opposition, dans ses premières déclarations, disait ne pas reconnaitre les résultats annoncés et dit ne jamais reconnaitre la victoire annoncée que la Cour Constitutionnelle pouvait par la suite entériner pour installer sur le trône disputé, à la suite d’une cérémonie faste et grandiose, au coeur des malaises, le nouveau roi. Cette position avait d’ailleurs, quelques trois mois après, été réitérée mais sur fond d’une fissure visible au sein d’une opposition désormais incapable de parler d’une seule voix et surtout incapable de sauvegarder son unité pour être unie dans le combat qu’elle annonçait pour faire respecter ce qui serait pour elle la vérité sortie des urnes et que l’on a fini par trafiquer. C’est depuis l’annonce de la victoire que le parti annoncé victorieux de la présidentielle avait mis en marche sa stratégie, celle qu’il sait mieux faire au monde, c’est-à-dire travailler à semer le doute et la méfiance chez ses adversaires afin, justement, de les diviser. C’est dans cette optique qu’un certain discours cajoleur avait été déployé et il présentait Ousmane, le candidat de l’Opposition, à la différence de ses partenaires et notamment du Moden Fa Lumana, comme un homme sage et pondéré. Et profitant d’un tel discours, on lui fit un appel du pied, lui promettant d’accéder à toutes ses demandes et il apprit par la même occasion, qu’il est le « grand frère » à qui le frère junior ne saurait rien refuser. C’est peut-être tentant.
Des incohérences d’un combat politique…
L’on se souvient que la proclamation des résultats par la Cour Constitutionnelle – d’abord annoncée pour un après-midi puis reportée pour le soir – avait été suivie d’émeutes dans la ville qui prirent les allures d’une guérilla urbaine non sans avoir effrayé un régime qui se sait fragile. Les colères qui couvaient depuis des années finirent par éclater. On peut d’ailleurs se souvenir que nombre de chancelleries et autres organismes, inquiets de ce que la situation pourrait dégénérer, avaient, pour des jours, interdit à leurs employés de sortir et les ont fortement conseillés de rester chez eux. Niamey surtout avait connu un branle-bas qui pouvait faire comprendre aux observateurs de la scène politique la profondeur des malaises dans le pays car ces turbulences n’ont jamais été coordonnées, car spontanées. La violence des manifestations en dit long sur la gravité du contexte politique. Personne ne voulait assumer cette grande cohue et pour éteindre le feu, le système Issoufou encore en fonction, pouvait, à la place du Juge et ce à la suite d’une sortie médiatique inopportune du ministre de l’Intérieur qui cache mal les connivences entre l’exécutif et le judiciaire, désigner des coupables qui furent alors conduits en prison dans l’indifférence totale de responsables politiques qui affichèrent alors un profil bas, abandonnant et des militants et des responsables politiques de haut rang poussés dans le traquenard du système Issoufou finissant. Mais plus qu’un autre, c’est surtout une déclaration de la même opposition qui vient démentir une manifestation prévue un vendredi, manifestation ayant apeuré tout le pays qui a profondément déçu bien de milieux de l’opposition. Depuis ce que d’aucuns considèrent comme une sortie inopportune, bien de militants et de sympathisants de l’Opposition, avaient été déçus et perdaient espoir quant à l’aboutissement du combat que leurs responsables annonçaient avec frénésie. Dès lors, les analystes avertis avaient compris qu’il ne pourrait être que très difficile pour cette opposition d’accorder ses violons, pour convaincre et mobiliser ses troupes gagnées par un certain scepticisme.
Pourquoi donc cette opposition avait-elle peur de s’assumer et de porter courageusement son combat pour se faire respecter ? Faut-il croire que justement, certains voulaient incarner la bonhommie dont on les créditait pour les pousser à se démarquer du comportement des ceux qui seraient, de l’avis de leurs adversaires, des extrémistes ? Tant il est vrai que personne ne comprenait ces incohérences qui frisent la peur de la part de gens qui avaient crié sur tous les toits qu’ils n’accepteront jamais les résultats qu’on leur fait avaler comme une couleuvre.
Bombe à retardement…
Alors que l’on était dans l’expectative avec une opposition qui ne sait plus sur quel pied elle doit danser, quelques trois mois après, l’on entend, le candidat du changement que bien d’autres partis déçus ont fini par abandonner dans son combat, vint faire une autre déclaration, dans laquelle, non sans décevoir encore une fois, il prétend encore ne pas reconnaitre la victoire du président qui gouverne depuis trois mois, s’accrochant au fantôme qui lui sert de gilet de sauvetage, à savoir la saisine par ses conseils, de la Cour de justice de la CEDEAO à laquelle, pourtant, les Africains ont fini par ne plus croire depuis des années. Après plus de trois mois de son investiture et de sa prise de fonction pour prendre les pleins pouvoirs, il n’est que chimérique de croire que les Juges de la CEDEAO, même lorsque les motifs invoqués pour soutenir la contestation sont notoires et irréfutables, puissent donner une suite à la requête afin d’invalider le scrutin entaché d’irrégularités ou, ainsi qu’il peut l’espérer, reprendre le pouvoir à l’autre pour le lui remettre. C’est un scénario impossible, somme toute rocambolesque, et qu’on n’a presque jamais vu dans les plus vieilles démocraties. Faut-il croire que cette déclaration n’est commandée que parce que le candidat Ousmane se serait rendu compte que par la conduite qui a été la sienne, le large front qui s’était constitué autour de lui et de sa candidature, est en train de s’effriter, laissant un grand désert autour de lui et de son aventure.
Comment comprendre que c’est seulement après trois mois qu’il revient pour faire une déclaration dans laquelle il peut demander la « libération sans condition » de tous ceux qui ont été arrêtés et emprisonnés à la suite de la contestation postélectorale ? Son hibernation pendant cette longue période pour ne resurgir qu’après trois mois ne peut donc convaincre personne à sa victoire et à son combat.
C’est à croire que cette opposition n’existe plus. En tout cas elle s’est émiettée et même lorsque le principal parti de l’Opposition, le Moden fa Lumana de Hama Amadou, n’a pas officiellement annoncé de divorce avec le candidat qu’il a soutenu pour lui donner une victoire à portée de main, il reste que par certains silences, l’on ne peut que douter de la solidité de l’alliance.
Et la question que tout le monde se pose aujourd’hui est de savoir si cette opposition peut encore resurgir pour reprendre le flambeau de la lutte.
Des signes qui militent en sa faveur et en la faveur de son combat politique…
Les contradictions que l’on peut voir au sein du pouvoir et du PNDS, montrent bien que les ardeurs peuvent se réveiller et que l’Opposition pourrait reprendre le flambeau de la lutte mais une telle perspective reste peu plausible. D’ailleurs, si certains caciques du parti plus attachés à l’ancien président jouent au trouble-fête pour contrarier sa gouvernance, pour nombre d’observateurs, la lune de miel avec le sérail du président sortant, ne saurait durer pour ne donner de choix à Bazoum Mohamed pour sortir de ce cancan que de songer à reconfigurer le paysage politique pour échapper à l’influence de l’autre et travailler à avoir une majorité qu’il pourrait mieux contrôler. Il a les cartes en main car c’est lui qui décide aujourd’hui pour savoir s’inspirer de l’actuel président congolais aujourd’hui libéré de l’influence de son prédécesseur.
Il n’est donc pas évident que l’Opposition à Bazoum garde sa force de frappe dès lors qu’elle risque de perdre bien de ses composantes aujourd’hui désespérer du combat pour lequel Ousmane aura montré peu d’intérêt. Et les rangs s’effritent.
Bazoum peut dès lors sourire d’avoir l’opposition la plus squelettique. Mais la suite dépendra de la conduite future de son pouvoir.
Peut-il savoir capitaliser cet acquis majeur ?
ISAK
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Opposition politique : Comment Bazoum a fait pour calmer Ousmane ?
La question mérite d’être posée d’autant que le président Ousmane disait «Le Tazartché n’a pas passé, le hold-up déguisé ne passera pas dans un point de presse qu’il a animé depuis Zinder», ou le candidat au second tour de l’élection présidentielle du 21 février Mahamane Ousmane a revendiqué le victoire, rejetant les résultats globaux provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui donnant son challenger, Bazoum Mohamed, vainqueur. Lors d’une conférence de presse qu’il a animée samedi 27 février 2021, depuis sa ville natale de Zinder, Mahamane Ousmane est largement revenu sur les conditions dans lesquelles les élections se sont passées dans certaines localités du Niger où Bazoum Mohamed a fait le plein des voix. Il a indiqué que les voix de ces localités ont été obtenues de manière frauduleuse et ne peuvent donc être prises en compte dans les votes comptabilisés par la CENI. Avec un langage on ne peut plus clair, Mahamane Ousmane a déclaré que ses partisans et lui ne se laisseront pas faire, ajoutant qu’ils utiliseront toutes les voies légales pour faire triompher la vérité. Accusant le pouvoir en place de vouloir confisquer le choix populaire, il a fait cette mise en garde : «Le Tazartché n’a pas passé, le hold-up déguisé ne passera pas».
Aujourd’hui, le Peuple Nigérien Souverain se pose la question de savoir quelle est la position réelle de l’opposition ? Quelle est la vraie position du président Mahamane Ousmane ? Le grand peuple Nigérien était sorti massivement du premier tour au second tour de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020 et 21 février 2021 pour accorder son suffrage au candidat Mahamane Ousmane pour une Alternance politique. Après tous les points de presses animés par ce dernier et les déclarations faites par CAP20-21, ACC, FCR et Alliés, que reste-t-il à ce peuple? Où en est-on concrètement Monsieur le président du RDRTchanji ?
Ça fait aujourd’hui deux (2) mois, ce 2 juin 2021, que le président Mohamed Bazoum a été investi dans ses fonctions de président de la République du Niger. L’opposition est complètement effacée de la scène politique. On ne sent même pas une opposition dans le pays après tout ce qui a été dit et fait.
Ce même peuple et un grand nombre d’observateurs se demandent si l’opposition auriez eu un deal avec le président Bazoum Mohamed ?
Sinon pourquoi cette léthargie profonde de la part, de CAP 20- 21, ACC, FCR et Alliés ?
Quel est la sort de Hama Amadou, le chef de file de l’opposition, Moumouni Boureima dit Tchanga, Abdou Maman Lokoko, Tahirou Seydou Mayaki qui ont été arrêtés sur la base des fausses accusations du ministre de l’Intérieur Alkache Alhada et plus de trois cent autres (300) tous dans les différentes maisons d’arrêt.
Selon des sources bien informées, il parait que l’opposition aurait fait une trêve à cause du mois de jeûne. Ce mois béni de l’islam est fini, Qu’attentez l’opposition? Si toutefois aucune réaction n’est faite d’ici peu, l’opposition pensez réellement que ce même peuple serait avec, lui le soutiendra prochainement. Le peuple nigérien veut la vérité, il veut voir clair. Le peuple nigérien souverain attend de voir le président Mahamane Ousmane et la Coalition pour une Alternance Politique CAP 20-21, ACC, FCR et Alliés pour un vrai combat politique ou dire clairement qu’il soutient Mohamed Bazoum et travailler ensemble pour l’intérét du pays et libèrer tous les prisonniers politique. Ça lui fait deux (2) mois jour pour jour que Bazoum Mohamed a été investi en tant que président de la République, en sachant très bien qu’il a été imposé à son parti le Pnds-Tarayya et au Peuple Souverain Nigérien par le président sortant Issoufou Mahamadou.
Mallam.
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Opposition politique au Niger : Que reste-t-il encore de la CAP20-21 ?
Nous avons voulu dire que l’opposition est en rangs serrés, en ordre de bataille, pour qu’il n’y ait pas de hold-up électoral. C’est une étape de plus pour sauver notre pays des différentes crises, pour en tout cas éviter d’aggraver la fragilité de notre pays. Nous ne nous battons pas pour avoir des strapontins. Nous nous battons pour que l’on respecte la loi et que ce soit elle qui régisse les règles du jeu », déclarait et se réjouissait Mariama Gamatié, présidente du parti Rassemblement des citoyens pour un Niger Nouveau (RACINN HADIN’KAY) et première femme candidate à une élection présidentielle au Niger, peu après la création de la CAP21, en septembre 2020. Quel enthousiasme pour la création de la Coalition Politique pour une Alternance (CAP21) qui regroupait les quatre principaux fronts de l’opposition que sont le Front pour la Démocratie et la République (FDR), le Front de l’Opposition Indépendante (FOI), le Front Patriotique (FPI et le Front pour la Restauration de la Démocratie et la Défense de la République (FRDDR) ! C’était alors l’époque de l’union sacrée de l’opposition, avant que les ambitions personnelles ne viennent prendre le pas sur les desseins collectifs, avant que les uns et les autres ne succombent aux sirènes du ventre plus qu’aux exigences de la conscience morale. Ils étaient dix-huit formations politiques à former cette coalition comprenant les principaux partis de l’opposition de l’époque, qui avait pour but essentiel d’instaurer une véritable alternance politique au Niger afin de mettre fin au régime de la renaissance du Niger. Aujourd’hui, deux après la formation de cette coalition, qu’en reste-t-il exactement, aussi bien quantitativement que qualitativement ?
Pourtant, les fondateurs de la CAP21 avaient juré, la main sur le coeur, un engagement total pour imposer coûte que coûte une alternance pacifique au régime de la renaissance d’Issoufou Mahamadou, afin de concrétiser cette grande aspiration populaire. Ils avaient promis de rester ensemble mobilisés jusqu’à l’atteinte de l’objectif final, à savoir la conquête du pouvoir suprême. Pour cela, ils avaient conquis la confiance de certains citoyens, principalement les démocrates nigériens, les vrais démocrates dans l’âme, pour débarrasser le Niger contemporain de ce vampire politique que représentait le régime de la renaissance d’Issoufou Mahamadou. A vrai dire, à cette époque, l’opposition politique paraissait plus audible dans l’opinion publique nationale qu’un régime atone, miné par la corruption et les injustices sociales, incarné par le ‘’Guri système’’. C’était alors un régime qui sortait ébranlé de plusieurs scandales politico-financiers monstrueux, sans que toute la lumière soit faite sur toutes ces scabreuses affaires ayant émaillé la gestion d’Issoufou Mahamadou et de son gouvernement. De l’affaire ‘’Africard’’, en passant par ‘’l’uranium gate’’ des 200 milliards de francs CFA, pour finir sur celle du Ministère de la Défense Nationale (MDN), partout de la fumée noire et crasse se dégageait du moteur du régime de la renaissance. En fait, Issoufou Mahamadou venait d’échouer, cela ne faisant plus l’ombre d’un doute et le constat en était devenu plus évident à plusieurs égards, car aucun de ses grands pris devant Dieu et devant les hommes n’a été tenu. En effet, tout son règne n’a été que la recherche effrénée et la consécration d’un pouvoir personnel, juste pour assouvir ses pulsions mégalomaniaques mortifères, loin, très loin même des promesses mirifiques, lunaires dont il était devenu, au Niger, le plus grand spécialiste, ‘’l’homme de statistiques tronquées’’, de ‘’chiffres manipulés’’ pour se forger ou se délivrer des certificats d’autosatisfaction personnelle que la réalité contredit souvent.
Voilà l’adversaire politique que la CAP21 devait affronter, aussi bien dans les urnes, que partout où cela s’avérerait nécessaire et utile, un adversaire affaibli, agonisant, impopulaire dans le pays pour la mal-gouvernance ayant caractérisé sa gestion des affaires publiques ! Quelle aubaine ! Seul, sans l’aide de personne, le régime de la renaissance s’était autodétruit, ayant trahi tous les principes auxquels il prétendait aspirer !
Alors, tous les espoirs furent braqués sur la CAP21 pour porter cette aspiration fondamentale d’en finir, une fois pour toutes, avec ce régime décadent de la renaissance d’Issoufou Mahamadou.
Hélas, deux ans après, rien de cette grande espérance transformée, aujourd’hui, en nostalgie du passé, l’acte officiel du décès de la CAP21 se trouve, probablement, au siège du parti Alliance du Mouvement pour l’émergence du Niger (AMEN-AMIN), au quartier Terminus, dans les tiroirs du président de ce parti, Omar Hamidou Tchiana, alias Ladan Tchiana ! En effet, de tout ce grand monde de la CAP21, il ne reste que le ‘’Muezzin de Kollo’’ pour mener le combat, depuis la reddition du candidat de l’opposition à l’élection présidentielle du 21 février 2021, Mahamane Ousmane, résigné après ses divers revers judiciaires pour contester l’élection de Mohamed Bazoum, le 23 mars 2021. Quant aux autres ténors de la CAP21, suivez mon regard, ils n’ont pas pu résister à l’épreuve de la lutte et ont vite rendu les armes contre des strapontins ministériels et autres places au banquet funeste de la renaissance Acte III. Rien d’étonnant dans l’attitude actuelle de certains hommes politiques nigériens, car l’inconstance politique est l’une de leurs caractéristiques essentielles. Malheureusement, tout le mal actuel du Niger contemporain proviendrait de cette incapacité individuelle de porter, d’incarner une espérance collective, de ne se soucier que de ses propres intérêts. Ils sont souvent en proie à l’immédiateté de la victoire, pressés qu’ils sont de goûter très vite aux fruits des grandes luttes de la vie qu’ils croient faciles, sans aucune projection sur le devenir des choses, en rechignant à la souffrance inhérente à toute quête humaine. Or, comme le disait si justement Confucius, le grand maître du taoïsme chinois, ‘’La précipitation ruine les grands desseins’’. Ainsi, ils sont prêts à tourner la veste, à négocier un virage périlleux à 300 km/h, que même le plus téméraire des pilotes de Formule 1 ne tenterait, pour renier tout ce qu’ils avaient dit et laissé entendre auparavant. Une expression Djerma illustre à merveille cette inconséquence politique, ‘’Hansi yéri ana yéro han’’ (‘’Le chien a ravalé son vomissement précédent’’). En termes plus prosaïques, après avoir diabolisé à l’extrême l’adversaire, on est prêt à le rejoindre, en passant sous silence tous les points de désaccord avec lui dans le passé, alors que rien, strictement rien, n’a changé dans ce que l’on dénonçait dans sa gestion.
Quid, alors, dans tout cela, des honnêtes citoyens qui avaient cru à la sincérité du discours politique et aux convictions authentiques de leurs auteurs ? Visiblement, on s’en fiche éperdument et tant pis pour eux s’ils ont, naïvement, pris des vessies pour des lanternes ! Il en est ainsi, malheureusement, au Niger, des combats citoyens (politique ou associatif) qui ne sont pas souvent portés par de desseins collectifs, mais bien déterminés par des mobiles personnels, qui sont contradictoires et divers. La CAP21 en fait désormais partie et on peut deviner, aujourd’hui, toute la tristesse de Mariama Gamatié, elle qui s’était démontrée si enthousiaste au moment de la création de cette alliance politique et nous partageons sa douleur sincère avec l’ensemble des démocrates nigériens ! C’est triste ! C’est lamentable ! Mais comme le disait notre grand ami et aîné, Sanoussi Tambari Jackou (STJ) (Paix à son âme !), la roue de l’Histoire tourne inexorablement pour faire aux hommes la leçon des événements qui se produisent dans leur existence !
Dan Malam
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OPTIMA-PLUS (Optima+) : Premier cabinet nigérien de Conseils Stratégiques et de Gestion dans des domaines pointus
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OPTIMA+ Conseils
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Site Web: http://optimaplus.pro
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OPVNgate, des nouvelles pièces du puzzle : La fondation Tatali de Malika au centre de l’affaire
Plus de six ans, aujourd’hui, de l’éclatement de cette affaire criminelle, Le journal Le Courrier découvre au bout d’une enquête, minutieuse, menée avec professionnalisme des nouvelles pièces du puzzle. Un document qui éclabousse l’ancienne première dame Malika Issoufou à travers sa fondation Tatali Iyali. Dans le document c’est le sort des 10 000 tonnes restantes qui a été scellé et jeté dans l’escarcelle de la fondation Tatali et de l’ONG Al Noor Globaux. Par lettre N° 00550/Dircab/PM/ CCA/SCC en date du 24 mars 2016, le directeur de Cabinet du premier ministre, Gado Mahamadou informe l’ambassadeur de Pakistan au Niger que la fondation Tatali Iyali et Al Noor recevront une quantité du don du fait de leur contribution dans le cadre des actions alimentaires salvatrices en faveur des populations nigériennes vulnérables. Ainsi, Tatali Iyali et Al Noor ont « basmatisé » les 10 000 Tonnes des 15 000 T don de la République islamique de Pakistan destiné au peuple nigérien. Au bout donc de cette enquête, l’opinion interpelle les députés pour qu’ils prennent en charge l’affaire. Cela, au nom de l’intérêt du peuple nigérien qu’ils prétendent représenter...
EN 2016 avec des villages déplacés ; des écoles fermées à Maradi, Tahoua et Zinder ; des élèves obligés d’abandonner l’école, ce sont là les effets dévastateurs de la sécheresse comme cela se passe au Niger et dans le vaste Sahel. Selon Ocha, ce sont 33 000 enfants d’éleveurs, dont 17 169 à Zinder et 12 043 à Tahoua, qui avaient abandonné l’école pour suivre leurs parents à la recherche de zones de pâturage favorables. Les repas gratuits, distribués à environ 6 800 élèves présents dans les salles de classe traduisaient un drame plus grand. Car, il n’y avait pas que le pâturage qui manquait. Le grain, aussi, manquait cruellement. C’est dans cette situation, synonyme de détresse humaine, que des individus, nichés au coeur du pouvoir — un pouvoir noyé dans une pourriture sans égal — exploitaient à leurs fins personnelles.
L’insécurité alimentaire donnait ainsi lieu à un marché florissant qui alimentait, non pas les magasins de l’OPVN [Ndlr : Office des produits vivriers du Niger], mais les comptes bancaires d’individus véreux. Leur aubaine, c’est de voir des milliers, voire des millions de Nigériens condamnés à l’errance, en proie à la faim et à la soif. C’est de ça qu’ils se repaissent, tels des vautours et des charognards. Tant pis si cela doit coûter la vie à des Nigériens pour lesquels la saison agricole a été particulièrement désastreuse désastreuse. Les partenaires extérieurs, toujours prompts à voler au secours des populations en proie à l’insécurité alimentaire, débloquent souvent des milliards pour sauver des vies humaines. C’est le cas de la République islamique du Pakistan qui a consenti au Niger, en pleine période de soudure où la situation alimentaire de millions de Nigériens est des plus précaires, 15 000 tonnes de riz Basmati. Le Niger en prend officiellement le contrôle par le biais du directeur général de l’OPVN de l’époque, Alassane Souleymane au nom duquel les 15 000 tonnes de riz basmati ont été consignées au port de Cotonou. Un don béni pour une population qui paie, à chaque fois, un lourd tribut à la sécheresse et à l’insécurité alimentaire consécutive. Mais, là avait commencé une autre histoire. Une histoire douloureuse et répugnante comme celles de ces 200 milliards de la Sopamin. Ce riz, destiné à sauver des milliers de personnes tenaillées par la faim, ne parviendra jamais à destination dans son intégralité. Une bonne partie, précisément 5 000 tonnes, passe à la trappe. Ils ont été vendus à Cotonou et le produit de la vente a atterri, comme les 200 milliards de la Sopamin et bien d’autres milliards, quelque part, dans des comptes bancaires privés.
Les 15 000 tonnes de super riz basmati, sous emballage de 50 kg, don du peuple de la République islamique du Pakistan au peuple de la République du Niger, sont arrivées au port de Cotonou, le 14 février 2016 et déchargées. Le bateau qui les avait convoyées, M.V. Moleson, est reparti dès le 28 février 2016 et le riz, stocké dans deux magasins loués au port de Cotonou. Sur les 15 000 tonnes de riz pakistanais, des nigériens disposant sans doute d’un permis à tout faire, avaient décidé de se faire de l’argent sur le dos des populations nigériennes en détresse. Ces nigériens se sont rapidement employés à faire disparaître les 5 000 tonnes. Dans ce trading frauduleux, pour parler comme Hassoumi Massoudou, ils feront appel à une société dénommée MZK traders dont le directeur général est un certain Khalid Mehmood Khan. Probablement un Pakistanais. C’est ce dernier qui agira pour le compte du gouvernement du Niger à qui il est affublé une boîte postale, 13003, qui appartient, en vérité, à un certain Soumana Souna Soufiane, domicilié à Talladjé Est. C’est du moins l’adresse qu’il a donnée à l’ouverture de la boîte postale. Conclu le 4 mai 2016, l’accord prend fin le 5 mai du même mois. C’est ce que dit l’article 6 dudit accord. De quoi faire pâlir de jalousie Djoggol midi. En 24 heures, les 5 000 tonnes de riz offerts par le Pakistan pour venir en aide aux populations nigériennes en proie à l’insécurité alimentaire ont été vendues.
À l’article 2 de l’accord signé entre, d’une part, l’acheteur sur lequel il y a un total mystère, d’autre part, le vendeur, Khalid Mehmood Khan agissant pour le compte de l’État du Niger, il est bien spécifié que les 5 000 tonnes de riz que l’acheteur s’engage à acheter sont prélevées dans le don pakistanais. Vendu en raison de 230 000 FCFA la tonne, le tonnage en cause a procuré aux voyous qui ont agi à travers MZK traders de Khalid Mehmood Khan la rondelette somme de 1 150 000 000 FCFA.
Les dessous de la vente frauduleuse et la répartition des produits du trading
Djoggol midi ne ferait pas mieux que les voyous qui ont fait main basse sur le don pakistanais. Tout s’est passé entre le 4 et le 5 mai 2016. En l’espace de 24 heures, les 5 000 tonnes ont été vendues, l’acheteur a payé par virement bancaire et a produit les preuves de son paiement et les intermédiaires ont empoché leurs commissions. L’article 5 de l’accord de vente mentionne d’ailleurs que l’acheteur paiera la totalité du montant au moment de la signature qui intervient en même temps que la réception par celui-ci, des documents originaux de la marchandise. Payés par virement bancaire dans les comptes de la banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce (Bsic) de Cotonou, les 1 150 000 000 FCFA ont été virés, pour une bonne partie, dans le compte bancaire n° 020695010111 Bsic appartenant à un certain Sita Mahamadoul Kaïrou. Ce sont précisément 737 500 000 FCFA qui ont été virés sur ce compte tandis qu’Abdul Qayyum Khalid Mahmoud Khan, l’intermédiaire qui a vendu les 5 000 tonnes pour les voyous en agissant pour le compte de l’État du Niger, se voit arrosé d’un chèque de 150 millions. Il reste toujours 637 500 000 FCFA qui n’apparaissent nulle part sur les documents en possession du Courrier. Une fiche présentant les montants soustraits du milliard de francs CFA restant après le désintéressement de Khalid Mahmoud Khan fait bien état de deux autres parts : l’une, de 24 500 000 FCFCA ; l’autre, de 38 000 000 FCFA. Seulement, ça ne fait pas le compte. Ces deux montants déduits du prix de vente, il reste toujours 200 millions de francs CFA qui se sont évaporés dans la nature…rose.
Après les centaines de milliards détournés, les tonnes de vivres
En 2017, ce sont près de deux millions de personnes (1,9 million), qui étaient en insécurité alimentaire. Chaque année, les organisations humanitaires estiment à plusieurs millions, les Nigériens qui tombent sous le coup d’une insécurité alimentaire ; une situation exacerbée, depuis le début des exactions de la secte Boko Haram, par l’arrivée massive de plus des refugiés et retournés du Nigeria. Sans parler de ceux du Mali, dans le nord de Tillabéry. La situation était tellement critique qu’une mission du Conseil de sécurité des Nations Unies, conduite par le Représentant du Royaume Uni aux Nations Unies, avait effectué une visite de 48 heures au Niger. Cette mission avait relevé que plus de 340 000 personnes vivant dans la région de Diffa, soit près d’une personne sur deux, ont besoin d’assistance humanitaire. Pour parer à la situation, 140 millions de dollars, soit 50% des fonds recherchés pour l’ensemble du pays, étaient requis pour répondre aux besoins humanitaires les plus pressants de plus de 326 000 personnes ciblées dans la même région.
«Il est urgent, notait un communiqué rendu public par Ocha Niger, à l’issue de la mission, d’agir ici et maintenant pour, non seulement, soutenir les opérations humanitaires, mais aussi et surtout bâtir la résilience des populations…afin de restaurer l’espoir et construire un avenir meilleur pour Diffa, le Niger et le bassin du lac Tchad ». Un vain appel puisque ceux qui ont vendu les 5 000 tonnes du don pakistanais ne croyaient ni au Niger ni à l’idéal humanitaire grâce auquel des millions de Nigériens doivent leur survie. La situation humanitaire de nombreux Nigériens vivant en milieu rural est presque toujours préoccupante. Sans une assistance alimentaire conséquente pendant la période de soudure, leur situation alimentaire risque de tourner au drame. Quant à l’alimentation animale, elle est préoccupante presque partout. Elle est même critique dans plusieurs régions du pays. Peut-on, donc, admettre que des individus mettent en péril des millions de personnes et se la couler douce ?
Le début et la fin …
En 2016, si les véritables auteurs, commanditaires et complices de cet acte hautement criminel à l’endroit des populations nigériennes n’étaient pas tous connus, il était toutefois facile de les identifier rapidement. Le directeur général de l’OPVN à l’époque des faits , au nom duquel les 15 000 tonnes de riz ont été acheminées au port de Cotonou et Sita Mouhamadoul Kaïrou dans le compte duquel les 737 500 000 FCFA ont été virés, offraient de belles pistes pour une enquête. Plus de six ans, aujourd’hui, de l’éclatement de cette affaire criminelle, Le Courrier découvre au bout d’une enquête, minutieuse, menée avec professionnalisme des nouvelles pièces du puzzle. Un document qui éclabousse l’ancienne première dame Malika Issoufou à travers sa fondation Tatali Iyali. Dans le document c’est le sort des 10 000 tonnes restantes qui a été scellé et jeté dans l’escarcelle de la fondation Tatali et de l’ONG Al Noor Globaux. Par lettre par lettre N° 00550/Dircab/PM/ CCA/SCC en date du 24 mars 2016, le directeur de Cabinet du premier ministre, Gado Mahamadou informe l’ambassadeur de Pakistan au Niger pour l’informer que la fondation Tatali Iyali et Al Noor recevront une quantité du don du fait de leur contribution dans le cadre des actions alimentaires salvatrices en faveur des populations nigériennes vulnérables. Ainsi, Tatali Iyali et Al Noor ont « basmatisé » les 10 000 Tonnes des 15 000 T don de la République islamique de Pakistan destiné au peuple nigérien. Au bout donc de cette enquête, l’opinion interpelle les députés pour qu’ils prennent en charge l’affaire. Cela, au nom de l’intérêt du peuple nigérien qu’ils prétendent représenter.
Laboukoye
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Oraison funèbre de Elhadji Souley Abdoulaye, ancien Premier Ministre de la République du Niger, prononcée à la Présidence de la République du Niger, par Moustapha Kadi Oumani
Inna lillahi wa Inna ilayhi Raji Oune !
Inna lillahi wa Inna ilayhi Raji Oune !
Inna lillahi wa Inna ilayhi Raji Oune !
Les épaules me pèsent, une tristesse profonde m’envahie, en ce jour où la Nation tout entière rend hommage à l’un de ses illustres fils disparu, Elhadji Souley Abdoulaye, mon ami, mon frère.
Ainsi donc, c’est ici que s’arrête ton voyage sur la planète terre. Allah a décidé que c’est toi, qui quitte ce monde avant nous, bien trop tôt, et que ton départ nous rappelle qu’ici-bas, notre vie soit peu de chose.
A l’endroit des éminentes personnalités ici présentes, à leur tête le Président de la République, Son excellence Monsieur Mohamed Bazoum, j’exprime tous les sentiments de profonde reconnaissance de sa famille, ses parents et amis et vous remercie pour la sincère compassion en cette douloureuse circonstance.
Elhadji Souley Abdoulaye, mon frère, je ne prononce pas ici ta bibliographie ; les personnalités présentes maintenant, te connaissaient et elles se souviendront d’un Homme de grande valeur, toujours heureux, fier, généreux et courageux, que tu fus.
Né en 1956 à Kaoura Acha dans le département d’Illéla, Elhadji Souley Abdoulaye, tu as, durant ton jeune âge, escaladé les collines, traversé les vallées, arpenté les sentiers sinueux de nos campagnes et bravé les intempéries pour construire ta vie au point de te hisser à un niveau de responsabilité que nous connaissons, avec l’envie tenace de toujours servir ton pays.
Feu Souley Abdoulaye, tu étais un travailleur infatigable qui a constamment une passion pour le travail. C’est cette passion inlassable qui t’a permis d’intégrer la BDRN au début de ta carrière. Au cours de cette brillante carrière, tu vas gravir les échelons jusqu’à l’occupation du poste de Directeur Central des engagements.
Tu connaissais tout le monde, du plus haut cadre au plus humble de tes collaborateurs, et savais traiter chacun avec civilité et égard au point où certains te qualifiaient de monument de la simplicité et de la générosité.
Ces mérites t’ont valu une expérience des plus enrichissantes. De ce fait, tu fus Ministre du Commerce, des Transports et du Tourisme, Ministre de l’Intérieur et de l’aménagement du Territoire, puis Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Une vie pleine de mérite. Une vie faite d’honneurs et de dignité.
Durant toute ta vie, Elhadji Souley, tu as su faire passer l’intérêt supérieur de la Nation avant le tien. Même au plus haut de tes responsabilités, combien complexes parfois, tu as su garder la foi en notre pays et la loyauté envers les Autorités nationales.
Elhadji Souley Abdoulaye, fidèle à toi-même, tu t’en es allé, comme tu as su vivre modestement. Nous te savions malade depuis plusieurs années, mais fidèle à ta ténacité habituelle, tu n’en faisais jamais cas, poursuivant tes tâches urgentes pour ton pays ou ta famille.
Elhadji Souley Abdoulaye tu étais un homme dont l’intelligence, la modestie et la force de conviction étaient unanimement respectées et faisaient honneur à notre cher pays. Tu symbolisais dans la plus grande courtoisie ce qui nous unit et nous rassemble, par-delà nos différences.
Je voudrais louer devant cette assistance tes hautes qualités personnelles et mérites professionnels au service de l’État. Nous reconnaissons à l’unanimité que tu fus un homme de devoir, un infatigable, fidèle et loyal serviteur de l’État.
Je témoigne que tu as rempli ta part de mission et partout où tu as servi au Niger, en Côte d’Ivoire, au Bénin et au Togo, tu l’as fait avec honneur et dignité. La Nation et la République ont perdu, en toi, un patriote convaincu.
A travers ces mots, je voudrais montrer ce que tu fus, l’homme excellent que nous venons de perdre et qu’ont aimé tous ceux qui t’ont côtoyé.
Elhadji Souley, tous ces mots prononcés ne peuvent à eux seuls exprimer toute la profondeur de la douleur et compassion que nous ressentons suite à ta disparition, à l’endroit de tes épouses Hadjia Rabi et Charifa, tes enfants Zalifatou, Ramatou, Zara, Karima, Ousmane, Habibou, Youssef et Amira, tes parents, tes amis et proches que tu laisses derrière.
En ces moments d’émotion intense, recueillons-nous en silence et en prières tout en implorant qu’Allah l’Omnipotent accorde à Elhadji Souley le Paradis Firdaous.
Au revoir Cher frère et ami, nous savons tous ici présents que toute âme goutera à la mort, Allah l’a prescrite et nous l’acceptons…
Elhadji Souley Abdoulaye, ta famille te dit au revoir !
Elhadji Souley Abdoulaye, ton pays te dit au revoir !
Elhadji Souley Abdoulaye, que le Paradis éternel soit ta dernière demeure !
AMINE !
Par Moustapha Kadi Oumani , le mardi 07 mars 2023
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- Catégorie : Société
Orange Niger devient Zamani Telecom : La réussite d’une ambition africaine
Mené par deux investisseurs africains talentueux, Mohamed Rissa, Président du groupe Rimbo, et Moctar Thiam, Président du groupe Envol Afrique, Zamani Com SAS a acquis en novembre 2019 l’intégralité de la participation détenue par le groupe Orange dans la société Orange Niger SA pour en devenir l’actionnaire unique. La nouvelle marque née de cette acquisition se nomme désormais Zamani telecom et la nouvelle dénomination de la société devient Zamani Telecom Niger S.A. Le nom « Zamani », à la fois simple et de connotation positive, a été choisi parce qu’il incarne des valeurs de proximité. Dans nos langues locales, « Zamani » signifie « changement, nouveauté, branché ».
Une identité visuelle moderne, chaleureuse et pétillante
Cette rupture, qu'il faut lire également comme un nouvel élan résolument tourné vers l'avenir et en harmonie avec les désirs, les besoins et la diversité des clients au Niger et ailleurs, s'accompagne par l'adoption de nouvelles couleurs : jaune pour le désert et l'amitié, magenta pour l'énergie et la chaleur, bleu pour l'assurance et l'esprit frais.
Cap sur la performance pour chacun des nigériens (parlé de la 4G+)
Le Directeur Général M. Souleymane Diallo l’affirme : « Nous allons offrir à chaque nigérien et à tous nos clients, des produits et services innovants, de qualité, et au juste prix. En nous appuyant sur le meilleur de la technologie, grâce à des investissements de plus de 40 milliards réalisés cette année, nous allons nous efforcer de toucher les populations nigériennes dans les zones les plus reculées, leur apportant, à tous et a toutes, des solutions adaptées qui contribueront à l'amélioration de leur bien-être au quotidien ».
Toujours selon le directeur général, Zamani Telecom Niger S.A., fidèle à sa promesse d’être toujours aux côtés de ses clients, grâce à sa technologie 4G+ qui fait d’elle le premier réseau 4G+ au Niger.
La 4G+ de Zamani Telecom permettra d’accompagner la montée en puissance des besoins des entreprises en offres de mobilité et de qualité supérieure. Les professionnels, au bureau, à la maison ou en déplacement, pourront envoyer des emails avec des pièces jointes volumineuses, organiser des vidéo conférences avec des partenaires à l’étranger.
La 4G+ nous permettra de consolider nos acquis avec Orange et surtout de recruter de nouveaux clients avec l’arrivée de la nouvelle marque et ainsi offrir à nos clients et au reste de la population nigérienne une expérience jamais inégalée de la technologie 4G+, elle contribuera au développement économique et social du Niger, grâce aux perspectives offertes en matière de e-commerce, e-santé ou e-éducation notamment.
Zamani Telecom continuera à fournir la meilleure expérience 4G+ du Niger et entend quotidiennement améliorer la qualité de ce service pour la plus grande satisfaction de ses clients. D’ailleurs, la couverture 3G+ sera étendue sous peu à 100% de la couverture réseau
Une marque tournée vers l’humain
Operateur global de télécommunications, Zamani Telecom place le client, les communautés, et les entreprises, au cœur de sa stratégie afin de leur apporter des solutions digitales innovantes dans un langage simple et direct, et leur faire vivre une expérience client inoubliable. Tout cela est possible grâce à l’engagement sans faille de nos 360 collaborateurs et de notre réseau de vente indirect de plus de 22 000 boutiques réparties sur tout le territoire national. En tant qu’opérateur digital de référence, Zamani telecom NIGER S.A. met également à la disposition de ses clients des outils de communication digitale dont le nouveau site web www.zamanitelecom.com et la nouvelle application MyZamani permettant à tout un chacun de gérer son compte et son activité encore plus facilement.
Contacts presse :
Roni Alhassan : +227 90232409
Sani ATTE BOEYI : +227 90232336
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- Catégorie : Economie
ORANO : Un ségrégationniste à la COMINAK ?
La fermeture des mines de la COMINAK semble mettre à nu des pratiques rétrogrades qui courent depuis longtemps dans cette société. Des pratiques dignes d'un âge à jamais révolu dont, selon certains ex-agents de la société qui ont décidé de rompre le silence, un certain Mathieu chef de production serait à l'origine. Selon nos sources, actuellement à la COMINAK, c'est le mépris et le dédain qui prennent le pas sur le respect et la considération. Du reste, aux dires de nos sources, c'est un véritable apartheid que le toubab aurait instauré à la COMINAK. Il serait à l'opposé de la déclaration universelle des droits de l'homme et des valeurs de respect mutuel qui fondent toute société. La discrimination entre les agents serait grande aujourd'hui à la COMINAK. Elle serait allée jusqu'à la séparation des vestiaires. Une discrimination qui n'existait pas par le passé. Apparemment, le chef de la production de la COMINAK serait un nostalgique de la traite négrière. Et pour des ex-agents de la COMINAK, il semble être un adepte de Pieter Botha. C'est ce débat qui fait rage dans les milieux des ex-agents de la société. Lesquels commencent, depuis quelques temps, à claquer leurs langues pour dénoncer les frustrations et les mépris qu'ils auraient subis pendant leur séjour à la COMINAK. Vivement que les autorités interpellent sa hiérarchie pour qu'elles mettent fin à ses pratiques indignes et rétrogrades.
Laboukoye
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- Catégorie : Société
Organisation de la Coopération Islamique : Mieux connaitre l’OCI à travers ses principaux organes
Pour son fonctionnement l’OCI dispose de plusieurs organes dont les principaux organes sont le Sommet Islamique, le Conseil des ministres des Affaires Etrangères, et le Secrétariat Général. S’y ajoutent également les plusieurs autres institutions et organes spécialisés.
Le Sommet Islamique qui est composé des Souverains et Chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats membres, est l’instance suprême de l’organisation. Il délibère, prend les décisions politiques et apporte des conseils sur toutes les questions relatives à la réalisation des objectifs énoncés dans la Charte et examine les autres questions d’intérêt commun pour les Etats Membres et pour la Oummah. Il se réunit une fois tous les deux ans dans l’un des Etats membres. La préparation de l’ordre du jour et toutes les dispositions requises pour la convocation du Sommet sont assurés par le Conseil des Ministres des Affaires étrangères avec l’assistance du Secrétariat Général. Des sessions extraordinaires se tiennent, lorsque les intérêts des Etats membres l’exigent, en vue d’examiner les questions d’importance vitale pour la Oummah et de coordonner en conséquence la politique de l’Organisation. Une session extraordinaire peut se tenir sur recommandation du Conseil des Ministres des Affaires étrangères, ou à l’initiative d’un Etat membre ou du Secrétaire général, sous réserve d’obtenir l’approbation de la majorité simple des Etats membres.
Quant au Conseil des Ministres des Affaires Etrangères, il se réunit une fois par an dans l’un des Etats Membres. Une session extraordinaire du Conseil des Ministres des Affaires étrangères peut se tenir à l’initiative de tout Etat membre ou du Secrétaire général, sous réserve de l’approbation de la majorité simple des Etats membres. Le Conseil des Ministres des Affaires étrangères peut recommander la convocation d’autres réunions ministérielles sectorielles afin d’examiner des questions spécifiques qui interpellent la Oummah. Ces réunions soumettent leurs rapports au Sommet Islamique et au Conseil des ministres des Affaires étrangères. Ce dernier examine les voies et moyens de mettre en œuvre la politique générale de l’organisation à travers notamment l’adoption de décisions et résolutions sur des questions d’intérêt commun relatives à la réalisation des objectifs et de la politique générale de l’Organisation; le suivi de l’évolution du processus de mise en œuvre des décisions et résolutions adoptées par les sessions antérieures du Sommet et du Conseil des Ministres des Affaires étrangères ; l’examen et l’appréciation de programme de budget et autres rapports financiers et administratifs du Secrétariat général et des organes subsidiaires ; l’examen de toute question affectant un ou plusieurs Etats membres, chaque fois qu’une demande est formulée à cet effet par l’Etat Membre concerné, en vue de prendre les mesures appropriées, etc.
Quant au Secrétariat général, qui siège à Djeddah en Arabie Saoudite, il comprend un Secrétaire général qui est le premier responsable administratif de l’organisation et le personnel requis. Le Secrétaire général est élu par le Conseil des Ministres des Affaires étrangères pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois. Le Secrétaire général est élu parmi les citoyens des Etats membres conformément aux principes de la répartition géographique équitable, de la rotation et de l’égalité des chances pour tous les Etats membres et en tenant dûment compte des critères de compétence, d’intégrité et d’expérience.
Il a, entre autres, pour responsabilité d’attirer l’attention des organes compétents de l’organisation sur toute affaire qui, à son avis, pourrait servir les objectifs de l’organisation, ou leur porter préjudice ; d’assurer le suivi de la mise en œuvre des décisions, résolutions et recommandations du Sommet islamique, du Conseil des Ministres des Affaires étrangères et des autres réunions ministérielles ; de faire parvenir aux membres les notes et documents de travail par les voies appropriées, dans le cadre de la mise en œuvre des décisions, résolutions et recommandations du Sommet islamique et du Conseil des ministres des Affaires étrangères ; de coordonner et harmoniser l’action des organes pertinents de l’organisation; d’élaborer le programme et le budget du Secrétariat général ; et d’œuvrer à promouvoir la communication entre les Etats membres et à faciliter les consultations et échanges de vues ainsi que la diffusion des informations revêtant un intérêt pour ces Etats.
Enfin, le Secrétariat général prépare les sessions du Sommet islamique et du Conseil des Ministres des Affaires étrangères en étroite collaboration avec le pays hôte, pour tout ce qui a trait aux questions administratives et organisationnelles.
Par Oumarou Moussa (Source : OCI)
27 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Organisation des concours à la fonction publique : Manques de sérieux et de transparence !
Au Niger, l’organisation des concours de la fonction publique n’a connu autant de contestations qu’au cours de ces dernières années notamment, sous la bannière du PNDS-TARRAYA. Le constat est pathétique car, autrefois il était difficile voire impossible d’organiser des concours précisément ceux de la fonction publique, dans des conditions n’étant pas conformes aux textes en vigueur. Ils étaient faits dans la transparence et évidemment, les admis ne pouvaient qu’être que les personnes ayant mérité l’admission. Aujourd’hui par contre, les réelles motivations de lancement des concours ne sont d’une part, pas objectives et d’autre part, les conditions dans lesquelles ces derniers se déroulent ne sont pas conformes aux textes en vigueur ; justement parce qu’ils ne se font pas dans la transparence. Concernant les réels motivations de lancement desdits concours, l’on se doit d’en douter parce que ces derniers temps, les concours comme nous l’avons souligné sont organisés sur des bases subjectives. Raison d’ailleurs pour lesquelles, l’organisation de la plupart d’entre eux qui ont été faits sous la bannière de Tarraya n’ont pas connu de lendemain meilleur. Ce, parce qu’ils sont le plus souvent contestés voire même annulés. Et souvent, après même que les admis aient observé une année de stage probatoire ; tel le cas du concours de la fonction publique au compte du Ministère des finances, celui du Ministère de la santé, de la douane et que sais-je encore. S’agissant de la transparence qui leur fait défaut, celui de la douane en est un cas palpable car, malgré toutes les contestations en la matière qui ont conduit à son annulation, l’on apprend que certains candidats qui se trouveraient parmi les admis occupent déjà fonction. Quel paradoxe et d’ailleurs quelle injustice flagrante. Le choque en est qu’il existe même des institutions censées lutter contre ces dérives bien même qu’elles s’occasionnent. Il est important de noter aussi un autre problème en la matière qui est le retard qu’accuse la concrétisation de l’organisation desdits concours. Comme exemple, nous pouvons nous inspirer du concours de la fonction publique au nom du Ministère de ladite fonction lancé en 2019 mais dont, le déroulement n’a eu lieu qu’un an après notamment, en 2020. Quant à la délibération des résultats, il a fallu attendre l’an 2021 et pour qu’en la même année les admis puissent prendre fonction. Vous conviendrez ici avec moi, que le retard cité ci-haut n’est plus à démontrer. Rappelons de ce fait, que c’est de ce même retard dont souffre le lancement du concours de la fonction publique pour le recrutement de 27 agents au compte du CSC.
Ce concours faut-il le rappeler, était censé se tenir le 27 octobre 2021. Jour pour jour, aujourd’hui nous sommes le 17 novembre 2022 ; pratiquement un an sans suite juste après avoir fait ressortir à travers un communiqué que ledit concours était reporté à une date ultérieure. Sans que des raisons valables ne soient données quant au report, comme cela est devenu coutume chez nous depuis une décennie. Certains observateurs sont allés jusqu’à se demander si, ce concours n’avait pas été lancé par nos autorités dans l’intention de rafler du pognon. Pire encore, bien même que le déroulement dudit concours peine à se matérialiser, d’autres ont été lancés pour ne citer que le cas du recrutement direct des 831 agents à la fonction publique pour le compte du Ministère des finances. Pour l’instant, l’on se demande, si lesdits concours connaitront le même sort que celui lancé au nom du CSC. Bref, il est important de rappeler que du fait du manque de sérieux constaté dans l’organisation des concours de la fonction publique surtout ces dernières années, nombreux sont les dignes fils et intellectuels du pays qui n’osent même pas s’aventurer à concourir. Ils n’ont en effet pas tort du moment où ils savent d’avance les bases sur lesquelles reposent l’organisation de ces concours. Au-delà, ils savent que ces concours sont pour la plupart organisés par nos autorités afin de faire place aux leurs. Si l’organisation des concours ne reposent pas sur la transparence et le sérieux, que peut-on alors espérer avoir comme cadres de l’administration surtout en cette ère de compétitivité. Car, nous avons besoin de cadres compétents, à même de relever le défi et non de représenter le défi à relever. En somme, à quand la matérialisation du concours de la fonction de la publique au nom du CSC ?
Amadou. I
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Organisation des élections au Niger : Le compte à rebours a commencé pour la CENI
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Issaka Sounna, était face à la presse le samedi 25 Juillet 2020 pour une conférence de presse. C’était dans une des salles de commissions du palais des congrès de Niamey, en présence de ses plus proches collaborateurs. L’objectif visé à travers cette sortie médiatique de Maitre Issaka Sounna est de partager avec la presse nationale et internationale, les dernières informations sur le chronogramme de la CENI et les modalités de sa mise en œuvre.
Dans sa note introductive, Me Issaka Sounna a indiqué qu’en dépit de la situation sécuritaire et sanitaire, les opérations pour l’élaboration du fichier électoral national biométrique se déroulent relativement bien. La CENI dispose désormais d’un chronogramme pour ses activités après réajustement du calendrier des élections et avec la fin de l’enrôlement biométrique le 7 juin dernier. Le fichier sera officiellement remis au ministre en charge des élections le 3 septembre prochain. Le président de la CENI a aussi rassuré l’opinion publique nationale et internationale que son institution a pris toutes les dispositions pour conduire le processus électoral à bon port et dans des conditions de transparence et d’équité.
Pour mieux réussir ce pari, la CENI a procédé à un réajustement du calendrier des élections respectant bien les délais constitutionnels. Ainsi les élections locales auront lieu le 13 décembre 2020, tandis que les élections générales, à savoir premier tour de la présidentielle couplé aux législatives auront lieu le 27 décembre 2020 et le deuxième tour de la présidentielle le 21 février 2021.
S’adressant aux partis politiques, le président de la Commission électorale nationale indépendante a indiqué qu’ils auront à préparer les compétitions à venir dans le respect des lois et règlements encadrant ces compétitions. «La pluralité et la diversité des candidatures, la préparation des dossiers constituent pour eux un défi majeur. Les partis politiques sont donc condamnés à travailler de concert et dans la bonne harmonie comme partenaires pour relever les défis que constituent ces élections majeures », a-t-il déclaré. Me Souna a ensuite indiqué qu’il serait important de prendre les mesures idoines et pertinentes permettant de gérer, au mieux, l’environnement sécuritaire et sanitaire.
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Organisation du Hadj au Niger : Pourquoi ça ne marche pas ?
Vous le savez sans doute, depuis l’avènement de la Septième (7e) République, la question du Hadj reste l’un des points faibles du régime politique actuel qui entretient des liens très étroits avec l’homme d’affaires nigérian à la réputation sulfureuse, Tahiru Mangal, PDG actuel de la compagnie aérienne ‘’Max Air’’. Or, avant l’arrivée au Niger de cette compagnie aérienne, le Hadj se passait dans de conditions relativement meilleures que dans celles d’aujourd’hui.
En fait, dès le départ, le diagnostic de la situation du Hadj au Niger était simple : le Hadj est très tributaire du transport aérien, un secteur peu développé dans le pays. Il est évident que pour pouvoir réussir une bonne organisation de ce rite important d’islam à 99% de la population nigérienne, il faut avant tout disposer d’avions pour transporter les pèlerins. Ensuite, ces aéronefs doivent satisfaire à certaines normes internationales en matière de sûreté aérienne, édictées par les instances régulatrices internationales de l’aviation. Malheureusement, le Niger contemporain ne dispose pas, au plan national, de compagnies aériennes satisfaisant aux critères établis souvent dans le Dossier d’Appel d’Offres (DAO) du Commissariat à l’Organisation du Hadj et de la Oummra (COHO). Avant l’avènement du COHO, lorsque les choses se passaient au niveau du ministère des Transports, les compagnies aériennes nationales signaient des contrats d’affrètement avec des grandes compagnies qui acceptaient de mettre à leur disposition les avions répondant aux caractéristiques techniques contenues dans le DAO élaboré par la Direction nationale de l’Aviation Civile de l’époque.
C’était-là, en réalité, une politique d’aider les compagnies aériennes nationales afin qu’un jour, elles puissent, elles aussi, disposer de flottes propres pour pouvoir opérer seules. L’autre voie de régler la question du Hadj au Niger, c’était «également de créer une compagnie aérienne nationale. En effet, c’est une lapalissade, partout au monde où le Hadj s’effectue normalement, il existe d’abord une compagnie aérienne nationale bien solide capable d’acheminer les pèlerins sur les lieux sacrés de l’Islam. Au Niger, au début du régime de la renaissance, plus exactement en 2012, il a été créé une compagnie aérienne dénommée ‘’Niger Airways’’. Parmi les impératifs ayant présidé à cette création, il y avait la question cruciale du Hadj, en plus du désenclavement aérien du pays, d’une manière générale, auquel cette compagnie nationale devait contribuer. ‘’ Niger Airways’’ naquit ainsi, dans cette grande espérance que tout se normaliserait avec une compagnie nationale. Mais, c’était sans oublier que l’on avait affaire à un régime politique d’une nature singulière qui se sera spécialisé dans la création d’institutions en lesquelles, curieusement, il n’a aucune foi. En effet, s’il y avait au monde, un seul régime capable de montrer de la frénésie dans la mise en place de structures inutiles, ce serait sans doute le régime politique actuel qui aura placé ses intérêts personnels au-dessus de ceux de la nation nigérienne. La conséquence directe, c’est que ‘’Niger Airways’’ sera demeurée uniquement sur le papier, puisque ne disposant pas de flotte pour mériter une telle appellation bien contrôlée. Ce serait sans doute très gentil de comparer cela à un plan architectural de construction d’une maison, car plan ne vaut réalisation ! En plus de dix ans d’existence, ‘’Niger Airways’’ aura mené une vie triste et malheureuse, car exprès, on fit tout pour ouvrir la voie à la prise d’otage du Hadj au Niger par Tahiru ‘’Mangal’’. Ainsi, grâce à ses soutiens politiques au plus haut sommet de l’Etat, il parvint à tisser ses nasses tentaculaires sur tout le secteur de cette activité très lucrative, au demeurant. Personne ne lui résiste au Niger, car il peut faire défaire les Commissaires au Hadj ou les ministres des Transports qui iraient à l’encontre de ses intérêts. Il paraîtrait que les différents Commissaires au Hadj trembleraient lorsqu’ils avaient affaire à lui au téléphone. Il traiterait ses affaires au plus haut sommet de l’Etat. Alors, les compagnies aériennes nationales, qui sont justement nationales, qui emploient de la main d’oeuvre locale et payent leurs impôts régulièrement, peuvent mourir avec la complicité manifeste des pouvoirs publics actuels. Finalement, même ‘’Niger Airways’’ finira par être asservie aux intérêts économiques de cet homme d’affaires du Nigeria, au terme du rachat des actions que détenait l’Etat du Niger dans le capital de cette compagnie, par le PDG de ‘’Max Air’’ ! Quel acte antipatriotique ! Voilà, de façon succincte, comment l’on en est arrivé-là, c’està- dire le chaos actuel qui caractérise, chaque année, l’organisation matérielle du Hadj au Niger, depuis l’avènement du régime de la renaissance ! Pour être l’homme de main de cette basse entreprise, qui mieux que le sulfureux Aboubacar Sani, dit ‘’Zilly’’, cet enseignant qui aura troqué la craie pour le business, anciennement proche de Hamid Alghabit, lorsque celui-ci était le Secrétaire Exécutif de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), et qu’il n’hésita pas à abandonner pour aller atterrir dans les bras d’un certain Issoufou Mahamadou ? Celui-là même qui se glorifierait en privé d’avoir à son tableau de chasse des personnalités politiques comme Hama Amadou, ou d’opérateurs économiques comme un certain feu Zakou Djibo (Paix à son âme !), alias ‘’Zakaï’’, chez qui il venait pourtant prendre souvent le café, le matin. Ou encore du jeune Directeur Général de ‘’Air Niamey’’, un certain Ibrahim Diori, le fils d’Abdoulaye Diori, président du PPN/RDA, qu’il pourchasserait d’une dent mortelle depuis des années, du fait que ce personnage aurait refusé de courber l’échine devant son Dieu ‘’Mangal’’ ! Voilà, sans doute, comment le Hadj aura été pris en otage par ce vampire qui dîne souvent au banquet funeste du Comte Dracula, en son château de Bran, dans l’actuelle Roumanie ! ‘’Mangal’’ est en territoire conquis au Niger, personne n’oserait se trouver sur sa route. A un moment, l’on avait espéré que l’arrivée au pouvoir de Mohamed Bazoum, réputé pour son angélisme en matière d’affaires, réduirait l’influence de ‘’Mangal’’ au Niger. Cependant, l’on aurait, semble-t-il, trop oublié ou perdu de vue le fait que ‘’Mangal’’ et le Pnds-Tarayya, en général, c’est une histoire d’amour qui n’est pas sur le point de se terminer avec un président de la République aux couleurs roses, fût-il s’appelé Mohamed Bazoum ! Parmi les dossiers prioritaires contenus dans le document de passation du pouvoir entre Issoufou Mahamadou et Mohamed Bazoum, on pourrait soupçonner que la question du Hadj y occupe un rang prioritaire.
Décidément, le régime de la renaissance rime toujours avec affairisme !
Adamou Maiga
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Organisation du sommet UA-Zlecaf 2019 : Après la découverte d’un détournement présumé de plusieurs millions au CNPT, un audit général s’impose
C’est un truisme de dire que l’organisation par notre pays en juillet 2019 de la 33e Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) couplés au lancement de la Zone de libre-échange continental africain (Zlecaf) a englouti plusieurs centaines de milliards de francs de nos francs pour transformer le visage de la capitale et ses alentours. De nouvelles infrastructures routières, de nouveaux hôtels de haut standing ont poussé de terre, des centres de conférence et des places publics ont été aménagées ici et là dans la ville, etc., parallèlement aux travaux de rénovation des infrastructures déjà existantes, pour agrémenter le séjour de nos hôtes de 48 heures. Le volet formation de personnel dans les domaines de l’hébergement et de la restauration, de l’accueil, a aussi eu sa part de budget. L’argent a été dépensé à gogo par les organisateurs de l’événement, en l’absence de tout contrôle de l’effectivité des prestations en ce qui concerne notamment le volet formation. Devant la pression du temps, personne n’avait le temps de contrôler en ce moment. Ce qui a constitué un terreau favorable pour certains membres de l’organisation pour se faire plein la poche. Comme l’atteste ce détournement financier massif perpétré au niveau du Centre nigérien de promotion du tourisme (CNPT) décelé par la Halcia et la justice, notamment le pôle économique et financier de l’institution. L’information a été révélée par notre confrère ‘’L’Enquêteur’’ qui a suivi le procès sur l’affaire tenu le 23 février dernier dans la salle d’audience du pôle économique et financier.
De quoi s’agit-il ?
Selon notre confrère, le CNPT a bénéficié, courant 2019, d’un appui financier estimé à 400.000.000 de francs du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle (FAFPA) pour assurer la formation de plus de 1800 agents dans le domaine de l’hôtellerie et du tourisme, en prélude au sommet. Aussitôt la convention de partenariat signée entre les deux structures, un premier décaissement de 320 millions de francs (80%) a été mis à la disposition du CNPT à travers son compte logé au Trésor. Pour prétendre au reliquat de la subvention (20%), la CNPT devrait déposer un rapport financier prouvant que l’argent encaissé a été bien dépensé avec des pièces justificatives en bonne et due forme. Malheureusement, plus de 3 ans après la tenue de l’événement, le rapport n’est toujours pas disponible, mettant la FAFPA dans l’embarras. Devant la forte pression du partenaire, le DG du CNPT, Souleymane Anafi, a pu réunir des pièces justificatives des dépenses effectuées relativement à la formation des 1868 hôteliers qu’il a transmises au directeur de la FAFPA. Mais vérifications faites, lesdites pièces ne correspondent qu’à de dépenses de 112,2 millions sur les 320 millions de francs virés sur le compte du CNPT. Où est passé alors le restant de l’argent ? Les investigations de la Halcia ont permis de découvrir le pot aux roses, un détournement présumé portant sur 207 millions de francs. Bien évidemment, les deux responsables mis en cause dans cette affaire de détournement sont le DG Anafi et son comptable Ali Seyni. L’établissement de fausses factures, de listes fictives de participants et de formateurs, et la surfacturation etc., ont été la stratégie déployée par les deux responsables de la CNPT pour dissiper l’argent. Devant la barre, les mis en cause n’ont pas nié les faits de détournement. Durant tout le procès, chacun d’entre eux a tenté de charger l’autre pour se sortir d’affaire, ils se sont mutuellement accusés sans aucune preuve matérielle. Les témoins appelés à la barre ont aussi raconté leurs parts de vérité, qui tendent à accabler davantage les deux prévenus. Voilà qui est pour cette affaire concernant le volet formation. Le DG de la CNPT et son comptable se sont vraiment sucrés, se disant certainement que l’affaire ne va pas éclater un jour. Au regard de ce cas grave de détournement de deniers publics, des investigations tous azimuts doivent être menées concernant les autres volets comme, par exemple, celui du transport. On se rappelle qu’à l’occasion de l’événement, certains partenaires et pays amis ont fait des dons de véhicules de luxe flambant neuf pour le transport des hôtes. Il y en avait même des minibus. Où sont passés ces moyens roulants qui doivent normalement être reversés dans le patrimoine de l’Etat après l’événement ? Pour sûr, on ne les voit plus dans la circulation à Niamey dès que les lampions du sommet se sont éteints.
Tawèye
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Origine et histoire du Bianou : Un événement qui remonte à des siècles
Historiquement, selon les sages de la Cour du Sultan de l’Aïr, le Bianou est une tradition très spécifique de la ville d’Agadez, dont l’origine reste encore assez mystérieuse et sujette à plusieurs hypothèses. Selon certains récits ou sources, rapportés par le Sultanat de l’Aïr, l’origine du Bianou est, d’une part, attribué à l’arrivée des arabes de Ghadamous et de Misrata à Agadez et d’autre part, à la date de la fin du grand déluge du temps du Prophète Nouhou, (quand le pigeon ramier partit à la recherche de terre sèche, revint avec une feuille verte de palmier pour prouver qu’il y a quelque part une terre pour amarrer). C’est ce qui explique, selon cette thèse l’usage des branches vertes de dattiers que les danseurs ramènent d’Alarcès. Les réjouissances organisées symbolisent la manifestation de joie après l’arrêt du déluge.
D’autres sources affirment que le Bianou symbolise l’accueil que les habitants de Médine ont réservé au Prophète Muhamed (PSL), le 18 juin 622, lors de l’Hégire. La fête de Bianou marque aussi le début du nouvel an et du calendrier musulman. La fin de cette fête correspondant à l’Achoura (10) jour de l’an musulman, qui est une journée particulièrement considérée par les musulmans. Certains disent que le Bianou correspond en réalité à la préparation et à la célébration de l’Achoura. Comme on le constate, l’origine de cette fête reste tout de même assez mystérieuse.
Comment se déroule la fête du Bianou ?
C’est au Sultanat que l’annonce du début de la fête du Bianou est faite dans le respect de toutes les valeurs et traditions qui la caractérise. Conformément à la tradition on commence par la Fatiha, trois coups de tambour par chacun des représentants du Sultan de l’Aïr, à savoir l’Agholla et le Tambari du Bianou. Cela se fait généralement, dès l’aube du 17ème jour du mois lunaire de Zoulhadj (mois de Tabaski). C’est le retentissement du tambour qui annonce le démarrage des manifestations tant attendues du Bianou. Le choix de celui qui donne le coup d’envoi n’est pas fortuit. Le soir, les jeunes se regroupent, jouent et dansent au rythme envoûtant des tambours et tambourins chez le Tambari de l’Ouest, et ceci pendant deux jours.
Selon le récit, au troisième jour le groupe de l’Ouest, fait sa montée sur le Toudoun Bianou (place surélevée permettant aux spectateurs de mieux voir les danseurs et aux tambours de se faire entendre le plus loin possible). Après les démonstrations de danses rythmées par le concert des tambours, tambourins et chants sur le Toudoun Bianou, le groupe de l’Ouest commence le circuit nocturne (Biyaggari). Dans l’après-midi de ce troisième jour, le groupe de l’Est commence aussi les manifestations. Ce groupe a été autorisé à faire ses manifestations à part, bien après le groupe de l’Ouest, c’est pourquoi il observe chaque année 3 jours de retard par rapport au premier.
Chaque après-midi, les deux groupes, chacun dans son secteur, animent la ville en respectant des itinéraires et points d’arrêts bien définis. Il faut noter que les points d’arrêt sont les domiciles des grandes figures du Bianou du passé et du présent: responsables, danseurs, batteurs de tambours ou chanteurs.
Il faut aussi noter que de plus en plus avec toutes les évolutions que connait le monde, la fête du Bianou nécessite assez d’investissement en ressources humaines, financières et matérielles. C’est dans ce sens et eu égard à cette immense charge, que l’organisation bénéficie des soutiens pour contribuer au renouvellement des instruments, à l’achat et des accoutrements des danseurs, pour l’accueil des invités et le grand repas, et pour la médiatisation de l’événement afin de faire intéresser d’autres nigériens mais aussi le monde entier à cette fête unique au monde.
Une fête qui fait la promotion et le respect des valeurs et traditions
Le Bianou est perçu comme un véritable outil de la promotion de la paix, de la cohésion sociale, du vivre ensemble tout simplement. C’est un cadre par excellence qui fait de la sensibilisation des participants pour que règne un esprit de discipline, de solidarité et de fraternité durant toutes les manifestations. Depuis quelques années, dans le souci de préserver et de rendre pérenne cette fête, les responsables coutumiers ont initié des formations en vue de transmettre les connaissances à la jeune génération. C’est ainsi que des formations des jeunes danseurs et batteurs de tambours sont organisées pour assurer une relève dans cette fonction, mais aussi pour améliorer la qualité du spectacle qu’offre le Bianou. Il faut enfin se dire qu’aujourd’hui le Bianou fait face aux défis de développement et de l’accroissement de la population et des nouvelles technologies de l’information.
Ali maman ONEP/Agadez
Source : https://www.lesahel.org
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Oumarou Dogari et PNDS : Genèse d’une relation énigmatique
Dans un arrêté N°0036/D/M/ PCVN/SG du 28 janvier 2022, le président du Conseil de ville de Niamey, l’honorable Oumarou Moumouni Dogari interdit le 31e anniversaire du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (Pnds-Tarayya) qui était prévu se tenir le dimanche 31 Janvier à Niamey. Ce meeting entrant dans le cadre de la commémoration du 31e anniversaire dudit parti a été interdit «…pour des raisons d’état d’urgence sanitaire, risque d’infiltration et risque de trouble à l’ordre public, en application de l’article 22 de l’ordonnance 2010- 84 du 16 décembre 2010, portant Charte des partis politiques.». On ne peut plus clair, la cause est légitime et l’enjeu en vaut la taille. Il reste que cette décision soulève quand même quelques interrogations chez le commun des mortels qui n’arrivent pas à se situer sur la santé réelle de la collaboration entre le patron de la ville de Niamey et le pouvoir de Bazoum Mohamed qui, une tautologie, est quand même le Président du Niger au nom justement du Pnds- Tarayya. C’est bien le meeting anniversaire du parti au pouvoir que vient d’annuler l’honorable Oumarou Moumouni Dogari qui joue à un jeu mitigé que l’on n’arrive pas à décrypter à sa juste valeur. Soit.
Rappelons que les relations entre le Pnds-Tarayya et l’honorable Dogari ont pris un tournant décisif lors des joutes politiques qui ont opposé Tandja Mamadou aux forces de la CFDR qui combattaient son Tazartché illégitime. A cette période, la toute première structure mise en place par l’opposition (Dans laquelle siégeaient le Pnds- Tarayya et le LUMNA FA) était le Front pour la Défense de la Démocratie (FDD) dont le bureau régional de Niamey était présidé par Dogari. Les deux formations politique se sont donc retrouvées côte à côte, pour ne pas dire ensemble, derrière un même idéal qui consistait à barrer la route aux ambitions démesurées du président Tandja Mamadou qui s’était octroyé un bonus illégitime de trois années. L’occasion a ainsi profité aux hommes du Pnds-Tarayya et du LUMANA FA de sympathiser et même de nouer de vraies relations amicales. Dogari et certaines pontes du Pnds-Tarayya se retrouvaient même autour des mêmes tables pour partager un verre de thés.
Après la victoire de la CFDR, les deux partis précités se sont encore retrouvés au sein d’une même mouvance qui a remporté les élections présidentielles et porté Mahamadou Issoufou au pouvoir. Bien avant, le ralliement de LUMANA FA au Pnds- Tarayya a fait couler beaucoup d’encre. Cette alliance était non seulement improbable, mais elle semait le doute dans l’esprit d’une grande majorité des militants des deux formations politiques. Pour beaucoup de nigériens, cette alliance avait été rendue possible grâce justement au plaidoyer de certains militants ayant séjourné aux côtés des pontes du PNDS, en l’occurrence Oumarou Dogari, Soumana Sanda et Seyni. Au fait, dans le temps, au moment de la cohabitation au sein de la CFDR, l’autorité morale du Parti, Hama Amadou était en exil et ; même à son retour, il avait été réticent quant à une telle alliance. Ce sont ces principaux lieutenants, Dogari en tête qui lui avaient imposé une telle conduite. Le vin tiré fut bu et le PNDS s’était retrouvé à gérer le pouvoir ensemble avec le LUMANA-FA. La suite vous la connaissez ; retenons juste que le président du Conseil de la Ville de Niamey était devenu en ce temps un grand ami du Pnds-Tarayya. Ceci dit, aux dernières élections présidentielles, les amis d’antan se sont retrouvés cette fois-ci dans une position d’extrême belligérance. Le LUMANA-FA à l’opposition et le Pnds-Tarayya à la mouvance présidentielle. L’on connait bien le degré de l’animosité qui a caractérisé leurs relations non seulement durant la campagne électorale qu’après la proclamation des résultats. Tout compte fait, chacun est aujourd’hui à la place que Dieu lui a octroyée. Néanmoins, le très chanceux Dogari s’est retrouvé à la tête du Conseil de Ville de Niamey pour un 2e passage, encore appelé à gérer au sein du pouvoir du Pnds- Tarayya. Rappelons-nous encore les tous premiers jours de la gérance de Dogari. Ses tous premiers actes avaient franchement donné le tournis à ses propres militants. Du reste, certaines décisions qu’ils avaient prises concernant l’annulation de certaines manifestations de l’opposition et des OSC avaient fait douter ses propres proches quant à la réalité de sa nouvelle position. Ses camarades des partis de l’opposition, conduite légitimement par sa propre formation politique le LUMANA-FA, ne comprenaient plus les agissements de l’homme Dogari.
En effet, comment peut-il signer des actes qui interdisent des manifestations organisées par un bord auquel appartient sa propre formation politique ? Aujourd’hui encore, au LUMNA-FA tout comme au sein de la CAP20-21, on approche avec prudence l’homme, tant son comportement s’apparente-t-il souvent à un jeu de deux poids deux mesures. En clair, l’on ne se demandait plus si l’homme n’est pas en train de basculer dans l’autre camp, au vu des avantages faramineux que lui octroie sa nouvelle fonction. De plus, les autorités du Pnds-Tarayya à tous les niveaux ne manifestaient aucune résistance quant aux actes de gouvernance qu’il posait. C’était comme si le Pnds-Tarayya lui donnait carte blanche et lui, par reconnaissance, jouait le jeu en interdisant systématiquement les projets de manifestations tant de l’opposition que de certaines Organisations de la société civile non acquises au pouvoir. Ce sont des réalités qui ont eu cours au moins deux ou trois fois durant l’exercice de la gérance de Dogari à la tête du Conseil de Ville de Niamey. Un seul bémol avait un tant soit peu opposé la communauté urbaine de Niamey aux autorités du ministère de l’intérieur ; c’était la question de nomination des secrétaires généraux des municipalités/ là aussi, il parait que c’était le Président de la République lui-même qui avait haussé le ton pour que les décisions de Dogari soient respectées et entérinées. Souvenez-vous que dans le temps on avait même vu une sorte d’opération de charme du pouvoir vers les militants de LUMANA-FA de Niamey. Au fait le PNDS est à présent réellement que la Communauté Urbaine de Niamey est une chasse gardée de LUMANA-FA et d’aucuns avaient imaginé que le parti au pouvoir entreprendrait de récupérer ce fief, justement par l’intermédiaire de Dogari.
Dans le temps et aujourd’hui encore, le singe ressemble à l’homme. Conséquence ?
Les agissements de Dogari seraient étroitement surveillés par sa formation politique.
C’est dans ce contexte combien énigmatique que l’honorable Oumarou Moumouni Dogari vient de nous servir encore et encore une autre énigme. A quoi rime l’interdiction du meeting du parti au pouvoir, son présumé ami intime avec lequel il reste en odeur de sainteté jusque-là ? Surtout que parallèlement, une autre manifestation annoncée plus gigantesque et tumultueuse, plus risquée sur tous les aspects, vient d’être autorisée : la marche des forces vives de la nation. Franchement, cet événement suscite des interrogations monstres. A quoi joue Dogari ? Pourquoi décide-t-il subitement de tourner le dos à ses amis du Pnds- Tarayya ? Certes, la décision est tout à fait légitime au vu des arguments avancés. Cependant, il s’agit quand même de Dogari et du PNDS ; deux acteurs qui ont témoigné jusque-là de relations sans faute. A moins que l’homme n’ait ouvert les yeux et l’esprit pour enfin reconnaître qu’il est hautement redevable tant au LUMANA FA qu’à son autorité morale Hama Amadou. Si tel est le cas, il faut saluer le courage de l’homme.
Kaillo
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Oumarou Dogari, Député-Maire, Président du Conseil de Ville de Niamey : « Le vaste programme envisagé est très ambitieux et vise un développement cohérent, harmonieux de toute la ville de Niamey »
Monsieur le Président, vous avez été élu à la tête de la ville de Niamey, il y a juste quelques mois. Pouvez-vous nous édifier sur l'état des lieux de la ville de Niamey au moment où vous preniez fonction ?
Dès que nous avons pris fonction, nous avons demandé à nos services de formaliser un document retraçant l'état général de la ville de Niamey que nous avons présenté solennellement à la deuxième session du conseil de ville de Niamey tenue en juin 2021 pour que nos concitoyens soient informés de la situation que nous avons héritée. Il faut préciser que cet exercice est une obligation du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) en son article 80.
Permettez-moi de vous rappeler que dans ce document, nous faisons une présentation des faits et des données quantitatives secteur par secteur.
Vous avez récemment présenté le document cadre de la politique de développement de la ville de Niamey. Quelles sont, Monsieur le Président les grandes lignes de ce programme ?
Le programme que j’ai décliné dans le document cadre est un regard concupiscent pour la ville de Niamey. Le conseil de ville tient à conduire les affaires de manière bien pensée, bien structurée. Le vaste programme envisagé est très ambitieux et vise un développement cohérent, harmonieux de toute la ville de Niamey. Il faut retenir que le programme s’articule autour de l’ensemble des compétences dévolues aux collectivités territoriales par l’Etat.
Pour chaque domaine abordé, nous faisons le diagnostic, puis nous envisageons les actions adéquates à mettre en œuvre pour faire bouger les lignes.
Après quoi, nous entrevoyons les moyens financiers, matériels et humains nécessaires à la mise en œuvre des actions. Permettez-moi de préciser qu’au niveau du diagnostic, nous identifions les contraintes et les potentialités de chaque domaine analysé, afin de pouvoir agir efficacement. Nous pouvons subjectivement citer les axes ci-après comme étant des grandes lignes : l’économie urbaine, les ressources humaines de la ville, la modernisation de service, le budget de la collectivité territoriale, la santé, l'école, le patrimoine, le garage municipal, la voirie, l'hygiène et de l'assainissement, le transport urbain, le foncier, l'artisanat, l'éclairage public, la police municipale, la sécurité, les équipements marchands, les travaux neufs, les outils de planification.
Pour l’heure, quelles sont les actions prioritaires de ce programme de développement de la ville de Niamey ?
Par rapport à votre question, je dois dire que je suis dubitatif puisque tout est prioritaire dans le contexte actuel. Si un seul pan de la vie sociale venait à être mal géré on ne concourra pas à ce développement harmonieux, équilibré et cohérent que la loi, elle-même impose aux autorités communales.
Toutefois, on peut parler des préoccupations ordinaires du commun des citoyens qui sont entre autres : la voirie, le transport, l’éclairage public, les services sociaux de base, la planification urbaine, l’environnement, la mobilité urbaine avec toutes ses composantes, les inondations, l’hygiène et l’assainissement, nourrir Niamey qui passe par la valorisation de trois (3) grands équipements marchands de la ville de Niamey avec l’appui de l’AFD.
Quelles sont les principales actions réalisées ou en cours de réalisation pour le bien être des habitants de la capitale ?
Au niveau de l’organisation du travail, nous avons élaboré un nouveau organigramme et avons réorganisé les attributions des services en vue d’impacter positivement les services rendus à mes concitoyens. Toujours dans la même optique, nous envisageons d’aller vers la digitalisation de nos services très bientôt.
Au niveau de la voirie, vous remarquez que nous y avons mis un accent particulier, car plusieurs voies ont connu un rechargement latéritique en vue de soulager les peines de nos concitoyens les plus démunis.
La réforme administrative que nous avons apportée a engendré actuellement une fluidité dans la délivrance des actes de cession en particulier et de toutes les opérations foncières en générale.
Au niveau de la coopération décentralisée, nous avons mené des offensives au point où nous sommes dans la position d’acquérir une cinquantaine de bus avec des villes françaises à travers CODATU, des investissements avec des marocains et des tunisiens sur les berges du fleuve Niger, des investissements dans trois (3) équipements marchands potentiels (Daressalam, Djamadjé et rive droite).
Vous aurez constaté que nous avons construit des digues à la rive droite pour lutter contre les inondations du fleuve et qui à notre sens a bien servi à quelque chose.
Nous avons construit des classes paillottes pendant qu’aucun franc n’a été prévu dans le budget 2021 de la ville de Niamey, nous avons réfectionné des salles de classe, avons réparé des tables bancs voire confectionné un millier de tables bancs et au niveau de la santé, nous avons engagé de centaines de temporaires pour faire office de filles de salles et de centaines de temporaires pour participer au balayage des rues. Nos interventions ont concerné également les casernes des pompiers, les postes de police, les marchés, les CSI, l’hôpital régional où nous avions agi sur l’éclairage, la réfection de leurs bâtiments, la mise à niveau des sanitaires etc.
Sans être exhaustif, on peut citer le curage des caniveaux, les dallettes confectionnées, les cassis pour limiter l’excès de vitesse, sans compter l’appui aux personnes vulnérables que nous faisons au quotidien. Il me plait en outre de signaler que nous faisons de la communication un axe important dans notre programme. Pour preuve nous invitons l’ensemble de la famille de la presse à couvrir régulièrement les activités de la ville.
Sur le plan de la facilitation de la mobilité urbaine, vous avez initié un certain nombre d'actions dans la construction de voies latéritiques et la réhabilitation des routes endommagées, une opération largement saluée par les usagers. jusqu'au où comptez-vous aller dans cette opération ?
Ça nous réchauffe le cœur de savoir que nos concitoyens ont largement salué l’opération de construction de voies latéritiques et la réhabilitation des routes endommagées. C’est avec plaisir que nous allons nous y remettre et cela à la hauteur du besoin de la population qui nous a investis du pouvoir local.
Vous avez récemment initié une opération de recouvrement au cours de laquelle vous êtes descendu, vous-même sur le terrain. Pourquoi une telle initiative ? Quels sont les résultats enregistrés au cours de cette opération de recouvrement ?
A travers notre descente nous espérions inciter nos concitoyens à s'acquitter de leurs obligations à payer les redevances, pour qu'en retour la ville puisse poursuivre ses actions de développement au grand bénéfice de la population. Dans le cadre de cette mobilisation, nous avons initié des correspondances aux plus hautes autorités nationales qui sont actuellement en train de nous répondre favorablement prêchant ainsi par l’exemple.
Réalisée par Fatouma Idé(onep)
10 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Oumarou Ganda, un grand ambassadeur de la culture nigérienne
Son effigie tarde à s’implanter dans la colonne des Etalons de Yennega au Festival Panafricain de Cinéma de la Télévision de Ouagadougou pour inaction des autorités de la culture.
Avec plusieurs films à son actif, Oumarou Ganda embrasse le cinéma très jeune. Cabascabo (1968), un de ses premiers films raconte son histoire vécue. Une histoire dans laquelle le réalisateur montrait sa contribution au système colonial et sa déception de retour au front de guerre en Indochine.
Un cinéaste dont les thématiques de ses films mettent en lumière les réalités de la société nigérienne, axées sur la migration, le mariage forcé, la royauté, la famille, les religions, le village, la vile, les tenues à cette époque là.
A sa mort en janvier 1981, pour honorer Oumarou Ganda, qui continu de marquer l’histoire du cinéma nigérien et mondial, les autorités d’alors n’avaient pas hésité un seul instant d’immortaliser le nom de ce grand cinéaste et homme de culture en donnant son nom au centre culturel CCOG (Centre Culturel Oumarou Ganda)
Inauguré sous le nom de complexe socioculturel en 1980 à l’occasion du cinquième Festival National de la Jeunesse à Niamey, le Centre a officiellement pris la dénomination de Centre Culturel Oumarou Ganda (CCOG) en 1981.
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Oumarou Noma, Issoufou Issaka et Seyni Yacouba : Des mousquetaires ou des pieds nickelés
Avant que la télévision ne de vienne vraiment un instrument de communication de masse, la lecture était un important moyen de distraction. Elle était aussi, avant l’arrivée d’Internet, l’un des moyens d’acquisition de connaissances. Il y en avait pour tous les âges : de la littérature de tous les continents et dans tous les domaines pour les plus grands ; de la littérature rose des collections Arlequin pour adolescentes et adolescents ; et des bandes dessinées pour les plus jeunes. C’est dans cette catégorie qu’on retrouve deux oeuvres qui décrivent des situations ressemblant à celles de Oumarou Noma, Issoufou Issaka et Seyni Yacouba dit Mereda : les Mousquetaires et les pieds nickelés. La première oeuvre est de Alexandre Dumas. Elle est intitulée les Trois Mousquetaires et a été publiée au milieu du 19ème siècle. Athos, Porthos et Aramis sont, avec D’Artagnan, des fidèles du roi Louis XIII dont le règne fut dominé par les intrigues du Cardinal de Richelieu. Les mousquetaires s’opposeront à ce dernier et remporteront des victoires.
Tout comme Athos, Porthos et Aramis ont juré fidélité à Louis XIII, Noma, Issaka et Yacouba ont juré fidélité à Hama Amadou. Mais ces derniers n’étant pas des gentils hommes, ils ont vite montré leur vrai visage. C’est Noma qui dégainera le premier sa lame pour entailler Hama Amadou. Le premier référé qui a permis à la justice de prononcer la déchéance de ce dernier. Depuis, les tentatives de déstabilisation du parti Lumana n’ont pas cessé. Depuis sa victoire après la décision de la Cour d’Appel, il montrera deux visages. Un semblant de réconciliation et un travail de sape. Après avoir décidé unilatéralement la suspension de plus d’une centaine de membres du bureau politique, il portera son coup fourré en se désolidarisant de l’appartenance du parti à la Coalition pour l’Alternance politique (CAP 20- 21). Inexplicable pour le premier parti de l’opposition. C’est à partir de ce moment que les membres du bureau politique se rendront compte définitivement qu’une réconciliation devenait difficile, voire impossible. Et même la tenue du congrès, pourtant convoqué pour le 19 septembre 2020, risque d’échouer d’autant que des préalables pourtant statutaires, ne semblent pas être le souci du président par intérim et ses amis. Une conférence nationale fait des préalables. C’est pourquoi une partie du bureau politique — les deux tiers — assignera Noma devant les tribunaux. La sentence, connue le vendredi 11 septembre 2020, intimera à Noma la convocation de la Conférence. Cette décision, Noma et ses amis ne l’ont pas vue venir. Quelques heures avant ladite décision, les trois étaient à la mosquée du vendredi du quartier terminus où ils ont échangé avec notre confrère du Courrier, Ali Soumana, très critique, trouvent-ils, à leur égard. Depuis, Noma, Issaka et Yacouba sont devenus les Pieds Nickelés de la politique nigérienne. C’est aussi une bande dessinée de Louis Forton qui met en scène « trois petits filous, à la fois escrocs, hâbleurs et indolents. » Il s’agit de Croquignol, de Filochard et de Ribouldingue. Aucune intention d’assimiler les trois pieds nickelés nigériens à de petits filous, escrocs ou hâbleurs indolents. Le premier épisode est paru en 1908. On les qualifie de « ceux qui ne sont pas portés sur le travail » et évoluent dans des « aventures où ils ont rarement le dessus. » Enfin, contrairement aux gentils hommes qui ont pour devise « un pour tous, tous pour un », les chemins des trois pieds nickelés nigériens risquent de se séparer. Déjà, l’on parle du départ de Issoufou Issaka pour le PNDS.
Modibo
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Ousseini Salatou dans ses petits souliers
Après la nomination, le vendredi dernier, de l’avocat Issaka Sounna au poste de président de la Commission électorale nationale indé- pendante (CENI) par le président de la République, le porte-parole de l’Alliance pour la Paix et la République (APR), M. Ousseini Salatou, s’était répandu sur certains médias pour, non seulement apprécier cette nomination, mais aussi soutenir l’hypothèse qu’avec la non-conformation de M. Idé Daouda, le poste de viceprésident pourrait revenir au constitutionnaliste Amadou Hassane Boubacar dont ils avaient soutenu la candidature. Avec beaucoup d’assurance, Ousseini Salatou a expliqué à qui voulait l’écouter qu’eux de l’APR croient au pré- sident Issoufou Mahamadou et qu’ils sont convaincus qu’il portera son choix sur le constitutionnaliste pour le poste de vice-président de la CENI. C’est donc une véritable douche froide que le président Issoufou Mahamadou vient d’administrer aux partis membres de l’APR – avec le Mouvement national pour la société de développement (MNSD-NASSARA) en tête – qui avaient bruyamment quitté l’opposition pour rejoindre les rangs du pouvoir, au lendemain des élections présidentielles et législatives de février et mars 2016 dont ils avaient pourtant contesté les résultats. Ousseini Salatou se retrouve ainsi coincé dans ses petits souliers. Non seulement les représentants du PNDS-TARAYYA à la réunion du CNDP ne leur ont manqué la moindre preuve de leur reconnaissance au «soutien» qu’ils disent apporter au pouvoir, mais en plus le président Issoufou Mahamadou lui-même ne semble avoir aucune considération pour le MNSD-NASSARA et tous ces petits partis qui gravitent autour de lui au sein de l’APR. Les analystes politiques ne trouvent d’ailleurs aucune surprise à ce que les choses se passent ainsi pour le parti de Seïni Oumarou et ses alliés. Comment des partis politiques, qui ont publiquement contesté la légitimité d’un pouvoir peuvent-ils s’attendre à un respect et une considération de la part de ce pouvoir, même après lui avoir fait allégeance ? Il vaut mieux pour les partis de l’APR de continuer à profiter en silence des subsides qui leur sont accordés que de vouloir à exiger quoi que ce soit de la part de leurs partenaires dont certains organes de presse les qualifient ouvertement des opportunistes.
Dan Lamso
14 octobre 2017
Source : Le Monde d'Aujourd'hui
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Ouverture à Abidjan du 6e Forum des Affaires UE-Afrique
En prélude au 5eme Sommet Union Africaine, Union européenne, s’est ouvert ce lundi 27 novembre 2017 à Abidjan le 6eme Forum des Affaires UE-Afrique en présence du vice-président de la République de la Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, autour du thème ‘’ Investir dans la création d’emplois pour les jeunes’’.
Ce Forum qui rassemble des Représentants des secteurs public et privé des deux continents fait partie de la stratégie conjointe UE-Afrique relativement aux politiques en rapport avec la transformation structurelle des économies africaines basées sur l’industrialisation.
Avec la perspective d’enregistrer l’arrivée sur le marché de l’emploi de 450 millions de jeunes Africains à l’horizon 2050, la question de la création d’emploi s’impose comme une préoccupation majeure pour laquelle l’Union Européenne et les Etats Africains doivent s’accorder sur des stratégies afin d’offrir aux jeunes des emplois décents, a insisté le vice président ivoirien, Daniel Kablan Duncan.
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Ouverture à Niamey de la 9ème session du Forum Régional Africain sur le Développement Durable : Partage d’expériences, de bonnes pratiques et de leçons apprises dans les efforts de mise en œuvre des deux agendas
Du 27 février au 02 Mars 2023, Niamey abrite la 9ème session du Forum Régional Africain sur le Développement Durable (FRAD). Organisé conjointement par la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), le gouvernement du Niger, en collaboration avec la Commission de l’Union africaine, la Banque Africaine de Développement et d’autres entités du Système des Nations Unies, cet événement a pour thème «Accélérer la reprise inclusive et verte après de multiples crises et la mise en œuvre intégrée et intégrale de l’Agenda 2030 pour le développement durable et de l’Agenda 2063». Au cours de la session, un examen approfondi sera entrepris sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de cinq (5) objectifs de développement durable sélectionnés, à savoir les objectifs 6 (eau potable et assainissement) ; 7 (énergie abordable et propre); 9 (industrie, innovation et infrastructure); 11 (villes et communautés durables) ; et 17 (partenariats pour les objectifs) et les objectifs correspondants de l’Agenda 2063. C’est le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ce forum qui s’est déroulée en présence du président de l’Assemblée nationale, du Premier ministre, Chef du gouvernement, de la vice-secrétaire générale des Nations Unies, des membres du gouvernement ainsi que de plusieurs invités.
Dans le discours d’ouverture de cette 9ème session du FRAD, le Président de la République a souligné que cette session du Forum Régional intervient à un moment crucial pour le continent africain qui est confronté à de multiples problèmes, aussi complexes les uns que les autres notamment les problèmes liés à l’accès à l’eau, à l’énergie propre, aux nouvelles technologies, aux difficultés d’accès aux financements durables pour faire face aux effets néfastes du changement climatique etc. Ces problèmes a-t-il ajouté, se posent dans un contexte marqué par une croissance démographique élevée provoquant des crises alimentaires et nutritionnelles récurrentes.
Pour le Président Mohamed Bazoum, l’accélération de la reprise inclusive et verte requiert des efforts collectifs et bien pensés, aussi bien de la part des États membres, des entités des Nations Unies, des organisations régionales, des différents partenaires de développement que des acteurs de la société civile et du secteur privé. C’est pourquoi, le Forum Régional Africain sur le Développement Durable constitue une plateforme pour le partage d’expériences, de bonnes pratiques et de leçons apprises dans les efforts de mise en œuvre des deux agendas 2030 des Nations Unies et 2063 de l’Union Africaine. A cet effet, le Chef de l’Etat attend de cette rencontre de Niamey, en s’appuyant sur les acquis des sessions précédentes, des messages clairs, des orientations et les mesures nécessaires pour favoriser la mise en œuvre des deux agendas précités, dans notre région.
Le Président Mohamed Bazoum, a en outre relevé les différentes évaluations dans l’atteinte des ODD qui ont montré que des performances ont été réalisées dans certains domaines par plusieurs pays africains. Cependant, a-t-il noté, au rythme actuel, d’ici à 2030, l’Afrique ne saurait atteindre toutes les cibles des objectifs de développement durable. D’où la nécessité, selon lui, d’œuvrer pour accroitre et accélérer les progrès, surtout au regard de certaines contraintes telles que l’insécurité et les impacts des changements climatiques susceptibles de remettre en cause les acquis jusqu’ici obtenus. Il a relevé certains défis qui entravent la réalisation du développement durable en Afrique parmi lesquels la question du financement.
C’est pourquoi, le Chef de l’Etat a invité ce forum à des réflexions approfondies qui s’imposent au contexte de l’Afrique pour des solutions innovantes et durables, à même d’améliorer l’accès aux fonds nécessaires pour faire face à ce fléau planétaire, et pour lequel l’Afrique n’est pas le premier coupable. «Nous avons besoin de progrès dans ces domaines pour tendre vers cette Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens, et représentant une force dynamique sur la scène mondiale. Une Afrique qui évolue dans un monde juste, équitable, tolérant, ouvert et socialement inclusif, dans lequel les besoins des plus vulnérables sont satisfaits », a-t-il dit.

Le Président de la République a par ailleurs insisté sur la problématique des villes et communautés durables dans le contexte de l’Afrique, où les inondations et d’autres calamités naturelles provoquent, chaque année, des pertes en vies humaines, le déplacement massif des populations appelées refugiés climatiques et la dégradation des infrastructures. «Face à cette situation, il est urgent et crucial pour notre région de se doter rapidement de nouveaux outils et de définir de nouvelles approches qui renforcent les administrations locales et les communautés ainsi que leurs capacités à faire face à de nouveaux problèmes et à mieux protéger nos villes», a préconisé SE. Mohamed Bazoum. Au Chef de l’Etat d’ajouter que «dans mon pays, je mets un accent particulier sur le développement du capital humain, car je suis convaincu que sans ressources humaines de qualité, les énormes potentialités énergétiques et minières de notre continent ne sauraient être efficacement et rationnellement valorisées pour son développement».
Il a, à cet effet, exhorté le forum à une réflexion approfondie afin de tirer parti des nouveaux outils, des technologies innovantes disponibles notamment par le biais de partenariats renforcés avec le secteur privé, le monde universitaire, les Organisations non gouvernementales, la société civile et d’autres parties prenantes, afin de construire des structures nationales de production solides, durables et résilientes. SE Mohamed Bazoum devait enfin insister sur la question de l’eau, dont la gestion saine et durable est essentielle pour atteindre l’ODD y relatif. Cela passe notamment par la mise en place de programmes stratégiques et intégrateurs, au regard du contexte mondial marqué par de fortes compétitions en la matière.
Auparavant, le Secrétaire Exécutif par intérim de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), M. Antonio Pedro a indiqué que cette rencontre constitue une relance de l’accélération pour la mise en œuvre des objectifs de développement durable de l’agenda 2030. Il a réaffirmé l’engagement de la CEA pour une relance verte et inclusive fondée sur les chaines de valeurs durables.

Pour la présidente sortante de la 8ème session du FRAD, Mme Adalgisa Barbosa Vaz, Secrétaire d’Etat au développement des entreprises de Cap Vert, cette rencontre offre une occasion unique de transformer le continent en un lieu prospère inclusif et résilient où les populations vivront en harmonie avec nos écosystèmes riches et diversifiés pour le bénéfice des générations actuelles dans le futur. «De par son capital naturel et sa capacité de résilience, l’Afrique peut tracer son chemin vers une prospérité partagée et durable tout en répondant aux défis auxquels le continent fait face. Cela passe par des solutions innovantes et durables qui offrent à nos pays des réponses rapides pour attaquer le cercle vicieux des problèmes de liquidité, de la réduction de la marge de manœuvre budgétaire et du surendettement d’un nombre croissant des pays de la Région», a-t-elle déclaré.
Pour Mme Adalgisa Barbosa Vaz, le thème de ce forum est avant tout un appel au rassemblement pour assurer la pleine réalisation des Objectifs de Développement Durable dans le cadre de cette décennie d’actions en cours. Cela implique une opportunité et une marge de manœuvre considérable pour consolider les réalisations et intensifier le travail entamé pendant le mandat du bureau sortant. Mme Adalgisa Barbosa Vaz a de ce fait invité le nouveau bureau à intensifier ses efforts sur certaines priorités dont le développement et le renforcement des mécanismes de financement innovants pour une relance inclusive verte et résiliente, la promotion de l’action climatique et le développement durable ; la mise en place de la grande muraille bleu sur l’ensemble des mers et océans du continent et l’augmentation des investissements dans la biodiversité durable et la gestion des terres ; l’accélération de la mise en œuvre des ODD de l’agenda 2063 conformément à la décennie d’actions avec un accent particulier sur les questions de vulnérabilité des petits états insulaires en développement ; enfin le renforcement de la capacité notamment des jeunes et des femmes à tirer parti de la numérisation, de la science, de la technologie et de l’innovation pour des entreprises et des industries vertes créatrices d’emplois.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
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Ouverture aujourd’hui des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 : Le Niger sera de la fête au Pays du soleil levant
La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 se tiendra aujourd’hui en mi-journée dans l’imposant stade olympique de Tokyo, une enceinte sportive qui peut accueillir 68.000 spectateurs. Mais cette cérémonie se fera sans public puisque l'ensemble de cette édition des JO s'effectuera à huis clos à cause de la crise sanitaire due au coronavirus. La délégation du Niger a foulé le sol japonais depuis le 18 juillet dernier après une escale à Addis Abéba, et à Séoul. Elle se prépare pour cette cérémonie grandiose.
On rappelle que le Niger est représenté aux J.O de Tokyo par sept gladiateurs. Il s’agit d’Abdoulrazak Issoufou Alfaga et Tekiath Ben Youssef en Taekwondo, Ismael Alassane en Judo, Amina Seyni et Badamassi Sanguirou en athlétisme, et Alassane Seydou Lancina et Roukaya Moussa Mahamane en natation. Les nigériens ont installé leur quartier général au sein du village olympique de Chuo-Ku dans la ville de Tokyo. Selon le chef de mission, M. Saidou Hachimou, nos sportifs se portent très bien et ils ont à cœur de défendre vaillamment les couleurs du Niger sur les tatamis, les pistes, et les bassins de Tokyo. Le Niger attend légitimement de ses athlètes de belles prestations, de belles performances avec en sus des médailles. Le porte- drapeau et porte étendard du Niger à ces jeux, AbdoulRazak Issoufou Alfaga sera certainement la vedette nigérienne la plus attendue à Tokyo. Champion du monde, Vice-champion olympique, et champion d’Afrique, AbdoulRazak visera certainement le haut du podium pour faire résonner l’hymne national « la Nigérienne » au Japon. Sans nul doute, il tirera vers le haut tous ses six autres camarades de l’équipe nationale pour de bons jeux olympiques au pays de Naruhito. Pour sa première sortie sur le tatami nippon le 27 juillet prochain, Alfaga fera face à l’ivoirien Gbané Seydou. Quant à Tekiath Ben Youssef, elle fera son entrée en matière le 25 juillet face à la Japonaise Hamada Mayu.
En Judo, Ismael Alassane fera son entrée en lice au Français le Blouch le 25 juillet à 11h. L'empereur du Japon, Naruhito, assistera à cette cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Tokyo, comme annoncé mardi dernier par l'Agence de la maison impériale. L'impératrice Masako, elle, ne sera pas présente à la cérémonie, laquelle se tiendra sans la participation du public comme d’ailleurs la quasi-totalité des compétitions aux JO. Il est seulement prévu la présence de quelques centaines de personnalités japonaises et étrangères. Après Hirohito, son grand-père, qui avait ouvert les Jeux d'été de Tokyo en 1964 et ceux d'hiver de Sapporo en 1972, et Akihito, son père, qui avait ouvert les Jeux d'hiver de Nagano en 1998, Naruhito, est le troisième empereur japonais à connaître des Jeux dans l'archipel nippon. Si la cérémonie d'ouverture doit marquer le début officiel des JO de Tokyo 2021, plusieurs compétitions sont déjà lancées. La première surprise est venue mercredi dernier avec la défaite de l'équipe américaine féminine de football, écrasée par la Suède 3-0 pour son entrée en lice en phase de poules. A noter également le spectaculaire carton des Pays-Bas face à la Zambie, seule équipe africaine de football féminin, 10 buts à 3 ! Le tournoi masculin de football a débuté hier jeudi. Les favoris espagnols sont attendus comme les tenants du titre brésiliens.
Par Oumarou Moussa, Envoyé spécial
23 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Ouverture d’une Ecole Militaire Supérieure à Niamey : Un outil essentiel pour la formation supérieure des Forces Armées Nigériennes
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, SE Issoufou Mahamadou a présidé, hier jeudi 4 février 2021, à Niamey, la cérémonie officielle d’inauguration de l’Ecole Militaire Supérieure. C’était en présence du Président de l’Assemblée Nationale, SE M. Ousseini Tinni, du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE M. Brigi Rafini, du Ministre de la Défense Nationale, Pr Issoufou Katambé, des représentants des pays et institutions partenaires du Niger et de plusieurs personnalités civiles et militaires.
Peu après la coupure du ruban, et la visite des installations et infrastructures de cette nouvelle école, le Président de la République s’est confié à la Presse Nationale où il a exprimé toute sa satisfaction et expliqué l’importance d’une telle école dans notre pays. « Je me réjouit d’avoir présidé, ce matin, la cérémonie d’ouverture de l’Ecole Militaire Supérieure de Niamey. Comme vous le savez, depuis plusieurs années le Niger fait face aux assauts des organisations terroristes et criminelles. Pour faire Face à ces assauts, nous avons décidé de la montée en puissance des Forces de Défense et de Sécurité du Niger en Général et des Forces Armées Nigériennes en particulier. C’est ainsi que nous avons recruté, nous avons formé, nous avons entrainé, nous avons équipé des effectifs de plus en plus importants. Cet accroissement des effectifs entraine naturellement un besoin croissant en encadrement. La formation est un secteur essentiel pour préparer les forces armées en leur mission. Nous avons au Niger tout le maillon de la chaine de formation depuis le centre de formation des militaires de rang, jusqu’ au centre de formation d’officiers en passant par le centre de formation des sous-officiers, mais il nous manquait jusqu’ici un maillon de la chaine, c’est cette école militaire supérieure, qui nous permettra de former des Officiers d’Etat-Major et des Officiers Brevetés de guerre. Donc je me réjouis de cette cérémonie. Cette école vient de combler un vide et désormais notre pays est doté de tout le maillon de la chaine de formation des éléments des forces des Armées Nationales », déclare le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées.
Auparavant, deux importantes allocutions ont été prononcées à savoir, le discours inaugural de l’école prononcé par Pr Issoufou Katambé Ministre de la Défense Nationale et l’allocution de bienvenue dite par Colonel Bello Garba Aboul Hassane Commandant des Organismes des Formations des Forces Armées Nigériennes.
Ainsi, dans son discours inaugural, le Ministre de la Défense Nationale Pr Issoufou Katambé n’a pas manqué de rappelé que la création de cette prestigieuse école s’inscrit dans le plan quinquennal 2021-2025 de dédoublement des effectifs des Forces Armées et « marque le début d’une nouvelle ère dans le domaine de l’Enseignement Militaires Supérieur », dit-il. Pr Issoufou Katambé a souligné que cette initiative répond au contexte actuel auquel notre pays et le sahel font face, celui de l’insécurité grandissante qui demande une adaptation permanente afin de mieux garantir l’intégrité du territoire. Parlant de l’importance de cette école, le Ministre de la Défense, Pr Issoufou Katambé, a souligné que la vocation de l’Ecole Militaire Supérieure des Forces Armées Nigériennes est exclusivement dédiée à l’enseignement militaire supérieur. Cet enseignement, centré sur la deuxième partie de la carrière, concerne essentiellement les officiers à l’issue de leur temps de commandement d’unités élémentaires. « Il est surtout destiné à la formation de ceux appelés à exercer des responsabilités importantes de commandement et de direction ou à occuper des postes nécessitant des qualifications techniques élevées », a-t-il souligné. L’ambition qui se cache derrière cette école, est d’arriver à un enseignement militaire de second degré sanctionné par l’obtention du Brevet d’Ecole de Guerre et destiné à préparer les officiers supérieurs à commander des grandes unités et à exercer des responsabilités dans les États-Majors d’armées, interarmées et interalliés, au sein des directions et services, ainsi que dans les organismes ministériels et interministériels où se conçoit et se conduit la politique de défense et de sécurité », a notifié le Ministre de la Défense Nationale.
Occasion solennelle pour le Ministre de la Défense Nationale, Pr Issoufou Katambé, de rendre un grand hommage au Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées pour tous les efforts qu’il a bien voulu déployer depuis son accession à la magistrature suprême de notre pays, au profit des Forces Armées Nigériennes, mais plus spécifiquement en faveur de la création de cette école. « Conséquences de ces efforts, les Forces Armées Nigériennes constituent l’armée la plus puissante de l’espace UEMOA. C’est ce que relève le dernier classement de Global Fire Fower. Dans l’espace CEDEAO, le Niger n’est devancé que par le Nigéria et le Ghana. A l’échelle du Continent Africain les FAN figurent dans le Top 20 des puissances militaires », a déclaré le Ministre de la Défense Nationale.
C’était aussi l’occasion pour le Ministre de la Défense Nationale, de transmettre les salutations et les félicitations du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, au Chef d’Etat-Major des Armées et au comité chargé de la création de l’Ecole Militaire Supérieure pour toutes les initiatives conduites dans le cadre de l’effectivité du continuum de la formation au niveau des différents corps, à savoir celui des Officiers, celui des Militaires du Rang. Avant de terminer son discours, le Ministre de la défense Nationale a rendu un hommage à tous les éléments des Forces de Défense et de Sécurité tombés sur le Champ d’honneur.
Quant au Colonel Bello Garba Aboul Hassane, Commandant des Organismes des Formations des Forces Armées Nigériennes qui a prononcé l’allocution de bienvenue, il a saisi l’opportunité pour rappeler le processus ayant abouti à la réalisation de ce projet de création de l’école militaire supérieure de Niamey. « L’inauguration de cette école s’inscrit dans un long processus visant à doter les Forces Armées Nigériennes de structures de formation adéquates, piliers essentiels de la modernisation de notre outil de défense et de sécurité. En effet, dans le cadre de la mise en place de ces outils de l’enseignement militaire, en plus des centres de formations des militaires du rang et des techniciens, les Forces Armées ont créé l’Ecole de Formation d’Officiers (EFOFAN) en 1998 à Niamey, suivi de l’Ecole Nationale des Sous-Officiers d‘Actives d’Agadez en 2003 », a-t-il dit. Il a mentionné que cette école permettra aux Forces Armées Nigériennes de faire face à la faible disponibilité des offres de places de stages dans les écoles des pays amis et un besoin de plus en plus pressant en personnel mais aussi un besoin d’harmonisation des compétences. « Cette étape marque donc une étape importante qui rapproche les Forces Armées Nigériennes un peu plus de leur objectif de se doter de la totalité du spectre de formation par la création d’écoles de formation capables de dispenser une éducation militaire et technique de qualité à toutes les catégories de personnels. Aussi, cet outil moderne de la connaissance militaire vient-il étoffer la liste déjà appréciable des Ecoles et Centres de Formation des FAN, en comblant le vide de formation et sans nul doute de répondre à la forte demande en formation d’Officiers d’Etat-Major et d’Officiers Brevetés d’Ecole de Guerre », a-t-il dit.
Par Ali Maman(onep)
05 février 2021
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Ouverture de la 17ème Assemblée Générale du Comité des Chefs de Police de l’Afrique de l’Ouest : Echanges sur les progrès réalisés dans la lutte contre la criminalité et la criminalité transnationale organisée
Du 28 au 30 mars 2023, Niamey abrite les travaux de la 17ème Assemblée Générale du Comité des chefs de Police de l’Afrique de l’Ouest. Organisé conjointement par la commission paix et sécurité de la CEDEAO et le gouvernement du Niger, cet événement est placé sous le thème «La police face au terrorisme en Afrique de l’Ouest». C’est une opportunité aux chefs de Police des Etats membres de la CEDEAO de discuter, d’échanger des informations et d’examiner les progrès réalisés dans la lutte contre la criminalité en général et la criminalité transnationale organisée en particulier. C’est le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley qui a procédé à l’ouverture des travaux de cette session au centre international de conférences Mahatma Gandhi, en présence du président de la Commission de la CEDEAO, du secrétaire général d’Interpol France, des Chefs de Police de l’Afrique de l’Ouest et de plusieurs participants.
Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a indiqué que les présentes assises se tiennent à un moment crucial et décisif pour notre sous-région en raison particulièrement de la recrudescence sans précédent des menaces diverses sur le plan sécuritaire. «Ces menaces se traduisent notamment par l’activisme des groupes terroristes et des bandes criminelles dans la zone sahélo-saharienne et la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée et le long des côtes ouest- africaines», a-t-il relevé. M. Hamadou Adamou Souley a ajouté que face à ces menaces, nos Etats ont décidé de renforcer leur coopération policière, en développant une plus grande synergie d’actions à travers des réponses vigoureuses et concertées.
«Au regard des défis sécuritaires qui sont aujourd’hui les nôtres, le Comité des Chefs de Police de l’Afrique de l’Ouest, en tant que plateforme d’analyse et d’échanges, est appelé à jouer un rôle déterminant dans le processus de proposition de solutions à ces défis.
En effet, vos réflexions doivent permettre d’envisager des solutions plus opérationnelles pour venir à bout des différentes formes de criminalité transnationale organisée qui font le lit à la pauvreté et plombent le développement socio-économique de nos Etats. Vous devez tenir compte des préoccupations liées à la porosité de nos frontières, au caractère transnational de la criminalité tant au Sahel que dans le Golfe de Guinée, au mode opératoire des groupes terroristes et criminels, aux différentes formes de défis en lien avec les trafics d’êtres humains, de drogues, d’armes, la cybercriminalité, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme», a-t-il souligné.
Auparavant, le Représentant du président de la Commission de la CEDEAO, M. Gnamien Guillaume N’Dri a expliqué que l’Assemblée générale annuelle de la CCPAO est également un forum qui permet de faire le point sur les mesures prises, le mécanisme existant, les efforts déployés et les défis rencontrés par la CEDEAO dans la lutte contre la criminalité. «Les enseignements tirés de vos expériences diverses et des situations sécuritaires particulières de vos pays vous permettront d’apprendre et de trouver collectivement des solutions pragmatiques pour faire face aux menaces de l’insécurité», a-t-il précisé.
Pour sa part, le Directeur général de la Police nationale du Niger, le Commissaire général Oumarou Moussa a rappelé que cette rencontre statutaire de leur organisation commune, qui devrait se tenir il y a plus de deux ans de cela à Niamey, n’a pu avoir lieu du fait des contraintes liées à la COVID-19. «Aujourd’hui que ces contraintes sont levées, nous nous réjouissons que la CEDEAO ait accepté que le Niger, abrite la présente rencontre», a-t-il ajouté. Le directeur général de la police nationale a souligné que le comité des Chefs de Police de l’Afrique de l’Ouest est l’un des meilleurs cadres pour soutenir les efforts de coopération et autres initiatives de lutte contre l’insécurité dans la sous-région. Son objectif est entre autres d’améliorer la coopération entre les services de police des Etats de l’Afrique de l’Ouest, de renforcer leur efficacité dans le domaine de la prévention et de lutte contre la criminalité transfrontalière, en définissant une stratégie sous régionale et en identifiant l’émergence des nouvelles formes de criminalité.
Yacine Hassane(onep)
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Ouverture de la 1ère session extraordinaire de l’Assemblée nationale : Une douzaine de points inscrits à l’ordre du jour de la session dont le débat d’Orientation Budgétaire (DOB)
La première session extraordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2017 a ouvert ses travaux, hier, à Niamey. La cérémonie d’ouverture de ladite session s’est déroulée à l’hémicycle place de la Concertation sous les auspices de SE. Ousseini Tinni, président de l’Assemblée nationale et en présence du Premier ministre, M. Brigi Rafini, des président des institutions de la République, des membres du gouvernement et plusieurs personnalités et invités.
D’après le décret portant ouverture de cette session extraordinaire, l’Assemblée nationale aura à traiter une douzaine de points soumis à elle par le gouvernement. Ces points portent entre autres sur le débat d’Orientation Budgétaire (DOB); un projet de loi portant première rectification de la loi de finances pour l’année 2017 ; une proposition de loi relative à la modification de la Constitution ; un projet de loi organique portant Code électoral du Niger ainsi plusieurs autres projets de loi en vue d’autoriser le gouvernement à ratifier des conventions et accords de financement et ou de prêt.
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Ouverture de la 1ere table ronde de l’Alliance Sahel sur l’accélération de l’accès à l’électricité au Niger : Mobiliser les partenaires et les fonds pour connecter un plus grand nombre de ménages aux réseaux électriques
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini, a présidé hier après-midi, par visioconférence, la cérémonie d’ouverture de la 1ere table ronde de l’Alliance Sahel sur l’accélération de l’accès à l’électricité au Niger. Cette table ronde s’inscrit dans la perspective de l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2030. L’implication de l'Alliance Sahel, à laquelle s'associent ses partenaires, à savoir; la France, l'Allemagne, l'Union Européenne, la Banque: Mondiale, le Programme des Nations Unies pour le Développement et la Banque Africaine de Développement, constitue une opportunité pour le Niger, en vue d'amorcer la mise en œuvre de sa stratégie d'accès à l’électricité.
Pour le Chef du gouvernement, cette table ronde a une forte signification pour le Niger car l’accès à l’électricité, qui est une des conditions du développement global, reste encore un défi. C’est pourquoi, a indiqué SE Brigi Rafini, le gouvernement a fait de l’électrification «le moteur du développement durable». «Cette ambition est inscrite dans la Stratégie de développement durable et de croissance inclusive (Niger 2030) parce qu’elle correspond aux besoins de développement du pays, à nos engagements en matière d’accès aux services sociaux de base en particulier pour les populations rurales et de réduction de la pauvreté», a déclaré SE Brigi Rafini qui devait ajouter que, c’est pourquoi, le Président de la République, Chef de l'Etat, Issoufou Mahamadou, a réservé une place de choix à l'accès à l'électricité dans le Programme de Renaissance. «Cet engagement, nous le tenons aussi grâce à l’accompagnement de nos partenaires et au secteur privé que je remercie infiniment», a-t-il dit.
Les efforts fournis par le Niger en matière d’électrification, a indiqué SE Brigi Rafini, restent fort appréciables, notamment avec l’impulsion donnée par le programme de renaissance visant l’objectif d’électrifier 1.500 villages sur la décennie 2011- 2021. Cette opération est, selon le Premier ministre, en cours. D’après le rapport de diagnostic sur l’accès à l’énergie s’appuyant sur le cadre multi-niveaux de la Banque Mondiale publié en juin dernier que cite SE. Brigi Rafini, il ressort qu’en 2018, 19,5% des ménages nigériens ont accès à l’électricité dont 15,8% par le réseau national, soit 4 ménages sur 5, et 3,7% principalement grâce à des solutions solaires hors réseau. Cependant, «il apparait aussi clairement de fortes disparités entre les zones urbaines et les zones rurales car près de 50% des ménages urbains ont accès à l’électricité par le réseau national, contre seulement 7% des ménages ruraux. C'est donc pour s'attaquer à cette problématique, qui constitue une entrave majeure au développement et au bien-être des populations, que le Gouvernement s'est engagé résolument dans la mise en œuvre de la Stratégie Nationale d'accès à l'électricité», a souligné le Premier ministre.
Aussi, a-t-il précisé, la planification des investissements et leur programmation notamment en phase initiale de mise en œuvre de la Stratégie Nationale, restent en cohérence avec les objectifs d'accès accru à l'électricité de l'Alliance Sahel, suivant une approche multi-services contribuant à réduire la pauvreté et à promouvoir le développement durable. «Notre engagement conjoint est crucial pour le succès de la Stratégie Nationale. Il requiert notamment la coopération et la Coordination des partenaires. A cet effet et en vue de lancer la Roue vertueuse de l'accès à l'électricité au Niger, il est requis un financement à hauteur d'environ 650 Milliards FCFA. Les investissements projetés concernent les extensions et le renforcement des réseaux interconnectés ; le développement de mini-réseaux y compris l'hybridation, ainsi que le recours aux solutions individuelles d'accès», a expliqué le Chef du gouvernement qui précise qu’il s’agit à travers ces initiatives, de doubler l’accès à l’échéance 2025. Mieux, a-t-il poursuivi, «ils sont d'autant plus indispensables pour la croissance économique et le développement du capital humain, notamment en zones rurales dans la mesure où ils concernent les pôles de développement et intègrent également la prise en charge des frais de branchement qui ne constitueront plus un blocage pour le raccordement des ménages».
Oumar Issoufou(onep)
05 novembre 2020
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Ouverture de la 29ème Assemblée régionale Afrique de l’APF : Les présidents des parlements des pays membres de l’APF abordent des thématiques cruciales pour le continent africain
La 29ème Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) a été ouverte hier matin à l’hémicycle de l’Assemblée nationale du Niger. Au cours de cette réunion de 72 heures, les présidents d’Assemblées nationales des pays membres de l’APF vont aborder trois thématiques cruciales pour le continent africain. Il s’agit notamment de la question relative aux défis de la gouvernance démocratique et de la sécurité en Afrique francophone, la question de la sécurité alimentaire à l’épreuve des crises politiques, sociales et économiques et enfin, la protection des écosystèmes forestiers et la lutte contre la désertification en Afrique.
L’assemblée régionale est une instance centrale de l’Assemblée des Parlementaires de la Francophonie qui permet aux sections (soit 88 sections) d’aborder des sujets et des problématiques les touchant directement. De plus, elle est l’occasion pour les membres de déterminer leurs priorités, d’aborder conjointement les problématiques et de présenter lors d’une réunion statutaire les résultats de ces réflexions.
En procédant à l’ouverture des travaux, le Président de l’Assemblée nationale du Niger, SE. Seini Oumarou a salué la pertinence des trois thèmes principaux retenus qui selon lui s’inscrivent parfaitement dans le contexte des pays membres de l’APF. Pour le président du parlement nigérien, cette rencontre va permettre de réfléchir autour des sujets de grande préoccupation pour le continent comme la question de la migration, de la violence. Le Président de l’Assemblée Nationale du Niger a estimé que l’APF pourrait, par un système de plaidoyer, aider la communauté internationale à mieux prendre en charge la problématique migratoire dont l’un des enjeux est la restauration de la dignité de l’homme africain. Au-delà de l’APF a-t-il ajouté, la francophonie dans son ensemble devrait aider les pays à soigner le mal à la racine en s’attaquant aux causes objectives qui engendrent les migrations clandestines.
Abondant dans le même sens, le président de l’APF M. Francis André Drouin a souligné l’importance de faire un débat de fond sur les trois principaux thèmes retenus. Les défis de la gouvernance démocratique et de la sécurité en Afrique francophone a soutenu M. Francis André Drouin est un thème d’une importance capitale non seulement pour la francophonie mais aussi pour l’ensemble des Etats dans le monde. Aussi, la question de la paix et de la sécurité constitue une préoccupation majeure de la francophonie. En effet, certains Etats continuent d’être confrontés à des situations de conflit qui portent atteinte à leur stabilité et à leur unité nationale. A ce niveau, il a salué l’alternance démocratique du Niger.
«Le deuxième thème de notre ordre du jour est également essentiel, la question de la sécurité alimentaire à l’épreuve des crises politiques sociales et économiques demeure essentielle afin que nos Etats assurent à nos populations un système alimentaire de qualité efficient et durable», a-t-il dit. Concernant le thème relatif à la protection des écosystèmes forestiers et la lutte contre la désertification en Afrique, le président de l’APF a déclaré que ce thème retient particulièrement son attention. Selon lui, les changements climatiques sont considérés comme l’une des menaces les plus graves posées au développement avec des impacts sur la biodiversité, l’économie et les modes de vie des populations les plus fragiles des régions. M. Francis André Drouin a annoncé que l’APF va proposer aux parlements francophones un corpus législatif avec l’ambition de rehausser l’action climatique des pays de notre espace pour ce qui concerne la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat. M. Francis André Drouin s’est dit persuadé que les débats et les réflexions qui se feront durant ces assises pourront guider les gouvernements respectifs à mettre en place une bonne gestion des écosystèmes forestiers qui, deviendront de véritable facteur de développement.
Le vice-président de l’APF M. Faustin Boukoubi, président de l’Assemblée Nationale du Gabon ainsi que le secrétaire général parlementaire de l’APF M. Bruno Fuchs ont également intervenu à l’ouverture de cette 29ème Assemblée régionale pour souligner le rôle importance de la francophonie parlementaire dans la résolution des différents enjeux.
Rahila Tagou (ONEP)
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Ouverture de la 2eme Session ordinaire du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) : Le président du CESOC appelle les Nigériens à une union sacrée autour de la question de l’éducation
La 2eme Session ordinaire du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) a débuté hier au Palais des congrès de Niamey. C’est le président de ladite institution, M. Saley Saidou qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence des présidents des Institutions de la République, des députés nationaux, des membres du gouvernement et des conseillers du CESOC.
Au cours de cette session il sera abordé entres autres sujets, des thématiques relatives à l’incivisme fiscal ; la lutte contre la fraude des hydrocarbures ; la mendicité au Niger ; la gestion des ressources humaines de la fonction publique de l’Etat ; la situation des unités industrielles au Niger ; la réforme du secteur des engrais au Niger ; la lutte traditionnelle.
Parlant de l’incivisme fiscal, le président du CESOC a rappelé que le paiement de l’impôt par le citoyen est une obligation qui découle de la Constitution de la 7e République qui dispose en son article 40 que « Tout citoyen a le devoir de travailler avec dévouement pour le bien commun, de remplir ses obligations civiques et professionnelles et de s’acquitter de ses contributions fiscales ». « En refusant de payer l’impôt, le citoyen participe volontairement à la réduction des capacités de l’Etat de prendre en charge les droits civils, économiques, sociaux, culturels et environnementaux qui lui sont reconnus par la constitution », a précisé M. Saley Saidou ajoutant que ce genre de comportement doit être banni et pour toujours.
Il a par ailleurs précisé que la fraude des hydrocarbures et l’incivisme fiscal, constituent de véritables freins au développement du pays. « Il vous revient de mesurer l’ampleur de ces graves phénomènes et de proposer les solutions les meilleures pour y mettre fin, sinon, en atténuer les effets», a- t-il proposé.
Par rapport à la mendicité, le président du CESOC a indiqué que cette pratique revêt de plus en plus un caractère franchement insupportable. « En laissant se propager ce phénomène qui est en passe de devenir une activité privée génératrice de revenus, nous ne rendons service ni aux nécessiteux qui méritent vraiment la compassion de leurs frères ainsi que le recommande notre religion, ni à l’image du pays » a-t-il déploré.
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Ouverture de la 3ème édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage du Niger ‘’Sahel-Niger 217’’ : Un moment de brassage entre autorités et monde rural
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SEM Brigi Rafini a présidé, hier, au Palais du 29 juillet de Niamey, la cérémonie officielle d’ouverture de la 3ème édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage ‘’Sahel-Niger 2017’’. Le thème retenu pour cette édition est : ‘’La promotion de l’investissement agricole durable à travers l’initiative 3 N’’. La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement, des diplomates accrédités au Niger, des représentants des institutions nationales et internationales et de plusieurs invités.
Ouverture de la 4ème session ordinaire du Conseil de Ville de Niamey au titre de l’année 2022 : Le président du Conseil exhorte les membres à adopter un budget réaliste et réalisable pour l’année 2023
La 4ème session ordinaire du Conseil de Ville de Niamey au titre de l’année 2022, s’est ouverte hier matin. Au cours de la présente session, les membres du conseil vont s’appesantir sur l’examen et adoption du projet de budget 2023 de la ville de Niamey, l’examen et adoption des budgets de fonctionnement des Arrondissements Communaux à annexer au budget de la Ville de Niamey et l’acceptation de fonds du projet ‘‘Emploi et Employabilité des jeunes et des femmes’’, de l’Agence Luxembourgeoise pour la coopération au développement.
Quatre jours durant, les membres du Conseil vont se donner à fond pour monter un budget réaliste et réalisable qui se collera aux directives de planification et d’aménagement décidées au début du mandat du Conseil à travers le document cadre consacrant la politique de développement de la Ville de Niamey. Les discussions vont ainsi principalement s’articuler autour des questions budgétaires, ceci parce que le budget constitue l’acte par lequel est prévu et autorisé pour l’année 2023, l’ensemble des ressources et des charges de la Collectivité Territoriale et sera le guide de l’exécutif tout au long de cette année dans le cadre des réalisations devant concourir à l’amélioration des conditions de vie des concitoyens.
À l’ouverture de la session, le président du Conseil de Ville de Niamey, le député maire Oumarou Moumouni Dogari a invité les membres du conseil à affiner le travail technique fait pour monter un budget qui reflètera les ambitions de développement de la ville, tout en gardant à l’esprit le principe de la sincérité budgétaire de façon à éviter le recours au remaniement budgétaire, à moins de cas de charges exceptionnelles ou de ressources en faveur de la ville. Pour le président du Conseil de Ville de Niamey, l’année 2023 étant une des années charnières dans leur gouvernance.
«Nous avons apporté une nouvelle animation au niveau de l’administration, particulièrement au niveau de la chaîne de la fiscalité pour rompre certaines accointances et routines», a déclaré le député maire. M. Oumarou Moumouni Dogari. a ensuite indiqué qu’il est attendu de l’administration, plus d’engagement et de détermination pour une amélioration des ressources de la collectivité territoriale qui est la condition sine qua non pour la réalisation des services attendus par la population. Il a aussi réitéré son appel à l’endroit de la population de Niamey à être davantage dans la prédisposition de s’acquitter des impôts et redevances pour que la Ville puisse disposer des moyens lui permettant de répondre en retour aux préoccupations multiformes de cette dernière.
Quant au gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka, il a souligné que l’examen de ces différentes thématiques par le conseil délibérant vient à point nommé car il cadre parfaitement avec les ambitions des autorités dont le Président de la République, notamment l’atteinte des objectifs du développement socioéconomique durable. Il a par ailleurs félicité et encouragé l’exécutif du Conseil de Ville de Niamey et l’a exhorté à plus d’initiatives conformément à l’article 104 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT).
Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Ouverture de la Conférence annuelle 2021 de l’Association des Barreaux Africains : La bonne gouvernance et la promotion de la démocratie au menu de la rencontre
Du 4 au 7 octobre 2021, le Niger accueille, pour la 1ère fois, la conférence annuelle de l’Association des Barreaux Africains. C’est le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum, qui a présidé la cérémonie de lancement de cette activité. C’était en présence des trois anciens Chefs d’Etats africains à savoir Goodluck E. Jonathan du Nigeria, Ernest Bai Koroma de la Sierra-Leone et Issoufou Mahamadou du Niger, tous choisis pour avoir passé, démocratiquement le témoin à un civil à la tête de leurs Etats. Etaient aussi présents à cette cérémonie le président de l’Assemblée nationale, S.E. Seyni Oumarou, le Premier ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou, le Président du Conseil de ville de Niamey, M. Oumarou Dogari, les responsables du barreau africain et de l’UEMOA, ceux du barreau de France, ainsi que les corps constitués.
Placée sous le thème ‘‘La bonne gouvernance comme facteur d’atténuation des crises et conflits en Afrique. Rôle et contribution des barreaux’’, cette conférence enregistre la participation des centaines d’avocats, de magistrats, d’huissiers, de notaires et de greffiers de plusieurs pays africains. Des allocutions, dont celle du Président de la République, SE Mohamed Bazoum, des distinctions et de nombreux panels sont au menu de cette activité.
Dans son mot de bienvenue, le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Niger, Me Oumarou Boubacar, a indiqué que le Niger accueille pour la toute 1ère fois, cette importante activité grâce au ‘‘soutien indéfectible’’ des autorités politiques et administratives nationales, qu’il a tenu à vivement remercier. Brossant le tableau que vit, tous les jours, l’Afrique et notamment la sous-région et qui justifient la raison du choix et l’enjeu du thème de cette conférence, Me Boubacar a évoqué les attaques criminelles et terroristes au Sahel, celles de Boko Haram dans le Lac Tchad, celles en Afrique de l’Est avec leurs lots de familles endeuillées ou déplacées, etc. «L’Afrique est-elle un continent maudit ? Cette question, nous rappelant la triste réalité de notre continent, est posée par les médias nationaux et internationaux, au regard des défis qui sont si nombreux qu’on peut légitimement se demander s’il y a encore de petites raisons d’espérer», s’est inquiété l’intervenant.
Selon lui, l’Afrique assiste aussi impuissante au dévoiement, à la perversion de la démocratie par des Chefs d’Etat qui pensent qu’il n’y a plus de vie après le palais présidentiel et qui se permettent de triturer la constitution, compromettant ainsi toute chance d’alternance démocratique au pouvoir. «Nous sommes aussi témoins de changement de pouvoir par des coups de force et des assassinats politiques. Nous vivons les impacts sévères des changements climatiques qui font des milliers de victimes, sans compter les inondations qui font des milliers de sans-abris et de démunis, ainsi que les sècheresses qui engendrent des famines, provoquant de nombreuses victimes, dont des enfants malnutris», a déploré Me Boubacar. Poursuivant son réquisitoire, le Bâtonnier a ajouté qu’il est à déplorer, partout sur le continent, le manque de perspectives pour une jeunesse désœuvrée et dépitée, poussée à l’ultime voyage parsemé d’embuches et de danger, à la recherche d’horizons plus cléments. «Nous reprochons aux gouvernements de maintenir les travailleurs dans une situation de précarité sociale, les obligeant parfois à violer l’éthique professionnelle et la loi, pour se maintenir à flot, alors que certains profitent des avantages indus. Nous condamnons aussi l’exploitation des jeunes enfants, surtout les jeunes filles, obligés d’abandonner l’école pour des travaux souvent au-delà de leurs capacités et dont ils ne profitent même pas des retombées financières».
Le Bâtonnier a ajouté qu’en Afrique on assiste aussi à la mise sous tutelle du pouvoir judiciaire, utilisé pour des règlements de comptes politiques ou pour museler les droits des défenseurs des droits de l’homme et la presse. «Je ne puis égrainer tous les maux qui assaillent le continent africain et dont la principale cause réside dans la mal gouvernance. Cette triste situation que je viens de décrire doit interpeller chaque africain et chaque africaine. C’est pourquoi l’Association des Barreaux d’Afrique, dont l’un des objectifs est de promouvoir l’Etat de droit a choisi le thème de cette conférence afin de susciter des échanges entre les avocats et les professionnels du droit sur la nécessité de promouvoir la bonne gouvernance sur le continent», a indiqué Me Boubacar. Pour le bâtonnier, la solution à tous les maux et les multiples défis du continent passe nécessairement par l’instauration d’une culture de la bonne gouvernance. «La mise en place des Institutions démocratiques doit s’accompagner d’une application équitable et universelle de la règle du droit. Les gouvernants doivent alors donner un repère et un modèle aux citoyens car, selon un proverbe français : ‘‘Les gouvernements sont les premiers gardiens de la morale des peuples», a estimé Me Boubacar.
Des messages de bonne volonté ont ensuite été livrés par le ministre nigérien de la Justice, Dr Boubacar Hassane, le Chef de mission EUCAP-Sahel Niger, Antje Pittelkau, le Président de l’Association du Barreau Africain, M. Hannibal Uwaifo et l’ancien Président du Nigeria, Dr Goodluck Ebele Jonathan. Des prix de leadership ont été attribués par le barreau africain aux anciens Présidents : Goodluck Jonathan (Nigéria), Ernest Koroma (Sierra Leone), Ellen Johnson-Sirleaf (Libéria) et Mahamadou Issoufou (Niger), ainsi qu’à Dr Abdul Samad Rabiu (Nigéria) et Juge Nevanathem Pillay (Afrique du Sud). Par ailleurs, 13 témoignages de satisfaction et d’encouragements ont été décernés à d’autres personnalités du Niger et d’autres nations.
(Lire l’intégralité de l’allucution de Président de la République ci-dessous)
Mahamadou Diallo(onep)
Allocution de SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence annuelle de l’Association des Barreaux Africains : «Le gouvernement nigérien reste à votre écoute pour toutes les dispositions utiles à prendre pour la réussite de vos programmes pour la paix et la bonne gouvernance en Afrique»
Leur présence parmi nous témoigne de leur attachement à la démocratie et à la justice dans nos pays et à son corollaire, la promotion de la bonne gouvernance. Je note que la présente édition de votre conférence se penchera sur le thème de la bonne gouvernance comme facteur d’atténuation des conflits armés en Afrique et notamment sur le rôle et la contribution des Barreaux dans la bonne gouvernance. C’est assurément un sujet important dont les conclusions contribueront, je n’en doute pas, à l’adoption de politiques publiques marquées au sceau de la bonne gouvernance.
Mesdames et Messieurs,
La solution aux différentes crises qui obèrent les efforts de développement économique et social de nos Etats passe par l’instauration de démocraties solides, dynamiques, fondées sur des textes non malléables à souhait. La bonne gouvernance qui est une exigence démocratique nous commande d’œuvrer inlassablement pour le renforcement des institutions républicaines.
Les carences en matière de gouvernance sont génératrices de crises et conflits. Or, la bonne gouvernance c’est avant tout une justice pour tous, rendue dans la célérité, l’efficacité, la transparence et l’équité. C’est conscient de cette réalité que j’ai inscrit au cœur de mon engagement politique la lutte contre l’impunité et la corruption comme moyens de renforcement de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit au Niger. Dans notre démarche, les barreaux jouent un rôle important dans l’édification de l’Etat de droit à travers le renforcement de l’appareil judiciaire, dans toutes ses composantes. C’est pourquoi, lors de ma rencontre récente avec les avocats, je leur ai indiqué toute l’importance que j’accorde à leurs activités pour combattre la corruption, l’impunité et le déni de justice, afin de contribuer au renforcement de l’Etat de droit.
A l’heure où certains pays africains sont confrontés à l’insécurité, au terrorisme et aux violations des droits humains même inaliénables, une réflexion approfondie des professionnels est opportune et mérite d’être saluée et encouragée. C’est le sens de ma présence à vos côtés ce matin. Je ne doute point que vos échanges déboucheront sur des mesures et recommandations pour la prévention et la gestion des crises en Afrique.
Je saisis l’occasion de vos présentes assises pour exhorter fortement les juges, les avocats, les huissiers, les greffiers, bref tous les acteurs et animateurs de l’appareil judiciaire au Niger et en Afrique, au respect scrupuleux des textes et procédures et à résister aux tentations et autres dérives qui déshonorent leurs différentes professions. A cet égard, je partage cette réflexion du grand penseur chinois, Confucius qui disait:
«L’homme de bien situe la justice au-dessus de tout. Un homme de bien qui a la bravoure, mais qui ignore la justice sera un rebelle. L’homme médiocre qui a la bravoure mais qui ignore la justice, sera un brigand.».
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Après 60 ans d’indépendance, le Niger a vécu sa première alternance démocratique avec une passation pacifique de pouvoir entre deux Présidents de la République élus au suffrage universel.
Jusqu’au 2 avril passé, cette perspective qui semblait si naturelle dans d’autres pays, relevait encore de la gageure pour le Niger. Fort opportunément, le Niger s’est engagé, sous les impulsions clairvoyantes notamment du Président Issoufou Mahamadou, dans le sens d’une démocratie véritable, fondée sur l’alternance, avec des institutions fortes et fonctionnelles.
C’est assurément pour saluer ses conviction politiques et son attachement exemplaire aux valeurs de la démocratie, qu’il a été retenu lauréat 2020 du Prix MO IBRAHIM de la bonne gouvernance.
Aussi, j’approuve et salue la décision du Comité Exécutif de votre Association de distinguer des anciens Chefs d’Etat africains pour leur leadership en matière de bonne gouvernance, à l’occasion de cette conférence. Je félicite vivement les nominés que sont les Présidents Ernest BaïKoroma, Goodluck Jonathan et Issoufou Mahamadou.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Les thèmes qui seront abordés au cours de cette conférence, notamment ceux relatifs à l’accès à la justice, aux irrégularités électorales, à la lutte contre le terrorisme, aux défis de l’immigration illégale et à la criminalité transnationale organisée sont très importants. En effet, ils touchent à des questions essentielles qui figurent au rang des priorités de mon programme politique. Je serai par conséquent attentif aux conclusions de votre conférence. Le gouvernement nigérien reste à votre écoute pour toutes les dispositions utiles à prendre pour la réussite de vos programmes pour la paix et la bonne gouvernance en Afrique.
Je déclare ouverts les travaux de la conférence annuelle de l’Association des Barreaux Africains, en félicitant le Comité Exécutif et tous les autres organisateurs.
Je vous remercie de votre attention.
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Ouverture de la deuxième réunion du Groupe Multipartite de Concertation (GMC) : Pour un nouveau départ dans la mise en œuvre de l’ITIE au Niger
La deuxième réunion du Groupe Multipartite de Concertation (GMC) du Dispositif National de mise en œuvre de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) au Niger au titre de l’exercice 2023 s’est tenue, hier mardi 26 décembre 2023, à la Primature. C’est le directeur de cabinet du Premier ministre, président du GMC, M. Laouali Chaïbou qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux.
Les réflexions au cours de cette rencontre ont planché sur l’état de la mise en œuvre de l’ITIE ; l’examen et l’adoption des termes de référence et règlement intérieur du GMC ; la mise en place des commissions thématiques et divers.
Suite aux évènements du 26 juillet 2023, le Conseil d’Administration de l’ITIE International a, le 9 octobre 2023, décidé de placer le Niger « sous surveillance active pour une période se terminant le 9 janvier 2024 pour suivre de près l’engagement du Niger envers les Principes et Exigences de l’ITIE et ses progrès en matière de respect de celles-ci. S’il devient évident que des aspects importants des principes et exigences de l’ITIE ne sont pas respectés à la fin de la période de suivi, le Conseil d’Administration envisagera de suspendre le Niger conformément à l’article 8.2 de la section 1 de la partie 2 de la norme ITIE 2023 ».
Pour préserver les progrès réalisés et démontrer le respect des principes et exigences de l’ITIE, le Secrétariat Exécutif a, selon le président du GMC, préparé une feuille de route qui s’articule autour des points suivants : réaffirmer l’engagement de l’Etat à mettre en œuvre l’ITIE à travers une correspondance adressée à la présidente du Conseil d’Administration de l’ITIE International ; reconstituer le collège des représentants de l’Etat en tenant compte de la nouvelle architecture gouvernementale et la suspension et/ou la suppression de certaines institutions; organiser immédiatement la réunion du nouveau GMC pour examiner la situation de la mise en œuvre afin d’identifier les défis et dégager les perspectives.
Ainsi, le Premier ministre a, par lettre n°078 du 20 novembre 2023 adressée à la Présidente du Conseil d’Administration de l’ITIE International, réaffirmé l’engagement du Niger à poursuivre la mise en œuvre de l’Initiative. Il a ensuite signé l’arrêté n°0200 du 05 décembre 2023, fixant la composition du Groupe Multipartite de Concertation. « Cet arrêté a pris en compte les observations du comité de validation de l’ITIE International relative à la participation des représentants du Gouvernement aux sessions et activités du GMC », a expliqué M. Laouali Chaïbou. Il appartient désormais aux membres réunis au sein du GMC, a-t-il soutenu, d’identifier les défis et dégager les perspectives pour d’une part, capitaliser les progrès réalisés et d’autre part, dégager des pistes pour améliorer la mise en œuvre.
Selon le secrétaire exécutif de l’ITIE, M. Abdoul-karim Aksar, le Niger comme le Gabon a été mis sous surveillance active par décision du Conseil d’Administration de l’ITIE International. Cette surveillance implique un suivi régulier des actions et déclarations du gouvernement et des parties prenantes relatives aux Industries extractives et à l’espace civique. A ceux-là, s’ajoutent les publications d’informations reçues de certains organismes internationaux. Ces publications et informations sont vérifiées par des appels aux parties prenantes membres ou non du GMC. « A l’issue de cette période de surveillance notre pays doit faire preuve de son engagement à mettre en œuvre l’ITIE à travers l’existence, entre autres, d’un groupe fonctionnel », a précisé le secrétaire exécutif.
Aïchatou Hamma Wakasso (ONEP)
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Ouverture de la deuxième session ordinaire du Conseil National du Travail au titre de l’année 2019 : Les élections professionnelles et les logements sociaux au centre de la rencontre
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini, a présidé hier, dans la salle des banquets, la cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire du Conseil National du Travail, au titre de l’année 2019. Cette rencontre a réuni les membres du gouvernement, les représentants des organisations professionnelles des employeurs et les représentants des organisations professionnelles des travailleurs
En prenant la parole, le Premier Ministre Brigi Rafini a d’abord mentionné que la présente session se tient au lendemain de la proclamation des résultats des élections professionnelles. Ce scrutin, explique le Chef du Gouvernement, le tout premier du genre, a permis de mieux apprécier le poids réel de chaque Centrale Syndicale, c’est-à dire sa représentativité sur l’échiquier social de notre pays. Il était, a précisé SE. Brigi Rafini, la seule condition pour déterminer démocratiquement les Centrales qui doivent avoir désormais à se prononcer et à entretenir des relations dans le cadre du dialogue social avec le gouvernement. Le Premier Ministre a à cet effet félicité, au nom du Président de la République et du gouvernement, l’ensemble des acteurs qui ont été mobilisés pour la tenue de ce scrutin, qui s’est déroulé dans la sérénité et la transparence.
Le Chef du Gouvernement a également salué le fair-Play des Centrales Syndicales qui ont accepté jusqu’au bout les règles du jeu démocratique et en conséquence les résultats des urnes. "Nous avons pour cette deuxième session essentiellement deux points inscrits à l’ordre du jour, notamment la question de la redynamisation du dialogue social pour lequel nous devons réexaminer notre feuille de route et la question des logements sociaux pour lesquels une présentation vous sera faite d’un programme de construction des logements sociaux de l’Etat sur l’ensemble du territoire et pour lesquels nous allons recueillir vos observations et vos appréciations», a souligné le Premier Ministre.
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Ouverture de la formation des personnels des medias du Niger à Beijing en Chine : raffermir les compétences pour une bonne coopération médiatique Sino-nigérienne
Les travaux du séminaire de formation destiné aux professionnels des médias publics et privés et des hauts fonctionnaires du Ministère des Affaires Etrangères nigériens ont débuté hier à Pékin, la capitale chinoise. Cette formation est organisée par l'Institut des Recherches et des Formations de l'Administration d'Etat, de la Radio, du Film et de la Télévision (SAPPRFT) et financée par le Ministère du Commerce de la République Populaire de Chine.
Durant trois semaines, les participants découvriront la Chine afin de pouvoir mieux parler d'elle, élargir le champ d'échanges de programmes entre médias chinois et nigériens et découvrir et comprendre l'évolution des médias chinois et leur adaptation aux technologies de l'information et de la communication. La cérémonie d'ouverture a été présidée par Mme Liu Ying, vice présidente de l'Institut des Recherches et des Formations en présence de Mme Zhou Jihong, directrice générale adjointe du département de la coopération internationale de l'Institut et de M. Souley Cissé Oumarou, Chef de la délégation nigérienne. Ce séminaire qui se tient du 06 au 26 septembre 2017, compte ouvrir la voie pour une bonne coopération entre les médias chinois et nigériens qui, du reste permettra aux deux pays de poursuivre les échanges en matière des programmes par exemple pour la radio et la télévision ainsi que le développement numérique de moyens et d'initiatives.
Dans son allocution d'ouverture, Mme Liu Ying a indiqué que son institut avait entrepris une série d'activités et de rencontres avec les médias africains dans le cadre du développement de leur relation. Selon elle, l'amitié entre son pays et l'Afrique a une longue histoire. Mais la reprise diplomatique entre la Chine et le Niger remontait à 1996. Elle s'est très vite
renouée par un important développement. « Depuis 2005, notre institution, avec l'aide du Ministère du Commerce de la République Populaire de Chine, essaie de développer des relations entre les médias d'Afrique et ceux de la Chine. Près de 3000 délégués de 143 pays sont formés dont 1000 africains parmi lesquels, 42 nigériens ont séjourné en 2017 dans notre institut», a déclaré Mme Liu Ying. Elle devait ajouter que la coopération médiatique entre le Niger et la Chine doit être promue, parce qu'elle a donné des résultats satisfaisants. Plusieurs émissions de la radio et de la télévision chinoises sont diffusées sur les chaines de certains organes de presse au Niger. « A travers ce séminaire, nous pouvons dire que de bases solides sont posées pour aller de l'avant », a-t-elle déclaré.
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Ouverture de la première session ordinaire du Comité National de Sécurité Nucléaire : Pour le développement des applications pacifiques des sciences et techniques nucléaires
Le président de la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA), M. Ousmane Issoufou Oubandawaki a procédé hier dans la salle de réunion de ladite institution, à l’ouverture des travaux de la première session ordinaire du Comité National de Sécurité Nucléaire (CNSN), au titre de l’année 2020. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire général du Ministère en charge de l’Intérieur, du conseiller du Premier Ministre et des membres du Comité.
Les membres du Comité auront à traiter au cours de trois jours que dureront les travaux de la session, des sujets relatifs à la radioactivité, la radioprotection, la sécurité nucléaire; la stratégie de sécurité nucléaire et l’élaboration d’un plan de développement des capacités.
Le président de la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA), M. Ousmane Issoufou Oubandawaki a rappelé que la première session ordinaire du Comité Technique et Scientifique Consultatif au titre de l’année 2020 qui avait regroupé une soixantaine d’experts nationaux de haut niveau, spécialistes d’applications pacifiques de l’Energie Nucléaire s’est tenue du 18 au 20 août 2020. Une session à l’issue de laquelle les participants ont reconnu de manière unanime que la mise en œuvre réussie des sciences et techniques nucléaires dans les domaines de la santé, de l’agriculture, de l’élevage, des mines, de l’énergie, de l’hydraulique et de l’environnement pourrait permettre à notre pays d’enregistrer une prodigieuse avancée sur le plan économique et social. Cette avancée aura naturellement, a-t-il indiqué, une incidence positive sur le niveau de notre Indice de Développement Humain (IDH) qu’elle contribuera substantiellement à améliorer. Le Niger, a affirmé le président de la HANEA peut et doit donc réussir cette mise en œuvre. Pour ce faire poursuit, M. Ousmane Issoufou Oubandawaki il faudra augmenter quantitativement et qualitativement les ressources humaines ainsi que les équipements et installations nécessaires. La HANEA compte a-t-il fait savoir sur le soutien du Président de la République Issoufou Mahamadou qui, en créant l’institution en 2013, lui a assigné la mission de concrétiser ce grand projet national, sur le soutien de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), l’OTICE et des partenaires bilatéraux.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
26 août 2020
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Ouverture de la réunion délocalisée de la Commission mixte du parlement de la CEDEAO : L’harmonisation des politiques ‘’Genre’’ dans l'espace CEDEAO thème retenu
Une réunion délocalisée de la Commission mixte des parlements de la CEDEAO sur Genre, Promotion de la Femme et Protection Sociale, Droits de l'Homme, Protection de l'Enfant et des Couches vulnérables se tient depuis, hier à Niamey. Cette réunion qui va durer cinq jours, et dont le thème est « l’harmonisation des politiques genre dans l'espace CEDEAO » entre dans le cadre des activités ordinaires du Parlement de l’espace communautaire.
Durant les cinq jours de travaux, deux commissions permanentes du Parlement de la CEDEAO à savoir, la commission genre, promotion de la femme et protection sociale et la commission Droits de l’homme, protection de l’enfant et des couches vulnérables composées d’une vingtaine de membres vont débattre sur les sujets inscrits à l’ordre du jour de la réunion. Le Président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni qui procédait à l’ouverture des travaux a souligné, la pertinence du thème dans le contexte actuel de la sous-région et du monde. En effet, a-t-il dit, loin d'être un fait de mode, se réunir pour aborder la problématique "Genre" est aujourd'hui des plus opportuns en raison de tous les bénéfices attachés à ce paradigme. Pour sa part, le président du parlement de la CEDEAO, SE. Moustapha Cissé Lo, a félicité et remercié vivement le Président de la République, le Gouvernement et le Peuple Nigérien pour tous les efforts qu'ils ne cessent de consentir en vue de ramener la paix et la stabilité au Niger et dans la sous-région, mais aussi pour l’adoption et la transposition des directives communautaires dans la législation nationale.
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Ouverture de la réunion délocalisée de la Commission mixte du parlement de la CEDEAO : L’itinérance des communications et ses coûts au centre des échanges
Le président de l’Assemblée nationale, M. Seini Oumarou a présidé hier, mardi 28 février 2023 à l’hémicycle, la cérémonie d’ouverture des travaux de la première réunion délocalisée de la Commission mixte du parlement de la CEDEAO au titre de l’année 2023, sous le thème ; « Les télécommunications comme outil d’intégration économique : la nécessité de parvenir à une itinérance homogène dans les Etats membres».
Dans son intervention, le président de l’Assemblée nationale a souligné l’importance des systèmes de communication au moyen des nouvelles technologies qui constituent de véritables mesures d’accompagnement de tous les efforts de développement et surtout des vecteurs, par excellence de l’intégration de notre espace. «Si nous voulons tirer le meilleur parti de l’économie numérique au sein de notre communauté, nous nous devons d’éviter que l’espace et les frontières ne deviennent pas des freins à la libre communication. Il faudrait que les Administrations comme les opérateurs économiques puissent assurer la permanence de leurs communications d’une localité à une autre et veiller à ce qu’un système efficace d’itinérance soit assuré d’abord, dans chacun de nos pays et ensuite à travers nos frontières», a estimé le président de l’Assemblée nationale.
Aussi, à l’intérieur des pays, le système doit pouvoir permettre à tout utilisateur d’accéder, en tout lieu, au réseau téléphonique même si l’opérateur auquel il est abonné n’est pas accessible. Au niveau intercommunautaire, a soutenu le président de l’Assemblée nationale, le système d’itinérance se doit d’être continue, fiable et sans coût additionnel, à l’image des pratiques en cours dans d’autres communautés économiques. L’objectif étant de faire en sorte que les télécommunications assurent, dans les meilleures conditions possibles, le rôle d’accompagnement de la vie économique, sociale et culturelle afin de mieux accélérer l’intégration véritable de notre espace. M. Seini Oumarou a par ailleurs encouragé les participants à aborder le sujet avec toute la sérénité requise afin que la problématique concernée soit prise en charge aussi bien par la commission mixte que par les autres instances communautaires compétentes.
Pour sa part, le représentant du président de la Commission de la CEDEAO, M. Douka Sédiko, a souligné les actions entreprises par l’institution communautaire en collaboration avec l’UEMOA en vue de créer un environnement favorable au développement du secteur des Télécommunications/TIC. Il s’agit de développer un nouveau cadre juridique et règlementaire devant gouverner le secteur de l’économie numérique en Afrique de l’Ouest dont l’adoption et la mise en œuvre aboutira à l’harmonisation des règlementations applicables dans chaque Etat membre, créant ainsi les conditions favorables à davantage d’investissements dans le secteur. L’institution par le biais de l’Unité de Préparation et de Développement des Projets (PPDU), entreprend également la préparation du projet de câble sous-marin Amilcar Cabral qui vise à fournir une redondance dans la connectivité internationale aux Etats membres qui ne disposent que d’une seule station d’atterrissement des câbles sous-marin, ainsi qu’à augmenter la bande passante internationale disponible pour les utilisateurs d’internet dans six pays à savoir le Cabo Verde, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, la Sierra Léone et le Libéria.
Quant au président du parlement de la CEDEAO, Dr Sidie Mohamed Tunis, il a souligné que cette rencontre doit permettre aux membres de la commission mixte d’identifier les obstacles à la réalisation d’un tarif uniforme de l’itinérance des communications et de formuler, à l’intention des autorités compétentes, des recommandations dont la mise en œuvre devrait contribuer au progrès de la Communauté.
Selon la Co-présidente de la Commission mixte du parlement de la CEDEAO, l’honorable AGBANDAO Kounou Nahou, les télécommunications offrent d’énormes avantages en termes de productivité, d’efficacité et de communication. Cependant, les Etats et les Institutions devraient s’engager à utiliser la législation et l’application des ressources comme un moyen d’harmonisation et de recherche de solutions durables aux tarifs onéreux des télécommunications et des technologies de l’information. Cela permettra, a-t-elle fait savoir, aux Etats de continuer à œuvrer pour protéger leurs citoyens et leurs entreprises.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Ouverture de la réunion des experts sur le financement de l’entretien routier : Mobilisation des fonds adéquats pour améliorer l’entretien des routes dans l’espace CEDEAO
Les travaux de la réunion des experts sur le financement de l’entretien routier dans l’espace CEDEAO se sont ouverts hier à Niamey. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui met en évidence l’importance de la route en tant que facteur de développement économique et social et de rapprochement entre les peuples a été présidée par le Secrétaire général du Ministère de l’Equipement, M. Aliou Amine.
A cette occasion, le Secrétaire général du Ministère de l’Equipement a souligné la grande importance que les pouvoirs publics accordent au développement et à la bonne gestion des infrastructures de transport dans les pays de la CEDEAO. En effet, le désenclavement des pays, le développement de leurs économies, de leur commerce intérieur et extérieur ainsi que du niveau de vie de leurs populations en dépendent. C’est ainsi qu’au Niger, a souligné M. Aliou Amine, dans la lettre de politique sectorielle de 1997, l’accent a été mis dans les réformes structurelles afin d’améliorer le cadre d’intervention dans le secteur des transports, dont notamment la privatisation de l’exécution de l’entretien routier, la suppression des monopoles de transports (marchandises et voyageurs) et la création d’une Caisse pour le Financement de l’Entretien Routier (CAFER). «Voilà donc quelques années que nos Etats membres tentent de mettre en œuvre des politiques et stratégies avec les résultats dont les causes probables identifiées à travers des études réalisées, méritent une analyse approfondie afin de proposer des solutions durables», a estimé M. Aliou Amine.
Dans ce contexte, a-t-il fait savoir, le Niger, allant dans le sens des dispositions prises au niveau communautaire, a pris d’importantes mesures à travers des textes règlementaires et législatifs pour accompagner cette initiative, dont la dernière mesure est l’adoption de la loi 2017-37 du 22 mai 2017 portant sur la création d’un établissement public de financement dénommé Fonds d’Entretien Routier (FER). A cela s’ajoute la réalisation des réformes du secteur de l’entretien routier ayant abouti à la création de l’Agence de Maitrise d’Ouvrage Délégué (AMODER) ; la création de la Cellule d’audit Courant de l’Entretien Routier (CACER) ; la création de l’Agence Nigérienne de la Sécurité Routière (ANISER). Toutes ces réformes prouvent à l’évidence tout l’intérêt que le gouvernement attache à la préservation et à la protection du patrimoine routier.
En effet, a précisé le Secrétaire général, ce patrimoine routier national, constitué à grands frais d’investissements et d’énormes sacrifices consentis par l’Etat, nécessite également les ressources pour son entretien. Cette préoccupation qui est partagée par tous les pays de la zone CEDEAO, a toujours été au centre de plusieurs réunions des ministres en charge des Infrastructures et des Transports des Etats membres. M. Aliou Amine a en outre rappelé les principes directeurs qui sous-tendent la stratégie régionale qui sont entre autres, la poursuite de l’harmonisation des systèmes institutionnels préconisant l’utilisation des meilleures pratiques en matière d’entretien routier ; l’amélioration de la couverture du financement des travaux d’entretien routier ; l’amélioration de la programmation des travaux d’entretien routier et la gestion de la circulation routière ainsi que la mise en place de dispositions institutionnelles et règlementaires pour la comptabilité de l’entretien routier et la transparence concernant les spécifications techniques des travaux d’entretien routier.
Pour sa part, le directeur des Transports de la CEDEAO, M. Chris Appiah a rappelé que cet atelier est le dernier effort pour produire le cadre régional qui guidera uniformément les Etats membres de la CEDEAO dans l’objectif de mobiliser des fonds adéquats pour améliorer l’entretien des routes. Ce qui jouerait un rôle important dans la réduction des coûts d’entretien des véhicules et, par conséquent, des coûts de transport dans la région. Cela permettra également de réduire le nombre d’accidents de la route dans l’espace communautaire.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
Source : http://lesahel.org/
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Ouverture de la session ordinaire au titre du mois d’Août 2020 du Conseil Supérieur de la Communication : Six points sont inscrits à l’ordre du jour de cette session
Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a débuté hier matin sa session ordinaire au titre du mois d’Août 2020. La cérémonie d’ouverture présidée par Sani Kabir, président du CSC, s’est déroulée au siège de l’institution. Six points sont inscrits à l’ordre du jour de cette session. Il s’agit entre autres de l’examen et adoption du procès-verbal de la session ordinaire du mois de juillet 2020 , de l’information sur le CSC, de l’examen et adoption des travaux de la Commission Ethique, Déontologie et Carte de Presse , de l’examen et adoption des travaux de la commission suivi des cahiers de charge, accès équitable et publicité, de la restitution des travaux du consultant chargé de l’élaboration du plan de formation des journalistes et question diverses.
En procédant à l’ouverture des travaux, le président du CSC, Dr Sani Kabir, a précisé qu’il y a quelques mois, le CSC a procédé à la répartition du fonds d’aide à la presse au titre de l’année 2018, conformément à la loi N°2012-34 du 07 juin 2012 portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la communication (CSC) modifiée et complétée par la loi n°2018-31 du 16 mai 2018. « Selon les dispositions de l’article 10 (nouveau) de cette loi, ce fonds, indirect, est destiné à la formation des journalistes et à l’acquisition des équipements pour les entreprises de presse privées », a-t-il souligné. Le président du CSC a précisé que pour satisfaire à ces exigences liées à la formation des journalistes, le Conseil Supérieur de la Communication a lancé un avis d’appel d’offres pour le recrutement d’un consultant national chargé d’élaborer un plan de formation au profit des journalistes conformément à l’article10 (nouveau) de la loi N°2012-34 du 07 juin 2012 susvisée et aux articles 8 al.1er et 7 al.3 de la délibération n°0020/CSC du 31 mai 2019 déterminant les conditions d’éligibilité d’aide à la presse et les modalités de son attribution . « Suite à l’appel d’offres public, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a confié au bureau d’études et conseils en Afrique (BECAF) la mission d’élaborer le plan triennal (2020-2022) de formation des journalistes nigériens du secteur privé», a-t-il expliqué.
Pour Dr Sani Kabir, l’élaboration du plan de formation des journalistes des organes de presse et des freelances permettra aussi et surtout d’identifier les besoins en formation des journalistes, d’élaborer un plan détaillé de formation au profit des journalistes, d’identifier les centres et structures de formation, d’élaborer un plan opérationnel annuel, d’élaborer des outils de suivi et d’évaluation sur trois (3) ans. Le bureau d’études recruté pour ce travail a couvert le territoire national, notamment les huit (8) chefs-lieux des régions administratives du Niger (Agadez, Dosso, Diffa, Niamey, Tahoua, Tillabéry, et Zinder) et certains départements (Gaya, Doutchi, Konni, Madaoua, Arlit, Tessaoua, Téra, Torodi, Magaria). « Un délai de quarante-cinq (45) jours a été accordé pour la réalisation de la mission qui a été menée suivant une approche concertée entre le CSC et BECAF », a-t-il déclaré. Aussi, le président du CSC a ajouté que la restitution des travaux du consultant chargé de mener cette étude nous permettra de connaitre les besoins exprimés par les journalistes privés du Niger mais aussi d’apporter éventuellement les observations et amendements nécessaires pouvant permettre au consultant de finaliser le rapport attendu de lui.
Outre la restitution des travaux du consultant chargé de l’élaboration du plan de formation des journalistes, cette session procédera à l’examen et l’adoption du rapport des travaux de la commission Ethique, Déontologie et carte de presse et celui de la commission cahier de charges accès équitable et publicité.
Par Yacine Hassane(onep) et Mourtala Alhassane (stagiaire)
28 août 2020
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Ouverture des négociations entre le gouvernement et les partenaires sociaux : Créer les conditions d’un apaisement du front social
Le gouvernement et les partenaires sociaux retrouvent la table des négociations. C’est en effet hier 9 novembre au cabinet du Premier ministre que le ministre du Travail, de l’emploi et de la protection sociale, président du comité interministériel des négociations avec les partenaires a relancé le cycle des pourparlers. Le ministre Ben Omar Mohamed, qui était accompagné de ses collègues membres du gouvernement et du comité interministériel des négociations avec les partenaires sociaux, a rencontré d’abord les centrales syndicales regroupées au sein de la convergence des travailleurs du Niger (CTN).
L’ouverture de ces négociations répond à l’esprit de l’arrêté 054 du Premier ministre de 2014 créant ledit comité qui a pour but de créer les conditions d’un apaisement du front social et de prévention de conflits avec les partenaires sociaux à travers l’instauration d’une culture de dialogue social régulier. Il faut souligner qu’outre les membres qui le composent dont plusieurs ministres, le comité interministériel est doté d’un secrétariat permanent.
Dans son propos liminaire, le ministre de l’emploi, du travail et de la protection sociale a rappelé à ses interlocuteurs certaines dispositions de cet arrêté et réitéré la volonté du gouvernement de travailler en parfaite harmonie avec les partenaires pour affronter en toute responsabilité les revendications. Au Niger, a-t-il dit, les treize (13) centrales syndicales réunies au sein de la Convergence des travailleurs du Niger (CTN) et l’Intersyndicale des travailleurs du Niger (ITN) ont toutes remis un certain nombre de doléances au gouvernement.
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Ouverture des travaux du 5ème comité de pilotage du Fonds Régional pour la Stabilisation dans les régions du Lac Tchad et du Liptako Gourma pour le Niger : Soutenir les populations durement affectées par l’insécurité
Les travaux du 5ème comité de pilotage du Fonds Régional pour la Stabilisation dans les Régions du Bassin du Lac Tchad et du Liptako Gourma guichet Niamey, ont débuté hier à Niamey. Les acteurs impliqués vont au cours de cette rencontre dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley, réfléchir sur la mise en œuvre des facilités de stabilisation, définir les leçons apprises dans l’expérience de Diffa et déterminer une voie commune à suivre pour soutenir le Niger dans sa lutte contre l’extrémisme violent et l’insécurité.
Cette journée de travail sera aussi consacrée à l’examen de la situation sécuritaire, aux activités et perspectives dans les trois régions concernées ainsi qu’à l’examen du rapport d’activités 2021 dans la région de Diffa et les propositions des localités pour la deuxième phase.
Selon le ministre en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation, le Fonds Régional pour la Stabilisation dans la Région du Liptako Gourma est mis en œuvre dans les trois Etats membres à savoir : le Burkina Faso, le Mali et le Niger. M. Hamadou Adamou Souley a salué cette initiative qui se propose de s’attaquer à des zones affectées par la vulnérabilité des communautés aux infiltrations continues et aux attaques des Groupes Armés Terroristes ; le relèvement des zones affectées par la crise, les zones où les communautés ont abandonné leurs terroirs. Il a aussi expliqué que la stabilisation accélérée consiste à une phase de sécurisation des zones cibles de mise en œuvre, et le Niger a dans cette optique, mis en place la Stratégie Nationale de Proximité qui consiste au recrutement des Forces de Sécurité Intérieure dans les terroirs des régions couvertes par cette initiative.
Le ministre en charge de l’Intérieur a également loué les efforts consentis par les partenaires au développement qui viennent de mettre à la disposition de notre pays des moyens logistiques et des équipements de protections individuelles. M. Hamadou Adamou Souley d’ajouter que le souci constant de son département ministériel dans la mise en œuvre du programme de Stabilisation Accélérée au Niger, est la création d’une unité de coordination pour le suivi et l’évaluation des activités mises en œuvre. Il a en outre invité tous les organismes internationaux œuvrant dans le programme de développement d’urgence à adhérer à cette approche.
Pour accompagner la réinstallation des communautés déplacées et les efforts déjà déployés par l’Etat du Niger, le Programme a mis selon laécoordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise AUBIN, l’accent sur le soutien au moyen de subsistance de communautés. Des écoles, centres de santé, marchés, forages et commissariats ont été construits pour renforcer la présence de l’Etat et assurer l’effectivité des services publics. Au cours de cette période, l’approche de la stabilisation a permis d’accélérer une transition de la fragilité vers certains redressements en vue d’un développement durable.
En effet, a expliqué Mme Louise AUBIN, les activités de stabilisation contribuent au sentiment de protection des communautés, facilitent le retour des personnes déplacées et offrent des alternatives à l’enrôlement dans des organisations extrémistes violentes par ces activités génératrices de revenu. «Pour que la stabilisation continue à contribuer aux objectifs d’une transformation durable au Niger, il est nécessaire de consacrer une mobilisation accrue des ressources, ce qui servira à briser le cycle de violence opportuniste qui trouve racine dans la pauvreté», a estimé la coordinatrice des Nations Unies au Niger. Aussi, cette deuxième phase est appelée à renforcer les acquis de la mise en œuvre de la première. «Il s’agira donc de relever le défi de la consolidation d’un contrat véritablement social en renforçant la sécurité, l’Etat de droit et le respect de droits humains pour un accès à des moyens de subsistance dans les régions surtout sélectionnées par l’Etat du Niger», a ajouté la coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise AUBIN.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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Ouverture du 1er Sommet des Femmes Transformatrices Africaines au palais du 29 juillet
La ministre de l'industrie et de l'entrepreneuriat des jeunes, Mme salamatou gourouza magagi a lancé officiellement ce matin à Niamey, les travaux du 1er Sommet des Femmes Transformatrices Africaines au palais du 29 juillet.
Avec pour thème « Les femmes entrepreneurs transformatrices, un accélérateur du processus d’industrialisation de l’Afrique », ce sommet se tient en marge du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernements de l’Union Africaine sur l’Industrialisation et la Diversification Economique et de la session extraordinaire de l’UA sur la ZLECAf.
Ainsi durant ces jours, les participants, venus de 26 pays d’Afrique, débattront de plusieurs thématiques à savoir : la création d’un instrument de soutien à l’organisation ou à la gestion des femmes aux niveaux national, régional et continental ainsi que le modèle de financement et d’investissement axé sur le soutien des femmes dans la transformation.
Ils débattront également de la création d’un environnement favorable pour les femmes dans la transformation et aussi sur la plateforme pour dialogue et lobby pour les femmes dans le traitement.
Dans l'allocution prononcée en cette occasion, la Ministre de l’Industrie a indiqué que ce premier Sommet des femmes transformatrices africaines constitue une belle opportunité de présenter la situation globale de la transformation des produits africains et de mettre en exergue la contribution importante des femmes dans ce processus.
Elle a invité les leaders africains à faire davantage pour les femmes.
Auparavant, en prenant la parole , Mme Rabiatou Mahamadou Arzika, Directrice Générale de Tact Dev Consult et initiatrice de l'événement a rappelé l’importance de la tenue de ce premier sommet des femmes transformatrices.
« Si je suis devant vous ce matin, c’est parce que je me suis battue des années durant pour la cause de la femme transformatrice », s’est réjouie Mme Rabiatou Arzika.
Elle s’est ensuite dite très reconnaissante pour l’engagement de l’Union Africaine d’accompagner ce processus qu’elle a eu à lui présenter, il y’a juste de cela quelques mois, avant de remercier l’ensemble des partenaires qui ont accompagné cette initiative.
Pour sa part, le Secrétaire Exécutif de la CEN-SAD , M. Birgi Rafini, a voulu témoigner « qu’au Niger, tout comme en Tchad que j’ai commencé à connaitre, et certainement dans beaucoup de pays africains, la dynamique est bien lancée, les femmes ont pris leur destin en main et il s’agit tout simplement pour nous de prendre acte et de leur apporter tous les soutiens qu’elles méritent, parce que la femme est base de la société ».
Il a aussi souhaité bon vent à ces braves dames, avant de les assurer que pendant ce temps qu’il est à la tête de la CEN-SAD, il y aura une touche spéciale en faveur des femmes au niveau de cette institution.
Le secrétaire exécutif de la CEN-SAD a également souhaité plein succès aux organisateurs qui ont bien voulu associer son institution à cet important évènement.
Il faut noter que plusieurs intervenants ont pris la parole pour témoigner tous leurs soutiens et leurs accompagnements à ces femmes transformatrices africaines, et cela dans plusieurs domaines d’intervention.
Tanko Abdoulkarim
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Ouverture du 6ème congrès ordinaire de l’Organisation des Femmes Tarayya :Le Président du CEN PNDS Tarayya salue le rôle de pionnières joué par les femmes dans le parti
Les assises du sixième congrès ordinaire de l’Organisation des Femmes Tarayya (OFT), ont débuté le 20 mai à Niamey sous le thème « La femme face aux nouveaux défis éducatifs et à l’amélioration du capital humain au Niger ». En plus de ce thème d’actualité qui cadre avec les priorités du Programme de renaissance acte 3 du Président de la République et de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, les assises de Niamey sont annonciatrices de l’alternance au sommet de cette structure féminine politique dirigée pendant plus de deux décennies par Mme Ousseini Hadizatou.
Le Président du Comité exécutif National du PNDS Tarayya, M. Foumakoye Gado, a salué le choix « judicieux » du thème du congrès et a estimé qu’il faut « des femmes bien éduquées, bien pensantes, des femmes socialement et économiquement bien intégrées » pour assurer l’harmonie au sein de leur Parti. Il a également loué le rôle de pionnières joué par les femmes du parti dans la mise en place des organisations de masse, la sensibilisation, la mobilisation et la formation des femmes, et dans « la lutte pour réclamer une plus grande représentativité des femmes en matière d’élections, de nominations et de présence dans les instances de décisions de la vie de la Nation ».
La présidente sortante du Bureau exécutif national de l’OFT, Mme Ousseini Hadizatou, a annoncé son choix, après plus de deux décennies à la tête de cette organisation de masse, de laisser la place à la nouvelle garde pour continuer l’œuvre de renforcement du PNDS Tarayya et de ses instances. Elle a rendu hommage aux femmes qui ont dirigé l’OFT et celles qui la dirigent aujourd’hui aux niveaux national et régional. « Ces femmes ont développé l’OFT de village en village », a-t-elle dit. Par ailleurs, La présidente sortante du BEN OFT s’est félicitée de la mobilisation à l’échelle internationale des partenaires de l’organisation et du parti réunis dans l’international socialiste.
A l’ouverture du congrès, la Présidente régionale Niamey de l’OJT, Mme Diarra Fatimata Ly, a souligné la concordance du thème avec les objectifs du Programme de renaissance acte 3 du Président de la République Mohamed Bazoum. Elle a ensuite énuméré les principales réalisations faites par les autoritees actuelles dans le secteur de l’éducation, thème principal des assises.
Les assises du 6ème congrès ordinaire de l’Organisation des femmes Tarayya (OFT) vont prendre fin le 21 mai 2023, avec l’élection des nouveaux membres du BEN.
Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://lesahel.org/
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Ouverture du Forum inaugural sur l’engagement du secteur privé dans la Grande Muraille Verte : Soutenir les initiatives privées en faveur de la Grande Muraille Verte
Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum a présidé hier matin, à Niamey, l’ouverture du forum inaugural sur l’engagement du secteur privé dans l’initiative de la grande muraille verte. Organisé conjointement par la Fondation Issoufou Mahamadou (FIM) et Futures agribusiness (FABRIG) en partenariat avec l’agence panafricaine de la grande muraille verte (APGMV) et la Great Wall of Africa Foundation (GGWOA), ce forum est placé sous le thème ‘’Créer des marchés et restaurer les terres au Sahel pour les populations et la planète’’. Il a réuni à son sein des acteurs de la chaine de valeurs coopératives, groupements de producteurs, banques agricoles, investisseurs et jeunes entrepreneurs. Ce forum a pour objectif de permettre, aux participants de s’engager dans des réseaux d’affaires approfondis, d’examiner des projets prêts à être mis en œuvre, de présenter des solutions et des entreprises innovantes et de conclure diverses transactions commerciales.
Comme résultats, il est attendu de ce forum la présentation, la valorisation et la promotion des espèces et produits naturels de la Grande Muraille Verte (biodiversité végétale et animale, produits forestiers ligneux et non ligneux etc..) à valeur économique et leurs chaines de valeurs. Il est aussi question de l’identification et la structuration des Start-up sur les produits et services de la Grande Muraille Verte en vue de leur promotion auprès des investisseurs, la création des pôles économiques avec des marchés intégrés qui vont stimuler le développement des chaînes de valeur. A ceux-là s’ajoutent la stimulation des opportunités pour les chaînes de valeur agricoles, forestières et d’élevage en tant que moteur d’une croissance inclusive ; l’alignement aux programmes phares de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine notamment de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) et le déploiement de la surveillance et des outils de formation pour les acteurs de la Grande Muraille Verte.
Il est également attendu de ce forum, l’identification des axes de coopération décentralisée locale, Sud-Sud et Nord-Sud dans la production, la valorisation, la transformation et la commercialisation de ressources naturelles et dans le développement économique local et l’intégration économique. Enfin, on note la promotion dans le cadre des Partenariats Publics Privés (PPP) des offres de services et de développement d’infrastructures d’énergies renouvelables, d’ouvrages hydrauliques, et d’infrastructures socio-économiques prioritaires (santé, éducation, eau et assainissement et voies de communication etc..).
Pour l’ancien Président de la République, M. Issoufou Mahamadou, Champion de la grande muraille verte, ce forum revêt une importance capitale pour les onze (11) Etats de l’APGMV. Soulignant que la grande muraille verte est un des projets phares de l’agenda 2063 de l’Union Africaine, M. Issoufou Mahamadou estime que ce projet est tout aussi prioritaire que la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf). Pour le Champion de la Grande Muraille Verte, les résultats attendus de ce forum peuvent contribuer à sortir les pays de la GMV de la situation à laquelle, ils sont confrontés, situation caractérisée par des défis multiples notamment l’insécurité alimentaire, le défi humanitaire et le défi migratoire.
Le champion de la grande muraille verte a salué l’adoption par les autorités nigériennes d’un texte de loi portant création d’une assurance agricole indicielle mettant les producteurs à l’abri des catastrophes. Il a aussi apprécié le travail de l’entreprise agroalimentaire africaine FAGRIB, qui, à la tête d’un partenariat international, s’est engagée à soutenir la Grande Muraille Verte après avoir testé et mis en œuvre son modèle optimisé d’agroforesterie et de commercialisation dans tout le Sahel. Appelé African Regenerative Carbon Stewardship (ARCS), ce partenariat a pour mission de libérer la puissance de captage et de stockage du carbone naturel, de créer la prospérité, d’améliorer la productivité, et de restaurer le capital naturel. L’ancien Président de la République du Niger et président de la FIM a lancé un appel à investir dans l’initiative grande muraille verte.
Quant à la présidente de la fondation de la grande muraille verte, Mme Ramatoulaye Diallo, elle a relevé l’importance de la mise en œuvre des objectifs de la grande muraille verte et de son apport pour les Etats membres. En effet, l’action du secteur privé est un bon complément à celle des Etats et des partenaires. Le secteur privé peut aider les pays du Sahel à atteindre les objectifs de leurs contributions déterminées au niveau national.
Il faut préciser que les partenaires de la grande muraille verte ont exprimé leur engagement à soutenir les Etats membres dans l’atteinte des objectifs assignés à ce programme. Il s’agit notamment du Système des Nations Unies, de la Délégation de l’Union Européenne, de la coordination régionale pour l’Afrique, du Fonds mondial pour l’environnement. L’ouverture de ce forum a été marquée par une cérémonie de plantations d’arbre au sein du centre international des conférences Mahatma Gandhi.
Dans le discours d’ouverture du Forum, le Président de la République Mohamed Bazoum s’est réjoui de la clairvoyance de la Fondation Issoufou Mahamadou et de ses partenaires, qui ont initié le présent Forum international en vue de discuter de ce que pourrait être la contribution du secteur privé dans la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours)
Rahila Tagou (ONEP)
«Je me réjouis de la clairvoyance de la Fondation Issoufou Mahamadou et de ses partenaires, qui ont initié le présent Forum international», déclare le Président Mohamed Bazoum
• Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale
• Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la Fondation Issoufou Mahamadou, Champion de la Grande Muraille Verte ;
• Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
• Excellence Monsieur le Haut Représentant du Président de la République ;
• Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
• Mesdames et messieurs les membres du Gouvernement ;
• Monsieur le Gouverneur de la Région de Niamey ;
• Monsieur Ibrahima Sow, Coordonnateur Afrique du Fonds pour l’Environnement Mondial ;
• Monsieur le représentant du Secrétariat de la Convention des Nations sur la Lutte Contre la Désertification ;
• Mesdames et messieurs les membres du corps diplomatique et représentants des organisations bi et multilatérales de coopération ;
• Monsieur le Secrétaire Exécutif de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte ;
• Monsieur le représentant de la Fondation Africaine pour la Grande Muraille Verte ;
• Mesdames et messieurs, distingués invités.
Je voudrais saisir cette opportunité si belle pour rendre un hommage appuyé aux pionniers de l’Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel, initiative dont l’ambition porte sur la restauration des paysages à grande échelle en vue de lutter contre la désertification, de réduire la pauvreté et les migrations économiques, et de renforcer la résilience aux effets du changement climatique.
L’initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel, approuvée par les pays africains du Sahel et mise en œuvre sous l’égide de la Commission de l’Union africaine et de l’Agence panafricaine de la Grande Muraille verte (APGMV), constitue une opportunité d’investissements durables dans plusieurs secteurs, comprenant la restauration des paysages, la sécurité alimentaire, l’accès aux énergies renouvelables et à l’eau, la promotion d’emplois verts et le développement des chaines de valeur.
Elle se présente comme un programme intégrateur et transformateur, visant à prendre en charge les défis de la désertification, de l’insécurité alimentaire, du changement climatique, de la pauvreté, de la perte de la biodiversité, ainsi que les défis sécuritaires et migratoires dans les pays concernés. Cette initiative, novatrice de par son approche, intégrant les urgences Climat/Sécurité et Développement, se présente comme l’une des solutions pertinentes face aux priorités des zones fragiles du Sahel.
Mesdames et messieurs,
Cette initiative pour novatrice et pertinente qu’elle soit n’en est pas moins confrontée à des problèmes vitaux quant à sa mise en œuvre. La table ronde tenue à Paris à ce sujet le 11 janvier 2021 a mis en évidence ces difficultés et préconisé des solutions visant notamment l’implication du secteur privé comme acteur supplémentaire majeur dans la lutte contre les effets du changement climatique. C’est donc à juste titre que je me réjouis de la clairvoyance de la Fondation Issoufou Mahamadou et de ses partenaires, qui ont initié le présent Forum international en vue de discuter de ce que pourrait être la contribution du secteur privé dans la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte.
«La restauration des paysages peut offrir au secteur privé (…) des possibilités réelles d’investissement»
En effet, la restauration des paysages peut offrir au secteur privé, moyennant un environnement institutionnel et juridique favorable, des possibilités réelles d’investissement dans les Petites et Moyennes Entreprises agricoles, dans les chaînes de valeur alimentaires et des produits forestiers non ligneux, les cultures à haute valeur ajoutée, et les nouveaux marchés tels que les marchés du carbone.
L’initiative de la Grande Muraille Verte, avec son approche holistique, se prête justement à des investissements combinant la restauration des moyens de subsistance des communautés et la résilience des écosystèmes, tout en en créant des opportunités économiques, même si, je le sais bien, ces genres d’investissements ne sont pas dépourvus de risques, particulièrement au Sahel. En évoquant ces risques, je voudrais vous exhorter à orienter votre réflexion dans le sens des assurances à donner aux investisseurs privés qui peuvent nourrir des appréhensions légitimes à cet égard.
En ce qui concerne l’expérience de mon pays en la matière, je m’en voudrais de ne pas souligner, toute la joie que je ressens de voir des acteurs privés braver ces risques en s’engageant de plus en plus dans des investissements conséquents dans les domaines des productions agrosylvopastorales et halieutiques, soutenant ainsi la vision définie par le gouvernement pour le développement de notre pays. C’est justement pour encourager la participation du secteur privé à l’effort national de restauration des paysages et de valorisation durable des potentialités qu’offre le secteur rural que nous avons mis en place l’unité de coordination des programmes des Pôles Agro industriels.
Mesdames et messieurs,
Je voudrais vous exprimer toute ma satisfaction de voir que l’agenda de vos travaux s’articule autour de thématiques dont le traitement adéquat permettra notamment de renforcer les approches fondées sur le marché dans le cadre de la nouvelle stratégie de la Grande Muraille Verte et stimuler les opportunités pour les chaînes de valeur agricoles, forestières et d’élevage en tant que moteurs d’une croissance inclusive. Je puis vous assurer que je me ferais le devoir de porter les messages clés du Forum de Niamey, auprès de mes Pairs et de nos institutions partenaires, en vue de renforcer la mobilisation de financements provenant de sources diverses, y compris privées, pour la mise en œuvre de cette initiative, chère à nos Etats.
Je voudrais exprimer ma gratitude au Président Issoufou, Champion de la Grande Muraille Verte pour ses efforts remarquables en vue de la mobilisation et la diversification des financements en faveur de cette initiative. Je termine en formulant le vœu que ce Forum de Niamey apporte un souffle nouveau et réel dans la mise en œuvre de notre Initiative. Et je déclare ouvert le Forum Inaugural sur l’engagement du secteur privé dans la Grande Muraille Verte.
Je vous remercie de votre aimable attention.
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Ouverture du forum parlementaire pour le renforcement des capacités et le dialogue multi-acteurs : Développement de systèmes agroalimentaires efficients, inclusifs, résilients et durables
Le Réseau des Parlementaires de la CEDEAO sur l’Egalité de Genre et les Investissements dans l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire organise du 15 au 16 novembre 2022 avec l’appui de la FAO, un forum parlementaire pour le renforcement des capacités et le dialogue multi-acteurs sur le thème : « Accélérer les progrès vers la Faim Zéro par l’élaboration de législations politiques et plans d’investissement qui contribuent à l’égalité de genre et à l’autonomisation des femmes dans le secteur agricole ». C’est le premier vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Kalla Ankourao, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces assises.
Ces deux jours d’échanges de haut niveau dans un contexte de crise alimentaire, sanitaire et climatique permettront selon le premier vice-président de l’Assemblée national de porter une attention particulière sur le genre et les investissements dans l’agriculture et la sécurité alimentaire et nutritionnelle. En ouvrant ce cadre d’échanges, les parlementaires nigériens veulent, a indiqué l’honorable Kalla Ankourao, apporter une contribution tangible ; celle de veiller à développer les systèmes agroalimentaires efficients, inclusifs, résilients et durables. Aussi, a-t-il souligné, les parlementaires, disposent d’une opportunité privilégiée, leur permettant d’interagir avec le gouvernement pour renforcer les cadres juridiques existants en vue d’un meilleur accès aux facteurs de production dont la terre. Ils ont également le devoir de contribuer aux côtés de l’Exécutif pour dynamiser la productivité, combler le fossé des disparités et impulser des réformes qui renforcent l’autonomie des femmes et des hommes dans le secteur agropastoral au Niger. Pour ce faire, les parlementaires doivent, a soutenu le premier vice-président de l’Assemblée nationale, faire preuve d’une disponibilité plus accrue aux côtés de tous les partenaires au développement pour une Faim Zéro dans notre pays.
Auparavant, le président du Réseau des parlementaires de la CEDEAO pour le Genre et les Investissements en agriculture et la sécurité alimentaire, M. Tacko Ndiaye qui a intervenu par vidéo-conférence à partir de Dakar, a après avoir fait une brève présentation du réseau, salué le dynamisme et l’engagement sans faille de l’Assemblée nationale du Niger vers la voie de l’égalité en genre et l’autonomisation des femmes dans les systèmes agroalimentaires.
Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, M. Alambédji Abba Issa a affirmé que la femme reste et demeure un acteur clé pour améliorer la sécurité alimentaire, tant au sein des exploitations familiales, des chaines de valeur que pour la gestion des stocks et la préparation des repas. Aussi, a-t-il fait savoir, la production personnelle des femmes et ses activités génératrices de revenus qui en découlent sont déterminantes pour assurer la sécurité alimentaire et contribuer à une nutrition des ménages pendant la saison sèche et la période de soudure. Cependant, a déploré le ministre en charge de l’Agriculture, les fortes inégalités continuent d’empêcher les femmes de réaliser leur potentiel, notamment, en termes d’accès aux ressources, y compris la terre, les intrants et les finances rurales, aux connaissances, aux opportunités et aux marchés.
Selon le représentant de la FAO au Niger par intérim, M. Luc Genot, les parlementaires jouent un rôle crucial dans la création d’un environnement favorable à la transformation des systèmes alimentaires et dans la promotion d’une gouvernance inclusive et sensible au genre et des opérations des chaînes de valeur. Il s’agit, a-t-il souligné, de protéger le droit à l’alimentation pour tous, de règlementer les différentes parties prenantes, Institutions et processus impliqués dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire, et de faciliter l’accès équitable à des régimes alimentaires sains et durables pour tous.
Quant à la représentante d’ONU Femmes, Mme Mian Djangoné Rachelle, elle a relevé que la cible 5.a relative au Droit et à l’accès aux ressources, exhorte les Etats à entreprendre des réformes visant à donner aux femmes les mêmes droits aux ressources économiques, ainsi qu’à l’accès à la propriété et au contrôle des terres et d’autres formes de propriété, aux services financiers, à l’héritage et aux ressources naturelles, dans le respect du droit interne. L’atteinte de cette cible implique, a estimé la représentante d’ONU Femme, une conjugaison des efforts de la FAO et de l’ONU Femmes en particulier et de toutes les agences des Nations Unies en général, en collaboration avec l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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Ouverture du symposium pour la mobilisation des leaders traditionnels autour de la transition démographique au Niger : Pour un renforcement de la culture et l’appropriation des pratiques en faveur de la capture du dividende démographique
Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E. Mohamed Bazoum a procédé, hier au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi, à l’ouverture du symposium de mobilisation des leaders traditionnels autour de la transition démographique. Axé sur le thème «les leaders traditionnels comme agents du changement», ce symposium d’envergure internationale est co-organisé pour la première fois au Niger par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et l’Association des Chefs Traditionnels du Niger (ACTN). Ce qui ouvre des perspectives de capitalisation et de réflexions sur des bonnes pratiques de la chefferie traditionnelle et des leaders religieux qui sont les institutions de premier recours dans tous les actes de la vie courante de la communauté.
A l’ouverture des travaux, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de cette rencontre qui doit être l’occasion de méditer ensemble sur des actions urgentes à entreprendre et la contribution des chefs traditionnels dans la réalisation de la transition démographique et le renforcement de la cohésion sociale. «Elle permettra aussi de sentir l’impérative nécessité de permettre aux femmes de mieux maitriser leur vie génétique dans l’intérêt exclusif de leurs enfants et de leur propre bien-être car, plus nous faisons d’enfants moins nous sommes capables de les éduquer et moins nous les éduquons, plus ils feront des enfants à leur tour, facteur dans notre contexte socioéconomique de retard de développement et de croissance», a-t-il déclaré. Le Président Mohamed Bazoum a, à cet effet, demandé aux leaders traditionnels d’organiser, de parrainer et de soutenir toute forme d’hébergements qui peuvent permettre à une jeune fille d’un autre village de fréquenter un collège dans un village qui n’est pas le sien. Le Chef de l’Etat a également demandé aux leaders coutumiers de joindre l’acte à la parole en donnant le bon exemple pour qu’à l’issue de ce symposium ils prennent une résolution par laquelle ils s’engagent à ce que nul sultan, nul chef de canton, nul chef de groupement ne prenne comme épouse, une fille âgée de moins de 18 ans. (Lire l’intégralité du discours prononcé par le Chef de l’Etat en page 3)
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
22 novembre 2021
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Ouverture hier à Niamey du 1er forum d’investissement Chine-Niger : Une opportunité d’échange, de communication et de partenariat
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a parrainé hier dans la matinée au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi, l’ouverture du 1er forum d’investissement Chine-Niger conjointement organisé par le Ministère du Commerce et l’Ambassade de la République Populaire de Chine au Niger. Ce forum constitue une plateforme d’échange, de communication et de partenariat pour les partenaires économiques des deux pays. La cérémonie d’ouverture présidée par le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, de l’ambassadeur de Chine au Niger, SE Jiang Feng, du Secrétaire général de la Chambre de commerce de Chine, du Chef de la délégation de la China Africa Business Council, du président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, d’une forte délégation composée d’hommes d’affaires chinois, des représentants du secteur privé du Niger et de plusieurs invités.
Ce Forum sur l’Investissement Chine-Niger vise principalement à présenter à la délégation de la China Africa Business Council les principaux atouts de notre pays en matière d’investissements notamment dans les secteurs de l’agriculture, des mines, de l’industrie, de l’industrie manufacturière et de l’agro-industrie et les facilités offertes pour s’installer et développer des affaires au Niger.
Il faut rappeler que la République Populaire de Chine et le Niger entretiennent des relations de coopération depuis les années 70, avec la signature en juillet 1974 du premier Accord de Coopération Economique et Technique. Cette coopération s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique Chine-Afrique dénommé ‘’Forum sur la Coopération Sino-Africaine’’ qui a été institué en 2000 à Beijing. Dès lors, le Niger et la Chine ont travaillé ensemble pour mener une coopération fructueuse dans divers domaines notamment les infrastructures, le commerce, la santé et la sécurité. Pour rappel, en 2021, lors de la 8ème Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération Sino-Africaine qui s’est tenue à Dakar au Sénégal, le Président de la République Populaire de Chine a indiqué que son pays s’attèlera avec les pays africains à mettre en œuvre neuf (09) programmes sur la période allant de 2022 à 2024. Il s’agit des programmes pour la santé ; la réduction de la pauvreté et l’agriculture ; la promotion du commerce ; la promotion de l’investissement ; l’innovation numérique et le développement vert ; le renforcement des capacités ; les échanges humains et culturels et enfin la paix et la sécurité.
Dans son allocution d’ouverture des travaux du forum, le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada s’est félicité du niveau élevé de l’exécution des projets retenus dans la mise en œuvre de ces neuf programmes. Il a entre autres cité l’augmentation de 4,5 millions de tonnes pour la production pétrolière au bloc d’Agadem ; la construction de l’Oléoduc Niger-Benin d’une longueur de 1950 km pour exporter le pétrole brut nigérien ; la construction d’une cimenterie à Badaguichiri (Tahoua) par la China Africa Building Materials Niger ; la construction d’une route bitumée desservant l’Hôpital Général de Référence de Niamey ; la rénovation du stade Général Seyni Kountché de Niamey. Pour le ministre Alkache, le forum de Niamey répondant au 4ème point des programmes constitue une réponse des autorités chinoises à l’appel lancé en décembre 2022 à Paris lors de la Table Ronde du Niger sur le PDES 2022-2026 par le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum à l’endroit de l’ensemble des investisseurs pour accompagner le Niger dans le cadre du financement et de la mise en œuvre du PDES. «Nous souhaitons vivement qu’au sortir de ce forum qui constitue une plateforme de rencontre d’affaires entre le secteur privé nigérien et chinois que de nouveaux partenariats soient noués avec le secteur privé nigérien», a déclaré le ministre du Commerce.
Pour sa part, l’ambassadeur de Chine au Niger, SE Jiang Feng a orienté son intervention sur la coopération entre les deux pays et l’organisation d’un tel forum qui s’inscrit dans le sillage des dispositions prises au 20ème Congrès national du Parti communiste chinois (PCC) en octobre 2022. Elle vise également la concrétisation des acquis de la 8ème Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine (Focac) tenue en fin 2021, où le Président chinois Xi Jinping et les dirigeants africains ont fixé le cap de la coopération sino-africaine à l’ère nouvelle. L’objectif est de contribuer à l’ambition de la Stratégie de Développement durable et de Croissance inclusive Niger 2035 à travers plus de partenariats gagnant-gagnant.
Auparavant, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, M. Moussa Sidi Mohamed et le Secrétaire général de la Chambre de commerce de Chine, chef de la délégation de la China Africa Business Council ont dans leurs interventions témoigné l’importance et la priorité qu’accordent les plus hautes autorités du pays à promouvoir davantage la coopération déjà dynamique qui lie les deux pays dans le domaine commercial. Au cours de la cérémonie, un accord de partenariat accord a été signé entre les deux présidents des Chambres de Commerce des deux pays. Ensuite des panels ont suivi, présentés successivement par le ministre des Finances du Niger, la ministre des Mines, la ministre de l’Industrie, le directeur général de l’Agence Nigérienne pour la Promotion des Investissements Privés et des Projets Stratégiques (ANPIPS) et le coordinateur du Pôle Agroindustriel.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Ouverture hier de la 33ème réunion plénière de la Commission Technique du GIABA : Mobilisation tout azimut pour lutter contre la criminalité financière
Le ministre délégué au Budget, M. Ahmat Jidoud, a présidé hier par visioconférence la cérémonie d’ouverture de la 33ème réunion plénière de la Commission Technique du GIABA.
Dans le discours qu’il a prononcé, il a d’abord rappelé que l’année 2020 est marquée par une crise profonde engendrée par la pandémie de la COVID-19 ayant ébranlé nos économies. Il a à cet effet mentionné que, selon les prévisions du Fonds Monétaire International (FMI) du mois d’Avril, le produit intérieur brut en termes réels de la CEDEAO devrait se contracter de 1,6%, contre un taux de croissance de 3,1% en 2019. Pour contenir cette pandémie, les Etats ont mis en œuvre des programmes d’urgences comprenant des mesures préventives, telles que la fermeture des frontières, ainsi que la suspension des rencontres nationales et internationales. Ces mesures nécessaires, précise-t-il, ont empêché l’organisation des sessions des instances du GIABA qui devraient se tenir à Niamey au cours du mois de mai 2020.
Le ministre délégué au Budget a noté que le Secrétariat du GIABA, soucieux de poursuivre résolument sa mission que lui ont assigné les autorités de l’espace CEDEAO, a pris l’initiative d’exploiter les opportunités qu’offrent les technologies de l’Information et de la Communication, en organisant des rencontres virtuelles. D’après lui, ces rencontres permettent au secrétariat du GIABA d’effectuer un suivi rapproché des activités en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme au sein des Etats membres.
M. Ahmat Jidoud a rappelé que la lutte contre la criminalité financière est l’une des préoccupations primordiales et permanentes de la communauté internationale, en raison de l’impact négatif engendrant ce phénomène sur la stabilité macroéconomique, singulièrement sur l’intégrité et la stabilité des institutions financières ainsi que sur la bonne gouvernance. Il devait ajouter que l’ingéniosité de ces criminels financiers exige une vigilance toujours accrue afin de les empêcher de profiter du contexte de la pandémie de la COVID-19 pour inventer de nouvelles méthodes de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme. En outre, il a indiqué que le Niger a décidé d’inscrire son Dispositif National de Lutte contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme dans une dynamique d’amélioration continue, à travers notamment la mise en œuvre des réformes permettant de l’adapter en tenant compte des nouvelles techniques et tendances de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme issus des travaux de recherche régionaux et internationaux. Le ministre délégué au Budget a informé l’assistance de l’entrée de notre pays dans le processus du deuxième cycle d’évaluation mutuelle des Etats membres dont la visite s’est déroulée du 13 au 29 Janvier 2020. Il a également confié que le gouvernement accorde un intérêt particulier à cet exercice, qui s’est traduit par l’adoption cette année d’une série de réformes visant à renforcer le Dispositif national, à travers des textes qui, pour les uns, comblent des vides juridiques et, pour les autres , consolident les prérogatives de la CENTIF et du Comité National de Coordination des Actions relatives à la lutte contre le Blanchiment des Capitaux, le Financement du Terrorisme et de la Prolifération des armes de destruction massive (CNCA-LB/FT). «Dans ce contexte de menace terroriste permanente, je ne saurais terminer mes propos sans souligner l’importance de la coopération entre nos Etats membres dans notre combat commun contre la criminalité financière, devenue transfrontalière », a déclaré le ministre délégué au Budget avant de notifier que cela passe nécessairement par une mutualisation des efforts des Etats membres et une intensification des échanges d’informations au niveau de l’espace communautaire.
Par Laouali Souleymane(onep)
28 août 2020
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Ouverture hier des journées des écoles doctorales de l'UAM : Renforcement des connaissances des doctorants dans leurs travaux de recherche
Le collège des écoles doctorales organise depuis hier à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines les journées des écoles doctorales de l'Université Abdou Moumouni de Niamey (UAM). C'est le Vice-recteur de l'UAM, Chargé de la Recherche et des Relations Extérieures, Pr. Rabani Adamou, qui a présidé la cérémonie d'ouverture en présence des directeurs des écoles doctorales, de M. Fréderic Colin de l'Université Libre de Bruxelles, des enseignants chercheurs et chercheurs, des étudiants et des invités dont ceux venus de Belgique…Pour lire la suite abonnez- vous
12 décembre 2017
Source : http://lesahel.org/
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- Catégorie : Education
Ouverture hier matin de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2019 : ‘’L’enjeu, le seul enjeu est la prise en main véritable de notre destin par la formation de citoyens compétents et conscients de leur responsabilité’’,
La 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2019 a été ouverte hier matin à Niamey. C’est le président de ladite institution SE. Ousseini Tinni qui a présidé la cérémonie solennelle à l’hémicycle Place de la Concertation, en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Brigi Rafini ; des présidents des institutions de la République ; des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique, des autorités administratives et coutumières de la région de Niamey ainsi que de plusieurs invités. Dans le discours officiel d’ouverture des travaux, le président de l’Assemblée nationale a jeté un regard global sur la situation socioéconomique du pays. SE. Ousseini Tinni a, entre autres, parlé de la loi de Finances 2020 ; des grands projets mis en œuvre dans le pays mais aussi les grands défis qui se posent au Niger et au-delà à la sous région et au continent : élections ; gouvernance ; intégration ; sécurité ; lutte contre le terrorisme, etc. Il a enfin appelé les élus nationaux à travailler avec assiduité et efficacité sur les différents projets de textes qui leurs soumis. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par le Président de l’Assemblée nationale à l’ouverture de la session).
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- Catégorie : Politique
Ouverture mardi dernier de la conférence africaine pour la paix à Nouakchott (Mauritanie) : «Le Niger a toujours été une terre d’hospitalité et de tolérance. Je continuerai inlassablement de soutenir les approches basées sur le dialogue et la réconciliati
Les travaux de la 3ème édition de la Conférence africaine pour la promotion de la paix en Afrique ont débuté le mardi 17 janvier 2023 à Nouakchott (République Islamique de Mauritanie). L’ouverture de cette rencontre internationale dédiée à la paix s’est déroulée sous les auspices des Présidents mauritanien, Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazouani et nigérian Muhammadu Buhari. On note également la présence des délégations venues de plusieurs pays, des représentants de gouvernements, des oulémas, des représentants d’organisations internationales ainsi que des organisations d’associations actives dans le domaine de la paix sur le continent. Le Président de la République Mohamed Bazoum a prononcé un discours par visioconférence dans lequel, il a salué la pertinence d’une telle initiative en particulier dans le contexte actuel de la région du Sahel. Le Chef de l’Etat a notamment souligné le rôle central et décisif des oulémas dans le combat que mènent les gouvernements pour lutter contre le terrorisme, l’extrémisme violent et pour le développement des pays du Sahel. Il a ensuite rappelé les fondements de la doctrine de la religion musulmane qui font de cette religion, une religion de paix. SE. Mohamed Bazoum a appelé les jeunes en général à s’en inspirer. (Lire, ci-dessous, l’intégralité du discours prononcé par le Chef de l’Etat)
Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie,
Excellence Monsieur Muhammaddu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigéria,
Vénérable Cheikh Abdoullah Ibn Beyyah,
Mesdames et Messieurs,
A l’entame de mon propos, deux marques de reconnaissance s’imposent :
D’abord, mes remerciements vont tout naturellement à mon frère Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie pour avoir pérennisé cette tribune si féconde, ce Davos de la tolérance qui fait converger chaque année à Nouakchott les oulémas de toute l’Afrique, pour célébrer et entretenir les vertus du dialogue, de la concertation et de l’acceptation pacifique de la différence religieuse.
Ma gratitude va ensuite tout aussi spontanément au vénérable Cheikh Abdoullah Ibn Beyyah, à l’origine de cette belle initiative, d’offrir cette occasion de se parler, de s’exprimer, de débattre, aux oulémas, aux jeunes, aux influenceurs et aux décideurs politiques en Afrique.
Il y a un an, j’ai pris part avec intérêt, en présentiel, à Nouakchott, à la seconde édition de la Conférence Africaine pour la Paix. J’ai alors été agréablement surpris de découvrir cette assemblée respectable d’éminents savants religieux, si portés à la tolérance, si ouverts d’esprits, si enclins au dialogue, si fermement attachés à la paix entre les hommes. J’ai été enthousiasmé par nos échanges d’alors. C’est aussi pourquoi, j’ai été ravi de recevoir l’invitation d’être parmi vous cette année encore, fût-ce à distance, à cause d’impérieux engagements antérieurs. J’ai tenu à vous adresser ce message pour maintenir nos liens et vous assurer qu’il en sera toujours ainsi, car nous menons des actions fondamentalement convergentes.
En fait, je suis également sensible à l’esprit de votre Conférence, notre Conférence assurément, car je suis venu à la politique, puis au pouvoir, par une profonde conviction et une ferme volonté ; et je dirige un pays subissant de plein fouet la violence terroriste. Je suis d’abord venu à la politique par l’idée que le militantisme pacifique est la seule voie légitime pour influer sur les affaires de la Cité. J’ai ensuite toujours agi en politique, puis exercé le pouvoir, animé par une volonté, celle du dialogue, de la concertation et du progrès par les compromis successifs. Je préside enfin aux destinées d’un pays, le Niger, que l’incontournable géographie a placé au cœur du Sahel, dans l’œil du cyclone terroriste. Nous faisons face à la menace terroriste, à chacune de nos frontières : au nord, à l’ouest, au sud et à l’est.
Je rends ici un hommage mérité à nos forces armées et de sécurité pour le courage, la bravoure et l’abnégation avec lesquels elles se battent sans répit, sur tous ces fronts depuis tant d’années. Je me dois aussi de saluer l’exemplarité de nos religieux qui ont empêché l’extrémisme de s’incruster dans notre paisible société.
Le Niger a toujours été une terre d’hospitalité et de tolérance. Je continuerai inlassablement de soutenir les approches basées sur le dialogue et la réconciliation au Niger, comme partout ailleurs dans notre Sahel et plus généralement dans notre continent africain.
Notre situation, au Niger, s’améliore lentement mais sûrement. Nous avons pu imposer à nos ennemis un tel rapport de force qu’ils sont désormais obligés de se confiner dans des activités criminelles vulgaires, très préjudiciables aux populations. Mais dans l’ensemble de notre sous-région, force est de reconnaître que la situation ne s’améliore point, bien au contraire. C’est pourquoi je considère que les progrès que nous avons réalisés pour importants qu’ils soient n’en demeurent pas moins relatifs et précaires dans la mesure où le Niger est tout sauf un isolat eu égard à la centralité de sa position géographique.
Cette lucidité ne doit pas pour autant nous faire peur, mais plutôt amplifier notre mobilisation, raffermir notre moral et nous donner plus encore de raisons légitimes de nous battre. Nous avons ici deux grandes batailles à emporter, pour être assurés de gagner cette guerre. La bataille militaire est la plus visible, la plus concrète, la plus mesurable.
Conscients de la mesure du défi à relever, nous nous sommes engagés, très tôt, aux côtés de nos frères dans la sous-région, dont la Mauritanie, à nous organiser au sein du G5 Sahel pour mener un autre Jihad, le vrai, pour contrecarrer une entreprise criminelle visant à souiller la réputation de notre sainte et miséricordieuse religion pour assurer à nos concitoyens un climat favorable afin de mener et gagner paisiblement la vraie guerre qui vaille, celle contre l’ignorance, la pauvreté qui en découle et l’instabilité.
Mais une autre bataille, celle de la doctrine religieuse, celle plus généralement des idées politico-religieuses, est tout aussi importante à mener et à emporter. Car au fond, si nous devrions gagner seulement le combat par les armes, notre victoire pourrait n’être que provisoire. Pour rendre nos victoires militaires durables, pour les élever au rang de conquêtes politiques stratégiques, nous devons impérativement leur donner une base solide, celle d’une société équilibrée où l’extrémisme ne pourrait prospérer.
Le rôle des oulémas est donc bien central et décisif dans ce combat de survie et de développement que mènent nos pays face à la violence terroriste. Je milite pour une meilleure synergie, un rapprochement au sein de nos sociétés, pour moins de divisions, moins d’antagonismes et de conflits et pour plus de fraternité, de convivialité et de dialogue. C’est la condition sine qua non de notre décollage.
Je perçois dans le contexte actuel de nos sociétés des comportements qui expriment comme une demande de religion : soit nous donnons une offre compétitive et attractive, soit d’autres entraîneront nos concitoyens vers des horizons d’impasse. J’ai longuement discouru, l’année dernière, sur notre refus de laisser notre sainte religion, l’Islam, se faire prendre en otage et se faire défigurer par des groupuscules obscurantistes éloignés des besoins essentiels de nos populations. La paix est la base, la condition indispensable du développement.
Vous avez choisi, avec une grande pertinence, de mettre la présente édition de la Conférence sous le thème «Sommet des jeunes faiseurs de paix africains». Quelle belle perspective et heureuse promesse que de mobiliser nos jeunes pour être des faiseurs de paix face à tant de jeunes terroristes, faiseurs de guerre.
A cette occasion, j’aimerais porter ici des messages à nos jeunes, à nos oulémas, à nos imams, à nos enseignants dans les écoles coraniques, à nos prédicateurs…Ce sont en fait des conseils venant d’un Président démocratiquement élu, qui s’impose de rester démocrate, qui a toujours vécu en Afrique, qui y est né , y a étudié, y a travaillé, qui ne s’en est jamais lassé, qui en connaît donc minutieusement les ressorts, les défis et les potentiels.
Deux priorités me semblent décisives pour notre devenir collectif :
1- Investir massivement dans l’éducation : pour vaincre l’ignorance, élever une digue contre l’extrémisme, donner des compétences et des savoir-faire, permettre aux gens de vivre dignement de leur labeur, améliorer la productivité et le rendement économique, donner à chaque individu l’occasion de se réaliser et aux pays les chances d’émerger … rien de tout cela ne serait possible que si nous accordions durablement la priorité à notre école et plus généralement à notre système éducatif et de formation professionnelle.
Au Niger, je me bats plus précisément encore pour faire baisser la perdition scolaire, parmi les jeunes filles en les gardant plus longtemps à l’école, pour faire reculer l’âge de leur mariage et par voie de conséquence améliorer nos agrégats démographiques et économiques. Ce combat là, chers oulémas, mérite votre soutien, pour le rendre plus acceptable au sein de nos sociétés. C’est là le moyen le plus sûr de réguler notre société, pour la rendre plus forte et plus juste. La solution passe notamment par un programme de mise à disposition de systèmes d’internats scolaires où les familles rurales pourront envoyer leurs filles étudier, là où l’Etat leur offre la sécurité, le gîte et le couvert.
2- Endiguer l’extrémisme et la propension à la radicalisation : comme je l’expliquais tantôt, il y va de notre paix aujourd’hui et surtout de notre quiétude durable pour demain. C’est en diffusant la bonne compréhension de l’Islam qui est la vôtre, chers oulémas, que nous donnerons à nos sociétés les vaccins efficaces contre le risque de l’extrémisme et du sectarisme.
Aux gouvernements, nos actions auront toujours besoin de votre accompagnement car la société, nos concitoyens, vous reconnaissent une irremplaçable légitimité quant à l’interprétation du message Divin. Dire ce qui est religieusement licite ou illicite est votre apanage : c’est une lourde responsabilité et certainement pas un privilège.
Vous pouvez et vous devez agir au quotidien, dans chaque Mosquée, dans chaque école coranique, dans chaque prêche, pour délégitimer le discours radical, disqualifier le propos extrémiste, déconstruire les postulats sectaires, réfuter les fatwas illégitimes, dénoncer les impostures doctrinales, disqualifier les usurpateurs du rôle de leader religieux.
Au pouvoir, nous vous tendons la main pour donner à nos concitoyens la paix des armes et des cœurs, la sérénité des esprits. Là où les terroristes et leurs inspirateurs radicaux font valoir l’intransigeance sectaire, nous devons faire prospérer la culture des dialogues et des réconciliations. Le Prophète de l’Islam Mohamed Sala Allahou aleyhi wa salam n’a-t-il pas dit, en substance, dans l’un de ses célèbres et authentiques Hadith que : «à chaque fois que j’ai eu à choisir entre deux options, j’en ai toujours choisi la plus aisée pour les musulmans».
L’Islam est une religion de la modération, pas celle du maximalisme. Allah nous le dit aussi, sur le mode impératif: «La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Réponds donc au mal qui t’est fait par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux.»
Si nous arrivons à inculquer ces deux démarches, d’éducation et de tolérance, dans la tête des jeunes africains, si nous nous rappelons en permanence qu’il y a toujours des alternatives à l’extrémisme, à la violence… nous prouverons alors que l’espérance est toujours vivante parmi nous et que l’avenir nous appartient. C’est cette volonté de se battre aujourd’hui qui rend possible cet espoir d’avenir. Je fais mien le slogan de votre Conférence et je vous invite à faire ensemble la paix en Afrique.
Merci pour votre aimable attention.
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Ouverture officielle de la 11ème édition du Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM) : Pour la promotion de l’artisanat féminin africain et l’autonomisation de la femme
Devenue l’une des plus grandes manifestations commerciales d’envergure internationale dédiées à l’artisanat africain en général et Nigérien en particulier, le Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM) est un espace commercial d’échanges, de partage d’expériences et de découvertes des produits artisanaux africains. Evénement biennal le SAFEM est à sa 11ème édition cette année avec comme région phare Niamey et le Sénégal comme pays invité d'honneur. Le thème central de cette édition 2019 est « Artisanat et entrepreneuriat des femmes : solutions innovantes pour l’emploi et le développement durable». C'est la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, marraine du SAFEM qui a officiellement procédé, le vendredi 29 novembre 2019, au Palais du 29 Juillet, avec le premier ministre, S.E Brigi Rafini, à la coupure du ruban qui consacre ainsi l’ouverture officielle de cette édition qui se tiendra du 29 Novembre au 8 décembre 2019. Il y avait également l’Ambassadeur du Sénégal au Niger, représentant du Ministre de l’Emploi, de la formation professionnelle et de l’artisanat du Sénégal, la ministre de l’artisanat du Mali et celui du Togo.
Comme les éditions précédentes, cette 11èmeédition a vu la participation de plusieurs pays d'Afrique. Il est attendu au cours de cet événement, 22 pays participants, 1500 exposants et 130.000 visiteurs. Pour la marraine du SAFEM, Hadjia Aissata Issoufou, la présence massive d’exposants et de visiteurs provenant des pays de plus en plus nombreux est la preuve que le SAFEM contribue à booster les économies Africaines en leur insufflant une dynamique très forte. Selon la Première Dame, le SAFEM s’affirme comme un puissant facteur d’intégration économique régionale, un objectif commun visé par nos Etats respectifs. En assumant le rôle exaltant de marraine de cet évènement, a-t-elle dit, de 2011 à 2019, elle dit constater et apprécier l’engagement des plus hautes Autorités du Niger à promouvoir le secteur de l’artisanat en général, et à soutenir les femmes artisanes en particulier. Selon la marraine du SAFEM, le talent et l’ingéniosité des artisanes sont reconnues et appréciées de tous, du fait de la qualité de leurs produits.
Cependant, Hadjia Aissata Issoufou les a invitées à beaucoup plus d’imagination, d’invention et de créativité, afin de mieux répondre aux tendances du moment caractérisées selon elle, par l’accroissement de la clientèle d’une part et les exigences nouvelles du marché d’autre part. « Vos capacités productives me semblent assez développées pour offrir aux ménages et aux acheteurs professionnels, une diversité de produits, haut de gamme, représentant les meilleures chances dans le cadre d’une compétitivité permanente », a-t-elle dit. Enfin, elle a exhorté les promoteurs ; professionnels de l’artisanat ; les visiteurs et les acheteurs à investir pour la création des micro entreprises et le développement des chaines de valeur des produits agricoles et pastoraux en s’inspirant de l’innovation de cette 11èmeédition : il s’agit des ateliers vivants de produits artisanaux qui sont installés par certaines exposantes, notamment : produits dérivés de l’arachide ; produits laitiers ; farines de céréale, farine de Moringa ; farine de niébé (danwaké).
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Ouverture officielle de la 1ère session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2022 : «Une révision de la constitution et du code de procédure pénale ainsi que l’examen du code minier figurent déjà à l’ordre du jour», a déclaré SE. Seini O
Le président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a présidé hier matin, à l’hémicycle, Place de la Concertation à Niamey, la cérémonie officielle d’ouverture des travaux de la 1ère session ordinaire au titre de l’année 2022, dite session des lois de l’Assemblée nationale. Durant 90 jours, les parlementaires procéderont à l’examen et à l’adoption des lois générales qui contribueront à renforcer l’architecture du droit positif national pour renforcer le dispositif institutionnel tel que prévu par la loi.
Dans son allocution d’ouverture des travaux, le président de l’institution a annoncé qu’il figure dans l’ordre du jour de cette première session, une révision de la constitution et du code de procédure pénale ainsi que l’examen du code minier et deux propositions de loi ayant recueilli l’avis du gouvernement. La cérémonie s’est déroulée en présence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, des présidents des institutions de la République, des représentants du corps diplomatique accrédité au Niger et de plusieurs invités. De même, l’Assemblée nationale procédera à la révision de son règlement intérieur afin de le débarrasser de certaines scories qui ont pu gêner le déroulement des précédentes sessions.
Le président du parlement a souligné l’importance des contacts directs avec les populations. M. Seini Oumarou a, de ce fait, encouragé les commissions permanentes à établir leurs programmes de visite sous des thématiques en rapport avec les compétences qui sont les siennes et surtout avec l’objectif d’écouter les citoyens de base pour recueillir leurs avis sur les grandes problématiques de l’heure comme la souveraineté alimentaire, la menace terroriste ou le grand banditisme. «En la matière, je souhaite que nous fassions mieux que la précédente année où des questions d’agenda n’ont pas permis à toutes les commissions de conduire à bien leurs différents programmes d’immersion au sein des couches populaires», a-t-il déclaré.
Le président de l’Assemblée nationale a aussi évoqué le contexte mondial actuel. «Nous ouvrons cette session pendant que, du lointain, nous parviennent des échos d’un violent orage qui a récemment éclaté dans une partie du monde avec laquelle l’Afrique a toujours entretenu des relations fort suivies», a-t-il déclaré. Il a estimé que nos pays doivent anticiper sur les conséquences économiques que cette crise ne manquera pas de générer.
M. Seini Oumarou a salué les efforts que déploie le Président de la République pour améliorer les moyens de lutte contre les terroristes et surtout pour fédérer toutes les énergies afin qu’il n’y ait aucune voix discordante s’agissant de la sécurité nationale. «J’en appelle aux populations des zones concernées afin qu’elles collaborent davantage avec les forces de l’ordre pour démasquer les bandits armés et leurs complices. C’est la seule voie nous permettant de venir à bout de ce phénomène socialement plus pernicieux que le vrai terrorisme», a-t-il lancé.
Relativement au démarrage précoce de la période de soudure, le président de l’Assemblée nationale a salué les mesures de soutien prises par le gouvernement. La lutte contre la mendicité, la situation sanitaire, la question de l’éducation, la hausse des prix des denrées alimentaires, le dialogue avec les opérateurs économiques sur les questions fiscales sont d’autres thématiques évoquées par le président de l’Assemblée nationale. Pour ce qui est spécifiquement de la question de l’éducation, SE. Seini Oumarou a appelé à ‘’une trêve sociale de longue durée’’ par tous les acteurs de l’Ecole, «le temps de trouver des solutions pérennes à tous les problèmes qui entravent son développement, le temps de concevoir et de mettre en œuvre une véritable réforme du système éducatif avec notamment l’usage, à grande échelle, de nos langues nationales, à tous les niveaux d’enseignement».
Seini Seydou Zakaria et Nafissa Yahaya (Stagiaire)
ONEP
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Ouverture officielle de la 25ème édition du Fespaco : C’est parti pour la course à l’étalon d’or de Yennega
Le Clap d’ouverture de la 25ème édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (Fespaco) a été donné par le président du Faso, Sem Roch Marc Christian Kaboré dans l’après-midi du 25 février au stade municipal de Ouagadougou. Placé sous le thème "Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel’’, l’édition 2017 du festival met à l'honneur la Côte d'Ivoire, pays invité d’honneur. Ce pays qui marque sa présence à ce Fespaco avec une délégation de plus de 300 personnes a offert à ceux qui ont fait le déplacement du stade municipal de Ouaga, un concert Live avec la star ivoirienne du reggae, Alpha Blondy.
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Ouverture officielle de la 2ème session ordinaire budgétaire de l’Assemblée nationale : SE. Seini Oumarou invite les élus à faire une analyse critique du budget 2023
La 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2022 dite session budgétaire a été ouverte, hier à Niamey. Cette session sera consacrée à l’examen et au vote du projet de loi des finances se rapportant à l’exercice budgétaire 2023. C’est le président de ladite institution, SE. Seini Oumarou qui a présidé la cérémonie solennelle à l’hémicycle place de la concertation, en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou, des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique, du Secrétaire Exécutif du Comité Interparlementaire du G5/Sahel, des autorités administratives et coutumières de la région de Niamey ainsi que de plusieurs invités.
La cérémonie solennelle a commencé avec l’exécution de l’hymne national ‘’la Nigérienne’’ suivie de l’appel nominal des députés conformément aux dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Dans son allocution officielle d’ouverture des travaux, le président de l’Assemblée nationale a tout d’abord adressé ses hommages à l’assistance. En ce qui concerne cette session budgétaire, le président Seini Oumarou, a indiqué que, l’examen et le vote de la loi de finances sont l’une des plus importantes prérogatives des parlementaires. C’est donc l’occasion de l’exercer dans toute sa plénitude avec pour seul souci la satisfaction du devoir accompli pour le pays et pour les concitoyens. Cependant a-t-il poursuivi, comme le prévoient les textes fondamentaux de l’Assemblée nationale, avant l’examen de la loi des finances, les députés doivent d’abord examiner le projet de loi de règlement relatif à la gestion de l’année 2020.
Ainsi, pendant que le projet 2020 est retenu à leur ordre du jour, celui se rapportant à la gestion 2021 est déjà déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale. Cela est le signe évident d’une volonté manifeste d’aller toujours vers plus de rationalité et de transparence dans la gestion des finances publiques, d’agir dans le respect de l’obligation de redevabilité dans la gestion des affaires publiques.
«Pour ce qui est du projet de loi de finances 2023, dont nous connaissons déjà la tendance générale à la suite du Débat d’Orientation Budgétaire tenu en juin dernier, il nous revient d’en faire une analyse critique afin de prendre les décisions qui nous paraissent les plus pertinentes au regard du contexte qui est aujourd’hui celui de notre pays et de notre économie», a-t-il fait savoir. Le président de l’Assemblée nationale a en outre appelé ses collègues de procéder à une analyse de la première partie du projet qui leur est soumis, «je souhaite instamment que vous commenciez d’abord par une évaluation lucide et critique des réalisations de l’exercice en cours. La qualité du budget que nous aurons à adopter dépend de ce travail préalable. Il nous faut cerner, par nous-mêmes le niveau potentiel des recettes mobilisables. Il est, en effet, hasardeux de bâtir un budget sur des recettes incertaines et devoir ainsi entamer la régulation des dépenses aussitôt le budget adopté», a-t-il insisté.
Un arbitrage équitable entre les dépenses de fonctionnement et d’investissement des secteurs de l’éducation et du monde rural
En ce qui concerne la fiscalité qui selon lui, pilier central de ces recettes, SE. Seini Oumarou a souhaité que, la réforme en cours se poursuive afin que, l’on puisse tendre vers l’objectif attendu de pression fiscale de 20% du Produit Intérieur Brut. S’agissant de la dette publique, il serait fort souhaitable a estimé le président du parlement, que toutes les arcanes en soient découverts aux députés au cours des débats en commission. Pour ce qui est des mesures fiscales dérogatoires, «comme par le passé, la Représentation nationale en demande la réduction drastique afin qu’elles n’annulent pas les effets des différentes mesures engagées pour améliorer le niveau des recettes internes», a souligné le président de l’Assemblée nationale.
S.E Seini Oumarou a précisé que, pour ce qui est des dépenses, il a insisté sur la nécessité d’en poursuivre l’amélioration de la qualité en veillant notamment à la rationalité des allocations budgétaires. «Je sais que le gouvernement est soucieux du respect de l’ordre des priorités établi, mais, il n’en demeure pas moins que certains des choix se doivent d’être évalués à l’occasion de l’exécution des dépenses se rapportant au secteur concerné. Il en est ainsi de l’éducation nationale qui reste toujours un sujet de grandes préoccupations malgré la part la plus importante du budget qui lui est consacrée. Il faudrait sans doute opérer un arbitrage équitable entre les dépenses de fonctionnement et d’investissement dudit secteur et d’autres comme le monde rural où il devient de plus en plus évident qu’un arbitrage en faveur de l’approvisionnement en engrais s’impose face la dégradation généralisée des sols dans toutes nos régions», a-t-il plaidé.
Le président de l’Assemblée nationale a aussi évoqué la situation d’augmentation généralisée des prix dont l’origine tient à plusieurs facteurs dont la perturbation de la paix en Europe n’est pas le moindre. Il a demandé que le gouvernement puisse trouver des mesures d’accompagnement pour alléger la facture des ménages les plus vulnérables, en attendant les résultats prometteurs de la campagne agricole actuelle.
D’autre part, par la voie de son président, l’Assemblée nationale a déploré et condamné les propos tenus récemment par le Premier ministre par intérim du Mali, à la tribune des Nations Unies. «Je veux le réaffirmer ici ; le peuple nigérien souverain a choisi en toute responsabilité ses dirigeants à travers des élections démocratiques. Tout mépris à l’égard de ceux-ci doit être forcement compris comme un mépris à l’égard de tous les nigérien», a souligné, SE. M Seini Oumarou
«Ne l’oublions pas, les Peuples Nigériens et Maliens sont unis par des relations séculaires, faites de fraternité et de liens tissés par l’Histoire et la Géographie. C’est pourquoi nous demandons à tous nos dirigeants, en particulier ceux de l’Afrique de l’ouest, d’avoir de la mesure dans toutes les prises de position engageant l’avenir de nos pays. Nos populations ne demandent qu’à vivre en symbiose et notre continent, l’Afrique, ne peut se développer sans la solidarité et l’entente mutuelle entre toutes les nations», a souligné SE. Seini Oumarou, estimant que les diatribes et les invectives à visées essentiellement polémistes ou politiciennes doivent céder la place à la recherche du consensus dynamique autour des questions vitales de sécurité et de développement économique et social.
Seini Seydou Zakaria(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Ouverture session budgétaire du parlement au titre de 2017 : Le PAN appelle au respect de la fonction du PR
C’est désormais devenu une habitude dans les discours du Président de l’Assemblée Nationale qu’au-delà de l’ordre du jour qu’il s’appesantisse sur des thèmes d’actualité. Dans son allocution prononcée à l’occasion de l’ouverture de la session budgétaire au titre de l’année 2017, le vendredi 6 octobre dernier, Son Excellence Ousseini Tinni a longuement disserté sur la haute fonction du Président de la République et l’impérieuse nécessité de la mettre à l’abri de toute désacralisation.
L’appel à l’ordre du Président du parlement nigérien n’est pas fortuit. Il découle du constat largement partagé ces derniers temps qu’il y a une forte tendance à la désacralisation des institutions de la République, de surcroît celle de la haute fonction du Président de la République. En avril dernier, le Chef de l’Etat, dans un entretien accordé à la télévision nationale « Télé Sahel », répondant à une question relative aux attaques virulentes dont il fait l’objet de la part de l’opposition politique et d’une certaine société civile déclarait : « Je pense que la meilleure façon, je dirais, de se consoler de la méchanceté de certaines personnes, c’est de s’efforcer à faire du bien. Moi, je m’efforce de faire du bien. Et c’est la meilleure façon de contrecarrer la méchanceté de certaines personnes ». Pour autant faut-il fermer les yeux sur cette propension à la banalisation des institutions républicaines ? Nombreux sont les citoyens qui sont sidérés de voir les qualificatifs irrespectueux et le traitement indigne dont font l’objet les responsables des institutions prestigieuses sur les réseaux sociaux. Le Président du parlement nigérien partage ce point de vue. Nous vous livrons, in-extenso, son analyse sur le sujet partagée dans son allocution du vendredi 6 octobre 2017 : « Qu’il s’agisse de la presse ou des réseaux sociaux, sachons raison garder et travaillons à maintenir les équilibres indispensables à la survie du système ! Dans cet ordre d’idée, je voudrais, avec vous, distingués invités, déplorer la trop grande propension des acteurs politiques et sociaux à vouloir impliquer le Président de la République dans les faits et débats les plus anodins, souvent avec force outrance de langage. Cela ne sert pas notre démocratie ; bien au contraire ! Il ne faut pas se tromper d’adversaire ! Le Président de la République est une institution à part entière ! Faut-il le rappeler, il n’est ni Chef de Gouvernement, ni Chef de parti, c’est la clef de voute de notre architecture institutionnelle, c’est le dernier recours, l’arbitre suprême, garant de l’unité et de la cohésion nationales.
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Ouverture, ce matin, du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, à Niamey : Concertation sur l’impasse politique en Guinée Bissau
Les travaux d’un Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO s’ouvrent ce vendredi matin à Niamey, sous la présidence de SEM. Issoufou Mahamadou, Président en exercice de la CEDEAO. Il s’agira principalement de se pencher sur la situation d’impasse politique qui règne depuis quelques jours en Guinée Bissau après le limogeage et le remplacement, par le Président José Mario Vaz, du Premier ministre Aristide Gomes qui a refusé de partir, fort du soutien de la CEDEAO, de l’Union Africaine et de l’ONU. Une situation qui vient ainsi plomber le processus électoral en cours dans le pays, les élections présidentielles étant prévues pour se dérouler le 24 novembre prochain.
Il faut rappeler qu’en prélude à ce Sommet extraordinaire de Niamey, le comité ministériel de suivi de la CEDEAO pour la Guinée-Bissau a effectué, le 3 novembre dernier, une mission d'évaluation de la situation politique du pays. Cette mission conduite par le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur, M Kalla Ankourao, a rencontré successivement le Chef de l'Etat, SEM. José Mario Vaz, le Premier Ministre Aristides Gomes, le Président de la Commission Nationale des Elections (CNE) et les cinq partenaires internationaux de la Guinée-Bissau. Comme le souligne le communiqué de presse rendu public par la mission, à toutes ces rencontres, le comité ministériel a rappelé la teneur et les positions clairement affirmées de la CEDEAO.
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Ouverture, hier à Dakar, du Sommet extraordinaire de l’UEMOA en présence du Président Issoufou Mahamadou : Vers l’institution d’un Fonds Régional de Sécurité pour le financement de la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaire
La Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) s’est ouverte, hier mardi 3 décembre 2019, à Dakar, au Sénégal, sous la présidence du Président de la République de Côte d’Ivoire, SEM Alassane Dramane Ouattara, Président en exercice de l’Union.
La cérémonie s’est déroulée en présence notamment des Chefs d’Etat des pays membres de l’Union dont le Président de la République SEM Issoufou Mahamadou et le Président de la République du Sénégal, hôte du Sommet, SEM Macky Sall. Ce Sommet d’une journée s’est penché notamment sur les modalités pratiques de mobilisation du fonds destiné à la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaire.
La dirigeants de la CEDEAO, rappelle-t-on, ont décidé, lors d’un Sommet le 13 septembre 2019 sur la Sécurité à Ouagadougou, au Burkina Faso, de mobiliser des ressources internes à hauteur de 1 milliard de dollars, soit 500 milliards de FCA, pour le financement de la sécurité dans l’espace communautaire.
Il s’est agi, au cours de ce Sommet de Dakar, d’instituer un Fonds Régional de Sécurité en vue de mobiliser des ressources au titre de contribution pour le compte des Etats membres de l’UEMOA au financement de la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaire.Ce sommet va notamment analyser les propositions faites lors d’une réunion le 3 octobre 2019 à Dakar des responsables des pays membres de l’UEMOA pour le financement de la lutte contre le terrorisme dans l’espace UEMOA.
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Ouverture, hier matin à Paris, de la Table ronde sur le financement du PDES 2022-2026 : Le Président Bazoum appelle les investisseurs à venir partager avec les Nigériens la croissance dont le PDES 2022-2026 est porteur
La Table ronde sur le financement du Plan de Développement Economique et Social (PDES 2022-2026) a ouvert ses travaux hier matin à Paris en France, avec comme slogan «Niger, Terre d’accueil et d’opportunités». C’est le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum qui a présidé l’ouverture de cette rencontre organisée par le gouvernement nigérien. Dans son discours, le Chef de l’Etat a souligné que, le PDES 2022-2026 est une traduction opérationnelle des priorités du Gouvernement en matière de développement économique, social, culturel et environnemental. Ce plan ambitionne de réaliser un taux de croissance économique annuel moyen de 9,3%, un taux d’inflation inférieur à 3% et un déficit budgétaire global contenu à moins de 3%. «J’invite par conséquent tous les investisseurs à venir au Niger, partager avec nous, la croissance dont le PDES 2022-2026 est porteur. Des opportunités certaines d’investissement existent dans les domaines miniers et pétroliers, dans celui des infrastructures notamment ferroviaire, énergétique et des télécommunications, dans le domaine agro-pastoral et agro-industriel, ainsi que dans le domaine de l’hôtellerie et des logements sociaux», a déclaré le Président Bazoum.
(Lire ci dessous l’intégralité du discours prononcé par le Chef de l’Etat)
Discours du Président de la République à l’ouverture de la Table ronde sur le financement du Plan du Développement Economique et Social (PDES 2022-2026)
«J’invite tous les investisseurs à venir au Niger, partager avec nous, la croissance dont le PDES 2022-2026 est porteur», déclare SE. Mohamed Bazoum
Je tiens, avant tout propos, à adresser mes vifs et fraternels remerciements à toutes les personnalités qui ont bien voulu nous faire honneur par leur présence à cette Table Ronde sur le financement du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2022-2026.Je suis très sensible à cette marque d’attention et d’amitié que vous manifestez ainsi à l’endroit de mon pays, le Niger, et de son peuple.
Je tiens également à exprimer mes sentiments de gratitude aux Autorités françaises pour le soutien constant de la France à l’endroit du Niger dans sa quête de développement. Le choix de Paris pour abriter la présente table ronde témoigne de la qualité exceptionnelle des relations qui existent entre nos deux pays.
Je tiens enfin à renouveler mes remerciements aux dirigeants des organisations et institutions partenaires du développement du Niger, aux opérateurs du secteur privé, aux représentants de la société civile et à tous les amis du Niger, ici présents, pour l’intérêt et le soutien qu’ils portent au développement économique et social de notre pays.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous vous en souvenez, nous avions présenté en décembre 2017, ici même à Paris, le Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2017-2021.Je suis heureux de vous informer, aujourd’hui, que la mise en œuvre de ce Plan a été un succès, en dépit des divers chocs qui ont marqué cette période.
Ce succès, nous le devons au soutien et à l’amitié de tous nos partenaires, qui ont bien voulu accompagner le Niger dans son combat pour la résilience et le développement.
Ce succès nous le devons aussi, et surtout, au courage du peuple Nigérien. En effet, dans la mise en œuvre du PDES 2017-2021, nous avons dû affronter quatre (4) principaux chocs : le choc sécuritaire, le choc sanitaire lié à la Covid 19, la baisse des prix de nos principaux produits d’exportation (uranium et pétrole), et les effets du changement climatique. A ces chocs, s’ajoute le défi structurel de la démographie au Niger dont la complexité est bien connue.
Mesdames et Messieurs,
Comme je le disais tantôt, la mise en œuvre du PDES 2017-2021 a été un succès et notre économie a fait preuve de résilience sur la période. Ainsi, le cadre macroéconomique est resté stable et robuste et a permis de maintenir une croissance soutenue avec un taux moyen de 4,6%. L’inflation est restée faible à 1,4%, en deçà de la norme Communautaire de 3%. Le déficit budgétaire global s’est situé à 4,4% du PIB en moyenne sur la période, tiré notamment par les dépenses de sécurité et de lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Mesdames et Messieurs,
Pour cette Table Ronde dont le slogan est «Niger, Terre d’accueil et d’opportunités», notre pays a l’honneur de vous présenter le PDES 2022-2026, dont la formulation a suivi un processus totalement participatif et inclusif. Ce Plan, qui est conforme aux engagements régionaux et internationaux auxquels le Niger a souscrit, est une traduction opérationnelle des priorités du Gouvernement en matière de développement économique, social, culturel et environnemental. Il ambitionne de réaliser un taux de croissance économique annuel moyen de 9,3%, un taux d’inflation inférieur à 3% et un déficit budgétaire global contenu à moins de 3%. Ces prévisions se fondent sur des hypothèses émises sur l’exploitation des différents potentiels agro-sylvo-pastoraux, halieutiques, miniers et pétroliers dont dispose le Niger et l’évolution probable du contexte régional et international.
La croissance sera durable et inclusive afin qu’elle profite à toutes les couches socioéconomiques, notamment les plus défavorisées. Notre ambition est de ramener le taux de pauvreté de 43% en 2022 à 35,4% en 2026. Pour ce faire, le Gouvernement mettra en œuvre plusieurs stratégies visant la transformation structurelle de notre économie, avec un accent particulier sur le développement des chaines de valeurs agro-sylvo- pastorales, halieutiques, minières et pétrolières. Ainsi, des actions concrètes et des réformes structurelles profondes seront entreprises dans chacun des domaines concernés.
En soutien du développement des chaines de valeurs, d’autres actions sont nécessaires pour promouvoir l’accès permanent et efficient à l’énergie, notamment en milieu rural, ainsi que le développement des infrastructures économiques et des services. Toutes ces actions ne peuvent se réaliser sans la contribution d’un secteur privé dynamique. A cet égard, le Gouvernement veille à l’amélioration du climat des affaires, la promotion des PME et de l’entreprenariat des jeunes, le développement du système financier et la facilitation de l’accès aux crédits.
Mesdames et Messieurs,
Pour impulser et accompagner la transformation structurelle de notre économie, nous avons fortement besoin d’un capital humain de qualité. C’est pourquoi, j’attache du prix à un accès équitable aux services sociaux de base (éducation, santé, eau, emploi et protection sociale). Je veillerai particulièrement à la réduction des inégalités de genre, au renforcement des capacités des femmes et des filles, à la capture du dividende démographique notamment à travers la scolarisation de la jeune fille et son maintien dans le système éducatif, la formation professionnelle et technique surtout des femmes et des jeunes ainsi que leur accès aux emplois et aux responsabilités à tous les niveaux.
Mesdames et Messieurs,
La transformation structurelle de l’économie et le développement du capital humain ne peuvent se réaliser sans la paix et la sécurité. A cet égard, le Gouvernement se donne comme priorités d’assurer une bonne gouvernance sécuritaire, politique, juridique et judiciaire, économique, administrative et locale. C’est dire qu’aucun effort ne sera épargné pour garantir la paix, la sécurité, la justice et les droits de l’homme ainsi que l’efficacité des interventions de l’Etat et de ses partenaires en vue d’impulser de nouvelles dynamiques économiques et sociales.
Mesdames et Messieurs,
Les ressources financières nécessaires à la réalisation de toutes les actions prioritaires retenues dans le PDES 2022-2026 sont estimées à 29,62 milliards d’euros, soit environ 30 milliards de dollars américains. Ce montant est composé de 13,35 milliards d’euros de dépenses publiques sur ressources propres de l’Etat,10,28 milliards d’euros attendus des PTF et 5,99 milliards d’euros du secteur privé.
Je fonde l’espoir que la présente table ronde nous permettra de mobiliser les montants attendus des PTF et du secteur privé. J’invite par conséquent tous les investisseurs à venir au Niger, partager avec nous, la croissance dont le PDES 2022-2026 est porteur. Des opportunités certaines d’investissement existent dans les domaines miniers et pétroliers, dans celui des infrastructures notamment ferroviaire, énergétique et des télécommunications, dans le domaine agro-pastoral et agro-industriel, ainsi que dans le domaine de l’hôtellerie et des logements sociaux.
Au total, en mobilisant suffisamment de ressources avec les partenaires institutionnels et le secteur privé, en complément de l’effort de l’Etat, nous créerons les conditions de la diversification et de la modernisation de l’économie du Niger, du développement du capital humain, de la consolidation de la gouvernance, de la paix et de la sécurité.
Notre peuple, si courageux et si résilient, mérite bien de tels résultats. En renouvelant mes sincères remerciements à tous ceux qui nous ont fait l’honneur de leur présence, je déclare ouverts les travaux de la Table Ronde sur le financement du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2022-2026.
Vive le Niger,
Vive la coopération internationale.
Je vous remercie de votre aimable attention.
Source : http://www.lesahel.org
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Ouverture, hier, de la COP 15, Abidjan 2022 Actions contre la dégradation rapide des terres et ses conséquences néfastes pour la biodiversité et les populations
Le Président de la République, Chef de l’Etat Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier dans l’après midi, en provenance d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, où il a pris part à la cérémonie d’ouverture de la 15ème Conférence des Parties de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et la sècheresse (CNLCD-UNCCD) dite COP-15.
Placé sous le thème «Terre. La vie. Héritage : de la rareté à la prospérité », la COP 15, rappelle-t-on, est un appel à l'action où l’accent est mis sur la durabilité des terres, pour les générations présentes et futures. Il s’agit précisément d’aboutir à des décisions portant sur des actions concrètes contre la dégradation rapide des terres et ses conséquences néfastes pour la biodiversité et les populations.
Dans son discours à l’Ouverture de cette Conférence, le Chef de l’Etat a insisté sur la persistance du phénomène de désertification ainsi que ses répercussions sur la vie des populations Niger. S.E Mohamed Bazoum a aussi souligné les efforts déployés par le pays et a appelé à une mutualisation des efforts pour faire face à ce fléau.
Il faut rappeler que, dimanche, peu après son arrivée dans la capitale ivoirienne, le Président de la République, S.E.M Mohamed Bazoum, a tenu une séance de travail avec le Secrétaire Exécutif de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification, M. Ibrahima Thiaw.
«Nous avons reçu beaucoup de directives données par le Président de la République, et des discussions pour faire comprendre au monde que la dégradation des terres est une perte économique dans le monde, que les sécheresses ont des conséquences très graves sur la vie des éleveurs et des agriculteurs ainsi que sur l’économie, car toutes les années de sècheresse sont des années de perte économique dans un pays. Le Président de la République a donné des directives très claires et a partagé avec nous les expériences qui sont menées au Niger et ailleurs dans le monde », a confié M. Ibrahima Thiaw. Ce dernier a souligné le rôle attendu des pays du Sahel, qui dans le cadre du CILSS, disposent d’une longue expérience dans le domaine, soutenue par l'expertise reconnue du Centre régional de recherche AGRHYMET basé à Niamey.
(Lire ci-dessous, l’intégralité du discours prononcé le Président Mohamed Bazoum à l’ouverture de la COP 15)
Discours du Président de la République, à l’ouverture de la COP 15, Abidjan 2022 : «Mon pays se propose de planter 500 millions d’arbres chaque année et de restaurer 1 million d’hectares de terres dégradées»
Monsieur le Président de la République de Côte d’Ivoire ;
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et des Délégations ici présentes ;
Monsieur le Secrétaire Exécutif de la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification ;
Mesdames et Messieurs en vos titres, grades et qualités.
Permettez-moi, tout d’abord, de remercier très sincèrement Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, ainsi que le peuple ivoirien pour l’accueil empreint de chaleur et de générosité qu’ils nous ont réservée.
Mesdames et Messieurs, Nous sommes réunis ici pour échanger sur les défis énormes auxquels est confrontée notre humanité. Ces défis ont pour noms : changements climatiques, désertifications et appauvrissements des terres arables, pénurie et insécurité alimentaire, flux internes et externes de migrations liées aux changements climatiques et aux insécurités sociopolitiques, et surgissements violents de conflits armés de type terroriste notamment, liés aux paupérisations occasionnés par les sécheresses, raréfactions des terres cultivables et perte progressive de la biodiversité, etc.
Les principales causes de l’aggravation tragique de ces fléaux demeurent la désertification continue et la dégradation des terres arables affectant gravement notre planète. La détérioration des écosystèmes à l’ère de l’anthropocène accentue les famines, les malnutritions, les déplacements de populations : elle engendre des tensions sociales et communautaires produisant de l’anomie sociale.
Mesdames, messieurs, l’économie de mon pays repose en très grande partie sur le secteur rural : 80% de la population nigérienne vit de l’agriculture dont les rendements baissent d’année en année, du fait de la dégradation des terres et du changement climatique. Il nous faut donc concentrer nos actions dans la restauration, l’entretien, le réaménagement, la gestion durable et solidaire des terres arables afin de renforcer notre résilience aux changements climatiques, sécuriser nos ressources en biodiversité, améliorer notre sécurité alimentaire, générer des revenus et des emplois au profit du monde rural, et ainsi, permettre de combattre efficacement les migrations irrégulières et le terrorisme.
Les actions de remise en état de nos biotopes et de nos écosystèmes dégradés demeurent essentielles pour stabiliser les communautés vulnérables. Mon pays, le Niger, subit de plein fouet ces modifications écosystémiques du fait de l’intrication holistique des causes et des effets en matière écologique.
En effet, le Niger, situé au cœur de la région du Sahel, zone au ¾ désertique, est exposé à des cycles violents autant qu’imprévisibles de sécheresses et d’inondations meurtrières inopinées.
C’est pourquoi nous mettons l’adaptation au changement climatique au cœur de nos priorités : notre attention et nos efforts portent sur la gestion durable des terres, sur notre Contribution Déterminée au niveau National (CDN), révisée et adoptée par le Gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat.
Mesdames, messieurs,
Afin de rallier les communautés, surtout rurales, à cet élan de restauration des terres, l’évaluation systématique des biens et des services environnementaux de nos écosystèmes restaurés est requise pour les rendre plus lisibles dans notre économie nationale. Il s’agit aussi d’encourager le développement des chaînes de valeur y afférentes, de favoriser la création d’entreprises rurales permettant la restauration des écosystèmes détériorés ainsi que la promotion des produits forestiers non ligneux.
Dans cette optique, mon pays a initié certaines mesures. Il me plait d’en mentionner quelques-unes : l’organisation régulière, d’un Concours National de Lutte Contre la désertification primant les meilleurs producteurs ruraux ; la promotion de la Régénération Naturelle Assistée, pratique à travers laquelle plusieurs institutions scientifiques de renom, ont salué nos efforts. Depuis 2011 nos services sont engagés dans la restauration annuelle de 213 000 hectares de terre, pour combler la perte annuelle de terres arables estimée à 100 000 hectares.
Mesdames et Messieurs,
Le thème central de la COP15 à savoir «Terre. Vie. Héritage : de la rareté à la prospérité », appelle donc de notre de part à plus d’engagement et de prise de conscience, pour adopter des modes de production et de consommation solidaires et durables afin de léguer aux générations futures des terres fécondes, productives et porteuses de vie.
Mon vœu le plus ardent est de voir le présent Sommet proposer des solutions outillées en vue de donner plus de sens et de contenus opérationnels à la «Décennie de la Restauration des Ecosystèmes 2021-2030» adoptée par les Nations Unies.
L’Initiative de la Grande Muraille Verte, à cet égard est une opportunité pour contribuer efficacement à la réalisation des ambitions de la «Décennie de la Restauration des Ecosystèmes 2021-2030» et de la Table Ronde de Paris de janvier 2021.
A cet effet, j’encourage fortement la mutualisation des efforts de l’Agence de la Grande Muraille Verte et de la Commission Climat pour la région du Sahel, que le Niger a l’honneur de présider, dans le cadre de la lutte contre la désertification, le changement climatique et de préservation de la biodiversité.
Pour matérialiser ces ambitions, mon pays se propose de planter 500 millions d’arbres chaque année et de restaurer 1 million d’hectares de terres dégradées, en vue de séquestrer 2,5 millions de tonnes Equivalent carbone.
Pour terminer, je voudrais demander aux Partenaires Techniques et Financiers de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte, d’accompagner nos Etats dans la formulation de projets bancables et de mobiliser les 19 milliards de dollars annoncés lors du Sommet de la Planète, tenu en janvier 2021, à Paris.
Je vous remercie pour votre aimable attention
ONEP
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Ouverture, vendredi à Abidjan, des VIIIèmes Jeux de la Francophonie en présence du Président Issoufou Mahamadou : Sous le signe de la solidarité, de la diversité et de l'excellence
Les Chefs d'Etat de Madagascar, également Président du Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement des pays membres de l'Organisation Internationale de la Francophonie, du Burkina Faso, du Ghana, du Mali et du Togo, la Secrétaire Générale de la Francophonie, Mme Michaëlle Jean, ainsi que les délégations officielles venues des cinq continents ont également participé à l'ouverture officielle de ces jeux placés sous le signe de la Solidarité, de la Diversité et de l'Excellence.
Cette 8ème édition qui regroupe, du 21 au 30 juillet 2017 dans la capitale ivoirienne, près de 4000 jeunes artistes et sportifs venus de 53 pays, a pour ambition de s'inscrire dans un projet de développement et de renforcement de la cohésion nationale en Côte d'Ivoire.
La cérémonie d'ouverture, qui s'est déroulée de 18h30 à 20h30 (heure locale) au Stade Félix Houphouët Boigny a été grandiose et riche en couleurs : entrée du drapeau des Jeux de la Francophonie, porté par le Champion ivoirien de taekwondo Ruth Gbagbi, catégorie des 67 kg, fortement applaudi ; défilé en fanfare et en couleurs des 53 délégations participantes dont celle du Niger ; magnifique spectacle (chants, musique et danses) mettant en lumières les valeurs chères à la Francophonie, à la Côte d'Ivoire et à ces VIIIèmes Jeux. La fête était belle, impressionnante et émouvante.
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Paiement des pécules des enseignants contractuels à Niger-Poste : Au secours la HALCIA !
Visiblement la domiciliation de salaires des enseignants contractuels, santé et éducation réunies, notamment, au niveau de Niger Poste, a de mauvais jours devant elle. En effet, chaque jour que Dieu fait, lors du paiement tardif des pécules et salaires, les contractuels sont malheureusement pris au piège que leurs tendent en complicité certains payeurs et responsables syndicaux. De quoi s’agit-il ? Le jour de paye par exemple et malgré la liste d’arrivée établie par les contractuels eux-mêmes au guichet, certains syndicalistes mal intentionnés qui méconnaissent bien la mission assignée à eux, se permettent maladroitement de monnayer les rangs, moyennent d’une somme allant de mille cinq cent (1.500) à 2000 mille francs CFA pour faire partie de la première liste et de mille (1000) à mille cinq cent (1500) francs CFA pour la seconde. La troisième liste quant à elle, de cinq cent (500) à mille (1000) francs CFA, en parfaite complicité avec certains agents de Niger-Poste. C’est une importante somme que les deux magouilleurs collectent et partagent gracieusement en fin de chaque paye, en dehors de leurs salaires de fin de mois. Ces pratiques peu orthodoxes et d’un bas niveau, se produisent malheureusement au moment où les nouvelles autorités, font de l’éducation une préoccupation majeure et essentielle pour le développement socioéconomique et culturel du pays. Elles viennent cependant, saper la vision Bazoumiste, et ternissent l’image de Niger-Poste et de ses responsables. Ce n’est pas tout. Il y a un autre comportement ignoble auquel le gouvernement est invité à comprendre les bienfondés, afin de châtier désormais les auteurs et coauteurs. C’est notamment, lorsque certaines structures syndicales, collectent unilatéralement dès la veille, les cartes de certains contractuels favorables à leurs forfaitures, dans l’optique de toucher leurs salaires sous prétexte d’une quelconque procuration où ils prélèvent une somme de cinq mille (5.000) à sept (70000) franc CFA au retour, toujours en complicité avec certains agents de Niger-Peste, pardon, de Niger-Poste. C’est une véritable mafia qui ne dit pas son nom que l’on constate ce dernier temps entre certains syndicalistes et autres agents de Niger-Poste, relativement aux opérations de paiement des pécules et salaires des contractuels, sans que les autorités de tutelle ne réagissent. Or, ces contractuels n’oeuvrent pas pour le compte de Niger-Poste, plutôt, une simple question de domiciliation forcée de salaire et pécules très mal appréciée par ces derniers, compte tenue de la maltraitance et l’humiliation dont ils font l’objet. Sinon, comment comprendre que Niger-Poste refuse toujours, malgré le feu vert du Ministre des finances, de procéder sans la présence des syndicalistes au paiement des pécules et salaires des contractuels ? Niger-Poste et ces syndicalistes nous cachent quelque chose, que seule la Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption (HALCIA), peut nous aider à découvrir avec un peu de volonté, car, cette immixtion des syndicalistes dans les opérations de paiement des pécules et salaires des contractuels, nuit gravement à la corporation et au pays tout entier.
Balkissa Ibrahima
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Paiement des salaires des fonctionnaires : Le jeu trouble de certaines banques
Le jeu trouble de certaines banques Le salaire du mois de septembre, pour beaucoup de banques, à la date du 08 septembre 2023, n’était pas payé et ce sans qu’on sache exactement le noeud du problème. Est-ce donc le fait d’un manque de liquidité, ainsi que certains veulent le faire entendre, ou un problème de relations internes entre l’Etat et les banques, ce à la suite de mesures que l’UEMOA prenait contre l’Etat du Niger de manière tout à fait illégale ? Les banques, dites non nationales, auraient refusé de payer les salaires, mais l’on apprenait, en fin de semaine dernière, que le problème est en passe d’être décanté. Cependant, alors que toutes les autres banques s’apprêtent à payer le salaire, l’on apprend qu’une autre joue au rebelle. Il semblerait que les agences de la BOA ne fonctionnent pas car elles seraient fermées pour des motifs non encore élucidées. On se rappelle qu’à la suite des manifestations souvent violentes, à la suite du coup d’Etat de la part de populations excédées qui s’en prenaient à des symboles de l’ancien régime, les banques trouvaient le bon prétexte pour décider de fermer pendant une certaine période, avant que, par les injonctions du régime militaire, elles ne consentent à revenir sur leur décision pour rouvrir et servir la clientèle.
Mais pourquoi la BOA se comporte différemment ?
L’on apprend que le DG de la BOA serait un Béninois et son excès de zèle pourrait se justifier à un tel niveau pour croire qu’il serait solidaire des positions outrageantes du président de son pays qui pourrait, peut-être, lui donner de telles instructions dans l’espoir que les contraintes financières poussent le Niger à céder. Talon est allé loin dans cet engagement frénétique à vouloir faire mal au Niger jusqu’à oublier et compromettre les intérêts de son pays, en attendant que la CEDEAO dont il est devenu le serviteur zélé, vienne réparer les torts que les sanctions envisagées contre le Niger lui causent car il perd dans cette affaire pour son image, et causent à son économie qui en souffre énormément. Sans nul doute que le banquier-mercenaire et Talon, visiblement, connaissent peu le peuple auquel ils ont à faire. Les Nigériens peuvent croire que faisant ce choix, ils se sont bien préparés pour qu’au-delà de la CEDEAO et de l’UEMOA dont ils semblent être les ouvriers les plus volontaristes, ils sachent surtout qu’ils s’en prennent, à leurs risques et périls, au Niger qui s’est préparé à affronter leurs caprices. Ils devront faire face tant aux autorités nigériennes qui ne se laisseront pas faire qu’au peuple vaillant du Niger à qui, personne, même tenant la bourse, ne peut rien imposer.
Les Nigériens sont en résistance. Ils ne fléchiront pas. Ce combat est certes le leur. Mais ce combat historique se fait aussi pour toute l’Afrique à laquelle il faut montrer la voie. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger, irréversiblement, ensemble, marchent pour inventer la vraie indépendance, celle qui leur rendra leur totale liberté de peuples souverains, et leur dignité de peuples libres. Et pour ça, ils feront preuve de résilience et d’audace.
Comment comprendre, pendant que d’autres banques, comme la SONIBANK, s’exécutent et jouent pour le caractère social du salaire, la BOA, peut-elle faire de la résistance, pour s’aligner dans un combat qu’elle ne peut que perdre ? Le Niger est en procès avec l’UEMOA et tout le monde sait que les mesures qu’elles prenaient contre le Niger sont illégales, ne pouvant, à l’issue du procès, que revenir sur ces mesures, parce qu’elle aura eu tort de se laisser manipuler par un autre, pour nuire à tout un peuple. Peuvent-elles d’ailleurs savoir, l’injustice causée à ces familles, le calvaire que l’on les aura fait vivre à ces nombreux prolétaires à la veille d’une rentrée scolaire depuis qu’ils ne peuvent pas avoir cet instrument de leur survie ? Si l’on a misé sur une période pour faire le mal, alors on doit se rendre compte qu’on a échoué encore une fois : dans le pays, contrairement à ce qu’on pourrait attendre en pareille circonstance, personne ne s’en plaint. Les Nigériens résistent. Et en temps opportun, le Niger usera de ses moyens de rétorsion. Une banque ne tue pas. Elle aide à vivre…
Ali Soumana
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Paix et sécurité : Le Projet stabilisation organise une table ronde des partenaires sur le suivi de l’accord de paix de Banibangou
Moins de quatre mois après sa signature, le 21 janvier dernier, l’accord de paix de Banibangou demeure au centre des actions du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation à travers le Projet stabilisation. Hier matin à Niamey, ce dernier a organisé une table ronde des partenaires sur cet accord avec pour objectif de mobiliser davantage les partenaires financiers et de stimuler l’initiative de stabilisation immédiate de cette partie du Niger.
Cette première table ronde des partenaires tenue à Niamey, vise en priorité à consolider l’accord de paix de Banibangou dans la région de Tillabéri, par des actions de développement fortes et soutenues au profit des communautés. Par son organisation, le gouvernement du Niger, à travers le ministère de l’Intérieur et son Projet stabilisation, souhaite bénéficier de l’accompagnement de ses partenaires. Car, les autorités demeurent convaincues que la paix retrouvée dans ce département doit être consolidée par le financement d’actions de développement.
Pour le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération qui a présidé la cérémonie officielle de lancement des travaux de la table ronde, le forum pour la paix, la réconciliation nationale et la cohésion sociale dans le département de Banibangou «a été l’expression de la prise de conscience des différentes communautés de mettre un terme au cycle infernal de violences et de désolations qu’elles ont connu ces dernières années». M. Hassoumi Massoudou se réjouit que ces communautés aient mis en place, de façon formelle et documentée, les termes de la réconciliation et de la cohésion retrouvée entre elles.
Ce rôle central joué par les communautés locales dans la conclusion de l’accord de paix de Banibangou prouve, a insisté le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou, que les communautés restent et demeurent la clé pour promouvoir la cohabitation et le vivre-ensemble. «Celles de ce département, a-t-il affirmé, ont travaillé laborieusement au retour de la paix, et la paix est revenue». Le ministre d’Etat a énuméré plusieurs initiatives que les autorités actuelles mettent en œuvre pour contribuer à rapprocher les communautés de l’Etat, ainsi que les communautés entre elles. «Il existe un dialogue social permanent qui permet de favoriser une résolution stratégique des conflits inter et intracommunautaires dont les facteurs sous-jacents restent, dans bien de cas, l’accès aux ressources naturelles».
L’accord de paix de Banibangou, signé le 21 janvier 2023, consacre la réconciliation entre des communautés locales qui ont entretenu des liens séculaires. Cet accord a mis un terme définitif à l’insécurité, aux violences et privations, au climat de méfiance et d’adversités tenaces qui ont caractérisé dernièrement les rapports entre les différentes communautés de ce département. «C’est pourquoi, vous êtes invités à la présente table ronde des partenaires, pour manifester, une fois de plus, votre engagement à accompagner l’Etat du Niger et les communautés affectées par la crise sécuritaire afin de stimuler l’initiative de stabilisation immédiate de cette partie du Niger longtemps inaccessible aux différents programmes et politiques de développement voire même aux actions de secours humanitaire» a-t-il conclu.
Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://lesahel.org/
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Palmarès de la 2ème édition Toukountchi Festival de Cinéma du Niger ( TFCN) 2017
Catégorie fiction et Série télévisuelle : ( Jury: Président Harouna Niandou, Président de l'association des Cinéastes du Niger , ancien ministre, et pionnier de la critique du cinéma africain;
François Akouabou Adiagana, directeur festival du Fespaco (Burkina Faso(;
Aliou Ouro T. Réalisateur Togolais, Représentant de la Fédération de la Critique Cinématographique).
- Prix court métrage fiction : Au delà des mots de Issa SAGA du Burkina Faso
- Meilleur film moyen et long métrage fiction : Thom de Tahirou Tasséré Ouedraogo du Burkina Faso
- Meilleure série Télévisuelle : Chronique d'une famille de Abdoul Rachid Maiga du Niger
- Meilleure interprétation féminine : Inaissa Traoré dans #Mouna né#( Pourquoi moi) de Dicko Traoré du Mali
- Meilleure interprétation masculine : Serge clément Anatovi dans #Cause perdue de Serge Clement Anatovi du Niger
- Meilleur Scénario : Pile à l'heure de Mariam Moumbouya de Côte d'Ivoire
Catégorie documentaire ( jury: Présidente : Rahmatou Keïta , Productrice, réalisatrice, marraine de la 2 ème édition Toukountchi;
Membre Amina Weira, réalisatrice ;
Marcel Kpogodo, journaliste et Représentant de la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique (FACC);
Esckil Agbo, journaliste et Représentant de la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique (FACC):
- Meilleur film Documentaire Court Métrage : Xwlako, d'un sol de Gildas Dosso du Bénin
- Mention Spécial du jury : Nos faiseurs de bonheur de Kadri Koda du Niger
Catégorie film des écoles ( Jury: Président Touré Idrissa de l'IFTIC du Niger;
Membres : TIRA Léonce
Directeur des échanges et des projets ( ISIS/SE du Burkina Faso)
Marc Placide Sanou du Fespaco (Burkina Faso);
Dr Lamine S'y Bagoyogo , enseignant chercheur du Mali)
Meilleur film fiction des écoles : Pater-Noster de Barth Lambert Oujda de l'Institut Imagine du Burkina Faso
Meilleur film documentaire des écoles : Une route Périlleuse de Safiatou Hassane de l'Institut de Formation aux Techniques de l'information et de la Communication du Niger
Structure de l'année qui oeuvre pour la promotion du cinéma et de l'audiovisuel:
Meilleure structure du Niger qui promeut le cinéma et l'audiovisuel : La page web de Cinéma Nigérien
Le Délégué Général
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Palmarès des prix spéciaux au 27ème FESPACO : Deux distinctions pour Aïcha Macky et une mention spéciale du jury avec son film « Zinder »
Le palmarès des prix spéciaux de la 27ème édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a été dévoilé dans l’après midi du 22 Octobre à l’hôtel Silimandé de Ouagadougou. Lors de ce gala, la réalisatrice nigérienne Aïcha Macky, a figuré en bonne place du palmarès avec deux prix spéciaux et une mention spéciale du Jury.
La bonne impression faite par le film documentaire Zinder de Aïcha Macky dès sa première projection au Ciné Neerwaya de Ouagadougou le 18 Octobre dernier dans le cadre de la compétition officielle du 27ème FESPACO, a été confirméehier lors de la cérémonie de la remise des Prix spéciaux. La réalisatrice nigérienne a remporté le Prix spécial de « lafemme ambassadrice de la paix » initié par l’Agence française de développement, d’un montant de 7millions de francs CFA. Et sur le quatre Prix spéciaux que décerne la CEDEAO lors du FESPACO, le Jury a attribué le Prix de « la meilleure réalisatrice de l’Afrique de l’Ouest » à Aïcha Macky. C’est une récompense de 10 millions de francs CFA, accompagnée d’une plaque de reconnaissance. A ces prix s’ajoute la mention spéciale du Jury du Conseil de l’Entente.
« Le #Fespaco2021 vient d’honorer notre compatriote Aïcha Macky du prix de la meilleure réalisatrice espace #Cedeao et du prix de la femme ambassadrice de la paix de l’@AFD_France. Ces distinctions sont le fruit d’un travail éclectique qui fait la fierté du #Niger », a écrit sur son compte tweeter le Président de la République Bazoum Mohamed à l’annonce de la nouvelle. Des mots qui ont ému la réalisatrice qui a ainsi réagi par le même canal : « Honorée de savoir qu’au plus haut sommet de l’Etat j’ai un soutien de la @PresidenceNiger SEM PR @mohamedbazoum ;merci pour cette marque d’attention ». La réalisatrice a dédié les prix reçus à la jeunesse Nigérienne et Africaine.
Du nom de la ville natale de la réalisatrice, le documentaire long métrage « Zinder » sorti en 2021 porte sur des thèmes de préoccupation et d’actualité, notamment la radicalisation d’une jeunesse qui s’exprime ici à travers la violence. A travers une immersion dans les « palais », ces gangs dont les membres sont tristement célèbres pour leurs violences, la réalisatrice aborde également dans le documentaire les conséquences de l’absence de l’éducation, du chômage, de la pauvreté, etc. Mais le film montre aussi l’effort de résilience de cette jeunesse du quartier Kara Kara de la ville de Zinder qui veut voir le bout du tunnel.
Des messages qui ne laissent pas indifférents, comme le prouve ces récompenses reçues par Aïcha Macky et qui sont ses premiers prix au FESPACO, biennale qui reste la plus grande rencontre cinématographique d’Afrique et de sa diaspora. Pour cette édition, ses grands Prix dénommés « étalons de Yennenga » sont proclamés le 23 Octobre 2021.
Souley Moutari(Onep)À Ouagadougou
24 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Panel : «Des évaluations multisectorielles comme condition de succès » thème central du panel : Privilégier une approche smart prenant en compte toutes les dimensions dans les politiques de développement
En prélude au Sommet de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification économique, le ministère de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes a organisé, un panel sur le thème : «des évaluations multisectorielles comme condition de succès». Ce panel a été aminé par la cheffe de division du centre de développement et de transformation économique de l’organisation de coopération et de développement économique (OECD), Dr Annalisa Primi ; l’économiste de l’OECD, Dr Abdoul Fadh Fofana et le chef de division industrialisation de l’Agence du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (AUDA NEPAD), M. Kosi Tourasi.
Plusieurs sous thèmes ont été absorbés au cours de ce panel. Il s’agit entre autres des chaines de valeur industrielle et régionale, des partenariats et alliances pour réaliser l’industrialisation de l’Afrique, de partage d’expérience sur les activités réussies dans le cadre de l’industrialisation de l’Afrique. Ce panel vise à identifier les critères permettant la réalisation d’une approche multisectorielle lors de la conception et de la mise en œuvre du programme pour vérifier s’il existe l’intégration de dimensions multisectorielles qui sont co-créées avec les parties prenantes nationales et régionales. Il s’agit à terme de promouvoir une approche multisectorielle avec l’ensemble des institutions impliquées dans la mise en œuvre des programmes d’industrialisation. La conception, la planification et la mise en œuvre de ces programmes seront influencées par de multiples facteurs tels que des facteurs économiques, sociaux, politiques, culturels, démographiques et écologiques.
Dans son exposé lors de ce panel, la Cheffe de division du centre développement et transformation économique de l’OECD, Dr Annalisa Primi a indiqué que la question sur les approches multisectorielles et multidimensionnelles est importante pour le développement de l’Afrique. «Nous avons crée au niveau centre de développement, un dialogue politique sur les chaines de valeur et la transformation productive dans laquelle nous travaillons avec l’Afrique, l’Asie, l’Amérique latine et les pays de l’OCDE sur les politiques industrielles. Nous proposons des avis aux gouvernements dans la mise en œuvre des stratégies de transformation économiques», a-t-elle dit. Dr Annalisa Primi a ajouté que le centre développement et transformation économique de l’OECD a développé un outil intitulé ‘’Examen des politiques de transformation économique (EPTE)’’. «Avec cet outil, nous avons travaillé avec le gouvernement de l’Egypte, aujourd’hui nous travaillons avec le gouvernement du Togo et nous espérons évidement pouvoir contribuer à apprendre des expériences africaines avec les autres pays et les secteurs privés africains. Nous faisons également de la coordination entre les différents acteurs pour qu’ils arrivent à travailler ensemble», a-t-elle relevé.
Pour sa part, le chef de division industrialisation de l’Agence du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (AUDA NEPAD), M. Kosi a expliqué les activités de l’NEPAD dans le cadre de l’industrialisation, la science, la technologie. «En termes de développement sectoriel, nous avons mis en place au niveau du comphensive Africa Agriculture Développement Programme (CADEP) et du mécanisme de compact et dans plusieurs Etats, un mécanisme qui nous permet d’agir, de communiquer et de regrouper tous les acteurs de développement et cela nous permet d’avoir une vision claire de ce que nous faisons», a-t-il affirmé.
Pour l’économiste de l’OECD, Dr Abdoul Fadh Fofana, la thématique sur l’industrialisation amène de voir de façon holistique, les décisions qu’il faut dans le cadre du développement de nos économies. «Nous allons essayer de partager des expériences avec les acteurs concernés. Nous avons au niveau de l’OECD, un outil assez innovant, assez smart qui essaye de prendre en compte toutes les dimensions dans les politiques de développement», a-t-il conclu.
Par Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Panel de haut niveau sur l’industrialisation dans le cadre de la ZLECAF : Quelles opportunités pour l’Afrique ?
Le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine sur l’industrialisation et la diversification économique, tenu à Niamey du 20 au 25 novembre 2022 a été ponctué de nombreux panels animés par d’éminentes personnalités au titre desquelles l’on a relevé la dame Salamatou Gourouza, ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat du Niger. Dans la salle présidentielle du centre de conférences Mahamat Gandhi, elle a d’abord évoqué les politiques industrielles face à un monde en pleine mutation avant d’aborder, dans une suite logique, ce que pourrait apporter la ZLECAF pour changer les donnes ainsi que les bénéfices éventuels des examens des politiques de transformation économique (EPTE) dans le cadre des objectifs de l’agenda 2023.
En soulignant d’entrée de jeu que le contexte économique et politique actuel est complexe et est en pleine mutation, la ministre Salamatou Gourouza a rappelé la révolution induite par la digitalisation qui change la manière dont les activités sont organisées au sein des entreprises et entre elles, avant de donner un aperçu du contexte continental et mondial. Elle a notamment indiqué « qu’il est encourageant de noter que la décennie 3 offre une nouvelle occasion de rallier les partenariats et les efforts mondiaux pour travailler collectivement à la transformation structurelle de l’Afrique », non sans avoir précisé que la nécessité d’exploiter de manière optimale une telle opportunité dans la perspective d’avoir de proimpacts significatifs sur la mise en place d’une voie d’industrialisation inclusive et durable pour l’Afrique. Il faut non seulement, a martelé madame Gourouza, « redéfinir une orientation vers un programme d’industrialisation panafricain renouvelé », mais également aménager « un cadre fondé sur les leçons tirées des programmes précédents, en tenant pleinement compte des tendances sociales, économiques et politiques actuelles et en évolution ». La capacité du continent africain à mettre en oeuvre l’agenda 2063 dépend en partie, a-t-elle conclu, de son industrialisation.
Selon les explications fournies par la ministre Salamatou Gourouza, la ZLECAF (Zone de libre-échange continentale africaine) pourrait changer les donnes. Toutefois, a-t-elle précisé, pour concrétiser les avantages offerts par la ZLECAF, « les pays devront mettre à jour leurs stratégies nationales de développement, activer les partenariats internationaux et redynamiser les investissements étrangers pour adresser les défis structurels du continent ». Entre autres défis, il y a (1) le déficit des infrastructures numériques et physiques (la vitesse de l’internet en Afrique est 6 fois inférieure à la moyenne de l’OCDE) ; (2) la dépendance aux ressources naturelles et aux matières premières (les biens primaires représentent plus de 70% des exportations dans la majorité des pays africains) ; (3) la forte dépendance du commerce extérieur dans l’importation de certains biens critiques (selon les estimations de la CEA, 96ù de la demande de vaccins en Afrique est couverte par des importations du reste du monde).
L’examen régulier des politiques de transformation économique (EPTE) comme dans le cas de l’Egypte, offre un outil concret d’analyse pour la définition, la planification, la réforme, la mise en oeuvre et la gestion de meilleures politiques de soutien à la transformation économique. « Les EPTE, a fait remarquer madame Gourouza, se font sur requête à travers un processus ciblé de soutien sur une période de 15 à 18 mois ». Ils se basent sur des analyses comparatives et fournissent des orientations concrètes pour améliorer les stratégies nationales, le cadre incitatif et les partenariats pour la transformation économique. « L’examen, a ajouté la ministre, s’appuie sur un apprentissage par les pairs, des analyses empiriques, l’élaboration de scénarios, la recherche de consensus et le dialogue multipartite entre les représentants du gouvernement, les acteurs du secteur privé et les partenaires et autres acteurs impliqués dans le processus ». Les EPTE, qui ont mis en oeuvre en Afrique, en Asie et en Amérique latine, sont articulés autour de deux missions dans le pays demandeur pour mener des interviews et des tables rondes semi-structurées. Ils ont été recommandés par le Comité des politiques de développement des Nations-Unies comme un outil clé pour aider les pays les moins développées dans leur transition.
Laboukoye
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Panel des Premières dames sur le thème : « utilisation et accès aux nouvelles technologies de l’information par les femmes transformatrices » : Hadjia Khadîdja Bazoum lance un appel à la mobilisation des Premières dames pour un plaidoyer en faveur de la p
En marge du sommet des Chefs d’État et de gouvernement, s’est tenu un panel de haut niveau des Premières dames présentes, le vendredi 25 novembre 2022 à Niamey. Ce panel s’inscrit dans le cadre du Sommet des femmes africaines transformatrices. Il a pour thème : « utilisation et accès aux nouvelles technologies de l’information par les femmes transformatrices ». C’est la Première dame du Niger Hadjia Khadîdja Bazoum qui a présidé l’ouverture de ce panel en présence de ces consœurs Premières dames du Burundi, de la Mauritanie, des Comores, de la Gambie ainsi que des représentantes des autres Premières dames d’Afrique. La cérémonie a également été marquée par la présence des femmes africaines transformatrices.
Cette rencontre constitue une avancée majeure pour les femmes dans la lutte pour l’inclusion et la participation au développement socio-économique des pays africains. À travers cette initiative, il s’agit plus précisément de susciter le dynamisme et le leadership des femmes dans l’entreprenariat. La rencontre contribue également à impulser l’intérêt des femmes dans l’innovation et la vulgarisation de leurs produits grâce aux technologies de l’information et de la communication.
Dans son mot d’ouverture, la Première dame du Niger Hadjia Khadîdja Bazoum a déclaré que certes plusieurs femmes de différents pays ont réussi dans l’entreprenariat dans plusieurs domaines. Cependant, il reste encore un long chemin à parcourir pour accompagner celles qui veulent réaliser leur rêve. Pour ce faire, « nous devons nous mobiliser pour les aider à développer leur savoir-faire et à participer résolument dans l’atteinte des objectifs du développement durable » a soutenu la Première dame, avant d’ajouter que tel est son vœu, celui d’une prospérité et d’un bien-être équitable pour les femmes africaines. En effet, Hadjia Khadîdja Bazoum appelle à une mobilisation individuelle et collective pour accompagner les actions de plaidoyers envers les décideurs et à travers des actions concrètes. «C’est ainsi que nous allons créer les conditions optimales à l’avènement d’une société africaine épanouie dans laquelle la femme jouera un rôle déterminant pour l’équilibre du monde », Car, a-t-elle nuancé. Pour la Première dame, la pertinence de la thématique interpelle et oblige à mutualiser les efforts au niveau continental pour soutenir les femmes afin de garantir leur autonomisation et l’accès à leurs droits fondamentaux.
Selon Hadjia Khadîdja Bazoum, examiner les obstacles structurels qui freinent les initiatives des femmes, telle que l’inégalité d’accès au financement, à la technologie et à l’éducation, permettrait de mieux comprendre les enjeux et défis afin de trouver des solutions adaptées à la problématique. Aussi, il est attendu de ce panel, un partage d’expériences mais surtout des orientations, des stratégies et des mesures visant à améliorer le savoir-faire féminin pour promouvoir un entreprenariat dynamique afin d’accélérer le développement socio-économique des pays africains à travers une bonne utilisation des nouvelles technologies de l’information (TIC). Hadjia Khadîdja Bazoum s’est dit convaincue que par la qualité des panelistes et des échanges, des décisions idoines en découleront afin de mobiliser et créer les conditions d’une Afrique industrialisée avec les femmes.
Rahila Tagou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Panel sur le thème «Développer et renforcer les principales chaines de valeurs régionales à l’échelle continentale en Afrique» : Miser sur le «made in Africa» pour créer de la valeur par l’intégration
Dans le cadre de la Semaine africaine de l’industrialisation, dont les travaux se sont déroulés à Niamey en prélude au sommet sur l’industrialisation et la diversification économique, des panelistes africains et leurs partenaires se sont retrouvés autour du thème «Développer et renforcer les principales chaines de valeurs régionales à l’échelle continentale en Afrique». Des opportunités que crée la ZLECAf pour la croissance et la transformation de l’Afrique aux possibilités et défis d’investissement sur le continent, en passant par l’intégration des chaines de valeur intra-africaines et l’indentification des secteurs prioritaires pour les investissements, les experts et techniciens ont fait le tour de points forts et des contraintes autour du thème.
Pour l’Union Africaine, l’Union Européenne et le Centre du commerce international, les principaux porteurs du projet de panel, la mise en place d’un marché unique doté d’un cadre règlementaire clair et solide dans les 54 pays signataires de la ZLECAF favorisera le développement de nouvelles chaines de valeurs régionales présentant « un immense potentiel supplémentaire pour accroitre le commerce à valeur ajoutée et l’emploi ». Ils tablent sur les 1,3 milliard de consommateurs africains et son dédoublement vers 2050 qui devrait créer de fortes incitations à l’investissement.
Les panelistes ont échangés sur les possibilités de chaines de valeurs les plus prometteuses pour l’Afrique et se sont attardés sur les secteurs de l’automobile, des vêtements en coton, des produits pharmaceutiques et des aliments pour nourrissons. Ces derniers font partie de 94 chaines de valeurs rentables pour l’Afrique identifiés par l’ITC, mandaté par la direction générale des partenariats internationaux de la commission européenne, lors de son diagnostic des chaines de valeur. L’étude de diagnostic des chaines de valeurs a réussi à «recenser les secteurs à fort potentiel pour le développement durable des chaines de valeur en Afrique et les goulots d’étranglement qui empêchent les entreprises de réaliser pleinement ce potentiel ».
Les interventions ont fait ressortir que le renforcement du commerce inter-régional est à même de soutenir la croissance inclusive en bénéficiant davantage d’entreprises appartenant à des femmes. Il est souligné que seule 18% des entreprises au niveau continental sont dirigés par des femmes. L’inclusion effective des femmes dans les secteurs économiques en Afrique est identifiée comme nécessaire pour aboutir à l’industrialisation sur le continent et à la diversification de son économie.
Par Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Panel sur le thème, « fabriquer en Afrique : promouvoir l’autonomisation des femmes entrepreneures africaines grâce à une industrialisation inclusive » : Inclure les femmes dans la construction d’une marque forte «Made in Africa»
Dans le cadre des activités du Sommet des femmes transformatrices, et en marge du 17ème Sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique en Afrique et la session extraordinaire sur la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf), l’Agence de Développement de l’Union Africaine (AUDA NEPAD) a organisé hier matin à Niamey un panel sur le thème « Fabriquer en Afrique : promouvoir l’autonomisation des femmes entrepreneures africaines grâce à une industrialisation inclusive». Il s’agit au cours de ce panel de trouver des réponses à comment réaliser l’industrialisation «Made in Africa» sur le continent, de manière inclusive. Comment les femmes entrepreneures peuvent-elles contribuer à la construction d’une marque « Made in Africa » forte et en tirer profit et quelles recommandations pour l’élaboration des politiques peuvent être tirées de cette réunion de haut niveau et être reflétées dans des lignes directrices pour l’intégration de la dimension de genre dans le secteur industriel?
C’est la Secrétaire Exécutive d’AUDA-NEPAD, Nardos Bekele-Thomas qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ce panel qui a été animé par la présidente Africa Business Council, Dr Amany Asfour, le directeur général et professeur à l’Ecole internationale de mangement Thunderbird, Prof Landry Signé, le Secrétaire général de l’Organisation Africaine de normalisation, (ARSO) Dr Hermogene Nsengimana.
L’objectif de ce panel, est de contribuer de manière substantielle à promouvoir les avancées de l’Afrique en matière d’industrialisation et de diversification économique, et de renforcer la promotion et l’autonomisation économique des femmes dans l’industrie et tout au long de la chaine de valeur qui conduit à la création et à l’exportation d’un produit.
Cet événement de haut niveau a traité également des éléments du programme « Made in Africa» développé par l’Organisation africaine de normalisation (ARSO) qui vise à faciliter le développement de l’Afrique en favorisant l’industrialisation, les capacités productives, en promouvant la diversification des exportations, en protégeant la propriété intellectuelle et le commerce intra-africain pour les marques, produits et services fabriqués sur le continent africain en créant des chaines de valeur régionales, continentales et mondiales rentables et durables.
En effet, il permettra de construire un écosystème sensible au genre autour de l’idée et de la marque « Made in Africa », de promouvoir l’adoption de politiques sensibles au genre, tels que les marchés publics sensibles au genre, et d’autres mesures d’action positive pour veiller à ce que les femmes entrepreneures soient incluses tout au long de la chaine de valeur. Il s’agit aussi de fournir des lignes directrices pour solidifier la marque et s’assurer que les femmes entrepreneures sont positionnées comme des acteurs clés de l’évolution du paysage de l’industrialisation, de créer une communauté de praticiens où les personnes et les institutions participant à l’événement parallèle de haut-niveau seraient en mesure d’échanger, de contribuer et de fournir des commentaires au cours du processus de création des lignes directrices.
Cette session a été répartie en deux segments: Il y’a eu un panel où les responsables ont partagé leur vision sur le thème de l’événement parallèle et sur la façon dont leurs institutions contribuent à la construction d’une marque « Made in Africa» inclusive et sensible au genre et un autre panel composé de praticiens, de membres du milieu universitaire et de femmes entrepreneures qui a mis en lumière l’expérience locale, les défis et les meilleures pratiques à inclure dans le document d’orientation qui découlera de cet évènement.
Conformément à l’aspiration 6 de l’Agenda 2063 et à l’ODD 5 de l’Agenda 2030, cet événement marquera la reconnaissance officielle de la nécessité de mieux inclure les femmes dans la construction d’une marque forte «Made in Africa», avecdes produits de qualité qui peuvent être exportés et participer à la diversification économique et, in fine, accroître l’influence économique et le soft power de l’Afrique à l’international.
Par Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Panel/Business Forum UE-Niger 2023 sur l’investissement au Niger : La partie nigérienne expose les potentialités d’investissements au Niger
Dans le cadre du business forum Union européenne-Niger 2023, le ministre du Commerce M. Alkache Alhada a présidé le mardi 7 février, un panel sur le thème «Investir au Niger». A travers cette thématique, il s’est agi de susciter l’intérêt des investisseurs en mettant en exergue les potentialités d’investissement dont dispose le Niger, de décliner le cadre institutionnel et les avancées enregistrées en matière d’amélioration du climat des affaires. Cette session d’échanges a été animée par d’éminents panélistes nigériens et européens comme les ministres nigériens des Finances et du Plan, respectivement Dr. Ahmat Jidoud et Dr. Abdou Rabiou.
Ce panel a permis aux intervenants nigériens de présenter aux entreprises européennes les multiples opportunités dont regorge le Niger. En effet, il y a beaucoup de secteurs dans lesquels il y a la possibilité d’investir comme celui de l’énergie en créant par exemple des centrales thermiques ; ou encore celui de l’agriculture où le Niger aspire à mettre en place un système d’irrigation pouvant permettre de produire sur 12 mois au lieu de 3 mois dans l’année. Le ministre du Plan a fait savoir à cette occasion que le Niger a mis en place une banque de projets soit 370 au total dont 20 projets sont en étude de faisabilité qui, on l’espère n’attendent que des investisseurs pour être mis en œuvre. Dr. Abdou Rabiou a déploré que ces opportunités ne soient pas exploitées en raison de l’aversion de risque.
A ce niveau, le ministre des Finances du Niger a rassuré les entreprises européennes qu’il existe des instruments qui permettent de réduire le risque à travers des garanties. Et au-delà de ces investissements internationaux, Dr. Ahmat Jidoud a fait savoir que le Niger a souscrit à l’agence ‘’African trading assurance’’ qui permet de donner des garanties à des investisseurs intéressés à investir au Niger. On note également que des mécanismes à l’interne ont été créés (ici au Niger) pour promouvoir le développement du secteur privé en particulier les PME qui sont naturellement des sous-traitants de ces grandes entreprises ; et aussi donner à ces PME l’accès au financement qui est un des facteurs entravant le développement du secteur privé. Le ministre des Finances a annoncé que la semaine prochaine, il sera lancé officiellement les opérations de ce fonds dénommé ‘Fonds d’accompagnement des PME/PMI’’.
Cette session d’échanges a également permis au directeur général de l’agence nigérienne pour la promotion des investissements privés et des projets stratégiques (ANPIPS) de lancer un appel à l’endroit des ministres des Finances , du Commerce , du Plan et de l’Union européenne afin d’élaborer une stratégie qui va permettre au secteur privé d’avoir des ressources directes afin de relever les difficultés.
Au terme de cette session d’échanges, la Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats Internationaux Mme Chrysoula Zacharopoulou ainsi que ses homologues de la Grèce M. Konstantinos Fragkogiannis et du Portugal M. Francisco André, au nom de la Team Europe se sont dit disponibles à travailler avec le secteur privé nigérien à travers des investissements durables et rentables pour les deux parties.
Rahila Tagou(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Panel/Sommet de l’UA sur l’industrialisation et la diversification économique
L’adéquation entre la formation professionnelle et les besoins d’un secteur industriel compétitif
Le sommet africain de Niamey sur l’industrialisation et la diversification de l’économie en Afrique est rentré, ce 21 novembre, dans la phase d’échanges à travers des panels thématiques. Dans l’après-midi de la journée d’hier, les techniciens du Ministère de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des Jeunes ont organisé un panel sur le thème «Formation professionnelle : quelle réponse pour un secteur industriel compétitif». Le but recherché est de montrer, que l’innovation et l’investissement dans la recherche et le développement pour créer de nouveaux marchés ou développer de nouvelles technologies via le capital humain, est indispensable pour une industrialisation véritable.
Les panelistes ont échangé sur la stratégie pour le renforcement des capacités des formateurs, les offres et besoins nationaux en matière de formation professionnelle, la définition des filières existantes et porteuses et surtout sur le cadre d’échange entre les établissements de formation et les entreprises des secteurs public et privé. Ils ont aussi fait ressortir l’inadéquation de la formation professionnelle avec les besoins réels des entreprises et se sont montrés nostalgiques des périodes où l’Etat, dans sa programmation des ressources humaines, prévoyait les postes à pourvoir et les types d’agents à former pour y répondre.
Pour les organisateurs de ce panel, l’innovation et l’investissement dans la recherche et le développement pour créer de nouveaux marchés ou développer de nouvelles technologies via le capital humain, est indispensable pour les pays africains. Le Ministère de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des Jeunes a précisé, dans sa fiche technique, que «cette compétitivité permet de renforcer l’offre nationale des produits industriels et aussi la capacité d’exportation». Les animateurs du panel ont détaillé les parcours de formations et les métiers de formation qui sont accessibles au Niger, ainsi que l’importance de l’apprentissage qui absorbe le plus de jeunes apprenants et fournit de la main d’œuvre et de l’emploi. D’où le mérite, selon plusieurs intervenants, de se pencher davantage sur ce secteur pour l’améliorer, grâce notamment à des mesures incitatives de la part de l’Etat et de ses partenaires.
La formation des formateurs et les modules de formation sont ainsi identifiés comme vétustes et ne répondant plus aux besoins du secteur. Les échanges ont aussi fait ressortir que cet état de fait contraste avec l’utilisation, par les entreprises, de machines de plus en plus sophistiquées pour répondre à leurs besoins de production et de rentabilité. De l’autre côté, la formation professionnelle n’arrive pas à mobiliser les ressources financières nécessaires pour acheter ces matériels et les mettre à la disposition des apprenants dans les écoles de formation professionnelle.
Selon un des panelistes, M. Andreas König, qui est également le directeur pays de la GIZ au Niger, le dialogue social dans le secteur est très important pour venir à bout des obstacles que rencontre la formation professionnelle. Il a indiqué qu’il convient de renforcer non seulement les standards dans le domaine, en plus de la diversification, mais aussi de former de manière adéquate, l’ensemble des formateurs, qu’ils soient dans les centres de formation ou d’apprentissage. Et pour le futur, insiste-t-il, il faut faire de la recherche dans le secteur de la formation professionnelle pour voir ce qui est bien à maintenir et ce qui mérite d’être corrigé.
Souleymane Yahaya(onep)
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