Utilisation de la main-d’oeuvre nigérienne en Arabie Saoudite : le gouvernement suspend l’accord
Image d'illustration L’accord officiel visant à faciliter l’utilisation de la main-d’oeuvre nigérienne en Arabie Saoudite est suspendu. Ainsi en a décidé le Conseil des Ministres du vendredi 19 janvier dernier.
Qu’est-ce qui peut justifier cette décision du Gouvernement ? Sans être très explicite sur les raisons de cette suspension, le Conseil des Ministres évoque la nécessité de la mise en place « d’un cadre juridique, administratif et technique, de nature à protéger les travailleurs nigériens vivant en Arabie Saoudite ». C’est là un langage diplomatique. Comme quoi, les autorités nigériennes partagent le souci et l’inquiétude exprimés par une large opinion quant à la maltraitance dont fait l’objet beaucoup de travailleurs nigériens expatriés en Terre Sainte.
En 2015, le Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale avait marqué son accord pour l’utilisation de la main-d’oeuvre nigérienne en Arabie Saoudite, via un Bureau National de Placement de la Main-d’oeuvre (BNPM), lui-même en partenariat avec une agence saoudienne travaillant dans le même domaine. L’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi (ANPE) et la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) auraient été associées à l’affaire qui avait suscité espoir mais aussi réprobation. Pour les milliers de jeunes Nigériens sans emploi visés, leurs parents et le gouvernement, l’accord Niger- Arabie Saoudite dans le cadre de la maind’oeuvre allait permettre de résorber le chômage mais aussi de booster quelque peu l’économie de nombreux ménages et par conséquent, celle du pays. Mais aux premières heures de l’accord déjà, nombreux étaient les organisations de défense des Droits de l’Homme qui avaient exprimé leur scepticisme quant au respect des droits des travailleurs nigériens, quoi que l’accord officiel avec un certain nombre de garanties. Ceci au regard de certains antécédents. En effet, il y a de nombreux témoignages ici et ailleurs qui ont mis en cause la sécurité de travailleurs migrants en Arabie Saoudite. En 2008, Human Rights Watch avait publié un rapport accablant sur les conditions de travail des expatriés en Arabie Saoudite.
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Utilisation des bouillons dans la cuisine : L’excès de tout est nuisible
En cuisine le mot bouillon désigne plusieurs notions : un bouillon désigne le plus souvent la préparation culinaire liquide, dans laquelle on cuit, assez longuement, un ou plusieurs aliments complets d’arôme et d’assaisonnement. Le bouillon est une bonne base pour les plats, ils sont fabriqués à partir d’huile de palme, de sel, de sucre, d’amidon de maïs, d’épices et de caramel. Ces matières premières sont mélangées à l’aide d’une machine (mélangeur). Cela forme la « masse ». Elle passe ensuite dans une sorte de presse, qui va lui donner sa forme (cube ou tablette). A Niamey, il est rare de trouver une femme, préparer à manger sans ajouter ce produit. La plupart des femmes pensent en effet que les bouillons constituent la base qui donne plus de goût au met préparé.
Selon M. Hama Boubacar, un commerçant du Marché de Wadata, les bouillons cubes ont fait leur apparition depuis plusieurs années. Aujourd’hui, ces bouillons sont devenus un ingrédient essentiel dans de nombreux plats quotidiens. Ils sont utilisés pour donner le goût aux plats.
Mme Boubacar Balkissa, une ménagère explique les raisons pour lesquelles elle consomme de l’arôme. Pour elle, les bouillons sont devenus les rois des cuisines. « Les temps sont durs la dépense quotidienne est difficile à gérer, préparer un repas pour une famille de plus de dix personnes est difficile, tout est cher et je n’ai pas le choix que d’utiliser l’arôme (les cubes) pour donner l’illusion du goût.
Par ailleurs, Mme Boubacar Balkissa affirme qu’à chaque fois qu’elle va au marché, elle constate que le marché est inondé de nouvelles gammes de bouillons. « Et moi j’achète pour essayer le goût. Ça fait un mois que j’utilise un de ces bouillons et c’est très bon. Ça donne un goût délicieux même s’il n’y a pas de viande, il remplace tout dans la sauce » témoigne Balkissa.
Cependant, l’utilisation des bouillons de cube représente un véritable fléau et constitue un danger pour la santé. Cette pratique (la consommation des bouillons) s’est malheureusement généralisée au Niger. De nos jours, l’usage des bouillons est devenu un véritable phénomène. Malgré les risques liés à la consommation de ce type de produit, les gens continuent de les utiliser sans modération.
Selon le nutritionniste Abdoul Razak Bello Plusieurs dangers guettent les consommateurs de ces produits. « Le premier risque lié à la consommation des bouillons est essentiellement relative au sel. Dans les bouillons, il y a une quantité non négligeable de sel. Or, la consommation de plus de 5g de sel par jour peut provoquer une augmentation de tension artérielle qui va favoriser des maladies cardiovasculaires. La consommation des bouillons peut provoquer des problèmes digestifs, des maladies cancéreuses etc. »
Dr Abdoul Razak Bello invite la population a une prise de conscience relativement à la consommation des arômes. « Dans chaque maison si possible d’utiliser le sel plutôt que les bouillons ou tout simplement mettre un tout petit peu d’arôme pour ceux ou celles qui ne peuvent pas s’en passer » conseille le nutritioniste.
Par Nafissa Yahaya(onep)
31 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Utilisation du Henné traditionnel : Entre tradition, séduction et bien-être de la femme
Profondément ancré dans les us et les coutumes, le henné communément appelé «lallé» tient une place de choix dans la vie quotidienne des femmes Nigériennes. C’est une plante dont la poudre fait partie intégrante des parures de notre société surtout sur le plan traditionnel. Elle se caractérise par des feuilles d’un vert intense qui parfois sont cueillies, séchées, réduites en poudre et vendues à toutes les bourses. On utilise également ces feuilles pour les vertus colorantes, cosmétiques et thérapeutiques. Utilisé sur les pieds et les mains, le henné est très difficile à effacer autrement que par estompage naturel.
Selon les explications de la vieille dame Aissa, vendeuse de henné âgée de 65 ans, le henné est un héritage ancestral qui est ancré dans la tradition nigérienne. En effet, a-t-elle dit, il reflète notre identité culturelle. En plus d’être naturel, il embellit la peau. Il peut aussi être appliqué sur les cheveux pour les teindre en rouge, les pieds et les mains. Dans certaines régions du Niger, précise la vieille dame, il fait partie de l’arsenal de la séduction féminine. «La femme mariée, lorsqu’elle l’utilise sur la plante des pieds c’est comme si elle communique toute sa beauté et toute son élégance à son mari» a-t-elle dit avec le sourire aux lèvres. En plus de cet aspect, les femmes l’utilisent pour se gommer la peau.
Chez les personnes âgées, le henné est un remède contre les douleurs des pieds. Mme Kadidja Hassane, explique que, quand elle a mal aux pieds, elle applique du henné sur la plante des pieds afin d’atténuer la douleur.
« Le henné soulage beaucoup mes maux de pieds. C’est pourquoi, je ne manque jamais les accessoires qui concourent à l’application du henné. Ces outils sont composés par exemple du scotch ; les ciseaux ou lame et les chaussettes » a-t-elle martelé. Selon ses explications, le henné met la femme en valeur. Quand une femme applique du henné cela plaît, même, à ses amies femmes et elles apprécient. Néanmoins, a-t-elle déploré, il y a des femmes qui ne l’appliquent pas parce qu’elles n’aiment pas et disent qu’elles ne l’ont jamais utilisé. « Je pense que ce n’est pas bien. Par exemple chez les zarma, une femme coquette doit toujours avoir les pieds colorés. Ses pieds ne doivent pas être confondus aux pieds d’un homme » a souligné Mme Kadidja. Cette dernière reconnait tout de même que l’application du henné demande beaucoup de patience et d’efforts et est réservée seulement aux femmes courageuses.
Selon Malama Roukaya Sadou, l’utilisation du henné est préconisée par l’Islam compte tenu de ses qualités thérapeutiques pour la peau, les ongles et les cheveux. Outre sa contribution dans l’esthétique, la poudre du henné, mélangée à l’eau est reconnue comme un antibactérien qui lutte contre divers toxines qui sont dans le corps de l’homme ou de la femme. « La pâte, c’est à dire le mélange du henné à l’eau entre dans les pores des poils pour attaquer certaines germes nocives dans le corps. C’est pourquoi, il est recommandé dans la tradition prophétique. Le Prophète (SAW) teint lui-même ses cheveux en l’occurrence sa barbe avec du henné. Certains de ses compagnons aussi. C’est dans cette logique qu’il est recommandé aux femmes, car il est aussi efficace dans la lutte contre les infections » a expliqué Malama Roukaya. Elles a, par ailleurs, ajouté que les femmes enceintes peuvent aussi passer le liquide du henné sur leur ventre, cela préservera l’enfant de certaines maladies héréditaires et du mauvais œil.
«Mon mari adore bien le henné surtout quand c’est rouge. Depuis que je l’ai constaté, je le fais régulièrement pour lui faire plaisir et pour mon propre plaisir, car le henné me permet d’affirmer ma féminité» a confié Nafissa, une amatrice de henné traditionnel.
Cependant, de nos jours, le modernisme a tendance à prendre le dessus sur le traditionnel au point où nos us et coutumes ancrées dans la profondeur de notre culture sont sérieusement menacées. C’est justement le cas pour le henné traditionnel qui est aujourd’hui en voie de disparition au profit d’un henné synthétique dont l’on ne s’interroge même pas sur les constituants, à plus forte raison les effets qu’il pourrait avoir à la longue sur les personnes qui l’utilisent. En effet, ce henné traditionnel qui est tant prisé, est de plus en plus remplacé par le henné chimique appelé ‘’tchadien’’. Selon les explications du dermatologue, Dr Sidi « Le henné noir n’est pas, et n’a jamais été destiné à être utilisé comme colorant de tatouage. Il est normalement utilisé dans les teintures capillaires, il ne doit pas entrer en contact avec la peau pendant de longues périodes. La plupart des femmes ne savent pas si elles sont allergiques ou pas. Or, le risque est fort de subir des dommages durables à partir d’une réaction lors d’une seule application à savoir des brûlures et boursouflures, qui peuvent marquer la peau», a averti Dr. Sidi.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
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Vacances «présidentielles» d’Issoufou Mahamadou : Le bicéphalisme au sommet de l’État prend une tournure tragique pour Bazoum Mohamed
Plus que jamais, les Nigériens ont la conviction que leur pays est dirigé par deux hommes : l’un, officiel mais n’ayant pas le pouvoir de gouverner comme il prétend l vouloir et l’autre, officieux mais détenant manifestement la réalité du pouvoir décisionnel. Et il n’en cache pas. Car, s’il n’a rien revendiqué par les mots, il parle très fort par les actes. Par deux fois depuis l’accession au pouvoir de Bazoum Mohamed, Issoufou Mahamadou s’offre des vacances présidentielles au même titre que son successeur. Et si, l’année dernière, il l’a fait de façon presque concomitante avec le président en titre, cette année, il a attendu que celui-ci achève ses vacances pour prendre les siennes. Cela permet notamment à ses ouailles de ne pas trop se compromettre en choisissant son camp au détriment de Bazoum Mohamed. À Zinder, puis Tesker pour Bazoum Mohamed, comme à Tahoua, puis Illéla et Dandadji pour Issoufou Mahamadou, ce sont des vacances animées, trop bruyantes et quelque peu dédiées à des consultations de toutes sortes. Depuis que l’ancien président a décidé de sortir du bois, talonné par ses ouailles qui se disent être lâchées par le Président Bazoum, la ligne de démarcation entre les deux tendances du Pnds Tarayya sont de plus en plus claires. Bazoum Mohamed, certes, est le chef de l’État. Il a, à ce titre, des partisans qui souffrent de constater que leur champion fait profil bas devant l’ancien président et cela le rabaisse considérablement auprès de ses compatriotes, plus habitués, culturellement, à un profil de chef non contesté et non piétiné à ce point. Ils ruminent leur rage en attendant de pouvoir remettre les pendules à l’heure.
Bazoum Mohamed et Hassoumi Massoudou sont les deux grands perdants de ce qui se profile à l’horizon. Jusqu’à quand ce bicéphalisme de plus en plus criard va continuer au sommet de l’État ? Personne ne sait. Pour les partisans de Bazoum Mohamed, c’est une question de temps qui ne saurait tarder. Leur vision de la gouvernance, à tous points de vue, tranche avec celle des partisans d’Issoufou. Si les premiers, à l’image de leur leader, privilégient une gouvernance apaisée et souhaitent une entente cordiale de la classe politique, les seconds ne veulent rien entendre d’un changement de paradigmes. Une divergence, toutefois, qui n’a rien à voir avec les préoccupations essentielles de la grande masse des Nigériens.
Comme Issoufou Mahamadou, Bazoum Mohamed excelle dans l’attribution de marchés à milliards de gré à gré et la corruption, les adeptes de détournements des deniers publics, ont certainement de beaux jours devant eux. Rien n’a véritablement changé d’Issoufou à Bazoum. Au contraire ! Selon des échos en provenance de Tahoua, l’ancien président aurait fait affréter un avion qui a effectué deux vols pour les personnalités de marque et les proches collaborateurs parmi lesquelles l’on note des profils surprenants. Chez lui, l’ancien président aura notamment l’opportunité de discuter avec ses proches sur la conduite à tenir face à Bazoum Mohamed qui cherche à s’émanciper de son mentor et à trouver sa propre voie. Les préparatifs du prochain congrès du Pnds Tarayya seront particulièrement au centre des discussions. Pressenti pour remplacer Bazoum Mohamed à la tête du parti, Kalla Hankouraou sera de la partie. Cependant, on doute fort que ce soit le cas avec Hassoumi Massoudou qui connaît d’ores et déjà la position et le choix d’Issoufou. Il prétendra sans doute une mission qu’il se fera le plaisir de créer pour être absent du territoire national, le temps que l’ancien président finisse ses conclaves qui pourraient bien précipiter les deux anciens challengers à se donner la main. Selon certains analystes, Bazoum Mohamed et Hassoumi Massoudou sont en effet les deux grands perdants de ce qui se profile à l’horizon.
« Un mort qui ne veut pas être enterré »
La continuité tant promise par Bazoum Mohamed trouve tout son sens dans la prévalence de l’impunité pour les auteurs de corruption et de détournements des deniers publics. Seulement, celui qui préside aujourd’hui aux destinées du Niger n’a pas prévu cette tournure tragique que prend la gestion du pouvoir. Il n’a pas pensé que Issoufou Mahamadou, que l’on dit égocentrique, pourrait manifester tant de volonté de puissance. « Un mort qui ne veut pas être enterré », commente un confrère, amusé par ce jeu malsain auquel l’ancien président soumet son successeur. Les actes successifs qu’il pose renseigne suffisamment sur la gêne qu’il cause à son successeur. Selon des sources concordantes, Issoufou Mahamadou est encouragé et soutenu dans cette voie par ses ouailles, notamment le gotha des hommes d’affaires de la région de Tahoua qu’il a enrichis avec des marchés publics dont on connaît les conditions d’octroi et l’exécution grâce, entre autres, au rapport de l’audit du ministère de la Défense nationale. Bazoum Mohamed subit. Son option de diversifier et d’étendre la liste des hommes d’affaires devant bénéficier de gros marchés publics est très mal comprise de l’autre côté. Et selon toute vraisemblance, la guerre fratricide, feutrée pour le moment, qu’on lui fait vise à l’agenouiller. Issoufou Mahamadou et ses ouailles réussiront-ils à gagner leur combat ? Les prochains jours le diront.
Doudou Amadou
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Vacances présidentielles : Un profond remaniement gouvernemental en perspective
Le président Bazoum Mohamed prend ses vacances annuelles dans son terroir natal de Tesker (région de Zinder) depuis quelques jours. Il est allé se reposer pour certains, se ressourcer auprès des siens et revenir en force pour affronter les problèmes qu’il a laissés en l’état. Avec en tête cette augmentation du prix du litre de gasoil à la pompe qui est passé de 538 à 638 francs depuis le 1er août, soit une hausse de 130 francs CFA. Une hausse par rapport à laquelle le gouvernement n’a pas su convaincre l’opinion nationale avec les arguments qu’il a brandis. Pour d’autres observateurs de la scène politique nationale, ces vacances présidentielles, -les premières depuis qu’il a pris les brides du pouvoir en avril 2021-, ne le sont pas. Le président Bazoum est allé au village pour travailler, réfléchir sur comment se ressaisir pour assumer pleinement, sans interférence, ses fonctions. C’est un secret de polichinelles, tout le monde sait qu’il a les mains lié depuis qu’il est au pouvoir. Il est entravé par son prédécesseur et mentor Issoufou Mahamadou, qui est perçu au sein de l’opinion comme étant le vrai détenteur du pouvoir, celui qui continue à tirer les ficelles dans tous les grandes décisions engageant la vie de la nation. A l’occasion de cette excursion de deux semaines au village, nous avions appris qu’il compte se défaire de ses liens et voler de ses propres ailes. Une noble ambition qui n’est pas pour plaire à de nombreux camarades roses et leurs alliés politiques. Tout Niamey s’est délocalisée à Tesker et compte y rester jusqu’à la fin des vacances présidentielles pour ne connaître des surprises désagréables, notamment la perte du poste ‘’juteux’’ qu’on occupe. Selon notre source, le président Bazoum a décidé de balayer les écuries d’Augias à son retour des vacances, en procédant à un profond remaniement de l’équipe gouvernementale en place. C’est sans quartier, tous les ministres dont les départements sont mentionnés dans le dernier rapport 2021 de la Cour des comptes par rapport des malversations sont sur le gril, d’après la source.
Cette opération d’assainissement va-t-elle se dérouler en l’absence du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, en déplacement à l’extérieur, dans un cadre privé ? Nous ne serions le dire. La certitude, c’est que Bazoum a l’intention de se débarrasser de tous les membres indélicats du gouvernement pour relancer la machine sur de nouvelles bases. Pour ce faire, il aurait même demandé aux partis alliés de lui soumettre des noms de ministrables en vue de la recomposition du gouvernement dès son retour des vacances. Issoufou, le laissera- t-il faire ? Rien n’est moins sûr !
Tawèye
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Vacation dans les établissements privés : Polémique au ministère des enseignements secondaires
La colère des enseignants du secteur public jusque-là limitée aux portes du Ministère de l'Enseignement Primaire est en train de gagner celles de cet autre département ministériel en charge également de la question éducative. Mais, les problèmes et les raisons diffèrent.
Si du côté de la ''maison'' Marthé, c'est l'évaluation des enseignants contractuels qui est sujette à des critiques, au niveau du Ministère des Enseignements Secondaires, c'est un arrêté du patron des lieux en date du 21 août 2017 qui est, depuis trois jours, la cible de tirs groupés d'une ''rébellion'' en vue. " Ne vous en faites pas, il n'y a pas le ''feu'' dans notre bâtiment comme certains veulent le faire croire ", rassure un collaborateur du Ministre Sani Abdourahamane qui a requis l'anonymat qui essaie de minimiser la fronde en gestation. De quoi s'agit-il pré- cisément ? Revenons à la ligne pour donner la réponse.
Le 21 août 2017 (c'est-à-dire lundi dernier), le Ministre des Enseignements Secondaires, Sani Abdourahamane signait un arrêté. Celui-ci porte sur la règlementation du service de la vacation dans les établissements privés d'enseignement secondaire. De quoi s'agit-il précisément ? Revenons à la ligne pour répondre à la question.
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Vague d'interpellations à la Police Judicaire : Le grand bricolage de la Renaissance
En ce début du second quinquennat contesté du camarade Issoufou Mahamadou, les théoriciens de la Renaissance ont tout essayé afin de conjurer le funeste sort qui risque fort d'être fatal à leur très impopulaire régime. Après l'intimidation et l'embastillement des opposants et autres membres de la société civile, après le gazage et la bastonnade des hommes de médias, après les vagues de scandales en tous genres, les Tarayyistes jouent aujourd'hui aux moralisateurs.
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Vague d’arrestations à la PJ : De gros poissons dans le filet
L’Opération assainissement se poursuit, touchant ceux qui se croyaient jusqu’à là intouchables.
En effet, depuis la semaine dernière, une vague d’interpellations a été opérée par les éléments de la Police judiciaire sur mandat du Procureur de la République. On se souvient que celui-ci avait annoncé les couleurs en fin d’année 2016 en réaffirmant dans un langage franc et direct que toutes les interrogations suscitées ces derniers temps, par des fumeuses affaires de délinquance au col blanc seront élucidées.
De l’affaire Soraz et ses tentacules jusqu’aux détournements de deniers publics, devenus un sport national dans ce pays, rien n’échappera à la justice, a-t-il indiqué avant d’annoncer que :
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Validation de l’annuaire statistique de l’Enseignement Supérieur des années 2010 à 2015 : Disposer des données statistiques fiables sur l’ensemble des établissements de l’Enseignement Supérieur
Un atelier consacrant la présentation, l’analyse et la validation des annuaires statistiques de cinq années académiques (2010-2011 à 2014-2015) a ouvert ses travaux mercredi dernier à Niamey. C’est le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M.Sadissou Yahouza, qui a présidé l’ouverture des travaux.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a souligné que la production des données statistiques fiables, notamment dans le secteur de l’éducation, est une préoccupation majeure pour le Gouvernement. Selon lui, le manque et l’insuffisance de ces données impactent négativement les performances de notre pays, notamment dans le classement de l’Indice de Développement Humain (IDH) et dans la mise en œuvre des politiques publiques. Le ministre a précisé que pour pallier à ces contraintes et conformément aux instructions du Premier Ministre SE Brigi Rafini et du ministère de l’Enseignement Supérieur s’est engagé dans une dynamique de production de données statistiques à travers la Direction de la Statistique et de l’Information (DSI). Dans le même cadre, il a rappelé que l’UEMOA, soucieuse de la production des données statistiques de qualité dans les Etats membres, a inscrit dans son Programme Economique Régional (PER) le Projet d’Appui à l’Enseignement Supérieur (PAES). Ainsi, a-t-il dit, un groupe d’étude basé à l’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (ENSEA) d’Abidjan a été retenu par l’UEMOA pour appuyer ses pays membres à l’élaboration des annuaires statistiques de l’enseignement supérieur pour les années académiques 2007- 2008 et 2008-2009. Par la suite, des équipes techniques des différents pays devaient prendre le relai au niveau national pour pérenniser ce processus.
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Validation de l’avant-projet de décret fixant les modalités de commercialisation du riz au Niger : Consommer le riz «made in Niger» pour booster notre économie
Pour encourager de plus en plus la consommation des produits « made in Niger », le Ministère du Commerce et de la promotion du Secteur Privé a initié une série d’activités. Hier matin, ce ministère a organisé un atelier qui s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la commercialisation du riz local à travers des reformes et des mesures à entreprendre pour structurer le marché du riz local. Cet atelier qui regroupe les cadres du ministère en charge du commerce et des professionnels de la filière riz permettra de valider l’avant-projet de décret fixant les modalités de commercialisation du riz au Niger.
En ouvrant les travaux de l’atelier, le Secrétaire général du Ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Abdoulaye Garba, a souligné les importants efforts déployés par l’Etat nigérien pour promouvoir la production et la commercialisation du riz local. Il a cité la création de la société le Riz du Niger, l’augmentation des périmètres rizicoles, le renouvellement des usines de transformation et l’institutionnalisation d’un prélèvement obligatoire auprès du riz du Niger pour toute importation du riz. Rappelant que le riz local a une qualité nutritionnelle supérieure à celle du riz importé d’où la nécessité de lui faire une place de choix dans nos habitudes alimentaires.
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Vallarian Joseph et l’hôpital régional de référence de Tahoua : Une affaire d’escroquerie qui risque de rattraper les auteurs
Image d'illustration (Centre hospitalier Régional de Tahoua)Ainsi, donc, Tahoua aurait pu avoir son hôpital régional de référence si des voyous, au sommet de l’Etat, n’ont pas spolié le promoteur, un certain Vallarian Joseph, de nationalité bahreïnie, d’un million de dollars (500 millions de francs CFA) en commissions pour le faire tourner en bourrique. Selon un post publié sur la page facebook de Bana Ibrahim, le bon samaritain a séjourné à l’hôtel Gaweye courant 2017 dans la perspective de pouvoir rencontrer le Président Issoufou et de lui présenter son dossier.
Mais au bout du compte, il a été contraint, sous menaces, de quitter le Niger par ceux qui l’ont préalablement dépouillé d’un million de dollars. Sans avoir jamais rencontré Mahamadou Issoufou. L’affaire fait grand bruit et rappelle vaguement le détournement des 15 000 tonnes de riz basmati vendues à Cotonou pour leurs profits personnels par des personnes tapies au coeur du pouvoir. Elle ne déroge pas de toute façon de l’interminable chapelet de scandales financiers dont est faite la gouvernance de Mahamadou Issoufou. Seule différence peut-être, le contexte actuel et les perspectives politiques au Niger. Autant dire que les auteurs ont de quoi s’inquiéter.
09 juin 2019
Source : Le Canard en Furie
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Valorisation des déchets plastiques : Des initiatives à repliquer à grande échelle pour une lutte efficace
La lutte contre la pollution plastique gagne du terrain, pour contrer ce fléau le gouvernement à travers la mairie centrale notamment son service hygiène et assainissement s’active pour éradiquer ce fléau en redonnant une seconde vie au sachet plastique. C’est ainsi que le service hygiène et assainissement récupère les déchets pour en faire des pavés qui sont utilisés pour la réhabilitation des espaces publiques.
Il n’y a pas que l’Etat qui s’active dans cette lutte. Des jeunes entrepreneurs, activistes et écologistes mènent également des actions pour combattre le plastique et assainir les villes. C’est le cas de Air Taslfate services (ATS), une entreprise privée créée le 02 Aout 2018 qui s’active dans le recyclage de plastique à Agadez (qui, tout comme Niamey n’est pas épargnée par le péril lié à la pollution plastique). Ainsi, pour lutter contre la pollution, ATS fait non seulement de la collecte des déchets mais recycle aussi le plastique pour lui donner une seconde vie.
A travers cette initiative, le promoteur Silimane Wayfane cherche à éradiquer la matière plastique qui pollue l’écosystème d’Agadez en l’utilisant à d’autres fins. En récupérant les déchets plastiques pour en faire des pavés, des dalles, des table bancs, etc l’entreprise valorise et contribue à l’assainissement de la ville d’Agadez. D’ailleurs, Air Taslfate services (ATS), envisage très prochainement la construction de classes en matériaux définitifs à base des déchets plastiques.
Pour atteindre ses objectifs, Air Taslfate procède à une collecte des déchets à travers une équipe de collecte dans les foyers, les lieux publics etc. Pour la procédure de transformation, ils font d’abord le stockage des déchets collectés, le tri des déchets, le compactage, le broyage et la mise en moule pour obtenir les produits finis. En plus de lutter contre l’insalubrité, l’industrie fait baisser le taux de chômage des jeunes. A partir des déchets plastiques collectés ATS fabrique des tables bancs, des pavés, des dalles, des bancs à usage public et meme du composte.
A Niamey également, plusieurs structures de jeunes oeuvrent dans la lutte contre la pollution des sachets plastiques comme l’entreprise BIOPLAST dont malheureusement le promoteur n’a pas pu donner plus de détails par rapport à ce qui se fait dans son entreprise.
Rahila Tagou (ONEP)
Source : http://lesahel.org/
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Valse de nominations de contrôleurs financiers : Ces contrôleurs financiers qui, a priori, ne préviennent pas pourtant la mauvaise gouvernance au Niger !
Vous l’aurez sans doute appris, dans le communiqué final du Conseil des Ministres du jeudi 26 janvier 2023, une batterie de nominations de contrôleurs financiers a été annoncée par le Gouvernement du tandem Bazoum/ Ouhoumoudou. En effet, toute la rubrique de mesures nominatives individuelles du Conseil des Ministres avait été uniquement consacrée au Ministère des Finances pour placer ses soldats de vigie dans tous les ministères sectoriels et des structures qui y sont rattachées.
A première vue, l’on ne peut que saluer cette initiative louable de préserver les finances publiques des mauvaises pratiques liées, parfois, à leur utilisation, car les deniers publics doivent être gérés avec la plus grande orthodoxie budgétaire qui soit. Depuis les grands empires médiévaux (Angleterre, France, Prusse, Italie, Espagne, Portugal) jusqu’aux États modernes actuels, le contrôle des finances publiques a constitué une préoccupation de premier plan de la gouvernance publique. Dans des pays de tradition centralisatrice, comme la France monarchique, ce contrôle des deniers du royaume était réglé par des ordonnances royales qui intimaient les ordres aux ordonnateurs des dépenses publiques de respecter un certain nombre de règles budgétaires et financières aux fins de validité des ordonnancements. En règle générale, ce contrôle avait revêtu, d’abord, la forme postérieure à la décision engagée par l’auteur de la dépense publique, car il ne fallait pas que le contrôleur financier pût interférer, en quoi que ce fût, dans le processus de la prise de décision ayant une incidence sur les finances publiques. Ce genre de contrôle est plutôt externe à l’administration et est confié, généralement, à des organes extérieurs à l’administration, comme la Cour des Comptes ou le Parlement, en ce qui concerne la reddition des comptes publics pour la première et les lois de règlement pour le second. Cependant, ce contrôle financier a posteriori de la décision à incidences financières sera apparu inefficace dans la lutte contre la mauvaise utilisation des ressources publiques observée souvent au niveau de certaines entités publiques. Dans la perspective de l’efficacité et de l’efficience de la dépense publique, il est apparu impératif de repenser le contrôle financier en la dimension antérieure à l’acte décisionnel, afin de prévenir d’éventuelles erreurs ou vices susceptibles d’entacher la régularité de la dépense publique ainsi engagée. C’est ce que l’on appelle, couramment, le contrôle a priori qui est dévolu, en règle générale, au Ministère des Finances, via ses agents postés dans chaque ministère sectoriel ou entités publiques recevant une subvention publique. Ce sont-là les fameux contrôleurs financiers qui ont pour mission de vérifier la régularité des décisions ayant des incidences financières. Ce procédé est connu sous la forme de visa que donne ou peut refuser de donner le contrôleur financier désigné à se prononcer sur la régularité de l’opération en question.
Cependant, nonobstant ce contrôle financier a priori, l’on a pu constater très souvent, sous la Septième République, la persistance de la mauvaise gouvernance qui s’illustre le plus dans la passation et l’exécution des marchés publics dont ces contrôleurs financiers sont censés contrôler la régularité avant toute exécution. Le Rapport général 2021 de la Cour des Comptes est particulièrement illustratif de la permanence de cette mauvaise gouvernance budgétaire et financière relevée au niveau des ministères sectoriels, des institutions de la République, des Sociétés d’Etat, voire des partis politiques quant à la présentation de leurs comptes publics. Mais, la question que l’on ne saurait s’empêcher de se poser serait liée à l’utilité même de ces contrôleurs financiers au niveau de ces entités publiques, dans la mesure où, en dépit de leur présence, des monstruosités de gestion budgétaire et financière ont pu être commises dans la saine utilisation des deniers publics. En effet, les marchés publics en question ou toutes autres opérations à incidences sur les finances publiques doivent être soumis au contrôle financier avant tout début d’exécution, en principe. Mais, comment se fait-il que l’on assiste, parfois, à des cas flagrants de violation des règles et procédures en la matière ? De deux choses, l’une : soit, les contrôleurs sont souvent de mèche avec les entités dépensières pour laisser passer ces monstruosités ; ce qui est plus grave pour des personnes en général assermentées et choisies sur la base de leur intégrité morale. Soit, ces contrôleurs financiers ne sont pas assez compétents pour faire correctement leur travail. Cette hypothèse peut s’expliquer, parfois, par l’insuffisance dans la formation de ces contrôleurs financiers dans certains domaines spécialisés afin de déjouer d’éventuels pièges que seraient tentés, parfois, de tendre les émetteurs de dépenses publiques. Or, pour prétendre bien contrôler quelqu’un, faudrait-il d’abord que l’on soit, au moins du même niveau, sinon être un peu audessus. L’Etat devra revoir le niveau de formation initiale de ces contrôleurs financiers pour que ces derniers soient en mesure de relever le défi face aux manoeuvres sournoises d’espiègles ordonnateurs de dépenses tapis dans les administrations publiques.
Voilà pourquoi les observateurs avertis ne sont guère enthousiasmés devant ce ballet de nominations de contrôleurs financiers, car le régime de la renaissance excelle le plus dans le ‘’cosmétisme’’ institutionnel que dans le souci de faire de la bonne gouvernance une réalité tangible au Niger ! Quelle imposture suprême !
Maiga
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Vendredi 9 avril 1999 – vendredi 09 avril 2021 / 22 ème commémoration de l’assassinat du président Ibrahim Mainassara Baré : Interview de Djibrilla Mainassara Baré, ancien Conseiller Spécial du Défunt
Cela fait exactement 22 ans jour pour jour que le Président Ibrahim Maïnassara Baré, a été assassiné par sa garde rapprochée sur le tarmac de l’aéroport de Niamey. De son vivant le président Baré avait entrepris plusieurs actions dans ses fonctions de magistrat suprême du Niger. Nous avons tendu le micro à Djibrill Baré, son frère cadet et ancien cadre de la BCEAO Siège et son ancien Conseiller Spécial pour les Questions Economiques et Financières pour nous faire le bilan de son action.
M. Djibrill Baré, pouvez-vous rappeler pour la jeune génération de nigériens qui ne l’a pas connu, des accomplissements qui vous viennent en mémoire du temps où vous étiez son Conseiller Spécial ?
Avant tout propos, permettez-moi d’exprimer une fois de plus notre gratitude à l’endroit du peuple nigérien qui nous a soutenu dès les premiers instants du drame.
Je suis d’autant plus attristé et la Famille Baré avec moi, que cette 22 ème commémoration de sa mort coïncide avec la perte récente d’un homme de valeur, d’un homme d’honneur et de dignité, qui, à l’instar du Général Seyni Kountché, a servi de modèle et de mentor au défunt président Baré. Il s’agit du Colonel Idrissa Harouna (Paix à son âme) arraché à l’affection des Nigériens, ce 04 avril 2021 à l’âge de…95 ans. Des hommes de cette trempe, qui ont écrit les pages nobles de notre Histoire (avec un grand H), il n’en existera sans doute plus jamais.
Permettez-moi également de vous informer que j’étais venu comme assistant du président Baré en tant que cadre détaché de la BCEAO par le Gouverneur de cette institution. Des amis Chefs d’Etat du président Baré, compte tenu de la spécificité de la vie politique nigérienne faite de retournements fréquents d’alliances empêchant toute visibilité dans les relations les ont conduits à lui proposer de me prendre à ses côtés pour des questions de confiance. C’est pourquoi je suis resté dans l’ombre en tant que fonctionnaire international soumis au devoir de réserve. Les programmes économiques avec les institutions de Bretton Woods exigeaient un traitement diligent, ce qui a également conduit le Gouverneur de la BCEAO à détacher cinq (5) cadres de la BCEAO auprès du gouvernement du Niger dont moi-même.
Pour en revenir à votre question, vous savez bien qu’il me sera très difficile de faire un bilan des actions du président Baré dans le cadre d’une interview de quelques lignes, tellement elles sont immenses. Mais retenons comme actions essentielles, la consolidation de la paix, de la sécurité et de l’unité nationale qui est la première richesse d’un pays. Avec la signature de trois (3) accords supplémentaires de paix avec des fronts de la rébellion et leur application dans le volet intégration des rebelles aux seins des Forces de Défense et de Sécurité et le réarmement moral de ces mêmes Forces de Défense et de Sécurité après leur démoralisation pendant et après la Conférence a été grand apport pour la paix. Il s’agit de :
- la mise en application des accords de paix du 24 avril 1995. – la signature de l’Accord de paix avec le mouvement rebelle des Forces armées révolutionnaires du Sahara (FARS) du 6 juin 1997 ;
- Les Accords de paix signés à Alger entre le gouvernement et les rebelles de l’UFRA et du FARS du 28 novembre 1997 ;
- La conclusion de deux (2) autres accords de paix :- le protocole additionnel de paix d’Alger du 28 novembre 1997 ;
- L’accord de N’Djamena du 21 août 1998.
Ce dialogue a été concrétisé par le vote à partir de 1998 des premières lois sur la décentralisation qui ont suivi.
Ensuite il y a le redressement et la restructuration économique du Niger avec la signature de la Facilité d’Ajustement Structurel Renforcé (FASR) dès le mois de juin 1996 avec les Institutions de Breton Woods, après dix (10) ans sans programme. L’exécution de ce programme a permis d’atteindre le point d’achèvement, puis de décision de l’Initiative des Pays Pauvres Très Endettés (IPPTE) du FMI. La mise en œuvre des réformes des dépenses publiques (RDP) notamment dans les secteurs sociaux et celle du plan d’apurement des arriérés intérieurs de l’Etat avaient contribué à assainir les finances publiques. Les mesures structurelles visant à élargir le champ de la croissance du secteur privé. Elles ont porté sur la privatisation et la réforme des organismes parapublics, la libéralisation du marché du travail, le renforcement du système judiciaire, la réforme de la fonction publique, le développement du secteur privé avec la réforme du cadre juridique régissant les activités commerciales et la libéralisation du marché du travail, la réforme fiscale visant les recettes avec la fusion de l'impôt général sur le revenu avec l'impôt sur les salaires et les revenus, l’introduction d'un impôt unique de permis d'exploitation en vue d'amener le secteur informel dans le système fiscal, et d'un impôt foncier sur les logements occupés ;
Je vais devoir citer l’organisation, en mars 1998 à Genève, de la « Table ronde pour le Niger » de la stratégie du gouvernement en matière de lutte contre la pauvreté qui avait mobilisé près de1022 milliards de FCFA, un montant jugé colossal à l’époque.
Sur le plan de la bonne gouvernance, je citerais :
- l’amélioration de l’environnement des affaires avec l’élaboration des textes y relatifs et la mise en place des chambres consulaires ;
- la réintroduction et la promotion de la planification et de la prospective avec la création du Ministère du Plan ;
- l’engagement ferme pour la lutte contre la corruption, la gabegie, le gaspillage et l’absentéisme dans la fonction publique ;
- l’adoption de la LOSEN, loi sur l’orientation du système éducatif national qui a révolutionné la politique en matière d’éducation, qui reste toujours en vigueur ;
- le développement de l’économie numérique et la modernisation de l’Etat avec l’introduction des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) ;
- l’adoption, en juin 1998, du Plan National de l’Environnement pour un Développement Durable (PNEDD) du Niger.
Sur le plan diplomatique comme engagement fort, on pourrait citer le rétablissement des relations diplomatiques avec la République Populaire de Chine dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant et Cuba avec des accords de coopération bénéfiques pour le Niger portant notamment sur le domaine médical. Le partenariat avec la Chine a permis au Niger de rentrer dans le club fermé des pays pétroliers dès janvier 2012 et d’en tirer d’importants revenus. La plupart des grandes infrastructures (routes, ponts, échangeurs et hôpitaux de référence) ont été réalisées grâce au savoir-faire de cette puissance ;
Sur le plan culturel, je citerai la conception et l’organisation de la première édition du Festival International de la Mode Africaine (FIMA) qui permet à Niamey d’être aujourd’hui la capitale de la mode en Afrique et qui a favorisé l’attribution à notre pays des 5e jeux de la Francophonie qui ont permis la réhabilitation de l’ensemble des infrastructures routières, sportives et culturelles du pays et le désenclavement de Niamey.
Permettez-moi de m’a arrêter là, sinon des centaines de pages ne suffiront pas pour relater toutes les réalisations.
Question : Le président Baré est arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat, le 27 janvier 1996. Dans quelles circonstances va-t-il décider de se présenter à l’élection présidentielle alors qu’il était là pour une transition ?
Tout d’abord, permettez-moi de vous préciser qu’il n’y avait jamais eu à cette époque une règle qui interdisait à un militaire putschiste d’être candidat à l’élection présidentielle qui suit. Du moins jusqu’en juillet 1999, une telle règle n’avais jamais existé. Ensuite, je dois vous rappeler que le président Baré s’était longuement expliqué sur la question lors d’une « Conférence des cadres » tenue le 29 mai 1998 au Palais des Congrès à Niamey. Il est vrai que le principe consistant à un militaire transmettre le pouvoir aux civils à l’issue d’une transition suivant un coup d’Etat s’inspirait de l’exemple du Mali voisin, où le Lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré dit ATT avait transmis le pouvoir aux civils après le renversement du Général Moussa Traoré en 1991. C’était après le discours de la Baule du président François Mitterand.
Pour le cas de notre pays, pendant la Transition qui a suivi le coup d’Etat du 27 janvier 1996, plus précisément au mois de mai 1996, le président Baré avait réuni les dirigeants renversés pour leur expliquer qu’il ne voulait pas avoir le sentiment d’avoir fait un coup d’Etat pour rien en ramenant les mêmes acteurs qui risquaient de répéter les mêmes erreurs. C’est ainsi qu’il avait alors suggéré aux leaders de se retirer de la gestion de l’Etat pendant au moins le premier mandat de cinq ans en désignant des cadres de leurs partis politiques. Ceci au regard de leur gestion chaotique des institutions reconnue par eux-mêmes devant la Cour suprême. Plusieurs chefs d’Etat de la Sous-région l’avaient encouragé à être candidat au vu de sa longue expérience des affaires de l’Etat et lui avaient même conseillé de disqualifier les leaders qui avaient failli à l’époque, puisqu’ils étaient restés sourds à l’appel de la communauté internationale pour une paix des braves. Ses compagnons du Conseil de Salut national étaient également, dans leur grande majorité, favorables à sa candidature à l’élection présidentielle. Ce qui l’a surtout déterminé, c’est cette réaction des leaders responsables de la crise politique lorsqu’il leur avait proposé de se retirer de la scène politique pour la durée d’un mandat. Ces leaders lui avaient alors sèchement répondu, par la voix d’un des leurs, que « s’ils se retiraient à qui ils allaient laisser le Niger ?». Comme si aucun autre Nigérien n’était à la hauteur pour présider aux destinées du pays en dehors d’eux. C’est cette réaction prétentieuse, voire insultante, des leaders de l’époque candidats à la l’élection présidentielle, ressentie par lui comme un manque de considération aux Nigériens qui l’aura finalement conforté dans sa décision d’être candidat aux élections présidentielles. Je me demande personnellement si cette attitude condescendante de certains leaders de partis politiques vis-à-vis de leurs militants n’est pas étrangère à l’inflation de candidatures enregistrée lors de l’élection présidentielle 2020-2021dont le contentieux est en cours.
Question : Sur le plan diplomatique, qu’est-ce que le président Baré a véritablement accompli durant ses années de pouvoir ?
Sur le plan diplomatique, il faut relever que le Président Baré, dans son comportement de tous les jours, tenait à exprimer la souveraineté du Niger. C’est cette ligne rouge qui guidait ses actions diplomatiques. Le Colonel Seyni KOUNTCHE, qui était son mentor, disait : « En matière de politique étrangère, nous ne sommes ni à droite, ni à gauche, ni devant, ni derrière personne. Nous ne sommes guidés que par l'intérêt supérieur de notre pays » (source : Thèse de M. Dagra-UCAD- 1987).
C’est un peu cette ligne qui avait guidé son action diplomatique. Partant de celle-ci, il a renforcé les relations fraternelles avec les pays voisins quel que fût par ailleurs leurs lignes politiques. N’oubliez pas que le président Baré avait comme interlocuteurs privilégiés le Président Sani Abacha du Nigéria et le Guide Libyen Kadafi, qui avaient des relations tendues avec les occidentaux. Aux Chancelleries occidentales qui l’intimaient de prendre ses distances avec ces derniers pour être adoubé, il répondait invariablement et fermement que « le Niger n’avait pas choisi ses voisins ».
Dès son accession au pouvoir le 27 janvier 1996, le Président Baré avait amorcé une réorientation diplomatique avec la reprise des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine devenue effective dès le 19 août 1996. Sur cette décision, je n’ai pas besoin de m’étendre sur ses retombées à long terme sur le développement du Niger. Les Gouvernements qui se sont succédé sont mieux placés que moi pour le dire, y compris certains des acteurs majeurs qui ont œuvré pour la rupture diplomatique avec la Chine en 1992. Je ne citerais aucun nom.
Le président Baré avait également renforcé les relations avec l’Egypte, le Soudan, Cuba avec ses capacités énormes en matière de santé, l’Iran et tous les pays Arabes.
Dès son arrivée, à la suite de la menace de l’Administration Clinton, des sanctions de l’Egyptien Boutros Boutros Ghali, il avait engagé la campagne pour un deuxième mandat en faveur de l’Afrique au poste de Secrétaire Général de l’ONU, à travers une candidature du Niger. Le ghanéen Koffi ANNAN avait finalement été élu et a pu effectuer deux (2) mandats successifs
Le Président Baré, a été un des premiers Chefs d’Etat africains à violer l’embargo aérien de l’ONU sur la Lybie, suite au vote d’une résolution de l’OUA favorable à sa suppression, pour protester contre la souffrance du peuple libyen ?
La création, le 4 février 1998 à Tripoli, de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD), initiée au départ par six (6) Etats visionnaires et dont l’utilité au plan diplomatique et économique n’est plus à démontrer.
- La création, en 1998, de la Force Multinationale Conjointe (FMC) entre le Niger, le Nigéria et le Tchad, initialement dédiée à la lutte contre la criminalité transfrontalière, devenue incontournable aujourd’hui pour la lutte contre le terrorisme pour la survie de nos Etats ;
- Le renforcement des relations avec le Soudan avec ce discours engagé prononcé par lui contre le bombardement de l’usine pharmaceutique d’Al-Shifa sur le site même des débris de l’usine ;
- la visite historique du Président Baré à Cuba sous embargo en mars 1999, sur invitation du Lider Maximo, Fidel CASTRO, qui lui a permis de rentrer à Niamey avec 30 médecins cubains effectif devant être complété dans les semaines suivant la visite pour atteindre nombre de cent (100).
Je m’en arrête là, mais sachez que la liste des actions est longue, très longue.
Question : Le Président Baré a violé l’embargo aérien Libyen préconisé par la communauté internationale à trois (3) reprises. En tant que conseiller du Président, aviez-vous eu connaissance de son intention ? Si oui, aviez-vous essayé de l’en dissuader ou étiez-vous en accord avec sa décision ?
Non, il n’est pas tout à fait exact de dire que le Président BARE a violé l’embargo aérien de l’ONU. En fait, c’est suite à une résolution historique du 34e sommet de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) (actuelle UA-Union Africaine) adoptée en juin 1998, à Ouagadougou, demandant aux membres de ne plus respecter l’embargo sur la Libye, que le Président Baré se rendit au mois de juillet 1998 à Tripoli, par vol direct en compagnie du Président Tchadien Idriss Deby, au grand dam des Ambassades occidentales, violant de ce fait l’embargo onusien. Si cette résolution a été adoptée par les Africains, il fallait bien l’appliquer, je crois. On a toujours reproché aux Africains de ne pas être cohérents. Et il fallait bien que les voisins soient les premiers visiteurs. Voilà la réalité. L’OUA avait pris la résolution parce que ce n’était pas le GUIDE Libyen qui subissait les rigueurs de l’embargo, mais le peuple Libyen. Tout comme ce ne sont pas les occidentaux qui subissent le plus les conséquences la destruction de la Libye en 2011, mais les voisins qui vont souffrir pendant des décennies, du fait du chaos Lybien pour « défaut de service après-vente », après la résolution de la même ONU.
Question : Quelles sont les circonstances de la mort de votre frère, le Président Baré ?
Comme vous le savez, il a été assassiné lâchement sur le tarmac de l’aéroport de Niamey et je crois que cette histoire est connue de tous et on n’a pas besoin d’y revenir à ce stade, puisqu’en l’absence d’une enquête indépendante, on ne peut rien ajouter de nouveau. Je ne pourrais vous donner que ma version qui ne serait qu’une partie de la vérité. L’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO du 23 novembre 2015 a conclu à un assassinat. Nous attendons qu’un jour l’enquête se fasse, puisque tant que certains co-auteurs et complices de cet assassinat seront aux affaires, il sera difficile d’espérer quelque chose dans ce sens.
Question : Le défunt Président Ibrahim Maïnassara Baré, assassiné par sa garde rapprochée un 9 avril 1999, aujourd’hui 22 ans après, quel est le sentiment qui anime la famille Baré ?
La famille BARE est sereine après avoir pu encaisser le coup grâce au soutien du Peuple et au vu du bilan du Président Baré apprécié par les Nigériens. La Famille Baré a été confortée dans ses convictions par le délibéré de la Cour de Justice de la CEDEAO du 23 novembre 2015. Le président Baré a été tué par des méchantes personnes connues qui craignaient sa réussite et son amour pour sa patrie.
Interview réalisée par IN
Publiée dans le quotidien nigérien « L’Enquêteur » n°2516 du 9 Avril 2021.
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Vente de gaz domestique : A quand le respect des prix officiels ?
Pour rappel, l’arrêté N°006/MC/DG/DCI/LCVC du 04 février 2021, a fixé ainsi les prix de vente du gaz sur tout le territoire de la République du Niger : bouteille de 12 ,5 kg : 3750 F CFA ; bouteille de 6 kg : 1800 ; bouteille de 3 kg : 900 F CFA. Mais, dans la pratique, ces prix ne sont pas respectés. La bouteille de 12,5 kg est vendue à 4.000, 5.000 jusqu’à 6000 FCFA d’un quartier à un autre. Celle de 6kg est vendue à 2.500 FCFA. Une situation qui embarrasse les consommateurs.
L’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE) a effectué une mission de terrain le 17 octobre 2022, au niveau des centres emplisseurs de gaz de la capitale pour contrôler le respect des prix fixés par l’État et aussi vérifier le volume du gaz dans les bouteilles. À l’issue de ce contrôle, 3 centres emplisseurs sont fermés et 4 autres ont écopé d’amendes pour non-respect de la règlementation en vigueur. Malgré les sanctions, le gaz n’est toujours pas vendu aux populations aux prix fixés par l’Etat. Pire, après ce contrôle suivi de sanctions, on a constaté une pénurie du gaz à Niamey. Certains revendeurs ont créé une pénurie artificielle tout en refusant de vendre aux prix fixés par la loi.
M. Mahamadou Tanimoune, détaillant au quartier château 9, vend le gaz conformément aux prix fixés par la loi. Mais depuis le contrôle de l’ARSE en octobre 2022, dit-il, il est confronté à un problème d’approvisionnement. « Nous recevons le gaz à compte-goutte. Je ne connais pas les raisons. Ça fait des jours que nous sommes en rupture, mais ce soir, à la date du 4 janvier, nous n’avons reçu que 13 bouteilles de 6 kg ». Contrairement à Mahamadou, d’autres revendeurs ne respectent pas les prix fixés par la réglementation en vigueur. Non loin de son point de vente, au quartier Zabarkan, la bouteille de 12,5 kg est cédée entre 4.000 et 4.500 F CFA. Le gérant n’a pas accepté de nous expliquer les raisons de cet état de fait.
Mme Minatou du quartier Riyad, raconte avoir fait le tour des différents points de vente du quartier à la recherche du gaz, mais elle n’en n’a pas trouvé. Suite à une perturbation, il y’ a quelque mois, elle était obligée de changer sa bouteille habituelle pour prendre une autre sans référence. Pour elle, l’essentiel est de se procurer cette denrée indispensable pour la cuisson. Après épuisement, la recharge était difficile pour Mme Minatou car son fournisseur ne reçoit plus de gaz. Elle s’est donc vue contrainte d’acheter de nouvelles bouteilles. Elle souligne qu’elle a eu la recharge de la nouvelle bouteille de 12,5 kg à 5.000 F CFA.
M. Ali Maiga, père de famille soutient que lui aussi a acheté respectivement la bouteille de 12,5 kg et 6 kg à 5.000 et 2.500 F CFA au marché Bonkaney, au cours de la semaine.
En 2012, les autorités nigériennes ont lancé une vaste campagne de promotion du gaz domestique. Ainsi, depuis le début de la commercialisation du gaz domestique, pour qu’il soit accessible à bon prix aux consommateurs et pour contribuer à lutter contre la désertification, l’État ne prélève aucune taxe sur la commercialisation du gaz. D’après le bulletin N°7 de l’ARSE, 2022, la production au niveau de la raffinerie de Zinder, SORAZ du gaz de pétrole liquéfié est estimée à 190 tonnes par jour dont 120 tonnes destinées au chargement des camions soit 8 par jour.
Cependant, selon le premier rapport biannuel actualisé du Niger (Décembre 2022), le bois demeure la principale source d’énergie domestique des ménages nigériens qui l’utilisent à plus de 90%. En effet, la consommation finale d’énergie est dominée par la biomasse à hauteur de 80 %. L’estimation des consommations par personne et par jour en bois énergie s’élève à 0,92 kg en milieu urbain et à 0,67 kg en milieu rural. Il ressort aussi que la consommation en bois énergie est proportionnelle à l’accroissement de la population, ce qui prouve davantage que le bois demeure le principal combustible même en milieu urbain où l’offre en ressources d’énergie alternative est diversifiée. D’où la nécessité, selon les témoignages des citoyens, d’assainir la filière gaz pour que cette denrée soit accessible à des prix abordables tant en milieu urbain que rural.
Par Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Vente de médicaments sauvage au Niger : le cri d’alarme de notre Observateur
Des dizaines de boîtes de médicaments par terre ou sur une charrette, vendues sans aucun contrôle : c’est contre cette pratique, très courante au Niger, que notre Observateur a souhaité nous alerter, en nous envoyant des photos, prises à la sauvette, de ces vendeurs ambulants.
Lahcen B. (pseudonyme) travaille comme technicien en téléphonie dans la région de Tahoua, dans l’ouest du Niger. Tous les jours, dans la rue, il croise la route de vendeurs ambulants qui proposent des médicaments à des prix imbattables. Il a contacté la rédaction des Observateurs afin de tirer la sonnette d’alarme contre ce fléau de santé publique.
"Ici, les médicaments sont vendus comme des bonbons"
Tous les médicaments que l’on peut trouver en pharmacie se retrouvent en vente sauvage. Les médicaments se vendent sur des charrettes, comme le montrent les photos que j’ai prises. Mais aussi chez les vendeurs ambulants, qui ont leur petit étalage quasiment à même le sol, ou au marché. Évidemment, ces médicaments ne bénéficient pas du tout des conditions de conservation requises pour les médicaments : ils sont exposés au soleil, alors que les températures peuvent atteindre facilement les 45 degrés ici quand il fait chaud, sans parler de la poussière.
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Vente du gaz au Niger : Qui pour défendre les intérêts des consommateurs ?
De la date où le gaz a commencé à être revendu à un prix illégal aux nigériens à aujourd’hui, il est important de rappeler que ce sont des milliards qui ont profité aux auteurs de la situation. Et en dépit de toutes les interpellations que nous avions eu à faire en la matière, le consommateur du gaz continue d’être escroqué au vu et au su de l’Autorité régulatrice de la question. Alors, est-elle incapable de jouer son rôle ?
En dépit du gaz que produit localement le Niger et de la présence l’ARSE, qui est garante de la protection des consommateurs d’énergie au Niger notamment ceux du gaz, les consommateurs continuent à être dupés. Malgré toutes ces sorties médiatiques faites par l’autorité de régulation, afin justement de jouer son rôle, on a l’impression que la présence de cette autorité équivaut à son absence ; justement parce qu’elle n’arrive pas à protéger les consommateurs pour qui elle fut créée. En effet, jusqu’à preuve de contraire et en dépit de toutes les sonnettes d’alarmes lancées par ladite autorité, le gaz continue d’être vendu à un prix illégal sur le marché. Pire, les prix du même produit varient d’un revendeur à un autre. Quel laxisme de la part de nos autorités ! Partant de cette situation, certains citoyens avertis se demandent pourquoi est-ce que l’ARSE n’arrive à s’imposer. Aussi, pourquoi les revendeurs s’entêtent dans leur pratique illégale. En tout cas, il y a anguille sous roche car, les raisons pour lesquelles ils ne s’inquiètent guère existent bel et bien mais malheureusement, sont méconnues par la plupart des nigériens. Mais très bientôt les masques tomberont car, les nigériens en ont marre de se faire duper chaque fois par la complicité des uns et des autres qu’on croirait être les défenseurs premiers. Or, la réalité est tout autre !
Amadou. I
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Vente du Riz : Les commerçants véreux s’entêtent toujours !
Au départ, on avait pris le phénomène à la légère mais, il semble être un des plus grands problèmes dont nous souffrons : l’autosuffisance alimentaire. Il aurait fallu l’avènement de cette situation de crise que nous traversons actuellement pour s’en rendre compte. Le riz, une denrée alimentaire très prisée par le nigérien devient de jour en jour un sérieux calvaire pour la population. Causes : son accessibilité qui s’avère difficile pour ne pas dire son indisponibilité ; et malheureusement l’ingratitude de ces commerçants véreux envers la population et même le CNSP. Récemment, nous nous étions posé la question de savoir si ces commerçants n’était-il pas complices du régime déchu et ce, avec raison. Car, aujourd’hui nous en avons la preuve au vu des manouvres orchestrées par ces derniers pour déstabiliser la transition conduite par le CNSP. Rien qu’avant-hier, c’est avec amertume que nous apprenons la course infinie à la recherche du riz par nos commerçants dans les localités ou cette denrée serait à portée de main ; tel Say et Téra. Ne serait-ce qu’hier, un militaire venu de Téra nous a confié à l RINI de Niamey qu’il a quitté la localité première pour simplement s’approvisionner en riz. Paradoxale est la situation et même très amère lorsqu’on sait le Burkina et Téra sont côte à côte. Tout cela prouverait à suffisance que ces commerçants véreux s’activent comme ils peuvent pour non seulement acheter le riz afin de le cacher. Car en agissant ainsi, on nous fait croire qu’il est indisponible d’où sa cherté. Or il n’en n’est pas question, ce sont justes des astuces fallacieuses auxquelles le CNSP se doit de faire face en agissant de la façon la plus ferme possible. Car, le peuple en souffre de l’incongruité desdits commerçants et leurs complices. Et ils visent à travers cette posture l’échec du CNSP. Nous y reviendrons…
Amadou. I
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Verdict de la Cour de Justice de la CEDEAO sur le dénouement des élections présidentielles 2021 au Niger : Il y a une différence entre avoir raison et obtenir justice devant les juridictions/ Par Hamma HAMADOU
Nous attendions avec impatience le verdict de la Cour de Justice de la CEDEAO sur le dénouement des élections présidentielles 2021 au NIGER. Il nous est connu depuis ce matin, et il nous est malheureusement défavorable.
Je vais peut-être décevoir des amis, et je peux comprendre les frustrations de beaucoup mais, pour être honnête, j’étais également depuis un moment partagé entre mon point de vue, mon jugement sur la situation juridique, et mon réalisme quant à l’issue des procédures au niveau des instances communautaires.
Pour moi, il y a une différence entre avoir raison et obtenir justice. Et je ne pense pas qu’à l’heure actuelle on ait mis en place un mécanisme, au niveau de la gouvernance de la CEDEAO, pour se retrouver dans une situation qui nous aurait donné un remède qui aurait rendu le résultat qui a été enlevé par des moyens dévoyés au Président Mahamane OUSMANE lors de la dernière élection présidentielle.
Devant une juridiction normale, il serait assuré de gagner ce procès mais là, il s'agit de la Cour de justice de la CEDEAO qui n'est pas bien trop différente de la CEDEAO des Chefs d'État et de Gouvernement.
Soyons donc réalistes, les instances de la CEDEAO ne vont pas marquer un but contre leur camp !
Les avez-vous déjà vues une fois reconnaître leurs torts ? Impossible !
Maintenant, je pense que nous devons lutter par tous moyens pour faire cesser ce déni de gouvernance et devons travailler à mettre en place les bons outils pour nous assurer que le processus, à l’avenir, soit intègre et que tous les services impliqués dans les élections ainsi que les décideurs publics prendront les dispositions organisationnelles les plus robustes et cohérentes pour une compétition électorale inclusive, transparente, juste et honnête.
Il est essentiel que les garanties d'équité et d'honnêteté du processus soient couchées sans délai sur le papier et aient force de droit.
Du reste, mon opinion est que ce verdict n’appelle pas une remise en cause de tout le travail déjà accompli par l’Opposition. L’espoir guide plus que jamais nos pas, et il importe de rebondir. Une défaite est loin d’être un insupportable fardeau, je le dis avec sincérité. Une élection s’apprécie aussi sur le long terme. Nous venons de franchir une première étape.
Oui, par les temps qui courent, le courage politique consiste d’abord à persévérer.
Personnellement, mes convictions ne bougent pas à cause d’un verdict ponctuel défavorable. Mes idéaux demeurent. Ce verdict reste celui d’un moment et d’un contexte précis. Il n’aura pas éternellement force de loi.
Je n’ai point de doute, l’histoire débute. Il s’agit d’un commencement et non d’une fin.
La confrontation des projets et des valeurs continue ! le débat d’idées ne fait que commencer ! La bataille pour restaurer une démocratie redynamisée débute !
Je reste et resterai une force vigilante de proposition. Dès que le débat public ou l’action publique prendra une direction défavorable à mes idéaux, j’interviendrai. Lorsque le contrat républicain me semblera mis à mal, je me manifesterai. Je scruterai les choix de gouvernance avec la plus extrême attention et resterai fidèle à mon devoir de lucidité citoyenne.
Des vrais défis nous attendent. C’est pourquoi je prends ce verdict comme une invitation à mieux faire. L’argumentation démocratique et républicaine prend donc un nouvel envol.
Ensemble, dans l’Opposition politique, j’espère que nous travaillerons rapidement à la mise en place d’un projet plus novateur, plus structurant et plus efficace pour le Niger, pour convoquer à nouveau l’espoir chez les Nigériennes et les Nigériens. J’espère que nous agirons tous à conforter notre volonté commune pour faire triompher le renouveau souhaité par nos compatriotes, une nouvelle dynamique et un nouvel élan, notre projet et nos idées, nos valeurs et notre conception politique au service de nos concitoyens qui en ont tant besoin.
Maintenant, en républicain, j’en profite également pour féliciter le Président Mohamed BAZOUM.
Je lui souhaite un plein succès dans la haute mission à lui confiée.
Je veux dire toute mon admiration et mon estime au Président Mahamane OUSMANE dont la dignité remarquable et la sagesse exceptionnelle nous honorent et nous inspirent tous.
Que Dieu nous assiste et qu’IL bénisse notre chère Nation ! Amin
Hamma HAMADOU
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Verdict dossier bébés stigmatisés : Condamner Hama Amadou coûte que coûte
Le lundi 13 mars 2017 est désormais inscrit en lettre rouge dans les annales politico-judiciaires de notre pays.
Et pour cause ! L’invraisemblable affaire des bébés stigmatisés a connu une décision de justice au fond et au pénal. C’était impensable mais c’est arrivé. Ainsi, le dossier de « supposition d’enfants » que tout présageait pour un procès au civile a fini sa course au pénal. Entre temps, il a rendu un grand service au président de la République Issoufou Mahamadou qui a vu son adversaire au second tour des présidentielles « ligoté » dans une cellule de prison pendant que lui parcourait le pays dans tous les sens en campagne électorale contre un « fantôme ». En fin de comptes le président Issoufou s’est retrouvé réélu avec 92,51% des suffrages. Aujourd’hui, c’est la Cour d’appel de Niamey qui condamne Hama Amadou et son épouse à un (1) an de prison ferme pour « complicité de déclaration mensongère ». L’ensemble des avocats de la défense ont quitté la salle d’audience, estimant que les droits de la défense sont bafoués.
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Verdict du procès contre le journaliste Moussa Aksar : La justice nigérienne doit garantir la liberté d'informer
Le 07 mai 2021, la justice nigérienne va donner son verdict dans le procès du journaliste d'investigation Moussa Aksar, accusé de diffamation dans son enquête sur les malversations financières au ministère de la Défense nationale du Niger.
L'article 31 de la Constitution de la République du Niger dispose que « toute personne a le droit d'être informée ». La Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d'investigation en Afrique de l'ouest (CENOZO) pense que cette disposition constitutionnelle ainsi que l'article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, librement ratifié par la République du Niger, doivent guider la justice nigérienne à prononcer un verdict en faveur de la liberté d'informer.
La CENOZO rappelle que l'enquête de Moussa Aksar est basée sur des rapports d'activités suspectes de l'Unité de renseignement du Trésor américain et le Réseau de lutte contre la criminalité financière, connu sous le nom de « FinCEN ». De ce rapport est née l'enquête journalistique mondiale dénommée « FinCEN Files », pilotée par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), dont le journaliste Aksar est membre. ICIJ est d'ailleurs nominée, à travers cette enquête, au Prix Nobel de la Paix.
Dans son article intitulé « FinCEN Files - Malversations au ministère nigérien de la Défense : 71,8 milliards de francs CFA captés par des seigneurs du faux », Moussa Aksar a montré comment de hauts responsables de l'armée et proches du pouvoir sont impliqués dans le détournement de fonds destinés à l'acquisition de matériels militaires.
Moussa Aksar est un journaliste d'expérience dont la probité et l'éthique sont connues au plan mondial. Fondateur du journal « L'Évènement », Moussa Aksar est président en exercice de la CENOZO et membre de plusieurs organisations internationales de journalistes d'investigation. Son travail de journaliste d'investigation lui a déjà valu des poursuites judiciaires et des détentions arbitraires au Niger.
La CENOZO appelle les autorités nigériennes à prendre les mesures nécessaires pour protéger le journaliste Moussa Aksar qui avait l'objet de menace de mort au moment où il menait son enquête et dont la plainte devant la justice est restée sans suite à ce jour.
Ouagadougou, le 05 mai 2021
06 mai 2021
Source : Cenozo- Journalisme d'Investigation en Afrique de l'Ouest
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Vernissage d’une publication de l’ex-PM Mahamadou Danda : « L’administrateur civil au service du citoyen et de la défense du bien commun »
Au Niger on ne présente plus monsieur Mahamadou Danda, ex-Premier Ministre, eu égard à une carrière de digne serviteur de l’Etat en tant qu’administrateur, un parcours de formateur très apprécié à l’Ecole Nationale de l’administration et de la Magistrature, ainsi que des intrusions à haut niveau sur la scène politique qui ont consacré son envergure d’homme d’Etat outillé de haute technicité, de grande efficacité et de sens élevé de la patrie. Le 12 octobre 2020 fut organisée au campus de SWISS UMEF, la cérémonie de vernissage d’un de ses livres intitulé « L’administrateur civil au service du citoyen et de la défense du bien commun », paru aux Editions l’Harmattan de Paris.
La cérémonie fut parrainée par le Professeur Narey Oumarou, président du Conseil d’Etat. Le parterre d’invités arborait comme hautes distinctions le Général Salou Djibo, ancien chef de l’Etat, le président de la Cour Constitutionnelle, le président de la Cour des Comptes, l’ancien Premier Ministre Elhadj Mamane Oumarou et l’honorable Moutari Moussa, chef de Canton de Mirriah. Des représentants des familles Seyni Kountché et Ali Saibou ont transmis par leur présence, un témoignage chargé de symboliques et de sens au Docteur Danda et au-delà à toute l’assistance. Les sieurs Dagra K. Mamadou et Aboubacar Maidoka, éminents universitaires, en furent les lecteurs.
Docteur Mahamadou Danda est un spécialiste du management public et un fin limier des politiques de décentralisation. Dans son ouvrage vernis, il a livré, au-delà de la magistrale leçon de management public étayée par une profonde connaissance du pays, des institutions, de l’administration, des hommes, des lois et des procédures, il a livré dis-je le témoignage d’un homme moulé très tôt et façonné longuement dans la servitude à l’Etat. Une servitude qu’il a accomplie avec dévouement et humilité dans des expériences diversifiées et plus enrichissantes les unes que les autres. C’est en effet avant tout l’expérience d’un homme qui a servi aux côtés de Seyni Kountché, Ali Saibou et Salou Djibo. C’est beaucoup quand on sait ce que représentent ces trois personnages dans l’histoire récente du Niger. Docteur Danda a aussi servi dans la coopération canadienne, une tranche de carrière qui lui a permis l’accès aux réseaux mondiaux. L’ouvrage trace donc le cheminement d’un homme dont l’humilité ne le destinait pas particulièrement à être sous les feux de l’actualité, mais qui dût faire face à son destin avec fierté, courage et honneur. Mais on perçoit surtout dans l’ouvrage l’indignation et l’amertume d’un patriote qui ne retrouve plus dans la gouvernance actuelle les valeurs et objectifs qui l’ont forgé. Et c’est peut-être là l’un des grands centres d’intérêt de l’ouvrage, quand on considère les dirigeants de demain que sont les jeunes étudiants massivement présents à la cérémonie. </p><p> En hébergeant ce rendez-vous éminemment intellectuel et abondamment fécond en réflexions et en interrogations, en constats et en prises de conscience, en découvertes et en engagements pour l’action citoyenne, en rencontres et en réseaux, SWISS UMEF a voulu clamer le rôle qui est celui d’une institution universitaire, notamment celui d’être en permanence un bassin versant pour les nouvelles idées et leurs producteurs, les faiseurs d’opinion et le grand public, les donneurs et les receveurs. Les universités brillent par le foisonnement intellectuel qu’elles suscitent, les idées qu’elles accueillent, qu’elles couvent et qu’elles diffusent. Elles sont certes dans la compétition pour les effectifs d’étudiants, la concurrence des portefeuilles de formations et la surenchère sur les bons formateurs. Mais les plus en vues se distinguent par les sommités intellectuelles qui les fréquentent.
Aussi, offrir aux intellectuels une tribune pour animer des débats et présenter des publications constitue une des missions « non académiques» d’une université. De l’attrait que l’université exerce sur les intellectuels dépend son positionnement d’université ouverte sur la production et la transmission de savoir. La vitalité, je dirais même l’utilité des cercles académiques se mesure à leur fécondité en termes de production et de brassages des idées. Une université n’accueille donc pas que des formateurs pour ce qui est de la chaîne de transmission de savoir. Elle se doit aussi d’être ouverte à tous les producteurs d’idées parmi lesquels les écrivains, afin que ceux-ci s’affirment et transmettent. L’universalité du concept d’université est logée dans cette orientation. Pour garder son nom, l’université doit s’ouvrir aux influences et aux confluences, aux cours et aux tendances, aux actions et aux interactions, à l’actualité et à l’air du temps, aux perspectives et à l’avenir. C’est cette culture de large ouverture qui a motivé le choix de monsieur Danda de tenir la cérémonie de vernissage de son ouvrage au campus UMEF. </p><p> Accueillir le vernissage d’un ouvrage est très certainement un soutien et un encouragement à l’écriture. Et il faut avoir le courage de le dire, chez nous l’écriture n’est pas la première vertu des intellectuels, encore moins la promotion des écrivains n’est celle des universités. La cérémonie du 12 octobre 2020 célébra donc deux vocations. Celle d’un d’intellectuel doublé d’un haut commis de l’Etat qui a honorablement servi et qui est un témoin privilégié de son temps, et celle d’une institution soucieuse de déployer la fonction universitaire à la plénitude de son contenu. Les premiers gagnants de ce partenariat sont bien-sûr les étu-diants qui ne tarissent pas encore d’éloges au souvenir de ce forum qui leur a permis de serrer la main et échanger avec d’éminents intellectuels et honorables dignitaires politiques. Et pour les jeunes, ces moments intenses de considération et de partage n’ont pas de prix.
Monsieur Danda s’est inscrit sur la longue liste de personnalités de toutes distinctions et qualités qui ont défilé à la tribune dressée au campus UMEF pour permettre l’expression des idées, le partage des opinions, l’enrichissement de la formation et l’encouragement à la production intellectuelle.
C’est ainsi qu’avant et après lui furent accueillis comme conférenciers des personnalités prestigieuses comme Son Excellence Elhadj
</p><p> Mahamane Ousmane, ancien Président de la République, le président du CESOC de l’époque, monsieur Saley Saidou, l’actuel Médiateur de la République, Maître Ali Sirfi, le ministre de la renaissance culturelle de l’époque, monsieur Assoumana Malam Issa et monsieur Nouhou Arzika, leader de la société civile.
Il est donc à espérer que l’élan impulsé par Docteur Danda sera accompagné par une dynamique collaborative fructueuse entre SWISS UMEF et les producteurs d’idées.
Ali ZADA
Expert en politiques publiques, formateur à SWISS UMEF
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Vernissage du livre “L’Or noir du Niger Marché et Retombé Economique” de M. Abdoulaye I. Gambo : « Ce livre fait la promotion du pétrole nigérien » déclare le secrétaire général du Ministère du pétrole
M. Abdoulaye Issoufou Gambo, a présenté au public nigérien son tout premier livre intitulé ‘’L’Or noir du Niger Marché et Retombé Economique’’, le jeudi 18 août dernier dans la salle de banquets du Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey. Cet ouvrage de ce jeune écrivain, qui parle exclusivement du secteur pétrolier et gazeux est un outil de formation et d’information sur l’histoire, les terminologies, l’extraction, l’exploitation, la commercialisation et les impacts économiques du pétrole issu du sous-sol nigérien.
Lors de la présentation de ce livre, l’auteur a dévoilé que l’idée de la réalisation de ce chef-d’œuvre est née du fait que la pluspart des informations dans le domaine pétrolier sont dispersées. Selon l’auteur son œuvre s’adresse à tous ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances dans le domaine pétrolier, plus particulièrement les jeunes. « Pour moi, il fallait réunir toutes ces informations pour pouvoir écrire une œuvre qui va permettre non seulement aux étudiants d’avoir des infirmations complètes, mais servir d’appui pour approfondir les connaissances de ceux qui sont dans ce domaine technique. Bon nombre d’étudiants ont parlé d’Agadem et de la SORAZ, mais en réalité peu, ont pu avoir la possibilité d’assister ou de passer un temps d’activité sur les sites afin de prendre connaissance des réalités» a expliqué M. Abdoulaye Issoufou Gambo.
Auparavant, le secrétaire général du Ministère du pétrole, M. Zabeirou Maazou a, au nom du ministre du pétrole salué et encouragé les efforts de ce jeune auteur qui a fait preuve de dynamisme et de persévérance. Selon M. Zabeirou Maazou, très peu de Nigériens s’investissent à écrire dans le domaine où ils exercent. « Gambo est l’un des pionniers qui va nous permettre de découvrir certaines activités. Ce livre fait la promotion du pétrole nigérien. Pour nous en tant Ministère du Pétrole, nous pensons que Gambo est l’un des citoyens qui font la promotion du secteur du pétrole. Et au nom du Ministre du Pétrole nous le remercions » a déclaré M. Zabeirou Maazou avant de s’appesantir sur les missions de son département ministériel.
Après la présentation de cet ouvrage, les participants ont tout naturellement adressé des questions à l’endroit de ce jeune auteur. Parmi celles-ci, il y a l’évolution de l’histoire des hydrocarbures, le contexte actuel du pétrole, la suite de son aventure d’auteur, etc. La sortie de ce livre va élargir la liste des œuvres sur les rayons des ouvrages qui traitent des sujets sur le Niger.
A noter que, M. Abdoulaye Issoufou Gambo est titulaire d’un diplôme d’Ingénieur en Science de Gestion des activités pétrolières, d’Ingénieur en hydrocarbures et d’un Master spécialisé en management de qualité. Il est arrivé au Ministère du pétrole du Niger en 2017 en tant appelé de service civique national où il a séjourné au niveau de la Direction du Raffinage et Distribution des Hydrocarbures. Aujourd’hui, il travaille au Canada en tant qu’Associé Qualité.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
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Vernissage du livre d’Aminata Bâ sur l’histoire de la Micro-Finance au Niger : Un chef-d’œuvre pour le développement de la Micro-finance nigérienne
L’écrivaine nigérienne, Mme Aminata Bâ, a présenté le 20 juillet dernier au public son deuxième ouvrage intitulé «L’histoire de la Micro-Finance au Niger ». Ce livre s’articule autour de 4 chapitres et un chapelet de suggestions pour un meilleur développement de la micro finance au Niger.
A travers cet ouvrage, Aminata Bâ, économiste de formation ayant cumulé plus de 30 ans d’expérience dans le domaine de la micro-finance, l’économie, etc. retrace minutieusement l’histoire de la Micro-Finance au Niger. « Le livre retrace l’histoire de la naissance de la micro Finance à nos jours. Il retrace une trentaine d’années d’expérience professionnelle dans le domaine de la micro finance », a-t-elle expliqué lors de la présentation de son œuvre.
Etaient présents à la cérémonie de présentation, le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud, le Haut-Commissaire à l’Initiative, 3N M. Ali Bety, le Manager Général du Cabinet Leader d’Afrique et plusieurs acteurs du secteur de la Micro-Finance, de l’économie, etc.
Lors de la cérémonie de présentation, les officiels ont salué les efforts de Mme Aminata Bâ qui a bien voulu partager sa large expérience du secteur de la micro finance. « Ce livre servira je n’en doute point de référence pour la bonne compréhension de la configuration du paysage de la micro finance dans notre pays », a déclaré M. Ahmat Jidoud.
Ainsi Aminata Bâ notifie qu’elle a été inspirée pour écrire ce livre par le célèbre adage de feu Amadou Hampâté Bâ qui disait : « En Afrique quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ». En ce sens que la personne part avec toutes ses connaissances.
Selon l’auteur, la micro finance est un outil de lutte contre la pauvreté. Dans nos pays, il y a beaucoup de gens pauvres. Pour aider les populations à sortir de la précarité Aminata Ba a préféré mettre ses idées sur le papier pour montrer comment développer les initiatives locales, faciliter le financement des AGR, etc. « Si j’ai quelque chose à partager, dit-elle, c’est bien cette expérience afin de préparer la génération actuelle et future à capitaliser les acquis et faire mieux », a-t-elle affirmé.
Par ailleurs, Aminata Bâ a rappelé que la Micro-Finance au Niger est née de l’expérience des différents projets qui ont intervenu pour financer des activités génératrices de revenus et l’agriculture dans les zones rurales. Plusieurs projets et bailleurs de fonds venaient avec leur approche.
Au cours d’une étude sur le système de crédit, Aminata Bâ précise qu’elle a inventorié trois types d’approches à savoir celle qui consiste à donner le crédit et le partenaire se retire, le crédit suivi d’un engagement d’épargne afin de garantir un capital pour continuer même après le retrait ou la fin des projets ; l’épargne crédit avec le caractère de durabilité. « Compte tenu de l’importance des transactions, tant au Niger que dans la sous-région, les autorités monétaires se dit bon : puis qu’on mobilise de l’épargne publique, il faut qu’on fasse attention et regarder de près. C’est ainsi que les
différentes lois, cadres réglementaires, etc. ont été créés. La Micro Finance a évolué en fonction du contexte du terrain. Ce qui fait que nous sommes passés de micro crédit à la finance inclusive qui intègre dans son dispositif les transferts d’argent, les assurances, la digitalisation, etc. c’est comme ça que le secteur de la micro finance a évolué » a expliqué Aminata Bâ.
A noter que ce livre est vendu à 10000 FCFA au siège du Cabinet Leader d’Afrique sis au quartier Recasement.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
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Vers la dissolution des structures du PNDS de Niamey
Selon une source interne au PNDS, après la débâcle électorale qu’a connue le parti à Niamey, des voix s’élèvent pour demander la dissolution des structures locales. Dans cette perspective, selon notre source, désormais seuls les natifs de Niamey pourraient prétendre aux postes de responsabilité dans les structures, pour y conduire les activités du parti. A Niamey, le PNDS ne contrôle aucune mairie, aujourd’hui. Tout est raflé par le Lumana de Hama Amadou. Alors que, le parti avait injecté beaucoup d’argent dans la campagne à Niamey. C’est ce que Foumakoye Gado et ses camarades n’arrivent pas à digérer. Pour eux, la nouvelle formule serait la meilleure stratégie pour conquérir Niamey. En tout cas, après les élections, la déception était totale au sein de la fédération PNDS de Niamey. Une fédération dans laquelle des gens s’accusent toujours d’avoir détourné l’argent destiné à la campagne électorale. Et aux yeux de Bazoum Mohamed et Foumakoye, les Mai aya n’avaient rien « foutu » à Niamey. Ce qui les amène à penser qu’il faut plutôt choisir les Niameyzé à la tête des structures du parti à Niamey. Mais, il faut se lever très tôt pour réussir cette mission.
A.S
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Vers la levée des sanctions de la CEDEAO : Une décision alambiquée du président de la Cour de l’UEMOA qui sème le doute dans les esprits
Alors que des chefs d’Etat va-t’en guerre de la CEDEAO et des dignitaires de haut rang du régime déchu avaient prédit que le Niger ne tiendrait pas un mois au maximum aux affres de leurs sanctions illégales et criminelles et au gel des financements des partenaires occidentaux, nous sommes en train de boucler le 4e mois de blocus de la communauté internationale. Les émeutes de la faim auxquelles s’attendaient le président ivoirien Ouattara et les traitres à une nation qui leur a tout donné, à savoir l’ancien Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou et l’ancien ministre des Affaires étrangères Massoudou Hassoumi, n’ont pas eu lieu. Les Nigériens ont su faire preuve d’une résilience exceptionnelle face à la pénurie en denrée alimentaires et produits pharmaceutiques provoquée par des difficultés d’approvisionnent liées à la fermeture des frontières béninoises et nigérianes ; ils ont su tenir face aux sanctions spécifiques de la BCEAO relatives au gel des avoirs financiers de l’Etat et des transactions bancaires avec le Niger pour ne citer que ces aspects.
La menace d’intervention militaire de la force en attente de la CEDEAO aiguillonnée par le président français Macron pour chasser la junte militaire du pouvoir et rétablir Bazoum dans le fauteuil présidentiel n’a pas prospéré. Les chefs d’Etats qui portaient ce projet d’agression armée contre notre pays ont tour à tour tourné le dos à cette option au regard de sa gravité sur la stabilité de l’ensemble de la sous-région ouest africaine.
Devant la ferme mise en garde de leurs populations respectives hostiles à toute forme d’agression armée contre notre pays, lesdits présidents ont été contraints de faire machine arrière, à la grande déception de Macron qui voulait profiter de l’intervention pour déstabiliser durablement notre pays afin d’imposer le maintien de ses troupes militaires dont le départ a été exigé par la junte.
Officiellement, la menace est écartée avec la démobilisation des soldats mis à la disposition de la force en attente par certains des pays boutefeux dont le Nigéria, la Côte d’Ivoire et le Bénin. Un ouf de soulagement pour les soldats desdits pays qui sont certainement conscients que ça ne sera pas une promenade de santé pour eux. Ils risquent à coup sûr d’y laisser leurs peaux. Reste à présent les sanctions sauvages de la CEDEAO et de l’UEMOA contre lesquelles le gouvernement a introduit des recours devant les Cours de justice des deux institutions aux fins de leur levée rapide. Le procès concernant la CEDEAO est prévu ce lundi 20 novembre 2023 tandis que la poursuite contre l’UEMOA qui comporte deux recours connaît un début de traitement avec la décision relative rendue par le président de la Cour. Lequel recours vise l’obtention ‘’du sursis à l’exécution des sanctions’’, en attendant que la Cour, ‘’dans sa composition collégiale’’ se prononce au fond sur le bien-fondé de la première requête aux fins de la levée des sanctions.
Il s’agit d’une procédure de référé que le président de la Cour peut trancher seul et, c’est ce qu’il a fait en refusant de faire droit à la requête de l’Etat du Niger. Une décision qualifiée de politique en raison des arguments qu’il a exposés pour débouter la requête du Niger mais aussi de la jurisprudence créée par un recours similaire formulé par le Mali qui a eu gain de cause. De là à croire que le président de la Cour de l’UEMOA a suivi des instructions politiques, le pas est allégrement franchi au sein de l’opinion nigérienne.
Que va-t-il se passer à l’occasion de l’examen au fond par la Cour dans sa collégialité de la requête d’annulation des sanctions de l’institution monétaire à l’encontre de notre pays ?
Le ton n’est-il pas donné à travers déjà cette décision alambiquée de son président sur la demande de sursis d’exécution des sanctions ? Cette décision du président de la Cour de justice de l’UEMOA n’incite pas en tout cas à un optimisme béat, quand on sait surtout que la CEDEAO et l’UEMOA ont toutes violé leurs textes pour juste faire plaisir à la France du président Macron. La nouvelle court ces derniers temps, selon laquelle, toutes les sanctions seront levées au plus tard à la fin de la première décade du mois de décembre prochain. Il faut attendre de voir, à, la lumière de cette décision inique du président de la Cour de justice de l’UEMOA.
Les chefs d’Etat va-t’en guerre vont peut-être assouplir les sanctions à l’occasion de la rencontre extraordinaire de l’organisation, qui n’est pas encore officiellement annoncée, parce que l’Union Africaine (UA) a formulé cette doléance lors d’une récente concertation sur la situation critique de notre pays. Car les sanctions des deux institutions sous régionales ont des répercussions graves sur la vie des populations pas seulement nigériennes, mais aussi béninoises et nigérianes. Il s’agit d’une question de survie pour les économies de l’espace d’intégration économique tout entier.
Tawèye
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Vers la prospérité du Niger / Eau, agriculture et développement rural ! : Par l'Ambassadeur des Etats-Unis au Niger, SEM. Eric P. Whitaker
Je suis originaire de l’Illinois, dans le Midwest des États-Unis. Bon nombre d’entre vous connaissent la ville de Chicago, en Illinois, qui, avec ses 2,7 millions d’habitants, est la troisième plus grande ville des États-Unis. Cependant, vous seriez peut-être surpris de savoir que l’Illinois est en plein milieu de la région agricole américaine. Selon le Ministère de l’Agriculture Américain, les terres agricoles couvrent environ 75 % du pays. La plupart des fermes de l’Illinois produisent des céréales telles que le maïs et le soja. L’Illinois se classe au septième rang de la production agricole et quatre des cinq États avec qui il partage une frontière terrestre se classent parmi les 12 premiers : l’Iowa (2), le Wisconsin (8), l’Indiana (9) et le Missouri (12). C’est dans cette optique que j’évalue l’importance de l’eau, de l’agriculture et du développement rural pour la sécurité alimentaire et la prospérité économique au Niger.
Afin d’aider le Niger à atteindre ses objectifs, l’Ambassade travaille principalement, entre autres, avec le Millenium Challenge Corporation (MCC), un Compact Hydraulique et Agriculture durables de six ans, avec un financement de 437 millions de dollars avec la République du Niger, qui en est maintenant à sa quatrième année. L’objectif du Compact est de réduire la pauvreté en accélérant la croissance économique de la population du Niger.
En fait, nous sommes tout à fait convaincus du potentiel énorme de l’entrepreneuriat rural au Niger et de sa situation d’épine dorsale économique du pays. En tant que tel, le Compact fait face à deux obstacles majeurs à la croissance économique : 1. le manque d’accès à l’eau pour des utilisations productives ; 2. les obstacles institutionnels et physiques au commerce, y compris les réseaux routiers pauvres et les infrastructures de marchés délabrées.
Le Compact vise à surmonter ces obstacles grâce à deux projets phares : le premier projet est l’irrigation et l’accès aux marchés. Le deuxième projet est celui des collectivités résilientes au climat. Ces deux projets visent à accroître les revenus ruraux grâce à une production et des rendements agricoles plus élevés, ainsi qu’à une augmentation de la valeur et des ventes des produits agricoles. Ces projets sont mis en oeuvre dans les régions du sud-ouest de Dosso, Tahoua, Tillaberi et Maradi. La MCC estime qu’environ 3,9 millions de nigériens vont y bénéficier directement !Nous avons honoré quelques-uns de ces 3,9 millions de nigériens le 14 septembre 2021. J’ai organisé une cérémonie de remise de subventions pour célébrer la deuxième de deux séries de subventions pour les entreprises agroalimentaires rurales dans le cadre du Compact. La Fondation des États-Unis pour le Développement en Afrique (USADF) gère le mécanisme de subvention au nom du Millennium Challenge Account Niger (MCA Niger), et des représentants de la MCC, de MCA Niger et de l’USADF se sont joints à moi pour honorer neuf bénéficiaires.
Les bénéficiaires sont passé par un processus de sélection rigoureux. Mon équipe a examiné des centaines de propositions soumises par des entreprises agricoles et des coopératives rurales nigériennes. Nous avons accordé des subventions en deux phases. La première phase a accordé 47 subventions d’un total de 4 481 268 $. La deuxième phase avait déjà accordé des subventions à 35 organismes pour un total de 2761290 $. Plus de 50% des bénéficiaires sont des groupes de femmes et de jeunes, qui développent différents types d’agro entreprises, y compris l’agriculture pluviale (40%), la transformation et la commercialisation (37%), les services vétérinaires (12%), la fourniture d’intrants tels que les semences et les engrais (8%), ainsi que l’agriculture irriguée, la volaille et la pisciculture.
Le 16 septembre dernier, à notre Espace Américain d’Agadez, j’ai lancé avec nos partenaires des femmes entrepreneures, les Femmes Emergentes d’Agadez (FEMAZ), un Salon de l’Entrepreneuriat Féminin des Produits « Agro-Alimentaires ». La foire s’est déroulée du 17 au 19 septembre à Agadez, et les femmes ont présenté leurs entreprises et leurs produits allant des jus et thés aux céréales et légumesséchés. Nous avions organisé une foire similaire des femmes entrepreneures à Niamey en juillet dernier. Nous espérons organiser d’autres en 2022, car soutenir les femmes entrepreneures les aide à développer des entreprises formelles, leur permettant de s’intégrer pleinement au tissu économique.
L’Ambassade des États-Unis appuie aussi les programmes de développement rural et d’entrepreneuriat féminin, parce qu’un secteur privé fort est essentiel à une croissance économique diversifiée et significative. Un secteur privé fort permet aussi la création exponentielle d’emplois au-delà de la planification gouvernementale. Tout cela mène au développement économique et à la stabilité, et l’eau, l’agriculture et le développement rural sont la base de tout cela.
Chaque fois que nous travaillons avec nos partenaires nigériens pour renforcer l’économie du Niger, nous pouvons tous dire que « Le Niger se lève ! », car ce faisant, nous travaillons à assurer un avenir sûr et prospère au Niger.
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- Catégorie : Idées et opinions
Vers la rectification : Le poste du Premier ministre est-il menacé ?
Cela fait des semaines, sinon des mois, que l’on parle, sans cesse, de remaniement imminent du gouvernement, mais sans que l’on ne voie rien venir. Bazoum, continue à marcher à pas hésitants, à trottiner avec sa vieille machine gouvernementale fatiguée, malade de rouille et de confiance en soi. Pourtant, il ne reste plus d’autres choix à la Renaissance acte III que cette ultime audace du changement des hommes pour aller au changement. Raisonnablement, rien ne saurait compromettre cette ambition si tant est qu’elle existe. Car, comment Bazoum Mohamed peut-il convaincre qu’il veut réellement assainir s’il n’est pas capable, s’en lavant les mains, de demander à toux ceux qui, du gouvernement de Ouhoumoudou, traineraient des casseroles bruyantes, à aller s’innocenter devant les juges ? C’est l’Etat de droit qui l’exige et il y va de l’intérêt de ceux qui sont soupçonnés d’avoir des mains sales d’aller se blanchir afin que leur honneur soit sauf. Il est inadmissible que certains Nigériens aillent en prison et que, d’autres, pour des fautes plus graves, sous les mêmes lois, en soient soustraits.
Mais, depuis quelques jours, selon des sources politiques, ce serait la tête même du chef du gouvernement qui serait visée pour changer de Premier ministre après deux années d’inefficacité, de nonchalance. On a comme l’impression que le Premier ministre manque de conviction et de foi dans ce qu’il fait, tant il est effacé, ne jouant que pour les honneurs. Pour certains, plus que de se plaindre du caractère terne du personnage, il y a à s’inquiéter de sa lassitude, de ce qu’il semble manquer d’énergie pour le métier. On reproche aussi à sa personnalité de manquer de leadership et de charisme pour mener à bien la conduite d’une équipe gouvernementale qui aspire à avoir des résultats au coeur de tant de défis. Pour provoquer les mutations souhaitées, il va sans dire que Bazoum Mohamed et tous ceux qui voudraient qu’il réussisse savent bien que la traction laborieuse de son Premier-ministre recommandé par certains milieux du parti ne saurait faire bouger les lignes, plantées dans une inertie qui, depuis deux ans, a fini par agacer les uns et les autres, notamment au sein même du système.
Ouhoumoudou, ressentirait-il le besoin de se mettre en retrait de la politique pour se préserver et préserver sa santé que l’on dit fragile, ou au contraire, voudra-t-on l’évincer pour absence de résultats ? Personne ne peut pour le moment répondre à cette question, mais l’on apprendra de sources politiques que c’est au sein de son parti qu’il y aurait quelques remue-ménages en vue de le remplacer. Et ils seraient nombreux à s’agiter pour le poste ! Mais depuis, les spéculations vont bon train, avec aujourd’hui, cette question que tout le monde se pose : qui devra succéder à Ouhoumoudou à la tête du gouvernement ? Doit-il être, dans la logique du partage qui a prévalu, toujours un autre de la région de Tahoua afin de permettre à Issoufou de garder le même contrôle sur le pouvoir et sur Bazoum Mohamed ?
La personnalité qui devra prendre la place de l’actuel Premier ministre, devra-t-elle consacrer les ruptures dont on parle depuis quelques temps au sein du parti pour qu’enfin Bazoum ait à cette place l’homme de son choix, son homme de confiance, pour gouverner selon ses choix et ses volontés ? Ce choix, comme ceux opérés il y a quelques jours au sein de l’armée, devront-ils permettre à Bazoum Mohamed de reprendre la main sur un pouvoir qui lui a jusqu’ici échappé ? C’est donc peut-être la dernière fois pour lui de s’affirmer et de se mettre sur les rails pour enfin être le capitaine du navire.
Les prochains jours nous en diront davantage.
Ali Soumana
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Vers la rupture entre le MODEN/FA Lumana/Africa et son principal allié ?
Le très dynamique secrétaire général du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN/FA Lumana/Africa) Maman Sani Malam Mahaman a beau fait d’expliquer la logique de la démarche du chef de file de l’opposition Seydou Tahirou de répondre favorablement à l’invitation officielle à lui adressée pour participer au dîner de gala offert par le Président de la République à l’occasion du séjour du patron de l’exécutif de l’Organisation des Nations Unies (ONU) Antonio Guteres au Niger, il n’est pas arrivé à taire les critiques dans son propre camp. Vraisemblablement, on n’est pas loin de la rupture entre le parti de l’Autorité Morale et ses alliés.
L’idéal aurait été, comme il l’a dit, dans un pays comme le Niger, confronté à une crise multidimensionnelle (terrorisme et insécurité alimentaire pour ne citer que cela), d’une union sacrée, seulement ici on est loin d’une telle situation. Jusque-là, l’opposition s’en tient à sa position de ne pas reconnaitre le verdict de la Cour de Constitutionnelle ayant validé la victoire du challenger de son candidat au second tour de la présidentielle du 21 février 2021. Pour la Coalition pour l’Alternance Politique (CAP 20-21), le président de la République est Mahamane Ousmane du Renouveau Démocratique et Républicain (RDR-Tchandji) et non Mohamed Bazoum du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), d’où son recours introduit auprès de la Cour de Justice de la CEDEAO. Voilà là où on en est de l’attitude de l’opposition à cette date. Voilà qui explique l’irritation de certains leaders de cette même opposition et leurs partisans pour lesquels le président du MODEN/FA Lumana/Africa Seydou Tahirou dit Parc 20 n’aurait pas dû répondre à une invitation officielle de la présidence de la République du Niger, d’autant même qu’elle ne reconnait pas la légitimité du principal locataire. Bien évidemment, il n’y a rien de normal dans cette attitude ‘’rebelle’’ de l’opposition dès lors qu’elle est actrice du débat démocratique à l’Assemblée nationale qui tire sa légitimité, tout comme le Président de la République qu’elle conteste, de la même Cour Constitutionnelle. Pour autant, dès lors que la CAP 20-21 et ses alliés restent dans cette position, le MODEN/FA Lumana/Africa, figure de proue de ce camp politique, ne saurait s’y opposer, à moins qu’il ne soit plus sur la même longueur d’onde que son camp. C’est vraisemblablement, dans cette posture que s’affiche le parti de Hama Amadou (l’Autorité Morale) de ne plus avoir la même ligne de conduite que ses alliés de l’opposition. Désormais décidé à être une opposition constructive (c’est en cela qu’il faut comprendre les explications données par son Secrétaire Général Maman Sani Malam Mahaman), le MODEN/FA Lumana/Africa veut imprimer son rythme à Mahamane Ousmane et non subir la logique de ce dernier. « C’est nous on mange ! » Dixit un responsable local du parti au symbole de cheval ailé de la région de Tillabéri pour lequel Nafarko (Mahamane Ousmane) se doit d’arrêter de jouer au chef de file de l’opposition bis. « Nous l’avons soutenu au premier tour. Nous en avons fait le qualifié de l’opposition au second tour. Nous en avons même fait le victorieux de l’élection présidentielle (sic !). Il s’est laissé arracher sa victoire. C’est son affaire. La nôtre, nous qui sommes le principal parti de l’opposition, c’est de piloter notre camp. Il n’y aura pas deux capitaines pour le bateau opposition ». Le message est clair, du moins pour ce qui est de la position de Lumana par rapport aux agissements de Mahamane Ousmane.
Oumarou Kané
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Vers le contrôle de l’exercice des cultes au Niger
Image d'illustrationLe conseil des ministres réuni lundi 29 avril sous la présidence du président Issoufou Mahamadou a adopté un projet de loi relative à l’exercice des cultes au Niger.
Le communiqué du conseil des ministres note que ‘’L'exercice du culte est pratiqué au Niger dans un environnement caractérisé par une absence totale de normes rigoureusement définies. Les quelques mesures de contrôle des pratiques confessionnelles qui existent, concernent particulièrement la religion musulmane’’.
Aussi, ajoute –t-il, ‘’ face au développement de tendances religieuses fondamentalistes et extrémistes dans un environnement sous régional marqué par l'apparition d'organisations terroristes se réclamant religieuses, ce faible encadrement juridique de l'exercice du culte peut être source d'instabilité et d'insécurité’’.
Pour prévenir les risques de dérives constatées dans d'autres pays, il s'avère impérieux que l'Etat se donne les moyens de contrôle des pratiques qui ont cours dans la sphère religieuse.
Le gouvernement mentionne que le présent projet de loi a pour objet de doter le Niger d'un cadre juridique qui garantit le libre exercice du culte et l'expression des croyances, conformément à la Constitution.
Au Niger, l’islam la religion dominante coexiste avec les autres confessions religieuses.
AIO/CA/ANP- 00138 Avril 2019
1er mai 2019
Source : http://www.anp.ne/
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Vers un autre hold-up électoral du PNDS Tarraya?
En 2016 et alors qu’il clamait sur tous les toits qu’il avait entre les mains un bilan globalement positif de son premier mandat, le président sortant Mahamadou Issoufou ne s’est pas gêné à battre campagne seul, alors que son adversaire au second tour Hama Amadou était maintenu à la prison civile de de Filingué. C’était la première fois qu’on a assisté à une telle situation en Afrique et peut-être même à travers le monde entier. Le jour des élections, à l’appel du prisonnier Hama Amadou, les nigériens ont massivement boudé les bureaux de vote. Au bout du compte, Mahamadou Issoufou s’est taillé un score à la soviétique de plus de 92%. Ce qui s’est passé en 2016 a laissé une tache indélébile sur la démocratie nigérienne et bien de Nigériens, y compris dans les cercles du PNDS-TARAYYA, se sont sentis couverts de honte que leur pays ait offert un tel spectacle au monde entier. Pour les élections présidentielles de 2020-2021, on risque aussi d’assister au même scénario. Avec le rejet de la candidature de Hama Amadou, le PNDSTARAYYA se dirige vers une autre victoire sans gloire. En effet, quelle gloire peut-on sincèrement tirer d’un combat où on a choisi ses propres adversaires ? En se battant comme un diable pour l’introduction et le maintien de l’article 8 du Code électoral qui a causé le rejet de la candidature de Hama Amadou, le candidat du PNDS-TARAYYA Bazoum Mohamed s’est arrangé à ne pas affronter le célèbre opposant dont il connaît la popularité auprès des Nigériens. Bazoum Mohamed sait qu’il n’a aucune chance de remporter une élection face à un Hama Amadou qui, même étant en prison, a imposé un second tour au président Mahamadou Issoufou. Les Nigériens ont été surpris d’entendre ce même Bazoum Mohamed, dans une interview accordée à une radio internationale, tenir des propos visant à montrer qu’il regrette ne pas avoir Hama Amadou face à lui dans les urnes. Il aurait dû dire à ceux qui l’écoutent que c’est pourtant lui qui est à la base du rejet de la candidature du même Hama Amadou en refusant tout dialogue autour de la révision de l’article 8 du Code électoral. Dans un combat loyal et lorsqu’on est sûr de ses forces, on ne choisit pas ses adversaires. On se jette dans l’arène avec la détermination d’affronter n’importe qui qu’on aura en face de soi. C’est ainsi qu’on remporte des victoires glorieuses et dont on peut être fier toute sa vie.
I.B
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Vers un nouveau faiseur du roi en 2021 ? : Par Dr Elisabeth Sherif
Le processus démocratique nigérien a été adopté au début des années 1990, en grande partie grâce à la jeunesse nigérienne, à travers le mouvement légendaire des scolaires. « Vu la situation actuelle, [disait l’un des leaders charismatiques dudit mouvement dans une interview accordée au journal Haské n° 00 de Mai 1990], nous lançons un appel aux patriotes sincères pour que tous unis, nous puissions défendre les acquis de l’ouverture de la démocratie actuelle. Les problèmes scolaires ne peuvent être réglés sans changement politique, notamment, l’adoption du multipartisme. » Et le 15 novembre 1990, sous donc la pression des scolaires, rejoints par d’autres structures syndicales, le Président de la 2ème République prononça, devant les parlementaires, le discours historique consacrant l’acceptation du multipartisme au Niger. Quel bilan pourrait-on dresser de cette expérience pluraliste ? Et quel rôle la jeunesse nigérienne pourrait-elle encore jouer dans l’évolution des pratiques démocratiques et des mœurs politiques du pays ?
L’adoption du multipartisme intégral, a permis la création de nombreux partis politiques et un cadre compétitif, sanctionné par des élections. Mais le bilan du processus enclenché est, pour le moins qu’on puisse dire , mitigé, aussi bien du point de vue de la stabilité politique que des pratiques démocratiques et des liens qu’elles sont censées créer entre les élus et les électeurs.
Concernant la stabilité politique, le Niger a connu 3 interruptions du processus démocratique, à la suite de 2 coups d’État militaires ( 27 janvier 1996 et 18 février 2010) et un assassinat politico-militaire (9 avril 1999). Aussi, de 1992 à 2018, le pays a vécu sous 5 Républiques. Seulement 2 présidents élus ont réussi à atteindre la fin de leurs premiers mandats : le Président Tandja Mamadou en 2004 et l’actuel chef de l’État en 2016. Et aucun Président élu n’a jusque-là remis le pouvoir à un autre Président démocratiquement élu.
Le processus démocratique nigérien est ainsi en attente d’une véritable alternance politique, plus d’un quart de siècle après son inauguration. Ce qui est fort illustratif de sa fragilité et instabilité, en dépit des pas moins de 28 scrutins qu’il a occasionnés.
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Vers une amélioration des prestations des compagnies de téléphonie mobile ? : par Ibricheick
Image d'illustration L’une des innovations apportées par le projet de nouvelle loi des finances est la suppression de la Taxe sur la Terminaison du Traffic International Entrant (TATTIE) afin de permettre une reprise des investissements des compagnies de téléphonie mobile, en particulier dans le domaine des infrastructures.
A ce propos il faut relever que la clientèle se plaint beaucoup ces derniers temps de la qualité des prestations de ces sociétés dont l’extension des réseaux n’est pas allée avec l’amélioration du service. Cette taxe qui frappe notamment les compagnies de téléphonie devrait en principe permettre à ces dernières d’améliorer leurs équipements et livrer des prestations de service plus conformes à leur cahier de charge.
La suppression de cette taxe va à priori générer, si l’on fie au précédent budget, un manque à gagner de 19 milliards de CFA. Mais en y regardant de plus près et conformément à une étude d’un cabinet indépendant d’expert, cette taxe était contre-productive dans la mesure où elle affectait les capacités d’investissements des opérateurs du secteur en « rétrécissant » leurs chiffres d’affaires notamment au niveau du trafic international.
Cette bouffée d’oxygène aura donc pour contrepartie d’amener les sociétés de téléphonie d’augmenter leur volume chez leurs fournisseurs et par voie de conséquence à permettre de bénéficier en quelque sorte d’un retour sur investissement.
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Vers une Justice Renforcée et Indépendante au Niger : Les Requêtes du BEN/SAMAN au CNSP
Le Syndicat Autonome des Magistrats du Niger (BEN/SAMAN) à dévoile aujourd'hui sa déclaration de presse, elle met en lumière les défis juridiques et institutionnels entravant l'indépendance du pouvoir judiciaire. Le SAMAN, exprime son engagement envers le respect de la séparation des pouvoirs et souligne l'importance des réformes pour asseoir une justice véritablement indépendante. Ce communiqué, adressé au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), formule des recommandations précises et alerte sur les risques imminents. Le BEN/SAMAN, tout en appelant à l'action, encourage ses militants à renforcer leur engagement pour le rayonnement de la justice nigérienne.
Lire ci-dessous l'intégralité de cette déclaration, exposant les positions clés du syndicat sur la situation de la justice au Niger.
Nigerdiaspora
SYNDICAT AUTONOME DES MAGISTRATS DU NIGER
DECLARATION DE PRESSE
Le Bureau Exécutif National du Syndicat Autonome des Magistrats du Niger (BEN/SAMAN), réuni ce jour 14 novembre 2023 à l'effet d'examiner la situation générale de la justice dans notre pays, rend la déclaration dont la teneur suit
Le BEN/SAMAN a suivi avec intérêt, depuis les événements du 26 juillet 2023, l'intensité et la charge des débats sur l'institution judiciaire dont les principaux acteurs à savoir les magistrats sont, à tort ou à raison, taxés d'être inféodés au pouvoir exécutif.
Cependant, il convient de relever que cette opinion n'a véritablement pas tenu compte des obstacles juridiques et institutionnels que le SAMAN a toujours dénoncés et qui empêchent au pouvoir judiciaire de s'affirmer pleinement vis-à-vis des autres pouvoirs notamment l'absence d'un Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) véritablement autonome, la subordination des magistrats du parquet au pouvoir exécutif et les privilèges et immunités accordés aux membres du gouvernement et de l'assemblée nationale.
Porte flambeau de la lutte pour l'indépendance de la justice, le SAMAN, par ma voix, prend acte de l'engagement maintes fois réitéré par le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) de ne pas s'immiscer dans l'exercice du pouvoir judiciaire, témoignant ainsi, de sa volonté de respecter et de faire respecter le principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs consacré par les instruments juridiques internationaux ratifiés par le Niger.
Toutefois, le BEN/SAMAN tient à rappeler au CNSP que pour asseoir une justice véritablement indépendante, jouant pleinement son rôle dans la construction de l'Etat de droit et conforme aux aspirations du peuple nigérien, des reformes hardies et courageuses doivent être urgemment engagées.
C'est pourquoi, le BEN/SAMAN conscient de l'importance de cet enjeu demande au CNSP :
- la réforme du CSM organe important dans la gestion de la carrière des magistrats ;
- la réforme du statut des magistrats du parquet en vue de les rendre plus indépendants du pouvoir exécutif ;
- l'adoption d'un plan de carrière définissant des critères objectifs de nomination et de promotion des magistrats ;
- la suppression des privilèges de juridiction et immunités accordes aux membres du gouvernement et aux parlementaires ;
- la dotation des juridictions en moyens conséquents pour leur fonctionnement ;
Par ailleurs, le BEN/SAMAN alerte le CNSP et le gouvernement de transition
- des risques de sape auxquels les exposent des « officines occultes„ responsables notamment des incohérences et irrégularités relevées lors
des affectations et nominations des magistrats du 10 octobre 2023 ;
- du vide institutionnel découlant du retard dans l'installation des hautes juridictions dissoutes depuis les évènements du 26 juillet 2023
En outre, le BEN/SAMAN demande instamment au CNSP la révision de l'ordonnance n'2023-09 du 13 septembre 2023 portant création de la COLDEFF dont certaines dispositions empiètent sur les attributions du pouvoir judiciaire.
Enfin, le BEN/SAMAN encourage ses militants à œuvrer davantage pour le rayonnement de la justice nigérienne et rassure l'opinion nationale de sa détermination sans failles à rester dans son étrier de lutte pour l'indépendance du pouvoir judiciaire.
Vive le Niger !
Vive le SAMAN Uni et Fort! Seule la Lutte paie!
Fait à Niamey. le 14 novembre 2023 Pour le BEN/SAMAN,
Le camarade Secrétaire Général DOUBO YAHAYA
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Vers une santé pour tous au Niger : La volonté inébranlable du gouvernement pour la mise en place de la couverture sanitaire universelle
Lundi 16 janvier 2023, S.E.M Mohamed Bazoum, Président de la République et Chef de l'Etat, a présidé une réunion de grande importance sur la Couverture Sanitaire Universelle. Cette rencontre, qui a réuni notamment le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, S.E.M Ouhoumoudou Mahamadou, ainsi que des membres du Gouvernement et des responsables des structures concernées, avait pour objectif de faire un état des lieux du dispositif mis en place au Niger dans ce domaine.
La Couverture Sanitaire Universelle vise à garantir à chacun l'accès à des soins de qualité, sans que ces soins ne puissent causer de préjudice financier. La réunion a révélé qu'il y a eu de nombreux progrès dans ce domaine au Niger, mais il a également été souligné qu'il est nécessaire de renforcer les dispositifs existants pour garantir une couverture sanitaire universelle efficace dans le pays.
Aïssa Altiné (Nigerdiaspora)
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Victoire éclatante du MENA A contre les Black Stars du Ghana : le Niger s'impose comme une puissance du football africain
La victoire de l’équipe nationale de football MENA A contre les Black Stars du Ghana ce samedi 28 janvier a été un moment historique pour le pays. Nos jeunes joueurs ont démontré un courage et une détermination remarquables en battant l'équipe mythique des Black Stars par 2 à 0. Cette victoire historique les qualifie pour les demi-finales de la CHAN 2023 et propulse le Niger dans le cercle des grandes équipes de football du continent.
Nos joueurs ont fait preuve d'une solidité défensive à toute épreuve tout en étant efficaces offensivement. Ils ont su jouer en équipe et s'adapter à l'adversaire, démontrant leur talent et leur détermination. Cette victoire est le résultat du travail acharné de l'équipe entière, dirigée par le sélectionneur national Harouna Doula, et soutenue par toute la population nigérienne. C'est un exploit qui met en lumière le talent et la détermination de nos jeunes joueurs.
Nous sommes fiers et continuons à les soutenir dans la quête de la finale du Championnat d'Afrique des nations de football CHAN 2023.
Boubé G. (Nigerdiaspora)
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Victoire et tragédies dans la lutte contre le terrorisme au Niger
Les Forces Armées Nigériennes ont récemment mené plusieurs opérations contre les Groupes Armés Terroristes dans différentes zones du pays. Malheureusement, ces opérations ont également entraîné des pertes humaines et des dégâts matériels importants.
Au nord, cinq soldats ont été tués et cinq autres blessés lors d'une embuscade tendue par des terroristes. Dans le secteur 4 de la Force Multinationale Mixte, sept personnes ont été tuées et une dizaine blessées lors de quatre incidents d'engins explosifs improvisés. Heureusement, quatre autres engins explosifs ont été découverts et détruits.
Malgré ces tragédies, les Forces Armées Nigériennes ont également remporté plusieurs victoires. Quatre terroristes de Boko Haram ont été arrêtés dans le secteur 4, et leurs bases ont été détruites. Six suspects ont également été arrêtés pour leur rôle présumé dans l'assassinat d'un agent de police et la création d'une cellule de malfrats.
Dans la zone d'opération NIYA, deux opérations ont permis d'arrêter 26 suspects, de détruire 58 motos, de récupérer une arme et 12 chargeurs, et de neutraliser deux guetteurs terroristes. Une importante quantité de sucre a également été offerte à la population de TEGUEYE par la cellule d'Actions Civilo-Militaires.
Dans la zone d'opération YARTI, deux complices et informateurs des GAT ont été arrêtés et remis aux autorités compétentes. Dans la zone d'opération ALMAHAOU, une fouille a permis de saisir quatre motos et d'arrêter deux suspects.
Enfin, l'opération offensive GATCHAGOL a permis de neutraliser quatre terroristes, d'arrêter sept suspects, de détruire cinq motos et de récupérer trois armes et trois moyens de communication.
Malgré ces tragédies, les Forces Armées Nigériennes continuent de travailler pour assurer la sécurité des populations et de leurs biens dans les différentes zones d'opérations.
Boubé G (Nigerdiaspora avec l'Anp)
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Vidéo - Au Niger, les défis d'un système éducatif à bout de souffle
Le Niger connaît l'une des plus fortes croissances démographiques au monde et la moyenne d'âge y est de 15 ans. Parallèllement, l'éducation fait face à un manque criant de moyens et le niveau des enseignants est très faible.
Ils sont calmes et attentifs, pleins de bonne volonté pour apprendre et participer. Dans cette école primaire de Niamey, pourtant, la plupart des élèves ont un niveau déplorable. Le taux de scolarisation a augmenté ces derniers années au Niger, mais beaucoup d'élèves, et de jeunes filles en particulier, ne finiront pas le cycle de la primaire. Résultat : le taux d'alphabetisation reste très faible. Et ce n'est pas forcément la faute des élèves.
{xtypo_quote}Les collègues sont nombreux à ne pas avoir choisi ce métier par vocation mais par nécessité d'avoir un emploi. Aliou Mamane Sani, enseignant{/xtypo_quote}
En août dernier, les enseignants ont passé des tests d'évaluation. Plus de la moitié d'entre eux n'ont pas obtenu la moyenne. En français et en mathématiques, environ 12 mille instituteurs ont vu leur contrat résilié.
Comment donc enseigner lorsque l'on n'a pas soi-même le niveau ?
{xtypo_quote}La question de la qualité doit être prise en compte dans son ensemble, c'est à dire la question des enseignants formés avec formation initiale et formation continue, la question de l'environnement scolaire, c'est à dire construire des classes avec des matériaux définitifs et le confort qu'il faut, et la question du financement des écoles. Boubacrine Alassane, vice président de la Coalition Nigérienne, Syndicats et ONG de Campagne. {/xtypo_quote}
Les bailleurs de fonds, dont la banque mondiale et le FMI, ont baissé leurs aides à l'enseignement. La conséquence : les enseignants partis en retraite n'ont pas été remplacés. Et les nouveaux ont des salaires modestes. L'enseignement semble avoir perdu ses lettres de noblesse.
Par Emmanuelle Godard
10 novembre 2017
Source : http://information.tv5monde.com/afrique/
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Vidéo - Interview de Brigi Rafini : le Niger veut se rapprocher de l’Ontario
Le Niger est un berceau de la francophonie internationale. Son premier ministre, Brigi Rafini, était récemment de passage en Ontario pour rebâtir les ponts avec le Canada. Une aide plus que jamais nécessaire dans ce pays en développement où 70 % des citoyens ont moins de 25 ans et où l’internet n’est accessible qu’à 2 % de la population.
10 novembre 2017
Source : https://www5.tfo.org/onfr/31100-2/
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Vidéo : Débat brûlant sur l'avenir du Franc CFA au sein de l'Alliance des États du Sahel (AES)
Nous vous présentons une vidéo captivante de la RTN, un débat des plus pertinents et actuels intitulé "Création de l'Alliance des États du Sahel, quel avenir pour le franc CFA ? ?". Cette question suscite des débats enflammés depuis la récente création de l'Alliance des États du Sahel (AES), où les populations appellent les dirigeants de l'AES à sérieusement envisager la création d'une monnaie commune et l'abandon du franc CFA, perçu comme une monnaie coloniale.
Pour éclairer cette question complexe, le journaliste de la RTN, Abdoulaye Tiémogo, a convoqué un panel de spécialistes éminents, chacun apportant son expertise dans le domaine. Les invités comprennent :
Professeur Tarno Mamane : Maître de conférences, agrégé du CAMES, spécialiste en économie du développement et enseignant-chercheur à la faculté des sciences économiques et de gestion de l'université Abdou Moumouni de Niamey.
Docteur Ibro Abdou : Économiste, membre fondateur de l'INSEP (Institut des Stratégies d'Évaluation et Prospective), consultant international sur les questions stratégiques et de sécurité.
Monsieur Issoufou Boubacar Kado Magagi : Consultant indépendant en finances publiques, ancien inspecteur général d'État et ancien contrôleur financier.
Docteur Mamoudou Hassane : Enseignant-Chercheur à la faculté des sciences économiques et de gestion de l'université Abdou Moumouni de Niamey.
Monsieur Nouhou Arzika : Président du Mouvement pour la Promotion de la Citoyenneté Responsable.
Nous vous invitons à regarder l'intégralité de la vidéo de ce débat passionnant. Il est indéniable que cette discussion aura un impact durable sur la région sahélienne et au-delà.
Nigerdiaspora
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Vidéo / Annonce : Projet Emploi des Jeunes et Inclusion Productive(PEJIP)
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Vidéo / Hama AMADOU rompt le silence : Entretien inédit sur VoxAfrica au sujet de la crise politique et de son avenir au Niger
Dans un événement médiatique de premier ordre, Hama AMADOU, personnalité éminente et ancien Président de l'Assemblée Nationale du Niger, a finalement brisé le silence lors d'une entrevue exclusive accordée à VoxAfrica. Cette interview, riche en révélations, lève le voile sur la crise politique qui secoue actuellement le pays et offre un éclairage unique sur ses perspectives politiques à venir.
B.G (Nigerdiaspora)
Source : https://voxafrica.com/fr/
Regarder la vidéo complète de l'entretien exclusif
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Vidéo de l'Office de Radiodiffusion Télévision du Niger (ORTN ) : Débat sur la promotion de la production locale afin de limiter les importations
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Vidéos - Les opérateurs de téléphonie du Niger révisent leur grille tarifaire suite à une "incompréhension" de la décision de l'ARCEP
Le lundi seize janvier deux mille vingt-trois, une assemblée s'est tenue entre l'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP), les représentants du Ministère des Télécommunications et les représentants des quatre opérateurs de téléphonie du Niger. Cette réunion a abouti à une annonce de la volonté des opérateurs de revoir la nouvelle grille tarifaire des appels, SMS et internet qu'ils ont adoptée le quinze janvier deux mille vingt-trois, suite à une "incompréhension" d'une décision du régulateur.
Selon le Directeur général d'Airtel Niger, M. Abdellatif Bouziani, l'adoption de ces nouvelles tarifications a été faite dans l'incompréhension d'une décision de l'ARCEP en date du trente et un août deux mille vingt-deux, qui visait à réviser les tarifs et à améliorer la qualité des services de télécommunications. M. Bouziani a déclaré que tous les opérateurs étaient unanimes sur le fait qu'il s'agissait d'une question d'incompréhension de cette décision.
En conséquence, les opérateurs se sont mis d'accord pour réexaminer cette décision et pour adapter leurs offres de manière à être plus proches de la décision prise par le pouvoir public, afin d'offrir les meilleurs tarifs et une meilleure qualité de service le plus rapidement possible.
Aïssa Altiné (Nigerdiaspora)
Intervention du Secrétaire Général Airtel Niger, M. Hamani Maïga après la rencontre ARCEP- Opérateurs Téléphoniques (Source : https://www.facebook.com/Pagoui)
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Vie de la nation : Un technocrate nommé à la SONIDEP pour relever les défis
Longtemps plongée dans une situation d’agonie avec des recrutements abusifs de la clientèle politique et de magouilles de tous ordres, la SONIDEP retrouvera son souffle et son dynamisme économique avec la nomination d’un colonel de Douane à sa tête du nom d’Ali Seybou. Malgré tout ce que ses détracteurs ont eu à raconter sur lui, c’est la dialectique, l’homme est connu du milieu de la douane pour sa détermination ferme à relever les défis et son attachement au travail de qualité. En tout cas, selon certains de ses collègues douaniers, il est un homme de principe, nourri par des valeurs de l’Etat et de la République. Ils sont convaincus, le connaissant, qu’il peut et va relever le défi pour sauver la société du naufrage dans lequel elle est plongée. Surtout avec le cahier de charges que lui a confié le CNSP et qu’il aura le mérite d’exécuter avec un sens éminent de patriotisme. Sans le connaitre, des informations crédibles recueillies militent en sa faveur pour mériter la confiance du CNSP. Pour dire que les ragots sortis des caniveaux pour dénigrer l’homme et le jeter en pâture n’ont aucun fondement. Il se doit, aujourd’hui, de ne pas répondre aux allégations pour bien mener sa mission, redresser la SONIDEP en mettant fin aux contrats fallacieux de certains agents, recouvrer les dettes et assoir une orthodoxie de gestion dans la société. On le sait, il en est capable.
A.S
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Vie des nigériens à l’extérieur : Les Nigériens vivant en Turquie fustigent le comportement de l’ambassadrice
Les relations entre les Nigériens vivant en Turquie et l’ambassadrice du Niger ne sont pas au beau fixe. Loin s’en faut. C’est du reste ce qui ressort de leur déclaration du dimanche 05 mars 2023. En effet, ce jour, les Nigériens vivant en Turquie, réunis au sein de l’Association des nigériens en Turquie (ANT), ont organisé une assemblée générale en vue d’analyser la situation peu reluisante qu’ils vivent en Turquie. Une situation qui se caractérise par des difficultés de deux ordres : les difficultés liées à l’obtention du permis de séjour et le comportement peu amène de l’ambassadrice du Niger en Turquie. A l’issue de cette assemblée générale, ils ont rendu publique une importante déclaration. Ils ont d’abord présenté leurs condoléances aux peuples turcs et syriens suite au séisme qui a endeuillé, en février 2023, ces deux pays. Ils n’ont pas manqué, dans le même registre, de présenter leurs condoléances au peuple nigérien, aux compagnons d’armes et aux familles des militaires nigériens tombés sur le champ d’honneur, sous les balles des terroristes.
Les Nigériens vivant en Turquie ont, ensuite, fait la genèse et l’évolution de leur association qui est « la plus grande organisation de Nigériens vivant en Turquie ». D’abord Fédération des nigériens à Istanbul (FNI), elle est devenue UTCNT pour prendre en compte « l’ensemble des nigériens vivant en Turquie suite à une adhésion massive de nos compatriotes ». Elle regroupait dès lors « des travailleurs et commerçants Nigériens », avant de prendre sa forme actuelle, Association des nigériens en Turquie (ANT), avec l’adhésion de l’ensemble de la communauté nigérienne vivant en Turquie ». Dès réception de sa lettre d’approbation par l’Ambassade du Niger en Turquie, le 10 avril 2018, les membres de la structure ont jugé utile de renouveler le bureau exécutif afin que ce bureau, nouvellement investi, s’attèle à prendre en charge les difficultés rencontrées par ses membres, autrement tous les Nigériens vivant en Turquie, en vue de leur chercher solution. Une assemblée générale fut convoquée à cet effet par le bureau sortant, le 13 mars 2022, sous la direction de Hama Halidou, vice président, le président étant absent du territoire turc. A l’entame des travaux, le bureau sortant a démissionné dans le respect de la procédure et un comité provisoire fut mis en place pour organiser le renouvellement du bureau, au cours d’une élection libre et transparente, la première dans l’histoire de l’organisation des nigériens en Turquie. Un appel à candidature fut lancé, et les élections ont eu lieu, en bonne et due forme, le dimanche 27 mars 2022. L’élection qui s’est « déroulée dans le calme et la sérénité avec 210 votants » a consacré la victoire de Nourou Elh Amadou au poste de président avec 118 voix contre 92 pour son challenger, Mamoudou Sadou Mounkaila. Ce dernier, en bon challenger perdant, a d’ailleurs « reconnu sa défaite et félicité le président élu ». Ce qui n’est pas étonnant puisque l’Association des nigériens se veut « un haut lieu de promotion de la démocratie, de la cohésion et de l’union des Nigériens en Turquie autour des idéaux comme : l’unité, fraternité, solidarité et faire la promotion du Niger sur le territoire turc ». Mais, cela ne signifie pas que les nigériens en Turquie ne rencontrent pas de difficultés. Bien au contraire. Il y a d’abord les difficultés liées au pays d’accueil qui se résument principalement au permis de séjour dont l’obtention n’est pas une mince affaire. Et l’absence du permis de séjour conduit aux arrestations massives des nigériens, leur déportation et leur emprisonnement. A cela s’ajoute le comportement peu aimable de l’ambassadrice du Niger en Turquie qui se traduit par : une confusion sciemment entretenue dans l’octroi des cartes consulaires, le favoritisme dans les procédures de renouvellement des documents administratifs, une rupture d’égalité dans l’accès aux services de l’ambassade et le refus de reconnaitre l’Association des nigériens en Turquie par l’ambassadrice. Les membres de l’Association ne comprennent pas et dénoncent cette catégorisation des nigériens par l’ambassadrice du Niger en Turquie qui ne fait qu’à sa tête et en fonction de la tête de ses compatriotes. Ils dénoncent également le refus de l’ambassadrice de rencontrer ses compatriotes réunis en association en vue de prendre en charge leurs problèmes. En lieu et place, l’ambassadrice s’emploie, selon eux, à « entretenir et créer la discorde et la mésentente au sein de la communauté nigérienne », pour la simple raison que le président démocratiquement élu de l’ANT « dans un processus démocratique et inclusif » n’est pas « celui qu’elle aurait voulu voir à la tête de cette organisation ». Ce dictat, les nigériens vivant en Turquie ne l’entendent pas l’accepter. C’est pourquoi ils en appellent au Conseil des nigériens à l’extérieur pour aider l’ANT dans l’accomplissement de sa mission ; au ministre des affaires étrangères de bien vouloir attirer l’attention de l’ambassade du Niger en Turquie sur « son rôle et le respect des droits des nigériens » et d’intercéder auprès des autorités turques « pour la résolution du problème de permis de séjour » ; et enfin au président de la République, tout en saluant son action depuis qu’il est à la tête du pays, qu’ils informent de toutes les pratiques peu orthodoxes « en cours à l’ambassade qui ne garantissent pas les bien-être et la cohésion des nigériens à l’extérieur ». Vivement que ces différents appels ne tombent pas dans l’oreille d’un sourd.
Bisso
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Vie des partis politiques : Les structures du MNSD –Nassara sur le point de voler en éclat
La situation se complique, de plus en plus, pour le président du MNSD-Nassara, Seini Oumarou. Une nouvelle insurrection politique se prépare au sein du parti. La situation a atteint son degré de pourrissement de jour en jour. Selon des sources politiques, à Niamey comme à l’intérieur du pays des structures dénoncent la gestion cavalière et patrimoniale du parti exercée par Elhadj Seini Oumarou. Elles accusent (les structures) le président de mener une politique ségrégationniste au sein du parti. Des pratiques contraires aux idéaux et les valeurs sur lesquelles est fondé le parti. La manière dont Seini Oumarou gère le parti qui fâche aujourd’hui beaucoup de structures qui sont en train de réfléchir sur la conduite à tenir. Mais, une grande partie de ces structures pense qu’il vaut mieux claquer la porte et laisser le parti à Seini Oumarou et ses affidés politiques. Du reste, selon nos sources, aujourd’hui la grogne serait grande au sein du parti. Des députés et autres grosses pontes sont contre la vision politique obscurantiste et alimentaire de Seini Oumarou à la tête du parti. Aujourd’hui, c’est cette situation qui serait en train de secouer le MNSD au risque de le faire voler en éclat.
A suivre !
Laboukoye
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Vie des partis politiques : Noma Oumarou, le Fama des soleils de la "renaissance"
Noma Oumarou a si bien envoyé la main là où il ne faut pas qu'à force de le faire sans considération d'autres paramètres, la main a rapporté ce qu'il ne faut pas. Désormais interdit de parler et d'agir au nom du Moden Fa Lumana Africa, ni même d'en utiliser les attributs, l'ancien président par intérim de Lumana est probablement en fin de course politique. Sa carrière, pourtant bien partie sous la bannière du parti du chef de file de l'opposition, s'est estompée avec cette décision de justice qui le somme de mettre un terme au trouble manifestement illicite qu'il crée en continuant à se comporter comme président du Moden Fa Lumana Africa. Alors qu'il n'en a plus qualité. Il perd le combat judiciaire alors que les instances du parti, réunies à Dosso, le 19 septembre 2020, ont confirmé son exclusion, ainsi que celle de quatre autres personnes avec lesquelles il interagit contre le parti. Désormais, il est en roue libre, ne sachant vers quel horizon il doit s'aventurer pour trouver des pâturages dignes de son appétit insatiable. A-t-il réellement la moindre chance de se recréer politiquement et de rebondir à une haute station que celle qu'il a perdue par cupidité ? On le dit déjà perdu dans des pensées interminables, s'interrogeant sans doute sur son avenir politique.
Noma Oumarou, un "soldat" qui tire sur ses frères d'armes
Sans référence politique autre que celle d'un soldat qui tire sur ses frères d'armes, Noma Oumarou a certainement son avenir politique derrière lui. L'aveuglement conduit toujours dans un trou. Noma, lui, est tombé dans un vide insondable. Ayant tout perdu à Lumana, il ne peut non plus taper à la porte, hermétiquement gardée par plus avide que lui, du Pnds Tarayya. Il ne peut ni bousculer Pierre Foumakoye Gado, ni supplanter Abdou Saley, le président communal Pnds de Dosso. Peut-il être un peu plus chanceux à l'Andp Zaman-Lahiya de Moussa Barazé ou le Rndp du général Issa Mounkaïla ? Rien n'est moins sûr. Les dents longues sont nombreuses. Or, Noma Oumarou n'a aucune rame qui lui permettrait de s'imposer dans un parti en vue. Il n'a ni le charisme du leader politique, ni l'argent pour se positionner en tant que bailleur de fonds. Et avec ses antécédents, il ne peut nourrir que crainte et suspicion, s'il se décide d'aller voir ailleurs. Que faire d'un militant qui n'a pas été capable d'apprécier l'honneur qui lui a été fait d'assurer l'intérim de la présidence du parti de Hama Amadou, l'homme politique qui, retenu en prison, sans avoir fait un seul jour de campagne, a contraint Issoufou Mahamadou à un second tour lors de l'élection présidentielle de 2016 ? Un homme que les observateurs avisés pronostiquent futur locataire du palais présidentiel.
" Ni moi, ni personne, ne nomme le président de Lumana, il est élu ".
Pourtant, Noma Oumarou n'était pas condamné à jouer ce rôle peu glorieux auquel il s'est livré. Jusqu'au dernier moment, le Moden Fa Lumana Africa lui a laissé l'opportunité de se racheter en dépêchant des personnes de bonne volonté qui ont essayé de sauver " le soldat Noma ". Un échec à toutes les tentatives, Noma Oumarou affichant une désinvolture extraordinaire à chaque fois. Et même lorsque plus des 2/3 des membres du bureau politique national ont signé pour attester qu'il ne peut plus faire obstacle aux desiderata du plus grand nombre, il a persisté dans son opposition insensée. Pour trouver une solution à l'amiable, des propositions alléchantes ont été faites à Noma Oumarou. Mais il a revendiqué plus qu'on ne peut lui donner. Noma ne voulait ni plus ni moins que Hama Amadou lui signe un document le reconnaissant comme président du parti. Réplique cinglante du chef de file de l'opposition : " Ni moi, ni personne, ne nomme le président de Lumana, il est élu ".
Laboukoye
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Vie des partis politiques : Vers une fédération de l’ANDP Zaman-Lahiya et des partis sortis de ses flancs
L’union fait la force, dit-on. Ce qui est resté de l’Andp Zaman-Lahiya ainsi que les quatre autres partis politiques sortis de ses flancs, en l’occurrence ceux d’Abdoulkarim Guero Dan Malam, de Mounkaïla Issa, d’Ali Seïni Gado et d’Idrissa Issoufou, s’en sont fait une religion. Après un constat, amer, note-t-on dans ces milieux, que ni l’Andp Zaman- Lahiya, ni aucun des quatre partis qui en sont issus, n’a tiré de réels bénéfices de cette dispersion des efforts, les différentes parties en présence ont décidé de fédérer leurs forces. Comme quoi, la guerre finit toujours sur une table de négociations. Tous les leaders s’accordent sur le fait que leur division leur a fait extrêmement mal et les perspectives s’annoncent davantage sombres si jamais la tendance observée se poursuit. Il faut, dit un des membres actifs de la réflexion stratégique, inverser cette tendance en créant un cadre fédératif qui a l’avantage de préserver les identités tout en mutualisant les énergies, les intelligences et les ressources. Selon des sources crédibles, la dynamique est assez avancée et si le président de l’Andp Zaman Lahiya, Moussa Barazé, n’était pas absent du territoire national, la réunion prévue pour entériner cette union sacrée serait déjà inscrite dans les annales de l’Histoire politique nigérienne. En attendant le rendez-vous prochain, qui est en train d’être préparé de haute main par un comité dont l’intégrité des membres dans le cadre de ce projet est reconnu de part et d’autre, de nombreux observateurs s’accordent à dire que la dynamique de retrouvailles et d’union sacrée de ces partis serait le plus bel hommage rendu au père fondateur de l’Andp Zmana Lahiya, Moumouni Adamou Djermakoye (Paix à son âme).
Laboukoye
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Vie des universités : L’UASTM reçoit la visite de l’Ambassadeur du Pakistan au Niger
L’ambassadeur de la République Islamique du Pakistan au Niger, SEM Ahmat Ali SIROHEY, a effectué, en début de matinée du Mardi 26 janvier 2021, une visite guidée à l’Université Africaine des Science Sociales Techniques et Médicales (UASTM). A travers cette visite, l’Ambassadeur de la République islamique du Pakistan est allé apprécier de lui-même les conditions d’études et de travail à l’UASTM et aussi pour échanger sur un partenariat futur avec l’institution.
Le diplomate et la délégation qui l’accompagne ont été accueillis, à leur arrivée, par le vice-recteur de l’université, Dr Djibo Maiga, qui était entouré pour la circonstance, de ses proches collaborateurs, du personnel administratif ainsi que des étudiants de l’UASTM. Par la suite, le diplomate pakistanais a visité tous les compartiments de l’Université. D’abord, la faculté de santé publique sise en face du CEG 24 de Niamey, où il a reçu beaucoup des explications de la part de Dr Djibo Maiga. La délégation s’est ensuite transportée à la Faculté des sciences économiques, juridiques et sociales, non loin du centre aéré de la BCEAO.
Partout, l’hôte de l’UASTM, a reçu toutes les informations nécessaires et utiles sur cette grande école.
La délégation de l’ambassadeur et les responsables de l’Université Africaine des Sciences Sociales Techniques et Médicales se sont ensuite retrouvés dans la salle de réunion de la Faculté des sciences économiques, juridiques et sociales, pour une séance de travail et de briefing autour des missions, ambitions et des perspectives de l’Université.
Au terme de sa visite, SEM Ahmat Ali SIROHEY, entièrement satisfait de connaitre et d’apprendre beaucoup sur l’université, a indiqué avoir « reçu des informations complètes sur les activités de l’Université dont la première promotion est sortie en janvier dernier ».
« C’est une bonne occasion pour moi d’être en contact avec les Universités privées du Niger. Pour moi, elles constituent comme les Universités publiques, la moelle épinière du système éducatif de tout pays. L’Etat à lui seul ne peut pas offrir l’opportunité d’un enseignement supérieur de qualité à tous les fils du pays qui sortent fraichement des lycées. La contribution de ces institutions universitaires privées comme l’UASTM est d’une importance capitale pour l’enseignement supérieur du Niger. L’UASTM est unique en son genre. La particularité de l’UASTM est de former des étudiants en droits et en santé. La santé puisque c’est un domaine très important, surtout si on tient compte des insuffisances en personnel de santé dans le pays », a-t-il indiqué.
Le diplomate pakistanais a, par la suite, félicité l’administration de l’UASTM pour les efforts énormes déployés pour faire de cette institution académique « un campus moderne, multiculturel, ouvert sur l’international », avant d’ajouter qu’ils restent disposés à accompagner l’USTAM.
Quant au Vice-recteur de l’Université, visiblement touché par la visite de l’ambassadeur de la république islamique du Pakistan, il s’est dit satisfait par les propos rassurants du diplomate à l’endroit de son institution.
Cette visite de l’Ambassadeur du Pakistan marque l’excellence des relations qui existent entre l’USTAM et la République islamique du Pakistan, à travers sa représentation au Niger, une visite qui a permis aussi de relancer les liens d’amitié et de partenariat entre les deux institutions.
L’Université Africaine des Sciences Sociales Techniques et Médicales (UASTM), il faut le rappeler, est régie par les normes de qualité du CAMES, elle est agrée par l’Etat du Niger (agrément N°0022/MESR/I/SG/DGE/DL/DESP/DESPR/I). L’enseignement à l’UASTM allie excellence académique et valeurs humaines, il ambitionne d’assurer une formation de qualité à une génération de leaders au service de l’Afrique et de l’humanité.
Moussa D.
Source : http://www.uastm-univ.com
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Vie du PNDS : Qui succèdera à Bazoum Mohamed ?
A la suite de l’élection de Bazoum Mohamed à la tête du Niger, et par les contraintes constitutionnelles qui l’en défendent, Bazoum ne peut plus continuer à diriger le PNDS, et le parti d’Issoufou Mahamadou n’a d’autres choix que de se trouver un nouveau président pour gérer le parti. Exercice délicat, en principe, surtout quand il s’agit d’un parti qui a géré le pouvoir pendant dix ans et qui, forcément, par des intérêts divergents doit avoir cultivé en son des clans rivaux, des groupes d’intérêt qui ne peuvent pas se faire souvent de coups bas, ne pouvant plus les mêmes visions et les mêmes ambitions.
Dans une adversité irréductible mais sourde, à l’intérieur du parti, grogne un clan qui ne peut comprendre que le parti soit une affaire d’un homme qui peut même le réduire à sa région pour faire croire que tout, vraiment tout, dans le parti et dans ce qui pourrait être les succès du parti ne viendrait que de là et de son leadership. Cette conception personnalisée et personnelle du parti, gêne bien d’autres militants qui croient à la démocratie et surtout à la nation et au socialisme vrai pour ne pas se sentir attachés à une telle perception étriquée du parti et de la politique. Le malaise, quoiqu’on dise, est donc réel, étouffé certes, mais il se vit et ils sont nombreux dans le parti à souffrir de ce que par l’ombre envahissante de l’ancien président, ils n’aient aucune perspective d’émerger, d’avoir accès à la lumière ; l’autre camp damant le pion à tous à l’intérieur du parti pour ériger son côté comme le seul bon. Après tant de spéculations qui annoncent un clash qui ne vient pas et une mise à nue des fissures qui traversent le parti, donnant pour candidats à succéder à Bazoum Mohamed à la tête du parti un certain nombre de responsables du parti, l’on ne peut que lire dans d’autres signes comment le parti gère cette transition, avançant stratégiquement le pion, le seul sans doute qui pourra s’affirmer pour une telle ambition, pour prendre la tête du parti. A la grande gloire d’Issoufou qu’on continue de chanter dans certains milieux du parti.
Premier signe…
Quoi que l’on puisse dire d’Issoufou Mahamadou et de son tandem qu’il forme avec le « grand-frère », le sieur Pierre Foumakoye Gado, l’on ne peut que reconnaitre l’intelligence qu’ils mettent à poser leurs « pièges politiques », et à dérouler méthodiquement leurs stratégies – sinon confisquer aussi – le pouvoir qu’ils découvraient, rutilant, en 2011 et plus qu’ils ne puissent le croire ; pouvoir qu’ils aspirent à domestiquer pour ne plus le perdre, isolé par leurs égoïsmes, dans l’île de leurs démesures. Les deux compères savent donc ce qu’ils font, travaillant à s’imposer au parti et à ranger au rang de marginaux tous les autres qui militent dans le parti pour ne faire d’eux que des sous-fifres, de farfelus sujets politiques dont le rôle se limiterait à applaudir et à vivre du bonheur exposé des privilégiés du ʺmonastèreʺ du PNDS, tenu justement par le tandem. Les observateurs avisés n’avaient donc pas tort de dire, depuis que quittant le confort du Pétrole au profit du Fils, que Pierre Foumakoye Gado nommé à la place de Seini Oumarou devenu Président de l’Assemblée Nationale, est plus le Haut Représentant de l’ancien président de la République que du nouveau. Ce choix millimétré n’est pas innocent et loin d’être le signe d’une cohérence inhérente au parti, est la preuve de la mainmise de Zaki sur le parti pour le gérer à sa guise, et pour le diriger comme une caserne, pour un agenda que les Nigériens finiront par découvrir, et avant tous, le PNDS lui-même. C’est donc un choix mesuré pour les ambitions et les ostentations d’un homme qui a cru qu’il est devenu le surhomme pour penser que le pays est désormais sa « chose ». Par l’Ami Pierre, il plaçait ses pions pour avancer dans le puzzle qu’il mettait en place, prenant l’alibi de se battre pour la démocratie alors qu’il poursuit la mise en place sournoise et impossible d’une dynastie dans le pays « reconquis ».
Brouiller les pistes…
L’homme et son Ami, nous l’avons dit, sont de fins félins qui ne vivent que les intrigues politiques afin de se promouvoir politiquement et socialement. Ainsi, dans la perspective du renouvellement des structures du parti et de la tenue du congrès qui devra choisir un nouveau président au parti, insidieusement, l’on annonce, par une rumeur cultivée à dessein, qu’un tel et un tel serait candidats pour diriger le parti. Quel et quel noms n’avait-on pas entendus, et jusqu’à Hassoumi Massaoudou, cet acteur plein d’avenir par ses vertus de gouvernance cultivés mais souvent annihilés par ses méchancetés politique, à qui, méthodiquement, l’on cassa des ailes pour lui enlever toute ambition politique, mais contenté d’honneurs dérisoires qui font de lui « ministre d’Etat ». En vérité, tout le monde sait que les noms avancés ne visent qu’à amuser la galerie car l’on sait que c’est en haut lieu, en marge du pouvoir, que se tramerait tout pour décider de ce qui devra prendre la direction du présidium du parti.
Deuxième signe…
Qui ne voit pas les arrogances que le Haut-représentant du président de la République – pardon d’Issoufou Mahamadou – peut avoir ces derniers temps, pour concentrer autour de sa personne et de sa « Haute-représentation » une affluence qui pourrait signifier aux yeux des militants qu’il déciderait plus qu’un autre pour le parti et peut-être aussi pour le pouvoir ? Quand on observe l’embouteillage qu’il y a dans son cabinet l’on ne peut que comprendre qu’ainsi l’on voudrait faire croire que le pôle de décision se trouverait à son niveau et que nulle autre personne qui ne se mettrait pas dans les rangs du monde qu’il crée autour de lui ne saurait trouver de place dans le système. Un autre rôle lui facilite la tâche, notamment l’intérim de la présidence qu’il assure statutairement, depuis que Bazoum Mohamed a accédé à la fonction suprême. Répondant désormais au nom du parti pour assurer la période transitoire, l’homme proche d’Issoufou sait ce qu’il a à faire pour honorer une proximité et une amitié séculaire qui a fini par tisser une fraternité d’occasion entre les deux hommes.
Deuxième signe…
Alors que les autres candidats annoncés fortuitement sans doute, sont restés tranquilles, ne pouvant avoir aucune initiative de propagande pour leur cause, l’on a vu le président par intérim et Haut-représentant du président de la République, aller dans diverses activités de différentes régions, évitant soigneusement pour le moment celle de Tillabéri peut-être acquise à Bazoum Mohamed pour y enraciner ses tentacules pour le prochain round qui doit consacrer définitivement, l’emprise de l’ancien clan et son lobby sur le parti et peut-être sur le pouvoir. Pour beaucoup d’observateurs de la scène politique nigérienne, l’intense activité politique que Pierre Foumakoye Gado se permettait alors que son prédécesseur dans le même rôle, ne saurait les initier, n’est autre qu’une campagne pour se faire connaitre au niveau des structures du parti. Qui d’autre, sans la licence d’Issoufou, peut se donner les mêmes extravagances, sans courir le risque du crime et de la déchéance, n’est-ce pas Hassoumi Massaoudou ? Ainsi qu’on peut le comprendre, l’homme de main d’Issoufou, après son « service civique » de la présidence du parti, gérant l’après Bazoum, peut légitimement aspirer à jouer le rôle lorsqu’officiellement le parti l’investira à la suite du prochain congrès.
Troisième et dernier signe…
Ce sont les réseaux sociaux très indiscrets qui apportent le dernier signe qui ne trompe pas. En effet, depuis quelques jours, l’on peut entendre une chanson dédiée au président de la Fédération de Dosso et quand on entend les louanges qui lui sont faits, l’on ne peut plus douter de ce qu’il sera le prochain président investi du PNDS-Tarraya, et ce, contrairement à ce que l’on a entendu jusqu’ici, sans remous, tous ne pouvant que se plier au dirigisme du « Lion » qui garde encore la haute main sur le parti auquel il peut toujours imposer ses choix.
Pourquoi ?
Il n’y aura pas la confrontation annoncée par certains milieux non pas parce que le parti serait le plus discipliné ainsi que certains veulent le faire croire mais parce que, face à la dictature de son « propriétaire », personne ne peut, dans le parti, lever le petit doigt pour broncher et contester ce qu’il décide. Au Niger c’est d’ailleurs, pour bien d’observateurs, le parti dans lequel, socialiste soit-il, il y a moins de démocratie, de contradictions car on sait la règle : dès qu’on ose une opinion contraire, l’on est systématiquement viré du parti. Mais l’on peut, après le purgatoire et la quarantaine imposée pour se discipliner, être réhabilité comme l’a connu amèrement le tout puissant des Finances d’une époque qui avait tort de croire que la démocratie pouvait se jouer dans son parti.
Faut-il alors craindre que ce ne soit qu’une manière pour Issoufou Mahamadou d’ajourner la montée en puissance de son enfant appelé à lui succéder à la tête du parti et de l’Etat ? Rien n’est plus sûr quand on sait que l’homme dont se sert aujourd’hui le Père lui est entièrement dévoué pour comprendre son devoir de gratitude après l’avoir propulsé dans l’Histoire du pays, comme premier ministre du pétrole, position qui lui a permis de sortir du besoin et d’ériger une fortune colossale sur laquelle il trône et qui pourrait d’ailleurs lui servir à conquérir le parti et l’ensemble de ses structures pour, peut-être, davantage gêner le Président Bazoum.
Il ne faut pas oublier, selon des indiscrétions reçues, que le camp Issoufou rêvait de diriger le pays pendant au moins trente ans, mais oubliant par le peu de foi qu’ils peuvent avoir, que l’Histoire est plus des choix incontrôlables du destin, de Dieu donc, que des hommes.
Et Bazoum Mohamed, au risque de s’en agacer, même auréolé de certains atours du pouvoir, pourrait finir par s’en agacer pour prendre ses responsabilités face à l’Histoire et face au peuple, les seuls par rapports auxquels il reste comptable.
Par Waz-za
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Vie politique : Le mouvement Mousac / Hamzari dérange déjà
Le 18 mars, le journal Le Courrier a publié un entretien avec Amadou Djidout, membre du mouvement de soutien d’actions citoyennes (MOUSAC/ HAMZARI). Cela fait de longs mois que l’on entend parler de ce mouvement, sans qu’officiellement, quelques voix, ne s’en revendiquent, pour afficher des visages connus des Nigériens qui seraient alors les porte-flambeaux du mouvement. S’il est vrai que certains pouvaient en douter, croyant plus à un certain rigorisme qui impose une certaine discipline dans le parti d’Issoufou, où personne ne peut oser élever la voix pour se mettre en travers du courant du parti tel qu’il est voulu par une certaine direction de son présidium. La vérité est qu’aujourd’hui, l’on parle de cette majorité muette au sein du PNDS qui croit que leurs leaders les ont trahis, et qu’ils ont trahi aussi bien le pays que le socialisme. Ces douleurs, réelles, existent dans le parti. Le PNDS n’est pas le paradis et il n’est que normal de trouver des contradictions en son sein et, notamment, par rapport à la gestion du pays qui, faut-il en convenir, ne correspond à aucune norme du socialisme ? Comment veut-on que pendant que des gens sont restés militer dans le parti, pendant trois décennies, que le parti, alors qu’il arrive au pouvoir, ne trouve rien à promouvoir que des épouses et une progéniture, laissant sur les carreaux tous ceux qui, pendant les années d’oppositions, avaient cru au socialisme et avaient courageusement résisté ? Peuvent-ils, eux, ne se battre que pour se nourrir du vent ?
On oublie trop vite dans ce qui fait le PNDS aujourd’hui, qu’il n’y a des militants qui n’ont rien à chercher avec Issoufou, pas même à Foumakoye, n’ayant que faire d’une fortune qu’ils pourraient avoir amassée depuis les dix dernières années, et peuvent de ce point de vue, être libres de leur conscience, pour croire mieux que ceux-là au socialisme et à un idéal politique par lequel ils nourrissent des ambitions nobles pour leur pays . Hamzari a donc donné de la voix et il dérange. Il dérange parce qu’il fait entendre ce que l’on ne veut pas entendre : la contradiction. Et pourtant le porte-voix de Hamzari que les lecteurs ont pu lire dans les colonnes de notre journal la semaine dernière n’a porté aucun message de haine sinon que de dire qu’il faut aider Bazoum à s’en sortir et à gouverner mieux pour le pays ? N’estce pas ce que veut le PNDS et son président Pierre Foumakoye Gado, du moins dans le discours qu’ils tiennent ? Pourquoi quand un autre dit qu’il voudrait soutenir le président de la République à gouverner mieux pour le bonheur des Nigériens, le parti s’agite, voit en celui qui parle, quand même ne nommant personne, un agitateur, un trouble-fête ? Bazoum, peut-il ne pas comprendre que le PNDS, ne se bat pas pour lui depuis qu’un autre qui voudrait le soutenir pour réussir, y est mal vu, torpillé et voué aux gémonies ? Cet agacement qui vient de certains milieux du parti, montre bien que ce parti, quoi qu’on dise, est divisé sur des intérêts qui ne sont pas les mêmes pour tous : assurer l’impunité pour la pègre du régime Issoufou ou gouverner bien pour le Niger dans la justice et l’équité.
De l’exaspération sortent des paroles qui fâchent…
Amadou Djidout n’a nommé personne mais peut-être que ceux qui, depuis la publication de cette interview exclusive, se mouchent se sentent morveux pour se reconnaitre à travers le narratif que développe l’acteur du mouvement Hamzari. On comprend qu’un certain clan du PNDS s’agite car voyant sortir de ses flancs un mouvement qui renie leur parti tel qu’il est géré et tel qu’il gère le pays. Et c’est d’autant troublant qu’on ne sait pas, alors qu’on s’en inquiète, qui et qui, sont dans ce mouvement qui prend forme et que la presse et certains milieux, annonçaient depuis des mois. Dijdout rassure qu’ils sont en train de travailler « […] d’arrache-pied pour porter dans les plus brefs délais Hamzari sur les fonts baptismaux ». A quoi peut d’ailleurs s’attendre ce PNDS tel qu’il est voulu par Issoufou et par son serviteur Foumakoye, quand ils ne veulent rien entendre des malaises et des plaintes en rapport avec leur manière de gérer le pays et le parti ? Peut-on regarder faire, juste pour le plaisir d’un clan qui prend le pays et le parti en otage ? Et on entend, Amadou Djidout, rassurer que « Hamzari est un mouvement qui finira par assurer un rôle politique », précisant qu’ils sont « […] sur la bonne voie et que rien ni personne ne saurait arrêter, Incha’Allah [leur] élan ». Et on entend des gens dire qu’un tel et un tel ne pèsent rien électoralement parlant, or qui, dans le PNDS pèse ? A Tahoua, n’avaiton pas été obligé de trafiquer les résultats ? A Agadez et en de nombreux autres endroits ? Ceux qui prétendent qu’ils sont les plus forts, ne peuvent pourtant pas le prouver par des élections transparentes et honnêtes ! Sinon, «Ga youka, ga nama !» ». Les Nigériens se savent bien au Niger.
Dans la parole de celui qui parlait, on ne peut entendre que le malaise que les Nigériens expriment tous les jours et que le régime mis en place par Issoufou depuis 2011 se refuse à entendre. Et comment ne pas croire Djidout quand il dit que « Le Niger a payé un lourd tribut des inconséquences des hommes politiques et même de notre part entant que Citoyens » ? Et on ne peut pas comprendre que certains milieux du PNDS souffrent d’entendre dire qu’il s’agit « d’amener les citoyens à savoir et pouvoir décider ensemble, de soutenir des actions loyales et rejeter les actes négatifs de tout bord ou acteur politique ». Qu’est-ce que le PNDS de Foumakoye et d’Issoufou peuvent ne pas aimer et comprendre dans de tels propos pour s’en offusquer tant ?
L’engagement de Hamzari semble d’autant plus assumé que celui qui parle dit que « Hamzari n’est pas en clandestinité mais en gestation. Quand tout sera prêt [finit-il par préciser], vous saurez de quoi et de qui il s’agit ». Ces paroles, il va sans dire, ne peuvent que rajouter à la panique au sein du PNDS qui a oublié que celui qui est fort, quoi qu’on fasse, est celui qui tient les rênes du pouvoir. On ne peut pas avoir le pouvoir et laisser un autre vous écraser. A tort, juste pour ses ambitions. Ainsi, on apprend que « Le mouvement aurait le soutien de « […] tous ceux qui, pendant trente (30) ans, ont vécu dans leur chair les affres de la politique politicienne et qui, au fil du temps, ont constaté à quel point ils ont été abusés et trompés par des individus aux idéaux frelatés ». Le Niger a besoin de changer et on ne peut pas croire qu’un discours qui le dit puisse déranger d’autres Nigériens. Pire, comment comprendre que ce PNDS qui prétend soutenir le président de la République et qui crie sur tous les toits que c’est lui qui a fait de Bazoum roi, se gêne d’entendre qu’un autre voudrait soutenir le Président Bazoum à réussir son mandat ? Hamzari ne dit rien d’autre que ce que pensent tous les Nigériens : Bazoum est dans un piège. Mais étant dans l’inconfort il n’a de cesse exprimé cette volonté de gouverner mieux, au nom du socialisme, et du leadership qu’il voudrait incarner à la tête du pays. Et ça gêne ! C’est pourquoi dira Amadou Djidout, « Si Hamzari soutient le Président Bazoum, c’est et ce sera parce qu’il prône des actions louables pour le Niger et cela mérite d’être soutenu. Il est grand temps que les Nigériens se démarquent de cette situation que tout le monde dénonce et condamne, et qui fait croire que le Président Bazoum est un otage aux mains de cercles vicieux d’hommes politiques sans foi ni loi […] ». On comprend ici certaines colères de la part de personnes qu’une telle parole pourrait heurter. Pourtant, cette situation n’a que trop duré. Et déjà deux ans sur les cinq à obliger un homme au tâtonnement, au surplace. Ça ne peut pas continuer. Si l’on a porté Bazoum au pouvoir, pour Hamzari, il doit gérer le pouvoir ! Il doit surtout réussir !
Un appel qui va au-delà du PNDS… Cet appel, lui aussi, dérange. L’appel du mouvement Hamzari, s’adresse à tous les Nigériens, de quelque bord qu’ils soient pour aider le pouvoir incarné par Bazoum, à sortir des sentiers battus. Aussi dirat- il, « Il faut que les Nigériennes et les Nigériens travaillent à le libérer de cette situation préjudiciable à l’intérêt général, entretenue par des hommes politiques qui, entre l’idéal qu’ils prônent et les actes qu’ils posent, il existe la mer à boire ». Le pouvoir n’est pas le bien d’un clan, mais un mandat du peuple qui « choisit » à qui il peut en son nom le confier pour une durée déterminée. Le pouvoir ne peut donc pas être la propriété d’un clan qui pourrait se croire plus fort et vouloir le manipuler à sa seule guise. C’est pourquoi, insiste-t-il, « Il faut que tous ceux qui pensent ou croient qu’il [Bazoum Mohamed] veut bien faire pour le Niger sortent de leur torpeur pour le soutenir à réaliser son rêve d’un Niger décomplexé de certaines pratiques de gouvernance. Un Niger dans lequel le citoyen n’aura pas besoin de s’identifier à un clan ou à une personne quelconque pour être respecté et servi ». Or, tout le problème du Niger que le clan Issoufou rêve de mettre en place est là : un Niger des inégalités où d’autres ne sont que des parias ! Faut-il donc croire que le PNDS ne fait plus partie de ceux qui veulent sincèrement aider Bazoum pour s’agacer d’une telle parole bienveillante pour l’homme qu’il prétend soutenir et vouloir pour le Niger ? Ça fait bizarre. Panique dans un certain sérail du PNDS…
On comprend qu’une peur panique s’empare de certains milieux du PNDS qui sont incapables de comprendre que, pour la survie de leur parti, il faut gouverner mieux, et donc qu’il faut changer de logiciel dans leur approche de la gouvernance du parti et du pays. Il n’est donc que légitime que le PNDS de Foumakoye panique, car lui, quoi qu’on dise, bosse plus pour l’ancien président que pour Bazoum, non pour le Niger et la réussite de Bazoum qui ne devrait pas servir leur agenda. Or Bazoum n’est pas cet « enfant » qui ne comprend rien à leur jeu. En vérité, le malaise est réel aussi bien dans le parti que dans le pouvoir. Et il faut bien que ce jeu malsain s’arrête pour permettre aux hommes et aux femmes qui sont engagés pour cette cause, pour le Niger, puissent se mettre au travail.
Depuis que cette interview a été publiée, le PNDS a perdu sa sérénité et, courant de réunions clandestines en réunions d’urgence, et notamment de groupes d’intérêt, un certain milieu du parti s’agite, cherche le moyen de contenir la petite bombe qui vient enfin de détonner au coeur des malaises que le sérail d’Issoufou a pourtant provoqués. Le mot d’ordre, on le sait, c’est de contrecarrer le mouvement qu’on voudrait à tout prix étouffer et empêcher l’éclatement, désormais inéluctable.
Or, on a entendu que rien et personne ne peuvent arrêter Hamzari. Et ça panique !
Mairiga
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Vie politique : Le rassemblement devient plus qu’une nécessité
La situation politique du Niger, malgré l’accalmie somme toute trompeuse qui s’observe dans le pays, est préoccupante. On se demande depuis quelques années où sont les sages du pays, où sont ces leaders religieux et coutumiers qui ne peuvent oser une parole afin d’appeler les gouvernant et les autres Nigériens à regarder ce pays qui se meurt lentement malgré un certain discours qui donne à faire croire que tout se passe bien dans le pays, prétendant que « tout est le mieux dans le meilleur des mondes possibles ». Il n’en est rien. Il n’y a que trop de silences et de complicités dangereuses qui conduiront inéluctablement, si l’on n’y prend pas garde, le pays à sa perte. Les hommes politiques, à un certain moment, ont opéré des choix qui apparaissent aujourd’hui comme des erreurs politiques monumentales. Dans la sérénité qu’ils peuvent retrouver à travers leur isolement politique, et ce même quand ils sont du camp du pouvoir, chacun rumine aujourd’hui des douleurs, et même des regrets. Tous savent, dans les secrets de leurs silences, qu’ils avaient eu tort de se séparer, de se détruire, d’avoir prêté le flanc pour permettre à un autre de dynamiter leur part – le MNDS – qui leur permettait d’être dans tous les combats et d’être à chaque fois les gagnants ! Notre article de la semaine dernière sur cette préoccupation avait eu un grand écho au sein de certains milieux politiques, et surtout auprès d’une foule de Nigériens qui reconnaissait qu’il y a urgence à sauver le pays avec pour stratégie ‘le rassemblement de ce que fut le MNSD’ d’une époque. Ce parti ne se battait que pour le pays mais ceux qui l’on animé, au cours de ces dix dernières années, peuvent se rendre compte qu’au lieu de se consolider, le pays s’est gravement désagrégé. Ils sont en effet nombreux à reconnaitre le tort que cet éparpillement a causé au pays et à sa démocratie. Ces échos favorables, que peut susciter notre écrit, témoignent de ce que les Nigériens sont capables de s’élever, et de savoir se mettre ensemble pour l’intérêt général.
S’inspirer des pères fondateurs….
Un parti politique se construit autour d’un idéal pour un pays, non pour servir d’outil dédié à la promotion d’individus, de quelques individus. Ceux qui, les premiers, créaient le MNSDNassara, depuis sa dimension de parti-Etat, savaient pourquoi ils le créaient et les fondations qu’ils mettaient en place pour lui donner une dimension nationale. On comprenait que, le mettant en place, ils se servaient de grandes familles de toutes les régions du pays pour lui donner une assise sociale solide capable de lui tenir longtemps contre les intempéries politiques et les aspérités de la vie. Mais, c’était sans compter avec les capacités de nuisance de socialistes, usant de zizanies et de dénigrements, pour saboter le vieil et gigantesque édifice que des hommes et des femmes, ensemble, dans un esprit de famille, s’étaient évertués à bâtir âprement pendant de longues décennies d’engagement et d’investissement. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que Feu Moumouni Djermakoye Adamou, un des premiers grands concepteurs du « mouvement de la Société de Développement », considérait le MNSD-Nassara comme un « héritage commun ».
Il est aujourd’hui un besoin de l’Histoire que d’aller questionner cet héritage pour savoir ce qu’il en reste, et ce après que bien de ses premiers grands combattants aient tiré leur révérence, ne pouvant s’imaginer ce que devenait la belle et grande maison Nassara qu’ils construisaient pour le bien de l’homme nigérien. Qu’est-ce qui a pu arriver aux héritiers pour laisser ce patrimoine s’effondrer ? Ce MNSD d’une époque que l’on connait est un besoin impératif que l’Histoire commande et tous les acteurs, qu’ils soient du parti ou d’un autre qui en est issu ou pas, doivent s’imposer cet examen de conscience pour cerner ce besoin immense de dominer les affects, et de savoir pardonner pour se donner des mains et provoquer rapidement la dynamique qui permettra d’interpeller tous les acteurs afin d’aller dans une rencontre qui consacrera la refondation du parti Nassara. Si, après plus de douze années d’éparpillement, les uns et les autres se rendent compte que leurs aventures ne leur permettaient pas de s’affirmer sur l’échiquier et de prospérer, alors ils peuvent réaliser qu’il y a à faire amende honorable et surtout se regarder pour reconnaitre que ça ne va pas, non pas que pour le parti seul, mais pour le Niger tout entier et pour sa démocratie. Et depuis, tous peuvent voir à quel point ils peuvent être vulnérables et fragiles.
Lors de la tenue la réunion élective de la section MNSD Nassara de la région de Tillabéri, quand même l’on ne vit pas le faste et l’effervescence que l’on reconnait au parti dans la région, il reste que l’ardeur de ceux qui restaient était débordante d’engagement. Peutêtre d’ailleurs que les militants là, comme dans d’autres régions où la même instance se tenait, les militantes et militantes ont pu voir le désastre qui arrivait au parti : quand ce n’est pas le destin qui emportait de fervent militants qui ont connu et fait les temps de gloire du parti, c’est que d’autres, en des moments d’incompréhension, avaient choisi de s’en éloigner et aller ailleurs pour de nouvelles aventures. Se peut-il donc que tous comprennent l’urgence qu’il y a à se parler, à taire les vieilles rancoeurs, et profitant de ce mois béni que la communauté musulmane du pays s’apprête à accueillir pour se pardonner et se réconcilier.
Un bon signe…
Dans l’intervention du président du parti, Seini Oumarou, à Tillabéri, le week-end dernier, quelques mots ont laissé briller dans son discours quelques espoirs que la conscience de la reconstruction du parti mûrissait et prenait forme. En effet, en parlant, évoquant le parti, l’on a entendu le président du parti parler de « renaitre », et le disant, sans doute qu’il ne pouvait ne pas penser à cette option de la rencontre de tous les « enfants » du MNSD pour la renaissance de leur « mouvement », qui reste aujourd’hui, une des meilleures alternatives salvatrices pour un pays en crise.
Tous, avec le temps, ont fini par comprendre que ce PNDS qui les courtisait et les débauchait, en vérité ne le faisait pas parce qu’il les aimait ni parce qu’il pouvait nourrir de nobles ambitions pour le pays. Ce PNDS, après les dix années de gestion réussie sous Tandja, et la confiance recréée par la 5ème République entre les Nigériens et l’Etat d’une part, et entre les Nigériens et la politique d’autre part, comprenait qu’il n’avait aucune chance d’arriver au pouvoir tant que ce MNSD devrait continuer à prospérer et qu’il lui fallait « briser » le parti de Tandja Mamadou en divisant, et même en opposant ses responsables, hélas, en se servant d’arguments de bas étage selon lesquels, il fallait tout faire pour empêcher que le MNSD se maintienne au pouvoir et surtout que Hama Amadou, succède à Tandja Mamadou. Et le PNDS, réussit son coup. Mais qu’est-ce que le MNSD a gagné depuis qu’on le concassait ? Rien. Il suffit de considérer que les plus grands partis, après la stature trafiquée du PNDS, ce sont ceux-là qui sont issus du MNSD : à savoir le MNSD lui-même, le Moden Fa Lumana, le MPR Jamhuriya. Dans cette configuration, le MNSD, reste et restera le plus fort.
Il y a donc à sortir de cet enlisement pour ne pas disparaitre. Tout le monde peut comprendre aujourd’hui que le but poursuivi est de faire du parti d’Issoufou Mahamadou un parti-Etat qui, par la suite, pourrait s’enraciner dans une oligarchie dont les fondements sont en train d’être construits avec une progéniture du patronat socialiste que l’on promeut à la place de militantes et de militants du parti, connus, souvent depuis des décennies, mais aujourd’hui abandonnés à leur triste sort.
Les sages de tous les partis qui en sont issus doivent s’activer à provoquer les rencontres et à imposer le rassemblement, la reconstruction d’un parti qui, seul, peut sauver le pays dans sa configuration ancienne, capable de stabiliser le pays et de réinventer notre démocratie.
Mairiga
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Vie politique : Les ministres Yahouza et Abdoul Kadri se doivent de démissionner
A vrai dire, il n’ ya rien à attendre pour partir quand on décide de s’émanciper ou de trahir la cause commune. Pour ces deux cas, en l’occurrence Yahouza Sadissou et Abdoulkadri Tidjani, la décence et la dignité les obligent de quitter les postes ministériels qu’ils occupent aux noms du RSD et du MNDS. Des places destinées aux deux partis politiques dans le cadre du partage entre alliés de la renaissance. Ils doivent partir, car, ils sont tous les deux dans une situation de démission d’office de leurs partis qui les ont hissés aux postes de ministre. Le premier, Yahouza Sadissou, a crée sa propre formation politique et le second, Tidjani Abdoulkadri, dans sa rébellion politique, a jugé nécessaire d’ester son parti en justice. Un acte d’indiscipline qui, selon certains militants du MNSD, mérite d’être traité. Dans les deux cas, il faut qu’Issoufou Mahamadou procède à un remaniement pour faire remplacer ces deux ministres jugés récalcitrants au sein des deux partis qui les ont propulsés au gouvernement. Cela au nom du contrat politique qui le lie aux responsables de ces partis. Si bien sûr, ils ne prennent pas l’initiative d’eux-mêmes pour démissionner. Même si, par ailleurs, l’acte posé par Yahouza Sadissou est un peu moins grave que celui de Tidjani. En tout cas, pour le cas de Tidjani Abdoul Kadri, c’est le summum de l’indiscipline politique. Car, il n’ ya pas d’actes plus répréhensibles que d’ester son parti en justice. Surtout que, pour le cas d’espèce, c’est le parti qui lui a tout donné. Du reste, son acte peut être considéré comme une trahison politique.
Norbert
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Vie politique : Qu’est ce qui se passe à l’opposition ?
Apparemment, l’opposition politique nigérienne ne semble pas être sur la même longueur d’onde en ce qui concerne l’application de l’article 78 de la Constitution qui stipule que : « dans les sept (7) jours de leur entrée en fonction, le Premier ministre et les ministres doivent remettre au Président de la Cour des comptes la déclaration écrite sur l’honneur de leurs biens. Cette déclaration fait l’objet d’une mise à jour annuelle et à la cessation des fonctions.
Cette disposition s’étend aux présidents des autres institutions de la République et aux responsables des autorités administratives indépendantes. La déclaration initiale et les mises à jour sont publiées au Journal Officiel et par voie de presse. La Cour des comptes est chargée de contrôler les déclarations des biens….. »
Pour le parti de Ladan Tchana, selon le dernier rapport de la Cour des comptes, des ministres et présidents n’auraient pas satisfait à cette disposition de la loi fondamentale et qu’il ya lieu pour l’opposition d’introduire une requête de constations à la Cour Constitution. Une requête qui, pour Omar Hamidou Tchana et ses partisans, aura toutes les chances d’aboutir et qu’elle pourrait contraindre les ministres et les présidents d’institutions coupables de manquement à la Constitution de rendre le tablier. Mais, cette proposition de saisine de la Cour serait heurtée au refus catégorique de certains députés de l’opposition qui voient en la démarche de Tchana des manoeuvres sournoises et des visées cachées. Des préjugés que partagent des partis non parlementaires de l’opposition pour lesquels le président du parti Amine Ameen aurait toujours manqué à l’appel du groupe lorsqu’il s’agirait de prendre des décisions de grandes envergures politiques. Il aurait toujours préféré agir en solo. En plus, ils disent se rappeler l’affaire des pièces d’état civil de Bazoum Mohamed contre lesquelles il avait refusé de signer la requête de saisine de la Cour Constitutionnelle.
Aujourd’hui, le refus de certains députés de l’opposition de signer la requête de saisine de la Cour Constitution semble fragiliser la dynamique du groupe. Meme si pour ces députés, ils n’en voient aucun intérêt politique. En tout cas, pour la réussite de ses actions, les partis politiques de l’opposition se doivent d’accorder leur violon pour mener le combat et sortir le Niger du gouffre dans lequel Mahamadou Issoufou l’a plongé. Pour ce faire, il est d’une grande nécessité pour les leaders d’abandonner l’égo et de regarder dans la même direction pour que, dans l’union des forces, le pays puisse être débarrassé de la corruption, de l’injustice et de tous les maux qui freinent son développement. Cela d’autant que l’opposition dans son ensemble est la seule alternative politique crédible pour le Niger. En politique on ne dit jamais, jamais. C’est pourquoi des analystes politiques semblent recommander à l’opposition de prêter ses forces à Bazoum Mohamed pour qu’il puisse protéger le pays des velléités politiques expansionnistes et dynastiques de Mahamadou Issoufou. Cela en l’aidant à se débarrasser de lui. Et qu’en tout état de cause, l’opposition se doit de garder sa dynamique et sa cohésion pour toutes actions politiques.
Norbert
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Vie politique : S’opposer est-il encore possible au Niger ?
De prime abord, la question pourrait apparaître provocante, à la limite, caricaturale. Bien sûr qu’il est possible, en principe, de s’opposer dans un régime démocratique normal et non dans une imposture démocratique comme l’incarne, aujourd’hui, le régime de la renaissance. Oui, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS/Tarayya) s’était présenté aux Nigériens comme le lieu privilégié de véritables démocrates, de patriotes convaincus et dévoués à l’esprit républicain ! Issoufou Mahamadou et son clan n’avaient cessé, lorsqu’ils étaient à l’opposition, de fustiger les pratiques exclusives dans l’exercice du pouvoir sous la Cinquième République du duo Tandja/Hama. Régulièrement, il dressait des listes fantaisistes d’opérateurs économiques, jugés proches de Hama, qui bénéficiaient de commandes publiques, alors même que la plupart de ces opérateurs économiques n’étaient pas de la région administrative de celui-ci. Il y avait sur ces listes d’hommes d’affaires de Tahoua qui avaient aussi le droit de postuler et de remporter des marchés publics et qui méritaient, indépendamment de leur appartenance partisane ou régionale, de concourir dans de conditions égalitaires et équitables, aux marchés de l’Etat. C’était, à peu près, comme cela l’esprit de la Cinquième République, que l’on voulait, à l’époque, tant discréditer et surtout diaboliser. Du reste, rien de surprenant dans l’attitude hautement républicaine de ce duo politique au destin tragique, mais non moins glorieux dans l’incarnation de l’unité nationale et de la cohésion sociale dans ce Niger contemporain. A regarder même la composition sociologie du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-Nassara), un parti implanté sur toutes les huit (8) régions du pays, même dans les hameaux les plus lointains, legs éternel des illustres prédécesseurs qui ont sculpté le visage du Niger contemporain, le MNSD/Nassara était même l’archétype d’un parti républicain qui ne distinguait pas les Nigériens en fonction de leur couleur politique ou autres considérations de ce genre. C’était le creuset de l’identité nigérienne dans toute sa diversité sociolinguistique et géographique, bâti sur des idéaux républicains et porté sur des valeurs partagées. Même à l’épreuve du pouvoir, le MNSD/Nassara n’avait rien perdu de ce trait de caractère, car sous le règne du duo Tandja/Hama, certes, tout n’y fut pas rose, néanmoins, le Niger de cette époque vivait mieux que dans celui du régime de la renaissance.
En réalité, le MNSD/Nassara était un parti politique véritablement populaire qui n’avait pas eu besoin de détruire l’adversaire par des moyens peu loyaux, mais qui avait simplement sur surfer sur une telle ferveur pour conquérir et exercer le pouvoir, au Niger. En effet, les Nigériens, dans leur grande majorité, restaient nostalgiques des régimes politiques antérieurs, qui n’étaient pas, certes démocratiques, mais qui avaient su assurer au pays une certaine prospérité. .C’est pourquoi ils s’étaient retournés vers certains héritiers de cette période des ‘’Trente glorieuses’’ du Niger, afin de redonner au pays sa grandeur passée avec le rétablissement de la justice sociale, la réhabilitation de l’école, la santé pour tous et l’autosuffisance alimentaire et énergétique Il sut tenir tête à une coalition hétéroclite d’une multitude de formations politiques coalisées artificiellement dans le seul objectif de lui barrer la route du pouvoir. Il devait cette solidité à son identité originelle, c’est-à-dire sa dimension véritablement nationale qui transcendait, toujours, les particularismes primaires, au nom de la promotion des valeurs universelles. C’était déjà cet élan national qui avait animé les dirigeants politiques du Niger d’avant l’ère démocratique, une république égalitaire, sociale et fraternelle.
Aujourd’hui, hélas, ce bel édifice républicain bâti durant de nombreuses années se trouve en péril, du fait simplement d’une instrumentalisation scandaleuse de la politique par les tenants actuels du pouvoir politique ! Jusqu’au bout, les ‘’renaissants’’ seront prêts à aller à tout pour se maintenir au pouvoir pendant encore de longues années, quitte à renier tout ce qu’ils avaient professé comme doctrine d’orthodoxie de gestion par le passé. Alors, pour parvenir à une telle fin, il suffisait simplement de transformer le jeu politique national en une arène d’extermination de l’adversité politique par des moyens peu glorieux, et souvent empreints de malice et de désinvolture. Machiavéliques, ils l’auront été jusqu’à l’extrême, en pratiquant une politique profondément exclusive à l’encontre de toute pensée contraire à leur vision des choses, de noyautage total de tout le système de sélection d’attribution des marchés publics juteux au profit, uniquement, de leurs opérateurs ou de ceux de la même obédience politique. Cyniques, impitoyables, ils n’hésitent point à recourir aux méthodes gangs éristiques pour atteindre leurs fins, à la corruption, à l’achat des consciences pour protéger et renforcer leur pouvoir. Ils étouffent ainsi l’adversaire dans le seul but d’obtenir la reddition des armes et force celui-ci à un cessez-le-feu qui débouchera sur un ralliement. A défaut d’obtenir l’adhésion, la conviction de l’esprit et du coeur des Nigériens, les ‘’renaissants’’ s’en remettent, alors, aux représentants des forces d’opposition qu’ils essaient d’attirer dans leurs nasses en leur miroitant un ticket au funeste bal des crapules. Ils sont comme cela, les ‘’renaissants’’, pas du tout trop ‘’gourmands’’, quand ils désirent se montrer assez conciliants et bons arrangeurs en affaires politiques. Ils usent et abusent de leur position hégémonique pour imposer leur loi arbitraire, à utiliser toutes les ressources possibles dont ils disposent pour mater une rébellion ou une opposition à leur politique.
Gare donc à ceux qui oseraient les défier, car ils savent se montrer sans pitié dans la riposte ! Par la ruse, par l’usage de l’abus et de l’excès de pouvoir, ils auront réussi à domestiquer la vie politique nationale de plus en plus unipolaire, du fait de la politique de la précarisation que le régime de la renaissance aura érigée en mode de gouvernance. De nos jours, l’opposition politique véritable n’est plus incarnée par les forces politiques traditionnelles qui ont été vaincues et défaites par le régime de la renaissance au moyen de la méthode de paupérisation décrétée sur les leaders de l’opposition, dont certains ont fini par succomber à ces sollicitations festives. Aujourd’hui, la vraie opposition aura déserté les milieux politiques classiques pour migrer vers directement le peuple qui ne peut exprimer son ras-bol que par le biais des plateformes sociales de la place, devenues, du coup, de belles tribunes pour entendre sourdre la colère noire du peuple. Car, l’opinion publique ne peut, elle, s’acheter, même si l’on investit tous les milliards possibles pour cela, comme il serait facile de le faire pour les partis politiques de l’opposition. C’est à ce prix seulement qu’il serait encore possible de continuer à s’opposer au Niger, c’est-à-dire lorsque ce sont les convictions et les valeurs qui sous-tendent l’engagement des uns et des autres et non les intérêts individuels ou collectifs.
Malheureusement, la conception rentière de la politique dans le pays ne prédispose pas souvent à l’avènement d’une classe politique indépendante du point de vue économique et financier capable de survivre hors de l’exercice du pouvoir, selon la fameuse règle du partage du gâteau. L’éminent Sociologue et Analyste politique nigérien, Souley Adji, fustigeait déjà la fragilisation de l’opposition politique du fait qu’au Niger, il n’existait pas encore de vrais politiciens, mais simplement de ‘’fonctionnaires de la politique’’. Du coup, sans autres rentes de situation, les leaders de l’opposition ne résistent pas, souvent, au menu alléchant proposé par la majorité. Or, lorsque l’on peut pousser l’outrecuidance d’écraser littéralement l’adversaire politique par des moyens déloyaux afin de taire toutes velléités d’opposition dans la société, l’on risque, à terme, d’avoir un effet contraire, prévient ce fin observateur de la vie politique nationale. A vouloir trop chercher à anéantir l’opposition politique par la compromission politique, les ‘’renaissants’’ courent le risque de fragiliser le régime démocratique, dans son ensemble, qui signifie expression plurielle et non pensée unique, monologue partisan et bien-pensence générale. Dans ces conditions, faute de trouver son incarnation au niveau des acteurs politiques traditionnels, la rupture pourrait venir d’ailleurs, notamment des corps habillés de l’Etat, car la nature, ayant souvent horreur du vide, le désaveu populaire des élites politiques nationales profite, souvent, à des prises du pouvoir par la force. C’est pourquoi, le régime de la renaissance sera son propre fossoyeur, tôt ou tard, puisqu’il aura tué toute alternative politique dans le pays ; pire tout débat démocratique, simplement ! Alors, les ‘’renaissants’’ s’en voudront pour longtemps pour avoir franchi la ligne rouge dans son autodestruction. Icare, dans la célèbre mythologie grecque, fils de l’ingénieur athénien, Dédale, à force de trop vouloir s’approcher du soleil, avait fini par se faire brûler les ailes. L’excès de tout étant toujours dangereux, même celui du miel, dit-on souvent ! A méditer profondément !
Dan Malam
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Vie politique : Sous les pas de géant de «Hamzari», le Niger bouge
La volonté partagée par de nombreux acteurs politiques, au sein de tous les groupements politiques, de créer les conditions d’une harmonie politique nationale sur certains enjeux de taille est entrée dans une phase d’opérationnalisation concrète. «Hamzari» qui veut dire « Exhortation -Encouragement » en langue haousa est en train de faire son petit bonhomme de chemin. C’est du moins l’information recueillie auprès de certaines sources politiques qui ont requis l’anonymat. La tenue, le vendredi 9 septembre, d’une session du Conseil national de dialogue politique (Cndp), avec la participation effective de l’ensemble des parties prenantes, a annoncé les couleurs. Le message de l’opposition politique, livré par Malam Maman Sani, le secrétaire général du Moden Fa Lumana Africa, n’est pas restée lettre morte. On peut même dire qu’elle a trouvé un bel écho au sommet de l’État où l’on s’affaire à donner rapidement une suite aux requêtes faites par les partis regroupés au sein du… Ce n’est si surprenant, la session du Cndp ayant été harmonieusement préparée, avec en toile de fond une rencontre qui s’est déroulée quelques jours auparavant entre le Premier ministre et le chef de file de l’opposition. D’heureuses perspectives semblent se dessiner à l’horizon. On parle de la libération, dans les tout prochains jours, des prisonniers politiques, une exigence principale des partis d’opposition qui l’ont d’ailleurs réitérée lors de la réunion du Cndp à travers le message livré par Malam Maman Sani. Selon des sources concordantes, les démarches seraient très avancées pour vider ce contentieux politique et tendre vers un climat politique apaisé. D’ores et déjà, en prélude, certainement, à cette détente politique annoncée, une manifestation publique, une marche suivie de meeting, est autorisée pour la première depuis de très longs mois. Prévue pour le 18 septembre, elle regroupera de très nombreux Nigériens qui ont le même souci d’un Niger nouveau, un Niger débarrassé des scories de la division.
« Il faut accorder au Président Bazoum le bénéfice du doute », a confié un acteur politique qui dit être partisan de «Hamzari». « Le Niger, dit-il, est fatigué des intrigues politiciennes ». Or, ajoute-til, des individus veulent maintenir ce climat de guerre politique permanent. Dans la région de Tahoua qu’il a écumée avec son fils et de fidèles partisans vers la fin de la troisième décade d’août 2022, l’ancien président, Issoufou Mahamadou, n’a pas mystère de ses intentions. Son rêve, désormais connu des Nigériens, c’est d’être « hier, aujourd’hui et demain », comme dirait feu Boubou Hama. Son retour sur la scène politique, annoncée par Zakari Oumarou, l’ancien gouverneur de la région de Maradi, sur fond de menaces à peine voilées contre « quiconque trahirait l’enfant de Illéla », comme il dit, n’est qu’un vil avertissement contre des personnalités que tout le monde imagine. Le propos de Zakari Oumarou a l’avantage, pour ceux qui se savent visés, d’avoir désormais connaissance du sort qui leur est réservé. Les échos des évènements politiques qui ont eu cours dans la région de Tahoua vers la fin août ont été déterminants dans la nécessité d’accélérer l’avènement de «Hamzari», en gestation depuis quelque temps déjà. « Il faut sauver le soldat Bazoum », a confié un des promoteurs, non sans avoir tenu à préciser que si «Hamzari» est en train de se construire sans tambours ni trompettes, il faut cependant admettre que tout ne sera pas facile. «Hamzari», dit-il, n’est pas un nouveau parti politique autour du Président Bazoum. C’est un mouvement regroupant des Nigériens issus de partis politiques divers — ils viennent autant de la majorité que de l’opposition ou des partis non-affiliés — d’organisations de la société civile ainsi que de centrales syndicales. Est-ce l’espoir d’un renouveau politique ? C’est que pensent les promoteurs qui estiment que les Nigériens ont le choix : soit rester l’arme au pied pour regarder Issoufou Mahamadou faire ou soutenir le Président Bazoum dans ce qu’il a de meilleur pour le Niger.
Laboukoye
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Vient de paraître - Entretiens avec Boubakar Ba, Un Nigérien au destin exceptionnel de Seidik Abba
Premier Africain à entrer à l’École normale supérieure (ENS) de la rue d’ULM à Paris, le Pr Boubakar Ba décroche son agrégation de mathématiques deux ans plus tard. Il soutient ensuite sa thèse de mathématiques en 1965 à la Faculté des sciences de Paris, avant d’enseigner cette noble discipline pendant vingt-huit années en France, au Sénégal, à Madagascar, au Niger et en Côte d’Ivoire. Le Pr Saliou Touré, compagnon intellectuel de Boubakar Ba pendant quarante ans, soutient dans la préface qu’il propose à cette réédition des Entretiens avec Boubakar Ba. Un Nigérien au destin exceptionnel qu’il n’est pas « exagéré de dire que le professeur Ba appartient à la lignée des grands mathématiciens des temps modernes ». Les traits de caractère inédits et les prouesses scientifiques de cet éminent mathématicien sont révélés dans la postface par le Pr Mahaman Bazanfaré, recteur de l’université de Zinder (deuxième ville du Niger), qui apporte une valeur ajoutée incontestable à la première édition de ce livre. Ainsi, le lecteur aura grand plaisir à connaître les péripéties de la création du Centre d’enseignement supérieur (CES) de Niamey, devenu l’université de Niamey en 1973, établissement dirigé par le professeur Ba jusqu’en 1979. On lira enfin avec beaucoup d’intérêt les circonstances de la rencontre entre Boubakar Ba et Thomas Sankara à Antsirabe, le décryptage qu’il fait du coup d’État du 15 avril 1974 au Niger, son regard perspicace sur les défis des universités africaines ainsi que sa dénonciation des frontières héritées de la colonisation.
Analyste reconnu de l'actualité africaine sur plusieurs médias (France 24, TV 5 Monde, RFI, Africa N° 1), Seidik Abba a été rédacteur en chef central de l'hebdomadaire panafricain Jeune-Afrique, chef du bureau parisien de l'agence Panapress et Chroniqueur au Monde Afrique. Il est par ailleurs chercheur associé à l'Université de Valenciennes où il a soutenu sa thèse de doctorat en sciences de l'information et de la communication (SIC).
Broché - format : 13,5 x 21,5 cm
ISBN : 978-2-343-16939-2 • 14 février 2019 • 120 pages
EAN13 : 9782343169392
EAN PDF : 9782140113932
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Vient de paraître - Voyage au coeur de Boko Haram : Enquête sur le djihad en Afrique subsaharienne - Par Seidik ABBA & Mahamadou Lawaly DAN DANO
Après sa création en 2002, Boko Haram a basculé dans la violence armée en 2009. Depuis, cette secte est devenue le mouvement djihadiste le plus meurtrier au monde, avec près de 27 000 morts au Cameroun, au Niger, au Nigeria et au Tchad.
En écoutant ceux qui y ont servi en première ligne, ce livre propose, pour la première fois, de voir la réalité de Boko Haram de l’intérieur. Cette plongée dans la face cachée de la secte consiste à présenter les récits d’ex-combattants recueillis dans la ville de Goudoumaria, située à 1173 kilomètres au sud-est de Niamey, la capitale nigérienne. La particularité de Goudoumaria est d’abriter le premier centre nigérien de déradicalisation, de formation professionnelle et de réinsertion sociale des déserteurs de Boko Haram.
Dans ce livre, ces ex-combattants donnent des révélations de première main sur la stratégie militaire de Boko Haram, ses violences internes inouïes ainsi que la destination finale de son butin de guerre. Ces récits donnent aussi les meilleures clefs pour décrypter le sort réservé aux jeunes filles et aux femmes régulièrement enlevées par le mouvement et, par conséquent, des pistes pour comprendre enfin pourquoi les lycéennes, enlevées en avril 2014 à Chibok au nord-est du Nigeria, n’ont jamais été toutes retrouvées. Ils racontent également avec force détails les derniers jours de Maman Nur, Abu Mahamud de son nom de guerre, numéro deux de l’aile rivale de celle de Shekau.
{xtypo_quote}Un livre essentiel pour comprendre Boko Haram, ce mouvement terroriste salafiste et djihadiste qui a prêté allégeance en 2015 à l’État islamique et qui est à l’origine de nombreux massacres, attentats et enlèvements. {/xtypo_quote}Seidik ABBA est journaliste et écrivain, ancien rédacteur en chef central à Jeune-Afrique, ancien chef du bureau parisien de l’Agence Panapress et chroniqueur au Monde Afrique. Originaire de Diffa au sud-est du Niger où se situe l’épicentre des activités de Boko Haram, il décrypte régulièrement l’actualité africaine sur France 24, RFI, TV5 Monde, BBC et Deutsche Welle.
Mahamadou Lawaly DAN DANO a été gouverneur de Diffa d’avril 2016 à avril 2018. Il est l’artisan du programme nigérien Repentir contre pardon. Lancé en décembre 2016, ce programme a permis de démobiliser plus de 233 combattants de Boko Haram. Ce diplômé en sciences de l’information documentaire et en stratégie d’entreprise a été pendant ses deux ans de fonction à Diffa en lien direct avec Boko Haram. En couverture : Halte d’une patrouille de l’armée nigérienne chargée de la traque de Boko Haram dans un village sur les rives de la Komadougou-Yobé, frontière entre le Niger et le Nigeria.
Crédit photo : Ousseïni Sanda.
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Vient de paraître : "Allégorie initiatique et stratégies de résistance féminine" d'Amina Saidou
Cet ouvrage est une étude de l'engagement féminin selon une perspective initiatique. Il propose de repenser les tensions et représentations de genre dans des oeuvres littéraires et cinématographiques de l'Afrique subsaharienne et du Maghreb. En se basant sur les concepts de la reproduction de l'habitus et de la violence symbolique, il analyse les dynamiques de l'oppression contre les femmes, leur prise de conscience de la violence et leur résistance contre les hégémonies et pratiques culturelles socialement normalisées.
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- Date de publication : 1 mars 2022
- Broché - format : 15,5 x 24 cm • 248 pages
- Langue : Français
- ISBN : 978-2-343-25225-4
- EAN13 : 9782343252254
- (Imprimé en France)
Biographie
Amina Saidou est titulaire d'une licence et d'une maîtrise en anglais et littérature anglophone (Université Abdou Moumouni, Niger) et d'un B.A. en TESOL (Enseignement de l'anglais comme langue étrangère) obtenu à Wilson College. Elle obtient également un Master et un Ph.D. en Etudes francophones de l'Afrique, de la Caraïbe et du Maghreb. Depuis 2018, elle travaille au Canada.
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03 mars 2021
Source : https://www.editions-harmattan.fr
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Vient de paraitre : « Pour comprendre Boko Haram » de Seidik Abba et Abdoulkader Abba
Boko Haram est l'un des mouvements terroristes les plus meurtriers au monde, avec 40000 morts, selon un décompte des Nations unies.
Ce livre décrypte, analyse et contextualise la naissance et le développement du mouvement, son basculement dans la violence aveugle, son mode de financement ainsi que son internationalisation. Enfin, il souligne les limites de la solution du tout militaire et sécuritaire, tout en présentant pour première fois les résultats de l'initiative nigérienne «Repentir contre Pardon ».
L'ouvrage assume une ambition pédagogique claire. Il fourmille cependant de révélations sur les liens entre le mouvement nigérian et les groupes djihadistes du nord Mali et l'État islamique.
Pour comprendre aussi simplement que possible Boko Haram.
Seidik Abba est journaliste-écrivain, ancien rédacteur en chef central à Jeune Afrique, ancien chef du Bureau parisien de l'Agence Panapress et Chroniqueur au Monde Afrique. Originaire de Diffa au sud-est du Niger où se situe l'épicentre des activités de Boko Haram, il décrypte régulièrement l'actualité africaine sur France 24, RFI, TV5 Monde, BBC et Deutsche Welle.
Abdoulkader Abba est le fils de Seidik Abba. Lycéen scolarisé dans la région parisienne, son ambition étant de devenir journaliste sportif, il a effectué son stage d'observation de la classe de 3' du Collège à la rédaction de TV5 Monde, sous le tutorat de Lise-Laure Etia, connue pour être une grande journaliste sportive.
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Vient de paraître : À la découverte d’Illéla (Tarihi) de Soumaïla Dillo
A la découverte d’illéla Tarihi Soumaïla Dillo
Dans cet ouvrage, l’auteur nous présente la vie de son village natal, situé dans la région de Tahoua, au centre du Niger. Il raconte l’histoire des personnages qui ont contribué à sa création et à son développement. Agrémenté d’images, ce témoignage vivant apporte un important éclairage sur l’histoire d’Illéla et de la vie de sa communauté.
Soumaïla Dillo né vers 1951 à Illéla au Niger, eut une longue carrière d’enseignant. Après un long séjour dans les écoles primaires du secteur pédagogique de Bagaroua en qualité de Directeur d’école, il exerça la fonction de surveillant au CEG d’Illéla où il prit sa retraite. Il occupa enfin le poste de Chargé de Mission à la Présidence de la République du Niger.
Parution : le 01/05/20
Format : 13,5 x 21,5 cm
322 pages
ISBN : 978-2-343-19216-1
25 €
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Promotion & presse
Virginie Robert
01.40.46.79.24
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Harmattan
Édition – Diffusion
5–7, Rue de l’École Polytechnique
75005 Paris
Tel. : 01 40 46 79 20
Fax : 01 43 25 82 03
Éditions l’Harmattan www.editions-harmattan.fr
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Vient de paraître : Fatou Djibo, Une femme d'exception
FATOU DJIBO. UNE FEMME D'EXCEPTION
Biographie
Hadiza Djibo
Collection : Écrire l'Afrique
AFRIQUE SUBSAHARIENNE Niger
HISTOIRE BIOGRAPHIE TÉMOIGNAGE, AUTOBIOGRAPHIE, RÉCIT
Livre papier :
21,5 €
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Fatou Djibo, née à Téra au Niger, est l'une des premières Nigériennes sur les bancs de l'École française, fortement encouragée par le chef de famille. Une cellule familiale atypique où la tolérance et l'ouverture aux autres étaient le maître mot et où les préjugés n'avaient pas leur place. Tout au long de son existence engagée Fatou Djibo agira en fonction de cette vision. Disparue en 2016, cet ouvrage est le récit de sa vie racontée par une de ses enfants.
Hadiza Djibo, sociologue et résidant à Rome, se concentre sur les questions de transformation sociale en Afrique, en particulier la problématique de l'accès des femmes aux ressources et au pouvoir.
• Date de publication : 18 mai 2021
• Broché - format : 13,5 x 21,5 cm • 248 pages
• ISBN : 978-2-343-22061-1
• EAN13 : 9782343220611
• EAN PDF : 9782140179853
• (Imprimé en France)
Du même auteur
La participation des femmes africaines à la vie politique
Les exemples du Sénégal et du Niger.
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Vient de paraître : L'accès à la justice au Niger - L'autoreprésentation devant les juridictions de Abdourahamane Oumarou Ly
L'accès à la justice au Niger
L'autoreprésentation devant les juridictions
Abdourahamane Oumarou Ly
Préface de Mahaman Laouali Dan Dah
L'Harmattan
Collection : Études africaines
AFRIQUE SUBSAHARIENNE Niger
DROIT, JUSTICE
Livre papier :
15,5 €
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En vertu du principe de l'égalité des citoyens devant la justice, l’autoreprésentation devrait avoir peu de place devant les juridictions. Pourtant au Niger, l'infime minorité de la population qui les saisit, plus par contrainte que par choix, en subit les conséquences néfastes. Le déséquilibre dans le procès apparait plus nettement lorsque le plaideur solitaire est opposé à un professionnel du droit.
Ce livre rend compte du parcours du Justiciable non représenté en justice dans l'engrenage des codes et des pratiques du système judiciaire Indigent. sans la moindre connaissance et compréhension du cadre juridique, la réalisation du procès équitable ne lui sera pas effective.
L'ouvrage plaide pour l'amélioration substantielle des conditions de la représentation des couches vulnérables.
Abdourahamane Oumarou Ly, juriste, diplômé de l'École Nationale de la Magistrature de Bordeaux, exerce actuellement comme conseiller juridique dans une institution spécialisée de l'Union africaine à Arusha (Tanzanie).
Date de publication : 10 juin 2021
- Broché - format : 13,5 x 21,5 cm • 144 pages
- ISBN : 978-2-343-23036-8
- EAN13 : 9782343230368
- EAN PDF : 9782140181924
(Imprimé en France)
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Vient de paraître : La rationalisation de la dépense publique dans le nouveau droit des marchés publics du Niger et du Sénégal d'Adamou Issoufou
L’étude vise, à travers une approche pluridisciplinaire, à mettre en exergue les liens parfois occultés entre marchés publics et droit budgétaire et comptable au regard des nouvelles exigences entourant la gestion de la dépense publique. Elle tente d’expliquer l’évolution du droit des marchés publics, surtout à partir de 2005 avec l’adoption des premières « directives marchés » dans le cadre de l’UEMOA.
Assurément, elle constitue une contribution importante à la théorie du droit des marchés publics et relativise la distinction entre droit public et droit privé quand le droit des marchés publics est interpellé. En effet, s’il est fait appel au droit administratif et aux finances publiques, le droit des affaires, le droit de la concurrence ou encore le droit pénal jouent un rôle important dans cette discipline.
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Vient de paraître : Le nouveau guide pratique pour la prise en compte des changements climatiques dans les évaluations environnementales de Dr Amadou Bokoye
Un nouveau guide pratique pour la prise en compte des changements climatiques dans les évaluations environnementales, si importantes pour la planification du développement au sens durable.
Le guide a été rédigé par le Dr Amadou Bokoye en collaboration avec le promoteur de l’ouvrage à savoir l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD) avec la coordination de Madame Lionelle Ngo-Samnick et le Bureau National d’Evaluation Environnementale (BNEE) du Niger, partenaire du projet, avec la coordination du Dr Hassane Djibrilla Cissé.
Citation du guide : Institut de la Francophonie pour le développement durable, 2021, Guide méthodologique pour la prise en compte de changements climatiques dans l’évaluation environnementale et sociale [sous la direction de A. I. Bokoye, E.L. Ngo-Samnick et H. Cissé]. IFDD, Québec, Canada, 174 p.
Accès au guide:
https://www.ifdd.francophonie.org/wp-content/uploads/2021/03/IFDD_Changements-climatiques_web.pdf
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Vient de paraître : Mali-Sahel notre Afghanistan à nous ? de Seidik Abba
Pour la première fois, un livre décrypte une histoire qui a commencé dans l’enthousiasme pour s’achever dans un fiasco. Quand François Hollande implique l’armée française au Mali, en 2013, pour lutter contre le terrorisme, la décision fait l’unanimité de Paris à Bamako en passant par Bruxelles ou Washington. Près de neuf ans après, nous assistons à un retrait piteux : manifestations anti- française, ambassadeur français expulsé sans ménagement au mois de février 2022... Au cœur de cet échec, l’incapacité d’avoir anéanti le terrorisme qui s’est développé de manière exponentielle, y compris dans les pays voisins, l’aveuglement politique, le soutien à des pouvoirs corrompus... Journaliste nigérien, Seidik Abba dresse un tableau sans concession mais riche en informations sur toutes les erreurs qui ont conduit dans cette impasse.
{xtypo_quote}Neuf ans après le début de l’intervention militaire française ce n’est plus seulement le nord du Mali qui est sous le joug des groupes terroristes, mais les deux tiers du territoire national. Un échec comparable à celui des Américains en Afghanistan.{/xtypo_quote}
L’auteur, Seidik Abba
Journaliste-Ecrivain nigérien, il a été rédacteur en chef central à l’hebdomadaire panafricain Jeune-Afrique et Chef du Bureau parisien de l’Agence panafricaine d’information. Ancien chroniqueur et reporter pour Le Monde Afrique, il commente régulièrement l’actualité africaine sur plusieurs médias internationaux, parmi lesquels TV5 Monde, France 24, BBC, La Voix de l’Amérique. Co-auteur en 2019 aux Editions l’Harmattan de Voyages au coeur de Boko Haram. Enquête sur le djihad en Afrique subsaharienne et en janvier 2021 Pour comprendre Boko Haram chez le même éditeur. Seidik Abba est par ailleurs chercheur associé à l’Université de Valenciennes.
Source : IMPACTS EDITIONS, des livres documentaires pour prendre du recul avec l’actualité, pour réfléchir, comprendre le monde. Des livres engagés, des livres d’auteurs loin du bruit de l’information en continu et des réseaux sociaux.
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Vient de paraitre aux Éditions Menaibuc : Repenser la démocratie en Afrique de Farmo Moumouni
Les années 90 étaient porteuses de démocratie pour l'Afrique. À la faveur de ce que l'on a nommé le vent de l'Est, l'effondrement du mur de Berlin, les luttes locales pour la liberté, les droits l'Homme, le multipartisme, l'État de droit, etc., nombre de pays africains s'émancipent des régimes autoritaires et dictatoriaux. Trois décennies plus tard, force est de constater que la pratique de la démocratie n'a pas été à la hauteur des espoirs suscités. Il était donc souhaitable de revenir sur cette aspiration démocratique que je tiens pour universelle, même si, pour parler comme Alexis de Tocqueville, il faut l'adapter aux mœurs et aux coutumes des peuples. Mais le temps de Tocqueville n'est déjà plus le nôtre. Nous vivons sur une planète-monde ou une planète mondialisée dont l'état nous concerne tous quel que soit le coin du monde dans lequel nous nous trouvons. Ce n'est donc plus seulement aux mœurs et aux coutumes des peuples qu'il faut adapter la démocratie, il faut l'adapter aussi à l'état de la planète. Il s'agit d'une refondation de la démocratie dans laquelle «le retard» de l'Afrique est une chance qui doit être tournée à son avantage. il faut ancrer la démocratie dans l'histoire, dans les coutumes et les mœurs africaines, en tenant compte de l'état du monde auquel l'Afrique participe. Ce faisant, l'Afrique œuvre pour elle-même, en même temps qu'elle œuvre pour le monde dans lequel elle vit. Repenser la démocratise en Afrique examine cette question et propose des solutions.
{xtypo_quote}Acheter et faire connaitre ce livre : c'est contribuer à faire connaître la littérature Nigérienne dans le monde. {/xtypo_quote}
Du même auteur :
- L’odyssée d’un tirailleur, Éditions les 5 continents, 2000.
- La parenté entre l’égyptien ancien et le songhay, Menaibuc, 2008.
- Penser/Panser l’Afrique, Menaibuc, 2013.
- La logique du donner : essai de compréhension du comportement de ‘État dans ses relations avec la société et ses rapports avec les autres États, ACDI, 1994.
- Les contes de l’Outaouais, Theles, 2007.
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Vient de paraître! L’itinéraire d'un ancien combattant : Par Dr. Hassane Diallo Abdouliaye
L'ITINÉRAIRE D'UN ANCIEN COMBATTANT
Jeune Peul âgé de seulement 17 ans, lorsqu'il s'enrôle volontairement dans l'armée au déclenchement de la Première Guerre Mondiale, Moussa Hassane Poullo Diallo quitte son village natal de Diagourou au Niger pour rejoindre les troupes coloniales en route pour l'Europe. Il participa aux batailles des Dardanelles en 1915 et se trouvait au Chemin des Dames en 1917...Blessé à Verdun, il devient chef du canton de la ville songhaï de Téra à son retour des combats. Un récit historique sur la vie d'un ancien combattant de plusieurs guerres.
HASSANE DIALLO ABDOULIAYE
Les Impliqués
HISTOIRE MÉMOIRES, RÉCIT HISTORIQUE PREMIÈRE GUERRE MONDIALE AFRIQUE SUBSAHARIENNE EUROPE Niger France Allemagne
En vente à Niamey à la
LIBRAIRIE LA FARANDOLE DES LIVRES
Rue du Sahel - Niamey Bas (NB)
QUARTIER Terminus
A coté de la Nigelec Terminus, en quittant le
Grand-Hôtel pour aller à l’hôtel Terminus
(face à TALENT FIRST)
Tél: 20 72 43 47- 90 19 74 87
Lien pour commander le livre en ligne
Lien pour commander le livre en version numérique
Résumé
L'histoire du sergent Moussa Hassane Poullo Diallo est celle d'un jeune Peul âgé seulement de dix-sept ans lorsqu'il s'enrôla volontairement au moment du déclenchement de la Première Guerre mondiale. quittera alors son village natal de Diagourou, au Niger, pour rejoindre les troupes coloniales en route pour les champs de bataille meurtriers d'Europe.
Le courageux soldat participera aux très grandes batailles des Dardanelles [1915) et du Chemin des Dames [1917) et combattra également au Maroc et en Tunisie. Grand blessé à la bataille de Verdun, il deviendra au retour des combats le chef de canton de la ville songha'i' de Téra et le restera jusqu'à sa mort.
Le présent récit est une page de plus de la grande épopée de ceux qui formèrent ce que l'histoire a retenu sous le nom des « troupes coloniales ». Placés souvent en première ligne, ces hommes moururent en grand nombre pour défendre les intérêts de la métropole, qui mit du temps à reconnaître leur apport majeur et courageux.
BiographieNé à Téra, au Niger, le 26 septembre 1942, Abdoulaye Hassane Diallo, politologue, journaliste et écrivain, a partagé sa vie entre l'écriture et de hautes fonctions dans son pays au niveau politique et militaire qui lui feront rencontrer nombres de hautes personnalités. Fondateur du journal nigérien La Liberté, il a collaboré à de nombreux organes de presse. Il est l'ancien directeur général de l'Office d'édition et de presse du Niger. Il a également été chargé de mission au cabinet du Premier ministre du Niger, maire de Tillabéri au Niger, directeur des Affaires générales des Nigériens de l'extérieur, et conseiller en communication du Président de la République du Niger.
Abdoulaye HASSANE DIALLO, Docteur ès-sciences politiques, spécialiste des questions africaines, consultant, universitaire, journaliste, écrivain. Il a déjà publié trois livres sur son pays, le Niger : " Construire le Niger, contribution à l'édification d'un Etat de droit — Mamadou TANDJA 1999 — 2004 — Promesses tenues", « Nafissatou », une nouvelle littéraire en 2006 et " De l'organisation de l'Unité africaine (OUA) à l'Union africaine (UA) — S'unir pour construire — Contribution à l'unification d'un continent". Il a occupé plusieurs fonctions de l'Etat dont celle de chargé de mission au cabinet du Premier de Transition, Mr CHEFFOU Amadou. Il a également été un des principaux acteurs de la conférence nationale souveraine du Niger en 1991 où il défendra, avec intelligence et brio, le dossier des Nigériens de l'extérieur qui aboutira à la création d'un Haut Conseil. Le Dr HASSANE DIALLO a été successivement directeur des Affaires générales des Nigériens de l'extérieur à la création dudit ministère, directeur général de l'Office national d'édition et de presse (ONEP) avant d'être nommé conseiller technique en communication du Président de la République du Niger jusqu'au coup d'Etat du 18 février 2010. Condamné à vie en 1963 par une Cour de sûreté de l'Etat en 1963 en compagnie des camarades militaires et de ses deux frères dont l'un sera condamné à mort, il passera six ans de détention à Tillabéri. 11 deviendra, ironie du sort, maire de cette ville en 1993 pendant 3 ans, trente-deux ans après sa libération. Le docteur HASSANE DIALLO est titulaire d'un doctorat dont le thème de la thèse a porté sur : « L'organisation de l'Unité africaine face aux réalités des Etats-membres et aux problèmes des pays africains : (Contribution à l'édification d'un continent : de 1963 à 1992) » à l'Université Jean Moulin Lyon III (1993). Il est aussi titulaire d'un DEA en droit, mention sciences politiques de l'Université Jean Moulin Lyon III en 1987 dont le thème a porté sur l' OUA et est titulaire d'une maîtrise en sciences sociales. Le thème a porté sur l'Expérience de la Société de Développement National dans le village de Lamordé, Structure participative à l'Université Lumière Lyon II en 1985. Titulaire d'un diplôme universitaire de technologie (DUT) soutenu sur l'Agence panafricaine de l'information à l' IUT de l'Université Bordeaux III (1981). Diplômé de l'Ecole supérieure de journalisme de Paris (1979). Diplômé de l'Ecole des hautes études internationales de Paris en 1979. Le Dr HASSANE DIALLO fut président de l'Association pour la promotion des traditions africaines (APROTAF). Dr HASSANE DIALLO est fondateur et directeur de publication du journal la Liberté au Niger. Fondateur et président de la Ligue nigérienne de solidarité humaine (LNHS) BANI LAHIA, Fondateur de l'ONG Niger Action et Développement (NAD). Membre de l'association solidarité francophone, membre de l'association des Ecrivains de langue française, le Dr DIALLO est diplômé de la ville de Lyon. Il est chevalier de l'Ordre du Mérite du Niger, officier de l'Ordre national, du mérite commandeur dans l'Ordre national du Mérite à titre exceptionnel et, enfin, a la médaille de Grand Officier. Il a obtenu un trophée et un prix à Lyon à l'occasion de l'anniversaire de l'Union africaine (UA) en 2014. Prix qu'il a dédié à l'Afrique. Contrôleur général de l'EFOPPRIMES, campus capitaine Amadou HASSANE DIALLO, Niamey, Niger. Marié et père de 5 enfants et de 3 petits-enfants.
Liste des ouvrages du même auteur
• « Construire le Niger Contribution à l'Edification d'un Etat de Droit ». Imprimerie Bon Béri Niamey Niger Editions 2001 • « Le Niger se Construit ». Imprimerie ISSA Béri Niamey Niger, Editions 2005 et traduit en langue Chinoise 2006 • « Nafissatou ». Imprimerie Graphique Industrie Niamey Niger Editions 2005 • « De l'Organisation de l'Unité Africaine OUA à l"Union Africaine UA : S'unir pour Construire Contribution à l'Unification d'un Continent ». Imprimerie SUPCOPY Editions 2010 Lyon France • Diplôme Supérieur de Journalisme Ecole Supérieure de Journalisme de Paris 6, Place St Germain des Prés, Paris. • Diplôme des Hautes Etudes Internationales Ecole Supérieure des Hautes Internationales, Paris. • Diplôme Universitaire de Technologie DUT en Information et Communication L'Agence Panafricaine d'Information Naissance, Rôle et Perspectives I U T B, Université de Bordeaux III. • Mémoire de Maitrise en Sciences Sociales L'Expérience de la Société de Développement National dans le Village de Lamordé au Niger. • D E A en Droit Mention Sciences Politiques L'Organisation de l'Unité Africaine OUA ou le Souci d'Unification Continentale Université Jean MOULIN Lyon III.
• Thèse de Doctorat en Sciences Politiques L'Organisation de l'Unité Africaine OUA face aux problèmes des Etats Membres et aux Réalités des pays Africains 1963 - 1992 Université de Lyon III
Broché
ISBN : 978-2-343-11661-7 • septembre 2017 • 208 pages
EAN13 : 9782343116617
EAN PDF : 9782140045332
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Vient de paraître! Partis politiques, démocratie et État de droit en Afrique : l’exemple du Niger - Par Abdourahamane Oumarou LY
Partis politiques, démocratie et État de droit en Afrique : l’exemple du Niger C’est une évidence de dire que la démocratie en Afrique est en panne. Dans ce diagnostic implacable, on occulte souvent le rôle des partis politiques qui y tiennent un rôle central, eux qui sont censés assurer son bon fonctionnement et favoriser la redoutable tâche du développement économique et social. Mais il faut commencer par légitimement se demander s’ils sont démocratiques, s’ils s’appliquent les règles internes qu’ils ont eux-mêmes élaborées et les textes nationaux.
Force est de reconnaitre qu’en dépit des oripeaux démocratiques dont ils sont revêtus, les partis politiques fonctionnent en marge des textes en Afrique, presque impunément. Une fois au pouvoir, la même situation est observable, ils sont peu enclins à appliquer les textes de la République et privilégier l’intérêt général. Leur seul leitmotiv est d’accéder et d’exercer le pouvoir afi n de jouir de ses énormes privilèges.
Le présent essai est une modeste contribution pour que les partis politiques apprennent à « s’auto-démocratiser » afi n que dans la gestion du pouvoir, ils puissent véritablement contribuer à bâtir la démocratie et l’Etat de droit, et ainsi assurer les progrès des sociétés africaines tant souhaités.
Abdourahamane Oumarou LY, juriste, diplômé de l’École Nationale de la Magistrature de Bordeaux (France), est doctorant en droit public. Après avoir travaillé pendant plusieurs années dans les juridictions du Niger, il exerce actuellement comme conseiller juridique dans une institution spécialisée de l’Union africaine à Arusha (Tanzanie).
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Vient de paraître! Itinéraire d’un combat ! Décryptage des dossiers brûlants au Niger : par Moustapha KADI OUMANI
Préface d’Albert Michel WRIGHT
Dans cet ouvrage, l’auteur met en évidence des questions d’actualité sur le Niger. Il nous invite à lire les événements passionnants de l’histoire de son pays à travers une compilation de textes et de témoignages vivants sur les relations tendues entre celui-ci et la France, la vente controversée d’uranium du Niger à l’Irak, les enjeux majeurs de l’accès à l’énergie, le problème récurrent de l’insécurité quasi généralisée... Tous les grands combats qu’il a menés sont relatés sans détour.
L’auteur a voulu exprimer la nature de ses perceptions à travers ses luttes quotidiennes, partageant ses sensations et sentiments à propos de thèmes variés dont les conséquences sont imprévisibles, offrant ici un ouvrage porteur d’espoir et de fierté, pour le Niger en particulier et pour l’Afrique en général.
ISBN : 978-2-343-10564-2 • 45 € • 590 pages
L’AUTEUR Moustapha Kadi Oumani est né le 26 juin 1961 à Illéla, au Niger. De formation aéronautique, il est passionné par la défense des droits humains et la promotion de la démocratie. Il est actuellement président de l’ONG Collectif pour la défense du droit à l’énergie (CODDAE), de l’association RDM-Tanafili, du Réseau des associations des consommateurs du Niger (RASCONI) et de la Plate-forme nigérienne des organisations de la société civile pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (POLBFT). Grand officier de l’Ordre national du Niger, il est à la fois Grand Témoin au sein du Conseil national du dialogue politique (CNDP) et directeur de cabinet du médiateur de la République du Niger. Il a publié précédemment Un tabou brisé, l’esclavage en Afrique (Cas du Niger), L’Harmattan, 2005.
CONTACT PROMOTION ET PRESSE
Virginie ROBERT 7, rue de l’Ecole Polytechnique 75005 Paris
Tél +33 1 40 46 79 26 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Table des matières
Dédicaces Témoignage Remerciements de l’auteur Préface Présentation de l’auteur Introduction PREMIERE PARTIE Les dossiers brûlants Les raisons d’une plainte contre l'Administration George Bush Relance de la privatisation de la Nigelec et situation des sociétés privatisées Pourquoi l'uranium a fait tomber le régime de M. Diori Hamani ? Electricité au Niger : le devoir de conscience s'impose ! Encore une fois l'uranium trouble le sommeil d’un Président au Niger Insécurité croissante au Nord Niger : à quand la paix ? Un nouvel accord d'un goût d'inachevé sur l'uranium Si le nomadisme m'eétait conté ? Société civile et syndicalisme ? L'actualité culturelle au Niger, un grand évènement : « le FECCOS » Conditions d'extraction de l'uranium au Niger « Itinéraire d'un Combat ! » Contribution à la consolidation de la paix entre éleveurs et agriculteurs DEUXIÈME PARTIE Communications A quand le Barrage de Kandadji ? Accès à l'énergie : cas du Niger Hydroélectricité et développement durable Attaque meurtrière d’une mission saoudienne à Diamballa Rôle de l'énergie dans le développement d’un pays Rôles des Associations dans un régime démocratique Etat des Droits de l'Homme au Niger en 2009 Médiation de la CEDEAO au Niger Exécution de trois ressortissants Nigériens en Libye Communication à la réunion du 8ème Conseil d'Administration de l'Association Droit à l'Energie SOS Futur Gouvernance des OSC et processus de mise en réseau au Niger Assemblée Générale élective du CODDHD Forum National sur la lutte contre la vie chère au Niger Rentrée solennelle du Barreau du Niger en 2012 |
Processus de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives au Niger (ITIE) Accès à l'énergie au Niger Energies : on n'est pas tous égaux ! Décentralisation, facteur de développement et de cohésion sociale Les évènements historiques liés à la lutte contre la vie chère au Niger Contribution de l'étudiant dans la lutte contre le terrorisme Jeunesse, paix et développement durable Tendances et dynamiques des élections passées et à venir (2011-2016) COP 21 : « Le droit à l'énergie pour tous un droit oublé » Rôles des médias en période électorale Clef de lecture du nouveau paysage socio-politique du Niger L'Afrique de l'Ouest face au blanchiment d'argent ! TROISIÈME PARTIE Hommages posthumes Deuxième anniversaire du rappel à Dieu de notre père Elhadji Kadi Oumani, Chef de Canton d’Illéla Hommage à Almoustapha Alassane, grand maître du Septième Art Nigérien et concepteur des Armoiries Nationales Hommage à Elhadji Magori Harouna, pèe du réalisateur Nigérien, Sani Magori Hommage à un grand Baobab qui vient de tomber : le Professeur Boubé Gado Le secteur de l'élevage est en deuil au Niger : deux grands défenseurs de la cause des éleveurs rappelés à Dieu ! QUATRIÈME PARTIE Témoignages de satisfaction Cérémonie de remise officielle du témoignage de satisfaction décerné à M. Abdrahamane Ghousmane, Président de la CENI du Niger Témoignages de satisfaction décerné à M. Abdrahamane Ghousmane, Président de la CENI du Niger Témoignage à Mr Salifou Labo Bouché, ancien Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l'Information Témoignage à M. Nouhou Mahamadou Arzika après son évacuation sanitaire au Maroc LISTE DES ACRONYMES ET ABRÉVIATIONS |
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Vigilance et Justice : Le CNSP doit être intransigeant dans la gestion du pays
Le 27 Juillet dernier, nous mettions en garde dans notre récente parution que le CNSP (Conseil National de Salut Public) n'a pas le droit à l'erreur. Aujourd'hui encore, nous réitérons cette mise en garde pour rappeler l'importance cruciale de leur mission. Depuis son installation, le CNSP a été confronté à de multiples déclarations de soutien de la part de certains concitoyens, en particulier de la société civile. Il est naturel de manifester sa joie et de s'exprimer, mais il est primordial de se méfier des individus mal intentionnés.
Il est essentiel de se rappeler que c'est cette même société civile qui a conspiré avec l'ancien régime et ses alliés, notamment la France, pour conduire le pays à la situation actuelle. La majorité d'entre eux ne sont que des opportunistes en quête de privilèges. C'est pourquoi le CNSP doit faire preuve de prudence s'il souhaite véritablement préserver la patrie et contribuer à son évolution. Il est crucial de ne pas faire appel à des personnes avec lesquelles il serait risqué de collaborer, afin d'éviter de se retrouver dans une situation désagréable à l'avenir.
Nous exhortons le CNSP à garder à l'esprit que les Nigériens ont énormément souffert et qu'ils n'en peuvent plus. Par conséquent, il est impératif que le CNSP soit rigoureux dans sa gestion et qu'il fasse preuve d'équité, mais surtout qu'il rende justice. Il est crucial de se rappeler que pendant plus d'une décennie, sous la bannière de Tarayya, des centaines de civils et de militaires ont perdu la vie à cause du terrorisme perpétré par les ennemis du Niger. De plus, de nombreux villages ont été vidés de leur population, et plusieurs crimes économiques sont restés impunis. Les Nigériens réclament justice et il est essentiel que chacun réponde de ses actes conformément à la loi, sans exception, afin d'éviter le retour au chaos qui a prévalu dans le pays.
Les autorités actuelles bénéficient déjà du soutien du peuple et de certaines nations. Cependant, elles doivent être conscientes qu'elles n'ont pas droit à l'erreur et qu'elles doivent restaurer l'ordre par tous les moyens, sans complaisance, pour que les Nigériens ne soient plus jamais confrontés à de telles souffrances.
Amadou. I
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VIIIèmes Jeux de la Francophonie, à Abidjan (Côte d’Ivoire) : Arrivée du Président Issoufou Mahamadou à Abidjan, hier, en début de soirée
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, est arrivé, hier jeudi 20 juillet 2017, en début de soirée, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, où il participe, aujourd’hui, vendredi, 21 juillet 2017, à la cérémonie officielle d’ouverture des VIIIèmes Jeux de la Francophonie. A son arrivée à l’Aéroport International de la capitale ivoirienne, le Président Issoufou Mahamadou a été accueilli à sa descente d’avion par le Vice-président ivoirien, SEM Daniel Kablan Duncan, puis salué par les hautes autorités ivoiriennes et les ressortissants nigériens vivant en Côte d’Ivoire venus massivement à l’aéroport pour accueillir le Chef de l’Etat.
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Village artisanal de Niamey : Une diversité d’articles en cuir de qualité exposés en vente
L’artisanat nigérien occupe une place importante dans l’économie nationale. C’est un domaine pourvoyeur d’emplois juste après l’agriculture et l’élevage. A Niamey, tout comme dans d’autres régions du Niger, l’artisanat est pratiqué par des professionnels dont l’expérience s’est avérée dans le métier. Le travail du cuir est remarquable. Dans le centre-ville, le village artisanal constitue une référence où les artisans travaillent les articles en cuir.
Le métier du cuir autrefois réservé uniquement aux artisans de naissance est devenu de nos jours un métier générateur de revenu pour toute personne apte à l’exercer. M. Issa Abdou était au chômage pendant un moment, mais aujourd’hui, il est devenu artisan au village artisanal de Niamey grâce à sa dévotion pour le métier. Il travaille le cuir depuis 2018, avec beaucoup de créativité. «Depuis que j’ai commencé ce travail qui est ma passion, je l’exerce tout seul, parce que je n’ai pas les moyens pour embaucher quelqu’un d’autre, afin que lui aussi puisse en bénéficier» a-t-il dit.
Si auparavant le travail du cuir se faisait à la main, de nos jours les artisans ont trouvé une manière de travailler le cuir en suivant un processus bien déterminé. Ainsi, après le tannage, le cuir est transformé en plusieurs articles notamment des sacs, des chaussures, des ceintures et bien d’autres objets utilitaires. «Nous achetons la peau des moutons non travaillée sur place au Niger ou souvent au Nigeria. Ensuite il y’a une machine qui procède au lissage, nous colorons ensuite la matière avant de procéder à son découpage pour la confection des chaussures, des sacs, des ceintures, des boites à bijoux etc.… Actuellement je suis en train de confectionner des chaussures qui vont être vendues à un grossiste. Les prix de nos chaussures varient de 3500 FCFA à plus. Nous pouvons confectionner tout genre de modèle que le client désire», a expliqué M. Issia Abdou.
Du côté de la maroquinerie, Issaka Salissou confectionne des poufs de toute dimension pour la décoration des maisons. Il a hérité ce métier de ses parents et gagne bien sa vie. «J’ai beaucoup gagné dans le métier du cuir. Je suis présentement en train de fabriquer des grands poufs, qui sont des commandes lancées par une autorité de la place», a-t-il révélé.
Cependant, ces artisans se plaignent de quelques difficultés dont la mévente. Selon eux, les Nigériens ne s’intéressent pas trop aux produits locaux qu’ils trouvent trop chers. La plupart de la clientèle est constituée des touristes, ce qui freine le développement de la filière. C’est pourquoi les artisans lancent un appel à l’endroit de l’Etat pour une valorisation des produits locaux tout en invitant les jeunes à s’investir dans ce secteur.
Depuis plus de 50 ans, le Niger est mondialement connu comme pays producteur et exploiteur des cuirs et peaux. Sa réputation est faite surtout autour de l’excellente qualité de la peau de la chèvre rousse de Maradi, très appréciée par les industriels européens.
Salima Hamadou Mounkaila (ONEP)
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Ville de Niamey : l'ancien Maire Assane Seydou interpellé !
Sans doute que lui-même ne se faisait guère d'illusions depuis les péripéties de son limogeage de son poste et surtout la dissolution de tout le Conseil de Ville qui s'en est suivie. Assane Seydou vit ces jours-ci de gros ennuis. Nous sources sont formelles : Il a d'abord été interpellé des heures durant, puis a subi une série d'interrogatoires. Par la suite, celui qui fait office de Receveur de la ville au moment où il était en fonction, un certain Douma, fut à son tour sollicité par des enquêteurs, qui non satisfaits ont mené une perquisition au domicile de l'ancien Maire-président du Conseil de Ville de Niamey. Pour tout dire, ces enquêteurs seraient vraisemblablement sur des traces d'importantes sommes d'argent qu'ils croient détournées. Déjà au lendemain de son départ de la Ville, certains malins avaient fait circuler toutes sortes de rumeurs faisant état de détournements, d'actes ou de titres
fonciers vendus et même de quantités de carburant consommées... Dans tous les cas, le petit manège reste connu, puisque lorsqu'on veut tuer son chien, on l'accuse de rage !
L'ancien Maire Assane Seydou, quoique militant du parti AMEN-AMIN du ministre d'Etat Oumar Hamidou Tchiana ne mérite- t-il pas quelques égards de la part du Guri ?
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Ville de Niamey : Le dépit, principale raison de la cabale contre Dogari
La tentative avortée, dans la perspective de congrès du PNDS, tenu en fin de l’année dernière, de prendre la ville en débauchant est resté en travers de la gorge de certaines personnes. Après avoir vainement tenté, en distillant des rumeurs, de présenter des leaders en vue du parti Lumana comme de futurs migrants vers le parti au pouvoir, ces personnes ont entrepris de s’en prendre au président du Conseil de ville de Niamey. Il lui serait reproché d’avoir fait de nominations fantaisistes et de vouloir affamer les arrondissements communaux. Pourtant une lecture même en diagonale du Code général des collectivités territoriales et le Recueil des textes sur la Fonction publique territoriale permet de se rendre compte que tout est affabulation. Le dépit et surtout la traque des postes pourvoyeurs d’argent sont les vrais mobiles de cette cabale. Depuis dix ans, depuis l’arrivée du PNDS aux affaires la prédation est la règle. Tous les services qui génèrent de l’argent sont systématiquement mis sous coupe réglée. Il ne serait pas nécessaire de revenir sur toutes les affaires générées par la boulimie des renaissants. La ville de Niamey génère effectivement de l’argent. Malheureusement la loi sur la décentralisation oblige qu’il soit organisé des élections municipales pour la gestion de la ville. Et c’est un parti de l’opposition qui la domine. Que faire alors pour accéder à ces ressources ? On se rappelle qu’ en 2011, après les élections générales, le Conseil de ville de Niamey est dominé par le parti Lumana, alors allié du PNDS. Et Oumarou Dogari fut élu président du Conseil. Au moment où les relations entre les deux alliés se détérioraient, Dogari fut simplement débarqué. Un autre conseiller de sa formation politique, beaucoup plus maniable, fut désigné. Il finira d’ailleurs par quitter le parti. La nomination par Dogari des cadres de sa formation politique est l’un des problèmes. Et l’on finira par trouver la petite bête. Malgré les dispositions pertinentes du Code général des collectivités qui, dans le Livre VII, note que « la fonction de l’État vis-à-vis des Collectivités territoriales n’est pas seulement de contrôler et de sanctionner, mais aussi d’accompagner. » Au lieu du conseil-appui, surtout que c’est la première expérience dans le domaine, le gouvernement de Issoufou Mahamadou est passé directement à l’article 136 du Code. Prêts irréguliers aurait été la faute. La reconstruction du petit marché en serait la cause. Le Conseil de ville avait envisagé la construction d’un marché moderne. Les avis pour la conception avaient été lancés. Il y eut même la présélection de trois oeuvres. C’est sur ces faits que la décision du gouvernement est tombée. On suspectait que les architectes dont les oeuvres ont été retenus sont de la même formation politique que le président du Conseil. En mettant un coup d’arrêt au projet, le gouvernement empêche à un parti adversaire de se faire de l’argent et d’assoir un peu plus sa suprématie. Et aujourd’hui encore la place du petit marché est toujours en l’état. Toutes ces manoeuvres n’ont pas empêché au parti Lumana d’avoir tout seul la majorité. On est tenté de dire que tout ça a été fait pour ça. Dogari est revenu aux affaires. Premier acte de la tutelle, un message radio pour lui interdire de procéder à des nominations. On sait que la délégation mis en place après la fin du mandat du Conseil a fait des nominations très favorables au parti au pouvoir. Le président de la délégation avait peu avant son départ procédé à un recrutement de plusieurs agents au mépris de textes qui organisent le recrutement. Qui plus est la loi ne lui donne pas l’autorisation de recruter. Ce n’est pas de ses prérogatives. En clair, en intimant l’ordre de surseoir à des nominations, le ministre laisse de gens illégalement recrutés de continuer à émarger. Les responsables partisans nommés aussi auront un répit. Ils auront le temps d’enterrer les forfaitures. Et c’est un an après que la tutelle autorise les nominations. Entre temps les responsables de la ville ont tout mis en oeuvre pour doter la ville de textes clairs. En juin 2021 déjà, une délibération autorisait la modification de l’organisation des services. En décembre de la même année, une autre délibération adopte un texte portant régime indemnitaire et avantages alloués aux a agents de la ville. En dépit des prérogatives à lui conférer par les articles 86 et 87 du Code des collectivités, des articles repris dans le recueil de textes sur la Fonction publique territoriale(art 17), le président Dogari a tenu à mettre en place des commissions regroupant toutes les sensibilités politiques pour la révision et la mise en place des textes qui vont de l’organigramme, des indemnités en passant par la carrière des agents. A l’issue de tout ce travail que des affectations ont été faites et dans le respect des textes. L’article 36 du Recueil de textes sur la Fonction publique territoriale est clair à ce propos. La mobilité est possible entre deux collectivités territoriales. Ici, il s’agit de la mobilité interne. A propos des dotations des arrondissements communaux aussi, il n y a pas à fouetter un chat. La lecture de textes permettront aux détracteur des se rendre compte que cela obéit à une démarche dont le président du Conseil, ni même le Conseil ne sont les seuls intervenants. Il y a une Agence qui pilote la procédure.
Modibo
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- Catégorie : Politique
Ville de Niamey : Le député Maire présente le rapport sur l’état général de la ville
Le Député Maire, président du Conseil de Ville de Niamey, M. Oumarou Dogari Moumouni a présenté, ce samedi 12 novembre 2022, le rapport sur l’état général de la ville de Niamey dans la salle des conférences du centre culturel Oumarou Ganda (CCOG).
Le rapport porte essentiellement sur l’état général de la ville de Niamey, c’est-à-dire, l’ensemble des segments de la vie de cette ville, notamment la situation économique et financière de la ville de Niamey, mais aussi l’état du niveau d’exécution des différentes délibérations du conseil de ville, mais également sur les activités et actions des différents services de la collectivité et des organes qui sont sous sa tutelle.
« La présente cérémonie que nous tenons aujourd’hui, est une obligation que le Maire a de par le Code des Collectivités territoriales qui consiste à présenter l’état de la commune à la population au moins deux fois par an », a déclaré Oumarou Dogari à l’ouverture des travaux de cette rencontre avant de rappeler que le législateur n’a pas « fortuitement imposé cet exercice au maire pour la forme, non, il a pensé que la présentation de l’état général de la commune devait être l’occasion pour que le maire échange avec la population sur quels sont les projets structurants à poursuivre, quels sont les correctifs à apporter pour que le développement de notre commune soit une réalité et pour que nous assurions à nos concitoyens les meilleures conditions de vie ».
Notons que le Maire central de la capitale nigérienne n’a pas manqué de rappeler aussi les grands évènements internationaux qui auront lieu au Niger et pour lesquels, Il a invité « l’ensemble de la population de Niamey à accueillir ses hôtes et surtout à rendent la ville propre ».
«Plus de 30 Chefs d’États Africains seront dans notre ville et cela est un grand honneur pour nous’’ a-t-il précisé.
‘’Je compte sur vous pour que la ville soit belle à travers les différents groupements des femmes que nous avons dans cette ville, et je sais que je peux compter sur vous » a-t-il lancé à l’endroit des populations de Niamey.
Au terme de la présentation du Rapport, s’en est suivi un débat, interactif entre les autorités municipales de la ville de Niamey et les participants à cette rencontre au cours de laquelle Oumarou Dogari a fourni d’amples explications aux préoccupations et attentes de la population de Niamey.
Notons la présence à cette rencontre des secrétaires généraux des Ministères de l’urbanisme et de l’intérieur, des députés nationaux au titre de la ville, ainsi que des élus locaux de la région de Niamey, des représentants de la chefferie traditionnelle, des organisations de la société civile, des groupements féminins, et de plusieurs autres invités et partenaires de la ville.
Par Anp
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Ville de Niamey : Mettre de l’ordre avant la conférence de l’UA de 2019 !
En prélude la conférence de l’UA qui est prévue se tenir au Niger en 2019, par ailleurs très chère aux plus hautes autorités de notre pays, notre capitale Niamey connaîtra de grands travaux et sera en honoré d’accueillir ces festivités.
Compte tenu de l’importance de l’évè- nement, un commissaire spécial Niamey U19 a été nommé afin de rendre la ville salubre et accueillante à sa juste valeur.
Ainsi, de grands édifices sont réalisés ou sont déjà en chantiers ; notamment « les échangeurs et la voirie urbaine » pour que notre capitale réponde à l’attente de nos illustres hôtes.
Pour y parvenir, il a d’abord fallu régler le problème de l’occupation anarchique non seulement des voies publiques mais aussi les alentours de certains édifices publiques .Beaucoup de nos citadins ont été déguerpis, mais d’autres y demeurent toujours sous l’œil impuissant des premières victimes.
Cette situation de deux poids deux mesures a frustré plus d’un citoyen au point où une campagne d’intoxication vis-à vis des autorités régionales d’alors en qualifiant ces opérations de règlement de comptes purement et simplement politique. Depuis un certain temps on assiste à un relai de déguerpissement de kiosques, étalages et même des épaves de véhicules et autres objets stationnés sur la voie publique par la ville de Niamey. Mais, le travail serait cette fois aussi ciblé puisque que les vrais points concernés resteraient sans inquiétude : les établissements scolaires des environs de katako, Le CEG 3 faisant face à l’ancien cimetière de Niamey, les alentours de l’université Rive Gauche, le terrain musulman et ses alentours, le stade municipal etc...
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Ville de Niamey : Un audit du personnel en cours
Selon des sources proches de l’Hôtel de ville de Niamey, le maire central aurait ordonné un audit du personnel. Selon nos sources, la mairie de Niamey connaitrait, depuis quelque temps, un recrutement abusif d’agents dont certains seraient sans qualification et d’autres ne résideraient même pas sur le territoire national. Une situation qui crée des tensions de trésorerie pour la ville de Niamey. Conséquemment, les fins de mois deviennent de plus en plus difficiles à la mairie. Difficilement, les salaires arrivent à être payés. Du reste, la ville n’arriverait pas à honorer certains de ses engagements régaliens. Les quelques maigres ressources financières seraient toujours destinés au payement des salaires des agents. C’est dans cette situation chaotique déplorable qu’Oumarou Dogari a re trouvé la mairie de Niamey. Une situation de désespérance consécutive au recrutement abusif d’agents sur la base uniquement de considérations partisanes. Des recrutements sans fondement légal qui étranglent aujourd’hui la mairie et annihilent toute perspective. Les dégâts causés à la mairie sont énormes. C’est pourquoi, il faut également initier un audit financier pour faire rentrer la ville dans ses droits. D’ailleurs, selon certaines indiscrétions, les ressources financières et matérielles de la mairie auraient fait l’objet d’un pillage systématique. Certains agents se seraient servis à volonté. Vivement donc que les autorités ordonnent, sans complaisance, une inspection d’Etat à la mairie centrale et au projet Niamey Nyala. Lesquels auraient été gérés, selon des sources concordantes, de manière peu orthodoxe.
A.S
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- Catégorie : Politique
Vincent Bolloré, l’ami breton de Mahamadou Issoufou : Des révélations sur la construction du chemin de fer Niamey-Parakou
Lorsque Vincent Bolloré, l’homme d’affaire breton qui a vendu du rêve à Mahamadou Issoufou, était placé en garde à vue pour soupçons de corruption d’agents publics étrangers dans des affaires de concessions portuaires au Togo et en Guinée, des questions fusent du côté de Niamey quant aux conditions dans lesquelles le groupe Bolloré a réussi à faire main basse sur le tronçon Niamey-Parakou de la boucle ferroviaire. L’affaire avait fait grand bruit dans la capitale nigérienne où l’on se souvient des péripéties politico-judiciaires entre le groupe Africarail de l’ancien Premier ministre français, Michel Rocard, et le gouvernement du Niger, acculé et contraint à la reddition dans le cadre d’un accord à l’amiable. Selon le journal Challenges, Africarail est détenteur des droits sur l’axe Kaya (Burkina Faso)-Niamey (Niger)-Parakou (Bénin), Aného (Togo)-Ouidah (Bénin), ainsi que sur l’axe Blitta (Togo)- Ouagadougou (Burkina Faso). En 2011, un comité de pilotage “ferroviaire et minier”, présidé par Michel Rocard, a été créé à Bercy en vue de recueillir les contributions financières d’autres groupes français parmi lesquels se trouvait le groupe Bolloré. La surprise du groupe Getfarail et Africarail, créé à l’effet de conduire le projet, a été grande de constater, quelques années plus tard, que Mahamadou Issoufou et Boni Yayi, en dépit des règles de droit, ont décidé de créer une multinationale avec le Groupe Bolloré comme partenaire stratégique.Se sentant lésé, le groupe Africarail a entrepris, en novembre 2015, une procédure judiciaire devant la Cour internationale d’arbitrage de Paris, mais Niamey a vite fait de proposer un règlement à l’amiable. Dans une déclaration commune signée le 30 mai 2016 et sanctionnant deux jours de discussions (24 et 25 mai 2016), le Niger reconnaît les droits d’Africarail sur la construction et l’exploitation des ouvrages d’arts et des infrastructures ferroviaires comme convenu dans les accords de 1999 et de 2000. La déclaration commune a été signée par Ibro Zabaye, directeur du contentieux de l’Etat, et Mohamed Moussa, secrétaire permanent de la cellule d’appui au partenariat public-privé du cabinet du Premier ministre au nom du Niger à l’époque des faits. Leurs vis-à vis français étaient Michel Bosio, président de Getfarail et Michel Rocard, ancien Premier ministre de France. Dans le point 3 de ladite déclaration commune, « L’Etat du Niger réaffirme que Africarail est toujours concessionnaire du droit de construire et d’exploiter les ouvrages d’art et les infrastructures ferroviaires sur l’axe Kaya (Burkina Faso)-Niamey (Niger)- Parakou (Bénin), Aného (Togo)-Ouidah (Bénin), ainsi que sur l’axe Blitta (Togo)-Ouagadougou (Burkina Faso) constituant la grande boucle ferroviaire de l’Afrique de l’Ouest, conformément au Protocole du 15 janvier 1999 et au Protocole additionnel du 31 août 2000 ».
L’annonce de la déclaration commune avait fait l’effet d’une bombe. Le groupe Bolloré, qui a dû prendre très mal cette déclaration commune a contraint Niamey à une volte-face des plus inattendues. Un communiqué imputé au gouvernement nigérien, mais nullement signé par une autorité quelconque, avait apporté un démenti cinglant à ce qu’a été dit pourtant, clairement, dans la déclaration commune. Dans ce communiqué insolite, il était indiqué que cela fait suite aux publications et déclarations médiatiques du Groupement Geftarail et Africarail S.A. sur le projet de boucle ferroviaire ainsi qu’à l’assignation de l’Etat du Niger devant le tribunal arbitral de Paris par le même groupement. Mieux, le fameux communiqué précisait que « Le but de ces négociations [Ndlr : entre l’Etat du Niger et Getfarail] était de trouver un accord amiable pour mettre fin au protocole signé le 15 janvier 1999 par lequel quatre Etats avaient confié au groupement Geftarail la mission de mobiliser des ressources, de réaliser des études et de construire et exploiter certains tronçons de la grande boucle ferroviaire ». Le communiqué va plus loin, soulignant qu’au cours de cette négociation, « la délégation nigérienne a soutenu que la concession Bolloré est la seule valide, car signée en bonne et due forme alors que le B.O.T ( built, operate and transfert) envisagé avec Geftarail n’est pas encore signé et que la délégation nigérienne a demandé une juste indemnisation des Etats par Geftarail pour le préjudice causé aux économies des Etats signataires du protocole ». Le communiqué est-il authentique ? Peut-il provenir de ces mêmes personnes qui ont reconnu dans la déclaration commune qu’Africarail est l’unique détenteur de droits sur l’axe de l’OCBN ? En tout état de cause, son contenu, aux antipodes de celui de la déclaration commune, ne semble pas sérieux pour être de l’Etat du Niger.
Le 10 août 2016, les engagements contractés par le Niger dans le cadre de cette déclaration commune arrivent à échéance. Or, le point 10 stipule que « la présente déclaration deviendra caduque si elle n’entre pas en vigueur et/ou si les parties ne s’y conforment pas avant l’expiration de la suspension de la procédure d’arbitrage le 10 août 2016 ». Alors qu’il a pollué l’atmosphère avec un communiqué non signé mais qui sème le doute puisque publié dans le journal gouvernemental, le gouvernement nigérien dépêche discrètement une mission à Paris en vue de négocier un sursis avec Africarail en obtenant un prolongement du gel de la procédure judiciaire qui a été mise au frigo. Conduite, à l’époque, par le ministre des Finances et composée, entre autres, de Gandou Zakara, secrétaire général du gouvernement, Ibro Zabèye, directeur du contentieux de l’Etat, et Mohamed Moussa, secrétaire permanent de la cellule d’appui au partenariat public-privé du cabinet du Premier ministre, la mission a été un cuisant échec, le groupe Africarail n’ayant pas trouvé sérieux le gouvernement nigérien avec ce communiqué contestant les termes d’un accord qu’il a pourtant signé sans contrainte. La question ultime était de connaître les motivations qui avaient poussé Niamey à déclarer la concession Bolloré, la seule valide après avoir signé une déclaration commune dans laquelle elle s’est pliée aux quatre volontés du groupe Africarail. Comme Vincent Bolloré a-t-il réussi à supplanter le groupe Africarail au Niger, malgré les accords de 1999 et de 2000 qui lient Africarail au Niger ? Y avait-il eu, là aussi, des soupçons de corruption d’agents publics comme au Togo et en Guinée ?
Laboukoye
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Violation de l’article 91 du code électoral : Mohamed Bazoum défie quiconque de l’arrêter dans son périple électoral
Selon l’article 91 de la loi électorale en vigueur, « avant l’ouverture de la campagne, tous actes de propagande électorale déguisée, toutes manifestations ou déclarations publiques de soutien à un candidat ou à un parti politique ou coalition de partis politiques, faits directement ou indirectement par toute personne, association ou groupement de personnes, quels qu’en soient la nature ou le caractère, sont interdit. ». Malgré la fermeté de cette disposition du code électoral dont il est par ailleurs le maître d’ouvrage, Mohamed Bazoum, le président et candidat officiel du Pnds à la prochaine élection présidentielle n’a pas hésité à entreprendre un périple électoral. Un périple électoral qui l’a conduit à Tillabéry, à Dosso, à Tahoua, à Maradi et au terme duquel, dit-il, il compte faire toutes les communes du Niger. « Et on verra bien celui qui m’en empêchera », a-til déclaré en substance. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dont le président, Issaka Souna, s’est évertué, récemment, à rassurer sur la crédibilité du processus électoral, est pris sur le fait. Incapable de prononcer la moindre protestation, à plus forte raison opposer la loi à Mohamed Bazoum dont on le dit très proche par ailleurs, Issaka Souna sait, selon des sources proches des milieux de la Ceni, qu’il brasse de toute évidence de l’air, sans la moindre possibilité de convaincre. Quant au Conseil supérieur de la communication (Csc), il fait le mort, sans aucune intention d’assumer ses responsabilités légales. Suivant la loi électorale, ce sont le ministère de l’Intérieur et le Csc qui sont chargés de l’application, stricte, précise la loi électorale, de cette interdiction. Face à un Mohamed Bazoum qu’on laisse faire, en violation flagrante de loi électorale, plus personne ne se sentira en devoir de se plier à la loi.
« Pour les élections régionales et municipales qui doivent se tenir le 13 décembre 2020, la campagne électorale est ouverte dix (10) jours avant le jour du scrutin et close l’avant-veille à minuit », liton à l’article 90. Il est par ailleurs précisé que « toute propagande électorale en dehors de la période ainsi fixée est interdite ». Mohamed Bazoum est donc en porte-à-faux avec la loi électorale dont il est le chantre. Dès lors, le discours de la Ceni quant à la crédibilité du processus électoral est fortement mis en doute. Les faveurs manifestes dont jouit Mohamed Bazoum dans la transgression de la loi électorale sont autant de points d’appui pour le CCR-Karial Mutunci Kassa et le CAP/2020-2021 qui viennent de voir le jour dans le cadre de la lutte pour la restauration de la démocratie et des valeurs de la République. Le premier cadre, hétéroclite, regroupe des partis politiques, des syndicalistes, des associations et des personnalités indépendantes tandis que le second fédère strictement les fronts de l’opposition pour une alliance électorale et une gouvernance axée sur un programme commun, apprend-on. Face à un Mohamed Bazoum qu’on laisse faire, en violation flagrante de loi électorale, plus personne ne se sentira en devoir de se plier à la loi. Le candidat Bazoum ouvre ainsi la voie à l’anarchie, source de déstabilisation certaine. Il suffit que les adversaires politiques, qui ne sont pas de moindre calibre, répondent du tic au tac pour que la situation soit ingérable. Malgré tout, le Csc et le ministère de l’Intérieur à la tête duquel trône un très proche du Président Issoufou Mahamadou, se gardent de la claquer. Peur d’être limogé ou complicité avérée ? Les Nigériens, eux, les observent et ne manquent pas de considérer leur mutisme comme une collusion avec le candidat Bazoum.
L’autisme dont fait montre Mohamed Bazoum dans la transgression de la loi électorale n’est pas de bon augure
Face à l’autisme dont fait montre Mohamed Bazoum qui refuse de se soumettre à la loi, les acteurs engagés dans la lutte pour la restauration de la démocratie auront un bel alibi pour s’affranchir de la loi et agir comme bon leur semble. S’il est évident que le candidat du Pnds n’offre pas une belle image d’aspirant à la magistrature suprême en piétinant déjà les lois de la République, il est tout aussi évident que ses actes et ses discours risquent fort d’enflammer un climat sociopolitique déjà tendu.
Laboukoye
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Violations des droits de l’Homme : La Coalition PCQVP-Mali demande la libération sans condition de leurs camarades du Niger
Le président de la Coalition Publiez Ce Que Vous Payez-Mali(PQCV-Mali), Abdoul Wahab Diakité, son secrétaire général, Tiémoko Souleymane Sangaré, sa trésorière Mme Ly Fatoumata Coulibaly, ont fait part de leur grande inquiétude sur le sort de leurs camarades du Niger: Ali Idrissa, Moussa Tchangari, Idrissa Mama et tous les autres acteurs de la société civile détenus dans le cadre de la marche pacifique contre la loi de finance 2018.
Selon le secrétaire général de la coalition malienne, les trois défenseurs des droits de l’Homme bien qu’ils n’aient pas activement participé à la manifestation du 25 mars ont été accusés d’avoir organisé et participé à la manifestation. Ils sont également accusés de complicité dans un acte de violence, d’agression et de destruction de biens publics.
A en croire Tiémoko Souleymane Sangaré, les détenus ont été ensuite transférés dans diverses prisons au Niger et ont été détenus depuis lors. Il a indiqué que le 10 juillet 2018, premier jour du procès, le procureur a demandé trois ans de prison pour les trois dirigeants de la société civile mentionnés ci-dessus.
Le président de la Coalition Malienne Abdoul Wahab Diakité a renchéri en disant que la mobilisation ne faiblit pas pour autant et cela du côté de toutes les associations et organisations de droits de l’Homme. Cependant, il a fait remarquer que d’autres arrestations arbitraires continuent.
Les conférenciers ont expliqué que suite à une autre marche organisée le 15 avril, trois autres dirigeants de la société civile ont été arrêtés. Plus la mobilisation contre cette loi de finance s’accentue, plus les arrestations continuent dans différentes villes du Niger.
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Violations des droits humains au Niger : Le silence coupable du Barreau

Vivement que les avocats rompent le silence pour défendre les droits des Citoyens et la Démocratie.
Ils doivent sortir pour soutenir le peuple malien, victime de la méchanceté politique des dirigeants Ouest africains et leurs maitres de conscience français et demander l’ouverture d’enquête judiciaire sur le massacre de Tera. Cela, au nom du rôle éminemment important de défenseurs des Droits de l’Homme qu’ils jouent dans la société. Au quel cas, ils seraient complices de ces dirigeants fossoyeurs des Droits de l’Homme.
A.S
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Violent incendie ravageur à la pharmacie du district sanitaire de Madaoua : Dégâts majeurs et mission d'évaluation dépêchée"
Le lundi 22 mai 2023, un incendie d'une rare violence a ravagé la pharmacie du district sanitaire de Madaoua, située à l'intérieur de l'hôpital de district de cette localité. Les dégâts matériels sont considérables, estimés à plus de 100.000.000 de francs CFA. Suite à cette situation, une mission sur le terrain a été dépêchée par le Directeur régional de la santé publique, de la population et des affaires sociales pour évaluer l'étendue des dégâts causés par l'incendie. Lors de cette visite, les autorités administratives, communales et coutumières, ainsi que les responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du département de Madaoua étaient présents.
Nigerdiaspora avec L'ANP
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Violentes manifestations des élèves et étudiants à Niamey : Le campus universitaire fermé
Des violents affrontements ont opposé en cette matinée du lundi 10 avril 2017, les forces de l’ordre aux scolaires et étudiants de Niamey. Ces derniers étaient sortis dans les rues pour exprimer leur mécontentement, disent-ils, face au refus des autorités de satisfaire à leur plateforme revendicative dans laquelle l’USN revendique pour ses militants une amélioration de leurs conditions de vie et d’études. Selon nos sources, dans la plupart des régions du pays, les scolaires ont manifesté pour faire entendre leur voix.
Mais c’est à Niamey qu’il y a eu des échauffourées très violentes où des nombreux blessés ont été enregistrés dans les rangs des manifestants qui avaient érigé des barricades au niveau des principales artères de la capitale, tout en brulant des pneus sur le goudron.
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Violet de Galmi : Le célèbre oignon du Niger à la conquête du marché international
Rendu populaire par la ville de Galmi située à 428km de Niamey, dans la région de Tahoua, l’oignon « Violet de Galmi » est devenu populaire à partir de la seconde moitié du 20ème siècle. Cette plante potagère vivace et à bulbe, considérée comme la meilleure dans sa famille, a conquis les cuisines du monde entier par son goût très prononcé qui s’adapte facilement aux sauces, aux salades et autres compositions culinaires. D’où la mobilisation de l’Etat, aux cotés des acteurs du secteur, pour garantir la pérennité du violet de Galmi grâce à l’obtention de son Identification Géographique auprès de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle. L’obtention de cette protection continentale remobilise les acteurs du milieu, surtout les femmes transformatrices, pour donner plus de valeur ajoutée à l’oignon du terroir et l’adapter aux particularités de la consommation mondiale.
L’oignon violet de Galmi est une variété créée à partir des écotypes locaux des vallées de la Maggia et de la Tarka suite à des travaux de recherches menés par le Niger autour des années 70. La vulgarisation de cette variété a permis au pays, premier exportateur d’oignon de la région CEDEAO et second producteur après le Nigeria, d’asseoir sa réputation dans le milieu de la culture de l’oignon et de faire connaitre la ville de Galmi, située sur la route de l’arachide à l’ombre de laquelle elle s’est développée, avant de finalement s’affranchir. Aujourd’hui, avec la hausse du nombre de producteurs qui achètent leurs semences, le Réseau national des chambres d’agriculture du Niger (RECA-Niger) évalue à environ un milliard de francs CFA la demande en semence.
L’annonce au Conseil des Ministres du jeudi 07 octobre 2021 de l’enregistrement en Indication Géographique (IG) du violet de Galmi que saluent les producteurs, permettra de protéger les caractéristiques authentiques de ce produit. Pour rappel, ces dernières années dans la sous-région Ouest-africaine, des réseaux de distribution ont proposé des semences abusivement appelées « violet de Galmi » et produites dans leurs pays, voire même en Afrique du Sud et en Hollande, au Pays-Bas. A côté de ces semences, d’autres personnes préfèrent proposer des imitations qui non ni nom de société, ni adresse ou même origine, relève le RECA. « L’oignon est rouge, le nom ressemblant. C’est l’apparence qui semble recherchée », note le document du réseau.
Déjà en juillet 2013, dans son rapport sur l’Identification Géographique, le Réseau national des chambres d’agriculture du Niger tirait sur la sonnette d’alarme. Cette structure organisée dénonçait les subterfuges utilisés dans la chaine de valeur des semences d’oignon et appelait les acteurs nigériens à produire enfin « des semences de qualité et dans des emballages correspondant à la demande des utilisateurs ». Le Niger, ajoute aussi le rapport, sera quand même victime des semences douteuses car « les oignons produits, notamment au Burkina Faso, seront vendus sous l’appellation Violet de Galmi sur les mêmes marchés, en particulier celui de la Côte d’Ivoire ».
Soutenir la transformation locale du violet de Galmi pour marquer la particularité du produit
Parmi les solutions porteuses accessibles à moindre frais, se trouve la transformation du violet de Galmi dans le pays pour soutenir sa consommation locale et exporter à travers le monde plus de produits certifiés d’origine. C’est dans ce secteur spécifique de la transformation qu’intervient la Fédérations des unions des femmes pour la filière oignon du Niger (FUFFON Nyalanta). Cette jeune structure créée il y’ a de cela quinze mois, regroupe les fédérations Kokarin mata, Hamdala et REFED et compte 102 femmes transformatrices, vendeuses et productrices d’oignon. Il s’agit pour ces femmes réunies en réseau de perfectionner leur travail et de tirer le plus de valeur ajoutée possible de la transformation de l’oignon.
La présidente de la fédération, Mme Moustapha Kadri Mariétou, par ailleurs promotrice de la marque de transformation agroalimentaire « Marietou et fils » du label Transco Niger, explique que les femmes transformatrices font beaucoup de produits dérivés à partir du célèbre violet de Galmi. En plus des épices traditionnelles typiquement nigériens issues de la transformation, précise-t-elle, les femmes fabriquent des lanières d’oignon séché et différents types de confitures très recherchées et appréciées par les expatriés. Depuis quelques temps, les Nigériens aussi commencent à s’intéresser à ces produits qui se fabriquent sans additifs chimiques pour la conservation ou pour rehausser le goût.
L’organisation du travail répond à une règle simple chez ces amoureuses du violet de Galmi : tout le monde doit s’impliquer dans le processus de fabrication de la sélection des producteurs à la source à la vente du produit fini, en passant par le contrôle de la qualité de la production, les étapes de la transformation et la mise en sachet des produits transformés. « Notre objectif final est de permettre à chacune de nos membres de maitriser la chaine de valeur. C’est aussi pour procurer une formation pratique aux femmes qui nous
appuient et procurer des ressources financières à leurs groupements. Non seulement elles sont formées, mais elles sont aussi payées », indique la présidente de la fédération FUFFON Nyalanta.
Cependant, Mme Moustapha Kadri Marietou annonce que malgré leur don de soi pour la promotion du violet de Galmi, les femmes transformatrices rencontrent plusieurs problèmes. La qualité et le savoir faire auxquels elles ont abouti dans la transformation de l’oignon grâce à plusieurs années de formation et d’expérimentations dans la pratique, est sabotée par des pratiques peux orthodoxes. « Quand un financement est énoncé pour le secteur, les personnes en charge du futur programme envoient leurs proches pour une formation de courte durée chez-nous et leur octroient les financements », dit-elle. Pour preuve, elle déclare que les vraies femmes transformatrices ont été mises à l’écart de la rencontre avec le Président de la République.
La présidente de la fédération Nyalanta demande aux autorités de se tourner vers les « vraies concernées » pour accompagner et accroitre la notoriété de l’oignon violet de Galmi dans le monde entier. Elle les appelle aussi à tout mettre en œuvre pour pérenniser l’organisation de la journée nationale de l’oignon sur une base annuelle.
Par Souleymane Yahaya
05 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Visioconférence au Cabinet du Premier ministre : M. Lamine Zeine Ali Mahaman participe à une réunion virtuelle des Gouverneurs et Gouverneurs suppléants du FMI
Le Premier Ministre, ministre de l’Economie et des Finances, M. Lamine Zeine Ali Mahaman, a participé hier mardi 21 novembre 2023 dans l’après-midi, par visioconférence, à la réunion des Gouverneurs et Gouverneurs suppléants du Fonds Monétaire International (FMI) sur la Constitution d’une troisième Chaise pour l’Afrique Subsaharienne (ASS) au Conseil d’Administration du FMI. Cet échange a été marqué par plusieurs interventions.
Dans son intervention, le Premier Ministre, ministre de l’Economie et des Finances a soutenu le principe de la rotation dont le Niger était à l’origine par un de ses fils, l’un des tous premiers administrateurs, M. Abdourahamane Alfidja, à qui M. Lamine Zeine Ali Mahaman a d’ailleurs rendu un hommage. Ce principe de rotation présente l’avantage de permettre à tous les pays membres de pouvoir occuper un jour un poste d’administrateur et de bien pouvoir servir les pays. Pour ce qui est de la question du choix des options, le Niger, a précisé le Premier Ministre, se prononcera sur la première option qui parle d’intégration car, « nous sommes dans une phase où nous ne croyons pas beaucoup au principe de solidarité », a-t-il déclaré.
En effet, a souligné M. Lamine Zeine Ali Mahaman, la solidarité voudrait que lorsqu’un pays membre d’une organisation internationale fait face à des difficultés, quelle qu’en soit son importance, les autres pays membres puissent l’accompagner pour arriver à résoudre ensemble les problèmes. « Il est donc important que cette question de solidarité soit une réalité », a estimé le Premier Ministre. En ce qui concerne la question de moyen de fonctionnement, M. Lamine Zeine Ali Mahaman a, comme tous les intervenants qui l’on précédé, insisté sur la mise à la disposition du bureau des moyens qu’il faut pour que le travail soit bien fait.
Le Premier Ministre, ministre de l’Economie et des Finances a enfin suggéré de donner les meilleures chances possibles à l’aboutissement définitif au plus tard le 15 décembre 2023, de ce processus qui ne date pas d’aujourd’hui. Il a, par la même occasion, salué et soutenu le fait d’avoir obtenu une troisième chaise qui permettra aux pays africains d’avoir une position commune, de défendre leurs intérêts et d’aller de l’avant pour le développement de leurs Etats.
Aïchatou Hamma Wakasso (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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Visioconférence de la sous-secrétaire américaine chargée des affaires africaines : «Les USA sont prêts à accompagner le Niger vers une transition réussie», déclare Mme Molly Phee
La sous-secrétaire américaine chargée des affaires africaines, Mme Molly Phee, a échangé mercredi en fin d’après-midi par visioconférence avec des journalistes nigériens sur la situation socio-politique que traverse le pays. Ces échangent interviennent à un moment où le gouvernement américain, dans le sillage de la prise du pouvoir d’Etat par le Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie, a suspendu son aide au développement au Niger, ainsi que sa coopération militaire avec les Forces armées nigériennes.
Mme Molly Phee déclare que son pays qui a apporté son aide dans des secteurs clés du développement reste préoccupé par la situation actuelle que traverse le Niger. « Nous avons été de bons partenaires et nous souhaitons le rester avec le Niger et le peuple nigérien», dit-elle, tout en se félicitant du modèle de partenariat qui existait entre les deux pays avant l’avènement du CNSP.
Les Etats-Unis d’Amérique, dit-elle encore, n’ont jamais cessé d’apporter leur assistance humanitaire au peule nigérien, et ce malgré la suspension de leur aide au développement et aussi de leur coopération sécuritaire.
La sous-secrétaire américaine précise que les décisions prises à l’encontre du Niger sont prises conformément aux lois américaines et non en soutien à un Etat étranger ou à une quelconque institution. Son pays se dit prêt à reprendre les volets suspendus de son aide, y compris sur le plan sécuritaire au moment opportun. Pour y arriver, elle plaide pour une transition courte, moins de deux ans, et surtout des discussions franches avec la CEDEAO et les partenaires du Niger. Car, insiste-t-elle, les données issues de recherches scientifiques prouvent qu’au-delà de deux ans de transition, il est difficile pour un pays de se relever.
Selon Mme Molly Phee, les Etats-Unis d’Amérique ont tardé à reconnaitre le coup d’Etat au Niger parce qu’ils pensaient faire pression sur les militaires et les inciter à rétablir l’ordre constitutionnel renversé. Aujourd’hui, elle suggère au Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie à faire appel à l’expertise du système judiciaire nigérien pour une transition réussie. « Les USA, dit-elle, sont prêts à accompagner le Niger vers une transition réussie ». Mais pour cela, le Niger doit « être un bon partenaire pour les USA ».
Souleymane Yahaya (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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Visioconférence sur la Paix et la Sécurité au Sahel : Counterpart International invite trois panelistes nigériens à débattre de la cohésion sociale au Forum sur la fragilité 2022
Au quatrième jour des travaux de l’édition 2022 du Forum sur la fragilité, l’organisation Counterpart International a invité trois panelistes nigériens triés sur le volet à présenter aux participants les actions que mènent leurs structures et les résultats concrets obtenus dans la construction de la cohésion sociale à travers une gouvernance collaborative au Sahel. Outre le médiateur de la République, mesdames Safiatou Dan Mallamkindo et ChaibouTankari Bassira ont exposé sur l’expérience de leurs structures et du Niger dans la promotion de la paix, du vivre ensemble, de même que sur l’implication effective des femmes et des jeunes dans la résolution pacifique des conflits.
Au cours de la séance, les trois panelistes qui viennent de Niamey, Tahoua et Tillabery, ont brièvement décrit leurs structures d’action qui sont respectivement le cabinet du médiateur de la République du Niger, l’Initiative Femmes, Paix et Sécurité et Cercle Dev. Toutes ces interventions ont mis le dialogue au centre des interventions visant à construire la cohésion sociale à travers une gouvernance collaborative au Sahel. Ils ont souligné que les femmes, les filles et les jeunes « peuvent jouer un rôle important dans la consolidation de la paix et la lutte contre la violence ». Les panelistes ont aussi démontré que la lutte contre les facteurs favorisant la fragilité, le conflit et la violence nécessite une collaboration renforcée entre autorités administratives et coutumières et organisations de la société civile au niveau local.
Au terme de la visioconférence, le médiateur de la République du Niger, M. Ali Sirfi Maïga qui est par ailleurs le paneliste principal, s’est réjoui de l’initiative de Counterpart International qui a permis au Niger de partager avec le monde les multiples acquis du pays obtenus grâce à plusieurs années d’engagements de l’ensemble des acteurs et de leurs partenaires. « La paix et la cohésion sociale, a-t-il déclaré, sont des denrées essentielles pour tout citoyen, surtout par les temps qui courent… Pour consolider la paix et la cohésion, il est primordial de réfléchir à des stratégies pour s’informer sur les conflits, leurs causes et leurs conséquences ». Le médiateur de la République a aussi précisé que l’identification formelle des acteurs impliqués est une autre condition vers le succès des actions menées.
Pour sa part, Mme Safiatou Dan Mallamkindo a indiqué que le partage d’expérience auquel elle venait de participer est un bon moyen de renforcer les capacités des acteurs de la paix qui interviennent au Sahel. Les femmes, a-t-elle dit, sont des conseillères écoutées et qui s’occupent majoritairement de l’éducation de leurs enfants. « Si les femmes sont très tôt sensibilisées, elles peuvent efficacement promulguer les valeurs de coexistence pacifique à leurs enfants, dès le bas-âge. Car, partout où il y’a insécurité et discorde, les femmes et les enfants sont les premières victimes », s’est-elle exclamée.
La dernière paneliste, Mme ChaibouTankari Bassira qui milite au sein de Cercle Dev s’est félicitée de l’opportunité qu’elle a eu de prouver, aux côtés du médiateur de la République, l’engagement et la compétence des jeunes dans la résolution pacifique des conflits et la promotion de la cohésion sociale. « C’était un plaisir pour moi de me retrouver parmi eux et partager nos propres expériences à travers les activités que nous menons sur le terrain », a-t-elle ajouté, tout en précisant que la paix passe par une bonne formation éducative et professionnelle de la jeunesse au Niger et au Sahel, et par son autonomisation effective.
Par Souleymane Yahaya(Onep)
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Visioconférence sur la sécurisation de la carte de vaccination contre la Covid-19 : Vers la mise en place d’un certificat de vaccination infalsifiable et interopérable au Niger
Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Maïnassara, a participé hier 11 août par visioconférence, à une réunion relative à la mise en place d’un certificat de vaccination sécurisé contre la Covid-19 au Niger. Disposer d’un système fiable pour sécuriser les personnes vaccinées au Niger, introduire un certificat de vaccination sûr et reconnu au niveau international et lutter contre les fausses cartes de vaccination, tels sont, entre autres, les objectifs assignés à cette démarche de sécurisation dudit document. En plus, des représentants de l’OMS, de l’Union européenne et de l’ANSI (Agence Nationale pour la Société de l'Information), de nombreux responsables et cadres du Ministère en charge de la Santé publique ont pris part à cette réunion.
Situant le contexte de cette initiative, le ministre Illiassou Maïnassara a indiqué que la sécurisation du certificat de vaccination contre la Covid-19, intervient au moment où la disponibilité des vaccins augmente et que les populations espèrent un retour à la vie normale, en dépit de l’apparition du nouveau variant ‘‘Delta’’. «Dans le monde entier, les pays prennent des mesures pour trouver rapidement une solution fiable pour faciliter les voyages et autres déplacements nécessaires», a-t-il noté. Relevant l’existence de faux certificat dans plusieurs domaines, le ministre de la Santé publique a souligné la nécessité de sécuriser le certificat de vaccination Covid-19 en mettant en place un système infalsifiable et interopérable, tel que défini par les directives de l’OMS et la Commission de l’Union européenne.
«Cela va à coup sûr permettre de disposer d’un système fiable pour sécuriser nos concitoyens, qui pourraient voyager partout dans le monde», a estimé. Dr Idi Illiassou Maïnassara. Il y a donc nécessité, a-t-il poursuivi, de procéder à la mise en place de systèmes interopérables, flexibles et respectant les principes d’équité et des droits de l’homme. «Nous sommes heureux de constater que l’OMS et l’Union européenne accompagnent ce processus dans notre pays», s’est félicité le ministre de la Santé Publique.
La Représentante de l’OMS au Niger, Dr Blanche Anya et le D.G de l’ANSI ont, par la suite, pris la parole pour expliquer l’intérêt et le bien-fondé de la mise en place d’un certificat de vaccination contre le Covid-19.
Dans une communication, qu’il a présenté, lors de la visioconférence, le Responsable de la qualité de l’information sanitaire de l’OMS au Niger, M. Harouna Tomboye a souligné qu’un certificat de vaccination est un document de santé qui enregistre un service de vaccination reçu par une personne, traditionnellement sous la forme d'une carte papier, sur laquelle sont notés les détails clés concernant la personne vaccinée, à savoir le type de vaccin administré, la date d'administration et d'autres données de base. En fait, c’est un document qui présente le statut vaccinal de son possesseur. «Un certificat de vaccination peut être purement numérique (par exemple, stocké dans une application smartphone ou sur un serveur en cloud) et remplacer la carte papier, ou bien il peut être une représentation numérique de la traditionnelle carte sur papier», a ajouté M. Tomboye. Grâce à sa numérisation, le document pourra être sécurisé et accessible uniquement à des sources biens autorisées. Il a précisé que les individus ne sont pas obligés d’avoir un smarphone ou un ordinateur pour detenir un certificat numérique. «Le lien entre le dossier papier et le dossier numérique peut être établi à l'aide d'un code-barres unidimensionnel (1D) ou bidimensionnel (2D), par exemple imprimé ou apposé sur le carnet de vaccination papier», a-t-il précisé.
Mahamadou Diallo(onep)
11 août 2021
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Visite à Tillabéri du ministre de la Défense Nationale et son homologue de l’Intérieur et de la Sécurité Publique auprès des populations déplacées d’Anzourou : Des dispositions rassurantes prises pour le retour des 12.000 personnes ayant déserté leurs vil
Le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Hindatou, et celui de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, M. Alkache Alhada, ont effectué, hier mardi 18 mai, une visite à Tillabéri, précisément auprès des personnes déplacées internes de la commune rurale d’Anzourou. Etape après étape, sur les trois principaux sites abritant les 12.000 déplacés, à savoir : l’Arène de lutte traditionnelle de Tillabéri, Sakoira et le village de Namari-Goungou, la forte délégation est allée ainsi constater la situation et réconforter ces populations contraintes de se réfugier à Tillabéry en raison de la menace terroriste. En effet, en présence des tous les hauts responsables des Forces de défense et de sécurité et du gouverneur de la région, la délégation a annoncé qu’Anzourou est désormais sécurisée et que les déplacés peuvent à partir d’aujourd’hui, mercredi 19 mai 2021 regagner leurs villages respectifs.
Il s’agit d’une mission expressément diligentée par le Chef de l’Etat, président de la République, SE Bazoum Mohamed pour non seulement faire le point de la situation particulière du déplacement massif des populations d’Anzourou afin de trouver des solutions adéquates mais aussi pour témoigner la solidarité du gouvernement et de l’Etat. « Nous avons appris, avec tristesse ce qui vous est arrivé. Autant de villages entiers qui se sont déplacés en raison de la menace terroriste: Zibane-Koiratégui, Zibane-Koirazeno, Gassa-Aoual, Molia, Dangné, Sangara, Gatali, Gassa-Kofouno, Gadabo etc. Nous sommes venus pour vous rassurer de la détermination du gouvernement à restaurer la quiétude et la paix à Anzourou et dans les localités de la région où la sécurité est devenue précaire. Nous allons explorer toutes les options possibles, pour que ce que vous avez vécu ne se reproduise plus dans notre pays », a déclaré le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, M. Alkache Alhada s’adressant aux personnes déplacées du camp de l’arène de lutte traditionnelle de Tillabéri. Ce même message a été également transmis aux réfugiés des deux autres camps. Le gouvernement réaffirme ainsi sa franche volonté à créer promptement les conditions du retour de ces personnes déplacées, dans le plus bref délai. Ce qui sous-entend effectivement une garantie de sécurité permanente. « Du côté du gouvernement, nous sommes prêts, même maintenant pour votre retour au bercail. Actuellement, nos forces sont déployées dans toute la zone d’Anzourou. Il n’est plus question que nos populations désertent leurs villages. Tel est l’engagement pris par le gouvernement », rassure le ministre de l’intérieur.
« Nous nous réjouissons de cette visite des autorités au chevet de toutes les personnes déplacées de la commune d’Anzourou », a dit Amadou Alassane, le représentant des 12 villages. Revenant sur les raisons qui les ont contraints à quitter la terre de leurs ancêtres, il parle de multiplication des attaques terroristes. « Les terroristes nous ont d’abord exigé l’impôt sur le bétail puis, ils emportent nos animaux et enfin ils viennent tuer les hommes », a expliqué M. Amadou Alassane avant d’ajouter que les tueries répétitives sont insupportables. « Maintenant que les autorités nous donnent l’assurance que les Forces de défense et de sécurité resteront à nos côtés, nous allons retourner », a-t-il indiqué.
Un conseil de sécurité régional entérine les mesures
Après la série de visites sur les différents sites des personnes déplacées, le ministre de la Défense nationale et celui de l’intérieur et de la sécurité publique ont coprésidé un conseil régional de sécurité dans la salle de réunion du gouvernorat de Tillabéri, à l’issue duquel il a été entériné des dispositions nécessaires pour assurer les bonnes conditions du retour des personnes déplacées. « Il a été retenu que ces personnes déplacées internes puissent rejoindre leurs villages respectifs, dès demain (soit aujourd’hui mercredi 19 mai). Et tous les sites seront sécurisés, par l’armée, la Gendarmerie Nationale et la Garde Nationale, afin que ces populations puissent retrouver leur quiétude sociale, vaquer à leurs occupations et pour marquer la présence de l’Etat », a déclaré le gouverneur de la région, M. Ibrahim Tidjani Katiela, à l’issue dudit conseil régional de sécurité. A cet effet, le gouverneur fonde aussi espoir sur les forces mobiles, notamment les Opérations Sakis et Almahau qui sont, dit-il à pied d’œuvre pour la paix et la sécurité dans l’ensemble de la région de Tillabéri.
Entres autres dispositions prises, « le ministre de la défense a pris l’engagement ferme et a donné des instructions pour que des moyens opérationnels soient véritablement mis à la disposition des FDS, pour la réussite de leur mission. Les hauts responsables de ces forces, à savoir: le Chef d’État-major des armées, le Chef d’Etat-major des armées de terre, le Haut commandant de la Gendarmerie Nationale et celui de la Garde Nationale ont pris l’engagement que leurs éléments seront partout, dans les campagnes-villages-tributs et hameaux auprès des populations où qu’elles soient, afin qu’il n’y ait plus ce genre de désagrément », a ajouté le gouverneur.
Aussi, pour assurer ce retour des milliers de personnes déplacées d’Anzourou, l’Etat compte les accompagner avec une assistance alimentaire à hauteur de 30 tonnes de vivres et d’importants appuis en matériel de ménage.
Il faut noter que, c’est la deuxième fois en deux mois que les ministres en charge de la sécurité et défense nationale foulent le sol de Tillabéri, face à la recrudescence des attaques terroristes dans les localités de la région.
Hassane Daouda et Ismaël Chékaré, Envoyés spéciaux (onep)
19 mai 2021
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Visite conjointe du ministre du Commerce et celui de l’Urbanisme à Tahoua : Le Marché Central moderne de l’Ader enfin réceptionné et le comité de répartition des boutiques installé
Le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada et son homologue de l’Urbanisme et du Logement, M. Maizoumbou Laoual Amadou sont arrivés à Tahoua hier matin, où ils ont procédé à la réception du nouveau marché central moderne de la ville. C’était un moment très attendu, depuis l’inauguration du complexe commercial, le 19 février 2019, par l’ancien Président Issoufou Mahamadou. En réceptionnant les clefs du joyau des mains du maître d’ouvrage avant de les remettre au ministre du commerce qui les a rendu à son tour au gouverneur de la région, le ministre de l’Urbanisme a souligné que, les travaux ont été réalisés dans les règles de l’art, à la grande satisfaction de tous. C’était notamment en présence du président du Conseil Régional, celui du Conseil de Ville, des députés de la région, des chefs coutumiers et des commerçants de la ville fortement mobilisés autour de leurs représentants.
Le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada et celui de l’Urbanisme, du logement et de l’assainissement, M. Maizoumbou Laoual Amadou sont arrivés à Tahoua hier matin, où ils ont procédé à la réception du nouveau marché central moderne de la ville.
En réceptionnant les clefs du joyau des mains du maitre d’ouvrage, avant de les remettre au ministre du Commerce qui les a rendus à son tour au gouverneur de la région, le ministre de l’Urbanisme a souligné que les travaux ont été réalisés dans les règles de l’art, à la grande satisfaction de tous.
Cette cérémonie a été suivie d’une visite guidée du chef-d’œuvre qu’est ce nouveau marché moderne de la ville de Tahoua. En effet, construit sur fonds propres de l’Etat pour un coût global d’environ 20 milliards de FCFA pour remplacer l’ancien marché qui datait des années 1940 et qui ne répondait plus aux normes d’une ville en plein développement, le nouveau complexe commercial est composé de 1.317 boutiques, un hangar central de 2000 m², une mosquée de 190 places, un bloc administratif de 12 bureaux, trois (3) blocs sanitaires, mais aussi 2800 ml de caniveaux, un canal fermé de 359 ml, 24584 m² de pavage, un parking de stationnement de 224 places, etc.
Pour les commerçants de la ville, cette étape de réception de l’infrastructure est en effet une véritable lueur d’espoir qui mène sans nul doute vers son occupation et sa mise en service. D’ores et déjà, au sortir de la cérémonie, la délégation ministérielle a rencontré les intéressés pour l’installation du comité devant assurer la répartition des boutiques. Ledit comité est présidé par le gouverneur de la région, M. Moussa Issa, lequel est secondé respectivement par le président du Conseil Régional et celui du Conseil de Ville de Tahoua. Le Directeur régional du commerce sera quant à lui l’un des rapporteurs de l’organe. Le comité est créé par arrêté N°0054/MC/SG/DGC/DCI/LCVC du 15 juillet 2022 modifiant et complétant l’arrêté N°001/MC//PSP/SG/CAB du 2 mars 2021, portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité Technique chargé d’appuyer l’Administration dans la gestion du Marché Central de Tahoua. Il a pour missions principales de rendre fonctionnel le marché de Tahoua, de répertorier toutes les boutiques par catégories et les places disponibles à mettre à la disposition des éventuels locataires ; de fixer un prix de location raisonnable qui tient compte des charges du fonctionnement du marché et d’attribuer les boutiques aux commerçants-locataires.
Le défi d’une gestion adéquate du marché
Cette infrastructure, témoigne le processus de transformation et des progrès enregistrés par le Niger dans le cadre des programmes de rénovation des grandes villes. Cependant, prévient le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada lors de l’installation du Comité technique qui appuiera la gestion du Marché Central de Tahoua, « pour pérenniser et viabiliser ces joyaux, l’Etat du Niger doit se donner tous les moyens adéquats pour adapter des conditions de gestion optimum à même de favoriser la croissance à travers les richesses générées par les échanges commerciaux. Pour rendre opérationnel et profitable pour tous les acteurs, il est nécessaire d’assurer une gestion adéquate de nos marchés», a-t-il déclaré. En ce sens, le ministre Alkache a annoncé une relecture des textes existants devant proposer, dans les prochains jours, au Gouvernement des reformes qui rendront la gestion des marchés plus efficaces et plus conforme à l’objectif de développement et de la modernisation du commerce.
Le ministre du Commerce s’est réjoui de l’engagement du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Bazoum Mohamed, et celui de SE. Ouhoumoudou Mahamadou, Premier ministre, Chef du Gouvernement, pour la promotion et la modernisation du secteur du commerce. Cet engagement, souligne-t-il, s’est traduit par la poursuite du programme de la renaissance acte III qui constitue le document d’orientation générale du Gouvernement et qui se concrétise par l’accompagnement prévu dans l’article 5 du décret instituant le cadre du dialogue public-privé; la création du Haut Conseil à l’Investissement du Niger ; l’organisation des rencontres suite auxquelles le Président de la République a instruit l’adoption de certaines mesures dans la Loi des Finances 2023. Le ministre Alkache Alhada a, entre autres, cité l’exonération des droits de douane qui a permis l’adoption des mesures visant à l’importation des camions de transport des marchandises et des voyageurs, les exonérations dans le secteur industriel afin d’encourager la création et la mise en place des unités industrielles.
Ismaël Chékaré,ONEP Tahoua
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Visite d'amitié et de travail du Président de la transition de la République du Mali au Niger : Mutualisation des efforts et renforcement de la coopération entre les deux pays
Le Président de la transition de la République du Mali, SE Bah Ndaw a effectué hier matin, une visite d'amitié et de travail au Niger. Il a été accueilli, à sa descente d'avion à l'Aéroport International Diori Hamani de Niamey, par le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou avant de recevoir les honneurs militaires, puis d’être salué par les membres du gouvernement et plusieurs personnalités civiles et militaires. Les deux Chefs d’Etats se sont ensuite entretenus au salon d’honneur, puis au Palais de la Présidence de la République lors d’une rencontre élargie aux délégations des deux pays avant d’animer une conférence de presse.
Lors de cet entretien avec la presse, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a rappelé que c’est une évidence, le Niger et le Mali partagent un même espace géopolitique avec les mêmes variables notamment climatiques, topographiques, démographiques et au niveau également des ressources naturelles, où nous avons beaucoup de similarité. «Cela explique souvent nos relations bilatérales ; cela explique pourquoi, nous appartenons aux mêmes organisations d’intégration au niveau sous régional et continental depuis l’Autorité de Liptako Gourma jusqu'à l’Union Africaine en passant le G5 Sahel, l’UEMOA et la CEDEAO», a-t-il relevé.
Selon le Président Issoufou, cette visite du Président Bah a été une occasion pour nos deux pays de consolider ces relations qui existent. « Nous l’avons mise à profit pour parler des questions d’intérêt commun. Le président m’a informé de l’évolution de la transition au Mali. J’ai noté avec satisfaction, que toute l’architecture de la transition est en place», a noté le Chef de l’Etat.
SE Issoufou Mahamadou a félicité le Président Bah tout en assurant le soutien du Niger pour la réussite de la transition. « Une transition qui a une feuille de route sur laquelle nos différents organes sont en train de travailler », a-t-il ajouté. Cette visite a été aussi l’occasion pour « nous deux de faire le tour par rapport au combat prioritaire que nous menons contre le terrorisme et les crimes organisés. Depuis la mise en œuvre de la feuille de route de Nouakchott qui se base sur quatre piliers à savoir l’intensification de la lutte contre le terrorisme, le renforcement des capacités de militaires des Etats de G5 Sahel, le retour de la population dans les zones menacées par le terrorisme et le développement », a expliqué le Président Issoufou.
« Le bilan que nous avons fait de la mise en œuvre de cette feuille de route est très positif ; nous sommes très satisfaits des résultats que nous obtenons dans le cadre de la lutte contre le terrorisme », a-t-il ajouté.
Dans le cadre des opérations communes, le Président Issoufou s’est réjoui également de la montée en puissance de la Force Conjointe du G5 Sahel qui est désormais opérationnelle tout en rappelant que les opérations communes qui ont été menées ont donné d’excellents résultats. « Nous avons convenu que nous allons intensifier notre combat contre le terrorisme afin d’assurer la sécurité et la paix dans nos deux pays et de manière générale dans l’espace du G5 Sahel », a anoncé le Président Issoufou.
Relativement à la situation en Lybie, les deux Chefs d’Etats ont exprimé leur volonté commune de contribuer à une sortie rapide de la crise dans ce pays car ils estiment tant que la crise libyenne va perdurer, le Sahel continuera à être déstabilisé. Mieux, les deux dirigeants sont conscients de la liaison étroite qui existe entre sécurité et développement.
Evoquant la question du G5 Sahel, le Président Issoufou a confié que nos pays ont un plan d’investissement prioritaire. « Nous avons décidé d’accélérer sa mise ne œuvre en particulier en ce qui concerne les infrastructures car elles ont non seulement un rôle économique mais aussi politique parce que l’intérêt c’est de souder les populations entre elles dans nos deux pays, d’accélérer l’intégration à travers ces infrastructures qu‘elles soient routières, ferroviaires ou même énergétique», a expliqué le Président de la République.
Pour ce qui est du dossier de l’’intégration africaine en particulier celui relatif à la zone de libre-échange continentale africaine, le Président de la République a félicité le président malien pour la ratification par le Mali de cet accord. « Le Niger et le Mali sont prêts pour démarrer les échanges avec les autres pays africains qui ont ratifié l’accord de libre-échange continental africain dès le 1er janvier 2021 », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le Président de la République a estimé que l’entretien avec son homologue malien a été très fructueux tout en notant une parfaite identité de point de vue sur toutes les questions soulevées. Il a exprimé sa satisfaction pour avoir été dinstingué de la plus haute distinction de l’ordre national du Mali.
Répondant à une question relativement à la lutte contre le terrorisme notamment les allégations selon lesquelles nos pays ne font pas assez, le Président Issoufou a dit clairement qu’il ne partage pas cet avis car nos pays font beaucoup d’efforts pour faire face au terrorisme et aux crises organisées afin de garantir la sécurité des personnes et des biens dans nos différents pays et de manière générale dans l’Espace du G5 Sahel et dans le Bassin du Lac Tchad. Il a dit aussi que la population doit comprendre que le combat dans lequel «nous sommes engagés est un combat de longue haleine».
L’histoire d’autres régions le prouve citant la lutte contre le terrorisme en Afghanistan, cela dure depuis des décennies, pourtant cette lutte est menée par les armées les plus puissantes du monde notamment les USA, les puissances européennes et même l’OTAN. Il a rappelé que cela a commencé depuis la fin des années 90 et cela continue. Il a aussi cité l’exemple de ce qui se passe en Irak et en Syrie. Là aussi il y a eu une forte coalition qui a été mise en place avec beaucoup de pays et beaucoup de moyens mais la lutte continue, il y a toujours une insécurité résiduelle dans ces pays. « Il faut que nos concitoyens sachent que la lutte peut-être longue. Mais il faut qu’ils sachent aussi que nous avons mis en place les conditions pour la victoire contre le terrorisme et les crimes organisés », a assuré le Président Issoufou.
A ce sujet, le Président de la République a souligné le renforcement de capacité de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS), la mutualisation de leur capacité à travers la Force Conjointe G5 Sahel, le recrutement, la formation et l’équipement de nos FDS pour qu’elles assument leurs missions dans les meilleures conditions. « Au-delà, nous avons mis en place une alliance qui nous permettra de gagner ce combat. La solution va venir, le terrorisme et les crimes organisés n’ont pas de place au Sahel», a martelé le Président Issoufou.
De son côté le Président de la transition de la République du Mali, SE Bah Ndaw a remercié le Président Issoufou pour l’accueil qui lui a été réservé à lui et sa délégation, aussi pour sa volonté réitérée d’accompagner le Mali.
Mamane Abdoulaye
17 décembre 2020
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Visite d’amitié et de travail du Président de la République à Alger, en Algérie : SEM. Mohamed Bazoum, invité spécial du Président algérien à la célébration du 60ème anniversaire de l’Indépendance
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a quitté Niamey, hier dans l’après-midi, à destination d’Alger, en République Algérienne Démocratique et Populaire, où il effectue une visite d’amitié et de travail, a annoncé un communiqué de la Direction Générale du Protocole d’Etat.
Le Communiqué précise que le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement notamment de Hadjia Hadidja Bazoum, Première Dame ; M. Massoudou Hassoumi, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Mahamadou Mamane Sani, ministre du Pétrole ; M. Aminou Malam Manzo, Ambassadeur du Niger en Algérie et M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de Cabinet du Président de la République.
À son départ de Niamey, le Chef de l’Etat a été accompagné jusqu’à la passerelle de l’avion par le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, après avoir été salué par les autorités régionales et celles de la Ville de Niamey.
Il faut préciser que le Président Mohamed Bazoum est l’invité spécial du Président algérien aux cérémonies commémorant le 60ème anniversaire de l’Indépendance conquise, le 5 juillet 1962. Cet événement placé sous le sceau de la « défense de la mémoire » reflète l'intérêt accordé par l'Etat algérien à créer les liens entre la Révolution et l'édification de l'Algérie indépendante.
ONEP
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Visite d’amitié et de travail du Président de la République du Mali à Niamey : Harmoniser des points de vue des Chefs d’Etat du G5 Sahel en prélude à l’Assemblée Générale des Nations Unies
Dans le cadre de l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel, le Président de la République du Mali, SE. Ibrahim Boubacar Keita, a entrepris depuis lundi dernier une mini-journée dans les autres pays qui composent cette organisation de cinq (5) Nations du Sahel confrontées à la menace terroriste. C’est ainsi que le Président malien, à la tête d’une forte délégation a effectué, hier mercredi 13 septembre 2017, une visite d’amitié et de travail à Niamey. Cette visite qui intervient une semaine avant l’ouverture de l’Assemblée Générale des Nations Unies vise à harmoniser les points de vue de l’ensemble des Chefs Etat regroupés au sein du G5 Sahel en vue de mener le plaidoyer pour la mobilisation des ressources matérielles et financières nécessaires au déploiement de la force conjointe.
A sa descente de l'avion à l’aéroport International Diori Hamani de Niamey aux environs 13 heures, le Président malien a été chaleureusement accueilli par le Président de la République du Niger, Chef de l’Etat S.E Issoufou Mahamadou. Des accolades et poignées de mains au pied de la passerelle illustrent à suffisance l’excellence des relations entre les deux frères et amis. Le Chef de l’Etat malien a ensuite reçu les honneurs militaires avant d’être salué par les personnalités civiles et militaires. Les deux Chefs d’Etat ont eu un entretien en tête a tête au salon d’honneur de l’aéroport international Diori Hamani avant de se rendre au palais de la Présidence pour poursuivre les échanges autour d’un déjeuner officiel offert par le Président Issoufou à son hôte.
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Visite d’amitié et de travail du Président de la Transition du Burkina Faso au Niger : Le Niger et le Burkina s’accordent sur une nouvelle dynamique de lutte contre le terrorisme au Sahel
Le Président de la Transition Burkinabè, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a effectué hier, une visite de travail au Niger. Le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a été reçu au Palais de la Présidence, par le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum. Il s’agit à travers cette visite de trouver des nouvelles stratégies pour intensifier la lutte contre le terrorisme et renforcer la paix dans la zone dite ‘’zone des trois frontières’’qui concerne notamment le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Au Palais de la Présidence de la République, les deux Chefs d’Etat ont eu un entretien en tête-à-tête de près d’une heure d’horloge où, ils ont examiné les défis auxquels, fait face la zone des trois frontalières afin de trouver ensemble des nouvelles dynamiques et des bonnes approches pour y faire face.
A l’issue de cette visite, le Président de la Transition, Chef de l’Etat du Burkina Faso, le lieutenant-colonel, SE. Paul-Henri Sandaogo Damiba a précisé que, la situation de l’insécurité dans la zone des trois frontières est une question préoccupante. «C’est pourquoi, je suis venu à Niamey pour échanger en présentiel avec SE. Mohamed Bazoum qui a pris l’engagement ferme de faire de la lutte contre l’insécurité une préoccupation. Nous avons, au cours de nos échanges, examiné les défis auxquels nous faisons face au niveau de nos zones frontalières, cela pour trouver ensemble des nouvelles dynamiques ou des bonnes approches pour y faire face avec efficacité», a déclaré le Chef de l’Etat Burkinabè.
Notons que le déplacement du Président de la Transition, Chef de l’Etat du Burkina Faso, le Lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba au Niger intervient quelques jours après sa visite au Mali et en Côte d’Ivoire.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
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Visite d’Etat du Président de la République à Jakarta, en Indonésie : L’axe Niamey-Jakarta redynamisé
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou a effectué, du dimanche 15 au lundi 16 octobre 2017, une visite d’Etat à Jakarta, capitale de l’Indonésie. A son arrivé à l’aéroport international de Jakarta, dimanche dans l’après-midi, à bord de l’avion présidentiel ‘’Le Mont Greboun’’, en provenance de Sydney (Australie) où il venait de boucler une autre visite d’Etat, le Président Issoufou Mahamadou a eu droit à un accueil des grands jours, signe annonciateur des belles perspectives qui s’affichent pour la relance et le renforcement des liens de coopération et d’amitié entre le Niger et l’Indonésie.
Hier matin, le Président Issoufou Mahamadou a eu une rencontre, au Palais Présidentiel, avec son homologue indonésien, SEM. Joko Widodo. L’accueil du Président Issoufou Mahamadou a donné lieu à un cérémonial plein de solennité, avec le déploiement du tapis rouge, les roulements de tonnerre des 21 coups de canon, la magnifique parade de la garde d’honneur, l’exécution de l’hymne national ‘’la Nigérienne’’. Après les salutations et la chaleureuse poignée de mains entre les deux hommes d’Etat, le Président Issoufou Mahamadou a passé en revue le détachement de la garde nationale qui lui rendait les honneurs militaires.
Viennent ensuite l’entretien en tête-à-tête entre les deux Chefs d’Etat, suivi de la signature du Livre d’or de la Présidence de la République d’Indonésie par le Président Issoufou Mahamadou, puis la séance de la traditionnelle photo officielle des deux dirigeants. Aussitôt après, les deux délégations se sont retrouvées autour d’une table pour une séance de travail au cours de laquelle les deux parties devraient dégager, sous la conduite des deux Présidents, les grandes orientations devant cimenter les bases de la coopération naissante entre le Niger et l’Indonésie.
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Visite d’Etat du Président de la République à Jakarta, en Indonésie : Une large fenêtre ouverte sur le monde pour le Niger
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey, hier, de retour de l’Indonésie et de l’Australie où il a effectué, du 09 au 17 octobre 2017, une visite d’Etat dans chacun de ces deux pays. Cette odyssée en ces terres lointaines de l’Australie et l’Indonésie, à bord de l’avion présidentiel ‘’Le Mont Greboun, a assurément permis au Chef de l’Etat d’ouvrir une large fenêtre sur le monde pour notre pays le Niger, aussi bien sur le plan diplomatique que sur le plan économique. Car, en Indonésie, comme en Australie, les échanges entre le Président Issoufou Mahamadou et les dirigeants des deux pays, ont abouti à des accords pour la relance et le renforcement des liens de coopération et d’amitié avec notre pays.
Pour l’étape de l’Indonésie, le clou de la visite d’Etat du Président Issoufou Mahamadou a été la rencontre, lundi matin, entre le Chef d’Etat et son homologue indonésien, SEM. Joko Widodo. L’accueil du Président Issoufou Mahamadou a donné lieu à un cérémonial plein de solennité, avec le déploiement du tapis rouge, les roulements de tonnerre des 21 coups de canon, la magnifique parade de la garde d’honneur, l’exécution de l’hymne national ‘’la Nigérienne’’. Après les salutations et la chaleureuse poignée de mains entre les deux hommes d’Etat, le Président Issoufou Mahamadou a passé en revue le détachement de la garde nationale qui lui rendait les honneurs militaires.
Viennent ensuite l’entretien en tête-à-tête entre les deux Chefs d’Etat suivie de la signature du Livre d’or de la Présidence de la République d’Indonésie par le Président Issoufou Mahamadou, puis la séance de la traditionnelle photo officielle des deux dirigeants. Aussitôt après les deux délégations se sont retrouvées autour d’une table pour une séance de travail au cours de laquelle les deux parties devraient dégager, sous la conduite des deux Présidents, les grandes orientations devant cimenter les bases de la coopération bilatérale naissante entre le Niger et l’Indonésie.
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Visite d’Issoufou à Gountou Yéna et au marché Djamadjé : Après la léthargie, un semblant de réveil ?
Les Nigériens étaient surpris de le voir sortir pour aller sur certaines artères de la capitale et notamment au marché Djamadjé pour voir l’état de la ville, la triste réalité de l’insalubrité de la capitale. Est-ce donc le réveil du lion ? Cette sortie pourrait cacher bien d’autres réalités sur lesquelles, nous ne devons pas spéculer ici. Mais pour les occupants de Djamadjé, même s’il est vrai que l’insalubrité qu’il partage avec le maire central dont la résidence officielle est menacée et harcelée par des immondices infectes, attendent mieux de sa part : il faut leur construire le Petit Marché pour les sécuriser et sécuriser leurs biens en leur offrant des espaces plus agréables pour leur commerce et dignes d’une capitale moderne.
Mais nous avons été surpris ce d’autant que cela fait bien longtemps que la presse de tout bord, dénonçait la piètre réputation d’une capitale qui bat le record des villes sales du monde alors même que le régime ne cesse de chanter son projet Niamey Nyalla, exhibant des monuments sans sens souvent, construits aux carrefours de certaines rues. On connaissait pourtant le mal : la ville est mal gouvernée par un maire central incapable qui a dû oublier qu’il est certes là par ses trahisons et des combines politiques que l’histoire jugera, mais surtout par le choix d’électeurs qui lui avaient fait confiance sous la bannière d’un parti qu’il a fini par renier. Pour des calculs politiciens que des alliances et des marchandages politiques justifient, consacrant l’impunité et le laxisme, l’on a laissé faire jusqu’à ce qu’aujourd’hui, ajouté aux ruines du déguerpissement, Niamey offre l’image dégelasse d’une ville fantôme envahie par les odeurs des urines et des eaux sales puantes.
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Visite d’une délégation de la Banque mondiale sur le site du barrage de Kandadji : Les travaux ont avancé de 27 %, la Banque Mondiale rassure les communautés de son appui
La première étape de la visite était le village de Sanguilé, l’un des trois (3) villages déplacés entre 2012 et 2016 pour permettre la construction des installations du barrage. A ce niveau, le Co-chargé au projet Kandadji, M. Vincent Roquet qui aide le gouvernement du Niger dans le cadre du programme de réinstallation des populations et ses collègues ont longuement échangé avec les populations du village de Sanguilé. Les membres de la délégation se sont aussi rendus à la case de santé du village pour s’enquérir des difficultés liées à la prise en charge des malades. Il s’agit entre autres selon, l’agent de santé de la case, Mme Boukari Ramatou Moussa, du manque de médicaments et de personnel. Cela est dû de l’arrivée massive à Sanguilé des populations déplacées qui viennent s’installer. «Nous avons pu apprendre beaucoup de choses dans les discussions avec les communautés. Nous avons échangé sur la disponibilité des services scolaires, de santé et de sécurité», a déclaré M. Vincent Roquet. «Nous échangeons aussi avec les autorités locales pour voir dans quelles mesures les populations ont besoin d’un appui pour accompagner le changement dans leurs communautés», a-t-il ajouté. Il a ensuite assuré que la Banque Mondiale va continuer à appuyer ces communautés et à tirer les leçons de cette réinstallation pour les déplacements à venir au niveau du réservoir du barrage.
Au village de Haoussa Djabou, les membres de la délégation ont échangé avec les populations sur les aménagements hydro-agricoles. Les habitants ont témoigné que la Banque Mondiale et l’ONAHA ont beaucoup fait pour améliorer les aménagements. Comme résultats, le rendement du riz a augmenté de 5 à 6 tonnes par hectare. M. Vincent Roquet a souligné, que la Banque Mondiale aide à financer des améliorations sur les périmètres irrigués pour compenser la perte des terres. «Nous avons aussi mis en place un programme d’appui pour les personnes vulnérables pour leur fournir un appui alimentaire et financier avec l’aide d’un consortium d’ONGs qui travaille localement», a-t-il-dit.
Sur le site du barrage, les membres de la délégation ont constaté de visu l’avancement des travaux. Ils ont ainsi exprimé leur satisfaction à l’issue de la visite. Pour M. Sanjay Pahuaja, spécialiste en gestion des ressources en eau à la Banque Mondiale et Co-chargé au projet Kandadji, c’est toujours un plaisir de venir voir le progrès. «Nous avons fait beaucoup de progrès ces dernières semaines. Les travaux physiques pour le barrage avancent très bien de même que les travaux de la digue et ceux de la centrale», a-t-il fait savoir précisant que les travaux ont avancé de 27 %. «Nous félicitons l’Agence du barrage de Kandadji et l’Etat Nigérien pour cet avancement», a déclaré M. Sanjay Pahuaja.
Mohamed Nanzoul, spécialiste principal en infrastructures, Co-chargé au projet Kandadji a, pour sa part, soutenu que les travaux avancent. «Nous avons apprécié l’avancement par rapport à notre dernière visite», a-t-il ajouté.
Pour M. Ali Yero Amadou, Secrétaire général de l’Agence du Barrage de Kandadji, c’est une satisfaction pour eux d’avoir la délégation de la Banque Mondiale sur le chantier venue apprécier le niveau d’avancement des travaux. «Ils retournent satisfaits de l’état d’avancement des travaux qui est actuellement à 27 % et les travaux avancent normalement», s’est-il réjoui. Il a indiqué que la visite a permis de faire l’état des lieux des travaux. «Nous avons fait le point par rapport à tous les aspects du programme», a dit M. Ali Yero Amadou. «Nous sommes surtout en train de discuter par rapport à une mise en eau anticipée du barrage qui puisse nous permettre de faire fonctionner la centrale et produire de l’énergie avant la fin de la mise en œuvre du plan d’action de réinstallation», a-t-il expliqué. Le SG de l’ABK a par ailleurs noté que la fin des travaux est prévue en fin 2025 alors que les travaux du plan d’action de réinstallation, si on n’y prend pas garde ne pourront pas finir à cette date. «Nous sommes en train de voir pour faire fonctionner le barrage même si c’est à une côte inferieure à la côte 224 pour ne pas laisser l’usine rester sans fournir de l’énergie», a-t-il conclu.
Oumar Issoufou, (onep)
Source : http://lesahel.org/
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Visite de députés membres de la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAGI) au Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : «L’institution a un rôle très important à jouer, mais est confrontée à des difficultés de fonctionnement»
Les membres de la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAGI) de l’Assemblée nationale ont effectué hier une visite au siège du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) pour s’enquérir des conditions de travail des agents et des dispositions prises ou à prendre en prélude aux élections générales de 2020-2021. Cette visite conduite par le président de ladite commission, M. Souley Dioffo a pour objectif de discuter avec les responsables de l’institution sur son fonctionnement et constater les préoccupations auxquelles elle est confrontée. A l’issue de la visite, le président de la CAGI a déclaré que le CSC a un rôle important à jouer, mais est confronté à plusieurs difficultés de fonctionnement. Cette institution mérite d’être accompagnée par tous les Nigériens.
Le Conseil Supérieur de la Communication est une institution de la République qui a pour mission d'assurer et de garantir la liberté et l'indépendance des moyens de communication au Niger. En 2019, l’institution aspire devenir une institution de référence régionale et internationale tout en visant à consolider la démocratie et la paix sociale au Niger à travers une régulation indépendante, transparente et équitable des médias. Pour son fonctionnement, le CSC a besoin d’un personnel qualifié et les moyens financiers conséquents.
Au cours des échanges avec les députés membre de la CAGI, le président du Conseil Supérieur de la Communication, Dr. Kabir Sani a tout d’abord présenté l’institution et son mode de fonctionnement. Il a également énuméré des difficultés qui les empêchent d’atteindre certains résultats. Ainsi l’institution dispose de 46 agents dont 7 relais régionaux et 22 contractuels. Chaque année, le budget dégringole. Au titre de l’année 2018, le budget était de 583 millions dont seulement 46% des fonds ont été libérés. Malgré tout, l’institution a initié des réformes qui ont donné des impacts à savoir les mesures conservatoires, les systèmes de veille, les commissions des saisines, la protection de l’enfance en matière d’images et d’autres activités en perspective, comme la mesure prise pour pratiquer la profession de journalisme, l’accès à la publicité, la redevance audiovisuelle, la convention collective etc.
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