Niger Diaspora Archives

Quatorze établissements privés de santé fermés au Niger

Quatorze établissements privés de santé fermés au NigerLe gouvernement nigérien a ordonné la fermeture de quatorze établissements privés de santé, a indiqué vendredi le ministre de la Santé à la télévision, qualifiant la situation d'"alarmante" dans ce secteur.

Ces sanctions extrêmes ont été prises après des mois de contrôles menés dans des cliniques, cabinets de soins, pharmacies et maternités du pays, principalement dans la capitale, Niamey, a expliqué le ministre de la Santé, Idi Illiassou, qui a rencontré jeudi les acteurs privés et syndicats de la santé.

"De ces inspections, il découle trente-six notifications, dont quatorze fermetures immédiates d'établissements et vingt-deux mises en demeure", a souligné le ministre.

M. Illiassou a peint "une situation alarmante" dans le secteur privé de la santé du Niger: "la réglementation, la législation et les procédures d'ouvertures des établissements ne sont pas respectées", a-t-il déploré. "De (simples) salles de soins hospitalisent des malades, d'autres pratiquent des interventions chirurgicales et des cabinets médicaux abritent des laboratoires", a-t-il pointé.

Le ministre a également déploré "les tarifications anarchiques" dans les cliniques et les pharmacies. "Un même produit vendu à 1.000 francs CFA dans une pharmacie est vendu à 3.000 FCFA dans une autre, ça n'a pas de sens", a-t-il lancé.

En attendant les "nouveaux textes tarifaires", il a sommé les propriétaires des cliniques à désormais "afficher clairement leurs tarifs", afin que les patients puissent en prendre connaissance à l'avance.

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Catégorie : Société
Publication : 3 novembre 2017

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Que cachent les révisions de la Constitution ? : Et si le Président Issoufou avait augmenté le nombre de députés pour faire Tazartché ?

Que cachent les révisions de la Constitution ? Et si le Président Issoufou avait augmenté le nombre de députés pour faire Tazartché ?C’est en début novembre 2014 que les députés de la majorité avaient voté le projet de loi organique rehaussant le nombre de sièges à l’Assemblée nationale de 113 à 171. L’opposition parlementaire avait boycotté ledit vote et à même saisi la Cour constitutionnelle aux fins de son annulation. Peine perdue, la Cour n’a pas été du côté des requérants qui invoquaient l’absence d’un membre du Bureau de l’Assemblée nationale en l’occurrence le deuxième Secrétaire parlementaire, Nouhou Moussa pour justifier la nullité des opérations. En dehors de l’hémicycle, des voix s’étaient élevées au sein de la société civile pour dénoncer le caractère « inopportun » de cette augmentation. L’on peut noter la réaction de l’ANDDH, Association nigérienne de défense des droits de l’Homme. Malgré tout, sur fond de divergence et de polémique, l’augmentation des sièges au parlement fut imposée par la majorité dont le PNDS-Tarayya, parti du président de la République est le chef de file. Si en son temps, l’on ne pouvait pas saisir, ni entrevoir les véritables desseins du régime, aujourd’hui, tout est clair comme l’eau de roche. Démonstration ….

Le président Issoufou dispose actuellement d’une majorité parlementaire qui lui permet de diriger le pays comme bon lui semble. Pour preuve, il a réussi haut la main à imposer à son Opposition une révision de la Constitution sans coup férir. En rehaussant contre l’avis populaire le nombre de siège de 113 à 171, beaucoup de Nigériens ne voyaient pas venir le coup que préparait le président de la République Issoufou Mahamadou.

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Catégorie : Politique
Publication : 14 juin 2017

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Que deviennent au Niger les migrants expulsés d’Algérie?

Que deviennent au Niger les migrants expulsés d’Algérie?En Algérie, des dizaines de personnes ont été arrêtées puis expulsées la semaine dernière. Les autorités n'ont pas donné de précisions. On sait qu'elles sont acheminées, en bus, vers Tamanrasset, dans l'extrême sud du pays, avant leur expulsion. Certains arrivent à 900 km de là, à Agadez, au Niger où leur arrivée suscite l'inquiétude de la société civile.

Il s’agit de plusieurs dizaines de migrants de l’Afrique de l'ouest et du centre qui ont été arrêtés, par les autorités algériennes, sur leur lieu de vie ou encore sur leur lieu de travail. L’Organisation mondiale pour les migrations (OIM) encadre le déplacement de ces personnes, en situation irrégulière, et qui devraient se rendre à Agadez par la route.

A leur arrivée, les agents de l’OIM les séparent en deux groupes avec, les Nigériens d’un côté et les étrangers de l’autre. Ces derniers sont ensuite acheminés dans leur pays d’origine à savoir, le Ghana, le Mali, le Nigeria ou encore la Gambie.

Cependant, à Agadez, ces arrivées inquiètent les acteurs de la société civile à cause, tout d’abord, de l’ampleur du phénomène. Un responsable local estime à 200, le nombre de personnes qui doivent ainsi être accueillies ces jours-ci.

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Catégorie : Société
Publication : 30 septembre 2017

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Que devient le nouveau Directeur Général élu de l’ESMT de Dakar ?

Docteur Adamou MOUSSA SALEY, le nouveau Directeur Général élu de l’ESMT de Dakar Cela fait huit mois que le candidat Nigérien , docteur Adamou MOUSSA SALEY a été élu Directeur Général de l’ESMT de Dakar mais jusque-là il n’a pas pris fonction.
Cette structure sous –régionale est complétement bloqué et aucune issue n’est visible à l’Horizon. Pauvre de nous !

A qui la faute de cette léthargie ?
Pour rappel Le conseil des ministres de l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications a eu lieu à Nouakchott en Mauritanie le 26 avril 2017. Il a été précédé par le conseil d’administration et du conseil des experts le 24 et le 25 avril.
Ces rencontres étaient marquées par l’élection du directeur général et du directeur de l’enseignement supérieur et , de la formation et de la recherche.
A l’issue d’un scrutin serré , le candidat Nigérien l’emporte 4 voix contre 3 voix pour la Mauritanie. Cette élection a confirmé la candidature de Dr Adamou MOUSSA SALEY.
Il faut notifier qu’au poste de directeur de l’enseignement , de la formation et de la recherche c’est un Béninois qui l’emporte au détriment d’un autre candidat Mauritanie .
Cet échec cuisant  a causé un énervement au plus haut niveau de l’Etat Mauritanien car elle aurait financé toutes les dépenses.
Après la pause , le Ministre Mauritanien refuse de signer les PV’s et les recommandations de la session du conseil des ministres.
La Mauritanie , pièce maitresse de ce blocage ne reconnaît ni le nouveau président conseil d’administration qui est un Béninois , ni la présidence du conseil des ministres qui devrait revenir au Niger.
Il faut notifier que certains facteurs favorise le statuquo constaté , Le Niger n’entreprend aucune démarche pour trouver une solution à la situation , aucune stratégie n’a été adoptée depuis le 26 avril 2017 par les autorités du Niger , que ce soit de la présidence , à la primature , ce silence complice de l’échec ne fait pas honneur à notre pays.
A qui profite ce statuquo ? ce qui est sûr , au regard de la lenteur des choses cette question mérite une réflexion sérieuse , L’histoire nous éclairera un peu plus. Let’s and see !

Malam Sabiou Ibrahim

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Catégorie : Société
Publication : 2 novembre 2017

Que fait la Brigade des moeurs de la Police au Niger ?

Jadis, le Niger avait la réputation d’avoir l’une des Polices les plus actives, les plus pointilleuses et les plus professionnelles du continent africain. Même les Polices occidentales avaient du respect pour la Police nigérienne, en matière de renseignements et d’Interpol. Cette excellence de la Police nigérienne était, en partie, due à l’Histoire récente du pays, précisément du fait du régime d’exception du Conseil Militaire Suprême (CMS), la junte militaire qui dirigea le Niger de 1974 à 1987, sur laquelle trônait le pointilleux généralissime Seyni Kountché. Pour bien asseoir son régime, le Chef de cette junte avait mis en place un dispositif policier des plus élaborés de son temps avec des services de renseignements des plus performants qui permettaient au pouvoir militaire de régenter le pays.

Mais, avec l’avènement de la démocratie, au début des années 90, à l’instar des autres corps de l’Etat, la Police nationale va vivre une situation difficile, un profond bouleversement dans sa structure, suite aux tragiques événements du 09 février 90, sur le Pont Kennedy de Niamey, ayant entraîné la mort de trois pauvres étudiants. L’on se souvient du houleux procès fait aux hauts responsables de la Police de cette époque, par la Conférence nationale. Ce regrettable épisode avait durablement fragilisé ce corps par l’affaiblissement de ses fondements hiérarchiques. Aujourd’hui encore, les plaies de la Police restent béantes et difficiles à guérir.

Après ce bref rappel, venons-en au sujet qui nous préoccupe dans cet article, à savoir le triste sort actuel de la fameuse Brigade des moeurs qui ne semble plus remplir sa mission protectrice de l’ordre public. En effet, ce n’est un secret pour personne, Niamey a viré en une ville de débauche sexuelle et alcoolique. Cela ne se cache plus, c’est au su et au vu de tout le monde, la prostitution s’y étale et s’y développe à grande vitesse. Certains quartiers de la capitale n’ont rien à envier aux légendaires ‘’ Les Bois de Boulogne’’, ‘’Pigalle’’, ‘’Barbès’’ de Paris, ou encore à ‘’Koumassi Potopoto’’ d’Abidjan, ou à ‘’Djonkey’’ pour ceux d’entre vous qui connaissent Cotonou. Les points chauds de Niamey s’appellent Maisons Economiques (MJC et alentours), Lacouroussou, Premier Echangeur, Château I, où déambulent dans la rue de jeunes femmes de toutes les couches sociales pour racoler d’hommes à la recherche d’une satisfaction libidinale. Certains de ces coins se signalent souvent comme des endroits dangereux où l’on peut laisser sa peau, comme au quartier Lacouroussou, pourtant connu des services de la Police Judiciaire pour le degré de criminalité qui s’y déroule. Plus personne ne semble s’en offusquer dans le pays, au nom peut-être des libertés individuelles inviolables. Mais, du point de vue même de la loi, la prostitution demeure une infraction pénale passible de peine d’emprisonnement, au même titre que la mendicité. Surtout, lorsque cette débauche se fait de façon ostentatoire, la répression est encourue de plano par le ou les contrevenants. A la rigueur, on pourrait tempérer la règle, quand la prostitution se pratique dans le secret, ce que l’on appelle, ailleurs, les maisons de tolérance. Là également, tout ne serait pas allé de soi sans exiger un minimum de responsabilité de la part d’adultes qui doivent protéger les jeunes personnes de ce genre de déviation sociétale. En fait, tout le problème se ramènerait autour de la publicité de l’acte en question. Même dans la charia islamique, bien que le péché reste blâmable, il est moins châtié, quand il est commis dans la discrétion.

Du point de vue de la loi, l’ordre public doit être rigoureusement protégé. Les atteintes à la pudeur publique, comme la prostitution, doivent trouver des réponses adéquates afin d’éviter au pays de sombrer dans l’immoralité totale. Les pouvoirs publics doivent revigorer la Brigade des moeurs pour qu’elle accomplisse pleinement sa mission de sauvegarde de l’ordre public et des bonnes moeurs. C’est d’abord un choix anthropologique, ensuite, une question de politique pénale. Le paradoxe qui se dégage de l’analyse de la situation fait ressortir aussi les vicissitudes actuelles de la Police nigérienne, une Police brisée et politisée qui peine à être à la hauteur de sa mission républicaine, en contraste saisissant avec, jadis, une Police au service de la seule république constatée sous des régimes d’exception. Sans doute, la démocratisation de la société nigérienne, du moins, une certaine conception du régime démocratique, aura profondément contribué au délitement actuel de l’institution dans son évolution générale. Du reste, la conception de l’ordre public et des bonnes moeurs est également tributaire de l’état général de la société, et par conséquent, plus cette société cultive les hautes valeurs morales, plus l’ordre public sera toujours conforme aux bonnes moeurs. C’est tout là l’enjeu d’une réflexion profonde à mener sur cette question cruciale de réussir l’alchimie entre la nécessité de rester nousmêmes, c’est-à-dire, fidèles à nos valeurs culturelles et religieuses, et l’impératif de préserver les libertés fondamentales de permettre à chacun de mener sa vie à sa guise, sans heurter, toutefois, l’ordre public et les bonnes moeurs, bien entendu ! Vaste problématique, peut-être ! Cruciale préoccupation, tout de même, vous en conviendrez, certainement, chers lecteurs !

Sanda

 

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Catégorie : Société
Publication : 22 août 2022

Que faut- il attendre du sommet extraordinaire de la CEDEAO du 27 juillet 2020 ? : Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI

iUn sommet extraordinaire de la Communauté Économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, la CEDEAO, aura lieu le lundi 27 juillet 2020 pour discuter de la crise sociopolitique qui secoue le Mali , que faut-il attendre des ces assises extraordinaires de la CEDEAO ?

À notre humble avis la prudence doit être de mise à ce sommet extraordinaire.
La majorité des pays membres de la Communauté Economique de États de l'Afrique de l'Ouest, la CEDEAO, connaissent des difficultés socio-économiques , politiques, et sécuritaires, similaires à celles du Mali, ces sont entre autres , le manque d'un dialogue franc et constructif , la mauvaise gouvernance, les difficultés économiques et financières, qui ont engendré cette situation de crise sociopolitique au Mali.

Le sommet extraordinaire du 27 juillet 2020, se devrait de mettre à profit cette occasion, pour faire le point sur l'état d'avancement du processus électoral dans l'ensemble des pays membres, qui s'apprêtent cette année à organiser les élections générales constitutionnelles, afin d'identifier les goulots d'étranglement et de trouver des solutions consensuelles .
Le sommet pourrait examiner également la possibilité d'inciter certains pays où les tensions politiques sont en gestation, à un dialogue franc, constructif et honnête , pour permettre de parvenir à des consensus nationaux acceptables par tous , afin d' éviter que le syndrome malien fasse tâche huile dans toute la sous-région ouest africaine, au grand souhait des pyromanes extérieurs qui sont aux aguets, qui jouent au double jeu avec nos pays .

La CEDEAO se devrait d'envoyer des observateurs dans tous les pays membres qui sont en train de préparer les élections générales constitutionnelles en vue d'anticiper dans le règlement des conflits électoraux, un adage dit :" vaut mieux prévenir que guérir". L'observation des préparatifs des dites élections pourrait aider à anticiper les solutions et par conséquent, épargner nos pays des crises préélectorale et postélectorales.

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Catégorie : Politique
Publication : 27 juillet 2020

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Quelle alternative face à la décrépitude de l’administration publique nigérienne ? (Première partie)

ABDOU SADOU Soumaila 02Aucune action de développement ne peut être possible  dans un pays comme le nôtre sans une Administration Publique professionnelle, moderne et respectueuse de l’éthique déontologique. A ce titre, il n’y a  point de doute , l’Etat doit toujours s’appuyer  sur des cadres compétents, dévoués et consciencieux pour une mise en œuvre efficace et efficiente des politiques publiques pour espérer parvenir à relever les multiples défis immenses auxquels fait face notre pays dans un contexte de mondialisation. Le bon fonctionnement de l’Administration Publique est une condition sine qua none pour la réalisation de nos objectifs en tant que peuple. Cette Administration Publique doit être à même de répondre aux multiples attentes de nos compatriotes, de susciter en leur sein  l’espoir quant à la possibilité de sortir notre pays des sentiers battus.

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Catégorie : Société
Publication : 19 juillet 2017

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Quelle diplomatie pour le Niger ?

L’importance et la place d’un pays dans le concert des nations sont fonctions de sa puissance économique, sa puissance militaire et la visibilité de sa diplomatie. Cette visibilité se caractérise principalement par la constance, le respect de l’autre et surtout par le respect en tous points de l’intérêt et de la souveraineté du pays. Un ancien syndicaliste a, fort opportunément, dans un article, rappelé les positions diplomatiques osées prises par les premiers dirigeants de ce pays. On se rappelle que le président Diori Hamani, en dépit de sa proximité avec les dirigeants français et le président Houphouët Boigny, a pris fait et cause pour le gouvernement fédéral du Nigeria dans la guerre de sécession du Biafra. Le président Kountché s’est positionné en médiateur dans le conflit du ‘’sable’’ qui a opposé le Burkina Faso au Mali. Quoiqu’on dise du président Issoufou, il a été d’une constance sans faille dans les cas de la Libye et du statut de Kidal. Il a sans cesse répété que ceux qui ont démembré le pays et tué son guide doivent assurer le ‘’service après vente’’. Il a toujours dit que le statut de Kidal n’est pas normal. Cet article de cet ancien syndicaliste sonne comme rappel aux nouveaux dirigeants de ce pays. Suite au deuxième coup d’État des colonels de Bamako et après un sommet de la CEDEAO qui n’avait visiblement pas répondu aux attentes de Paris, le président Bazoum avait vertement tancé les autorités maliennes. Il disait en substance que ces hommes en kaki devant leur incapacité de contrer les terroristes trouvent le moyen de faire des coups d’Etat. Très peu diplomatique. Le ministre des Affaires étrangères de notre pays y mettra aussi du sien. Après un autre sommet de la CEDEAO et à la suite des sorties de dirigeants français, il dira qu’une signature avec des paramilitaires russes est inacceptable. Le président et son ministre des Affaires étrangères disent une chose et son contraire : l’incapacité des colonels maliens à gagner la guerre et l’interdiction de trouver des partenaires pour la gagner. Un exemple à enseigner dans les grandes écoles de relations internationales ? Ces deux sorties annihilent tout espoir pour le Niger d’être un médiateur crédible entre les fils du Mali. La récente visite, au Niger, d’une délégation du Cadre Stratégique Permanent qui regroupe l’essentiel des groupes politico militaires du nord aurait été le prélude de la médiation nigérienne.

Plus généralement. Depuis la brouille entre la France et le Mali, tous les pays de la sous région s’activent et prennent position. Le président mauritanien a trouvé une façon très diplomatique de désavouer les Maliens sur un probable accord avec Wagner. Ils auraient du procéder à une concertation avec leurs partenaires. Ne serait-ce ceux du G5 Sahel. La ministre des Affaires étrangères du Sénégal n’en dira pas plus. En s’alignant, comme des écoliers, sur les positions françaises, aussi incompréhensibles qu’incohérentes, les autorités nigériennes ne risquent-elles pas de s’aliéner le soutien et la coopération de l’Algérie ? On sait que ce pays est en froid avec la France. Il a aussi, lui le parrain des accords entre Maliens, apporté son soutien ferme à Bamako. Il ne faut pas oublier que le Mali avait autorisé l’utilisation de son territoire aux combattants du FLN au cours de la guerre d’indépendance. Les Algériens sont, eux, reconnaissants. Le Mali peut se prévaloir de la ‘’ rente mémorielle’’. Ce que d’autres refusent à l’Algérie.

Modibo

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Catégorie : Diplomatie
Publication : 19 octobre 2021

Quelle réflexion  nous inspire le message à la nation du président du CNSP ? : Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.

Permettez nous  d'abord, de faire un bref rappel de ce que nous avons écrit à la veille du coup d’Etat avant de donner notre appréciation sur le discours à la nation du président du CNSP, ce qui permettrait de bien comprendre notre position.

En effet, le  23 juillet 2023, nous avons  lancé un appel pressant  à une mobilisation générale des enseignants- chercheurs et des  autres élites du pays, pour créer des cadres de  réflexions tendant à trouver une solution heureuse et définitive à la problématique de l'insécurité qui se pose avec acuité dans notre pays.

Le pays nous a tout donné, nous n'avons pas le droit de démissionner face au danger qui l'assaille .
La lâcheté, la fuite des responsabilités, ne sont pas l'apanage des nigériens.

La situation sécuritaire actuelle, dans les  régions de Tillabery, Maradi, Tahoua , Diffa, Agadez ect , est très préoccupante, elle exige une réflexion conséquente de nos penseurs.

Il serait hautement souhaitable que nos élites se joignent aux forces vives du pays, pour créer un cadre de réflexion en vue de donner espoir au peuple souverain du Niger qui attend et espère des lendemains meilleurs.

La sécurité n'a pas de prix, il ne peut y avoir de démocratie, de  recherche du savoir et de développement économique et social, sans sécurité

La situation sécuritaire actuelle exige des nigériens un minimum de sacrifice, de prise de conscience collective patriotique, un engagement patriotique désintéressé pour sauver  la patrie de l'abîme.

Nos appréciations sont légitimes car à quelque différence près  ce message à la nation  rejoint, en partie , notre pressant appel du 23 juillet 2023.

Nous avons noté que beaucoup de nos compatriotes conscients de la situation sociopolitique et économique qui y prévaut, ont répondu à notre appel.

Cependant, les événements du 26 juillet 2023, ont anticipé les choses, nous n'avons pas encore pu lancer nos  réunions de réflexions . Ce n'est que partie remise.

Nous pensons que les forces de défense et de sécurité nigériennes  étant partie intégrante du peuple souverain du Niger, avaient eu la même lecture de la situation sociopolitique , économique et sécuritaire que nous , mais n'avaient pas la même solution que nous, nous avons constaté en ce qui les concerne, la solution première, c'est de faire changer le régime de la 7ème république , puis créer les conditions d'un veritable cadre des réflexions qui tiendront compte de nos réalités socio-culturelles et économiques , ensuite faire appel
aux  propositions écrites concrètes tendant à  refonder la république , en fin , mettre en place des nouveaux organes de la nouvelle république qui permettront à chaque nigérien de s'épanouir dans un Niger uni,  démocratique et prospère, dans la cohésion sociale.

Dans son message à la nation le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, ( le CNSP), le général Abdourahamane  Tiani, a dans un premier temps  fustigé les caractères, illégaux, illégitimes, inhumains.et criminels des sanctions  prises par la CEDEAO contre le Niger, suite au changement anticonstitutionel du régime de la 7ème république.

Le président Tiani a bien expliqué les raisons qui ont amené les forces de défense et de sécurité nigériennes à prendre leur responsabilité face aux dérives qui risqueraient de plonger le pays dans l'abîme. Il s'agit, de la mauvaise gouvernance, démocratique, économique et sécuritaire .

Il faudrait reconnaître aussi  que le pays vivait un malaise réel , dans toutes les "fadas", sous  les arbres à palabre, les langues se déliaient , en parlaient, les plus audacieux écrivaient des articles pour alerter, d'autres s'étaient retrouvés en prison pour leur opinion , malheureusement ce qui devrait arriver, est déjà arrivé .

Le vin est tiré , il faudrait le boire .

Les forces des défense et de sécurité nigériennes, conscientes  du soutien populaire, ne reculeront pas devant aucune menace , elles vont à la rencontre de la volonté populaire , quel que soit le prix à payer.

La menace d'une intervention militaire contre le Niger ne leur fera pas reculer dans leur noble et exaltante mission de défense des intérêts supérieurs du peuple souverain du Niger.

Le président Tiani a rendu un  vibrant  hommage mérité, aux dirigeants des pays amis, le Burkina Faso , le Mali, la Guinée Conakry, qui ont manifesté leur solidarité légendaire africaine aux  côtés du peuple souverain du Niger.

Il a salué également le soutien des autres pays amis , Algérie, la Mauritanie, la Turquie, la Fédération de la Russie ect,  qui soutiennent le Niger dans cette rude épreuve que lui imposent certains pays membres de la CEDEAO avec l'aide d'une puissance mondiale ex colonisatrice, la France, qui n'est pas membre de la CEDEAO.

Un forum des forces vives du pays sera bientôt organisé en vue de bien définir les principes fondamentaux devant régir les organes de la transition démocratique, pendant une période de trois ans.
Ce forum aura pour mission de bien organiser la refondation de la république dans un délai  d'un mois.

Les enjeux géostratégiques et géopolitiques internationaux exigent des forces vives du pays à adhérer à un tel projet pour apporter leurs précieuses contributions.

La situation sociopolitique, économique et sécuritaire , exige de chaque nigérien un minimum de sacrifice pour sauver la patrie.

Les nigériens de tous les bords politiques se doivent  s'unir ou périr..
Telle est notre modeste compréhension du message à la nation du président du Conseil National pour  la Sauvegarde de la Patrie, ( le CNSP) sans prétendre détenir le monopole de la vérité.

"Il y a ma vérité, il y a ta vérité, il y a sa vérité, il y a la vraie vérité ,  la vraie vérité est au centre, " cherchons  donc à tendre vers la vraie vérité, comme disait le sage Amadou Hampaté BA.

C'est le Niger qui gagne !

Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.

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Catégorie : Idées et opinions
Publication : 20 août 2023

Quelle réflexion nous inspire l'entretien que le président du CNSP, chef de l' Etat, le général Abdourahamane Tiani a accordé à la télévision nationale, Télé-Sahel ?

 

Notre tentative de réponse à la voix du Sahel :

Nous avons suivi avec un grand intérêt l'entretien que le général Abdourahamane Tiani a accordé à la télévision nationale, Télé Sahel, nous avons été émerveillé par la qualité de l'analyse de la situation socio-économique et sociopolitiques faite par le président Abdourahamane Tiani.
Il ressort de cette analyse une maîtrise des données économiques et de la problématique qui se pose.

Entre autres sujets abordés par le président Abdourahamane Tiani, nous avons retenu : l'AES, la situation économique en général , la monnaie, les ressources naturelles, les sociétés chargées de la distribution de l'eau potable, les sanctions prises contre le Niger, le renforcement des relations diplomatiques avec certains pays voisins qui ont manifesté leur solidarité au Niger et les relations avec la CEDEAO et L'UEMOA.

Sur le plan général, la situation socio-économique et sociopolitique était délétère lorsque les forces de défense et de sécurité nigériennes ont pris le pouvoir par voie anticonstitutionelle .
Ils ont un créé un organe d'orientation et décisions dénommé, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, ( le CNSP).

Nous nous rappelons encore d'un appel que nous avons lancé sur notre page Facebook tendant à la recherche d'une solution consensuelle à la crise qui profile à l'horizon. À l'époque nous n' avons pas été bien compris.
Notre modeste analyse sur les points suivant :
1/ De l' Alliance des États du Sahel, AES :
Le général Tiani a expliqué que l'AES a été créée pour faire face efficacement à la lutte contre les terroristes, les bandits armés , les narcotrafiquants, soutenus par certains pays occidentaux, notamment la France et certains hommes politiques nigériens.
Grâce à la mutualisation des moyens, des efforts, les pays membres de l'Alliance des États du Sahel donnent des résultats éclatants dans la lutte contre l'insécurité.
La région de Kidal,le sanctuaire des terroristes, des bandits armés et des narcotrafiquants a été libérée.

On peut dire, bientôt les problèmes liés à l'insécurité seront derrières nous en écoutant le général Abdourahamane Tiani.

L 'AES devrait s'attaquer aux problèmes économiques, financiers et monétaires.

L' Alliance des États du Sahel tend à se transformer en une confédération des États du Sahel, avec pour objectif de devenir une véritable fédération des États du Sahel, elle est appelée à s'élargir aux autres pays du Sahel et de l'Afrique en général.
Pour notre part , nous pensons , si elle est bien gérée , cette alliance tendrait vers la création des États-Unis d'Afrique, vieux rêves des pères fondateurs de l'Union Africaine.

Cette alliance vient également de créer une banque d'investissement, des dispositions diligentes sont en train d'être prises envue de créer une institution authentiquement africaine sous-régionale chargée d'intégration économique et monétaire, ce qui sous-entend la création d'une zone de libre échange entre les pays de l'Alliance, il y aurait une libre circulation des personnes, des biens et des services, pour permettre une véritable intégration économique, une intégration des peuples et des États, ce qui a manqué aux organisations sous-régionales ouest-africaines chargées d'intégration économique et monétaire, la CEDEAO et
L' UEMOA, à cause de leur inféodation à certaines puissances mondiales excolonisatrices qui les subventionnent et leur donnent des instructions contraires à leurs objectifs et buts.

2/ De la monnaie commune de l'AES :

Le président Abdourahamane Tiani a bien confirmé que les pays membres de l'AES sont bel et bien en train de réfléchir sur la possibilité de la création d'une monnaie commune aux États du Sahel, ce qui impliquera sans doute la création d'une banque centrale, une zone monétaire des États du Sahel.
Pour être efficace, à notre humble avis, cette monnaie commune devrait avoir un taux de change flottant, ce qui est plus favorable à la création , des entreprises, des riches dans la future zone monétaire des États du Sahel.

3/ Des ressources naturelles :
A propos de la gestion des ressources naturelles du Niger, notamment les ressources minières, le général Abdourahamane Tiani a fait preuve d'une maîtrise de la problématique qui se pose dans la gestion des dites ressources.

Il rassure par rapport aux inquiétudes sur la gestion récente desdites ressources, le général est apparemment sur les traces du président Mamadou TANDJA, paix à son âme, père de la fiscalité de l'uranium, père du pétrole, nigériens , en effet, Tiani semblerait opter pour la souveraineté du Niger sur ses matières premières , à cet effet, une politique de diversification des partenaires économiques et financiers sera appliquée.
Une coopération gagnant-gagnant serait la grande option .

Bientôt ,les citoyens nigériens lambdas sentiront l'impact positif de la commercialisation des ressources minières sur leur niveau de vie si les recettes du président Abdourahamane Tiani seraient bien appliquées.

Le rétablissement de la fiscalité de l'uranium léguée par le président Mamadou TANDJA, qui a permis de mettre l'économie du Niger sur les rails du développement économique et social serait bientôt d'actualité.

4/ Des sociétés chargées de la distribution de l'eau potable :

Deux sociétés participent à la distribution de l'eau potable au Niger , la société de patrimoine des eaux du Niger, ( la SPEN ) et la Société, la Nigérienne des Eaux du Niger.

La SPEN qui est gérée par les nigériens, est chargée des investissements dans le secteur de l'eau.
Elle réalise les châteaux d'eaux, les forages, les grandes canalisations ect .
Elle est donc chargée du développement du sous-secteur des eaux, de la maîtrise d'ouvrages et la maîtrise d'œuvres des projets.

La Société, la Nigérienne des Eaux du Niger s'occupe de la distribution de l'eau potable sur toute l'étendue du territoire national. La société française , VEOLA participe au capital à hauteur de 52%,
l' Etat du Niger à hauteur de 8% , les privés nigériens à hauteur de 35 %, le personnel de la société à hauteur de 10 %, ce qui est une aberration et un manque de prise en compte de l'intérêt général.
Comment un partenaire extérieur, qui n'investie pas , prendrait-il part à hauteur de 52% au capital d'une société dont il n'a pas participé à la construction des infrastructures qui permettent à la dite société de bien fonctionner ?
Le président Abdourahamane Tiani a promis de corriger cette anomalie , les intérêts du Niger seront protégés .

5/ Des sanctions prises contre le Niger par la CEDEAO et L' UEMOA :

Le président Abdourahamane Tiani a souligné le caractère, illégal, injuste, inhumain de ces sanctions.
Ces sanctions frappent plus certains Etats voisins que le Niger . Depuis la fermeture du port de Cotonou au Niger, la situation socio-économique du Bénin ne fait que se détériorer, les citoyens du nord du pays ne cessent d'appeler à la levée des dites sanctions. Cette remarque vaut pour les populations du nord du Nigéria où les députés, les sénateurs et les leaders religieux ont également appelé à la levée des dites sanctions.
Partout en Afrique les peuples rejettent ces sanctions illégales, illégitimes, inhumaines et injustes.

Grâce à la coopération de certains pays africains amis et frères, le Mali, le Burkina Faso, le Togo, l'Algérie, la Guinée Conakry, la Mauritanie, ect , le Niger a accès à quatre ports martimes malgré l'embargo.
Il arrive à faire entrer les produits de premières nécessités grâce à la coopération des dits vosins.

6/ Du renforcement de la coopération diplomatiques :

Le président Abdouraham Tiani a effectué

récemment une visite de travail au, Mali, au Burkina Faso et au Togo. Il ressort de de cet entretien que, le président est allé remercier vivement ces pays pour le soutien indéfectible qu'ils
apportent au Niger dans ces

circonstances très difficiles. À cet effet, le président a parlé de renforcement des capacités des services diplomatiques du Niger dans les pays amis, ainsi les postes consulaires seront érigés en postes diplomatiques au Burkina Faso et au Togo.
L 'ambassade du Niger à Bamako sera renforcée.

7/ Des relations du Niger avec la CEDEAO :

Le président Abdourahamane Tiani a marqué sa disponibilité au dialogue franc et constructif avec la CEDEAO, pour preuve plusieurs fois la délégation de la CEDEAO a été reçue au Niger, la délégation du Niger a aussi fait le déplacement au siège de la CEDEAO à Abuja, au Nigéria.
La problématique qui se pose ici la CEDEAO et L'UEMOA ne s'occupent plus de leur mission d'intégration économique, monétaire et d'intégration des peuples.

Les dites institutions sont inféodées à certaines puissances excolonisatrices qui sont en conflit avec le Niger à cause du coup d’Etat au Niger qui menace leurs intérêts égoïstes.

Nous pouvons dire sauf erreur d'analyse de notre part, avec les éléments à notre disposition,,que le président Abdourahamane Tiani est sur la voie du redressement,économique, financier, démocratique, du Niger .

L' alliance des États du Sahel a pour ambition de tendre vers une fédération des États du Sahel, car beaucoup des États ont manifesté leur désir d'adhérer à cette nouvelle alliance. Une refondation des républiques dans les pays du Liptako Gourma et une harmonisation de la période des transitions politiques des pays du Liptako Gourma, permettrait sans doute aux transitions politiques en cours de tendre vers la création des États-Unis d'Afrique, vieux rêves des pères fondateurs de l'Union Africaine.

La 64ème session ordinaire des chefs d'État de la CEDEAO a reconnu le coup d’Etat au Niger malgré le maintien des sanctions.
La CEDEAO a désigné un comité de négociation pour discuter de la période de transition avec le Niger.
Les États-Unis d'Amérique ont réussi un coup de maître car leur position a prévalu sur celle de la France portée par , Allassane Ouattara, Macky Sall, Patrice Talon et Bola Ahmed Tinubu.
C'est le Niger qui gagne !
La nouvelle problématique qui se pose , est-ce que ces transitions politiques ont les moyens humains de qualité et les ressources financières nécessaires pour faire face efficacement à leur politique .

" L 'Afrique doit s'unir ou périr ".

La patrie ou la mort nous vaincrons !

Isssoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.

 

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Catégorie : Politique
Publication : 12 décembre 2023

Quelle réflexion nous inspire la dernière session extraordinaire de la CEDEAO sur la situation au Mali ? Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI

D'après le rapport de la mission effectuée au Mali, présenté par le Président Goodluck Jonathan, ancien président de la république fédérale du Nigéria, chef de la délégation de la CEDEAO, au Mali, la junte militaire au pouvoir, a fait des concessions, elle a donné une suite favorable à la demande de la libération du président déchu pour lui permettre de se faire soigner dans le lieu de son choix, une promesse ferme d'organiser les élections générales , libres , démocratiques et transparentes, en concertation avec la classe sociopolitique malienne, a été faite, en contre partie, nous aurions compris, que la CEDEAO devrait faire des concessions et poursuivre des négociations avec les militaires, dans un climat apaisé.
Il semblerait que c'est la promesse qui aurait été faite à la junte.

Cependant, à la surprise générale, le sommet extraordinaire de la CEDEAO, tenu ce vendredi 28 août 2020, en visioconférence , semble maintenir son embargo sur le Mali, malgré les démarches diplomatiques engagées par la junte militaire, le ton est durci !

Quelles conséquences faudrait- il craindre pour la sous-région ?

Tout d'abord, nous constatons que la CEDEAO semble plus privilégier la situation actuelle au Mali, elle oublierait d'attirer la plus haute attention de certains chefs d'Etat africains de l'espace CEDEAO, qui sont train d'insister à vouloir briguer un 3ème mandat en violation flagrante du protocole additionnel sur la bonne gouvernance et la démocratie. On denombre plusieurs morts et des nombreux blessés graves, suite aux manifestations populaires contre les 3ème mandats , dans certains pays ,la CEDEAO n'a pas fait état de cette douloureuse situation , dans son discours final !

Seules certaines grandes puissances étrangères se sont prononcées, les USA, la France et l'Union Européenne, ont exigé des enquêtes judiciaires pour situer les responsabilités sur les pertes en vie humaine et de rendre la justice.

Certes les coups d'Etat et les années scolaires blanches sont d'une part, sources de recul démocratique et d'autre part, d'un grand retard sur le plan de développement économique et social pour les pays africains.
Mais face aux coûts sociaux très élevés des dégâts que cause la mauvaise gouvernance, seules les forces organisées sont à même d'arbitrer.
On se souvient qu'au Niger , suite aux conflits politiques aux coûts sociaux et économiques très élevés , seules les différentes interventions, certes déplorables des forces armées, avaient permis d' éviter le pire.

On ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs.

"Le seul remède" contre les coups d'Etat, en Afrique, reste la bonne gouvernance démocratique et économique.

La CEDEAO doit tendre plutôt vers une CEDEAO des peuples qu' une CEDEAO des chefs d'Etat .

Le ministre des affaires étrangères français a laissé entendre, dans un point de presse , que la France et certains chefs d'Etat africains avaient déjà attiré l'attention du Président malien déchu, Ibrahim Boubacar Keita sur les conséquences de sa mauvaise gestion de la gouvernance démocratique, ce qui laisse entrevoir que la France, l'Union Européenne et les autres grandes puissances néo-imperialistes ne s'accomoderont plus avec la mauvaise gouvernance en Afrique en général et dans les pays qu' elles considèrent comme leur chasse gardée en particulier.

Une prise de conscience collective en vue de prendre en charge notre destin commun en main est plus que nécessaire si nous voudrions nous libérer des jougs des grandes puissances néo-imperialistes .

Face à l'entêtement de certains gouvernants africains , d'une part, à faire la promotion de la mauvaise gouvernance, et d'autre part, face aux contestations populaires clairvoyantes , il ne serait pas impossible que les grandes puissances étrangères néo-imperialistes, s'entendent pour aider les forces bien organisées à mettre de l'ordre dans certains pays africains quelques soient les prix .
Elles préféreront continuer à nous piller dans un minimum d'ordre qui les arrange.

Il n'est pas exclu également que certaines grandes puissances étrangères puissent bien aider le Mali à contourner l'embargo de la CEDEAO, ce qui serait un grand revers pour la CEDEAO et la grande revanche d'une puissance, à défaut de provoquer la dislocation de la CEDEAO tant souhaitée par certaines puissances ex colonisatrices.

Nous conseillons à la CEDEAO d'être très prudente par rapport à ses prises de positions tranchées sur le Mali innocent, victime d'une mauvaise gestion de la gouvernance.

La CEDEAO aurait dû profiter de ce sommet extraordinaire du vendredi 28 août 2020, pour se désolidariser des événements malheureux qui se produisent actuellement en Côte d'Ivoire et en Guinée Conakry et créer les conditions nécessaires pour la mise en œuvre des réformes qualitatives sur la bonne gouvernance démocratique et économique. En effet, les causes des ces situations malheureuses dans son espace sont dûes à la mauvaise gouvernance.

Les décisions prises à l'issue de ce dernier sommet extraordinaire risqueraient d'affaiblir encore la CEDEAO car elle ne disposerait pas des moyens de sa politique au Mali.

Les différents régimes africains ont manqué de solidarité entre eux, et de grande vision dans la pratique de la bonne gouvernance pour le continent, ils ont laissé aux autres les soins de décider à leur place. Même les simples élections générales constitutionnelles sont financées grâce l'argent des contribuables des autres, avec une telle attitude les pays africains devraient faire profil bas par rapport à certaines prises de positions .

La géopolitique et la géostrategie telles qu'elles se dessinent en Afrique, devraient imposer à nos chefs un minimum de réflexion objective, approfondie avant de prendre certaines décisions. La situation au Mali donnerait un prétexte encore aux autres pour bien nous divertir et nous nuir .

La problématique qui se pose est la suivante : est-ce que la CEDEAO a les moyens d'imposer des sanctions productives contre le Mali sans l'apport de ces grandes puissances étrangères qui sont déjà d'accord avec les orientations de la junte militaire malienne ?

Ces grandes puissances étrangères se sont déjà rangées aux côtés du peuple souverain malien, lisons bien leurs discours entre les lignes .

Evitons de marcher sur les œufs, c'est l'Afrique qui gagne !

A bon entendeur salut !

Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.

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Catégorie : Idées et opinions
Publication : 29 août 2020

Quelle solution heureuse à la crise universitaire actuelle ? : Par Issoufou Boubacar Kado Magagi.

M. Issoufou Boubacar Kado Magagi M. Issoufou Boubacar Kado Magagi Les grands témoins de la République se devraient de s'impliquer dans la recherche d'une solution heureuse à la crise actuelle qui secoue le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
En effet, le Syndicat National des Enseignants Chercheurs du Supérieur, du Niger, le SNECS, observe depuis plusieurs semaines des grèves perlées, crescendos, dans le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Ce conflit social est née entre autres, de la prise de la décision, par le gouvernement de procéder désormais à la nomination des recteurs des universités publiques par voie d'autorité.
La nomination des dits recteurs ne se fera plus par la voie des élections conformément à la coutume établie à cet effet. Le gouvernement justifie cette mesure par des raisons de maintenir l'indépendance des recteurs par rapport à leur électorats d'une part et d'autre part de rendre la gestion administrative et académique , plus efficaces , ce que conteste le SNECS, en arguant que la nomination des recteurs des universités publiques par voie d'autorité serait un grand recul par rapport l'autonomie de la gestion académique des universités publiques. Le gouvernement ne pourra pas résister à la tentation de faire nommer des militants politiques à la tête des universités publiques.
Les enseignants chercheurs estiment que cette mesure dégradera la qualité de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Il serait donc hautement souhaitable que les grands témoins, à savoir: les chefs traditionnels, les chefs religieux, le médiateur national, les associations de la société civile, s'investissent pour aider à bien trouver une solution consensuelle, heureuse et définitive à cette crise qui perdure, dont les conséquences seront catastrophiques sur le système de l'enseignement supérieur nigérien déjà meurtri par la mauvaise qualité de l'enseignement et le manque crucial des moyens conséquents.
Un professeur, ancien ministre de l'enseignement supérieur, j'ai nommé professeur, Hamidou Sekou, paix à son âme, disait à propos des projets éducation de la Banque Mondiale , à peu près ce ci :" Quand on.veut mettre à terre un pays, il suffit de détruire son système de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. " Le slogan du Syndicat National des Enseignants du Niger, le SNEN , d'ajouter : " Si tu trouves que l'enseignement est très cher , essaies l'ignorance "
Si nous ne prenions garde, nous risquerions de détruire notre système de l'enseignement et de la recherche scientifique , ainsi créer les conditions tant souhaitées par les ennemis de l'école nigérienne, de nous faire dépendre entièrement de l'extérieur dans tous les domaines.

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Catégorie : Société
Publication : 20 mars 2019

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Quelles solutions alternatives heureuses et définitives, peut on envisager pour réconcilier le géant économique de la CEDEAO, le Nigéria avec ses voisins, pays membres de la CEDEAO, qu'il accuse de nuire à son économie ?

Quelles solutions alternatives heureuses et définitives, peut on envisager pour réconcilier le géant économique de la CEDEAO, le Nigéria avec ses voisins, pays membres de la CEDEAO, qu'il accuse de nuire à son économie ?La problématique économique du Nigeria ne réside pas seulement au niveau de la non formalisation de ses relations économiques avec les pays voisins, ses plus grands problèmes sont d'origine interne . Pour être efficace, il faudrait commencer par bien éradiquer définitivement la mafia interne qui alimente la fraude des hydrocarbures et des autres fraudes des marchandises, qui nuisent à la santé économique du Nigéria d'une part et d'autre part à celle des autres pays de la sous-région.

En juin 2019, selon un rapport rendu public par la société nationale chargée des surveillances des exploitations des hydrocarbures au Nigéria ( NNPC), plus de neuf cents (900 ) raffineries de pétrole, illégales , clandestines, opéraient dans le sud du Nigéria.

Au nord dans l'État de Kano, deux raffineries clandestines viennent d'être fermées, ce jeudi 21 novembre 2019.

À notre humble avis c'est dans ce sens qu'il faudrait continuer à sanctionner fort.

Les pays limitrophes ne sont que des victimes innocentes de la mafia bien organisée du Nigéria.

Certaines pratiques peu orthodoxes leurs sont souvent imposées.

Nous nous rappelons encore , de certains opérateurs économiques nigériens , entre autres, qui avaient perdu la vie, pour ne pas dire assassinés, à cause de leur intransigeance de pratiquer un commerce légal , saint , avec leurs partenaires nigérians.

La fraude des carburants en réalité est alimentée de l'intérieur du Nigéria et non de l'extérieur du pays .

Au Niger , a titre d'exemple, pays récemment producteur du pétrole est gravement affecté par cette technique de fraude du carburant et du gaz domestique, par certains opérateurs économiques du Nigéria avec la complicité de certains nigériens peu soucieux de l' intérêt général , la nouvelle technique de fraude nuit à toute l'économie de la sous-région, la solution à rechercher doit être globale au sein de la CEDEAO et non à travers des actes isolés , improductifs, par certains pays membres, porteurs d'autres complications qui divisent la communauté au lieu de l' unir.

Certains hommes d'affaires originaires du Nigéria et leurs complices nigériens se procurent du carburant destiné à l'exportation, au lieu de l'exporter comme prévu , ils reversent le dit carburant sur le marché national pour faire la concurrence déloyale aux autres marchands du carburant destiné à la consommation nationale qui eux paient plus des taxes et impôts que les fraudeurs, ce qui désarticule la bonne marche d'une économie.

La Haute Autorité de la Lutte Contre la Corruption et Infractions Assimilées, la HALCIA, dans des points de presse organisés à ce effet , a dénoncé à plusieurs reprises cette fraude du carburant de SORAZ destiné à l'exportation.

Les coupables sont bien connus, il y a lieu que la sanction soit pédagogique si tel est le souhait d'assainir la situation de part et d’autre.

La fraude du carburant reversé frauduleusement sur le marché intérieur nigérien et le non paiement des impôts et autres taxes, avec la complicité de certains opérateurs économiques nigérians et nigériens cause aussi une grande perte de recettes au profit du trésor public nigérien, estimée à plus cinquante milliards de francs (50 000 000 000 ) CFA , par an .

La solution aux problèmes de la fraude ne résiderait pas dans la fermeture des frontières terrestres avec les pays voisins.

La solution serait de se concerter en vue de se donner des moyens communs, très modernes pour la surveillance du territoire de la Communauté Économique, des États de l'Afrique de l'Ouest, la CEDEAO.

La sécurisation de l'espace contre les terroristes et les criminels économiques , impose aux Etats membres de la CEDEAO la recherche diligente de cette solution .

Les dits moyens sont à leur portée, faute de quoi ils ne seront pas tous à l'abri d'une quelconque déstabilisation par les néo-impérialistes, les néo-colonialistes qui sont aux aguets pour défendre leurs intérêts sordides.

De l'autre côté de la zone franc CFA, la changement de la position actuelle du franc CFA est évoquée mais la position des six pays membres de l' Union Économique des États de l'Afrique Centrale tarde à se bien clarifier du fait des pressions qui seraient exercées sur certains pays.

Mais quelques voix porteuses d'espoir s'élèvent malgré tout à réclamer la création d'une monnaie commune Africaine.

C'est dire que le chemin reste encore à parcourir.

{xtypo_quote}L'Afrique doit redoubler encore d’efforts, l'Afrique doit rester unie et debout !{/xtypo_quote}

L'expérience a montré malgré la fermeture des frontières terrestres, le carburant fraudé continue à franchir les frontières.

La solution des brigades mixtes de surveillance entre les pays membres de la CEDEAO , évoquée récemment à un réunion à Abuja , des pays concernés par la fermeture des frontières avec le Nigéria , paraît plus opérante et plus efficace. Cependant elle comporte en elle-même un germe, un handicap, qui réside chez les agents de forces de défense et de sécurité , chargés de la surveillance des frontières, peu loyaux, qui continuent à rançonner les honnêtes citoyens à travers les frontières terrestres et aériennes, malgré plusieurs mises en garde de la force de contrôle de l'application de la convention de la libre circulation des biens, des services et des personnes, à travers les frontières de la CEDEAO .

Des images vidéos diffusées sur les réseaux sociaux illustrent bien cette triste situation réelle, entre la frontière du Niger avec le Burkina Faso, entre la frontière du Niger avec le Bénin, ou entre la frontière du Mali avec le Burkina Faso, etc.

Les problèmes existent donc de part et d'autre . Des solutions heureuses et urgentes s'imposent avant l'avènement de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, la ZLECAF.

Le phénomène de la fraude est une problématique difficile à cerner.

Les Etats africains membres de la CEDEAO, se devraient de conjuguer leurs efforts, en vue de mettre un système commun de surveillance très moderne et efficace de leurs frontières terrestres et aériennes.

Les radars et les caméras vidéos et autres , pourraient être utilisés en vue de décourager certains agents et leurs complices fraudeurs.

La fermeture systématique des frontières terrestres ne pourrait pas produire des résultats escomptés de manière durable. Au contraire, elle créera un sentiment de frustration généralisée auprès des populations de la sous-région, liées entre elles depuis des millénaires d'années par des liens de parentés , de fraternité, d'amitié et de bon voisinage.

Donc, cette mesure de fermeture de frontières, risquerait de créer , chez les populations de la sous-région entière, acculées par les effets néfastes et très douloureux , un climat de révolte.

Le coût social sera difficile à supporter par les gouvernants. Certains peuples risqueraient même de demander l'autodétermination sur la base de leur identité culturelle. Les "forces occultes" , les pyromanes extérieurs ne manqueront pas à les encourager dans ce sens .

Faisons donc très attention !

Cette persistance à vouloir maintenir la fermeture des frontières avec les pays voisins est un couteau à double tranchant.

Les artistes et les sénateurs du Nigeria ont commencé déjà à s'inquiéter sur l'efficacité économique et sociale de la mesure.

Ils ont dénoncé cette mesure de fermeture des frontières avec les pays voisins, malgré les résultats positifs escomptés annoncés par les services des douanes du Nigéria. Pour eux cette mesure ne fait qu'appauvrir les citoyens honnêtes et enrichir les plus nantis, les plus malhonnêtes.

Les représentants du peuple, certains sénateurs ont critiqué sévèrement la dite mesure . En effet, un sénateur issu de la ville frontalière de Gybia , qui sait de quoi il parle, dans un message audio a trouvé la mesure interdisant la vente du carburant à l'intérieur du Nigéria dans un rayon de vingt kilomètres à la frontière , très handicapante et source des problèmes sociaux et économiques pour les habitants des villes et villages concernés.

Les fraudeurs ont déjà trouver d'autres nouvelles techniques de fraudes pour contourner la mesure interdisant la vente du carburant à proximité des pays frontaliers et la fermeture des frontières terrestres.

Sur les réseaux sociaux, il est diffusé la nouvelle technique déjà inventée de fraude de carburant, à travers des sacs du riz local, ce qui prouve que les fraudeurs sont déterminés à défier les pouvoirs publics.

Le long des frontières terrestres , des passoires sont créés pour permettre aux citoyens de la même sous-région de se rencontrer à l' insu des dites autorités chargées des surveillances des frontières.

La CEDEAO des peuples africains existe encore !

Les dirigeants politiques se devraient d'aller à la rencontre de la volonté des peuples unis par des liens de plusieurs millionnaires d'histoire et de civilisations.

Si le Nigéria ne prend pas garde, la mesure portant fermeture des frontières risquerait de produire les effets contraires à ceux escomptés et engendrerait certaines révoltes populaires qui consistaient à réclamer l'autodétermination de certains peuples qui se sentiraient très identiques de part leurs cultures et leurs langues parlées avec ceux de l'autre côté des frontières. Ils ne comprendront pas qu'on les empêcherait de se fréquenter.

À notre humble avis, il serait donc plus souhaitable de tenir compte de des réalités socio-économiques et culturelles des peuples de la sous-région dans toute mesure économique tendant à améliorer les relations économiques du Nigéria avec ses voisins ou tout autre pays membre de la CEDEAO avec ses voisins.

L' Afrique se devrait de rester unie et debout, en tenant compte de ses réalités socio-économiques et culturelles, ou continuer à être dominée, mise à terre et à être traitée de sous-développée et sans histoire !

À bon entendeur salut !

Issoufou Boubacar Kado MAGAGI.

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Catégorie : Politique
Publication : 24 novembre 2019

Quelles sont les conséquences du prolongement de la fermeture des frontières terrestres du Nigéria avec les pays voisins sur l'économie sous-regionale ?

Niger-NigeriaLe prolongement de la fermeture des frontières terrestres du Nigéria avec les pays voisins pose un sérieux problème de respect des textes de la CEDEAO et aura pour conséquence d'entraver la mise en œuvre des instruments conventionnels de la zone de libre-échange Continental Africaine.
Selon une circulaire N0 NCS/ENF/ABJ/45, signée du contrôleur général adjoint, des douanes du Nigéria, chargé de l'application des règlements, des investigations et de l'inspection, monsieur Victor Dimka, qui circule sur les réseaux sociaux, que la fermeture des frontières terrestres du Nigéria, depuis le 20 août 2019 , sera prolongée jusqu'à fin janvier 2020, sur instructions du chef d'État fédéral du Nigéria.
La note circulaire est motivée par les succès enregistrés de l'opération, notamment sur le plan sécuritaire et sur les retombées économiques sur le pays.
La prolongation permettrait ainsi d'atteindre certains objectifs stratégiques. Selon la note circulaire.
Cette situation pose la problématique du respect des textes de la Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest, la CEDEAO, que nous nous sommes librement donnés.

Le Nigéria ne devrait pas perdre de vue qu'il est la locomotive
économique de la CEDEAO et un grand leader partisan de l'intégration économique globale africaine .
Quand un pays membre de la communauté pose un acte qui nuit à la sécurité et à l'économie d'un autre pays membre , la logique voudrait que le pays victime de l'acte préjudiciable fasse valoir ses prétentions devant une instance de la communauté ou devant les institutions judiciaires prévues à cet effet. Or le géant économique de l'Afrique ,le Nigéria, n'aurait pas respecté les procédures communautaires prévues à cet effet.

Certes le Nigéria est dans ses droits de demander la formalisation de ses relations économiques avec les pays voisins pour protéger son économie, mais la manière unilatérale forte utilisée sans préavis risquerait de produire des effets négatifs sur tous les pays membres de la CEDEAO, y compris le Nigéria.
Le prolongement de la fermeture des frontières terrestres du Nigéria avec les pays africains voisins constitue une entorse à la libre circulation des biens, des services et des personnes, consacrée par les textes réglementaires de la CEDEAO.

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Catégorie : Politique
Publication : 7 novembre 2019

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Question pour un champion : Qui suis-­je ?

Qui suis je SNENIndice : des victoires sans tambours ni trompettes.
Membre de la première heure du mouvement syndical nigérien, ma création remonte aux premières années de l’indépendance. Mon histoire est donc aussi ancienne que la République. Le poids de l’âge est loin de m’avoir affecté. Je continue mon chemin avec la même détermination, celle d’un syndicat au service du bien­être de ses militants, et le même engagement, celui de la défense des intérêts matériels et moraux de milliers d’hommes et de femmes qui croient en moi.

Des nombreux décideurs de ce pays se reconnaissent en moi. Ceci pour dire que des destins sont passés par là, c’est­-à-­dire dans mon enceinte.

Véritable mouvement de masse, je suis présent sur les 1 267 000 km² de superficie. Pour tout l’or du monde, ne me comparez pas à ces micros syndicats dont l’activisme se réduit aux humeurs de leurs créateurs prébendiers.

Je suis loin de ces organisations dans lesquelles les dirigeants sont choisis pour toute la vie. Moi, je crois à l’alternance. J’étais d’ailleurs à l’avant­ garde de la lutte pour l’avènement de la démocratie pluraliste et des libertés. Je tiens d’ailleurs mon dynamisme du respect de mes principes sacro­saints de syndicat démocratique.

Ce dynamisme m’a permis d’engranger de nouveaux acquis sans tambours ni trompettes, dans un environnement des plus difficiles. Aujourd’hui, les militants de plusieurs syndicats enseignants convaincus que je suis la meilleure alternative pour leurs intérêts matériels et moraux convergent à mon siège pour adhérer à mes idéaux. Comme quoi, l’expérience fait la différence.

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Catégorie : Société
Publication : 3 janvier 2019

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Question pour un champion : Qui suis-­je ?

Qui suis-je ?Indice : peau noire, masque blanc
Ancien ministre de la République, j’ai disparu de la haute sphère de l’Etat nigérien en 2010. Actuellement, je roule ma bosse hors du pays offrant mes services de consultant au plus offrant. Pour autant que j’aie assumé de postes importants de responsabilité dans ce pays, je ne suis pas très politique. Ceci pour dire qu’on me connait peu dans la sphère des partis. Moi je suis dans le lot de ceux versés dans l’expression « les hommes à la valise noire. Autrement dit, je suis un technocrate. Les institutions financières internationales, je connais et elles aussi savent qui je suis pour avoir loué mes services d’économiste. J’avais servi à la Banque Mondiale et à l’Union Européenne. Ce qui m’a d’ailleurs attiré la sympathie des autorités politiques de mon pays qui m’avaient appelé au secours des finances publiques en 2000. Pour mon accent, on dirait un natif du 5ème arrondissement de Paris. Ceci pour vous dire que je chogobite. Ma façon de parler comme un blanc m’a valu le sobriquet de « bakin bature » par l’ancien Président Mamadou Tandja. Si cet accent me vaut des récriminations chez nos compatriotes qui m’assimilent à un aliéné culturel, par contre je m’en sers efficacement pour mystifier beaucoup d’entre eux. Ce n’est pas que mon accent qui mystifie, mais mes talents d’économiste aussi. Chaque fois que je m’étais trouvé en face des députés à l’Assemblée Nationale, je m’étais défoulé comme pas possible tout en me moquant de leur totale méconnaissance des questions économiques. Tout ça est désormais loin derrière moi. C’était la belle époque. Dernier indice : Je suis un ancien vice­gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Qui suis­je ? 

OK

22 décembre 2018
Source : Le Hérisson

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Catégorie : Société
Publication : 22 décembre 2018

Questionnement pour partis politiques, candidats à la présidence de la République et citoyens nigériens : Par Dr Farmo Moumouni

Dr Farmo Moumouni

Il y a sept ou huit mois, je rédigeais avec force, conviction et franchise, un texte dans lequel j'exposais mon choix, ma vision mes espoirs et mes attentes pour un Niger renouvelé.

L'entreprise avait été motivée par l'abjection que m'inspire la manière de faire de la politique au Niger - je parlais alors d'impolitique - l'état de déliquescence dans lequel cette pratique avait mis le pays depuis une décennie au moins, la gouvernance calamiteuse, le niveau de corruption sans précédent, l'injustice endémique, l'impunité chronique, de même que par les sentiments de colère et de culpabilité que je ressens encore quand, spectateur, j'assiste à la décrépitude de ce pays, ma patrie.

Je crois que notre engagement - individus et partis - s'il est sincère, ne peut être dissocié de la mission générationnelle dont parle Frantz Fanon. Je crois que la découverte de la mission s'opère dans la rupture avec l'ordre établi, la prise de conscience de la nécessité du changement, du but de celui-ci, et du rôle que nous pouvons y jouer; que remplir la mission exige que soit dissipée l'opacité qui entoure l'engagement et que la trahir c'est participer à la perpétuation de l'ancien ordre.

Or nombre de partis et d'hommes - anciens et nouveaux - prônent le changement, veulent en être l'incarnation quand ils ne s'en font pas les prophètes. La saison est prometteuse, on sème bonnes paroles et promesses à tout vent, en attendant la récolte des suffrages.

Combien de temps se laissera-t-on labourer et lacérer, remuer et retourner, biner et bêcher ?
C'est aussi le temps de la rencontre avec le peuple, le moment où on va au-devant des électeurs. Il faut déjà apprendre à rendre compte au peuple, c'est-à-dire l'informer de ses intentions, avant de lui rendre des comptes c'est-à-dire expliquer, justifier son action, en être comptable et responsable devant le peuple, si d'aventure on est élu.

Le peuple a donc besoin de savoir, il a besoin d'être informé sur le sens de notre engagement, sur le but de notre mission. Et voici le moment le meilleur pour dissiper l'opacité par la révélation de nos intentions, par le dire des actions que nous entendons mener, pour remplir notre mission afin que survienne le changement.

Les peuples ont une conscience. Le peuple nigérien en a une. La conscience des peuples comme celle des hommes est sujette à des traumatismes provenant de causes diverses. Ils appellent une thérapie comme condition de leur cessation.

Qui niera que conscience du peuple nigérien est affectée depuis une décennie par une série des évènements violents, tragiques, humiliants, par un ensemble d'événements choquants, déchirants, mortels, et que de tous, celui dit "Affaire MDN" avec son cortège de détournement, de corruption, de morts, de veuves et d'orphelins a été le plus traumatisant, celui qui réclame justice et réparation comme thérapie ?

Le silence est désormais complice ou coupable.
Que chacun dise au peuple meurtri comment il entend traiter cette affaire. Qu'il dise au peuple s'il laissera courir assassins, délinquants et voleurs, s'il leur offrira une protection ou si au contraire, il leur fera subir le sort qu'ils méritent.

Qui, après les précipitations et inondations meurtrières, évoquera le réchauffement planétaire et dira les mesures envisagées pour prévenir, atténuer ou endiguer ses effets, leurs impacts sur l'environnement, sur l'agriculture, l'alimentation et l'élevage (pertes de cultures et de bétail), sur l'éducation (occupation des classes par les sinistrés), sur la santé (paludisme) ?

Qui songe un seul instant à parler de changement sans parler de souveraineté, sans dire comment il entend mettre fin à la soumission du Niger à un autre État, sans dire comment il entend défaire les liens néo-coloniaux, sans dire comment il entend libérer notre territoire de toute présence militaire étrangère non désirée ?

Qui osera parler d'indépendance en s'adressant au peuple à partir de la Françafrique, au milieu du pré carré français ?
Qui parlera au peuple, sans lui mentir, de développement et de prospérité, s'il ne dit pas au peuple qu'il doit être maître chez lui, maître de l'or, maître du pétrole, maître de l'uranium, maître du vent et de l'eau, maître du fer et du feu, maître de toutes ses ressources, qu'il doit transformer chez lui pour créer des richesses, pour investir dans son bien-être, dans l'agriculture, dans l'éducation, dans la santé, dans l'industrie ?

Qui enfin jurera devant le peuple, écoutant l'hymne national, regard le drapeau flotter, la main sur le cœur, qu'il a renoncé aux pratiques archaïques, à l'enrichissement illicite, à la corruption, qu'il est immunisé contre tous les maux en isme, qu'il est tout entier dévoué à la patrie, et qu'au terme des mandats que le peuple lui aura confiés, il rendra au peuple le pouvoir qui lui appartient ?
Tout parti est libre de répondre ou de ne pas répondre à ce questionnement d'intérêt national. Tout candidat à la présidence de la République est libre de se prononcer sur ces questions vitales pour le pays qu'il aspire à diriger, il est libre de se taire.
Je suis libre, en tant que citoyen appartenant au peuple nigérien de m'éloigner de tout parti et de tout candidat qui ne daignera pas éclairer le peuple.

Farmo M.

2! octobre 2020

Source : https://www.facebook.com/moumounifarmoPhD

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Catégorie : Idées et opinions
Publication : 28 octobre 2020

Questions du Député Omar Hamidou Tchiana : Voix audacieuse qui remue les plaies du MDN et du Niger de la Renaissance

La situation du Niger, de jour en jour, après des annonces qui donnaient de l’espoir pour le pays, et après plus d’un an de tâtonnement, ne fait que se compliquer, quand rien ne se voit, l’impunité devenant, ainsi que pourrait le désirer les pilleurs des deniers publics sous l’ancienne gestion des dix années sous Issoufou, la règle à laquelle pourrait être soumis le Magistrat Suprême à qui un devoir de gratitude pourrait dicter une telle conduite. Mohamed Bazoum avait donné de l’espoir et les Nigériens avaient cru car ils avaient besoin d’espoir. Et l’homme, pouvait ne pas être de ceux qui de son camp ne donnent aucune valeur à la parole donnée, ni même à une opération « Maï boulala » annoncée avec fracas pour tromper à se faire élire. Au philosophe, quoi qu’on dise, on reconnait une probité que seule son action à la tête du pays, peut aujourd’hui consolider. Ses paroles ont débordé d’intentions, de bonnes intentions, il faut à présent des actes ! Le pourra-t-il ? Son discours du 18 décembre 2022 qui finissait sur cette volonté réitérée de laisser les Juges mener leur travail en toute conscience et en toute liberté, peuvent-elles avoir sens les prochains jours ? Peut-être encore. En tout cas on ne peut plus voir depuis des jours une ombre encombrante qui l’envahit, l’empêche de travailler en toute liberté. Mais depuis quelques mois, toutes les voix se sont tues dans notre démocratie, donnant l’impression d’un unanimisme dommageable pour la vitalité de notre démocratie mise en parenthèse par dix années de gouvernance issoufienne faite de négation et de reniement. Tous les opposants, loquaces en d’autres temps de rêve, se sont stratégiquement tus, chacun jouant son jeu, mais laissant par une telle complicité, leur pays sombrer, et leur démocratie s’étioler. Depuis quelques jours, avec ses paroles virulentes souvent, un seul – Ladan Tchiana – dérange. Il gêne non pas par une certaine verdeur, mais par les vérités qu’il dit et qui fâchent. L’on avait alors mis à ses trousses pour le contrer des aboyeurs des réseaux sociaux, incapables de respect pour l’autre qui fait le choix d’assumer sa différence. Il n’est que dommage de constater que ceux qui ont joué un tel rôle pendant au moins deux décennies, ne puissent plus être à mesure de tolérer que d’autres, revenant à leur place d’hier, jouent, au nom de la démocratie et de la contradiction qui est son essence, le même rôle. L’homme qui a fait le choix de défendre ce qui reste de son pays et de sa démocratie, pour autant ne désarme pas, et il continue son combat, inarrêtable, plus que jamais convaincu de la légitimité et de la justesse de son combat dans un Niger ruiné par des socialistes prédateurs et endolori par des années d’injustice et d’exclusion.

Le samedi 17 décembre, à l’Assemblée Nationale, l’Honorable, le Député National, Omar Hamidou Tchiana, adressait une interpellation au Ministre de la Défense Nationale sur des questions d’intérêt national que l’on ne peut pas continuer à taire pour regarder faire comme ça, laissant les mêmes travers s’enraciner dans la société. Et il a touché à ce qui fait mal mais qui préoccupe beaucoup les Nigériens : la gestion de l’insécurité et du Ministère de la Défense pendant des années de socialisme bourgeois. Ladan Tchiana, ainsi qu’aiment l’appeler affectueusement bien de Nigériens, peut-il être aujourd’hui le seul député national à s’intéresser aux préoccupations des populations, à ce besoin de justice que l’on voit s’exprimer partout en tout temps depuis qu’Issoufou venait avec son pseudo-socialisme qui a défait toutes les fondations de notre société et de notre armée ?

Surpris par dix années d’impuissance et d’inefficacité…
Ce n’est pas sans étonnement que l’on peut entendre le Député Omar Hamidou Tchiana, dire qu’ « En dépit du courage et du professionnalisme de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) [qu’il] salue, et plus de 1000 milliards Francs CFA dépensés dans la sécurité, [le régime des camarades] n’arrive pas à assurer la quiétude des Nigériens à cause d’une politique sécuritaire inadaptée mais surtout en raison de la corruption endémique organisée par un [des] devancier [du ministre actuel de la Défense] ». Et c’est à juste titre qu’il rappelle l’enquête sous Issoufou exigée par Issoufou Katambé alors nouveau ministre de la Défense et qui révélait le pillage systématique organisé qui a détruit le pays et son armée, ravagé notre honneur et notre fierté. En effet, souligne le Député, « […] les services d’inspection ont révélé un détournement de plus de 76 milliards F CFA de fonds de sécurité pour lequel [le] régime a soustrait ses militants de la justice et en leur remettant même leurs biens saisis ». Comment, peut-on croire, laisse entendre ce rappel, que dans un Etat normal, lorsqu’un ennemi vient tuer, et détruire, des gouvernants décidément insouciants ne trouvent à faire qu’à se servir de la guerre à nous imposée, pour s’enrichir, marchant heureux, sur les cadavres de nos enfants et de nos frères sacrifiés par leur cupidité démesurée ? Comment ne pas le dire quand les Nigériens peuvent se rappeler toutes ces heures sombres qu’on a fait vivre à la nation, avec ces deuils à répétition à travers lesquels, par des larmes de crocodiles, certains de ceux qui ont profité de cette mainmise sur les fonds de l’armée, avaient donné l’impression d’être touché par les multiples tragédies qui ont durement sapé le moral des troupes ? C’est pourquoi, le Député dira à la suite de la question d’actualité qu’il posait que « […] plusieurs Nigériens meurent ou croupissent en prison du fait de [la] justice [des socialistes] à deux vitesses. Il rappelait d’ailleurs, à juste titre, les cas […] du Capitaine Amadou Issa Kountché mort en prison malgré les nombreux appels au secours de ses enfants désormais orphelins », du « Général Salou Souleymane, du Général Moumouni Boureima Tchanga » et « de tous les autres militaires qui croupissent dans [les] prisons [des socialistes] pour des motivations fallacieuses et surtout politiciennes ». La liste n’est pas exhaustives, car d’autres cas existent, tout aussi graves : le Colonel Dabalga, Chamsoudine de l’armée de l’air, ce Caporal-chef arrêté en plein jour à Niamey et éliminé et d’autres frères d’armes morts dans des conditions suspectes, troublantes qui restent à élucider.

La mal-gouvernance a-t-elle encore de beaux jours devant elle ? C’est la question que tout le monde se pose aujourd’hui du fait que la lutte implacable annoncée reste, plus d’un an après au poids-mort. En tout cas, le Député National, Omar Hamidou Tchiana, observe que « Malgré les réformes [du prédécesseur du ministre de la Défense] les pratiques mafieuses refont surface comme l’atteste la lettre de recommandation faite à la société SKY AFRICA SARL dont le dirigeant social n’a aucune compétence en matière de sécurité mais a l’avantage certain d’être le frère d’un conseiller à la Présidence de la République ». La Renaissance Acte III ne parvient-elle pas à se libérer du cordon ombilical hérité de l’ancien système, pour laisser le copinage, le favoritisme continuer à avoir droit de cité dans son mandat ? On peut le croire également quand, encore une fois, le Député apprend aux Nigériens qu’ « En outre, le 15 octobre 2022, les Forces Armées Nationales (FAN) ont annoncé le changement des tenues des militaires nigériens dont le marché aurait été attribué au prête-nom d’un autre conseiller à la présidence de la République ». Pire, Ladan Tchiana, ne s’en revient pas « […] quand leur patron lui-même distribue des marchés de centaines de milliards de F CFA dans les salons de Paris et à Dubaï en violation des textes relatifs aux marchés publics ».

On a l’impression, depuis que les socialistes arrivaient au pouvoir, que l’Etat se confond au parti, et notamment au PNDS Tarayya qui croit pouvoir tout se permettre pour croire que ce qui est à l’Etat est au PNDS, ou du moins à sa nomenklatura dirigeante, ces grosses pontes qui ont fait pousser des ventres et pour lesquels, pour se rendre compte de leur métamorphoses, les réseaux sociaux peuvent faire circuler des images qui rendent compte de leur passé difficile, de leurs misères anciennes endurées, amaigris par la précarité de leurs conditions. Il y a encore risque à voir le parti prendre la place de l’Etat et c’est cette inquiétude que le Député partageait également avec l’Assemblée, et à travers elle, avec tous les Nigériens. Il exprime son appréhension disant qu’ « A présent il ne reste plus qu’à publier l’annonce légale du transfert du siège social de la Holding PNDS-TARRAYA au palais de la présidence », cette « […] holding qui siphonne les deniers publics » qu’il dit être « résolument engagé à combattre », et ce malgré, le dénigrement de personnes employés à se service pour se mettre à ses trousses. Pour autant, le Député n’est pas désespéré et il croit que, demain, les choses, forcément font changer et avertit, confiant en l’implacable destinée irrévocable. Et il prévient : « Sachez qu’un jour, les auteurs de ces injustices répondront de leurs forfaits car la vérité est fille du temps et non de l’autorité » : Alpha Condé, IBK, Marc Christian Kaboré, etc. Faut-il déjà voir venir ces moments, quand dans son message à la nation de la veille de la fête de la République du 18 décembre, le président de la République, et Magistrat Suprême, rappelle les Juges à leurs responsabilités. Ils peuvent donc croire que désormais, lui président de la République et président du Conseil de la magistrature, ne peut jamais interférer dans leur rôle. Alors de qui doivent-ils avoir peur pour rendre justice, pour faire leur travail selon les règles de l’art ? Y a-t-il un autre, au-dessus de Mohamed Bazoum et dont la parole compte plus ?

Finissant son intervention, l’Honorable Omar Hamidou Tchiana, pose deux questions au ministre interpellé. La première lui demande s’il peut « […] dire solennellement à l’Assemblée Nationale [s’il est] oui ou non le signataire de la lettre de recommandation faite à la société SKY AFRICA le 23 juin 2022 ? Il lui demande également, s’il entend « bannir le recours aux intermédiaires pour les achats d’armements et traiter directement entre pays comme le font les gouvernements sérieux ». En donnant des marchés qui concernent les missions de l’armée à des privés qui n’ont aucune expertise dans le domaine, les socialistes nigériens, auront fait des armes de petits bonbons que n’importe qui peut aller acheter pour le pays. Pourtant, même la France, la Chine, et d’autres pays, quand ils achètent des armes, le font entre Etats, ne confiant jamais un domaine aussi délicat et secret à des individus, laissant l’Etat qui en a la responsabilité, jouer son rôle. On comprend qu’un autre, abusant de cette faveur, puisse se donner une arme de guerre – au moins une – qu’il vient exhiber dans la rue pour intimider des manifestant ? Qu’est-ce qui lui donne le droit d’acquérir une telle arme chez lui ? Pour en faire quoi ? Est-ce d’ailleurs la seule arme qu’il peut avoir ? A qui pourrait-il en avoir donné ?

C’est un domaine qui engage des fonds énormes et on comprend que les Tarayyistes s’en servent à s’enrichir mutuellement car, ils ne venaient au pouvoir que pour cela, non pour construire le pays, mais pour se construire eux-mêmes.

Omar Hamidou Tchiana a donc rouvert la plaie béante d’une gouvernance, rappelant le mal d’un socialisme qui s’est fichu d’un peuple. Cette parole de Tchiana, en vérité n’est pas méchante, elle aide le Président Bazoum, si tant est qu’il est décidé à faire le bien pour le pays, à mieux comprendre les problèmes du pays et à savoir comment s’y prendre pour répondre au défis les plus urgents du pays. Et il ne dira pas qu’il n’est pas averti !

Par Waz-Za

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Catégorie : Politique
Publication : 20 décembre 2022

Quett Masire vient de s'éteindre et l'Afrique lui rend hommage : Un président discret pour inspirer l'Afrique

Quett MasireC'est un titre accrocheur que choisit la revue britannique African Arguments pour célébrer la mémoire de l'ancien président du Botswana décédé le 23 juin à l'âge de 91 ans, et dont les funérailles ont eu lieu ce mercredi 28 juin : « Quett Masire, le grand leader africain dont vous n'avez jamais entendu parler. »

Moins célèbre que ses voisins et contemporains Nelson Mandela ou Robert Mugabe, moins populaire à travers le continent que les Nkrumah, Lumumba et autre Sankara, Ketumale Joni Masire, dit Quett Masire, deuxième président du Botswana (1980-1998), n'en demeure pas moins une source d'inspiration, bien au-delà des frontières de son pays. Et en premier lieu, une référence en matière de gouvernance. Il n'est pas rare de voir invoqué le « miracle botswanais » pour qualifier la prospérité de ce petit pays de près de 2,5 millions d'habitants bordé par l'Afrique du Sud, le Zimbabwe et la Namibie, et qui a su accumuler les performances. Croissance économique soutenue et durable (6,6 % de hausse du PIB entre 1980 et 2010), faible corruption (le Botswana est classé 35e sur 176 pays selon l'index de perception de la corruption de Transparency International), taux d'alphabétisation et espérance de vie bien plus élevés que la moyenne africaine, redistribution effective des richesses issues de l'exploitation du diamant, dont le Botswana est le premier producteur africain et le deuxième producteur mondial… Ce pays, pauvre à l'indépendance en 1966, est devenu le symbole d'une réussite, dont Quett Masire fut, assurément, l'un des artisans.

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Catégorie : Economie
Publication : 1 juillet 2017

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Qui a ‘’manzé’’ le mil de l’OPVN destiné au ‘Zarmaganda- i- zey’ ?

Décidément, du ‘’Zarmaganda gate’’ en perspective, en tout cas, une chose est sûre, ça fume dans le foyer, dit-on souvent ! En effet, depuis quelques temps, la nouvelle s’amplifie et alimente bon nombre de débats autour du sort qu’aurait connu l’aide publique de l’Etat du Niger au Département du Zarmaganda, régulièrement victime d’agressions terroristes djihadistes. L’affaire remonterait au 08 novembre dernier, lorsque le Président Mohamed Bazoum avait séjourné à Banibangou, au lendemain d’attaques meurtrières perpétrées contre la milice locale d’auto-défense, ayant coûté la vie à une soixante de personnes, dont le Maire de la Commune rurale. Dans les doléances formulées par les populations meurtries se trouverait la problématique alimentaire, car la campagne agricole précédente n’avait pas répondu aux attentes de celles-ci. Le Président Bazoum, sans doute très émis par ce qu’il avait vu sur place (la misère humaine dans toute son incarnation), aurait rassuré ces vaillantes populations qu’elles ne mourraient jamais de faim et de soif, et que le Zarmaganda serait sauvé. Cette posture christique de sauveur national affichée, à cette occasion, par l’enfant de Tesker, n’était pas sans rappeler celle du natif de Fandou Béri, un certain Seyni Kountché, quarante ans plus tôt, lorsque le Président du CMS (Conseil Militaire Suprême) qu’il était, eut prononcé la phrase suivante : « Le Damergou sera sauvé » ! Et le Damergou fut sauvé, mais pas le Zarmaganda ! Car, une fois de retour à Niamey, le Président Bazoum aurait instruit l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN) de mettre à la disposition du Zarmaganda d’importantes quantités de mil pour permettre aux populations locales de contenir les effets dévastateurs. Effectivement, d’après les informations reçues, ce mil aurait bel et bien été sorti des magasins de l’OPVN, mais, curieusement, cette denrée très prisée de nos populations aurait pris toutes les destinations possibles, sans, toutefois, celle du Zarmaganda. Selon des sources bien informées, tout le mil destiné aux populations du Zarmaganda se serait retrouvé sur les marchés de céréales de la capitale. On parlerait d’une grosse mafia qui se serait constituée autour de cette aide afin de l’accaparer, une camarilla composée d’élus locaux, de responsables centraux et décentralisés, qui aurait réussi à subtiliser toutes ces cargaisons vivrières pour les revendre sur les différents marchés de Niamey, et se partager, ainsi, le butin de ce trafic honteux ! C’est à ce niveau que s’arrêterait la comparaison avec le Lieutenant-Colonel Kountché de cette époque, car ce dernier ne se limitait pas seulement à donner des instructions, mais en sus et toujours, il suivait attentivement et studieusement l’exécution des ordres donnés. Pour s’en assurer, il confia la distribution de l’aide gratuite aux populations à l’Armée qu’il connaissait et contrôlait bien. Et aussi, les opérations de distribution de cette aide se déroulaient-elles dans une grande transparence médiatique où ‘’Télé Sahel’’ ou le ‘’Sahel’’ montrait les camions de l’OPVN remplis de vivres et convoyés par le Chef d’Etat-major de l’Armée, Ali Saïbou, le responsable attitré de cette mission, pour se rendre dans tous les coins et recoins du pays afin d’y apporter le soutien de l’Etat aux populations nécessiteuses. Aujourd’hui, trente ou quarante ans après cette période glorieuse du Niger, où les valeurs du patriotisme, du civisme et de la responsabilité politique avaient encore du sens, l’on ne peut que manifester de l’indignation légitime face à ce comportement digne de l’instinct bestial propre à l’hyène, qui, au lieu de pleurer sur la mort de sa congénère, y voit plutôt une occasion de festoyer sur la dépouille mortelle de celle-ci ! En effet, comment aurait-il été possible, de la part de certains individus, pourris jusqu’à la moelle épinière, de trouver-là un filon inespéré de se faire du fric sur la détresse de leurs concitoyens du Zarmaganda ?

Hélas, c’est cela le Niger contemporain, le Niger du ‘’riz japonais’’, du ‘’riz pakistanais’’, du ‘’mil indien’’ et bien d’autres scandales de ce genre qui jettent un discrédit considérable sur la gouvernance actuelle, une gouvernance peu orthodoxe sur la gestion des deniers publics, qui ne sont plus inviolables, comme jadis, et ce, en toute impunité érigée en règle d’administration politique !

Pourtant, le Président Bazoum, à ses débuts de prise de fonctions, avait pris le ferme engagement d’afficher la tolérance zéro à l‘encontre de la corruption et des détournements des deniers publics. Sur ce chantier de l’assainissement et de la moralisation de la vie publique nationale, il avait soulevé une immense espérance populaire, car c’était-là, une grande aspiration des citoyens qui n’en pouvaient plus de supporter les inconséquences d’une classe dirigeante peu regardante sur le respect de la justice sociale et de l’égalité de tous devant la loi et devant les charges publiques. Mais, depuis quelques temps, passée peut-être l’euphorie de la victoire qui l’avait emporté hors de la réalité, descendu sans doute du nuage du sage philosophe de ‘’La République’’ de Platon, ‘’du monde des idées pures et immuables’’, le ruisseau rebelle qu’il se prétendit, un moment, regagne, progressivement, le grand cours auquel il a toujours afflué de toute éternité. En fait, on ne saurait trop lui en vouloir de regretter que le régime auquel il avait appartenu pendant une décennie ne fût pas plus à gauche sur les promesses concernant la bonne gouvernance pour lesquelles les Nigériens avaient souhaité l’arrivée au pouvoir de progressistes comme se considéraient les responsables du PNDS-Tarayya, à cette époque. En revanche, on ne saurait trop s’empêcher, d’un autre côté, de railler, un peu, la naïveté d’un président encore plus scolaire, didactique à ses heures perdues, qui ignore qu’il est aussi le produit d’un système politique qui ne s’est constitué et maintenu que par le bon marché fait des règles et principes de la bonne gouvernance, quand cela coïncide seulement avec les intérêts politiques du moment. L’affaire Ibou Karadjé, dont le traitement judiciaire est malmené par différentes entraves, et bien d’autres dossiers brûlants mis en sommeil, illustrent parfaitement l’impossibilité pour l’arbre d’être plus long que ses racines, comme l’enseigne un proverbe du terroir national !

A moins de décider, de manière téméraire, de se faire hara-kiri, on ne voit trop comment le président Bazoum pourrait incarner la figure messianique que l’on avait cru, un moment, voir en ses débuts enchanteurs ! Or, aucune autre issue ne s’offre à lui s’il veut retrouver le salut dans sa présidence. Mourir pour renaître, peut-être ! Car, comme le chantait si bien le grand rastafari, Peter Tosh, ‘’ Tout le monde veut le paradis, mais personne ne veut mourir ’’. Mais, pour accéder à ce bonheur éternel, faudrait-il déjà mourir ! Et tout le problème est là, malheureusement, pour lui !

Sanda

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Catégorie : Société
Publication : 27 novembre 2021

Qui a empoché l’appui financier destiné à la campagne de Bazoum ?

Cette affaire fait grincer des dents au sein du PNDS Tarayya. C’est l’affaire d’un appui financier d’une importante somme. Au PNDS, on parle d’une dizaine de milliards de FCFA qu’un pays ami du Niger aurait apporté comme appui financier à la campagne de Bazoum Mohamed pendant l’élection présidentielle. L’information fait, aujourd’hui, le tour des salons feutrés de la capitale.

Selon des sources proches d’une chancellerie étrangère à Niamey, cette manne financière n’aurait pas été, intégralement, versée dans les caisses du parti. Vérifiée auprès d’une source interne au PNDS, le ‘’percepteur’’ de la manne n’aurait versé que quelques deux (2) milliards dans la campagne. L’essentiel de l’appui financier aurait pris une autre destination.

La direction de campagne de Bazoum Mohamed avait-elle connaissance de l’appui financier ? Non, rétorque notre source. Car, c’était une véritable omerta qui couvrait l’affaire. Pour elle (la source), même le candidat ignorait le montant exact de l’appui. Qui est ce glouton qui aurait empoché cet important appui financier ?

Les supputations vont bon train dans certains salons feutrés de Niamey. Ce qui est certain, c’est une affaire qui est en train de couver au sein du PNDS. Il semble, d’ailleurs, que lorsque le Président Bazoum Mohamed aurait appris le montant dégagé par le pays ami, il aurait été désagréablement surpris. Surtout que, certains prestataires de sa campagne n’auraient toujours pas été payés.

En tout état de cause, les jours à venir nous édifieront davantage !

Soum

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Catégorie : Politique
Publication : 3 juillet 2021

Qui est Mme IBRAHIM Yacoubou Reki, l'Administrateur Directeur Général d'ASUSU SA ?

Née un soir du 21 Août 1971, Madame  IBRAHIM YACOUBOU   Reki DJERMAKOYE  s’insère dans la vie professionnelle à 23 ans déjà après de brillantes études universitaires sanctionnées par : un diplôme d'économie appliquée  d'ingénieur  aménagiste,  et plusieurs certificats en gestion des organisations, en suivi évaluation  et en Etudes Supérieures  des Affaires Bancaires (CESA) auprès de HEC Paris .
Elle intègre en 1994, un projet de la GTZ Niger à  Tahoua en qualité de chef adjoint du service Gestion des Terroirs Villageois.
En 1995, Mme Reki devient chef du projet mobilisation des ressources des femmes à CARE International. Ensuite Directrice du projet épargne crédit Mata Masu Dubara (MMD) et plustard coordinatrice des projets et programme MMD. Elle participe alors activement au renforcement et au développement de la méthodologie MMD qui a donné naissance au Mouvement Mata Masu Dubara et a favorisé l’émergence et la construction d’une société civile féminine forte et représentative au Niger.
La réussite de cette méthodologie dans un pays très pauvre, a facilité sa réplication dans une vingtaine de pays en Afrique et en Amérique Latine sous l'égide de Mme IBRAHIM YACOUBOU Reki . L’amélioration continue de l’approche a donné naissance au modèle AVE&C qui vise à atteindre 15 millions de personnes en Afrique sur les dix prochaines années. Ce succès, a  permis à Mme Reki de gravir des échelons à CARE International où elle finit par occuper le poste de coordonnateur du secteur micro finance et de la commission Genre et plustard,  en 2016 membre du Conseil de Surveillance de CARE International où elle représente la Région Afrique. 
En 2005, sous le leadership de Reki, la Banque Africaine de Développement initie une Institution de Micro Finance dénommée ASUSU CIIGABA. Cette institution finance les activités génératrices des femmes en milieu rural et urbain.
ASUSU CIIGABA a engagé un processus de restructuration ayant abouti à la création  le 10 juin 2008, d’une Société Anonyme au capital de 5 milliards de FCFA dénommée ASUSU S.A.
Mme IBRAHIM Yacoubou Reki est aujourd’hui  Administrateur Directeur Général de cette Société.
Elle est la PDG de la HOLDING ASUSU  et PCA de l'Association ASUSU CIIGABA .

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Catégorie : Société
Publication : 10 avril 2018

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Qui sont les barons de la drogue au Niger ?

La saisie de 200 kilos de cocaïne sur un véhicule de la mairie de la commune de Fachi à bord duquel se trouvaient le maire de ladite localité et un autre élu au barrage policier de la route qui mène vers Dirkou, relance de plus belle le débat public sur l’identité des barons de la drogue au Niger. Depuis quelques années, les saisies de drogue de grandes quantités opérées par l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Octris) ont concerné de grosses personnalités du pouvoir et/ ou des individus très proches des autorités politiques actuelles du pays. C’était le cas, notamment, de Chérif Abidine, surnommé le baron de la drogue au Niger, de Sidi Lamine, député Mpr- Jamhuriya sous la première législature de la 7e République, de Mohamed Sidi Mohamed, conseiller au président de l’Assemblée nationale, OusseiniTinni et arrêté en Guinée Bissau avec 800 kilos de cocaïne, etc. Aujourd’hui, c’est un élu local du Pnds, en l’occurrence le maire de la commune rurale de Fachi, qui s’ajoute au chapelet.

Pris dans un véhicule de la mairie de Fachi, Charou Ramadan, le maire passeur de drogue conforte la thèse de l’existence de barons locaux de la drogue au nom et pour le compte desquels ceux qui sont pris travaillent. La saisie, le 2 mars 2021, de 17 tonnes de résine de cannabis pour une valeur de 20 milliards de francs CFA, à Niamey, dans un entrepôt construit à cet effet prouve à suffisance que les barons se sentent en tout sécurité pour mettre en ?uvre de tels projets. C’est également le cas avec l’affaire d’avril 2018 où la police a mis la main, toujours dans un garage servant d’entrepôt, sur 12 180 plaquettes de résine de cannabis, soit deux tonnes et demi, pour une valeur marchande estimée à plus de trois milliards de francs CFA.

Dans tous les cas, si quelques porteurs sont arrêtés et incarcérés, les Nigériens n’ont toutefois pas souvenance de procès publics les condamnant à des peines pénales. On saisit de la drogue qu’on se précipite d’incinérer, on arrête quelques passeurs et convoyeurs, puis plus rien. Le trafic continue de plus belle, avec de plus en plus d’ampleur. Et toujours, à la source, ce sont des hommes proches du pouvoir qui y sont impliqués. Le député Sidi Lamine, le conseiller du président de l’Assemblée nationale Ouisseini- Tinni, les commanditaires du meurtre du passeur Ali Koré au nord de Gouré, etc. Tous sont très proches du pouvoir de Niamey qui n’a jamais livré une lutte féroce contre le fléau. Pourtant, les gouvernants actuels sont connus pour leur promptitude à faire élaborer et adopter des lois qui restreignent les libertés. À ce jour, aucune loi n’a été initiée par le gouvernement en vue de prendre des mesures draconiennes contre le trafic de drogue et ceux qui le pratiquent.

Au regard de l’ampleur du fléau et de ses conséquences néfastes, autant sur l’économie nationale que sur la jeunesse, de plus en plus encline à en consommer, les Nigériens applaudiront une loi rigoureuse contre les adeptes et les barons de la drogue au Niger. Et en l’absence d’une telle volonté, l’opinion publique a des doutes quant à l’innocence de certains gouvernants. Les liens politiques et la proximité de certains dealers locaux connus avec certains gouvernants font craindre le pire aux Nigériens. On a bien vu l’ancien président Issoufou Mahamadou écourter sa campagne électorale en 2015 pour aller rendre un ultime hommage à Chérif Abidine dit Chérif cocaïne qui venait de perdre la vie. L’intéressé, comme le maire de Fachi, a été d’ailleurs élu député sous la bannière du PndsTarayya. Pour qui roulent tant de personnalités publiques dans le trafic de drogue ? L’Octris, qui mène un travail formidable, peut certainement éradiquer rapidement ce trafic de drogue s’il disposait des coudées franches pour agir. Des nombreuses enquêtes menées sur ce sujet par Le Courrier, la rédaction vous propose, aujourd’hui, un extrait d’une d’entre elles, publiée en août 2019. Intitulée « La quadrature du cercle », l’enquête révèle des faits troublants d’une extrême gravité. Lisez plutôt.

Tout sur le trafic de drogue au Niger : La quadrature du cercle


Des narcotrafiquants au salon VIP de l’aéroport Diori Hamani

Il y a également le nommé C, un agent de l’aéroport, et le commissaire H, qui coordonne tout. C’est ce dernier qui est chargé d’accueillir habituellement les narcotrafiquants à l’aéroport, et de les convoyer jusqu’à leur destination. Un hôtel de la place, leur lieu d’hébergement habituel. Lorsqu’il est occupé à autre chose, le commissaire H instruit le nommé C qui travaille à l’aéroport pour les accueillir et les acheminer à leur hôtel. Des hôtes de marque ! Et comme tels, on les conduit chaque fois au salon VIP, sans autorisation préalable alors qu’il en faut bien une pour en avoir accès. Le 14 juin 2019, une source aéroportuaire crédible a indiqué au Courrier que les quatre personnes interpellées à l’aéroport ont bel et bien transité par le salon VIP.

La lettre d’un grand service de l’État pour une autorisation d’atterrissage invoquait un don logistique du gouvernement libyen au profit de ce grand service de l’État

C’est un grand service de l’État qui avait demandé, en mars 2018, précisément pour la période allant du 24 au 28 mars, une autorisation d’atterrissage pour le compte d’un avion en provenance de la Libye. La drogue est sans doute introduite à l’occasion. Une lettre est transmise dans ce sens aux ministères des Transports et des Affaires étrangères. Raison officielle avancée : l’avion transporterait un don de matériel logistique du gouvernement libyen à un grand service de l’État et devrait faire trois rotations pour tout acheminer à Niamey. Du matériel roulant. L’autorisation est naturellement obtenue. Le premier vol a amené cinq Toyota Pick-up, le deuxième va transporter cinq aussi et le troisième, trois Toyota Pick-up et un V8. L’avion a atterri à l’escadrille militaire. C’est le même M.M.A, actuellement incarcéré à la prison civile de Niamey, qui est chargé de conduire l’opération. Après ces trois rotations, une autre demande est introduite pour une quatrième rotation. Ce quatrième vol devait transporter trois véhicules V8. C’est du moins ce qui est avancé. Mais, une source diplomatique avance que l’on soupçonne plutôt une cargaison d’argent. « Peut-être le fruit du recel des sept tonnes sorties au nez et à la barbe de la police », dit-il.

Un don logistique du gouvernement libyen pour un grand service de l’État, mais venu curieusement de Benghazi

Selon des confidences dignes de foi, certaines personnalités publiques de l’État ont eu, à l’époque, le choc de leur carrière politique en découvrant ce que cachaient ces rotations d’avion. En fait de don du gouvernement libyen à ce grand service de l’Etat, il n’en est rien. En réalité, l’avion est arrivé de Benghazi et non de Tripoli. C’est un officier libyen qui a envoyé ces véhicules. Après l’opération, les véhicules prétendument présentés comme un don du gouvernement libyen ont curieusement disparu dans la nature. Aucune trace au niveau de ce grand service de l’Etat, le service supposé en avoir bénéficié. D’ailleurs, il n’y a jamais eu de cérémonie de réception officielle alors que le gouvernement en a fait pour moins que ça. C’est tout de même 15 ou 17 véhicules pick-up et V8 ! Selon notre source, les véhicules 4X4 venus de Benghazi sont bel et bien au Niger, utilisés à des fins privées.

Confidences pimentées d’un diplomate

Un diplomate confie qu’au lendemain de l’interpellation des 12 personnes présumées coupables dans l’affaire des 2,5 tonnes de résine de cannabis, un des propriétaires de la résine de cannabis s’est même offert le luxe insolent d’atterrir à Niamey Selon les services de renseignements d’un pays occidental, l’homme est arrivé au Niger en toute tranquillité et en toute confiance. Le grand service de l’État prétendument bénéficiaire des véhicules venus de Libye, lui a même fourni, selon les mêmes sources, cerise sur le gâteau, un officier qui l’a accompagné jusqu’au palais de justice. Il tenait à les voir au moment de leur déferrement. Son entrevue avec ses hommes de main terminée, le parrain a repris son avion et a quitté Niamey comme il était venu. En toute confiance ! Son séjour à Niamey a été des plus indicatifs quant à ses connexions au Niger. Il a été vu dans des lieux insoupçonnés. Tout a été soigneusement relevé et noté : son accueil à l’aéroport, ses fréquentations, ses amitiés, etc.

Arrestation, puis libération, d’un membre présumé du Mujao

Dans tous les pays du monde où le trafic de drogue a pris pied au c?ur de l’État, les narcotrafiquants ont dû, pour asseoir les bases solides de leur commerce illicite, infiltré les régimes en place. La visite, au Niger, d’un ressortissant d’un pays voisin, a été la première tentative d’infiltration des narcotrafiquants. Grâce aux bons offices d’un ami, cet hôte particulier, un certain Y,accompagné d’un certain R, va être mis en contact avec un officier supérieur qui, à son tour, l’a mis en contact avec un grand service de l’État. Avec ces cartes en main, le sinistre individu va demander une audience au ministre de l’Intérieur de l’époque, Hassoumi Massoudou. Alors qu’il a donné son accord pour l’audience, Massoudou va rapidement se raviser et demander à ce grand service de l’État d’attendre son appel avant de venir. Surprise ! Quelques heures après, le ministre de l’Intérieur donne des instructions fermes pour procéder à l’arrestation de l’individu. Ce qui fut fait. Mais, l’étranger ne restera pas plus de trois jours en prison. Il est libéré sur instruction. En dehors de toute responsabilité de Massoudou, lui aussi surpris par l’épilogue. Selon nos sources, la libération de ce membre présumé du Mujao a été d’ailleurs fêtée, quelque part, à Niamey, avec des amis locaux.

Les otages australiens libérés grâce aux bons offices de Niamey

En réalité, le monsieur qui était venu demander une audience auprès du ministre de l’Intérieur de l’époque, n’était pas inconnu des services de renseignements occidentaux. Son signalement, avec tous ses états de service, ont été mis à la disposition de Massoudou qui a immédiatement demandé qu’il soit arrêté et placé en détention. C’est un membre fiché du Mujao. Avec d’autres, il détient des capitaux importants dans une société de transport de la Place qui s’est installée, pas longtemps, au Niger. C’est par cette société de transport que l’infiltration, rendue impossible avec la réaction du ministre de l’Intérieur, a été finalement réalisée. Les quatre personnes interpellées à l’aéroport auraient fait cet aveu lors de leur audition. Cette société de transport est encore au Niger. C’est cet homme qui, une fois retourné dans son pays, a appelé un grand service de l’État pour demander s’il est intéressé par le couple d’otages australiens, enlevés courant janvier 2016, à Djibo, en territoire burkinabè. Ce même individu figure, selon un diplomate, parmi les propriétaires de la résine de cannabis saisie en juin 2018 et incinérée quelque temps après. Les otages australiens, une certaine Jocelyne et son collègue, sont libérés quelques semaines après. En campagne électorale à Dosso, en février 2016, le Président Issoufou recevra la dame Jocelyne qui a tenu à s’y rendre pour le remercier et lui témoigner sa gratitude.

Laboukoye

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Catégorie : Société
Publication : 8 janvier 2022

Qui veut concasser l’UDR-TABBAT d’Amadou Boubacar Cissé ?

Amadou-Boubacar-CisseLa semaine dernière, les Nigériens ont suivi sur les médias une déclaration d’un groupe de militants du parti Union pour la démocratie et la République (UDR-TABBAT) de l’ancien ministre d’Etat au Plan Amadou Boubacar Cissé. Disant agir au nom de six (6) des huit (8) sections du parti, ces militants ont déclaré que l’UDR-TABBAT reste au sein de la majorité au pouvoir, plus précisément dans l’Alliance pour la paix et la République récemment créée par le Mouvement national pour la société de développement (MNSD-NASSARA) et les partis qui l’ont suivi dans son ralliement au camp du pouvoir. Ainsi, donc ces militants de l’UDR-TABBAT prennent le contrepied du bureau politique de leur parti qui a récemment déclaré l’appartenance du parti à l’opposition politique. On est ainsi face à une véritable crise au sein du parti de l’ancien ministre d’Etat Amadou Boubacar Cissé. Depuis les dernières élections, ce dernier a disparu de la scène politique nationale. Il serait actuellement en République Centrafricaine où il officierait comme conseiller du Président de ce pays.

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Catégorie : Politique
Publication : 31 mars 2017

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Qui, donc, a octroyé ce marché de quatre milliards, jamais exécuté, à Abdoul Kader Boubacar Mamadou Badjé ?

 Suite à la publication, la semaine dernière d’un article titré : « scandale au ministère de la Défense nationale : le responsable de Khalif Sécurité au centre de l’affaire en cavale », Kalla Moutari, l’ancien ministre de la Défense nationale dont la gestion a fait l’objet de l’audit qui a tant défrayé la chronique, a adressé un droit de réponse au Journal le Le Courrier. Un droit de réponse que le journal publie in extenso, mais qui soulève bien de questions. Entre autres questions, Kalla Moutari, droit dans ses bottes, a interpellé le courrier en ces termes : « prétendriez- vous vraiment qu’un tel service m’aurait été rendu par les autorités du MDN de l’époque ? Auriezvous oublié la sentence à mon égard, au mépris des droits de l’homme ou du droit tout court ? ». Des questions auxquelles, bien entendu, le courrier n’a pas la prétention d’apporter des réponses. Toutefois, il en saisit bien le sens. C’était, de la part du prédécesseur du Pr Issoufou Katambé, une sorte de mise au point essentielle. Pourquoi ? Kalla l’a tout de suite relevé : « Je voudrais relever, pour la juste compréhension de vos lecteurs, que vous ne prétendez pas que c’est Kalla Moutari qui a octroyé le marché d’avion et de blindés ». Et pour ne point laisser le moindre doute, il précise : « Vous avez raison, je n’avais jamais octroyé un tel marché. Je ne l’ai ni initié, ni conclu, ni signé. Je ne l’avais sollicité au profit de personne.

D’ailleurs, je n’avais aucun contact avec le ministère de la Défense ni sur ce sujet ni sur rien du tout depuis que j’avais quitté ce ministère ». Des précisions époustouflantes qui tendent à demander à regarder dans une autre direction.

Kalla Moutari, en vérité, a fait d’une pierre, deux coups. Il a vite compris que cet article du Courrier n’est pas si mauvais pour lui. Il lui permet d’apporter, certes, des précisions sur son innocence sur certains dossiers du ministère de la Défense, mais également d’ouvrir éventuellement les pages MDNgate2. Selon toute vraisemblance, Kalla Moutari en a pris pour le compte des autres. S’il n’a pas été jugé pour les faits rapportés dans le rapport d’audit qui couvre exclusivement sa gestion, Kalla a toutefois bu le calice jusqu’à la lie, les Nigériens l’ayant épinglé comme étant l’icône des crimes humains survenus au ministère de la Défense nationale. Quid de la lettre de recommandation du 26 avril 2019 et portant son nom en qualité de ministre de la Défense nationale ?

Mystère et boule de gomme puisque Kalla souligne qu’il n’a délivré ni formulé verbalement aucune recommandation. « Je suis formel », dit-il. L’intéressé suggérerait-il que le document qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux est un faux qu’on lui a imputé ?
Lire aussi ci-dessous le droit de réponse au journal Le Courrier de Moutari Kalla

Laboukoye


Droit de réponse au journal « Le Courrier »

Dans votre parution numéro 711 du jeudi 26 mars 2022, vous avez publié à la Une, un article, intitulé « scandale au Ministère de la défense : le responsable de Khalif Security au centre de l’affaire en cavale ».C’est Monsieur Laboukoye qui avait signé cet article. Conformément à l’article 31 de l’ordonnance 2010-035 du 4 juin 2010 portant régime de la Liberté de Presse qui stipule que « toute personne physique ou morale dispose d’un droit de réponse dans le cas où des imputations susceptibles de porter atteinte à son honneur ou à sa réputation ou à ses intérêts commerciaux ou non commerciaux ont été diffusés par un organe d’information générale », je me suis senti diffamé et voudrais exercer mon droit de réponse. Dans l’article précité en effet, vous affirmiez péremptoirement que « L’affaire Khalifa Security, du nom de ce jeunot de 24 ans à l’époque, à qui le Ministre de la défense, sous la recommandation expresse et solide du titulaire du portefeuille de l’époque, Kalla Moutari, a octroyé un marché d’acquisition d’avion militaire et des blindés au profit des Forces armées nationales, prend des proportions inquiétantes pour le président Bazoum Mohamed.... Ce dernier aurait d’ailleurs piqué une colère indicible à la révélation de l’affaire par le courrier…puisqu’il ignore tous les concours du scandale ».

Je voudrais relever pour la juste compréhension de vos lecteurs, que vous ne prétendez pas que c’est Kalla Moutari qui a octroyé le marché d’avion et des blindés.

Vous avez raison, je n’avais jamais octroyé un tel marché. Je ne l’avais ni initié, ni conclu, ni signé. Je ne l’avais sollicité au profit de personne. D’ailleurs, je n’avais eu aucun contact avec le Ministère de la Défense ni sur ce sujet ni sur rien du tout depuis que j’avais quitté ce ministère.

Prétendriez-vous vraiment qu’un tel service m’aurait été rendu par les autorités du MDN de l’époque ? Auriezvous oublié leur sentence à mon égard au mépris des droits de l’homme ou du droit tout court?

Ce problème de compréhension de texte réglé, je voudrais relever pour les démentir formellement, vos propos selon lesquels j’aurais recommandé Monsieur Khalifa au Ministre de la Défense et que, ce dernier lui aurait octroyé le marché de ce fait. Mieux, je n’ai jamais recommandé le Monsieur ou la Société Khalifa à aucune autorité Nigérienne. Je n’avais délivré ni formulé verbalement aucune recommandation ni « expresse » ni « solide » au Ministre de la défense, ni à aucun service de ce département. Je suis formel.

Aussi, vous prétendez que Monsieur Khalifa m’aurait été recommandé par un ministre dont vous dévoilez le nom. Je déments formellement. Ce ministre ne m’a jamais approché en faveur de ce monsieur ou de sa société.

Néanmoins, je vous suggère de relire le dossier du marché pour en connaitre le signataire. Il y’a bien un nom. Voilà les quelques éléments que je vous prie de bien vouloir publier dans votre prochaine parution en vue de lever toutes les équivoques de votre précédente parution.

Je me réserve cependant le droit de porter plainte devant les juridictions compétentes.

Moutari Kalla

 

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Catégorie : Politique
Publication : 5 juin 2022

Radiation de 280 enseignants admis au concours du spécial A et B : Les Nigériens ne sont pas égaux devant la loi

Radiation de 280 enseignants admis au concours du spécial A et B : Les Nigériens ne sont pas égaux devant la loi

Voilà plus de deux ans, précisément depuis le mercredi 18 février 2018, que le conseil d’Etat a rejeté la requête de la demande en annulation de l’exclusion des enseignants du spécial A et B après plus de quatre bonnes années d’attentes. Ils étaient au nombre de 280 enseignants admis au concours du spécial A et B de la promotion 2012 et 2013 à être radiés du registre de la fonction publique. C’était la déception totale sur le visage de ces enseignants, on se rappelle encore, qui étaient venus nombreux au conseil d’Etat pour attendre le verdict. Mais chose curieuse, certains de leurs camarades de la même promotion sont tombés dans les grâces du pouvoir avec des nominations à des postes au niveau de l’administration publique, malgré cet arrêt. Pourtant, le refus de se conformer à un arrêt de la Cour d’Etat est un délit prévu et puni par la loi. Un poids, deux mesures, qu’il faut dénoncer au nom du principe de l’égalité des Nigériens devant la loi. Pourquoi certains doivent être frappés par la loi tandis que d’autres arrivent à contourner cette même loi ? Sous la 7e République, Malheureusement, c’est la magouille qui est devenue la règle dans l’administration publique nigérienne. Actuellement, les concernés, qui dénoncent en bloc cette rupture d’égalité au sein de l’administration publique nigérienne, ne savent plus à quel saint se vouer. Ils attendent simplement la grâce de Dieu, moisissant, entre temps dans une misère indescriptible, sans moyens pour pouvoir accéder aux structures sanitaires de base. Mais, que faire avec le régime actuel sous lequel la force de la loi n’est utilisée que contre une catégorie d’individus. En ce qui concerne les autres, c’est la magnanimité et la faveur des princes.

M.Dodo

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Catégorie : Education
Publication : 10 octobre 2020

Radio France Internationale (RFI) étend sa diffusion au Niger avec l'ouverture d'un nouveau relais FM à Tillabéri

Tillabéri, Niger - RFI (Radio France Internationale) a récemment inauguré un nouveau relais FM dans la région de Tillabéri, au Niger, permettant ainsi aux auditeurs de profiter des programmes de la célèbre radio mondiale sur la fréquence 93.1 FM. Ce dernier ajout à la gamme de relais FM de RFI au Niger renforce sa présence déjà établie à Niamey, Maradi, Zinder, Tahoua, Diffa (96.2 FM) et Agadez (94 FM). De plus, les programmes de RFI sont également accessibles à travers le pays grâce à un vaste réseau de radios partenaires.

Le nouveau relais FM couvre les départements de Tillabéri et Tera, atteignant ainsi une population totale d'environ 1,2 million de personnes, comprenant également de nombreux réfugiés et déplacés internes présents dans la région. Désormais, les auditeurs de Tillabéri peuvent profiter des programmes de RFI en français, haoussa et fulfulde, langues qui suscitent déjà un vif intérêt dans le pays. La diffusion de ces programmes dans des langues africaines permet également à RFI de toucher un public plus large, notamment ceux qui ne maîtrisent pas parfaitement le français.

Pour répondre aux attentes de son public, RFI propose des plages horaires spécifiques pour la diffusion des programmes en haoussa et fulfulde. Les émissions en haoussa sont diffusées de 7h à 7h30, de 8h à 8h30, de 17h à 18h et de 21h à 21h30. Quant aux programmes en fulfulde, ils sont disponibles de 8h30 à 9h, de 14h à 14h30 et de 18h30 à 19h, avec une interruption des émissions en français pendant ces créneaux horaires.

Au Niger, les programmes de RFI sont populaires et jouissent d'une grande notoriété. RFI se classe ainsi en tant que deuxième radio la plus écoutée chaque jour à Niamey et fait partie du Top 5 à Zinder et Maradi. Selon une enquête menée auprès des habitants de la capitale nigérienne, 81,7% d'entre eux connaissent RFI et 47,4% l'écoutent chaque semaine. Les auditeurs nigériens reconnaissent la qualité des informations fournies par RFI et son expertise en matière de couverture du continent africain. En effet, 65% d'entre eux estiment que la radio est représentée par des journalistes professionnels bien informés sur l'Afrique, et 64% jugent que leurs analyses sont de haute qualité.

Les programmes de RFI en Haoussa, diffusés en décrochage au Niger, représentent près de la moitié (48,5%) de l'audience quotidienne de RFI et contribuent grandement à la notoriété de la radio dans le pays (source : sondage réalisé par Kantar TNS du 12 au 27 mai 2022 auprès d'un échantillon représentatif de la population âgée de 15 ans et plus dans trois villes du Niger : Niamey, Zinder et Maradi).

RFI, une radio du groupe France Médias Monde, est une station d'actualités française diffusée à travers le monde en français et dans 16 autres langues. Avec 151 relais FM, des émissions en ondes courtes, une présence sur une trentaine de satellites couvrant les cinq continents, ainsi qu'une diffusion sur Internet et les applications connectées, RFI offre une large accessibilité à ses programmes. En outre, plus de 1870 radios partenaires reprennent ses émissions.

Fort de ses rédactions basées à Paris et de son réseau de 400 correspondants, RFI propose à ses auditeurs des rendez-vous d'information et des magazines qui fournissent des clés de compréhension du monde. Avec une audience hebdomadaire de 59,5 millions d'auditeurs mesurés en 2022, RFI est une radio mondiale qui a su gagner la confiance et l'intérêt des auditeurs à travers le globe. Ses plateformes numériques enregistrent également 24,6 millions de visites chaque mois et rassemblent une communauté de 31,1 millions d'abonnés sur les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Instagram et Youtube. Sur Facebook, RFI est la première radio française d'actualités.

RFI, en plus de la diffusion en français, s'engage à offrir des programmes dans différentes langues, dont l'anglais, le chinois, le créole haïtien, l'espagnol, le fulfulde, le haoussa, le khmer, le kiswahili, le mandenkan, le persan, le portugais, le portugais brésilien, le roumain, le russe, l'ukrainien et le vietnamien.

Cette ouverture d'un nouveau relais FM à Tillabéri au Niger marque une étape importante pour RFI dans son effort continu pour atteindre un public diversifié et fournir une couverture étendue dans la région. Avec cette expansion, RFI renforce sa position en tant que source d'informations fiable et de qualité, consolidant sa réputation de radio incontournable pour les auditeurs nigériens et au-delà.

Boubé Guédé (Nigerdiaspora)

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Catégorie : Politique
Publication : 14 juin 2023

Raffermissement des relations de coopération entre le Niger et le Grand-Duché de Luxembourg

Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M Mohamed Bazoum, a effectué, le 19 mai 2021, une visite de travail au Grand-Duché de Luxembourg. Ce déplacement qui s’inscrit dans le cadre du raffermissement des relations de coopération entre la République du Niger et le Grand-Duché de Luxembourg. Le Chef de l’Etat était accompagné du Ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massaoudou Hassoumi, du Ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud, et du Directeur de cabinet, M. Ibrahim Sani Abani.

A son arrivée à la gare de Luxembourg, dans la matinée du 19 mai 2021, en provenance de Paris, le Président de la République, S.E.M Mohamed Bazoum, a été accueilli par S.E.M Idé Alhassane, Ambassadeur du Niger auprès du Grand-Duché de Luxembourg et le premier Conseiller de l’Ambassade, M. Mohamadou Aboubacar.

La coopération entre le Niger et le Grand-Duché de Luxembourg remonte au 12 juillet1995, avec la signature d’un accord-cadre de coopération, suivie de trois programmes indicatifs de coopération, exécutés au profit des populations nigériennes. Depuis lors, la coopération nigéro-luxembourgeoise se porte à merveilles, d’autant plus qu’elle s’est améliorée en se traduisant par d’excellentes et fructueuses relations qu’il est indéniable de reconnaître et de préciser.

A cette occasion, le Président Bazoum s’est d’abord rendu au palais grand-ducal où il a été reçu par Son Altesse Royale le Grand-Duc Henri de Luxembourg.

Pour immortaliser son passage au Palais Grand-Ducal, le Chef de l’Etat a procédé à la signature du livre d’or, avant de s’entretenir en tête à tête avec Son Altesse Royal le Grand-Duc. Après un entretien à tête-à-tête entre les deux hommes, le Président de la République s’est rendu au Château de Senningen pour une entrevue avec le Premier ministre, ministre d’Etat, M. Xavier Bettel.

Quelques instants après cet entretien, le Président Bazoum et le Premier ministre, M. Bettel ont fait le point de la coopération nigéro-luxembourgeoise sur pieds depuis une trentaine d’années.

Dans son adresse, le Chef de l’Etat avivement remercié les autorités luxembourgeoises pour les multiples appuis au développement qu’elles ne cessent d’apporter au Niger avant de saluer l’excellente relation qui unit nos deux pays depuis trois décennies. Quant au Premier ministre luxembourgeois, il a d’abord félicité le président de la République pour son élection et salué l’alternance démocratique qui vient d’avoir lieu au Niger. Il a ensuite rappelé les principaux domaines d’intervention du Grand-Duché dans notre pays, parmi lesquels : l’eau et l’assainissement, la santé, l’éducation et la formation professionnelle, la gouvernance, le genre et l’autonomisation des femmes et des jeunes filles, l’agriculture et la sécurité alimentaire et enfin l’environnement et les changements climatiques.

Au château de Senningen, les deux personnalités ont également pris part à la signature de l’Accord de Programme Indicatif de coopération(PIC4), pour la période 2022-2026 entre la République du Niger et le Grand-Duché de Luxembourg, respectivement représentés par le ministre d’Etat, ministre des en charge des Affaires Etrangères, M. Massaoudou Hassoumi, et le ministre luxembourgeois de la Coopération et de l’action humanitaire M. Franz Fayot. Le PIC4qui vient d’être signé, a un budget initial de 145 millions d’euros contre 114 pour le précédent.

Au cours d’une conférence de presse conjointe, les deux ministres ont dressé le bilan de la gestion des projets et programmes de coopération ainsi que les domaines d’intervention, durant les trente années de chemin ensemble.

Massaoudou Hassoumi a ainsi fait un bref aperçu des trois programmes indicatifs exécutés au bénéfice des populations nigériennes depuis la formalisation de la coopération entre nos deux états, dont le programme indicatif de Coopération PIC3, signé en septembre 2015 pour la période 2016-2020 et doté d’une enveloppe initiale de 65 millions d’euros et qui est passée à 160 millions d’euros en 2021. Rappelons que ce PIC3 est prévu pour s’arrêter en décembre 2020 mais a été prolongé jusqu’en décembre 2021.

Le chef de la diplomatie nigérienne a une fois de plus, salué la signature du PIC4, tout en témoignant la gratitude des autorités nigériennes ainsi que des  populations vulnérables, principaux bénéficiaires, à l’endroit du gouvernement luxembourgeois pour ce soutien inestimable et inégalé.

Pour son homologue Franz Fayot, son pays est très satisfait de la gestion du PIC3, raison pour laquelle l’enveloppe a été portée à la hausse en vue de relever certains défis de taille relatifs aux domaines d’intervention. Un autre financement hors PIC de plus de 13 millions d’euros sera consacré à la sécurité, à l’aide humanitaire et aux ONG luxembourgeoises intervenant au Niger.

Au centre de conférence du Château, une réunion de travail a regroupé le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, M. Massaoudou Hassoumi, le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud, et leurs homologues du Grand-Duché.

Il faut également noter la cérémonie consacrée à la décoration de l’Ambassadeur du Grand-Duché de Luxembourg auprès de la République du Niger avec résidence à Dakar au Sénégal, S.E. Madame Nicole Bintner en fin de mission dans notre pays. Une cérémonie qui s’est déroulée au Château de Senningen.

Saadi Sanda/AP/Ambassade du Niger à Bruxelles

24 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 23 mai 2021

Raffinage du pétrole à la SORAZ : Tout pour les Chinois, la pollution pour les populations riveraines

PALAIS DU SULTANAT ZINDERUne délégation conjointe composée de députés membres du Réseau parlementaire sur la transparence dans les industries extractives et de membres du Rotab a séjourné dans la région de Zinder, entre décembre et janvier, dans le cadre de la mise en œuvre du projet ''Promotion de la Transparence dans la gestion des industries extractives au Niger''. Ledit projet est financé par le NDI (National Democratic Institute).

Dès leur arrivée, les membres de la délégation ont été transportés au Gouvernorat pour une réunion d'échanges sur les objectifs de la mission avec le locataire des lieux. La délégation s'est ensuite rendue au siège du Conseil régional de Zinder où elle a rencontré le deuxième vice-maire, son adjoint et le secrétaire général oùl e même cérémonial a été observé, à savoir la déclination des objectifs, lesquels objectifs visent à vérifier les conditions de travail et de vie des travailleurs de la Société de raffinage de Zinder (Soraz) et les conditions de vie des populations riveraines, exposées à la pollution et à la dégradation de leur environnement, induites par les activités de la raffinerie. Ensuite la délégation s'est Rendue à la Mairie centrale de la ville, puis au sultanat de Zinder. En somme, on retient que sa première journée a été entièrement consacrée aux visites de courtoisie. Le travail véritable a débuté le lendemain avec le départ de la délégation à destination des installations de la Soraz, à quelque55kmde Zinder.

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Catégorie : Politique
Publication : 12 mai 2017

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Rahmatou Keïta Visiteur Illustre du « Centro de Saberes Africanos, Americanos Y Caribeños » Au Venezuela

Rahmatou Keita visiteur Illustre Venezuela

Rahmatou Keïta - dont les festivals ne tarissent pas d’éloges sur son nouveau film Zin’naariyâ ! - est nommée « Visiteur Illustre » du « Centro de Saberes Africanos, Americanos y Caribeños » à Caracas (République Bolivarienne du Venezuela).

Le 5 Mars dernier, Notre compatriote Rahmatou KEÏTA a assisté à la cérémonie de commémoration du cinquième anniversaire du décès du commandant Hugo Rafaèl Chavez Frias, invitée "pour votre engagement envers les justes causes du monde", par le Ministre du Pouvoir Populaire Pour les Affaires Etrangères  Jorge Arreaza Montserrat.

A cette occasion, la journaliste et cinéaste a été conviée à donner un master-class de cinéma dont une conférence sur son travail et ses engagements politiques et culturels pour l'Afrique et sa diaspora, à travers ses œuvres à l’Institut des Investigations Stratégiques sur l’Afrique.

Elle a été déclarée « Visiteur Illustre » du Centro de Saberes Africanos, Americanos y Caribeños (Centre de Recherches des Civilisations Africaines Americaines et des Caraïbes). Cet honneur lui a été conféré le 12 Mars dernier par le fondateur et Président du Centre le Ministre  Reinaldo Bolivar, dans les locaux du prestigieux institut, quelques semaines avant de s’envoler pour l’Afrique du Sud où elle était attendue pour des projections de Zin’naariyâ ! à des universitaires.

 

Rahmatou Keita visiteur Illustre Venezuela

11 avril 2018
Source :  http://twitter.com/ZNaariya
http://www.facebook.com/Zinnaariy%C3%A2-1676553219338160/
http://twitter.com/ZNaariya
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Catégorie : Culture
Publication : 11 avril 2018

Ralliement de Mahamane Ousmane : Bazoum réussira-t-il là où Issoufou avait échoué ?

L’on était parti pour avoir comme principal opposant au Président Mohamed Bazoum Mahamane Ousmane, arrivé deuxième à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020. C’était lui qui avait introduit de multiples requêtes, aussi bien au niveau interne qu’au plan externe, pour contester les résultats proclamés par la Cour Constitutionnelle. Mais, malheureusement pour lui, partout il avait essuyé des revers judiciaires, dont le dernier en date provenait de la Cour de Justice de la CEDEAO d’Abuja. Depuis lors, Mahamane Ousmane ne sait plus quoi faire et quelle stratégie adopter face à la nouvelle donne. Continuer à jouer au jusqu’au-boutisme, comme le lui demande une bande d’irréductibles au sein de son camp politique ? Prendre la tête d’une fronde permanente contre le régime actuel afin d’installer la chienlit dans le pays, dans le seul but d’ouvrir une voie royale à l’arrivée d’aventuriers politiques au pouvoir ? Au risque de décevoir ses partisans et supporters, Mahamane Ousmane n’est pas, peut-être, la personne idéale recherchée pour exécuter cet agenda antidémocratique et antirépublicain. En effet, le président-fondateur du RDR Tchandji ne se chauffe pas de ce bois-là et n’est pas du genre à s’engager dans des voies aux issues incertaines. Il sait à quoi il devait sa qualification au second tour de l’élection présidentielle, pas en tout cas à sa popularité qui n’existait plus depuis belles lurettes. Il sait qu’il était en perte de vitesse constante dans l’opinion publique nationale depuis son érosion électorale d’année en année, car la CDS/Rahama, qui avait beaucoup contribué à sa popularité par le passé, n’était plus rayonnante, qu’il finit d’ailleurs par perdre au profit d’Abdou Labo, en 2011. La surprise de 2021, si c’en était une, provenait d’une instrumentalisation politique menée par le plus grand démagogue politique du Niger, Hama Amadou, qui avait mené une campagne de dégoût contre Mohamed Bazoum, non pas sur son engagement politique comme cela devait être la règle en démocratie, mais sur des bases purement subjectives liées à l’origine sociale ou à la couleur de la peau. C’était donc ce discours extrémiste et réducteur qui permit à Mahamane Ousmane de surclasser Seyni Oumarou et autres Albadé Abouba pour être le challenger de Mohamed Bazoum. En réalité, l’objectif de Hama Amadou était autre, car il savait pertinemment, que même avec son soutien, Nafarko ne pouvait l’emporter face à Bazoum, mais le président du Lumana/FA visait tout simplement à ce que la situation politique et sociale du pays se complique pour lui permettre de revenir aux affaires, en cas de rebelote. Mahamane Ousmane pouvait être traité de tout, sauf du fait qu’il n’est sans doute pas idiot pour savoir qu’un Hama Amadou ne peut jamais lui souhaiter un bonheur quelconque, lorsqu’il peut jeter un coup d’oeil dans le  rétroviseur de l’Histoire politique récente du Niger, notamment sous la Cohabitation houleuse de 95, point de départ de sa chute, en 96. Pour toutes ces raisons, le leader du RDR Tchandji ne pouvait se laisser au casse-pipe contre le pouvoir de Bazoum, comme le désiraient ardemment les extrémistes politiques du Niger.

Aujourd’hui, c’est un Mahamane Ousmane contrarié qui ne sait plus dans quelle direction regarder pour réorienter sa carrière politique. Même son inconditionnel, le nommé Doudou Rahama, a fini par le lâcher pour rejoindre le PNDS/Tarayya. Le régime de Bazoum vient de réaliser l’un des plus grands coups politiques de ces dernières années avec le ralliement de l’un des plus virulents auteurs de diatribes contre le PNDS/Tarayya de ces dernières années. Il faut, aujourd’hui, reconnaître à ce parti la prouesse d'avoir eu tous ses adversaires politiques à ses pieds. Qu’il s’agisse du Lumana, du MNSD/Nassara, du RDP/ Jama’a ou de la CDS/Rahama, tous ces partis politiques ont fini, à un moment, par rejoindre le parti rose. Le seul restait hors de prise était Mahamane Ousmane qui avait la particularité de nourrir une haine mortelle contre Issoufou Mahamadou pour les raisons que l’on sait. Aujourd’hui, peut-être que les choses ont changé, ce n’est plus Issoufou Mahamadou aux commandes de l’Etat, mais bien Mohamed Bazoum, un personnage contre lequel Mahamane Ousmane ne cultive pas, certainement, la même animosité. C’est pourquoi certains analystes ne réfutent pas l’éventualité d’un ralliement de Mahamane Ousmane à la majorité actuelle. On dit que Doudou Rahama est allé en éclaireur dans ce sens, car étant sans doute les oreilles, l’âne ne tarde pas à pointer son bout de nez, comme le dit une expression du terroir national.

En tout état de cause, si un tel ralliement se concrétisait, il faudrait tirer chapeau au Président Bazoum pour avoir relevé ce défi énorme du PNDS/Tarayya de faire plier Mahamane Ousmane !

Yetikala Mangaïzé

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Catégorie : Politique
Publication : 3 novembre 2022

Ralliement du MPR-Jamhuriya à la candidature du Président Bazoum Mohamed : Un choix de justesse approuvé par les militants pour la confiance et la similitude des programmes

Ralliement du MPR-Jamhuriya à la candidature du Président Bazoum Mohamed : Un choix de justesse approuvé par les militants pour la confiance et la similitude des programmes

Le Président du parti Mouvement Patriotique pour la République (MPR-Jamhuriya), Elhadj Albadé Abouba entouré des membres du bureau politique et dans une déclaration publique lue par le Secrétaire Général du parti, M. Hama Zada, annonçait officiellement leur ralliement le mercredi 03 février 2021. Cet évènement était écrit avec une encre ineffaçable dans les annales de l’histoire politique du Niger. Elle restera longtemps dans la mémoire du candidat du PNDS-Tarraya, SEM Bazoum Mohamed et ses partisans.

Le soutien ferme du MPR-Jamhuriya va permettre au PNDS-Tarraya d'assurer la succession d'un Président démocratiquement élu, SEM. Issoufou Mahamadou qui n’a pas trituré la constitution du Niger pour un troisième mandat comme certains présidents africains. Le ralliement de Elhadj Albadé Abouba n’est pas un choix fortuit. C’est un visionneur qui n’a jamais agi de façon solitaire en vue de prendre des décisions. Dans la perspective de ces élections présidentielles 2ème tour de février 2021, étant allié de taille du pouvoir en place, il a affirmé que le programme de PMR-Jamhuriya qui s’articule autour de sept principaux axes à savoir ; la sécurité, l’autosuffisance alimentaire, l’éducation, la santé, la promotion des jeunes et l’autonomisation de la femme, la revalorisation de nos ressources naturelles, la bonne gouvernance et le respect des droits humains et celui du PNDS-Tarraya ont une similitude.

Pour rappel, lors de son dernier congrès tenu, le samedi 19 septembre 2020 à Niamey, le parti MPR- Jamhuriya avait choisi : « Rassembler, sécuriser et bâtir le Niger de demain !» comme thème pour les travaux de ses assises. Cela explique l’engament ferme de son président Albadé Abouba de prôner un rassemblement entre les nigériens afin de garanti un avenir meilleur au peuple. Aujourd’hui, le baromètre du paysage politique montrerait qu’au Niger SEM. Albadé Abouba fait partie de rares hommes politiques qui détiennent une sérénité dans la gestion du pouvoir en alliance. Il sait à quoi s’en tenir pour maintenir l’équilibre de tout bord. Il avait montré ses preuves, en sauvant l’alliance du Mouvement pour la Renaissance du Niger (MRN) de la destruction politique en 2013-2014 orchestré par le groupe parlementaire Lumana Africa. Il avait agi en tant que leader pragmatique, rassembleur et surtout très écouté par ses compagnons en mettant terme à la mascarade que les hommes de l’opposition actuelle voulaient instaurer.

C’est pour dire qu’on ne fait rien de grand, sans de grands hommes. Le Président Albadé Abouba se soucie de la stabilité du pays et pour un Niger radieux et refondé.
En choisissant la candidature du Président Bazoum Mohamed en tournant le dos au tandem Mahamane Ousmane et Hama Amadou, il savait bien qu’ils sont deux ennemis indécrottables que notre pays a connu. L’homme a préféré accompagné la candidature du Président Bazoum Mohamed qui constitue, l’incarnation du symbole de la stabilité et de la continuité du progrès de notre pays.

Le Candidat du PNDS-Tarraya est l’homme légitime du peuple nigérien. Les électeurs nigériens ont porté leur choix dès le 1er tour en lui accordant un suffrage de 39,33% contre 16,99% au tandem incongru de Mahamane Ousmane et Hama Amadou. C’est pour dire que l’homme qu’il faut pour le Niger dans la continuité et la consolidation des acquis est connu sous le nom de Bazoum Mohamed. Personne ne peut arrêter le destin d’un homme politique aguerri, respectable soucieux de l’avenir de notre pays et d’ailleurs, le 21 février prochain, la consécration redoutable de la machine électorale avec le soutien sans faille des alliés vont le démontrer, parce que la réalité des tendances électorales va primer.

Ce choix du peuple nigérien formule et montre que notre pays tend vers une nation où le tribalisme, l’ethnocentrisme, le racisme est mort sur la scène politique nigérienne. Ceci va traduire l’espoir pour la construction d’une nation prospère et normale sur la base des projets porteurs de l’amélioration des conditions de vie du peuple pour un avenir radieux.

Votons tous Bazoum Mohamed avec le slogan phare : « Saï Bazoum » !

Cellule Com. Coalition Bazoum 2021

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Catégorie : Politique
Publication : 19 février 2021

Ramadan : L'importance de la dernière décade de Ramadan

Ramadan_Karim« Chers frères et sœurs en Islam!
As-salamou alaïkoum wa rahmatoullah !
Louanges à Allah l'Unique qui jouit de la majesté, de l'éternité, de la grandeur, de la magnificence et de la puissance absolue. Il est l'Unique Seigneur, l'Indépendant vers Lequel se tournent toutes les créatures pour leurs besoins, le Maître qui n'a besoin de rien. J'atteste qu'il n'y a point de divinité digne d'adoration hormis Allah l'Unique sans associé. Il élève celui qui se soumet à Lui et abaisse celui qui se rebelle contre Lui et qui commet les péchés. Et j'atteste que Mouhammad est Son serviteur et Son Envoyé qui a fait la distinction entre le licite et l'illicite.

Que les prières, le salut, la miséricorde et les bénédictions de mon Seigneur soient sur lui, sur sa famille, ses Compagnons et tous ceux qui suivront son chemin jusqu'au jour de la Rétribution! Chers frères et sœurs en Islam, craignez Allah en secret comme en public, en voyage comme à la maison, partout et toujours et considérez de près la rapidité avec laquelle nous consommons notre vie. Voilà le mois de Ramadan qui s'apprête déjà à tourner le dos avec tout ce qu'il renferme mais en réalité c'est notre vie qui s'écoule comme ça. Soyons donc conscients de cela et profitons de cette courte vie pour accomplir de bonnes œuvres qui plaisent à notre Seigneur Allah.

Chers frères et sœurs en Islam, la dernière décade de Ramadan s'annonce avec ses bienfaits, ses grandes récompenses, ses grâces et avantages indénombrables et ses privilèges et particularités. Parmi les particularités de cette dernière décade de Ramadan il y a le fait que le Prophète çallallahou a'layhi wa sallam avait l'habitude d'exceller ou de doubler d'efforts au maximum au cours de cette dernière décade de Ramadan, plus qu'il ne le faisait durant les autres jours du jeûne. Quand la dernière décade vient le Prophète çallallahou a'layhi wa sallam, avait l'habitude de serrer sa ceinture, de veiller la nuit et de réveiller sa famille pour s'adonner ensemble aux différentes sortes d'adorations tels que la prière, la lecture du Saint Coran, le Zikr ou rappel d'Allah, l'invocation!

Tout ceci montre l'importance et le mérite de cette dernière décade de Ramadan. C'est en effet une occasion de vie et un butin pour celui qu'Allah soubhanahou wa taala conforme à faire de bonnes actions. C'est pourquoi il ne convient pas au croyant intelligent soucieux de son devenir de laisser cette occasion passer sans en profiter lui et sa famille. Ce n'est que quelques nuits comptées au cours desquelles il se peut que le serviteur trouve un bienfait d'Allah qui lui procurera le bonheur terrestre et céleste. Profitez-en donc chers frères et sœurs en Islam! C'est sans doute une perte considérable que de voir certains musulmans passer ces moments très chers dans ce qui ne leur profite pas tels ceux qui passent la majeure partie de leurs temps devant l'écran de la télévision ou de la vidéo et qui dorment au moment où il faut chercher les miséricordes divines.

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Catégorie : Société
Publication : 9 juin 2018

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Ramadan : L'importance de la dernière décade de Ramadan

Cheikh_Boureima_Abdou_Daouda« Chers frères et sœurs en Islam!
As-salamou alaïkoum wa rahmatoullah !
Louanges à Allah  l'Unique qui jouit de la majesté, de l'éternité, de la grandeur, de la magnificence et de la puissance absolue. Il est l'Unique Seigneur, l'Indépendant vers Lequel se tournent toutes les créatures pour leurs besoins, le Maître qui n'a besoin de rien. Il est le Très Haut, Il transcende les imaginations, les intelligences et les compréhensions ne peuvent Le cerner. Il se passe de toutes les créatures tandis qu'elles ne peuvent se passer de Lui,  même un seul instant. Il a conformé qui Il veut à avoir foi en Lui, à être droit et à trouver la joie de l'adoration et la saveur de l'invocation au point d'avoir abandonné les délices du sommeil pour tenir compagnie à ceux qui s'arrachent de leurs lits  pour invoquer leur Seigneur par crainte, espoir et par convoitise de la meilleure place dans la vie future. Si tu pouvais les voir alors que leur convoi s'enfonçait dans les ténèbres de la nuit: celui-ci demande pardon de ses fautes, celui-là se plaint de son angoisse et cet autre occupé à faire le Zikr au détriment de l'invocation. Gloire à Allah qui les a réveillés à cette heure-là alors que les hommes sont plongés dans le sommeil! Exalté soit Allah qui pardonne les péchés, outrepasse les fautes, couvre les défauts, pourvoit aux besoins et comble toutes les créatures de Ses bienfaits! Je Lui suis reconnaissant de Ses faveurs infinies et Lui demande de nous protéger la grâce de l'Islam. J'atteste qu'il n'y a point de divinité digne d'adoration hormis Allah l'Unique sans associé. Il élève celui qui se soumet à Lui et abaisse celui qui se rebelle contre Lui et qui commet les péchés. Et j'atteste que Mouhammad est Son serviteur et Son Envoyé qui a fait la distinction entre le licite et l'illicite. Que les prières, le salut, la miséricorde et les bénédictions de mon Seigneur soient sur lui, sur sa famille, ses Compagnons et tous ceux qui suivront son chemin jusqu'au jour de la Rétribution! Chers frères et sœurs en Islam, craignez Allah en secret comme en public, en voyage comme à la maison, partout et toujours et considérez de près la rapidité avec laquelle nous consommons notre vie. Voilà le mois de Ramadan qui s'apprête déjà à tourner le dos avec tout ce qu'il renferme mais en réalité c'est notre vie qui s'écoule comme ça. Soyons donc conscients de cela et profitons de cette courte vie pour accomplir de bonnes œuvres qui plaisent à notre Seigneur Allah.

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Catégorie : Société
Publication : 19 juin 2017

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Ramadan : L’euphorie des achats aux premiers jours du jeûne laisse progressivement place à des marchés semi-déserts 

Le mois de Ramadan, considéré comme « le plus grand invité » par les familles musulmanes, est enfin là ! Après les hésitations des autorités religieuses du pays la veille, jusque tard dans la nuit, les Nigériens, « aptes » et de confession musulmane, se sont réveillés le samedi 2 Avril dernier avec le jeûne « dans leurs bouches », comme on le dit localement. A la privation totale de nourriture et de boisson du lever du soleil à son coucher, va succéder pendant un mois des nuits fastes dans les cuisines, entrecoupées par des séances communes et privées de dévotion. Pour s’y préparer, la communauté a envahi les marchés et les supermarchés de Niamey dès le vendredi après-midi, laissant derrière elle des rayons presque vides et des produits de grande consommation en rupture, avant que la folie des dépenses ne retombe en début de semaine.

C’est connu de longue date : les musulmans en général, et les nigériens en particulier, sont très dépensiers pendant le mois de Ramadan. 29 à 30 jours durant, les chefs de familles dépensent sans compter afin de garnir les tables de diner. L’objectif recherché est non seulement de mettre à la disposition des membres de la famille une alimentation équilibrée, mais aussi de fournir une bonne rupture aux amis et connaissances. Tout cela nécessite évidemment des moyens supplémentaires et conséquents, poussant les plus modérés à puiser dans leurs  épargnes, et les autres à s’endetter.

Dès le vendredi, en fin de matinée, les clients se sont rués dans les supermarchés et les marchés de la place pour se ravitailler en produits de consommation  rendant la circulation compliquée : Chacun voulant se procurer l’essentiel des ingrédients dont raffole sa famille. Le lait en poudre conditionné dans des paquets en carton et des sachets plastiques, de même que le sucre en granulé, ont vite disparu des rayons, alors même que la baisse des prix sur ces produits demeure toujours insignifiante. Il en est de même pour certaines variétés d’huile végétale.

Tout ce beau monde est constitué majoritairement de clients des quartiers, c’est à dire ceux-là même qui sont censés se ravitailler auprès des détaillants que sont les boutiquiers. « C’est simplement parce qu’en faisant la somme de toutes nos dépenses, le peu qu’on arrive à mettre de côté peut servir à payer quelques rafraichissements pour la famille », lance une jeune femme, juste avant de sauter dans un taxi, les bras surchargés de produits de grande consommation. Au paravant, elle a expliqué avoir consacré les deux derniers mois à réunir l’ensemble des condiments dont elle a besoin pendant le mois de Ramadan, y compris la tomate fraiche qu’elle affirme avoir mis dans des bocaux et l’oignon qu’elle a séché à l’ombre grâce à l’utilisation d’un ventilateur.

Avec l’inflation sur les prix des produits alimentaires, beaucoup de femmes qui grossissaient la masse des clientes dans le centre-ville avaient l’habitude de mettre de côté des légumes séchés et des condiments moulus pour amortir les dépenses du mois de Ramadan. C’est cela qui explique en partie, avec le paiement des salaires, la forte mobilisation des consommateurs dans les marchés et supermarchés du centre-ville de Niamey la veille et les premiers jours de jeûne. Déjà vers la fin de la semaine, les clients commençaient à se faire rares, ce qui contraste largement avec l’engouement de l’an passé, malgré la crise sanitaire de COVID-19, qui s’est étalée sur plusieurs jours.

Le Dimanche 3 mars, soit au deuxième jour de jeûne, les produits qui étaient en rupture sont déjà de retour sur les rayons. Et, malgré les efforts consentis par l’Etat, les prix de certains produits de grande consommation n’ont pas connu de baisse sensible. A quelques exceptions près, l’huile, la farine de blé et le sucre se vendent largement au-dessus des baisses promises par les commerçants grossistes qui étaient respectivement de 25%, 35% et 17%. Dans les bureaux des importateurs, on prévenait déjà que l’engorgement constaté dans les boutiques n’a pas eu le retour escompté au niveau des importateurs : les ventes et achats se sont largement effectués sur les stocks constitués par quelques grossîtes, semi-grossistes et vendeurs intermédiaires.

Mais le secteur qui souffre le plus du «manque d’argent » dans les foyers, reste la vente d’articles de froid. Malgré que le jeûne se fasse dans des températures avoisinant  quotidiennement les 40 degrés Celsius, les climatiseurs, congélateurs et autres humidificateurs ne trouvent pas preneurs. « Pas assez d’argent », se plaignent la plupart des vendeurs abordés. Nul besoin de revenir sur leurs attentes deçues, surtout pour ceux d’entre eux qui se retrouvent avec des articles « encombrants » plein leurs magasins. « De toute façon, la plupart des gens se sont ravitaillés déjà pendant la saison froide et à moindre coût », s’exclame M. Ali, un jeune appelé du service civique national rencontré devant une boutique de vente de réfrigérateurs et congélateurs d’occasion. Il a finalement quitté sans payer quoi que ce soit car il ne voulait pas dépenser sans avoir la garantie qu’il sera payé avant la fête.

Faisant ses ablutions devant son bureau qui fait face à sa boutique, M. Mounkaila Moussa Farié se désole du manque de clients. Ce gros importateur qui exerce dans le secteur prisé des réfrigérateurs et congélateurs d’occasion, affirme ne pas être surpris par la morosité du secteur. Il s’est donc préparé en conséquence. « Nous commandons nos produits et c’est seulement quand ça finit que nous commandons d’autres », dit-il, expliquant ainsi sa stratégie qui vise à ne pas encombrer ses magasins.

La saison des fortes températures et le Ramadan 2022 semblent bien partis pour être des exceptions : les citoyens hésitent à se laisser emporter par leurs instincts de consommateurs. « Jamais de mémoire, confie un vieux retraité du quartier Pont Kennedy, dans le 5ème arrondissement communal de Niamey, l’argent n’a occupé une place aussi prioritaire dans la vie des citoyens ». Il dénonçait ainsi l’impact psychologique que la cherté de la vie a sur les citoyens.

Par Souleymane Yahaya(onep)

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Catégorie : Société
Publication : 8 avril 2022

Ramadan : La campagne du sucre est ouverte

Sucre Ramadan Niger"L’abus de sucre est dangereux pour la santé."Nous sommes dans le dernier virage sur le chemin qui mène au mois sacré du Ramadan. A ce stade déjà, on ressent les prémices de la campagne du sucre. En effet, comme de coutume, le sucre sera au rendez-vous de tous les menus durant tout le mois de jeûne.

Ce qui place ce produit au centre d'une grande spéculation. Cela d'autant plus que, selon une certaine pratique qui a fortement pris racine dans nos traditions, il faut s'investir, et ne jamais démériter, dans la distribution - pas en carreaux, plutôt en paquets ou en cartons ! -du sucre aux parents, amis, alliés, connaissances et proches collaborateurs.

Forts donc de cette tradition, certains n'en demandent pas plus pour se lancer dans une quête féroce qui fait ainsi du sucre la denrée la plus consommée, réclamée et distribuée à l'occasion du jeûne du mois de Ramadan. Aussi, pour certaines catégories de gens, l'enjeu qui entoure l'octroi de l'incontournable cadeau s'annonce plutôt crucial. Imaginez un peu le sort du responsable ou du leader, en tout cas tout celui qui peut se prévaloir des honneurs dus à un ''chef'', qui manquerait à cet impérieux devoir d'arroser son entourage de cartons de sucre…Il en est de même du jeune marié qui tenterait de convaincre son épouse de son incapacité à fournir la ''cargaison sucrée'' à sa belle famille. Pour sûr, la ''amariya'' ne comprendra rien.

Mais cette campagne du sucre a un goût plutôt salé pour le prétendant appelé à dépêcher une délégation de ses soeurs, croulant sous le poids des cartons de sucre, auprès de ses beaux-parents. Preuve d'amour, reconnaissance de fidélité, opération de charme ou corruption? Quoi qu'il soit, l'enjeu est de taille. Aussi, entre les filles, désireuses d'obtenir le geste tant attendu du bien-aimé, et les garçons, qui tentent à tous prix d'esquiver le coup (donc le coût !) du sucre, le challenge prend souvent le ton d'un cruel jeu du chat et de la souris. Un jeu dont la règle est claire : s'exécuter en envoyant autant de cartons qu'il en faut ou disparaître à jamais. Pour les prétendants sérieux, la première option s'impose, avec tout ce que cela implique en terme de coût à supporter.

Assane Soumana 

05 mai 2018
Publié le 07 Septembre 2007
Source : http://lesahel.org/

 

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Catégorie : Société
Publication : 5 mai 2018

Ramadan : La campagne du sucre est ouverte

Sucre Ramadan NigerNous sommes dans le dernier virage sur le chemin qui mène au mois sacré du Ramadan. A ce stade déjà, on ressent les prémices de la campagne du sucre. En effet, comme de coutume, le sucre sera au rendez-vous de tous les menus durant tout le mois de jeûne.

Ce qui place ce produit au centre d'une grande spéculation. Cela d'autant plus que, selon une certaine pratique qui a fortement pris racine dans nos traditions, il faut s'investir, et ne jamais démériter, dans la distribution - pas en carreaux, plutôt en paquets ou en cartons ! -du sucre aux parents, amis, alliés, connaissances et proches collaborateurs.

Forts donc de cette tradition, certains n'en demandent pas plus pour se lancer dans une quête féroce qui fait ainsi du sucre la denrée la plus consommée, réclamée et distribuée à l'occasion du jeûne du mois de Ramadan. Aussi, pour certaines catégories de gens, l'enjeu qui entoure l'octroi de l'incontournable cadeau s'annonce plutôt crucial. Imaginez un peu le sort du responsable ou du leader, en tout cas tout celui qui peut se prévaloir des honneurs dus à un ''chef'', qui manquerait à cet impérieux devoir d'arroser son entourage de cartons de sucre…Il en est de même du jeune marié qui tenterait de convaincre son épouse de son incapacité à fournir la ''cargaison sucrée'' à sa belle famille. Pour sûr, la ''amariya'' ne comprendra rien.

Mais cette campagne du sucre a un goût plutôt salé pour le prétendant appelé à dépêcher une délégation de ses soeurs, croulant sous le poids des cartons de sucre, auprès de ses beaux-parents. Preuve d'amour, reconnaissance de fidélité, opération de charme ou corruption? Quoi qu'il soit, l'enjeu est de taille. Aussi, entre les filles, désireuses d'obtenir le geste tant attendu du bien-aimé, et les garçons, qui tentent à tous prix d'esquiver le coup (donc le coût !) du sucre, le challenge prend souvent le ton d'un cruel jeu du chat et de la souris. Un jeu dont la règle est claire : s'exécuter en envoyant autant de cartons qu'il en faut ou disparaître à jamais. Pour les prétendants sérieux, la première option s'impose, avec tout ce que cela implique en terme de coût à supporter.

Assane Soumana 

24 mai 2017

Publié le 07 Septembre 2007
Source : http://lesahel.org/


 
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Catégorie : Société
Publication : 24 mai 2017

Ramadan : La modération, une vertu recommandée pour réussir son jeûne

A l’instar de la communauté musulmane des autres pays musulmans, celle du Niger observe depuis quelques jours le jeûne du mois de Ramadan. Une période pendant laquelle les croyants rivalisent de bonnes actions, en dévotion mais aussi en imploration, en partage, en geste de solidarité dans le seul but de s’approcher davantage de la miséricorde d’Allah (SWT). Pendant ce mois béni, les fidèles sont tenus de s’abstenir de boire et de manger de l’aube jusqu’au coucher du soleil. Après ce moment de privation, l’organisme a besoin d’aliments nutritifs et énergétiques lui permettant de fonctionner normalement. Malgré la tentation de se gaver pour rattraper les repas manqués, le fidèle est tenu conformément aux prescriptions de l’Islam de s’alimenter lors de l’Iftar ou rupture de jeûne tout comme au moment du Souhour (repas de l’aube), d’observer la modération sous peine de s’attirer quelques soucis gastriques.

D’après les explications de l’assistant technique au Conseil islamique du Niger, Oustaz Moustapha Ahoumadou, de manière générale qu’ils soient en période de jeûne ou pas, les fidèles musulmans doivent s’alimenter dans le respect des règles islamiques afin de garder leur bonne santé car l’excès de tout est nuisible. «Mangez et buvez et ne commettez pas l’excès, car Allah n’aime pas ceux qui commettent des excès (S7-V81)». De ce point de vue, l’excès peut conduire le consommateur à nuire à sa propre santé mais aussi à encourir la colère de son seigneur. La surconsommation ne va pas de pair avec l’accomplissement des actes d’adoration comme la prière.

C’est pourquoi, notre interlocuteur a rappelé que l’Islam prône la modération en toute chose y compris dans le manger. Mieux, d’après les termes d’Oustaz Moustapha, l’Islam prône le juste milieu. Il  cite un hadith prophétique dans lequel il est rapporté que le Prophète Mohamed (SAW) disait : ‘’Nous (musulmans) sommes des êtres qui ne mangent que quand ils ont faim ; quand on mange on ne se gave pas’’. D’après ce passage prophétique, il ressort clairement que le musulman est adepte du non gaspillage et s’éloigne autant qu’il peut de cette pratique satanique. ‘’Et ne gaspille pas, indument. Car les pilleurs sont les frères des diables (….) (S17V26-27)’’ précise un autre passage coranique.

Par ailleurs, Oustaz Moustapha Ahoumadou a précisé que le Prophète de l’Islam recommande aussi aux fidèles de subdiviser leur estomac en trois parties. Une première partie pour la nourriture (solide), la deuxième partie pour le liquide et la dernière partie pour respirer. Selon les termes de Oustaz Moustapha, souvent, c’est l’instinct animal ou le désir du corps qui «nous pousse à avoir l’impression que nous pouvons tout manger car le corps est habitué à la nourriture pendant 11 mois. Mais la réalité est tout autre, nous ne pouvons manger qu’une petite quantité et le reste du repas risque de se retrouver dans la poubelle», a-t-il ajouté. 

Un autre acte de modestie encouragé par l’Islam, c’est le fait que le Prophète de l’Islam privilégie de rompre son jeûne avec de l’eau ou des dattes. «Si l’un d’entre vous veut rompre le jeûne, qu’il le fasse avec des dattes parce qu’elles sont une bénédiction, et s’il ne trouve pas des dattes, qu’il rompe le jeûne avec de l’eau parce qu’elle est une purification», (Abou-Daoud et At-Tirmidhi). S’inspirant des dires du prophète, Oustaz a recommandé aussi aux fidèles outre les dattes de consommer les aliments légers tels que les concombres et pastèques car ils sont pleins d’eau et légers.

Toujours dans le sens de lutter contre le gaspillage, Oustaz Moustapha a évoqué certains gestes recommandés entre autres le partage, la solidarité à travers le soutien aux personnes nécessiteuses ou aux personnes vulnérables. Selon lui, ce sont des gestes simples mais qui contribuent à lutter contre certains maux de la société. Il a ajouté  que ces nécessiteux sont avant tout, nos frères et proches qui sont juste éprouvés. Or, personne n’est à l’abri des épreuves. D’ailleurs, «la richesse tout comme la pauvreté sont des épreuves de la vie», a-t-il dit.  Selon notre interlocuteur, les pauvres qui nous sont proches sont les témoins de ce que nous vivons, la pauvreté ou l’opulence. Et Allah leur réserve plus de droit que les autres. Il a précisé qu’il est aussi souhaitable de soutenir les pauvres endettés pour qu’ils aient un assouplissement de leur situation pour qu’ils trouvent la sérénité dans leur pratique de jeûne. D’après les explications de cet ouléma, l’extrême pauvreté peut mettre le fidèle dans une situation inconfortable pour adorer son seigneur.

«L’objectif du jeûne n’est pas de remplir le ventre, de gaspiller ou de faire en sorte que la table soit toujours garnie le soir ; mais c’est plutôt d’aller vers la recherche du pardon, la piété, la purification de son âme, de contrôler ses désirs y compris ceux du manger ou de nuire aux autres. En plus, le Ramadan n’est pas aussi une occasion qui encourage la surconsommation, c’est  plutôt un appel à la modestie tout en pensant à ses proches et aux nécessiteux»,  a conclu Oustaz Moustapha.

Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 
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Catégorie : Société
Publication : 6 avril 2023

Ramadan : Les œuvres pendant la troisième décade du mois béni de ramadan et la nuit de la destinée» laylatoul qadr»

Gloire à Allah qui nous permit d’atteindre les nuits bénies et spécifiques du fait de l’existence la nuit de  destinée «Laylatoul Qadr», Allah swt a dit au verset 2 du chapitre al-qadr: je cite: « et qui te dira ce qu’est la nuit d’al-qadr?»Laylatoul Qadr ou la nuit de destinée  est-ce don de récompensé d’œuvre donne au prophète saw  que relate  le chapitre  «al-Qadr- la destinée» sourate 97 du saint coran, elle est la nuit  dont le saint coran a été amené  entièrement  au premier ciel de la terre pour être révèle selon les circonstance ET les contextes durant vingt-trois ans au prophète saw, Allah swt a dit, je cite: « nous l’avons certes, fait descendre (le coran) pendant la nuit d’al-qadr» verset du chapitre al-qadr. Cette nuit est appelée celle de la destinée pour ce qu’elle comporte des prescriptions de tous les êtres. Allah S WT a aussi dit concernant la révélation du coran pendant le mois de Ramadan, je cite: «Le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Donc, quiconque d’entre vous est présent en ce mois, qu’il jeûne! «   Chapitre la vache, verset 185.

Laylatoul Qadr est meilleure que 1000 nuits d’œuvres pendant les autres nuits et mois de l’année, Allah swt a dit: « la nuit d’al-qadr est meilleure que mille mois» coran, chapitre al-qadr, verset 3, «durant celle-ci descendent les anges ainsi que l’esprit, par permission de leur seigneur pour tout ordre» coran, chapitre al-qadr, verset 4, en cette nuit règne la paix j’jusqu’à l’aube du second jour, Allah swt  a dit: « elle est paix et salut jusqu’à l’apparition de l’aube.» coran, chapitre al-qadr, verset 5.

La dernière décade du mois béni de Ramadan comporte en son sein la nuit de destinée, dont les nuits impaires dont elle est situé changent d’une année à une autre pour que les œuvres soient multipliées selon des Erudits, il a été rapporté de Aicha la mère des croyants (qu’Allah l’agrée) que l’envoyé d’Allah a dit: «  Espérez la nuit de destinée pendant les dates (nuits) impaires des dix derniers jours de ramadan» rapporté par Bokhari.

Oubay ben ka-ab a dit concernant Laylatoul Qadr : « Au nom d’Allah je me souviens d’elle (quand est situé la nuit de destinée), ma souvenance est qu’elle est cette nuit dont l’envoyé d4Allah nous a ordonné de prier(Qyam), c’est la nuit du vingt-septième (jour)» rapporté par Muslim.

Les œuvres que nous conseillons aux croyants et aux croyantes de faire peuvent se résumer entre autres à:            

  • la lecture du Saint Coran
  • faire vivre les nuits avec des prières et des zikrs, tel que le faisait l’envoyé d’Allah avec sa famille, il a été rapporté de la mère des croyants «qu’Allah l’agrée» que lorsque les dix derniers jours du ramadan parviennent, l’envoyé d’Allah SAW réveillait toute sa famille pour faire vivre les nuits.
  • la retraite spirituelle «al-i-itikaf»
  • le renforcement des liens de parenté
  • l’aumône (le prophète était plus généreux que le vent soufflant pendant le mois de ramadan)
  • la Oumra (la Oumra pendant le mois béni de ramadan équivaut à un hajj en compagnie du prophète SAW)
  • ordonner le bien et blâmer le blâmable.

La mère des croyants demandant le prophète SAW ce qu’elle devrait dire si elle coïncide avec la nuit de destinée, il lui répond:
Allahoumma inaka afouwoun tuhiboul afwa fa afou any»  «Ô! Allah tu es pardonneur, tu aimes pardonner, pardonnes moi (mes péchés)» hadith rapporté par Tirmizi.

Par Cheickh Elh. Oumarou Mahaman Bachir Théologien / Islamologue

Source : http://www.lesahel.org

 
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Catégorie : Politique
Publication : 14 avril 2023

Ramadan : un chronomètre de la vie (suite)

 

Ramadan NigerChers frères et sœurs en Islam! As-salamou alaïkoum wa rahmatoullah!

 

Louange à Allah Seigneur de l'Univers qui a dit:

 

"Ton Seigneur crée ce qu'Il veut et Il choisit; il ne leur a jamais appartenu de choisir. Gloire à Allah! Il transcende ce qu'ils associent à Lui! ". Sourate 28, verset 68. "Il connaît certes les secrets, même les plus cachés". Sourate 20, verset 7. Il connaît la trahison des yeux et ce que cachent les cœurs.

 

Je témoigne qu'il n'y a point de divinité digne d'adoration hormis Allah l'Unique sans associé; et que Mouhammad est serviteur et Envoyé d'Allah. Qu'Allah lui accorde Ses prières et Son salut ainsi qu'à sa famille et à ses compagnons!

 

Chers frères et sœurs en Islam! Craignez votre Seigneur Allah, vénérez et respectez ses recommandations

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Catégorie : Société
Publication : 6 juin 2017

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Ramadan et santé : Les risques liés à la consommation excessive de sucre

Les musulmans observent depuis le 23 Mars 2023 le jeûne du mois de  ramadan. L’une des particularités de ce mois est que du sucre est offert aux proches car le soir au moment de la rupture, il est utilisé pour accompagner les bouillies, les tisanes, les jus et autres mets qui agrémentent la table du jeûneur. Le constat est qu’après avoir passé plusieurs heures sans manger, ni boire, beaucoup de jeûneurs s’empiffrent, à la rupture, avec ces aliments, souvent trop sucrés, et trop gras. Le sucre est un nutriment indispensable au fonctionnement du corps humain et à ses fonctions cognitives. Cependant, comme pour d’autres aliments, une consommation trop importante peut conduire à des problèmes de santé. Le docteur Ali Ada endocrinologue/diabétologue attire l’attention des jeûneurs sur la consommation du sucre qui est devenu en cette période, une denrée prisée.

Selon l’endocrinologue, pendant la période de jeûne, la consommation des aliments sucrés peut être justifiée car l’organisme marche avec le sucre « c’est son principal carburant! ». Pour cela, il est important que l’organisme ait suffisamment de réserve pour que pendant cette période d’abstinence, qui va sur une période d’à peu près 14h, qu’il continue à fonctionner avec les réserves de sucre qu’il aura engrangées, a expliqué le docteur avant de préciser que  « l’excès de tout est nuisible ».

Selon le spécialiste, il y’a des personnes qui doivent éviter la consommation de  sucre.  Pour certaines, a-t-il poursuivi,  totale et pour d’autres  réduire considérablement la quantité de sucre consommée.

Il y’ a d’abord  les personnes obèses. Le docteur Ali Ada explique que l’excès de sucre chez ces personnes même si elles ne sont pas diabétiques, si elles sont inactives, peut être un apport calorique excédentaire et l’organisme ne sachant pas quoi faire avec cet excès de calorie, transforme ce sucre en graisse. Cela peut donner des conséquences fâcheuses. « Lorsqu’on prend du poids et qu’on est issu d’une famille de diabétique, les risques d’avoir un diabète vont  augmenter, sans compter l’excès du poids qui a d’autres effets, non seulement  sur l’autonomie de tous les jours mais aussi cela va être une cause de l’hypertension artérielle ( si on est issu d’une famille dans laquelle elle existe déjà) sans compter les autres complications de l’obésité comme les douleurs articulaires, d’autres maladies métaboliques, telle que la goute, se frayeront aussi un chemin », a-t-il fait savoir.

Chez les diabétiques,  a poursuivi le diabétologue, les conséquences sont encore plus graves.  En effet, a-t-il indiqué, déjà en temps normal le diabétique n’arrive pas à gérer l’excès de sucre de son alimentation normale, et si pendant le ramadan à la rupture comme au Suhr,  il consomme des aliments qui sont  sucrés cela va complètement déstabiliser le diabète, il aura des piques d’hyperglycémie c’est-à-dire, la glycémie peut monter jusqu’à 4 grammes et au-delà.  Ainsi, a-t-il dit, cela a comme conséquence une déshydratation massive. En effet a-t-il relevé, quand le sucre est en excès une bonne partie doit être éliminée par les urines, or le passage du sucre dans les urines appelle l’eau de l’organisme et donc l’organisme va se présenter en déficit hydrique ce qui est très fatiguant, et qui au pire des cas peut conduire à une baisse de tension artérielle avec insuffisance d’irrigation du cerveau et celle des reins qui peut entrainer un collapsus (malaise soudain intense accompagné d’une chute de tension).

« Il faut faire très attention, la période du jeûne peut être, par l’excès de sucre, une période déstabilisatrice du diabète », a prévenu le docteur Ali Ada.

Outre la déshydratation qui est la chose la plus évidente, selon le spécialiste,  cette hyperglycémie quand elle persiste surtout si la personne n’était pas équilibrée avant le jeûne, elle met quelque temps après le jeûne avant de se retrouver, chose qui n’est pas bonne pour les organes qu’on appelle les organes nobles «  c’est cela qui peut entrainer des lésions  au niveau des reins, du cœur, du cerveau, des nerfs et des artères.  Pour cela, il faut absolument éviter l’hyperglycémie chronique », a-t-il conseillé. 

Selon le docteur, pendant la période du jeûne, on peut continuer à prendre les aliments sucrés mais il faut éviter ce qu’on appelle les sucres d’absorption rapide c’est-à-dire le sucre de commerce ou un excès de jus de fruits etc. 

En cette période, selon le docteur, ce  qu’il faut c’est construire une réserve de sucre pour que pendant la période d’abstinence l’organisme ait suffisamment de glucose qui le fera fonctionner normalement. S’il n’en a pas, il fera une hypoglycémie qui est également une urgence médicale. Par conséquent, Docteur Ali Ada conseille plutôt de se rabattre sur les aliments à base de céréales ce qu’on appelle le ‘’sucre lent’’, par exemple les aliments à base de blé.

« Ces aliments, après digestion vont produire du sucre qui va être absorbé de manière beaucoup plus lente et une bonne partie sera mise en réserve dans le foie et les muscles. Pendant la période d’abstinence, c’est cette réserve que l’organisme va utiliser pour fonctionner », a expliqué le docteur avant d’ajouter qu’il faut prioriser l’absorption du sucre lent par rapport au sucre rapide.

« Donner priorité aussi aux légumes et aux fruits  parce que les fruits sont la principale source de sels minéraux et vitamine, les légumes ont non seulement l’avantage d’amener des vitamines, des sels minéraux mais aussi d’harmoniser ce que nous mangeons, en tapissant la paroi intestinale », a conseillé le diabétologue Dr Ali Ada.

Bien s’alimenter pendant le mois de Ramadan est essentiel pour maintenir son énergie et sa force tout au long de la journée. Cela implique de surveiller sa consommation de sucre et de se concentrer sur les aliments sains et nutritifs pour éviter la fatigue et les troubles digestifs. En observant ces principes, les musulmans peuvent jeûner en toute sécurité et en toute santé pendant le mois sacré de Ramadan.

Par Aminatou Seydou Harouna (onep)

Source : http://www.lesahel.org

 
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Catégorie : Société
Publication : 7 avril 2023

Ramadan, une occasion d'or pour les fidèles : Chers frères et sœurs en Islam!

As-salamou alaïkoum wa rahmatoullah!

Louange à Allah Seigneur de l'Univers qui a dit: "Ton Seigneur crée ce qu'Il veut et Il choisit; il ne leur a jamais appartenu de choisir. Gloire à Allah! Il transcende ce qu'ils associent à Lui! ". Sourate 28, verset 68. "Il connaît certes les secrets, même les plus cachés". Sourate 20, verset 7. Il connaît la trahison des yeux et ce que cachent les cœurs.

Je témoigne qu'il n'y a point de divinité digne d'adoration hormis Allah l'Unique sans associé; et que Mouhammad est serviteur et Envoyé d'Allah. Qu'Allah lui accorde Ses prières et Son salut ainsi qu'à sa famille et à ses compagnons! Chers frères et sœurs en Islam! Craignez votre Seigneur Allah, vénérez et respectez ses recommandations "Et quiconque exalte les injonctions sacrées d'Allah s'inspire en effet de la piété des cœurs". Sourate 22, verset 32. Sachez que la venue du mois de Ramadan est une occasion d'or pour le croyant qui y parvient, profitez-en donc en accomplissant des œuvres qui vous font obtenir l'agrément de votre Seigneur, vous rapprochent de Lui et vous éloignent de Son courroux ici-bas et dans l'au-delà.

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Catégorie : Société
Publication : 6 avril 2022

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Ramadan, une occasion d'or pour les fidèles : Chers frères et sœurs en Islam!

As-salamou alaïkoum wa rahmatoullah!

Louange à Allah Seigneur de l'Univers qui a dit: "Ton Seigneur crée ce qu'Il veut et Il choisit; il ne leur a jamais appartenu de choisir. Gloire à Allah! Il transcende ce qu'ils associent à Lui! ". Sourate 28, verset 68. "Il connaît certes les secrets, même les plus cachés". Sourate 20, verset 7. Il connaît la trahison des yeux et ce que cachent les cœurs.

Je témoigne qu'il n'y a point de divinité digne d'adoration hormis Allah l'Unique sans associé; et que Mouhammad est serviteur et Envoyé d'Allah. Qu'Allah lui accorde Ses prières et Son salut ainsi qu'à sa famille et à ses compagnons! Chers frères et sœurs en Islam! Craignez votre Seigneur Allah, vénérez et respectez ses recommandations "Et quiconque exalte les injonctions sacrées d'Allah s'inspire en effet de la piété des cœurs". Sourate 22, verset 32. Sachez que la venue du mois de Ramadan est une occasion d'or pour le croyant qui y parvient, profitez-en donc en accomplissant des œuvres qui vous font obtenir l'agrément de votre Seigneur, vous rapprochent de Lui et vous éloignent de Son courroux ici-bas et dans l'au-delà.

Chers frères et sœurs en Islam, parmi les sagesses et signes de la Seigneurie d'Allah, de Son Unicité et de la Perfection de Ses Attributs, il y a le fait de distinguer certaines de Ses créatures par des mérites particuliers et le fait de préférer certains lieux et moments par rapport aux autres par la multiplication de la récompense de bonnes œuvres accomplies dans ces lieux et moments. C'est ainsi qu'Il a privilégié et préféré certains mois, certains jours, certaines nuits et certaines heures par rapport aux autres, afin que cela soit une occasion pour le musulman pour augmenter ses bonnes œuvres, s'adonner aux différentes adorations et redoubler d'effort et d'activité, afin de faire provision pour son voyage vers la demeure dernière et y gagner la plus grande récompense qui soit. Ces différentes occasions sont donc instaurées non seulement pour distinguer les actifs des paresseux, les décidés des indécis et les croyants des mécréants, mais surtout pour permettre aux musulmans de multiplier les bonnes actions, de rattraper ce qui leur a échappé, de se rapprocher de leur Seigneur et d'avoir Ses bienfaits et faveurs. En effet, à chaque occasion, Allah a des faveurs particulières qu'il accorde aux militants dans Sa voie. Le bienheureux est donc celui qui sait profiter de ces occasions offertes pendant certains temps car il se peut qu'il gagne une faveur qui lui fera mériter l'agrément de son Seigneur et la béatitude éternelle dans l'Aude-là. En fait, toute la vie humaine est une occasion au cours de laquelle les obéissants réaliseront des bénéfices et intérêts tandis que perdront les désobéissants. Il incombe ainsi au musulman de connaître la valeur de sa vie et la réalité de ce bas monde afin de faire constance dans l'adoration de son Seigneur jusqu'à la mort comme Il l'a dit: "Et adore ton Seigneur jusqu'à ce que te vienne la certitude (la mort)". Sourate 15, verset 99.

Chers frères et soeurs en Islam, Allah le Très Haut a distingué le mois de Ramadan par des bienfaits, de grandes récompenses, des grâces et avantages indénombrables ainsi que des privilèges et particularités qui font de ce mois béni une occasion d'or pour le croyant. Oui, Pour le croyant, le Ramadan est une occasion pour renouer le contact avec son Seigneur Allah soubhanahou wa taala, ce contact dont le maintien lui était difficile durant les autres mois de l'année à cause des intrigues de Satan et des passions de l'âme. Pour le croyant, le Ramadan est une occasion pour se réconcilier avec son Seigneur le Très Haut auquel il tant désobéi durant les autres mois. Pour le croyant, le Ramadan est une occasion pour recommencer une nouvelle page de sa vie spirituelle, une page blanche purifiée et lavée de tout péché grand ou petit, de toute faute volontaire ou involontaire, de tout tort commis à son âme ou aux autres, bref une nouvelle page exempte de toute désobéissance. Pour le croyant, le Ramadan est une occasion pour renforcer sa victoire sur Satan son ennemi juré qui l'avait empêché durant les autres mois de se soumettre comme il le faut aux recommandations de sa religion.

Pour le croyant, le Ramadan est une occasion pour retrouver sa dimension spirituelle, sa dimension verticale transcendantale qui le lie au royaume céleste et qui le distingue des autres créatures qui errent sur terre en particulier les animaux. Pour le croyant, le Ramadan est une occasion pour mettre à l'épreuve c'est-à-dire vérifier le pouls et la température de sa foi: monte-elle ou descend-elle? Comment l'entretenir et la fortifier? Pour le croyant, le Ramadan est une occasion pour mettre en évidence sa piété ou sa crainte d'Allah en tentant de vivre dans l'ultime degré de la religion celui de la perfection ou de la bienfaisance qui consiste à adorer Allah comme s'il Le voyait. Pour le croyant, le Ramadan est une occasion pour s'entraîner à acquérir des vertus exemplaires telles que la patience, la sincérité, la compassion envers les faibles…

Pour le croyant, le Ramadan est une occasion pour se réconcilier avec sa propre âme, son âme incitatrice au mal, son âme bestiale qui l'a toujours contredit face aux ordres de son Seigneur. Grâce à cette réconciliation avec son âme, l'intérieur et l'extérieur du croyant seront en accord, en harmonie d'où il vivra dans la tranquillité morale et l'apaisement du cœur et tant qu'il n'y a pas cette conformité entre l'intérieur et l'extérieur de l'Homme, il ne peut que vivre dans le chaos moral, le désordre, l'angoisse, l'inquiétude et l'agitation. Pour le croyant, le Ramadan est une occasion pour tuer et enfouir sous terre ses passions et désirs sataniques

Pour le croyant, le Ramadan est une occasion pour se réconcilier avec son entourage en particulier avec les parents et les proches avec lesquels il ne s'entendait pas à cause du feu de la mésentente et de la discorde que Satan a réussi à allumer entre eux. Pour le croyant, le Ramadan est une occasion pour se réconcilier avec ses frères et sœurs en Islam avec lesquels il ne s'entendait pas à cause des complots et machinations de Satan. Pour le croyant, le Ramadan est une occasion pour augmenter ses bonnes œuvres et diminuer les mauvaises.

Le Ramadan est une occasion pour le couple musulman subjugué par les tentations sataniques pour faire la paix à jamais en se pardonnant le passé et en décidant de recommencer une vie conjugale normale. Le Ramadan est une occasion pour la société musulmane pour retrouver sa cohésion, son unité, sa solidarité, son entraide et surtout son pardon mutuel. Bref, le Ramadan est une occasion pour tous. Il permet à l'âme de retrouver sa fertilité. Il permet au corps de retrouver sa vigueur, sa vitalité et sa santé. Il permet à l'esprit de retrouver sa lucidité et sa clairvoyance. Il permet aux yeux de retrouver leur lumière. Il permet aux oreilles et au ventre de retrouver leur pureté…

Chers frères et sœurs en Islam, si tels sont quelques aspects de ce que représente le mois béni de Ramadan, il n'y a pas d'étonnement à ce que le Prophète çallallahou alaihi wa sallam sorte de l'ordinaire pour prononcer un discours solennel le 1er de chaque Ramadan, discours que nous pouvons qualifier aujourd'hui de "Message à la Nation" comme en font les grandes personnalités au cours des grands événements marquant la vie de la nation.   Voici la traduction intégrale de ce discours: "Humains! Certes, un grand mois vous est venu, un mois béni, un mois qui renferme la Nuit du Destin ou Laïlatoul-Qadr qui est meilleure que mille mois. Un mois dont Allah a rendu obligatoire le jeûne de ses jours et a fait de la prière nocturne une œuvre surérogatoire supplémentaire. Quiconque se rapproche d'Allah par une œuvre supplémentaire dans ce mois est comme quelqu'un qui a accompli une obligation. C'est un mois de patience or la patience a pour récompense le Paradis. C'est le mois de consolation, un mois durant lequel augmente la richesse ou subsistance du Croyant. Quiconque offre de la nourriture à un jeûneur pour la rupture du jeûne, cela lui équivaut : la rémission ou le pardon de ses péchés, l'affranchissement du Feu et il aura la même récompense que le jeûneur sans que celle de ce dernier en soit diminuée de quoi que ce soit. Les compagnons dirent : "O Messager d'Allah nous n'avons pas tous les moyens de faire rompre un jeûneur. Il leur répondit : "Allah donnera cette récompense décrite à quiconque aura fait rompre un jeûneur ne serait-ce qu'avec une seule datte, ou de l'eau, ou une gorgée de lait coupé. C'est un mois dont le début est une miséricorde, le milieu un pardon et la fin un affranchissement du Feu.

Quiconque allège la tâche de ce qu'il commande pendant ce mois, Allah lui pardonnera et l'affranchira du Feu. Faites multiplication de quatre œuvres dans ce mois, dont deux par lesquelles vous obtiendrez l'agrément de votre Seigneur à savoir: le témoignage qu'il n'y a pas de divinité digne d'adoration hormis Allah (La ilaha illallah) et la demande du pardon (Astaghfiroullah); et deux autres (œuvres) dont vous ne pouvez point vous en passer à savoir: demander à Allah le Paradis, et se réfugier auprès de Lui contre le Feu. Et quiconque fera boire un jeûneur, Allah lui fera boire de mon Bassin une gorgée après laquelle il n'aura plus soif jusqu'à ce qu'il entre au Paradis". Hadîs jugé authentique et rapporté par Iboun Khouzaïma.

Par Cheikh Boureïma Abdou Daoud

Publié le 08 mai 2020
Source : http://www.lesahel.org/

 
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Catégorie : Société
Publication : 23 mars 2023

Rappel des attachés de presse affectés dans les ambassades du Niger : La décision antisociale du ministre des affaires étrangères Hassoumi

Massaoudou Depuis quelques semaines les attachés de presse affectés dans les ambassades du Niger dans certains pays d’Afrique, de l’Asie et de l’Europe sont dans une véritable impasse. Suite à la décision prise par le gouvernement de supprimer les postes des attachés de presse dans les représentations diplomatiques, ces pauvres pères et mères de famille font l’objet d’une forte pression de la part du ministère nigérien des affaires étrangères. Sur la base d’une instruction donnée par le ministre des affaires étrangères Hassoumi Massaoudou, les attachés de presse ont été sommés de quitter leurs pays d’accueil; alors même que l’Etat qui les y a affectés n’a mis aucun moyen à leur disposition pour assurer leur retour au pays. Le plus proche du Niger parmi ces anciens attachés de presse se trouve dans la capitale fédérale du Niger; Abuja. Sinon, les autres ont à Addis Abéba (Éthiopie), Paris (France), Bruxelles (Belgique) et Beijing (Chine). Au cas même où l’Etat venait à mobiliser les moyens pour le retour de ces hommes et femmes qui ont vaillamment servi le Niger dans les différents pays où ils ont assumé les responsabilités d’attachés de presse, est-ce vraiment réfléchi de leur mettre une telle pression, étant donné qu’ils ont des enfants qui étudient dans leurs pays d’accueil? Pourquoi cet acharnement particulier du ministre Hassoumi Massaoudou sur les attachés de presse? La question a tout son sens quand on sait qu’il n’y a pas que les attachés de presse qui sont concernés par la mesure du gouvernement. D’autres agents des ambassades ont aussi vu leurs postes supprimés au même moment que ceux des attachés de presse. Mais et aussi curieux que cela puisse paraître, c’est aux attachés de presse que le chef de la diplomatie nigérienne semble plus s’intéresser. Au même moment où le ministre Hassoumi Massaoudou exerce cette impitoyable pression sur les attachés de presse, on apprend avec certains médias nigériens qu’il a pris une autre décision qui frise le népotisme. A en croire lesdits médias, il a fait affecter son beau-fils ambassadeur d’un pays européen vers un pays africain où sa fille est installée. La situation dans laquelle le ministre Hassoumi Massaoudou a mis les attachés de presse est inédite dans les annales de la diplomatie. Comment expliquer une elle attitude du ministre des affaires étrangères qui ne prend même pas le soin de s’assurer que les moyens de retour des agents sont disponibles avant de demander aux chefs de missions diplomatiques d’assurer le voyage des familles dans leur pays ? Ceci dénote ni plus, ni moins le mépris et le non respect de la personne humaine par ce ministre qui bafoue par la même occasion les textes de la République. Pourquoi instruire les ambassadeurs de fournir des attestations de cessation de service aux attachés de presse alors même que toutes ses personnes sont toujours en poste et attendent de recevoir légalement les moyens de leur retour ? Où est enfin l’urgence d’une telle mesure et ce à quelques mois des vacances scolaires qui permettront aux familles des agents de rentrer dans des meilleures conditions ?

Telles sont aujourd’hui les nombreuses et incessantes interrogations que se posent énormément et à juste titre les attachés de presse des ambassades qui ne comprennent pas le bien fondé de cette décision du ministre Hassoumi Massaoudou. Visiblement, ce dernier cherche vaille que vaille à casser du sucre sur les têtes de ces agents qui ont pourtant tout donné dans leur carrière à ce pays. Selon des sources dignes de foi, les attachés de presse victimes de l’acharnement du ministre Hassoumi Massaoudou ont décidé de saisir le Conseil d’Etat pour que tous leurs droits bafoués leur soient restaurés. Il semble que c’est cela qui aurait irrité le tout-puissant ministre; connu des Nigériens pour son attitude belliqueuse, d’où sa décision de déployer toute cette énergie pour punir les attachés de presse et les faire payer dans leur chair un retour mouvementé au bercail. Hors face à une telle procédure, vis-à-vis de laquelle n’importe quel agent de l’Etat a le droit de saisir le Conseil d’État pour se faire rétablir dans ses droits, le sieur Massaoudou semble aller trop vite en besogne, au point d’ignorer les textes et lois de la République régissant le domaine de la diplomatie. Récemment encore, une sortie maladroite de ce ministre a fait vivement réagir les autorités maliennes quand, au mépris des principes élémentaires des relations internationales, elle a qualifié leur lutte contre la France de «patriotisme frelaté». Comment dans un État de droit et dans une démocratie, un ministre peut empêcher à des citoyens l’exercice d’un droit que leur confèrent la Constitution et le Statut général de la fonction publique ? En quoi réclamer une justice peut être considéré comme un acte de défiance de l’autorité supérieure au point que Hassoumi Massaoudou se comporte comme un hors-la-loi et décide de bafouer tous les droits pour le retour des agents rappelés dans les ambassades? Ceci, au point de mettre en péril l’avenir de leurs enfants qui n’ont rien à voir dans cette affaire. Assurément ici, il y a manifestement un abus et un excès de pouvoir qu’on ne peut retrouver que dans la démarche quotidienne du ministre Hassoumi Massaoudou qui se croit au-dessus de la loi. En somme un super Nigérien qui ne croit plus aux valeurs de la justice.

AI

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Catégorie : Politique
Publication : 18 mars 2022

Rappel des attachés de presse affectés dans les ambassades du Niger : La décision antisociale du ministre des affaires étrangères Hassoumi Massaoudou

Depuis quelques semaines les attachés de presse affectés dans les ambassades du Niger dans certains pays d’Afrique, de l’Asie et de l’Europe sont dans une véritable impasse. Suite à la décision prise par le gouvernement de supprimer les postes des attachés de presse dans les représentations diplomatiques, ces pauvres pères et mères de famille font l’objet d’une forte pression de la part du ministère nigérien des affaires étrangères. Sur la base d’une instruction donnée par le ministre des affaires étrangères Hassoumi Massaoudou, les attachés de presse ont été sommés de quitter leurs pays d’accueil; alors même que l’Etat qui les y a affectés n’a mis aucun moyen à leur disposition pour assurer leur retour au pays. Le plus proche du Niger parmi ces anciens attachés de presse se trouve dans la capitale fédérale du Niger; Abuja. Sinon, les autres ont à Addis Abéba (Éthiopie), Paris (France), Bruxelles (Belgique) et Beijing (Chine). Au cas même où l’Etat venait à mobiliser les moyens pour le retour de ces hommes et femmes qui ont vaillamment servi le Niger dans les différents pays où ils ont assumé les responsabilités d’attachés de presse, est-ce vraiment réfléchi de leur mettre une telle pression, étant donné qu’ils ont des enfants qui étudient dans leurs pays d’accueil? Pourquoi cet acharnement particulier du ministre Hassoumi Massaoudou sur les attachés de presse? La question a tout son sens quand on sait qu’il n’y a pas que les attachés de presse qui sont concernés par la mesure du gouvernement. D’autres agents des ambassades ont aussi vu leurs postes supprimés au même moment que ceux des attachés de presse. Mais et aussi curieux que cela puisse paraître, c’est aux attachés de presse que le chef de la diplomatie nigérienne semble plus s’intéresser. Au même moment où le ministre Hassoumi Massaoudou exerce cette impitoyable pression sur les attachés de presse, on apprend avec certains médias nigériens qu’il a pris une autre décision qui frise le népotisme. A en croire lesdits médias, il a fait affecter son beau-fils ambassadeur d’un pays européen vers un pays africain où sa fille est installée. La situation dans laquelle le ministre Hassoumi Massaoudou a mis les attachés de presse est inédite dans les annales de la diplomatie. Comment expliquer une elle attitude du ministre des affaires étrangères qui ne prend même pas le soin de s’assurer que les moyens de retour des agents sont disponibles avant de demander aux chefs de missions diplomatiques d’assurer le voyage des familles dans leur pays ? Ceci dénote ni plus, ni moins le mépris et le non respect de la personne humaine par ce ministre qui bafoue par la même occasion les textes de la République. Pourquoi instruire les ambassadeurs de fournir des attestations de cessation de service aux attachés de presse alors même que toutes ses personnes sont toujours en poste et attendent de recevoir légalement les moyens de leur retour ? Où est enfin l’urgence d’une telle mesure et ce à quelques mois des vacances scolaires qui permettront aux familles des agents de rentrer dans des meilleures conditions ?

Telles sont aujourd’hui les nombreuses et incessantes interrogations que se posent énormément et à juste titre les attachés de presse des ambassades qui ne comprennent pas le bien fondé de cette décision du ministre Hassoumi Massaoudou. Visiblement, ce dernier cherche vaille que vaille à casser du sucre sur les têtes de ces agents qui ont pourtant tout donné dans leur carrière à ce pays. Selon des sources dignes de foi, les attachés de presse victimes de l’acharnement du ministre Hassoumi Massaoudou ont décidé de saisir le Conseil d’Etat pour que tous leurs droits bafoués leur soient restaurés. Il semble que c’est cela qui aurait irrité le tout-puissant ministre; connu des Nigériens pour son attitude belliqueuse, d’où sa décision de déployer toute cette énergie pour punir les attachés de presse et les faire payer dans leur chair un retour mouvementé au bercail. Hors face à une telle procédure, vis-à-vis de laquelle n’importe quel agent de l’Etat a le droit de saisir le Conseil d’État pour se faire rétablir dans ses droits, le sieur Massaoudou semble aller trop vite en besogne, au point d’ignorer les textes et lois de la République régissant le domaine de la diplomatie. Récemment encore, une sortie maladroite de ce ministre a fait vivement réagir les autorités maliennes quand, au mépris des principes élémentaires des relations internationales, elle a qualifié leur lutte contre la France de «patriotisme frelaté». Comment dans un État de droit et dans une démocratie, un ministre peut empêcher à des citoyens l’exercice d’un droit que leur confèrent la Constitution et le Statut général de la fonction publique ? En quoi réclamer une justice peut être considéré comme un acte de défiance de l’autorité supérieure au point que Hassoumi Massaoudou se comporte comme un hors-la-loi et décide de bafouer tous les droits pour le retour des agents rappelés dans les ambassades? Ceci, au point de mettre en péril l’avenir de leurs enfants qui n’ont rien à voir dans cette affaire. Assurément ici, il y a manifestement un abus et un excès de pouvoir qu’on ne peut retrouver que dans la démarche quotidienne du ministre Hassoumi Massaoudou qui se croit au-dessus de la loi. En somme un super Nigérien qui ne croit plus aux valeurs de la justice.

AI

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Catégorie : Politique
Publication : 14 mars 2022

Rappel des points saillants de l‘interview du général Tiani : Qu’est ce qui reste de son engagement pris face aux nigériens ?

Le Général Tiani, qui préside depuis trois mois aux destinées du Niger, soutenu par l’ensemble de l’armée nationale et du peuple, à l’exception de quelques renégats et apatrides qui ont fait le choix de leur égo et de l’ennemi, s’était adressé aux Nigériens, vous vous rappelez sans doute , en offrant à la télévision nationale, la RTN, une interview exclusive par laquelle il a communiqué sur des questions d’intérêt national et, ce, à un moment où les saboteurs tentent de le discréditer et de faire douter de sa sincérité dans l’action qu’il mène à la tête du pays. Ceux-là qui ont trahi la patrie répondront devant l’Histoire. Tiani n’est donc pas de ces hommes bavards. Il est resté discret comme beaucoup d’officiers nigériens qui ne veulent pas se mêler de la chose politique, se limitant à leur rôle de soldats au service exclusif de la patrie.

Mais, ses nouveaux rôles l’ont obligé à sortir de cette zone de confort pour communiquer car, pour gouverner un Etat, la parole politique joue un rôle éminemment important. C’est sur un ton rassurant, posé, serein qu’il s’était livré aux journalistes pour parler de la marche du pays. Pour atteindre le plus grand nombre, il avait choisi de s’exprimer dans deux langues du pays, le Zarma et le Haoussa, toutes choses que ne peuvent pas certains hommes politiques. Peutêtre aussi, ainsi que peuvent le dire certains blogueurs, il s’agit pour le Président Tiani de montrer à Emmanuel Macron que nous avons une langue, sinon des langues pour nous faire entendre et que le Français, contrairement à ce qu’il pense, ne peut être vital pour le Niger. Encore que les peuples, comme le fit le Rwanda, ont la possibilité de faire d’autres choix de langue, notamment de l’anglais qui reste aujourd’hui la langue du monde avec laquelle, même dans des universités françaises, on communique mieux et plus, et donne certains enseignements. Qu’il reste donc tranquille, le français est désormais un patrimoine commun qui est sorti de son île d’où l’isolait la France pour être, aujourd’hui, un instrument de communication que de nouveaux locuteurs ont métissé pour le sortir de son purisme et de son primitivisme premier. Notre rapport à la langue française ne nous aliène pas à la France mais marque une histoire que nous avons avec la France et qui nous oblige aujourd’hui à prendre des distances avec elle. En donnant sa langue, la France nous donnait, sans s’en rendre compte, l’instrument de notre libération, car celle-ci nous permet d’assaillir sa conscience, de la persécuter. On comprend l’agacement d’Emmanuel Macron, surtout quand lui parlent désormais ces Nègres responsables et décomplexés du Mali, du Niger, du Burkina Faso…

Dans son entretien, le Général Abdourhamane Tiani, donnait d’abord les raisons qui ont motivé le coup d’Etat. Il a fait comprendre, contrairement à ce que peuvent dire certains esprits malveillants, que ce coup n’a rien à voir avec l’ancien président que certaines sources prétendent être à la manoeuvre. Si Issoufou l’aurait souhaité de toute son âme pour des raisons personnelles qui ne sont pas celles de l’Etat, il oubliait que les militaires ne le faisaient que pour des raisons plus graves et nobles, s’offusquant des caprices de princes qui ont cru qu’ils pouvaient tout se permettre avec le pays pour se jouer de la vie de millions de Nigériens pour leurs égoïsmes et leurs intérêts mesquins, sous leurs yeux et leurs fusils.

Trop c’est trop…

Pour le Président du CNSP, également Président du Niger – n’en déplaise à Emmanuel Macron – la raison fondamentale qui justifie le réglage du 26 juillet 2023 est la situation sécuritaire préoccupante du pays qui se dégrade de jour en jour et qui ne peut donner d’autres choix à des militaires qui meurent tous les jours, que de prendre leurs responsabilités en main devant l’Histoire. Comment peut-on croire que des autorités politiques, sur des questions sur lesquelles elles n’ont aucune expertise, ne puissent pas écouter ceux qui en ont l’expertise, les militaires en l’occurrence, pour continuer à gérer la question sécuritaire à leur tête alors même que ce sont les soldats qui vont au front et que ce sont eux qui meurent en première ligne ? Une telle situation ne pouvait pas continuer car il fallait éviter que le pays ne se désagrège, et donc « sauver la patrie » en danger.

La deuxième raison est le seuil atteint, dans l’impunité totale, par la corruption, l’enrichissement illicite, les détournements et les vols. Peuton aussi continuer à regarder faire alors qu’au même moment, pour assurer la survie de l’Etat spolié, il fallait, de manière inconsidérée, continuer à endetter le pays ? Ce n’est pas responsable. Le Niger n’est pas une caverne d’Ali Baba où quarante voleurs – ici davantage – peuvent se permettre de jouer aux pilleurs et aux voleurs pour s’enrichir pendant que l’Etat s’appauvrit et que les masses laborieuses se précarisent dans les villes et dans les campagnes.

Faisant le procès de l’ancien système, le Général Tiani, même dans son ton calme, était resté sévère à l’endroit de l’ancien régime à travers un réquisitoire qui dresse l’immensité des dérives de sa gouvernance dont il fustige les pratiques et les moeurs peu défendables. Il s’en indigne, ne pouvant pas comprendre que ses acteurs puissent« [voler] comme s’il n’y a pas de pouvoir » pour préserver les deniers publics de la prédation d’hommes et de femmes pour qui, dans la gouvernance de l’Etat, ne comptent que les privilèges, ce que l’on peut, en un temps record, amasser pour son confort personnel. Comment, dans cette crise morale qui s’empare de notre société, ne pas se rappeler ce temps où les Nigériens avaient peur de toucher aux biens publics et aux deniers publics tant ils avaient le sens de la rigueur et de la responsabilité, du patriotisme et du sacrifice ? Depuis quelques années, la fortune du pays était devenue presque l’héritage des dirigeants et de leurs supplétifs qui pillent et volent. Cette situation ne pouvait pas perdurer et il fallait arrêter la dérive pour éviter au pays de sombrer, économiquement certes mais aussi et surtout d’un point de vue des valeurs morales que le système précédent a détruites pour ne faire que la promotion de contre-valeurs, de la médiocrité, du favoritisme et du clientélisme dans un pays où tout se monnaie jusqu’à la dignité des hommes qui deviennent des objets de commerce dans les jeux politiques. A la bourse qu’instituaient les Renaissants, il y avait le prix des « gros ruminants » et des « petits ruminants ». Quand les enchères montaient, les Albadé, Seini Oumarou étaient côtés en bourse. La traite avait poussé beaucoup d’autres à partir en aventure sans avoir les chances des premiers arrivants des migrants au Guriland. Les Nigériens n’ont rien oublié de ces rabaissements de la démocratie et de l’humain. Il fallait donc balayer un tel système porteur de germes qui peuvent, à terme, conduire à des explosions sociales dommageables pour la survie de l’Etat. Tiani a, par ailleurs, touché à des questions de partenariats remis en cause.

La France et nous…

Comme il fallait s’y attendre, le Chef de l’Etat, dans son interview, ne pouvait pas ne pas parler de notre relation à la France avec laquelle, par ses ingérences outrageantes et son paternalisme inadmissible, le Niger est allé au divorce, à la rupture totale avec des accords militaires qui ont été dénoncés et qui obligent la France à retirer ses troupes du Niger. Minimisant les représailles de la France qui refuse que les acteurs culturels et les étudiants nigériens puissent désormais aller en France comme si elle leur fermait des portes du paradis, le Général Tiani dira simplement que la France doit comprendre qu’elle n’est pas le seul pays au monde avec lequel le Niger peut commercer et, où, il est possible d’aller apprendre. Le Niger reste en relation avec bien d’autres pays et ses enfants, tant dans le cadre d’échanges culturels que dans le cadre d’études, iront ailleurs. Les Nigériens, du reste, dans de tels domaines, ne vont pas qu’en France : ils sont partout dans le monde. Cette décision coléreuse et infantile ne vient que légitimer le choix des pays du Sahel de se séparer d’une France qui ne grandit pas pour marcher avec d’autres peuples et d’autres pays qui méritent mieux leur amitié. Que cette France fâchée reste chez elle, nous resterons chez nous, mais elle ne peut nous empêcher d’aller chez d’autres à travers le monde, tant pis qu’ils s’appellent la Russie, la Chine, la Turquie, l’Iran, l’Amérique, Cuba, etc.

Cet entretien, dans un contexte fait de doutes et de suspicions, de fausses informations à dessein distillées par certains milieux bien connus des Nigériens, permettait au Chef de l’Etat de communiquer sur la gouvernance du CNSP en levant bien d’équivoques sur certains aspects de la gestion actuelle du pays qui n’a rien à voir avec un autre – suivez mon regard – pour croire qu’il pourrait se servir d’officiers de valeur qui savent faire le meilleur choix pour leur pays. Ils ne sont pas les sujets d’un homme mais des soldats de la République !

Le Général Tiani venait donc pour rassurer les Nigériens. Et il ne passe pas par quatre chemins pour le dire : « Nous ne trahirons pas le Niger, nous n’abuserons pas de la confiance des Nigériens ». Il dira en plus, pour lever les doutes, qu’ils ne sont là pour personne si ce n’est le Niger : « Nous ne protégerons personne et nous demandons que les Nigériens nous soutiennent dans notre action de moralisation de la vie publique » et, notamment, « à choisir les hommes, intègres et rigoureux, qui mèneront, dans le cadre de la COLDEFF, ce travail pour faire la lumière sur la gestion précédente et élucider toutes les malversations, tous les faits de corruption qui ont entaché les douze années de gouvernance. Cette action n’épargnera donc personne, car il s’agit de mettre fin à l’injustice, au vol, aux détournements massifs que le pays a connus la dernière décennie, à la concussion.

C’est à juste titre qu’il mettait au pilori les comportements de certains acteurs politiques qui ne peuvent faire montre de culture démocratique pour respecter les règles de la contradiction ainsi que le veut le jeu politique. Comment ces hommes, s’indigne-t-il, peuvent-ils se comporter d’une certaine manière alors qu’ils ne tiennent pas le pouvoir par la force ? Aussi dira-t-il, « On n’aura pas terrassé l’un après l’autre, les 26 millions de Nigériens » pour s’imposer président pour croire qu’on est si fort à les diriger ; l’on n’est président en démocratie que par la volonté du peuple. On ne peut donc pas gouverner en méprisant ceux par qui l’on est président, c’est-à-dire par leur délégation de pouvoir. On ne peut donc pas laisser les hommes faire ce qu’ils veulent d’un tel pouvoir ad vitam aeternam. L’armée mettait donc fin à de telles dérives inacceptables. L’insouciance et le laxisme ne peuvent permettre de gérer un Etat pour laisser chacun faire ce qu’il veut comme si le pays devenait leur propriété exclusive.

Pour convaincre davantage que le CNSP ne venait pas pour le pouvoir sortant des casernes, mais pour une mission patriotique précise qui vise à remettre le Niger sur les rails pour rectifier la trajectoire périlleuse dans laquelle le poussait la Renaissance, le Général Tiani donnait des gages. Le temps de la transition, pour le Général Tiani, ne peut donc pas aller à cinq ans, car il ne s’agit pas, par des voix détournées, de s’octroyer un mandat, mais de se servir d’une courte période, raisonnable, pour régler des anomalies et permettre au Niger et à sa démocratie de repartir sur de bonnes bases que le prochain forum devra tracer par la concertation de l’ensemble des filles et fils du pays. Les règles de la démocratie seront repensées, l’agriculture sera refondée pour en faire un outil de souveraineté nationale au service de l’autosuffisance alimentaire et de l’économie nationale et rurale. Le Niger ne doit pas importer ce qu’il mange car il a des bras valides, il a des terres arables, il a de l’eau. L’Etat peut seulement organiser le secteur en apportant l’aide nécessaire aux producteurs.

Cela est d’autant faisable qu’avec des pays frontaliers, le Niger mettait ensemble un cadre de solidarité agissante pour mieux sécuriser le Sahel et entrevoir, on l’espère, des espaces de coopération qui pourraient même à terme éteindre la fameuse CEDEAO qui a oublié jusqu’aux fondements de sa création pour croire qu’elle pourrait être un instrument de guerre au service de l’impérialisme contre ses Etats membres. L’AES, l’Alliance des Etats du Sahel, est une organisation dont un contexte historique difficile a justifié la création. Les peuples s’y sentent engagés pour en faire un nouvel espace de vie et de prospérité, capable, dans la mutualisation des efforts et des intelligences, de faire face à tous les défis. Pour finir, le Général Abdourhamane Tiani a lancé un appel vibrant à l’ensemble des Nigériennes et des Nigériens. Il a ainsi appelé, au nom de la solidarité nationale, et de notre devoir de mémoire pour ceux qui sont tombés sur le champ d’honneur pour que survive la patrie, de soutenir ces veuves et ces orphelins à qui la guerre injuste qu’on a imposée au pays a arraché l’affection irremplaçable de leurs pères. Aussi, saluant la mobilisation des Nigériens pour soutenir le CNSP, le Général Tiani a renouvelé son appel pour une mobilisation encore croissante qui devra conduire le Niger et son peuple à la victoire finale. Dans le contexte qui est le nôtre, les Nigériens, plus que jamais, devront s’unir, devront renforcer leur cohésion pour que l’ennemi ne trouve pas la faille qui puisse lui permettre de prendre place dans leur combat. Le Général jurait qu’ils ne cèderont pas et ne trahiront jamais.

Mon Général, aujourd’hui, les actes posés notamment dans les nominations poussent les nigériens au scepticisme, au doute. Des dérives remarquées qui trahissent l’engagement du CNSP et qu’il faut corriger pour se démarquer véritablement du système déchu. Les nigériens, pas ceux qui portent des masques, apportent leur soutien sans faille au CNSP. Il ne faut donc pas les trahir. Et ces nigériens attendent toujours la réalisation de cette parole donnée. En vérité, le CNSP ne doit se faire harakiri en laissant les thuriféraires du régime déchu s’organiser et éventuellement s’en prendre à lui.

Mairiga

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Publication : 4 novembre 2023

Rappel historique : Le Barreau a-t-il abandonné son statut avant-gardiste de défense des droits de l’Homme ?

Image d'illustration

Cette question taraude l’esprit de beaucoup de nigériens depuis les événements tragiques survenus à Téra. Des événements qui ont endeuillé le Niger avec la mort de trois (3) jeunes. Le samedi 27 novembre 2021, suite à la tentative de blocage du convoi des militaires français en route pour Gao, des tirs nourris avec des balles réelles sur les manifestants ont fait officiellement trois (3) morts et plusieurs blessés. Une situation qui a provoqué des vives émotions sur toute l’étendue du territoire national et à l’étranger avec l’exigence d’une enquête indépendante. Plus d’un mois après cette tuerie, tous les Nigériens du mutisme du Barreau Niger. Face au carnage perpétré, le Barreau est resté dans un silence de cimentière. Alors qu’en 1990, après la tuerie du 9 février, le Barreau était la première organisation à rendre publique une déclaration pour condamner le massacre des étudiants et défendre les droits de l’Homme. En s’appuyant sur les différentes conventions ratifiées par le Niger. A l’époque, les avocats du Niger étaient à l’avant-garde de la lutte pour la défense des droits de l’Homme et de la liberté de manifestation. Aujourd’hui, malgré les violations répétitives de la loi fondamentale, des droits de l’Homme et la mort de plusieurs jeunes à Téra, le Barreau semble se confiner dans un silence total.

Lire la déclaration du Barreau du Niger rendue publique le jeudi 15 février 1990.

PROCES VERBAL : L’an mil neuf cent quatre vingt dix et le Mercredi 14 Février

Nous, Avocats au Barreau du Niger, défenseur des droits et libertés, bouleversés par la situation aux évènements du Vendredi 9-02- 90, sommes réunis à l’effet d’examiner de façon approfondie ladite situation et d’en tirer les conclusions ;

Vu la Déclaration Universelle des droits de l’homme et du Citoyen signée et ratifiée par le Gouvernement de la République ;

Vu la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples signée et ratifiée sans réserve par le Gouvernement du Niger ;

Vu la Constitution de la deuxième République ;

Attendu que la marche du Vendredi 9 Février 1990 ayant un caractère corporatiste et pacifique n’a fait l’objet d’aucune mesure d’interdiction ou de restrictions officielles ;

Attendu qu’elle a débouché sur un carnage sans précédent dans l’Histoire de notre pays, et que nos jeunes frères et soeurs en ont été victimes ;

Que ce carnage n’a été possible que parce que les moyens utilisés (armes à feu avec balles) sont sans commune mesure au regard d’une marche pacifique, eu égard aux principes directeurs d’une opération de maintien de l’ordre ;

Attendu que ce carnage a été qualifié par le Gouvernement de simple bavure ;

Que la bavure, selon le droit, se définit comme étant de conséquence imprévue d’une action licite ;

Que de toute façon cette prétendue bavure n’était ni licite, ni opportune, ni justifiée ;…/…

Attendu qu’à ce jour aucune responsabilité ni politique, ni civile, ni pénale, ni administrative n’a été dégagée aux fins de sanctions même éventuelles ;

Attendu qu’au contraire, nous assistons à des arrestations et à des internements à administratifs intempestifs autant qu’incongrus contre des citoyens pris comme boucs émissaires :

EN CONSEQUENCE :

Nous nous élevons contre cette banalisation du carnage du Vendredi Noir ;

Nous exigeons la libération immédiate et sans conditions de toutes les personnes arrêtées ou internées et la cessation de toutes manoeuvres d’intimidation ;

Nous exigeons la réouverture immédiate de tous établissements scolaires dont la fermeture est en contradictoire flagrante avec la politique de dialogue prônée par le Gouvernement ;

Nous exigeons l’ouverture de la séparation judiciaire conformément au principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs en vue de déterminer les auteurs et d’en établir les responsabilités avec toutes les conséquences de droit ;

Nous condamnons énergiquement le sort de jeunes victimes innocentes dont l’attitude responsable est sans précédent, et demandons fermement la mise en berne du drapeau national sur toute l’étendue du territoire ;

Nous, signataires des présentes, OBSERVONS UN DEUIL DE TROIS JOURS à compter du jeudi 15 février 1990.

ETAIENT PRESENTS ET ONT SIGNE :

Me KELESSI TAHIROU

Me SIRFI ALI Maïga

Bâtonnier de l’ordre Secrétaire Permanent de l’ordre …/…

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Publication : 8 janvier 2022

Rapport annuel d’activités de l’autorité de régulation des télécommunications et de la poste (ARTP) : La Présidente du Conseil National de Régulation remet le document portant sur les activités 2016 au Premier ministre

Brigi Rapport annuel ARTPLe Premier ministre, Chef du gouvernement M Brigi Rafini a reçu, hier le rapport d’activités 2016 de l’autorité de régulation des télécommunications et de la poste (ARTP) des mains de la présidente du Conseil national de régulation (CNR), Mme Bety Aichatou Oumani. La présentation de rapport annuel d’activités de l’ARTP à l’autorité de tutelle qu’est le Premier ministre, répond à une exigence légale. Mme Bety Aichatou Oumani s’est acquittée de cette obligation légale en présence du directeur général de l’ARTP, M. Ali Alkassoum et des membres du CNR.

En remettant au chef du gouvernement le rapport d’activités 2016 de l’ARTP, la présidente du CNR a rappelé l’aspect légal de cet acte en ces termes : « Excellence Monsieur le Premier ministre, nous avons l’honneur et le privilège de vous présenter le rapport annuel de l’Autorité de régulation des télécommunications et de la poste au titre de l’année 2016, conformément à la loi ». Le Premier ministre a félicité le conseil national de régulation ainsi que l’ARTP non seulement pour le travail réalisé mais aussi pour s’être acquittés de leurs obligations légales tout en encourageant les deux structures à persévérer davantage pour un meilleur accomplissement de leur mission.

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Publication : 28 juin 2017

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Rapport d’inspection transmis à Bazoum Mohamed : Des révélations dans l’affaire Ibou Karadjé

Selon des sources crédibles, le rapport d’inspection sur l’affaire dite « affaire Ibou Karadjé » aurait été bouclé et déposé sur le bureau du président Bazoum Mohamed. Dans le rapport, plusieurs noms auraient été cités. Dont, entre autres, les noms de deux ministres du gouvernement actuel et une dame très connue du grand public. Leurs noms figurent sur le registre de Ibou Karadjé, avec des décharges à l’appui. Ibou Karadjé n’aurait pas passé par le dos de la cuillère pour dénoncer ses complices dans la mise à sac des deniers publics. Avec ces révélations, l’affaire Ibou Karadjé met le régime de Bazoum Mohamed dans une situation désagréable qui éclabousse et risque de faire éclater le système. Car parmi les trois personnalités citées dans le dossier, deux sont très proches de l’ancien président Mahamadou Issoufou. Aujourd’hui, après ces révélations, la question que tout le monde se pose au Niger est de savoir si Bazoum Mohamed pourra laisser la justice sévir. Il est donc face à un dilemme cornélien. Laisser la justice sévir où abandonner le dossier pour trahir son engagement pris devant le peuple nigérien. Ce qui pourrait être évident est qu’Issoufou Mahamadou essayera de protéger ses proches. Et Ibou Karadjé risque de moisir seul en prison. Donc à Bazoum Mohamed de clarifier sur la situation. Car l’injustice provoque la révolte et plombe la paix sociale, car il s’agit tout de même des deniers publics qui sont sacrés.

A.S

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Publication : 22 juin 2021

Rapport de la Cour des comptes : Les ressources de l’État entre les mains de quelques individus

Le rapport 2022 de la Cour des comptes n’a pas appris quelque chose de nouveau aux Nigériens. Les chiffres qui y sont publiés sont certes choquants, mais ils ne révèlent qu’un petit bout de l’Iceberg. « Des déclarations mensongères ! », a lâché le président de la Cour des comptes lors de son point de presse. Comment peut-on croire qu’un Abba Issoufou soit plus riche que Pierre Foumakoye Gado, Ouhoumoudou, le Premier ministre et ancien directeur de Cabinet du président de la République et ancien ministre des Finances. Et même Bazoum Mohamed, le président de la République. C’est un vaste cinéma, ont souligné nombre d’acteurs de la société civile présents lors de la présentation du rapport. Cet enrichissement exponentiel de la classe dirigeante nigérienne accorde largement du crédit à ceux qui qualifient les gouvernants actuels d’opérateurs politiques. Autant ils sont riches comme Crésus, autant le Niger est obligé, pour faire face à des dépenses de souveraineté, de contracter des prêts. Récemment, l’État a dû recourir à un emprunt obligataire de 30 milliards de francs Cfa et selon des sources crédibles du Trésor, l’État paie, chaque semaine, plus de 20 milliards de francs Cfa de dette extérieure. Ce qui rend difficile le paiement des fournisseurs intérieurs.

Les centaines de millions pour les uns, les milliards pour les autres, ne reflètent nullement l’énorme montagne de scandales financiers qui ont scandé la gouvernance publique sous Issoufou, puis sous Bazoum. Depuis plus d’une décennie, la corruption, les détournements des deniers et de l’aide publics, les trafics de drogue et d’armes ont été révélés à travers la presse et les réseaux sociaux. Les 1000 milliards contractés sous Issoufou auprès de Eximbank de Chine, les 200 milliards de l’uraniumgate, les 6 milliards dissipés à la Soraz, les huit milliards de la Centrale d’achat, eux de la Sopamin, les 24 milliards du budget nation affectés à l’achat de l’avion présidentiel, les 35 millions d’euros d’Areva pour le même achat de l’avion présidentiel finalement achetés à crédit, les 20 milliards de l’Artp, etc. Il y en a eu tellement que les déclarations de biens faites à la Cour des comptes est une grosse injure faite au peuple nigérien. Où sont passés les 1000 milliards d’Eximbank ? Dans l’escarcelle de ceux qui ont contracté le têt au nom de l’État mais dans la plus grande clandestinité ? Où sont passés les 200 milliards de l’uraniumgate ? D’abord dans le compte bancaire d’un escroc international logé à Dubaï et qui a ses atomes crochus à Niamey, puis probablement dans ceux qui l’ont utilisé. « Pour voler des milliards et échapper à la prison, a expliqué un ancien pensionnaire de la maison d’arrêt de Say, il suffit de partager avec ceux qui dirigent ». Et il s’en est bien sorti après des transactions menées par son avocat.

Qu’est-ce que la Cour des comptes peut révéler qui ne soit pas connu ? Le scandale financier du ministère de la Défense n’a-t-il pas coûté des centaines de vies humaines parce que des Nigériens, investis du devoir de défense et de protection, ont monnayé la sécurité de leurs concitoyens pour s’enrichir ? L’État nigérien, on le sait, n’a jamais été autant riche que sous la «renaissance». Mais il n’a jamais été autant spolié que sous ce régime où, manifestement faire main basse sur les ressources publiques est un talent apprécié au sommet de l’État.

Laboukoye

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Publication : 27 avril 2023

Rapport de la Cour des comptes : Silence assourdissant autour d’un scandale financier

La Cour des comptes a épinglé plusieurs sociétés d’Etat et d’économie mixte dans son rapport 2019-2020, mais les Nigériens ne s’en trouvent pas aussi scandalisés que cela. Aucun débat d’envergure, aucune déclaration de partis politiques ou même d’organisations de la société civile. Tout au plus des écrits lapidaires sur les réseaux sociaux qui retracent, de façon résumée, les délits, passe droits et autres impairs commis dans ces sociétés. Les partis politiques de l’opposition, en particulier, sont bien sortis de leur bois, ce dimanche 18 avril 2021 pour rendre publique une déclaration sur la situation sociopolitique du pays, mais pas un mot sur ce scandale de gestion. Pourtant, l’affaire est assez grave. Pour la plupart, il s’agit de sociétés d’Etat à la tête desquelles se trouvent des dignitaires ou fils de dignitaires. Des sociétés qui font du boucan autour de pseudo-succès dans leur gestion et dont la Cour des comptes a mis à nu les pratiques peu orthodoxes.

Les syndicats des secteurs concernés jouent les morts

La Société nigérienne des produits pétroliers, la Société nigérienne d’électricité, Niger Télécoms, la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) ont toutes été épinglées. Qui pour des libéralités octroyées à des responsabilités sans aucune base légale, qui pour des dépenses sans lien avec l’objet social des sociétés, etc.

Pour le cas de la Nigelec, la Cour des comptes a notamment dénoncé la gestion de la sécurité sociale des employés à propos de laquelle il a été constaté le « non reversement à la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) des cotisations sociales (prestations familiales, accidents de travail et maladies professionnelles) des fonctionnaires détachés en violation des décrets n°2009-154 et n°2009-155/PRN/MFP/T du 1er juin 2009 fixant respectivement le plafond de l’assiette des cotisations et le taux global des cotisations sociales ». Une faute extrêmement grave qui est en train de passer sous silence. Même le syndicat de l’action sociale jouent les morts, dans un silence assourdissant.

En outre, la Cour des comptes a relevé la « non-imposition à l’impôt sur le traitement des salaires(ITS) des primes de recouvrement, d’intervention et de lutte contre la fraude en violation de l’article 52 du code général des impôts (CGI) ».

Des sociétés gérées comme des boutiques

La Caisse nationale de sécurité sociale, elle, est incriminée pour avoir consenti le paiement de jetons de présence d’un montant de 2 475 000 FCFA à des administrateurs absents aux sessions du conseil d’administration au cours de la période sous revue ou encore l’octroi de bons d’achat d’un montant de 300 000 FCFA à titre de cadeaux de fin d’année à chaque administrateur, en violation de l’article 16 du décret n° 2005- 64/PRN/MFP/T du 11 mars 2005 portant approbation des statuts de la Caisse. La Cnss est pourtant dirigée par un juriste qui a longtemps été le conseiller juridique de la boîte avant d’être porté au sommet. Pour Niger Télécoms, c’est essentiellement un recrutement sans diplômes requis d’enfants et épouses des agents de SONITEL et de SAHELCOM au cours des exercices 2013 à 2016 ainsi que celui, sans base légale, d’un chauffeur et d’une assistante pour le compte de la PCA.

Le silence troublant des partis politiques, organisations de la société civile et syndicats

Quant à la Sonidep, on lui reproche le versement d’une prime d’ancienneté et d’une prime de motivation au DG au cours de la période contrôlée, en violation des dispositions de l’article 23 du statut du personnel ; des recrutements qui sont opérés sans autorisation du conseil d’administration et intervenus en violation de la procédure interne (élaboration des critères de sélection, publication de l’offre d’emploi dans les journaux, etc.) au cours des exercices contrôlés.

Si elle a omis de s’étendre sur des affaires encore plus graves, la Cour des comptes a toutefois démystifié le discours ronflant de ces sociétés qui prétendent régulièrement au succès. Mais, c’est particulièrement le silence assourdissant des politiques, des organisations de la société civile et des syndicats qui inquiète au plus haut point. Un silence à mettre sur le compte de la continuité, telle que promise par Bazoum Mohamed.

Doudou Amadou

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Publication : 24 avril 2021

Rapport de la COUR des Comptes/mauvaise gouvernance : La fabrique socialiste de milliardaires

Les Nigériens se souviendront pendant longtemps de la saga des socialistes, une horde de contrebandiers d’une idéologie de Gauche qui n’ont aucune foi au social ni au socialisme – peut-être que les deux peuvent se confondre – et ils venaient au pouvoir, vantant les valeurs du socialisme sans y croire, s’en servant juste pour du marketing politique, trompant le peuple avec pour arriver au pouvoir. Il y a pourtant des Nigériens qui doutaient, émettaient des réserves quant à leur foi politique, relevant chez leurs socialistes une foi politique confuse, ne correspondant à aucune logique, à aucune conviction, à aucun concept doctrinaire. Tant qu’ils peuvent rester à l’opposition, abreuvés de marxisme, ils peuvent avoir ce discours socialiste par lequel ils défendent des valeurs, prêchent une gouvernance vertueuse, rassurant sur leur volonté de ne faire de la politique que pour le peuple, pour la justice et pour le partage équitable des richesses du pays. Ils mettaient alors le pauvre au centre de leurs combats, jurant sur tous les cieux de n’agir que pour réduire les inégalités et réduire les frontières de la misère. Chiche. Ils mentaient. Ils avaient la langue mielleuse et ils savaient s’en servir à dénoncer toute malgouvernance. Et le peuple souvent naïf, croyait à leur discours, souvent voyait même le messie dans ses paroles angéliques, gonflé de bonheur chaque fois que ses admirateurs lui construisent ces éloges empruntés à ses références léonines. Très vite, le peuple finit par déchanter, découvrant le vrai visage de pseudo socialistes, depuis que, à l’épreuve du pouvoir, il vit leur masque tomber, les exposant dans leur nudité idéologique, groggy et humiliés. Cet adage n’avait pas tort de dire que le maçon se découvre au pied du mur. Les nôtres, socialistes par déguisement, n’en sont que des piètres…

Rappel…

C’était dès les trois premières années, qu’une chancellerie de la place relevait, quelques 16 milliardaires que le système Guri générait au sein de la nomenklatura socialiste. Depuis plus de soixante ans d’indépendance, il a fallu attendre que des soi-disant socialistes arrivent au pouvoir pour se rendre compte que la fonction politique qui oblige à un rôle public peut enrichir les hommes. Depuis soixante ans, aucun homme politique, de Diori à Salou Djibo, le bienfaiteur trahi des Renaissants, n’a réussi à se faire milliardaire. Tous, pendant tant d’années, sortant de leurs fonctions qu’ils avaient occupées à un moment ou à un autre de leur vie, ne peuvent faire ostentation de leur opulence, vivant humble parmi le peuple, ne se prévalant que de quelques modestes villas qui ne peuvent d’ailleurs pas les distinguer trop dans la société. Qui peut montrer une maison huppée de Diori, de boubou Hama, de Seini Kountché, d’Ali Chaïbou, de Mahamane Ousmane, de Ibrahim Baré Maïssara, d’Idé Oumarou, de Sani Bako, et de tant d’autres hommes qui avaient pourtant brillé dans leurs carrières politiques ? Aucun.

On se demande même s’ils avaient habité Niamey. Mais qui ne connait pas chez Style Féroce les autres patrons de la renaissance, … On ne sait ni dans quels quartiers ils vivent, ni même où se trouvent aujourd’hui leurs enfants, confondus dans le peuple, discrets et invisibles, mais humbles et dignes. La noblesse de leur éducation, leur commandait de ne pas faire de l’amalgame : les pères ont régné, se mettant au service du peuple, un hasard de l’Histoire qui ne saurait leur donner des privilèges particulier liés à l’ascension de pères restés honorables jusqu’à la fin de leur vie. Aucun, pendant tant d’années, et même avec ceux qui peuvent avoir servi ce que d’autres appellent des régimes d’exception, ne peut se targuer d’avoir accumulé même quelques maigres centaines de millions. Ils avaient servi et étaient fiers d’avoir eu la chance de servir le pays, d’avoir connu une certaine promotion qui fait briller leur carrière.

Mais, même après cette révélation de cette chancellerie, avec des fantaisies de nouveaux bourgeois que l’on peut observer ici et là, les socialistes ne peuvent changer. Au contraire, leur gloutonnerie ne fait que s’accentuer et ivres tous de brillance, d’étages et de convoler en de nouvelles noces, ne purent résister à cette frénésie de l’embourgeoisement, accumulant sans arrêt et détruisant l’Etat. Ils ne pensent qu’à eux, les nouveaux princes !

Depuis, l’on savait que le vol et le pillage, la gabegie et la concussion étaient à leur comble : on n’avait jamais connu cela auparavant dans le pays. Terrible socialisme maraudeur…

Re-déterminer l’étendue de la nouvelle bourgeoisie socialiste…

Après dix ans de règne, il est évident que l’empire s’est agrandi avec des pères, des épouses et des fils qui, profitant des faiblesses de dirigeants sans vision, accumulaient et érigeaient de vastes «royalties» dans ce qu’est devenue la république bananière du Niger désormais aux mains de prédateurs impénitents et arrogants. Aujourd’hui, la liste des milliardaires ne peut que s’être allongée avec une foule d’hommes et de femmes, connus ou non, trônant sur des fortunes immenses, faites d’argent sale qu’aucun, par ses revenus légaux, ne peut justifier. C’est du moins ce que l’on peut retenir du dernier rapport rendu public par la Cour des Comptes pour l’exercice 2022. Avant d’y arriver, il faut saluer le travail de qualité que fait la Cour dirigée par la Professeur Narey. Personne ne peut douter de l’impartialité avec laquelle la Cour travaille, n’épargnant personne et aucune institution. Ainsi, remet-elle dans les mains du président de la République, un précieux outil qui lui permet, tant qu’il en a la volonté, de promouvoir une gouvernance de qualité qui ne peut exister sans sanctions, autrement le travail de la Cour ne servirait à rien. C’est lui, prêtant serment un 2 avril 2021, qui jurait que plus personne ne sera de quelques secours pour un autre. Mais depuis que la parole avait été lancée dans le vent, les Nigériens, après plus de deux ans, attendent, ne voyant rien venir.

Dans aucun pays normal, la fonction de ministre n’a enrichi un homme. L’exception nigérienne est sans doute le signe d’une anomalie socialiste qui montre bien que ces hommes et ces femmes qui ont pris d’assaut les deniers publics depuis qu’ils découvraient les ors du pouvoir, n’ont aucun sens de l’Etat et du service public. Comment croire en ces hommes quand s’enrichissant, ils enrichis enrichissaient leurs enfants qui n’ont d’ailleurs souvent jamais travaillé que lorsque Papa devint important dans la République, assumant les plus hautes fonctions de l’Etat. Le rapport, par les déclarations sur l’honneur des intéressés, vient de nous montrer à la face du monde l’étendue de l’enrichissement illicite des socialistes. Si quelques uns, notamment le ministre des Transports, Alma Oumarou, Assureur de son Etat et Me. Ali Sirfi, Avocat à la Cour «depuis que le monde est monde» peuvent justifier leurs fortunes, il reste que ceux qui, se réclamant du parti présidentiel qui ont déclaré des milliards, n’ont jamais connu un parcours qui puisse justifier les fortunes dont ils se réclament aujourd’hui. On sait que l’ex-président Issoufou, lui-même, déclarait être milliardaire à la fin de ses deux mandats alors que rien – en tout cas pas la fonction de Chef d’Etat, ne peut expliquer qu’en dix ans, il puisse accumuler la prétendue fortune. Ne parlons pas des autres. Comment, ainsi que s’en indignent les Nigériens, la politique, peut-elle enrichir jusqu’à ce point ? Et dire, ainsi que le soupçonnent bien d’observateurs que ceux qui déclaraient ces milliards et autres nombreuses centaines de millions, pourraient avoir minoré les fonds réellement détenus dans leurs granges. Il est certain, pour les Nigériens, que ceux qui ont déclaré des milliards, en possèdent davantage et pourraient revoir à la baise leur fortune pour ne pas offusquer leurs concitoyens. Il va sans dire que lorsque l’on mettra des visages sur certains immeubles qui poussent comme champignons dans la capitale et souvent loués à des entités de l’Etat, l’on pourrait mieux comprendre à quel point ces hommes et ces femmes, en dix années de Wassosso, ont détruit ce pays pour leur seul confort. Comment d’ailleurs ne pas s’en dégoûter quand, le «Petit » qui arrive dans l’arène, il y a juste une décennie, peutil, mieux que d’autres qui ont occupé des fonctions similaires, et depuis des années qu’ils font la politique, se constituer une telle fortune ? Qu’a-t-il été dans sa vie sinon que d’être, fils d’un tel, et accessoirement directeur de cabinet de Papa et ministre depuis deux ans ? Ces fonctions, peuvent-elles justifier «sa» fortune ? Le seul fait d’être le fils d’un Prédisent qui peut s’en pudeur faire de son héritier biologique son homme de confiance en le nommant directeur de cabinet adjoint, peut-il expliquer qu’il devienne si rapidement milliardaire ? Non. Cette annonce n’est pas un bon signe pour notre démocratie. Et s’autorisant de telles démesures, Issoufou crée un précédent dangereux dans le pays et sa démocratie. Les Nigériens ne sont pas d’accord et on peut les entendre le dire partout depuis que ce rapport a été rendu public. Le «petit milliardaire» n’a donc pas fini d’étonner les Nigériens et les prochains jours, sans doute, pourraient avoir leurs révélations fracassantes au sujet de son ascension économique et politique fulgurante.

Mais à côté de ces gens à la fortune suspecte qui pensent s’être conformés à la loi en faisant les déclarations que certains estiment insuffisantes et problématiques, il y a d’autres qui, astreints aux mêmes textes s’y sont refusé, ne déclarant pas leurs fortunes. Parmi eux, il y a ceux qui, dans l’appréhension de se faire découvrir, ont choisi de ne pas obtempérer à cette exigence de la loi, refusant de déclarer leurs biens, même en mentant à propos comme d’autres pourraient l’avoir fait.

Des silences qui intriguent…

Au moment où ces révélations sont faites l’on ne peut qu’être surpris du silence de certains milieux, notamment de la société civile, des syndicats qui, tirant le diable par la queue, ne peuvent tirer sur la sonnette d’alarme, pour exiger réparation pour l’Etat ainsi spolié. Pour les travailleurs, peuvent- ils croire qu’ils puissent avoir des salaires décents qui leur donneraient une vie moins éprouvante si les deniers publics ne sont pas protégés et si la corruption et les détournements ne sont pas combattus ? En se taisant, ils se font les complices de leur propre misère. Drôle de pays ! Quant l’étudiant qui dort mal, dans la promiscuité, quand il mange mal, quand il doit faire face à des années kilométriques, quand il apprend dans des conditions difficiles, quand l’enseignant est misérable, mais qu’ils se taisent, peuvent-ils avoir des raisons de se plaindre face à ces bévues inacceptables dans un Etat normal ?

Appliquer la loi…

C’est cela que Bazoum avait promis aux Nigériens et voilà que Dieu lui en donne l’occasion de convaincre qu’il est vraiment engagé à faire changer les pratiques dans le pays. D’abord par rapport à ceux qui ont refusé de se conformer à la loi et ceux qui, pour des raisons qui leur sont propres, refusent de déclarer leurs biens. Il s’agit là d’une violation de la loi qui, dans un Etat de droit, est inacceptable. Les lois étant faites pour tous, il n’y a pas de raison à ce que d’autres s’y dérobent. Au nom de la même loi piétinée, l’Etat doit demander des comptes à ceux qui, sans être des hommes d’affaires, déclarent des milliards, sans que, par leurs revenus légaux connus, ils ne puissent défendre les fortunes dont ils sont détenteurs. Le délit d’apparence doit donc être réprimé.

A.I

 

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Catégorie : Politique
Publication : 3 mai 2023

Rapport général de la Cour des comptes : La Cour des Comptes justifie-t-elle sa dotation annuelle ?

 En élaborant un rapport qui met à nu la mauvaise gestion en cours dans les sociétés et autres institutions de l’Etat, la Cour des comptes semble décidée à marquer sa différence avec les institutions judiciaires du pays. Son Rapport général éclabousse des ministres et des directeurs généraux. Il reste au Président de la République de faire rentrer l’Etat dans ses droits, en transmettant simplement le rapport à la justice. En tout cas, c’est ce geste que tous les nigériens attendent et par respect pour son serment de lutter contre la corruption.

Mais, pour beaucoup de nigériens jaloux de la transparence, la Cour se doit de faire également son autocritique. La Cour doit dire aux nigériens l’utilisation qu’elle a faite de son budget annuel. Car la loi des finances 2022 a donné une part belle à la Cour des comptes. Son budget pour l’exercice 2022 est plus élevé que ceux des autres institutions judiciaires de la République. Tenez la loi des finances 2022 a consacré à la Cour des Comptes 873.697.609 FCFA, la Cour de Cassation 454.758.678 FCFA et au Conseil d’Etat 324.519.044FCFA.

Comparaison n’est pas raison. Mais, on est en droit de se demander pourquoi la loi des finances a-t-elle privilégié et avantagé la Cour des comptes au détriment de la Cour de cassation et le Conseil d’Etat ? Où bien c’est une corruption déguisée de l’auditeur national ?

A.S

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Catégorie : Politique
Publication : 21 mai 2022

Rapports de Transparency et de l’EIU : Le Niger classé parmi les pays où règnent la corruption et l’autoritarisme

Rapports de Transparency et de l’EIU : Le Niger classé parmi les pays où règnent la corruption et l’autoritarismeLa semaine dernière, l’association internationale de lutte contre la corruption, Transparency International et le «Economist Intelligence Unit (EIU)» ont publié leurs rapports, respectivement sur l’indice de la corruption dans le monde et sur l’état de la démocratie en Afrique. Malheureusement, le Niger occupe des rangs peu enviables dans chacun de ces rapports.

Dans le rapport de Transparency International couvrant l’année 2019, le Niger est classé à la 120ème place sur les 180 pays concernés par le classement. Il a obtenu 32 points sur 100, reculant de deux points par rapport à 2018 où il avait obtenu 34 points. Même s’il n’est pas encore dans la liste rouge des pays considérés comme corrompus, le Niger fait partie des États où sévit la corruption. Cela n’est du reste pas surprenant pour de nombreux Nigériens et même des observateurs extérieurs qui suivent de près ce qui se passe dans ce pays ces dernières années. De nombreuses affaires relevant de la corruption sont régulièrement rapportées par des médias indépendants et même des institutions chargées de lutter contre la corruption comme la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA). C’est le cas notamment des concours d’entrée à la Fonction publique et de l’attribution de certains marchés publics. Au moment même où ce rapport de Tranparency International est rendu public, le bruit court sur une mauvaise utilisation présumée d’importantes ressources destinées à l’achat du matériel militaire pour la lutte contre le terrorisme. Des noms des personnalités civiles et militaires sont cités dans des détournements présumés de plusieurs milliards de francs CFA. Quant au rapport de «Economist Intelligence Unit», il classe le Niger à la 32ème place sur les 50 pays africains dont le système démocratie a été examiné. Selon ce rapport, le Niger est sous un régime autoritaire, à l’instar d’autres pays comme le Gabon, le Rwanda, le Togo et le Zimbabwe, entre autres.Il fait partie de la quatrième et dernière catégorie des pays, après ceux à «pleine démocratie» comme l’Île Maurice, à «démocratie imparfaite » comme le Botswana ou le Cap-Vert et à «démocratie hybride » comme le Sénégal, le Mali ou le Nigeria. Tout comme celui de Transparency, ce rapport n’a pas non plus surpris de nombreux Nigériens et les observateurs qui suivent de près ce qui se passe au Niger ces dernières années. S’éloignant totalement de son idéologie socialiste, le pouvoir du Président Issoufou Mahamadou est devenu subitement réactionnaire, au point qu’il est incapable de supporter la moindre contradiction. Peu respectueux des lois et règlements de la République, il est arrivé à un stade où il ne tolère plus les manifestations contestant sa gouvernance. C’est le cas notamment de celles de la société civile opposée à la présence des bases militaires étrangères au Niger. Depuis bientôt dix ans qu’il est au pouvoir, ce régime a catégoriquement refusé d’organiser des élections locales pour permettre aux populations de choisir leurs légitimes représentants au sein des collectivités, portant ainsi un coup dur à la démocratie. Il reste aussi l’un des rares dans la sous-région à refuser toute négociation avec l’opposition politique en vue de mettre sur pied un processus électoral consensuel, gage des élections transparentes et apaisées.

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Catégorie : Société
Publication : 4 février 2020

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Rapports Issoufou Mahamadou-Emmanuel Macron : des zones de turbulence sur l’axe Niamey-Paris ?

Rapports Issoufou Mahamadou-Emmanuel Macron Des zones de turbulence sur l’axe Niamey-Paris ?Depuis quelques mois, les Nigériens ont dû observer que leur président de la République voyage de moins en moins à l’étranger. Mieux, même pour ses quelques rares sorties, le président Issoufou Mahamadou emprunte rarement le chemin qui mène à Paris (France) qui était naguère sa destination préférée. Si la réduction des voyages présidentiels à l’extérieur peut être expliquée par la grave crise financière que traverse le Niger, l’abandon de plus en plus manifeste de l’axe Niamey-Paris est certainement dû au changement de régime opéré en France il y a quelques mois. Depuis le départ du socialiste François Hollande du pouvoir et l’arrivée d’Emmanuel Macron, on constate un certain refroidissement des relations entre le pouvoir de Niamey et l’Élysée. En dehors de quelques réunions sur la lutte contre le terrorisme et l’immigration clandestine auxquelles il a été invités, le président Issoufou Mahamadou ne s’est pas rendu en France depuis l’arrive au pouvoir d’Emmanuel Macron. Or, au temps où son ami François était à l’Élysée, le président nigérien faisait des va-et-vient entre Niamey et Paris, au point où des mauvaises langues disaient ne plus pouvoir comptabiliser ses voyages.

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Catégorie : Politique
Publication : 29 septembre 2017

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Ras-le-bol des populations face aux longues coupures d'eau et d'électricité

Coupure electricite Niamey NigelecLa capitale nigérienne, Niamey, ainsi que plusieurs autres agglomérations du pays, vivent depuis quelques semaines une situation inédite de longue pénurie d'eau et d'électricité, en ce mois de jeûne de ramadan, période de forte consommation d'électricité, a constaté Xinhua.

Cette situation est d'autant plus pénible que les coupures sont récurrentes et longues, la nuit comme le jour, et intervient à une période de fortes températures avec une moyenne de 44 à 46 degrés, dans le pays.

A Niamey, en plus des délestages très prononcés privant pendant longtemps une bonne partie de la ville de l'énergie électrique, l'eau potable a cessé de couler dans les robinets depuis plusieurs jours. Les quartiers périphériques sont les plus affectés, a-t-on constaté.

Face à cette situation devenue de plus en plus insupportable, la population très exaspérée, exprime son ras-le-bol.

"Les coupures nous rendent la vie difficile, surtout pendant le mois de ramadan", s'exprime une habitante du quartier Talladjé, qui dit avoir "passé quatre jours sans le courant électrique, sans aucune goûte d'eau dans le robinet".

"Pas d'eau, pas d'électricité, j'en ai ras-le-bol, c'est inhumain en ce mois béni du ramadan", renchérit un autre habitant, très en colère.

Pour Boubacar, enseignant, "en dépit de tous ces investissements colossaux dans le secteur, et de toutes les promesses des autorités, nous continuons à souffrir des coupures intempestives d'électricité, à quand la solution définitive à cette situation ?".

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Catégorie : Société
Publication : 11 mai 2019

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Rassemblement pour un Sahel Vert (RSV-NI’IMA) : Déclaration de soutien à la candidature du Général Salou Djibo à la Présidence de la République du Niger

Le Bureau Exécutif National du Rassemblement pour un Sahel Vert (RSV-NI’IMA) s’est réuni en ce jour, mardi 1er  décembre  2020, à l’effet d’analyser le contexte de la tenue des élections générales en mettant un accent particulier sur l’élection présidentielle à la veille de l’ouverture de la campagne électorale des locales.

  • Considérant la publication de la liste des candidats aux élections présidentielles ;
  • Considérant le climat sociopolitique particulièrement tendu ;
  • Considérant le défi sécuritaire régional et national marqué par de lourdes pertes dans les rangs des FDS et l’urgence de rétablir durablement la situation ;
  • Considérant le dérèglement climatique général caractérisé au Niger par toutes les formes d’atteintes à l’environnement mettant en péril l’avenir du Niger et celui des futures générations ;
  • Considération la décision du BEN RSV-NI’IMA du 15 novembre 2020, relative à son positionnement concernant l’élection présidentielle ;
  • Convaincu que le peuple Nigérien aspire à l’alternance politique gage de stabilité des institutions républicaines ;
  • Convaincu que le Général Salou Djibo, Président du parti DOUBARA PJP  présente tous les atouts à travers son expérience et ses  qualités d’homme d’État intègre, respectueux des lois de la République ainsi que  son programme politique ambitieux  pour relever tous ces défis afin de  ramener la paix et la stabilité au Niger. 

Par conséquent, le Rassemblement pour un Sahel Vert, RSV-NI’IMA soutient fortement la candidature du Général Salou Djibo à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020.

Le Rassemblement pour un Sahel Vert, RSV-NI’IMA demande à ses militants et ses sympathisants et au-delà à tous les Nigériens soucieux de l’avenir du pays et de celui des futures générations de se mobiliser pour le succès de la candidature du Général Salou Djibo. Car, le Président Salou Djibo est l’homme de la situation.

Enfin, Le Rassemblement pour un Sahel Vert lance un vibrant appel à tous les candidats pour qu’ils mènent une campagne responsable, sans diffamation, basée sur les valeurs républicaines, l’intégrité, la probité, l’esprit citoyen et la tolérance.

Exhorte la CENI à conduire ces élections dans la transparence et de faire en sorte que chaque électeur puisse exercer son droit de vote et que chaque vote compte, conformément à leur serment.

Que Dieu vienne en aide au Niger.

Fait à Niamey, le 1er  décembre  2020

Pour le BEN

Le Président

Adamou GARBA

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Catégorie : Politique
Publication : 2 décembre 2020

Ravitaillement du Niger en produits alimentaires : 265 camions du 3ème convoi armé depuis le Burkina accomplissent leurs formalités administratives au Bureau des douanes de Harobanda

Le Niger, grâce a l’excellence de sa relation avec le Burkina Faso et le Mali, est parvenu à briser le blocus économique et financier que lui a illégalement imposé la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA). Hier en début de soirée, le ministre du Commerce et de  l’industrie, M. Seydou Asman, s’est rendu au parking des gros porteurs du 5ème Arrondissement communal de la ville de Niamey pour s’enquérir des conditions d’escorte depuis Dori et d’accomplissement des formalités administratives au niveau du bureau des douanes.

Le ministre du Commerce et de l’industrie, a révélé que grâce aux informations qui lui sont communiquées, les autorités nigériennes et les importateurs ont découvert que le corridor Burkinabès est économiquement plus viable que celui du Benin. Des frais qui peuvent aller jusqu’à 1.300.000f au Benin, a-t-il indiqué, ne coûtent que 83.000f sur le corridor Burkinabès. « Nous pouvons dire, sans risque de nous tromper, que c’est un salut aussi bien pour le peuple nigérien que pour les opérateurs économiques », a-t-il poursuivi.

M. Seydou Asman s’est félicité du temps de traitement des camions par la douane qu’il a tenu à encourager dans son travail. « Il y a une très bonne fluidité qui est créée par rapport aux opérations. Quand les marchandises viennent, à peine elles passent 2 à 3 heures de temps dans le bureau de douane avant d’être libérée. Nous pensons que les choses sont en train de bien se passer et nous encourageons aussi nos importateurs à faire mieux parce qu’aujourd’hui tout est tourné vers eux. Il faut qu’ils montrent également des signes de patriotisme », a affirmé le ministre du Commerce et de l’industrie.

« De plus en plus, les usagers commencent par se rendre compte par eux-mêmes que le corridor Burkinabè est largement plus bénéfique pour eux que celui qui est fermé actuellement », a déclaré le directeur régional de la douane pour les régions Niamey-Tillabéri, le Colonel Adamou Abdou Zaroumeye. Les 265 camions de la 3ème vague, a-t-il dit, contiennent principalement des marchandises de première nécessité. « Cela dénote d’abord des bons rapports que nous entretenons avec nos voisins et qui ont accepté de nous soutenir et cela contre toutes les mesures illégales et illégitimes qui ont été prises contre notre pays », a insisté le Colonel des douanes.

Souleymane Yahaya (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

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Catégorie : Politique
Publication : 13 septembre 2023

Ravitaillement du pays en vivres : 398 camions enregistrés à la douane Rive Droite, d’autres suivront bientôt

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Seydou Asman a effectué mercredi 04 octobre 2023 en fin de matinée, une visite au niveau du parking des gros porteurs sis à la Douane Rive-Droit de Niamey. L’objectif de ce déplacement est de constater l’effectivité de la venue de 398 camions dans le cadre du ravitaillement du pays en produits alimentaires et marchandises diverses. Il s’agit aussi pour le ministre de rendre un hommage mérité aux Forces de Défense et de Sécurité qui, ont assuré la sécurité des convois depuis le Burkina Faso jusqu’à Niamey.

Le ministre du Commerce et de l’Industrie a indiqué que l’organisation de ces convois lui permettra d’avoir beaucoup d’éléments qui peuvent, en tant que responsable en charge du Commerce, l’aider à porter toutes les informations possibles au plus haut sommet de l’Etat afin de prendre si nécessaire toutes les dispositions permettant d’alléger les souffrances de la population. Par rapport aux denrées alimentaires déjà enregistrées, l’administration des douanes a annoncé entre autres : une cargaison de riz, d’huile, de sardine. « Au début, nous n’avons pas pu déterminer les prix avec les opérateurs économiques, ce qui a engendré cette augmentation inexplicable des prix des produits de première nécessité. Mais cette fois ci, les autorités sont en train de prendre des dispositions pour trouver ensemble avec les opérateurs économiques un terrain d’entente par rapport aux prix », a expliqué M. Seydou Asman.

Au ministre en charge du Commerce d’ajouter qu’il est hors de question de laisser les gens imposer une conduite par rapport à l’alimentation de la population. «C’est vraiment fini, tout le monde va se conformer à cela », a-t-il prévenu. C’est pourquoi, a-t-il soutenu, les autorités nigériennes ont décidé d’exonérer certains produits à hauteur de 25%. Aussi, a-t-il fait savoir, la douane va fournir tous les éléments pouvant servir de base pour déterminer les prix. Le ministre du Commerce et de l’Industrie a par ailleurs lancé un appel à l’endroit de la population nigérienne vivant sur le territoire national et celle de l’extérieur à penser à la solidarité nationale. « Nous avons beaucoup de défis à relever et chacun a un rôle à jouer pour l’atteinte des résultats. Il faut qu’on se tourne vers notre véritable combat pour faire face aux difficultés que les uns et les autres cherchent à nous imposer à tort », a-t-il estimé avant d’inviter toutes les forces vives de la nation à se mobiliser pour aider le pays à surmonter cette épreuve.

Aïchatou Hamma Wakasso (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

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Catégorie : Politique
Publication : 5 octobre 2023

Ravitaillement en eau potable de Niamey : Le Secrétaire général du Ministère de l’hydraulique sur le terrain pour mesurer l’impact des inondations sur la production d’eau potable à Niamey

 

Le Secrétaire général du Ministère de l’hydraulique et de l’assainissement, sur instruction du Ministre, s’est rendu sur plusieurs stations de pompage et de traitement pour mesurer l’impact des inondations sur la production d’eau potable à Niamey. Accompagné des responsables et des techniciens de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN) et de la Société d’Exploitation des Eaux du Niger (SEEN), M. Tankari Chaibou a visité les stations de Yantala et de Goudel, ainsi que le site Goudel 4, station de traitement des eaux qui est dans sa dernière phase de construction.

Les fortes pluies tombées sur Niamey et ses  environs et qui ont occasionné des milliers de sinistrés, ont aussi fortement impacté la production et la distribution de l’eau potable dans la capitale. Cette situation a concerné les stations de pompage et de traitement des eaux, réduisant ainsi la

capacité de traitement de 175.000m3/jour a environ 110.000m3/jour actuellement. C’est suite à ce constat inquiétant que le Ministre de l’hydraulique et de l’assainissement, M. Gado Sabo Moctar, a instruit le Secrétaire général de son ministère pour se rendre sur place et  en vue des démarches visant à maintenir le ravitaillement permanent de la ville de Niamey en eau potable.

A la station de traitement des eaux de Yantala, l’ensemble des pompes et des armoires de commande sont inondés. Dans cette usine qui permet de traiter 45.000m3/jour et qui permet d’alimenter la population de la rive droite de Niamey, les techniciens de la SEEN, en concertation avec la SPEN, ont arrêté la production d’eau au niveau de cette station où les risques pour le matériel et pour le personnel sont réels.

A la station de pompage de Goudel,  les techniciens ont informé le Secrétaire général du Ministère de l’hydraulique et de l’assainissement qui voulait vérifier la situation des pompes que « les eaux atteignent 1,5 m de profondeur par endroit. Pire, elles sont sous tension électrique». Malgré ce danger permanent, les techniciens arrivent à assurer le traitement de 110.000m3/jour sur une capacité maximum de 130.000m3/jour de l’usine.

A la fin de sa tournée le Secrétaire Général du ministère de l’hydraulique et de l’assainissement, M. Tankari Chaibou, s’est réjoui du ravitaillement continu de Niamey en eau potable, malgré les multiples défis imposés par les inondations. « Nous sommes en discussion avec la SPEN et la SEEN pour voir dans quelles mesures on va poursuivre l’alimentation en eau potable de la ville de Niamey sans avoir de rupture », a-t-il dit.

M. Tankari Chaibou a ajouté que des démarches sont en cours également pour trouver des solutions aux problèmes d’eaux qu’endure le 5ème arrondissement de Niamey qui est déjà lourdement sinistré par les inondations. « Nous explorons, avec les techniciens, les voies et moyens qui nous permettrons de mettre en place une station compacte pour solutionner ce problème. Les discussions se poursuivent et une solution est imminente », a-t-il indiqué avant de rappeler que les inondations des installations de pompage et de traitement interviennent à un moment de faible consommation d’eau à Niamey.

 Souleymane Yahaya(onep)

10 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/ 

 

 

 

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Catégorie : Politique
Publication : 10 septembre 2020

Réaction diplomatique du Président turc, Recep Tayyip Erdoğan face à la Situation au Niger : Appel à la Prudence et à la Résolution Pacifique

Dans un communiqué officiel diffusé à Ankara, le 20 août 2023, le Président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a exprimé son opposition ferme à toute forme d'intervention militaire au Niger, une mesure prévue dans le cadre des sanctions émises par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à la suite du coup d'État du 26 juillet 2023 orchestré par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).

Le dirigeant turc a souligné sa préoccupation quant à l'absence, jusqu'à présent, d'une solution tangible pour répondre à la situation actuelle. Dans cette optique, Erdoğan a annoncé que des efforts conjoints étaient en cours avec le ministère des Affaires étrangères turc pour jouer un rôle de médiation et trouver une voie vers la résolution de la crise au Niger.

M. Erdoğan a exprimé son espoir que le Niger, en tant qu'ami et partenaire fraternel, parviendrait rapidement à rétablir un ordre constitutionnel et une gouvernance démocratique. Il a souligné l'engagement continu de la Turquie à soutenir ces objectifs.

Cependant, le chef de l'État turc a clairement rejeté l'option d'une intervention militaire promue par la CEDEAO. Il a fait part de ses réserves concernant cette décision, notant que le Mali et le Burkina Faso avaient émis des avertissements similaires, considérant une telle mesure comme un acte de guerre. M. Erdoğan a mis en garde contre les répercussions potentiellement néfastes d'une intervention militaire au Niger, craignant qu'elle ne déstabilise non seulement le Niger, mais également d'autres nations africaines.

Réitérant son appel à la paix et à la stabilité, M. Erdoğan a exprimé sa confiance dans la capacité du peuple nigérien à protéger la démocratie et à organiser rapidement des élections pour restaurer l'ordre constitutionnel. Il a souligné l'engagement de la Turquie envers le peuple du Niger en tant qu'ami et allié, promettant un soutien continu dans ces moments critiques.

Il est à noter que la Turquie entretient des relations de coopération diverses avec le Niger, couvrant des domaines tels que les infrastructures, l'éducation et le commerce. De plus, les deux pays partagent leur appartenance à la Oumma islamique, renforçant ainsi les liens entre eux.

En ces temps délicats, la déclaration de M. Erdoğan reflète une approche diplomatique prudente et une volonté de résoudre la crise au Niger par des moyens pacifiques, tout en soulignant l'engagement continu de la Turquie envers la région et ses partenaires africains.
Nigerdiaspora avec l'ANP

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Catégorie : Politique
Publication : 23 août 2023

Réaction du Ministre porte-parole du gouvernement sur les tenues des élections 2020-2021 : Pourquoi le gouvernement de Brigi continue à provoquer la colère de la classe politique ?

Réaction du Ministre porte-parole du gouvernement sur les tenues des élections 2020-2021 : Pourquoi le gouvernement de Brigi continue à provoquer la colère de la classe politique ? Les socialistes, visiblement, n’ont aucun souci pour la stabilité du pays, pour sa paix intérieure, pour la confiance mutuelle que les enfants du pays peuvent avoir l’un pour l’autre dans la transcendance des différences et des divergences. Cela fait longtemps que, croyant à sa superpuissance, à son intelligence débordante, fort de l’illusion de sa force mathématique, numérique, faite d’additions aléatoires, le régime croit qu’il a, contre la conférence nationale qui aurait échoué l’objet, réussi à brimer les Nigériens, à les rabaisser même, à les réduire en sujets corvéables et à leur imposer ses voies et même à les conduire dans un état d’abêtissement qui ne saurait leur permettre de comprendre l’essence de leur existence, de saisir même ce qu’ils poursuivent dans leur vie. Sinon comment comprendre que ses socialistes et leurs affidés, ne pouvant comprendre un contexte qui rend extrêmement fragile le pays, continuent à ajouter aux malaises, heurtant avec une rare violence et arrogance les susceptibilités, les convenances morales et politiques ? Peut-on gouverner un pays avec autant de légèreté que d’insouciance ?

Le Niger revenait pourtant de loin, échappant souvent de justesse au tragique. Et il est dommage que ses intellectuels roses ne puissent pas saisir, dans l’oubli que personne ne peut commander le cours de l’histoire, les leçons de l’histoire pour ne pas conduire le pays à l’éternel recommencement. Peuvent-ils ne pas comprendre que ce pays ne puisse pas s’offrir le luxe de ces insouciances et de cette politique politicienne quand, faisant face à d’innombrables défis, il a mieux à faire pour ne pas se tromper d’adversaires et d’urgence ?

Pourquoi donc ce PNDS, peut-il croire qu’il peut tout écraser, tout anéantir pour espérer être la seule force politique, les seuls cadres politiques qui puissent prétendre à gouverner le pays, méprisant tous les autres pour croire que les autres ne comptent pas dans la nation et qu’ils auraient la force et le pouvoir, de tout entreprendre sans eux ? Pourquoi donc, alors que l’opposition, jusqu’ici tient à faire attention, pour ne pas pousser le pays par des réactions somme toute légitimes dans des situations désastreuses qui peuvent conduire à l’irréparable, le régime masochiste des Renaissants joue-t-il, lui, avec le feu, pour croire qu’il serait en face d’un peuple poltron, incapable de représailles et de révolte ? Faut-il croire que ce pays a plus de veine pour ne pas tomber dans le chaos que d’autres pays ont tragiquement vécu ? Gouverner, c’est prévenir… Attention Camarades !

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Catégorie : Politique
Publication : 17 octobre 2019

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Réaction du MNSD-NASSARA suite à des critiques contre son président : Le parti de Seïni Oumarou est-il en difficulté avec ses alliés du pouvoir ?

Réaction du MNSD-NASSARA suite à des critiques contre son président  Le parti de Seïni Oumarou est-il en difficulté avec ses alliés du  pouvoir ? Le Mardi 23 Mai dernier, le Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-NASSARA) a publié un communiqué de presse, dans lequel il disait répondre à «une personnalité politique de la place» qui, pour la quatrième fois, «se répand sur les médias pour s’en prendre au MNSD-NASSARA et à son Président. Mais quand on analyse de près le contenu du communiqué, on a l’impression que le MNSD-NASSARA a plutôt des problèmes avec ses nouveaux alliés du pouvoir – qui commencent peut-être à douter de sa sincérité – et qu’il tente de rassurer.

Nulle part dans son communiqué, l’ancien deuxième parti de l’opposition, qui a rejoint le camp du pouvoir avec armes et bagages depuis plusieurs mois, n’a donné l’identité de la personnalité politique qui l’a fait réagir. Or, étant l’élément central de ce communiqué et étant à sa quatrième sortie «sur les médias pour s’en prendre au MNSD-NASSARA et à son président», cette personnalité politique être nommément cité dans le communiqué. Mais à vrai, le souci du parti de Seïni Oumarou est moins de «s’engager dans une polémique futile commanditée par des groupuscules divers qui ont du mal à accepter qu’un parti comme le MNSD-NASSARA puisse décider librement de ses alliances», qu’à rassurer ses amis du pouvoir qui, peut-être, commencé à avoir des sérieux doute sur son engagement dans la mise en œuvre du programme de la Renaissance acte II qui constitue la marque du second mandat du Président Issoufou Mahamadou, dont le MNSD-NASSARA avait vivement contesté l’avènement. «Le Président du Parti ELHADJ SEINI OUMAROU entend entretenir des relations faites de loyauté, de sincérité, de transparence et d’honnêteté avec le Président de la République qui a démontré, à un moment où rien ne l’y contraignait, qu’il a le souci constant d’associer tous les nigériens à la gestion de l’Etat dans un esprit visant à asseoir la paix, la stabilité et pour ainsi dire une démocratie apaisée dans le pays confronté à des menaces multiformes».On n’a vraiment pas besoin d’être un analyste politique pour comprendre que ce passage du communiqué du MNSD-NASSARA ne s’adresse pas à la personnalité politique incriminée, mais plutôt au Président Issoufou Mahamadou et à son gouvernement.

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Catégorie : Politique
Publication : 1 juin 2017

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Réaction du Niger contre les menaces à sa souveraineté : Un Appel à l'Unité Nationale

Le gouvernement de la République du Niger et le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) dénoncent avec force les déclarations abjectes tenues le 25 septembre 2023 sur la chaîne de télévision française LCI par un ex-agent des services de renseignement français (DGDSE), évoquant des «opérations de déstabilisation» clandestines au Niger.

De telles menaces voilées à l’encontre de la souveraineté et de la sécurité de pays sont intolérables. Le Niger ne saurait accepter ces plans machiavéliques visant à attenter à la stabilité de la nation.

Le gouvernement met solennellement en garde contre toute velléité d’ingérence dans les affaires intérieures nigériennes. Notre vaillant peuple saura déjouer toutes les manœuvres subversives et défendre l’intégrité du pays.

La paix et la concorde internes du Niger ne sauraient être des variables d’ajustement géopolitiques. Qu’on se le tienne pour dit : le combat pour l’indépendance est un combat sacré que nous gagnerons.

Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie

 Source : https://www.lesahel.org

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Catégorie : Politique
Publication : 29 septembre 2023

Réajustement du prix du gasoil : Le gouvernement envisage des mesures d’accompagnement afin de limiter les répercutions sur le marché national

Le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada a présidé mardi 2 aout 2022, dans la salle des Banquets de la primature, une rencontre d’échanges, avec les organisations professionnelles des transporteurs, commerçants et industriels au sujet de la mesure ayant conduit à l’augmentation du prix du gasoil au Niger qui est passé de 538 FCFA à 668 FCFA depuis le 1er août 2022. Cette rencontre s’est déroulée en présence des ministres en charge du Pétrole, des Transports et des Finances. En effet, le gouvernement a tenu à expliquer aux acteurs économiques, y compris les associations de défense des droits des consommateurs, les raisons profondes de ce réajustement.

Selon le ministre Alkache Alhada, ce réajustement intervient suite à la pression du marché régional des hydrocarbures en lien avec la guerre en Europe. Il s’agit ainsi d’entrevoir, à travers le consensus, des mesures d’accompagnement en vue d’éviter des impacts sur le coût du transport et des marchandises.

Tirant la synthèse au terme de la rencontre, le ministre Alkache Alhada a noté que les acteurs ont «tous bien compris et accepté la hausse du prix du gasoil» et il leur en a exprimé la gratitude du gouvernement et son engagement à prendre des mesures d’accompagnement. «C’est une décision qui s’est imposée au gouvernement. Elle s’est imposée compte tenu de l’environnement économique qui exerce une forte pression sur nous. Le gouvernement a dû prendre cette mesure pour y faire face, puisqu’il est de sa responsabilité de prévenir et d’anticiper sur les risques dont principalement la pénurie du gasoil dans le pays», a déclaré le ministre du Commerce.

Cette raison fondamentale du risque de pénurie lié à la forte demande du gasoil nigérien relativement moins cher sur le marché régional n’impactera pas sur les produits essentiels. Le ministre Alkache Alhada a annoncé à cet effet la subvention sur le gaz domestique et l’électricité. «La dessus, il revenait au gouvernement de prendre les mesures afin de permettre que ces produits puissent continuer à être produits dans les meilleures conditions. Et la chaine de production des hydrocarbures participe largement au maintien du prix de l’électricité et du gaz, un prix qui permet à l’ensemble des Nigériens d’en bénéficier», précise le ministre du Commerce.

Les mesures d’accompagnement envisagées, à l’issue des échanges portent à priori sur la garantie de l’approvisionnement régulier en gasoil. D’ores et déjà, a assuré M. Alkache Alhada, l’Etat s’engage à en assurer. Les opérateurs économiques, en particulier, les transporteurs des personnes et des marchandises ont ensuite demandé à ce que le transport interne soit exercé principalement par les acteurs locaux. Ils attendent également des facilités pour le renouvellement de leurs parcs automobiles. «C’est là une question sur laquelle nous allons nous pencher. Et le ministre des Finances vient de donner un certain nombre d’éléments d’appréciation», a souligné le ministre du Commerce. Il y’a aussi la nécessité de contenir la spéculation notamment par rapport aux frontières. La dernière mesure d’accompagnement souhaitée, et pas de moindre, porte sur l’instauration d’un dialogue entre les acteurs afin d’éviter les répercutions du réajustement du prix du gasoil sur le coût du transport qui pourrait avoir une incidence sur les prix des produits de première nécessité et sur le transport-voyageur. «Ces différents éléments vont être examinés», assure le ministre du Commerce M. Alkache Alhada qui a salué au passage le «nationalisme» des acteurs économiques vis-à-vis des intérêts du pays.

Ismaël Chékaré(onep)

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Catégorie : Politique
Publication : 4 août 2022

Réalisation des monuments autour des ronds-points  : Quand l’oeuvre n’est pas confiée à l’artisan !

La réfection des monuments autour des ronds-points que compte notre capitale et la construction de certains d’entre eux ont été prises en compte dans le cahier de charge des pouvoirs publics notamment, grâce à l’un des programmes phares du président de la république sortant, Issoufou Mahamadou, rendre ‘’Niamey Nyala’’ et aussi grâce à de grands évènements que notre pays accueillait il y a quelques années de cela. Ces derniers ont vu le jour principalement grâce au désir d’Issoufou de moderniser la capitale. En témoigne les réalisations faites dans ce cadre. L’on peut retenir entre autres réalisations, la réalisation de certaines routes, l’éclairage public, la création des places récréatives et la réalisation des monuments autour de certains ronds-points de la ville ainsi que la réfection d’autres. S’agissant des monuments qui ont été réalisés au niveau des carrefours, reconnaissons que leur présence a donné une autre image à la caricature de nos routes, bref elle les a embellit. Mais il faut aussi reconnaitre que la présence de ces monuments représente un sérieux problème à la fluidité de la circulation du fait qu’ils occupent la majeure partie du carrefour. Ce qui en toute logique ne permet pas la fluidité de mouvement puisque l’espace de circulation est restreint. De ce même fait, certains véhicules tels les gros camions peinent à faire le rond-point. Parmi ces monuments dont la superficie est démesurée, nous pouvons citer celui du Rond-point Wadata, du rond-point Sixième, du rond-point église et du rond-point qui sépare le Ministère de l’Agriculture de la Poste pour ne citer que ceux-là. A vu d’oeil ces monuments ont été conçus par des amateurs du domaine. N’eut été cela, les professionnels en la matière auraient dû prendre en compte l’impact de la réalisation des monuments qui occupent une grande superficie sur nos routes. Si ces travaux avaient été confiés à des spécialistes, ils auraient fait un truc moins encombrant et très efficace. Malheureusement, dans ce pays c’est aux amateurs que l’on confie le plus souvent les travaux et cela n’est pas fortuit. C’est justement parce que l’amateur réclamera moins en termes de moyens financiers que le spécialiste qui voudrait que toutes les normes soient respectées avant d’engager les travaux. Et c’est justement en employant l’amateur qu’il sera plus aisé à celui qui a contracter le marché de pouvoir gagner plus en termes de revenus. Citons à titre d’exemple, les monuments autour des ronds-points qui ont été érigés dans les différentes régions que compte notre pays notamment lors des fêtes tournantes de la République. L’on connait bien le contractant de ces marchés et l’on sait bien de quelle nature proviennent les ‘’architectes’’ de ces monuments. Triste réalité, l’on confie des travaux de telles envergures souvent à des maçons comme si les architectes qualifiés pour conduire de tels ouvrages faisaient défaut. Quand la politique se mêle à tout, elle ne peut que produire de tels résultats. Et c’est dommage ! « Il n’est jamais trop tard pour mieux faire » citerait un adage. Alors, je crois qu’il n’est pas tard pour nos autorités compétentes en la matière de revoir la caricature de ces monuments, afin qu’ils répondent aux besoins pour lesquels ils ont été conçus et non qu’ils représentent un calvaire pour les usagers. Nous invitons également nos autorités à remettre à César ce qui l’appartient notamment en confiant la réalisation des ouvrages publics aux professionnels de la chose et non pas aux amateurs.

Amadou. I

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Catégorie : Société
Publication : 1 décembre 2022

Réalisation du pipeline Niger – Benin : La liste des entreprises retenues fait grincer des dents

 De 2011 à ce jour, la gestion du pétrole nigérien se fait manière la plus opaque. Aucun nigérien lambda ne pourrait dire avec exactitude la destination des ressources financières issues de sa vente. Tout ce que l’on peut dire sans se tromper est que celui qui l’avait, en l’occurrence Foumakoye Gado, semble devenu aussi riche pour faire des cadeaux de véhicules achetés à environ 50 millions de FCFA à des structures de son parti. Pour les nigériens, ils n’ont rien vu que sa fumée noire. Ils vivent dans une misère indescriptible et l’Etat continuer toujours à quémander de l’aide alimentaire auprès des amis du Niger. L’eau potable manque cruellement, les centres sanitaires sont devenus des véritables mouroirs et l’école publique en déliquescence. Les ressources financières issues de la vente du pétrole, de l’or et de l’uranium ne profitent qu’à une poignée de nigériens. Ils les utilisent pour satisfaire leurs désirs en portant le boubou de la honte. Aujourd’hui,c’est la réalisation des travaux de construction du pipeline qui fait grincer des dents. Beaucoup d’opérateurs n’ont pas trouvé leurs noms sur la liste des entreprises retenues pour la réalisation des travaux. En jetant un coup d’oeil sur la liste des sociétés désignées pour la réalisation de certains travaux c’est la partialité qui s’affiche. C’est qui fait grincer les dents de beaucoup d’opérateurs économiques proches du régime. L’exclusion est palpable et oriente le doute vers la corruption. Avec la sortie de la liste, beaucoup de militants du parti rose semblent comprendre qu’ils militent pour les dirigeants du PNDS et leurs familles.


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Catégorie : Politique
Publication : 19 février 2022

Réaménagement du site de la COMINAK (Arlit) : La Coalition de la société civile maintient ses exigences

 

C’est par arreté n°26 du 4 novembre 2021 que le Maire de la commune urbaine d’Arlit monsieur Maouli Abdourahamane a interdit la marche pacifique de protestation projetée pour le 6 novembre 2021 par la Coalition des organisations de société civile d’Arlit pour potester contre l’hatitude et le comportement inadmissible des responsables d’ORANO dans le cadre du réaménagement du site d’exploitation de la Compagnie Minière d’Akouta (COMINAK). Adressée au autorités communales depuis le 25 octobre 2021, la requette de la Coallition des organisations de la société civile d’Arlit, avait pour but, d’informer les populations sur les mécanismes de réaménagement du site de la COMINAK prévus par ORANO qu’elle juge incompatibles avec la réalité du moment. Les motifs évoqués par Maouli Abdourahamane pour justifier  son désacord à la marche pacifique, ont essentiellement trait à la situation sécuritaire. Puis, par courrier n°181 datant de 5 novembre 2021, le maire Maouli Abdourahamane, convoquait la Coalition à une réunion dite de conceration le jeudi prochain dans la salle de réunions de la Préfecture en lieu et place de la marche pacifique. D’après la lettre du maire, les autorités administratives et ceux de la direction de la COMINAK, prendrons part à la rencontre sans donner plus de détails. Ce qui est une très bonne chose, même si la partie la plus concernée par ce conflit (ORANO), brillera encore par son absence lors de la réunion du 11 novembre prochain. Pire que cela puise être, les parlementaires en session budgétaire n’ont pas accordé de credit à cette polémique qui entoure le processus de réaménagement du site de la COMINAK, pourtant, indispensable pour n’importe quelle Représention Nationale au service de son peuple. A moins que la réunion de jeundi, amorce une convergence d’esprit et d’idée pour la protection et la présvation de l’environnement, car avant tout, c’est la région qui gagne. D’après les informations qui nous sont parvenues, la Coalition des acteurs de la société civile, ne compte pas céder jusqu’à la satisfaction de sa plate forme revendicative. Laquelle Plateforme, tourne entre autres, autour de la création d’un compte de réaménagement du site de la COMINAK ; la participation financière de chaque actionnaire ; le départ immédiat et sans condition du responsable RDS expatrié ; le rattachement des responsabilités du RDS au Directeur du site nigérien ; la dissolution immédiate du secrétariat permanant du RDS ; l’arrêt du procès avec les vendeurs des ferrailles à travers une procédure de conciliation entre les parties ; la réouverture de la mine souterraine de la COMINAK pour en extraire les engins de valorisables ; l’attribution de tous les marchés du démantèlement aux entreprises nigériennes. Pour rappel, le réaménagement du site de la COMINAK a été évalué par ORANO à 95 milliards de francs CFA répartis comme suit : Les japonais, 30 milliards de francs CFA au titre de leur responsabilité sociale et environnementale ; la vente de l’uranium nigérien mis de côté à cet effet pour financer le RDS, à 40 milliards de FCFA et ORANO va seulement combler sa partition à travers la vente des ferrailles des déchets et objets à l’issue du démentiellement. Il y a vraiment de quoi à se révolter surtout quand on sait que, 70.000 tonnes d’uranium ont été extraites et vendues de 1975 à 2021 pour une valeur de 3.500 milliards de francs CFA.

Balkissa Ibrahima

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Catégorie : Politique
Publication : 10 novembre 2021

Réaménagement gouvernemental technique : La montagne aura accouché d’une souris !

Après vingt (26) mois de présidence Bazoum sans grands résultats tangibles, beaucoup de Nigériens souhaitaient, à défaut de pouvoir changer de président, au moins un profond remaniement ministériel afin d’apporter du sang neuf, comme on dit, dans un organisme gouvernemental amorphe, désincarné et totalement absent des débats pour sortir le pays des multiples difficultés auxquelles il est en proie, ces derniers temps. Mais, à la surprise générale, à la place de ce profond changement dans la composition de l’équipe gouvernementale, l’on nous annonce un ‘’léger réaménagement technique’’.

Sacré Bazoum ! Il n’entend plus rien de ce qui sourd dans le pays, car coupé des réalités et des bons canaux d’information sur la vie de la nation. Il s’en fiche éperdument de disposer d’une équipe gouvernementale compétente, puisque le résultat recherché n’est pas l’efficacité, le succès, mais la perpétuation des positions des uns et des autres, pendant que le pays s’enfonce chaque jour davantage dans l’impasse et l’incertitude des lendemains.

Du reste, le changement de personnes à lui seul ne saurait suffire à faire bouger les lignes tant que cela ne se sera pas accompagné d’un changement de système de gouvernance. En termes plus clairs, la conception rentière de la politique à l’oeuvre présentement est un obstacle rédhibitoire à l’avènement d’une gouvernance politique saine, civique et responsable. L’on a beau changer les hommes et les femmes comme dans des chaises musicales, tant que le mode de gouvernance demeurera fondé sur cette conception mercantile et vénale de la chose politique, le résultat sera toujours le même, c’est-à-dire, nul et de nul effet. Car, lorsque la manoeuvre, la duplicité et la démagogie l’emportent sur la conviction, l’équivoque triomphe et le doute s’installe durablement dans les esprits, et la politique passe à côté de son objet premier : servir l’intérêt général. Malheureusement, nous en sommes-là, aujourd’hui, sous le régime de la renaissance, et c’est triste de la part d’un parti comme le Pnds-Tarayya qui prétendait faire autrement la politique au Niger !

Gobandy

 

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Catégorie : Politique
Publication : 6 juillet 2023

Réaménagement technique du gouvernement : Hassoumi Massoudou, positionné pour être Premier ministre

Réaménagement technique du gouvernement : Hassoumi Massoudou, positionné pour être Premier ministreLe vendredi 20 septembre 2019, à quelques heures de son départ pour New York où il doit prendre part à la 74e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Président Issoufou Mahamadou a procédé à un réaménagement technique de son gouvernement. Une sorte de chaises musicales qui n’a pas particulièrement été clémente pour Mohamed Bazoum, le ministre de l’Intérieur, président du Pnds et candidat adoubé par Mahamadou pour l’élection présidentielle prochaine. Pour mémoire, il a perdu, au profit d’Alkache Alhada, l’ancien président de la Cour des comptes et ancien président du Conseil d’Etat, le volet Sécurité publique de ses prérogatives pour le moins étendu. Si depuis octobre 2016, un ministre délégué en la personne de dame Maïzoumbou… a la responsabilité de la Décentralisation sans que cela soit interprété comme une perte énorme pour Mohamed Bzoum, cette fois-ci, le président du Pnds a subi un coup dur. Il perd désormais le contrôle de la police, de la gendarmerie et de la garde nationale, aspects sans lesquels le ministère de l’Intérieur est une sorte de coquille vide, comme diraient les militants du Moden Ffa Lumana Africa. Le coup est d’autant plus dur pour Bazoum que son ancien challenger à la candidature de la candidature du Pnds pour la présidentielle de 2021 signe effectivement son come-back au sein de l’équipe dirigeante comme l’a annoncé le Courrier, il y a deux semaines. Mohamed Bazoum doit désormais composer avec celui qu’il a pensé avoir été poussé à la touche. Ministre d’Etat à la présidence de la République, Hassoumi Massoudou occupe une position stratégique où il peut, sans en donner l’air et sans s’exposer, tirer les ficelles de plusieurs dossiers.

Le réaménagement technique, intervenu à l’issue d’un entretien de trois heures d’horloge entre Hassoumi et Issoufou

Selon des sources très crédibles, Hassoumi Massoudou, à cette station de l’Exécutif, est effectivement la deuxième personnalité du gouvernement après Brigi Rafini. Si, pour une simple question de forme, l’on l’a placé après Pierre Foumakoye Gado, ministre d’Etat, ministre du Pétrole, il n’en reste pas moins vrai que Hassoumi est désormais au coeur du centre de gouvernance. Du reste, il n’est un mystère pour personne, au Niger, que le ministre du Pétrole n’a jamais eu d’autre ambition que de servir Issoufou Mahamadou, là où il est actuellement. Il ne peut faire de l’ombre à Hassoumi, encore moins être un obstacle aux nouvelles missions dont il est investi. Hassoumi Massoudou le sait fort bien. Selon nos sources, c’est d’ailleurs l’ancien ministre des Finances qui a choisi d’être là où l’a consacré le décret du vendredi 20 septembre. À l’issue d’un entretien de trois heures d’horloge avec le Président Issoufou , précise-t-on. Que se sont dit les deux hommes ? On en sait très peu, notamment sur les conditions du retour de l’homme sans lequel Issoufou Mahamadou semble perdu et désemparé face aux défis à affronter.

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Catégorie : Politique
Publication : 28 septembre 2019

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Réaménagement technique du gouvernement : Kalla Moutari, déclaré persona non grata à la tête du ministère de la Défense

Réaménagement technique du gouvernement : Kalla Moutari, déclaré persona non grata à la tête du ministère de la DéfenseLe récent réaménagement technique du gouvernement n’a pas fait que des heurs. Outre Mohamed Bazoum qui a vu flétrir sa toute puissance, avec le retrait de la sécurité publique de ses mains, un autre, Kalla Moutari dont on parle peu, a fait également les frais de ce décret présidentiel. Que reproche-t-on à Kalla Moutari pour le dégommer d’un poste où il a pratiquement fini de croire que l’armée nigérienne, c’est son affaire, sa chasse gardée ? Il le sait peut-être. Instruit de ne pas quitter Niamey alors qu’il allait embarquer pour Maradi où il devait parrainer une grandiose cérémonie de défection de militants d’autres partis politiques en faveur du Pnds Tareyya, Kalla Moutari s’est entendu dire qu’il allait permuter, au sein du gouvernement, avec son homologue et camarade Issoufou Katambé de l’Hydraulique et de l’Assainissement, non moins président de la section Pnds de Tahoua. Assommé par la nouvelle, Kalla n’a pu, selon des sources politiques crédibles, s’empêcher de larmoyer. C’est un cou dur pour cet homme qui préfère, a rapporté notre confrère Le Républicain, faire son business d’achat de véhicules 4X4 qui lui rapporte de grosses rétro-commissions plutôt que de mettre un sou dans la réparation et la maintenance des hélicoptères et avions de l’armée, cloués au sol depuis des lustres. C’est, donc, la fin des haricots pour Kalla Moutari visés, selon nos sources, par des officiers qui le trouvent trop porté sur les affaires. 
Laboukoye
28 septembre 2019
Source : Le Courier

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Catégorie : Politique
Publication : 28 septembre 2019

Réaménagement technique du gouvernement : Le président Mohamed Bazoum un crack en mathématique

On disait qu’il avait une sainte horreur des chiffres. C’est pourquoi il a fait des études en philosophie. Si l’on sait que cette discipline est la mère de toutes les sciences et si l’on veut s’essayer au syllogisme, on dira que Bazoum est un crack dans le domaine des mathématiques. Il en a donné la preuve à l’issue du processus qui a conduit au dernier remaniement du gouvernement et l’entrée du Kishin Kassa. Depuis l’instauration de la démocratie et le choix du régime semi- présidentiel qui a consacré le partage des postes comme mode de gouvernance, jamais partage n’a été aussi compliqué. Le président de la République était en face d’une équation à multiples inconnues avec tous les modes d’opérations : addition, soustraction, multiplication, division et affectation de coefficients. La difficulté de cerner le processus de ralliement de Ibrahim Yacouba et son parti expliquerait, dans une large mesure, la complexité de l’équation à résoudre. Quelques mois seulement après la prestation de serment du président Bazoum, des informations insistantes avaient circulé à propos des velléités de ralliement à la renaissance du parti Kishin Kassa et de son président. Dahiru Mangal, l’homme d’affaire nigérian et ami des renaissants, aurait même été commis intermédiaire. Le président aurait tout simplement et catégoriquement refusé la main tendue et le soutien du MPN. Qu’est ce qui a changé depuis ? Pour que Ibrahim Yacouba ait pu bénéficier de tant d’égards de la part de quelqu’un qui a été à la base du départ de ce dernier du PNDS. Bazoum et un cercle restreint seraient aussi à la base du départ de l’ancien secrétaire général du syndicat des douanes de son poste de directeur de cabinet adjoint du président Issoufou et même de son remerciement du gouvernement qui a suivi les élections de 2016. Qu’est ce qui a bien pu se passer ? Le président du MPN Kishin Kassa a-t-il bénéficié de parrainages conséquents ? Des lobbies français ou Mahamadou Issoufou ? Dans ces cas, il n’aurait pas eu besoin de passer par le MPR Jumphouria pour accéder à la Mouvance présidentielle. La migration du parti MPN rencontrait probablement de problèmes de la part de caciques du PNDS et même de certains alliés. En se fondant dans le groupe parlementaire du parti MPR, Ibrahim Yacouba avait la certitude d’être accepté dans cette mouvance d’autant que Albadé Abouba, président du MPR, est l’une des rares personnes auxquelles le PNDS ne peut rien refuser. On n’oserait pas l’imaginer dans une démarche consistant à desserrer l’emprise des caciques du PNDS, avec à leur tête Issoufou Mahamadou, sur le président de la République. Bazoum cherche t-il à s’aménager son propre espace vital ? Le choix du poste ministériel confié à Ibrahim Yacouba en serai-il la preuve ? Il a en charge les mines et les énergies renouvelables.

Avant ce réaménagement, le département des énergies renouvelables était rattaché au ministère du Pétrole dirigé par le fils de l’ancien président Issoufou Mahamadou. Là, il a été procédé à une soustraction. Ibrahim Yacouba remplace une dame avec la laquelle il a un même domaine de définition : l’Aréwa. Leurs chemins se sont croisés à plusieurs reprises. Ils ont été sécants des fois et tangents par moment. Elle est militante PNDS et est une immédiate concurrente dans la recherche des suffrages. Elle a aussi secondé Ibrahim Yacouba quand celui-ci était directeur de cabinet adjoint du président Issoufou. Dans cette région de Dosso se trouve aussi un cacique du PNDS qui perdra des plumes avec la remise en selle du président du Kishin Kassa. Il s’agit de Foumakoye Gado, président de la région de Dosso. Ibrahim Yacouba a été fait ministre d’Etat. De quoi frustrer les alliés. L’équation avait vraiment beaucoup d’inconnues.

Modibo

 

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Catégorie : Politique
Publication : 1 mai 2022

Rébellion au sein du MNSD : l’autre ‘’complot’’ du camp Issoufou contre Bazoum

Plus comploteur qu’Issoufou, on meurt, peut-on dire quand on se rappelle les propos de Feu Issoufou Bachard qui prétendait connaitre l’homme plus qu’un autre. Il disait, un peu avant sa mort, sur une télévision privée, avoir côtoyé l’homme pendant près de dix ans et en sait beaucoup sur lui, pour dire qui il pouvait être. Il disait alors que depuis qu’il l’avait connu, il ne l’a vu qu’avec le crayon et la gomme pour faire et défaire les plans, pour mettre en place tel plan ou tel autre, tel complot ou tel autre. Une vie qui se résumait à la «complotite». Faut-il s’étonner que le même homme caresse le rêve de défaire l’empire qu’il mettait en place mais qui semble lui échapper, ou du moins de contrôler le système qu’il aidait à installer dès qu’il se rend compte qu’il ne peut pas le manipuler à sa guise ou parce qu’il risque de dévier de la trajectoire qu’il lui traçait pour correspondre à son planning. Depuis quelques jours, l’on peut entendre quelques bruits inhabituels dans le parti de Seini Oumarou, encore visé par des « attaques des terroristes politiques » avec des agents internes instrumentalisés. Le MNSD n’en est qu’habitué et cela commençait depuis le temps de Tandja quand les mêmes hommes – ou peut-être le même homme – réussirent à investir la citadelle pour y foutre le bordel, séparant des hommes qui incarnaient, par eux seuls, l’image réussie d’une unité nationale qu’ils incarnaient merveilleusement par leurs complicités fortes.

Mais de quoi s’agit-il aujourd’hui ?

Le MNDS, selon des informations reçues, s’apprêteraient à aller en congrès et l’occasion, pour les comploteurs, est trop belle pour se servir de certaines divergences dans le parti, et pêcher quelques éléments mécontents qu’il faudra utiliser contre le parti et contre son président à qui, depuis plus d’une décennie, certains milieux du pouvoir se battraient à lui arracher la direction du parti. Mais alors pourquoi ? Pourquoi, Seini, à la tête du MNSD, doit-il gêner au point d’avoir cette fixation sur le parti et sur sa personne ? Si avec Albadé, l’intention était, sachant le défaut de légitimité de son pouvoir, de s’entourer de soutiens divers qui constitueraient un mur de protection face à une opposition qu’il sait plus forte et plus ancrée dans le peuple, aujourd’hui, pourquoi, le même lobby s’agite autour du parti pour espérer le disséquer et le mettre en lambeaux et espérer récupérer des morceaux du Baobab fracturé, re-concassé ? Et à quelle fin ?

La vérité…

En réalité, des «contractuels» politiques ou mercenaires sont engagés pour nuire au parti et à Seini Oumarou. Il s’agit de vrais forçats qui ne voient que l’or qui brille, attirés par les mirages d’un Eldorado perdu, comme celui-là qui a perdu bien de migrants, à jamais vaincus par leurs remords et leurs désillusions. Ils avaient peut-être, pour une raison ou pour une autre, des raisons de régler des comptes à un président de parti, avec lequel, ils pourraient avoir eu des divergences. Traversant cette faille, les mêmes qui savaient instituer sur l’échiquier un Mercato politique, depuis des jours, sont revenus à la charge, préparant à leur manière, le prochain congrès du MNSD, avec, on l’imagine, une contestation prédisposée pour mettre à mal l’équipe actuelle du parti qu’un certain Abdoul Karim Tidjani, vainement, dans la Section de Maradi, avait tenté de saborder. Il est dommage de constater que ce sont les mêmes que le système Issoufou tire vers lui, on ne sait par quels arguments, avant, pour certains, de les isoler dans une île de la déception et de l’aigreur, de la misère et la veulerie. Où sont tous ceux qui partaient, trahissant leurs partis et leurs combats, rêvant de bombance et de dorure ? Comme quoi, le prix de la lâcheté se paie dans la chair, conduisant les hommes jusqu’à perdre la part essentielle de leur être : la dignité.

Dan Dadji, le haut-lieu des intrigues ?

Les nouveaux forçats du MNSD rebellés contre le Nassara, auraient fait, il y a quelques jours, le déplacement de Dandadji où, apprenait-on, toute la stratégie et sa mise en oeuvre avaient été pensées, avec audevant de la prochaine cabale, DKO de la Section d’Agadez, Foukori de la Section de Diffa et Ali Sabo de la Section trop bouillante de Maradi où le séisme, depuis le dernier congrès, n’a jamais pu être maîtrisé. Peut-être que le « pognon » aidant, de retour de «Babylone», il faut s’attendre à la déclaration des hostilités. Et l’on se demande si dans le pays, Dandadji serait le passage obligé pour monter dans le système, et espérer une ascension fulgurante dans le système Guri survivant.

Mais à quelle fin, jouerait-il à ce nouveau concassage ?

Hier, c’était l’argent et la promesse de postes juteux ou pas – et souvent l’impunité face à quelques problèmes de gestion par lesquels l’on ferait du chantage à certains opposants qui refusaient de rejoindre les rangs – qui servaient de dynamite pour concasser les partis. Aujourd’hui, plus que l’argent dont on usera certainement, c’est le contrôle même du MNSD qui est en jeu pour en faire une antichambre du PNDS. L’objectif, visiblement, est de pousser Seyni Oumarou à la porte du parti pour enfin récupérer son parti. Par les hommes que nous citons, on aura compris qu’il s’agit de récupérer avec eux au moins trois sections, celle de Tahoua, pouvant de facto, être acquise entendu que l’argument pouvait être le même par lequel, on arrachait en d’autres temps, Albadé au MNSD et à Seyni Oumarou, Salah Habi au Moden Fa Lumana et à Hama Amadou. On aura compris dans une telle logique, illogique pour la démocratie que ceux-là, peut-on soupçonner, n’auraient aucune raison de cheminer politiquement ces hommes, alors chefs de partis.

Aujourd’hui, l’objet des remous annoncés est plus profond quand, apprenait-on, il s’agit, en récupérant le parti, de récupérer aussi les députés du parti pour leur imposer une conduite peu en phase avec celle de la MRN. Quand on sait qu’Ibrahim Yacoubou répond plus d’Issoufou que de Bazoum Mohamed et que les députés du PNDS, sont plus soumis à Issoufou Mahamadou qu’au président sortant du parti, l’on ne peut qu’imaginer le projet sournois qui se trame derrière la nouvelle conspiration en préparation. Il s’agit d’avoir à ralà la cause qu’il défendrait la majorité des députés de son parti, ceux du MNSD, du parti de Moctar Kassoum, ceux de Kishin Kasa, pour imposer à Bazoum Mohamed un gouvernement et donc pour avoir à décider plus pour sa gouvernance. Depuis que les velléités d’émancipation de Bazoum Mohamed ont commencé à agacer, et que certains jugeaient déjà qu’il sera en passe de « trahir » Issoufou, l’on a compris, face à ces appréhensions, que le « stratège » ne manquerait pas d’explorer d’autres voies pour mieux s’imposer au président de la République.

On connait l’objectif visé, insistent nos sources : mettre à mal Bazoum et lui imposer un gouvernement. Bizarrerie de cohabitation, comme celle-là où, n’étant pas au pouvoir, un homme si fier de lui-même, croit avoir les moyens de s’imposer à un autre, et par-delà à un pays, pour vouloir lui dicter tout, même lorsque, par les principes démocratiques, il est mis à la marge, mais trouvant toujours les moyens de faire parler de lui, à travers une douteuse fondation qui elle-même, par ses sources de financement douteuses pour un homme qui n’a jamais connu de fortune pour prétendre à un telle stature du grand humanitaire, lorsque – et il le sait – la présidence, et notamment du pays qu’il a gardé pendant ses dix années de règne –ne peut rendre un homme riche pour s’autoriser de telles ostentations. Mais il oubliait que dans cette bataille qui s’annonce, Bazoum Mohamed a les meilleures cartes pour dominer le jeu d’échec qu’on lui impose. Si tant que l’ancien président peut se servir de députés godillots pour manipuler le pouvoir, il est clair que la dissolution de l’Assemblée pourrait se révéler au magistrat suprême comme une solution ultime pour éviter au pays les épreuves que le camp interne adverse voudrait imposer au pays pour juste assouvir son égo. Or, en créant les conditions d’une transparence, Bazoum Mohamed ne peut que recomposer le champ politique pour se donner par de nouvelles alliances plus porteuses, une nouvelle majorité plus réelle, plus ambitieuse pour le pays et pour la démocratie. Mais qui, de ceux qui ont accepté de se renier et de jouer ces vils rôles pour le PNDS, a connu les nouvelles gloires escomptées de leur rabaissement ? Aucun. Au contraire.

Et l’homme dans son oeuvre malsaine a créé de «Fama»

Tout le monde connait ce beau récit post-indépendances qui a révolutionné l’écriture romanesque africaine avec son personnage central, le vieil homme malinké qui avait tout sacrifié à la lutte pour l’indépendance, mais sans que le mérite de son investissement ne soit reconnu car lorsque devrait arriver l’heure des partages, il avait été oublié, ou du moins ignoré et quelques alibis peuvent justifier l’ostracisme dont il est victime : « Fama, apprend-on, est, comme la queue d’un âne, analphabète » et que pour ce fait, des bagues ne pouvant servir à un lépreux, on le laissait là, sur les carreaux, ne pouvant plus vivre que de la miséricorde d’Allah, le Seul capable d’entendre désormais dans ce monde injuste et sourd, ses complaintes. Le Niger de la Renaissance est bourré de ces Fama, revenus de l’aventure, brisés et brimés, humiliés et déroutés politiquement. Que devient Abdou Labo ? Que devient Issoufou Issaka, sans doute tristes à ne plus savoir sur quelle terre ils vivent, obligés de revoir à la baisse les espoirs qui les faisaient partir et trahir ? Que deviennent le ministre de la Santé et Abdoul Kadri Tidjani qui, même, confortablement installés dans le système, vivent l’anxiété de la Justice quand, pour des problèmes de gestion que tout le monde connait, ils peuvent savoir qu’à tout moment, la terre peut trembler sous leurs pieds au nom de la lutte implacable contre l’impunité qu’annonçait le Chef de l’Etat et qui doit faire bien de mécontents dans son système ? Pourquoi donc en dix ans – et il continue – Issoufou a passé tout son temps, à semer la zizanie et à mettre trop de désordre dans les partis politiques ?

Issoufou ne croit pas à la nation, ni même à la République

Issoufou, ne peut pas survivre politiquement en se servant seulement de sa région natale, car c’est déjà avoir une conception étriquée de l’Etat, de la nation et de la démocratie que de croire qu’en se servant de manipulation sur son seul ‘’fief politique’’, il pourrait émerger politiquement. Une telle situation suffit à comprendre pourquoi l’homme, dans le pays, comme jamais un autre, est si impopulaire. Lorsqu’il peut laisser échapper de telles préférences, croit-il que d’autres Nigériens, puissent avoir de bonnes raisons de l’aduler comme il voudrait donner l’impression dans son supposé fief où, quoi qu’il fasse, tout le monde, pas même à 60%, ne peut « l’adorer ». Ceux qui sont avec un autre, dans un parti politique, l’ont choisi au non de la nation plurielle et de tels choix sont à encourager au lieu, comme il le fait depuis des années, de tuer ces fraternités politiques, ces alliances politiques internes qui ne peuvent que cimenter la cohésion nationale, comme le MNSD, en une époque en donnait la preuve, avec de grands hommes et de grandes familles politiques qui peuvent ainsi porter la nation dans sa diversité. Ce sont là les secrets de la prochaine cabale contre le parti de Seyni Oumarou…

Mairiga

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Catégorie : Politique
Publication : 17 septembre 2022

Rebondissement dans l'affaire des fonds de l'armée : La société civile relance l'affaire au plan judiciaire "

Le mouvement international Tournons la page (TLP), sa branche nigérienne (TLP- Niger) et les associations ROTAB, publiez ce que vous payez Niger et Alternative Espace Citoyens demandent au procureur de la République du Tribunal de grande instance hors classe de Niamey d'ouvrir une enquête pour détournement de biens publics, corruption d'agents publics nationaux, corruption dans le secteur privé, trafic d'influence et faux et usage de faux en écriture, dans l'affaire dite MND Gate ". Telle la plainte qui a été déposée, hier, mercredi 9 décembre 2020 contre X et contre toute autre personne ayant participé en qualité d'auteur et/ou de complice à la commission de ces faits ayant eu lieu au Niger entre 2017 et 2019. La dimension internationale de la bataille judiciaire qui s'ouvre avec cette plainte est indéniable. Non seulement, c'est TLP international qui est leader de la plainte, mais l'association et ses partenaires nationaux ont choisi de se faire assister par Elise Le Gall, avocate au Barreau de Paris. En outre, une autre plainte sera déposée bientôt à l'extérieur du Niger, histoire de traquer sans merci les auteurs, commanditaires et complices de ce scandale sans pareil dans l'histoire du Niger.

Une démarche citoyenne et républicaine

Contrairement, donc, à une certaine opinion, l'affaire des détournements des fonds de l'armée est loin d'être enterrée. La volonté de vider l'affaire à travers une démarche insolite de pouvoir étouffer l'affaire. Mais la justice encore de plus saisie pour éclairer la lanterne des Nigériens sur ce qui s'est réellement passé, comment ça s'est passé, par qui et avec qui, pour quel intérêt. La démarche, judicieuse, car citoyenne et républicaine, vise à replacer davantage l'institution judiciaire au centre de l'affaire afin de situer toutes les responsabilités et de châtier les coupables.

Des morts, des morts et des morts à n'en plus finir dans les rangs des FDS

L'affaire, aujourd'hui, portée en justice par une plainte formelle des organisations de la société civile, a fait grand bruit au Niger et au-delà des frontières nationales. En février 2020, alors les Nigériens s'interrogeaient sans cesse sur l'explication possible de ces morts qui s'accumulaient du fait d'attaques armées régulières, le ministre de la Défense, Issoufou Katambé, enregistré à son insu, enfonce le clou. Nommé, il y a peu de temps, il informe son auditoire que ce qui s'est passé au ministère de la Défense avant lui est un crime et que ses auteurs méritent d'être jetés à la mer ou fusillés comme des criminels que rien ne semblait émouvoir. Pas plus les morts, militaires et civiles, qui s'entassaient que les veuves et les orphelins qui pleuraient indéfiniment maris et pères décédés.

Il fallait gagner de l'argent et sacrifier des soldats qui ont choisi de mourir, s'il le faut, pour la patrie, leur paraissait juste et naturel. Katambé ne prend pas de gants et souligne que, dans leur quête effrénée d'argent, les auteurs des détournements survenus ont agi en croque-morts, passant par tous les stratagèmes possibles pour se faire de l'argent sur des vies sacrifiées.

Une amoralité sans pareil Sans état d'âme, ils ont fait dans les fausses commandes, des commandes réelles de matériels militaires défectueux et inutilisables, des prestations de maintenance imaginaires et des surfacturations dans des achats d'équipements pour l'armée. Et pendant qu'ils accumulaient des milliards en banque, des soldats, démunis de l'essentiel pour faire face à l'ennemi, tombaient comme des mouches. Le bilan se passe de tout commentaire et a laissé le Niger entier dans une situation de mort cérébrale. À Inatès, le 1er juillet 2019 avec 18 morts, puis le 10 décembre 2019 avec 71 morts ; à Sanam, le 24 décembre 2019 avec 14 morts, puis le 8 janvier 2020 à Chinagoder, avec 89 morts, les forces de défense nigériennes ont été littéralement décimées. Au total, on compte 192 morts sur ces quatre attaques. Des morts sommairement enterrés, parfois à l'insu des parents directs. C'est cette amoralité des commanditaires, auteurs et complices de ce scandale qui a choqué les Nigériens. Et en décidant de portant l'affaire devant les tribunaux, les organisations de la société civile, soutenues par leurs partenaires internationaux, font d'abord droit à une attente forte du peuple nigérien en général et des veuves et orphelins en particulier.

Laboukoye

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Catégorie : Politique
Publication : 12 décembre 2020

Rebondissement dans l'uraniumgate Endeavour, de Paris à Niamey : Que de scandales !

Le rebondissement judiciaire intervenu récemment dans l'affaire de l'uraniumgate, en France, remet au goût du jour ce qu'a été le magistère d'Issoufou Mahamadou. Un vaste scandale qui a, notamment, mis les ressources minières nigériennes sous coupe réglée au profit d'une camarilla de gens qui se sont connus et appréciés dans des transactions mafieuses jusqu'ici non élucidées. Endeavour, la société poursuivie, en France, a un pendant au Niger. C'est la société Endeavour Niger, créée le 25 novembre 2016 et qui, dès le 9 décembre suivant, soit deux semaines seulement après sa création, met le grappin sur trois permis de recherches minières d'une rare importance pour or et substances minérales associées, à Tillabéry pour les deux premiers et à Agadez pour le troisième. La société Endeavour Niger, qui a obtenu ces permis miniers, est en fait une filiale du Groupe Endeavour Mining, la société d'un homme qui n'a pas bonne presse au Niger : Sébastien De Montessus, ancien Viceprésident d'Areva. Au Niger, il fait affaire avec des personnalités politiques nigériennes haut placées à qui il s'associe pour "essorer" le sous-sol nigérien de son or.

Liaisons "incestueuses »

La surprise n'est pas de découvrir cet ancien patron d'Areva derrière Endeavour Mining. La surprise, ce sont ces liaisons " incestueuses " que des personnalités politiques nigériennes, tapies à la présidence de la République, entretiennent avec des hommes d'affaires pour faire main basse sur les ressources minières nigériennes. Car, Mohamed Akotey est le président d'Endeavour Niger. Acteur-clé de la libération des otages d'Arlit, puis de Serge Lazarevic, Mohamed Akotey est un homme de confiance d'Issoufou Mahamadou. Représente-t-il sa propre personne au sein d'Endeavour Niger ou assume- t-il, là aussi, une mission par procuration ? Ministre conseiller et président du Conseil d'administration d'Imouraren, Mohamed Akotey, le président d'Endeavour Niger, n'est point perturbé ou inquiet que son affaire avec Sebastien De Montessus soit sous le coup du conflit d'intérêt ou du trafic d'influence.

Une affaire dans laquelle ceux qui sollicitent sont également ceux qui octroient

Ministre conseiller à la présidence de la République - pas de ces conseillers de pacotille qui n'ont pas l'oreille d'Issoufou Mahamadou - Mohamed Akotey, on peut le dire, s'est octroyé des permis de recherches dans des régions qui ont amplement justifié leur teneur en or. La preuve, entre la création de la filiale nigérienne d'Endeavour Niger et l'obtention des trois permis miniers, il n'y a que deux semaines. Comme si la constitution de la société, intervenue le 25 novembre 2016, était une pure formalité et que les permis miniers convoités étaient, depuis longtemps, promis et préservés pour Endeavour Niger. Sébastien De Montessus ne peut que se frotter les mains d'avoir en face de lui de tels partenaires en affaire. Car, ceux qui sollicitent sont également ceux qui octroient.

Outre Mohamed Akotey, un autre proche, précisément Adou Adam Abdoulakader, un neveu d'Alkache Alhada, actuel ministre de l'intérieur et ancien directeur de Cabinet adjoint d'Issoufou Mahamadou, est dans l'affaire. À la tête d'une modeste société au capital social d'un million dénommée Arbab Mining, ce neveu de l'homme dans le bureau duquel Sébastien De Montessus a fait convoquer Hamma Hamadou, directeur général de la Sopamin à l'époque de l'uraniumgate, siège dans cette équipe de mastodontes en qualité de partenaire associé à part entière. Représente-til l'oncle qui est devenu, depuis quelque peu le ministre de l'Intérieur ? Nul ne le sait encore. Ce qui est certain, il est partenaire d'affaire dans la même société que Sébastien De Montessus et on se demande bien comment a-til pu intégrer un tel clan ?

Dans cette galaxie, une seule entreprise reste non identifiée. Il s'agit de Greenwood Niger, une société dont Le Courrier n'a retrouvé aucune trace. S'agirait-il d'une société écran dont les patrons ne sauraient s'afficher ? On sait également qu'Arbab Mining, qui a son siège social au quartier Poudrière de Niamey, est une présence surprenante parmi ces géants. Par quelles connexions, ce neveu d'Alkache Alhada a pu pénétrer ce réseau et s'imposer comme un partenaire avec qui il faut composer ? Un réseau sur lequel il y a beaucoup à dire, tant la composition est sujette à conjectures.

Cette affaire, qui n'a pas encore révélé toutes ses tortuosités, aurait-elle un lien avec cette obscure société dénommée Xantus qui serait établie à Tortola, dans les Îles vierges britanniques, ce paradis fiscal. Cette société, bénéficiaire de quatre permis de recherches (Dibilo, Dingoaba, Namaga 2 et Boungou), le même jour, dans le département de Téra, région de Tillabéry, pour le lithium et ses substances connexes, est peut-être une autre caverne d'Ali Baba.

Laboukoye

 

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Catégorie : Economie
Publication : 28 novembre 2020

Rebondissement dans l’affaire de l’héritage de feu Maman Abou : Forte présomption d’usage de faux

 Dans leurs hallucinations et désirs psychopathiques de déshériter les enfants de feu Maman, le général Mahamadou Abou et son conseil prétendent détenir un document délivré par l’Hôpital américain de Paris qui répondrait à leur souhait. Ce qui ne pourrait réellement être vrai sans tomber dans l’utilisation de faux. Car n’ayant pas la qualité de faire la requête auprès de l’Hôpital. En tout cas , en France, après le décès d’un patient, l’accès à son dossier médical est régi par l’article L 1110-4 du code de la santé publique qui dispose que : « le secret médical ne fait pas obstacle à ce que les informations concernant une personne décédée soient livrées à ses ayants droit, son concubin ou son partenaire lié par un pacte civil de solidarité, dans la mesure où elles leur sont nécessaires pour leur permettre de connaitre les causes de la mort, de défendre la mémoire du défunt ou de faire valoir leurs droits, sauf volonté contraire exprimée par la personne avant son décès ». Alors, ces dispositions indiquent clairement les personnes qui pourraient avoir accès à un dossier après la mort d’un patient. En l’espèce, pour le cas de feu Maman Abou, il est évident de constater que ses frères et leur avocat ne pourraient, aujourd’hui, avoir accès à son dossier sans l’autorisation de ses ayants droit. Et suivant les recommandations homologuées des bonnes pratiques du Ministère français de la santé et des solidarités relatives à l’accès aux informations concernant la santé d’une personne, et notamment l’accompagnement de cet accès, la notion d’ayants droit désigne les « successeurs légaux du défunt conformément au code civil ». A cet effet, la Commission d’Accès aux Documents Administratifs précise que la notion d’ayants droit inclut tant les successeurs légaux définis à l’article 731 et suivants du code civil que testamentaires. Aujourd’hui, en l’absence de dispositions testamentaires de feu Maman Abou, ses seuls ayants droit sont ses enfants. Et qu’en droit français, il n’est pas fait distinction entre les enfants légitimes et les enfants naturels, de sorte que la qualité d’ayants droit est reconnue à tous ses enfants. Autrement, en l’absence de conjoint non divorcé, seuls ses enfants pouvaient exercer le droit d’accès au dossier médical de leur père. Et qu’en vertu de leurs actes de naissance qui désignent feu Maman Abou comme étant leur père, les enfants sont les seuls à disposer du droit d’accès au dossier médical de leur père. Ce qui ne sera pas le cas des frères et soeurs de feu Maman Abou qui ne peuvent être considérés comme ayants droit, en présence de descendants, qu’ils résultent d’une filiation légitime ou d’une filiation naturelle. Du reste, pour que les frères et soeurs de feu Maman Abou puissent obtenir communication des éléments du dossier médical de ce dernier, il faudrait avoir et justifier un mandat exprès reçu d’un ayant droit.

Il est donc constatable qu’en l’absence de mandat exprès, l’Hôpital Américain de Paris ne pouvait légalement communiquer aucune pièce médicale aux frères et soeurs de feu Maman Abou. Au sur plus, les pièces que le général et son avocat prétendent détenir ne permettent pas de connaitre les causes de la mort du sieur Abou. Elles ne permettent pas non plus de défendre la mémoire du défunt, dés lors qu’elles sont utilisées en vue déshériter les enfants qu’il avait légitimement reconnus. Ce qui semble plutôt contraire à la mémoire de Maman Abou. Par ailleurs, l’Hôpital Américain de Paris ne pourrait, sans engager sa responsabilité, avoir communiqué les pièces produites à l’appui de la requête en contestation de la qualité d’héritiers des enfants de feu Maman Abou. Ce qui pousse à dire que les documents que brandissent le général et son avocat s’apparentent au faux. En tout état de cause, sans préjudice de poursuites qui pourraient être initiées au civil comme au pénal contre l’Hôpital pour violation de la vie privée, les faits pourraient aussi être constitutifs de l’infraction de violation de secret médical, réprimée par le code pénal français.

Pour dire, en un mot, à l’avocat du général Abou que : « Koussou Kan dona diyan sanan ».

A. Soumana




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Catégorie : Société
Publication : 9 février 2023

Rebondissement dans l’affaire de lotissement irrégulier : L’étau se resserre autour du lotisseur ?

Suite à l’article publié dans notre journal le Courrier intitulé ‘’L’affaire tend-il vers son épilogue ?’’, nos locaux ont été envahis par des détenteurs d’actes de cession du lotissement dit irrégulier de la Cité de l’Unité. Ces détenteurs d’actes nous ont fait part de leur déception et exaspération de remarquer que nous avions été abusés par nos sources pour tronquer la vérité. Etant attachés aux valeurs de la vérité, il est de notre devoir de prendre en compte leur inquiétude. Pour eux, l’affaire serait loin de connaitre son épilogue. Elle ne fait qu’embourber le lotisseur et son complice qu’est le maire de Bitinkodji dans leur turpitude. Car, selon eux, ils sont en train de se réunir pour porter l’affaire devant les juridictions compétentes. Parce qu’ils s’estiment être victimes d’escroquerie. D’autant que, c’est un terrain appartenant à l’Etat qui a, irrégulièrement, été morcelé et vendu. Toujours pour eux, contrairement à ce que nous avions écrit, le nombre d’ilots qui seraient concernés par le morcellement irrégulier dépasse la quinzaine. Dire, donc, que ce sont quinze (15) ilots qui seraient concernés par l’empiétement est une offense et un détournement de la vérité. Ce qui veut dire que l’étau se resserre autour du lotisseur, conseiller à la Présidence. Surtout qu’ils sont nombreux les détenteurs des actes de cession du lotissement dit Cité de l’Unité qui cherchent à se faire rembourser. Aujourd’hui, seule la justice pourrait mettre fin à cette affaire gravissime dans laquelle l’Etat et certains de ses fils auraient été grugés. Cela, en annulant tous les actes de cession pour prévenir d’éventuels conflits.

Ils disent n’avoir d’autre choix que d’aller devant les tribunaux . L’affaire se complique, donc, pour le lotisseur et le maire de Bitinkodji qui ont eu l’outrecuidance de procéder au lotissement de manière frauduleuse d’un terrain appartenant à l’Etat. Une supercherie mise à nu par le Tribunal d’arrondissement Niamey 5 qui a ordonné l’enlèvement des bornes posées sur le terrain. Ce terrain qui a fait l’objet de lotissement irrégulier a été acquis en 2016 par un certain Ibrahim Sidi Ahmed par acte de vente immobilière en date de janvier 2016.

Après, la HALCIA, par lettre n° 0140/ en date du 03 mai 2019, a certifié qu’il ne fait(le terrain) l’objet d’aucun litige. Cela, après une investigation menée par les enquêteurs de l’institution en avril 2019. Ce qui a réconforté l’État dans l’expropriation dudit terrain pour cause d’utilité publique par décret n°2019- 053 /PRN/MF/MDN/MDU/ L du 25 janvier 2019 au profit du ministère de la Défense. Après donc la scandaleuse affaire dite MDNgate, c’est encore le ministère de la défense nationale qui est dépouillée de son terrain dans cette affaire de lotissement irrégulier.

A.S

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Catégorie : Politique
Publication : 26 mars 2022

Rebondissement de Hama Amadou sur la scène politique : Les hostilités sont parties pour être rudes entre pouvoir et opposition

Ce qu’on appelle désormais la ren trée politique du chef de file de l’op position, Hama Amadou, lors du congrès d’investiture d’Omar Hamidou Tchiana, président du parti Amen-Amin, a manifestement enclenché les hostilités politiques entre les deux pôles qui se disputent les faveurs des électeurs nigériens au titre des élections locales et générales 2020- 2021. Des hostilités qui vont être chaudes au regard de la “violence” des coups d’annonce. Aux accusations crues, directes et déstabilisatrices de Hama Amadou qui a dénoncé l’illégalité de la campagne du candidat du pouvoir et la volonté, manifeste de le faire passer président de la République comme lettre à la poste, ont fait écho la réplique cinglante mais quelque peu osée de Mohamed Bazoum qui dit à qui veut l’entendre qu’il ne compte pas s’arrêter parce que des gens dénoncent le caractère illégal de sa campagne électorale avant l’heure. Mieux, il souligne que ceux qui le dénoncent n’y peuvent rien et que, s’ils le contestent, ils n’ont qu’à faire ce qui leur convient pour mettre un terme à son périple électoral. Visiblement, les nombreuses piques de Hama Amadou ont fait mal, très mal puisqu’il y est pêle-mêle dénoncé l’illégalité de la campagne électorale que mène Mohamed Bazoum, mais également la collusion avec le narcotrafic et la corruption comme arme de combat électoral.

Plus qu’une réplique à Hama Amadou, le propos de Mohamed Bazoum est une gifle retentissante à maître Issaka Souna, le président de la Ceni.

Mohamed Bazoum a averti : « je ne compte pas m’arrêter et j’irai, n’en déplaise à ceux qui s’en plaignent, dans toutes les communes du Niger ». Plus qu’une réplique à Hama Amadou, le propos du président et candidat du Pnds Tarayya est une gifle retentissante à maître Issaka Souna, le président de la Ceni qui, la veille, cherchait à rassurer par voie de presse, sur la crédibilité du processus électoral en cours. Pourtant, il n’a pas levé le petit doigt pour l’enjoindre d’arrêter son périple électoral, encore moins de lui appliquer la sanction prévue par le code électoral. Un code électoral qui est violé, a indiqué le chef de file de l’opposition, par ceux qui l’ont élaboré à leur convenance. Selon l’article 91 de la loi électorale, « avant l’ouverture de la campagne, tous actes de propagande électorale déguisée, toutes manifestations ou déclarations publiques de soutien à un candidat ou à un parti politique ou coalition de partis politiques, faits directement ou indirectement par toute personne, association ou groupement de personnes, quels qu’en soient la nature ou le caractère, sont interdit. ». Pourtant, ni la Ceni, précisément interpellée sur la question, ni le ministère de l’Intérieur, n’a daigné interdire cette campagne électorale qui plombe toute communication sur la crédibilité du processus électoral.

La tenue d’élections démocratiques, transparentes et inclusives avec une Ceni véritablement indépendante et un juge constitutionnel impartial.

On peut dire que les hostilités politiques ont d’ores et déjà commencé entre la majorité au pouvoir et l’opposition politique qui entend imposer la tenue d’élections transparentes et honnêtes, gages d’une alternance à la tête de l’Etat à laquelle elle croit dur comme fer. Par delà les échanges aigresdoux que le chef de file de l’opposition et le candidat du Pnds Tarayya, les fronts de l’opposition ont créé, le dimanche 30 août, avec les organisations de la société civile, des syndicats des associations et des personnalités indépendantes, un cadre de lutte appelé CCR-Karial Mutunci Kassa, la coalition citoyenne pour la République. Ce cadre envisage de mener le combat politique nécessaire pour, entre autres, défendre la souveraineté nationale et l’intégrité du territoire, la tenue d’élections démocratiques, transparentes et inclusives avec une Ceni véritablement indépendante et un juge constitutionnel impartial. Ce cadre n’a pas encore déroulé son agenda que, sur le plan strictement politique, un autre cadre émerge des consultations entre les fronts de l’opposition.

À trois mois de la période légalement programmée, le Niger, peut-on dire, bascule subitement dans la fièvre électorale sur fonds d’invectives.

Aujourd’hui, en principe, les fronts de l’opposition vont lancer le CAP/2020-2021, un cadre de lutte politique longtemps mijoté, apprend-on. En attendant d’en savoir davantage sur les contours de nouveau cadre, il est certain que ce sera une autre occasion de s’attaquer vertement à la campagne illégale de Mohamed Bazoum et à la conduite générale du processus électoral. C’est dire que les hostilités seront rudes. À trois mois de la période légalement programmée, le Niger, peut-on dire, bascule subitement dans la fièvre électorale sur fonds d’invectives. Un climat déjà surchauffé qui laisse présager des risques majeurs de grave crise électorale. Face à un régime déterminé à gagner des élections avec des moyens et des méthodes que l’opposition dit frauduleux et qu’elle a dénoncés dans un livre blanc publié en fin juillet dernier, celle-ci est plus que jamais décidée à se battre pour imposer un processus électoral dénué de tout soupçon. Et pour le besoin de la cause, les militants se disent régulièrement prêts à en découdre avec le pouvoir.

Un régime sans aucune chance de gagner les élections de façon crédible

L’opposition, qui dit soupçonner le pouvoir de vouloir rééditer le hold-up électoral de 2016, entend ne pas l’accepter. Or, il se trouve que, au regard des scandales interminables et gravissimes dans lesquels le régime baigne, il est certainement impossible pour lui de gagner les élections. Et c’est d’ailleurs probablement la raison pour laquelle, depuis des années, il a interdit et systématiquement réprimé les manifestations de l’opposition et des organisations de la société civile. À ce jour, trois de ses acteurs- clés sont encore incarcérés de puis des mois pour avoir dénoncé et manifesté contre les détournements des fonds de l’armée. Pendant ce temps, les auteurs desdits détournements sont en totale liberté et jouissent des fruits de leurs larcins.

Outre cette mare de scandales dans laquelle baigne le régime, l’opposition a peut-être de bonnes raisons d’estimer que sans fraudes, le pouvoir actuel ne peut gagner Les élections locales et générales. Le contrat avec Gemalto, l’opérateur technique chargé de la biométrie est resté à ce jour inconnu des Nigériens. Sans compter que, selon des sources politiques crédibles, les cartes d’électeurs ne sont plus biométriques. Une polémique qui a tardivement fait sortir Issaka Souna pour le démentir. Sans succès !

YAOU

 

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Catégorie : Politique
Publication : 8 septembre 2020

Rebondissement de l’affaire de détournement au ministère de la Défense nationale : Sale temps pour certains patrons du Pnds Tarayya

En dehors de cette affaire de passeport octroyé à un ressortissant libyen par l’ex ministre Bazoum Mohamed les nigériens n’ont pratiquement aucune connaissance d’une affaire scabreuse dans laquelle le nom de l’actuel Président de la République aurait été cité. Existerait-elle, ‘’wallahi’’ les nigériens très fouineurs l’aurait démasquée, surtout au moment des joutes électorales. On s’est juste cantonné à faire un tapage monstre autour de cette autre affaire pas du tout sérieuse de nationalité, comme à l’ivoirienne. Ceci dit, on peut donner un chèque en blanc à ce type en matière de mauvaise gestion ou de détournement de deniers publics. En tout cas, il vaut mieux que O’O que Google annonce aujourd’hui encore comme le plus grand voleur du Niger. Soit. Avec cette stature d’homme orthodoxe et blanc comme un oeuf, le Président Bazoum mérite la confiance des nigériens de tous les bords. Nous ne parlons pas des militants patentés et hypocrites du PNDS ; nous parlons des nigériens de tous les bords, partis politiques, organisations de la société civile, organisations syndicales ou corporatistes ; bref, tout le monde. Tout le peuple nigérien insulté dans sa dignité par des voleurs irresponsables qui apprennent à voler à leur propre progéniture. On l’a vu au ministère de l’élevage ce type indélicat qui a octroyé un marché de milliards à son enfant de sang d’à peine 18 ans ! L’indélicatesse quand tu nous tiens !

Ceci dit, il n’y a pas mieux que le Président Bazoum pour conduire une lutte non seulement acharnée mais aussi efficace contre les délinquants économiques. Et, aujourd’hui, il dispose d’une occasion en or pour se débarrasser d’éventuels contestataires, en tout cas des gens du PNDS même qui ont traîné son nom dans la boue lors des dernières joutes électorales. Il s’agit principalement de faires dont celle du ministère de la Défense. En effet c’est dans ce ministère que le peuple nigérien a été le plus insulté et spolié par des individus médiocres et hautement irresponsables. Les détournements dans ce ministère s’apparentent même à un crime car, à cause de ces indélicatesses, des milliers de familles nigériennes ont été endeuillées à jamais. De fausses armes, des munitions défectueuses, de fausses livraisons d’armes au moment où nos soldats faisaient face à un ennemi aveugle et lourdement armé ! Des soldats privés d’armes efficaces envoyés au front face à des forces électroniques ! Que de bassesses et d’irresponsabilités dans ce ministère. L’on se demande quelle conscience ont ces gens ! En tout cas, une conscience normale aurait été détractée quand elle apprendrait que des centaines de vies humaines ont disparu par sa faute. Il y a un temps, un assassin finit toujours par avoué publiquement son crime ; tellement que tuer était une chose inconnue des nigériens, un peuple très pacifique. Pour l’heure, il se susurre l’interpellation d’au moins trois des ministres qui sont passés à la tête de ce ministère. C’est de bonne guerre et si jamais le Président Bazoum encourage et soutient cette action, il en tirerait un large profit. Car, tous seront écroués, personne parmi eux ne pourrait prouver son innocence. Les économistes savent très bien de quoi nous parlons ; on ne peut jamais détourner plus de cent millions dans un ministère sans que quelque part le premier responsable, le ministre lui-même ne soit au courant ou trempé dans la supercherie. Ceci dit, toutes ces fausses factures, fausses livraisons et autres magouilles seraient sues et cautionner par ces barons du PNDS. En tout cas, tous les trois font partie du Bureau Politique National et ils font partis des critiques les plus acerbes contre le Président Bazoum. D’ailleurs, ce ceux qui ont trempé dans des afsont ces gens couverts par l’ex président Issoufou Mahamadou qui continue à intoxiquer la vie de Bazoum au point de le prendre en otage. C’était prévisible car on a osé les garder aux affaires et ils détiennent encore la réalité du terrain avec leurs directeurs et autres cadres qui s’accrochent éperdument à des postes de responsabilité. Sinon comment comprendre qu’après dix ans à la tête d’une direction ou d’un secrétariat que l’agent entame encore cinq années avec ce premier mandat de Bazoum ? Ils restent inamovibles du fait qu’il suffit qu’ils bougent pour que la couverture des détourneurs saute.

Dans tous les cas, qu’il soit simple militant du PNDS ou cacique du parti, ou bien simple allié stratégique, un détourneur de deniers publics n’est qu’un irresponsable, un simple voleur. Il faut mettre la main dessus et l’envoyer purger sa peine, tout en restituant à l’Etat du Niger ce qu’il reste de ses avoirs. Le Président de la République et ses collaborateurs sérieux ont tout intérêt à agir ainsi. Pour ce faire, ils doivent se dire qu’ils ont le soutien des nigériens de tous les bords. Ceux qui ne l’ont pas compris doivent cultiver cet esprit ; cela arrivera en prenant le temps qu’il faut. Néanmoins, une telle coalition doit naître ! Qu’elle soit politique ou associative, il faut trouver un créneau qui rendrait fort et intouchable le Président et son entourage sincère afin qu’il puisse débarrasser le Niger des voleurs qui l’ont spolié jusqu’au sang.

Mallam

 

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Catégorie : Politique
Publication : 31 octobre 2021

Recasement de l’ancien haut commandant de la Garde nationale au ministère de l’Intérieur : La corruption aux fins d’enrichissement personnel, le fil conducteur du régime

Aussitôt limogé, et avant même qu’il fasse la cérémonie de transfert de pouvoirs avec son successeur, l’ancien commandant de la Garde nationale, Mohamed Sidi, est nommé conseiller technique du ministre de l’Intérieur. À ce poste, il devient un proche collaborateur du ministre de tutelle dont il va nécessairement inspirer les décisions, particulièrement en ce qui concerne la Garde nationale. Mohamed Sidi n’a, donc, pas été sanctionné. Il a connu une mutation de service qui ne lui enlève rien de ses attributions. Au contraire ! Une pratique à laquelle le régime est habitué et qui a consacré l’impunité à tant de personnes impliquées dans des scandales devant, en principe les conduire en prison. Les cas sont légion et ont commencé avec l’ancien président, Issoufou Mahamadou. En bon héritier, Bazoum Mohamed lui a emboîté le pas, renforçant, en un an, la culture de la corruption systématique et de l’impunité. C’est un véritable système de gouvernance. Pour les ministres, le mode opératoire est simple. Tu concoctes, avec la complicité active du fournisseur et/ou du prestataire, un marché ou deux, voire trois, de plusieurs milliards et tu les lui attribue selon la procédure d’entente directe. Une procédure exceptionnelle qui est solidement encadrée par la loi mais qui est devenue l’usage récurrent au niveau du gouvernement. Puis, tu le communiques, sans crainte et sans gêne, en conseil des ministres qui valide sans restriction et les rend publics à travers le communiqué gouvernemental sanctionnant la réunion des ministres. Cette validation du gouvernement est faite en présence et sous la présidence de Bazoum Mohamed, qui a solennellement déclaré, lors de son investiture, une guerre sans merci contre la corruption. Il ne se sent nullement embarrassé puisque luimême en a inspiré.

Récemment (le 22 juin 2022), à l’issue du conseil des ministres, deux marchés de plusieurs milliards ont été attribués à une entreprise malienne dénommée Builders S.A et appartenant à un certain Ibrahima Diawara. Un marché relatif à des études de faisabilité pour la construction d’infrastructures universitaires dans les centres de Niamey, Tahoua, Maradi et Zinder pour un peu plus de trois milliards et un second pour la construction d’infrastructures à l’université Abdou Moumouni de Niamey pour un près de 32 milliards. Le montant combiné des deux marchés atteint ainsi les 35 milliards de francs CFA. C’est le montant officiel. Dans un post qu’il a publié, le journaliste Ibrahima Hamidou révèle que, sur sa page Facebook, Ibrahim Diawara informe qu’il s’agit d’un paquet de marchés (études et travaux) totalisant 110 milliards. Des marchés passés par entente directe, sans mise en concurrence. Un retour d’ascenseur bien apprécié par le Pdg de Builders S.A qui, apprend-on, a mis à la disposition de Bazoum Mohamed un aéronef pour les besoins de sa campagne électorale en 2020 et 2021.

L’acquisition d’armements modernes et appropriés pour le compte de l’armée nigérienne est aussi un autre dossier parmi tant d’autres. Conduite par le Président Bazoum, en personne, la mission a révélé ses contours, toujours sur fond de corruption. Boubacar Mamadou Abdoul Kader alias Kader Beceao de Kahlif Security, au centre d’un scandale financier lié à des contrats d’armements non honorés, était dans la délégation présidentielle. Et selon des témoignages rendus publics, ce n’est pas moins de deux milliards de francs CFA de commissions qu’il a touchés.

À la Société nigérienne de pétrole (Sonidep), c’est un bureau qui a été nuitamment cambriolé afin d’y soutirer des documents compromettants pour certains responsables de la société. En plein audit. Pourtant, des éléments de la Garde nationale veillent à la sécurité des locaux. Une pratique qui fait craindre le pire et qui s’inscrit, quoi qu’il en soit, dans les cordes de l’impunité accordée aux auteurs de crimes économiques et humains.

Telle qu’elle est pratiquée au Niger, au plus haut sommet de l’État, la corruption est un système institutionnalisé. Un Observateur de ce phénomène relève que c’est la signature institutionnelle du régime. De Issoufou à Bazoum, ce fil conducteur n’a jamais été rompu. Ni même entravé. Les affaires se succèdent, chacun prend sa part là où il peut, inspirant et favorisant le développement de la corruption tous azimuts. Parfois, le père, la mère et le fils sont tous dans ce marécage où l’État est confondu à des individus. Les marchés publics ne sont pas forcément concoctés pour répondre à des besoins, mais en priorité pour enrichir la clientèle politique.

Bazoum Mohamed a, donc, suivi le fil conducteur qui, depuis 11 ans, enrichit la clientèle politique au détriment de l’Etat. Une pratique qui a fait des milliardaires en une décennie tandis que les secteurs sociaux sont dans un état critique. Tout, pratiquement, est sujet à scandale financier. C’est à une véritable course à l’enrichissement que se livrent les gouvernants, les détournements des deniers publics étant compris et acceptés des dirigeants nigériens. Mieux, ils les encouragent en garantissant l’impunité aux auteurs et en étant, eux-mêmes, les galvaniseurs des pratiques de corruption à travers l’attribution des marchés publics. Tous les problèmes auxquels le Niger est, aujourd’hui, confronté, sont consécutifs à la corruption. Un fléau qui a détruit le tissu et les valeurs de la société nigérienne, hypothéqué les secteurs sociaux de base, ruiné la santé financière de l’Etat, favorisé le trafic de drogue et compromet dangereusement la sécurité et la défense nationales. Le Niger est certainement dans le creux de la vague. Mais, les dirigeants n’en ont cure. L’essentiel, pour eux, c’est de continuer à garder les rênes du pays. De 2011, année de l’accession au pouvoir d’Issoufou Mahamadou, à ce jour, la corruption a été le fil conducteur du régime. Ceux qu’il considère comme le siens s’enrichissement, dressant immeubles de haut standing, villas et autres richesses matérielles tandis que le pays se meurt, les hommes sont tués comme des mouches et l’intégrité du territoire national est sujette à caution.

Doudou Amadou

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Catégorie : Politique
Publication : 10 juillet 2022

Réception de classes à l’école Bontafa 2 de Niamey : Dr Elisabeth Sherif réceptionne huit classes en matériaux définitifs, un appui de l’ONG Islamic Relief

La ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Sherif, a réceptionné, hier matin, huit (8) salles de classes construites en matériaux définitifs et équipées par l’ONG Islamic Relief à l’école Bontafa 2. Cet appui vise à offrir aux élèves de ladite école, un cadre d’apprentissage sécurisé, mais aussi de soutenir les structures de l’éducation nigérienne dans le cadre de l’ambitieux projet ‘zéro classe paillote’.

En effet, cette école de Kobontafa 2 a bénéficié, en dehors des huit (8) classes, de deux (2) blocs de latrines, d’un (1) bloc administratif et d’un mur de clôture pour garantir la sécurité et l’hygiène des élèves. Un kit scolaire a également été offert aux 419 écoliers de l’établissement.

Cet appui vient renforcer les actions du gouvernement en matière d’abolition des classes paillotes et de promotion de l’excellence. A cette occasion, la ministre de l’Éducation nationale, de l’alphabétisation, de l’enseignement professionnel et de la promotion des langues nationales, Dr Elisabeth Cherif s’est dit porteuse d’un message de reconnaissance. « Nous sommes venues transmettre les remerciements de son excellence le président du conseil national pour la sauvegarde de la Patrie pour toutes les œuvres que réalise l’ONG Islamic Relief dans le cadre de la contribution apportée aux couches vulnérables d’une manière générale, mais aussi dans le secteur éducatif en particulier », a-t-elle souligné en guise de reconnaissance.

La Ministre de l’Éducation nationale a en outre indiqué que le chantier de l’éducation est un grand chantier. Raison pour laquelle, dit-elle, toutes les contributions sont les bienvenues. « Vous avez fait beaucoup de choses par le passé et vous le faites encore et j’ose espérer que cette transition sera l’occasion où notre collaboration sera renforcée pour la sécurité et le bien-être des générations à venir », espère la ministre.

Une vue des nouvelles classes réceptionnées

« Depuis quelques années déjà, Islamic Relief a contribué dans le secteur de l’éducation en finançant la réalisation de nombreuses infrastructures scolaires dans les régions de Niamey et Tillaberi dont les plus récentes ont été au bénéfice des populations de Kongou, Saga, Gourma, Koné Beri », a expliqué le coordonnateur du programme Islamic Relief Niger, M. Adamou Alirou. En effet, selon le coordonnateur de l’ONG Islamic Relief, son institution participe directement à l’amélioration des conditions d’étude de quelque 3.300 orphelins rien que dans la ville de Niamey avec l’attribution d’une allocation trimestrielle de 51.000 FCFA pour la prise en charge des frais scolaires et autres besoins des bénéficiaires, soit six cent soixante-treize millions (673.000.000 FCFA) distribués chaque année.

Par ailleurs, M. Adamou Alirou a rappelé que l’Islamic Relief, a procédé récemment à la remise officielle d’un lot de vingt et une classes (21) classes construites et équipées à travers le projet ZERO STRAW financés par le partenaire Islamic Relief Netherlands pour un montant global de deux cent soixante-quatorze millions, six cent six mille et trente et un Francs (274 606 301 FCFA) dans les régions de Niamey et Dosso pour un effectif total de 1.657 élèves.

Hamissou Yahaya (ONEP)

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Catégorie : Education
Publication : 10 novembre 2023

Réception de contributions au Fonds de Solidarité Pour la Sauvegarde de la Patrie : Dr Hamidou Mamadou Abdou contribue à hauteur de 50 millions FCFA

La présidente du Comité de Gestion du Fonds pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), Mme Brah Réki Hassane Djermakoye, a réceptionné mercredi dernier au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, plusieurs contributions en numéraires venant des personnes physiques, des entreprises et associations de la place, ainsi que celles de la diaspora. A travers ces contributions, il s’agit pour ces structures et ces citoyens de montrer leur ferme engagement à soutenir le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).

La première contribution réceptionnée est celle à titre personnel, de Dr Hamidou Mamadou Abdou, PDG des sociétés CIMA Global et CIMA International, qui par ce geste montre son engagement et sa solidarité à la cause nationale. Cette contribution est remise à titre personnel à la présidente du FSSP par son représentant à Niamey Dr Sani Mamadou Abdou. Cette contribution a été suivie par celle de l’orphelinat Niamey 2000, d’une valeur de 1.000.000 FCFA. Pour sa part, l’association des femmes d’Anzourou ont remis au fonds la somme de 200.000 FCFA, le Mouvement National pour la Sauvegarde de la Patrie (MNSP) participe au fonds avec une contribution de 50.000 FCFA. Il est suivi du village de Larba Toloumbo commune de Namaro avec une somme de 100.000 FCFA. Komabangou participe à hauteur de 3.000.000 FCFA, le Groupe de Hadj et Oumra Bab Makka et Almanasik donne chacun la somme de 1.000.000 FCFA. La mosquée Ousmane IBin Affane (Ali Mossi) participe avec une somme de 3.000.000 FCFA, 20 corans et 30 tapis.

Dr Hamidou Mamadou Abdou

L’Hôtel Galaxie de Dosso contrinue pour sa part au Fonds avec la somme de 500.000 FCFA. L’Ecole de Comptabilité, Communication, Administration et de Management (ECCAM), offre 50 bourses d’études de cycle moyen d’une valeur de 44.100.000 FCFA. L’association des anciens miniers contribue avec une somme de 100.000 FCFA, l’Union des étudiants de la diaspora de Türkiye participe à hauteur de 2.000.000 FCFA. Les ressortissants de Koboday au Ghana contribuent au fonds avec une somme de 77.000 FCFA, le marché de Koira Tégui 195.000 FCFA, et enfin un militaire répondant au nom de Souley Seydou Siddo de DCMAT, qui remet son salaire entier d’un mois, soit une somme de 60.250 FCFA au FSSP.

Et justement à propos de ce dernier généreux contributeur, le Secrétaire Permanent du CNSP, Colonel Sahabi Sani a indiqué qu’il vient d’enregistrer la contribution d’un soldat suite à l’appel pour la contribution au Fonds de Sauvegarde. « Ce soldat malgré son engagement vis-à-vis de la nation qu’il défend, revient encore prendre la totalité de son salaire du mois jusqu’au franc près, pour le donner au Fonds. Il a montré son soutien et son patriotisme. C’est très touchant. Au nom du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, je tiens à le remercier », a-t-il ajouté.

Farida Ibrahim Assoumane (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

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Catégorie : Politique
Publication : 10 novembre 2023

Réception de contributions au Fonds de Solidarité Pour la Sauvegarde de la Patrie : Plusieurs entreprises, associations, citoyens et membres de la diaspora expriment leur solidarité

La présidente du Comité de Gestion du Fonds pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), Mme Brah Réki Hassane Djermakoye, a réceptionné hier matin au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, plusieurs contributions en numéraires venant d’entreprises et associations de la place et de la diaspora. A travers ces contributions, il s’agit pour ces structures et ces citoyens de montrer leur ferme engagement à soutenir le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).

La première contribution réceptionnée est venue de l’entreprise CIMA Global et CIMA International, qui par ce geste montre leur engagement et leur solidarité à travers une contribution de 50.000.000 FCFA. Elle a été suivie par celle de l’orphelinat Niamey 2000, d’une valeur de 1.000.000 FCFA. Pour sa part, l’association des femmes d’Anzourou ont remis au fonds la somme de 200.000 FCFA, le Mouvement National pour la Sauvegarde de la Patrie (MNSP) participe au fonds avec une contribution de 50.000 FCFA. Il est suivi du village de Larba Toloumbo commune de Namaro avec une somme de 100.000 FCFA. Komabangou participe à hauteur de 3.000.000 FCFA, le Groupe de Hadj et Oumra Bab Makka et Almanasik donnent chacun la somme de 1.000.000 FCFA. La mosquée Ousmane IBin Affane (Ali Mossi) participe avec une somme de 3.000.000 FCFA, 20 corans et 30 tapis.

L’Hôtel Galaxie de Dosso contribue pour sa part au Fonds avec la somme de 500.000 FCFA. L’Ecole de Comptabilité, Communication, Administration et de Management (ECCAM), offre 50 bourses d’études de cycle moyen d’une valeur de 44.100.000 FCFA. L’association des anciens miniers contribue avec une somme de 100.000 FCFA, l’Union des étudiants de la diaspora de Türkiye participe à hauteur de 2.000.000 FCFA. Les ressortissants de Koboday au Ghana contribuent au fonds avec une somme de 77.000 FCFA, le marché de Koira Tégui 195.000 FCFA, et enfin un militaire répondant au nom Souley Seydou Siddo de la DCMAT, qui remet son salaire entier d’un mois, soit une somme de 60.250 FCFA, au FSSP.

Contribution du soldat Souley Seydou Siddo, …
… et de l’Association des femmes d’Anzourou.

Et justement à propos de ce dernier généreux contributeur, le Secrétaire Permanent du CNSP, Colonel Sahabi Sani a indiqué qu’il vient d’enregistrer la contribution d’un soldat suite à l’appel pour la contribution au Fonds de Sauvegarde. « Ce soldat, malgré son engagement vis-à-vis de la nation qu’il défend, revient encore prendre la totalité de son salaire du mois jusqu’au franc près, pour le donner au Fonds. Il a montré son soutien et son patriotisme. C’est très touchant. Au nom du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, je tiens à le remercier », a-t-il ajouté.

Farida Ibrahim Assoumane (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

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Catégorie : Politique
Publication : 9 novembre 2023

Réception de fournitures scolaires à Tahoua : Du matériel en quantité et en qualité suffisante

Le 3 octobre prochain, les élèves reprendront le chemin de l’école sur l’ensemble du territoire national. En prélude à cette rentrée scolaire, le gouvernement a, à travers le Ministère de l’Education Nationale, pris des dispositions nécessaires dont le déploiement du matériel, pour la bonne marche de l’année académique 2022-2023. Hier, à Tahoua, le gouverneur, Moussa Issa a réceptionné une importante quantité (plus de 200 tonnes) de matériel scolaire livré pour la région.

Le gouverneur de la région, M. Moussa Issa s’est rendu d’abord au niveau du magasin de la direction régionale de l’éducation nationale, où il lui a été présenté des cartons de cahiers-ardoises-stylos etc. pour les élèves et des intrants d’enseignement tels que la craie, les «ensembles géométriques». A travers cette sortie, les autorités régionales ont voulu s’assurer que toutes les dispositions sont prises par les acteurs locaux, afin que cette rentrée scolaire soit effective. «Cette importante quantité de fournitures nous permettra d’aborder la rentrée scolaire avec toute la sérénité requise. Cela nous suffit pour travailler jusqu’à la fin du deuxième trimestre. Si tout le personnel assume bien ses responsabilités, nous pourrions en faire bon usage tel qu’il se doit, nous serons tranquilles tout au long de deux trimestres», a estimé, M. Abdou Maman Namadi, directeur régional de l’Education nationale.

A la direction régionale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle qui a constituée la deuxième étape de la visite, des responsables expliquent que «c’est une quantité de fournitures jamais réceptionnée, en quantité et en qualité suffisante».
Le directeur, M. Moussa Chaibou affirme que chacune des filières techniques et professionnelles enseignées dans la région y trouve son lot d’intrants pour les travaux pratiques. «Le matériel est là, les enseignants aussi, nous sommes bien prêt pour la rentrée scolaire», a-t-il dit, à l’issue de la visite.

L’Etat du Niger continue ainsi, à l’occasion de chaque rentrée scolaire, à mettre à la disposition des élèves, des kits essentiels pour l’éducation. Au sortir des magasins de la direction régionale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et de la direction régionale de l’éducation nationale, le gouverneur de Tahoua, M. Moussa Issa s’est réjoui que les 200 tonnes de matériel allouée pour la région aient été acheminées dans le délai. Il rappelle, qu’en ce qui concerne l’éducation, les réformes, les initiatives, les efforts, pour un système éducatif à la hauteur des espérances de la Nation, préoccupent tant les plus hautes autorités de notre pays. «Le Président de la République est très préoccupé par la question de l’école. Il en fait un chantier privilégié, prioritaire, conformément à sa vision», a-t-il confié.

Dans le cadre de cette rentrée scolaire, le gouvernement est donc en train de jouer sa partition pour le bon déroulement de l’année académique. «Aux autres acteurs qui sont impliqués dans la gestion de l’école, que chacun fasse son travail. Que cette année qui commence soit une année réussie», a lancé le gouverneur de la région qui se dit très heureux de constater que depuis quelques années, la rentrée scolaire est revenue à la normale, c’est-à-dire, dès la première semaine d’octobre.

Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua

Source : http://www.lesahel.org/

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Catégorie : Politique
Publication : 28 septembre 2022

Réception de salles de classes en marge de la commémoration des victimes de l’incendie de l’école primaire Pays Bas de Niamey : 26 salles de classes construites en matériaux définitifs et équipées par l’UNICEF au profit de l’école Pays Bas de Niamey

13  avril 2022, cela fait exactement un an  que l’école primaire Pays Bas  de Niamey a été victime d’un incendie qui a  causé  la mort de 21 élèves et d’importants dégâts matériels. Pour commémorer cet événement tragique, le ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman, accompagné d’une délégation comprenant des cadres centraux et techniques, des responsables régionaux et municipaux de l’éducation, s’est rendu, hier matin, dans l’enceinte de l’école pour une séance de prières et de recueillement pour le repos des âmes des enfants disparus. Le ministre Rabiou Ousman et sa délégation se sont ensuite rendus à l’école bilingue de Gamkallé pour la réception des salles de classes.

Les salles sont construites sur le site de l’école bilingue de Gamkallé par l’Unicef grâce au financement du gouvernement norvégien. Il s’agit de 26 salles de classes en matériaux définitifs et équipées avec en annexe des latrines, des bureaux administratifs, une clôture, des magasins et des cases de gardiens. L’Unicef a également construit une mini-

adduction d'eau potable couplée d'une installation électrique à base de panneaux solaires. Au total, c’est plus de 300 millions de francs CFA qui ont été investis pour la construction de ces salles de classes et la réhabilitation de l’ancien site de l’école pour assurer la continuité pédagogique suite aux dégâts causés par l’incendie.

«En ce jour de mémoire, où nos pensées sont tournées vers ces innocentes victimes de ce terrible incendie, l'État et l'ensemble de la communauté éducative, que j'ai l'honneur de représenter ici, partagent pleinement l'émotion des familles endeuillées», a déclaré le ministre de l’Éducation Nationale. «Nous ne pourrons jamais oublier ces enfants, car cette date du 13 avril 2021 reste inscrite dans nos mémoires et la nation nigérienne toute entière se souvient de ce drame dont elle a porté le deuil», a ajouté Dr Rabiou Ousman.

Pour le ministre de l’Éducation Nationale, en dotant cette école de nombreuses salles de classes en matériaux définitifs de grand standing et en l’équipant de tables-bancs, l’Unicef contribue non seulement à mettre les enfants à l’abri des incendies dramatiques, mais aussi et surtout à créer de bonnes conditions de pratiques enseignantes et un environnement pédagogique. Aussi, a indiqué le ministre Rabiou Ousman, avec le château d'eau et l'électrification des salles de classes, l’Unicef aide à résoudre un problème crucial d'accès à l'eau potable que connait cet établissement scolaire depuis sa création. Par la même occasion, a-t-il poursuivi, l’Unicef offre à cette école l'opportunité de pratiquer le jardinage, de concrétiser certaines activités d'enseignement-apprentissage et de favoriser l'hygiène corporelle des élèves en général et des filles en particulier.

Pour M. Stefano Savi, Représentant résident de l’Unicef au Niger «le drame de l’école Pays-Bas nous rappelle que nous avons encore beaucoup à faire. En novembre dernier, l’incendie qui a fait au moins vingt victimes et quatorze blessés dans une école à Maradi en a encore été un cruel rappel». M. Stefano a aussi annoncé que l’Unicef prévoit de dispenser à plus de cinq milles enseignants une formation à l’accompagnement psychosocial, de santé mentale et aux premiers secours en cas d’incendie notamment pour garantir le bien-être et la sécurité des enfants en toutes circonstances.

Le Représentant résident de l’Unicef au Niger a aussi annoncé que plus de six mille six cents écoles seront accompagnées pour avoir, chacune, un plan de préparation et de réponse aux urgences, car les risques pour les enfants se sont multipliés, avec l’insécurité grandissante et le changement climatique qui assèche l’air et rend ces écoles en paillotte plus dangereuses encore.

M. Stefano Savi a également soutenu que l’Unicef accompagne le gouvernement dans sa politique sur les centres de regroupements et les collèges de proximité pour assurer la continuité éducative. Enfin, a-t-il conclu, l’Unicef continuera à accompagner les communautés pour renforcer la redevabilité collective et bâtir un contrat social pour une éducation de qualité.

Oumar Issoufou(onep)

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Catégorie : Société
Publication : 14 avril 2022

Réception des bâtiments rénovés de la société riz du Niger : Plus de 5 milliards de FCFA déployés pour promouvoir la production locale

Une cérémonie de réception de bâtiments rénovés de la société riz du Niger (RINI) a eu lieu le vendredi 9 Août 2022 à Niamey. Cette cérémonie a été l’occasion de mettre en lumière les performances réalisées au titre de trois projets mis en œuvre de 2019 à 2021 sur financement du fonds de contrepartie de l’aide alimentaire (KR) du Japon. En effet, compte tenu de l’importance la société riz du Niger et le japon ont marqué leur accord continu pour le financement de six projets depuis 2016. Ainsi, plus de 5 milliards de FCFA mobilisés par le Japon ont permis de réaliser plusieurs investissements entrant dans le cadre de la réhabilitation des infrastructures de la RINI.

Lors de la réception, il a été relevé relativement aux 3 projets financés par la coopération japonaise que, le premier a contribué au renouvellement des infrastructures des trois usines du RINI pour renforcer les capacités de décorticage de riz. A cela s’ajoute la mise en place d’une unité de cogénération d’électricité à partir du biogaz issu du son de riz de marque FBG 300/ANKUR. Cet équipement, note-on, est celui qui permet à l’usine de Kirkissoye de s’auto alimenter en énergie.

Le second projet a permis à cette même usine de renforcer ses capacités logistiques. A cet effet deux magasins à capacité de 1000 tonnes de stockage ont été construits et 5 engins roulants de type pickup ont été mis à sa disposition. Enfin, le troisième est une réponse du Japon à l’appel du Ministère du Commerce pour la réhabilitation de l’usine de Kirkissoye.

A cette occasion, le Secrétaire général du Ministère du Commerce, M. Abdou Ibrahim a rappelé que, la société Riz du Niger avait déjà bénéficié du fonds contrepartie de l’aide alimentaire (KR) du Japon à travers l’acquisition de deux camions de transport du riz paddy et le renouvellement des usines de Kollo et de Tillabéri.

Présent à la cérémonie, l’ambassadeur du Japon au Niger, SE. Ikkatai Katsuya a souligné l’importance de la RINI pour la sécurité alimentaire au Niger. En effet, la société Riz du Niger assume un rôle essentiel dans la chaine de valeur de la riziculture nigérienne.

Après les différentes allocutions, l’ambassadeur du Japon au Niger a visité les différentes infrastructures rénovées afin de s’imprégner des effets bénéfiques réalisés dans le cadre de la coopération économique japonaise. Le Directeur général de la société Riz du Niger, M. Asmane Saadou, a saisi cette opportunité pour expliquer au diplomate japonais, le fonctionnement de la société qui contribue efficacement dans la promotion du riz local.

 Rahila Tagou(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

 
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Catégorie : Agriculture
Publication : 12 septembre 2022

Réception des fournitures et manuels pédagogiques franco-arabe : 1.497.000 manuels et guides d’apprentissage seront acheminés dans les régions du pays

Le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou a procédé le jeudi 13 octobre dernier, au niveau du magasin dudit Ministère sis au Lycée Issa Korombé, à la réception et l’acheminement des fournitures et manuels pédagogiques franco-arabes. Cette année, ce sont 1.497.000 manuels et guides d’apprentissage qui sont prévus pour les établissements primaires et secondaires bilingues franco-arabe pour un coût global de 3.492.880.000FCFA. Ainsi, 80% de cette quantité a été livrée par la Nouvelle Imprimerie du Niger (NIN) et un autre fournisseur de la place grâce au financement du Projet de Soutien à l’Enseignement Bilingue Franco-Arabe (PROSEBA/FA). La cérémonie a été marquée par la présence de tous les acteurs impliqués dans le système.

D’après la répartition faite par le Ministère, la région d’Agadez recevra 4,80% soit 57.745, Diffa, 5,70% soit 68.572, Dosso 9,40% soit 113.084, Maradi 15,60% soit 187.670, Niamey 14,70% soit 176.843, Tahoua  17,00% soit 204.513, Tillabéri 13,80% soit 166.016 et Zinder 19,00% soit 228.573.

A l’occasion de la réception, le ministre de l’Education Nationale a rappelé l’acquisition de ces 1.497.000 manuels et guides d’apprentissage a été prévue dans le cadre de la composition II Amélioration de la Qualité de Pédagogie de l’Enseignement Bilingue Franco-arabe, du Projet de Soutien à l’Enseignement Bilingue Franco-Arabe. Le coût global de cette acquisition est de 3.492.880.000FCFA. «Ces manuels sont ainsi composés de 590.000 pour l’enseignement de l’arabe et islamique ainsi que des manuels du français au profit des écoles  primaires et Médersas, 147.000 guides du maître en arabe et en français pour les écoles primaires Médersas, 560.000 manuels d’histoire, de géographie et de philosophie en arabe pour le secondaire et 200.000 manuels scientifiques en français (Maths-Physique et SVT) au profit des CEG/FA», a-t-il expliqué.

Pour le ministre Natatou, cette dotation vient renforcer les efforts du gouvernement dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’enseignement et ce au niveau du sous-secteur bilingue franco-arabe. Par ailleurs, il a rappelé que le Projet a procédé au recrutement de 500 enseignants contractuels au profit des écoles médersas et mis en formation 100 enseignants du secondaire à l’Institut Amir Sultan pour la formation des professeurs d’arabe et 100 autres pour les matières scientifiques dans les universités de Tahoua et de Zinder. Louant la contribution du PROSEBA/FA  au secteur, le ministre de l’Education Nationale a ajouté que, les enseignants sur le terrain bénéficieront aussi des formations continues en vue de renforcer leurs capacités pédagogiques et linguistiques et l’utilisation des manuels mis à leur disposition. «Au vu de tout ce qui précède, nous sommes convaincus que les résultats scolaires de cet ordre d’enseignement seront nettement améliorés», a-t-il assuré.

Pr Natatou a, au nom du gouvernement, salué l’intervention sectorielle stratégique de la Banque Islamique de Développement (BID) pour ses appuis multiformes en vue d’améliorer la qualité du sous-secteur de l’enseignement bilingue franco-arabe du Niger. Le ministre de l’Education Nationale s’est réjoui aussi de constater que, ces manuels ont été produits sur place. Selon lui, avec la ressource humaine qualifiée et compétente dont dispose notre pays, l’Etat du Niger s’attèlera à moderniser l’INDRAP pour la production de nos propres manuels d’enseignement.

Présent à la réception des fournitures, le responsable de marketing et des arts graphiques de la Nouvelle Imprimerie du Niger (NIN), M. Boubacar Boureima a dit que, la NIN a imprimé près de 1.297.000 manuels dont 737.000 du primaire et 560.000 du secondaire. Il a précisé que dans le cadre de la réalisation de ces documents 480 tonnes de papiers ont été mobilisés puis s’en est suivi le colisage pour qu’ils soient acheminés dans toutes les régions du pays. Près de 90% de la commande a été réalisée et le restant de la commande sera livré très bientôt a assuré, M. Boubacar Boureima.

Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org

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Catégorie : Education
Publication : 18 octobre 2022

Réception, hier, d’un nouveau bâtiment à l’ONEP : Un bâtiment flambant neuf pour l’amélioration du cadre de travail des agents

Onep Batiment 2017Le Secrétaire général adjoint du Ministère de la Communication, M. Sani Abdou, a réceptionné, hier matin, d’un nouveau bâtiment annexe de l’ONEP construit par l’entreprise SEKIRE BTP sous le contrôle technique du bureau de contrôle Univers Consult. La cérémonie s’est déroulée en présence du président du Conseil d’Administration de l’ONEP, M. Sani Ango, du Directeur Général de l’ONEP, M. Mahamadou Adamou, ainsi que des cadres centraux du Ministère de la Communication, du personnel de l’ONEP et de l’entrepreneur ayant assuré la construction dudit bâtiment.

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Catégorie : Politique
Publication : 10 février 2017

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Réchauffement de vieux articles sur certains opérateurs économiques Nigériens : Que cherchent l’Agence de presse APP et Mondafrique ?

Mondafrique_APP

Les journalistes maîtres chanteurs existent beaucoup en Afrique. Le débat persiste. Des confrères sont souvent soupçonnés de recourir à cette pratique. Cela a t-il fait école à l’international? Ces derniers temps, des sites web s’intéressent de très prêt à certaines personnes citées dans de présumées affaires de détournements. C’est ainsi que reviennent très souvent les noms de certains opérateurs économiques bien ciblés. L’Etat du Niger, à travers le gouvernement, fait aussi recours à cette méthode. L’imaginaire, dans le milieu de la presse, dès qu’il est attaqué par un média international. Il casque de manière très significative dès qu’il est cité dans un dossier troublant pour sauves son image. Le syndrome a-t-il atteint la presse internationale avec certainement de répondants nationaux qui n’hésitent pas à faire feu de tout bois. Cette semaine, c’est l’opérateur économique Idi Master qui a été pris pour cible par ce genre de maître chanteur. Sa photo a été publiée en compagnie du président Issoufou par une agence qui le présente comme étant le beau frère de ce dernier. Ce qui est archifaux ! Le site a même publié des vidéos de Idi Master prenant part à des mariages de parents et connaissances qui datent de longtemps pour dire qu’il s’amuse avec l’argent. C’est qui est également faux, selon nos sources. Pour ne pas tourner autour du pot, il s’agit de l’Agence de presse panafricaine (APP), une nouvelle agence, qui s’intéresse de près aux hommes d’affaires nigériens. Ce site qui n’a rien avoir avec l’Agence panafricaine de presse (PANA), qui a été créée par l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et dont le siège était basé à Dakar, semble être une plateforme qui recycle des informations d’autres sites et des internautes pour se faire du fric?. Dans les dépêches, les initiales de l’auteur de l’article ne sont pas souvent mentionnées à la fin de la note. Mais étrangement, quasiment toutes les dépêches signées par le correspondant au Niger de ladite agence ne sont pas signés. C’est le premier constat. Le deuxième, beaucoup de Nigériens ont découvert l’existence de l’agence à travers l’affaire de l’audit des marchés du ministère de la Défense nationale (MDN). Et les informations qu’elle rapporte visent particulièrement deux opérateurs économiques Idi Master et Aboubacar Hima, dit ‘’Petit Boubé’’. C’est quand même étrange ! Ça pue l’acharnement gratuit !

Concernant ‘’Petit Boubé’’ aussi, voici ce que rapporte Le Mondafrique :‘’ Le marchand d’armes nigérien Aboubacar Hima, alias Petit Boubé, a démenti lundi à Mondafrique avoir vendu des armes à la Côte d’Ivoire, contrairement à ce que nous avions écrit il y a quelques jours’’, a écrit Nathalie Prévost, dans une dépêche en date du 7 septembre. ‘’Je n’ai jamais rien livré en Côte d’Ivoire, ni un papier, ni un crayon, aucun armement. Jamais. Et je n’ai pas non plus le projet d’en vendre’’, a-t-il déclaré à Nathalie Prévost, par contact téléphonique. C’est la substance de la dépêche qui vient démentir une première accusant Petit Boubé d’avoir vendu des armes à l’Etat ivoirien en prélude à un éventuel conflit armé qui se dessinerait chez Ouattara. Et elle est écrite par la même journaliste. Accabler une personne dans un premier temps et revenir ensuite dire que ce qu’on a écrit sur la personne est inexact, sur la base simplement d’un échange téléphonique, c’est quand même étrange. Ça veut dire que l’auteur de l’article n’a pas pris le soin de vérifier et de recouper ses informations avant de procéder à sa publication. Il y a anguille sous roche. ‘’Je balance l’information sans aucune vérification préalable de son exactitude et j’attends ou je suscite éventuellement la réaction de la personne incriminée’’. Ça ressemble à quoi ça ? La question reste posée. Selon nos sources, le site de l’Agence de presse panafricaine (APP), collecte les informations des internautes qu’il publie sans aucune vérification préalable. Où réside le sérieux dans cette démarche? Affaire à suivre

I.B

09 septembre 2020
Source : Le Monde d'Aujourd'hui

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Catégorie : Société
Publication : 9 septembre 2020

Recherche de la paix et de la cohésion sociale : La leçon du Burkina Faso

Dans la tragédie qui se vit au Sahel, il y a sans doute, pour en reconnaitre des responsables, des dirigeants peu convaincants, manquant de leadership, mais portés sur la démagogie et un populisme de mauvais aloi. Le Sahel doit plaindre la qualité des dirigeants que le destin lui donne à un moment aussi crucial de son histoire pour manquer autant de pragmatisme que du sens de l’Etat pour s’élever à la hauteur des responsabilités auxquelles les soumettent leurs charges à la tête des pays. On a vu comment au Togo, au Sénégal, au Mali, au Benin, au Niger, les relations politiques se sont exacerbées sur l’échiquier, portant un coup dur à l’unité nationale, à la démocratie et à la nation. Ceux qui sont au pouvoir, et dans bien de cas pas par la bonne manière, ne peuvent rien concéder à d’autres dans la démocratie et même ce qu’ils ont de droit, abusant d’un pouvoir que l’on sait pourtant mal acquis. Peut-on tant manquer d’humilité et notamment quand on a été cet opposant supposé charismatique qui a pendant des années, fait croire qu’il incarne une alternance, une élégance politique qui pouvait permettre de gouverner autrement ? De faux démocrates qui ne peuvent pas s’accommoder d’adversaires et qui usent et abusent du pouvoir pour les anéantir, ne peuvent pas supporter les règles de la démocratie, aspirant à exister seuls dans la démocratie, dans la négation de l’autre. Combien sont-ils les opposants harcelés en Afrique de l’Ouest depuis qu’une classe politique, souvent sous le label du socialisme, arrivait au pouvoir ? Cette partie du continent n’a jamais été aussi instable que ces dix dernières années, et ce depuis qu’en France, la dernière race de socialistes menacée d’extinction, eut en France la chance d’arriver au pouvoir, pour promouvoir ici et là, une horde d’amis politiques incapables sur le continent mais qui pouvaient avoir, manquant de fierté, la faiblesse de se rabaisser à l’autorité de dirigeants français auprès desquelles ils semblent trouver leur légitimité, non auprès du peuple qu’ils prétendent les avoir élus. Imposer aux Nigériens, aux Sénégalais, aux Ivoiriens, aux Maliens, aux Béninois des dirigeants qu’ils n’auront pas choisis, c’est compromettre la démocratie et créer les conditions de l’instabilité qui agite l’Afrique de l’Ouest depuis des années, faisant peser des menaces graves sur l’existence même des Etats.

Partout, dans les pays que nous citons, et tous francophones par ailleurs, rien n’est plus dans la normalité et leurs démocraties tanguent, vivant des moments incertains. Tous semblent vivre les mêmes remords que des Libyens, depuis des années de désespoir, peuvent vivre après la chute de Kadhafi qui leur donnait pourtant des espoirs démesurés et insensés avec la promesse d’une démocratie prêt-à-porter importé que le monde envahissant venait leur proposer, leur vendre. La promesse était pleine d’illusions et de mensonges car, en vérité, en elle seule, elle ne saurait rien changer dans la vie des hommes tant que les hommes qui la portent n’y croient pas et ne peuvent se soumettre à ses règles. Sans doute que les Libyens préfèrent mille fois, après les dégâts d’une transition au forceps, la situation qu’ils vivaient sous le Guide, au lieu de cette merdre de leur marche haletante vers une démocratie incertaine, inconvenante. La Côte D’Ivoire même si Ouattara réussit mieux la gestion économique de son pays où il a consenti de gros investissement ayant changé le pays, le Mali, le Sénégal, le Niger en ont fait aussi l’amère expérience de cette plongé d’hommes sur la scène, faisant croire qu’ils pouvaient être les messies du nouveau siècle.

Le Burkina Faso aussi. Les deux coups d’Etat, qui ont mis au placard Kaboré, traduisent tout le malaise qui se vit dans le pays. La jeunesse manipulée qui se soulevait pour chasser Campaoré, a fini par déchanter car les hommes dont elle mettait les pieds à l’étrier, ne devraient pas être capables pour faire face aux défis, même si les leurs, contrairement aux nôtre, pouvaient être plus humbles à respecter mieux certains principes démocratiques. La junte, aujourd’hui au pouvoir, avec à sa tête le Colonel Damiba, a vite pris conscience du chaos dans lequel se trouve le pays pour faire des choix hardis qui pourront ramener la paix et la cohésion sociale dans le pays. Mais ce choix n’est pas du goût de tous. On sait pourquoi.

Ayant compris que la mise à l’écart de certains hommes et notamment d’un Blaise Campaoré, malgré tout ce que l’on pourrait dire à son compte, restent des hommes politiques ancrés dans le peuple pour ne pas y manquer d’écoute, n’est un choix dont on peut continuer à s’accommoder dans un pays qui se déchire et se perd. Qu’un tel homme soit associé à une démarche de réconciliation nationale, ne peut qu’être rationnelle ainsi que peut l’imposer une sagesse africaine qui voudrait que les hommes sachent se surpasser pour mettre en avant de tout l’intérêt général, non les rancunes d’hommes qui croient avoir des choses à régler à l’histoire, à leur histoire, mais incapables de comprendre dans ce que vit le Burkina Faso, que leur peuple attend plus que ces rancunes pour retrouver la paix et renouer avec leur vivre-ensemble séculaire.

Ventes contraires…

Mais depuis que le retour de l’ancien président avait été annoncé et acté, l’on a assisté à une campagne pour torpiller l’initiative des militaires, pour faire croire que des rancunes pouvaient mieux gérer un pays qui va pourtant mal, très mal. Le Burkina a pourtant besoin de cette grandeur : le peuple burkinabé, si tant est que la présence de Balise Campaoré pouvait aider à ramener la paix et à unifier le peuple, peut-il sensément s’en priver au nom des considérations qu’on évoque aujourd’hui au coeur des malaises que vit le Burkina Faso ? Les Burkinabés, peuvent-ils ne plus être capables de pardon, pour laisser passer une chance aussi historique leur donne la junte ? Ils pourront regretter leurs intransigeances, leurs extrémismes quand pourtant, à l’état actuel des choses, ils ne peuvent voir aucune lueur d’espoir dans la gestion somme toute chaotique de l’insécurité dans le pays et ce depuis de longues et terribles années de violences et de deuils. Ceux qui, des anciens présidents ont choisi de ne pas répondre à l’appel de la nation et de la République, de l’Histoire et du peuple, tenus sans doute par leurs rancunes pour l’homme qu’ils chassaient, pourraient manquer de courage à s’assoir sur la même table pour parler avec homme qu’ils ont appris à haïr. Auront-ils raison, après avoir jugé de l’intérieur du pouvoir, la délicatesse des défis du pays pour comprendre que Campaoré ne soit pas capable de tout régler mais au moins d’avoir été capable de leur assurer la sécurité dans le pays, toute chose qu’ils ne peuvent réussir, eux, depuis que leur « ennemi » vit hors du pays et du pouvoir. Mais, demain, face au peuple et à) l’Histoire, forcément, ils répondront de leurs choix.

Il se trouve d’ailleurs que la venue de Blaise pourrait aussi gêner le médiateur désigné par la CEDEAO pour avoir choisi, l’accable-t-on, de jouer un certain rôle dans la chute du président Burkinabé, aujourd’hui appelé à parler avec ses concitoyens en vue de trouver une solution au problème sécuritaire et à la cohésion d’un peuple qu’un certain ostracisme institué depuis son départ du pouvoir avait divisé. On ne peut donc pas abandonner le Burkina à cause de rancunes de quelques personnes revanchardes, trempées de haines intarissables qui, n’ayant pas voulu de Blaise Campaoré, ne peuvent mieux faire en poussant le pays dans le désastre que l’on sait.

Il est pourtant de bon ton pour que le pays saisisse les bons offices d’un homme qui se sent toujours redevable vis-à-vis de son pays et de son peuple, quitte après à régler ensuite son contentieux avec la Justice de son pays. Dans le malaise burkinabé, il reste un homme à écouter et à impliquer dans le processus de paix, et ce malgré ses déboires. Comment ne pas le comprendre quand il peut prendre de son propre chef l’initiative d’écrire aux nouvelles autorités du pays pour leur proposer son expertise dans la gestion des problèmes du pays. Rfi rappelait d’ailleurs « qu’il y a trois ans, alors que le pays est en proie aux attaques terroristes, Blaise Compaoré écrit, se départant de toute rancune, une lettre au président en place, Roch Marc Christian Kaboré » pour lui faire part de sa préoccupation et sa disponibilité à aider à régler le problème. Ceux qui refusent de s’assoir sur la même table avec Blaise autour du Colonel Damiba, ont-ils mieux à proposer à leur pays pour l’amener à se passer de l’homme qui gêne ? C’est triste quand les hommes, accrochés à des principes-bidon, sont incapable de s’élever pour ne pas s’aliéner à leurs affects.

Non, en vérité, ils n’ont aucune solution pour le pays. Ils n’ont que leurs rancunes qui détruisent leur lucidité pour ne regarder que les problèmes de l’Etat qu’au travers de leurs personnes et de leurs égoïsmes. Radio France Internationale note, « qu’il a exprimé sa disponibilité à soutenir toutes les initiatives en vue de la promotion de la paix ». Sinon, comment peut-on gâcher tant des volontés à oeuvrer pour la paix dont a si besoin le peuple du Burkina ? La controverse autour du retour de Balise Compaoré n’est qu’inutile et pas forcément nécessaire dans la conjoncture historique actuelle.

Sauver le pays…

Aujourd’hui, le plus important pour le Burkina Faso est d’être capable de pardon. La gravité de la situation l’exige et à cette fin, il faut user de tous les moyens à portée de main pour sauver le pays d’une désagrégation annoncée. C’est pourquoi, rapporte rfi, « Pour Pierre-Olivier Sur, avocat de Blaise Compaoré, le « Burkina est en train d’écrire sa grande histoire et le droit suivra. ». Certains hommes aux coeurs de haine, ne doivent pas contrarier cette énergie qui s’empare du pays.
Il faut plus que des paroles, de l’audace politique et des gestes politiques forts. Et le Niger mettra du temps à avancer sur les mêmes problèmes quand on continue à croire que les discours peuvent, seuls, régler les malentendus et les colères, quand on peut penser que diffuser sur les médias des chansons qui prêchent la paix et la cohésion sociale, peuvent nous éloigner de l’abîme.
On gouverne mieux, on rassemble mieux, avec des actes qu’avec des paroles. Damiba l’a compris. Il est sur le chantier…
On ne peut pas gouverner sans être capable d’avoir une certaine lucidité qui donne des avances sur les peuples, notamment à comprendre, avant eux, la gravité des moments et surtout les courages à avoir pour oser certaines solutions que d’autres, pour une raison ou pour une autre, pourraient récuser. Damiba a fait un choix pour l’Histoire et la postérité pourra retenir qu’il ne se serait pas trompé et surtout qu’il aura vu avec tous les autres, la seule voie qui reste pour aller à la paix et à l’unité entamée de son peuple gagné par le doute. Pour vaincre et faire face aux défis, plus que jamais, le peuple vaillant du Burkina a intérêt à taire ses dissensions pour s’entendre sur l’essentiel.
Il ne faut pas trop faire attention aux faucons.

Waz-Za

 
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Catégorie : Actualité africaine et internationale
Publication : 13 juillet 2022

Recomposition politique pour la gestion du pays : Le Président Mohamed Bazoum veut travailler avec Hama Amadou, le Pnds et Issoufou

La sagesse populaire enseigne que, faire de la fixation sur un individu, assombrit le coeur alors que lui serait en train d’égrener paisiblement le chapelet de son destin. Notre Religion, l’Islam, confirme cet état de fait en nous enseignant qu’à chaque fois que l’on entretient une haine viscérale à l’égard de quelqu’un, Allah le Miséricordieux positive tous les actes de subversions concoctés à l’endroit de cette personne et la contrepartie du méchant sera un coeur sournois qui se consume petit à petit par le feu de la rancoeur interne. Voilà la situation malaisée dans laquelle se retrouvent aujourd’hui la plupart des frustrés du PNDS qui ont de tous les temps entretenu un sentiment de haine vis-à-vis du président du LUMANA FA, monsieur Hama Amadou. Aujourd’hui, pour la plupart, ils sont en train d’être rattrapés par l’Histoire, trempés jusqu’au cou dans des malversations financières flagrantes qui ont émaillé leur séjour de dix années de gabegie aux affaires de l’Etat. D’abord rongés par une frustration monstre à cause de la mise à l’écart orchestrée à leur endroit par l’intrépide Mohamed Bazoum, ils n’arrivent plus à assurer le quotidien, habitués à le gérer à fonds de millions qui ne tombent plus. En effet, le refus du Président Bazoum de les reconduire ou de composer systématiquement avec eux les prive des ressources faciles auxquelles ils avaient axé il y a encore un temps. Du coup, la famille ne peut plus manger les gallinacés d’avant ; on ne peut plus assurer ni les factures d’électricité et d’eau ; on ne peut plus assurer le soin des accessoires qui inondent la maison ; on ne peut plus servir les cadeaux aux proches ; le carburant des grosses cylindrées des dames et des enfants devient problématique, bref, ils sont dans une situation de « qu’est-ce qui m’arrive tout d’un coup ? ».

Outre ce sentiment de frustration qui les mine et les consume à petit feu, il y a cette ouverture du Président Bazoum Mohamed sur d’autres horizons politiques, notamment vers les militants les plus influents du parti LUMANA FA. C’est véritablement là où le bât blesse ! En effet, depuis qu’il a pris en main la destinée du Niger, le Président Bazoum Mohamed est en train de dérouler une philosophie (sa matière) d’ouverture et de main tendue vers tous les fils du Niger. Il l’a bien signifié au lendemain de son investiture qu’il était devenu le président de plus de vingt (20) millions de nigériens et il ne tient nullement à trahir par rapport à cette vérité. Visiblement certaines brebis galeuses du PNDS ricanaient quand le Président avait tenu ces propos, croyant à une de ces supercheries politiciennes à laquelle les a habitués l’ex président Issoufou Mahamadou : on claironne des thèses soignées dans des discours pompeux mais on fausse la conduite à l’épreuve des faits. Mal leur en a pris car, aujourd’hui, le Président de la République est en train d’appliquer à la lettre ses dires. Depuis qu’il est à la tête du Niger, le Président Bazoum est véritablement en train de joindre l’acte à la parole. Sur ce plan précis de rapprochement avec certains militants du parti LUMANA FA, le Président Bazoum Mohamed ne rechigne pas à accueillir les bras largement ouverts tout celui qui fait un pas dans sa direction, surtout quand il vient avec des propositions qu’il juge utiles pour le Niger. C’est son choix à lui et, c’est la Constitution même du Niger qui lui recommande cette conduite. De plus, il a juré sur le Coran de se conduire avec droiture, au respect des normes édictées par les textes constitutionnels. Pourquoi alors les uns et les autres voudraient-ils qu’il trahisse son serment coranique en fermant la porte de son bureau à d’autres nigériens ? Ah ! L’on comprend du reste la frustration de certains magouilleurs sur cette question. En effet, selon certaines sources dignes de foi, des individus vicieux auraient le pas vers le Président Bazoum, non pas avec des propositions concrètes de travail, mais sur la base de certaines considérations ethniques, raciales et politiciennes. Le Président Bazoum auraient envoyé au diable ces indélicats. Voilà la frustration qui les ronge quand ils voient le Président recevoir avec rire et sourire des gens d’un autre bord politique, notamment ceux du LUMANA FA. En ce sens, le Président Bazoum Mohamed est sur la bonne voie et très certainement la majorité de nigériens sont avec lui.

Somme toute, sur la question des relations humaines, l’homme est un être insaisissable. On dit souvent qu’un bon ami vaut mieux qu’un mauvais parent. Cette vérité, le Président Bazoum l’a vécue pendant les joutes électorales, au moment où les uns et les autres ourdissaient des complots en tout genre pour le discréditer, pour jeter le discrédit sur sa candidature. En effet, ils sont nombreux les proches du Président, des militants du PNDS de première heure, donc de la famille PNDS, qui se seraient opposé de façon sournoise à sa candidature. Plus, ils ont commis la bassesse de fournir à l’opposition politique des informations secrètes sur l’homme. Ils ont tout manigancé de façon souterraine, allant jusqu’à créer des dissidences internes afin de fragiliser son électorat. Que n’ontils pas concocté pour faire échec à la candidature du Président Bazoum. Cependant, un adage dit que « Ce qu’Allah fait, personne ne peut le défaire ». Malgré leurs complots et dissidences, le Président Bazoum est là où il est aujourd’hui. Ceci dit, ne perdons pas de vue qu’il est au courant de tous les actes qu’ils ont posés et il connaît les différents acteurs à la lettre. Tous ceux qui se sont opposés, ouvertement ou sournoisement à sa candidature sont très bien ancrés dans son collimateur. Il est normal que le Président Bazoum aille à la quête de vrais collaborateurs, des gens sûrs qui ne le poignarderaient pas dans le dos. Et, visiblement, il a fait le choix de composer avec les militants du LUMANAFA. Pourquoi ce choix ?

Pendant les dix années de séjour du Président Issoufou Mahamadou à la Présidence, tous ces complots politiques ont reposé sur la recherche de la déchéance du LUMANA FA, plus exactement de son président Hama Amadou. Que n’a-t-il pas été ourdi comme complots et bassesses pour discréditer Hama et provoquer sa déchéance ? Que n’a-t-il pas fait pour le séparer de ses militants ? Il est vrai que certains Lumanistes à la panse légère ont suivi ; cependant, le maillon fort est resté intact ; et aujourd’hui encore, il y a des militants qui représentent un symbole de régularité, de constance ; jamais, ils n’ont voulu se désolidariser de Hama malgré tous les malheurs créés autour de lui. C’est dire que ce sont des gens fidèles en qui on peut faire confiance ; pourquoi alors le Président Bazoum ne va pas leur faire confiance ? En tout cas ils sont mieux que ceux qui jouent le double jeu.

Mallam

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Catégorie : Politique
Publication : 9 août 2021

Réconciliation nationale : À l’air des temps où se situe la Renaissance ?

Niger, pendant dix années de socialisme sous Issoufou, a vécu dans une tension extrême qui a profondément impacté la cohésion nationale, dévoyé la démocratie et déréglé l’économie. Les Nigériens devraient traverser cette période dans la division et le régime ne fit aucun effort pour apaiser et créer les conditions minimales d’une existence pacifique dans laquelle les Nigériens pouvaient s’accepter dans leurs différences, dans leurs contradictions. Le régime les forçait à être radicalement différents, à être surtout fondamentalement opposés pour ne jamais se faire quelques concessions même autour du minimum. Ceux qui gouvernent devenaient – sans l’être – les meilleurs quand les autres, bannis de la démocratie et de la nation, devraient être les citoyens de seconde zone et qui ne devraient avoir droit à rien. On n’a jamais connu d’exclusion sauvage que sous ce règne ! En dix années de gouvernance, le système Issoufou entretenait la tension dans le pays, et il fut des moments où l’on redoutait le pire pour le pays tant les haines étaient profondes, les animosités politiques fortes. Ce fut une rupture totale et les nigériens ne se parlaient plus. Le dialogue politique est rompu car ceux qui ont le pouvoir croyaient qu’ils pouvaient tout faire, comme si la République devenait leur jardin privé et qu’ils pouvaient y plantaient les graines qu’ils veulent, y compris celles de la déchirure et de la médiocrité. Toute chose pour laquelle, le compatriote vivant au Canada, dans un poste écrivait, « Certains ont pu croire, d’autres croient encore que ce terroir est leur bien immeuble. Ce n’est que vanité vite battue en brèche par leur propre finitude. Il n’appartient à personne parce qu’il appartient à tous. Sa propriété est collective, transitoire, nécessairement transmissible dans le continuum générationnel ». Le PNDS ne pouvait pas le comprendre d’autant qu’il ne regardait Issoufou que comme un empereur, non un démocrate, comme un conquérant, non un serviteur de la nation. Il partit à la fin de ses deux mandats dans le même esprit aux élections devant consacrer l’alternance politique pacifique attendue après des années d’atermoiement, et il finit, même sortant, par ne trouver que la petite porte, les choix qu’il fit ne pouvant pas lui permettre de partir par la grande. Bazoum à qui il arrangea une succession, tombe dans le chienlit qu’il lui laisse en héritage mais alors qu’il aspirait à marquer sa différence et sa personnalité politique, son prédécesseur ne lui donne aucune chance de s’émanciper et d’émerger, lui cernant les talons pour l’étouffer dans sa gestion. Ses premiers pas dans le pouvoir, faits d’élégance, avaient séduit et les Nigériens commençaient alors à apprécier son tempo, son style, ce qui, ne manqua pas d’agacer ceux qui ont cru leur champion mis en veilleuse incomparable et pour ce, ils pouvaient tout faire pour le récupérer et l’amener à gouverner dans la même médiocrité dont il s’écartait pour être en phase avec un peuple qui aspirait au changement, pas à la continuité qui le rebutait.


Contexte inconfortable…

Cette situation se passe dans un contexte qui ne s’y prête plus. Tout le Sahel est harcelé par le terrorisme à un moment où, à l’intérieur des Etats, de piètres gouvernances et de minables dirigeants imposaient aux peuples une médiocratie qui a tout détruit dans les Etats, y compris les bases fragiles des fondations sur lesquelles reposent les nations en construction. Lorsqu’on gère mal, lorsqu’on ne gouverne que dans l’injustice, lorsqu’on trafique des élections pour imposer des dirigeants avec la bénédiction de partenaires fourbes, ajouté à ce contexte d’insécurité grandissante, l’on ne peut que s’attendre à une explosion dont la déflagration pouvait souffler la démocratie et une cohésion nationale mise à mal. La peur de la contagion…

Il y a à craindre que cette situation ne dégénère pas et qu’elle ne s’étende pour déborder du Sahel surtout quand, dans toute l’Afrique de l’Ouest – en tout cas francophone – le dénominateur commun reste la mal gouvernance, et la tenue d’élections controversées. Beaucoup de pays l’ont compris et jouent à ne pas prêter le flanc pour que leurs pays ne basculent pas dans des turbulences inutiles. Au Mali, malgré quelques voix discordantes inaudibles et vite mises en marge, la junte se bat à rassembler et concilier, voulant d’un Mali unifié qui aspire à prendre en main son destin. Le grave basculement du pays dans la violence donnait ces lucidités aux nouvelles autorités du pays, lucidités que ne pouvaient avoir la France et « sa » CEDEAO, acculées à la sanction aveugle et à la marginalisation d’un pays qui ne demandait pourtant, face au contexte délicat qu’il traverse, qu’un peu de compréhension et de bon sens de la part de ses partenaires. IBK l’avait lui-même compris pour refuser de s’inscrire dans le tiraillement auquel le poussaient ses pairs de la CEDEAO pour consentir à démissionner pour l’intérêt de son pays, lui qui pouvait comprendre que sa personne ne pouvait pas seule compter pour le Mali. Au Benin où, par les ardeurs de Patrice Talon et son désir morbide de détruire ses adversaires, la brillante démocratie du Benin commençait par s’effilocher, perdant de son goût et de sa belle réputation. A côté du Sahel, le Benin devenait ainsi une autre bombe prête à exploser. Le Sénégal, avec l’affaire d’Ousmane Sanko, et les velléités autocratiques de Macky Sall, tombait aussi dans le rabaissement de sa démocratie, et une population en veille dont les premiers soulèvements firent comprendre que la démocratie est un bien du peuple non d’un dirigeant, finit par se rétracter pour adopter une attitude conciliante. Le problème n’étant toujours pas réglé avec le rejet de certaines candidatures qui dérangent, le pays reste dans l’expectative, mais le président sénégalais sait bien qu’il n’a pas d’autres choix que de jouer à l’apaisement. En Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara a le mauvais souvenir des turbulences et des violences qui l’ont installé au pouvoir mais aussi, la conscience de ses fragilités depuis la controverse de sa dernière élection pour comprendre lui aussi que l’heure est à l’apaisement surtout que le contexte régional sur fond de menaces terroristes ne lui donne pas d’autres choix. Il mène depuis des jours des concertations avec les leaders politiques du pays, afin que son pays ne sombre pas par des égoïsmes d’hommes politiques qui ne peuvent que regarder leur personne.

Au Burkina voisin, l’heure est aussi à l’apaisement même si cela se fait dans l’incompréhension lorsque Blaise Campaoré pouvait être invité dans le processus de réconciliation de son pays. Le pays, depuis des jours, face à une insécurité grandissante qui menace jusqu’à l’existence de l’Etat, cherche sa voie, tentant de taire les malentendus afin de pouvoir aller ensemble dans la paix.

Et au Niger ?

Le Niger qui est l’un des pays les plus fracturés, ne donne officiellement aucun signe de détente, et aucune volonté politique d’aller dans le pardon et la réconciliation. En lieu et place des canaux officiels pour traduire une telle volonté de construire la paix, l’on laisse la rumeur qui se sert des réseaux sociaux pour entretenir le flou sur le sujet avec des publications anonymes qui racontent ici que Hama Amadou serait rétabli dans ses droits civiques, où qu’il rentrerait sous peu pour fumer le calumet de la paix avec le nouveau régime afin que le Niger sorte de cette longue décennie de haine et de tension et pouvoir capitaliser les atouts que le pays a aujourd’hui d’amorcer son progrès. S’il est vrai que Bazoum, depuis qu’il est au pouvoir, et sur ce plan, pour qui connait les discours qu’il pouvait tenir en d’autres temps, il n’a que trop surpris, car il ne dérange plus personne, ne persécute personne, ni un adversaire politique, ni un journaliste, ni un acteur de la société civile, du moins, si l’on considère ce que l’on avait connu sous Issoufou, le grande démocrate socialiste – entendez, Lecteur, l’ironie.

Mais alors qu’est-ce qui fait piétiner le processus d’apaisement dans le pays pour amener les acteurs en conflit à se parler enfin ?


Faut-il croire que Bazoum Mohamed n’a pas les moyens de cette ambition somme toute noble ? Ils sont nombreux en effet à croire que quand même il pouvait rêver de cette approche pour le pays, il reste que son entourage qui a d’autres intérêts à défendre, ne peut pas lui faciliter la chose car tout le monde sait les bases sur lesquelles, ils pouvait fonder leur pouvoir pour le gérer de la manière que l’on sait. Aussi, jusqu’à quand, cette situation va-t-elle perdurer ? Le Niger, peut-il supporter plus longtemps ces caprices d’ « enfants » sans soucis ?

D’ailleurs quand on voit partout, des gouvernements faire ce choix de la détente dans la sous-région, pour décider enfin de parler avec des adversaires, est-ce de la seule volonté de ces dirigeants ? L’on a vu, il y a quelques, les Etats-Unis se désolidariser du mouvement que la France conduisait contre le Mali pour annoncer officiellement qu’ils soutiennent le processus en cours au Mali. Tous les partenaires ne devraient plus être dans la même posture française pour condamner sans aucun effort d’analyse qui peut permettre de comprendre ce qui a pu conduire à des coups d’Etat et à des violences qui n’en finissent pas. Au commencement de tout ce désordre qu’il y a au Sahel et qui risque de s’installer partout en Afrique de l’Ouest, il y avait la mauvaise gouvernance et la promotion d’une démocratie au rabais. Tant que nos démocraties ne s’approprient pas des valeurs, alors, nos démocraties ne sauront s’épargner ces désordres et ces remises en cause incessantes. Ceux qui nous aident doivent le comprendre et on peut croire que nombre de partenaires sont dans cette dynamique.

On vient d’apprendre avec la visite au Niger de deux ministre Français alors que leur pays fêtait la grande fête du 14 juillet que la France, elle aussi, « promet qu’elle a changé » ainsi qu’on peut le litre chez Médiapart.

C’est, peut-être, dans l’air des temps…

Waz-Za

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Catégorie : Politique
Publication : 17 juillet 2022

Réconciliation, quelle réconciliation ? : Par Amadou Bounty Louindou Diallo

 


Le mot est dans tous les discours depuis que, par la volonté d’une minorité, le Niger sort d’élections p r é s i d e n t i e l l e s tropicalisées.

Oui, le mot est là et doit dire la chose. Il est là, mais les actes ne suivent pas. En dehors du bureau de l’Assemblée nationale ou la loi fait obligation dans les postes de vice présidents de tenir compte du poids de chaque parti politique ou de groupement de partis politiques, nous ne voyons nulle part où les actes suivent le discours . Il faut qu’on se dise les quatre vérités : comme au Gondwana, la politique est une activité rentable. Les politiciens nigériens n’ont ni boutiques où exercer un quelconque commerce, ni des champs de labour. Ils ont pour unique activité la politique et les prébendes qui vont avec. Ainsi, dès qu’ils ne sont plus aux affaires, c’est la disette, c’est la faillite, c’est la traversée du désert.

Si vous les privez de postes politiques, vous les privez de l’essentiel

Lorsqu’on leur parle de réconciliation, derrière, ils voient espèces sonnantes et trébuchantes ou postes lucratifs. Soyons sérieux. Nul, parmi la «hétérie» politique ne se fonde sur l’idéologie pour adhérer à un parti ou à une coalition de partis. Les prébendes, c’est ce qui guide chacun.

Depuis quelques temps, ceux qui sont en rade du pouvoir, piaillent, jacassent fulminent contre tout et tous. Oui, ils savent que cinq ans d’opposition, c’est long. Si l’on n’est plus au pouvoir, il faut dire que les temps deviennent sombres, obscurs, difficiles. Dès qu’on leur parle de réconciliation, ils sont preneurs, s’ils ne devancent même pas le discours ambiant.

On les entend dire, on les voit venir. «Celui qui est élu ne veut pas défendre sa victoire, à quoi bon se battre pour quelqu’un qui ne veut faire aucun effort »?

Des lors, toutes les options deviennent possibles, y compris le reniement et la renonciation à la lutte, la compromission. L’intelligence d’un homme d’Etat c’est de pouvoir réunir les contraires dans koinè dont il est seul à comprendre les rouages et à maitriser les contours.

Malgré les affrontements post électoraux, malgré les cris de douleur et de Haine, Mohamed Bazoum semble maitriser de plus en plus la situation. Il a vu passer l’orage.

D’ailleurs, sur nombre de points stratégiques, les forces de l’ordre ont quitté sinon, elles ne se font plus discrètes. Les combattants sont lasses, découragés et sont prêts a rendre les armes, s’ils ne les ont pas déjà rendues.

Mohamed Bazoum sait qu’il est mal élu. Mais il possède la force publique et, apparemment un trésor de guerre immense. Il faut combiner intelligence et insertion des politiques dans un système dont la matrice est la prébende. Il n’y a pas d’autres solutions. Les politiciens ne peuvent survivre sans postes du même nom. Il faut faire avec. Ce n’est pas les corrompre que de leur offrir des strapontins pour les faire taire, pour les contenter. Les médecins ont des pratiques du genre «procréation médicalement assistée». Dans le cas des politiciens nigériens, le vocabulaire manque, mais essayons de trouver une formule malgré tout .Il s’agit d’assister des politiciens en perdition. Il s’agit d’apporter assistance à des politiciens en déshérence.

Le voeu de tout politicien est de parvenir, malgré la démocratie, à unifier les contraires pour un retour au parti unique. Avec notre mentalité nouvelle, nos moeurs politiques actuelles, cela reste du domaine du possible. Il suffit d’avoir l’intelligence nécessaire et la volonté de faire. Les moyens ne sont autres que les nominations derrière lesquelles tout le monde court.

Réconciliation rime donc avec tout cela ; tout autre discours, tout autre acte n’allant pas dans le sens que je viens de décrire ne passe pas chez les politiciens de notre pays.

Gageons que Mohamed Bazoum aura retenu la leçon et fera en, sorte que chacun se retrouve dans un système qui crée et détruit en fonction de la volonté du prince.

Amadou Bounty Louindou Diallo

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Catégorie : Idées et opinions
Publication : 19 avril 2021

Reconstitution de l’ancien MNSD-Nassara : Entre illusion et duperie !

Le vendredi 24 novembre 2023, à l’occasion du 3ème anniversaire de la disparaissait de l’ancien président de la République, Mamadou TANDJA, les anciens du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-Nassara) se sont retrouvés pour la Fatiha et le recueillement. C’était la nostalgie et aussi l’occasion « des rappels du bon vieux temps » comme le dit. Certains n’ont pas caché leur souhait ardent de la reconstitution de l’ancien MNSD. Est-il possible vu les animosités, intrigues, trahisons restées indélébile dont certains ont été victime ?

Pour rappel, après la conférence nationale souveraine en octobre 1991, le MNSD parti-Etat, après l’instauration du multipartisme au Niger, a organisé son premier congrès où il y avait trois candidats, le Feu Moumouni Djermakoye Adamou, le Feu Ali Chaibou et le Feu Mamadou Tandja. Le congrès a élu le Feu Mamadou Tandja Président et candidat du parti aux élections de 1992, et Hama Amadou Secrétaire Général du parti. A partir de cette date, Moumouni Djermakoye a quitté le parti et créer avec certains de ses camarades du MNSD parti-Etat l’Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP-Zaman Lahiya), qui s’est ralié par après avec les partis du changement (CDS-Rahama, PNDS-Tarayya…) pour créer l’Alliance des Forces du Changement (AFC) qui a porté le Président Mahamane Ousmane de la CDS-Rahama au pouvoir aux élections de 19992. C’était le régime de la 3ème République.

Le MNSD-Nassara s’est retrouvé à l’opposition pendant au moins deux ans. En 1994, les problèmes interne de l’AFC ont entrainé l’éclatement de l’alliance qui a conduit le Niger vers des futures élections législatives anticipées qui ont donné victoire à la nouvelle majorité composée des principaux partis MNSD-Nassara et PNDS-Tarayya avec 43 députés contre 42 pour l’alliance du Président de la République Mahamane Ousmane l’AFC. Cette situation a créé une cohabitation houleuse jusqu’au coup d’Etat du Leut. Colonel Ibrahim Baré Mainassara le 27 janvier 1996 pour créer le Conseil National de Salut (CNS).

En juillet 1997, le chef de la transition du Conseil National de Salut (CNS) a décidé d’être candidat aux élections présidentielles, plusieurs militants du MNSD-Nassara Nassara et autres partis ont rejoint le mouvement de Cosimba créé par Ibrahim Baré Mainassara. Après les élections contestées, ce dernier a été élu président de la 4ème République. Le 09 avril 1999, le Commandant Daouda Malam Wanké a mis fin au régime de la 4ème République qui a couté la vie au Président de la République Ibrahim Baré Mainassara. Après une transition de neuf mois, le MNSD-Nassara a pris le pouvoir et Mamadou Tandja devient le président de la 5ème République. Une fois au pouvoir, le MNSD n’a pas pu échapper à la division face aux ambitions de ses leaders. En 2001, lors des renouvellements des structures pour la Présidence du parti, certains leaders ont connu des frustrations comme Wasalké Boukari, Almoustapha Soumaila, Feu Jean Padenou pour ne citer que cela. Le parti a connu son apogée, mais l’adversité qui profondément secouer le pays en 2007 après la motion de censure contre le gouvernement de Hama Amadou, puis en 2008 après le congrès de Zinder qui a porté Seini Oumarou à la Présidence du parti en remplacement de Hama Amadou, emprisonné à Koutoukalé accusé dans l’affaire dit « fonds d’aide à la presse », et Albadé Abou élu Secrétaire Général du parti. Après plusieurs années de procès sans succès Hama Amadou a créé et officialisé son parti le Moden FA Lumana, quelques semaines après le coup d’Etat du 10 février 2010 et mis fin au régime de la 6ème République. Ensuite en Août 2013, quand le Président élu en 2011, de la 7ème République Issoufou Mahamadou appelé les partis politiques pour un gouvernement d’union nationale, le MNSD s’est une fois de plus divisé avec le départ, après des mois de procès, de plusieurs cadre dont le SG du parti Albadé Abouba pour créer le MPR-Jamhuriya. Puis en 2020, le SG du parti Abdoul Kadri Tidjani a aussi claqué la porte pour créer son parti FALALA. Lumana a enfanté Amin amin de Ladan Tchana, Fussa’a de Salissou Mahamadou Habi. Du parti MPR-Jamhuriya aussi Amadou Salifou a quitté pour créer le parti Ya Salam, Alma Oumarou a créé le parti Farila.

Aujourd’hui, presque toutes les sections du MNSD connaissent des problèmes de division. Au-delà les partis politiques nés du MNSD-Nassara tous connaissent des problèmes à l’interne.

Comment ceux-là qui rêvent de reconstituer l’ancien MNSD vont-ils pour amener les uns et les autres à surmonter leurs égos et recoller les morceaux ? Après tant de déchirement et ‘’tank teferi’’ comme disent les zarma sans discernement et retenue ? affaire à suivre…

Zabeirou Souley

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Catégorie : Politique
Publication : 26 novembre 2023

Recours aux médicaments de la Rue : Effets de pauvreté et d’ignorance !

Communément appelé pharmacie par terre, les médicaments de la rue autrement dit ces produits prohibés sont vendus comme quelque chose de légal alors, qu’ils ne le sont pas. Il va falloir inclure la question de notre santé également dans nos combats de tous les jours. Si nous avons une maladie à soigner c’est bien ses médicaments de la rue qu’il va falloir faire disparaitre de vue. Et ce non seulement avec la volonté mais le temps. Face à un tel problème, le citoyen n’y peut rien mais quant aux autorités, elles sont à même de le solutionner car force reste à la loi. Et d’ailleurs, elles se doivent d’agir pendant qu’il est encore temps car, il s’agit de notre santé. Comme dans une pharmacie justement le plus souvent par manque d’argent ou par simple avarice ou même ignorance, lorsqu’il est souffrant, le nigérien se rend chez le tablier pour se procurer de ces médicaments dont nous faisons ici cas. Pourtant, ce même tablier ni formation encore moins ni licence pour exercer ce métier de pharmacien. Généralement, les revendeurs de ses produits ne savent ni lire, ni écrire ; de pires analphabètes ! Cette inaptitude à exercer le domaine n’est évidemment plus à justifier. Tenez-vous bien, il y a des produits à conserver à l’abri de la chaleur qui se retrouvent exposés au soleil. Tous ignorants ou comme ledit un adage à l’impossible nul n’est tenu (ceux qui n’ont pas les moyens d’aller vers les centres de santé), le revendeur vend sans complexe et le client achète en retour avec sourire se disant que les produits sont accessibles. Dites-moi à quoi on joue ? Vous ne me direz pas qu’il s’agit de notre santé. Doit-on jouer avec notre santé au point de faire recours aux médicaments de la rue dont, on ignore la provenance, la posologie et même la date de péremption. Le citoyen nigérien a même son propre vidal dans lequel on trouve : ‘’bonkoga ; dori-haku et tchamous tchamous’’. Rien qu’à entendre le nom de ses produits, cela doit nous interpeller relativement à la dangerosité d leur effet sur notre organisme. En prenant ces produits, nous prenons des risques inéluctables de leur impact sur notre santé. De ce fait, ces médicaments prohibés doivent disparaitre ou dirais-je les auteurs de leur propagation doivent être sanctionnés. Les faire disparaitre s’avère un véritable combat. Et pour y parvenir, il faudrait en somme, que nos autorités songent à assurer créer les conditions qui faciliteraient l’accessibilité des uns et des autres aux pharmacies en particulier mais aux centres de santé en générale.

Djibril. T

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Catégorie : Société
Publication : 18 novembre 2023

Reddition des comptes et Etat de droit : Sales temps pour Issoufou Mahamadou

La question de la justice est une attente populaire dans le pays qui a connu pendant dix ans sous Issoufou, une gestion calamiteuse des biens de l’Etat, une prédation jamais égalée. Ce que le régime d’Issoufou Mahamadou a réussi en mal est immense : crimes économiques commis par son entourage immédiat, spoliation de l’Etat dont certains domaines passent entre les mains de privés étrangers sans qu’on ne sache la manière, des tueries et des assassinats, tants de soldats que de civils, souvent même de chefs coutumiers, des choix qui risquent de coûter cher à l’Etat si déjà ils ne l’ont été, notamment avec le chemin de fer Niamey- Dosso, cette histoire d’immeuble administratif dont les partenaires choisis, juste pour une maquette présentée pouvaient empocher près du milliard, disparaissant dans la nature, à jamais invisibles. Il y en a trop. Combien sont-ils, les hommes et les femmes qui, autour de l’ancien président, ayant constitutionnellement pris la responsabilité de protéger les deniers publics, se sont enrichis, amassant des milliards pour lesquels, personne, y compris la Justice, ne peut leur demander des comptes, protégés par le système qui y trouve sans doute son compte.

Dans les débats qu’on peut entendre dans le pays, ce qui dérange, indépendamment de ces nombreux dossiers pour lesquels, l’on demande justice, il y a dans ce que demande le M62, cette autre exigence qui fâche, à savoir la mise en accusation de l’ancien président de la République, Issoufou Mahamadou.

Il est évident qu’une telle exigence peut paraitre inaccessible quand, celui qui dirige le pays n’est autre que celui que désignait pour lui succéder l’ancien président visé par cette mise en accusation.

Le M62, ne manque pas d’arguments pour fonder sa demande surtout quand on sait, comment, sous son magistère, Issoufou Mahamadou a compromis la souveraineté nationale, en prenant sur lui, la responsabilité d’installer dans le pays des forces militaires étrangères sans requérir l’avis, constitutionnellement indispensable, de la représentation nationale. A cella s’ajoute un nombre important de violations de la constitution que relevaient des constitutionnalistes qui,las du décompte, durent abandonner l’exercice, s’étant rendu compte que leur pédagogie ne pouvait aider les gouvernants à s’amender et à améliorer leurs rapports avec les lois de la République.

Il est arrivé qu’Issoufou croit qu’il est devenu tellement puissant qu’il peut tout se permettre impunément dans le pays, croyant que tout dans le pays, ne dépend que de lui et de son seul vouloir. Pourtant, il sait que, pour bien de dossiers, aujourd’hui ou un autre jour, son système et ses acteurs, auront à répondre. Sait-il combien a-t-il fait perdre au Niger par ses négligences et le laxisme de ses amis qu’il plaçait à des niveaux de responsabilités dans son système ? Combien le Niger perdait dans la transaction controversée de l’Uranium, dans le cadre de la construction échouée d’un bâtiment dédiée à l’armée, dans le cadre de la construction des rails entêtés et inutiles de Bolloré qui demande quelques 1900 milliards au Niger avant de les déboulonner, convaincu qu’ils ne serviront jamais ? Sait-il ce que, par les recrutements abusifs et partisans opérés sous son magistère, le Niger perdait financièrement ? Sait-il tout ce que, dans d’autres projets et infrastructures, le Niger perdait par son manque de rigueur et par des surfacturations et autres pratiques malsaines, avec, l’apprend-on, des missions payées rubis sur ongle, quand, la mission en question n’a jamais eu lieu mais que l’on peut se faire payer en se débrouillant à trouver les « pièces menteuses » qui justifient l’activité ? La pratique, il semble, est courante depuis plus de dix ans dans l’administration si souvent, ce ne sont des noms d’agents qui sont utilisés sans qu’ils ne soient informés qu’ils sont dans une mission pour permettre à des responsables de récolter des sous à leur profit à l’insu des concernés. Il va sans dire que pour beaucoup d’observateurs, c’est parce qu’il est conscient de cette gestion chaotique du pays en dix années d’insouciance et qu’il craint de probables poursuites, que l’ancien chef de l’Etat, pour assurer ses arrières, a imposé une gouvernance à travers ce qu’il appelle son « alternance réussie » à travers laquelle d’autres n’y voient qu’un troisième mandat déguisé.

Cela fait déjà plusieurs années que la société civile déposait des plaintes par rapport à certains scandales révélés, tant au niveau des juridictions nationales qu’internationales, notamment françaises. Une épée de Damoclès plane donc sur les têtes de bien de responsables ayant participé à la gestion des dix dernières années, et qui pourraient pour ce, à un moment ou à un autre, répondre devant des juges. Lorsque libéré du pouvoir, l’ancien président continue toujours de se cacher derrière les armes et les chars, incapable de vivre en citoyen normal dans son bled et de se déplacer, les Nigériens peuvent croire qu’il sait bien qu’il a des comptes à rendre aux Nigériens et qu’il pourrait s’effrayer de représailles de la part d’un peuple qu’il n’a pas su servir. Il a de quoi s’inquiéter pour cette gestion quand on sait qu’il faut souvent attendre plusieurs années pour voir aboutir certains dossiers, comme on peut le voir dans le cadre de ce que la presse française a appelé « les biens mal acquis » ou encore le « Congo Hold-up ». Ceux qui ont géré, souvent avec leurs enfants et leurs épouses, ont de bonnes raisons de ne pas avoir le sommeil profond depuis que, par leur alternance magouillée, certains perdent des influences et même du pouvoir. Parmi les crimes pour lesquels Issoufou pourrait répondre, et pour lesquels, on pourrait l’accuser de haute trahison, il y a cette affaire de la gestion de la guerre et de l’armée, avec les immenses crimes dont l’armée a été victime, n’ayant souvent pour se défendre que des armes et des munitions défectueuses avec lesquelles, on les envoyait à la mort, à la boucherie.

Panique au Guriland…

En voyant la mobilisation du dimanche passé, avec des acteurs nouveaux dont l’USN, décidés à rejoindre par patriotisme, la lutte citoyenne, et notamment quand on entend entre autres points de la mise en accusation de l’ancien président de le République, les rails inutiles de Bolloré, il est clair qu’il y a à se faire des soucis. Dès lors, l’on se demande si Issoufou Mahamadou peut échapper à son destin de justiciable, face à une gestion patrimoniale et opaque de l’Etat qui pourrait le rattraper ? On peut d’ailleurs se rappeler que depuis le premier mandat, le SAMAN, sûr de sa science, avertissait face à un pouvoir qui croit pouvoir se passer du pouvoir judiciaire, que les « homme passent et la justice demeure » et qu’il arrivera un moment où, l’on ne peut exercer aucune influence sur la Justice. Et l’Histoire lui donne raison aujourd’hui où, sans se cacher le visage, des Nigériens sortent des bois pour demander qu’il réponde de sa gestion, alors qu’il pensait pouvoir échapper à des poursuites en se servant d’un autre qu’il croit pouvoir manipuler. Des jours difficiles s’annoncent pour l’ancien président et son entourage. C’est peut-être aussi la paix qui vient pour Bazoum Mohamed qui devra enfin trouver le moyen de se débarrasser d’un homme devenu encombrant pour son pouvoir.

Une page s’ouvre dans la vie de la nation, épique et déterminante pour retracer le chemin à un peuple qui a longtemps été abusé par des politiciens qui n’ont aucune ambition pour le pays, ne rêvant que de gloires personnelle, familiales. Et la roue tourne…

Mairiga

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Catégorie : Politique
Publication : 24 septembre 2022

Redéploiement de Barkhane au Niger / Les acrobaties de la majorité au pouvoir : Entre opportunisme et hypocrisie face à la France

 La bourde du Président Bazoum Mohamed a manifestement ébranlé le pouvoir en place. Après les tentatives de certains ministres et conseillers qui ont tenté, en vain, d’éteindre le feu allumé de la main présidentielle, ce sont les partis de la majorité au pouvoir qui se sont employés à la tâche. Le samedi 5 mars 2022, ils ont rendu publique une déclaration dans laquelle le Pnds Tarayya et ses alliés ont fait remarquer que « le Niger est entouré de cinq foyers de tensions et de guerres asymétriques dans lesquelles nos vaillantes forces de défense et de sécurité ont su défendre et préserver l’intégrité de notre pays avec bravoure et détermination ». L’entrée en matière de la déclaration des partis de la majorité présidentielle laisse ainsi penser qu’il s’agirait d’une position qui exclue toute présence militaire étrangère sur le sol nigérien. Pourtant, il n’en est rien. La suite est un vrai cocktail, une salade qui traduit, souligne Issa Kanga, dans un post sur les réseaux sociaux, la position hypocrite des partis alliés au pouvoir. Il dénonce… Son jugement n’est peut-être pas faux. Prétendre reconnaître de grands mérites aux forces de défense et de sécurité nigériennes sans leur laisser de mener leur mission, dans la plénitude de la souveraineté nationale relève d’une pirouette des plus osées. Il s’agit, dit un observateur, de ménager la chèvre et le chou.

Selon une source politique qui a requis l’anonymat, l’objectif de la déclaration des partis de la majorité présidentielle n’était pas de vanter les mérites des forces de défense et de sécurité, mais il leur fallait sacrifier à cette routine. Selon des observateurs, l’hommage rendu aux Forces de défense et de sécurité nigériennes n’est visiblement qu’un accessoire utile, des ornements dont les partis de la majorité présidentielle croient devoir se parer avant toute homélie sur la présence de forces militaires étrangères, particulièrement les forces françaises de Bharkane, Takuba étant mortnée. Leur préoccupation, dit notre source, était de deux ordres. Il s’agissait, dit-elle, d’exprimer leur solidarité et leur soutien au Président Bazoum, sévèrement critiqué au sein de l’opinion nationale pour avoir déclaré avoir libéré et reçu immédiatement des terroristes au palais présidentiel. C’était lors d’une conférence des cadres qu’il a animée le 25 février 2022 à Mahatma Ghandi. Et en se faisant le devoir d’exprimer leur solidarité et leur soutien sans ambages au Président Bazoum, les partis de la majorité présidentielle ont fait d’une pierre, deux coups en réaffirmant leur adhésion au redéploiement des forces armées françaises initialement présentes au Mali.

Faut-il déduire que la libération des terroristes et l’invite faite aux forces françaises de Barkhane de venir s’installer au Niger procéderaient d’une quête de paix et de cohésion sociale pour le Niger ?

Les partis au pouvoir disent avoir vu dans les boutades du Président Bazoum un « langage clair, franc et direct sur les perspectives de redéploiement au Niger des forces étrangères, «redimensionnées et réajustées» pour l’accompagnement de notre pays dans la lutte contre les groupes armés terroristes ». On ignore ce que les partis politiques de la majorité entendent par « redimensionnées et réajustées ». Cependant, ils s’en réjouissent, non sans consacrer au rituel qui veut qu’il soit fait mention des Fds nigériennes. Et pour ne rien laisser au hasard, les partis de la majorité présidentielle assimilent la décision de Bazoum Mohamed à un « engagement responsable dans sa quête de paix et de cohésion sociale ». Fautil déduire que pour les partis au pouvoir, la libération des terroristes par le Président Bazoum et l’invite faite aux forces françaises de Barkhane de venir s’installer au Niger procéderaient d’une quête de paix et de cohésion sociale pour le Niger ?

Dans la voie choisie par Bazoum Mohamed, il bénéficie, en tout cas, comme la déclaration l’a si bien fait ressortir, du soutien ferme des partis de la majorité qui disent l’encourager à prendre, en sa qualité de magistrat suprême, chef des armées, toutes initiatives tendant à renforcer la sécurité, la paix et la quiétude sociale entre citoyens nigériens. Seulement, les mesures préconisées et prises par le Président Bazoum et avant lui, Issoufou Mahamadou, n’ont pratiquement rien apporté au Niger. Rien que des larmes, de la désolation et de vastes territoires laissés à la merci des terroristes. La libération des terroristes et la présence militaire française sont réellement sujettes à caution. Pour les organisations de la société civile, la motivation du pouvoir de Niamey est ailleurs. S’il croit tant aux forces de défense et de sécurité nigériennes, pourquoi recourt-il tant à des forces militaires étrangères qui, du reste, n’ont apporté aucune valeur ajoutée dans la lutte contre le terrorisme ?

Il n’y a jamais autant de poux que sur les têtes roses

Ce sont des milliers de soldats qui se retrouveraient finalement au Niger, aux portes du Mali, font observer à Hassoumi Massoudou, les journalistes français qui l’ont interviewé lors de sa visite en France. Ils semblaient eux-mêmes surpris par la facilité avec laquelle les autorités de Niamey ont accédé à la requête de l’Elysée. « Je ne connais pas le nombre », laisse entendre le ministre des Affaires étrangères nigérien, étalant la légèreté dont on accuse les autorités nigériennes, prêtes à tout pour faire plaisir à l’Elysée.

Faisant sans doute allusion à la précision du chef de l’État qui a eu la maladresse d’indiquer que parmi les chefs terroristes, il y avait même un zarma, ses soutiens politiques ont souligné qu’il n’y a, dans la démarche de Bazoum Mohamed « ni ethnicisme ni volonté de violer l’indépendance de la justice ». Pourtant, ce n’est pas l’avis de nombreux Nigériens qui ont vu dans ce propos de Bazoum Mohamed une volonté de stigmatisation d’une des composantes de la population nigérienne. La mention n’apportait rien à l’information qu’il avait donnée. Quid, donc, des partis au pouvoir qui disent « fustiger l’attitude de ceux qui tenteraient d’exploiter et de mal interpréter le message du Président Bazoum, allant jusqu’à lui faire des procès d’intention ? Si, pour le pouvoir, il s’agit là d’habitudes malsaines qui consisteraient à chercher des poux sur un crâne rasé, certains rétorquent qu’il n’y a jamais eu autant de poux que sur les têtes roses.

Doudou Amadou

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Catégorie : Politique
Publication : 12 mars 2022

Redéploiement de la Force Barkhane et Takuba au Niger : «L’ambassadeur plénipotentiaire» de l’Elysée au Sahel

À peine chassées du Mali où leur présence de près d’une décennie n’a servi pratiquement à rien, les forces militaires françaises Barkhane et Takuba ont été accueillies au Niger, aux portes du Mali. C’est le président français, Emmanuel Macron, qui l’a annoncé, précisant que ce redéploiement a été décidé avec l’accord des autorités nigériennes. Des autorités nigériennes qui, depuis le début du réveil malien, ont affiché un alignement béat sur les positions françaises. A Paris, aux côtés de son homologue français, Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères, Hassoumi Massoudou, n’a pas mâché ses mots pour faire plaisir à l’Elysée, traitant l’attachement des autorités de la transition malienne à leur pays de patriotisme frelaté. Niamey n’a pas une position singulière, elle s’aligne sur celle de Paris au point où entendre parler les autorités nigériennes revient à écouter celles de la France.

Dès lors, cela n’a point surpris, du moins les Nigériens, lorsque le président français a informé que les forces militaires françaises se replieront au Niger.

Interrogé à ce propos par les médias français, Hassoumi Massoudou, un des fidèles serviteurs de la cause française au Niger et au Sahel, n’a pas hésité à voir dans le redéploiement de Barkhane et de Takuba une chance pour le Niger. Selon lui, « le Niger bénéficie d’une accalmie dans la zone nord Tillabéry à cause du travail efficace mené par Barkhane et Takuba ». Aussitôt dit, aussitôt démenti L’interview s’est déroulée en marge du sommet Union africaine- Union européenne. Et le dimanche 20 février 2022, un camion ayant quitté Taroum à destination de Tizegorou, dans le département de Banibangou (région de Tillabéry), a été victime d’une attaque meurtrière. Le bilan officiel fait état de 18 personnes tuées et huit (08), blessées. Quant au camion, il a été incendié. Hassoumi Massoudou, dit un fonctionnaire ayant requis l’anonymat, n’est rien d’autre qu’un «ambassadeur plénipotentiaire» de l’Elysée au Sahel.

Hassoumi Massoudou, plus royaliste que le roi, devant des journalistes français dépassés

L’argument avancé par Hassoumi Massoudou n’a pas prévalu une semaine. A peine 48 heures ! Il est tombé comme une feuille morte, laissant le ministre des Affaires étrangères pantois. Ses propos, selon un observateur averti, ne visaient qu’à faire plaisir aux autorités françaises, employant les mêmes terminologies que les diplomates français. La présence militaire française n’a jamais mis le Niger à l’abri d’attaques terroristes. Elle n’a même pas servi à mener une contre-attaque appropriée dans des circonstances dramatiques. C’est le cas lors des deux attaques des camps militaires d’Inatès et de Chinagoder. La France et ses avions militaires sont restés au sol. Pire, selon certaines versions, à Chinagoder, c’est même l’aviation militaire française qui aurait neutralisé les renforts nigériens.

Lors de l’interview avec les médias français, Hassoumi Massoudou s’est fait plus royaliste que le roi, indiquant que c’est grâce à l’efficacité des forces françaises et européennes que le Niger a obtenu une accalmie sur sa frontière avec le Mali, oubliant que cette partie du Niger n’a jamais été aussi instable et incertaine pour ses populations. Des populations qui ont, la plupart, déserté leurs terres. À la question de savoir si cela ne constitue pas tout de même un problème au Niger puisque ce sont quand-même des milliers de soldats français qui vont désormais s’installer au Niger, Hassoumi répond goguenard : « je ne connais pas le nombre », preuve que les autorités nigériennes n’ont pas les mêmes préoccupations que les citoyens nigériens. Pour Hassoumi Massoudou, le plus important est ailleurs, dans leur installation au Niger. Le reste ne compte pas. « Elles contribueront [les forces européennes et françaises], compte tenu du vide créé de l’autre côté, à renforcer nos capacités de défense pour assurer la sécurité de nos populations ».

Cherchez la réponse ailleurs que dans la défense et la sécurisation du Niger

Le départ des forces militaires françaises du Mali est manifestement une aubaine pour les autorités nigériennes qui se sont empressées de leur offrir le territoire nigérien. Hassoumi Massoudou, qui a du mal, à cacher sa fierté de parler si bien de la France, sur des médias français, à des Français, tout de même dépassés par son dévouement, minimise les risques politiques, infantilise les Nigériens quant à leur opposition farouche à la présence des armées étrangères. Au passage, il indique que le Niger est un pays démocratique et que la question de l’opposition des Nigériens à la présence des armées étrangères sur le sol national sera tranchée à l’Assemblée nationale.

Des risques ?

Le ministre des Affaires étrangères nigérien rassure en soulignant que la solidité des institutions nigériennes est telle que nous ne pensons pas que le peuple nigérien ait un sentiment de rejet au point où cela créerait un coup d’État. Hassoumi précise, pour se faire convaincant, que le Niger n’a rien à voir avec le Mali et le Burkina Faso. « Il n’y a pas de sanctuaire terroriste dans notre pays. Voilà pourquoi nous ne partageons pas les mêmes situations que le Mali qui n’a pas de contrôle sur les 2/3 de son territoire ou que le Burkina Faso où il y a eu un effondrement réel du nord de ce pays ». Pour nombre d’acteurs politiques et de la société civile, les autorités nigériennes mettent en péril le Niger et de plus en plus, des voix s’élèvent pour fustiger la légèreté avec laquelle Bazoum Mohamed a donné son accord à la France. En fait, il n’a fait que forcer une porte déjà grandement ouverte par son prédécesseur qui, sans jamais consulter l’Assemblée nationale, a fait installer la France, puis d’autres armées étrangères au Niger. Encore que pour Hassoumi, leurs actes ne nécessitent pas véritablement le visa du parlement. Quant à la question de savoir pourquoi les autorités nigériennes s’alignent-elles si aveuglément sur la position françaises au Niger et au Sahel, cherchez la réponse ailleurs que dans la défense et la sécurisation du Niger.

Laboukoye

 

 

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Catégorie : Politique
Publication : 26 février 2022

Redéploiement des Forces Barkhane et Takuba au Niger : Assemblée nationale, une majorité parlementaire sans âme

Une fois de plus ces soi-disant députés de la mouvance au pouvoir viennent de montrer à la Nation Nigérienne et à la face du monde que le peuple nigérien souverain ne les a jamais choisi pour le représenter à l’hémicycle. Ils ont été choisis par l’ancien président Issoufou Mahamadou.

Sinon comment comprendre que des élus représentants du peuple, votent toujours des lois contre ce peuple, ils sont là en réalité que pour leurs intérêts, le peuple nigérien n’a qu’aller se faire voir.

La force Barkhane était là depuis 2013 pour une soi-disant lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Pourtant chaque semaine que Dieu fait il y a des attaques dans la région de Tillabéri. Rien que la semaine dernière plusieurs attaques ont survenues dans la zone de Tillabéri.

Ce vendredi 22 avril dernier, nos soi-disant députés de la majorité ont voté sans gène et sans se soucier de ce pauvre peuple nigérien souverain, 131 voix pour et 31 contre et 0 abstention, pour autoriser le redéploiement des bases étrangères en occurrence ‘’Barkhane et Takuba’’ à l’Ouest du Niger, c’est-à-dire dans la région de Tillabéri qui fait frontière avec le Mali.

Barkhane et Takuba sont deux ‘’forces étrangères’’ chassées par les nouvelles autorités maliennes de la Transition pour cause de mauvais résultats sur le terrain de la lutte contre le terrorisme. Le Niger vient en réalité de sauver la France, une véritable bouée d’oxygène que notre pays vient d’offrir à la France et ses acolytes européens. Ce qui est sûr, une seconde ou troisième chance qui vient d’être accordée à la France et ses européens, particulièrement aux forces françaises qui sont à avant-garde dans le combat contre le terrorisme au Sahel, et tout ceci dans un contexte où l’opinion publique nationale est totalement contre. Au Niger l’on se rappelle encore des attaques de Chinagoder, Inatès sans oublier les attaques de Tongo-Tongo dans le département de Ouallam dans la région de Tillabéri. Vue les conditions dans lesquelles le président Bazoum Mohamed, son gouvernement et l’Assemblée nationale ont ‘’facilité les choses’’ tout en contournant les grilles massives de notre loi fondamentale, ce qui veut dire qu’en retour ils sont en droit d’attendre des résultats probants sur le terrain. Donc zéro attaque sur notre territoire normalement, un retour rapide des déplacés dans leur terroir, la réouverture des écoles fermées, etc.

Une question des observateurs aux soi-disant députés de la majorité sur cette affaire de redéploiement de ces forces étrangères sur le sol nigérien : Ont-ils (députés de la mouvance au pouvoir) réellement la conscience tranquille ? Sont-ils réellement des nationalistes comme les malien? Les français veulent-il à travers les autorités nigériennes effacer leur humiliation infligée par ces autorités maliennes de la Transition ?

Parce que tout simplement la France à travers son ‘’petit’’ Macron veut coûte que coûte se venger du Mali, surtout de Colonel Assimi Goïta et son équipe.

AY

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Catégorie : Politique
Publication : 4 mai 2022

Redéploiement des forces Barkhane et Takuba au Niger : Le poste de Premier ministre va être bientôt mis en jeu

Selon des sources politiques internes au PNDS, avec la question de redéploiement des forces étrangères sur la frontière du Niger et le Mali l’occasion semble être trouvée pour mettre le poste du Premier ministre Ouhoumoudou en jeu. Une belle occasion que ses détracteurs compteraient saisir pour l’évincer de son piédestal jugé immérité. Selon nos sources, depuis l’annonce faite par Hassoumi Mahamadou, le grand amateur du frelaté, que le gouvernement va engager sa responsabilité pour soumettre la question au vote à l’Assemblée nationale. Conformément à l’article 107 de la Constitution qui dispose que : « La responsabilité du gouvernement peut être engagée devant l’Assemblée nationale soit par le vote d’une motion de censure, soit par un vote de défiance … »

Le Premier ministre peut, après délibération du Conseil des ministres, engager la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale en posant la question de confiance sur le vote d’un texte. Le texte est considéré comme adopté s’il recueille la majorité absolue des votes. »

Avec l’engagement du Président Bazoum Mohamed de soumettre la question au vote, l’heure est aujourd’hui aux rencontres clandestines et à la conspiration politique entre les partisans du départ d’Ouhoumoudou de son poste de Premier ministre. Ils s’activeraient pour mobiliser les moyens nécessaires à utiliser pour déposer Ouhoumoudou.

Ce dernier serait accusé de somnolence et de refus d’aller au charbon pour défendre le Président Bazoum. En plus, il lui serait reproché d’être à la tête d’un réseau politique qui freinerait les actions du président. Des moyens financiers colossaux seraient donc en train d’être mobilisés pour que le texte sur le redéploiement des forces Barkhane et Takuba soit rejeté. Dans cette perspective, une propagande politique pour servir de levier sera lancée. A nos sources d’ajouter que, certains de ses détracteurs compteraient faire des déballages. Ils auraient promis de divulguer des dossiers qui pourraient l’éclabousser et l’anéantir politiquement. Le premier ministre accusé de somnolence et de manque de punch politique va alors et sans doute se réveiller. Auquel cas les carottes risqueront d’être cuites pour lui. Nous y reviendrons !

Ali Soumana

 

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Catégorie : Politique
Publication : 26 février 2022

Redéploiement des forces françaises et européennes au Niger : Les partis au pouvoir annoncent déjà la décision de l’Assemblée nationale

Au lendemain de l’annonce par le président français Emmanuel Macron du redéploiement au Niger des forces françaises et européennes des opérations Barkhane et Takuba chassées du Mali, «avec l’accord des autorités nigériennes», le pouvoir de Niamey a, face aux premières réactions de désapprobation, laissé entendre que la question sera soumise à l’examen de l’Assemblée nationale. Dans une interview accordée à des médias français, le ministre nigérien des affaires étrangères Hassoumi Massaoudou l’avait dit le président de la République Mohamed Bazoum l’avait aussi redit dans sa dernière «conférence des cadres». Chez chacune des deux personnalités, on sentait une certaine assurance quant à l’approbation de la décision par l’Assemblée nationale où à lui seul le principal parti au pouvoir a presque la majorité des députés. Avec la dernière sortie des partis au pouvoir, tous les analystes sont unanimes que la décision de redéployer des forces de Barkhane et Takuba au Niger passera comme lettre à la poste. Le PNDS-TARAYYA et les partis qui le soutiennent ont repris à leur compte les arguments développés par le Président Mohamed Bazoum pour justifier le redéploiement de ces forces. Le débat à l’Assemblée nationale sur la question va donc être une simple formalité. Il va juste servir d’occasion à certains députés zélés des partis au pouvoir de narguer leurs collègues de l’opposition et les Nigériens qui s’opposent à la présence des forces étrangères. C’est très triste pour le Niger d’arriver à une telle politisation de toute question qui engage son devenir. Les acteurs politiques sont tellement aveuglés par la défense de leurs intérêts et de leurs partis qu’ils ne font aucun effort pour analyser les choses avec sérénité et pouvoir mesurer leurs conséquences sur le pays à court, moyen et long terme. Tout se fait sur le coup de la passion et des humeurs. Accrochés à des postes de ministres, députés ou même simples conseillers, des hommes et des femmes ne raisonnent plus sur la base de leur âge ou même de leur foi religieuse. Ils sont capables de soutenir le mensonge et tourner le dos à la vérité pour faire plaisir à leurs partis politiques, oubliant que cette vie n’est qu’éphémère et qu’elles et ils auront à répondre individuellement face à leur créateur tôt ou tard.

I.B

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Catégorie : Politique
Publication : 15 mars 2022
  1. Redéploiement des forces françaises et européennes au Niger : Quel est le prix de la cession de la souveraineté du Niger ?
  2. Redéploiement des troupes françaises au Niger : Les enjeux du forcing français
  3. Redressement du système éducatif nigérien : UN GRAND DEFI A RELEVER
  4. Réduction des dépenses liées aux mariages et baptêmes Après l'Arewa et l'Aïr, le Damagaram entre dans la danse
  5. Réélection du Directeur Général de l’ASECNA pour un deuxième mandat : Mohamed Moussa installé dans ses fonctions
  6. Réfections et rénovations des infrastructures sportives : Une urgence pour les autorités politiques
  7. REFLEXIONS : Fraude des hydrocarbures, ce monstre à mille têtes
  8. Réflexions : Les COP, ces grand-messes de promesses lunaires pour la Terre !
  9. Réflexions d’un citoyen autour du Coup d’Etat militaire intervenu le 26 juillet 2023 au Niger
  10. Réflexions sur la suspension d’internet au Niger : Par Moustapha Liman Tinguiri, planificateur de l’Éducation à Zinder
  11. Réflexions/L’’épidémie de Covid-19 : Une mondialisation à double vitesse
  12. Refondation du Liptako-Gourma : L’avenir de l’Afrique entre les mains des fils de l’AES
  13. Réforme dans l'éducation privée : Le Gouvernement appelle à la stabilisation des frais de scolarité
  14. Réforme de l’engrais au Niger : Les producteurs peinent à s’approvisionner 
  15. Reforme des retraites : La CARENI, le bouc émissaire
  16. Réforme du secteur de l’élevage au Niger : Vers une meilleure appropriation des initiatives de digitalisation des activités pastorales
  17. Réforme du secteur des engrais au Niger : Deux organes spécifiques de contrôle et d’orientation installés pour la mise en œuvre effective du plan
  18. Réformes à la Justice : Remise au ministre de la Justice de l’avant-Projet du Code Pénal
  19. Réfugiés au Niger depuis dix ans, des Maliens veulent y faire leur vie
  20. Refus d'exécution d'une décision de Justice À quoi joue Marou Amadou ?
  21. Refus d’exécution d’un arrêt de la Cour de cassation : Des magistrats et des collaborateurs d’une très haute personnalité de l’Etat en serraient à l’origine
  22. Refus d’obtempérer aux décisions de justice dans l’affaire de recrutement de spécialistes à la Douane : Le président de la République a-t-il été trompé ?
  23. Refus de deux ministres d’obtempérer à une convocation de l’Assemblée nationale : Le Niger de Bazoum Mohamed, une république bananière ?
  24. Refus de deux ministres de déférer à une convocation de l’Assemblée nationale : Le gouvernement défie-t-il le parlement ?
  25. Refus de pourvoie en cassation dans le dossier ‘’bébés importés’’ : A quoi joue Hadiza Hama Amadou?
  26. Regards sur la Démocratie nigérienne : Par Mahamoudane AGHALI
  27. Région de Niamey : Risque de révolte populaire dans le Canton de Saga
  28. Région de Tillabéri : L’insécurité atteint son paroxysme
  29. Régulation du secteur des télécommunications : L’ARCEP inflige des amendes à l’ensemble des 4 opérateurs de téléphonie mobile au Niger
  30. Réhabilitation de l’axe Dosso-Gaya : Vers la fin d’un calvaire
  31. Rejet de la candidature de Hama Amadou à l’élection présidentielle : Bazoum Mohamed n’est pas totalement libéré des obstacles
  32. Relations France-Afrique : Pourquoi Issoufou Mahamadou et Bazoum Mohamed sont-ils présentés comme les meilleurs élèves de la France au Sahel ?
  33. Relations Niger-Benin : Les dirigeants actuels du Benin n’ont pas froid aux yeux
  34. Relations Niger-Benin : Les mauvais choix de Talon
  35. Relations Niger-Sénégal : Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République du Niger
  36. Relogement de l’Université et de Neyni Goungou : Qu’attendent les autorités pour réagir ?
  37. Remaniement de l’équipe gouvernementale : Ça va changer quoi dans le quotidien des Nigériens ?
  38. Remaniement du gouvernement : Pour élargir la majorité ou pour rendre visible les actions ?
  39. Remaniement du Gouvernement : Qu’est-ce qui y coince ?
  40. REMANIEMENT DU GOUVERNEMENT /L'équipe de Ouhoumoudou Mahamadou remaniée : La pauvre souris née de la montagne…
  41. Remaniement Gouvernemental : L’histoire secrète d’un remue-ménage !
  42. Remaniement ministériel : Faut-il en espérer trop ?
  43. Remaniement ministériel : L’inutile reconfiguration
  44. Remaniement ministériel de l’après vacances présidentielles : Cette fois-ci, Mohamed Bazoum passe le cap !
  45. Remaniement ministériel en perspective : La succession d’Ouhoumoudou divise profondément le Pnds Tarayya
  46. Remaniement ou bouleversement ministériel en perspective
  47. Remaniement technique du gouvernement : L’affaire Ahmat Djidoud-Salamatou Gourouza, désormais réglée
  48. Remaniement technique du gouvernement : l’impossible changement
  49. Remaniement technique du gouvernement : Mohamed Ben Omar quitte le Ministère de l’Enseignement supérieur
  50. Remise d’attestations de fin de stage sur l’industrie pétrolière : La CNPC-NP forme 100 jeunes stagiaires opérateurs de production

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