Du 5 au 8 juin 2023 s’est tenu à Niamey le forum inaugural sur l’engagement du secteur privé dans l’initiative de la grande muraille verte avec comme thème central ‘’créer des marchés et restaurer les terres au sahel pour les populations et la planète’’. Initié par l’ancien président de la République du Niger, M. Issoufou Mahamadou, Champion de la grande muraille verte et président de la FIM, en partenariat avec plusieurs organisations internationales, ce forum a servi de cadre d’échanges sur l’implication du secteur privé pour une meilleure mise en œuvre de l’initiative de la grande muraille verte. C’est le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou qui a présidé la cérémonie de clôture de ce forum international
En plus des participants du Niger, le forum a enregistré la participation des délégations des pays de la sous-région et d’outre-mer, de la société civile, du secteur privé nigérien, malien et américain. A l’issue de cette rencontre, une déclaration dite «Déclaration de Niamey» a été adoptée par les participants pour une meilleure participation du secteur privé dans l’initiative de la grande muraille verte.
En clôturant ce forum, le Premier Ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est dit plein de convictions que cette rencontre a offert aux différents acteurs l’opportunité de mieux cerner les enjeux liés à l’implication du secteur privé dans l’initiative de la grande muraille verte. Il a aussi révélé que dans beaucoup de pays membres de l’initiative de la grande muraille verte, il existe réellement un secteur privé potentiellement capable, sur lequel les Etats pourront s’appuyer, moyennant un cadre juridique favorable, pour booster la mise en œuvre de cette initiative dont l’importance pour les 11 pays concernés n’est plus à démontrer. Par ailleurs le Chef du gouvernement a attiré l’attention des acteurs présents au forum sur l’utilité d’engager au niveau des pays un vaste chantier de sensibilisation et de formation des acteurs privés, sur les questions de la responsabilité sociétale des entreprises. «Un créneau bien approprié pour lever des fonds privés à réinvestir dans la restauration des paysages en général et dans la mise en œuvre des actions de l’initiative de la grande muraille verte en particulier», a précisé M. Ouhoumoudou Mahamadou. Relativement aux recommandations formulées par les participants au forum, le Premier ministre a clairement indiqué que leur prise en compte par les Etats et leurs partenaires ne manquera pas de redonner un nouvel élan à la mise en œuvre de cette initiative panafricaine.
Le président de la Fondation Issoufou Mahamadou, Champion de la grande muraille verte et initiateur de ce forum, s’est réjouit que le thème ‘’créer des marchés et restaurer les terres au sahel pour les populations et la planète’’ ait permis de fédérer les intelligences ayant abouti à des recommandations dont la finalité s’inscrit dans une dynamique d’amélioration des conditions de vie des populations habitant cet espace avec les perspectives d’une émergence économique durable. «Si nous avons mis l’accent sur l’engagement du secteur privé dans la mise en œuvre de l’initiative de la muraille verte dans le cadre du présent forum, ce n’est point pour faire une substitution des rôles, mais plutôt pour une complémentarité, une harmonisation des efforts», a expliqué M. Issoufou Mahamadou.
Pour le président de la FIM, investir dans cette initiative permet un bon retour sur investissement tout en restaurant les écosystèmes fragiles, en séquestrant du carbone, en s’attaquant à la désertification, à la pauvreté, à la faim, aux conflits, à la radicalisation et à l’adaptation au changement climatique, «conciliant ainsi économie et écologie», a-t-il souligné.
Il faut rappeler que plusieurs étapes ont marqué le déroulement de ce forum à savoir, une séance symbolique de plantation d’arbre, des travaux en séance plénière, une visite terrain au niveau d’une ferme privé intégrée dans la région de Dosso. Le coup d’envoi de la cérémonie symbolique de plantation d’arbre donné par le Président de la République M Mohamed Bazoum en présence de plusieurs hautes personnalités dont le champion de la grande muraille verte, M. Issoufou Mahamadou. Quant aux travaux en session plénière, ils ont porté sur sept thématiques dont l’état des lieux de la mise en œuvre de la grande muraille verte et perspective à l’horizon 2030, le rôle du secteur privé dans la mise en œuvre de la muraille verte, la mise en œuvre de la grande muraille verte dans les pays, perspectives d’actions avec le secteur privé.
Après deux semaines de vacances à Tesker, sa commune d’origine, dans la région de Zinder, le Président de la République Chef de l’Etat M. Mohamed Bazoum a regagné Niamey hier matin. A sa descente d’avion à l’Aéroport international Diori Hamani, le Chef de l’Etat a été accueilli au pied de la passerelle par le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou.
Il faut rappeler qu’avant de quitter Zinder, le Chef de l’Etat a visité, le lundi 30 août dernier, le tout premier internat pour filles à Kellé dans le département de Gouré, un des aspects phares de son programme en vue de la redynamisation de l’éducation nationale et en particulier la scolarisation de la jeune fille.
Le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a regagné Niamey, hier après en provenance de Djerba (Tunisie) où il avait pris part, aux côtés de plusieurs de ses pairs, au 18ème Sommet de la francophonie dont l’ouverture solennelle s’est déroulée le samedi 19 novembre 2022.
Le thème de ce sommet: «la connectivité dans la diversité : Le numérique, vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone» marque l’ambition de cette organisation d’être en phase avec son époque et la société, afin de jeter les bases de la francophonie de l’avenir: une francophonie décomplexée, assumée et «connectée».
Cette francophonie s’appuiera sur des piliers que sont l’éducation, le développement durable et la création d’emploi tout en s’adossant à nos langues historiques et en renforçant ce lien qu’elle constitue entre nos différents peuples à travers la langue française.
En définitive ce 18éme Sommet de Djerba marque la volonté des Chefs d’Etat des pays membres de l’OIF d’impulser toutes les énergies vers une Francophonie de Développement résolument engagée à impacter positivement la vie des populations grâce au numérique.
Il y a lieu de préciser qu’en marge du sommet, le Président de la République s’est entretenu avec le Premier ministre canadien, M. Justin Trudeau. Le Chef de l’Etat a également reçu, vendredi, une délégation de la diaspora nigérienne et une autre des étudiants nigériens en Tunisie.
Le Chef de l’Etat était accompagné dans ce déplacement par M. Hassoumi Massoudou, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération et M. Daouda Djibo Takoubakoye, Directeur de cabinet adjoint du Président de la République.
Direction de la Communication Présidence de la République
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou, a présidé, le jeudi dans l'après-midi, au Palais du 29 juillet de Niamey, la cérémonie de clôture du 5eme championnat d’Afrique de Para-taekwondo. C'était en présence du Président de l’Union Africaine de Taekwondo, M. Idé Issaka, du président de la Fédération Nigérienne de Taekwondo, M. Soumana Sanda, du président du Conseil de Ville de Niamey, et de plusieurs personnalités du monde de taekwondo.
Après une journée chargée d’intenses combats en homme et en dame, pour les phases éliminatoires, les grandes finales sont intervenues dans l'après-midi. Des combats très engagés et à la hauteur des attentes des organisateurs ont été suivis par le public et les personnalités qui ont fait le déplacement. Le Niger pays organisateur, qui a présenté une quinzaine d’athlètes, s’en est sorti avec quelques médailles, dont une en or, trois d’argent et deux de bronze. Le Niger se classe ainsi premier devant l’Egypte et le Ghana respectivement deuxième et troisième.
Plusieurs pays ont pris part à cette importante compétition à l’image de l’Egypte, de la Centrafrique, du Sénégal, du Cameroun, du Ghana, du Kenya, du Maroc, etc. les compétitions se sont déroulées dans des très bonnes conditions en ont témoigné le Ministre de la Jeunesse et de Sport, le Président de l’Union Africaine de Taekwondo et le Président de la Fédération Nigérienne de Taekwondo.
Dans son discours de clôture dudit championnat, le Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou a, au nom du Gouvernement, salué et remercié l’Union Africaine de Taekwondo, pour avoir choisi le Niger, à travers la ville de Niamey pour abriter cette importante compétition qui a été, dit-il, un moment de solidarité entre les athlètes et les pays participants. Il s’est également réjoui de la qualité de l’organisation de cet événement.
Pour sa part, la président de l’Union Internationale de Taekwondo, dans un message enregistré et diffusé, a salué les autorités nigériennes particulièrement le Président de la République, SE Bazoum Mohamed, pour tout le soutien apporté à l’organisation de ce championnat à Niamey.
Le président d l’Union Africaine de Taekwond, M. Idé Issaka a lui aussi, salué la réussite de cette organisation de façon remarquable cet évènement « de grande facture », a-t-il dit. « La tenue à Niamey de la 5ème édition du championnat d'Afrique Para Taekwondo, revêt pour nous une importance capitale à plus d'un titre. Je voudrais noter d'abord que le championnat d'Afrique Para Taekwondo, au-delà de son caractère sportif, doit être perçu comme l'affirmation sans équivoque de notre ferme volonté de lutter au sein de nos organisations et au cours de nos activités sportives contre les discriminations faites aux personnes en situation de handicap », a déclaré M. Idé Issaka.
Pour sa part, le président de la Fédération Nigérienne de Taekwondo M. Soumana Sanda a indiqué que le choix de Niamey pour abriter la 5eme édition du championnat d'Afrique Para Taekwondo se justifie par la place de choix qu'occupe cette discipline sportive au Niger, ainsi que des résultats acquis aux plans africain et international », a-t-il dit.
Cette occasion a été saisie pour décerner des trophées, des cadeaux aux officielles, mais aussi des médailles et des coupes aux athlètes. Il faut noter que le Niger abritera également le premier OPEN International de Taekwondo de la Ville de Niamey les weekends. Cette compétition réunira les grands combattants de rand mondial de taekwondo.
Les travaux du 17ème sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique et la session sur la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF), ont pris fin en début de soirée hier ; vendredi 25 novembre 2022, au Centre de Conférence Mahatma Gandhi de Niamey.
En clôturant les travaux de cette double session extraordinaire, le Chef de l’état Mohamed Bazoum a indiqué qu’ils ont adopté sur le premier point de l’ordre du jour du sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique ‘’ le projet de déclaration et des décisions du sommet’’.
Concernant le deuxième point de l’ordre du jour relatif à la session extraordinaire sur la Zlecaf, Mohamed Bazoum d’ajouter qu’ils ont suivi le rapport du Champion M. Issoufou Mahamadou, ancien chef de l’état du Niger et ont également suivi la présentation du projet de rapport sur la première session extraordinaire du Conseil des ministres du Commerce et par la suite adopté le projet de décision de la Session extraordinaire sur la Zlecaf à cet effet.
« Les conclusions auxquelles nous sommes parvenus et qui ont fait l’objet des textes que nous avons adaptés sont une base pour l’avenir de l’industrialisation du continent africain ainsi que du commerce entre les Etats africains, pour dire que nous soyons attentifs à la mise en œuvre des mesures qui sont préconisées ».
Pour rappel le Sommet de l’UA qui s’est tenu sous le thème ‘’ Industrialiser l’Afrique : Renouveler les engagements en faveur d’une industrialisation et une diversification économique et durable’’ a regroupé une vingtaine des chefs d’Etat et de gouvernement du continent.
A l’ouverture du sommet extraordinaires de l’Union Africaine et de la session de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (Zlecaf), le président de la commission de l’UA, M. Moussa Faki Mahamat a soutenu que ‘’l’étape à laquelle est parvenu le processus d’opérationnalisation de la ZLECAF constitue un motif de satisfaction et de fierté’’.
Le président de la Commission de l’UA a, dans son intervention, rappelé que les attentes du Continent sont, d’une part, une production de biens manufacturés diversifiés, et d’autre part, un renforcement des échanges commerciaux intra-africains que devra faciliter la pleine et totale opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
C’est au prisme de ces considérations d’ordre stratégique, dira-t-il que se « confirme la pertinence de la thématique de cette 17ème session extraordinaire de la Conférence de l’Union dont votre présente session est le segment préparatoire décisif ».
Moussa Faki Mahamat d’ajouter que l’industrialisation et la diversification économique, tels sont les deux pôles complémentaires d’un même objectif, à la réalisation duquel la ZLECAf est appelée à prendre à bras le corps.
Le président de la Commission de l’UA d’annoncer par la suite que « l’étape à laquelle est parvenu le processus d’opérationnalisation de la ZLECAF constitue un motif de satisfaction et de fierté ».
Il a, par la suite, souligné que « la mise en place de la structure fonctionnelle du Secrétariat permanent de la ZLECAf s’est faite en parallèle avec le lancement des négociations au titre de la première phase consacrée au commerce des biens et des services ».
Cette phase, a-t-il relevé, couronnée de succès, a enregistré, entre autres, l’engagement par les Etats parties à éliminer les droits de douane sur 97% des lignes tarifaires et des avancées louables sur les questions liées au commerce des biens, notamment la facilitation des échanges, le règlement des différends commerciaux, les règles d’origine, les barrières non-tarifaires et les arrangements institutionnels. Ces avancées concernent également le commerce des services au titre duquel les Etats parties ont déjà soumis des offres initiales.
Aussi, « la deuxième phase des négociations a également connu des avancées remarquables. Elle a porté sur les protocoles relatifs à l’investissement, à la politique de concurrence, aux droits de la propriété intellectuelle, au commerce électronique et à la participation des femmes et des jeunes au commerce », a noté le président de la commission.
Moussa a, par ailleurs, signalé que ce chemin parcouru au titre de l’opérationnalisation de la ZLECAf, bien que fort appréciable, met en relief des défis majeurs qui continuent de parsemer les chemins du futur. Ces défis, d’ordre structurel, portent sur les conditions sine qua non d’un fonctionnement optimal de la ZLECAf.
« L’enjeu de taille ici est de pouvoir renforcer les échanges entre les pays du continent plus ouverts sur l’extérieur par des accords déjà signés qui gèrent l’essentiel de leur commerce », a dit le président de la commission de l’UA qui a estimé qu’il s’agit donc de « développer la capacité de réussir la transformation de nos structures productives dans la perspective d’accroitre la complémentarité des échanges intra-africains ».
« Il faudrait également assurer la convergence en réduisant les grands écarts entre les Etats membres et entre les Communautés économiques régionales en termes de développement et de niveau d’intégration », a, en fin, préconisé, M. Moussa Faki Mahamat.
Dans le cadre du sommet de l’Union Africaine sur l’industrialisation, la diversification économique et la Zlecaf, la Commissaire en Charge de l’Agriculture et du développement rural de l’Union Africaine, Mme Josefa Leonel Correia Sacko a animé, dans l’après midi de ce vendredi 25 novembre 2022, au centre de conférence Mahatma Ghandi de Niamey, une conférence de presse sur le programme agro-parcs africains communs de l’Union Africaine (CAAP).
Les CAAP, note-ton, consistent en 5 grandes zones agro-industrielles communes qui seront établies dans des zones agro écologiques appropriées en Afrique pour les produits de base selectionnés, une dans chacune des 5 régions géographiques de l’Afrique, qui serviront de développement agricole majeur avec des méga-agro-industries transfrontalières et des corridors d’approvisionnement alimentaire sur le continent.
Dans son intervention préliminaire, la Commissaire en Charge de l’Agriculture et du développement rural a rappelé que’’lors de la troisième session ordinaire du comité technique spécialisé (CTS) sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement, qui s’est tenue du 21 au 25 octobre 2019 à Addis-Abeba (Ethiopie),les ministres africains ont largement débattu des avantages de l’agro-industrialisation pour le continent et sont résolus pour adopter les CAAP en tant que programme contribuant à la mise en œuvre de la ZLECAF’’.
Mme Josefa Leonel de souligner que ’’les ministres africains de l’agriculture, par l’intermédiaire du comité technique spécialisé (CTS)de l’UA et d’autres parties prenantes ont pris des mesures pour faire converger leurs efforts sur les agro-parcs africains communs (CAAP) qui constituent l’un des moyens les plus prometteurs d’améliorer considérablement la compétitivité des industries et des entreprises africaines en réalisant des économies d’échelle, encourageant la transformation locale et la valeur ajoutée des produits agricoles et en offrant des emplois à une grande partie de la jeunesse africaine’’.
’’Les CAAP ont coïncidé avec la phase opérationnelle de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) en juillet 2019 à Niamey, qui ont tous pour but de créer un marché continental unique pour les biens et les services ,avec une libre circulation des hommes d’affaires et des investissements, et ainsi ouvrir la voie à l’accélération du commerce intra-africain par une meilleure harmonisation et coordination de la libéralisation et de la facilitation du commerce et des instruments à travers l’Afrique’’ a-t-elle précisé.
Lors de la conceptualisation des CAAP, la commissaire de rappeler également que ’’l’accent a été mis sur la nécessité de créer des liens entre les infrastructures transnationales des CAAP et d’autres programmes menant à l’Agenda 2063. Il s’agit notamment du programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), du programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA), de la Dynamisation du commerce intra-africain (BIAT), et du développement industriel accéléré en Afrique (AIDA).
‘’Par conséquent, la poursuite des objectifs communs de l’Afrique en matière de croissance agricole accélérée et de transformation pour une prospérité partagée et l’amélioration des moyens de subsistance en Afrique ne doit pas être une option, mais plutôt un élément vital pour libérer le potentiel de développement de l’Afrique et sa souveraineté’’a-t-elle poursuivi.
Selon la commisaire, ‘’plusieurs initiatives de parcs agro-industriels au niveau national ont vu le jour ces dernières années dans les pays africains avec le même objectif d’industrialiser l’agriculture africaine, afin de faire passer l’agriculture du continent des systèmes agricoles traditionnels à l’agro transformation, à l’agro marketing et aux infrastructures pour des systèmes agro alimentaires plus intégrés’’
‘’Plusieurs programmes et projets phares ont été mis en œuvre à cet effet, comme l’initiative de la Banque africaine de développement concernant les zones spéciales de transformation agro-industrielle (ZEPA), qui est l’un des principaux programmes phares de la stratégie pour nourrir l’Afrique’’ a-t-elle ajouté.
‘’Compte tenu de la dimension transfrontalière des CAAP, il existe un énorme potentiel de développement de liens commerciaux transfrontaliers pour connecter toutes les initiatives d’agro-parcs afin de répondre au déficit alimentaire de l’Afrique qui est comblé par l’importation’’ a conclu la commissaire en charge de l’agriculture et du développement rural de l’UA.
Notons que l’exposé de la commissaire a été suivi des questions pour lesquelles elle a apporté des éclaircissements aux préoccupations des journalistes.
En défendant les grands dossiers sur l’industrialisation et la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale Africaine (ZLECAf) qui font l’objet d’un sommet extraordinaire de l’Union Africaine, ce vendredi 25 Novembre 2022 à Niamey, le Président Bazoum du Niger cite l’élevage comme l’une de ses priorités.
« Concernant notre plus grande priorité, l’alimentation, un secteur me tient-il particulièrement à cœur, celui de l’élevage », a déclaré le Président de la République du Niger.
« Savez-vous que dans mon pays le Niger, qui a un des plus grands cheptels en Afrique, nous importons du lait de France et de Hollande ? Que nos voisins immédiats importent de la viande d’Argentine et de Nouvelle Zélande ? », s’est interrogé le Président Mohamed Bazoum, jugeant que « Ces faits, aussi étonnants soient-ils, sont un faux paradoxe ».
« Cette économie, qui par le principe des vases communicants, génère la valeur ajoutée loin de l’Afrique, génère peu d’emplois locaux, et nuit à la production locale, donc à l’industrialisation de nos Pays », regrette l’autorité nigérienne.
« J’invite tous les africains, surtout les décideurs à comparer la Nouvelle Zélande et le continent africain dans son ensemble dans le domaine de l’élevage, de la production de viande et de produits laitiers et leurs parts dans l’économie et les exportations », a-t-il laissé entendre, notant que « Cela donne à réfléchir sur le potentiel industriel gigantesque de l’Afrique dans le domaine de l’alimentation ».
«L’industrialisation, que nous voulons pour l’élevage, est celle qui permet de nourrir les africains, de créer des emplois qualifiés et de qualité, de rendre les produits laitiers et les viandes disponibles en quantité et en qualité à des prix abordables et compétitifs partout. Elle doit incorporer la valeur ajoutée locale et se faire dans le cadre de bassins régionaux naturels exploitant aux mieux les ressources locales, induisant une coopération basée sur la complémentarité qui génère à son tour la solidarité », a-t-il, par ailleurs, fait savoir.
Le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou a regagné Niamey, samedi dernier dans l’après midi, de retour de Paris en France, où il a pris part au Forum de Paris sur la paix qui s’est tenu du 11 au 13 novembre dernier dans la capitale française.
A sa descente d’avion à l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Chef de l’Etat a été accueilli au pied de la passerelle par le Premier ministre Brigi Rafini, avant d’être salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique accrédité au Niger ainsi que par plusieurs personnalités civiles et militaires.
Rappelons que le Chef de l’Etat était accompagné, dans ce déplacement, de la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou ; du ministre Directeur de cabinet du Président de la République M. Mahamadou Ouhoumoudou et du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens à l’extérieur M. Kalla Ankouraou.
Le Forum des Premières Dames de la CEDEAO s’est tenu hier à Niamey sous la Présidence de SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Chef de l’Etat togolais et Président en exercice de la Communauté. Organisé par la CEDEAO, le Gouvernement du Niger et la Fondation Tattali Iyali, de la Première Dame Dr Malika Issoufou, ce forum a été parrainé par le Président de la République du Niger, Chef de l’Etat, Issoufou Mahamadou, avec la participation des Premières Dames de la CEDEAO, celle du président de la Commission de la CEDEAO, M. Marcel De Souza et de plusieurs invités de marque.
Ce fut une cérémonie grandiose, empreinte de chaleur, marquée par plusieurs interventions autour des thèmes sur la lutte contre la fistule obstétricale ; la protection de l’enfant contre les abus et l’exploitation et les mutilations génitales et les violences basées sur le genre.
Dans son mot de bienvenue, le président de la Commission de la CEDEAO, M. Marcel De Souza, a rendu un vibrant hommage à Son Excellence Monsieur ISSOUFOU Mahamadou, Président de la République du Niger, Chef de l'Etat, ainsi qu'à Madame la Première Dame, Lalla Malika ISSOUFOU, pour leur implication personnelle pour la réussite du présent forum des Premières Dames de la CEDEAO pour l'éradication de la fistule obstétricale et la protection des droits de l'enfant en Afrique de l'Ouest.
Après deux jours de discussions, les assises du forum sur la paix, la sécurité et la cohésion sociale à Agadez, organisées sous les auspices du Président de la République, Chef de l’État, M. Mohamed Bazoum, ont pris fin le 1er juillet dernier. Les discussions ont essentiellement porté sur les préoccupations majeures des populations, notamment le trafic transsaharien de drogue et sa consommation, le trafic d’armes, la question de l’orpaillage, et le banditisme.
Les communautés de l’Aïr, de l’Azawak, du Kawar et du Manga ont débattu des problèmes qui menacent la quiétude sociale tout en proposant des pistes de solutions avec le concours de toutes les parties prenantes. Le Président de la République, a en toute franchise, mis les autorités administratives, coutumières et les leaders d’opinons devant leurs responsabilités pour contribuer à garantir la paix et la sécurité.
Ainsi, à la clôture des assises, le Chef de l’État a déclaré, «pendant ces deux jours, nous avons eu un débat qui nous a permis de nous informer tous, et nous sortons de cette salle avec des idées tout à fait nouvelles, différentes des celles avec lesquelles nous sommes venus ici ». Il a ainsi émis le vœu qu’à partir de cet instant, les uns et les autres auront le comportement souhaité au cours des différentes interventions. « Mon sentiment après ces discussions, c’est que nous avons eu raison de penser qu’il y’avait lieu à ce que nous l’organisions dans un cadre comme celui-ci, un format comme celui qu’a revêtu notre rencontre qui aura mis ensemble des personnes de statuts différents, venus d’endroits différents porteurs de connaissances sous-tendues par des expériences différentes », a expliqué le Chef de l’État.
Ensuite, point par point, le Président Bazoum s’est exprimé sur les différents thèmes discutés en toute franchise et sans tabous. Ainsi, parlant du trafic des armes, le Chef de l’État a expliqué que l’insécurité qui sévit dans notre pays et dans la sous-région est alimentée par des armes qui, pour la plupart des temps viennent du sud de la Libye. «Nous nous sommes accordés sur le fait que ces armes sont transportées parfois sinon souvent par des nigériens qui relèvent des communautés qui sont fortement représentées à l’occasion de cette discussion et qu’il y’a beaucoup d’informations qui sont susceptibles d’être mises à la disposition de l’État pour que son action de combat contre le trafic des armes soit affinée », a dit le Chef de l’État. «Je voudrai me réjouir de ce à quoi nous nous sommes parvenus. Nous allons assurément améliorer nos capacités de renseignement et de lutte sur le plan opérationnel contre ce fléau », a-t-il ajouté.
Par rapport au trafic transsaharien de drogue, le Président Bazoum a clairement indiqué que l’État attend une forte implication des communautés pour avoir les meilleurs renseignements qui puissent permettre de mettre en œuvre de meilleures actions. « Je voudrai vraiment insister sur le fait que nous compterons sur vous, pour que les jeunes qui se sont connectés à ces activités d’interception notamment des trafics et de toute la violence autour du phénomène puissent être démobilisés», a-t-il dit avant de préciser que, «s’ils ne le sont pas de leur grès, nous sommes en droit de nous attendre aux renseignements qui nous permettent d’agir et d’avoir les mêmes résultats ».
S’agissant de la consommation de la drogue par les jeunes, plus précisément les jeunes filles, le Président de la République, en bon père de la Nation dit avoir écouté les cris de cœur des femmes relativement à la prévalence du phénomène. En effet, a-t-il expliqué, la consommation de la drogue dans la ville d’Agadez qui affecte des personnes très jeunes surtout des filles et qui est quelque chose de tout à fait singulier compte tenu de son caractère de ville carrefour, où il y’a un véritable melting-pot culturel. « Pour y remédier, nous avons interpellé les Forces de sécurité intérieures et j’ai ordonné au gouverneur et à toutes les autorités de faire en sorte que ce phénomène soit bien traité et qu’il ait du mieux pour ces familles », rassuré le Chef de l’État.
En ce qui concerne la question de l’orpaillage, le Chef de l’État a souligné que les discussions étaient axées sur les défaillances de l’État du fait de ses faibles capacités de lutter contre le fait que cette activité soit surtout envahie par des étrangers qui prennent de la force et qui privent le Niger des ressources auxquelles l’État et les citoyens sont en droit de s’attendre de cette activité. À cet effet, il a indiqué que les ministres concernés ont été très sensibles face aux remarques qui seront très instructives pour l’action qu’ils sont appelés à mener pour que l’orpaillage ne devienne pas une malédiction mais que l’exploitation de l’or soit une chance et une aubaine pour notre pays.
À propos du phénomène du banditisme sur les routes, qui constitue un facteur de désagrément pour la vie et pour le sentiment de sécurité de façon générale, le Chef de l’État a dit : « là également nous vous avons mis devant vos responsabilités comme à propos de la drogue, nous nous attendons à ce que les mécanismes de l’interaction de nos services avec les communautés et leurs représentants réunis dans cette salle, nous permettent d’accueillir de bons résultats et de réduire considérablement la prévalence de cette forme de violence qui est très nuisible à la réputation de la région et au bien-être des populations ». Il a aussi relevé que des instructions précises seront données face au phénomène.
Enfin, le Président de la République, Chef de l’État, Mohamed Bazoum a fait remarquer que tout ce qui a été décidé à l’issue de ce forum ne se réalisera que dans un contexte de bonne gouvernance par laquelle, les autorités militaires et civiles cessent toutes les pratiques qui ont été dénoncées et donnent l’exemple par la vertu de leurs comportements. « Ce sont des choses auxquelles nous tenons », a-t-il averti.
Après 29 jours de privation de nourriture et d’eau du lever du soleil là son coucher, de dévotion et de multiplication des prières, les fidèles musulmans ont célébré ce vendredi 21 avril 2023, la grande fête de l’Aid El Fitr ou fête du Ramadan. A cette occasion, le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum a pris part à la Salat Aïd, la prière collective des fidèles qui s’est tenue à la grande mosquée de Niamey. Les principales autorités du Niger, ainsi qu’une foule de riverains se sont aussi déplacées pour accomplir cette obligation religieuse de l’Islam Après la prière collective, le Président Mohamed Bazoum, entouré du 1er vice-président de l’Assemblée Nationale, l’honorable Kalla Ankourao, et du Premier ministre par intérim, SEM Hassoumi Massoudou, a reçu les vœux de bonne fête de l’ancien Président Issoufou Mahamadou, des membres du gouvernement et des institutions de la République, et du corps diplomatique accrédité au Niger. Souleymane Yahaya(onep)
Après la sortie mouvementée des étudiants de l’université de Tahoua durant la semaine écoulée dans la rue au cours de laquelle ils brûlèrent des pneus afin de réclamer la poursuite du payement de l’aide sociale qui s’était estompé brusquement faute de liquidité. Cette action semble porter ses fruits avec le redémarrage du payement de ladite aide sociale depuis hier mardi dans la soirée. Ainsi, ce mouvement bruyant avait conduit à l’arrestation temporaire de certains étudiants. En effet, les étudiants menaçaient de perturber les travaux sur les chantiers pour la préparation de la fête tournante à l’honneur de la proclamation de la République qui va se tenir le 18 décembre prochain à Tahoua si l’Etat ne reprenait pas si vite le payement. Parallèlement les étudiants de l’Université de Niamey avait eux aussi à leur tour envahi et occupé le Ministère des enseignements supérieurs hier mardi 25 juillet pour toute la journée afin de réclamer le payement illico de l’aide sociale qui tarde à se concrétiser malgré l’engagement du Président de la République lors de la rencontre avec les responsables des syndicats estudiantins après la mort tragique de leur camarade, l’étudiant Bagalé le 10 avril 2017.
Ouvert le 21 janvier dernier, devant le Tribunal militaire de Niamey, le procès des présumés auteurs de la tentative de coup d’Etat du 30 et 31 mars 2021 vient de se terminer par l’annonce du verdict final contre les 58 prévenus. Après les auditions des prévenus, les plaidoiries de la défense et les réquisitions du ministère public, les magistrats du Tribunal militaire de Niamey ont rendu leur sentence finale dans ce grand cirque mexicain, mieux, cette balade dominicale dont seule la mythique troupe théâtrale de la bande à ‘’Tchouwatché’’ (Yazi Dogo de son vrai nom) avait le secret pour égayer le public nigérien dans ses moindres désirs loufoques, en de temps de grisaille existentielle. Ce verdict final pourrait être interprété comme l’image du verre à moitié plein ou à moitié vide, car lourdes condamnations pour certains prévenus, relaxes et peines légères pour d’autres. En effet, sur les 58 poursuivis, 34 ont été acquittés pour insuffisance de preuves et 24 condamnés à différentes peines allant de vingt (20) à un (1) an d’emprisonnement. Ce verdict a été rendu en premier et dernier ressort par le Tribunal militaire de Niamey, comme c’est le cas dans toutes les juridictions spécialisées dont les décisions sont, généralement, sans appel, mais susceptibles de pourvoi en cassation.
D’ailleurs, l’on pourrait s’étonner du recours par la défense à l’un des arguments, notamment l’absence d’appel contre la présente décision du Tribunal militaire de Niamey, puisque cela procède même de la loi qui fixe les règles de procédure à suivre devant cette juridiction. Au surplus, c’était un argument juridique inopérant, car le Juge n’a pas vocation, en principe, à se substituer au législateur, mais bien à faire appliquer la loi. Si le législateur a décidé que les décisions rendues par le Tribunal militaire sont sans appel, c’est qu’en principe, en fonction de la spécificité de la matière concernée, cette juridiction est fondée à prétendre au rang de Cour d’Appel, malgré la sémantique textuelle de tribunal qui lui est donnée. En principe, l’absence d’appel devant ce type de juridiction ne signifie nullement l’irrévocabilité des décisions rendues par celle-ci. A cet égard, le pourvoi en cassation demeure la seule et unique voie de recours pour obtenir un réexamen éventuel de la décision concernée. Or, en règle générale, le pourvoi en cassation est un recours juridictionnel particulier qui ne peut porter que sur des considérations d’ordre de pur droit, c’est-à-dire uniquement sur le respect des dispositions légales par les juridictions de fond qui sont souveraines dans l’appréciation des faits, mais qui n’en sont pas moins obligées de tirer toutes les conséquences de fait et de droit dans les affaires dont elles sont saisies de la part des justiciables. C’est ce qui fait que le pourvoi en cassation demeure souvent un recours très aléatoire, puisque ne portant que sur de la pure forme. Il aboutit donc, le plus fréquemment, à un rejet de la part de la Cour de Cassation, car les arrêts rendus par des cours d’appel sont, en général, motivées en droit, car, l’on suppose que les arrêts livrés par ces juridictions du second degré sont souvent motivés en droit, en raison de l’expérience et de la compétence technique des magistrats qui y officient. Cependant, ce serait naïf de croire que la Cour de Cassation se cantonnerait toujours dans cette posture purement légale pour abandonner l’appréciation des faits aux seules juridictions de fond. En effet, en certaines circonstances, la haute juridiction civile et pénale se permet quelque liberté d’interférer dans l’appréciation des faits par le biais des clés d’interprétation de la loi qu’elle donne aux juridictions de fond. Elle se réserve ainsi le droit de contrôler l’appréciation des faits par ces juges de fond. C’est souvent en cela que le pourvoi en cassation devient plus démocratique, plus équitable dans son déroulement et son épilogue, car il peut permettre d’obtenir un réexamen de la décision querellée devant une nouvelle juridiction, ou devant la même Cour d’Appel mais autrement composée. C’est encore plus évident, lorsque la décision concernée est insusceptible d’appel, comme c’est le cas dans l’affaire actuelle de tentative de coup d’Etat du 31 mars 2021. En principe, devant une telle situation, la haute juridiction jouerait aussi le rôle de cour d’appel en se donnant le droit de vérifier, dans les moindres détails, l’appréciation matérielle faite par le Tribunal militaire de Niamey pour fonder sa décision. Si, du point de vue de la loi, elle ne peut rejuger elle-même l’affaire, elle peut, néanmoins, ordonner la réformation de la décision, soit par un renvoi devant la même juridiction auteur de la première décision, mais avec une composition différente, soit renvoyer l’affaire devant une autre juridiction du même degré. En l’occurrence, dans l’affaire du coup d’Etat manqué du 31 mars 2021, toutes les portes de secours ne sont pas définitivement closes pour les condamnés et leurs conseils juridiques.
Ils disposent, à cet effet, de la voie du pourvoi en cassation pour espérer une autre issue au sort actuel de ces condamnés. Mais, dans ce cas, il faudrait chercher de conseils juridiques plus créatifs, imaginatifs et assez compétents pour espérer faire bouger les hauts magistrats de la Cour de Cassation de leur conformisme habituel consistant, souvent, à avaler, comme des couleuvres, les desiderata du pouvoir politique. Ces avocats de la défense devraient se mettre vite au travail pour trouver tous les arguments de droit et de fait susceptibles de faire changer l’opinion du juge suprême. On dit souvent que le droit est plus fort que l’imagination des uns et des autres, car il est fondé sur la recherche de la vérité. Or, la vérité peut provenir de partout, même du plus faible indice. Il appartient, de ce fait, aux professionnels du droit engagés aux côtés de ces condamnés de montrer tout leur talent juridique pour parvenir à démontrer tout le caractère factice de ce procès, son côté un peu surréaliste, grotesque à la limite. Ils pourraient, par exemple, relever le fait que le Tribunal militaire n’a pas fait venir à la barre des personnes nommément citées par certains prévenus afin de recueillir leur témoignage sur certains aspects du dossier. Pourquoi donc ces individus cités personnellement par ces prévenus n’ont-ils pas été invités par le Tribunal à témoigner, soit pour innocenter, soit pour enfoncer certains de ces prévenus ? Seraient- ils au-dessus de la Justice ? Le Tribunal militaire seraitil réellement compétent pour connaître de cette affaire, dans la mesure où tous les prévenus n’avaient pas le même statut, en l’occurrence, militaire, qui fonde la compétence matérielle de cette juridiction spéciale ? En principe, le Tribunal militaire est compétent pour statuer sur la commission de faits que l’on qualifie, souvent, d’infractions militaires, comme la désertion, l’indiscipline, la rébellion à l’autorité hiérarchique, entre autres. Mais, un coup d’Etat n’implique pas forcément des militaires, l’on a souvent affaire à un mélange d’hommes en uniforme et de civils, comme c’est d’ailleurs le cas de la tentative de coup d’Etat du 31 mars 2021. Alors, que viendraient faire des civils dans un tribunal militaire, même s’ils auront été mêlés à une tentative de coup d’Etat ? Il aurait été, pour cela, peut-être, plus judicieux de mettre en place une Cour de sûreté de l’Etat pour ce type d’affaire, puisqu’il s’agissait, de la qualification même des faits par le Tribunal militaire, de déstabilisation de l’Etat qui peut être faite par tous moyens, pas seulement militaires !
On le voit bien, il y a donc matière à débat dans les prochains jours, si les avocats de la défense savent se montrer plus conquérants dans la bataille juridique, plus incisive dans l’argumentaire dialectique. Le cas échéant, l’affaire est pliée, comme l’on dit souvent !
Après un mois d’adoration d’Allah, de dévotion, et de purification pour les fidèles musulmans, les populations nigériennes s’apprêtent à célébrer la fête de Ramadan connue sous l’appellation de l’Aïd El Fitr. C’est une occasion de présentations de bons vœux, et de visites des proches parents, amis et connaissances, ainsi que de partage des fameux plats de la fête. L’Aïd El Fitr est également l’occasion de montrer sa solidarité vis-à-vis de ses voisins, et ses parents, de partager la joie à travers le traditionnel ‘’barka da sallah ou kayessi’’. Pour cette fête, les pintades, les poulets, le poisson, le dindon, les ailes ou cuisses de pintade et/ou de poulet, qui constituent la base des mets de fête sont fortement demandés sur les marchés et au niveau des grandes alimentations de la place.
Comme d’habitude, c’est la ‘’débrouillardise’’ chez les chefs de familles à l’approche de la fête. Ainsi, chaque année, quelques jours avant la fête, on remarque une flambée subite des prix de divers produits de consommation hormis les habits de fête. En ce qui concerne la volaille, c’est la pintade qui fait figure de ‘’reine du moment’’; car fortement recherchée et prisée par les personnes nanties en pareille circonstance. En somme, c’est déjà un véritable casse-tête pour les pères de familles.
Du côté des commerçants, chacun cherche coûte que coûte à écouler ses marchandises, tout en cherchant à empocher le plus d’argent possible et donc à réaliser un très bon chiffre d’affaire. Une occasion pour certains vendeurs véreux, loin de toute quête de bénédiction du mois béni, de gonfler les prix de leurs produits pour compliquer davantage la tâche aux pères de familles. Avec la morosité économique ambiante, les difficultés du moment ne font que se multiplier pour les petites bourses.
Dans tous les marchés de la ville de Niamey, et même aux alentours, apparaissent des points de vente des produits de toute sorte. De la volaille au poisson en passant par les condiments frais. Mais, l’engouement est morose comparativement aux années précédentes.
M. Noma Alzouma est le délégué des vendeurs de poisson au marché Dar Es Salam. Il exerce cette activité depuis des années. «J’ai plus de trente ans d’expérience dans ce domaine». Dès que le carême dépasse les 15 jours, il n’y a plus question de marché, il faut peut-être l’avant-veille ou la veille de la fête. En ce jours mardi 11 avril 2023, le marché est morose, il n’y a pas assez de clientèle. Le prix du poisson n’a pas augmenté, malgré tout, les gens ne viennent pas. «Ici nous vendons le poisson ‘’capitaine, carpe et silure’’. Le kilo de capitaine est à 3250 F voire 3500 FCFA, le kilo de carpe et silure à 2500 FCF», dit-il. Comparativement à l’année précédente, cette année il n’y a pas de clientèle selon ce commerce qui précise que cette année, la grande quantité de poisson leur provient de Diffa, et la plupart des gens envoient leur argent là-bas pour qu’on leur en achète. C’est la raison pour laquelle ils n’arrivent pas à avoir des clients. Le poisson leur provient également du Mali et du Nigéria. «Le problème que nous rencontrons actuellement est surtout lié à la clientèle ; les gens ne viennent pas pour en acheter. Les frigos sont bourrés de poissons, mais il n’y a pas de client», déplore M. Noma Alzouma.
M. Maman Sani est un vendeur de volailles au marché Dar Es Salam de Niamey. C’est une activité qu’il exerce depuis exactement dix ans. A cette date du 11 avril, les gens n’ont pas encore commencé à venir acheter. «Actuellement, la volaille est toujours disponible, mais pas comme les années précédentes. Cette année, il y a deux problèmes. En premier lieu, tout le monde sait que les gens n’ont pas d’argent, et il y a l’insécurité dans la zone pourvoyeuse de volaille», dit-il. Pour ce qui est du prix de la volaille, ce vendeur note qu’à la date du 11 avril, la pintade est vendue entre 4000 F et 4500F CFA, et le poulet de 2000F à 3000F CFA. «Mais tout peut changer à tout moment. Ça peut descendre tout comme ça peut monter surtout l’avant-veille et la veille de la fête», a fait savoir Maman Sani.
M. Sani, un boucher au petit marché partage le même point de vue que les autres vendeurs. Selon lui, pour le moment les gens n’ont pas commencé à faire l’achat pour la fête. «La viande rouge est fortement consommée les jours de fête. Il ya des gens qui achètent 5 kg voire 10 kg ou plus. Le prix du kilo est toujours intact, 2500 F le kg de viande de bœuf ; et 3000 FCFA pour celui du mouton», précise-t-il.
M. Saidou quant à lui est un vendeur de condiment au petit marché. Il souligne déjà la hausse des prix de certains légumes comme l’oignon. En effet, le sac de 100 kg qui était à 14.000 F CFA est actuellement à 22.000 FCFA, le seau à 2000 F tandis que la tasse (Tia) coûte 1000 F voire 1250 F CFA. Quant au carton de la tomate fraiche, il coûte actuellement à 18.000F CFA, le seau est à 3500F CFA et la tia à 2000 F CFA. Le grand sac du piment frais est à 40.000 F CFA et le sac moyen à 25.000 F CFA. Le prix du poivron est toujours intact. «A vrai dire, les gens n’ont pas encore commencé à faire l’achat pour la fête», souligne-t-il.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
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Durant les derniers jours du mois béni de Ramadan, l’achat des habits pour la fête de l’Aïd El Fitr est une des préoccupations majeures pour les chefs de ménages. A quelques jours de cette fête musulmane, une certaine ferveur s’observe déjà au niveau des différents marchés de la capitale de Niamey où affluent les femmes et les jeunes. Cette affluence fait l’affaire des commerçants notamment ceux du Grand marché de Niamey, l’épicentre par excellence pour se procurer les habits de fête. La même ambiance prévaut au niveau des autres marchés, des boutiques et des foires. La particularité est que cette année, les populations s’intéressent plus aux vêtements «prêt à porter» pour éviter les faux rendez-vous des couturiers.
Pour Ousseini Saley, commerçant grossiste-détaillant d’habits pour femmes et enfants au grand marché de Niamey, les préparatifs de la fête vont bon train. Il se félicite des bons chiffres d’affaires qu’il réalise déjà. «En cette période tout le monde veut avoir les plus beaux habits. C’est pourquoi, le marché est plein à craquer de monde, les gens affluent du matin au soir de tous les côtés» explique-t-il. Ceci traduit, selon Ousseini une montée de leurs chiffres de vente. «Depuis la semaine passée, j’arrive à vendre de 300.000 à 350.000 FCFA par jour et cela sans compter les détaillants qui viennent prendre en gros pour revendre», a confié Ousseini.
Sur les grandes artères du marché, les détaillants n’hésitent pas eux aussi à étaler leurs marchandises pour profiter de l’occasion. Younoussa un jeune âgée de 19 ans, vendeur de robes, chaussures et voiles, affirme, tout content qu’il arrive à s’en sortir ces derniers jours. «Je prends en gros chez un commerçant à l’intérieur du marché pour revendre aux abords du marché. Souvent, si la journée est bonne, je peux vendre pour 30.000 voire 40.000 FCFA. Ce qui permet d’avoir un bénéfice de 10.000 ou 15.000 FCFA», souligne-t-il.
Même constat au niveau de la foire qui se déroule au Palais du 29 juillet de Niamey. Même la chaleur pesante ces derniers jours du Ramadan n’empêche pas certains jeûneurs de faire un tour pour se procurer des vêtements « prêt à être porter ». Imrane Sani, un exposant est satisfait parce que par rapport à l’année passée, son chiffre d’affaires est en hausse. « Dieu merci, je vends du tout cousu, des prêt à porter, des chaussures pour enfants et jeunes, filles et garçons. Les prix varient de 7.000 FCFA à 15.000 FCFA pour les robes et de 6.000 à 8.000 FCFA pour les chaussures, car il y’en a tellement cette année» indique-t-il. Pendant la journée, Imrane peut avoir 2 à 3 clients, mais, c’est surtout après la rupture du jeûne que les clients viennent visiter les stands. «J’arrive à vendre pour 50.000 ou 60.000 FCFA par jour. Je suis satisfait et d’ici la fête, je suis sûr de faire de bonnes affaires», a-t-il conclu.
Aissa, une commerçante a décidé de venir exposer à cette foire pour se faire davantage de clients. «J’amène des vêtements de la Türkiye et de Lomé et c’est tout ce qui fait la différence puisque c’est de la qualité. Les robes qui viennent de la Türkiye varient de 8.000 à 18.000 FCFA et celles de Lomé sont à 15.000 FCFA. Quant aux chaussures, leurs prix varient de 7000 F à plus. « Cette année, on peut dire que la population s’oriente vraiment vers la foire car plusieurs clients venus ici se plaignent de la cherté dans les marchés», souligne-t-elle.
Par ailleurs, les plateformes e-commerce ne sont pas également en marge de cette ferveur d’avant fête. M. Ibrahim, fonctionnaire et vendeur sur une plateforme, confie qu’il a eu tellement de commandes au point où il les a suspendues jusqu’ après la fête. «Je commande mes articles de la Türkiye, du Togo et quelques fois de la Chine. J’ai suspendu les commandes en provenance de la Chine et de la Türkiye car, elles durent deux semaines», a-t-il mentionné. M. Ibrahim ne sait pas exactement le nombre de clients qu’il a mais il confirme que les gens ont plus tendance, ces derniers temps, à passer beaucoup de commandes en ligne.
Une cliente rencontrée au grand marché qui a voulu garder l’anonymat, affirme qu’elle a préféré payer les habits de fête un peu tôt pour éviter les bousculades à la veille de la fête. «Les prêt à porter sont peu abordables, mais pour les bazins le prix est le même. J’ai payé un ensemble pour ma fille de 6 ans à 12.500 FCFA et les 3 mètres de mon bazin à 28.500 FCFA», déclare-t-elle. Selon cette dame, face aux plaintes des clients, certains commerçants expliquent la cherté de certains articles par la guerre en Ukraine.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey hier en fin après-midi, venant d’Arabie Saoudite, où il a participé au Sommet arabo-islamo-américain qui s’est tenu le dimanche 21 mai dernier à Riyad. Ce sommet s’est déroulé en présence du Serviteur des deux Saintes Mosquées, Roi d’Arabie Saoudite Sa majesté Salman Ben Abdulaziz Al Saoud, du président américain Donald Trump ainsi que plusieurs Chefs d’Etat des pays musulmans d’Afrique et du monde entier. Il faut rappeler que le président Issoufou était auparavant, à Amman en Jordanie, où il a participé à la cérémonie officielle d’ouverture du Forum Economique Mondial sur le Moyen Orient et l’Afrique du Nord (MENA) 2017 qui a eu lieu le samedi 20 mai dernier. Notons que le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement de M. Mahamadou Ouhoumoudou, Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République et de M. Ibrahim Yacoubou, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur.
Le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier en début d’après-midi en provenance de Kigali où il a pris part au Sommet des Chefs d’Etat sur l’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique. A sa descente d’avion, le Chef de l’Etat a été accueilli par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou. A Kigali, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont abordé le crucial sujet de l’agriculture autour du thème retenu « Cultiver, nourrir et récompenser – Actions audacieuses pour des systèmes alimentaires résilients ». Mercredi, le Président Mohamed Bazoum a participé au Panel présidentiel au cours duquel il a dressé l’état des lieux du potentiel agricole énorme dont regorge l’Afrique, avant d’aborder l’épineuse question des énergies fossiles et les désaccords avec les pays Occidentaux sur cette question. Le Président Mohamed Bazoum a également exposé les mesures et l’avenir de l’Initiative 3N qui rentre dans sa phase opérationnelle en termes d’industrialisation de notre agriculture avec la création des pôles agro-industriels. Il a également développé la question relative à l’adéquation entre la crise du pastoralisme, due au changement climatique, la crise sécuritaire au Sahel et l’Education, qui est forcément l’une des solutions face à l’hydre terroriste.
Le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou a regagné Niamey, hier après midi, de retour de Dakar au Sénégal, où il a pris part à deux grandes rencontres : il s’agit de la Conférence internationale sur «Développement durable et dette soutenable» et du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
A l’issue de ce sommet qui s’est tenu mardi 3 décembre dernier, les dirigeants de l’UEMOA dont SE. Issoufou Mahamadou, ont décidé d’une «contribution immédiate de 100 millions de dollars US aux trois membres pays de la ligne de front du G5 Sahel afin de contribuer de façon urgente à la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaire». Dans le communiqué final ayant sanctionné la Session Extraordinaire, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union ont indiqué que cette contribution s’inscrit dans le cadre de l’engagement pris par l’UEMOA pour participer à hauteur de 500 millions de dollars US au financement du plan d’action de la CEDEAO pour lutter contre le terrorisme dans l’espace CEDEAO sur la période 2020-2024.
La Conférence présidée par le Président de la République de Côte d’Ivoire SEM Alassane Dramane Ouattara, a adopté un Fonds Régional de Sécurité pour la mobilisation des ressources financières conséquentes sur le moyen terme destiné à poursuivre la mise en œuvre du Plan d’Action, indique le communiqué. Elle exprime sa grande préoccupation face à la récurrence des attaques terroristes au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Soulignant l’importance de promouvoir une approche concertée et globale pour relever le défi sécuritaire, la conférence salue la détermination de l’Union à faire face à ‘insécurité grandissante.
Les travaux du Forum interparlementaire sur l’harmonisation des cadres politique et juridique des TIC dans l’espace CEDEAO ont pris fin vendredi dernier au Palais de Congrès de Niamey sur une note de satisfaction générale sous la présidence du président de l’Assemblée Nationale, SE Ousseini Tinni. La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence des présidents des institutions de la République, du vice-président de la Chambre des représentants du Maroc M. Mohamed Ouzzine, des députés nationaux, des membres du gouvernement, du représentant du président de la Commission de la CEDEAO Dr Isaias Barreto Da Rosa et des invités.
Dans le discours qu’il a prononcé à la clôture du forum, le président de l’Assemblée Nationale SE Ousseini Tinni, a déclaré que «nous avons certes le droit d’être satisfait des résultats auxquels le forum est parvenu; cependant, ayons à l’esprit que la réussite finale ne tiendra que par la volonté de chacun de nos Etats de transposer la législation communautaire dans son droit positif et surtout à sa détermination à la faire appliquer dans tous ses contours ». (Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par le PAN)
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement du continent ont tenu, le vendredi 25 novembre dernier à Niamey, le sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification économique et celui sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). A l’issue des travaux, les dirigeants africains se sont engagés à accélérer la mise en œuvre des priorités du continent pour stimuler le développement et l’inclusion économique.
A la fin des travaux de Niamey, les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains ont adopté le projet de déclaration et de décisions du sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique africaine. Les autres points forts de la rencontre des décideurs africains étaient la présentation tant attendue du rapport sur la Zone de libre-échange continentale africaine de l’ancien Président de la République, SE Issoufou Mahamadou, et la présentation du projet de rapport sur la première session extraordinaire du conseil des ministres du commerce suivie de l’adoption, par les Chefs d’Etat et de Gouvernement, du projet de décision de la session extraordinaire de la ZLECAf.
Pour le Président de République, SE. Mohamed Bazoum, les textes adoptés par les leaders africains à l’issue des travaux de Niamey, sont une base pour l’avenir de l’industrialisation du continent africain, ainsi que du commerce entre les Etats africains « pourvu que nous soyons attentifs à la mise en œuvre de l’ensemble des mesures qui sont préconisées dans ces textes». L’hôte du sommet s’est félicité du travail accompli à Niamey et a témoigné sa gratitude aux nombreuses personnalités qui ont fait le déplacement pour assister au sommet.
Plutôt dans la matinée, dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux du sommet, le Président Mohamed Bazoum a souligné les domaines prioritaires qui doivent soutenir l’effort d’industrialisation en Afrique et de diversification de l’économie. Il a appelé, non seulement à libérer ‘‘les énergies’’ des entrepreneurs africains, mais aussi à assouplir les règles d’accès aux crédits et à investir massivement dans l’enseignement pour disposer d’une main d’œuvre qualifiée à même de garantir l’atteinte des ambitions que le continent s’est librement assigné.
Les dirigeants africains ont rendu un hommage appuyé au champion de la ZLECAf, l’ancien président Issoufou Mahamadou du Niger, pour son investissement continu dans l’aboutissement du projet de zone de libre-échange continental africaine. Ce dernier a présenté son dernier rapport, à huis- clos, aux Chefs d’Etat et de Gouvernement et a réaffirmé sa disponibilité à travailler à l’aboutissement de ce rêve en passe de devenir une réalité. Pour l’heure, 44 pays sur les 53 membres de l’Union Africaine, l’ont ratifié, selon la ministre des affaires étrangères du Sénégal dont le pays assure la présidence tournante de l’UA, les traités de la ZLECAF.
La grande finale de la 3ème édition de la compétition internationale « E-takara » a débuté le 14 décembre 2019 au sein de Codeloccol qui est la première académie dédiée entièrement au numérique située à la cité de l’innovation Sadoré. Après la phase finale du 14 décembre au cours de laquelle les 33 finalistes ont présenté leurs projets, s’est tenue la cérémonie officielle de proclamation des résultats et remise des prix le 16 décembre à sadoré. Cette compétition a été organisée par l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI) en collaboration avec le Centre Incubateur des Petites et Moyennes Entreprises au Niger (CIPMEN) avec l’appui de la Maison de l’Entreprise et d’autres partenaires.
La compétition annuelle des TICS « e-TAKARA » est un concours qui s’inscrit dans le cadre du programme « Niger 2.0 », application digitale du plan Niger 2035. En effet, ce programme vise, entre autres, à numériser l’administration publique afin de rendre ses services plus efficaces et utiles à la population, à instaurer des villages intelligents pour désenclaver les espaces ruraux tout en rendant plus facile l’accès aux services sociaux de base principalement la santé, l’éducation, l’agriculture grâce au numérique. « e-Takara » a pour objectif de détecter et promouvoir les talents dans le numérique, plus spécifiquement de former les porteurs de projets numériques au service du développement, de sensibiliser le maximum de personnes à l’utilité des technologies de l’information et de la communication, de créer et de dynamiser les écosystèmes TICS dans les régions.
Après un long processus de sélection des candidates au niveau des régions, le concours Miss Niger édition 2022 a pris fin le samedi 10 décembre dernier à Niamey. Cette finale ayant regroupé 8 candidates issues des 8 régions du pays a constitué un grand rendez-vous culturel. Au-delà de l’aspect compétitif de ce concours, Miss Niger est décidément le ‘’sommet des belles femmes’’, un cadre de promotion des activités culturelles au Niger. A l’issue des confrontations c’est Mlle Aicha Abdoul Aziz Ousseini de la région de Tahoua qui a remportée la couronne de Miss Niger édition 2022.
A 21h, les membres du jury s’installent. Les candidates font leur entrée ! Elles ont défilé les une après les autres d’abord en tenue de ville, puis en tenue traditionnelle et celle de soirée. Trois passages pour chacune avec des notations différentes sur plusieurs critères notamment : la tenue et sa présentation sur la candidate, le sourire de la candidate, les pas de danse des candidates avec leurs tenues traditionnelles, la démarche appropriée pour chaque tenue portée, la réaction du public pendant le passage des candidates, le ‘’speech’’ (discours) des candidates sur un thème de leurs choix. La somme des notes des passages des candidates devant le jury additionnée à la note des votes par SMS, Mlle Aicha Abdoul Aziz Ousseini est consacrée Miss Niger 2022 remportant ainsi la couronne et un prix de 3.000.000F CFA offert par le Fonds National de développement des arts et de la Culture, etc. La 1ère Dauphine c’est Mlle Abba Khadijatou de Niamey et Et la 2ème Dauphine est Mlle Zara Alhassane de la région d’Agadez. Les deux dauphines ont eu droit à une enveloppe d’un million de franc CFA chacune. Le comité d’organisation a également prévu un prix spécial dit ‘’Prix de Fair-play’’. Ce prix d’un montant de 500.000f CFA revient à la candidate de la région de Maradi Mlle Zoubeïda Mohamed.
Qui est Mlle Aicha Abdoul Aziz Ousseini ?
«Imaginer vous contempler les dunes du Sahara au moment du coucher du soleil ! Voilà en quelques sortes, l’image qui reflète approximativement Mlle Ousseini Abdoul Aziz Aicha». Née à Niamey, un 1er juin 2002, Aicha est aujourd’hui la Miss Niger 2022. Elle a participé à l’élection Miss Niger en tant que la candidate de la région de Tahoua. La jeune demoiselle dispose des caractéristiques nécessaires pour porter la couronne. En plus d’avoir une beauté «talismanique» (taille : 1m74 ; poids : 53kg ; tour de hanche : 34 cm), Aicha a un bon projet. Elle a plusieurs passe-temps notamment la lecture, la natation et passer des moments en famille.
Mlle Ousseini Abdoul Aziz Aicha s’est inscrite à ce concours parce que, dit-elle, elle a des rêves à réaliser notamment celui de se battre contre les inégalités. «Certes les femmes représentent l’incarnation de la beauté Nigérienne mais je pense que ses compétences peuvent aller au delà de cela, elles peuvent aussi incarner l’intelligence à travers le développement de la société. La femme nigérienne a sa place dans la société» estime Mlle Ousseini Abdoul Aziz Aicha.
Pour Aicha, être miss ne s’arrête pas qu’au défilé et sourire, c’est aussi se mettre en tête que l’on est une lady qui est sensée représenter le pays notamment sur le plan éducatif et culturel. Pour cela, explique-t-elle il faut avoir beaucoup de leadership, la détermination, du caractère et surtout un grand cœur pour venir en aide aux personnes démunies. «Une miss doit donc être remplie de sagesses et de dévouement» mentionne Mlle Ousseini Abdoul Aziz Aicha.
Parlant de ses forces, la nouvelle Miss Niger déclare que certes l’humain n’est pas parfait. Néanmoins elle dit disposer des atouts indéniables. «Mes forces sont justement les caractères que je trouve qu’une miss doit avoir. J’ai beaucoup de détermination pour la réalisation de mes rêves. Je suis remplie d’amour pour la Patrie et la société nigérienne, j’ai ce qu’on appelle en haoussa le ‘’kishin kassa’’, un élément que chaque citoyen nigérien doit avoir, car c’est le moteur de l’évolution du pays, et j’en ai surtout marre qu’on confonde mon cher pays avec le Nigéria, ou qu’on ne connaît pas son existence et celle de sa merveilleuse culture. Donc je pense que c’est le moment de le faire entendre», explique avec force et détermination Mlle Ousseini Abdoul Aziz Aicha. Elle invite tous les Nigériens à s’impliquer et à l’accompagner pour réaliser son projet afin de réussir son mandat.
Les Nigériens ont sans doute souvenance des tribulations que la banque de l’agriculture, BAGRI, a connues à certains moments de son évolution, poussant jusqu’à désespérer pour une banque que des choix politiques pertinents fixent au coeur d’ambitions fortes que l’on avait pour révolutionner l’agriculture dans le pays. Sans aller à la banqueroute, la BAGRI connut alors des moments difficiles. Mais, voilà que depuis quelques temps, la banque évolue sous une nouvelle administration dont la mission est, justement, de relever le défi de la performance et du dynamisme. Le leadership du nouveau Directeur Général de la banque est un gage de succès pour penser, mettre en oeuvre les différentes réformes nécessaires pour remettre l’entreprise sur les rails. Outil de soutien à la restructuration de l’économie agricole, la BAGRI avait de bonnes raisons de survivre aux aléas et aux différents chocs de l’environnement économique.
Diagnostiquer le mal
Pour trouver les solutions idoines à même de sauver la banque, le nouveau Directeur Général a fait des choix pertinents qui permettent d’avoir plus de clarté sur le fonctionnement de la BAGRI. Le premier consiste à passer au peigne fin sa gestion telle qu’elle a été faite jusqu’ici afin d’en déceler les forces et surtout les faiblesses. La deuxième stratégie concerne la gouvernance de la banque dans un environnement concurrentiel où, pour répondre aux objectifs qui justifiaient sa création, la direction adaptait aux besoins de la gestion et de la clientèle, des outils modernes et pertinents qu’offrent aujourd’hui la technologie et le numérique devenus incontournables.
Du diagnostic…
Les faiblesses des gestions ont été relevées et on retiendra un manque de rigueur qui a permis, contre souvent la discipline bancaire, des octrois de crédits sans s’entourer des précautions indispensables qu’on ne saurait négliger. C’est ainsi qu’il doit être décidé, avec tous les clients – ceux qui ne présentaient aucune garantie et les hommes politiques qui ont bénéficié de crédits de la part de la banque – de s’en acquitter selon un échéancier négocié pour recouvrer l’intégralité de la dette que la clientèle doit à la banque. Cette approche a l’avantage de recréer la confiance avec la clientèle, de la garder afin de continuer d’accompagner les projets et entreprise agricoles que des Nigériens pourraient porter. La BAGRI elle-même s’en servira pour retrouver son nouveau souffle pour continuer, en fonction de la pertinence des nouveaux projets à lui présentés, de soutenir les initiatives agricoles.
Réinventer la banque par la modernité…
Aujourd’hui, la BAGRI recouvre, peu à peu et plus certainement, sa santé financière, misant sur une gestion moderne et efficace qui lui permet de trouver sa place dans le gotha des banques de la place les plus en vue. Le nouveau Directeur, en mettant en place un nouveau système d’exploitation, rassure la clientèle, sécurise un personnel qui peut désormais compter sur la stabilité de la BAGRI pour réussir des carrières brillantes. L’ambition étant de replacer la BAGRI au coeur du dispositif que les politiques mettaient en place pour révolutionner l’agriculture en permettant, à des taux concessionnels, d’avoir accès à des crédits pour moderniser les exploitations agricoles, et la transformation industrielle des produits agricoles locaux pour, d’une part, en faire des moteurs de l’économie et, d’autre part, pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et améliorer la qualité de l’alimentation de la population à qui on pourrait proposer une gamme de produits sains tant pour la consommation locale que pour la consommation étrangère.
Le parti PSD Bassira de Ben Omar vient d'entamer la réclamation de ses " dus " à qui de droit. Il s'agit de la poursuite de personnes qui ont perçu des sommes d'argent pour faire la propagande du PSD lors des précédentes campagnes électorales. Ils devaient non seulement adhérer au parti de Ben Omar mais aussi mobiliser leurs bases en faveur dudit parti. C'est ainsi que le PSD-Bassira a engagé une la poursuite contre deux (2) individus à Zinder, précisément, dans la commune de Gochi. Il leur ait reproché de n'avoir pas honoré leurs engagements, et ce, après avoir perçu une enveloppe de deux (2) millions de francs CFA. Les deux personnes sont du parti ARD ADALTCHI. Une troisième personne poursuivie serait, lui, du PDP An-nour. Dans les closes auxquelles ces personnes auraient souscrites, après leurs l'adhésion ils devaient aussi remobiliser leurs bases respectives. Effectivement, les " accusés " ont entamé la démarche visant à " convertir " les militants de leurs anciens partis aux couleurs de Ben Omar et ils ont même effectué des missions allant dans ce sens à Gochi. Sur place, ils ont d'ailleurs mobilisé leurs partisans pour leur dévoiler leur intention d'adhérer au parti PSD Bassira en quittant l'ARDAdaltchi. Hélas, la base n'a pas suivi. Et malgré le grand rassemblement à Gochi, cette miss ion a, malheureusement pour eux, échoué. Pourtant, une importante somme d'argent a été investie pour organiserLe parti PSD Bassira de Ben Omar vient d'entamer la réclamation de ses " dus " à qui de droit. Il s'agit de la poursuite de personnes qui ont perçu des sommes d'argent pour faire la propagande du PSD lors des précédentes campagnes électorales. Ils devaient non seulement adhérer au parti de Ben Omar mais aussi mobiliser leurs bases en faveur dudit parti. C'est ainsi que le PSD-Bassira a engagé une la poursuite contre deux (2) individus à Zinder, précisément, dans la commune de Gochi. Il leur ait reproché de n'avoir pas honoré leurs engagements, et ce, après avoir perçu une enveloppe de deux (2) millions de francs CFA. Les deux personnes sont du parti ARD ADALTCHI. Une troisième personne poursuivie serait, lui, du PDP An-nour. Dans les closes auxquelles ces personnes auraient souscrites, après leurs l'adhésion ils devaient aussi remobiliser leurs bases respectives.
Aujourd’hui comme hier, la question n’est plus de savoir si le sport est une activité privée ou collective, mais celle de connaître les justes proportions de chacune de ces deux dimensions de la question. Ailleurs, dans le monde, principalement chez les Anglo-saxons, le sport est une activité relevant du secteur privé et qui doit être régi par les règles de droit privé. Vous comprenez très certainement que l’on soit là en présence d’une vision libérale ou néo-libérale du monde dont le capitalisme est la forme la plus achevée. En effet, dans ces sociétés capitalistes, l’Etat est censé mourir, disparaître, puisqu’il est l’ennemi de l’individu, pour laisser place aux volontés individuelles. Pour le cas spécifique du football, c’est une activité du secteur purement privé avec de clubs privés puissants et des fédérations autonomes.
Cependant, même dans ces Etats capitalistes, le sport, comme d’ailleurs les autres activités humaines, le sport est aussi une affaire du secteur public qui en crée le cadre et en assure le fonctionnement régulier. Même dans ces pays de tradition libérale, l’Etat demeure toujours présent, soit par son rôle de régulateur, soit par celui de la bonne orientation ou de l’élaboration des politiques publiques sectorielles ou sous-sectorielles de développement. C’est à l’Etat d’élaborer les grandes politiques publiques du pays et de les mettre en exécution, à travers, une organisation politique et administrative assise sur des règles et de principe consacrés par les lois et les règlements de la république. Les Mondiaux de football et les Jeux Olympiques démontrent clairement que le sport, en général, le football en particulier, sont d’abord du domaine régalien, car ce sont les candidatures des Etats qui y sont demandées. Comme on le voit, le sport revêt à la fois, dans ces pays capitaliste, des aspects privé et public pour avoir trouvé un modèle de financement à dominante privé et d’un accompagnement étatique divers, soit sur le plan de la fiscalité, soit dans la prise en charge financière et matérielle des équipes sportives nationales. On le sait très bien, dans ces Etats, la part publique dans le développement du sport reste importante, rien que pour la construction des infrastructures sportives dans le pays. C’est tout simplement parce que le sport est devenu, de nos jours, un enjeu de fierté nationale incarnée par le drapeau-étendard qui couvre chacun des athlètes qui rivalisent sur la scène internationale. La chose doit aussi l’être dans les pays dits en développement comme les nôtres, où le secteur privé demeure encore faible pour répondre aux besoins de financement du sport. Plus particulièrement, dans des pays comme le Niger, l’un des plus pauvres de la planète selon l’Indice du Développement Humain (ID) du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), le sport ne peut que compter sur l’Etat pour se développer, en l’absence de sponsorings sportifs au plan national. Le cas du football est très révélateur de l’impérieuse nécessité de mettre en place, très rapidement, un mécanisme de financement des équipes nationales de football qui compètent au nom de la nation nigérienne et sous le drapeau national. C’est justement là où se trouve toute la problématique actuelle de la question du financement public du football au Niger. En effet, comme on le sait, depuis plusieurs années, le football nigérien a enregistré de progrès importants en se qualifiant à deux reprises successives aux phases finales de la CAN, en prenant régulièrement part aux différentes compétitions inter-nations de la CAF dans toutes les catégories et dans tous les genres. Mais, pour rendre ces équipes nationales de football dans de meilleures conditions de réussite, il faut avant tout régler les primes de qualification des joueurs ainsi que celles de sélection qui sont, exclusivement, à la charge de l’Etat. Aujourd’hui, ces primes de joueurs des équipes de football s’accumulent de compétition en compétition, sans que les pouvoirs publics puissent régler la question de façon responsable. A titre d’exemple, on peut citer entre autres le non-paiement des primes du CHAN 20220, au Cameroun, celui des U23 récemment victorieux de la Guinée-Bissau pour la CAN 2023 de cette catégorie, sans compter les plus vieilles primes des autres campagnes précédentes tombées dans les oubliettes des pouvoirs publics compétents. On ne sait pas pourquoi ces primes ne sont pas réglées, non parce qu’il n’y a pas l’argent pour le faire, mais peut-être que les pouvoirs publics, en l’occurrence le président de la république, le premier capitaine des équipes nationales sportives, probablement, mal informé ou mal entouré sur la question. Une chose demeure cependant certaine, c’est que le président Bazoum a affiché de bonnes intentions dans ce sens, mais, d’un autre côté, l’on a l’impression que, quelque part, une bonne partie de son entourage jouerait contre la réalisation concrète de ces bonnes dispositions présidentielles. Il s’était rendu au stade pour assister à une finale de Coupe nationale et avait même rehaussé les enveloppes des primes de façon conséquente. Il reçoit, parfois, les dirigeants de ce sport à son Palais de la Présidence. Mais, très malheureusement, tout cela n’aboutit pas au déblocage rapide des fonds alloués à ces équipes nationales de football, qui sont, très souvent, insignifiants pour un Etat. Peut-être que le président Bazoum devrait revoir sa façon de donner des instructions qui ne sont pas suivies d’effets, souvent, dans la réalité. Par le passé, sous la Cinquième République, les autorités politiques de cette époque avaient créé un cadre de financement adéquat des équipes nationales de football, composé des entreprises publiques dont la tête de file était la SONIDEP dirigée par cet amoureux de foot, Dioffo Amadou. C’était ce parterre d’entreprises publiques qui avait en charge le financement de toutes les primes des joueurs des sélections de football. Le système avait relativement bien marché, car, à cette époque, ces sociétés publiques n’étaient pas minées par la politique politicienne, par de gestion approximative, qui font qu’aujourd’hui, l’ancien chef de pool de ces mécènes, à savoir la SONIDEP, est au bord, aujourd’hui, du dépôt de bilan, et par conséquent, elle ne peut plus, raisonnablement, jouer le même rôle. Il reste alors les entreprises publiques qui tiennent encore la route, et pour combien de temps, comme la NIGELEC, la SOPAMIN, la LONANI, Niger Poste, pour prendre la relève dans ce financement des équipes nationales de football. Mais, à ce niveau aussi, ces entreprises sont aux mains de protégés du régime politique aux affaires, qui sont, souvent, des personnes peu sensibles à la cause du sport, l’essentiel étant pour elles de recruter en masses des militants de leur bord politique ou d’attribuer de juteux marchés publics aux opérateurs économiques du parti, de la région ou de la famille. Et comme dans le football il n’y a pas de business à faire, on s’en détourne et on s’en fiche éperdument ! Les dirigeants de ces entreprises publiques appartiennent, souvent, aux appareils politiques du parti ou des partis au pouvoir et n’obéissent qu’aux intérêts de leurs formations respectives.
Aujourd’hui, ce sont là les raisons qui expliquent sans doute la léthargie qui caractérise ce cadre légal de financement public du football au Niger et qui empêche à celui-ci de sortir des sentiers battus pour un rayonnement durable. Pour l’instant, c’est la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT) qui supplée aux défaillances de l’Etat en préfinançant, souvent, le payement des primes de joueurs des sélections nationales de football, au risque de se retrouver en difficultés financières pour mener ses différentes missions fédérales, dont l’organisation des différents championnats nationaux de Super Ligue, de Première Ligue et de Ligue régionale.
Au Niger, depuis que la CEDEAO et l’UEMOA, par-delà et contre les textes qui les régissent, prenaient de graves et indéfendables décisions contre le Niger pour étouffer le peuple, et ce, prétendent-ils, au nom d’une démocratie dont elles ne se sont jamais préoccupées de l’état dans la sous-région, la vie est devenue infernale pour les clients des banques installées dans le pays. Nous avons souvent évoqué le cas de certaines banques qui, pour des raisons diverses, et peut-être pour se ranger du côté des positions affichées des pays dont les directeurs sont ressortissants, solidaires à distance des prises de position de leurs dirigeants, avaient rendu la situation particulièrement difficile pour leurs clients à qui elles imposaient des conditions contraignantes qui font, qu’aujourd’hui, beaucoup de déposants n’osent plus amener leur argent en banque quand le retirer pourrait devenir pour eux un parcours de combattant.
La Sonibank, autant que possible, et par la qualité de sa gestion qui lui a permis d’être leader dans le domaine et afficher les meilleurs résultats qui lui donnèrent la confiance sans cesse renouvelée de ses clients nombreux, a tenu bon, ne laissant pas voir de grands changements liés aux mesures que prenaient les deux institutions régionales qui ont aujourd’hui perdu toute crédibilité au Sahel et sans doute ailleurs aussi, car leur vocation est moins de faire souffrir les peuples que de leur donner des raisons d’espérer et de croire au sens humain de la banque qui n’est pas faite que pour le profit et, ici, pour imposer des épreuves aussi iniques aux peuples.
Les clients de la Sonibank sont de ceux qui ont moins souffert des services des banques depuis la mise en oeuvre des mesures dictées par les deux institutions régionales. Les clients, à 90%, sont satisfaits quand ils peuvent voir, comment ailleurs, d’autres souffrent, s’entassant à longueur de journée, presque humiliés, pour avoir accès à leurs dépôts ou à leur salaire. Beaucoup de banques aujourd’hui se sont discréditées au point où l’on se demande, quel avenir leur reste-t-il dans le pays quand tout devra rentrer dans l’ordre. Les clients peuvent-ils rester avec de telles banques ? Ce n’est pas certain.
La Sonibank, dont la gestion du directeur, entouré d’une équipe dynamique et professionnelle, est unanimement saluée, s’en tire donc, elle, à bon compte, préservant par son savoir- faire, son image et sa place dans l’écosystème financier du pays. Aussi a-t-elle pu accompagner, dans l’élan patriotique qui souffle dans le pays, les nouvelles autorités dans leur engagement à faire du Niger un pays qui gagne, triomphant sur les adversités et les épreuves. Elle n’écoute donc que son instinct de banque pour rassurer les clients et, en des moments difficiles, montrer qu’elle est capable de résister aux chocs du moment.
La Sonibank, c’est la modernité et la résilience. Une affaire de professionnel !
Le Niger va mal. Et ce n’est pas un certain activisme gouvernemental du trompe-l’oeil qui ferait nier la réalité qui se vit dans le pays, gagné par une misère ambiante malgré les optimismes qu’on peut entendre dire ici et là, fondés sur des statistiques menteuses. En partant du pouvoir, Issoufou qui a laissé son monde saccager le pays, ne laisse à Bazoum Mohamed qu’un Niger grabataire, douloureusement pillé par une meute de prédateurs à gros poils, sortis du néant, souvent sans ancrage social mais qui peuvent se servant du pouvoir d’Etat et des mollesses d’un président incapable de rigueur, dilapider les deniers publics pour se constituer des fortunes gargantuesques, qu’aucun ne peut justifier et à commencer par le Président Issoufou lui-même qui, en sortant du pouvoir, déclarait en espèces sonnantes et trébuchantes seulement quelques milliards que la fonction de président du pays le plus déshérité de la planète par le classement de l’indice du développement humain, ne saurait donner pour s’en glorifier, tout socialiste dont il se prévaut par ailleurs. Bazoum, héritier de gabegie et de la mauvaise gouvernance Comment ne pas rappeler les propos de l’ancien Président de l’Assemblée Nationale du Burkina Faso et ancien Conseiller au Cabinet de la Présidence d’Issoufou, tenus dans un journal où, tout en ne s’encombrant pas d’une proximité et d’une amitié qui auraient pu lui commander un certain subjectivisme pour dispenser ses amis de sa critique, il pouvait oser des vérités qui fâchent à l’encontre de ses camarades socialistes nigériens, ulcéré par leur socialisme et leur propension à l’embourgeoisement sans limite. Ayant été au cabinet d’Issoufou, pendant des années avant d’être, à la faveur du soulèvement populaire du peuple du Burkina, non sans l’aide d’Issoufou, racontent certains médias et milieux politiques africains, le président de l’Assemblée Nationale du Faso, post-Blaise Compaoré, l’homme a pu côtoyer ses amis et savoir de quel bois socialiste ils sont faits. Ses complicités avec les socialistes nigériens sont donc fortes, mais il y a une foi socialiste, très différente de celle de ses camarades nigériens plus portés à la mondanité, à la luxure de la vie, à une ostentation qui jure d’avec les valeurs portées par le socialismevrai. Salif Diallo, se confiant au journal, trouvant l’acte ahurissant pour des socialistes, dit avoir été offusqué de voir, avec quelle célérité, ses amis socialistes au Niger, construisaient à la chaine des immeubles de grand standing, sans arrêt, alors que lui mettait près de quarante ans, pour finaliser sa modeste villa à Ouagadougou.
Mais alors que l’on dénonçait tant de maux qui caractérisent la gestion d’Issoufou, il ne voulut rien attendre, et laissa ses hommes faire car, peutil avoir cru, que d’autres avant eux, dans le pays, auraient fait autant, pour laisser les siens arracher au corps de l’Etat toute sa chair pour n’en laisser à celui qu’il a pris le soin de placer pour le succéder, mais qui, aujourd’hui, peut bien se rendre compte, à quel point on le grugeait pour lui laisser les restes osseux » d’un Etat saccagé, vandalisé par des pilleurs qui n’ont aucun sens de l’Etat, que le squelette d’un pays endolori. La conséquence de ce « Wassosso » , cette battue organisée contre les deniers publics, pendant dix ans de saccage, on la connait. Arrivé au pouvoir en 2011, le régime d’alors, devrait dès 2016, pour certains avant, faire face à des difficultés financières qui ont conduit le pouvoir de l’époque à gérer au jour le jour le pays, ne luttant depuis ces temps qu’à tout faire pour ne pas manquer une chose fondamentale : les salaires et les bourses. L’Etat, pour ainsi dire, depuis 2016, déploraient certains milieux, était en faillite, complètement mis à terre par le socialisme.
Les signes d’une économie exsangue où tous les voyants sont au rouge…
En vérité, les socialistes, depuis des années, ont atteint les limites objectives de leurs capacités à gérer un Etat et depuis des années, non sans en souffrir, ils ne se battent qu’à éviter ce qui peut réveiller le front social, payant pour le moment le silence des syndicats et des centrales, même laborieusement, des salaires des travailleurs. On sait pourtant que même là, ce n’est pas évident quand dans certains secteurs, notamment ceux qu’on appelle les « Correspondants du Trésor », les échéances sont allées quelquefois au-delà des normes, au point souvent de pousser, surtout l’université à aller en grève, avant que ses agents soient payés, et ainsi, plusieurs fois, sous la menace de la grève, devenue pour l’université, et les PAT, l’arme ultime. Il en est de même pour le paiement des bourses où les retards sont légion même si, sur ce point, les étudiants sont devenus étrangement compréhensifs pour ne pas trop s’en irriter. Par une administration qui se plante dans la routine, manquant cruellement de moyens, bloquée par une exclusion qui lui impose la médiocrité et le manque d’initiatives, le régime a réussi à faire de l’administration nigérienne une administration inefficace, peu travailleuse, ankylosée, peu entreprenante, gangrenée par la corruption et l’affairisme. Il n’y a pas de travail dans l’administration car elle est devenue la propriété d’un clan, qui fait semblant de travailler, mais qui ne « bouge » que pour capter des fonds, aux moyens de missions inutiles et de TDR conçus juste pour s’en mettre plein les poches. Issoufou n’en avait survécu que par une fiscalité antisociales et une tarification incompréhensible, impopulaire et inopportune de l’électricité pour renflouer les caisses vidées de l’Etat, alimentées en même temps par des emprunts obligataires sur le marché de l’UEMOA. Et les Nigériens auront beau décrier ses lois de finances iniques, antisociales, il pouvait compter sur les intransigeances de son ministre des Finances d’alors – Hassoumi Massaoudou – qui aura été pour beaucoup d’analystes, y compris à l’Intérieur, le ministre qui a pu empêcher que son régime coule, même si, espérant de ses zèles les faveurs d’Issoufou, ce dernier préféra un autre à lui, non sans l’humilier à la face du monde.
Aussi, qui n’a pas entendu tout le grand bruit fait autour de la préparation de la rentrée scolaire 2022-2023, avec la mise en scène de départs de camions en région pour y convoyer le matériel ? Plusieurs semaines après la rentrée, les familles nigériennes se rendent bien compte de la supercherie, condamnées encore une fois, face aux dotations maigres reçues, à devoir payer les fournitures pour les enfants. En vérité, Bazoum n’est pas très condamnable ; la situation dont il a hérité l’en excuse mais son attitude complaisante à protéger ceux qui ont volé et pillé, l’en rend comptable, en tout cas, traduit sa complicité dans ce qui, aujourd’hui, constitue le lot de misère qui s’abat sur les Nigériens. Dans la logique de son héritage, Bazoum qui ne peut inventer l’argent dilapidé et qu’il ne peut récupérer auprès de la camorra politique qui profite de son ombre, pour échapper à la justice, misant sur les gratitudes que la faveur du pouvoir lui impose pour ne pas heurter son « bienfaiteur bien aimé », fait face à la dure réalité d’un pays saccagé. Dans de telles conditions, à force de gentillesse et de laxisme, par la saignée que dix années de gestions cahoteuse ont causée sur l’économie nationale, aujourd’hui, la Renaissance acte III, peu à peu, sort de ses illusions et des mirages du pouvoir, pour faire face à la cruelle réalité, et faire l’unanimité sur un fait constatable : un Etat en ruine.
Tension de trésorerie…
Combien sont-ils les prestataires qui ne veulent plus que leurs factures soient réglées selon les procédures comptables du Trésor National ? Combien de factures, combien de règlements souffrent dans les services du Trésor, avec des prestataires qui ne savent souvent où mettre de la tête pour rentrer dans leurs droits ? Si la corruption que certains imposent pour tirer son épingle du jeu en est pour quelque chose, il reste que le réel problème est le fait d’une tension de trésorerie de plus en plus pressante qui oblige à l’austérité pour ne donner qu’à l’urgence, à ce qui est strictement nécessaire, à savoir les déplacements des autorités, et les salaires des travailleurs, le fonctionnement de l’administration ne bénéficiant que très peu de crédits, accordés là même aux seules « directions choyées ».
Et jusqu’à quand ?
Le nouveau budget de l’exercice 2023 en discussion au parlement traduit ces appréhensions lorsque, sur les fonds espérés pour mener la politique du gouvernement, plus que sur l’aide extérieure, le gouvernement d’Ouhoumoudou Mahamadou table sur l’endettement, et notamment à travers les emprunts obligataires à chercher sur le marché de l’UEMOA. En effet, dans ce budget, on note une nette progression des montants attendus de ces types d’emprunts qui ne peuvent que pousser au plafond la dette dans un pays déjà trop endetté. C’est certainement conscient des difficultés auxquelles il va faire face que le gouvernement entrevoit cette démarche de la débrouille pour traverser la soudure financière qu’il devra affronter dans les prochaines semaines, voire les prochains mois.
Se serrer la ceinture…
Les prochains jours pourront être très difficiles pour le gouvernement et pour les Nigériens à traverser les moments de galère que la tension de trésorerie risque de leur imposer. Peut-on dès lors continuer dans l’insouciance, à laisser des hommes « dormir » avec l’argent du contribuable volé, sans jamais rendre compte à la Justice pour permettre que l’État rentre dans ses droits et aider le régime de Bazoum à sortir du piège dans lequel le poussait en toute connaissance de cause « l’Ami » qui ne peut pas ne pas avoir conscience du désastre que les siens ont causé sur les ressources publiques ? Eux qui ont volé l’argent de l’Etat doivent rendre. C’est une exigence morale et politique. Bazoum en avait donné des gages. Mais, il n’avance pas. Il ne fait rien. Et le temps passe sans que rien ne se passe…
Il ne reste plus que deux choix : se réveiller pour assumer son rôle pour exister ou continuer à subir pour crouler.
La base militaire américaine à Agadez, au Niger, est désormais dans le collimateur de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia). Au centre d’un scandale qui fait beaucoup jaser, ces derniers temps, la base militaire américaine ou plutôt ses responsables est plutôt mal barrée. En fin août, selon des sources dignes de foi, une plainte la visant a été formellement déposée auprès des services de la Halcia par un citoyen nigérien qui avoir requis l’anonymat sur son identité. Dans son courrier portant en objet ‘Déclaration de fraude », le témoin à charge indique que le 21 août 2019, neuf camions citernes immatriculés au Ghana et disposant d’une capacité de 54 000 litres ont livré du gasoil de type 50 pour la base américaine. Ces camions citernes viennent du Ghana et ne disposent d’aucun document les autorisant à importer du carburant au Niger. Pour tout document, les camions- citernes en provenance du Ghana, au nombre de 12 au total, les chauffeurs ont été munis d’un sauf-conduit signé par le deuxième conseiller au nom de l’ambassadeur du Niger, Alhousseïni Ousmane. C’est ce laissez-passer que les conducteurs des camions citernes ont dû montrer à toutes les douanes et polices du Ghana, du Togo, du Bénin et du Niger.
L’ambassadeur Alhousseïni Ousmane, un plus-que-proche de Mahamadou Issoufou
Dans ce document, qu’une source politique a qualifiée de belle insulte pour le Niger, le diplomate nigérien en poste à Accra depuis deux ans, a demandé aux autorités civiles et militaires des pays traversés, y compris le Niger, de laisser passer le convoi qui transporte, a-t-il souligné, du carburant pour la base militaire américaine. Ce plus-que-proche du Président Issoufou dont il a été un conseiller spécial jusqu’à sa nomination au poste d’ambassadeur au Ghana, le vendredi 16 juin 2017, à l’issue d’une réunion du gouvernement. Il soufflait, dit-on dans l’oreille de Mahamadou Issoufou dont il était, confient certaines sources, l’homme des affaires qui ne sauraient être connues de tout le monde. Autant dire que Alhousseïni Ousmane est un homme de confiance du Président Issoufou. Et si de nombreuses spéculations l’ont présenté comme un maure qui ne tient pas sa langue et qui aurait écopé de cet éloignement du centre du pouvoir parce qu’il aurait rapporté plein d’informations confidentielles à Mohamed Bazoum, il reste qu’une source interne au Pnds a confié au Courrier qu’Alhousseïni Ousmane reste et demeure un homme de confiance du Président Issoufou. Formel, il soutient que si vous voyez Alhousseïni Ousmane quelque part, ne cherchez pas loin, Mahamadou Issoufou y est.
La mendicité prend de plus en plus de l’ampleur dans notre pays, notamment dans les grands centres urbains, en dépit des mesures périodiquement annoncées par le gouvernement en vue de son éradication. Outre les vrais indigents et les impotents, aujourd’hui certaines personnes bien portantes, mues uniquement par la quête de gain facile, se cachent derrière la religion pour faire de la mendicité une profession à part entière.
Or, même religieusement, il n’est pas permis à n’importe qui de mendier. Par exemple, en islam, la mendicité n’est autorisée que quand il s’agit de verser une somme pour mettre fin à une querelle ; en cas de voyage ou de catastrophe naturelle et enfin ; en cas d’extrême pauvreté dont peuvent témoigner trois personnes raisonnables parmi les proches.
Dans la capitale, en dehors des jeunes talibés qui arpentent à longueur de journée les rues avec leurs sébiles, en quête de nourriture, on trouve aussi les enfants de la rue mais aussi de nombreux jeunes et adultes parmi lesquels des femmes qui s’adonnent à l’activité. Ces dernières versent souvent dans la prostitution déguisée. Cet accroissement du nombre de mendiants s’explique par la pauvreté, l’ignorance, l’esprit de dépendance, la paresse et le manque d’opportunité d’emploi dans le pays. A cela s’ajoute l’abandon de certains enfants par leurs propres parents et le rejet de certaines catégories de personnes, surtout les handicapées et les plus vulnérables par la société. La flambée du phénomène de la mendicité peut avoir des conséquences néfastes pour le pays. Sur le plan social, on assiste souvent à la dégradation de nos moeurs et l’accroissement de la délinquance juvénile, de la prostitution, de la violence urbaine.
La mendicité ternit l’image de la société. Raison pour laquelle les autorités compétentes tentent de l’éradiquer. Mais hélas, la situation semble être plus forte que l’Etat, qui n’arrive pas à mettre en place des mesures de lutte hardies contre la pratique.
Le mil, maïs, sorgho, riz et niébé sont des cultures vivrières au Niger. Dans les villes comme dans les campagnes les plus reculées de notre pays, ces céréales constituent la base alimentaire pour les populations. Mieux, elles sont ancrées dans les habitudes alimentaires. Cependant, avec la poussée démographique, la pression foncière et la dégradation continue des terres cultivables, le Niger est contraint d’importer toutes ces céréales pour combler le gap de la production et répondre ainsi à la demande nationale. En cette période de pluies, les réserves alimentaires de l’année précédente de nos vaillants producteurs sont terminées. Il fallait donc se tourner vers les différents marchés des céréales pour nourrir la famille, en attendant la récolte de l’année 2021. Mais sur ces marchés, les prix des céréales connaissent une hausse vertigineuse. L’augmentation des prix de ces céréales s’expliquent selon certains observateurs par le fait que deux pays voisins dans lesquels le Niger importe de quantités de tonnes importantes de maïs auraient décidé de suspendre les exportations de cette denrée à forte consommation en direction de notre pays. Certes, cette situation n’a pas découragé l’engagement et la détermination de nos commerçants importateurs à aller vers d’autres horizons pour acheter et acheminer les céréales jusqu’au Niger afin que les producteurs ne puissent pas souffrir trop de ces décisions prises par ces pays là. Des mesures qui sont aux antipodes des textes communautaires relatifs à la libre circulation des personnes et de leurs biens dans l’espace de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et de la Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Mieux, ces attitudes et comportements nuisent gravement à l’intégration économique à l’ère où la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF) devrait permettre au continent d’améliorer ses échanges commerciaux intra-africains.
L’épicentre de la vente des produits céréaliers à Niamey
Katako est un marché qui a la réputation d’accueillir toutes sortes de produits, qu’ils soient des matériaux de construction ; d’habits ; des produits saisonniers ou des céréales. Les commerçants importateurs des céréales sont regroupés dans un syndicat dirigé par Elhadj Hassane Abdou. Ce mardi 24 Août 2021, le septuagénaire Elhadj Hassane Abdou est assis sur un tapis dans son bureau situé au marché de Katako, dans la zone dédiée à la vente des céréales. Visiblement exténué de rester sur son siège ressemblant à celui d’un ancien combattant de la période coloniale, le patron du syndicat des commerçants importateurs des céréales est vêtu d’un boubou blanc et d’un bonnet traditionnel méticuleusement posé sur sa tête. Quelques instants après, Abdou fait appel à Idrissa, un des « petits » pour nous conduire aux magasins de céréales. Avec lui, on sillonne certains magasins appartenant au président du syndicat des commerçants importateurs de céréales et à son vice-président Elhadj Mahamane dit Manomi. Dans ce marché de Katako, l’essentiel des magasins de céréales sont construits en tôle. Le premier magasin est moins garni en céréales. Il ne compte que trois tas de produits céréaliers superposés que sont le maïs et sorgho. Un peu plus garni que le premier, le second magasin n’excède guère sept (7) tonnes de céréales. Tandis que le troisième magasin affiche un tonnage plus important que les deux précédents. Il contient du mil et de sorgho. Quant au quatrième magasin visité, il renferme aussi des sacs de mil et de sorgho. Le niébé se fait rare au marché et le prix du sac de 100 Kg est en hausse, soit 55.000 F. Bref, les magasins sont pauvres en céréales pendant cette période charnière. Elhadj Abdou Hassane tente d’expliquer cette situation. ‘’ Chaque année, en cette période, nous jouons la carte de la prudence. Le dégarnissement de nos magasins n’est pas imputable à la décision prise par le Benin et le Burkina d’empêcher l’exportation du maïs vers le Niger ; mais plutôt une politique centrée sur la prudence. Dans la zone de Gaya, Falmey et Birni N’gaouré, on s’achemine inéluctablement vers la récolte. Ce qui fait que ceux qui ont de grandes quantités de stocks de mil ; sorgho et maïs, ne pourront pas écouler avant la mise en vente de ces nouveaux produits céréaliers’’, soutient Elhadji Hassane.
A l’évocation de savoir un peu plus sur l’itinéraire des importations de céréales, notre interlocuteur cite sans hésitation les différents pays dans lesquels il a posé son pied pour chercher et acheter de ces produits vivriers afin de faciliter la disponibilité à la clientèle. Ce sont principalement des pays limitrophes du Niger à l’exemption de la Coté d’Ivoire. On retient surtout le Bénin ; le Nigéria ; le Burkina Faso et le Mali. Toutefois, ce qui décourage les acteurs de la filière vente de céréales, ce sont les tracasseries routières aussi bien dans le pays d’où ils importent que dans notre pays qui est le consommateur. Avec 37 ans d’expérience dans la vente de céréales, Elhadj Abdou Hassane affirme n’avoir pas vu un seul instant les tracasseries routières diminuées. ‘’Certaines taxes ne rentrent même pas dans les caisses des Etats. Il y a plus de taxes fictives que de vraies’’, affirme-t-il de façon péremptoire.
Ce qui justifie la flambée des prix de céréales
Avec la mondialisation et l’essor des nouvelles technologies de la communication, l’activité commerciale s’est vite développée. Néanmoins, le déséquilibre entre l’offre et la demande est monnaie courante dans les échanges commerciaux entre les pays du Sud. Lorsque l’offre n’arrive pas à satisfaire la demande constituée souvent de plusieurs pays, il est clair que la hausse des prix est inévitable. C’est le cas pour les céréales selon Elhadj Abdou Hassane. ‘’ Il est fréquent de voir des commerçants issus de huit (8) à dix (10) pays partir dans un autre pays acheter le même produit et au même moment. Et du coup, les prix de ces produits céréaliers grimpent sur place. Sinon, en tant que grossiste, le bénéfice que nous avons sur le sac de maïs, mil ou sorgho ne dépasse pas 250 F. Actuellement, nous vendons respectivement en gros le sac de 100 Kg de mil à 24.000 F ; le maïs à 24.000 F ; le sorgho 24.000 F et le niébé 55.000 F. Mais les produits céréaliers sont des marchandises qui sont lourdes et le transport agit naturellement sur les prix d’achat. Selon les localités, les détaillants déduisent aussi les frais de transport auquel ils ajoutent la marge bénéficiaire. C’est le consommateur final qui doit supporter toutes les charges.
L’apparition des nouveaux acteurs dans la filière vente de céréales
Le commerce au Niger a perdu sa valeur d’antan avec l’apparition d’un certain nombre de phénomènes qui ne sont pas de nature à booster l’activité commerciale. ‘’Au lieu que les commerçants du Niger aillent acheter les produits céréaliers ailleurs et venir les vendre comme cela se faisait à l’époque ; non, ce sont plutôt les commerçants des pays producteurs ou exportateurs des céréales qui viennent au Niger vendre. Ce qui crée souvent une concurrence déloyale aux commerçants nigériens’’, a expliqué Elhadj Abdou. Dans la filière vente de céréales, on constate de plus en plus que les commerçants des pays exportateurs de céréales envoient des représentants au Niger pour semer la pagaille dans cette filière. Il n’y a qu’au Niger où les grossistes se transforment en détaillants en raison des pratiques peu orthodoxes dans le secteur. ‘’ L’activité de ces « trouble-fête » consiste à collaborer avec ces commerçants qui leur envoient les cargaisons de maïs ou de sorgho pour vendre à Niamey. Ces nouveaux acteurs qui ont apparus subitement foulent aux pieds les règles élémentaires du commerce à travers des pratiques malsaines. Ils bafouent allégrement les textes régissant l’activité. La cherté des produits céréaliers est souvent entretenue par ces acteurs nouveaux. Lorsqu’il y a suffisamment de céréale sur le marché, ils appellent leurs fournisseurs pour leur dire de suspendre l’entrée de tel produit céréalier jusqu’à ce qu’il y ait pénurie. En 2014, j’ai alerté qui de droit par rapport à cette pratique dévastatrice de notre tissu économique. Mais cette alerte est restée lettre morte. Les quantités de tonnes qui correspondent à leur commande sont vendues dans les camions qui stationnent à coté du bureau des douanes rive droite. Ce qui veut dire que ces gens là ne sont pas connus comme étant des commerçants. Ils ne sont pas enregistrés au registre du commerce afin qu’ils s’acquittent convenablement de leur devoir fiscal. Il est urgent de mettre de l’ordre dans le domaine du commerce. La filière vente de céréales est atteinte d’un cancer, alerte le président du syndicat des commerçants importateurs dans une envolée lyrique.
Sortir du cercle vicieux des importations de céréales
Au Niger, les sous-secteurs de l’agriculture et de l’élevage constituent les deux mamelles de l’économie. Malheureusement, ces secteurs sont en perte de vitesse. Et pour cause, le désintéressement progressif des acteurs sensés cultiver la terre ou pratiquer l’élevage. Les productions céréalières ne couvrent pas les besoins du pays. Une année sur deux est déficitaire. L’élevage quant à lui connait des crises majeures liées à l’insuffisance de la production fourragère ; la problématique des aires de pâturage, etc. Elhadj Abdou Hassane estime qu’il est indispensable que les Nigériens retournent tous à la terre pour que la sécurité alimentaire soit une réalité dans notre pays. L’agriculture ne peut se développer sans l’engrais. Il appartient à l’Etat de créer les conditions pour que l’engrais soit accessible au plus grand nombre de producteurs.
Avec l’escalade de la violence aveugle du terrorisme dans certaines zones du Niger, conjuguée à la paupérisation exponentielle liée à la spoliation des biens (les animaux) de producteurs ruraux d’une part et l’empêchement systématique des travaux champêtres dans les espaces de conflits, le spectre de l’insécurité alimentaire pourrait gagner de terrain notamment dans la région de Tillabéry d’autre part. Si l’insécurité alimentaire s’ajoute à la menace terroriste, il est fort à craindre un exode massif des populations rurales vers des zones plus ou moins sûres.
De 2020 à cette date, la ménagère a de plus en plus du mal à remplir son panier, car les coûts des denrées de grande consommation montent alors que les revenus ne connaissent pas d’amélioration. Cette augmentation généralisée des prix des produits de première nécessité suscite de commentaires chez les consommateurs qui n’arrivent toujours pas à comprendre pourquoi cette situation va de mal en pire.
Un tour au niveau des marchés ou de certains magasins permet de voir comment les nigériens surtout de la classe moyenne souffrent de la cherté des produits de consommation courante. Certains qui viennent avec l’intention de faire leur ravitaillement du mois, sont obligés de revoir leur programme une fois à la caisse pour le payement. Les clientes se retrouvent parfois dans l’obligation de ramener certains produits à leurs places parce- qu’ils les jugent plus chers qu’auparavant. Ce qui fait qu’aujourd’hui beaucoup s’en tiennent à acheter juste le nécessaire pour joindre les deux bouts. A titre d’exemple : l’huile de cuisine dont le litre est aujourd’hui à 1300 FCFA au lieu de 900 ; le kilogramme de la viande à 3000FCFA au lieu de 2400 ; le prix de la tasse de haricot est monté de 1600 et 3000FCFA ; pour la tasse de mil il faut au moins débourser 1000FCFA ; les cubes d’assaisonnement, le sel, les légumes, la pomme de terre, les conserves, le savon ont également connu des hausses allant de 20 à 50% en l’espace de quelques mois. Toutes les clientes rencontrées au marché déplorent cette situation qui pèse sur la maigre bourse des ménages nigériens. Certaines indexent la mauvaise foi des commerçants qui, chaque jour que Dieu fait, augmentent les prix des produits.
De leur côté les commerçants détaillants, expliquent autrement la situation. « Nous avons acheté les produits chers auprès de grossistes », disent-ils. Quant aux grossistes, ils imputent la hausse du prix des produits par le fait que le transport coûte excessivement cher. Mais, même certains produits locaux ne sont épargnés par la hausse et sont de la portée certains ménages.
Récemment, l’Association des Consommateurs du Niger a demandé au gouvernement d’agir face à cette dégradation du pouvoir d’achat des citoyens. Pour trouver des solutions aux préoccupations des consommateurs, le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a, sur instruction du Président de la République Mohamed Bazoum, rencontré le 2 mars 2022 les opérateurs économiques du pays qui ont proposé des pistes de solutions aux problèmes. Toujours dans le souci de permettre aux nigériens moyens de vivre avec leurs maigres moyens, les autorités nigériennes ont pris plusieurs mesures d’allégement fiscal et douanier, notamment une baisse de 3,5% à 17 %, selon les produits. Mais force est de constater que malgré ces mesures prises par les autorités, les prix des produits de première nécessité ne font grimper.
Les prix de certains produits de première nécessité connaissent depuis quelques temps une hausse vertigineuse à Niamey. Cette hausse des prix s’observe aussi bien au niveau des grossistes qu’au niveau des détaillants. Ce changement brusque des prix que d’aucuns expliquent par les sanctions inhumaines de la CEDEAO, n’est pas sans conséquences sur le panier de la ménagère. Bien que la population se pose mille et une questions sur la flambée constante des prix sur les marchés, les commerçants restent perplexes face à la situation et ne daignent prononcer aucun mot.
Pourtant rien ne manque sur les marchés. Toute une panoplie de produits pour arracher le sourire à la ménagère. Cependant, malgré leur forte disponibilité, les produits de première nécessité sont vendus à des prix exorbitants et demeurent quasiment inaccessibles pour la ménagère qui a du mal à faire le plein de son panier. Ce qui grève davantage le pouvoir d’achat des ménages. Cette situation suscite l’incompréhension des consommateurs. « Je ne sais pas par quel miracle du jour au lendemain les produits ont grimpé de manière considérable. Il y a de cela quelques jours, tout était accessible et abordable mais aujourd’hui la donne a changé », s’étonne Maimouna, une ménagère rencontrée au petit marché. Selon elle, cette cherté de la vie ne s’explique que par la mauvaise foi des uns et des autres car dit-elle « les Commerçants nigériens profitent de chaque situation qu’elle soit bonne ou pas pour se remplir les poches et réaliser un chiffre d’affaires qu’ils n’ont pas cumulé pendant des mois. Je ne saurai me prononcer sur les raisons de cette inflation des prix. Je dirai que ça ressemble à un scénario monté de toutes pièces », a-t-elle dit.
Jadis, le sac de riz de 25 Kg qui était vendu à 11 000 FCFA, le bidon de 5 litres d’huile se vendait autour de 5 500 FCFA sont aujourd’hui le sujet de conversation des populations. « La semaine dernière, j’ai payé le sac de 25 kg à 13 000 FCFA au lieu de 11 000 et le bidon d’huile de 5 litres que je payais à 5 000 FCFA, je viens de l’acheter à 6 500 FCFA et selon le vendeur le bidon de 25 litres se vend à 29 000 FCFA voire plus », a mentionné une ménagère qui a voulu garder l’anonymat. Où est-ce que cette cherté nous mènera ? À quelle fin ces commerçants font grimper les prix des produits ? Des questions sans réponses de la part de la jeune dame.
Pour Sidikou, un père de famille, cette flambée des prix ne s’explique que par la fermeture des frontières. « Vu que le Nigérien sait toujours comment faire pour profiter d’une situation, je suis sûr que les commerçants justifieront la montée des prix par la fermeture des frontières alors que ce sont des anciens stocks qui sont encore sur le marché » a-t-il souligné.
Face à cette situation qui inquiète les consommateurs, certains commerçants s’abstiennent de tout commentaire, d’autres par contre soutiennent qu’il n’y a pas de flambée. Selon ces derniers rien n’a augmenté, les prix sont les mêmes et que ceux qui soutiennent que les prix ont augmenté chercheraient juste à blâmer les commerçants.
Hormis les produits de premières nécessités, les légumes bien que disponibles sur les différents marchés et chez les vendeurs ambulants sont vendus à des prix qui déchirent le cœur, et sont difficilement accessibles pour les ménages à faibles revenus comme l’explique une cliente : « J’ai l’habitude de payer de la tomate fraiche pour 100 FCFA au marché rond-point Harobanda. Mais aujourd’hui à ma grande surprise, le vendeur me dit que ce n’est plus possible », confie une mère de famille. D’ après elle, l’aubergine, l’oignon, le poivron, le piment frais, le chou, le concombre, la courge et plein d’autres légumes sont intouchables pour les ménages à faibles revenus.
Fatiyatou Inoussa (ONEP)
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Quelques jours seulement après les évènements du 26 juillet 2023 qui ont engendré les sanctions de la CEDEAO contre le Niger, les prix des produits de forte consommation ont flambé sur les différents marchés de Niamey. En effet, certains commerçants ont saisi cette opportunité pour augmenter, de manière opportuniste, les prix des produits de première nécessité quelques jours seulement après que certains voisins du Niger ont appliqué les sanctions.
Le président du Syndicat des Importateurs et Exportateurs du Niger (SIEN), Elh Yacouba Dan Maradi dit comprendre et accepter une phase de ces évènements en tant qu’opérateur économique. Mais, il reconnaît aussi qu’il y a une autre phase qui échappe à sa compréhension. Le président du SIEN dit comprendre que le marché, que ce soit au niveau national, régional et international réagit dès qu’il y’a perturbation. « Le nôtre a réagi d’une manière exponentielle », a-t-il reconnu. Conscient des difficultés que cette hausse de prix engendre pour les concitoyens, le Président du CNSP le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a convoqué à deux reprises une réunion avec les commerçants dans le but de parvenir à un compromis.
« Au cours de ces rencontres, nous avons posé le constat et nous avons affirmé que nous allons voir entre nous comment baisser les prix », a confié Elh Yacouba Dan Maradi. Malheureusement, a déploré le Président du Syndicat des Importateurs et Exportateurs du Niger (SIEN), deux jours après, le constat est que la hausse est toujours là. « Nous avons pensé au début que c’était la réaction au niveau des boutiquiers des quartiers. Malheureusement après vérification il s’est avéré que ce sont certains importateurs, eux-mêmes, qui ont augmenté les prix, presque tous en réalité», a-t-il dénoncé.
Selon le Président du syndicat, cette situation échappe à leur compréhension. « En tant qu’opérateurs économiques, importateurs et en tant que musulmans et citoyens. Nous n’avons pas compris cela. Nous nous sommes dit que les grands (importateurs et exportateurs) ne devraient pas se mêler de cela. Mais, il y a derrière ces agissements la recherche de gain facile », a-t-il dit. Pour M. Yacoubou Dan Maradi, il est incompréhensible que sur une tonne de riz (soit 40 sac de 25 kilos), certains augmentent deux milles francs sur un sac. Ce qui fera 80 milles francs sur la tonne de riz. « Je trouve que c’est illégal de faire cela, puisque les produits que nous consommons aujourd’hui, qui se vendent sur le marché sont des produits qui étaient déjà là entreposés bien avant les évènements du 26 juillet. Ce sont des produits qui étaient pour certains dans leurs boutiques, magasins, pour d’autres dans leurs entrepôts ou au niveau de la douane », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter que le syndicat des importateurs et exportateurs n’à rien à voir avec cette hausse. « Nous avons fait ce que nous pouvons maintenant, il reste à l’administration, elle-même, de sévir s’il le faut », a-t-il conseillé. Car selon lui, cela doit être pris au sérieux. Les commerçants ne doivent pas envenimer cette situation qui est déjà stressante.
Pour y remédier, le président du SIEN propose à l’administration de sévir sans faiblesse aucune à travers ses textes. « On connait ces gens, je ne peux pas comprendre que quelqu’un qui peut amener d’un seul coup 15.000 voire 20.000 tonnes que cette personne se mette à tricher, parce que c’est de la triche. Ce n’est pas comme ça que les gens doivent s’enrichir », a-t-il estimé. Par ailleurs, M. Dan Maradi a recommandé à l’Etat de créer les conditions pour que les Nigériens produisent ce qu’ils consomment et qu’ils transforment ce qu’ils produisent afin de le consommer. « C’est possible, nous avons la terre, nous avons l’intelligence nous avons les moyens financiers et les moyens humains, il reste la volonté politique », a-t-il relevé.
M. Dan Maradi Yacoubou a enfin appelé les importateurs à craindre Dieu en avant. «Il ne faut pas profiter d’un moment de faiblesse ; ce n’est pas comme ça qu’on nous a appris à faire le commerce. Le commerce doit se faire légalement, le bénéfice est légal, mais il faudrait que ce ne soit pas usurier», a-t-il dit avant d’appeler l’Etat à maintenir les prix ou les ramener à la baisse en diminuant les taxes douanières et certains impôts pour permettre à la population de pouvoir se nourrir.
Le Président du Syndicat des Commerçants Import – Export Grossistes du Niger, M. Elhadji Sani Chekaraou Garo (SCIEGN) a quant à lui reconnu que les jours antérieurs, le prix du riz a grimpé et c’est essentiellement dû à une rupture d’approvisionnement. « Mais après la rencontre avec le Président du CNSP, nous nous sommes entendus avec les grossistes pour vendre le riz 5% et 25% à 12 500 francs au marché » a-t-il assuré.
Pour M. Chekaraou, l’histoire des sacs de riz qui se vendent à 14 000 et 15 000fr n’est que de la rumeur. Néanmoins, a-t-il ajouté, « nous avons expliqué au Président du CNSP qu’en ces temps de crise, même ceux qui ne sont pas des commerçants achètent des stocks et revendent plus chers », a-t-il déploré. Elhadji Sani Chekaraou Garo a affirmé que le commerçant ne peut pas revendre plus cher parce qu’il est pressé d’écouler la marchandise afin de verser la somme du grossiste, car s’il le fait en retard, le grossiste pourrait lui refuser sa marchandise la prochaine fois.
Le prix du bidon de 25 litres d’huile a augmenté. Il avait déjà atteint 32 000fr, mais il est redescendu à 22 000 francs. Il se vend aujourd’hui à 29.000 FCFA à cause de la rupture du stock. Selon M. Chékaraou, pour que les produits soient abordables, il faut de la concurrence, qu’il y’ait une multitude de variétés du même produit. « Mais si c’est seulement chez une seule personne qu’on trouve la marchandise, il est bien normal qu’elle soit chère », a-t-il expliqué.
Deux millions deux cent trente-huit mille huit cent quarante-cinq (2 238 845) francs CFA ! C'est le prix retenu pour le hadj 2017. Comparativement à l'année passée où le tarif était de 2 076 250 francs CFA, cette une hausse vertigineuse. Cette hausse serait due à l'augmentation de nouveaux services en l'Arabie Saoudite. L'on cite les prestations pour la restauration et la " couchette " à Mina. I l y a également une augmentation du service donné au niveau de la station du Mont Arafat. Auparavant, le prix était de 101 250 francs CFA mais cette année, a fluctué allant pour se plafonner à 198 000 francs CFA. Un autre problème soulevé par les syndicats du secteur de la santé, c'est la réduction du nombre des encadreurs médicaux. Un nombre réduit de 24 à 10 agents sous l'argument " fallacieux ", selon eux, des difficultés financières ayant occasionné la révision à la baisse de la subvention de l'État mais aussi pour répondre aux directives des autorités saoudiennes. Sur ce dernier argument, les syndicalistes avancent que ce n'est pas aux autorités saoudiennes qu'il revient de prendre en charge la santé des pèlerins nigériens mais bien au gouvernement du Niger. Et vu que le nombre de pèlerins s'accroit chaque année, le nombre de 10 agents pour l'équipe médicale est " insignifiant " disent-ils.
Il n’est un secret pour personne que depuis l’accession des renaissants aux affaires publiques de notre pays, les nigériens sont témoins de plusieurs affaires les unes plus croustillantes que les autres. Les nigériens sont aussi surpris par les constructions de plusieurs immeubles dans la capitale, et dire que ces buildings poussent comme des champignons, un peu partout dans les différents quartiers de la ville. Cependant, le financement de ces édifices reste encore un véritable casse-tête chez les citoyens qui se demandent bien comment on peut amasser autant de richesse pour réaliser ces ouvrages. Cette problématique semble être légitime, dans la mesure où le pays est caractérisé par la pauvreté généralisée, disons que ‘’TAYI TAWRI’’ est la chose la mieux partagée dans un pays est classé dernier, au titre de l’indice sur le développement humain. Dans la foulée, le débat sur l’identité du propriétaire de deux immeubles sur la route de Lossa-Goungou défraie la chronique. Ils sont situés, le premier à quelques encablures de l’ambassade de chine et le second aux alentours de l’hôtel « les Rôniers ». Selon des sources fiables ces immeubles seraient la propriété d’un grand monsieur du parti au pouvoir, pour ne pas dire l’un des tops décideurs du pouvoir politique actuel. L’un des deux terrains sur lesquels sont bâtis ces maisons aurait couté un milliard de nos francs. Le monsieur en question disons l’excellence en question aurait engagé un démarcheur connu de tous pour l’acquisition des deux terrains. Alors est- ce le énième scandale de la renaissance ? Les nigériens sont impatients de connaitre toute la vérité autours de ces immeubles. Les autorités compétentes doivent se saisir de cette affaire afin d’édifier les paisibles citoyens écrasé eux par la misère et même la faim.
Nous y reviendrons en détails dans nos prochains numéros. Affaira à suivre……
Organisée en marge du sommet de l’Union Africaine qu’abrite le Niger du 6 au 8 juillet, la foire «One Week to Meet Africa » qui se tient depuis quelques jours sur l’esplanade du stade Général Seyni a été officiellement co-lancée hier par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M Brigi Rafini et la Première Dame Malika Issoufou. C’était au cours d’une cérémonie riche en couleur et en animation culturelle à laquelle participaient plusieurs membres du gouvernement que le Premier ministre et la première dame ont coupé le ruban inaugural pour le top départ de l’exposition qui durera jusqu’à la fin du sommet.
Accompagnés de toutes les personnalités et des responsables des structures partenaires de la foire, ils ont visité les différents stands d’exposition où sont présentés les produits « made in Niger » pour d’une part apprécier la qualité et d’autre part voir de plus près le talent nigérien en matière de transformation des produits locaux. Stand après stand, le Premier ministre et la Première Dame ont bravé la chaleur ardente pour apprendre et comprendre davantage sur ces produits que des nigériens mettent sur le marché. Il s’agit des produits alimentaires, cosmétiques, des produits d’entretien des maisons qui ne demandent qu’à être achetés et testés.
A l’issue de la visite de certains stands, le premier ministre Brigi Rafini a manifesté sa joie de voir ce qu’il a qualifié d’impressionnant à l’occasion de cette foire « consommons Nigériens » et dont il apprécie positivement le niveau d’avancement et d’amélioration depuis son lancement il y a quelques années. Le Chef du gouvernement a dit avoir remarqué que ce sont les femmes qui tiennent haut les flambeaux au niveau des stands, qualifiant cela de « chose extraordinaire ». Pour lui, cette situation démontre que les femmes ont « pris de l’avance dans la transformation et la conservation des matières premières ».
Les événements culturels se multiplient ces dernières années dans notre pays. Les initiatives pour valoriser la culture nigérienne dans sa diversité sont souvent l’œuvre de l’Etat, des associations nationales ou encore des structures locales. En effet, il est quasi fréquent dans chaque région ou commune du Niger de voir ou entendre la tenue des activités culturelles. Belbedji, un département de la région de Zinder, a accueilli le samedi 2 avril 2022, une foire dédiée au savoir-faire local avec au menu des expositions artisanales, l’art culinaire traditionnel, ainsi que l’organisation de danses et chants reflétant typiquement les us et coutumes du terroir. Cette activité est une initiative de l’ONG Educaf Niger, une structure culturelle qui œuvre pour la promotion de la culture nigérienne et au-delà la culture africaine.
Cette rencontre culturelle est centrée autour du thème ‘’ la culture au service du développement ’’. Le promoteur de ce rendez-vous culturel est M. Ahaman Amar Tarka, un fils du terroir. Cet évènement vise essentiellement à donner de la visibilité aux artisans locaux et surtout à les encourager à promouvoir davantage le savoir-faire endogène dans un esprit de créativité.
C’est ainsi que lors de cette messe culturelle, une panoplie d’activités a eu lieu allant de l’exposition artisanale, aux prestations des artistes en passant par une démonstration de l’art culinaire traditionnel avec en toile de fond une diversité de mets. Les participants à cette rencontre ont eu droit à une foire gastronomique qui a porté sur la production locale notamment le mil. Ce qui leur a permis d’apprendre différentes recettes sur le mil. L’évènement a été aussi ouvert à d’autres goûts. Les amoureux des chants et des danses en ont eu aussi pour leur compte. A côté de ces fêtards se trouvaient selon le promoteur, les chameliers qui s’adonnaient à des compétitions. Des moments de joie et de plaisir pour de nombreux festivaliers. Ils ont eu l’occasion d’apprécier l’harnachement des chameaux et chevaux ainsi que la manière dont ces animaux sont apprivoisés avant ce genre de rendez-vous culturel.
En plus, les passionnés de musique et de chants traditionnels ont savouré durant toute une journée, l’art des instrumentistes qui ont su mettre en valeur leurs créations. Les participants ont assisté aux différents spectacles et plusieurs acteurs de scènes ont offert des saynètes en plein air pour le bonheur des fêtards. Ils ont voulu aussi attirer l’attention des spectateurs sur la richesse artistique et touristique de cette zone et son savoir-faire local.
Pour Ahaman Ahmed Tarka, la culture est l’ensemble des valeurs communes à une communauté, ces valeurs sont d’ordre moral tel le ‘’Gaya’’ en milieu Haoussa, le ‘’Achaq’’ pour les touareg ou le ‘’Habanaye’’ des peulhs. Ces valeurs communes peuvent être l’habitat, l’accoutrement, la cuisine, les soins de beauté, de santé et les comportements culturels, etc.
Cet espace de rencontres, d’échanges, de partage et de divertissement autour de l’art et la culture de façon générale. Cette foire culturelle, selon son initiateur se veut un cadre qui va se démarquer des autres sur la scène culturelle. En outre, cette foire a regroupé des artistes et artisans dévoués au développement culturel et ce dans tous les secteurs d’activités que ce soit les bijoux, la poterie, les produits à partir des matériaux recyclés, la sculpture, la forge, les produits de beauté artisanaux et des technicités mixtes.
Ils étaient venus de toute part avec leurs belles créations qui reflètent cet attachement, cet amour pour la culture nomade ‘’, a relaté le promoteur de ce rendez-vous culturel, M. Ahmed Tarka
En effet, ces valeurs constituent l’épine dorsale de chaque société où elle puise les éléments vitaux de son épanouissement. Chaque communauté a ses traits, ses caractéristiques et ses habitudes qui la distinguent d’autres communautés. L’idée d’organiser cette foire qui est une tribune d’expression, a expliqué le promoteur, ‘’vient du constat de la richesse culturelle de notre pays en général et de notre zone de Belbedji en matière de produits artistiques, culturels et socio-économique. C’est un potentiel qui mérite d’être non seulement valorisé et aussi promu à travers ce genre de rencontres’’.
Les produits et services proposés
La foire se compose de six (6) stands notamment des habitations Touaregs, dans lesquelles il y a le lit touareg avec toutes ses composantes : les ‘’igaydans out’’ l’armoire touareg avec tous ses compartiments. Selon le promoteur, ‘’Chez nous, nous ne pouvions point parler de nomades sans pour autant évoquer leur goût prononcé pour la décoration des habitats et autres montures faites pour les déplacements.
Au niveau de la cuisine, plusieurs variétés de mets étaient servis à savoir les différents repas à base de mil ou nous avions su montrer les talents de nos mamans, épouses et sœurs de la région. Une manière d’exposer les assiettes, les cuillères en bois, en cuir, des marmites en terre cuite, des mortiers, des pilons en bois, des calebasses peulhs et touaregs.
Les festivaliers ont pu découvrir de ‘’Tessayte’’, un ancien récipient pour rendre en farine le mil, les jarres en terre cuite ou ‘’Tijikante ‘’, un grand sac où les femmes déposent leur bagage.
L'habillement ou accoutrement était aussi de la partie notamment avec des vêtements touaregs pour homme et femme, des vêtements peulhs pour femme, des chaussures touarègues , des chaussures peulh ‘’takuruga’’, des chapeaux hausa et peulh.
Pour ce qui est des parures, sur les stands, a ajouté M. Ahmed Tarka, ‘’ nous avions pu faire connaitre les grosses bagues et bracelets pour apprendre aux filles Touaregs comment bien marcher’’. Au titre des expositions, les participants ont pu apprécier la qualité des différentes catégories de sacs touaregs : Achaqwa ; Ibewoune ; Aghrig. Les mobiliers ont aussi attiré l’attention comme la chaise touarègue ; la selle chameau ; la selle cheval avec des ‘’Akala’’ bien ornés.
Pour se développer, chaque société doit puiser dans ses valeurs culturelles qu’elle maitrise bien afin de les améliorer et de les adapter au moment. La culture n’est pas figée, elle est évolutive en fonction de la conjoncture et des contextes.
Des stands réservés uniquement pour les plantes à base thérapeutique étaient aussi exposés ; on pouvait trouver des plantes très efficaces pour guérir beaucoup de maladies à savoir le ‘’Mananade’’, le ‘’Gharounful ‘’, le ‘’Yezaragade’’ et la plante ‘’Anza ‘’dont les racines sont plongées dans de l'eau de marigot pour la purifier. ‘’Nous avions pris attache avec les structures tutelles et partenaires pour voir dans quelle mesure nous pouvions mettre en pratique ce projet et Dieu merci, nous avions pu faire quelque chose avec l’appui de notre ONG et de certaines bonnes volontés. Nous saluons au passage le patronage des autorités coutumières et administratives qui ont su apporter une touche particulière et crédible à ce projet. Nos remerciements à tous ces artisans qui ont bien voulu nous accompagner malgré certaines difficultés financières. Ils ont su témoigner leur confiance en participant à cette foire et nous nous engageons à donner le meilleur de nous-mêmes afin de leur offrir dans le futur les meilleures prestations possibles’’, a confié M. Ahmed Tarka.
Il pense enfin que toute communauté qui copie ou qui s’inspire entièrement de la culture des autres est une société asservie mentalement et culturellement et ne peut rien penser pour panser ses lacunes, pour avancer vers un développement harmonieux.
L’Association Nigérienne des importateurs et distributeurs d’engrais (ANIDE) organise à Maradi du 15 au 17 Août 2022, la première édition de la foire d’engrais du Niger. Placée sous le thème « Approvisionnement en engrais du Niger dans un contexte de pénurie mondiale et de flambée des prix », cette foire a enregistré la participation des exposants des huit (8) régions du pays.
A l’occasion du lancement de cette activité, le Gouverneur de la Région, M. Chaibou Aboubacar a rappelé que le gouvernement de notre pays a entrepris depuis 2018, une réforme du secteur des engrais afin d’accroitre la disponibilité et l’accessibilité aux engrais dans toutes les régions de notre pays. « Cette réforme est caractérisée par des mesures favorisant l’implication du secteur privé dans l’approvisionnement des engrais du pays et la création de la Direction de l’inspection et du contrôle de qualité d’engrais » a-t-il précisé. Reconnaissant que ces missions ne peuvent se faire sans l’appui de l’Etat et de ses partenaires techniques et financiers, le gouverneur de Maradi soutient que ces appuis s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de l’Acte III de la renaissance de SE Mohamed BAZOUM, président de la République, Chef de l’Etat qui a pour ambition l’accroissement de la production agricole afin de mettre les nigériens à l’abri de la faim et de la malnutrition à travers l’initiative 3N. Pour lui, la création en juin 2019 de l’Association Nigérienne des Importateurs et Distributeurs d’Engrais (ANIDE) vise l’approvisionnement du marché nigérien en engrais de qualité par les fournisseurs privés. Le secteur privé a importé environ 90.000 tonnes d’engrais en 2021, plus de 70% de cette importation provient du Nigéria via la région de Maradi. Le gouverneur de la région de Maradi a ajouté que le contexte actuel de rareté et de hausse des prix des engrais constaté çà et là sur le marché nigérien ne résultent pas de la nouvelle réforme entreprise par le gouvernement. « C’est le lieu de féliciter et d’encourager l’ANIDE dans ses efforts pour approvisionner régulièrement le marché nigérien en engrais de qualité » a-t-il dit.
Le président de l’ANIDE, Elh Dia a pour sa part soutenu que malgré les difficultés, les privés nigériens ont approvisionné le pays pour la campagne agricole 2021 à, près de 90.000 tonnes. « Pour la présente campagne les privés sont à pied d’œuvre pour approvisionner le marché dans un contexte de raréfaction. De gros efforts sont déployés tant par les autorités du pays que par des partenaires à travers des subventions ciblées pour atteindre le maximum de producteurs » a-t-il averti. Selon lui, le choix de Maradi pour abriter cette première édition n’est pas fortuit car en plus d’être la capitale économique du Niger, elle est la plus grande porte d’entrée et de distribution d’engrais au Niger. Il a salué le leadership du président ANIDE-Maradi, M. Ali Hachimou dans le secteur de l’importation et la distribution des engrais au niveau régional et national. Il a enfin indiqué que, cette foire constitue un cadre d’échange du secteur privé et des clients, le lieu où les importateurs seront mis devant leurs responsabilités. « A terme, nous ambitionnons de réunir ici au Niger, les fabricants d’engrais » a-t-il conclu.
Comme chaque année, à l’occasion des foires, les producteurs maraichers de la Région d’Agadez sont présents à Niamey pour écouler les produits de leur dur labeur. Cette foire dédiée à ces vaillants maraichers de quatre communes de la région d’Agadez est à sa neuvième édition. Ce rendez-vous annuel constitue une véritable opportunité d’affaires pour ces producteurs. Cette année, trois sites ont été affectés à cette foire à savoir la place Toumo ; mairie Garage et Lazaret. A la place Toumo, c’est toute une gamme de produits qui sont exposés et en vente. Il s’agit entre autres de la pomme de terre), de l’oignon, des agrumes et bien d’autres tels que les épices et l’ail, etc.
Sur le site de la place Toumo qui est l’épicentre de la foire, les exposants sont arrivés il y a une semaine. Des hangars ont été confectionnés pour les participants à cette foire qui dure un mois (15 janvier au 15 février 2020).
Aux environs de 10 heures, ce lundi 20 janvier 2020, les automobilistes, motocyclistes et piétons font la navette de la place Toumo. Un gros camion chargé de sacs de pomme de terre est stationné sur le site. «Ca vient d’arriver il y a juste quelques minutes», nous dit un producteur. Aussitôt, des jeunes dockers s’affairent à décharger cette cargaison de pomme de terre. Les sacs sont superposés non loin du camion. Pendant ce temps, certains exposants accueillent avec gentillesse des clients et d’autres concluent des marchés. Les transactions commerciales vont bon train. M. Mohamed Efat est un habitant du village d’Assadah, dans la commune rurale de Dabaga. Ce jeune producteur âgé de 30 ans exerce les activités de cultures maraichères depuis un peu plus de 10 ans.
Le Secrétaire général adjoint du ministère du Commerce, M. Abdoul-Wazir Moussa a visité, le 22 octobre dernier, les stands d’exposition de la foire des produits locaux, made in Niger de Niamey sis à l’ l’Académie des Arts Martiaux. Il a lancé un appel à la population de la capitale à visiter les stands afin d’apprécier la diversité et la qualité des produits locaux à la portée de toutes les bourses.
L’organisation de cette foire s’inscrit dans le cadre du mois d’octobre ou mois de ‘’Consommons local’’ institué par les pays membres de l’Union Économique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Elle est organisée dans toutes les régions du pays pour valoriser les produits locaux. M. Abdoul-Wazir Moussa a rappelé que l’organisation de cette foire fait suite au panel organisé à Niamey par le Ministère du Commerce sous le haut parrainage du Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, lors duquel le ministre du Commerce a exhorté le secteur privé à investir davantage dans la promotion des produits locaux. M. Abdoul-Wazir Moussa s’est dit émerveillé de voir ce que l’on peut faire à partir des produits locaux.
Aussi, le Niger étant champion de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf), il est important de donner de la valeur aux produits locaux pour ne pas être inondé par les produits de l’extérieur. «Nos produits sont bien étudiés et sont des produits de bonnes qualités et bénéfiques pour la santé. Ils sont aussi disponibles et accessibles à moindre prix», a souligné le Secrétaire général adjoint du ministre du Commerce. M. Abdoul-Wazir Moussa a par ailleurs rendu un hommage aux femmes transformatrices qui, œuvrent inlassablement pour faire la promotion des produits locaux.
La foire internationale de Surajkund de l’Etat de Penjaha eu lieu du 1er au 17 février à New Delhi, un festival qui vise la promotion de la culture dans le monde entier. Sur invitation du Gouvernement indien par l’entremise de l’Ambassade de l’Inde au Niger, le célèbre Sogha du Niger a effectué le déplacement de New Delhi où il s’est produit devant de nombreux festivaliers. Cette édition a été l’occasion pour les organisateurs de mettre en exergue les talents musicaux de nombreux pays aux festivaliers.
La foire internationale de Surajkund est une initiative de l’Etat de Penjah. Avec des spectacles de jour comme de nuit, cette foire est une activité culturelle qui vise à promouvoir l’art et la culture indienne, mais aussi ceux des autres pays notamment africains. De cette expérience du groupe Sogha en Inde, Aichatou Soumaila dite ‘’Dan Kwali’’ administratrice dudit groupe garde des aspects positifs. « Quand nous donnons des concerts nous commençons par les pièces du répertoire classique puis nous reprenons quelques chansons internationalement connues comme la musique sud-africaine. Lors de nos sorties à l’extérieur comme ce fut le cas de New Delhi, il nous était naturel de reprendre les chansons de l’ancienne génération, mais avec une touche particulière intégrant des sons et des rythmes nigériens. C’est comme ça que nous faisons danser les autres ethnies qui nous suivaient. A travers Sogha, nous réalisons le rêve de découvrir d’autres cultures, de partager la nôtre si diversifiée et si riche en lui donnant une touche plus particulière. Nous étions impressionnés de l’accueil qui nous a été réservé par le public. Nous sommes fiers de faire découvrir notre bel héritage culturel en Inde. Sogha essaie d’intégrer le monde culturel, nous composons de plus en plus des chansons en anglais, en hindu, en français sans oublier de les mélanger avec nos langues locales, qui sont importantes pour nous, pour notre promotion. Nous voulons que nos chansons puissent être entendues et comprises par tous, c’est notre souhait. Et la qualité de notre travail y contribue ».
La Fondation Noor de la Première Dame est sensible aux questions se rapportant à la paix et à la sécurité, notamment par l’intérêt qu’elle accorde aux actions salvatrices de soutien et de compassion envers les veuves et les orphelins des éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) tombés sur le champ d’honneur dans le combat patriotique, mais ardu, qu’ils mènent sur tous les fronts contre le terrorisme. Cet engagement constant de la Fondation Noor en faveur des populations en situation de détresse s’est déjà illustré à travers plusieurs actions de solidarité au profit des couches vulnérables.
C’est dans cette optique que, le 16 avril 2022, en plein mois du ramadan, la Fondation de la Première Dame, Mme Bazoum Hadiza, en partenariat avec la Haute Autorité du Waqf, a organisé la 4ème édition de la visite de courtoisie aux familles des agents des FDS tombés sur le champ d'honneur. Ce fut l’occasion pour la Fondation Noor, d’une part de créer un cadre de convivialité et de prise de contact avec les familles des FDS, et d’autre part d’apporter à ces dernières de l’aide et de la compassion. Ainsi, c’est un don composé de 1.300 sacs de riz, 1.300 bidons d'huile, 1.300 cartons de pâtes alimentaires et 300 cartons de sucres, et autres biens qui a été attribué aux veuves et aux orphelins. A cela s’ajoute la remise, par la Première Dame Mme Bazoum Hadiza, d’un chèque portant sur un montant de 16 millions de francs CFA pour l'achat d'habits aux orphelins des agents des FDS pour la fête de Ramadan. Cette somme est une partie substantielle des retombées du Gala de la République organisé à l’occasion de la fête tournante du 18 décembre. A cette même occasion, la Fondation Noor, la Haute Autorité du Waqf et ses partenaires ont réitéré leur engagement résolu à accompagner et soutenir les familles des agents des FDS tombés sur le front de la lutte contre le terrorisme.
Lors de cette cérémonie, la Première Dame, présidente de la Fondation Noor, a salué les efforts de tous ceux qui se mobilisent au quotidien pour soutenir et accompagner les familles des soldats tombés sur le champ d’honneur. Comme elle l’a expliqué, cet appui a été possible grâce aux fonds collectés lors du Gala de la République en hommage aux forces de défense et de sécurité. «Je remercie les organisateurs de cette importante initiative. La Fondation Noor a joint ses efforts à ceux de la Haute Autorité du Waqf et de ses partenaires dont Direct-Aide, pour vous remettre des vivres à l'occasion du mois béni de Ramadan. En prélude à la fête marquant la fin de Ramadan, j'offre au nom de la Fondation un chèque de 16 millions de francs CFA pour l'achat de vêtements pour les orphelins», a indiqué la Première Dame, Mme Bazoum Hadiza.
Il y a lieu de préciser que le Comité d’organisation du Gala de la République, qui a été organisé en hommage aux forces de défense et de sécurité, a confié à la Fondation Noor la rédistribution des retombées de cet événement aux veuves et aux orphelins des FDS, la Première Dame, étant la marraine de cette louable initiative. A ce titre, un chèque de 251 millions FCFA et des documents des 100 logements sociaux ont été remis à la présidente de la Fondation Noor, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au siège de la Fondation.
Se réjouissant de ce geste de solidarité, le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou, a adressé ses vifs remerciements à la Fondation Noor, à la Haute Autorité du Waqf, ainsi qu’à d’autres partenaires concernés pour cette œuvre de bienfaisance à l’endroit des soldats ayant consenti le sacrifice suprême dans la défense de la Nation.
La Fondation Noor s’est également illustrée dans d’autres domaines comme celui de l’éducation où, le 19 avril 2022, sa présidente Mme Bazoum Hadiza a offert 20 ordinateurs au profit des élèves de l’École normale Saadou Galadima de Niamey. Comme l’a expliqué le Directeur exécutif de la Fondation Noor, Dr Harou Oumarou, ‘’cet appui en ordinateurs se veut un cadre d'expression, de sympathie, de solidarité et de soutien à l'endroit des élèves maitres afin de renforcer leurs connaissances en outils informatiques’’. Il a ensuite rappelé qu’à travers la Fondation NOOR, la Première Dame s'engage personnellement à la réalisation des objectifs de la Fondation avec une attention particulière à poursuivre la culture de l'excellence, à promouvoir la protection et l'éducation de la jeune fille, et à combattre les mariages précoces.
Dans le domaine de la santé, la Fondation Noor, à travers sa présidente, la Première Dame, Mme Bazoum Hadiza, s’investit dans la lutte contre le cancer. C’est ainsi que le 4 février 2022, la Première Dame a présidé le lancement officiel des activités commémoratives de la journée mondiale de lutte contre le cancer, sous le thème «Pour des soins plus justes».
Dans une intervention qu’elle a faite à cette occasion, Mme Bazoum Hadiza a réaffirmé l’engagement de sa fondation à lutter résolument contre le cancer. «Avec ma fondation Noor, j’ai décidé de prêter une oreille attentive à tous les problèmes de la santé», a déclaré la Première Dame, avant de lancer un appel à tous les acteurs pour une forte mobilisation contre le cancer. Enfin, notons que la Première Dame, Mme Bazoum Hadiza, a remis un don en produits alimentaires et non alimentaires au profit des patients souffrant du cancer.
Les sanctions prises contre le Niger, de manière illégale, par une CEDEAO qui ne sait plus pourquoi elle a été créée et pourquoi elle existe, ont réveillé en chaque Nigérien un sentiment patriotique qui s’est au fil des jours tissé et renforcé. Les Nigériens, même s’ils devraient mourir de telles sanctions, ne sont pas prêts à céder, décidés à endurer les souffrances que leur combat leur commande ; et ils tenaient courageusement, dans des situations difficiles, ne s’en plaignant pas. Ils avaient dit de l’électricité du Nigéria qu’ils n’en voudront plus jamais, et que le Benin, pour l’éternité, pourrait fermer sa frontière : les Nigériens résisteront pour leur dignité ! Le Niger ne vit par aucun de ces pays dès lors que la CEDEAO ne peut isoler le Niger du monde, pas même de l’Afrique où plusieurs autres portes lui restent ouvertes. Le Niger s’en sortira, n’en déplaise à Tinubu, à Patrice Talon, à Nana Ado, à Macky Sall, à Alassane Dramane Ouattara. A Emmanuel Macron, notre nouvel ami !
Cette situation inconfortable a fait naitre chez les Nigériens un sentiment fort de patriotisme qui les fit tenir la sentinelle pour accompagner la marche du CNSP, mais aussi, pour participer financièrement et matériellement à « l’effort de guerre ». Les Nigériens de l’intérieur se mobilisaient ; ceux de la diaspora aussi. Tous s’alliaient à l’idéal de liberté que porte le CNSP dont l’ambition est de libérer le pays de toute domination pour faire des choix souverains courageux qui devront déterminer le parcours qu’il vient d’entamer.
Chacun donnait ce qu’il pouvait donner, souvent individuellement, souvent collectivement. Et les Nigériens, à juste titre, saluaient l’élan de solidarité qui s’emparait de leurs concitoyens qui donnaient pour que la patrie soit préservée de toute menace, nous revenant pour nous donner plus de fierté. Cependant, l’annonce de ce que donnait la chambre de commerce du Niger, le patronat, même s’il avoisine le milliard, posait quelques questions. En effet, faut-il franchement s’attendre des hommes friqués du pays d’une aussi modeste contribution à la solidarité nationale quand beaucoup d’entre eux ne se sont enrichis que par les marchés de l’Etat ? La déception est grande chez les Nigériens qui pensent que la Chambre pouvait sans doute faire mieux, car elle en a les moyens. Mais, peut-on s’attendre à mieux dans un pays où, le commerçant, au lieu de chercher les moyens de soulager les consommateurs, cherchent en de telles situations, des possibilités de s’enrichir davantage ? On avait vu comment, juste au lendemain du coup d’Etat, les prix avaient grimpé sur les marchés, rendant certaines denrées inaccessibles pour certains ménages nigériens. Peut-on faire faire ça à ce pays en lutte et en guerre ?
La chambre de commerce du Niger, sans qu’on ne voit la contribution de la région de Zinder, , contribuait au fonds national de solidarité à hauteur de 722 millions de francs cfa. Même pas le milliard, s’en plaignent les détracteurs ! Et on les comprend : les Nigériens voient leur fierté froissée quand les leurs ne peuvent pas être capables des mêmes élans de générosité, pingres à donner comme picsous. Ne dit-on pas que, comme en aumône, ce que l’on donne au pays, on le gagnera, multiplié ? Pourquoi donc « les riches » nigériens ne veulent pas trop donner ? S’il est vrai que les nouveaux milliardaires, souvent en fuite, ne peuvent pas donner pour ne pas se faire découvrir, pourquoi ceux qui – et on les connait dans le pays – par leur sueur, avaient bâti leur empire pour trôner aujourd’hui sur des « fortunes propres », peuvent-ils hésiter à donner davantage ? Faut-il croire qu’ils seraient aussi solidaires du combat de Bazoum contre la patrie pour n’avoir pas de grand coeur pour donner ?
Peuvent-ils être moins que des Maliens ou des Burkinabés ? Comment ne pas poser cette question quand on apprend qu’un seul Malien, lui tout seul, a donné à l’Etat du Mali plus de 14 milliards sans aucun remords, heureux d’avoir aidé son pays qui en avait grandement besoin dans les moments qu’il traverse ? Un tel homme, demain, quand le pays va se redresser, que ne peut-il pas avoir avec un tel Etat qui ne peut que lui être reconnaissant car, quand même, il s’agit d’un Patriote. Un Burkinabé donnait quant à lui, et lui seul aussi, à son pays, plus de six milliards de francs sans faire trop de bruit sur sa contribution franche, nationaliste, reconnaissant sans doute qu’il le devait à un pays qui lui aura aussi tout donné pour être celui qu’il est devenu. D’ailleurs, au Mali, ils sont plus 124 personnes qui donnaient chacun à la patrie 1 milliard, poursuivant leur route, sans exiger quelques tapages pour leur geste de solidarité naturelle envers la nation. Et on fait trop de bruit pour l’ensemble des richards du pays pour 722 millions !
Pourtant, de ces hommes qui se sont enrichis, qui n’a pas bénéficié d’un marché de l’Etat ou de quelque monopole pour faire entrer une marchandise quelconque dans le pays ? Est-ce ainsi qu’il faut le payer au pays ? Dans ce pays, il faut que l’on commence à se regarder et à se dire quelques vérités même si elles doivent fâcher. Le Niger mérite mieux qu’une telle image. Quant chez nos frères chrétiens, alors qu’arrivent leurs fêtes, l’on met tout en solde, pour permettre même aux plus démunis d’être dans les ambiances de la fête et n’exclure personne de la bombance de tels jours, au Niger chez les musulmans, quand arrivent les jours de fêtes, c’est le moment de tout compliquer aux consommateurs en rehaussant les prix. Et dire, pour de telles fêtes religieuses, qu’ils prient Dieu. Ce n’est que normal qu’ils ne puissent pas s’enrichir avec de tels comportements quand, aux prochaines fêtes, on les retrouve, à la même place, sous les mêmes soleils, ne pouvant provoquer les fortunes rêvées. Est-ce vraiment ça être musulman ?
Changeons !
Comme le dit un Nigérien qu’on peut entendre sur les réseaux sociaux, choqué par de tels comportements, ces moments doivent, au contraire, réveiller l’élan de solidarité de ceux à qui le Ciel a fait la faveur de ses bénédictions pour les gratifier d’une certaine fortune, pour aller acheter, à travers le monde, tout ce dont leurs compatriotes ont besoin, pour revenir leur vendre, à prix supportables, ce dont ils ont besoin pour vivre. Un tel acte ne vaut-il pas mieux qu’un tour souvent vaniteux à la Mecque ? C’est à croire que nous avons à portée de main ce qui nous conduit au paradis mais nous allons loin le chercher, et souvent par des voies incertaines. Ils sont nombreux qui peuvent aller amener du riz, du maïs, du blé, du sucre, de l’huile, pour venir le vendre aux Nigériens afin que de tels produits soient disponibles malgré les sanctions et les offrir à des prix supportables.
Il nous faut changer, pour que notre Islam ne soit pas que dans les mots, mais dans nos actes et dans nos coeurs : en sachant partager, même sans donner, comme dans de tels cas où celui qui allège les choses à ses proches les aide sans s’en rendre compte. Et nous le pouvons aussi dans ce pays où, c’est vrai, les égoïsmes ont ruiné les coeurs de leur bonté et de leur religiosité, de leur foi.
Nous pouvons aussi être ce peuple fier de lui-même et au grand coeur qui sait donner. Qui sait partager. Qui sait donner le sourire à des moments où les visages en sont déserts. Riches du Niger, ouvrez vos coeurs pour que les pauvres, ceux qui ont eu moins de chance que vous, vivent un peu mieux et vous aident à ouvrir les portes dorées du paradis pour lequel, tous, ici-bas, semblent prier. Et Tariq Ramadan n’a pas tort : « Dieu ne regarde pas notre corps ; Il regarde notre coeur…. ».
La présidente du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde la Patrie (FSSP), Mme Brah Réki Hassane Djermakoye, a réceptionné hier matin au Centre international de Conférences Mahatma Gandhi, plusieurs contributions en nature et en numéraires venant des structures et des citoyens de bonne volonté. Il s’agit, à travers ces contributions hautement patriotiques, d’accompagner les efforts du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
La première contribution réceptionnée est celle du Rassemblement Islamique pour le Développement et l’Appel (RAIDA), d’une valeur de 5.139.000 FCFA. Elle est suivie de celle de l’Union Nationale des Instituts d’Enseignement Privé du Niger (UNIPEN) qui participe à l’effort citoyen avec la somme de 1.325.000 FCFA et 42 bourses d’étude d’une valeur de 40.260.000 FCFA, puis celle de l’Union Démocratique des Travailleurs du Niger dont le SYNIPRO PAVVON et SYNCON, d’une valeur de 158.000 FCFA. Dans la même foulée, les enseignantes de l’école communautaire Decroly ont remis la somme de 50.000 FCFA et le gouvernement de Decroly 42.855 FCFA. Le CSP Saga a pour sa part contribué avec une somme de 50.000 FCFA, Zeinab Amadou Abass élève en CM2 contribue avec une somme de 500 FCFA.
Les habitants du village de Sona dans la région de Tillabéri ont apporté une contribution de 2.000.000 FCFA ; les auxiliaires du Ministère de l’Education Nationale 41.500 FCFA, l’Association des alimentations de Niamey participe à hauteur de 2.260.000 FCFA, la société de transport et de transit Skytrans remet un chèque d’une valeur de 5.000.000 FCFA. Pour sa part, l’association des Nigériens au Congo Brazzaville pouls du Nord Wafakay a remis 1.125.000 FCFA. Le groupe whatsapp pédagogie en ligne a contribué pour 125.000 FCFA, l’association des Nigériennes pour la Santé de la Reproduction remet une somme de 100.000 FCFA, et enfin Innovator Telecom Service (ITS) offre au FSSP des prestations de ses services d’une valeur de 3.000.000 FCFA annuellement sur trois ans.
Le comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) a rencontré, le lundi 27 novembre 2023 à la place Amadou Boubacar (AB) sis au campus universitaires, les étudiants de l’Université Abdou Moumouni et les responsables du Centre Régional des Œuvres Universitaires (CROU) pour échanger sur les missions, les objectifs et la vision du FSSP. Le comité a également réceptionné plusieurs contributions en espèce.
Lors de cette session d’échanges avec la communauté universitaire, il était question de leur présenter le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie et de discuter avec les étudiants et les responsables du CROU de leurs contributions dans la mobilisation et la résilience de notre pays. « Nous allons désormais profiter du pétrole de notre pays, parce que les ressources du pays doivent nous permettre de participer à la création de la richesse dans notre pays », a déclaré Mme Brah Réki Hassane Djermokoye, présidente du comité de gestion du FSSP. Elle a aussi ajouté que le CNSP a mis en place des canaux qui doivent permettre à tous les acteurs, de suivre au jour le jour, les contributions en numéraire et en nature. Ce dispositif associe les communiqués à la radio et à la télévision, ainsi que les publications au journal Le Sahel et sur la plateforme du comité.
En prenant la parole, le DG du CROU, M. Seydou Seini, a d’abord indiqué que la place AB est une place emblématique à partir de laquelle sont parties toutes les étincelles qui ont éclairé les lanternes du progrès de notre pays. « Je voudrais aussi dire que cela est d’autant vrai que cette place est animée par les étudiants qui sont les portes flambeaux du patriotisme au Niger. C’est grâce à eux que les grandes décisions ont été prises à partir d’ici et ont permis de faire progresser la marche de ce pays », a-t-il dit. Le DG du CROU a remercié le comité exécutif de l’UENUN pour cette heureuse initiative qui a permis d’organiser la rencontre avec la communauté universitaire.
Quant au secrétaire général du comité exécutif de l’UENUN, M. Hassan Souley Kadri alias Hegel, il a souligné la détermination des étudiants de l’UAM à accompagner ce combat pour la souveraineté du Niger. Il faut noter qu’à l’issue de ces échanges, le comité de gestion du fonds a réceptionné trois cent soixante mille francs (360.000 frs) de la part des membres du CROU et 328.000 F de la part des membres du comité exécutif de l’UENUN et quelques étudiants. On note à cette occasion une animation artistique et culturelle des artistes locaux tels que le groupe Sogha et Mali Yaro qui ont chanté quelques tubes populaires pour égailler la communauté universitaire.
Depuis le lancement des activités du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde la Patrie, les citoyens vivant au Niger et ceux de la diaspora continuent de s’aligner derrière le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie tout en apportant leurs contributions. C’est ainsi que la présidente du comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, Mme Brah Réki Hassane Djermokoye, a réceptionné hier matin, plusieurs contributions au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi.
La présidente du comité de gestion a ainsi réceptionné la somme de 10.250.000 FCFA de la part des commerçants des 7 quartiers du grand marché de Niamey. Cette contribution est suivie par celle de l’Agence d’Orientation Scolary Finance en partenariat avec ADA Niger, qui offre trois bourses de trois (3) années d’études en Licence à l’IIM d’une valeur de 6.000.000 FCFA. L’Organisation Nigérienne des Educateurs Novateurs (ONEN) a remis un chèque d’un million de FCFA. Le village de Sabon Gari Takoussa de la commune rurale de Filingué a apporté une contribution de 1.000.000 FCFA.
… et celle de l’Agence d’orientaion Scolary Finance
Le Comité Directeur de l’Union Scolaire des Etudiants Nigériens (CD/USN) participe à cet élan patriotique avec la somme de 150 000 FCFA accompagnée d’une lettre d’engagement garantissant au FSSP un prélèvement de 25% dans la cotisation syndicale sur l’aide sociale au titre de l’année 2022-2023.
Ensuite, vient le tour du village de Bangou Zeino dans la commune rurale de Namaro, qui a donné la somme de 400.000 FCFA en espèce et 22 sacs de moringa estimés à une valeur de 110.000 FCFA en raison de 5 000 F l’unité. La coopérative des artisans du Château 1, a rehaussé la caisse du FSSP en apportant une contribution de 125.000 FCFA. Et enfin, un citoyen nommé Ibrahim Souley Noma a donné 2.000 FCFA pour montrer son engagement à accompagner le CNSP dans ce combat patriotique pour la souveraineté de notre cher pays.
Fatiyatou Inoussa et Moumouni Saley Daba (stagiaire)
Le Comité de gestion du Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie a initié des rencontres pour échanger sur la mise en œuvre des dispositions de financement contenues dans le communiqué du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie actant la création dudit Fonds.
Hier après-midi, le Comité présidé par Réki Hassane Djermakoye, a rencontré les sociétés de transport voyageurs pour discuter de la faisabilité d’alimentation du Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie. La rencontre s’est déroulée à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN) en présence du Secrétaire permanent du CNSP, le Colonel Sahabi Sani, et du Chef d’Etat-major particulier du Président du CNSP, le Colonel Ibro Amadou Bacharou.
Dans la matinée, le comité a rencontré, toujours dans le même cadre, les acteurs des sociétés de téléphonie mobile ainsi que celles exerçant dans le secteur du transfert d’argent.
Pour rappel, le Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie a été créé par le CNSP pour mobiliser des ressources devant permettre « de contribuer au financement des actions de renforcement des capacités opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité engagées dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité », et aussi « à la prise en charge des citoyens victimes des déplacements forcés liés à l’insécurité, leur relocalisation, leur réintégration locale et leur retour volontaire, à la prise en charge de la mobilisation sociale des populations dans le cadre des actions citoyennes ».
La mobilisation ne faiblit pas autour du Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie et son ravitaillement avec des contributions volontaires venant du peuple nigérien, des entreprises et associations socio-professionnelles. La diaspora nigérienne aussi, dans son élan de patriotisme, maintient également son alignement sur les priorités du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie en apportant sa pierre à l’édification de la Nation. Hier matin, le FSSP a reçu plusieurs appuis venant de patriotes sincères.
Pour démontrer leur engagement et leur soutien indéfectible à la Patrie qu’ils ont servie avec honneur, les anciens combattants du Niger ont déposé une contribution symbolique de 700.000 FCFA. Ils sont suivis dans leur élan patriotique par l’amical des enfants des anciennes familles du Camp Bano de Niamey et leur contribution de 200. 000 FCFA. M. Aboubacar Kisso, un ressortissant nigérien vivant au Nigeria a, quant à lui, remis une enveloppe de 1.000.000 de FCFA pour soutenir le CNSP.
Le comité de gestion du Fonds a aussi réceptionné 25.000 FCFA venant de Boukari Oumarou, un citoyen nigérien vivant à Niamey. L’établissement Namardé a contribué à hauteur de 5.000.000 FCFA. Professeur Sidikou Ramatou et Mme Soumana Fati ont respectivement remis 100.000 et 200.000 FCFA. Le Rassemblement démocratique des femmes du Niger (RDFN) a pour sa part apporté 200. 000 au Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie. Une somme rehaussée de 100.000 FCFA apportée par les Guerrières de la Patrie.
La mobilisation des dignes filles et fils du pays se manifeste aussi par des contributions en nature. Pour soutenir les actions menées en faveur d’un bon déroulement de l’année scolaire 2023-2024, la société SMART Craie Business, une société basée à Zinder, offre des cartons de craie dont la valeur est estimée à 1.008.000 FCFA. M. Issa Garba, Président du réseau des structures d’accompagnement à l’entreprenariat, a expliqué que cette contribution vient des jeunes qui se sont récemment lancé dans l’entreprenariat. « Ce n’est pas des grandes entreprises mais, dans cette situation de résilience, nous avons voulu, dans le peu que nous avons, faire un geste symbolique pour notre patrie », a-t-il dit.
… grâce à des contributions volontaires
A l’issue de toutes ces contributions, le Secrétaire Permanent du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le colonel Sahabi Sani a réitéré, au nom Président du CNSP, les remerciements des autorités à l’endroit de toutes les bonnes volontés qui ont, à travers leur geste patriotique, marqué leurs élans pour accompagner et soutenir les actions du CNSP. « Merci à tous les contributeurs. C’est touchant parce que c’est instantané, ce n’est pas prévu et ça montre vraiment la manifestation de ce qu’il y a au fond du cœur à travers ce geste qui, une fois de plus vient renforcer notre élan », a dit le Secrétaire Permanent.
Parallèlement, la présidente du comité de gestion fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie a rencontré les Organisations de la Société Civile Féminines. Au terme de la rencontre, Bibata Niandou, membre de la société civile, a expliqué que cette rencontre vise à édifier les OSC Féminines sur la création du fonds et les objectifs. Elle a ajouté que le fonds sera un investissement pour que les femmes et les jeunes soient employés, et faire en sorte qu’ils contribuent au développement du pays, et créer les conditions pour atteindre la sécurité alimentaire. « Je pense que c’est une très bonne chose, nous sommes venus et nous avons écoutés, nous avons pris des engagements, nous allons maintenant aller sur le terrain, informer toutes nos militantes, où qu’elles soient, et essayer de voir, ce qu’au nom de notre patrie, nous allons mobiliser pour contribuer à ce fonds. Nous apprécions la création de ce fonds, parce qu’il cadre avec les objectifs que nous poursuivons, c’est-à-dire faire en sorte que le Nigérien ne tende plus la main », a-t-elle expliqué.
Le comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) a réceptionné le vendredi 27 octobre 2023, plusieurs contributions en nature et en numéraire. Ces contributions des nigériens de l’intérieur du pays et de la diaspora ont été réceptionnées en présence du Secrétaire permanent du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Colonel Sahabi Sani.
La première contribution réceptionnée a été celle de la Société Nigérienne des Médicaments (SONIMED) qui a offert, par le biais de son Directeur Général, M. Abdoul Malick Doumbouya, des dispositifs médicaux composés de soixante mille unités de cathéters G22, quatre-vingt-deux mille (82 000) unités de cathéters G24, des bonnets chirurgicaux et un chèque de dix millions (10 000 000) de francs, soit une contribution d’une valeur totale de cinquante million six cent cinquante milles (50 650 000) francs.
La deuxième contribution réceptionnée est celle offerte par un citoyen modèle qui a requis l’anonymat. Elle est constituée de matériels roulants, précisément de trois véhicules neufs. La troisième contribution, quant à elle, est un geste généreux du Conseil des Nigériens vivant aux États-Unis. Ces compatriotes expatriés contribuent au Fonds de soutien à la sauvegarde de la Patrie à hauteur de dix-sept millions six cent mille (17 600 000) francs CFA remis par le chef de la délégation, M. Anouar Diallo.
… et du matériel roulant donné par un citoyen annonyme
Outre la diaspora nigérienne aux USA, les ressortissants nigériens vivant au Nigeria, à Lagos, et réunis au sein du groupe « Wafakay », ainsi que les ressortissants de Filingué résident à Korogo, en Côte d’Ivoire, ont remis respectivement au comité de gestion du FSSP quatre-vingt mille (80 000) francs et cent quarante mille (140 000) francs CFA. Sur la même lancée, le responsable du Complexe Scolaire Privé Manou Diata, M. Ismaël Salifou, a apporté un million (1 000 000) de francs comme contribution issu du salaire de l’ensemble du personnel de son établissement pour accompagner le CNSP et le fonds de Solidarité pour la sauvegarde de la Patrie. Enfin, le comité de gestion a réceptionné une somme de cinq cent mille (500 000) francs offerts par Télé Star par la voie de M. Djafar Toumani.
À l’issue de ces gestes hautement patriotiques, le Secrétaire Permanent du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie, le Colonel Sahabi Sani, a remercié l’ensemble des contributeurs de la matinée du vendredi 27 octobre. « Ce matin, à travers les différents gestes patriotiques qui ont été annoncés et réceptionnés ici, on remarque une volonté du peuple nigérien à accompagner le CNSP et à le soutenir pour retrouver la dignité et la souveraineté du pays. Il y a eu ce matin des contributions en matériels roulants qui ont été automatiquement remis après leur réception à l’opérationnel pour aller les mettre en œuvre sur le terrain », s’est-il réjoui.
La Présidente du Comité de Gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), Mme Brah Réki Hassane Djermakoye, a réceptionné hier matin au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi, plusieurs contributions en nature et en numéraire venant d’entreprises et d’associations de la place. Ces participations volontaires ont été remises au cours d’une cérémonie à laquelle a participé le Secrétaire Permanent du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Colonel Sahabi Sani.
La première contribution réceptionnée est venue des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) qui entendent, par ce geste patriotique, réaffirmer leur engagement ferme aux idéaux patriotiques défendus par le peuple souverain du Niger. Leur contribution de 20 millions FCFA, a été suivie par celle des membres du comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) d’une valeur de 1.000.000 FCFA. L’entreprise Eglyemine, pour sa part, injecte dans le Fonds la somme de 5.000.000 F CFA ; l’opérateur économique et ancien député, M. Boubé Gazibo, participe à l’effort national en apportant 5.000.000 F CFA. Il est suivi de l’Association Bounkassa mata da matassa et 2Minvest mata da matassa avec respectivement 3. 000.000 et 5.000.000 F CFA. La Société de transfert d’argent Amana participe à hauteur de 2.000.000 F CFA, Monde kourtchia 1.000.000 FCFA et secret de femme 240.000 FCFA.
L’Entreprise I-Future met son expertise à disposition en offrant une plateforme digitale pour soutenir la transparence et la communication du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie et l’accompagne avec la mise à jour et la maintenance sur la durée du fonds, soit une contribution évaluée à 20.000.000 F CFA. Le Complexe Scolaire Privé Yasmina, en plus de remettre 100.000 F CFA, accompagne la noble cause en offrant une réduction de 50% sur les frais d’inscriptions pour les enfants orphelins des FDS.
A l’issue de ces gestes hautement patriotiques, le Secrétaire permanent du CNSP, Colonel Sahabi Sani, a remercié les donateurs pour leurs contributions, preuve de leur solidarité. « Merci beaucoup pour vos différents gestes qui montrent votre accompagnement, votre soutien au CNSP. Au nom du président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie Chef de l’Etat, SEM Abdourahamane Tiani, je tiens à vous remercier. Nous vous assurons que toutes vos contributions seront utilisées à bon escient. Nous avons beaucoup de défis devant nous, et nous allons toujours solliciter votre accompagnement pour y faire face », a-t-il indiqué.
Pour sa part, la présidente du Comité de Gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie a, au nom de toute la population nigérienne, remercié vivement et sincèrement les membres du CNSP, pour ce geste hautement patriotique qu’ils viennent de faire. « Nous rassurons le Chef de l’Etat que nous allons donner de la valeur à la confiance qui a été faite aux membres du comité de gestion. Et In Shaa Allah, nous vous assurons que les contributions seront utilisées de manière rationnelle et à bon escient », a-t-elle conclu.
Le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), continue de recevoir des contributions en nature comme en numéraire des personnes de bonne volonté de la place et ceux de la diaspora. C’est ainsi que la présidente du Comité de Gestion dudit Fonds, Mme Brah Réki Hassane Djermakoye, a réceptionné hier matin au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi, plusieurs contributions.
La première contribution réceptionnée est celle de l’ONG Wamy, d’une valeur de 1.000.000 FCFA. La troupe théâtrale ‘’Yazi dogo’’, avec une somme de 50.000 FCFA, une contribution anonyme de 3.000.000 FCFA, M. Ada Boureima 5.000 FCFA. Pour leur part, les commerçants du marché Doubaï ont remis 326.100 FCFA, les commerçants ambulants du grand marché 140.035 FCFA, le village de Komabangou participe à hauteur de 121.500 FCFA. M. Ousseini Issa Tahirou remet un montant de 100.000 FCFA, la diaspora nigérienne au Bénin apporte 2.500.000 FCFA, les agents féminins du COHO participent avec un montant de 400.000 FCFA. Les familles Larabou Noma et Hassane contribuent à hauteur de 1.150.000 FCFA, une contribution anonyme de 3.000.000 FCFA, un autre anonyme contribue avec une somme de 20.000 FCFA.
Notons qu’au cours de cette cérémonie de remise de contributions, les maraichers de la commune de Namaro, village de Yoro Izé Koira, ont quant à eux offert 16 sacs de 25 kg de moringa, d’une valeur de 96.000 FCFA.
Les Nigériens maintiennent leur mobilisation pour apporter leurs contributions au Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie. C’est dans cette optique que la présidente du Comité de gestion du FSSP, Mme Brah Réki Hassane Djermakoye, a réceptionné hier matin au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, plusieurs contributions en nature et en numéraires des associations, des groupements, des structures étatiques et de la Diaspora.
La première contribution réceptionnée est celle du groupe Dandali Gogarmaya, d’une valeur de 800.000 FCFA ; ensuite celle l’association Hadin Kan Aim Adon avec une somme de 100.000FCFA et le groupe whatsap de Issaka windi beré qui apporte 225.000FCFA. Les femmes engagées pour la défense de la patrie ont aussi contribué à hauteur de 1.000.000 FCFA ; la Mutuelle des femmes du crédit d’épargne 100.000FCFA, le Syntrap Niger 100 000FCFA ; le groupe Tondi kargiya avec une somme de 50.000 FCFA, le groupe Kawar de Bilma avec une somme 300. 000FCFA, le groupe Toumass 165.600FCFA.
De son côté, la diaspora nigérienne en République de Côte d’Ivoire apporte une somme de 300.000FCFA ; la Mosquée Cheik Khalid du Grand marché avec une somme de 185 500FCFA ; l’Administration du musée national 200.000 CFA ; le personnel du musée national 93.000FCFA ; les Artisans du musée national 100.000FCFA ; les Nigériens vivant en Allemagne participent à hauteur de 4.050.500 FCFA ; le groupe Tambari Rayouwa 100.000FCFA, la Société du Patrimoine des mines du Niger (Sopamin) offre une somme de 2.025.000 FCFA ; les commerçants du marché de Tagabati et de Madina apportent une somme de 1.600.375 FCFA ; les commerçants du nouveau marché 200.625 FCFA ; le groupe de Combat du peuple apporte une somme de 230.000FCFA, la diaspora Goudoumaria en Libye 723.000FCFA et le Réseau des femmes pour une vie meilleure (RESOF) participe avec une somme de 70.000FCFA.
Suite à l’appel lancé par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) à travers la création du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), les Nigériens vivant au pays et ceux de la diaspora continuent à se mobiliser à travers leurs contributions en nature et en espèce. C’est ainsi que le samedi 25 novembre dernier, la présidente du comité de gestion du fonds, Mme Brah Réki Hassane Djermakoye, a réceptionné trois contributions à savoir celle d’une délégation des ressortissants du village de Toukounous d’une valeur de 2.550.000 FCFA, celle du Groupe Ego International SA d’une valeur estimée à 100 millions de FCFA en nature et en espèce, enfin un geste du groupe Filingué Guida, un groupement féminin qui a apporté une somme de 265.000 FCFA.
Cette cérémonie de réception des contributions s’est déroulée au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey en présence du Secrétaire Permanent du CNSP, le Colonel Sahabi Sani, et d’autres membres du comité de gestion du FSSP.
… et de celle des agents du cadre des eaux et forêts
A l’issue de ces différentes contributions, le Secrétaire Permanent du CNSP, le Colonel Sahabi Sani, a salué ces gestes patriotiques. Il a, au nom du Président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, exprimé ses vifs remerciements à tous ceux qui ont apporté leurs contributions ‘’hautement symboliques et patriotiques’’. « Vous êtes dans une zone d’insécurité, vous vivez cette situation avec courage et malgré tout, vous avez apporté votre contribution à cet effort national, cela traduit votre détermination à soutenir l’objectif poursuivi par nos autorités », a-t-il dit à l’endroit des ressortissants de Toukounous.
Saluant la contribution du Groupe Ego International SA, le Secrétaire Permanent du CNSP a estimé que ce geste est aussi une marque de soutien de son groupe envers notre population. « Je vous exprime mes remerciements pour ce geste exceptionnel en nature et en espèce qui nous encourage dans ce combat pour la restauration de l’honneur du Niger », a-t-il conclu.
Il faut rappeler que dans la matinée du vendredi 24 novembre, le comité de gestion du FSSP avaient réceptionné d’autres contributions. C’est ainsi que le comité a réceptionné la contribution des agents du Cadre des eaux et forêts qui s’élève à 16. 426.000 FCFA. Le mouvement citoyen des personnes handicapées à apporter une contribution de 33.500 F. Pour le représentant du mouvement, le handicap ne saurait laisser leur mouvement indifférent par rapport à cet élan de solidarité que requiert la situation de notre pays. Les handicapés participent au développement de ce pays, a-t-il ajouté.
Ce geste est suivi de celui du personnel de l’inspection Niamey VI accompagné des enfants de la maternelle de l’école Nord faisceau 2 qui ont chanté l’honneur de la patrie. Ils ont apporté respectivement une somme de 570.000 F et 700 F. Pour le représentant du personnel de l’inspection, M. Kadri Hassane, il a indiqué qu’étant soldat de la craie, ils vont participer à la construction nationale et vont retourner dans les classes pour accompagner les efforts inlassables du gouvernement. Les cinéastes du Niger ont fait un geste de 100.000 F. Ils ont par ailleurs assuré à la présidente du FSSP qu’ils continueront à apporter leurs contributions à travers la production de films de sensibilisation.
Dans la quête d’une transition réussie et d’une cohésion sociale pérenne, la nouvelle société dénommée Soubaki-Niger qui débutera bientôt dans le secteur alimentaire et de l’hygiène a décidé d’apporter sa contribution avec un montant de 30.000 F. Hassana et Housseina, des jumelles âgées de 9 ans, accompagnées par leur mère ont inscrit leurs noms sur la liste des contributions en apportant au fonds une somme de 2150 F. « Nous avons amené notre contribution pour la reconstruction de notre pays » a dit Housseina. Cette contribution est suivie de celle du personnel de l’ONG CARE international qui a remis un chèque de 3.400.000 F pour soutenir les nobles actions du CNSP.
Après la réception de ces contributions, la Présidente du comité de gestion du fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie, Mme Brah Réki Hassane Djermakoye a, au nom du Président du conseil national pour la sauvegarde de la patrie, exprimé ses sincères remerciements et sa profonde gratitude à l’ensemble des personnes qui se sont manifestées pour le soutien hautement patriotique au fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie.
Mamane Abdoulaye et Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)
Depuis la mise en place du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, le comité de gestion a rencontré plusieurs couches socioprofessionnelles et les différents acteurs nigériens afin d’échanger sur les missions et les principaux objectifs du Fonds, sensibiliser la population et amener les différents acteurs à y adhérer et agir. C’est dans cette optique que le comité de gestion a rencontré dans la matinée du jeudi 9 novembre 2023, au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi, les professionnels du corps juridique et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), avant de réceptionner une contribution de la part de la Fédération Nigérienne des Personnes Handicapées (FNPH).
Lors de la rencontre avec les professionnels du corps juridique, la présidente du comité Mme Brah Réki Moussa Hassane a présenté le fonds en mettant en avant les grandes lignes qui le caractérisent. Elle a aussi rappelé les objectifs à très court et moyen termes, les sept constitutions des ressources du fonds pour assurer sa pérennité, la gestion du fonds et ses missions. Par ailleurs, elle a rassuré les cadres de la justice sur la transparence des activités du fonds en leur confiant la tâche de diffuser l’information afin qu’elle soit connue et accessible à tous.
Par la suite, le comité a rencontré l’ensemble des corps de défense et de sécurité nationale. Au cours de ces deux rencontres avec les professionnels du corps juridique et les Forces de Défense et de Sécurité, plusieurs points ont été abordés. Pour les cadres juridiques, la Secrétaire Générale Adjointe du Syndicat National des Greffiers, Maitre Manou Mariama Mamoudou a confié les raisons de cette rencontre et les recommandations qui y découlent. « Nous avons rencontré le comité de gestion du fonds afin d’échanger et de recevoir plus d’explications pour apporter notre soutien. Suite à ces échanges, il a été recommandé qu’une plateforme digitale soit créée entre le comité et les acteurs de la justice pour qu’on puisse échanger et les accompagner dans le choix et l’amendement des textes et ordonnances relatifs au comité », a-t-elle indiqué.
Quant à la rencontre avec les FDS, elle a été marquée par des échanges fructueux entre les parties prenantes et une photo de famille. Le Colonel Gamatié Boubacar, Secrétaire Général Adjoint du comité de gestion a expliqué les tenants et aboutissants des échanges. « Nous sommes en droit de nous dire que notre message est bien transmis. L’adhésion des Forces de Défense et de Sécurité est parfaite et complète », dit-il. Les responsables des FDS ont, poursuit-il, voulu être des acteurs dans la constitution du fonds et ont pris l’engagement de remonter l’information au niveau de leurs éléments et leurs contributions vont parvenir dans les meilleurs délais.
Dans le but d’appuyer et de soutenir les activités du fonds, la Fédération Nigérienne des Personnes Handicapées, conduite par le président de la fédération, M. Habibou Abdoulaye a remis la somme de 329.000 FCFA à la présidente du fonds. Il a réitéré leur engagement pour accompagner toutes les activités du fonds car, précise-t-il, notre bien-être en dépend. « Au total neuf (9) quartiers de la région de Niamey ont réuni cette somme. Il s’agit des quartiers Goudel, Yantala, Boukoki, Koira-Tégui, Bassora, Saga et Rive Droite, Talladjé et lazaret. », a-t-il ajouté.
Après réception de cette contribution symbolique, Mme Brah Réki Moussa Hassane a souligné l’importance du soutien des personnes handicapées et a exprimé ses remerciements. « Merci pour ce soutien qui est très important. Nous vous assurons que votre contribution sera utilisée à bon escient. Nous vous remercions du fond du cœur et que Dieu vous le rende au centuple », a-t-elle conclu.
Après Mahamadou Amadou Sabo qui fait ses classes, depuis un certain temps, au C.A Bizerte en première ligue tunisienne, un autre joueur de l’équipe nationale de football du Niger pourrait s’engager pour deux ans avec l’U.S Monastir. Oumarou Youssouf dit Ballé qui jouait au FC San Pedro de Cote d’Ivoire a effectué les visites médicales mardi dernier. Après deux matches de préparation, avec l’équipe nationale, contre le Soudan- une victoire et une défaite- et deux matches dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde contre les Etalons du Burkina et le Djibouti Ballé est resté au Maroc pour jouer un cinquième match avec son club de San Pedro contre les Burkinabé de l’ASFA en coupe de la Confédération. Les stades Niger et du Burkina Faso ont été suspendus par la Confédération Africaine de Football. Ballé a été formé au Sahel Sporting Club. Il a d’abord joué au Zumunta AC, puis au club de football de l’Association des Forces armées nigériennes. Il commencera sa carrière internationale à Oujda au Maroc alors en deuxième division. Après la montée de l’équipe, il quittera pour Kenitra. Au cours d’un match contre la Tunisie, après avoir marqué le seul but du Mena, il sera victime d’une fracture. Après un bref passage à l’Union Sportive de la Gendarmerie, il partira pour la Cote d’Ivoire. Son club, le FC San Pedro dont l’un des dirigeants serait d’origine tunisienne, entretient des relations avec l’US Monastir avec des prêts de joueurs. Pour l’international nigérien, ce serait plutôt un rachat de contrat. L’US Monastir s’est classée dixième du championnat tunisien la saison dernière. Juste devant le club de Bizerte. Si tout se passe bien, Ballé aura son baptême de feu dès ce samedi 18 septembre contre L’Espérance de Tunis. AOM
Le Niger vient de connaitre encore une autre qualification à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations de Football. En effet, les U23, c’est-à-dire, l’équipe Espoir du Football du Niger, a héroïquement battu le Soudan, à Khartoum, une victoire qui permet au drapeau du Niger de flotter dans le ciel du Royaume Chérifien, le Maroc. Cette nouvelle qualification a suscité les commentaires et les réactions des amateurs du ballon rond au Niger sur la performance de nos équipes des jeunes, mais aussi sur celle des entraineurs locaux.
En effet, dans l’histoire du football nigérien, toutes les victoires et les qualifications ont été obtenues par nos entraineurs locaux : Harouna Doulla, Cheick Omar Diabaté, Hamey Amadou, Frédéric Da Costa, Zakariaou Ibrahim, Soumaila Tiémago et leurs adjoints nigériens également ont été à l’avant-garde de toutes les victoires de notre football. Ainsi, l’on retiendra les exploits suivants : les qualifications aux CAN 2012 et 2013 ; les qualifications aux CHAN 2011; 2016 ; 2020 et 2022; les qualifications aux CAN U20 ; U17 et U15 sans oublier celles, des tournois de l’UEMOA etc.
Par contre, de 2000 à ce jour, aucun entraineur expatrié n’a eu des résultats significatifs pour notre football. Recrutés et payés à grand frais, sans aucun résultat, ils rebroussent chemin aussitôt après quelques déconvenues, en laissant aux entraineurs locaux le soin de reconstituer et de reconstruire les équipes nationales. Cette expérience a prouvé que c’est toujours après ce travail de reconstruction par les entraineurs locaux que l’on fait venir des entraineurs expatriés pour qu’ils remettent tout en cause. Au regard de leurs résultats, l’on se demande si le Niger ne doit-il pas compter sur ses entraineurs locaux pour développer et faire avancer son football.
Les exploits de ces entraineurs locaux font la fierté du football nigérien. Ils sont appréciés à divers niveaux par les citoyens, notamment les supporteurs du football. Avec les entraineurs locaux, nos équipes ont réussi à tenir tête à de grandes nations de football, comme l’Egypte, l’Afrique du Sud ou même le Nigeria.
Pour sa toute première sortie à sa première participation à une phase finale d’une coupe d’Afrique des Nations des moins de 23 ans, le Mena national a affronté les Pharaons d’Egypte, tenants du titre, le dimanche 25 juin 2023 au Stade de Tanger. Cette rencontre entre dans le cadre de la première journée du groupe B composé du Mali, du Gabon, de l’Egypte et du Niger.
Dès le coup s’envoi, les Egyptiens ont tenté de maitriser le jeu avec des occasions de but aux 21min et 41min, sauvées par la transversale. La mi-temps va intervenir sur le score de 0 but part.
A la reprise, les Nigériens disciplinés, déterminés et chanceux vont tenir face aux assauts des Egyptiens, qui vont encore frapper sur le poteau du portier Naim Nhour notamment aux 49min, 68min et 77 min. Vers la fin du match, le Mena national a raté un hold-up n’eut été le manque de réalisme de Abdoul Kairou Amoustapha.
Au coup de sifflet final, Nigériens et Egyptiens se sont quittés sur le score de 0 but partout. Un score «satisfaisant» selon le technicien du Mena Zakari Yaou Ibrahim qui a déclaré que «les enfants ont bien suivi les consignes tout en regrettant le forfait (pour raisons de santé) de Philippe Boue à la dernière minute», qui a impacté son système.
Cette rencontre s’est jouée en présence du Ministre de la Jeunesse et des sports M. Adamou Doro Sékou, de l’Ambassadeur du Niger au Maroc M. Salissou Ada, du président de la Feniffoot le Colonel Major Djibrilla Hima Hamidou Pelé et de nombreux supporteurs ayant effectué le déplacement à Tanger.
La prochaine sortie du Mena aura lieu, le mercredi 28 juin 2023 contre le Gabon. En cas de victoire, le onze national aura franchi un premier pas pour un ticket qualificatif pour les demi- finales.
Les pays du G5 Sahel (Mali, du Niger, du Tchad, du Burkina Faso et Mauritanie) viennent de franchir une nouvelle étape dans la lutte contre le terrorisme, avec l’inauguration par le président malien Ibrahim Boubacar le samedi dernier du siège du commandement opérationnel de la force militaire conjointe à Sévaré. Cette force qui regroupera plus de 5000 hommes, "va être au cœur de la lutte contre le terrorisme" selon le Président malien.
Selon un document officiel portant sur le sujet et dont l’AFP a eu copie, "le premier bataillon de la force (du G5) sera opérationnel" dès le mois de septembre et en octobre. De plus selon ce document, "des opérations militaires transfrontalières se dérouleront dans la zone des trois frontières, communes au Mali, au Niger et au Burkina Faso".
Une formation destinée aux employés locaux chargés de l’exploitation et de la maintenance du pipeline export Niger-Bénin a débuté hier 28 février 2023 à Niamey. Conjointement organisée hier matin, par la China petroleum pipeline (CPP) et le projet pipeline Niger-Benin WAPCO (west Africa oil pipeline (Niger) company SA), cette formation se déroulera sur une période de trois (3) mois et va concerner 30 étudiants. Elle a pour objectif de doter les employés locaux des connaissances et compétences professionnelles requises pour l’exploitation et la maintenance des pipelines.
Pour rappel le projet pipeline Niger-Bénin s’est engagé à former des talents locaux depuis le début de la construction du projet. WAPCO Niger a déjà organisé et mis en œuvre un certain nombre de programmes de formation locaux, notamment le programme de formation ‘’cultiver des talents’’ et le programme de bourses ‘’Aurora ‘’qui ont déjà obtenu des résultats significatifs. En effet, pendant la construction du projet, il a été pleinement exploité les avantages et la motivation du personnel local en utilisant au mieux leurs talents et leurs ressources et en cultivant un grand nombre de talents dotés de grandes capacités de gestion de projet et d’une expérience opérationnelle.
Aussi, afin d’assurer une transition entre la construction et l’exploitation, WAPCO (Niger) et CPP (Niger) ont organisé ensemble un recrutement en décembre 2022 pour le personnel local d’exploitation et de maintenance du pipeline pour les postes d’opérateurs de stations de pompage, la protection du pipeline contre l’érosion et les analyses de produits pétroliers, etc. C’est ainsi que le 26 février 2023, la China petroleum pipeline (CPP) a achevé avec succès le recrutement du premier groupe d’employés locaux.
S’exprimant lors du lancement de cette formation, Mr. Cong Lei, directeur général adjoint de WAPCO a souligné que cette formation sera adaptée aux futurs postes des employés et sera basée sur un modèle de ‘’formation théorique à laquelle s’ajoute la pratique sur le terrain’’ avec des cours majeurs tels que l’anglais professionnel, la théorie de base du stockage et du transport du pétrole et du gaz, et l’éducation à la sécurité HSE. Mr. Cong Lei a annoncé que dans les mois à venir, les formations de suivi continueront par lots en fonction des caractéristiques des postes afin de s’assurer que la formation de 116 employés chargés de l’exploitation et de la maintenance du pipeline sera achevée avant la mise en service du pipeline.
Le représentant des étudiants, M. Issoufa Mahamadou, a invité ses camarades à saisir et à chérir cette opportunité de formation et à œuvrer dans une perspective de développement afin de réaliser les attentes.
Pour rappel, le projet du pipeline export Niger-Bénin chevauche deux pays, le Niger et le Bénin, partant des champs pétrolifères d’Agadem dans la région de Diffa, au Niger, à la station terminale de Sémé dans le département de l’Ouémé au Bénin. Il est équipé d’un système offshore d’amarrage et de chargement à point unique. La longueur totale du pipeline Niger –Bénin est d’environ 1950 km dont 1275 Km au Niger et 675 Km au Bénin, avec une capacité nominale de transport de 4,5 millions de tonnes par an.
Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur, M. Kalla Ankouraou a procédé mardi 23 octobre dernier à l’ouverture des travaux de la session de renforcement des capacités des agents en instance de départ en poste à l'étranger. Cette formation d’une vingtaine de jours vise à outiller ces agents en instance d’être affectés pour mieux s’imprégner de la tâche qui les attend au niveau de nos différentes représentations diplomatiques.
Cette formation intervient pour les concernés après une période d'activités au niveau de l'administration centrale. Ces agents s’apprêtent maintenant à poursuivre leur carrière dans les services extérieurs du ministère. À ce titre, ils sont appelés à exercer les tâches qui incombent à ce département ministériel dans ses missions diplomatiques et postes consulaires, en vertu des textes organiques en vigueur, notamment le Décret N°2016-207/ PRN du 11 mai 2016 portant organisation du gouvernement et fixant les attributions des Ministres d'Etat, des Ministres et des Ministres délégués.
Pour le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur, la vie diplomatique, loin d’être une sinécure relève plutôt du sacerdoce, comme en témoignent les contraintes et exigences liées à cette fonction. « Il vous faut en effet, assimiler voire internaliser cette donnée fondamentale ; ce d'autant plus que chacune et chacun d'entre vous, porte la responsabilité de représentant du Niger à l'étranger, de par vos actes, vos comportements, vos fréquentations, vos déplacements, en un mot, votre vie publique comme privée», a rappelé M. Kalla Ankouraou.
L’Institut Femmes, Paix et Sécurité (WPSI) du centre International Kofi Annan de formation au maintien de la paix (KAIPTC), en partenariat avec le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant du Niger organise du 3 au 7 octobre à Niamey, un atelier de formation des formateurs sur le suivi et l’établissement de rapports sur l’Agenda femmes, paix, sécurité. Ce programme de formation est mis en œuvre grâce au soutien financier du gouvernement suédois qui s’est engagé à renforcer l’opérationnalisation du Programme Femmes, Paix et Sécurité en Afrique. La cérémonie d’ouverture est placée sous les auspices de Mme Allahoury Aminata Zourkaleini, ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant du Niger.
L’objectif du présent atelier est d’améliorer les compétences et les connaissances des participants (es) sur le suivi et l’établissement de rapports sur les Femmes, Paix et Sécurité en utilisant le cadre continental des résultats de l’Union Africaine.
Le gouvernement du Niger, de concert avec divers partenaires de développement, les organisations de la société civile, les groupes de femmes et les agences nationales concernées ont contribué de manière significative à la mise en œuvre de l’Agenda Femme, Paix, Sécurité dans le pays. Ainsi, pour M. Air Cdre Arko-Dadzie, du centre international Kofi Annan, cette formation devrait renforcer la collaboration entre les acteurs afin d’aider le Ministère de la Promotion de le Femme et de la Protection de l’Enfant à documenter les avancées, les succès et les défis de la mise en œuvre de l’Agenda au Niger en général, et à communiquer le rapport annuel du pays sur son Plan d’Action National au Bureau de l’Envoyé Spécial.
Il a auparavant rappelé que, en consultation avec les États membres de l’UA et les Communautés économiques régionales qui ont adopté des plans d’action nationaux sur la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, le Bureau de l’Envoyé spécial pour les Femmes, Paix et Sécurité a élaboré un Cadre continental de résultats (CCR) pour assurer le suivi et l’établissement de rapports sur la mise en œuvre du Programme Femmes, paix et sécurité en Afrique. M. Air Cdre Arko-Dadzie a aussi rapporté que ce cadre stratégique qui s’étend sur une durée de dix ans (2018-2028) a été validé par les États membres, puis adopté en mai 2018 par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine. Les États membres se sont engagés fermement à utiliser le CCR pour établir des rapports annuels sur leur plan d’action national et ce, dans le but d’accélérer la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies en Afrique.
À l’ouverture des travaux, la ministre en charge de la Promotion de la Femme du Niger, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a souligné que ce cadre continental des résultats vise à améliorer de manière régulière et systématique le suivi et l’établissement de rapports sur le Programme Femmes, Paix et Sécurité en Afrique et à contribuer au rapprochement entre l’engagement et la mise en œuvre de la politique sur les Femmes, Paix et Sécurité en Afrique. Aussi, a-t-elle noté, le Bureau de l’Envoyée Spéciale de l’Union Africaine pour les Femmes, la Paix et la Sécurité en tant que gardien du cadre continental des résultats s’est engagé depuis son adoption dans diverses initiatives visant à assurer sa mise en œuvre intégrale. La ministre Aminata Zourkaleini a, enfin, adressé une mention spéciale au centre International KOFI Annan de formation au maintien de la Paix pour son appui au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant du Niger.
La Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) en collaboration avec l’OIM a organisé hier à Niamey, un atelier de formation des magistrats sur la protection des données personnelles. Cette session de renforcement de capacité est destinée aux magistrats des hautes juridictions, de la chancellerie, des cours et tribunaux du ressort de Niamey. C’est le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, M. Alio Daouda qui a présidé l’ouverture des travaux en présence de la présidente de la haute autorité de protection des données à caractère personnel.
Cette activité est une suite des sessions de formation et de sensibilisation des acteurs conduits par la HAPDP depuis le lancement de ses activités en 2020.
La présente formation permettra, non seulement d’améliorer les connaissances qu’ont les magistrats de la législation qui encadre ce domaine, mais aussi de bien cerner les engagements pris par le Niger pour renforcer la protection de la vie privée en imposant aux responsables de traitement des données le respect strict des obligations qui leur incombent. C’est aussi l’occasion pour les magistrats de prendre la dimension de leur rôle dans la mise en place d’une utilisation honnête et légale des données personnelles. La conjugaison des efforts de ces acteurs présents permettra d’insuffler une culture de protection des données auprès de citoyens. Notons que le contenu des modules qui ont été présentés vont de la présentation du cadre juridique et institutionnel de la protection des données à l’hygiène numérique en passant par les droits protégés, les obligations des assujettis, les sanctions et les procédures de contrôle.
A l’ouverture des travaux, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, M. Alio Daouda a rappelé qu’au Niger, c’est avec l’avènement de la loi 2017-28 de 3 mai 2017, modifiée par la loi n°2022-59 du 16 décembre 2022 que la HAPDP a été mise en place pour assurer cet effort de veille juridique et technologique. « Le rôle dévolu à cette institution qui se veut être le socle de la protection de la vie privée est d’accompagner les pouvoir publics et les entreprises dans leur mise en conformité avec la législation sur les données personnelles et de sensibiliser les citoyens sur l’usage des TIC », a-t-il dit. Pour le ministre Alio Daouda, protéger les données revient à protéger l’intimité, la dignité et les autres droits fondamentaux de la personne comme le droit à la vie privée, le droit à l’image, le droit à l’honneur. Le ministre en charge des droits de l’Homme a fait remarquer que la judiciarisation de la protection des données personnelles est en train de prendre forme dans bon nombre de pays où le recours au numérique dans la gestion des activités de la vie courante a pris une place importante dans le quotidien des individus.
Pour sa part, la présidente de la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel, Mme Sanady Tchimaden Hadatan, a dit que l’institution qu’elle dirige est chargée de veiller à ce que le traitement et l’usage des données à caractère personnel ne portent pas atteinte aux droits publics ou ne comportent pas de menace à la vie privée des citoyens, en particulier dans l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. Pour l’accomplissement de ses missions, la HAPDP s’est dotée d’un plan stratégique élaboré sur cinq ans afin de rendre la protection des données personnelles effective au Niger et d’en faire un outil de bonne gouvernance.
La présidente de la HAPDP a expliqué que la présente formation s’inscrit justement dans le cadre de la sensibilisation que son institution mène afin que les maillons de la chaîne que constituent les magistrats soient consolidés par la compréhension de nos rôles respectifs dans la protection de la vie privée de nos concitoyens. Mme Sanady Tchimaden Hadatan a ajouté que la justice tranche les affaires dont elle est saisie et ce faisant, doit pouvoir par la bonne connaissance qu’elle a de la loi sur la protection des données personnelles, consolider celle-ci pour une meilleure emprise sur la vie privée des citoyens.
Selon des sources politiques, une rencontre aurait eu lieu récemment entre Bazoum Mohamed et une délégation des ressortissants de la région de Tahoua. Au cours de la rencontre se trouve la nomination des directeurs généraux à la tête des sociétés d'Etat. Selon nos sources (Journal Le Courrier), les militants du PNDS de Tahoua réclament un certain nombre de directions générales des sociétés d'Etat. Pour eux, selon toujours nos sources, la région de Tahoua qui a amené plus de voix pour le PNDS aurait été défavorisée dans la formation du gouvernement. Aucun ministère stratégique n'a été attribué à la fédération régionale de Tahoua. Pour eux, cela est inadmissible au vue du poids électoral de la région pour le parti. Aujourd'hui, le mécontentement serait total au sein de la fédération PNDS de Tahoua. D'ores et déjà, certains militants trouvent la composition du gouvernement comme étant une offense et un manque de reconnaissance de la part de Bazoum Mohamed. En réponse à leur sollicitation, Bazoum Mohamed aurait rétorqué que le PNDS est en alliance avec d'autres formations politiques et que toutes les décisions se prennent dans ce cadre. Une réponse qui n'aurait pas satisfait les missionnaires de la fédération et provoquerait des grincements des dents au sein du parti.
Le premier président de la Cour des Comptes, Pr Oumarou Narey a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation du personnel de ladite institution sur les procédures de préparation, de passation, d’exécution et de contrôle des marchés publics et des délégations de service public. L’ouverture des travaux de cette session qui durera trois (3) jours s’est déroulée en présence des présidents de la première chambre et de la deuxième chambre de la dite Cour..
Dans ses propos liminaires, le premier président de la Cour des Comptes a précisé que les marchés publics et les délégations de service public représentent un enjeu économique et financier de taille. Ils constituent à ce titre, un levier économique important et un élément essentiel de la bonne gouvernance permettant à un pays de progresser dans son processus de développement. Ils font intervenir des moyens matériels, humains et surtout financiers importants pour permettre la satisfaction des besoins d’intérêt général. Selon Pr Oumarou Narey, les marchés publics et les délégations de service public se présentent comme une activité économique tant du point de vue de la personne publique que du côté des opérateurs économiques. C’est pourquoi, dans le cadre de l’UEMOA, l’intégration des marchés publics est perçue comme une composante essentielle de l’intégration économique. En effet, «l’importance de l’argent public injecté dans les travaux, les fournitures et les services fait que les marchés publics sont devenus une opportunité d’affaires à laquelle aucun opérateur économique ne peut renoncer», a fait remarquer le premier président de la Cour des Comptes.
Pr Oumarou Narey a en outre ajouté que, le renforcement des mécanismes de passation, d’exécution et de contrôle des marchés publics devient ainsi primordial pour aboutir à des résultats concrets et durables en vue de bâtir des institutions efficaces.
C’est dans ce contexte de prise de conscience des enjeux liés aux marchés publics et aux délégations de service public que l’Etat du Niger s’est engagé dans un vaste processus de réformes du droit applicable aux marchés publics en intégrant dans son ordonnancement juridique les différentes directives adoptées par le Conseil des Ministres de l’UEMOA. II s’agit, selon Pr Oumarou Narey, de la directive n°04/2005/CM/UEMOA du 09 décembre 2005 portant procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public, de la directive n°05/2005/CM/UEMOA du 09 décembre 2005 portant contrôle et régulation des marchés publics et des délégations de service public, de la directive n°04/2012/CM/UEMOA du 28 septembre 2012 relative à l’éthique et à la déontologie dans les marchés publics et les délégations de service public et enfin de la directive n°02/2014/CM/UEMOA du 28 juin 2014 relative à la règlementation de la maîtrise d’ouvrage déléguée au sein de l’Union. Tous ces textes ont été ttransposés dans la législation nationale. Pour mieux asseoir un système de passation des marchés publics plus performant, le Niger s’est doté d’un nouveau code des marchés publics et des délégations de service public en septembre 2022.
Pour le 1er président de la Cour des Comptes, la prise en charge effective et pertinente de cette mission par le personnel de contrôle de l’Institution nécessite une bonne maitrise des textes juridiques et des actes qui rythment la gestion des marchés publics tant par l’administration publique étatique que par les entités infra étatiques. «C’est dans cette perspective que, la présente formation est envisagée afin de mieux outiller le personnel de contrôle de la Cour des comptes et les greffiers sur les référentiels et les techniques de contrôle a posteriori des marchés publics et des délégations de service public. Elle leur permettra également de bien appréhender les infractions susceptibles d’être commises par les soumissionnaires et/ou titulaires des marchés et les agents publics en matière de passation et d’exécution des marchés publics ainsi que les sanctions prévues en cas de manquement aux règles y relatives», a-t-il conclu.
Peu présente dans les restaurants, la cuisine nigérienne se fait avec des produits locaux. Fruit des ressources naturelles, ces plats sont faits à base de céréales mil, maïs, riz, salades et sauces colorées avec des légumes de saison. Sans oublier le couscous mélangé avec des feuilles de Moringa, appelé communément« dembou ». Et pour faire ces bons mets, il faut tout un ensemble de techniques de préparation d’aliments en vue de leur consommation. Avec la prolifération des hôtels et restaurants ces derniers temps à Niamey, de plus en plus de jeunes se forment en cuisine, en pâtisserie…. Le Restaurant ‘’Finistère’’ de Miriam Lohatodé sis au quartier plateau de Niamey assure la formation de onze (11) femmes en cuisine et sept (7) en pâtisserie.
L’initiatrice de cette formation, Mme Miriam, nous explique qu’elle a soumis en début d’année 2019 un projet social à financement qui a pour but l’autonomisation des femmes par l’insertion professionnelle. « En tant que restaurant nous avons opté pour la formation de ces jeunes femmes en cuisine et en pâtisserie : deux filières porteuses de nos jours. Le projet a duré douze (12) mois et est divisé en deux(2) phases fondamentales. La première phase est consacrée à la formation professionnelle allant de juillet à décembre 2019. Celle-ci vient de s’achever d’où l’organisation de la cérémonie de remise de diplômes quiaura lieu demain samedi 11janvier 2020 » a-t-elle ajouté. Selon elle, c’est un évènement majeur dans le projet qui ouvre des portes vers l’emploi. La deuxième phase de janvier à juin 2020, celle-ci sera consacrée à l’accompagnement des jeunes diplômées vers l’emploi en les aidant à trouver des postes. Surtout ces derniers temps avecla création d’hôtels et restaurants à Niamey. C’est un important projet qui a été principalement financé par l’Ambassade de France en collaboration avec d’autres partenaires. Nous sommes là d’abord pour transmettre notre savoir faire et aider ceux qui veulent apprendre les métiers de cuisine à se perfectionner. « J’essaie d’apprendre aussi à travers ces contacts des saveurs et des senteurs que j’ai jamais imaginées. De nos jours même les hommes accordent beaucoup d’importance à la cuisine africaine et particulièrement nigérienne. La cuisine nigérienne a une gastronomie riche mais sous exploitée, elle ne sait pas se vendre comme il le faut, d’où la nécessité de s’améliorer en vue d’accueillir dans des très bonnes conditions nos hôtes lors des séminaires, forums et grands sommets que le Niger enregistre régulièrement » a- t-elle signifié.
Rappelant qu’une cérémonie sera organisée pour remettre les diplômes aux 18 bénéficiaires Mme Miriam remercient les bailleurs qui ont financé le projet. Elle invite les populations nigériennes notamment les femmes à s’intéresser aux cours culinaires avant d’appeler les autorités à soutenir et à financer ces genres d’initiatives porteuses. Les inscriptions se poursuivent pour d’autres formations pour promouvoir l’art culinaire et apprendre les métiers d’avenir.
Le Conseil Nigérien des Utilisateurs des Transports Publics organise du 14 au 16 juin un séminaire de formation sur le thème « facilitation des échanges dans l’UEMOA et de la CEDEAO avec l’entrée en vigueur de la ZLECAf ». C’est le secrétaire général du ministère des Transports, M. Attaou Zakaouanou qui a présidé hier matin l’ouverture des travaux.
Au cours de cette rencontre les participants auront à échanger sur plusieurs points. Il s’agit de l’accord de la ZLECAf, ses objectifs, les résultats des négociations et les annexes 3 et 4 qui traitent de la facilitation des échanges puis les grandes lignes de la stratégie nationale ZLECAf, les enjeux et défis du Niger ensuite l’accord de l’OMC sur la facilitation des échanges (AFE) , les opportunités et exigences pour les MPA comme le Niger, ensuite les initiatives au niveau sous-régional et régional en matière de facilitation. A ce cela s’ajoutent l’état de la mise en œuvre de l'Accord sur la Facilitation des Echanges (AFE) au Niger et perspective et enfin le rôle de la douane dans la mise en œuvre de l’AFE au Niger, enjeux, défis et perspectives. L’objectif poursuivi est le renforcement des capacités de négociation des opérateurs économiques nigériens dans le souci de faciliter les transactions internationales et réduire les coûts et les délais. De manière spécifique, cette rencontre vise à mieux comprendre le cadre juridique de la facilitation des échanges, puis étudier les principes, obligations et avantages pour les opérateurs économiques de l’entrée en vigueur de la ZLECAf ensuite maitriser les bases de la facilitation des échanges et des transports au sein de l’UEMOA et de la CEDEAO. Il est question aussi de déterminer les évolutions du système douanier et du transit dans la ZLECAf et enfin d’adopter les stratégies nécessaires afin de tirer un meilleur profit de la ZLECAf.
Le secrétaire général du ministère des Transports a rappelé le contexte et l’intérêt d’une telle rencontre pour le Niger. « L’organisation de ce séminaire revêt une importance particulière pour notre pays, compte tenu des multiples actions et décisions des autorités politiques nationales dans le cadre de la facilitation des échanges internationaux et l’avènement de la ZLECAf », a-t-il précisé.
Par ailleurs, le secrétaire général du ministère des Transports a relevé les initiatives et mesures prises par le gouvernement de la République du Niger dans le cadre de la concrétisation de ces deux instruments juridiques internationaux (la facilitation des échanges et la ZLECAf) pour que l'économie de notre pays tire le meilleur profit. Pour ce qui est de la facilitation des échanges, basée sur les accords de Bali de décembre 2013, « elle consiste à l'institution des règles et procédures d'importation, d'exportation et de transit rapide et fiables aux frontières », a-t-il précisé.
Compte tenu de la position géographique du Niger, un territoire sans accès direct à la mer, « le pays s'est engagé dans le processus de la facilitation des échanges avant même la signature de l’AFE par les Etats membres de l'OMC », a-t-il indiqué. M. Attaou Zakaouanou a ajouté que le Niger a participé activement au processus de négociation de l'Accord sur la Facilitation des Echanges dans le cadre de l'OMC et pour concrétiser ce fort engagement pour la facilitation des échanges commerciaux, notre pays est le premier parmi les pays les moins avancés membres de l'OMC à ratifier l'accord le 4 aout 2015.
« Ainsi depuis lors, plusieurs actions ont été entreprises dans le cadre de la mise en œuvre de l'AFE et le Niger participe aussi à toutes les initiatives sous régionales et régionales dans le cadre de l'UEMOA et de la CEDEAO », a aussi rappelé le secrétaire général du ministère des Transports.
« Quant à la ZLECAf, la décision de lancer ce projet a été avancée lors de la 18ème session de la conférence de l’Union Africaine en janvier 2012. Le processus de négociation fut lancé à Johannesburg au mois de juin 2015 et c'est le 21 mars 2018, à Kigali que le sommet extraordinaire des Chefs d'Etats et de gouvernements a adopté et ouvert à la signature, l'Accord de la ZLECAf de l'Union Africaine », a déclaré M. Attaou Zakaouanou. Pour lui, la mise en œuvre de la ZLECAf nécessite des politiques d'ajustement pour accompagner l'intégration commerciale. Pour ce faire, le Niger a mis place une stratégie nationale ZLECAf avec l'appui de la Commission Economique des Nations Unies (CEA). « Dans les grandes lignes, cette stratégie repose sur une approche chaines des valeurs et intègre l'industrialisation, les questions de genre et de jeunesse. Elle s'appuie entre autres sur la transformation structurelle de l'économie nigérienne », a-t-il conclu.
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet police citoyenne, appuyé par la fondation Hanns Seidel, une formation sur le commandement intermédiaire a été organisée au profit d’une quarantaine d’officiers, inspecteurs de police de la région de Tillabéri et de Niamey avec le financement de IFA. La formation qui a duré du 27 au 29 avril 2017 a eu lieu à Niamey dans l’enceinte de l’école de police.
Comment améliorer la relation police-citoyens, ou améliorer la « mauvaise » perception que les populations ont à tord ou à raison de la police ? Pour prendre en charge cette problématique posée suite à un état des lieux de la situation lors des rencontres ateliers avec plusieurs acteurs, le projet police citoyenne a vu le jour. Cette formation qui regroupe les agents, participe ainsi de la mis en œuvre de ce projet qui vise entre autre à mettre la population en confiance vis-à-vis sa police (police nationale).
Dans le cadre de la célébration de la «Quinzaine de l’Europe», la Délégation de l’Union Européenne a organisé, hier matin à Niamey, en partenariat avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la cellule Erasmus + du Cabinet du Premier ministre, une formation sur le programme Erasmus+ à l’endroit des représentants de plus de 25 Universités et établissements de formation professionnelle et d’enseignement technique au Niger.
Cette formation qui durera 2 jours a pour objectif de renforcer la visibilité du programme Erasmus+, de partager les informations afin que les ambassadeurs de ces Universités aient les connaissances nécessaires pour monter le partenariat avec les autres Universités en Europe.
Selon les explications de la chargée de Programme Education de la Délégation de l’Union Européenne, Mme Charlotte De Grauwe, Erasmus+ est le programme européen pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport. Le programme fête sa 35ème année sous le thème de ‘’l’inclusivité avec un budget de 26,5 milliards d’euros’’, soit une augmentation de 70% par rapport au programme 2014-2020. Il est géré par l’Agence Exécutive Européenne pour l’Education et la Culture de la Commission européenne située à Bruxelles.
Erasmus+ a pour but de donner aux étudiants, enseignants, formateurs, personnels, jeunes, etc., la possibilité de séjourner (études, stage) à l’étranger pour renforcer leurs connaissances, leurs compétences et leur employabilité. Erasmus+ aide, en outre, les organisations à travailler dans le cadre de partenariats internationaux. Il permet de partager les savoir-faire et d’innover dans les domaines de l’éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport.
Les nouvelles priorités du programme Erasmus+ 2021-2027 sont axées sur l’inclusion et la diversité. Le programme vise à développer l’égalité des chances, l’inclusion et la diversité au bénéfice des personnes ayant moins d’opportunités en raison de leur âge, de leur milieu culturel, social et économique, de leur handicap, de leur origine ou encore de leur lieu de vie (zones enclavées).
L’Association Nigérienne pour la Défense des L’Association Nigérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (ANDDH) avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) organise depuis hier à Dosso, un atelier de formation à l’attention des Organisations de la Société Civile communales, des élus locaux et des para juristes sur le droit de la famille, les droits des femmes et des enfants en matière de divorce ou de répudiation. La cérémonie d’ouverture de cette formation qui durera trois jours a été présidée par le Secrétaire général de la région de Dosso, M. Soumana Karimoune en présence du deuxième vice-maire de la commune de Dosso et des représentants de l’ANDDH et du HCDH.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture des travaux, le Secrétaire général de la région de Dosso a indiqué que, la présente rencontre marque la vitalité et le dynamisme de l’ANDDH, mais aussi la consécration de la vitalité des autorités nigériennes de garantir un meilleur environnement pour que les citoyennes et citoyens bénéficient d’un renforcement de capacité en matière des droits de l’homme.
La tenue d’une telle formation a précisé M. Soumana Karimoune vient à point nommé car elle rentre parfaitement dans la droite ligne des préoccupations du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum et du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou qui œuvrent sans relâche pour le respect des droits de l’homme et de la dignité humaine au Niger.
Cette formation a poursuivi le Secrétaire général de la région de Dosso va contribuer certainement au renforcement des capacités opérationnelles des défenseurs des droits de l’homme et mieux les outiller pour être plus efficaces dans le cadre de leurs actions futures.
M. Soumana Karimoune a assuré les participants du soutien des autorités de la 7ème République aux actions et efforts rentrant dans le cadre du rayonnement et le respect des droits de l’homme en général et des droits de la femme et de l’enfant en particulier au Niger. Il les a de ce fait, invité à des échanges d’expériences et connaissances afin d’aboutir à des propositions consensuelles qui seront soumises aux instances décisionnelles. Le secrétaire général de la région de Dosso a rendu un hommage mérité au Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme et à l’ANDDH pour de telles initiatives en faveur des couches les plus vulnérables.
Auparavant, le deuxième vice-maire de Dosso s’est réjoui du choix porté sur sa commune pour abriter la présente formation. Le président régional de l’ANDDH et le représentant du bureau exécutif national de l’ANDDH ont accès leurs interventions sur l’importance de la formation et ont souhaité plein succès aux travaux.
Les qualifications aux différents niveaux d’enseignement Au primaire le corps enseignant est constitué d’instituteurs ou d’instituteurs adjoints, issus des écoles normales mais aussi de jeunes, sans aucune formation pédagogique, titulaires du BEPC (Brevet d’Etude du Premier Cycle), ou du baccalauréat ou de tout autre diplôme jugé équivalent. Dans l’enseignement secondaire, les professeurs des collèges et lycées sont issus de l’Ecole Normale Supérieure (ENS de Niamey), du Centre Amir Sultan (enseignants du Franco-arabe) des Facultés des Sciences de l’Education (FSE de Maradi, Tahoua ou Zinder) ou alors ce sont des jeunes nantis de titres universitaires très divers, également sans formation pédagogique. Généralement ceux qui ont des diplômes correspondant au baccalauréat plus deux ans (DUEG, DUEL, DUES, DUT, etc.) enseignent dans les collèges et ceux qui ont le baccalauréat plus trois ans (Licence, etc.) et plus (Maitrise, CAPES, etc.) dans les lycées. On trouve parfois des bacheliers C ou D qui enseignent les disciplines scientifiques (Maths, PC, SVT) dans les collèges, par insuffisance d’enseignants ayant le profil requis. Cette mauvaise conjecture fait que par exemple le français est enseigné dans les CEG, CES et lycées par des diplômés de lettres modernes (ce qu’il faut) mais aussi des linguistes, sociologues, communicateurs, philosophes, juristes etc. et les sciences par des économistes, agronomes, topographes, ou des techniciens de commerce, marketing etc. Dans l’enseignement secondaire technique, il faut avoir soit le diplôme universitaire de technologie (DUT) ou le brevet de technicien supérieur (DUT) pour le premier cycle, soit la licence ou le diplôme d’ingénieur pour le second cycle. Au niveau de l’enseignement supérieur, on trouve les enseignants technologues et les enseignants chercheurs, titulaires de doctorat, parmi lesquels beaucoup n’ont pas de certificat d’aptitude pédagogique approprié à l’enseignement du supérieur. Les enseignants technologues assurent un enseignement intégré avec des cours théoriques et des travaux dirigés, pratiques et d’application. Quant aux enseignants chercheurs, ils assurent la double activité d’enseignement des étudiants et la recherche scientifique dans la discipline exercée.
La pluie diluvienne de 110 mm, accompagnée de vents violents, enregistrée lundi dernier en fin de matinée à Zinder, a entrainé d'importants dégâts dans plusieurs quartiers de la capitale du Damagaram. Les quartiers les plus touchés par ce phénomène se trouvent être notamment les quartiers Alkali, Gangarin Jida et Nassarawa Idi où une trentaine de maisons se sont écroulées sous le poids des eaux de ruissellement faisant plusieurs personnes sans abri. On ne déplore aucune perte en vie humaine. «La ville de Zinder compte une dizaine de mares collectrices des eaux de pluies. Dans les vieux quartiers de Zinder comme Alkali et Djedda, les habitants ont construit leurs maisons sur les lits de ces mares et sur des caniveaux pourtant bien curés avant l'installation de l'hivernage », affirme le Maire Bachir Sabo. Cependant, reconnait-il, ces caniveaux évacuent très lentement les eaux à cause de l'étroitesse de leur exécutoire. Face à la gravité du sinistre, les Sapeurs-pompiers et les Services techniques de la Ville de Zinder se sont mobilisés pour libérer les quartiers envahis par ces eaux de ruissellement.
Le Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Ouhoumoudou Mahamadou est arrivé hier à Paris où il prendra part au Forum Afrique 2023 qui se tiendra le 18 avril 2023. Pour participer à cet événement organisé par le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) sur le thème ‘’Business avec l’Afrique : l’heure du New Deal’’, le Chef du gouvernement conduit une forte délégation multisectorielle et pluridisciplinaire de plus de 24 membres dont des membres du gouvernement, des conseillers du Président de la République et du Premier ministre, des responsables de la chambre de commerce, des directeurs généraux des structures publiques.
Pus précisément, le Premier ministre, Chef du Gouvernement est accompagné dans ce déplacement de M Ibrahim Yacoubou, ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M Alkache Alhada, ministre du Commerce, Mme Salamatou Gourouza Magagi, ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, M Laouali Chaibou, Directeur de Cabinet du Premier Ministre et M Amadou Alhaoury, Coordonnateur du Programme Pôles Agro-Industriels à la Présidence de la République. La délégation comprend également les Directeurs Généraux de l’Agence Nationale de l’Economie des Conférences (ANEC) M. Mohamed Saidil Moctar, et de l’Agence Nigérienne pour la Promotion des Investissements Stratégiques (ANPIPS) M. Nouhou Insa, des présidents de la Chambre de Commerce, du Réseau des Chambres d’Agriculture et de l’Association des Banques et Etablissements Financiers.
Aujourd’hui, le Chef du gouvernement rencontre des investisseurs et acteurs de l’économie des conférences en prélude à ce forum qui démarre officiellement demain mardi.
Le Chef du gouvernement est, en effet chargé par le Président de la République SE. Mohamed Bazoum, suite à une invitation officielle du CIAN, de prendre part à cette grande messe des investisseurs et partenaires de l’Afrique. L’édition 2023 du Forum Afrique se tient dans un contexte international marqué par les effets des crises multiples Covid 19, crise ukrainienne, terrorisme, changements climatiques, etc. Malgré ces défis, des réelles opportunités s’offrent au continent africain avec des possibilités de nouvelles alliances, de valorisation de ses matières premières, le développement des filières agro-industrielles, les innovations technologiques, la Fintch, etc.
Malgré toutes les contingences internationales, le Niger participe à ce forum de Paris avec un argument de taille, un argument convaincant : sa croissance économique dynamique. Et pour cause celle-ci a enregistré un bond exceptionnel pour s’établir à deux chiffres en 2022. Cette tribune est donc une occasion pour le Niger de vendre ses mérites en matière de croissance et un bon climat des affaires aux participants physiques et ceux en ligne de ce forum des investisseurs édition 2023.
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a participé, hier 18 avril 2023 à Paris, au forum Afrique des investisseurs français organisé par le Conseil Français des Investisseurs en Afrique CIAN, édition 2023, sur le thème «Business avec l’Afrique, l’heure du new deal». Le Chef du gouvernement est à la tête d’une délégation forte de 24 membres dont trois membres du gouvernement à savoir le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou, le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada et la ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, Mme Salamatou Gourouza Magagi. Invité d’honneur à cette rencontre d’investisseurs franco-africains, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a eu le privilège de co-présider l’ouverture du forum avec la Secrétaire d’Etat française chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Mme Chrysoula Zakaropoulou.
Devant plus de 500 participants venus de plusieurs pays d’Afrique et de nombreux entrepreneurs français, le Premier ministre a parlé du Niger et des opportunités qu’il offre aux investisseurs français, d’Afrique et ceux du monde entier. Outre le Premier ministre qui a animé le panel avec la Secrétaire d’Etat française, deux membres du gouvernement à savoir le ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables et sa collègue de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes ont aussi participé à un panel de haut niveau. Un atelier exclusivement réservé au Niger a été également organisé. Il a été animé par le ministre du Commerce, le Conseiller du Président de la République en charge du pôle agro-industriel, le directeur général de l’ANPIPS, le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, le Président du Réseau des chambres d’agriculture du Niger et le directeur général de l’ANEC. Toutes ces rencontres avaient pour objectif principal de présenter le Niger, un pays plein d’opportunités et résolument tourné vers l’avenir.
Après avoir exprimé ses remerciements pour l’honneur fait au Niger d’ouvrir ce forum, le Premier ministre s’est appesanti sur la coopération nigéro-française qui, dit-il, s’inscrit dans la durée pour deux pays qui ont une longue histoire commune. Plus de 60 années de coopération multiforme continue couvrant la quasi-totalité des domaines. La France est l’un des partenaires bilatéraux les plus importants dans la lutte contre le terrorisme, et pour le développement. Au plan économique spécifiquement, le Premier ministre a rappelé que de nombreuses entreprises françaises exercent au Niger. Et c’est pour remobiliser davantage les investisseurs qu’il a fait le déplacement de Paris, soulignant qu’on a constaté un recul dans certains domaines comme celui des télécoms et de la brasserie où deux entreprises ont cessé d’exercer.
Les énormes potentialités du Niger présentées aux investisseurs français
Toutefois, le Chef du gouvernement a rassuré que le Niger a beaucoup d’atouts. Et pour cause, c’est un pays bien gouverné, stable politiquement dont la démocratie est citée en exemple dans la sous-région, et qui a connu une alternance démocratique à sa tête. Pour lui, le Niger est un pays résilient qui résiste en matière d’insécurité malgré sa position au milieu d’un Sahel tourmenté par des foyers d’insécurité. «Le Niger tient bon, il n’y a aucun morceau du territoire national qui est occupé par un groupe terroriste quelconque», a affirmé le Premier ministre, ajoutant que la population se sent en sécurité dans son ensemble grâce à la présence des Forces de Défense et de Sécurité sur l’ensemble du pays. Toujours sur le plan économique, le Chef du gouvernement a rassuré les investisseurs réunis à Paris que le Niger a une vision claire soutenue par un programme économique s’inscrivant dans un cadre stratégique en conformité avec la stratégie pour le développement et la croissance inclusifs. Il a aussi mis en exergue la croissance de 11,5% enregistrée en 2022 qui sera bientôt soutenue par l’agriculture et l’industrie extractive notamment le début de l’exportation du pétrole brut en fin de l’année 2023 à travers le pipeline de 2000 Km.
Le Niger est donc un pays qui, selon le Premier ministre, va devenir, à très brève échéance, un eldorado africain vers lequel des investisseurs se ruent déjà. «Nous souhaitons aussi que les investisseurs français prennent part» a-t-il ajouté. M. Ouhoumoudou Mahamadou a invité les investisseurs à avoir de l’audace, à oser, chercher les opportunités et l’information sur le potentiel dont regorge le Niger. Le pays a réalisé beaucoup de progrès dans le domaine des réformes institutionnelles et réglementaires en matière économique. Le Chef du gouvernement a évoqué la loi sur le Partenariat public-privé qui s’intéresse à tous les secteurs et donne toutes les garanties et assurances aux investisseurs. «Le contexte sécuritaire ne peut pas être un facteur de risque pour les investisseurs», a rassuré le Premier ministre. Il a expliqué que depuis dix ans, la stratégie mise en œuvre par les autorités consistant à assurer la présence de l’Etat sur l’ensemble du territoire, à former, encadrer et équiper convenablement les forces de défense et de sécurité, à s’assurer de la collaboration avec les partenaires. Cette stratégie est gagnante. En outre, le Niger a mis en place un mécanisme de réponse en cas de survenue d’un phénomène d’insécurité ou de menace à la paix permettant aux populations d’être plus résilientes. Le Premier ministre donne la garantie aux partenaires que le Niger continuera à rester un pays stable, un pays sûr pour les investisseurs et que ces derniers peuvent aller investir au Niger en toute sécurité.
M Ouhoumoudou Mahamadou a évoqué la question relative à la jeunesse en soulignant que le Niger a besoin d’un partenariat pour former sa jeunesse, lui donner les compétences nécessaires pour être véritablement le levier du développement. Et pour cela, il a invité les investisseurs à s’intéresser à la formation des jeunes pour qu’il y ait une main d’œuvre qualifiée, à travers les échanges culturels et scientifiques, sur laquelle s’appuiera le secteur privé. Le Premier ministre a conclu son intervention en insistant sur les énormes potentiels et les opportunités multiples et multiformes dont dispose le Niger à l’image des potentiels énergétiques avec toutes les sources d’énergies possibles, agricoles avec d’énormes ressources en eaux souterraines pour développer de nombreuses filières porteuses qui n’attendent qu’à être explorées et exploitées. Le Niger s’ouvre à tous les investisseurs dans le cadre du business en Afrique et le New Deal prôné par le conseil des investisseurs français en Afrique CIAN.
Lors du forum de Paris auquel prenait part le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou à la tête d’une importante délégation, un atelier spécifique a été dédié au Niger. Six membres de la délégation nigérienne ont conjointement animé un atelier dans la salle Concorde de l’hôtel NOVOTEL de la capitale française. Outre le ministre du commerce, Pr. Alkache Alhada, le panel d’intervenants est constitué du conseiller spécial du Président de la République, coordonnateur du programme Agro-industriel, M. Amadou Allahoury, du directeur général de l’Agence Nigérienne de Promotion des Investissements Privés et des Projets Stratégiques (ANPIPS), M. Nouhou Insa Abary, du directeur général de l’Agence Nigérienne de l’Economie des Conférences (ANEC), M. Mohamed Saidil Moctar, du président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN) M. Moussa Sidi Mohamed et du président du Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA), M. Abdou Maidagi.
L’atelier du Niger s’est ouvert juste après la cérémonie inaugurale du forum en présence du Premier ministre M. Ouhoumoudou Mahamadou. Il n’eut fallu que quelques minutes pour que les participants prennent d’assaut toute la salle Concorde qui eut de la peine à contenir le beau monde. En effet, cela montre tout l’intérêt que suscite le Niger aux yeux des investisseurs. Et ils étaient nombreux, les hommes d’affaires et experts en commerce international à avoir pris activement part à cet atelier pour mieux connaitre le Niger et les opportunités qu’il leur offre pour investir et faire prospérer les affaires, sachant qu’il n’y a pas meilleure tribune pour eux de mieux appréhender les choses.
Pendant plus d’une heure d’horloge, les panélistes se sont relayés pour informer sur les potentialités du Niger, pour dire à leurs interlocuteurs à quel point le Niger est prêt à les accueillir et à leur offrir les meilleures conditions d’entreprendre, d’investir, pour leur dire le climat des affaires est propice avec toutes les garanties juridiques, institutionnelles et réglementaires. En effet, chaque intervenant à l’atelier, dans sa sphère de compétence, n’a ménagé aucun effort, ni négligé le moindre détail sur les grandes et ambitieuses réformes entreprises par le Niger depuis plus de dix ans pour permettre aux acteurs économiques (investisseurs, entrepreneurs privés nationaux et étrangers) de se sentir en sécurité. De par leurs explications claires et précises, les panélistes ont donné une grande satisfaction aux participants à en juger par l’attention toute particulière accordée aux communications.
Qu’il s’agisse du commerce en général, du programme présidentiel du parc Agro-industriel, de l’entreprenariat agricole et des potentialités dans le secteur, du partenariat Public-privé, de l’énergie ou encore des opportunités du tourisme d’affaires et l’organisation d’événements internationaux, les panélistes n’ont rien lâché, ni laissé le moindre détail pour convaincre, rassurer les candidats à l’investissement au Niger.
«Le seul risque que vous prenez au Niger, c’est celui de faire de l’argent», déclare le ministre du Commerce
Intervenant le premier, le ministre du Commerce, Pr Alkache Alhada a rappelé aux participants que le Niger est un pays fiable, comme l’a dit auparavant la Secrétaire d’Etat française chargée de la Coopération, Mme Chrysoula Zakaropoulou lors de l’ouverture du forum. Mieux, il est un pays politiquement stable qui garantit une sécurité juridique pour les investisseurs a soutenu le ministre ajoutant que le Niger est aussi un pays où règnent l’Etat de droit et le respect des principes démocratiques constitutionnels depuis 2011 avec pour la première fois une alternance démocratique à la tête de l’Etat. Les autorités nigériennes sont en train de tout faire pour davantage renforcer les conditions de la fiabilité et de la stabilité nécessaires aux investissements.
Avec une économie soutenue d’une part, par une croissance à deux chiffres, soit 11,5% en 2022 et qui sera d’environ 16,2% en 2023, le Niger va démarrer en fin 2023 l’exportation du pétrole brut à travers le pipeline vers le marché international. Cela va enclencher une dynamique du développement. Et le Niger veut être accompagné dans son processus de développement. Le ministre Alkache a invité les investisseurs en général et les investisseurs français en particulier à anticiper, à ne pas être frileux, mais à avoir de l’audace pour saisir toutes les opportunités que le Niger leur offre et cela dans tous les secteurs. «Il y a des nouvelles perspectives», a-t-il dit à ses interlocuteurs soutenant qu’ils doivent faire confiance au Niger qui est un partenaire fiable et sûr.
A titre illustratif, le ministre a expliqué que le secteur de l’énergie constitue un créneau porteur car, le Niger dispose de toutes les sources d’énergie possibles à savoir l’uranium, le pétrole, le soleil, le vent, l’eau. Dans le secteur agricole, le Niger regorge d’importantes quantités d’eau souterraine qui ne demandent qu’à être exploitées pour développer une industrie agro-alimentaire. Le ministre du Commerce a conclu son intervention en paraphrasant le ministre d’Etat en charge de l’Energie qui disait aux investisseurs, lors du panel qu’il animait devant la plénière du forum que, «le seul risque que vous prenez au Niger, c’est celui de faire de l’argent».
«Le climat des affaires au Niger est favorable aux investissements», affirme le DG de l’ANPIPS
Intervenant à son tour sur le climat des affaires, le directeur général de l’ANPIPS, M. Nouhou Insa Abary a rassuré les investisseurs en ces termes «le climat des affaires au Niger est favorable aux investissements». Et pour cause, le Niger est cette terre d’opportunités qui dispose d’un environnement des affaires bien sécurisé, avec un arsenal juridique et un cadre institutionnel réglementaire bien fourni couvrant tous les secteurs stratégiques qu’il s’agisse du secteur agricole, énergétique, celui des mines, etc. Illustrant ses propos, le DG de l’ANPIPS a indiqué qu’au Niger où beaucoup d’entreprises étrangères exercent déjà, il y a le principe de la non-double taxation au profit de celles-ci. C’est-à-dire que lorsqu’une entreprise est immatriculée ailleurs, elle est exemptée de tous les impôts qu’elle paie à son pays d’immatriculation. Le code des investissements nigérien est très favorable pour les investisseurs qui sont exemptés des droits de douanes et des taxes d’exploitation pour les cinq premières années d’installation, par exemple. Le Niger offre la possibilité de développer un partenariat Public-Privé qui permet de partager le risque d’investissement avec l’Etat. Il dispose d’une Maison de l’entreprise qui facilite les procédures administratives d’immatriculation, d’installation.
L’ANPIPS est une institution d’accompagnement des investisseurs dans leur installation, le démarrage de leurs activités et la période d’exploitation. Sur le plan judiciaire, le Niger a créé un tribunal de commerce opérationnel avec une compétence exclusive sur les litiges commerciaux. Grâce à cette juridiction spécialisée, les longues attentes dans le règlement des litiges n’est plus qu’un lointain souvenir pour les opérateurs économiques nationaux et étrangers. Tout comme le ministre du Commerce, le directeur général de l’ANPIPS a tenu à rassurer les interlocuteurs que tout est fait pour permettre aux investisseurs de s’installer facilement, d’exercer librement leurs activités sur l’ensemble du territoire en toute sécurité. La sécurité qui semble être l’une des inquiétudes des investisseurs, le Niger résiste aux menaces sécuritaires depuis dix ans, démontrant sa résilience mais aussi l’efficacité des dispositifs mis en place pour sécuriser et protéger les populations et leurs biens. Pour M. Nouhou Insa Abary, les investisseurs peuvent nous faire confiance à ce sujet également.
«L’industrie agro-alimentaire offre des belles perspectives d’affaires et donc une opportunité d’investissement pour les opérateurs», souligne le conseiller spécial du Président de la République
Le secteur rural contribue à 40% au PIB du Niger. D’où l’importance que lui attache tout particulièrement le Président de la République. La création du programme Agro-industriel participe à la matérialisation de cette vision présidentielle. Le conseiller spécial du Président de la République en charge dudit programme confirme qu’effectivement le Niger est une terre d’opportunités en matières agricoles grâce à son climat permettant de produire une gamme variée de cultures. Son sous-sol bondé de 2000 milliards de m3 d’eaux exploitables, ses 2,5 milliards d’eaux renouvelables lui permettent d’irriguer un potentiel de 11 millions d’hectares a dit le conseiller Amadou Allahoury. L’élevage qui est la seconde mamelle de l’économie nigérienne est doté d’un cheptel de plus de 55 millions de têtes d’animaux pour l’alimentation duquel on peut développer une culture fourragère de plus de 16 millions d’ha. Le programme agro-industriel découle de la volonté de mettre en valeur tous les potentiels et développer une industrie agro-alimentaire à travers la transformation.
«L’industrie agro-alimentaire offre des belles perspectives d’affaires et donc une opportunité d’investissement pour les opérateurs nationaux et étrangers», a soutenu le conseiller spécial du Président de la République.
Amadou Allahoury a cité certains produits pour étayer ses arguments. Il s’agit entre autres de la filière viande et les cuirs et peaux d’excellence qualité, de l’oignon (le violet de Galmi), du sésame, du haricot ou encore de l’arachide. S’agissant de la filière viande, il a indiqué qu’au Niger il existe 7 ranchs qui ne demandent qu’à être réhabilités et exploités pour toute la chaine de l’embouche, de l’abattage et d’exportation. «L’oignon dont le Niger est premier exportateur en Afrique de l’Ouest et qui est d’une qualité exceptionnelle est malheureusement exporté de manière brute», a déploré le coordonnateur du pôle agro-industriel, alors qu’il y a la possibilité de transformer ce produit a-t-il estimé. L’oignon est une belle opportunité pour les investisseurs a-t-il affirmé.
Face à son auditoire, le conseiller spécial a souligné que le sésame, le haricot dont le Niger est 2ème producteur mondial, la tomate, l’arachide sont aussi des produits autour desquels peut se développer un business lucratif important et qu’il existe un dispositif assez bien élaboré comme le cadre du partenariat Public-Privé et bien d’autres structures et autres cadres juridiques et réglementaires. Le programme présidentiel du pôle Agro-industriel se propose alors d’accompagner tous les investisseurs à travers la création des parcs agro- industriels avec toutes les facilités et l’accompagnement nécessaires aux petits producteurs comme aux gros investisseurs pour mettre en valeur les immenses potentialités et produire toutes sortes de cultures, étant entendu que l’eau et l’espace sont disponibles.
«Au Niger, il y a un secteur privé qui crée de l’emploi, de la richesse malgré tout ce qu’on dit sur la sécurité», assure le président de la Chambre de commerce
Au nom des opérateurs économiques nigériens, le président de la chambre de commerce, M. Moussa Sidi Mohamed a mis l’accent sur certains aspects que les autres intervenants n’ont pas évoqués et qui concourent à la création d’un bon climat des affaires au Niger. C’est le cas du cadre des recours fiscaux CARFI, la formation professionnelle dont le niveau est rehaussé à 25%. Soutenant que le secteur privé nigérien se porte bien et qu’il le serait encore mieux n’eut été la COVID-19, M. Moussa a expliqué que l’accompagnement de l’Etat a été constant, la croissance en berne est repartie à la hausse avec 11,5% en 2022. Les dispositifs institutionnels, législatifs sont au point a-t-il indiqué, mais le secteur privé nigérien a besoin des investisseurs étrangers et le transfert de technologie pour pouvoir être propulsé et faire de lui l’élément central de la création de richesse, de l’emploi et donc être le moteur du développement tel que voulu par le gouvernement. «Au Niger, il y a un secteur privé qui crée de l’emploi, de la richesse malgré tout ce qu’on dit sur la sécurité» a dit le président de la Chambre de commerce à ses collègues français ajoutant qu’il a développé et renforcé le dialogue Public-privé regroupant tous les acteurs autour du Premier ministre et du ministre du Commerce.
La Chambre de Commerce a quant à elle développé un cadre de dialogue permanent avec le ministère du Commerce, la direction générale des impôts, la direction générale des douanes. Tout cela permet de régler les éventuels problèmes qui surgissent voire d’anticiper. «C’est dire que nous avons des mécanismes de dialogue à tous les niveaux et qui marchent correctement», a relevé M. Moussa. Le président de la chambre de commerce a rassuré les investisseurs que leurs investissements sont en sécurité car, «même si les problèmes existent, la particularité au Niger est que chaque fois qu’un problème survient, nous avons les moyens de le régler et de lui trouver une solution». Outre ces différents mécanismes regroupant tous les acteurs du secteur privé, le président Moussa Sidi Mohamed a tenu à dire de vive voix aux investisseurs intéressés par le Niger que les portes du Niger sont grandement ouvertes, les ministres sont accessibles, les institutions le sont également.
Le président de la CCIN a affirmé sans équivoque que le secteur privé nigérien se porte bien et qu’il se porterait davantage mieux si les investisseurs européens, qui se montrent un peu frileux, s’intéressent au Niger et lui fassent confiance, car, il est un pays fiable et stable. M. Moussa Sidi a fait le parallèle avec leurs collègues investisseurs Turcs, Chinois, Indiens, arabes qui viennent chaque jour au Niger pour investir et partager la richesse. «Alors que nous partageons énormément des choses avec nos partenaires européens et français particulièrement, je leur dit qu’avec les potentialités et les possibilités qu’il y a, nous les acteurs du secteur privé nigérien, nous les attendons à bras ouverts. Le Niger est aujourd’hui un pays où on peut investir sans aucun souci et avec toute la sécurité requise», a conclu le président de la chambre de commerce.
«Le Niger a besoin des partenaires privés, des investisseurs pour développer les immenses potentialités agrosylvopastorale, halieutique et forestière», Président du RECA
Le Président du RECA, M Abdou Maidagi a présenté sa structure, créée en 2000, en tant qu’institution qui a pour vocation d’accompagner l’Etat dans la préparation du monde rural dans l’atteinte des objectifs assignés au secteur rural pour le développement du Niger. Le RECA s’occupe de l’agriculture, de l’élevage, de la pisciculture, de l’horticulture et de la sylviculture. Avec plus de 80% de sa population rurale qui utilise jusque-là des moyens ruraux dans la production, le Niger a besoin des partenaires privés, des investisseurs pour développer les immenses potentialités agro-sylvo-pastorales, halieutiques et forestières. Le secteur rural nigérien regorge des opportunités que doivent saisir les investisseurs pour moderniser la production et développer des chaines de valeurs a laissé entendre M. Maidagi. Il y a certes des petits producteurs et des producteurs privés, a-t-il reconnu. Mais ils ont besoin d’appui, d’expertise et d’expérience des grands groupes internationaux pour exploiter de manière adéquate les énormes potentialités du Niger. Le RECA a conscience de l’importance des ressources humaines pour atteindre les objectifs. Et c’est dans ce sens qu’il a formé et continue de former et encadrer les producteurs ruraux à la prise en charge du développement de ce secteur.
«L’ANEC a organisé 135 événements internationaux avec plus de 30000 participants pour un cumul de revenu estimé à plus de 30 milliards f CFA», déclare le Directeur général de l’ANEC
Le Secteur de l’économie des conférences est certes nouveau, mais c’est un secteur porteur a dit le DG de l’ANEC M. Mohamed Saidil Moctar qui expliquait que l’économie des conférences est essentiellement une économie de services, un secteur très porteur qui représente selon la Banque Mondiale 75% du PIB des pays développés. L’économie des conférences occupe pour 9% le PIB de l’économie mondiale et il est en constante évolution a indiqué le DG de l’ANEC. On peut donc comprendre que l’initiative du Niger de créer une agence dédiée à ce secteur est pertinente à plus d’un titre. Mais elle démontre aussi et surtout de la vision futuriste de nos dirigeants. M Saidil Moctar a indiqué que le Niger, qui tient à tirer sa part dans cette industrie florissante, est engagé dans l’économie des conférences pour plusieurs raisons, c’est non seulement pour développer les ressources mais également pour donner de la visibilité au pays car, le Niger n’était pas, jusqu’à un passé récent, bien connu en dehors de l’espace francophone.
Si les autorités du Niger ont décidé de créer l’agence, c’est avec l’ambition d’accueillir le maximum d’événements possibles au Niger, d’ouvrir le pays au reste du monde, de faire venir le maximum de personnes dans le pays pour le faire connaitre et le découvrir. Le second objectif ayant guidé à la création de l’ANEC, c’est de créer de l’emploi et de générer des revenus substantiels, de développer le tourisme d’affaires a expliqué M. Saidil Moctar, soulignant que là aussi le Niger entend avoir sa part de cette manne car, un (1) emploi sur onze (11) est lié au tourisme d’affaires selon l’OMT. En termes de résultats, l’ANEC a organisé 135 événements internationaux avec plus de 30.000 participants pour un cumul de revenu estimé à plus de 30 milliards f CFA en termes de retombées économiques, au 31 décembre 2022. Et tout cela en moins de 3 ans après sa création a indiqué le DG. Le Niger, dit-il, veut être le hub de l’Afrique de l’Ouest dans le domaine de l’économie des conférences, avec un objectif de 60 grands événements chaque année.
Pour M. Saidil Moctar il y a là également d’énormes opportunités d’affaires pour les investisseurs notamment en ce qui concerne les infrastructures d’accueils d’événements. La raison pour lui est les trois hôtels 5 Etoiles construits à Niamey ne répondent plus à la demande qui est de plus en plus importante. «Nous sommes en manque. Parfois nous renonçons à certains événements parce que nous n’avons pas la capacité d’accueil». Il y a donc un besoin d’infrastructures qui se pose déjà, vu que le Niger est de plus en plus sollicité pour accueillir des grandes rencontres internationales, a laissé entendre le DG de l’ANEC. Il a ajouté qu’il y a aussi un besoin en termes de formation et de renforcement de capacités étant entendu qu’il s’agit d’un métier nouveau. Pour M Saidil Moctar, il y a une opportunité de création d’école pour ces secteurs-là. Il y a également un besoin réel en infrastructures dans les domaines de l’hôtellerie et tourisme, de la restauration, de la Communication et bien d’autres sous-secteurs connexes, a affirmé le Directeur général pour conclure son intervention.
A l’issue de cet atelier qui a enregistré une participation massive, on peut sans risque de se tromper dire que le slogan «Niger, Terre d’Opportunités» n’a jamais bien porté tout son sens et n’a jamais aussi bien résonné dans l’oreille des investisseurs français que ce mardi 18 avril 2023 à l’hôtel NOVOTEL de Paris. Le forum des investisseurs français a été une véritable tribune pour la délégation du Premier ministre, Chef du Gouvernement de rassurer, de vive voix, les investisseurs français et européens et ceux des autres continents que le Niger est non seulement une terre d’opportunités, mais aussi et surtout un lieu sûr pour investir.
En prélude au Sommet des Chefs d’Etat Etats-Unis-Afrique à Wahington DC, s’est tenu le 14 décembre 2022, un forum d’investissement et de promotion du commerce en Afrique. A cette occasion, plusieurs responsables Américains, dont le Secrétaire d’Etat, Antony Blinken, la présidente de la Chambre du Commerce, Mme Suzanne Clark, la Secrétaire au Commerce du département d’Etat, M. Gina Raimondo, ont pris la parole. Du côté de l’Afrique on retiendra également plusieurs interventions dont celle du Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et des Gouvernement de l’Union Africaine, M. Maky Sall, Président de la République du Sénégal. Ce forum a enregistré également la présence de plusieurs Chefs d’entreprise et de sociétés américaines intervenant en Afrique.
Le Forum a ainsi réuni les PDG et les dirigeants du secteur privé de plus de 300 entreprises américaines et africaines qui se sont entretenus avec les chefs de délégation pour catalyser les investissements dans des secteurs critiques, notamment la santé, les infrastructures, l’énergie, l’agroalimentaire et le numérique. L’accent a été particulièrement mis sur l’augmentation du commerce et des investissements bilatéraux entre l’Afrique et les Etats-Unis.
Les principales problématiques abordées au cours de cette session sont l’intégration de l’Afrique dans les marchés mondiaux, le boom démographique et l’esprit d’entreprise et d’innovation à l’échelle du continent. Les différentes interventions ont souligné les opportunités extraordinaires pour les États-Unis d’investir dans l’avenir de l’Afrique. «Les États-Unis soutiendront et faciliteront la mobilisation de capitaux privés pour alimenter la croissance économique, la création d’emplois et une plus grande participation américaine à l’avenir de l’Afrique. Ensemble, les chefs d’entreprises et les dirigeants gouvernementaux renforceront les environnements propices au commerce et à l’investissement, notamment en favorisant l’élaboration et la mise en œuvre de politiques et de pratiques efficaces dans tous les secteurs, et identifieront et promouvront de nouvelles opportunités pour les Africains et les Américains. Grâce à des initiatives telles que le Partenariat pour l’infrastructure et l’investissement mondiaux (PGII) et Prosper Africa, les États-Unis fourniront en temps opportun, l’élan nécessaire», a soutenu le Secrétaire Blinken.
Il faut souligner que, (selon un communiqué officiel du département d’Etat) depuis 2021, le gouvernement américain a aidé à conclure plus de 800 accords commerciaux et d’investissements bilatéraux dans 47 pays africains pour une valeur totale estimée à plus de 18 milliards de dollars. Quant au secteur privé américain, il a conclu des accords d’investissement en Afrique d’une valeur de 8,6 milliards de dollars. Il en est aussi de même pour les biens et services américains échangés avec l’Afrique qui totalisent 83,6 milliards de dollars en 2021. Ces investissements et programmes soutiennent les initiatives parapluie PGII, Prosper Africa et Power Africa.
Ce Forum a été ainsi, l’occasion pour le gouvernement Américain de réitérer et de renforcer l’engagement du Président des Etats-Unis M. Biden pour l’Afrique dans le domaine du commerce et de l’Industrie. Ainsi, lors dudit Forum, les Etats-Unis ont annoncé plus de 15 milliards de dollars supplémentaires d’engagements, d’accords et de partenariats bilatéraux en matière de commerce et d’investissement. Cet engagement concerne les domaines et priorités clés qui sont l’énergie durable, les systèmes de santé, l’agro-industrie, la connectivité numérique, les infrastructures et la finance.
L’intervention du Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernements de l’Union Africaine a été axée sur une analyse du potentiel africain en matière du commerce et d’investissements étrangers, sur les défis et enfin sur des recommandations et plaidoyer. M. Maky Sall a plaidé notamment pour des investissements privés américains sur le continent Africain, par des mécanismes financés appropriés. «A compétence égale, c’est souvent l’accompagnement financier qui peut faire la différence», dit-il, avant d’insister sur l’une des préoccupations qui freine la croissance des investissements. Il s’agit, d’abord, dit-il, de la lenteur excessive qui plombe l’exécution des projets et programmes de développement, dont entre autres le délai de passation des marchés publics.
Sur cette préoccupation, le Président Maky Sall a soutenu sa position par les statistiques de la Banque Mondiale (2015) selon lesquelles ces délais peuvent aller jusqu’à 389 jours, pour les appels d’offres internationaux ; 273 jours pour un appel d’offre restreint ; 290 jours pour un appel d’offre national et 90 jours pour une simple demande de renseignement sur les prix. A ces délais, le Président de l’Union Africain a également relevé la lourdeur et la complexité dans les procédures qui ont pour conséquences le faible taux de décaissement pour les financements déjà obtenus. «Ce n’est pas un modèle de bonne gouvernance parce que pour des pays en quête d’émergence le temps nous ait compté. Il y’a donc un travail à faire pour concilier le souci nécessaire de la transparence et l’obligation d’efficacité et de résultat. Il nous faut œuvrer ensemble et avoir le courage de reformer pour lever toutes ces barrières qui en réalité constituent un frein à la coopération au commerce et à l’investissement», a soutenu le Président Maky Sall.
Au cours ce forum, les départements et agences du gouvernement américain ont annoncé de nouvelles initiatives et investissements pour promouvoir le commerce et l’investissement dans les deux sens. D’abord avec le représentant américain au commerce (USTR), qui a signé un protocole d’accord avec le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf ou AfCFTA) pour aider les institutions à accélérer la croissance économique durable sur le continent. Une fois pleinement mis en œuvre, l’accord établissant la ZLECAf créera un marché combiné à l’échelle du continent de 1,3 milliard de personnes et de 3,4 billions de dollars, qui serait la cinquième économie du monde. En suite le Millennium Challenge Corporation (MCC) et les gouvernements du Bénin et du Niger ont signé les premiers pactes régionaux d’un montant total de 504 millions de dollars, avec des contributions supplémentaires de 15 millions de dollars du Bénin et du Niger, pour soutenir l’intégration économique régionale, le commerce et la collaboration transfrontalière.
Aussi, la Société américaine de financement du développement international (DFC) a annoncé 369 millions de dollars de nouveaux investissements à travers l’Afrique dans les domaines de la sécurité alimentaire, des infrastructures, des énergies renouvelables et des projets de santé, y compris une transaction de 100 millions de dollars avec Mirova Sun Funder pour le Mirova Gigaton Fund afin de soutenir l’énergie propre à travers le continent. Il y’a également la Banque d’import-export des États-Unis (EXIM) qui a actuellement plus de 7 milliards de dollars d’exposition dans toute l’Afrique, sans oublier dans ce domaine Power Africa, l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA), Prospérer l’Afrique, le Département du commerce, l’Agence américaine pour le développement international (USAID), la Fondation américaine pour le développement en Afrique (USADF), Le Département américain de l’agriculture (USDA) qui ont des investissements importants directs ou en soutien en Afrique.
Le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou a quitté Niamey, hier matin, à destination d’Arabie Saoudite où il participe au forum de Riyad sur les investissements qui s’ouvre aujourd’hui et ce jusqu’au 31 octobre 2019.
A son départ de l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Chef de l’Etat a été salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique accrédité au Niger ainsi par plusieurs personnalités civiles et militaires. Il a ensuite été accompagné au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Brigi Rafini.
Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement de M. Ouhoumoudou Mahamadou, ministre Directeur de cabinet du Président de la République, de Mme Kané Aïchatou Boulama, ministre du Plan et de M. Mallam Zaneidou Amirou, ministre de l’Energie.
Ce forum que d’aucuns qualifient de « Davos du Désert» (en référence au forum économique mondial de Davos en Suisse) regroupe chaque année, des décideurs politiques de haut rang ; des patrons d’entreprises et des investisseurs. C’est une occasion de présenter les multiples potentialités et opportunités d’affaires dans et avec le Royaume d’Arabie Saoudite. Ce forum
Lancé le mardi 25 octobre, le forum des entreprises et établissements publics a pris fin hier jeudi au Palais des Congrès de Niamey lors de la cérémonie de clôture présidée par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou. Les responsables des entreprises et établissements publics ainsi que ceux de toutes les institutions publiques partenaires ont intensément échangé trois jours durant dans un esprit de franchise et sans tabou sur toutes les questions brûlantes relativement au fonctionnement de nos établissements et entreprises publics. Comme l’a souhaité le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou en initiant ce forum mais aussi à l’ouverture des travaux, la rencontre a amplement répondu à l’attente pour n’avoir escamoté ni oculté aucun aspect des problèmes qui minent ou entravent la marche vers la performance des établissements et entreprises publics du Niger. Cette rencontre qui donne raison à son initiateur et vaut tout son pesant d’or, a abouti à l’adoption d’importantes recommandations dont celle appelant fortement à instituer annuellement ce forum.
En effet, du début à la fin des travaux, ils étaient nombreux les dirigeants des EEP et hauts cadres de l’administration tout aussi enthousiastes que motivés à se relayer pour apporter leurs contributions, de par leurs expériences, à la compréhension des maux et des tares des entreprises et établissements publics.
Pendant trois jours, sous la conduite du modérateur le ministre des finances assisté du directreur de cabinet du Premier ministre, les travaux ont connu un véritable engouement avec des communications thématiques de très hautes factures livrées par d’énimentes personnalités. Des responsables des structures publiques qui, sans langue de bois, ont intervenu pour apporter des éclairages ou des réponses à des préoccupations soulevées par les participants. Les débats se sont poursuivis jusqu’au dernier moment de la 3ème et dernière journée dudit forum. Toute chose qui témoigne de l’importance de cette rencontre sur laquelle beaucoup de participants reposent leurs espoirs de voir nos entreprises et établissements publics prendre un nouveau souffle pour un nouvel envol.
Entre autres interventions pertinentes l’on notait celle du Président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, du directeur général de la BAGRI, du représentant du CNUT, de la Banque Nationale de l’Habitat, du PCA de l’ANISER, du Directeur général de la SONIDEP, de celui de Niger télécoms, de la NIGELEC ou encore du SIMA, de la DG de l’ANVD, du Secrétaire Exécutif de l’ARMP. Chacun des intervenants a mis l’accent sur des questions qui lui paraissent importantes. C’est ainsi que le Président de la Commission des finances de l’Assemblée nationale a axé son intervention en rapport avec la couverture médiatique des travaux du parlement par la Radio et télévision du Niger (RTN) en lien avec la rédévance ORTN. A ce sujet, le directeur général de la RTN a rappelé que la redevance ORTN a été instituée exclusivement au profit de l’office suite à la réduction drastique de la subvention d’équilibre accordée par l’Etat, pour lui permettre de produire ou d’acheter des contenus à diffuser au profit du public. Nonobstant cette redevance et la subvention d’équilibre qui s’amenuise hélas d’année en année, la RTN fait face à des tensions financière fortes a souligné le responsable qui estime que les institutions de la République, comme l’Assemblée Nationale, doivent l’accompagner dans son fonctionnement en lui accordant un appui. A la suite de l’intervention du directeur de la RTN, le ministre a indiqué que les institutions de la République doivent elles aussi payer les prestations de la RTN pour lui permettre de fonctionner.
Lors de son intervention, le responsable de l’ANISER a évoqué la question de l’engrais dont l’activité a été soustraite de la CAIMA. Ce qui a créé des difficultés énormes aux producteurs qui subissent la cherté de l’engrais dont le prix est passé de 13500 à 33000FCFA, donc hors de leur portée. Il estime qu’il faut absolument revenir sur cette question qui a un impact énorme sur la production agricole. La question de l’engrais doit être supportée par l’Etat.
Le directeur général de la SONIDEP a mis l’accent sur la fraude des hydrocarbures et la vente frauduleuse parallèle au circuit formel. Pour lui, le plus inquiétant est que la vente du carburant fraudé a gagné la capitale malgré la présence de toutes les structures dédiées à la lutte. S’agissant des arriérés dûs à la SORAZ par la SONIDEP sur lesquels il a été interpelé, il a expliqué qu’un mécanisme a été trouvé et que le problème est en train d’être résolu.
Quant au directeur général de Niger Télécoms, il a expliqué que la situation des établissements publics est très préoccupante. Il estime qu’il est urgent de trouver des solutions au niveau individuel et collectif. Parlant de son entreprise Niger Télécoms, le directeur général a demandé l’allègement de la fiscalité lourde, l’assaouplissement des procédures de passation de marché mais aussi et surtout la garantie de l’Etat pour permettre d’aller vers les bailleurs pour obtenir des prêts afin de faire face à l’environnement concurrentiel impitoyable des télécom.
La question du mandat des administrateurs a été soulevée par le représentant du CNUT. En effet, il y a des administrateurs qui siègent dans les conseils d’aministration pendant trois mandats, dépassant largement la durée prévue par les textes. En réagissant, le ministre des finances a indiqué que les administrateurs n’ont pas vocation à se « fossiliser » dans un conseil d’administration car, après un temps relativement long, ils n’ont plus de valeur ajoutée, a estimé M Djidoud. Pour lui, les établissements doivent, comme le veulent les textes, informer la structure de la fin du mandat d’un administrateur en vue de son remplacement.
Le SE/ARMP a mis l’accent sur la nomination des responsables des entreprises et établissements en disant en substance qu’il faut privilégier les compétences, tant est qu’on attend des résultats satisfaisants.
Le directeur de la NIGELEC a soulevé deux difficultés, essentiellement à savoir le problème d’immatriculation des entreprises étrangères adjudicatrices des marchés et la question de règlement des factures de certains établisssements publics. Il a demandé l’arbitrage de l’Etat pour permettre à sa société d’entrer dans ses droits.
En clôturant les travaux du forum, le Premier ministre, Chef du Gouvernement a salué la tenue réussie de cette rencontre de trois jours ayant permis de faire des débats constructifs sur la gouvernance des Entreprises et établissements publics. M. Ouhoumoudou Mahamadou a qualifié de pertinentes et importantes toutes les recommandations, particulièrement dans la mise en conformité des EEP avec les nouvelles dispositions légales qui donnent à chaque structure un statut spécifique. Le chef du gouvernement a dit avoir pris bonne note des recommandations. Il a annoncé la création d’un comité chargé du suivi des recommndations du forum et donné rendez-vous l’année prochaine aux participants, une manière de dire qu’il accède d’office à la recommandation des participants sur la pérennisation du forum des entreprises et établissements publics.
Un forum de haut niveau sur le processus électoral pour les élections générales 2020-2021 s’est tenu le jeudi 19 novembre dernier à Niamey. C’est le Premier ministre, Chef du Gouvernement SE. Brigi Rafini qui a présidé l’ouverture dudit forum en présence des différents acteurs nationaux ainsi que des partenaires régionaux et internationaux qui accompagnent le Niger. Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Premier ministre, Chef du gouvernement a tenu à saluer cette initiative avant d’appeler les différents acteurs à un sens élevé de responsabilité pour que les élections à venir se tiennent dans la paix et en toute transparence. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par SE. Brigi Rafini.)
«Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;
Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Diplomatique et Représentants des Organisations Internationales ;
Mesdames et Messieurs les Acteurs Politiques ;
Distingués Chefs Traditionnels et Leaders Religieux ;
Mesdames et Messieurs les Acteurs de la Société Civile et Personnalités Indépendantes ;
Distingués Invités ;
Mesdames et Messieurs ;
Permettez-moi, au nom du Président de la République, Chef de l’Etat et du Gouvernement, de saluer et d’encourager l’initiative du présent Forum des Parties prenantes à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020.
En effet, ce Forum, en tant qu’espace d’échanges et de dialogue constructif entre Nigériens sur les prochaines consultations électorales, est en cohérence avec l’agenda politique du Gouvernement pour des élections libres et transparentes.
Comme vous le savez, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Issoufou Mahamadou, a toujours fait de la tenue d’élections transparentes et ouvertes son crédo.A maintes occasions, comme lors de son investiture pour son second et dernier mandat, il s’est engagé à ce que le Niger dispose d’institutions fortes, crédibles et stables.De telles institutions ne peuvent exister que dans un environnement politique qui reconnait la primauté de la loi et qui pose l’exigence de tenir des élections conformément à la loi.
C’est un agenda particulièrement important et déterminant pour notre pays. C’est ce à quoi travaille résolument le Gouvernement conformément aux instructions du Président de la République telles qu’il les a réitérées dans son message à la Nation à l’occasion du 61è anniversaire de la proclamation de la République, le 18 décembre 2019, je le cite : «Je réaffirme mon engagement à faire en sorte que les prochaines élections soient libres, démocratiques et transparentes conformément à mon ambition de bâtir des institutions démocratiques, fortes et crédibles, un des axes du Programme de Renaissance du Niger, Fin de citation.
Les élections sont un moyen, sinon le moyen le plus pertinent de légitimation des institutions. Elles sont un des meilleurs indicateurs de l’effectivité de la démocratie. C’est pourquoi, nous avions créé, dans le cadre du Conseil National de Dialogue Politique, les conditions d’un dialogue permanent entre acteurs politiques car comme vous le savez, le dialogue est une modalité de la démocratie.
{xtypo_quote}«J’en appelle à notre sens de responsabilité à toutes et à tous pour que nos actes et nos comportements individuels et collectifs n’entachent pas la qualité et la crédibilité des élections», lance SEM. Brigi Rafini, Premier ministre, Chef du Gouvernement{/xtypo_quote}
Mesdames et Messieurs,
Je me réjouis que le cadre juridique et institutionnel destiné à encadrer les prochaines élections locales, législatives et présidentielle est bien en place.
Je me réjouis de constater que le processus électoral est conduit dans la sérénité et dans le respect des délais légaux. En effet, toutes les institutions en charge de la régulation du processus électoralfonctionnent conformément à la loi, c’est-à-dire en toute indépendance. En d’autres termes, elles fonctionnent sans interférence du Gouvernement ou de tout autre pouvoir.
Qu’il s’agisse de la Cour Constitutionnelle pour l’examen et la validation des dossiers de candidatures aux élections législatives et présidentielle, du Conseil Supérieur de la Communication pour l’accès des partis politiques et candidats aux médias publics et privés ou de la Commission Electorale Nationale Indépendante pour l’organisation technique et logistique des scrutins, et des Tribunaux de Grande Instancequi ont apprécié et validé les candidatures aux élections municipales et régionales, le dispositif est là avec comme seule boussole : la loi.
La preuve nous est donnée par la CENI qui déroule son chronogramme, dans le respect des délais constitutionnels. A cette date, la CENI est fin prête pour les prochains scrutins.Je me réjouis aussi de constater que le code électoral avait fait l’objet d’un examen minutieux dans le cadre d’un comité ad hoc qui a rassemblé toutes les sensibilités politiques puis au sein du Conseil National de Dialogue Politique avant d’être adopté par l’Assemblée Nationale.
Dans la même foulée, le Niger dispose désormais d’un fichier électoral biométrique qui a fait l’objet d’audit par des experts dépêchés par des Organisations Internationales comme la CEDEAO et l’Organisation Internationale de la Francophonie, et qui ont jugé de sa fiabilité et de sa sincérité.
Je me réjouis enfin que l’élection présidentielle du 27 décembre 2020 sera une élection très ouverte, avec 30 candidats sur la ligne de départ. En effet, depuis l’ouverture démocratique en 1991, au Niger, c’est la première fois qu’une élection présidentielle mobilise autant de candidats. Il faut s’en féliciter parce que c’est là un signe de la vitalité de notre démocratie, c’est la preuve, s’il en faut, que cette élection présidentielle sera inclusive.
Mesdames et Messieurs,
Je vais conclure mon propos en rappelant qu’à travers ce Forum, il ne s’agit nullement de remettre en cause le dispositif des élections en l’occurrence la loi électorale et les institutions chargées de la gestion du processus électoral.
Il s’agit plutôt pour les différents acteurs politiques, sociaux, les chefs traditionnels et leaders religieux, les acteurs des institutions chargés des élections, les jeunes, les femmes, les journalistes, en somme tous les Nigériens de prendre effectivement conscience des enjeux liés aux élections apaisées, libres et transparentes pour notre pays.
Le Niger est notre bien commun le plus précieux. Notre responsabilité à toutes et à tous est d’accompagner les institutions en charge des élections pour qu’elles accomplissent efficacement leur mission au bénéfice exclusif de notre pays.
A ce stade de mon propos, je rappelle aux partis politiquesde l’opposition que leurparticipation à la CENI tout comme au CNDP est toujours souhaitée, elle est toujours possible.J’en appelle à notre sens de responsabilité à toutes et à tous pour que nos actes et nos comportements individuels et collectifs n’entachent pas la qualité et la crédibilité des élections que la CENI va organiser.
En d’autres termes, il ne faut rien entreprendre qui puisse écorner l’image de marque de notre pays, et sa posture de modèle de démocratie.Je sais compter sur la sagesse qui nous anime pour prendre toute la mesure des enjeux liés à ces élections mais aussi des défis multiformes que notre pays est appelé à relever, en particulier les défis sécuritaires.
En souhaitant de fructueux échanges dans l’intérêt exclusif du Niger et de son peuple et en réitérant mes appréciations aux Nations Unies, à la CEDEAO et à l’Union Européenne, je déclare ouvert le Forum des parties prenantes à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020.
Après avoir planché hier sur les documents préparatoires du Forum des Premières Dames de la CEDEAO, les experts de la CEDEAO qui ont passé en long et en large, la question du genre, surtout la protection de la femme et de l’enfant ont poursuivi leurs travaux aujourd’hui. C’est la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Elback Zeinabou Tari Bako qui a présidé la réunion des experts en présence de plusieurs membres du gouvernement et de personnalités de haut rang.
Au cours de cette réunion, la Ministre Elback Zeinabou Tari Bako a particulièrement insisté sur « la réponse des Premières Dames pour l’Eradication de la Fistule Obstétricale en Afrique de l’Ouest ; le Cadre Stratégique de la CEDEAO pour renforcer les Systèmes de Protection de l’Enfant (SPE) pour répondre et prévenir les Violences, Abus et Exploitation ; la lutte contre les Mutilations Génitales Féminines(MGF) et l’impact des Violences Basées sur le Genre (VBG) sur les Femmes et Jeunes en Afrique de l’Ouest ».
Face à ces fléaux « nos Gouvernements ont décidé d’agir en inscrivant toutes ces thématiques dans les différents plans et programmes de développement prioritaires. Les Premières Dames des 15 pays de la CEDEAO, qui sont à l’avant-garde de ce combat, sous l’impulsion de la Première Dame du Niger, Dr Lalla Malika Issoufou se sont engagées à accompagner et à appuyer l’instance sous régionale.
La réunion des ministres en charge du Genre des pays membres de la CEDEAO a pris fin cet après- midi à Niamey sur une excellente note de satisfaction générale et l’adoption des résolutions et recommandations pertinentes qui seront soumises au Forum des Premières Dames de la CEDEAO qui débutera demain matin.
Cette réunion ministérielle, qui a été présidée ce matin par le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture et de l'Elevage, M. Albadé Abouba assurant l’intérim du Premier ministre, a regroupé une quinzaine de 15 ministres en charge de Genre et huit (8) ministres en charge de Santé ou leurs représentants. Plusieurs personnalités ont rehaussé l’éclat de la cérémonie.
Intervenue juste, après la réunion des experts tenue les 2 et 3 octobre, cette réunion vise entre autres à examiner les résultats des travaux des experts avant de les soumettre au Forum des Premières Dames pour leur adoption.
Au nom du Gouvernement du Niger, le ministre d’Etat Albadé Abouba, a vivement félicité les participants à cette réunion de Niamey, témoignant sans nul doute de l’intérêt qu’ils apportent au bien-être de la femme dans l’Espace communautaire mais aussi pour de l’amélioration de ses conditions de vie à travers des actions pertinentes et concertées.
M. Albadé Abouba a par ailleurs rendu un hommage mérité à la commission de la CEDEAO et les partenaires qui accompagnent nos Etats dans ce noble combat pour le bien-être des femmes, des jeunes et des enfants. Pour le ministre d’Etat, l’enjeu est de taille pour notre communauté et il y va de l’intérêt de tous les Etats membres pour que ce fléau soit définitivement éradiqué pour mieux promouvoir un développement inclusif, équilibré et une prospérité partagée.
Ila rappelé aux uns et aux autres, que nos pays ont développé des stratégies et politiques pertinentes, dont entre autres l’adoption de Politiques sociales et la mise en œuvre des Programmes et Projets pour investir dans la santé des femmes et prendre en charge les nombreuses injustices socioculturelles néfastes qui menacent la santé et le développement des populations.
Niamey a abrité, le 5 octobre dernier, le Forum des Premières Dames de la CEDEAO sur les questions de genre. L'ouverture de ce forum, qui a été initié et co-organisé par le département des Affaires Sociales et Genre de la Commission de la CEDEAO et le cabinet de la Première Dame, Dr Malika Issoufou, s'est déroulée sous le haut patronage du Président du Togo et Président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, SE Faure Essozimma Gnassimgbé Eyadema, et de SE. Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger. L'objectif de ces assises qui a enregistrée la présence de treize Premières Dames et représentantes des Premières Dames, est de renforcer l'engagement politique de ces femmes leaders autour des solutions opérationnelles à mettre en œuvre dans l'espace ouest africain sur les trois thèmes proposés et faire de ces Premières Dames, des Ambassadrices visibles et dédiées pour chacune des thématiques en matière de genre et d'enfance. Un communiqué final a sanctionné la fin des travaux. Dans ce communiqué, le forum des Premières Dames des Pays membres de la CEDEAO a pris acte du rapport de la réunion ministérielle qui avait pour objectif de considérer les réponses des Premières Dames de la CEDEAO pour l'Elimination de la Fistule Obstétricale en Afrique de l'Ouest ; le Cadre stratégique de la CEDEAO pour renforcer les Systèmes de Protection de l'Enfant (SPE) pour répondre et prévenir les violences, abus et exploitation et ;des actions prioritaires de la lutte contre les Mutilations Génitales Féminines (MGF) et l'impact des Violences basées sur le Genre notamment sur les Femmes et les enfants en Afrique de l'Ouest. Aussi après avoir salué la qualité du travail des experts et celle des rapports présentés par la réunion ministérielle ainsi que la pertinence des recommandations formulées, les Premières Dames des pays membres de la CEDEAO ont réaffirmé leur engagement en faveur de la réalisation de la VISION 2020 de la CEDEAO, celle ''d'aller de la CEDEAO des Etats vers la CEDEAO des peuples'' à travers des interventions mieux ciblées sur les femmes et les enfants de l'espace communautaire.
13% tel est le taux de l’ensemble des activités de commerce sur le continent africain, selon la Commission Economique des Nations-Unies pour l’Afrique. Un chiffre assez faible au regard des opportunités dont regorge le commerce intercontinental. Comment parvenir à allier croissance au commerce et à l’intégration, sans oublier les chocs endogènes et le financement de la croissance, telles ont été les thématiques débattues lors de cette 3ème journée du Congrès des Economistes africains. Le continent africain a tous les atouts possibles pour installer une croissance alerte et inclusive. Pour ce faire, un nouveau souffle doit être redonné par les Etats pour relancer cette dynamique.
Persuadée que la promotion des échanges commerciaux intra africains est primordiale pour le développement économique durable du continent, l’Union Africaine tient à voir la Zone de Libre Echange Commercial ZLEC prendre forme assez rapidement.
Vital pour renforcer la compétitivité du continent africain en amont de la chaine des valeurs, le commerce intra-africain requiert une harmonisation des politiques commerciales et le démantèlement des obstacles divers pour son effectivité sur le continent.
Sous le parrainage de leurs Excellences M Ousseini Timi Président de l’Assemblée Nationale du Niger et M. Sidie Mohamed Tunis Président du parlement de la CEDEAO,
Se tiendra à Niamey au Niger du 05 au 07 Novembre 2020 au Centre International de Conférence Mahamat Gandi la 2ème Edition du Forum Interparlementaire de Technologies de l’Information et de la Communication – FITIC , sur le Thème : Rôle du parlement dans la lutte contre la Cybercriminalité dans l’espace CEDEAO.
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier matin au Palais des Congrès de Niamey, la cérémonie d’ouverture du Forum National des Entreprises et Etablissements Publics du Niger. Cette rencontre a été organisée par le gouvernement du Niger dans le but d’assurer la transformation structurelle de l’économie nationale dont les Entreprises et Etablissements Publics constituent un des segments. Ce forum, premier du genre au Niger, sert de cadre d’échanges et de discussions entre d’une part les membres du gouvernement et leurs collaborateurs, les organes d’inspection et de contrôle et d’autre part les dirigeants des entreprises et établissements publics. C’est aussi une occasion pour les participants d’aborder tous les problèmes de gestion des entreprises et établissements publics, de formuler des recommandations en vue d’améliorer significativement leur gouvernance.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué que ce Forum est le résultat d’un diagnostic minutieux sur le rôle des Entreprises et Etablissements Publics dans la promotion d’une gouvernance économique et financière vertueuse.
Le gouvernement du Niger, ambitionne selon le Premier ministre, d’améliorer la gouvernance de ces structures afin qu’elles soient plus performantes, qu’elles créent encore plus de richesses et plus d’emplois, et qu’elles fournissent des biens et services nécessaires à l’épanouissement des citoyens. «Au lieu d’être un poids pour le budget de l’Etat et à l’économie nationale, les entreprises et établissements publics doivent être un facteur de soulagement à travers le respect de leurs cahiers de charges et l’atteinte des objectifs socioéconomiques qui ont présidé à leur création», a relevé le Chef du gouvernement.
Pour ce faire, le présent forum aura à examiner, non seulement, les performances de ces entreprises au cours de la période 2019 à 2021, à travers la présentation de leurs rapports de gestion et états financiers et relever également leurs insuffisances et manquements.
M. Ouhoumoudou Mahamadou a par ailleurs fait savoir que les autorités du pays sont décidés à impulser une transformation radicale de la gouvernance des entreprises et Etablissements Publics en y apportant des réformes nécessaires, dont entres autres la modification de la loi sur les Entreprises Publiques pour prendre en compte les catégories non prévues, mieux affirmer la mission de développement du pays et renforcer la redevabilité et le mécanisme de contrôle ; revoir le mode de désignation des membres des Conseils d’Administration des entreprises publiques conformément aux objectifs qui leur sont assignés.
Les réflexions devront aussi s’orienter sur la mise en place d’un système de contrat de performance des Entreprises Publiques auquel est indexée une partie de la rémunération de leurs dirigeants ; et enfin la création d’un événement autour du Président de la République pour encourager les entreprises performantes et envisager des mesures de correction pour celles qui enregistrent une contre-performance.
Le Chef du gouvernement a fait cas du dernier rapport de la Cour des Comptes qui a fait notamment ressortir plusieurs irrégularités dans la gestion des entreprises publiques. C’est donc pour pallier ces insuffisances et placer l’éthique et l’orthodoxie au cœur de la gestion des Entreprises et Etablissements publics que le Chef du gouvernement dit avoir engagé le Gouvernement à «renforcer le dispositif juridique et institutionnel des entreprises publiques pour régir leurs missions et leurs fonctionnements, en prévoyant entre autres, le mécanisme de sanction; accentuer les efforts de mobilisation des ressources aux entreprises en développant les canaux de financement les moins coûteux». «Ces objectifs ne peuvent être atteints sans une systématisation du contrôle afin de faire observer les règles d’une gestion transparente, efficace et qui fait une place de choix à la culture des résultats», a-t-il précisé.
M. Ouhoumoudou Mahamadou a assuré que le Gouvernement continuera à être très regardant sur les procédures de gouvernance de ces structures. Celles-ci doivent être bien gérées pour qu’elles soient compétitives et efficientes. Elles doivent être bien gérées pour servir véritablement de levier au développement socio-économique du pays.
Auparavant, le ministre des Finances M. Ahmat Jidoud a rappelé le rôle que joue les entreprises et établissements publics dans l’économie et la mise œuvre des politiques publiques. «Ils assurent la fourniture des biens et services indispensables à la satisfaction des besoins des populations dans la mise en œuvre des orientations stratégiques dans différents secteurs de l’économie, mais également à la mobilisation des ressources nécessaires au bon fonctionnement de l’Etat et à la création de l’emploi» a-t-il expliqué. M. Ahmat Jidoud a souligné que dans notre pays, les entreprises publiques interviennent dans les domaines aussi divers que variés notamment l’énergie ; le transport des hydrocarbures ; l’hydraulique ; les télécoms et les mines. Les établissements publics quant à eux interviennent dans les secteurs sociaux de base tels que l’enseignement ; la santé ; la culture.
Cependant, l’environnement juridique et institutionnel dans lequel évoluent ces entités ne leur permet pas, selon le ministre des Finances, d’assurer pleinement leurs missions conformément à l’objet pour lequel elles sont créées. C’est du reste pourquoi le gouvernement a engagé des réformes sur le plan juridique et institutionnel.
Par ailleurs, le ministre Ahmat Jidoud a indiqué que pour assurer une bonne gouvernance fondée sur le principe de transparence, d’obligation de résultats et reddition des comptes, «la tutelle financière s’est résolument engagée dans un projet de consolidation et d’analyse de toutes les données financières de ces entreprises en conformité avec la réforme sur le budget programme». Suite à cela, il a été relevé qu’un certain nombre de contraintes à ce niveau qui freinent ce processus de consolidation de ces données. Il s’agit «de la non mise en conformité des textes créant certains établissements publics aux dispositions de la loi ; du non-respect des délais réglementaires pour la tenue des Assemblées générales des entreprises ; du non-respect des mandats d’administrateur et de PCA ; de la non transmission à temps des résolutions à incidence financière pour approbation par la tutelle financière et de la non connaissance des textes qui régissent les entreprises et les établissements publics», a conclu le ministre des Finances.
Après trois (3) jours de débat francs et ouverts, les lampions se sont éteints, le jeudi 27 octobre 2022, sur la 1ère édition du Forum national des entreprises et établissements publics du Niger. Cet événement inédit a servi de cadre pour des échanges sans complaisance sur la situation (il faut le dire pas du tout reluisante) des entreprises et établissements publics du Niger. Pendant ce forum, des membres du gouvernement, des responsables d’entreprises publiques, ceux des structures de contrôle, des membres des conseils d’administration, des experts et personnes ressources ainsi que des citoyens ont participé à ces débats d’une rare transparence sur la gouvernance de nos sociétés publiques. A la fin de ces assises, les organisateurs et les participants se sont dit entièrement satisfaits du déroulement des travaux ainsi que la démarche choisie. C’est ce qui ressort de ces entretiens avec M. Issaka Bawa, Conseiller principal, Chef du Département Gouvernance économique et financière au Cabinet du Premier ministre et président du comité technique chargé de l’organisation du forum et avec M. Issaka Jaharou, Directeur général de Niger Télécoms
M. Issaka Bawa, Conseiller Principal, Chef du Département Gouvernance économique et financière au Cabinet du Premier ministre : «Nous avons fait une estimation de 250 participants et on a eu plus de 500 participants et de manière régulière durant les trois jours »
Monsieur le Conseiller principal, qu’est ce qui a motivé le cabinet du Premier ministre à organiser un tel forum ?
Il y a deux raisons fondamentales à cela. La première est que les entreprises et établissements publics sont des instruments de politique économique du gouvernement. A ce titre, ils sont, tout comme les projets, un maillon essentiel des politiques économiques de l’Etat. Il s’est avéré que ces entreprises publiques ont des difficultés à atteindre certains de leurs objectifs. D’abord, celui d’assurer le service public de qualité aux citoyens, ensuite la contribution à l’économie parce que ces entreprises doivent créer des richesses et de l’emploi. Elles doivent même à travers leurs contributions avoir un impact sur les prix de certains produits et services. En effet, si ces entreprises produisent des biens et services de qualité, le pays n’aura pas à en importer et les prix vont régulièrement rester stables ou même baisser. Il y a aussi l’objectif de contribution à l’assiette fiscale puisque toutes ces entreprises publiques sont censées payer l’impôt qui, est un prélèvement sur la richesse. Dès lors que ces entreprises ne produisent pas de la richesse, elles ne peuvent pas payer convenablement l’impôt.
La seconde raison est que l’Etat a un capital dans ces sociétés, tantôt entièrement, tantôt majoritairement et souvent minoritairement. Donc ces sociétés doivent attribuer des dividendes à l’Etat. Ces dividendes sont enregistrés comme des recettes non fiscales qui peuvent augmenter le budget de l’Etat. C’est donc suite à ces constats que la décision a été prise par le Premier ministre pour organiser ce forum en vue de connaitre et débattre de tous les problèmes, de tous les obstacles que ces sociétés publiques rencontrent et tous les défis à relever. Cela pour que les chefs d’entreprises qui vivent ces situations nous aident à faire des propositions pour améliorer cet état des faits.
Justement, les langues se sont déliées lors de ces débats. Quels sont les principaux problèmes que vous avez relevés et qui se posent à ces entreprises publiques ?
Les problèmes sont de tous genres ; certains sont liés au contexte international, d’autres au contexte local. Au plan international, il y a eu d’abord la pandémie de la COVID 19 qui a fait ajourner les activités de beaucoup de sociétés surtout les entreprises qui interviennent dans les activités de services (voyages, transports, tourisme, etc.). Il y a ensuite la guerre en Ukraine qui a perturbé les activités de certaines entreprises. Ce conflit a révélé que beaucoup de pays dépendent du point de vue alimentaire des deux pays qui sont en guerre. Quant au contexte national, il est caractérisé par cette insécurité qui règne dans le pays et dans la région du Sahel. Cette situation impacte la production dans certaines régions alors que certaines entreprises dépendent de cette production. C’est le cas par exemple du RINI (Riz du Niger) qui dépend entièrement de la production rizicole. L’autre aspect du contexte national, c’est l’enclavement de notre pays. Or tous les biens d’équipement dont ces entreprises ont besoin sont importés. Ce qui peut impacter la performance de ces entreprises.
Donc du point de vue financier, la difficulté majeure relevée, c’est d’abord celle d’assurer une gestion efficace de ces entreprises-là. En effet, tous les résultats nets d’exploitation présentés par ces sociétés sont négatifs. Ce qui veut dire que ces entreprises supportent plus de charges que de produits. Donc si elles supportent plus de charges, c’est-à-dire si elles dépensent plus qu’elles ne produisent, elles sont obligées d’être déficitaires. Le deuxième problème soulevé est la difficulté de compréhension ou d’application des textes qui régissent les activités économiques au Niger par exemple le code des impôts ou le code des marchés publics. Or ces textes encadrent les activités économiques au Niger. La troisième préoccupation est le problème même de gouvernance de ces entreprises publiques parce qu’il n’y a pas un critère objectif qui détermine, qui doit être Directeur général d’une entreprise ou président du Conseil d’administration ou même membre du Conseil d’administration. En effet, il a été révélé qu’il y a des administrateurs qui ne savent même pas pourquoi ils sont membres des conseils d’administration. Ils sont là, juste pour prendre les jetons de présence. Donc on a mis toutes ces préoccupations sur le tapis, on en a débattu pour trouver des propositions qui vont permettre d’améliorer la gouvernance de nos entreprises publiques.
Quelles sont les principales leçons que vous tirez de cette rencontre ?
D’abord, l’initiateur de ce forum à savoir le Premier ministre est très satisfait. Il est satisfait de la participation de tous les Directeurs généraux qui ont vraiment cru à ce forum. En effet, on avait fait des estimations sur la base de 250 participants et on a eu plus de 500 participants et de manière régulière durant les trois (3) jours. Toutes les dispositions ont été prises pour que les gens puissent échanger convenablement. De l’autre côté, il y a la satisfaction des chefs d’entreprises parce que depuis longtemps, beaucoup d’entre eux font face à des difficultés sérieuses mais ne trouvent pas un cadre formel où ils vont venir exposer le problème. Ce forum a créé ce cadre parce que pendant ces trois jour, il y a le Premier ministre, le ministre des Finances, le Directeur général des Impôts, le Directeur général des douanes, le Secrétaire exécutif de l’Agence de régulation des marchés publics, tous ces acteurs étaient là pour intervenir, expliquer et permettre de prendre des dispositions qui vont faciliter la gouvernance au niveau de ces entreprises publiques.
En prélude au forum pour la cohésion sociale, la paix, la sécurité et le développement durable dans la région de Tillabéri, le comité d’organisation a animé un point de presse, hier après midi à Niamey. Prévue se tenir les 26 et 27 mars 2022 à Tillabéri, cette grande rencontre sera placée sous le haut patronage du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley.
Ce forum qui se veut un cadre d’échanges dans un esprit d'inclusivité, de fraternité et d'engagement collectif entre les différentes composantes de la région de Tillabéri a pour objectif principal de contribuer au retour et à la consolidation de la sécurité et de la cohésion sociale sur l'ensemble de la région de Tillabéri dans une perspective de développement durable. De façon spécifique, le forum vise à faire un diagnostic pertinent et sans complaisance des éléments caractéristiques de l'insécurité dans la région de Tillabéri ; de mesurer l'ampleur des impacts négatifs sur la vie socio-économique et politique de la région ; d’évaluer les solutions déjà mises en œuvre et d’identifier les pistes de solutions à court, moyen et long termes et enfin de proposer un cadre de suivi pour la mise en œuvre des recommandations.
Lors de ce point de presse, le président du Comité d'Organisation dudit Forum, l’ancien ministre WASSALKE Boukari a notifié que le Comité d'Organisation de cet événement est à pied d'œuvre pour assurer avec bonheur, toutes les tâches liées à l'organisation matérielle de ce grand rassemblement. A ce titre, le comité d’organisation a effectué une visite de travail avec la Commission régionale basée à Tillabéri pour s’assurer des dispositions pratiques en vue du succès d'un tel événement. «A ce sujet, qu'il nous soit permis tout d'abord, d'avoir une pensée pieuse à l'endroit de toutes les victimes de ce terrible fléau qui affecte et endeuille les populations nigériennes (civiles et militaires) depuis 2015, notamment dans les régions de Tillabéri, Diffa et Tahoua», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le président du Comité d'Organisation du Forum a déclaré que ce forum est une initiative concertée des représentants de toutes les couches socio-économiques et politiques de la région. C'est pourquoi, précise-t-il, tous les acteurs parties prenantes aux questions de sécurité et de cohésion sociale sont conviés à ce forum. Il s’agit des députés nationaux élus au titre de la région de Tillaberi, des représentants de l'Etat des chefs de villages et de tribus des zones les plus impactées, de l'ensemble des Chefs de cantons et de groupements, des maires, des représentants du Conseil Régional de Tillabéri, des préfets, du Gouverneur de la Région, des responsables des associations religieuses, des représentants des organisations féminines et ceux des organisations de jeunesse, des représentants des chambres consulaires (commerce, agriculture, élevage, artisanat...), des représentants des organisations de la société civile actives dans la région de Tillabéri, des représentants de la Diaspora ressortissants de la région, les représentants des partenaires au développement intervenant dans la région de Tillabéri, des leaders d'opinion civils et militaires retraités (anciens ministres, anciens députés nationaux, officiers généraux et officiers à la retraite, anciens directeurs généraux, responsables de partis politiques et syndicats ressortissants de la région...), etc..
Ainsi, au regard du défi et des enjeux de ce forum, le comité d’organisation compte sur une mobilisation exceptionnelle de tous, la main dans la main, l'inclusivité et la diversité socioculturelle, afin de redonner à la région de Tillabéri, une place de premier choix dans toutes les activités de développement socio-économique, culturel et politique du Niger et d’éradiquer cette insécurité grandissante.
Ce samedi 21 janvier 2023, à la devanture de la préfecture de Banibangou, la scène est à la fois singulière et émouvante ! Des communautés en conflit depuis plusieurs années viennent de se retrouver autour d’une table pour une « fête » sous le vocable « forum pour la paix et la réconciliation des communautés de Banibangou ». L’objectif de cette retrouvaille autour d’une table est de signer un accord de paix, se tenir debout, la main dans la main et marcher ensemble vers la paix, le progrès et le développement. L’événement tant attendu a été immortalisé par la signature d’un accord de paix et de réconciliation entre les fils, tout groupe ethnique confondu de Banibangou. Cet acte marque d’une part le début de la fin d’une crise sécuritaire ayant causé des milliers de morts et un nouveau départ d’une coexistence pacifique dans le nord de la région de Tillaberi d’autre part.
L’on se rappelle de cette date fatidique de novembre 2021, suite aux événements tragiques du 2 novembre 2021 où le Père de la Nation, l’artisan de la paix SE. Mohamed Bazoum a porté son boubou de médiateur pour fouler le sol de ladite localité dans le seul et unique but de ramener la paix et la sécurité dans notre pays.Les trois messages du Président de la République ce jour-là étaient : la réaffirmation de la volonté de l’Etat de protéger les populations ; consolider le vivre ensemble ; et la mise en œuvre d’un plan spécial de soutien à Banibangou. Ces messages clés de la visite du Chef de l’Etat ne sont pas tombés dans les oreilles des sourds, car ces populations ont accepté le vivre ensemble.
Déjà à la veille de cette rencontre de réconciliation, l’essentiel des communautés vivant sur le terroir de Banibangou se sont retrouvés au chef-lieu du département. Une ambiance inhabituelle et un climat de bon vivre s’y installent comme un véritable jour de fête ! Même les mesures de restriction intenables sont partiellement et temporairement levées ! Bref, la vie a repris son cours normal!
Le jour de la signature, c’est une ambiance des grands jours. Des chameaux, des motos, des charrettes et des véhicules transportant les communautés sortent de tous les sens. La joie et le vivre ensemble sont déjà installés et écartent de facto la haine et la méfiance de l’un à l’égard de l’autre. Plusieurs chefs combattants qui s’affrontaient se sont serré les mains. Ils se parlent et sourient devant le public sous une même tente. Convaincus que le conflit est un malheur, le président de la milice de Banibangou, le redoutable Cheick Garbey, un farouche défenseur de la communauté, l’invincible Chef Diallo, etc, étaient tous ensemble à cette cérémonie pour promouvoir la paix, le progrès et le développement de Banibangou et le Niger tout entier.
Lors de cette cérémonie, ayant regroupé plusieurs acteurs notamment, des députés au titre de la région de Tillabéri, des responsables des FDS, des leaders coutumiers et religieux, des responsables des ONG et partenaires au développement, des acteurs de la société civile, le Gouverneur de la région de Tillabéri se sont réjouis de la tenue de ce forum mémorable de réconciliation. En effet, il a adressé ses remerciements et gratitudes au Président de la République, Chef de l’Etat SE. Mohamed Bazoum et le Premier ministre, Chef du Gouvernement qui œuvrent inlassablement pour le retour de la paix dans la région de Tillabéri. En effet, M. Yayé Arouna de rappeler que, si l’initiative du forum précède la détermination des femmes et des hommes de Banibangou à dialoguer et à se réconcilier, elle est à mettre à l’actif de la ferme volonté du ministre en charge de l’Intérieur et celle du Président de la République en personne. « Nous voudrons devant cette auguste assemblée adresser une motion spéciale à vous M. le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation pour avoir été véritablement l’artisan de la tenue de ce forum. Nous nous rappelons ainsi, quand nous avons annoncé la tenue d’un atelier pour la réconciliation et la paix, vous nous recommandez de faire un forum à Banibangou qui puisse regrouper les communautés afin que l’accord soit célébré », a dit le Gouverneur.
En remerciant les acteurs et les partenaires qui se sont mobilisés pour la réussite du processus de ce dialogue, le Gouverneur de la région de Tillabéri a déclaré que cette journée est une journée exceptionnelle. Banibangouqui signifit la « mare de la paix » en Zarma. C’est une zone qui abrite les Arabe, les Haoussa, les Peuls, les Touareg, les Zarma, etc, qui ont décidé de cohabiter pacifiquement depuis plusieurs siècles. Mais force est de constater, précise le Gouverneur de la région de Tillabéri, que ces dernières années, il y a eu un regain de tension entre les communautés, ce qui a amené la mort de plusieurs milliers de personnes du département de Banibangou et des déplacés au nombre d’environ 20.000. « Je me réjouis donc de cette ambiance qui augure un avenir radieux pour les relations intercommunautaires. Cet accord restera gravé dans les annales de l’histoire de cette prestigieuse partie du Zarmaganda. Nous voudrions à cette occasion féliciter ces populations pour cette paix retrouvée et les exhorter à consolider et pérenniser cet important acquis», a déclaré le gouverneur de la région de Tillabéri avant de lancer un vibrant appel à tous les déplacés internes qui sont particulièrement à Balleyara, Ouallam pour regagner leur terre désormais en paix.
Après des interventions et des témoignages sur la sincérité de ce processus et le respect de cet accord, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation M. Hamadou Adamou Souley s’est adressé sans langue de bois aux populations pour réaffirmer la volonté et la présence de l’Etat partout au Niger. Ainsi, il a remercié les acteurs impliqués dans la réussite de ce processus. « Ça fait longtemps que nous attendions ce moment. Nous remercions tous ceux qui ont contribué pour le retour de la paix. Nous remercions tous les acteurs, les députés au titre de la région de Tillabéri, les FDS, les leaders coutumiers et religieux, les ONG, la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, les acteurs de la société civile, etc, pour leur engagement au service de la paix à Tillabéri et dans tout le Niger. Une mention spéciale à tous les ressortissants de Banibangou pour leurs efforts. Dieu sait combien le Président de la République était content quand nous avons annoncé la signature de cet accord. Au début, les acteurs ont juste voulu organiser une cérémonie de signature, mais nous avons voulu à ce que ça soit un forum où nous allons inviter tout le monde. Parce que cet accord est un pacte. Il y a un an, quand nous sommes venus ici, il n’y a personne qui peut sourire à belle dent. Mais Dieu merci, aujourd’hui on peut lire la joie sur le visage de tout un chacun », a déclaré le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation.
Notons que l’accord signé par les communautés, les témoins etc., a été élaboré d’un commun accord par les différentes parties. Ainsi, cet accord reste un document accepté de tous. Le respect des clauses, le vivre ensemble, la promotion de la paix, etc., sont entre autres le point essentiel de cet accord. Après la signature, un comité de suivi de la mise en œuvre de l’accord sera mis en place.
Tillabéri a abrité le weekend dernier, le Forum régional de concertation avec les collectivités territoriales décentralisées dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement sous le thème, ‘’Opérationnalisation du plan transfert des compétences et des ressources de l’Etat aux collectivités territoriales’’.
Cette rencontre de deux jours a été initiée pour édifier les participants sur des communications sur les outils de gestion et de développement du secteur de l’eau et de l’assainissement.
« La présente rencontre est l’occasion d’échanger sur nos stratégies et approches de mise en œuvre des actions, en vue de répondre aux attentes de nos laborieuses populations dans le secteur de l’eau et de l’assainissement », a notifié le Conseiller technique du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Tankari Chaibou, dans son discours d’ouverture.
« Parmi les nobles ambitions qui animent les plus Hautes autorités de la 7ème République, figure en bonne place l’accès des populations à l’eau potable et aux infrastructures d’assainissement dont, le Président de la République en a fait son cheval de bataille dans le cadre de son Programme de Renaissance Acte 3 », a souligné M. Tankari Chaibou.
« Dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement, ce transfert de compétences et des ressources place désormais la région collectivité territoriale et la commune dans leurs responsabilités par l’exercice de la maîtrise d’ouvrage intégrale », a-t-il indiqué.
« Toutefois, a-t-il expliqué, en dépit de multiples renforcements des capacités dont ont bénéficié les acteurs concernés, des problèmes de gestion et de maintenance des point d’eau se posent toujours ».
« Aussi, le renouvellement des acteurs à la tête des collectivités territoriales, nous impose d’échanger sur la problématique afin d’apporter des solutions idoines et pérennes », a-t-il ajouté.
M. Tankari Chaibou a, par ailleurs fait savoir que, « cet exercice de transfert des compétences aux collectivités territoriales en matière d’infrastructures hydraulique et d’assainissement ne peut réussir que, lorsque les collectivités territoriales reçoivent un encadrement de proximité adéquat qui nécessite la présence des ressources humaines et financières suffisantes».
« Aussi, la clé de réussite de cette opération consiste-t-elle à intensifier les actions de formation et de communication pour accompagner progressivement les collectivités territoriales dans l’exercice de la maitrise d’ouvrage», a-t-il ajouté.
M. Tankari Chaibou a enfin, remercié les partenaires techniques et financiers et ONGs qui accompagnent le Gouvernement dans ses efforts du développement du secteur de l’eau et de l’assainissement.
Le Gouverneur sortant de la région de Tillabéri, M. Ibrahim Tidjani Katiella a, auparavant pris la parole pour indiquer que, « cette rencontre de concertation intervient à un moment où, le guide Service Publique de l’eau révisé et adopté est en train d’être vulgarisé, ce qui permettra selon lui, aux nouvelles autorités des collectivités territoriales de bien s’imprégner de leurs rôles et responsabilités dans le domaine de l’eau et de l’assainissement ».
Le Représentant de l’UNICEF, M. Hubert Onibon a, quant à lui, déclaré que , « cet atelier est la porte d’ouverture pour les discussions très profondes en ce qui concerne la planification au niveau locale de la fourniture des services d’eau, d’hygiène et de l’assainissement, y compris la promotion des règles élémentaires d’hygiène et d’assainissement, à l’amélioration du cadre de vie des populations ».
« C’est aussi une opportunité d’amener les autorités locales à s’approprier des outils politique et stratégique développés par le Gouvernement, afin d’assurer une durabilité de la fourniture de ces services et ainsi contribuer à l’atteinte des objectifs du Gouvernement », a-t-il ajouté.
Ce forum a été organisé avec l’appui financier du mécanisme commun de financement, (MCF) du programme sectoriel eau hygiène et assainissement, PHRAFEA, UNICEF.
Les autorités communales de la région de Tillabéri se sont réunies du 9 au 10 novembre 2022 à Tillabéri pour un forum dit ‘’Forum régional de concertation avec les collectivités territoriales décentralisées dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement’’. Ce forum a pour objectif de renforcer les capacités des maires sur la gestion déléguée des ouvrages hydrauliques. Au cours de cette rencontre, les participants ont eu droit à des communications se rapportant à des thématiques importantes notamment la gestion déléguée des ouvrages hydrauliques ; la maîtrise d’ouvrage, rôle et responsabilité des collectivités territoriales, etc.
Ce forum intervient à un moment où les autorités nigériennes ont mis la gestion des ouvrages hydrauliques dans les mains des collectivités. Ainsi, en 2017 les autorités nigérienne ont réuni l’ensemble des maires du Niger pour mettre les infrastructures et ouvrages hydrauliques en gestion déléguée. Cette décision donne aux communautés le pouvoir de gérer en recrutant des délégataires privés pour gérer efficacement et durablement ces ouvrages. «Nous avons réuni ces communautés pour renforcer et faire ressortir cet aspect du rôle régalien des maires concernant la gestion de ces ouvrages réalisés à grands frais par l’État et les autres partenaires. Depuis les années 80, le parc d’ouvrages hydraulique ne fait qu’évoluer», a confié M. Adamou Chiptaou, directeur régional de l’hydraulique de Tillabéri.
Suivre, exploiter et gérer ces ouvrages n’est pas facile pour l’État. «Au début, c’était l’OFDS qui gérait les infrastructures et les ouvrages hydrauliques réalisés. À l’époque c’était facile pour cette institution d’intervenir à tout moment sur l’ensemble du territoire national. Mais vu le nombre élevé des ouvrages réalisés, l’institution ne peut plus être partout et au même moment. C’est pourquoi l’État a décidé de remettre la gestion des ouvrages aux communautés», a expliqué le directeur régional de l’hydraulique de Tillabéri.
Mais cette gestion déléguée tant chantée a démontré ses limites, car dans certains villages, c’est les autorités communales et villageoises qui s’accaparent des revenus issus de la gestion. Et en cas de panne, elles se désengagent, ce qui rend difficile la possibilité de situer les responsabilités et l’on n’y peut rien contre personne. «Après une étude et une inspection de l’Etat de la gestion communautaire, les autorités nigériennes ont décidé de donner ses ouvrages en gestion déléguée, c’est-à-dire : les communes recrutent des délégataires privés pour leur donner la gestion de ces ouvrages», a notifié M. Adamou Chiptaou, ingénieur des ressources en eaux.
La situation des ouvrages hydrauliques de la région de Tillabéri
Au niveau de la région de Tillaberi, près de 80% des ouvrages hydrauliques sont en gestion déléguée. «Actuellement l’ensemble du Parc que nous avons au niveau de la région est en gestion déléguée. Sur les 45 communes, il y a 9 communes qui traînent les pas. Même s’il y a certains aspects tels que la sécurité qui freinent les choses dans certaines zones», précise le Directeur régional de l’Hydraulique de Tillabéri. M. Adamou Chiptaou souligne que le Niger dispose des outils performants et des politiques publiques pour la gestion des ouvrages hydrauliques. Mais ces dispositifs souffrent dans leur mise en œuvre au niveau communautaire. Ce qui se traduit par la réticence de la population à s’approprier de la gestion de ces ouvrages ; l’insécurité, le manque d’implication effective de certains maires dans la gestion des ouvrages hydrauliques ; le manque de suivi technique des ouvrages, le comportement d’amateur de certains délégataires. «Ces derniers ne font pas de rapport, ils n’ont pas de situation claire, etc.», a-t-il déploré.
Pour M. Adamou Chiptaou, les ouvrages hydrauliques ne sont pas réalisés pour s’enrichir mais plutôt pour soulager les souffrances des populations. Sur le terrain, le constat est à la fois ahurissant et choquant. «Dans certaines localités, le seau d’eau de 20 L est vendu à 25F, or le mètre cube fait 50 seaux de 20 litres. En calcul simple, l’eau est vendue chère dans certaines zones», estime le Directeur régional de l’Hydraulique.
Face à ces problèmes récurrents de la gestion et dans le souci de rendre l’eau accessible à tous, des recommandations ont été formulées par le forum. Parmi la mise en œuvre effective de la gestion déléguée dans toutes les communes ; le renforcement du parc des ouvrages hydrauliques ; le respect du cahier de charges par les délégataires ; le recrutement d’un bureau d’étude pour faire le suivi technique et financier de ces ouvrages ; la formation des nouveaux maires sur la gestion des ouvrages hydrauliques, etc.
Notons qu’à l’issue de cette rencontre, les participants vont s’approprier des approches et les démarches liées à la gestion déléguée des ouvrages hydrauliques. Ils ont également été outillés pour une gestion efficace, efficiente et durable desdits ouvrages.
La ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif et celle de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, Mme Aissa Lawan Wandarama ont pris part au forum régional sur l’éducation tenu hier jeudi 23 novembre 2023 à Tillabéri. Placé sous le thème « Problématique de la continuité des activités pédagogiques dans la région de Tillabéri : défis et perspectives », ce forum a réuni l’ensemble des acteurs clés du secteur de l’éducation en vue de trouver les voies et moyens pouvant favoriser le retour effectif des enfants de la région de Tillabéri à l’école.
Pour rappel, depuis 2016, la région de Tillabéri est confrontée à des défis sécuritaires qui constituent une menace pour la continuité des services éducatifs et privent un nombre important d’enfants de leur droit à l’éducation. En effet, à la date du 31 octobre 2023, il est enregistré 966 établissements scolaires fermés sur l’ensemble du territoire national totalisant 80 798 élèves dont 40 750 filles. A ces établissements, s’ajoute la fermeture de quatre (4) Centres de Formation aux Métiers (CFM). La région de Tillabéri compte à elle seule 908 établissements fermés dont 878 écoles primaires et 30 établissements secondaires impactant ainsi la scolarité de 77. 252 élèves dont 39. 122 filles.
Compte tenu de cette situation, la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif a, au nom des plus hautes autorités de la transition en l’occurrence, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’Etat et le Premier Ministre, M. Lamine Zeine Ali Mahaman, exprimé sa profonde compassion au vaillant peuple nigérien en général et à la population de Tillabéri en particulier longtemps éprouvée par cette insécurité. « C’est le lieu de rendre un hommage mérité aux Forces de Défense et de Sécurité tombées sur le champ d’honneur, arme à la main et à toutes les victimes de cette barbarie qui a endeuillé plusieurs de nos familles. Permettez-moi de saluer et féliciter tous les participants, qui n’ont ménagé ni leur temps, ni leurs efforts pour prendre part à cette importante rencontre. Votre présence massive témoigne de l’intérêt tout particulier que chacun de vous porte aux préoccupations majeures de notre système éducatif » a déclaré la ministre Elisabeth Shérif.
Auparavant, le gouverneur de la région de Tillabéri, le Lieutenant-Colonel Maina Boukar a indiqué que les difficultés auxquelles le secteur de l’éducation est confronté ont engendré d’énormes défis que la région tente de juguler. Dans ce sens, de nombreuses initiatives ont déjà été prises par le ministère en charge de l’éducation avec l’appui des partenaires au développement. « Pour l’année scolaire 2023-2024, la région poursuit ses efforts de créer les conditions d’un accès à une éducation de qualité pour tous à travers la réouverture des écoles fermées partout où la situation sécuritaire le permet et l’opérationnalisation des centres de regroupement et des écoles d’accueil», a précisé le gouverneur de la région de Tillabéri.
Notons que ce forum intervient deux (2) mois après le lancement de la rentrée scolaire 2023-2024. A tout point de vue, ce forum constitue un nouveau départ pour le système éducatif de la région de Tillabéri car, il permettra de relever les différentes initiatives mises en œuvre localement en lien avec la crise sécuritaire et faire des recommandations en vue de garantir la continuité pédagogique à tous ces enfants privés de scolarisation.
Le forum régional sur la prévention des conflits dans la zone de la Tapoa a débuté, hier matin à Niamey. Cette rencontre a été organisée par le cabinet du Médiateur de la République du Niger avec l'appui des partenaires techniques et financiers dans le but de proposer une approche régionale de prévention des conflits pour préserver la symbiose entre les populations transfrontalières vivant dans la zone de la Tapoa d'une part, et protéger la biodiversité dans le parc W, patrimoine mondial de l'UNESCO d'autre part. C’est le Ministre de la Justice gardes des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed, représentant le Premier ministre, qui a présidé la cérémonie d’ouverture riche en animation, en présence du Médiateur de la République du Niger Me Ali Sirfi Maiga, celle du Burkina Faso Sanou née Toure Fatimata et celui du Benin Essou Noudokpo E. Pascal, du représentant du gouverneur de la région de Niamey des Partenaires Techniques et Financiers et plusieurs invités.
Plus spécifiquement, il s'agit au cours de ce forum qui durera trois jours, d’analyser les équilibres socioéconomiques de la zone de la Tapoa ; d'identifier les facteurs d'extrémisme violent dans la zone ; de tirer des leçons des mécanismes d'implantation des GANES (Groupes Armés Non Etatiques) dans les zones de conflit (Diffa, Nord-Tillabéri, zone des trois frontières, etc.); de partager des expériences en matière de prévention des conflits inter et intracommunautaires et identifier les conditions de leadership relativement à l'objet du forum ; de faire l'état des lieux de la biodiversité dans le parc W ainsi que des menaces actuelles ou en perspective; de proposer une approche régionale (Niger, Bénin, Burkina) de prévention des conflits intégrant le respect de la biodiversité dans la zone.
Le présent forum sur la prévention des conflits dans la zone de la Tapoa a des enjeux majeurs.
En effet, la zone de la Tapoa abrite le parc du W, au cœur d'un complexe naturel transfrontalier de plus d'un million d'hectares géré conjointement par le Bénin à 563.280 mille hectares, le Niger à 220.000 mille hectares et le Burkina Faso à 350.000 milles hectares. Ce parc a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO on 1996. En 2002, Il a été reconnu comme réserve naturelle de biosphère transfrontalière par le même organisme.
Dans son allocution d’ouverture, le ministre de la Justice Gardes des Sceaux a indiqué que la gestion des espaces environnementaux dans un contexte d'insécurité est devenue ces dernières années un sujet de préoccupation constante aussi bien pour les gouvernants que pour les populations des pays en proie à l'hydre terroriste.
En effet, a rappelé le ministre Ikta Abdoulaye Mohamed, depuis plus d'une décennie, le Niger subit l'expérience douloureuse des conflits transfrontaliers marqués par l'extrémisme violent, le terrorisme et la criminalité organisée.
Les Groupes Armés Non Etatiques, a-t-il précisé, trouvent généralement un ancrage dans les zones de forêts transfrontalières à partir desquelles ils s'organisent pour déstabiliser des régions entières.
« Au Niger, les efforts en faveur de la paix ont permis d'assurer la défense de l'intégrité du territoire et de préserver la cohésion sociale et la sécurité publique. Ces résultats satisfaisants se sont traduits par le retour des déplacés internes dans leurs villages d'origine, avec une première phase de réinstallation des populations de 25 localités » a-t-il souligné.
Cependant, a expliqué le ministre, aujourd'hui la zone du Liptako Gourma constitue une préoccupation majeure pour le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Dans cette zone dite « des trois frontières », des activités illicites telles que les trafics en tous genres (armes, drogues, motos et carburant), le vol et l'enlèvement de bétail, l'orpaillage et le braconnage, sont au centre de la stratégie de survie des groupes terroristes et de financement de leur implantation et de leur expansion.
Ainsi, a-t-il dit, le choix porté par le Médiateur sur la Tapoa, épicentre de cette insécurité n'est pas fortuit car les régions du fleuve ne sont désormais plus épargnées. Ce forum régional de prévention des conflits dans la zone présente un double enjeu :
« Prévenir les conflits communautaires ; et préserver la biodiversité dans la zone » a affirmé M. Ikta Abdoulaye Mohamed. Avant d’indiquer que ce forum ambitionne d'amorcer une dynamique régionale de prévention des conflits en lien avec la protection de la biodiversité du parc W.
Il est ainsi attendu de cette rencontre, l'élaboration d'un document d'analyse multifactoriel de la zone de la Tapoa, l'élaboration d'un document de synthèse de bonnes pratiques en matière de prévention des conflits en lien avec le respect de la biodiversité et une feuille de route contenant des recommandations et des engagements des Médiateurs nationaux. Il est aussi attendu le développement d'une approche régionale de prévention des conflits en lien avec le respect de la biodiversité dans ladite zone.
Selon le Médiateur de la République du Niger Me Ali Sirfi Maiga, l'idée de ce forum sur la prévention des conflits dans la zone de la Tapoa est née de l'analyse des mécanismes des conflits qui endeuillent les populations tant civiles que militaires, ainsi que des modes de réponses des Etats pour les prévenir ou les traiter.
En effet, a-t-il poursuivi, longtemps considéré comme un ilot de stabilité et un lieu de tourisme, ce parc connait de nos jours une certaine instabilité marquée par des embuscades criminelles. Ces actes se sont progressivement accentués jusqu'à conduire à la fermeture du parc et son interdiction au grand public dans la partie nigérienne en début 2019.
« Depuis lors, la sécurité de la zone triple de la Tapoa est devenue une préoccupation majeure des autorités du Niger, du Bénin et du Burkina Faso. La présence des GANES dans cette aire protégée pourrait engendrer des conflits intra et intercommunautaires, ainsi que la disparition des espèces protégées de ce patrimoine mondial de l'UNESCO » a indiqué le médiateur de la République du Niger.
Pour Me Ali Sirfi Maiga, ce forum sera l'occasion de faire des échanges d'expériences, de mener des réflexions et faire des propositions concrètes profitables à tous.
« J'ose espérer, qu'au sortir de ce forum régional, les médiateurs que nous sommes s'accorderont sur une feuille de route et des recommandations ainsi que des engagements importants tendant à créer un cadre régional de prévention des conflits du genre «Secrétariat Permanent » regroupant le Benin, le Burkina Faso, le Mali, le Togo, la côte d'ivoire et le Niger » a conclu le Médiateur de la République du Niger.
Les 7 et 8 octobre derniers, l’heure était aux débats en profondeur sur l’intégration régionale, dans la salle de conférence de l’hôtel Laïco de Ouagadougou. En effet, dans le cadre de la commémoration de son 25ème anniversaire, l’UEMOA a voulu toucher de près les réalités du terrain en invitant plusieurs acteurs et observateurs attentifs à cogiter et surtout échanger sur les enjeux, les contraintes et les défis de l’épineuse question de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace communautaire. C’est à ce titre que la Commission de l’UEMOA a réuni les acteurs concernés et d’éminentes personnalités, des universitaires et des journalistes à plancher sur le thème « UEMOA, 25 ans : Ensemble, relevons le défi de la libre circulation des personnes et des biens dans un espace communautaire sécurisé ». L’idée ici, c’est de faire une ébauche de propositions dans le sens de créer les conditions qui permettent aux populations ouest-africaines de goûter au plaisir de voyager librement et sans la moindre tracasserie, dans un espace communautaire sécurisé.
Comme l’a souligné le président de la Commission, M. Abdallah Boureima, à l’ouverture des travaux, ce forum offre une occasion de questionner les pratiques face à la problématique de la libre circulation des personnes et des biens. Indiquant que des avancées majeures ont été réalisées en la matière, il a cité, l’adoption de la directive relative à la mobilité des étudiants dans l’espace, les directives portant sur la circulation et le libre établissement des professionnels et l’institutionnalisation d’un visa unique UEMOA, avec l’adoption d’un acte additionnel dans le domaine de la circulation et du séjour des personnes non ressortissantes de l’Union, etc.
Toutes ces initiatives, a dit Abdallah Boureima, témoignent de la volonté de nos Etats membres de ‘’concrétiser la forte aspiration de construire un espace uni en progrès continu pour le bien-être de ses populations’’ Malheureusement, constate le président de la Commission de l’UEMOA, il y a encore une certaine persistance des obstacles à l’amélioration des échanges intracommunautaires et certains textes et une timide application du droit d’établissement par certains Etats membres.
Aussi, a-t-il conclu, ce forum scientifique devra permettre aux experts et aux panélistes d’apporter des réponses avisées sur un certain nombre de questions, à savoir : comment concilier le principe de la libre circulation des personnes et des biens avec l’impératif sécuritaire ? Quelles sont les causes profondes du faible taux des échanges intercommunautaires ? Comment renforcer l’Union de sorte à pouvoir assurer l’application des dispositions communautaires sur la libre circulation?, etc.
Au Sommet des dirigeants des Etats-Unis d’Amérique et Ceux d’Afrique qui se tient à Washington DC depuis le 13 décembre 2022, la question climatique est revenue aux centres des échanges. Quelques semaines seulement après la COP27, les partenaires Américains et Africains mettent sur la table cette question climatique. La session a permis aux différents Gouvernements d’explorer les façons dont ils vont s’associer sur la conservation, l’adaptation au climat et la transition énergétique juste sur la base de priorités partagées. La discussion a permis aux deux partis d’identifier les moyens de mieux intégrer la planification des ressources naturelles et le développement des infrastructures, y compris l’énergie propre. Cette thématique intéresse à plus d’un titre les pays Africains qui sont les plus vulnérables au changement climatique. L’objectif de cette session est de renforcer les partenariats et d’améliorer la résilience de ces pays. La session s’est intéressée à trois domaines prioritaires à savoir : «la conservation, y compris les économies fondées sur la nature basées sur les forêts et la faune et la protection des eaux africaines – mettre fin à la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN) ; l’adaptation climatique ; et enfin la transition énergétique propre.
Sur tous ces segments de problématique, il a été question de mettre en évidence le rôle important que jouent les femmes, les filles, les communautés autochtones et marginalisées en tant qu’agents de changement et se concentrera sur les opportunités d’engagement infranational. L’initiative a été fortement appréciée par l’ensemble des pays Africains qui ont pris part aux discussions.
Cette session a été l’occasion pour le gouvernement américain de réaffirmer l’engagement du Président Américain Biden à la réunion du COP 27 en Novembre dernier. A cette occasion, le président Biden a annoncé que les États-Unis prévoyaient de fournir plus de 150 millions de dollars de nouveaux financements pour accélérer le plan d’urgence pour l’adaptation et la résilience (PREPARE). Il a aussi souligné l’engagement des États-Unis à aider les pays et les communautés vulnérables d’Afrique à s’adapter et à gérer les impacts du changement climatique dans le cadre du travail de PREPARE à travers le continent africain. Cet engagement du Président Américain vise à renforcer déjà divers efforts américains en Afrique en matière de l’énergie. Il s’agit entre autres de : l’administration Biden-Harris qui, depuis 2021, investi et prévoit de fournir au moins 1,1 milliard de dollars pour soutenir les efforts menés par l’Afrique pour soutenir la conservation, l’adaptation au climat et une transition énergétique juste ; l’initiative Power Africa qui soutient les projets d’énergie renouvelable soutenus qui ont permis d’éviter 6,2 millions de tonnes d’émissions de CO2, soit l’équivalent de la combustion de 6,8 milliards de livres de charbon. Aussi l’initiative a contribué, en 2013, à fournir un accès à l’électricité à près de 165 millions de personnes en Afrique subsaharienne ; l’initiative US-Africa Clean Tech Energy Network (CTEN) lancé par Power Africa en partenariat avec Prosper Africa, qui relie les entreprises américaines et africaines d’énergie propre aux opportunités de marché où la technologie prête pour le projet peut accroître l’accès à une électricité fiable. Le CTEN vise à faciliter jusqu’à 350 millions de dollars de transactions au cours des cinq premières années ; l’initiative Health Electrification and Telecommunications Alliance (HETA) qui, à travers Power Africa, a l’intention d’opérationnaliser un partenariat public-privé de 150 millions de dollars pour électrifier 10 000 établissements de santé en Afrique subsaharienne, en renforçant les ressources du secteur pour faire progresser la résilience en cas de pandémie et la connectivité numérique et décartonner l’empreinte du secteur de la santé.
Les initiatives Développer des emplois verts pour les femmes au Nigeria ; Accelerating Women’s Empowerment in Energy (AWEE) ; Le Climate Action Infrastructure Facility (CAIF) ; Investissements de la Société américaine de financement du développement international (DFC) sont entre autres des initiatives nouvelles supportées par les partenaires américains en Afrique. A cela s’ajoute plusieurs ressources en termes des prêts ou des subventions qui concourent à cet effort du gouvernement Américain en Afrique.
Ainsi, à l’occasion de cette table Ronde sur le climat, le Secrétaire Blinken s’est fortement réjoui de la forte participation à cette table ronde de dirigeants et autres responsables Américains et Africains. Il a saisi cette opportunité pour relever le défi qui est lié à cette question à bon nombre des pays Africains. « Les communautés à travers le continent ressentent l’impact du changement climatique. De violentes tempêtes ont frappé l’Afrique australe ; la flambée des températures allume des incendies de forêt en Afrique du Nord ; la montée des mers menace les vies et les moyens de subsistance des nations insulaires, tandis que les événements météorologiques extrêmes en Afrique centrale aggravent les crises alimentaires déjà graves et alimentent les tensions et les conflits violents », a-t-il déclaré.
Pour lui, la meilleure façon de faire face à la crise climatique en Afrique est de travailler ensemble. C’est la nouvelle stratégie du Président Biden pour l’Afrique subsaharienne, a expliqué M. Blinken, tout en notifiant que cette initiative repose sur une idée simple : « nous ne pouvons réaliser aucune de nos priorités communes, relever aucun de nos plus grands défis, à moins que nous ne le fassions ensemble en tant que partenaires égaux ».
A cet effet, le Secrétaire Blinken a souligné que les États-Unis vont travailler en étroite collaboration avec les pays africains pour déterminer la meilleure façon de répondre à leurs besoins énergétiques spécifiques.
La Cure Salée a été un véritable cadre de sensibilisation et d’orientation des éleveurs et agropasteurs. C’est dans cette optique que le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a présidé le vendredi 17 septembre 2021, dans l’après midi, à Ingall, un forum sur la crise du pastoralisme au Niger. Organisé par la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP), ce forum a regroupé des chefs traditionnels et a été l’occasion pour le Chef de l’Etat de donner des instructions et orientations aux participants afin de trouver des solutions idoines aux problèmes qui gangrènent le pastoralisme au Niger.
Pour rappel, l’objectif de ce forum est d’une part, d’attirer l’attention des administrateurs et des chefs coutumiers, gardiens de la paix dans les zones rurales, sur la non application des différentes dispositions du Code rural et d’autre part, de montrer la relation qu’il y’a entre le phénomène d’amenuisement des terres pastorales et la situation de violences.
Devant l’assistance, essentiellement composée des chefs traditionnels, le Président de la République a déclaré que le thème de ce forum est extrêmement important car, il soulève des problèmes auxquels les populations sont confrontées au quotidien. Ainsi, M. Mohamed Bazoum a expliqué les raisons de sa présence à Ingall. «Si j’ai tenu à venir personnellement à la Cure Salée cette année, c’est parce que je pensais qu’il était de mon devoir de venir rencontrer ces représentants de nombreuses couches nigériennes qui vont prendre part à cette manifestation et en particulier avoir l’occasion de m’adresser aux participants au présent forum» a-t-il déclaré.
Le Président de la Réplique s’est appesanti sur la crise du pastoralisme à travers un message très clair. «La zone sahélo-sahélienne est en proie à un phénomène inédit depuis quelques années, en particulier depuis 2012 suite aux événements qui se sont passés au Mali. La zone du nord du Mali, c’est le nord ouest du Niger. Et notre pays plus qu’aucun autre a été affecté par ce phénomène par un effet de contagion tout à fait compréhensible. (...). Je pense que ce forum est une bonne occasion pour les Chefs Traditionnels et les experts d’avoir des échanges qui vont être de nature à améliorer la connaissance des phénomènes auxquels nous faisons face, dont nous ignorons leur cause. Et je conçois que ce débat se fasse aussi avec les autorités administratives. Si les chefs traditionnels sont des acteurs importants dans la gestion de ces phénomènes, les autorités administratives sont des acteurs tout aussi importants, parce que ce sont ces autorités qui ont besoin de connaitre les textes et comprendre ces phénomènes pour pouvoir bien les appliquer et faire les arbitrages féconds pour régler les problèmes» a expliqué le Chef de l’Etat.
Selon le Président de la République, la problématique de la crise du pastoralisme au Niger est dûe à trois phénomènes, que sont la sécheresse, la croissance démographique et la faiblesse des instruments juridiques conçus pour gérer la cohabitation entre des communautés (ou une méconnaissance et une mauvaise application des textes juridiques lorsqu’ils existent). «Ces trois phénomènes en se combinant ont donné lieu à des situations de conflits qui ont fini par prendre de l’ampleur. Et ce n’est pas un hasard, si l’une des régions ou sévit aujourd’hui le problème du terrorisme avec toutes les souffrances qui l’accompagne soit une zone où ce problème se pose», a notifié M. Mohamed Bazoum.
Par ailleurs, le Président de la République a remercié les organisateur du forum pour la pertinence des discutions et son intérêt pour le Niger. «Ces rencontres sont des cadres très utiles. Je voudrais dire aux chefs traditionnels de ne pas prêter le flanc, de ne pas accepter que vous soyez divisés entre peuls, touaregs, arabes, etc. N’acceptez pas ça ! Restez comme nous l’avons toujours été, unis et solidaires. Vous vivez sur un même espace, sur le même terroir. Vous ne pouvez pas vivre ici et prospérer si vous n’êtes pas solidaires entre vous, si vous ne vous donnez pas la main, si vous ne cultivez pas la fraternité, etc. Voila mon message», a précisé le Chef de l’Etat.
Auparavant, le président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix le Général Abou Tarka a précisé que pour sa structure, la Cure Salée a toujours constitué une occasion de prise de parole pour aborder des questions en relation avec la stabilité et la paix au Niger. Selon lui, le thème de ce forum «La résilience des communautés face à la crise du pastoralisme», est un thème d’actualité. «Je demeure convaincu que les valeurs de tolérance et d’humanisme, ces valeurs chevillées au corps de tous les Nigériens et auxquelles faisait référence le Président de la République, à une autre occasion, nous permettront de faire ce sursaut salvateur et de renforcer l’unité nationale pour progresser sur les voies d’un développement harmonieux s’appuyant sur ces deux mamelles de notre économie que sont l’agriculture et l’élevage pastoral» a notifié le Général Abou Tarka.
Pour mieux cerner la thématique, le conférencier et facilitateur du forum M. Bazo Alhou, Secrétaire permanent du Code Rural a fait un cadrage théorique dudit forum. Par la même occasion, M. Bazo Alhou a expliqué comment organiser le partage des ressources naturelles entre pasteurs et agriculteurs dans le but de mieux resserrer les liens de solidarité et de complémentarité entre ces deux catégories socioprofessionnelles et ainsi renforcer la résilience des communautés pour faire face à la crise du pastoralisme.
Lancés par le Président de la République Bazoum Mohamed le jeudi dernier, les travaux du forum sur la paix, la sécurité et la cohésion sociale se sont achevés le vendredi 1er juillet 2022 à l’Université d’Agadez sur une note de satisfaction générale. Pendant 48 heures, les différents acteurs concernés ont débattu de long en large sur les préoccupations actuelles des nigériens et en particulier des populations de la région d’Agadez. Lesquelles questions tournent autour de la sécurité, le trafic d’armes et de drogues, le banditisme, l’orpaillage, l’exode, l’agriculture et l’élevage. Le braquage des routes reliant Agadez à d’autres villes du pays, a dominé largement les échanges. Ces menaces qui perturbent sérieusement la paix, la cohésion sociale et l’économie dans son ensemble, trouvent peut-être un début de solution. En effet, des propositions concrètes ont été faites à la fois à l’Etat et aux Partenaires Techniques et Financiers pour un retour de la paix et de la quiétude sociale, gage de tout développement. ‘’Nous attendons à ce que les mécanismes de l’interaction de nos services avec les communautés et leurs représentants réunis dans cette salle, nous permettent d’accueillir des bons résultats et de réduire considérablement la prévalence de cette forme de violence qui est très nuisible à la réputation de la région et au bien-être des populations. Nous avons eu un débat qui nous a permis de nous informer tous et nous sortons de cette salle avec des idées tout à fait nouvelles, différentes de celles avec lesquelles nous sommes venus ici et j’ose espérer que chacun d’entre nous aura le comportement que nous avons souhaité à l’occasion de nos différentes interventions. Si les jeunes de la région d’Agadez attirés par le trafic d’armes et de drogues de toute sorte ne laisseront pas de leur gré ce travail risqué, nous sommes en droit de nous attendre aux renseignements qui nous permettent d’agir et d’avoir les mêmes résultats. A défaut de voir ces jeunes cesser volontairement le trafic des armes et de drogues, l’Etat prendra ses responsabilités’, avait soutenu le Président Bazoum Mohamed. Ce dernier a tout au long des travaux, rendu un vibrant hommage aux populations d’Agadez pour leur ténacité face au vent de destabilisation de la région du Sahel à travers la Lybie. ‘’Si le Niger a tenu bon, c’est parce que vous ici à Agadez vous avez tenu bon et l’onde de choc a été amortie par votre volonté et votre engagement de faire en sorte que notre pays ne cède pas’’, avait-ajouté le président Bazoum Mohamed devant les différents acteurs de la chaine sécuritaire. Le Maire de la commune urbaine d’Agadez, en passant par le président du conseil régional et le gouverneur au titre de la région d’Agadez, ont tous salué la hauteur d’esprit citoyen des acteurs pendant les deux journées des travaux et les résultas auxquels ils sont parvenus. Issak
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé, hier à Niamey, un forum sur la réduction des risques en matière d’investissement et de commerce pour les Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPMEs) africaines. Ce forum co-organisé par le du Gouvernement du Niger, l’AGF, I’ATI, la BADEA, le FAGACE et le FSA Niamey, s’inscrit dans le cadre de la semaine de l’industrialisation en Afrique qui se déroule depuis le 20 novembre 2022 à Niamey. L’objectif de ce forum est de réfléchir et produire des solutions concrètes pour réduire les risques liés à l’investissement et au commerce pour les MPMEs, dans le seul but de libérer pleinement leur potentiel, de créer des emplois et assurer une participation effective des femmes et des jeunes aux activités économiques dans l’optique de la mise en œuvre de la Zone de libre- échange continentale africaine (ZLECAf).
Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture de ce forum, le Chef du Gouvernement s’est réjoui du choix du Niger pour accueillir ledit forum en prélude aux sommets extraordinaires des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine sur la ZLECAf et sur l’industrialisation et la diversification économique du continent, prévus le 25 Novembre 2022, à Niamey.
«L’industrialisation est le plus grand facteur de transformation économique du continent par ses effets sur la création des richesses, sur l’emploi, l’amélioration des revenus et la réduction de la pauvreté. Pour nos jeunes nations avec un faible tissu industriel et peu de moyens financiers, une des voies d’accélération de leur industrialisation, réside dans la promotion du secteur manufacturier et l’agro-industrie. Ces secteurs sont en effet facilement accessibles aux petites et moyennes entreprises disposant de peu de ressources financières et managériales. Parce que justement elles disposent de peu de ressources financières et managériales, malgré leur potentiel de création d’emplois et des ressources, les PMEs constituent des entreprises à risque tant du point de vue de leurs partenaires financiers que commerciaux», a soutenu le Chef du Gouvernement.
Le Premier ministre a ensuite relevé la pertinence du thème de ce forum, car, dit-il, l’aborder ensemble afin de convenir des solutions de mitigation relève du bon sens et dénote aussi, si besoin est, de l’engagement commun, de tous les acteurs, à plus de synergie dans les interventions des institutions financières, pour plus d’efficacité dans le financement de ce segment stratégique de notre tissu économique.
«Les MPMEs contribuent en effet pour plus de 60% de la richesse créée en Afrique. En Afrique Subsaharienne en particulier, leur contribution au PIB est en moyenne de 40% et dans beaucoup de pays, elle représente les 2/3 du PIB. Elles génèrent plus de la moitié des emplois créés en faveur des femmes et des jeunes. Les MPMEs sont une source majeure de création d’emplois et de revenus dans nos pays, aussi bien au plan domestique qu’à l’exportation où elles engrangent des devises soutenant nos monnaies, et absorbent annuellement une masse critique du flux des jeunes entrant sur le marché du travail. Les MPMEs sont ainsi un puissant instrument de réduction de la pauvreté et des inégalités sociales, par la promotion de l’entreprenariat des femmes, des jeunes et des autres groupes vulnérables de la société. Dans les pays sahéliens particulièrement exposés aux chocs climatiques les MPMEs sont les champions de la production agricole, secteur dans lequel les femmes participent activement à la transformation des produits agricoles locaux, réduisant ainsi l’inégalité du genre par la promotion de l’entreprenariat féminin», a expliqué M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Le Premier ministre a aussi saisi cette occasion pour faire un état de lieu des différents défis qui freinent le développement des Micros, Petites et Moyennes Entreprises en Afrique. Il s’agit entre autres d’un accès limité aux financements en raison des taux d’intérêts élevés ou des garanties conséquentes, limitant leur compétitivité et leur capacité de développement ; la faiblesse de revenus, en lien avec la faiblesse des prix de vente, des coûts élevés des facteurs, entrainant une faible qualité des produits et services produits par ces entreprises ; des compétences limitées, notamment dans la production de la documentation que demandent les institutions financières, ce qui limite leur accès au crédit.
Le Chef du gouvernement a par ailleurs mis en exergue les efforts du Niger dans la promotion et le développement des MPMEs. Au Niger, à l’instar de la plupart des autres pays africains, l’économie est constituée d’une part importante de MPMES, formelles et informelles, participant activement à la transformation économique du pays. Toutefois, selon les données 2021 de l’Institut National de la Statistique, le secteur informel représente 57,1% du PIB. «Le Gouvernement a, tout au long de la décennie passée, fait de l’accélération de la création d’emplois et de l’entrepreneuriat des jeunes un levier essentiel des orientations politiques, stratégies et programmes du Plan quinquennal de Développement Economique et Social (PDES), dont la troisième édition sera présentée aux partenaires financiers le 5 décembre prochain. Les effets des réformes, dont la promotion de la compétitivité et la viabilité des MPMES, combinés à la réalisation des infrastructures de commerce, ont concouru à l’accroissement du nombre d’entreprises nouvellement créées. Plus de 38.000 entreprises ont été créées sur la période 2011-2020 selon les données disponibles», a-t-il déclaré.
M. Ouhoumoudou Mahamadou a souligné que le Niger regorge d’importantes potentialités dans divers domaines tels que, l’artisanat, les minéraux et les hydrocarbures, les domaines agricoles, sylvicoles et pastoral. Le Chef du Gouvernement a aussi souligné les avantages qu’offre le code des investissements du Niger en faveur de la création des MPMEs.
Plusieurs autres interventions ont marqué cette cérémonie, dont celles du ministre des Finances du Niger, Dr Ahmat Jidoud, du Directeur Général du FSA, du Directeur Général de la BADEA, de M. Albert Muchanga, Commissaire à la Commission de l’Union Africaine, chargé du développement économique, au commerce, au tourisme, à l’industrie et aux minéraux.
A l’issue des deux jours de travaux, d’importantes recommandations ; des propositions d’actions opérationnelles et des engagements politiques clairs sont attendus.
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé, hier à Niamey, un forum sur la réduction des risques en matière d’investissement et de commerce pour les Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPMEs) africaines. Ce forum co-organisé par le du Gouvernement du Niger, l’AGF, I’ATI, la BADEA, le FAGACE et le FSA Niamey, s’inscrit dans le cadre de la semaine de l’industrialisation en Afrique qui se déroule depuis le 20 novembre 2022 à Niamey. L’objectif de ce forum est de réfléchir et produire des solutions concrètes pour réduire les risques liés à l’investissement et au commerce pour les MPMEs, dans le seul but de libérer pleinement leur potentiel, de créer des emplois et assurer une participation effective des femmes et des jeunes aux activités économiques dans l’optique de la mise en œuvre de la Zone de libre- échange continentale africaine (ZLECAf).
Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture de ce forum, le Chef du Gouvernement s’est réjoui du choix du Niger pour accueillir ledit forum en prélude aux sommets extraordinaires des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine sur la ZLECAf et sur l’industrialisation et la diversification économique du continent, prévus le 25 Novembre 2022, à Niamey.
«L’industrialisation est le plus grand facteur de transformation économique du continent par ses effets sur la création des richesses, sur l’emploi, l’amélioration des revenus et la réduction de la pauvreté. Pour nos jeunes nations avec un faible tissu industriel et peu de moyens financiers, une des voies d’accélération de leur industrialisation, réside dans la promotion du secteur manufacturier et l’agro-industrie. Ces secteurs sont en effet facilement accessibles aux petites et moyennes entreprises disposant de peu de ressources financières et managériales. Parce que justement elles disposent de peu de ressources financières et managériales, malgré leur potentiel de création d’emplois et des ressources, les PMEs constituent des entreprises à risque tant du point de vue de leurs partenaires financiers que commerciaux», a soutenu le Chef du Gouvernement.
Le Premier ministre a ensuite relevé la pertinence du thème de ce forum, car, dit-il, l’aborder ensemble afin de convenir des solutions de mitigation relève du bon sens et dénote aussi, si besoin est, de l’engagement commun, de tous les acteurs, à plus de synergie dans les interventions des institutions financières, pour plus d’efficacité dans le financement de ce segment stratégique de notre tissu économique.
«Les MPMEs contribuent en effet pour plus de 60% de la richesse créée en Afrique. En Afrique Subsaharienne en particulier, leur contribution au PIB est en moyenne de 40% et dans beaucoup de pays, elle représente les 2/3 du PIB. Elles génèrent plus de la moitié des emplois créés en faveur des femmes et des jeunes. Les MPMEs sont une source majeure de création d’emplois et de revenus dans nos pays, aussi bien au plan domestique qu’à l’exportation où elles engrangent des devises soutenant nos monnaies, et absorbent annuellement une masse critique du flux des jeunes entrant sur le marché du travail. Les MPMEs sont ainsi un puissant instrument de réduction de la pauvreté et des inégalités sociales, par la promotion de l’entreprenariat des femmes, des jeunes et des autres groupes vulnérables de la société. Dans les pays sahéliens particulièrement exposés aux chocs climatiques les MPMEs sont les champions de la production agricole, secteur dans lequel les femmes participent activement à la transformation des produits agricoles locaux, réduisant ainsi l’inégalité du genre par la promotion de l’entreprenariat féminin», a expliqué M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Le Premier ministre a aussi saisi cette occasion pour faire un état de lieu des différents défis qui freinent le développement des Micros, Petites et Moyennes Entreprises en Afrique. Il s’agit entre autres d’un accès limité aux financements en raison des taux d’intérêts élevés ou des garanties conséquentes, limitant leur compétitivité et leur capacité de développement ; la faiblesse de revenus, en lien avec la faiblesse des prix de vente, des coûts élevés des facteurs, entrainant une faible qualité des produits et services produits par ces entreprises ; des compétences limitées, notamment dans la production de la documentation que demandent les institutions financières, ce qui limite leur accès au crédit.
Le Chef du gouvernement a par ailleurs mis en exergue les efforts du Niger dans la promotion et le développement des MPMEs. Au Niger, à l’instar de la plupart des autres pays africains, l’économie est constituée d’une part importante de MPMES, formelles et informelles, participant activement à la transformation économique du pays. Toutefois, selon les données 2021 de l’Institut National de la Statistique, le secteur informel représente 57,1% du PIB. «Le Gouvernement a, tout au long de la décennie passée, fait de l’accélération de la création d’emplois et de l’entrepreneuriat des jeunes un levier essentiel des orientations politiques, stratégies et programmes du Plan quinquennal de Développement Economique et Social (PDES), dont la troisième édition sera présentée aux partenaires financiers le 5 décembre prochain. Les effets des réformes, dont la promotion de la compétitivité et la viabilité des MPMES, combinés à la réalisation des infrastructures de commerce, ont concouru à l’accroissement du nombre d’entreprises nouvellement créées. Plus de 38.000 entreprises ont été créées sur la période 2011-2020 selon les données disponibles», a-t-il déclaré.
M. Ouhoumoudou Mahamadou a souligné que le Niger regorge d’importantes potentialités dans divers domaines tels que, l’artisanat, les minéraux et les hydrocarbures, les domaines agricoles, sylvicoles et pastoral. Le Chef du Gouvernement a aussi souligné les avantages qu’offre le code des investissements du Niger en faveur de la création des MPMEs.
Plusieurs autres interventions ont marqué cette cérémonie, dont celles du ministre des Finances du Niger, Dr Ahmat Jidoud, du Directeur Général du FSA, du Directeur Général de la BADEA, de M. Albert Muchanga, Commissaire à la Commission de l’Union Africaine, chargé du développement économique, au commerce, au tourisme, à l’industrie et aux minéraux.
A l’issue des deux jours de travaux, d’importantes recommandations ; des propositions d’actions opérationnelles et des engagements politiques clairs sont attendus.
Le 15 février prochain, l’Union des Ecoles Coraniques pour la Promotion de l’Alphabétisation (UECPA) en partenariat avec l’Observatoire des Performances de l’Ecole Nigérienne (OPEN) organisera un forum sur la situation des écoles coraniques au Niger. Le thème retenu pour ce forum est : Ecoles Coraniques, Paix et Développement.
L’objectif général visé à travers cette rencontre « est la mobilisation des acteurs du développement autour de la situation des écoles coraniques au Niger ». Il s’agit surtout de partager les acquis du Projet d’Appui Pédagogique aux Ecoles Coraniques (PAPEC) et d’élaborer un plan d’actions de plaidoyer. Il est attendu à ce forum environ 55 participants composés pour l’essentiel de représentants d’institutions étatiques, du PAPEC, de la Société Civile, du secteur de la communication (médias surtout) et des partenaires techniques et financiers qui échangeront leurs expériences sur le thème retenu. Plusieurs panels sont prévus à cette occasion. Ils porteront, entre autres, sur le les effets du PAPEC sur la vulnérabilité et la résilience des acteurs des écoles coraniques ; la plus-value de l’approche du PAPEC dans le développement des politiques de l’éducation non formelle ; le cadre institutionnel des affaires religieuses et le pilotage des écoles coraniques au Niger ; et l’intégration des écoles coraniques dans les programmes de développement.
Le ministre de l’Education Nationale, Pr. Ibrahim Natatou a présidé, le dimanche 23 juillet 2023, dans la salle de conférences de la Maison de Culture Laya d’Agadez, la cérémonie d’ouverture d’un forum sur la stratégie des Ecoles en Milieu Nomade (EMIN). Initié par le Conseil Régional d’Agadez, ce forum réunit des élus de la région, des acteurs de l’éducation, des autorités coutumières et des leaders religieux, ainsi que les partenaires techniques et financiers. Il vise à réfléchir pendant trois (3) jours pour retrouver des solutions alternatives et durables au problème de la scolarisation des enfants en milieu nomade. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des conseillers en éducation du Président de la République et du Premier Ministre, du Gouverneur de la Région, d’Agadez M. Magagi Maman Dada, du Maire Président du Conseil Municipal de la Commune Urbaine d’Agadez, M. Abdourahamane Aboubacar Tourawa, des membres du Conseil Régional, du Sultan de l’Aïr et de plusieurs autres acteurs de l’éducation dont l’UNICEF qui a fortement contribué à l’organisation et à la tenue dudit forum.
A l’ouverture des travaux du forum, le ministre de l’Education Nationale a salué cette initiative du Conseil Régional. Il a par ailleurs invité l’ensemble des acteurs à réfléchir en vue d’enrichir, de valider et de requérir l’adhésion et l’engagement des différentes parties prenantes quant à la mise en œuvre de la stratégie qui sera adoptée. Le ministre Natatou a saisi l’occasion pour rappeler l’engagement du gouvernement en faveur de l’école nigérienne en général et particulièrement celle en milieu nomade qui « a toujours été une préoccupation pour les autorités».
« A l’instar de la plupart des pays du monde, le Niger s’est résolument engagé à atteindre les objectifs du développement durable (ODD) à l’horizon 2030. A cet effet, il s’est doté d’un Plan de Développement Économique et Social (PDES) qui couvre la période 2022-2026. Ce Plan a retenu, à travers son axe de développement du capital humain, le secteur de l’éducation et de la formation comme domaine prioritaire, qui traduit l’engagement du Niger en faveur de l’ODD4 : Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie », a relevé Pr Ibrahim Natatou. Le ministre de l’Education nationale a souligné que le présent forum sur la stratégie des Ecoles en Milieu Nomade (EMIN), qui est une consécration de la volonté communautaire de faire de l’éducation en milieu nomade, une réalité, s’inscrit dans la droite ligne de la vision des plus hautes autorités du pays qui font de l‘éducation un puissant vecteur de développement.
Les principaux défis auxquels les différentes parties prenantes de la région sont appelées à réfléchir se résument à l’institutionnalisation du modèle EMIN au niveau de la région ; l’amélioration des conditions d’accueil des élèves, particulièrement les salles de classes, les internats avec toutes les commodités (dortoirs, cuisines, latrines) et une alimentation scolaire saine et permanente ; l’engagement fort des communautés (collectivités, diaspora, OSC, populations locales) à tous les niveaux et en permanence pour l’éducation de leurs enfants ; le financement du modèle par les Partenaires Technique et Financier, condition d’une consolidation des acquis et de la mise à échelle de ce modèle. Les participants sont ainsi appelés à réfléchir pour proposer des solutions pertinentes et réalistes à même de répondre efficacement aux défis identifiés. Le Ministre de l’Education Nationale, M. Ibrahim Natatou a réitéré sa disponibilité personnelle et celle de son département ministériel pour apporter des réponses appropriées et pérennes à la question récurrente de l’Education en milieu nomade.
Pour sa part, le président du Conseil Régional d’Agadez, M. Mohamed Anako, a souligné que, les préoccupations liées à l’Ecole en milieu nomade restent marquées par l’Agenda 2030 des Nations Unies qui recouvre un des huit (8) objectifs de Développement Durable (ODD), à travers l’Objectif 4: « Assurer à tous une éducation équitable, inclusive et de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ». Il a aussi tenu à rappeler la volonté et l’engagement des autorités nigériennes qui ont doté le pays, depuis 2014, d’un Programme sectoriel décennal de l’éducation et de la formation (PSEF) pour la période 2014-2024 dont l’une des composantes est la « prise en charge éducative des enfants en milieu nomade ».
« Malgré les progrès enregistrés en matière d’éducation, force est toujours de constater des fortes disparités dans l’accès et la délivrance des services éducatifs, notamment entre nomades et sédentaires au niveau national et la région d’Agadez en est un exemple édifiant », a-t-il fait remarquer. M. Mohamed Anako a souligné que, dans le cadre de la recherche des solutions durables à ces obstacles, plusieurs rencontres relatives à la prise en charge éducative des enfants en milieu nomade ont été organisées sous l’égide des collectivités territoriales de la région. Il a à cet effet salué et remercié les institutions étatiques, les services techniques déconcentrés de l’éducation, les OSC, et les PTF dont l’UNICEF pour leur accompagnement dans toutes les attentives de résoudre ce problème complexe à travers la proposition d’un modèle d’école en milieu nomade.
Cette proposition de modèle d’école en milieu nomade est fondée sur l’analyse des orientations du gouvernement en matière d’éducation et de formation mais aussi le dépouillement des éléments de la demande et de l’offre éducative, particulièrement en direction des groupes cibles spécifiques dont les populations nomades en font partie.
Auparavant, le Sultan de l’Aïr Son Altesse Ibrahim Oumarou Ibrahim, le Maire de la Commune Urbaine d’Agadez et le Chef du Bureau UNICEF Agadez, ont tous ont salué cette initiative du Conseil Régional et réitéré leur engagement à apporter leur appui afin de contribuer aux réflexions de ce forum en vue de trouver des solutions définitives au modèle adapté en milieu nomade.
Le Général de Brigade, Mahaman Abou Tarka, président de la Haute Autorité à la consolidation de la paix a présidé le vendredi 25 mars 2022 à Maradi, la cérémonie de lancement des travaux du forum transfrontalier Niger-Nigéria dans le cadre de la lutte contre le banditisme armé dans la bande sud-ouest du Niger. Y prenaient part à cette rencontre de Maradi, les responsables des Forces de Défense et de Sécurité, des responsables administratifs, coutumiers des départements de la région de Maradi, frontaliers aux états du Nigéria de cette bande.
Ce forum qui concerne la région de Maradi et les Etats fédérés de Kastina et Zanfara vise à créer un espace de dialogue et de concertation entre les communautés des deux pays en vue de l’installation d’une paix durable dans cet espace. Il a pour objectifs spécifiques de mettre en place un dispositif de communication entre les communautés ; de renforcer le dialogue des autorités administratives, municipales, militaires et les leaders communautaires de nos deux pays. Aussi, il s’agira de mutualiser les efforts de lutte contre le banditisme armé transfrontalier, mais aussi d’assurer la quiétude sociale pour un développement harmonieux des deux peuples frères.
En ouvrant ces travaux, le président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, a indiqué que le Président de la République, Chef de l’Etat l’a instruit de se pencher sur les causes profondes et lointaines de la dégradation de la situation sur cette frontière commune à nos deux pays. «Ce forum doit permettre à ceux qui vivent la situation dans leur chaire d’offrir un diagnostic permettant de comprendre l’origine de la crise. Que s’est-il passé dans cette zone, pour que des groupes de personnes se transforment en bande d’assassins ?», s’est-il demandé. Le président de la HACP a indiqué que ce forum sera suivi de celui des gouverneurs de la région de Maradi et de Katsina et si le processus est concluant, ce type de rencontre est envisagé tout le long de la frontière en impliquant les gouverneurs de Tahoua et Dosso ainsi que leurs homologues du Nigéria. «Une fois toutes les étapes franchies, les ministres chargés de la sécurité et de la défense des deux pays devront se retrouver pour renforcer le dialogue et prendre des mesures fortes pour trouver des solutions définitives à cette situation» a-t-il averti. Le Général de Brigade, Maman Abou Tarka, a affirmé que ce qui se passe aujourd’hui n’a rien à voir avec le banditisme traditionnel. Il reconnait que l’ampleur du phénomène, les dégâts économiques et humains que cette situation entraine sont en passe d’égaler ce qui se passe au Mali, ou dans la région de Diffa et l’Etat de Borno au Nigéria. «C’est pourquoi, il est important de s’atteler à trouver des solutions à la crise frontalière du centre de notre pays», reconnait-il.
Pour le Gouverneur de la région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar, ce forum est venu à point nommé, dans un contexte de sécurité qui se manifeste par un banditisme armé transfrontalier, le vol de bétail, les trafics de tout genre ainsi que des enlèvements suivis de demande de rançon.
«L’insécurité grandissante le long de notre frontière se manifeste par des vols de bétails, des attaques à main armée, l’impossibilité d’exploiter les espaces pastoraux et les champs de cultures, des dégâts champêtres, bref la pression sur toutes les ressources vitales», a-t-il fait remarquer. Le gouverneur de la région de Maradi a souligné que tous ces facteurs contribuent à l’instabilité au sein des populations, une atteinte à la cohésion sociale avec comme conséquence, les déplacements massifs des populations vers les villages voisins et le ralentissement du développement socioéconomique des différentes régions. Toutefois, il a fait remarquer que depuis le début de cette situation sécuritaire, les plus hautes Autorités de nos deux pays ont engagé des efforts significatifs pour juguler cette insécurité. «Force est de constater que malgré ces multiples efforts, le problème persiste. C’est pourquoi, il est grand temps de renforcer les réflexions sur les mesures efficaces nous permettant d’assurer la stabilité à nos communauté», a-t-il soutenu.
Les Chairmens de Jibya et de Sabon Birni (Nigéria) ont tous reconnu la persistance de l’insécurité dans cette zone. Ils ont indiqué que cette démarche de consultation entre les deux parties est la bienvenue du fait de la souffrance endurée par les populations. Par ailleurs, ils ont remercié les forces de défense et de sécurité du Niger dont les interventions en terre nigériane ont permis de sécuriser leurs concitoyens.
C'est la question qui taraude l'esprit de tous les Nigériens, depuis l'arrivée d'Issoufou Mahamadou et ses camarades à la tête de notre pays. Les Nigériens se demandent en effet la destination des retombées issues du sous sol nigérien. Parce que la pauvreté s'accentue de jour en jour, l'école publique est dans une situation de déliquescence totale et les centres de santé sont devenus des véritables mouroirs. En un mot, les Nigériens s'enfoncent chaque jour davantage dans la misère. Rien ne bouge en dehors de la misère qui s'amplifie, le pays est toujours denier de la planète. Du reste, les populations nigériennes vivent dans une misère indescriptible. Pendant que les princes de la renaissance se la coulent douce et narguent le peuple avec l'argent public détourné. Les ressources du sous sol nigérien ne profitent qu'à une poignée de personnes appartenant à un clan. Alors même que la Constitution en son article 149 dit que : '' l'exploitation et la gestion des ressources naturelles et du sous sol doit se faire dans la transparence et prendre en compte la protection de l'environnement, du patrimoine culturel ainsi que la préservation des intérêts des générations présentes et futures.''
Depuis 2011, rien de tout cela. Car les intérêts des générations présentes sont hypothéqués et les générations futures payeront les dettes. Le prêt Eximbank de Chine en est une illustration parfaite, un prêt contracté en catimini en 2013 sans passer par l'assemblée nationale. Et le pétrole est vendu cher à ses légitimes propriétaires qui sont les citoyens nigériens et personne ne connait au Niger la vraie destination des retombées issues de cette manne dont la gestion est faite dans une opacité totale. Aujourd'hui, avec les énormes ressources naturelles et du sous sol dont dispose le Niger, le pays marche en reculant. Car les retombées sont mal utilisées et, apparemment, détournées pour des fins privées.
Qui est Foumakoye Gado ?
Il était enseignant à l'école normale supérieur et membre fondateur du PNDS. En cette qualité de militant du PNDS, il est nommé en juin 1994 ministre des mines et de l'énergie du gouvernement de l'alliance des forces pour le changement (AFC). C'est ainsi que dans le cadre des déclarations de ses biens, une exigence constitutionnelle, Foumakoye Gado avait déclaré avoir une parcelle non bâtie à Banga-Bana, ilot 2708, une maison en banco à Doutchi, une voiture de marque Toyota 305 C 2152 RN8 et une voiture de marque Renauld 14 N° 94 69 NY épave. Aussi, il avait décrit sa situation financière comme suit : un compte courant Sonibank avec comme solde au 26 avril 1994 : 35. 115 FCFA ; un compte d'épargne Sonibank avec comme solde au 26 avril 1994 : 312.598FCFA. (Source : archives nationales)
A l'arrivée de son parti au pouvoir en 2011, l'homme se fait beaucoup discret en se la coulant douce dans un train de vie de pacha. Selon une source interne au PNDS, il serait l'homme le plus heureux du régime. Car, il serait devenu immensément riche. Avec les ristournes, prébendes et autres retombées du pétrole, Pierre aurait su se faire construire une richesse dynastique. On se rappelle d'ailleurs et toujours, qu'il y a quelques temps, les médias locaux et les réseaux sociaux avaient largement relayé l'achat par le sieur Foumakoye de trois (3) véhicules, grosses cylindrées, en raison de 98 millions de Fcfa par véhicule à partir de Dubaï. Il aurait, également, payé des véhicules à toutes les fédérations régionales de son parti. Ce qui fait de lui un des principaux bailleurs de fonds du parti. Aussi, selon toujours notre source, il aurait construit et acheté plusieurs immeubles entre 2011 et 2020 à Niamey, Dosso et à l'étranger.
C'est pourquoi, il semble même oublier sa parcelle de Banga-Bana et sa maison en banco de Doutchi. Apparemment, il en a beaucoup. Pierre serait, également, devenu un grand propriétaire terrien avec des hectares de terre et des jardins à Toulwaré, village situé sur la route de Torodi et à Dosso. Ministre d'Etat, ministre du pétrole et Directeur de Cabinet du Président, Foumakoye Gado est réellement dans les ors du pouvoir. Ce qui explique qu'il ne se fatigue même pas comme ses autres camarades, pour chercher un poste électif, trop minuscule pour lui.
Au PNDS, il fait et il défait. Il serait le maitre d'oeuvre de beaucoup de choses dans le domaine politique. Aujourd'hui, à travers ce questionnement, les Nigériens réclament un audit complet des ressources issues de leur pétrole. Cela est d'autant plus que c'est une obligation pour Foumakoye et son régime. Car, ils doivent, nécessairement, dire aux Nigériens ce qu'ils ont fait de la manne du pétrole et sa vraie destination. Une obligation constitutionnelle qui ne doit souffrir d'aucune hésitation.
Dans un communiqué de la MRN, signé le 30 novembre 2021, le sieur Foumakoye Gado qualifie les manifestations de « manipulations d’esprits déployés par certains pour amener d’autres citoyens à la révolte, en vue de déstabiliser le régime pour atteindre leurs objectifs pouvoiristes inavoués ». Apparemment, l’homme qui a géré le pétrole nigérien pendant 10 ans, dans une opacité totale, semble vouloir empêcher les citoyens à s’opposer à une seconde phase de colonisation française au Niger. Pierre Foumakoye Gado, devenu Elhadj Foumakoye Gado, grâce l’accession de son parti au pouvoir, voit le complot dans tout acte posé par les citoyens soucieux de la souveraineté de leur pays. Il semble perdre le nord quand des citoyens décident de manifester leurs mécontentements contre la mauvaise gestion des deniers publics et les dérives totalitaires du régime. La manifestation des jeunes de Tera contre les convois français est vue par le sieur Foumakoye, le nouveau bourgeois du Niger, comme étant un complot contre leur régime. Au lieu d’analyser la situation avec lucidité, il se lance dans des imaginations infertiles. C’est sur le dossier du pétrole que les Nigériens l’attendent afin qu’il prenne son courage à deux mains pour leur dire la vraie destination des ressources issues du pétrole. En lieu et place, comme à son habitude, il s’adonne à la politique politicienne stérile pour tenter de détourner la conscience des Nigériens des vraies préoccupations de l’heure. Des préoccupations qui se résument à la lutte contre le terrorisme, l’installation illégale des bases militaires étrangères au Niger, le combat quotidien contre la pauvreté et la mise à sac des ressources publiques par responsables politiques sans vergogne. Aujourd’hui, il y a lieu de demander à Elhadj Foumakoye celui qui est habitué à faire le complot. On se rappelle qu’en 2012, il avait ouvertement accusé les militants du parti Lumana d’avoir incendié le siège de son parti, le PNDS. A cet effet, plusieurs militants de Lumana avaient été arrêtés. Dans ce montage digne d’un film hollywoodien, il avait demandé l’ouverture d’une enquête. A ce jour, à notre connaissance, l’enquête n’a toujours abouti. Cela ne dénotet- il pas d’un complot ? En signant Elhadj Foumakoye Gado sur le communiqué de la MRN, beaucoup de Nigériens se demandent si le coordonateur des partis de l’alliance au pouvoir n’annonce pas les couleurs pour les élections générales de 2025. En tout cas, il semble détenir les moyens pour avoir dirigé de manière opaque pendant dix ans le pétrole du Niger. Aussi, les Nigériens s’interrogent sur les multiples réunions secrètes tenues par une catégorie des militants du PNDS. Le Président Bazoum est-il au courant de ces réunions ?
A écouter, Khalid Alassane, Directeur général de la NIGELEC, ce haut cadre bien formé, on a l’impression qu’il est nommé à la tête de la Nigérienne de l’électricité, avec un salaire de plusieurs millions et autres avantages faramineux, pour narguer et frustrer la clientèle qu’il doit pourtant servir. En 2016, après l’installation de la centrale Gorou Banda qui s’est tout de suite avérée Gorou Banza, le même monsieur est sorti dire aux nigériens, comme si ces derniers ne savaient que Dieu est cause de tout et a pouvoir sur tout, « seul Dieu a la solution » aux problèmes de la fourniture d’électricité. Voilà la découverte historique du tout puissant DG de la Nigelec, nommé justement pour gérer la Nigelec en apportant des solutions à ses….problèmes. At- il appris ça dans les grandes écoles qu’il a fréquentées ? Ou bien une façon de se moquer des nigériens ? Sinon, on peut se demander pourquoi il a accepté d’être nommé à la tête de cette société qui n’arrive pas à satisfaire sa clientèle, sachant que seul Dieu a la solution.
Il y a quelques jours, le même bonhomme frappe encore. Mais, cette fois-ci, il a frappé très fort. Au cours d’une adresse télévisée, largement partagée sur les réseaux sociaux, sur les fréquents délestages auxquels procède régulièrement la Nigelec, M. Khalid Alassane tient, sans honte ni vergogne, les propos suivants : « 99% de nos abonnés ne se plaignent pas. Ils trouvent le service tout à fait correct…. ». Ces propos ont choqué même les plus stoïques des nigériens. Aux yeux du DG de la Nigérienne d’électricité, seuls quelques abonnés, pas plus d’un pour cent (1%), se plaignent de la gestion chaotique de la Nigelec avec ses délestages et ses coupures fréquents en cette période de jeûne où les fidèles ont le plus besoin de l’électricité. Pourtant, la renaissance a dit aux nigériens qu’avec Gorou Banda, un des éléphants blancs de Mahamadou Issoufou, les problèmes de fourniture d’électricité sont derrière nous, révolus à jamais. De hauts cadres, des ministres, des techniciens ont été mis à contribution et se sont exprimés avec force arguments que Gorou Banda est la panacée, la clé universelle. Aujourd’hui, nous avons Gorou Banda, et nous avons en plus des délestages plus violents. Mais le style langagier du DG de la Nigelec ne surprend guère, venant d’un Guriste. La marque de fabrique des guristes, militants zélés et fanatisés de la Renaissance, est c’est justement le mépris des nigériens. Ce mépris s’exprime à travers un déni total de la réalité que vivent quotidiennement les citoyens. Pour eux, il ne faut pas reconnaitre les problèmes même les plus criards, conformément aux leçons de leur modèle, le Guru de la renaissance. Mentir effrontément au peuple n’est plus alors un acte ignoble et dégradant mais une façon militante de rendre service au régime qu’ils mettent au-dessus de l’Etat et du peuple. Nier la réalité et, de l’autre côté, transformer les moindres réalisations en performances stakhanovistes : tel semble être le mot d’ordre. Sinon, peut-on, à moins de s’inscrire dans cette logique irrespectueuse, affirmer que « 99 % des abonnés ne se plaignent pas » ? Et dire que c’est le même bonhomme qui disant en 2019 : « Je pense qu’il ne faut rien cacher à la population, elle va passer un mois de Ramadan très difficile ». Bien sûr que lui ne se plaint pas. Chez lui, la fourniture d’électricité est toujours continue, il paie 10% de l’électricité consommée, avec un salaire mensuel qui donne le tournis, et une prime de départ à la retraite de plusieurs dizaines de millions comme tout cadre de la Nigelec, et une pension consistante. Peutêtre même un petit bonus qui s’appelle treizième mois. Mais tout de même, il ne faut pas se moquer du reste du monde. Et il est de l’intérêt des fonctionnaires de l’Etat de respecter ce même peuple qui les éduque et paie leur salaire.
Les socialistes nigériens, face à leur incapacité à gouverner n’avaient trouvé mieux pour survivre politiquement qu’à aliéner notre souveraineté en s’inféodant à la tutelle occidentale, faibles en face de l’amitié de Hollande pour ne pas savoir faire le choix de la nation et de ses intérêts. Il est ainsi arrivé que les socialistes ne puissent même pas se faire confiance ; ne puissent pas croire en leurs potentialités, a fortiori aux compétences des autres Nigériens. Alors que pendant longtemps, ils avaient crié, faisant partout entendre qu’ils incarnaient l’intelligentsia du pays, portant un discours anti-impérialiste, vantant « l’Illimisme » qui serait le label par lequel ils se définissaient pour faire croire qu’ils seraient l’élite intellectuelle seule capable de sauver le Niger. A l’épreuve du pouvoir, on les découvre alors incapables : non seulement ils perpétuaient les mêmes tares décriées, faites de corruption, d’exclusion, de médiocratie, de clanisme mais surtout, l’on découvrit la carence notoire de compétences en leur sein pour faire avancer un pays dont les défis ont fini par les submerger. Partout où leurs cadres avaient servi, ils n’avaient excellé que dans la prévarication, la concussion, le désir vorace de faire fortune. Ainsi, occupant tout l’espace pour ne concéder à des alliés- otages que quelques strapontins où ils sont surveillés pour ne pas avoir à profiter de leurs situations, ils finirent par saccager l’État aujourd’hui complètement en faillite, au bord de la banqueroute, vivant au jour le jour. Voguant sur des eaux troubles depuis des années, pour espérer se tirer d’affaire, complexés et paniqués, ils ont dû faire recours à l’expertise française pour s’élaborer une loi de finances, un texte hors norme qui n’a rien de compatible avec les réalités nigériennes totalement occultées dans les analyses qui l’ont fondé. C’est à juste titre alors que les Nigériens se sont inquiétés et se sont conséquemment levés pour combattre une loi qui ne devrait pas leur faciliter la vie quand, déjà, depuis l’avènement de ce socialisme contrefait, ils n’arrêtent pas de tirer le diable par la queue. Il se trouve que ça grogne déjà beaucoup dans le pays à cause de la précarité ambiante, de la paupérisation croissante quand les princes érigent partout des édifices insolents, signes ostentatoires de nouveaux parvenus qui se sont rapidement enrichis, abandonnant le peuple à lui-même,amorçant inexorablement sa descente aux enfers.
La relation de la France avec l’Afrique, depuis toujours, a été orageuse, faite de tension et de violences, de malentendus et de contradictions qu’on n’a jamais su apaiser et dépasser. La France nous aimait tellement qu’elle savait nous détester, et jamais les pays du continent n’ont eu de relations aussi houleuses qu’avec cette France qui se comporte vis-à-vis de l’Afrique en maman-poule alors qu’elle est – et tout le monde le sait – le loup qui dérange dans la bergerie, alors qu’elle est, disons-le, le problème central d’une Afrique qu’elle ne peut laisser tranquille à se battre pour elle-même et par elle-même, selon ses besoins, ses rêves, ses choix.
Après plus de soixante ans d’indépendance, cette France qui ne peut mûrir par l’esprit peut toujours croire qu’elle a la même Afrique à gérer et à dominer, qu’elle a les mêmes Africains rencontrés dans les vieilles brousses d’une Afrique perdue qu’elle avait cru sauvage, pour croire qu’elle peut continuer à les domestiquer, et ce faisant à leur dénier la part imprenable et inaltérable de leur humanité.
Après près de dix années d’assistance militaire inutile, les populations ont crié leur déception et leur désamour vis-à-vis de cette France incapable, rêvant d’amitiés nouvelles, avec des peuples plus fiers qui peuvent marcher avec elle, dans la dignité humaine, dans le respect de l’autre. Mais cette France-sangsue ne l’aime pas et on a beau la vilipender pour la pousser à partir, elle manque de cet orgueil pour partir quand on ne l’aime plus, et aller se battre dans son Europe où, à force de duplicité, contrairement aux autres États européens de détacher son économie et son progrès d’une Afrique qu’elle ne sait pourtant toujours pas respecter.
Chassée du Mali, c’est au Niger que cette France humiliée cherche refuge alors même que là aussi, le sentiment anti-français n’a jamais été aussi fort, soutenant des hommes qui ont torpillé notre cohésion, détruit notre économie et notre démocratie. Mais, là, elle estime sans doute, par les servilités de ses partenaires conjoncturels que ses complicités lui donnent et imposent aux Nigériens comme dirigeants, qu’elle a des hommes qui ne peuvent avoir ces fiertés maliennes qui prônent une souveraineté assumée et qui veulent, manquant de courage politique, la laisser faire ce qu’elle veut chez nous alors qu’elle ne convainc toujours pas sur le dossier sécuritaire.
Comment comprendre, quand, le jour même de la grande fête nationale de France – le 14 Juillet – des ministres se déplacent au Niger, sous la fallacieux prétexte de venir prendre langue avec le Niger, relativement au redéploiement des troupes françaises au Niger, arguant – sans le dire – que la France aura changé et qu’elle aura tiré des leçons.
Mais cette France qu’on a assez trop connue ne changera jamais. Les Africains en sont convaincus et restent vigilants pour ne pas croire sa parole frivole. Et pour cause, cet entêtement, traduit un fait irrécusable : il y a des choses au Sahel, au-delà de son influence et de son rayonnement, qu’elle ne veut pas perdre. Vigilance…