Election Présidentielle 2ème tour : «L’alternance pacifique qui a manqué au Niger, depuis des décennies va se réaliser», déclare SE Issoufou Mahamadou
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou s’est rendu, hier matin aux environs de 10h 00 au bureau N°001 installé à l’Hôtel de Ville de Niamey, où il a voté en compagnie des deux premières dames, de plusieurs membres du gouvernement parmi lesquels le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses, M. Alkache Alhada et plusieurs personnalités.
S’exprimant peu après avoir voté, le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou a rappelé que le Niger est confronté à des défis immenses notamment des défis sécuritaires, démographiques, climatiques, des défis du développement économique et social et des défis sanitaires que constitue la Covid 19. Le Chef de l’Etat a aussi précisé que pour faire face à ces défis, il nous faut des institutions démocratiques fortes et stables. «Construire ces institutions a toujours fait partie de mes priorités et c’est suite à cela que je me suis employé depuis 10 ans à travers l’organisation des élections libres et transparentes comme le prouvent d’ailleurs les trois scrutins précédant celui du 13 et du 27 décembre 2020», a-t-il ajouté.
SE Issoufou Mahamadou a indiqué que le 2ème tour de l’élection présidentielle sera un scrutin libre et transparent, soulignant que l’alternance est en marche. «L’alternance pacifique qui a manqué au Niger, depuis des décennies, va se réaliser. Je suis fier d’être le premier Président démocratiquement élu de notre histoire à pouvoir passer le relai à un autre Président démocratiquement élu. C’est un événement majeur dans la vie politique de notre pays et je suis fier aussi que les Nigériens en soient les artisans», a déclaré SE Issoufou Mahamadou.
Aussi, le Président de la République a ajouté que grâce à la maturité politique de son peuple, le Niger est classé en bonne place dans le concert des pays démocratiques. «Je félicite la CENI pour l’extrême travail abattu jusqu’ici et l’encourage afin que ce 2ème tour s’organise conformément aux normes démocratiques internationales», a-t-il conclu.
Selon le Répertoire national des bureaux de vote édité par la CENI, 7.446.556 électeurs sont appelés à élire le futur président de la République du Niger. Ils ont voté dans 25.978 bureaux de vote repartis dans les 266 communes que compte le pays. A Niamey, ils sont 513.107 électeurs repartis dans 1.127 à Niamey. Les électeurs doivent départager les deux candidats arrivés en tête au 1er tour de l’élection présidentielle à savoir Mohamed Bazoum du PNDS Tarayya, actuel parti au pouvoir, avec 39,30% de suffrage et Mahamane Ousmane du RDR Tchandji, parti de l’opposition qui avait recueilli 16,98 %.
Yacine Hassane
22 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Election présidentielle 2ème tour : Caravane de sensibilisation pour des élections apaisées conduite par le Médiateur de la République dans la région de Dosso
Après Zinder, Maradi et Tahoua, la caravane de sensibilisation pour des élections libres, transparentes et apaisées que conduit le Médiateur de la République Me Ali Sirfi Maïga était dimanche dernier à Dosso où elle a eu une séance de travail avec les autorités administratives, coutumières et religieuses, les partis politiques, les organisations de la société civile, ainsi que les jeunes et les femmes. Cette campagne inclusive et interactive qui se tient en prélude au scrutin du 2ème tour présidentiel du 21 février 2021 a pour thème «Médiation Institutionnelle et Cohésion Sociale : quel rôle pour le Médiateur de la République».
Il s’agissait au cours de cette rencontre d’échanges, d’identifier les pistes de promotion de la paix, de la quiétude sociale et de la symbiose, de préparer les esprits à accepter pour vrais, les résultats sortis des urnes. Cette campagne a aussi pour objectifs de promouvoir les comportements exemplaires de tous, avant, pendant et après les opérations de vote et d’appeler à la tolérance, au pardon et a la coexistence pacifique. La question de la pandémie de la COVID19 a été également au centre des discussions.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette circonstance, le Médiateur de la République a fait un rappel sur les scrutins qui ont eu lieu le 13 et le 27 décembre dernier. «Après l’euphorie du premier tour, nous devons élire un président de la République pour les cinq années à venir. Le jeu électoral veut que chacun soit libre de son choix, dans le recueillement le plus complet et la sérénité de l’isoloir. A l’issue de ces élections, il y aura nécessairement un vainqueur et un perdant, une majorité qui gouverne et une minorité qui contrôle dans le strict respect des lois de la République et des valeurs humaines», a notifié Me Ali Sirfi Maïga.
Le Médiateur de la République a particulièrement axé son intervention sur les litiges des champs, la gestion des couloirs de passage et d’aires de pâturage et bien d’autres contentieux qui ont à une certaine époque, exacerbé les passions et divisé les communautés. Cependant, a reconnu Me Ali SirfiMaïga, les populations ont avec le pragmatisme qui les singularise rétabli la concorde par le dialogue et l’esprit de concession. A Dosso comme partout ailleurs, le Médiateur de la République voit dans ses valeurs ancestrales les signes promoteurs de lendemains meilleurs. «Ces valeurs renseignent sur nos capacités de communion, de hauteur d’esprit, de dialogue franc, constant, sincère et constructif qui nous assureront une victoire certaine sur les appréhensions que suscite le scrutin qui s’annonce», a estimé Me Ali Sirfi Maïga.
Le Médiateur de la République a invité les populations de la région de Dosso à cultiver les initiatives qu’il faut pour des consultations libres et sincères, sans aucune passion, dans la communion des cœurs et des esprits. Maître Ali Sirfi Maîga en a appelé au professionnalisme et à la stricte impartialité de la presse ainsi qu’au sens de responsabilité des réseaux sociaux, à leur hauteur de vue pour réduire, sinon bannir les prises de position partisanes nocives à la cohésion sociale nécessaire et inconnue de notre patrimoine culturel commun.
Auparavant, le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso M. Assoumana amadou a adressé ses salutations et ses remerciements au Médiateur de la République et à sa délégation pour avoir eu l’initiative d’aller vers les Nigériens dans toutes les régions. C’est, a indiqué M. Assoumana Amadou, une initiative salutaire car nous sommes dans un contexte où le Niger a besoin d’accalmie, de tranquillité et d’apaisement. Le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso a demandé à l’assistance d’être attentive pour écouter le message du Médiateur de la République. Le débat engagé a été riche en enseignements. Notons enfin que cette campagne est financée par le Programme des Nations Unies pour le Développement et World Vision.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
16 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Election présidentielle 2ème Tour : Lancement de la campagne électorale de la Coalition Bazoum 2021
Le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya) Bazoum Mohamed a lancé, hier matin à Niamey, sa campagne pour le 2ème tour de l’élection présidentielle du 21 février prochain. Arrivé en tête avec 39,30% des suffrages lors du 1er tour de l’élection présidentielle qui s’est tenue le 27 décembre dernier, Bazoum Mohamed bénéficie, pour ce 2ème round, du soutien d’une coalition de partis dont le MNSD Nassara (8,95%), le MPR Jamhuriya (7,07%); le RPP-Farilla (2,41%) ; l’ANDP Zaman Lahiya (2,40%) et d’autres formations politiques qui l’ont déjà soutenu au 1er tour.
La cérémonie de lancement de cette campagne s’est déroulée dans une ambiance de fête au Centre international de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey en présence des leaders des partis membres de la coalition. A cette occasion, M. Bazoum a exprimé sa gratitude aux leaders des partis qui soutiennent sa candidature. «En me soutenant en vue de me porter à la tête de notre pays, vous me témoignez ainsi la plus grande des confiances qu’on puisse faire à une personne. Ma reconnaissance vous sera éternelle quelle que soit l’issue de cette élection», a-t-il déclaré.
M. Bazoum a ensuite invité les leaders des différents partis et les militants de leur coalition à s’organiser pour gagner l’élection du 21 février. «A priori, nous avons un rapport de force très favorable. En effet avec une majorité de 129 députés sur les 166 que comptera la future Assemblée nationale et des partis nombreux dont certains d’envergure nationale, nous sommes légitimement fondés à croire que l’élection ne sera qu’une simple formalité», a-t-il estimé. Cependant, ajoute-t-il, un tel état d’esprit sera totalement erroné. «Nous aurions tort de croire que tout est joué à l’avance (…). Cette élection comme toutes les autres sera difficile et commande que nous soyons mobilisés, bien organisés, intelligents, vigilants et très engagés», a-t-il précisé.
Il a appelé l’ensemble des militants des partis de la coalition à la cohésion. «Le maitre mot sera, pour nous, l’harmonie. Le défi, c’est de nous mettre ensemble et de travailler dans une synergie très forte», a-t-il souligné, confiant quant à la perspicacité et à l’engagement des leaders, de tous les responsables de l’encadrement et des militants à tous les niveaux. M. Bazoum Mohamed a ensuite souligné qu’il est de leur devoir d’expliquer que l’alternative que propose le camp d’en face consisterait à élire un Président de la République sans majorité parlementaire. «Ce qui nous conduira à un régime de cohabitation. Nous avons souffert des affres d’un tel régime en 1995. Et son épilogue est loin d’être heureux», a-t-il rappelé.
Face aux multiples défis qui assaillent le pays, Bazoum Mohamed a invité les Nigériens à «conclure ce cycle électoral avec la victoire de sa coalition et la remise au travail du pays». «Nous n’avons aucun instant à perdre par ces temps de grandes menaces terroristes. Nous devons nous mettre au travail dans le cadre des institutions fraichement renouvelées de façon démocratique pour nous occuper de la sécurité de notre pays, de l’éducation de nos enfants, de la santé des populations en cette période de pandémie de la Covid 19, de l’alimentation des populations, de l’emploi pour les jeunes, du relèvement de la situation dans les régions touchées par l’insécurité ; de l’accélération des investissements dans les grandes infrastructures, etc.», a déclaré le candidat Bazoum Mohamed qui a promis d’y faire immédiatement face lorsqu’il sera élu président. «Notre agenda à nous est un agenda national, celui de nos adversaires est un agenda de commodité personnelle», a-t-il conclu.
Par la même occasion, les partis soutenant la candidature de Bazoum Mohamed, ont par la voix de M. Seini Oumarou, rendu publique une déclaration dans laquelle, ils ont décidé, «de façon souveraine et en accord avec les instances dirigeantes de leurs partis respectifs», d’apporter leur soutien ferme et indéfectible à M. Bazoum Mohamed. «La présente cérémonie marque, de façon solennelle, notre engagement résolu d’accompagner M. Bazoum Mohamed pour le porter, Incha Allah, à la présidence de la République du Niger», a déclaré M. Seini Oumarou. «Notre choix a été guidé fondamentalement par l’impérieux souci de préserver la stabilité des institutions, la quiétude sociale, la cohésion et l’unité nationale indispensables pour assurer une paix et un développement durable pour notre pays», a-t-il ajouté, appelant tous leurs militants à s’impliquer dans la campagne qu’il souhaite apaisée.
Siradji Sanda(onep)
08 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Election Présidentielle 2ème tour : Retour sur ce qu’il s’est passé dans les régions du pays (Officiel)
Election présidentielle second tour : Grande mobilisation des électeurs à Niamey
Les Nigériens ayant l’âge de voter étaient devant leur destin. Appelés aux urnes, ils devaient départager les deux candidats en lice à savoir Mohamed Bazoum du PNDS-Tarraya et Mahamane Ousmane du RDR-Tchanji. A Niamey, les élections se sont déroulées dans la paix, la sérénité, le calme et une mobilisation massive des électeurs dans les cinq arrondissements communaux de la capitale.
Dans l’ensemble le vote s’est déroulé sans incidents et les électeurs se sont fortement mobilisés dans la matinée. L’affluence à mi-journée atteste de cette mobilisation. Selon les explications du président du bureau de vote n° 121, à l’école Pont Kennedy dans la commune 5, les électeurs sont venus très massivement tôt le matin munis de leurs cartes d’électeurs. M. Hamidou Christain Amadou souligne qu’aucune difficulté n’a été signalée en dehors du retard relatif dans l’ouverture du BV qui n’a pu ouvrir qu’à 8h 40 mn. «Ce retard est lié au fait que certains matériels ne sont pas livrés à temps. Mais déjà à 15h passées, la majorité des votants inscrits ici ont effectué leur devoir civique», précise-t-il.
La même situation se remarque à la commune IV, précisément au quartier Gamkalley où près d’une dizaine de bureau de vote sont installés dans l’enceinte de l’école dudit quartier. Mme Boubacar Zainabou Illa, présidente du BV 102 témoigne que le vote se déroule bien et sans incident. «Nous n’avons enregistré aucune difficulté ici. Et le vote a commencé dès 8h 05», précise-t-elle. Moustapha Amadou, un électeur venu accomplir son devoir civique confirme aussi que le vote se déroule sans encombre. «Les électeurs viennent librement accomplir leur droit civique», a-t-il fait constater avant de souhaiter bonne chance aux candidats.
Les bureaux de vote N°2 et 05 de la commune III dans le quartier Nouveau marché ont ouvert leur porte respectivement 8h 30 et 8h 00. Selon les responsables de ces BV tout se déroule bien et les électeurs sont fortement mobilisés. D’après Malan Habou Rawi, président du BV n°2, aux environs de 14 h30 près de 227 électeurs ont déjà voté sur les 476 inscrits. Tandis qu’à la même heure 292 électeurs ont voté sur 475 inscrits selon Abdoulaye Moussa Tawassi, président dudit bureau.
Aux environs de 17 heures, tout se passe normalement à la commune II notamment à Boukoki III, école Askia où les opérations de vote se déroulent comme prévu. Les électeurs et électrices se sont mobilisés, nous confie-t-on, dans la matinée pour choisir celui qu’ils estiment le mieux placé pour gouverner le Niger durant les cinq ans à venir. Selon Mlle Balkissa Seydou, présidente du BV 057, le bureau a ouvert à 8h00 pour les 486 électeurs inscrits.
Abondant dans le même sens, M. Issa Cissé délégué au BV 058 dans ladite école a ajouté que depuis l’ouverture des BV, les électeurs se sont mobilisés dans le respect et la discipline. Enfin au niveau de la commune I, au CEG 6 le vote s’est déroulé aussi comme prévu. Selon le président du Bureau de vote n° 006, M. Nouhou Abdoul-kader, le BV est ouvert à 8h10mn et la plupart de 415 électeurs inscrits ont déjà voté avant 17h.
Il est à noter un déploiement en grand nombre des forces de défense et de sécurité pour assurer la sécurité des opérations de vote. Certains électeurs n’ayant pas leurs cartes d’électeurs ont été refoulés en dépit de leurs récépissés en main.
Mamane Abdoulaye
Les opérations de votes se sont déroulées dans la tranquillité à Zinder
Le Gouverneur de la région de Zinder,M. Issa Moussa a donné, hier matin à 8 heures, le coup d’envoi des opérations de vote pour l’élection présidentielle 2ème tour au niveau du bureau de vote N° 001 installé dans les locaux de la Maison de la Culture Abdoussalam Adam, en présence du Maire central de Zinder et du président de la CENI régionale, M. Chaibou Moussa.
D’après le président de la CENI régionale, les opérations de vote se déroulent bien au niveau des 55 Communes de la région de Zinder. «C’est un sentiment de satisfaction qui m’anime»,a fait remarquer M. Chaibou Moussa au regard de l’effectivité du démarrage des opérations.
L’ancien Président de la République, Mahamane Ousmane et candidat du RDR Tchandji a voté à Zinder. «Malgré les imperfections liées à l’organisation de ces différentes consultations, les Nigériens ont cherché à exercer leurs droits et leurs devoirs en se rendant aux urnes», a-t-il confié à sa sortie du bureau de vote. Ce qui est important à souligner, a-t-il insisté, c’est que le suffrage des citoyens doit être respecté. Il a lancé un appel aux responsables à tous les niveaux à faire en sorte que chacun apporte sa contribution pour que ces élections soient propres, correctes et que les citoyens se retrouvent dans les suffrages qu’ils ont exprimés.
La région de Zinder, rappelle-t-on, compte 5.258 bureaux de vote répartis au niveau de 55 Communes pour 1 million 516.603 électeurs.
SidoYacouba ANP-ONEP/Zinder
Dosso/Election présidentielle 2ème tour : «Tout se déroule normalement», selon le président de la CENI régionale
Les 3178 bureaux de vote de la région de Dosso ont démarré, hier matin à 8 heures, les opérations de vote dans le cadre du 2ème tour de l’élection présidentielle cela dans le strict respect des mesures barrières édictées par les plus hautes autorités de notre pays. Ils sont 898.794 électeurs appelés à accomplir leur devoir de citoyen au niveau des 43 communes que comptent les 8 départements de la région de Dosso. Le lancement officiel a été donné au bureau n°1 à la Maison de la culture Garba Loga par le président de l’Assemblée Nationale, M. Ousseïni Tinni qu’accompagne le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso, M. Assoumana Amadou.
Selon le président de la Commission Electorale Régional de Dosso Maitre Omar Kondo, tous les présidents des commissions décentralisées ont reçu, il y a de cela une semaine, tout le matériel électoral qui a été directement acheminé dans leurs communes respectives. Ces présidents ont reçu une formation pendant deux jours au cours de laquelle ils ont renforcé leurs capacités en vue d’aller à leur tour former les membres des bureaux de vote. A la fin de cette formation, les membres des bureaux de vote ont été acheminés dans leurs postes. Le samedi a souligné Maitre Omar Kondo, la CENI régionale a fait un tour téléphonique de toutes les communes pour s’enquérir de l’effectivité de toutes ces opérations.
Ce matin, a rassuré le président de la CENI régionale de Dosso, tous les bureaux de vote de la région ont respecté les heures légales d’ouverture à savoir 8 heures. Au lancement officiel qui s’est déroulé en présence des autorités administratives et des responsables des forces de défense et de sécurité, tout le dispositif que requiert un bureau de vote a été trouvé sur place. Les opérations de vote se déroulent normalement sur toute l’étendue du territoire de la région de Dosso.
Néanmoins, le président de la CENI régionale a saisi l’opportunité pour lancer un vibrant appel à la population à sortir massivement exprimer dans le calme et la discipline son droit citoyen à travers le vote. Il a souhaité que ces élections se déroulent dans l’accalmie, la tranquillité et que les résultats soient acceptés de tous. C’est cela a précisé Maitre Omar Kondo qui est le souhait du Chef de l’Etat et de toutes les autorités de la République du Niger. L’Etat du Niger a beaucoup investi dans ces élections. De ce fait, le président de CENI régionale de Dosso a souhaité que ces élections se déroulent dans un climat apaisé et serein.
Mahamane Amadou, ANEP-ONEP/Dosso
Maradi : Vote dans le calme et la sérénité
Le gouverneur de la Région de Maradi, M. Zakari Oumarou qu’accompagne le président de la Délégation de Maradi, M. Ibrahim Miko, a exercé son droit de vote au bureau N°30 de Dan Goulbi, dans le 2ème arrondissement. A sa sortie du bureau de vote, il s’est exprimé en ces termes : «Je constate avec vous que toutes les dispositions ont été prises pour que ce scrutin du 2ème tour se déroule normalement et les électeurs commencent à venir», a-t-il dit. M. Zakari Oumarou a ajouté qu’il fonde l’espoir que la population électorale se mobilisera davantage pour que ce scrutin connaisse un succès.
Pour le gouverneur de Maradi, notre pays est mûr en démocratie et en matière d’organisation des élections. Cette fois-ci aussi, poursuit-il, «nous allons confirmer cet atout que le Niger a réussi à avoir depuis trente ans». «Je lance un appel à tous les acteurs pour que chacun joue sa partition. Nous attendons de ce vote qu’il soit transparent, apaisé et que le meilleur gagne», a-t-il conclu.
Au point de vue affluence dans les bureaux de vote, elle est timide à l’heure de l’ouverture de bureaux de vote. Toutefois, elle atteindra sa vitesse de croisière à la mi-journée, vu l’enjeu et l’engouement des populations à accomplir leur devoir civique. L’ordre et la discipline étaient au rendez-vous dans tous les bureaux de vote où la seule préoccupation était d’exercer son droit. Les observateurs issus de différentes structures étaient visibles dans les bureaux de vote.
Tiémogo Amadou, ANP-ONEP Maradi
Election présidentielle 2ème tour à Tillabéri et Balléyara : La sécurité, principale attente des électeurs fortement mobilisés
Le 2ème tour de l’élection présidentielle au Niger qui met aux prises les candidats Mohamed Bazoum du PNDS-Tarayya et Mahamane Ousmane du RDR Tchanji, a suscité de l’engouement auprès de la population nigérienne dans la région de Tillabéri. Ainsi, très tôt le matin, les électeurs sont sortis pour se rendre au niveau des bureaux de vote afin d’exprimer leurs suffrages. Pour ce 2ème tour, la région deTillabéri compte près de 4.494 bureaux de vote pour 1.051.297 électeurs inscrits sur la liste électorale.
Malgré un temps frais et un peu poussiéreux, les habitants de Tillabri sont sortis tôt le matin pour se rendre dans les centres de vote installés dans les écoles. Mais, il a fallu vers 10h pour que les files indiennes se forment véritablement devant les bureaux de vote. Les présidents de bureau de vote, témoignent que l’opération de vote est tellement fluide au point où les électeurs n’ont pas besoin d’attendre longtemps dans des longues files d’attentes. En effet, les opérations se passent plus vite dans tous les centres visités, tant dans la commune urbaine de Tillabéri, que dans les villages environnants.
Le bureau de vote N°27 du centre école Zarmaqui compte 470 inscrits et est dirigé par Mme Boubacar Rabi. A 11h 10mn, près de 190 électeurs ont déjà voté sous l’œil vigilant des délégués des deux candidats. «Le vote du second tour est moins complexe. Nous avons débuté déjà à 7h 49mn. Il y a beaucoup d’électeurs, mais ça va plus vite. Les électeurs nous facilitent les choses avec une attitude exemplaire. Si tout va bien et qu’il n’y aura pas interruption ni aucune perturbation, on va finir tôt» a dit la présidente du bureau de vote N°27 du centre école Zarma.
Le constat est presque le même dans tous les autres centre de vote. Au quartier Zongo de Tillaberi, précisément à l’école primaire Zongo, trois bureaux de vote sont prévus. Le président du bureau de vote N° 044 explique que son bureau compte 482 électeurs et qu’ils n’ont enregistré aucune difficulté majeure qui mérite d’être signalée. «Nous avons ouvert le bureau à 8h 05mn et on compte fermer à 19h 05mn. Les opérations se poursuivent dans de très bonnes conditions. Depuis l'ouverture jusqu'à présent on n’a pas eu d'incident ou de dérangement. Et nous avons ce dont on a besoin dans le cadre de ce deuxième tour. Sur le plan technique, les choses se déroulent normalement, le matériel est au complet. Les deux candidats ont envoyé leurs délégués, ils sont là en train d'observer très bien les votes. Vraiment tout se passe normalement. Et à l'allure où vont les choses on peut finir avant l'heure de la clôture», a indiqué Issa Amadou Karidjo.
La question des listes additives tourmente des électeurs !
Beaucoup d’électeurs ignorent quasiment, comment voter sur la liste additive. Noufou Kader et 17 autres électeurs dont 9 femmes, se sont regroupés à l’école Zongo devant un bureau de vote où ils voulaient coûte que coûte voter. Mais leur désarroi est très grand car, ils ne sont pas suffisamment informés sur la question de liste additive. Certains sont partis, mais Noufou Kader, Saley Issoufou et Ismael Tarker tiennent mordicus à voter. Eux, ils se sont tous faits enrôler à Niamey. «Normalement partout où tu te trouves, si tu es muni de ta carte d’électeurs et une pièce d’identité tu dois voter pour le 2ème tour des élections. Vraiment je ne comprends pas, j’ai envie de voter mais hélas», déplore Noufou Kader.
La sécurité au cœur des attentes des électeurs
Tillabéri est l’une des régions affectées par l’insécurité résultant des activités des groupes terroristes. C’est pourquoi, la sécurité est la première attente des électeurs vis-à-vis du nouveau Président de la République. A tout point de vue, la question sécuritaire reste le point commun de tous les électeurs interrogés.
Mamata Hamadou âgée de 67 ans est venu accomplir son devoir de vote malgré le poids de l’âge. Son rêve, c’est l’éradication de l’insécurité sur l’ensemble du territoire du Niger. «La sécurité ! La sécurité ! La sécurité avant tout. Nous demandons au nouveau Président de la République d’honorer tous les engagements et les promesses faites en cette période de campagne. Les candidats ont dit beaucoup de choses et nous avons pris bonne note. Je viens de voter, c'est un devoir moral pour moi de le faire. Je suis très heureuse d’opérer un choix», affirme la sexagénaire.
Hassane Sadou Oualam un autre électeur a également souhaité que le Président qui sera élu, tienne ses promesses et que Dieu l'assiste. «Je souhaite qu'après ces élections que tous les Nigériens se réunissent autour du nouveau président pour prendre en main la question sécuritaire déjà délétère dans notre pays», ajoute-t-il.
Les autorités régionales saluent les conditions des scrutins et invitent la population au calme pour la suite du processus
En cette période importante les appels au calme, à la sérénité se multiplient. «Nous avons visité les différents bureaux de vote, on a constaté que tout a été bien installé. Et les messages de sensibilisation sont passés. Je rappelle aux citoyens que le vote c’est un droit, et tout citoyen doit sortir pour exercer ce droit dans le calme, la sérénité et le respect des lois», a confié Mme Tanimoune Haoua, préfet du département de Tillaberi.
Après avoir donné le coup d’envoi des votes au niveau du bureau de vote N°60, logé dans la MJC de Tillabéri, le Gouverneur de la Région de Tillabéri M. Tidjani Katiala a donné ses impressions sur le processus électoral. «Je souhaite que cette élection présidentielle deuxième tour se termine dans les mêmes conditions. Je me réjouis également de la maturité politique de la population de la région de Tillaberi, surtout de son attachement aux valeurs démocratiques. Je souhaite que ces élections garantissent à notre pays, la paix et la quiétude sociale. Dans la région de Tillaberi, nous avons plusieurs défis à relever, notamment sécuritaires. Notre souhait est qu'après ces élections, Tillaberi soit un havre de paix où il fera bon vivre» a ajouté le Gouverneur de la région de Tillaberi.
Abdoul-Aziz Ibrahim
22 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Election présidentielle du 27 décembre 2020 : Portraits des candidats
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Mohamed Bazoum
Né en 1960 à Bilabrine près de N’Gourti dans la région de Diffa, Mohamed BAZOUM eût un parcours scolaire brillant, de l’école primaire de Tesker au Lycée Amadou Kouran Daga de Zinder en passant par les collèges de Maïné-Soroa et de Gouré. Il entreprit ensuite des études supérieures de Philosophie à Dakar au Sénégal où il obtint une maîtrise en Philosophie politique et Morale et un DEA option Logique et Epistémologie.
Leader estudiantin ayant fait ses preuves avec ses qualités d’orateur remarquable au pays puis à Dakar au Sénégal, Mohamed BAZOUM, devenu enseignant, a été parmi les principaux acteurs qui ont donné toute sa vitalité au Syndicat National des Enseignants du Niger (SNEN) et à l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger (USTN). Aussi a-t-il été parmi les initiateurs, avec Issoufou MAHAMADOU et ses autres camarades de route, d’un groupe politique qui a donné naissance au PNDS Tarayya.
Démocrate convaincu, militant progressiste et farouche adversaire des inégalités sociales, Mohamed BAZOUM s’est bâti une réputation d’homme politique cultivé, sans démagogie, ayant un franc parlé notoirement reconnu et toujours proche des terroirs et des populations nigériennes.
De confession musulmane, Mohamed BAZOUM est marié et père de quatre (4) enfants.
Cinq (5) fois élu député au titre de la circonscription de Tesker et plusieurs fois ministre, Mohamed BAZOUM, qui a été porté à la présidence du PNDS Tarayya depuis 2011, est candidat à la présidentielle de décembre 2020 au titre de ce parti. Il est porteur d’un programme dit de la Renaissance Acte III qui vise à consolider les acquis des deux (2) mandats du Président de la République Issoufou MAHAMADOU, et avancer.
Dans la phase d’élaboration de ce programme, Mohamed BAZOUM a quitté son statut de ministre d’Etat pour aller à la rencontre du peuple. Il a ainsi sillonné plus de deux cents (200) communes sur deux cent soixante six (266) à travers le Niger profond pour prêter une oreille attentive aux aspirations des nigériens des villes et des campagnes. Polyglotte, à l’aise dans au moins quatre (4) langues du Niger, il a échangé avec toutes les couches de la population.
Mohamed BAZOUM, candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) aux présidentielles de décembre 2020, reçoit, dès le premier tour, le soutien de quarante (46) partis politiques constitués en Coalition Bazoum 2021.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Ibrahim Gado
Issu d’une famille modeste, Ibrahim GADO est né le 19 octobre 1983 à Agadez où son père servait dans l’armée. Après le CI dans cette région du Nord, il continua son cursus scolaire à Dioundiou, région de Dosso, dans l’ouest du Niger. Brillant, Ibrahim l’a été tout au long de son parcours scolaire et académique. Ses enseignants témoignent qu’il était toujours 1er de sa classe.
Après le collège à Dioundiou, il fréquenta le lycée technique Dan Kassawa de Maradi, à 600 kilomètres de Niamey. Il en ressort avec son bac génie civil avant de bénéficier d’une bourse de l’Etat pour étudier à l’université Badji Moktar d’Annaba en Algérie. C’est là, qu’il décrocha son diplôme d’ingénieur en informatique. Né avec du poil de leadership, le jeune ingénieur informaticien ne s’accommode pas longtemps de travailler pour quelqu’un. Il créa sa propre société : OSBORN qui a plusieurs compartiments dont l’informatique, la télécommunication et les BTP. Elevé dans le moule islamique, il est resté soudé à la pratique de sa religion.
Ibrahim Gado est devenu un farouche adversaire de la pauvreté qu’il combat dans la mesure de ses capacités à travers des oeuvres sociales qui lui ont valu le sobriquet de « Bon samaritain ».
Sollicité de partout et poussé par la population qui voit en lui, un patriote soucieux de son peuple, Ibrahim Gado décide de se lancer en politique et crée le Conseil républicain pour le progrès et la démocratie (CRPD-Sulhu). Un trimestre plus tard, le parti gris-blanc organise, le 11 octobre, un congrès pour investir son candidat à la présidentielle du 27 décembre 2020.
Allons-y
Muje
Irmakoye.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Sagbo Adolphe
Sagbo Adolphe, né le 03 Septembre 1953 à Tahoua ; il fréquenta l’école primaire et le CEG de Tahoua, avant de se retrouver au lycée Technique de Maradi, et finalement à l’Ecole Centrale pour l’Industrie, le Commerce et l’Administration de Bamako au Mali.
Il est chef d’Entreprise, depuis 1986 du Groupe ABC ; - Il participa à la Conférence Nationale Souveraine ;
- Il est membre du Conseil Constitutif National ;
- Il est membre du CESOC, en son 2è mandat ;
- Il est Chevalier de l’Ordre de mérite du Niger en 1986 ;
- Il est membre-fondateur de l’ONP/BTP (l’Organisation Nigérienne des Professionnels du Bâtiment et Travaux Publics) ;
- Il est membre-fondateur de la FOP-NIGER (Fédération des Organisations Patronales du Niger) ;
et
- Il est membre-fondateur du Parti Socialiste IMANI, dont il est son SG National, et est son candidat aux élections présidentielles du 27 Décembre 2020.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Mamadou Talata Doulla
Né le 18 mai 1951 à Dakar, Mamadou TALATA DOULLA après ses études primaires et secondaires décroche son Baccalauréat série A. Et comme tous les jeunes de son époque il opte pour les sciences juridiques. C’est ainsi qu’il obtient en 1975 sa licence en droit (ancienne formule). Désormais juriste l’étudiant Mamadou TALATA DOULLA oriente sa boussole vers un secteur naissant sur le continent, les assurances. Il s’inscrit à l’institut international des assurances (IIA) à Yaoundé au Cameroun de 1976 à 1978 la troisième promotion et il sort diplômer d’études supérieures (DES).
De retour au pays, Mamadou TALATA DOULLA est mis à la disposition du ministère des affaires économiques, du commerce et de l’industrie. De 1978 à 1983 il est nommé Directeur administratif et commercial chargé de la réassurance à la SNAR Leyma. En 1984 Directeur du control des assurances au ministère des finances et création du centre national du cycle moyen des assurances.
Fort de ce brillant parcours, Mamadou TALATA DOULLA est nommé Directeur adjoint du l’UGAN en 1985. Et en 1987 c’est la cerise sur le gâteau Mamadou TALATA DOULLA accède au poste de Directeur Général de l’UGAN pour y rester 13 ans durant et porter haut l’étendard de cette institution.
Manager chevronné et philanthrope averti Mamadou TALATA DOULLA a piloté plusieurs structures au firmament comme songhay management et songhay COM-SAT. Il est actuellement le président du conseil d’administration de SAHAM assurances leader des assurances au Niger.
A l’image des assurances Mamadou TALATA DOULLA a remplie aussi une belle et riche carrière dans les associations caritatives, sportives et professionnelles. Au niveau du LIONS club international entre 2005 et 2016 il a occupé respectivement le poste de Gouverneur district 403, membre du conseil des gouverneurs DM 403, Président du conseil des gouverneurs et Immédiat past president du conseil des gouverneurs. Sur le plan sportif Mamadou TALATA DOULLA a été plusieurs fois Président des fédérations sportives mieux de l’instance faitière du sport au Niger le COSNI qu’il a eu à diriger avec brio pendant 17 ans. Coté professionnel, MamadouTalataDoulla est resté Président du syndicat des entreprises et industries, vice-président du CNPN (patronnât) et Président de la fondation Niger solidarité.
Une aussi riche et belle carrière ne peut être qu’auréoler de reconnaissant. C’est ainsi que Mamadou TALATA DOULLA a reçu plusieurs distinctions honorifiques au niveau national et international. Trophée du sport du fair-play CIO en 2005, médaille de bronze du travail du Niger, médaille d’or du travail du Niger, grande médaille d’or du travail du Niger, officié de l’ordre national du mérite nigérien, médaille d’honneur du Congo RDC, Commandeur de l’ordre national du mérite gabonais.
Une telle carrière ne peut que se faire une réputation glorieuse, c’est pourquoi aujourd’hui Mamadou TALATA DOULLA se présente devant vous ses concitoyens au titre du parti RSP A’ADILI, Rédemption pour le Salut de la Patrie pour demander votre suffrage aux élections présidentielles du 27 décembre 2020.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Amadou Ousmane
NOM : AMADOU - PRENOM: Ousmane - Date et lieu de naissance: Le 25-06-1970 à Maradi - Nationalité : Nigérienne - Situation familiale : Marié 3 enfants Sur le plan politique: Membre fondateur et Président du Parti ADEN-KARKARAA depuis septembre 2019.
STATUT ACTUEL: Enseignant Chercheur à l’Université Abdou MOUMOUNI de Niamey, Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) au Département Economie.
RESPONSABILITE: Chef de Département Economie de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) de février 2011 à mars 2013.
GRADE ACTUEL: Maître Assistant du CAMES depuis juillet 2015 - Candidat malheureux au Concours d’agrégation en Sciences Economiques et de Gestion de 2017 et 2019.
FORMATIONS UNIVERSITAIRES: 2003-2006 : Thèse de Doctorat Unique du Programme de Troisième Cycle Interuniversitaire (PTCI) en Sciences Economiques, Spécialité Economie des Ressources Humaines, Option Finances Publiques, soutenue le 07 juillet 2006 à l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences Economiques et de Gestion (UFR/SEG) de l’Université de Ouagadougou, avec mention très honorable et les félicitations du jury. 1999-2001 :Diplôme d’Etudes Approfondies du Programme de Troisième Cycle Interuniversitaire (DEA-PTCI) en Sciences Economiques à l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences Economiques et de Gestion (UFR/SEG) de l’Université de Ouagadougou soutenu le 12 juillet 2001 avec mention Assez- Bien. 1997-1998 : Maîtrise en Sciences Economiques obtenue à la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques (FSEJ) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey en janvier 1999 avec mention Assez- Bien. 1996-1997 : Licence en Sciences Economiques à la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques (FSEJ) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey en novembre 1997.
TRAVAUX REALISES: 2006: Thèse de Doctorat : « Analyse économique de l’organisation et financement des soins de santé au Niger ». - 2001 : Mémoire de DEA : « Effet interactif de l’ouverture Economique et du capital humain sur la croissance économique au Niger». - 1998: Mémoire de maîtrise : « Le rôle de la variable prix dans la décision paysanne de produire et de vendre les céréales traditionnelles au Niger ».
EXPERIENCES PROFESSIONNELLES:
Cours de Finances Publiques en maîtrise Sciences Economiques à la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques (FSEJ) Niamey.
Depuis 2004-2005. - Cours d’Economie Publique en maîtrise Sciences Economiques à la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques depuis 2008.
- Cours d’Econométrie : Introduction à l’utilisation des données de Panel en Master 2;
- gestion macroéconomiques à la FSEJ.
- Cours de Statistique-probabilité en deuxième année Sciences Economiques à la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques (FSEJ) de Niamey pour l’année 2006-2007.
- Cours d’Histoire de la pensée économique et d’Analyse microéconomique à l’Ecole d’Administration et de Magistrature (ENAM) de Niamey pour l’année 2006-2007.
Cours de la Comptabilité nationale et Analyse macroéconomique à l’Ecole d’Administration et de Magistrature (ENAM) de Niamey pour l’année 2006-2007.
- Cours d’introduction à la finance des marchés : bourse régionale des valeurs mobilières à l’Ecole Supérieure de la Comptabilité et de l’Administration des Entreprises (SCAE) pour l’année 2006-2007.
- Chargé des travaux dirigés en Macroéconomie à l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences Economiques et de Gestion (UFR/ SEG) à l’Université de Ouagadougou. 2002-2003.
- Chargé des travaux dirigés en Microéconomie à la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques (FSEJ) depuis 2001.
- Chargé des travaux dirigés en Econométrie en maîtrise à la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques (FSEJ) en 2001-2002. - Cours d’économétrie avancée à l’Institut de Stratégie, d’Evaluation et de Prospective (ISEP) depuis 2006.
CONFERENCES - COMMUNICATIONS:
28 novembre- 06 décembre 2005 Colloque International sur le Financement de la Santé dans les Pays en Développement au CERDI à Clermont Ferrand (France). Thème : « Analyse économique de l’organisation et du financement des soins de santé au Niger ».
- 29 mai au 5 juin 2009 Séminaire Workshop- Consortium pour la Recherche Economique en Afrique (CREA) à Mombassa au Kenya. Thème « Impact sur le Niger des accords de partenariat économique entre la CEDEAO et l’UE (nouvelle proposition).
- 30 mai au 4 juin 2010 Séminaire Workshop- Consortium pour la Recherche Economique en Afrique (CREA) à Mombassa au Kenya. Thème « Impact sur le Niger des accords de partenariat économique entre la CEDEAO et l’UE (Rapport intérimaire).
- 28 novembre- 2 décembre 2010 Séminaire Workshop- Consortium pour la Recherche Economique en Afrique (CREA) à Mombassa au Kenya. Thème « Impact sur le Niger des accords de partenariat économique entre la CEDEAO et l’UE (rapport final).
- 10 au 12 août 2010 Séminaire Workshop - Projet collaboratif. Consortium pour la Recherche Economique en Afrique (CREA) au Cap Town (Afrique du Sud). - Thème : « Santé et inégalité de revenu au Niger : évidence des disparités régionales a travers les avancées et les limites de la gratuite des soins ». - 20 au 21 mars 2011 Séminaire Workshop
- Projet collaboratif. Consortium pour la Recherche Economique en Afrique (CREA) à Nairobi (Kenya). - Thème : « Santé et inégalité de revenu au Niger : évidence des disparités régionales a travers les avancées et les limites de la gratuite des soins ». (rapport intérimaire).
- 10 au 11 septembre 2011 Séminaire Workshop - Projet collaboratif. Consortium pour la Recherche Economique en Afrique (CREA) à Nairobi (Kenya). - Thème : « Santé et inégalité de revenu au Niger : évidence des disparités.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Elhadji Seïni Oumarou
Elhadji Seïni Oumarou est né à Tillaberi, le 09 aout 1950. Il est de nationalité nigérienne et est aujourd’hui âgé de 70 ans. Il est marié et père de six (6) enfants. C’est un homme d’une remarquable probité morale qui a fait ses preuves dans le domaine de l’entreprenariat privé de 1985 à 1995, en qualité de Chef d’Entreprise et de Président Directeur Général (PDG), avant de se lancer en politique au sein du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-NASSARA). De 1995 à 1999, il est nommé Conseiller spécial à la Primature tout en continuant à assumer ses fonctions privées. De 1999 à 2004, il est nommé Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du Secteur privé sous la première mandature de SEM Tandja Mamadou. De 2005 à 2007, il est Ministre d’Etat, Ministre de l’Equipement dans le gouvernement du Premier Ministre Hama Amadou, auquel il succède en 2007. Elhadji Seïni Oumarou est resté Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de 2007 à 2009 avant de devenir Président de l’Assemblée Nationale sous la 6ème République de 2009 à 2010. En 2016, il répond à l’appel de SEM Issoufou Mahamadou pour le soutenir dans ses actions. De 2016 à 2020, il assume la fonction de Haut Représentant du Président de la République.
Elhadji Seïni Oumarou a été plébiscité à la présidence du MNSD-NASSARA, en 2007, lors du Congrès de Zinder. En 2011, il était arrivé deuxième aux élections présidentielles. De 2011 à 2016, il est le Leader de l’Opposition politique érigée comme Institution au Niger. En 2016, il est pour la deuxième fois candidat aux élections présidentielles. C’est pour la troisième fois qu’il se présente, cette année, aux élections présidentielles. En outre, Elhadji Seïni Oumarou a été, de 2011 à 2020, plusieurs fois nommé Chef de mission des équipes de supervision électorale pour le compte de l’Union Africaine ou de la CEDEAO dans les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale.
NB : SEM SEINI OUMAROU a reçu les félicitations du Secrétaire Général de l’ONU et de toute la communauté internationale pour avoir renoncé à tout recours après la proclamation des résultats provisoires afin de donner à son pays une chance supplémentaire pour renouer avec la démocratie(après le coup d’Etat du 18 février 2010) et d’éviter des contentieux postélectoraux pouvant déboucher à une autre instabilité préjudiciable au développement socio-économique de son pays.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Dr Moustapha Mamadou
Dr Moustapha Mamadou
Téléphone: 98 73 83 73 Domicile: Jambourou
Birni Ouest Zinder, Niger
EDUCATION
Présentement en formation aux Etats Unis
Doctorat en Gestion de Finances Northcentral University San Diego, Californie Mars 2019
Master Business Administration Northcentral University Prescott Valley, Arizona Juillet 2014
Maitrise en Chimie Lehman College, City University of New York Mai 2011
Baccalaureat Serie D Lycee Amadou Kouran Daga de Zinder Juin 1998
B.E.P.C. C.E.G 1 de Zinder 1995
Ecole Primaire Birni Est Zinder 1989
TITRE D’HONNEUR
Departement de Chimie City University of New York Lehman College Mai 2011.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Kané Kadaouré Habibou
Du 13 au 27 Décembre 2020, vous êtes appelés à renouveler l’ensemble des élus locaux, nationaux, et également le premier magistrat du pays ;
par conséquent, l’ensemble des Institutions Républicaines et aussi la totalité des collectivités territoriales.
Née en 1980 à Niamey de l’union de deux (2) parents issus du légendaire canton de Kourfey (Région de Tillabéri) ;
KANE KADAOURE Habibou grandit modestement aux côtés de sa famille composée de vingt-trois (23) frères et soeurs, dans la ville de Maradi.
Elève brillant, il fréquenta entre 1986 et 2000, l’Ecole Primaire Festival, le CEG2, et enfin le Lycée Dan Baskoré de Maradi où il décrocha le baccalauréat série C avec mention bien. En 2000, il s’inscrivit en option Mathématiques et Physique à l’Université Abdou Moumouni de Niamey avant d’opter pour une formation de cinq (5) ans à l’Université de Blida en Algérie, où il sort en 2006 diplômé d’Etat en Architecture. Il créa en 2008 l’Agence PROJEDIS-AFRIQUE, une société qui l’amena à se former en sciences de Gestion Administrative des Entreprises à l’Université de Niamey pour l’obtention d’un master2.
Marié, père de huit (8) enfants, KADAOURE est avant tout un père de famille attentionné et affable. Polyvalent, Il adore le travail bien fait et les recherches diverses.
Leader syndical et associatif, il a servi dans le Comité Exécutif de l’Association de Etudiants Africains à Blida et a également exercé comme Secrétaire Général de l’Union des Scolaires Nigériens en Algérie de 2003 à 2004. Membre fondateur et Premier Président de l’Association Nigérienne des Jeunes Entrepreneurs (ANJE), KADAOURE a servi comme fervent défenseur de la cause des jeunes au Niger. Son engagement pour la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes lui a permis de siéger comme Consulaire et seul jeune Membre de la Commission Permanente de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger.
Architecte atypique par la franchise de ses oeuvres reconnaissables à première vue, KADAOURE a su s’imposer dans la pratique de son métier en figurant parmi les lauréats à l’issue de plusieurs concours d’architecture. Il est Expert en Architecture-Bâtiment-Construction, agrée près les Cours et Tribunaux du Niger, il est le professionnel en la matière le plus consulté par les Banques de la place pour l’élaboration des rapports d’expertise immobilière. Pour service rendu à la nation, en 2014, alors qu’il n’avait que trente (34) ans, il a été élevé, par le Président de la République, au rang de Chevalier de l’Ordre de Mérite du Niger.
Novice en politique, sans expérience électorale, en 2019, il fonde la SDR-SABUWA, une force politique qui regroupe des jeunes nigériens.
Organisé, intelligent, infatigable défenseur de l’intérêt commun, KADAOURE a été investi par sa formation politique, le 12 juillet 2020, afin de briguer la magistrature suprême du Niger dans l’optique de s’attaquer à l’essentiel et de repenser le mode de gouvernance politique.
Puisse Allah (swt) l’accompagner. Amen !!
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Ousmane Idi Ango
Qui est Ousmane Idi Ango : Le Sadauki national ou affectueusement Dan Baba ?
1- Situation matrimoniale: Marié, deux(2) femmes et 7 enfants.
2- Parcours scolaires et académiques : SADAUKI a connu un cursus scolaire irréprochable. Après de brillantes études au primaire et Du secondaire, cet Enarque de formation, est aussi diplômé du prestigieux Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion de Dakar (CESAG).
3- Parcours professionnels : Ce manager au parcours professionnel impressionnant, a occupé plusieurs postes de responsabilité dans des sociétés et entreprises de grand renom. A 29 ans déjà, il s’était retrouvé à la tête de la Cimenterie de Malbaza, filiale du groupe Allemand Heidelberg Cement où son passage fut couronné de succès. Après sa démission de cette société, il rejoignit le groupe canadien d’exploration minière, Goviex Uranium.
Nommé Directeur Général de la plus importante société du pays, la SONIDEP, (Société Nigérienne des Produits pétroliers) à 36 ans, il en est le plus jeune depuis sa création. Il restera certainement dans les annales de cette société comme étant celui qui a su insuffié un souffie nouveau en modernisant sa gestion. Il a implémenté un système de gestion intégré à la SONIDEP et a réussi un management intégrant Qualité - Sécurité - Environnement avec la consécration des certifications ISO 9001,14001 et 18001. Faisant de la SONIDEP la première société OUEST Africaine dans cette position.
4- Parcours politique: Jeune, jovial et sociable, Ousmane Idi Ango dit SADAUKI, est de taille moyenne avec ses 1.75 m. D’une grande ouverture d’esprit et déjà plein d’expérience malgré sa relative jeunesse. Homme charismatique, Ousmane s’illustre par la démonstration exceptionnelle de son engagement en faveur des oeuvres sociales et de son patriotisme. Issu des cultures urbaine et rurale, parlant plusieurs langues, il est à l’évidence l’exemple vivant de l’adaptation de l’idéal socialiste aux réalités sociales et culturelles nigériennes Contrôleur de gestion et Auditeur certifié IRCA, Ousmane Idi Ango, SADAUKI est le nouveau visage de l’espoir face aux mutations politiques, sociales, culturelles et économiques du pays. Sa sensibilité à la cause des masses populaires, ses multiples réalisations à l’endroit des plus démunis, sa soif d’équité et de justice sociale ainsi que son désir ardent d’apporter sa contribution à l’édification nationale, l’ont naturellement conduit à faire ses premiers pas en politique dès l’âge de 27 ans.
OUSSOU SADAUKI se singularise surtout par son attachement aux masses populaires et l’oreille attentive qu’il accorde à leurs attentes. Il se particularise par sa forte sensibilité aux problèmes de la jeunesse ainsi que sa participation active et fructueuse à plusieurs projets d’avenir au Niger et en Afrique.
Ces atouts ont fini par convaincre les populations nigériennes sur la carrure d’homme d’État du jeune leader qui est considéré et à juste titre comme symbole de l’espoir.
Ousmane est aujourd’hui pour les populations nigériennes, l’un des hommes qui incarnent le mieux les aspirations du peuple pour son épanouissement. Comme le dit la sagesse populaire, « les grands hommes affectionnent le grand monde ».Ousmane Idi Ango « SADAUKI » continue d’inspirer la jeunesse nigérienne et les masses laborieuses en quête d’espérance et de justice sociale. Aussi l’ont-elles affublé des surnoms affectueux de DAN BABA puis de SADAUKI et l’ont élu comme leur Député à l’Assemblée Nationale en 2016. Il fut directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations avant de démissionner pour se consacrer à sa carrière politique.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Mahamane Ousmane
MAHAMANE OUSMANE est né le 20 janvier 1950 à Zinder.Il a été Président de la République du Niger du 16 avril 1993 au 27 janvier 1996.
Etudes et diplômes:
- d’octobre 1956 à juin 1962: études primaires à l’école primaire Birni de Zinder
- d’octobre 1962 à juin 1966: CEG de Zinder, BEPC en 1966;
- d’octobre 1966 à juin 1969: Lycée National de Niamey, - Baccalauréat Série C : Mathématique et Physique en juin 1969;
- Université de Nantes (France), Maîtrise de Mathématiques et Applications Fondamentales en 1974;
- Université Paris IX, Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) d’Economie monétaire et financière en 1978;
- Diplôme d’Ingénieur statisticien – économiste en 1978;
- Diplôme de Management des Administrations et entreprises publiques à l’Ecole Nationale d’Administration Publique de Québec au Canada en 1987;
- Diplôme du Centre de Perfectionnement des Hautes Etudes Commerciales de Montréal au Canada en 1987.
Carrière professionnelle:
- de décembre 1978 à juin 1980: Adjoint au Directeur de la Statistique et des Comptes Nationaux au Ministère du Plan;
- de juin 1980 à février 1984: Directeur de l’Informatique au Ministère du Plan;
- de février 1984 à janvier 1986: Directeur de la Statistique et de l’Informatique au Ministère du Plan;
- de janvier 1986 à décembre 1992: Directeur du Bureau d’Organisation et de Méthodes (BOM) avec rang et prérogatives de Conseiller du Premier Ministre (Cabinet du Premier Ministre).
M. Mahamane Ousmane a occupé les responsabilités suivantes:
- Directeur national de plusieurs projets de développement financés, entre autres, par:
- Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD); - le Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS);
- Le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) etc...
- De 1980 à 1984: Secrétaire Général de la Commission Consultative de l’Informatique (CCI);
- De 1984 à 1985: Coordonnateur National du Recensement Général de la Population au Niger (RGP);
- De 1980 à 1986: Administrateur à l’Institut Africain d’Informatique (IAI) de Libreville au Gabon;
- De 1985 à 1987: Administrateur au Crédit du Niger (banque de l’habitat); •De juin 1990 à décembre 1992: Administrateur à l’Office de Radiodiffusion Télévision du Niger (ORTN);
- De juin 1988 à décembre 1992: Président du Conseil d’Administration de la Société de Télécommunications Internationales du Niger (STIN);
- De février à juillet 1989: Président du Comité Technique Interministériel sur la Décentralisation (CTID).
Stages professionnels:
Monsieur Mahamane Ousmane a effectué plusieurs stages professionnels dans des administrations publiques, des entreprises industrielles, des sociétés de service, des organismes bancaires et financiers à Niamey, Nantes (France), Paris, Ouagadougou (Burkina Faso, Addis Abeba (Ethiopie), Rabat (Maroc), Dakar (Sénégal), Ottawa (Canada),...
Expérience associative:
1. juillet 1970: Président de l’Assemblée Générale constitutive de l’Union des Scolaires de Zinder (USZ);
2. de 1971 à 1975 : Président de l’Association des Etudiants et Stagiaires Nigériens en France (AESN), section de Nantes;
3. de 1972 à 1974: Secrétaire aux Affaires culturelles de la Fédération des Etudiants d’Afrique Noire en France (FEANF) section de Nantes;
4. de 1976 à 1977: Secrétaire aux Affaires culturelles du Comité Exécutif de l’Association des Etudiants et Stagiaires Nigériens en France (AESNF), Paris;
5. de 1989 à1992 : Président de l’Association Mutualiste pour l’Animation Culturelle et Artistique (AMACA).
Au plan Politique
- M. Mahamane Ousmane a été le premier Président de la République démocratiquement élu pendant le multipartisme en mars 1993;
il a pris part activement à la lutte pour la restauration de la démocratie, chaque fois que celle-ci a été mise à rude épreuve. - Élu, en décembre 1999, Président de l’Assemblée Nationale nigérienne, il a assumé cette responsabilité avec brio, pendant neuf ans et demi. - A ce sujet, il convient de faire mention du rôle très actif que Monsieur Mahamane Ousmane a joué au sein des institutions parlementaires sous-régionales, régionales et internationales à savoir:
1. Le Comité Interparlementaire des pays membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (CIP-UEMOA), dont il a assuré la présidence de mars 2003 à février 2007 ;
2. L’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), dont il a assuré la présidence de juillet 2003 à juillet 2005 ;
3. L’Union des Parlements des États membres de l’Organisation de la Conférence Islamique (UPMOCI), dont il a assuré la présidence de janvier 2008 à mai 2009 ;
4. Le Comité des Droits de l’Homme des Parlementaires de l’Union Interparlementaire (UIP) dont il a assuré la vice-présidence de janvier 2003 à avril 2007.
5. Le parlement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dont il a assuré la présidence de novembre 2006 à novembre 2010.
Distinctions honorifiques:
- Grand Croix de l’Ordre National du Niger le 16 avril 1993;
- Grand Croix de l’ordre de la Pléiade, ordre de la Francophonie et du Dialogue des cultures (juillet 2000)
- Commandeur de la Légion d’honneur de la République Française (octobre 2003); Commandeur de l’ordre du Mono de la République Togolaise (25 janvier 2008);
- Grand Officier dans l’ordre du Mérite Congolais (Mai 2004);
- Docteur Honoris Causa de Sojorner-Douglas University, Washington, (Etats-Unis d’Amérique) 22 septembre 1993.
Publications:
Monsieur Mahamane est auteur d’un livre intitulé:
Refonder la gouvernance démocratique au Niger, Co-édition komodo, Paris décembre 2002, et les Editions de la Rose Bleue Togo.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Ismael OUMAROU IDE
Ismael OUMAROU IDE, né le 18 novembre 1980 à Niamey est un jeune entrepreneur nigérien qui se lance en politique. Eduqué dans la rigueur des traditions nigériennes et dans l’attachement aux principes de dignité, de l’effort et de la responsabilité, il est l’ainé d’une famille de neuf (9) enfants. Il est marié et père de trois (3) enfants.
Scolarité et Etudes
Après ses études secondaires il fréquenta l’université Abdou Moumouni de Niamey à la faculté des Sciences Economiques et Juridiques au département de Droit avant de poursuivre ses études supérieures aux Etats Unis d’Amérique Eastern Kentucky University pour une année de langue.
Ensuite Guilford technical College pour une licence en chimie organique et Après Greensboro college pour étudier les sciences économiques et les affaires.
Carrière professionnelle
Ismael OUMAROU IDE a d’abord travaillé de 2008 à 2014 dans un laboratoire agro-alimentaire où il a gravi les échelons avant de créer ses propres entreprises :
- IDE Flavors, LLC
- Laboratoire de développement de produits alimentaires, spécialisé dans la création d’essences et de prototype de produits et assure l’accompagnement dans la mise en oeuvre.
- Paradym ECIGS, Inc. - Fabrication de batteries miniaturisées et de produits de synthèse (comme alternative à la cigarette)
- Consultant en business et investisseur Professionnel.
Politique et association
Il a créé en novembre 2019, avec un groupe d’amis, le parti Front d’Actions pour un Niger Nouveau (FANN Niger Kama kanka) dont l’agrément est obtenu en mars 2020.
Aujourd’hui il est candidat à l’élection présidentielle du 27 Décembre 2020
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Nayoussa Nassirou
Monsieur NAYOUSSA NASSIROU, président du parti et candidat aux élections présidentielles du 27 décembre 2020 est né vers 1965 à Dabnou (Département d’Illéla, Région de Tahoua). Il est marié et père de trois (3) enfants.
Il est titulaire d’un D.E.A en Administration Publique qu’il a subi avec succès en 1998 à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature de Ouagadougou (Burkina-Faso).
Auparavant, Monsieur Nayoussa a fréquenté les écoles ci-après :
1984-1987 : Ecole Nationale d’Administration de Niamey, niveau supérieur avec obtention du diplôme, option Administration Générale;
1981-1984 : Lycée d’enseignement général de Tahoua avec obtention du Baccalauréat série A4 ;
1977-1981 : Collège d’enseignement général d’Illéla avec obtention du Brevet d’Etudes du Second degré(B.E.P.C) ;
1971-1976 : Ecole primaire de Dabnou(Illéla) avec obtention du Certificat d’études primaires du premier degré.
Fonctionnaire de l’Etat, Monsieur NAYOUSSA NASSIROU a occupé plusieurs postes de responsabilité, entre autres :
• De 2017 à la date de démission pour se présenter aux élections présidentielles prochaines, Directeur de la Prévention des Risques et Catastrophes à la Direction Générale de la Protection Civile ;
• 2016 – 2018 Directeur Générale de la Décentralisations et des Collectivités Locales par intérim ;
•2009-2016 : Directeur de la Coopération Décentralisée et d’Appui au Développement local ;
• 2007-2009 : Chef de Division Etudes et Procès-Verbaux au Haut Conseil des Collectivités Territoriales;
• 2003-2007 : Secrétaire Général Adjoint de la Région de Diffa, chargé de la coordination de tous les projets et programmes intervenants dans la région. Animateur du premier cadre de concertation et de synergie des interventions de tous les partenaires (Etat, partenaires techniques et financier, société civile) ;
• 2002-2003 : Coordonnateur de la Cellule de Communication du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Aménagement du Territoire (une cellule installée pour améliorer la communication gouvernementale) ;
• 2000-2002 : Chef de service des Affaires Coutumières et Religieuses ;
• 1999-2000 : Secrétaire Général de la préfecture de Tahoua aujourd’hui Région avec la mise en oeuvre du processus de la décentralisation;
• 1996 : Sous-préfet de Tanout aujourd’hui préfecture suite aux réformes sur la décentralisation ;
• 1993-1996 : Directeur National de l’état civil et de la population. Contribution à la mise en oeuvre de la réforme de 1985 et à l’avènement de la réforme actuelle ;
• 1990-1993: Chef de service de la naturalisation et des réfugiés ;
• 1989-1990 : Chef de service des statistiques d’état civil.
Monsieur NAYOUSSA NASSIROU a également une grande expérience dans l’humanitaire à travers différentes consultations:
- Consultation pour l’élaboration des fiches signalétiques de 21 communes de la zone d’intervention du projet de promotion de la coopération décentralisée dans le domaine de l’élevage et des industries animales au nom de la FAO;
- Consultation au nom du V N G INTERNATIONAL pour l’élaboration d’ un plan d’action en dialogue politique avec les partenaires nationaux et internationaux au profit de l’Association des Municipalités du Niger conformément à l’accord de Cotonou liant les pays ACP et les pays de l’Union Européenne. Toujours dans le cadre des activités menées en collaboration avec les partenaires, Monsieur NAYOUSSA NASSIROU fut le point focal du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Religieuses au niveau du Programme d’Actions Communautaires phase II. Il a une bonne expérience des priorités du milieu rural pour avoir participé à :
• la révision du guide d’élaboration du plan de développement communal(PDC);
• l’élaboration du guide du suivi et évaluation communale;
• l’installation du processus d’intercommunalité sur un site maraîcher intercommunal entre les communes rurales de Tibiri et Douméga, financé par le PAMED II. Le programme du parti porte principalement sur un sous-programme pilote ( la gouvernance) plusieurs autres sous-programmes sectoriels axés sur la sécurité, l’éducation, la santé, l’agriculture, l’élevage, l’hydraulique et le développement industriel. Le sous-programme sécurité constitue la priorité des priorités.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Amadou Issifou Saidou
Agé de 49 ans, le candidat indépendant aux prochaines élections présidentielles du Niger, AMADOU ISSIFOU Saidou est né le 15 septembre 1971 à Niamey ;
Il est marié et père de 8 enfants.
Après des études primaires à l’école kalley de Niamey ou il obtient son certificat de fin d’études de premier degré CFEPD, il fait partie de la 1ère promotion du CEG 12 de Niamey où il obtient en 1988 son BEPC (brevet d’étude du premier cycle).
En 1994, il passa brillamment son baccalauréat série D au lycée issa korombé de Niamey.
Après un court passage à l’université de Niamey, à la faculté des sciences, il fut admis au concours de l’institut Africain d’informatique (IAI) de Libreville d’où il sortit en 1998, titulaire du diplôme d’ingénieur des travaux en Informatique de gestion, ce qui lui permit de travailler pendant deux ans à Shell Gabon en qualité d’analyste helpdesk puis PC support.
En janvier 2003, il fut recruté par la compagnie Air France Cargo Niger en qualité d’agent d’opération fret.
Très vite, il gravit les échelons et devint en 2005 le responsable régional des opérations, poste qui lui permit d’avoir sous sa supervision, dix (10 ) ans durant, les escales de Niamey, Ouagadougou, Cotonou, Lomé, Abidjan, Accra, Lagos, Port Harcourt et Abuja.
En 2014, il obtint au sein de la même compagnie, les diplômes d’instructeurs relai sûreté et d’inspecteur escale.
En juillet 2015, il décrocha, à Paris, le diplôme d’instructeur IATA en marchandises dangereuses.
Fort de toute cette expérience, il créa en octobre 2015, le 1er centre de formation aérienne au Niger, le centre AERO CONSULTING INTERNATIONAL dont il est le Directeur Général actuel.
En 2010, dans un souci d’accompagner, les jeunes nigériens dans leur formation professionnelle, il créa l’Ecole Supérieure de Technologie et de Management ESTM.
Dans le domaine associatif, il est le Secrétaire Général de l’Association Nationale des Ecoles et Instituts Professionnels du Niger (ANCEIP) ;
Il est également depuis 3 ans le président du mythique club de football, l’Olympic FC de Niamey.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Moussa Hassane Barazé
Moussa Hassane Barazé est Né le 07 mai 1968 à Niamey, Marié père de trois enfants, diplômé en finance Banque de l’université de Mercure de Bruxelles. Il est spécialiste et Experts en Organisation Comptable et Systèmes d’Information et de Gestion. Ce passionné de lecture et de sport a occupé plusieurs postes de responsabilité dans des sociétés, institutions bancaires, entreprises, organismes du système des nations unies et sociétés d’états :
Directeur comptable et financier à la China Niger United Cotton Industries Corporation (CNUCI), Administrateur Comptable à la coopération suisse, Chargé des opérations au UNFPA , Auditeur Interne et inspecteur général au Groupe de la Banque Régionale de Solidarité (BRS-SA); Directeur Général de la Société des Mines du Liptako (SML); Directeur général de la Société Nigérienne d’Urbanisme et de Construction Immobilière (SONUCI- SA) avant d’être nommé Ministre des Mines et de l’industrie le 11 Avril 2016, puis Ministre des Mines à partir du 19 octobre 2016.
Membre très actif au sein de l’ANDP Zaman-Lahiya il est élu président de la formation politique le 8 septembre 2018 en succession à Moussa Djermakoye rappelé à Dieu.
Très vite Moussa Hassane Barazé s’engage dans une politique de réconciliation des militants et militantes et de redynamisation des structures de base du parti.
Au 7 è congres ordinaire de l’ Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès d’octobre 2020 il est investit candidat de l’ANDP Zaman- Lahiya pour les élections présidentielles de 2020-2021.
Moussa Hassane Barazé brigue la magistrature suprême du pays, en proposant un programme politique qui permettra de redonner aux nigériennes et aux nigériens confiance en eux et en leurs institutions.
Un programme bâti sur 7 axes majeurs et qui ambitionne de bâtir un Niger nouveau, un Niger de consensus, de paix et prospérité retrouvée, un Niger de progrès pour chacun.
Le programme de Moussa Hassane Barazé :
- fait de l’unité Nationale un impératif, pour faire de notre diversité la force de notre développement social et économique,
- Il met aussi l’accent sur la sauvegarde et la protection des acquis démocratiques en se proposant de bâtir des institutions encore plus fortes et plus crédibles;
- La réduction des inégalités pour concrétiser le vivre et réussir ensemble à travers une juste répartition des richesses ;
- Le Développement d’un état qui protège véritablement ses citoyens à travers le renforcement de la sécurité;
- L’accompagnement des jeunes vers l’autonomie à travers la création de conditions pour leur auto emploie;
- La promotion et l’autonomisation des femmes;
- le tout dans une dans une démarche d’orthodoxie financière basée sur l’engagement et la responsabilité.
C’est donc pour bâtir un Niger nouveau, un Niger de consensus, de paix et prospérité retrouvée, un Niger de progrès pour chacun que Moussa HASSANE BARAZE se présente face aux nigériens dans le cadre de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Dr. Abdallah Souleymane
Dr. Abdallah Souleymane est né le 24 octobre 1972 à Niamey, de nationalité nigérienne. Il a fréquenté l’école primaire successivement à Damagaran Takaya, N’Gourti et Tessaoua où il fut admis au CFEPD. Il poursuivi le collège et obtenu le BEPC à Tchin Tabaraden. Orienté au Lycée Technique Dan Kassawa de Maradi, il obtint le BAC E avec Mention en 1991. Il est Ingénieur Statisticien Economiste diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de la Statistique et d’Economie Appliquée d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, après être sorti Major de promotion de mathématiques supérieures et spéciales de l’Institut Polytechnique Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro. Il obtient son Doctorat de la prestigieuse Paris School of Business en France avec un sujet de thèse portant sur l’impact des institutions de politiques industrielles sur la performance du secteur manufacturier en Afrique.
Il a débuté sa carrière de 1996 à juin 1999 en tant que consultant junior principalement à l’Institut National de la Statistique du Niger. Durant cette période, il a également enseigné l’économétrie et l’analyse de données à la Faculté des Sciences Economiques de l’Université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey. S’intéressant au projet de marché financier émergent, commun aux pays d’Afrique de l’Ouest, Dr. Abdallah Souleymane a travaillé à la Société de Gestion et d’Intermédiation du Niger SGI-NIGER, la première société de bourse du Niger de juillet 1999 à avril 2003 en tant que Directeur Général. À ce poste, il a mis en place et opérationnaliser la structure et était responsable de la gestion de l’entreprise au quotidien. Il présentait les options stratégiques et budgétaires au Conseil d’Administration. Parmi les réalisations majeures, il a supervisé la privatisation de la Société Nationale des Eaux du Niger, la fusion de deux banques locales et assurer le montage préfinancier de la privatisation de la Société Nigérienne de Télécommunications.
Il a acquis une vaste expérience en tant que consultant indépendant, où il a eu à travailler avec différents partenaires au Niger, notamment les agences des Nations Unies (PNUD, FAO, FIDA), le Fonds Européen de Développement, la Banque Mondiale, la Coopération Japonaise et certaines organisations internationales non gouvernementales. Ses domaines d’expertise englobent l’élaboration des politiques macroéconomiques et sectorielles, l’évaluation de programme / projet, la planification stratégique, le développement des affaires ou des études dédiées dans les domaines de la finance.
Dr. Abdallah Souleymane cumule près de 25 années d’expérience professionnelle dont quinze sur les questions de développement international. Il était Administrateur Economiste à la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique à Addis Abéba, où il a pris en charge plusieurs portefeuilles dont notamment l’accompagnement technique des Etats membres dans la mise en place de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf). Il a travaillé sur le développement des politiques industrielles et de transformation structurelle dans plus de quarante pays africains. Il était auparavant en charge des questions de financement du développement et de suivi au plan africain des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Il est actuellement professeur visiteur à l’université de Johannesburg sur le programme de Master de Recherches en élaboration et gestion de la politique industrielle en Afrique et consultant international sur les politiques de développement.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Intinicar Alhassan
Intinicar Alhassan, est né le 1er janvier 1978 à Agadez de père éleveur de la zone pastorale d’Agadez, époux de deux femmes et père de sept (07) enfants. Après sa formation professionnelle et technique, Intinicar Alhassan s’est intéressé à la lutte citoyenne dans les organisations de la société civile conformément à ses aspirations de servir les autres.
C’est ainsi que son engagement a permis à Timidria d’atteindre plusieurs de ses objectifs notamment la défense et la jouissance des droits humains et le respect de la dignité humaine. C’est dans ce sens qu’il s’est illustré dans la lutte contre l’esclavage
Après avoir fait ses preuves dans la société civile Intinicar Alhassan soucieux du bien-être des populations entame une carrière politique au sein du Parti Nigérien pour l’Autogestion avant de créer avec ses camarades le Parti Nigérien pour la Paix et le Développement PNPD ALKA KASSA.
Intinicar Alhassan a participé activement à plusieurs luttes pour le maintien des acquis démocratiques. C’est ainsi qu’il s’est fait remarquer activement dans plusieurs fronts de l’opposition politique, « Huperlink http » ; Il est également très sollicité par les Médias Indépendants pour des analyses et des débats concernant l’intérêt supérieur de la nation nigérienne. Intinicar Alhassan est le fondateur du Journal KAZIM.
Intinicar Alhassan est aujourd’hui, un des jeunes leaders politiques le plus infiuent avec une forte aura auprès des populations rurales, des femmes et des jeunes, qui l’apprécient pour son « franc-parler ». Monsieur s’appuies sur son parcours de combat politique, tant au sein de l’opposition qu’avec la majorité. Il dispose de solides amitiés et de soutiens.
Intinicar Alhassan est polyglotte, en plus du français, il parle les langués : Tamasheq, Hausa, Tagdal et Zarma (écrit et parlé).
Intinicar Alhassan est un homme qui reste toujours attaché au monde rural et aux préoccupations des agriculteurs et éleveurs et mieux des populations démunies et vulnérables , ce qui le pousse à parcourir toutes les régions, villes, villages et hameaux du pays pour aller à la rencontre des vaillantes populations en portant toujours ce message de Paix et de Développement !
C’est cet homme d’Etat investi candidat à la présidentielle du 27 décembre 2020 par son parti que nous demandons d’ailleurs aux nigériens de choisir.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Alma Oumarou
Allure grand, responsable et sérieux, Alma OUMAROU né le 07 juin 1951 à Kantché région de Zinder réunit toutes les qualités qui font le nigérien modèle.
Croyant, intègre, travailleur sont des qualités que tous ceux qui ont côtoyé l’homme lui reconnaissent. Qualités qu’il a fait valoir à travers ses études sanctionnées par une licence en droits obtenue à l’université d’Abidjan. Il est également détenteur d’un diplôme d’études supérieures spécialisées DESS en assurances et d’une maitrise en santé publique décrochées à l’université libre de Bruxelles.
Homme de valeur et leader dans l’âme, Alma OUMAROU a été intégré à la fonction publique en 1976. IL sera titularisé un an plus tard en qualité de Directeur administratif.
Par son dynamisme, sa compétence et son leadership l’homme occupera par la suite plusieurs postes de responsabilité.
Très connu dans le monde des affaires, il prendra activement part à la conception, à la création et au rayonnement de plusieurs sociétés d’assurance de renoms au Niger.
La société d’assurance du Niger, la société Nigérienne d’assurance et de réassurance SNAR Leyma, la société d’assurance et de réassurance NIA, la Compagnie Nationale d’Assurance Vie CNAVIE.
Président de conseils d’administration de plusieurs structures nationales et sous régionales dont l’Agence Nigérienne pour la Société de l’Information (ANSI), Alma OUMAROU parle et maitrise parfaitement l’Haoussa, le Français, l’anglais et l’espagnol. Homme politique, Alma OUMAROU a occupé le poste de ministre de la privatisation et de la restructuration des entreprises de 2000 à 2001 où il a conduit avec succès les reformes du secteur de l’eau et du secteur des télécommunications, de ministre du commerce et de la promotion du secteur privé de 2013 à 2016 et de ministre conseiller spécial du président de la république en charge du climat des affaires « le Doing Business » et de la zone de libre-échange continental « la ZLECAF » de 2016 à 2020.
Mr Alma OUMAROU a été élu député national et président de la commission des finances de l’Assemblée Nationale du Niger de 2000 à 2009.
Il est administrateur et actionnaires, des banques BIA, SONIBANK, ECOBANK et enfin de la SOCOGEM.
Président d’honneur du Sahel Sporting de Niamey, il est un grand ami des jeunes et un fervent amateur de football.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Hamidou Mamadou Abdou
UN BÂTISSEUR « MADE IN NIGER »
Un homme intègre au parcours hors du commun
Hamidou Mamadou Abdou, Docteur polytechnicien et gestionnaire de haut niveau, est détenteur d’un Doctorat en ingénierie et d’un M.B.A. (Master of Business Administration) profil Exécutif international, respectivement de l’École Polytechnique de Montréal et des HEC Montréal.
Marié et père de sept enfants, ce natif de Niamey vit entre le Canada et le Niger depuis près de 30 ans. Bien installé à Montréal, il y a bâti une société multidisciplinaire de génie conseil, CIMA GLOBAL, qui oeuvre dans différents domaines des infrastructures et exporte son expertise principalement en Afrique.
Entrepreneur accompli, avec une grande expérience dans l’élaboration et la réalisation des projets de développement économique et social dans plusieurs pays, il n’en oublie pas pour autant ses origines et ses débuts au Niger, son pays natal, qui lui a tout donné.
Excellence et compétitivité
Bien que le Niger soit catégorisé comme l’un des pays les plus pauvres du monde, selon les indicateurs des institutions du Breton Woods, ce pays a transmis des valeurs d’excellence et d’intégrité à Dr Mamadou Abdou. Ainsi, dès son jeune âge, à travers le système éducatif nigérien, cet homme est passionné par l’apprentissage et les études, et développe un esprit de compétitivité. Valeurs reconnues et récompensées par son pays, se rappelle-t-il.
De son entrée à l’école primaire, en passant par le lycée, ce génie a toujours été premier de classe. Dès sa sortie de l’Université de Niamey, il est primé par des bourses française (FAC) et chinoise; il optera pour la deuxième. De la Chine, il emportera non seulement un diplôme d’ingénieur civil, mais en plus une nouvelle langue; il parle couramment le mandarin. Ensuite, ce patriote revient au Niger pour son service civique. Pendant un an, il enseigne les mathématiques et la physique au Nouveau Lycée National de Niamey. Entretemps, il obtient des bourses chinoise et canadienne pour la poursuite d’un cycle d’études supérieur. Cette fois, c’est le Canada qu’il préfère.
Il s’envole ainsi, avec femme et enfants, où il obtiendra, non pas uniquement un Master ès Sciences du Génie civil, mais également un Doctorat d’état (Ph.D.), tous deux obtenus à l’École Polytechnique de Montréal avec mention Excellent. Des années plus tard, il enrichit sa carrière avec l’obtention d’un M.B.A. des HEC Montréal.
Homme de valeurs
Aîné d’une famille traditionnelle nigérienne, son père, Feu El Hadj Mamadou Abdou est un homme de tenue. Très tôt, il lui inculque des valeurs de partage, de solidarité et de patriotisme.
Aujourd’hui, ceux qui le connaissent et ont évolué dans son entourage, vous diront qu’il est un homme digne des enseignements de son père et à la hauteur des valeurs de son pays le Niger. Que ce soit dans le cercle privé ou pour des prérogatives professionnelles, Dr Mamadou Abdou est toujours prêt à contribuer à l’épanouissement et au développement de son prochain.
Il vous dira qu’une personne n’a nul besoin d’être nanti pour aider autrui. Pour lui, il suffit d’avoir la volonté et de faire preuve de disponibilité pour écouter, conseiller et accompagner. C’est là une approche par laquelle il a su démontrer que tout individu possède la clé du succès personnel mais aussi collectif.
Au Niger, mon pays
Se remémorant constamment qu’il n’a contracté aucune dette au regard de ses études, grâce l’excellence de son parcours estudiantin lui ayant valu des bourses d’études, Dr Mamadou Abdou a toujours démontré sa reconnaissance envers le Niger et ses compatriotes. Connaissant l’homme, c’est sans surprise que nous découvrons qu’il a dédié sa thèse de Doctorat d’état au peuple nigérien : « Au Niger, mon pays; À tous mes compatriotes qui n’ont pas eu la chance d’atteindre ce niveau du savoir et qui m’ont donné les moyens de l’acquérir ».
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Salou Djibo
Né en 1965 à Namaro dans la région de Tillabéry, Salou Djibo, marié a deux femmes, est père de 6 garçons et 2 filles. Salou Djibo s’engage dans l’armée nigérienne en 1986 après avoir décroché son baccalauréat.
Salou Djibo a suivi son cours d’Officier en 1995 à Bouaké en Côte d’Ivoire, qu’il compléta plus tard par un cours d’État-major au Maroc en 2000.
Salou Djibo a également servi dans des opérations de maintien de la paix des Nations-Unies, l’ONUCI en Côte-d’Ivoire en 2004, puis la MONUC en RDC en 2006. Il rentre au pays dans la même année pour diriger la 121ème Compagnie de commandement, d’appui et de service (CCAS) de Niamey.
Par un concours de circonstance, le Chef Escadron SALOU Djibo et ses compagnons réunis au sein du CSRD conseil suprême pour la restauration de la démocratie décident de prendre leur responsabilité pour restaurer la démocratie prise en otage. Leur action du 18 Février 2010 a permis le retour d’une vie constitutionnelle normale au Niger. Salou Djibo en 14 mois de gestion, a organisé avec brio 5 échéances électorales : le vote de la constitution, élection municipale, législative et présidentielle premier et deuxième tour en 2011. Salou Djibo a donc une très bonne expérience de la gestion de l’Etat.
Il entreprend de se perfectionner et retourne aux études de 2014 à 2016, et décroche un Master 2 en Sciences Politiques, obtenu à l’Université de Zariah au Nigéria.
L’homme, aux ambitions sincères pour le Niger, s’engage consciencieusement dans la conquête du pouvoir avec détermination et un programme clairement défini.
SALOU Djibo, demande le suffrage des nigériennes et des nigériens à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020 sous la bannière du parti politique Génération DOUBARA PJP.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Mahamane Hamissou Moumouni
Né en 1963 à Niamey, Mahamane Hamissou Moumouni est un gestionnaire de formation forgé à l’école de la révolution lors de son séjour ouagalais.
Pendant son cursus scolaire, avec comme mentor le Capitaine Sankara, Mahaman Hamissou Moumouni va très vite se lancer dans le combat citoyen pour l’amélioration des conditions de vie des couches démunies et vulnérables. Son premier combat, il le mène en faveur de l’école nigérienne. Pour l’homme, l’éducation de qualité ne doit pas être l’apanage des enfants des privilégiés, mais de tous les enfants du Niger en raison de l’égalité des chances, l’école devant servir d’ascenseur social. Mahaman Hamissou Moumouni sera également en première ligne et, seul d’ailleurs à se battre contre vents et marais face à la spoliation et l’injustice sociale dont ont été victimes les populations vulnérables de la ceinture verte.
Pour lui, chaque Nigérien a droit à un toit décent au nom de la dignité humaine. Défenseur à succès des causes nobles, il est également défenseur de la démocratie et de l’Etat de droit en atteste son opposition farouche au projet anticonstitutionnel du Tazartché de l’ex régime du défunt Président de la République Tandja Mamadou.
Philanthrope, Mahaman Hamissou Moumouni est un homme au grand coeur, on se rappelle de ses actions multiples et multiformes de soutien aux populations vulnérables de Niamey lors du dernier Ramadan qui s’était déroulé dans un contexte très difficile du Covid 19, des actions sociales qui lui ont valu le surnom de «Talkey Baba», «Baban Talakawa» «Le père des pauvres», membre du Conseil Consultatif sous le régime de Salou Djibo. L’homme a aussi occupé plusieurs autres hautes fonctions administratives, conseiller technique et conseiller d’Etat du Secrétaire exécutif du NEPAD aux cotés de Feu Moumouni Adamou Djermakoye, Vice président de la Haute autorité de Lutte contre la corruption et des infractions assimilées HALCIA qui a été créée sous son impulsion. Il a été respectivement conseiller spécial et ministre conseiller du Président de la République Issoufou Mahamadou. Mahaman Hamissou Moumouni un fervent musulman a été aussi l’artisan de la création du Commissariat à l’Organisation du Hadj et de la Oumara (COHO) dont il a élaboré les textes fondamentaux.
Avec un programme décliné en 20 engagements parmi les quels l’allocation de 40% du budget national à l’éducation, l’amélioration du système de santé, la paix et la sécurité assurées par une armée véritablement Républicaine et professionnelle, la reforme de la justice, consacrer son Independance véritable et la rapprocher du justiciable. La lutte contre la pauvreté, la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, la lutte contre le chômage des jeunes, la modernisation et la valorisation de l’agriculture et de l’élevage.
Mahaman Hamissou Moumouni n’a qu’une seule boussole qui le guide, L’intégrité du Niger d’abord, l’intégrité du Niger toujours et son passé d’acteur de la société civile infatigable conjugué à son présent d’homme politique font de lui l’homme de la situation pour le renouveau du Niger.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Ibrahim Yacoubou
IBRAHIM YACOUBOU, est originaire de Birnin Lokoyo dans la commune de Matankari où sont nés ses parents avant de s’établir à Maradi où il est né le 8 août 1971.
Très jeune, il s’intéresse à la lutte contre les injustices, et se met devant pour le bienêtre collectif à l’ENA où il a occupé le poste de secrétaire général du syndicat des étudiants.
Après son diplôme de l’ENA, et celui de l’inspecteur des douanes au CFD de Maroc, il continua ses ambitions de protection, et d’égalité sociale tout en promouvant le sport. Il prend sur lui deux mandats au poste du président du syndicat national des agents des douanes où il a réalisé l’actuel siège national du SNAD. Membre fondateur de la Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN) Ibrahim Yacoubou a coordonné des manifestations contre la guerre en Irak dont il dirigeait le mouvement. Il dirigea le réseau national dette et développement (RNDD) et y a pris une part active dans le comité mis en place pour l’annulation de la dette du tiers-monde.
Rapporteur général du Conseil consultatif, parlement de la Transition de 2010 à 2011, il a été identifié par son dynamisme, son endurance et sa volonté du travail et surtout par sa maitrise de la réalité des populations Nigériennes parce qu’il a servi à la Douane de Diffa a Tillabéry.
En 2012, nommé ministre des Transports, Ibrahim Yacoubou a joué un rôle déterminant dans la création de la Compagnie Nigérienne des Transports Aériens, Niger Airways avant d’être nommé en septembre 2013 Directeur de Cabinet adjoint du président de la République.
Ayant nourri une vision plus moderne de la gestion administrative, voulant rénover nos procédures pour un meilleur résultat au plus haut niveau de l’Etat, et pour son engagement dans l’organisation du processus électoral libre et transparent, Ibrahim Yacoubou et ses camarades ont créé le Mouvementfi Patriotique Nigérien parce qu’ils croient à un Niger autrement avec la mobilisation de tous.
A peine né en l’espace de 57 jours, se classe 5ème sur l’échiquier politique national aux élections de 2016.
11 avril 2016, il est nommé ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens de l’extérieur où il a marqué son passage par la modernisation du système de fonctionnement dudit ministère. Il a recommandé l’archivage électronique et a noué d’importantes relations pour l’informatisation du ministère dont la mise en oeuvre n’a pu être faite parce qu’il quitta la mouvance pour une divergence dans les orientations de la 7eme République.
Ibrahim Yacoubou est Grand officier de l’Ordre National du Niger et est Officier de la Légion d’honneur française et médaillé d’honneur des Douanes nigériennes.
Il est marié à deux femmes et est père de quatre enfants.
Grand amateur de sport, il a présidé la Fédération nigérienne de basket- ball et a été vice-président de la Fédération nigérienne de football (FENIFOOT) et est propriétaire d’un club de football, le DAN KASSAWA FC de Maradi.
- Détails
- Catégorie : Politique
Election présidentielle premier tour couplée aux législatives : «Quel que soit le vainqueur, la victoire appartiendra au peuple Nigérien», déclare le Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou
Les élections législatives et le 1er tour de l’élection présidentielle se sont déroulés hier sur toute l’étendue du territoire national. Comme tous les citoyens nigériens en âge de voter, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou s’est rendu aux environs de 10h heures, heure locale à l’Hôtel de Ville de Niamey pour accomplir son devoir citoyen au Bureau de Vote N°001. Accompagné de la Première dame, Dr Lalla Malika Issoufou, le Chef de l’Etat a été accueilli sur place par les autorités municipales et le président de la CENI en présence du président de l’Assemblée Nationale, SE Ousseini Tinni, des membres du gouvernement, des présidents des institutions et d’autres officiels.
Ils sont au total 7.446.556 électeurs inscrits sur le fichier biométrique pour les élections générales 2020-2021, repartis dans 25.978 bureaux de vote implantés dans les 266 communes que compte le pays d’après le répertoire national des bureaux de vote édité par la CENI. Trente candidats sont en lice pour conquérir le fauteuil présidentiel. Pour les élections législatives quelque 84 listes ont été enregistrées et sont en compétition en vue d’occuper les 166 sièges au parlement à l’exception des 5 sièges qui reviennent à la diaspora, dont le vote sera organisé plus tard selon la CENI.
{xtypo_quote}«Quel que soit le vainqueur, la victoire appartiendra au peuple Nigérien», déclare le Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou{/xtypo_quote}
Juste après avoir glissé ses deux bulletins dans les urnes, le Président de la République, Chef de l’Etat, a indiqué que cette élection présidentielle est la première depuis 30 ans à laquelle, il (Président Issoufou) n’est pas candidat. «C’est donc aujourd’hui un jour spécial surtout pour le Niger qui va connaitre, pour la première fois de son histoire, une alternance démocratique», a dit le Président sortant. SE Issoufou Mahamadou a espéré que cette première alternance démocratique puisse permettre de consolider notre processus démocratique. «Cette première alternance,je l’espère va permettre au Niger de consolider son statut de modèle de démocratie en Afrique et dans le monde», a-t-il ajouté.
Pour le Président de la République, ces élections seront naturellement des élections libres et transparentes. Il a assuré que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a pris toutes les dispositions nécessaires pour cela. «Je salue sa détermination. Je salue aussi le professionnalisme et l’engagement des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui assurent la sécurité dans un contexte difficile», a-t-il déclaré.«Le Niger est un modèle de démocratie parce que nous sommes porteurs d’une ambition. L’ambition de moderniser la politique, de détribaliser la politique, de faire la politique autour des valeurs et non pas sur des bases identitaires», a ajouté le Chef de l’Etat. «C’est une révolution que nous sommes en train d’opérer dans les mœurs politiques non seulement nigériennesmais aussi africaines», a-t-il estimé. Pour le Président de la République, cette révolution a un acteur central à savoir le peuple Nigérien. Aussi, le Président Issoufou a salué le civisme, la sagesse et la maturité politique du peuple Nigérien, affirmant qu’à la fin du processus sortira un vainqueur. «Quel que soit le vainqueur, la victoire finale appartiendra au peuple Nigérien», a précisé le président Issoufou.
Pour sa part, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Me Issaka Souna a déclaré que la CENI fera le tour de l’ensemble des régions, départements et communes pour faire le point précis de la façon dont le scrutin est en train de se dérouler dans notre pays. «Pour notre part, nous sommes optimistes ; toutes les conditions ont été créées pour le bon déroulement de ce scrutin. Nous sommes heureux que jusque-là tout se passe normalement comme prévu, c’est-à-dire dans la paix, la sérénité et sans anicroche», s’est réjoui le président de la CENI. Me Issaka Souna espère que les résultats issus du scrutin seront transparents. Par ailleurs, le président de la CENI a appelé les électeurs à accomplir leur devoir civique en toute quiétude car toutes les dispositions ont été prises en termes de sécurité physique et sanitaire pour que «les électeurs détenteurs de leur souveraineté expriment leur volonté. C’est cela qui sera respecté par tous», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye
27 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Election présidentielle second tour au Niger : Une affluence en demi-teinte à Niamey
Fièvre électorale au Niger en ce dimanche 21 février 2021. A Niamey, la capitale, les bureaux de vote ont ouvert à l’heure indiquée avec toutefois quelques légers retards signalés çà et là. « Tout se passe bien » ; indique le délégué d’un parti politique dans un bureau de vote de la rive droite (5ème arrondissement communal de Niamey). D’après les échos en provenance des autres régions du Niger aussi, tout se déroule normalement. Le taux de participation sera-t-il à la hauteur de l’enjeu (1ère alternance démocratique au Niger) de scrutin et de l’ampleur de l’adversité lors de la campagne ? A Niamey, il n’y a pas eu cette fois les longues files d’attente au niveau des bureaux de vote comme lors du double scrutin du 27 décembre 2020. La présidentielle 1er tour a, elle, enregistré un taux de participation de 69,67%, selon les résultats proclamés par l’arbitre électorale.
La vieille de ce 2nd tour, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dirigée par Maitre Issaka Souna, chargée l’organisation des scrutins et plusieurs structures de veille mise en place par des institutions nationales (Observatoire des élections mis en place par la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées et le comité des sages initié par la Commission Nationale des Droits Humains), des ONG et associations avec l’appui des partenaires techniques et financiers du Niger ont appelé à des élections libres, démocratiques, transparentes et apaisées. Occasion pour la CENI d’attirer l’attention des acteurs politiques quant à la diffusion et la proclamation des résultats de cette élection qui relèvent de sa seule prérogative.
Une tentative de fraude dénoncée par la CENI
Le 21 février 2021, jour de vote, la CENI a sorti un communiqué faisant état de tentative de fraudes dans certaines localités du pays pour le compte d’un candidat. Selon les informations parvenues à Maitre Issaka Souna et ses collaborations, des bulletins fabriqués dans un pays voisin seraient distribués pour le besoin de la fraude, toutes choses que la CENI a condamnés vigoureusement avant une fois de plus d’appeler les différents acteurs à jouer franc jeu pour ne pas entacher la crédibilité de cette élection.
Plusieurs missions nationales et internationales sillonnent les bureaux de vote pour observer le bon déroulement de ce scrutin historique couvert par un parterre de médias nigériens et internationaux.
Rassemblées par Oumarou Kané
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections : Le grand silence
Issoufou Mahamadou avait à organiser courant 2016 des élections législatives, présidentielles, régionales et locales pour renouveler à ces différents niveaux, les institutions qui gèrent ces différentes entités administratives, mais on aura remarqué qu'il n'en avait pas été capable. Si des élections législatives et présidentielles se sont tenues, l'on peut déplorer cependant les conditions dans lesquelles elles se sont passées. Jamais des élections dans le pays n'ont été aussi mauvaises.
En vérité, pour les dernières élections générales, le régime d'Issoufou Mahamadou n'était pas prêt. Il a passé tout son temps à persécuter des opposants, oubliant les responsabilités qui sont les siennes, et quand il devait s'aviser sur les défis qu'il lui fallait relever, c'était un peu tard et il a compris que sur les délais devenus incompressibles il restait beaucoup de choses à régler, et il n'avait plus de marge, ne pouvant que forcer à organiser dans le tâtonnement des élections, tant pis que cela réponde ou non aux normes.
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections 2021 : Hama Amadou sauvé par la Cour constitutionnelle !
Dans son arrêt n°003 du 30 juin 2017, la Cour constitutionnelle vient de débusquer une disposition inconstitutionnelle contenue dans l’article 8 de l’Ordonnance n° 2010-96 du 28 décembre 2010, portant code électoral. N’ayant jamais fait l’objet d’application, cette disposition a survécu aux élections générales de 2011 et de 2016. Et c’est à la faveur de la révision des textes électoraux que le ver est découvert dans le fruit. Cet article 8 du Code électoral de 2010 qui traite de l’éligibilité des candidats dit ceci : « Ne peuvent être inscrits sur la liste électorale :
- les individus condamnés définitivement pour crime et non réhabilités ;
- les individus condamnés définitivement pour délit à une peine d’emprisonnement ferme égale ou supérieure à un (1) an devenue définitive et non réhabilités ;
- ceux qui sont en état de contumace ;`
- ceux qui sont déclarés en faillite et ayant fait l’objet d’une condamnation pour banqueroute frauduleuse et non réhabilités;
- les internés et les interdits.
N’empêchent pas l’inscription sur une liste électorale les condamnations avec sursis telles que prévues à l’article 38 du Code pénal et les condamnations pour délit d’imprudence hors le cas de délit de fuite concomitant. »
Lequel article 8 a été repris in extenso dans la loi organique portant Code électoral. Et c’est lors du contrôle de constitutionnalité de cette loi que le Juge constitutionnel a relevé le caractère anticonstitutionnel de cette disposition. Voici, ce que dit la Cour constitutionnelle dans son arrêt du 30 juin : « Considérant que l’article 8 de la loi soumise à contrôle exclut de l’inscription sur la liste électorale, entre autres, « ceux qui sont en état de contumace » :
Considérant que la condamnation par contumace désigne une décision de justice prononcée contre un accusé défaillant qui dispose alors du droit de faire opposition lorsqu’il se constitue prisonnier ; qu’elle n’est donc pas une condamnation définitive susceptible de le priver de son droit d’être inscrit sur la liste électorale ;
Considérant qu’aux termes de l’article 20 alinéa 1er de la Constitution, « toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public durant lequel toutes les garanties nécessaires à sa libre défense lui auront été assurées. » ;
Qu’ainsi en préconisant que des personnes qui se trouvent en état de contumace ne puissent pas être inscrites sur la liste électorale, l’article 8 de la loi soumise à contrôle n’est pas conforme à l’article 20 alinéa 1er de la Constitution ; »
Pour mémoire, c’est le lundi 13 mars 2017 que la Cour d’appel de Niamey a condamné les accusés de l’affaire dite bébés stigmatisés ou « affaire supposition d’enfants » à un an de prison ferme. Seul absent, Hama Amadou, en exil en France, est condamné par contumace, c'est-à-dire, qu’il n’a pas assisté à son procès. Cette condamnation par contumace a été comme du pain béni pour le régime du président Issoufou qui savait pouvoir s’appuyer sur l’article 8 du Code électoral pour empêcher au président du MODEN FA Lumana, principal parti d’Opposition, d’être candidat en 2021. Mais les dieux de la politique étant visiblement avec l’enfant terrible de Youri, voilà que le Juge électoral découvre l’inconstitutionnalité de cette disposition veille d’au-moins sept ans. Un coup de chance ou un signe du destin ? On verra bien !
12 juillet 2017
Source :: L'Eclosion
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections apaisées : La CNDH et son Comité de sages organisent une séance de sensibilisation à Maradi
Après Agadez, Zinder et Diffa, la mission de sensibilisation du comité des sages, mise en place par la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) pour des élections apaisées était à Maradi le 17 février 2021. Conduite par le président de la CNDH, Pr. Khalid Ikhiri, ce comité a eu une séance de travail qui a regroupé les leaders religieux, les représentants des partis politiques, les associations des jeunes, les représentants de la société civile et des structures féminines et les jeunes.
A l’entame de cette rencontre, le Pr Khalid Ikhiri a rappelé que le comité de sages était à Maradi il y a quelques semaines. «Lors de son passage, l’idée directrice était de faire en sorte que les élections du 27 décembre dernier puissent se passer sans violence. Dieu merci, ce message a été entendu. Chacun à sa manière a contribué à l’avènement de ces élections avec beaucoup de sagesse» a-t-il soutenu. Ce qui, pour lui, a montré, à la face du monde, que le citoyen nigérien a atteint une maturité politique incomparable dans la sous-région. Pr Khalid Ikhiri a indiqué que cette attitude a été saluée par tous, en premier lieu par les membres du comité des sages. «Au nom de ce comité je vous dis merci pour ce comportement exemplaire» a-t-il dit.
Toutefois, rappelle le président de la CNDH, le 21 février 2021, les Nigériens auront de nouveau à élire un candidat de leur choix. «Le comité de sages vous demande de nouveau à être constant dans votre attitude citoyenne afin que le 21 février vous puissiez exercer votre droit dans la sérénité, la paix et la non-violence. Nous sommes aujourd’hui convaincus que vous pouvez le faire et vous devrez le faire» a-t-il souhaité.
Quant au Cheick Ben Sala, membre du comité de sages, il a indiqué à l’assistance que lors des deux premiers scrutins, le monde entier a positivement apprécié l’attitude des Nigériens qui ont franchi ces étapes dans la paix et la sérénité. Il a beaucoup mis l’accent sur la paix, sans laquelle rien n’est possible. Cheick Ben Sala a demandé à l’assistance d’avoir la même attitude que lors des élections passées. «Ne pensez pas individuellement que vous ne pouvez rien faire, mais les efforts conjugués de tout un chacun peuvent effectivement contribuer au changement de mentalité» a-t-il dit.
La parole fut donnée aux participants dont les interventions ont prouvé une fois de plus aux membres du comité des sages le degré de compréhension par la population de la nécessité d’un climat apaisé. Les participants à la rencontre se sont beaucoup plaints de la recrudescence des messages et informations va-t-en guerre sur les réseaux sociaux. En réponse, le président du CNDH a trouvé bien fondées ces inquiétudes et a indiqué que la CNDH et le comité des sages n’ont aucun pouvoir pour agir contre ce fait. Mais, indique-t-il, la sensibilisation de ces blogueurs peut porter ses fruits en les amenant à adopter une attitude citoyenne responsable.
Par Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
19 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections apaisées au Niger : Le Médiateur de la République lance une campagne nationale de sensibilisation
Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga a procédé, dimanche dernier à Zinder, à la cérémonie de lancement de la campagne de sensibilisation pour des élections apaisées au Niger. Cette campagne qui coïncide avec la campagne électorale pour le deuxième tour de l’élection présidentielle s’étendra dans plusieurs localités de notre pays et sera menée en partenariat avec le PNUD et l’ONG World Vision Niger. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence des autorités administratives et coutumières de la région, des représentants des partis politiques, ceux des organisations de jeunesse, ainsi que de nombreux invités.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le Médiateur de la République a indiqué que ce n’est pas une campagne pour les élections, mais une campagne d’encadrement préventif des élections. Me Ali Sirfi Maïga a souligné que trois épreuves méritent l’attention consciencieuse et sereine des citoyens. «Ces trois épreuves sont l’insécurité, du fait des attaques terroristes à l’Est et à l’Ouest, les conflits communautaires et les conflits politiques, qui sont emblématiques des périodes électorales. Les deux premiers types de conflits sont connus, et un peu localisé, avec tout leur potentiel explosif. Le troisième, le conflit pouvant naitre des malentendus politiques est certes contextuel et éphémère, mais avec aussi un grand potentiel explosif car, il est alimenté par la passion, l’émotion et l’excitation incontrôlée», a dit le Médiateur de la République.
Me Ali Sirfi Maïga a ajouté qu’il ya lieu alors de prévenir, à la veille de ce scrutin du 21 février, tous les malentendus qui pourraient venir déstabiliser la légendaire harmonie sociale qui caractérise notre pays. «En un mot, il s’agit, pour tout citoyen, de participer à la consolidation de l’unité nationale et de la cohésion sociale, par un comportement exemplaire et ce, jusqu'à la fin du processus. Dans cette œuvre, les citoyens que nous sommes doivent prendre en considération le Niger, en regardant son passé, son actualité, ses intérêts, son avenir, mais surtout son devenir immédiat. Il ne s’agit donc pas de considérer les positionnements des partis politiques ou celui des hommes politiques pour déterminer sa contribution pour le Niger. Il s’agit tout simplement de se comporter de manière citoyenne, en consentant tous les sacrifices moraux intellectuels, religieux permettant de préserver le Niger de tout trouble, de tout désordre qui peut provoquer le retard de notre développement, ou le recul de notre démocratie. J’ose espérer qu’en chacun de nous, il prévaut ce sentiment national et patriotique qui consiste à placer les intérêts supérieurs du pays, devant toute autre considération» a souligné Me Ali Sirfi Maïga.
Le Médiateur de la République a indiqué qu’en somme, le but de cette caravane consiste à demander aux Nigériens d’adhérer massivement à leur formation primordiale, la République du Niger, une et indivisible, parce que les hommes passent, mais la nation demeure et les véritables activistes de la nation ce sont les citoyens. «Chers concitoyens, ne soyez pas distraits par la politique. Vivez la campagne sans aucune passion et votez en ayant à l’esprit votre beau pays, le Niger. Chers concitoyens, ne soyez pas les soldats des hommes politiques, restez soldats de la Nation et cultivez la paix» a lancé Me Ali Sirfi Maïga. Il a enfin remercié le PNUD et l’ONG Internationale Word Vision Niger, pour leur appui et leur accompagnement.
Oumarou Moussa
09 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections au Niger : Le Président Issoufou salue le civisme, la sagesse et la maturité politique des nigériens
Le Président de la République Issoufou Mahamadou s’est rendu ce dimanche 27 décembre aux environs de 10h10 au bureau de vote N°001 installé à l’Hôtel de Ville de Niamey et réservé aux officiels, où il a voté en compagnie de la Première Dame Dr Lalla Malika et du président de l’Assemblée Nationale du Niger, M .Ousseini Tinni.
Après s’être acquitté de son devoir de citoyen, le chef de l’Etat nigérien a rappelé qu’il y’a deux semaines, ils ont organisé les élections locales, aujourd’hui ils organisent les élections présidentielles couplées aux législatives.
‘’Cette élection présidentielle est la première depuis 30 ans à laquelle je ne suis pas candidat’’ a –t-il fait remarquer avant d’annoncer, qu’aujourd’hui est ‘’un jour spécial’’ pour lui et surtout pour le Niger qui va connaitre pour la première fois de son histoire une alternance démocratique avant d’espérer que ‘’cette alternance démocratique soit une pierre d’attente pour d’autres alternances afin de consolider le processus démocratique’’.
Le Président Issoufou de souhaiter à cette occasion que ‘’cette alternance démocratique, je l’espère, va permettre au Niger de consolider son statut de modèle de démocratie en Afrique et dans le monde’’.
Issoufou Mahamadou estime que ces élections seront naturellement des élections libres transparentes, car la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI) a pris toutes les dispositions pour cela.
‘’Je salue sa détermination, je salue aussi le professionnalisme et l’engagement des Forces de Défense et de Sécurité qui assurent la sécurité des scrutins dans un contexte sécuritaire difficile’’, a-t-il déclaré.
Pour le chef de l’Etat nigérien , Le Niger est un modèle de démocratie parce que ‘’nous sommes porteur d’une ambition, l’ambition de moderniser la politique , l’ambition de détribaliser la politique, l’ambition de faire la politique autour des valeurs et non pas sur des bases identitaires’’ avant de faire savoir que ‘’c’est une révolution que nous sommes entrain d’opérer dans les mœurs politiques non seulement nigériennes, mais aussi africaines, et cette révolution a un acteur central qui est le peuple nigérien dont je salue le civisme la sagesse et la maturité politique’’.
‘’J’espère qu’à la fin du processus il y’aura un vainqueur et quel que soit le vainqueur, la victoire appartiendra au peuple nigérien’’ a conclu le Président Issoufou Mahamadou.
Des présidents des Institutions de la République, des membres du Gouvernement et d’autres officiels ont également voté au niveau de ce bureau de vote.
28 candidats s’affrontent dans le cadre de l’élection présidentielle. 84 listes sont en compétition pour les 166 sièges à l’Assemblée nationale à l’exception des 5 sièges de la diaspora qui sont à pourvoir plus tard, rappelle-t-on.
Quelque 7,4 millions sont appelés aux urnes lors de ces compétitions qui s'inscrivent dans le cadre du cycle électoral en cours. Environs 6873 observateurs de structures différentes sont déployés à travers le pays.
AIO/AS/ANP 0168 décembre 2020
27 décembre 2020
Source : http://www.anp.ne
- Détails
- Catégorie : Politique
Élections de la chefferie de Kornaka : Qu'est-ce qui fait courir le prince Jakou ?
Le vendredi 15 février 2020, l'ex ministre de l'hydraulique Kalla Moutari entamait une visite dans la région de Maradi, avec une immersion dans son village natal de Ali Gari, département de Dakoro, commune rurale de Kornaka. Selon ses proches, cette visite visait essentiellement à rassurer sa base sur les fausses informations et les rumeurs qui sont racontées à son propos.
" Coïncidence troublante ", il était accompagné dans ce voyage de ses grands amis, dont le Député Assoumane Kouré Jakou, son suppléant aux dernières législatives, avec qui ils ont littéralement laminé le PNA dans son fief électoral (19 000 voix contre 3000), mais surtout petit frère d'un "candidat favori" aux élections prochaines de Kornaka.
Il n'en fallait pas plus, pour mettre le "candidat Jakou" hors de lui. Selon certaines sources, c'est avec force détails, qu'il alertera son collègue ministre, "ami de la fada Gadafawa" réputée être un nid d'opposants, de cette nouvelle "menace" qui plane autour de sa candidature. Assurant un intérim, celui-ci aurait mis en branle la machine administrative, au profit de son ami, pour savoir ce que l'ex ministre et ses amis tramaient dans la brousse de Kornaka.
En réalité, selon des indiscrétions en provenance de Kornaka, "le candidat Jakou", serait totalement aux abois. En l'absence de consensus dans la famille royale, sa candidature serait fortement ballottée par celles de concurrents sérieux, décrits plus proches du peuple, dont celle évoquée ci-haut.
Aussi, à part cette "injonction" de son "ami ministre", l'on apprend selon d'autres sources, que le patron du PNA raconterait à qui voudrait l'entendre que Kalla Moutari aurait pré-positionné 200 millions à Maradi en faveur de la candidature d'un concurrent. De quoi justement affoler le sexagénaire qui tente, au crépuscule de sa vie politique, un ultime baroud d'honneur, en briguant la chefferie de son canton.
- Détails
- Catégorie : Société
Elections du 13 et 27 décembre 2020 : La CNDH et MoNDe Kurcia demandent aux partis politiques de respecter le quota dans l’attribution des sièges
La Commission nationale des droits humains (CNDH) conjointement avec le Mouvement nigérien pour la démocratie (MoNDE- Kurcia) ont publié un communiqué le 16 janvier dernier à Niamey. Les deux structures ont salué la forte mobilisation des Nigériens lors des élections du 13 et 27 décembre 2020 et appellent les leaders des partis politiques à respecter le quota des femmes et des personnes en situation de handicap, conformément aux textes en vigueur au Niger. La CNDH et MoNDe Kurcia décident aussi de la mise en place d’une brigade de veille sur la pleine implication des femmes, des jeunes et des personnes handicapées dans la vie publique et politique.
Dans cette déclaration commune, la CNDH et MoNDe Kurcia, respectivement présidés par Pr Khalid Ikhiri et Mme Reki Djermakoye, saluent la forte mobilisation des Nigériens lors des élections passées. Ils rappellent aux leaders des partis politiques, la nécessité de respecter les dispositions de la loi sur les quotas qui est de 25% pour les postes électifs en faveur des femmes. Les deux structures rappellent aussi les textes internationaux et nationaux en la matière ratifiés par le Niger, ainsi que la loi du 8 novembre 2019 relative à l’insertion des personnes en situation de handicap.
La Commission nationale des droits humains et le Mouvement nigérien pour la démocratie Kurcia notent l’importance du poids démographique des femmes, des jeunes et des personnes handicapées comme l’atteste le dernier fichier électoral biométrique établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ils insistent dans la déclaration rendue publique, sur la «nécessité impérative» d’impliquer les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap à tous les échelons de la vie publique et politique. «Une implication sans laquelle il n’y aura point de développement», souligne le communiqué.
Les deux structures demandent aux partis politiques d’éliminer et de bannir toute forme de discrimination, notamment celles basées sur le genre, lors de l’attribution des sièges obtenus à l’issue des différents scrutins. Elles ont exprimé leur espoir que le Niger aboutisse à la parité homme-femme à l’horizon 2030, date limite de la mise en œuvre des Objectifs du développement durable (ODD). Aussi, la CNDH et MoNDe Kurciya décident «de la mise en place d’une brigade de veille sur la pleine implication des femmes, des jeunes et des personnes handicapées, dans la vie publique et politique».
La Commission nationale des droits humains et le Mouvement nigérien pour la démocratie Kurcia réaffirment leur volonté commune de défendre les droits des citoyens, particulièrement ceux des couches vulnérables, et exhortent les responsables en charge de l’application de la loi «à protéger la dignité humaine, les droits fondamentaux de toutes les personnes en général, et ceux des femmes, des jeunes et des personnes handicapées en particulier».
Souleymane Yahaya
18 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections du 21 février 2021 au Niger : un jour, un destin, une histoire
Jour historique, ce dimanche au Niger. En effet, plus de 7 millions d’électeurs vont devoir choisir le successeur d’Issoufou Mahamadou qui est au terme de son deuxième et dernier mandat. La constitution du Niger, faut-il le souligner, autorise deux mandats. Et, contrairement à certains de ses pairs de l’Afrique de l’Ouest, Issoufou Mahamadou, élu en 2011, puis réélu en 2016, s’est préservé de la tentation de triturer la constitution de son pays pour s’offrir le fameux 3ème mandat illégal.
Pour la succession de celui qui est considéré désormais comme un modèle de démocratie dans la sous-région ouest africaine, deux candidats sont lice pour ce 2nd tour : Bazoum Mohamed du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), et Mahamane Ousmane du Renouveau Démocratique et Républicain (RDR Tchandji). Ces deux personnalités se sont qualifiées à l’issue de l’élection présidentielle 1er tour tenue le 27 décembre 2020 avec respectivement 39,30% pour le candidat du PNDS Tarayya classé 1er et 16,98% pour candidat du RDR Tchandji arrivé 2ème.
Ces deux finalistes de la présidentielle au Niger ne sont pas des novices en politique. Plusieurs fois ministres et députés, Bazoum Mohamed a eu à diriger la diplomatie nigérienne et le ministère de l’Intérieur. Quant à son challenger Mahamane Ousmane, c’est un ancien président de la République et ancien président de l’Assemblée nationale. Renversé, le 27 janvier 1996 par un coup d’Etat militaire, Mahamane Ousmane est le premier président de l’ère démocratique de l’après conférence nationale qui a jeté les bases du pluralisme politique au Niger.
Au Niger comme à l’extérieur, les yeux sont braqués sur cette élection qui, pour l’heure, se déroule dans le calme et la sérénité, et dont les premiers résultats seront sans doute connus le lundi 22 février 2021.
Oumarou Kané
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections générales 2020-2021 : L’ordre de passage des partis politiques dans les medias est désormais connu
Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a procédé, hier en fin d’après-midi, au tirage au sort déterminant l’ordre d’enregistrement, de diffusion et de publication des messages des candidats des partis politiques dans les medias. Ce premier tirage qui s’est déroulé en présence des grands témoins du processus électoral au Niger et des acteurs concernés par les questions électorales, concerne les élections communales et la présidentielle 1er tour. Le tirage supervisé par Me Amadou Adamou Tanimouddari, huissier de justice à Niamey, s’est déroulé en présence de Mme Marie Laure Digbeu, experte de l’ONG EISA en communication stratégique et medias.
Dans la salle remplie par plusieurs dizaines de personnes, l’huissier de justice a procédé à l’appel nominatif des partis politiques et groupements de partis politiques autorisés par la Cour Constitutionnelle à participer aux prochaines élections communales. Ensuite, il a demandé aux représentants de la centaine de structures politiques autorisées à tirer un à un dans un panier transparent, le numéro de passage de leurs formations dans les medias. Cette démarche transparente et inclusive, assure le CSC, vise à contribuer à l’organisation d’élections crédibles, équitables et apaisées au Niger. Moins de la moitié des partis politiques reconnus légalement participent à ces élections dont les élus qui en résulteront, considérés comme étant les plus proches des réalités des populations, devront assurer la gestion des communes.
Le deuxième tirage effectué est le plus attendu par la population et les états-majors des partis politiques. Il s’agit de l’ordre de passage dans les medias des candidats autorisés par la Cour Constitutionnelle à briguer la magistrature suprême. Malgré l’importance de ce tirage, certains candidats ne se sont pas donné la peine de se faire représenter à cette séance de tirage au sort. Sous la supervision de l’huissier de justice et des grands témoins, présents du début à la fin de la cérémonie, le tirage s’est malgré tout déroulé dans de bonnes conditions et dans la transparence.
Le tirage au sort et les activités de régulation des medias menées par le CSC pour les élections de 2020-2021 sont réalisés avec l’appui financier de l’Union Européenne, dans le cadre du projet d’appui au CSC et à la CENI pour des élections crédibles, transparentes et inclusives. Ce projet est mis en œuvre par l’ONG EISA. Le tirage relatif aux élections législatives, a rappelé le CSC, sera effectué après la publication des listes y afférentes par la Cour Constitutionnelle.
Ordre d’enregistrement, de diffusion et de publication des messages des candidats dans les médias pour le 1er tour de l’élection présidentielle du dimanche 27 décembre 2020
- Mohamed Bazoum, PNDS-Tarayya
- Ibrahim Gado, CRPD-SULHU
- Sagbo Adolphe, P.S. Imani
- Idrissa Issoufou, MCD-Jarumin Talakawa
- Mamadou Talata Doulla, RSP-A’Adili
- Amadou Ousmane, ADEN-Karkara
- Seini Oumarou, MNSD-Nassara
- Moustapha Mamadou Moustapha, PRPN-Haskin Gari
- Abdoul Kadri Oumarou Alpha, Groupement Gayya Zabbé
- Kané Kadaouré Moumouni, SDR-Sabuwa
- Idi Ango Ousmane, ADR-Mahita
- Mahamane Ousmane, RDR-Tchanji
- Ismael Oumarou Idé, FANN-Niger Kama Kanka
- Nayoussa Nassirou, CDPS-Cigaban Kassa
- Oumarou Abdourahamane, UNPP-Incin Africa
- Souleymane Garba, PNC-Mulura
- Amadou Boubacar Cissé, UDR-Tabbat
- Djibrilla Baré Maïnassara, UDFP-Sawaba
- Amadou Issoufou Saïdou, Candidat indépendant
- Hassane Barazé Moussa, ANDP-Zaman Lahiya
- Mounkaila Issa, RNDP Aneima Banizoumbou
- Omar Hamidou Tchiana, AMEN-Amin
- Abdallah Souleymane, NIGERENA
- Intinicar Alhassane, PNPD-Akal-Kassa
- Oumarou Malam Alma, RPP-Farilla
- Hamidou Mamadou Abdou, RANAA
- Salou Djibo, PJP-Génération Doubara
- Mahaman Hamissou Moumouni, PJD-Hakika
- Albadé Abouba, MPR-Jamhuriya
- Ibrahim Yacoubou, MPN-Kiichin-Kassa
Souleymane Yahaya
02 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Élections générales 2020-2021 : La communauté internationale s’inquiète
Le dialogue politique inclusif serait- il le bon vouloir de la communauté internationale ? Si on ne saurait le dire avec fermeté, il reste toutefois que les partenaires extérieurs s’inquiètent beaucoup pour le processus électoral nigérien qui boîte. Selon des sources diplomatiques crédibles, la communauté internationale pense que les élections générales devant se tenir en 2020-2021 sont porteuses de germes de conflits. Selon ces sources, les partenaires extérieurs, dont certains ont commencé leur ballet diplomatique depuis quelque temps, pointent une série de difficultés, d’obstacles et de sources de confrontation qui peuvent déteindre sur le processus électoral et compromettre à terme la tenue d’élections dont les résultats ne seront pas susceptibles de contestation quelconque. Première source d’inquiétude majeure des partenaires extérieurs, le fichier électoral.
Voulu biométrique, le fichier électoral en cours de réalisation, a du plomb dans l’aile. Les audiences foraines n’ont pas encore été menées à terme que la Commission électorale entame la phase d’enrôlement. Une façon pour elle de faire croire qu’elle est à jour de son chronogramme alors que les retards sont considérables. Le calendrier électoral a d’ailleurs subi des modifications, essentielles de délai, à quatre reprises depuis la première version. Le chevauchement de la Ceni n’a pas suffi pour camoufler ces retards et rassurer les acteurs politiques quant à sa capacité à faire aboutir le projet à terme. L’Alliance pour la République, un démembrement de la majorité au pouvoir, s’est officiellement plainte par lettre de la conduite du processus électoral. Elle a notamment dénoncé le non-achèvement des audiences foraines qui sont, selon elle, à moins de 50% dans les régions de Tillabéry et de Dosso. Or, les deux régions ciblées font parti de l’axe 1 dont les communes sont en train d’enregistrer actuellement l’enrôlement des électeurs.
Un palliatif incongru qui ouvre la voie à toutes les fraudes possibles
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections générales 2020-2021 : Les FDS se préparent pour un processus électoral dans la paix et la sérénité
Les Forces de Défense de Sécurité (FDS) auront, évidemment, un rôle déterminant à jouer dans le cadre des élections générales de décembre 2020 à février 2021, au regard du contexte sécuritaire délicat. Ainsi, pour s’assurer un processus électoral dans la paix et la sérénité, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé, hier à Niamey, une formation des formateurs à l’intention des forces de défense et de sécurité afin de renforcer leurs capacités en matière de maintien de l’ordre public, le respect des droits humains, la sécurité d’électeurs-acteurs et des bureaux de vote, en période électorale.
Selon le Colonel-Major Bako Boubacar, point focal sécurité à la CENI, la question engage toutes les forces de défense et de sécurité. Cette formation des formateurs de cinq (5) jours fera, ensuite, l’objet de restitution à différents niveaux de la chaine de commandement et cela dans l’ensemble des huit (8) régions du Niger. Ce qui permettra à chacun des responsables et agents des FDS de connaitre son rôle avant, pendant et après les opérations électorales. Tout au long du processus, les FDS sont directement impliquées, en particulier dans la sécurité, la logistique, le maintien de l’ordre, la prévention et la gestion des crises, a soutenu le président de la CENI, Me Issaka Souna dans son discours solennel d’ouverture de l’atelier. Face aux nombreux participants et en présence des hauts responsables de la Police nationale, la garde nationale, la Gendarmerie nationale, les Forces Armées Nigériennes et de la Protection Civile, Me Issaka Souna a longuement insisté sur la place capitale de la sécurité dans l’organisation des élections.
Le président de la CENI précise que cette initiative vise à sensibiliser l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité sur les enjeux électoraux et les moyens d’accompagner leur réalisation dans la paix et la sérénité. La présente formation des formateurs « assure les mises à niveau rendues nécessaires depuis les derniers scrutins de 2016 », a-t-il mentionné. La principale innovation du processus électoral introduite dans le cycle électoral en cours a été la mise en place d’une Commission électorale indépendante, professionnelle et permanente, avec un fichier électoral biométrique dans l’optique de renforcer la sécurité dans la tenue des élections.
Ce faisant, après la phase de l’enrôlement qui a permis au Niger de disposer de sa première liste électorale biométrique, le fichier est audité par les experts habilités de la CEDEAO et de l’OIF comme fiable, inclusif et sécurisé. Pour le président de la CENI, Me Issaka Souna, c’est un succès à mettre en partie à l’actif des FDS pour leurs engagements et abnégations. « Elles ont défendu avec bravoure et dévouement le processus électoral », a-t-il témoigné. En effet, des militaires de différents corps ont fait jusqu’au sacrifice suprême, à savoir le don de leur vie pour assurer la protection des personnes et du matériel, notamment le 25 décembre 2019 à Sanam. « Elles sont tombées sur le champ d’honneur et méritent tout notre respect et notre reconnaissance », a exprimé le président de la CENI, avant de faire observer une minute de silence en leur mémoire.
Par Ismaël Chékaré(onep)
09 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Élections générales de fin de mandat : De quoi le Pnds Tarayya peut-il se prévaloir pour gagner une élection ?
Par les urnes, le Pnds, probablement, ne gagnera aucune élection, au Niger. C’est le sentiment général qui ressort ici et là et c’est la raison pour laquelle, dit-on, que le parti au pouvoir fait tout pour que les élections soient organisées dans les conditions qui lui sont propres. Tout est pratiquement sous la coupe du Pnds et dans ces conditions, les résultats qui vont être proclamés n’auront rien à voir avec les résultats des urnes. La gouvernance, privilégiée par ce parti depuis dix ans à la tête de l’Etat n’a rien d’enviable. Il n’y a pas un secteur, un domaine qui ait été épargné. Les détournements massifs des deniers et biens publics, les violations des lois, l’instrumentalisation de la justice, la confiscation des libertés publiques, la corruption, le trafic de drogue, tout y passe.
Les détournements des deniers et biens publics
En dix ans, malin sera sans doute celui qui déterminera avec exactitude le nombre de milliards évaporés dans les détournements des tenants du régime. Ils ont tout pris, sans état d’âme. Même l’aide alimentaire destinée à des populations durement éprouvées par l’insécurité, a été détournée et vendue au profit d’individus. Si feu Seyni Kountché estimait qu’aucun Nigérien ne devait mourir de faim, même s’il fallait pour cela investir la totalité du budget de l’État, d’autres n’hésitent pas à voir dans l’aide alimentaire le moyen de s’enrichir. Le crime est odieux simplement. Que dire des fonds destinés à mieux armer l’armée nigérienne et qui a été, sur des années, détournées, parfois en refilant aux militaires des rames et des munitions défectueuses ou en simulant carrément un achat d’armes. Les auteurs de ces crimes sont pourtant libres et tranquilles, protégés par un système mis en place par le Pnds Tarayya.
Les violations des lois et des règlements
Sous la 7e République, les lois, y compris la loi fondamentale, ne représentent pas grand-chose. On les invoque et les brandit fièrement lorsqu’il s’agit d’embastiller un opposant politique, un acteur de la société civile ou un journaliste mal-pensant. Mais, on les range dans les tiroirs, lorsqu’on ne les viole pas simplement quand elles gênent. L’État de droit n’est que de nom et le président de la République est le champion dans cette violation des lois. Il n’en a cure. C’est la volonté de ceux qui gouvernent qui tient lieu de loi. Bien qu’interdit par la Constitution de prendre parti, Issoufou Mahamadou ne s’est pas gêné d’écrire, carrément, aux ténors du Pnds pour leur dire qu’il porte son choix sur Bazoum comme candidat à l’élection présidentielle prochaine.
L’instrumentalisation de la justice
Durant dix ans, les Nigériens ont subi l’injustice, entretenue et soutenue au sommet de l’État. Des délinquants notoires, voire des criminels, ne sont pas inquiétés du fait de leur appartenance politique au Pnds. Par contre, pour une peccadille, d’autres citoyens sont interpellés et parfois jetés en prison grâce aux bons offices d’un juge de service. Les libertés publiques, notamment, ont été confisquées et malgré les dispositions de la Constitution, ce sont des juges qui passent outre pour déclarer interdites des manifestations publiques autorisées par la loi fondamentale. Avec la presse, c’est tout autre chose. Bien que l’ordonnance 2010-035 interdit l’incacération de journalistes pour des délits commis par voie de presse, des policiers et des juges n’ont pas hésité à violer cette loi.
La confiscation des libertés publiques
De façon systématique, les Nigériens se sont vu opposé une interdiction formelle et systématique de manifester. Cette interdiction, à chaque fois, donne lieu à un déploiement massif de forces de l’ordre instruites pour mâter tout refus d’obtempérer à cette décision. Le caractère systématique de ces interdictions frise la folie. Même lorsque des organisations de la société civile ont décidé de manifester leur solidarité et leur soutien aux forces de défense et de sécurité, il leur a été opposé un refus catégorique. Et en avril 2020, des leaders de la société civile ont été arrêtés et incarcérés pour avoir refusé d’obtempérer à une décision qu’ils estiment anticonstitutionnelle.
La corruption et le trafic de drogue
La 7e République, c’est sans doute d’abord la corruption et le trafic de drogue. Si la corruption a noyauté tous les réseaux et qu’elle a détruit tout ce qui reste de valeurs au travail, le trafic de drogue a pourri le reste. Des personnalités proches des premiers responsables de l’État sont impliqués dans le trafic de drogue, mais restent libres comme l’air. Le cas emblématique de Sidi Lamine, un député du Mpr Jamhuriya, est là. Cité dans une affaire de trafic de cocaïne, l’homme n’a jamais vu son immunité levée pour faire face à un juge. Et le démantèlement de l’entrepôt de drogue dans lequel trois tonnes de drogue ont été trouvées, à Niamey 2000, a édifiés les Nigériens ce que leur pays est devenu pour le trafic de drogue au sahel.
Peut-on raisonnablement détruire un pays à ce pays et demander aux citoyens de vous faire, à nouveau, confiance ? Le Pnds Tarayya ne compte, selon toute vraisemblance, sur la sincérité des votes. Il a mis en place son système pour gagner sans avoir gagner.
YAOU
- Détails
- Catégorie : Politique
Élections générales de fin de mandat : S'achemine-t-on vers le report des élections ?
La tenue des élections est-elle encore possible à date ? Rien n'est moins sûr. Selon des sources crédibles proches du Cabinet du Premier ministre, un comité de réflexion serait à l'oeuvre en vue de réfléchir rapidement sur le report éventuel des élections. Des aveux quant à l'impossibilité de respecter les dates retenues auraient été faites. Le 13 décembre 2020, soit, dans 38 jours, doivent se tenir les élections locales, suivies, deux semaines après, des législatives couplées au premier tour de l'élection présidentielle. La date des élections municipales et régionales avait, on s'en souvient, fait l'objet d'une rude bataille politique, la plupart des acteurs préférant que le processus électoral s'ouvre d'abord avec les élections locales alors que le Pnds Tarayya et trois autres partis étaient formellement contre. En dépit de la position ferme de la Ceni, alignée sur la position du Pnds Tarraya, le Président Issoufou Mahamadou va trancher la querelle en décidant de la tenue de ces élections dites de vérité, pour le 13 décembre prochain.
Le matériel électoral, selon toute vraisemblance, ne pourra pas être mis en place dans tous les Centres d'enrôlement et de vote (Cev) avant la date du 13 décembre prochain
La Ceni, qui n'a pas eu le courage de son affaire, s'est pliée à la volonté du Président Issoufou. Pourtant, le retard accusé dans le pilotage du processus électoral était déjà énorme. Issaka Souna et son équipe sont pris dans l'engrenage. Comment faire pour respecter cette date imposée dans un contexte politique tendu où les acteurs sont prêts à en découdre si les élections ne se déroulent pas dans les règles ? Si la Commission électorale s'échine à rassurer par rapport au respect du calendrier électoral et des dates de tenue des différents scrutins, elle baigne toutefois, selon des sources crédibles, dans une incertitude totale. Le matériel électoral, selon toute vraisemblance, ne pourra pas être mis en place dans tous les Centres d'enrôlement et de vote (Cev) avant la date du 13 décembre prochain. Selon nos sources, la production des cartes d'électeurs est terminée et le colisage, réalisé. Cependant, l'acheminement dans les 266 communes du pays, puis la mise en place dans les Centres de distribution, reste un défi majeur dans un pays aussi vaste que le Niger, avec 1 267 000 km2. Jusqu'à hier, les véhicules réquisitionnés pour cette mission sont encore stationnés à Niamey, en attendant leur mise en route. Qu'est-ce qui bloque l'acheminement alors que le retard est déjà immense.
Un véritable parcours de combattant
Outre l'acheminement des cartes d'électeurs à l'intérieur du pays et la distribution subséquente qui risque de prendre un sacré coup, il y a un sérieux doute sur la tenue, à date, de ces élections locales, et conséquemment sur les dates des élections législatives et présidentielle. Si, la date des élections locales est repoussée, cela impacte du coup sur les dates des autres scrutins. Or, les délais légaux d'examen et de validation des listes de candidatures n'autorisent pas d'entrevoir autre chose qu'un report. Selon l'article 168 du Code électoral, les préfets disposent d'un délai de sept (07) jours calendaires pour examiner et transmettre les dossiers de candidatures ". À leur suite, les gouverneurs disposent d'un délai de dix (10) jours calendaires pour réceptionner, traiter et transmettre les dossiers de candidatures des élections locales aux Tribunaux de grande instance. Quant aux Tribunaux de grande instance, ils doivent se prononcer sur l'éligibilité des candidats, dans un délai de trente (30) jours calendaires avant de les transmettre aux gouverneurs qui ont un délai de quarante-huit (48) heures pour publier la liste des candidats déclarés éligibles.
À 38 jours calendaires de la date de tenue des élections locales, le pari est presque perdu pour Issaka Souna et son équipe
Telles sont les dispositions de l'article 168 du Code électoral. Au total, il faut observer 49 jours avant la fin du processus de contrôle, de validation et de publication des listes des candidats que les tribunaux de grande instance auront déclarés éligibles. Or, il faut bien que les tribunaux de grande instance statuent sur l'éligibilité des candidats et que les gouverneurs publient les listes conséquentes pour que la Commission électorale procède à la production des bulletins de vote. À 38 jours calendaires de la date de tenue des élections locales, fixée pour le 13 décembre prochain, il y a peu de chances que Souna Issaka et son équipe réussissent le pari de tenir les élections municipales et régionales à date. Ils ont bien réussi à produire les 7,4 millions de cartes d'électeurs. Ces cartes ne seraient pas d'ailleurs conformées aux spécificités définies dans la loi électorale. Ce qui fonde légitimement les acteurs politiques à les rejeter. Il y a plus gros. La production, le colisage et la mise en place des bulletins de vote est un autre challenge de poids à relever. Avec le nombre particulièrement élevé de candidats, cette année, il faut se lever tôt pour l'impression desdits bulletins. Rien que pour l'élection présidentielle, on compte un peu moins de 30 candidats investis à ce jour.
Laboukoye
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections générales et présidentielles au Niger : Les ambitions et visions du député Salifou Mayaki
Votre site web Nigerdiaspora ouvre son site aux candidats qui veulent faire davantage connaître leur ambition et leur vision aux lecteurs à la veille des élections générales dans notre pays. Aujourd’hui, nous nous entretenons avec Monsieur Salifou Mayaki, député élu en 2016, dans la circonscription électorale de Dosso, sous la bannière de l’ANDP-Zaman Lahiya. Mayaki est candidat à l’élection législative de décembre 2020 au titre de ANEMA Banizoumbou, un parti nouvellement créé, toujours dans la même circonscription électorale. Il est également, depuis plusieurs années entrepreneur, très connu dans le domaine de la communication et de l’événementiel. Mayaki est à la tête d’une puissante Agence de Communication, Régie Pub.
Quelles sont ses motivations ? Et que défend-il ? Vous trouverez réponse à ces questions dans cet entretien qu’il a bien voulu nous accorder justement dans son bureau à Régie Pub.
Honorable, vous êtes candidat à l’élection législative de décembre prochain. Nous aimerions savoir qui est Salifou Mayaki ?
Merci Nigerdiaspora pour l’opportunité que vous m’offrez de donner ma vision.
Je suis tout naturellement de cette génération de Nigériens qui, très tôt, a embrassé le monde des affaires. Chemin faisant la politique est rentrée dans le mouvement. Pour moi, si l’histoire était à reprendre, j’éviterais la politique. Parce que pour moi, le niveau de compréhension est très faible dans notre société. La perversion que certains hommes politiques entretiennent dans ce milieu, n’honore pas un citoyen qui voudrait contribuer au développement de son pays. Dans le domaine économique, il y’a des modèles de réussite qui ont créé des entreprises avec des milliers d’employés au Niger dont on entend rarement parler. Et qui vivent normalement bien, sans faire de la politique. Pour ma part, si je suis allé en politique, c’est parce que je trouve qu’il y a d’une part de l’injustice qu’il faut ramener à l’équité et, de l’autre, il faut que cette génération à laquelle j’appartiens qui, ailleurs, à la responsabilité de diriger des pays ou des instances, s’engage. Malheureusement, chez nous c’est le contraire. Nous sommes dans un cadre infernal où on a une dizaine, ou plus, de personnes qui, de l'avènement de la démocratie à ce jour, prennent en otage l'ensemble de la classe politique. C’est un des éléments qui m’ont motivé à me lancer dans la politique pour contribuer au changement. Changement, parce que quand on jette un regard sur l'évolution du monde aujourd'hui, on voit qu’il y a eu des avancées significatives un peu partout, et je pense que le Niger ne doit pas rester en marge de cette évolution. Il doit être mieux positionné que la position qu'il occupe aujourd'hui.
Ma région qui est Dosso tout naturellement, avec son potentiel humain, arrive tant bien que mal à s'en sortir, mais a besoin de personnes qui ont plus de visions et d'ambition pour la région en particulier et le Niger en général.
Je me suis lancé dans la politique aussi, parce que pour moi elle est noble. C'est aussi, un moyen de diriger pour changer positivement les choses, d’où le mot leadership. Il faut qu’il y ait quelqu’un devant qui tire, qui oriente, qui change, qui galvanise et qui propose pour que la base décide. Je suis de ceux-là.
Très jeune, on vous a remarqué au côté du père fondateur de l’ANDP Zaman Lahiya. Alors, dites-nous, quel est votre parcours politique ?
Très rapidement, j'ai pris en charge la communication du père fondateur feu Adamou Moumouni Djermakoye, qui est un parent je rappelle, sous les ailes duquel nous avons grandi. Il m'a appris certaines valeurs qui sont entres autres : communiquer beaucoup, échanger, tolérer et chercher le maximum de consensus possible. Malheureusement, il s'en est allé avec son consensus.
Nous avons tant bien que mal voulu préserver ce consensus, ça n’a pas été possible parce que simplement dans le groupe il y a des gens qui ne sont pas pro consensus, Ils sont des radicaux qui prennent des positions figées. Je crois qu'il faut avoir un minimum de niveau pour composer politiquement avec les autres. Adamou Moumouni Djermakoye est mon modèle, il m'a permis de savoir cultiver la tolérance, le pardon et la compréhension. Ce sont à mes yeux de grandes valeurs.
Maintenant, ce n'est un secret pour personne, vous savez ce que le parti a vécu, parce que le Général Issa Mounkaila à sa retraite, lui aussi ami de compagnon de feu Djermakoye, souhaitait être président du parti. Et, j’ai personnellement fait le choix de le soutenir. Choix qui m'a valu l'exclusion de l’ANDP, pour aller dans ANEMA Banizoumbou qui est le parti du Général. Je suis resté dans des bons termes avec mes anciens compagnons de Zaman Lahiya. Je profite d’ailleurs de l’occasion pour dire encore qu’il n'est jamais trop tard pour qu'on s'unisse et revenir sur des bonnes bases. Puisque, si on ne prend pas garde, nous serons surpris au lendemain des élections. Qu'est-ce qui va se passer ? L'ANDP, par le passé, avait un potentiel de 4 à 5 députés à Dosso. Les partis qui sont nés de l'ANDP sont au nombre de 4 ou 5 à Dosso. Chose qui est lamentable et regrettable selon moi. On va se retrouver certes avec 4 ou 5 députés, mais avec un député par parti politique. Vous connaissez la règle, si un parti vient à l’assemblée avec un seul député, qu’est-ce qu’il aura à dire ? On aurait pu se retrouver, ensemble dans une seule force politique pour ramener 5 à 6 députés et faire valoir nos droits. Malheureusement, ce n’est pas le cas, et j’attends que l’histoire nous édifie après les élections, et le monde entier saura qui a raison.
Je vais aux élections législatives avec la sérénité requise. Je peux échouer comme réussir, je n’exclus aucun cas. .
Quelles sont, selon vous aujourd’hui, les véritables attentes des populations de ta circonscription électorale ?
Au-delà de ma circonscription électorale, les attentes des Nigériens en général, et de ma région en particulier, c'est d'abord la gouvernance, une bonne gouvernance, l'équité et la justice. Quand vous vous retrouvez dans une situation dans laquelle le fossé est très large entre les riches et les pauvres, je me dis que ça ne peut pas marcher. Nous devons sortir de cette nécessité de manger et de se soigner pour pouvoir se développer. Aujourd’hui, le rêve de ma circonscription, c’est l'éducation, la professionnalisation des jeunes qui sont sans emplois, la réalisation de certains projets comme le port sec, avec tout ce qu'il y a comme dérivées, la modernisation de l'agriculture. À ce niveau, je pense qu’il est inconcevable de voir qu’au 21e siècle nous continuons toujours à cultiver avec la même hilaire, inventée par nos ancêtres, et fabriquée dans nos forges. Ma population rêve d'avoir des engins pour pouvoir faire une agriculture qui soit économiquement fiable, pas une agriculture pour juste manger et dormir.
Du point de vue santé, avec le phénomène de maladies très récurrentes comme le diabète ou la tension, ma population attend d'être éduquée, sensibilisée pour connaître les bonnes pratiques afin de prévenir que de tomber malade pour être soignée.
Pour revenir à la jeunesse qui est la frange la plus importante de cette population, le président Jacques Chirac l'a dit, lors d’une visite au Niger, si l'on ne prend pas garde ca sera un jour une bombe. Quand je vois les jeunes dans la rue, le phénomène de consommation de la drogue avec son corollaire de grand banditisme prendre de l'ampleur en pleine ville de Dosso, je me dis que d’ici 10 ans, si l’on ne prend garde, on risque de créer des Boko Haram. Que de dépenser des milliards pour payer des armes, je pense qu’il faut utiliser cet argent pour prendre en charge les problèmes de la jeunesse avec la création activités génératrices de revenus.
Aujourd'hui, il faut que l'économie tourne, les industries doivent se développer au lieu de succomber comme on le voit maintenant. Et pour que l’industrie se développe, il y a un préalable. Il faut régler le problème de l'énergie. Si on n’a pas d'énergie, on ne peut pas produire. Il faut que le potentiel que nous avons soit valorisé. Voilà en quelques mots ce que nos populations attendent. Pas seulement que de moi, mais de tout gouvernement et de tout parlementaire.
Est-ce donc des sujets que vous comptez défendre une fois réélu au parlement ?
Entre la réalité quand on est député et ce que nous voyons loin du terrain, il y a une nette différence. Je rends un hommage à l'ensemble des députés. À l’assemblée, certains ne voient que les discussions qui sont transmises à la télé. Alors qu'il y a un travail colossal qui est abattu en amont en commissions. Les discussions qui se font en commissions n’ont rien à voir avec les positions politiques des uns et des autres. Ils défendent les intérêts du peuple. Contrairement à ce que les gens disent.
Effectivement, ce sont des questions que je vais défendre. J'en ai débattu. Je suis allé jusqu’à proposer la fameuse loi sur la retraite pour qu’on arrête de faire des contrats à des retraités. J’estime que cela n’a pas de sens. Je pense que la retraite doit se préparer le jour où la personne commence à travailler. Vous ne pouvez, sous le couvert de votre position politique ou des relations, vous cacher derrière un contrat et réduire les chances de ces jeunes qui aspirent à des emplois. Et ça, c’est un problème. J’ai fait une proposition de loi dans ce sens qui n’a malheureusement pas passé. Et je compte, une fois réélu, la renouveler, pour que cette jeunesse puisse avoir sa place.
Vous êtes directeur général adjoint dans une entreprise ou une fonction, le directeur général, ayant fait valoir ses droits à la retraite, et au moment où vous aspirez à le remplacer, on lui donne un contrat de deux ans ou plus. Ce sont des comportements pareils qui expliquent la fuite des cerveaux. Une perte pour le pays. Quand vous partez dans des grandes entreprises à l’international, comme Western Union ou Visa, partout où vous allez, vous allez rencontrer des jeunes nigériens qui sont ou des présidents ou des vice-présidents ou des directeurs généraux pays de ces institutions. Des intellectuels qui partent par ce qu’ils se sentent frustrés. Tout ce potentiel au Niger, c’est sera une révolution économique.
Pour finir honorable, quel regard jetez-vous sur la 2ème mandature de la 7ème République qui prend fin ?
Le regard que je jette c'est cette belle transformation de la capitale. Pour moi c’est un succès qu’on ne peut pas nier. Aujourd'hui, il est clair que Niamey a changé de visage. Mais a quel prix? Je me dis que ce n’est pas l'essentiel, il faut le faire. Quand nous nous en tenons juste à manger et à boire, nous ne pouvons pas faire ce qu’on a réalisé. Et je pense que cette réalisation est un succès.
Le deuxième élément qui m’intéresse bien, c’est cette transition qui est entrain de se faire avec une première alternance au Niger, pour que le Niger soit classé définitivement parmi les pays démocratiques.
Maintenant, les fausses notes existent. Pour moi c’est au niveau de la gouvernance, la corruption qui a pris de l’ampleur. Malgré la HALCIA et toutes les batteries de loi et de juridictions existantes, nous ne sommes pas arrivés à les éradiquer. L’autre échec de cette mandature, c’est le changement de mentalité. Nous ne sommes pas arrivés à éduquer les nigériens pour qu’ils changent de mentalité, comme le chef de l’Eta l’a souhaité dans son discours d’investiture en 2011. Il dit : « Je veux un autre modèle de nigérien, un nigérien positif, qui voit grand, qui va de l’avant ». Je pense que cette mandature n’est pas arrivée à réaliser cet aspect. La gouvernance et le changement de mentalité sont les choses à revoir.
J'ai vu le président de la république procéder au lancement des travaux de la route Dosso-Gaya. Mon souhait et que ça se concrétise. Du point de vue infrastructures donc Alhamdoulilahi…
Je pense que cette mandature ne peut pas avoir le monopole du succès à 100%, ils ont réalisé des infrastructures, ceux qui viendront vont surement réaliser le projet de changement de mentalité.
Si on vous demande votre message à l’endroit des nigériens à la veille de ces élections, quel sera ce message ?
Mon message c'est de dire aux gens de penser à ce qui s’est passé dans des pays comme le Rwanda qui a connu la guerre civile, la Côte d'Ivoire et d’autres pays qui sont des amers souvenirs des crises postélectorales. Nous devons nous en tenir à une vision d’unité. Notre pays a un atout qui est cette question d’unité nationale. Nous devons tout faire pour que les élections se déroulent bien. Et pour qu’il soit ainsi, je crois qu’il faut de l’équité, d’élections transparentes et que nous respections le choix des nigériens.
Qu'au lendemain des élections, le perdant félicite le gagnant, et qu’il n’y ai pas de contestation. Et il n’y aura surement pas de contestation si les élections se déroulent dans des bonnes conditions.
Comme je l’ai dit lors du forum interparlementaire sur les technologies de l’information et de la communication, il faut beaucoup faire attention aux informations que l'on partage. Il faut que les gens restent sérieux et qu’on fasse preuve d’objectivité dans nos analyses concernant les informations que nous recevons.
Aux politiciens, je dirais de jouer fair-play quelle que soit l'issue des urnes.
Nous sommes réconciliés et c'est déjà un acquis qu'il ne faut pas perdre.
Réalisée par Boubacar Guédé
- Détails
- Catégorie : Elections générales et présidentielles au Niger
Élections Législatives de la Diaspora : Le MODEN-FA/LUMANA-AFRICA organise la désignation des candidats
Dans le cadre des élections législatives partielles du 18 juin 2023 de la diaspora, les coordinations du MODEN— FA / LUMANA - AFRICA de la diaspora ont été sollicitées par le bureau politique national pour s'organiser en zone (5 zones) afin de désigner les 5 candidats qui représenteront le parti aux élections législatives partielles. Dans la correspondance du Bureau Politique national, il a été précisé le respect des quotas (2 femmes et un non-instruit).
Les 5 zones ont été constituées avec les 15 coordinations dans lesquelles le recensement a été effectué par la CENI. Ces zones ont été constituées comme suit :
- Zone 1: la Côte d'ivoire ;
- Zone 2: Le Nigéria et l'Algérie ;
- Zone 3 Le Togo, le Sénégal et la Belgique ;
- Zone 4 Le Ghana, le Butane, le Mali, les Etats Unis et le Maroc ;
- Zone 5 : Le Benin, le Cameroun, le Tchad et la France.
Ce zonage a été adressé au Bureau Politique National et communiqué à l'ensemble des coordinations de la diaspora Lumana.
Une consigne a été donnée aux 5 zones pour se retrouver et procéder au choix de leur candidat tout en respectant le quota des femmes (2 candidates) et le quota de non instruit (1) comme demandé par le Bureau Politique National du MODEN-FA / LUMANA-AFRICA.
A l'issu de ce processus de désignation des candidats, une correspondance a été adressée par le Directoire chargé des élections de la diaspora pour que les coordinations organisent des conférences pour désigner leurs candidats aux élections législatives. C'est ainsi que les 5 coordinations à savoir le Benin, la côte d'ivoire, le Ghana, le Nigéria et le Togo ont répondu favorablement à la demande du Directoire. Ces 5 conférences ont été supervisées par des membres du Bureau politique National. A notre grande surprise, lors de la validation des candidatures, nous avons découvert une candidature sur la liste en violation des dispositions de nos textes fondamentaux et en contradiction totale à la correspondance du Directoire.
Cette situation a créé une incompréhension légitime au sein de la Zone 4 et dans la coordination du Ghana car leur choix n'a pas été respecté.
C'est pourquoi nous coordinateurs des pays suivants Belgique, Burkina, France, Mali, Maroc, Tchad, Sénégal, Etats-Unis apportons notre soutien total à la coordination du Ghana dans cette épreuve. Nous demandons également aux autres coordinations à savoir le Benin, le Cameroun, la Côte d'ivoire, le Nigeria et le Togo à être solidaires envers nos camarades du Ghana car partout la volonté des militants doit être respectée sinon qui sait si la volonté des électeurs sera respectée à l'issu des élections du 18 juin. Le bureau politique national ne doit en aucun cas s'immiscer dans le choix souverain des militants d'une coordination. Cette décision n'est pas sans conséquences sur la cohésion et la solidarité chèrement bâties par nos militants au sein de nos pays respectifs de résidence.
Nous apportons tous notre soutien à l'autorité morale du parti SEM HAMA AMADOU
Le collectif des coordinateurs de la diaspora MODEN-FA / LUMANA (Belgique, Burkina, France, Mali, Maroc, Tchad, Sénégal, Etats-Unis)
- Détails
- Catégorie : Diaspora
Elections Législatives en France / Orientations politiques : quels choix pour la macronie ?
Emmanuel Macron a gouverné pendant cinq ans. Depuis quelques mois, il a rempilé à la suite d’élections qui ne donnaient pas trop de choix aux Français, condamnés à ne choisir qu’entre lui et une extrême droite dont la poussée débordante inquiète et ce en l’absence sur l’échiquier d’adversaires de taille que les autres partis pouvaient aligner pour menacer sa candidature. Et face à Marine Le Pen, les Français durent se contenter de l’homme dont ils décriraient depuis des années la gouvernance. Entre autres signes du malaise que vivent les Français face à son pouvoir fait souvent d’arrogance et de mépris, il y avait le mouvement des Gilets Jaunes qui avait agité la France et révélé la gravité et la profondeur des malaises, du mal-être dans une France où, sous le Président des riches, les fractures se sont creusées avec une classe moyenne vivant de plus en plus moins bien. Mais Emmanuel Macron, trop confiant à son intelligence, n’écoutait personne. Mais sa gouvernance n’aura pas été un désastre que pour les Français.
En effet, pour l’Afrique, ces cinq années, ajoutées à celles passées au pouvoir par son prédécesseur, François Hollande, auront fait revivre les vieux reflexes coloniaux de la part de dirigeants qui n’ont que peu de respect pour les Africains pour croire qu’ils restaient les mêmes peuples barbares qu’on peut continuer à brutaliser et à mépriser.
Plus que sur un autre plan, c’est au plan de la diplomatie que la macronie a échoué, faisant vivre à la France moult revers. D’abord, au sein de l’Union Européenne l’on a vu comment certains hommes politiques en Italie ont rabroué la politique africaine de la France, ne pouvant pas comprendre que la France s’offusque d’une migration qu’elle contribue pourtant à provoquer par l’exploitation qu’elle fait subir au continent, par ses ingérences inadmissibles, par sa politique inique de soutien aux dictateurs et aux dirigeants mal élus, et souffrant de légitimité. Puis, l’on a vu comment, sans se conformer à ce que des relations entre les deux pays auraient pu dicter pour ne pas nuire à leur partenariat, les Américain ravissaient aux Français un gros marché de sous-marins pourtant conclu avec l’Australie qui finit ainsi par leur fait un faux bond. La France en avait d’autant souffert que les autorités françaises n’ont pas manqué d’exprimer leur mécontentement face aux USA qui n’ont fait que ce que les Français savent faire, avoir des intérêts, non des amis.
Mais les plus grands déboires de la France ont été vécus avec le Mali que son soutien, pendant dix années n’aura pas aidé à sauver de le menace terroriste. Et objectivement, il y avait des raisons pour le Mali de s’irriter d’une telle coopération infructueuse, inefficace. Pendant que tous les peuples d’Afrique, à l’exception de dirigeants du continent à la solde de la Françafrique, soutenaient les autorités maliennes et leur peuple dans leur marche vers l’émancipation que la France d’Emmanuel Macron cherchait à contrarier pour leur imposer des choix qui ne leur convenaient pas. Depuis des années, la France essaya de mettre le Mali et ses autorités au ban de la communauté internationale, instrumentalisant, face à son échec à faire changer les autorités visionnaires de la transition de position, elle mit aux trousses de ce Mali nouveau l’Union Européennes, les Nations-Unies et avant celles-là, la CEDEAO qui lui est très servile pour n’agir que sous ses injonctions, incapable d’écouter les peuples et de travailler pour le bien de la communauté qu’elle prétend pourtant défendre.
Aujourd’hui, la France a bien compris qu’elle a perdu le Mali et qu’elle risque de faire face à une contagion d’émancipation et de rebellions à son égard de peuples qui ont souffert de son joug et de sa domination, et surtout de son exploitation éhontée car ces peuples désormais debout, aspirent à se choisir de nouveaux partenaires. Le sentiment anti-français n’a jamais été aussi fort que sous Emmanuel Macron qui n’a pas su écouter les problèmes que lui exposent les peuples, faisant toujours le choix des dirigeants et souvent mal élus que des peuples que cette nouvelle France ne sait plus écouter. Pourtant, personne ne pouvait croire que Macron puisse avoir une telle attitude vis-à-vis du continent quand on sait le discours qu’il tint devant la jeunesse africaine à Ouagadougou, annonçant une refonte totale des relations avec le continent mais cette volonté il ne peut jamais la concrétiser, jouant sur les mêmes combines et sur les mêmes complicités avec des dirigeants qui ont troqué la souveraineté des pays pour servir la France à laquelle, finalement, ils sont plus redevables, et surtout pour plus se mettre au service de l’Elysée, comme des sous-préfets de la France, que de se mettre résolument au service des peuples qu’ils prétendaient les avoir élus.
Qui pouvait croire que la France, si vite, puisse changer de ligne, pour revenir à violenter les relations avec l’Afrique, se comportant pas moins que comme un nouveau colon du siècle nouveau d’une époque, qu’il ne peut pourtant prétendre, par âge, connaitre, pour en être si nostalgique. Aujourd’hui – et c’est dommage qu’il ne puisse pas le comprendre – les Africains ont besoin de liberté et surtout de faire face à leur destin, d’assumer leur indépendance retrouvée, libres de choisir leurs amitiés, peurs partenaires qu’un autre ne peut plus leur imposer.
On comprend que le Mali de Goïta serve aujourd’hui de modèle pour une génération d’Africains qui aspire à plus de dignité et de respect.
Et cela n’arrive à Emmanuel Macron que parce qu’il a eu des personnalités qui n’ont pas su bien conduire la diplomatie française plus fondée sur des préjugés quand des autorités françaises ne peuvent plus comprendre que ce n’est plus la même Afrique et que celle d’aujourd’hui a pris de l’âge et qu’elle mûri pour ne plus supporter le paternalisme d’une époque à jamais révolue. C’est donc, non sans amertume, que cette France, se rend aujourd’hui compte que son espace se rétrécit au profit d’autres partenaires qui développent des relations de coopérations, militaires, économiques, et diplomatiques plus avantageuses, contrairement aux siennes trop léonines.
Du reste, l’on peut croire qu’il l’a compris car depuis la victoire peu brillante aux dernières élections présidentielles, Emmanuel Macron pouvait prendre conscience de la mauvaise perception que les Français ont de sa gestion pour comprendre qu’il y a beaucoup à revoir dans sa politique, et certainement dans sa politique africaine de loin la plus désastreuse. Depuis qu’il a mis en place son nouveau gouvernement, l’ont peut lire quelques changements en vue, l’homme pouvant enfin saisir le message de ses concitoyens.
Les élections législatives ont fini par confirmer la mauvaise posture de la macronie dans l’opinion française. Il débarqua alors son ministre de la Défense et celui des affaires Etrangères qui ont nui beaucoup à l’image de la France à travers le monde et notamment sur le continent africain. Les français en ont marre de la macronie mais ils n’avaient pas eu d’autres choix à faire que celui d’un mal moins mal. Ils lui ont d’ailleurs refusé une majorité pour gouverner et après le deuxième tour, Emmanuel Macron doit perdre ses arrogances pour comprendre qu’il est contraint de partager le pouvoir ainsi que le lui impose le peuple français. Et puisque là l’on sait lire et comprendre des résultats électoraux et les jeux auxquels la démocratie soumet les acteurs, Macron cherche aujourd’hui des alliances et a appelé d’ores et déjà les leaders des partis politiques à le rencontrer pour discuter de la conduite à tenir et pour le seul intérêt de la France et de son peuple, toute chose impossible chez nous où dès lorsqu’on a le pouvoir, qu’importe la manière, l’on se croit tout permis pour brutaliser les principes et violer les règles.
Le résultat est cinglant pour la macronie dans les urnes ce dimanche 19 juin 2022, et les médias parlent tantôt de « déroute du parti présidentiel », d’élection « historique », de « tsunami », et ainsi que l’impose la situation de « main tendue », non celle trop hypocrite à laquelle un certain socialisme tropical au Niger a habitué.
Le cas est inédit, dit-on, dans la cinquième République et Macron n’a pas d’autres choix.
Des jours difficiles pour Emmanuel Macron…
Dans un article publié par Antoine Comte et Thibaud Le Meneec de France Télévision, l’on apprend les perspectives plausibles de la prochaine gouvernance que le président français devrait mettre en oeuvre. Même si la cohabitation dont rêvait Jean Luc Mélenchon pour s’imposer Premier Ministre n’est pas à l’ordre du jour, il reste qu’obligé de composer avec des adversaires très critiques à son encontre, sans être la mer à boire, pourrait s’avérer compliqué pour le patron de la macronie. D’ailleurs pour les deux journalistes de France Télévision « Il ne sera certes pas le prochain Premier ministre, mais il a réussi un coup politique. A l’issue du second tour des élections législatives, dimanche 19 juin, Jean-Luc Mélenchon affichait une satisfaction déconcertante. «Ce qui se présente, c’est une situation totalement inattendue, absolument inouïe : la déroute du parti présidentiel est totale, et aucune majorité ne se présente», a-t-il lancé, à Paris, fort de l’entrée à l’Assemblée nationale de 133 députés de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes) ».
En vérité, il y a de quoi s’inquiéter car parlant de ceux qui font leur rentrée fracassante à l’assemblée nationale, constitués désormais en groupe parlementaire, il y a de quoi redouter une radicalisation des rapports politiques entre bords politiques. En effet, « «Quand on voit la capacité qu’ils ont eue à paralyser l’Assemblée nationale à 17, j’imagine ce que ça pourrait être à 50, 60 ou 70», soufflait le député macroniste du Gers Jean-René Cazeneuve, juste avant sa réélection au second tour », il y a à redouter des jours difficiles pour Macron et les siens. On apprend alors dans le même papier que malgré tout « «La Nupes peut clairement gêner Emmanuel Macron en utilisant des outils du parlementarisme à leur disposition, comme la motion de censure ou la saisine du Conseil constitutionnel. Ce sera sans doute aussi bien une opposition frontale que constructive.» ».
Et la Droite « normale », elle-même, n’entend pas renoncer à sa reconstruction pour jouer par opportunisme avec le pouvoir même si elle se dit prête à jouer à une « opposition constructive, se plaçant aux antipodes de la position rigide des deux extrêmes qu’elle proscrit, les accablant de jouer à enfoncer le pays dans la crise. Cette Droite dira, pour montrer qu’elle ne renonce pas pour autant à sa stature d’Opposition responsable, notamment lorsqu’elle annonce qu’elle ne servira jamais de béquille à un « unijambiste politique » pour l’aider à traverser son mandat difficile.
Et l’Afrique dans tout ça ?
Il va sans dire qu’au coeur de ces clivages, l’Afrique pourrait profiter de cet affaiblissement d’Emmanuel Macron et de la macronie, et de l’entrée certaine de nouveaux acteurs politiques majeurs d’autres bords, pour au moins créer un certain équilibre afin, au moins, de contraindre la France à changer de politique vis-à-vis des partenaires africains, et notamment en aidant à promouvoir les valeurs de démocratie, de libertés, d’élections transparentes entre autres. Dès le départ, nous expliquons que la France, pour ne pas perdre le peu qui lui reste sur le continent est obligée de revoir sa copie relativement au type de relations que la conjoncture lui impose aujourd’hui. Que ce soit la Gauche ou la Droite, il est clair que désormais, les choses devront remarquablement changer et ceux qui comptent sur Macron pour survivre politiquement doivent comprendre qu’une époque est en train de changer et que de plus en plus, sans être trop naïf, la nouvelle France comprendra qu’elle a intérêt à changer vis-à-vis de l’Afrique, sinon, elle n’aura aucun avenir sur ce continent si important pour elle, tant d’un point de vue de la géostratégie que d’un point de vue économique.
L’Afrique change. La France doit apprendre à changer avec elle.
ISAK
- Détails
- Catégorie : Actualité africaine et internationale
Elections législatives et présidentielle ce dimanche 27 décembre 2020 au Niger : « Cette élection présidentielle est un jour spécial pour moi et surtout pour le Niger qui va connaître pour la première fois de son histoire une alternance démocratique »
{xtypo_quote}« Cette élection présidentielle est un jour spécial pour moi et surtout pour le Niger qui va connaître pour la première fois de son histoire une alternance démocratique », déclare SEM Issoufou Mahamadou{/xtypo_quote}
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a voté dimanche matin, 27 décembre 2020 dans le cadre des élections législatives et présidentielle au Niger.
Le Président de la République et la Première Dame Dr. Lalla Malika Issoufou Mahamadou ont accompli leur devoir civique au Centre de vote de l’Hôtel de Ville de Niamey.
Répondant à la presse, après ce vote, SEM Issoufou Mahamadou a rappelé qu’il y a deux semaines, « nous organisions les élections locales et régionales, aujourd’hui nous organisons l’élection présidentielle couplée aux élections législatives.»
« Cette élection présidentielle est la première depuis trente ans à laquelle je ne suis pas candidat. C’est donc aujourd’hui un jour spécial pour moi, c’est aussi et surtout un jour spécial pour le Niger qui va connaître pour la première fois de son histoire une alternance démocratique », a affirmé le Chef de l’Etat.
SEM Issoufou Mahamadou souhaite pour son pays, à partir de cette alternance démocratique, « d’autres alternances afin de consolider notre processus démocratique. »
« Cette première alternance, je l’espère, va permettre au Niger de consolider son statut de modèle de démocratie en Afrique et dans le monde », a-t-il souligné.
« Ces élections seront naturellement des élections libres, transparentes. Et La CENI a pris toutes les dispositions pour cela. Je salue sa détermination, je salue aussi le professionnalisme et l’engagement des Forces de Défense et de Sécurité qui assurent la sécurité du scrutin dans un contexte sécuritaire difficile », a affirmé le Chef de l’Etat.
« Le Niger est un modèle de démocratie parce qu’aussi nous sommes portés d’une ambition, l’ambition de moderniser la politique, l’ambition de détribaliser la politique, l’ambition de faire la politique autour des valeurs et non pas sur des bases identitaires », a dit le Président de la République.
« C’est une révolution que nous sommes en train d’opérer dans les mœurs politiques non seulement nigériennes mais africaines. Et cette révolution a un acteur central, le peuple nigérien dont je salue le civisme, la sagesse et la maturité politique », a-t-il ajouté.
« Le sentiment qui m’anime, est un sentiment de fierté. J’espère qu’à la fin du processus, il y aura un vainqueur et quel que soit le vainqueur, la victoire appartiendra au peuple nigérien », a conclu SEM Issoufou Mahamadou.
27 décembre 2020
Source : https://www.presidence.ne/
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections législatives partielles de la diaspora : Formation des membres de la CENI pour le suivi du scrutin
Le 18 juin 2023 se tiendra le scrutin pour élire les députés de la diaspora. Dans cette optique, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé, hier matin à Niamey, une session de formation pratique au profit des membres de ladite commission pour le suivi desdites élections.
A l’ouverture de la session, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Me Issaka Souna a indiqué que ces élections concernent 15 pays de la diaspora. Pour cela, a dit Me Issaka Souna, «nous avons réuni autant que nous pouvons des compétences internes et externes à la CENI. Ce sont des compétences connues, avérées et vérifiées. Il s’agira pour nous de faire en sorte que le parcours qui nous reste à faire ne souffre pas d’embûches ou de difficultés». Il s’agit pour la CENI à travers cette session de formation d’anticiper sur les difficultés qui peuvent se poser durant le processus électoral. Ce qui permettra de détecter et de corriger d’avance les difficultés et les dysfonctionnements possibles. Pour atteindre cet objectif, Me Issaka Souna a fait savoir que la CENI a choisi des gens qualifiés en la matière.
Le président de la CENI a par ailleurs souligné que la présente rencontre permet de faire une mise à niveau et de rappeler quelques principes régissant la spécificité des élections pour la diaspora. Ces spécificités concerneront d’abord l’implication très forte des chancelleries et des commissions déconcentrées. «Il s’agira aussi de découvrir qui sont les Nigériens de la diaspora ; de veiller à ce que ces élections programmées se déroulent dans les meilleures conditions possibles ; de faire en sorte que la paix, la sécurité, la sérénité soient les étendards qui couvrent nos travaux. Il s’agira aussi pour nous d’accompagner les commissions déconcentrées dans la gestion des difficultés administratives», a expliqué Me Issaka Souna.
Cette session de formation permettra aussi d’apporter des éclairages nécessaires pour le bon fonctionnement des commissions, sur la formation des nouveaux agents complétant les commissions électorales sur place mais encore plus sérieusement la question des agents de bureau de vote. «Il faut les préparer en théorie et pratique mais aussi entretenir chez eux le respect et une relation cordiale avec les électeurs», a martelé Me Issaka Souna. En effet, a-t-il poursuivi, la CENI doit créer les conditions pour que ces élections soient comme les autres, «bien préparées et bien conçues» à l’issue de desquelles les Nigériens et les observateurs apprécieront la qualité et la capacité des Nigériens dans l’organisation des scrutins. «Nous sommes dans une opération extérieure, nous sommes à la fois l’image du Niger. Nous avons ainsi le devoir de rester sereins, d’avoir une conduite exemplaire et d’encourager les partis politiques en compétition à éviter des crises ou des malentendus. Je vous exhorte à considérer que chacun de vous est un ambassadeur de la République», a conclu Me Issaka Souna.
Oumar Issoufou (ONEP)
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections législatives partielles de la diaspora : Les électeurs ont retiré 168.051 cartes sur les 205.314 à distribuer
Le Président de la Commission nationale électorale indépendante (CENI), Me Issaka Souna, a échangé ce jour 17 juin 2023 avec la presse nationale sur la poursuite des activités liées à l’organisation et à la tenue des élections législatives partielles de la 9ème région (Diaspora) qui vont se tenir demain dimanche 18 juin dans 15 pays à travers le monde. 3.010 membres de bureau de vote, a-t-il affirmé, ont été recrutés et formés. Leur déploiement, a-t-il dit, a commencé le 16 juin 2023 et se poursuivra jusqu’au jour du vote.
« L’organisation et le suivi du bon déroulement de ces élections ont été développés et seront assurés sur l’ensemble des pays concernés. Le déploiement des 17 présidents des commissions déconcentrées prévues a été fait, suivi de la prestation de serment et de l’installation des différents membres de ces commissions déconcentrées », a assuré Me Issaka Souna.
Il s’est félicité que le matériel et les documents électoraux soient déployés sur le terrain. « De même, les fonds et moyens logistiques nécessaires ont été mis à la disposition des commissions administratives, ambassades, consulats, ainsi que les présidents des commissions déconcentrées », a-t-il poursuivi.
La distribution des cartes d’électeurs qui a commencé sur le terrain depuis le 20 mai 2023 a fait savoir le président de la CENI, a été réalisée à ce jour à hauteur de 81,85%, avec des disparités allant de 92% pour le Maroc, à 42,20% pour la France. L’opération se poursuivra, a-t-il indiqué, jusque dans les bureaux de vote. Selon les statistiques qu’il a communiquées, au total 168.051 cartes d’électeurs ont été retirées sur les 205.314 à distribuer.
Souleymane Yahaya
Source : http://lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Élections législatives partielles de la diaspora : Résultats préliminaires proclamés par la CENI - Le PNDS Tarayya remporte 2 sièges, suivi du MODEN FA Lumana avec 2 sièges et du MNSD Nassara avec 1 siège
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a proclamé hier soir les résultats globaux provisoires des élections législatives partielles qui se sont déroulées le 18 juin 2023 dans la diaspora. Ces élections étaient d'une importance capitale pour les partis politiques en lice, qui cherchaient à renforcer leur représentation au sein de l'Assemblée nationale.
Selon les chiffres officiels annoncés par la CENI, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) Tarayya a réussi à obtenir 2 sièges, faisant ainsi une avancée significative dans cette élection. Le PNDS Tarayya, parti au pouvoir, a mené une campagne dynamique dans la diaspora, mettant en avant son bilan et ses propositions pour l'avenir du pays.
Le Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (MODEN FA) Lumana a également remporté 2 sièges, consolidant ainsi sa position en tant que force politique majeure au Niger. Le parti, dirigé par Hama Amadou, a mis l'accent sur la promotion de l'unité africaine et la défense des intérêts de la diaspora nigérienne.
Le Mouvement national pour la société de développement (MNSD) Nassara a obtenu 1 siège lors de ces élections. Bien qu'il s'agisse d'un résultat moins important en termes de sièges, le parti a tout de même réussi à consolider sa présence dans la diaspora, offrant ainsi une voix aux membres de la communauté qui se sont identifiés à sa plateforme politique.
Ces résultats provisoires marquent une étape importante dans le processus électoral nigérien. Les partis politiques et les candidats sont maintenant en attente de la validation définitive des résultats par la CENI. Une fois cette étape franchie, les nouveaux députés pourront prendre leurs fonctions et représenter les intérêts de la diaspora nigérienne au sein de l'Assemblée nationale.
Les élections législatives partielles de la diaspora ont suscité un vif intérêt parmi les Nigériens vivant à l'étranger, qui ont saisi cette occasion pour exprimer leur voix et contribuer au processus démocratique du pays. Ces élections ont également permis aux différents partis politiques de mesurer leur popularité et de renforcer leur légitimité auprès de leurs électeurs.
La CENI s'est félicitée du bon déroulement du processus électoral dans la diaspora et a exprimé sa gratitude envers les électeurs qui ont participé massivement à ces élections. Elle a souligné l'importance de la transparence et de l'intégrité dans le processus électoral, et a assuré que toutes les mesures nécessaires avaient été prises pour garantir la crédibilité des résultats.
Les résultats globaux provisoires des élections législatives partielles de la diaspora annoncés par la CENI marquent une nouvelle étape dans le paysage politique nigérien. Les partis politiques concernés se préparent maintenant à jouer leur rôle de manière efficace au sein de l'Assemblée nationale.
Boubé Guédé (Nigerdiaspora)
ELECTIONS LEGISLATIVES PARTIELLES DU 18 JUIN 2023
RESULTATS GLOBAUX PROVISOIRES
NOMBRE DE BUREAUX DE VOTE : |
602 |
BUREAUX DE VOTE PARVENUS : |
600 |
NOMBRE D'INSCRITS: |
205 314 |
INSCRITS AYANT VOTE: |
100 782 |
VOTANTS SUR LISTE ADDITIVE : |
2 382 |
NOMBRE TOTAL DES VOTANTS: |
103 164 |
BULLETINS BLANCS OU NULS: |
6 922 |
SUFFRAGE EXPRIME VALABLE: |
96 242 |
TAUX DE PARTICIPATION: |
50,25% |
TAUX D'ABSTENTION: |
49,75% |
Nombre de Sièges à répartir 5 QUOTIENT ELECTORAL : 19248
REPARTITION DES VOIX PAR PARTI POLITIQUE
PARTI POLITIQUE |
NOMBRE DE VOIX |
SIEGE PAR QUOTIENT |
SIEGE PAR |
TOTAL DE |
AMEN - AMIN |
4 985 |
0 |
0
|
0 |
MNSD - Nassara |
13 493 |
0 |
1 |
1 |
MODEN/FA - Lumana Africa |
21 117 |
1 |
1 |
2 |
MPN - Kishin Kassa |
7 140 |
0 |
0 |
0
|
MPR - Jamhuriya |
5 082 |
0 |
0 |
0
|
PJP - Génération Doubara |
4 842 |
0 |
0 |
0 |
PNDS - Tarraya |
30 754 |
1 |
1 |
2 |
PNPD - Akal Kassa |
1 271 |
0 |
0 |
0 |
PSD Bassira |
6 609 |
0 |
0 |
0 |
UPRD - Kandé Gomni |
949 |
0 |
0 |
0 |
TOTAL |
96 242 |
2 |
3 |
5 |
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections locales 2020 : Les résultats de plusieurs communes déjà connus
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a débuté dans la soirée du 14 décembre la proclamation des résultats des élections locales du 13 décembre 2020. L’institution a installé son quartier général au Palais des Congrès de Niamey. Sur place il y a un dispositif composé de plusieurs équipes dont celle chargée de la saisie et de l’impression des résultats communiqués par téléphone ; l’équipe chargée de la réception des résultats par téléphone, celle chargée de la réception des résultats par faxe, ainsi que les équipes de la télévision et de la radio nationale pour la retransmission des résultats en direct sur les ondes de l’ORTN et une équipe du personnel d’appui de la CENI.
Cet important dispositif est depuis, son installation, opérationnel 24/24heures pour recevoir, vérifier, saisir, imprimer et enfin diffuser les résultats qui parviennent. La salle est dotée de 20 lignes téléphoniques, de faxes et de tout le matériel nécessaire pour l’accomplissement de la tâche. En ce qui concerne la diffusion et la publication des résultats, le quartier général est doté d’une liaison spécialisée de retransmission en direct sur les ondes de l’ORTN et une connexion internet pour la publication des résultats sur le site de la CENI. Mais pour des raisons techniques liées à la maintenance du site la publication, des résultats sur le site de la CENI, va commencer le 16 décembre 2020 a indiqué le responsable chargé de cet aspect.
En ce qui concerne la réception des résultats, M. Nahadjo Amadou Roufaye, personne ressource de la CENI a expliqué qu’au niveau du Palais des Congrès chaque région est liée à deux lignes téléphoniques gérées par deux personnes qui reçoivent les résultats. Aussi, le même résultat communiqué par téléphone, est faxé, puis envoyé par mail. «Au fur à mesure que le président d’une CENI régionale donnée appelle, les deux personnes prennent au même moment pour recevoir le résultat. Une fois que ce résultat est enregistré, il est soumis à la commission contrôle pour le contrôle de conformité avec les deux fichiers, faxé et envoyé par mail. Chaque résultat envoyé par mail ou par faxe, est signé par les représentants des partis politiques, groupements de partis politiques ou des candidats indépendants en compétition ainsi que par le président de la commission régionale», a-t-il expliqué. D’après M. Nahadjo Amadou Roufaye tout se passe dans la plus grande transparence. Après le contrôle, s’il n’y a aucune irrégularité la commission contrôle valide et remet une copie au président de la CENI pour la diffusion.
Ali Maman(onep)
16 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections locales au Niger : Le président de la CENI souhaite la tenue des différents scrutins dans un climat de paix, d'unité, de cohésion sociale
A la veille des élections locales, régionales et de ville du 13 décembre 2020, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) Me Issaka Souna a livré un message lu par le Vice-président de ladite institution Dr Aladoua Amada. A travers ce message, le président de la CENI s’est réjoui du travail abattu par l’Institution dans le cadre de la préparation et de l’organisation de ces élections. Il a aussi saisi cette occasion pour remercier tous ceux qui ont appuyé la CENI, en particulier le Président de la République SE Issoufou Mahamadou et le Gouvernement, dans ce processus. Il a aussi rendu un hommage à tous le personnel de l’institution du niveau central au niveau déconcentré, sans oublier les partenaires techniques et financiers, les médias et tous les autres acteurs.
Dans le message président de la CENI, a déclaré que tout est fin prêt. «La commission électorale national indépendante CENI, a déployé dans tous bureaux de vote des hameaux, campements, villages et villes, les matériels électoraux. Les 7.446.556 électeurs sont appelés à faire leur choix (…) après la bonne tenue de l'enrôlement biométrique et la confirmation de la fiabilité et de la sécurisation de ce fichier. La CENI se félicite d'ouvrir (…) le chemin des urnes pour offrir aux citoyens le libre choix de leurs candidats et listes. Je voudrais saisir cette opportunité pour reconnaitre publiquement au Président de la République le mérite d'avoir soutenu sans limite financièrement et moralement l'organisation de ces scrutins», souligne le message.
Le président de la CENI s’est également félicité du soutien sans faille et permanent du gouvernement et de ses partenaires et a remercié TOUS ceux qui ont facilité ou créé des conditions pour des élections libres, transparentes, crédibles et inclusives au Niger. «Partis politiques, société civile, media, forces de défense et de sécurité sont remerciés comme partenaires et invités à soutenir en toute responsabilité le bon déroulement de ce processus. Je n'oublie pas les collègues membres des commissions déconcentrées qui auront la lourde tâche de conduire avec la rectitude et la légalité nécessaire ces élections sur toutes leurs chaines. Tous les partis politiques sont d'ailleurs sur le terrain en tant que membres de bureau de vote ou délégués de partis politiques. Preuve de la participation des partis politiques membres de la majorité, de l'opposition et des non affiliées», a-t-il souligné.
Le Président de l’Institution en charge de l’organisation des élections au Niger, a notifié que le cycle électoral 2020-2021 se révèle un des plus prolifiques de l'histoire du Niger. En effet, se justifie-t-il, pour les élections à venir, on a enregistré 10 à 18 listes validées pour les élections régionales et 3 à 30 listes validées pour les élections municipales. «De deux à 34 listes en compétition sont validées dans les différentes circonscriptions. Les législatives ont enregistré une participation record. Jamais autant de listes n'ont été enregistrées. Les citoyens voteront sur la base d'un nouveau code électoral qui balise les opérations de vote, l'institution d'une nouvelle liste électorale biométrique ainsi que d'une carte d'électeur», a souligné le président de la CENI. Il a, enfin, présenté ses excuses et celles de son institution pour les imperfections, insuffisances ou dysfonctionnement pouvant affecter l'organisation de ces élections. «La Commission électorale nationale indépendante, souhaite la tenue de ces scrutins dans un climat de paix, d'unité, de cohésion sociale», a-t-il conclu.
Ali Maman
15 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Élections locales du 13 décembre 2020 : Le pari ne sera probablement pas tenu
La commission électorale dirigée par Issaka Souna est dans le creux de la vague. Ayant fait beaucoup de boucan pour soutenir, chaque fois que l'occasion lui en donne la possibilité, que l'organisation des élections générales de fin de mandat se déroule sans accrocs com_me dans le meilleur des mon_des possibles, Issaka Souna et ses potes sont pratiquement pris à la gorge, ces jours-ci. Et pour cause ?L'impression des bulletins de vote bat de l'aile. Attribuée à des imprimeurs de la place il y a peu de jours, la production des bulletins de vote est sujette à caution, tant le délai de livraison proposé par la Ceni est irréaliste. Des sources proches de l'institution indiquent d'ailleurs que certains imprimeurs ont décliné l'offre de la Ceni, ne sentant pas capables de produire les bulletins dans le délai extrêmement réduit qu'on leur demande de livrer. Une grande imprimerie de la place a finalement pris les offres rejetées, mais cela complique davantage les choses puisqu'il rend plus que jamais improbable le respect de la date du 13 décembre 2020. Le scrutin, c'est dans trois jours et la Ceni ne pourra jamais disposer des bulletins avant cette date, à plus forte raison les mettre en place dans les 25 798 bureaux de vote. Sauf si Issaka Souna et ses collègues ont l'intention de faire les élections dans un certain nombre de localités choisies par leurs soins.
Laboukoye
- Détails
- Catégorie : Politique
Élections municipales de 2020 : Le PNDS rejette la candidature de Moctar Mamoudou
L'information fait le tour de la capitale Niamey. Selon des sources internes aux structures de base du PNDS Tarraya de l'arrondissement communal Niamey 5, la candidature de Moctar Mamoudou, président de la délégation spéciale de la ville de Niamey, aurait été rejetée par la structure du parti relevant de son quartier natal Gaweye. Il serait jugé par les militants du PNDS de ce quartier comme un parvenu qui ne se serait jamais mouillé le maillot pour le triomphe du parti. Et d'aucuns l'accuseraient d'avoir amassé une fortune colossale à la ville de Niamey. Fortune avec laquelle il narguerait les habitants de son quartier. Selon nos sources, après son échec à Gaweye, Il se serait retourné, aux dernières nouvelles, vers le quartier Kirkissoye pour faire retenir sa candidature.
Dans ce quartier, également, le refus serait catégorique. Les militants du PNDS de Kirkissoye lui auraient demandé d'aller voir ailleurs. C'est donc cette situation qui ferait ramollir Moctar dans ses ambitions démesurées de rempiler à la tête de la ville de Niamey.
Le commencement de la décadence politique pour Moctar Mamoudou alias Kocoumbo ?
À suivre !
A.S
- Détails
- Catégorie : Politique
Élections partielles : Des milliards pour un député en or !
L’on sait que la renaissance n’a plus d’argent et depuis quelques jours, faisant face à une situation financière aiguë, elle doit, au risque de se voir accusée de ne pas respecter la constitution, organiser une élection législative partielle. Avec un cas qu’elle n’avait pas prévu, elle dit, pour faire droit à une exigence constitutionnelle, qu’elle voudrait organiser une élection partielle pour pouvoir à un poste vacant de député, suite au décès d’un suppléant qui avait remplacé son titulaire « appelé à d’autres fonctions ». Et le président a déjà pris un décret convoquant le collège électoral. Le budget pour élire à ce poste un seul homme, selon les estimations de la CENI controversée, frôle le milliard, sinon va au delà. Et naturellement l’on se demande pour quelle pertinence, peut-on consentir un tel sacrifice pour un pays qui ne manque pas de défis, pour un pays qui ne manque pas de revendications à satisfaire et qui ajoutent, on le sait, à l’instabilité que vit le Niger. Au-delà des exigences constitutionnelles, pour des gens qui ont souvent allégrement violé la loi fondamentale, peut-on comprendre – non du point de vue du droit mais du bon sens – que tant de milliards soient dilapidés pour convoyer au parlement un député dont on pourrait se demander l’utilité pour le Niger et pour sa démocratie alors même que ces nombreux millions auraient pu servir à calmer des colères de milliers de Nigériens et sauver une école à la dérive ?
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections partielles de la Diaspora : Le double échec humiliant du PNDS Tarayya
Aux élections législatives partielles organisées dans la neuvième région, la Diaspora en l’occurrence, le PNDS Tarayya avait beaucoup misé sur sa prétendue suprématie pour les aborder comme un scrutin-test pour le nouveau président du parti Foumakoye Gado. Finalement, pour avoir péché par excès de confiance, le parti s’est effondré, découvrant la lente agonie dans laquelle il est désormais tombé, peut-être pour ne plus se relever de son mal. le PNDS devant, au même moment, faire face aux multiples contradictions qui le traversent. Cet échec, avant d’être celui du PNDS, est d’abord celui de son nouveau président, l’ancien ministre du pétrole et aujourd’hui Haut représentant du président de la République.
Mobilisant des moyens énormes pour des élections qui n’étaient pourtant pas d’un grand enjeu politique et misant sur la fraude, et conjoncturellement sur la guéguerre au Moden Fa Lumana, son adversaire de tous les temps, le PNDS dut se contenter de peu, ne pouvant même pas conserver ses acquis au niveau de cette circonscription âprement disputée, car ne recueillant que deux places de député au lieu des trois qu’il avait dans l’ancienne législature. Puisque tout ce qu’il mobilisait ne lui permettait pas de triompher dans ces élections, dans le remord de tant d’argent dépensé presque inutilement, le parti changea de fusil d’épaule, espérant se débrouiller du côté du juge électoral pour faire basculer les résultats à son avantage. Or, devant ce qui est évident, personne ne peut brûler la politesse aux Nigériens pour faire ce plaisir au parti socialiste nigérien car, quoi qu’on puisse dire, même la Cour Constitutionnelle a besoin de préserver un peu de son honneur pour ne pas trop s’exposer à la critique des Nigériens face à ce qui est de l’ordre de l’évidence.
Le PNDS, par son Président, le sieur Pierre Foumakoye Gado, saisit alors la Cour Constitutionnelle en espérant que celle-ci, par indulgence, annule pour ses plaisirs les résultats de certains partis politiques ayant participé à ces élections et trouver ainsi le moyen de s’emparer des places en compétition.
C’est par arrêté n°05/CC/ME du 05 juillet 2023-07-07 que l’on apprenait vers la fin de la semaine dernière que « […] le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) dont le siège est à Niamey, 613 Avenue de l’OUA, BP : 10824, représenté par son Président, ayant pour Conseil Maître Illo Issoufou, Avocat à la Cour, a saisi la Cour aux fins d’annulation des élections législatives partielles de la 9ème région (Diaspora) pour cause d’inéligibilité des listes des partis PNPD Akal Kassa, UPDR Kandé Gomni et Moden-Fa Lumana et d’en tirer les conséquences de droit (…] ». Si les deux partis visés – dont un est de la majorité – n’ont rien à perdre d’une annulation de leurs listes, il reste que pour un parti important de l’opposition qui lui dispute le leadership au niveau de la Diaspora, le Moden Fa Lumana Africa de Hama Amadou, en l’occurrence, qui compte comme le PNDS, deux députés sur les cinq sièges, le but visé par une telle initiative du PNDS ne fait l’ombre d’aucun doute. Il s’agit d’invalider ses résultats pour permettre au parti d’Issoufou Mahamadou de les récupérer, à défaut de la fraude empêchée, par ce que la Justice peut lui faire pour l’aider à se tirer d’affaire.
Et le parti a mis tout son coeur dans cette dernière initiative pour se donner un faux espoir de remporter l’élection. Mais, déjà les bases sur lesquelles il voudrait contester ces résultats qu’on lui a imposés par une campagne intensive qui lui aura montré que, quoiqu’il pense et fait, il ne peut être seul sur l’échiquier ainsi qu’il le pense. Ces résultats pourraient d’ailleurs montrer davantage que le parti, en vérité, ne peut incarner sur l’échiquier national, tant qu’on peut avoir des élections justes et transparentes, le leadership politique.
C’est sur quelques farfelues considérations que le PNDS a voulu contester l’éligibilité de certaines listes de partis politiques montrant par les raisons qu’il invoque pour justifier l’objet de sa saisine qu’il maîtrise peu les règles du jeu électoral. Comment un aussi vieux parti politique peut-il oser attaquer des résultats d’élection sur une base aussi légère ? Mais, que les raisons invoquées soient fondées ou pas, il reste qu’il a le DROIT de saisir la Cour. On ne peut donc pas être surpris que le Juge électoral juge recevable la requête conforme aux dispositions légales et notamment aux délais pour accepter de statuer au fond. On ne peut qu’être surpris quand la Cour, dans son arrêt, relève « Qu’il soutient que les listes des partis politiques n’ayant enregistré qu’une seule femme au lieu de deux doivent être déclarées inéligibles, et qu’il fait remarquer que les listes des partis PNPD Akal Kassa, UPDR Kandé Gomni et Moden-Fa Lumana, qui comportent chacune une seule femme violent les dispositions de l’article 3 nouveau […] citées ». En français facile comme dirait l’autre, le PNDS, ne cherche ni plus ni moins que l’annulation des deux postes de député que le Moden Fa Lumana a engrangées lors des élections législatives partielles, les deux autres partis visés par sa requête n’ayant pour objet que de brouiller des pistes. Tout le monde l’a compris. Ce n’est pas de la politique futée, fine.
La sentence cinglante et humiliante pour Tarayya…
Par le jugement rendu par la Cour, le PNDS subit un deuxième revers qui témoigne de ce qu’un temps a changé pour lui car pouvant désormais être débouté par une Justice dans le pays. Quand, « Hier » l’on pouvait lui donner raison sur tout, aujourd’hui, tel pouvait ne pas être le cas et ce depuis que le président de la République a rhabillé la Justice de ses prérogatives et de son indépendance pour dire le Droit au nom du peuple souverain. La Cour Constitutionnelle a donc statué et a rendu son arrêt. Le PNDS devra alors rester tranquille pour comprendre que tant qu’il ne changera pas de politique, la descente aux enfers amorcée ne peut que se poursuivre, les Nigériens aspirant à mieux dans leur vie et dans la démocratie. Aussi dit-elle dans son arrêt « Que la requête du PNDS Tarayya tendant à l’annulation des listes des partis ci-dessus cités et par voie de conséquence à l’annulation des élections partielles de la Diaspora du 18 juin 2023 est dès lors mal fondée » et donc non pertinente à justifier l’annulation souhaitée par les Roses nigériens. Aussi, quand même recevable en la forme, la Cour, du haut de sa science, et pour ce fait « au fond la rejette comme étant mal fondée ».
Bouc émissaire…
Depuis que le fiasco est consommé, l’on devra s’attendre à ce que plus de voix se lèvent dans le parti pour amputer la dégringolade au Président Bazoum qui ne ferait pas assez au parti et à ses militants. Il y a quelques jours, les réseaux sociaux ont donné le ton avec des prétendus militants déçus du parti qui s’en prennent vertement au président de la République qui ne ferait pas assez comme son prédécesseur pour le parti. Une telle campagne malsaine à dessein menée pourrait en réalité ne plus s’éteindre car motivée par un agenda que les observateurs de la scène politique nationale soupçonnent depuis longtemps. Cette raison qu’on avance pour trouver en Mohamed Bazoum un bouc émissaire tout à fait désigné, ne participe-t-elle pas d’une volonté pour alimenter un courant en gestation qui devra s’opposer, pour le même motif, à un éventuel mandat du Président philosophe ?
Bazoum sait que par ces élections, son parti paie pour sa gestion souvent désastreuse des dix dernières années et sans doute aussi par l’absence de charisme de celui qui a été stratégiquement placé à la tête du parti par les soins de l’ancien président pour le diriger à la suite de Mohamed Bazoum qui quittait symboliquement le parti pour assumer ses nouvelles charges. Il est donc évident que ces élections ouvrent plusieurs clés de lecture de l’échiquier et notamment des turbulences plausibles qui pourraient traverser le parti les mois prochains et dont quelques signes font déjà jour.
Comme quoi, en politique aussi, l’on doit plus craindre ses amis que ses adversaires déclarés. Un philosophe le sait mieux que quiconque.
Mairiga
- Détails
- Catégorie : Politique
Élections partielles de la Diaspora / PNDS : De voleur des caisses de l’Etat à voleur des votes ?
Les élections, en Afrique surtout, sont toujours sujettes à des contestations du fait de graves soupçons de fraudes qui les entachent. C’est pour une telle raison qu’elles sont toujours l’objet de vives tensions, notamment par la méfiance que les différents acteurs nourrissent les uns pour les autres. Les élections partielles de la diaspora qui se sont déroulées en fin de semaine dernière n’échappent pas à la règle. Mais, en l’absence d’une opposition véritablement assumée qui en corse tous les enjeux, l’on ne vit pas s’exprimer les adversités qui en élèvent tout l’intérêt pour laisser s’exprimer dans le grand vacarme les différentes opinions qui traduisent la vitalité de la démocratie nigérienne. Ces élections qui n’étaient d’aucun enjeu, ce d’autant que l’opportunité de leur tenue en plein milieu de mandat était controversée, certains se demandant même pourquoi il était devenu si nécessaire de tenir de telles élections. Déjà, avant d’y aller, malgré le fait que, pour une fois, l’opposition pouvait être représentée dans les différentes structures de la CENI, l’on redoutait quelques manoeuvres du parti au pouvoir qui pouvait user d’un certain nombre de moyens qu’il a développés depuis des années dans son industrie de fraude électorale. C’est ainsi que l’on avait eu quelques alertes par rapport à la distribution des cartes électorales et le jour du scrutin, le dimanche dernier, de personnes qui seraient arrêtées après qu’elles aient été prises, la main dans le sac, tentant de trafiquer le processus électoral qui était en cours, notamment par l’achat de conscience.
Mais, on était loin de s’imaginer que le PNDS, même après Issoufou, pouvait persister dans le vol. Ainsi, après le vol des caisses de l’Etat, alors qu’on avait cru que sous Mohamed Bazoum, le parti revenait à des valeurs qu’elle prêchait naguère à l’opposition, voilà qu’à l’occasion de ces élections on le redécouvre dans ses oeuvres, tentant de voler ici non pas de l’argent mais le vote des Nigériens de la diaspora où, sans doute, il s’est rendu compte qu’il est en mauvaise posture, les Nigériens de l’extérieur, malgré ce que des résultats que l’on dit trafiqués pourraient montrer, étant très déçus de la gouvernance dans le pays et surtout des temps si durs que le pays traverse. Le PNDS ne change pas, peutêtre ne changera-t-il jamais : il croit au vol, à tout ce que l’on ne peut avoir que par la force, non parce qu’une conduite dictée par la bienséance et la bienveillance peut faire mériter. Pendant cette journée de vote, les réseaux sociaux ont diffusé quelques échos de fraudes dans certains pays, notamment au Nigéria, au Ghana et en France.
Du cas du Nigéria…
Là il semblerait qu’il s’agit d’un militant du parti présidentiel qui se déplace de bureau en bureau, proposant de l’argent pour acheter des voix, oubliant que les pays ne sont pas les mêmes, certains pays, notamment anglophones, ne pouvant pas accepter que certaines pratiques aient cours dans leur espace qu’ils veulent donc préserver de certaines vilenies. On apprend d’ailleurs, avec une vidéo qui vient l’attester, l’arrestation de l’individu qui est allé s’expliquer aux autorités compétentes du pays. Là encore, le PNDS exportant une mauvaise image du Niger et du Nigérien.
Du cas du Ghana…
Dans cet autre pays, c’est un délégué du PNDS-Tarayya qui aurait été appréhendé en possession de quelques trois cents cartes d’électeurs qu’il voudrait faire voter au profit de son parti, non sans passer par quelques moyens corruptifs par lesquels il trouverait des hommes prêts à faire le sale boulot. Le fraudeur interpellé est dans les mains de la police et devrait aller répondre de son acte. On est au Ghana, un autre pays anglophone qui ne badine pas avec certaines pratiques qui nuisent à la démocratie ?
Du cas de la France…
Dans ce pays, des échos de fraude ont été rapportés par un acteur de la société civile, exilé en France depuis quelques années. Il rend compte d’une autre trouvaille par laquelle l’on userait de la rétention de cartes d’électeurs que l’on ne voudrait pas que les propriétaires récupèrent afin de les remettre à de tierces personnes qui peuvent alors se servir de procuration – souvent trois pour une seule personne, apprend-on de la même source – pour voter en lieu et place des légitimes détenteurs au profit du parti de Foumakoye Gado. On n’apprend là aucune mesure de rétorsion prise à leur encontre.
Question ?
Après la large majorité que le parti s’est débrouillé à avoir, l’on se demande pourquoi, pour ces élections sans enjeux, le PNDS use-t-il encore de fraudes dans des pays où elles n’ont que peu de chance de prospérer pour rafler quelques cinq postes convoités ? Pour quel agenda, veut-il de ces cinq députés ? Peut-être qu’on ne tardera pas à le savoir.
Mairiga
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections présidentielles : Hama Amadou et Mahamane Ousmane en meeting à Maradi
Ce vendredi 25 décembre 2020, Maradi a accueilli le candidat à l’élection présidentielle Mahamane Ousmane du RDR-Tchanji accompagné de son allié Hama Amadou du MODEN FA Lumana Africa.
A l’aéroport de Maradi, ce sont des milliers de militants et sympathisants de ces deux formations politiques et les militants des partis politiques membres de la coalition CAP20-21 qui ont accueilli les deux leaders politiques.
Cette tournée, qui intervient quelques jours après la décision du bureau politique de Lumana Africa à soutenir la candidature de Mahamane Ousmane à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020 dès le premier tour, a pour but de prouver à leurs militants l’effectivité de ce soutien et les appeler à plus de détermination pour la victoire de la coalition CAP 20-21.
En prenant la parole, Hama Amadou a indiqué que le soutien de son parti au RDR-Tchanji est sincère. Pour lui, les militants doivent redoubler d’efforts en vue de l’atteinte de la victoire finale. Il a fustigé ‘’les vols dont les partis du CAP-20-21 sont victimes dans l’établissement des procès-verbaux et ce, dans toutes les régions de notre pays’’.
Il a demandé aux militants de voter massivement pour les candidats du CAP 20-21 afin de leur permettre d’avoir la majorité à l’Assemblée nationale.
Quant au candidat du RDR-Tchanji, M. Mahamane Ousmane, il a fait remarquer que les dix ans de règne de Tarayya au pouvoir n’a fait que régresser le pays dans sa marche vers le développement.
‘’Chaque année notre pays est classé dernier de la planète. N’est-il pas temps d’opérer un changement’’ a-t-il demandé à l’assistance.
Ce changement, estime-t-il, ne peut venir que de vous, ‘’accordez-nous vos voix pour qu’ensemble nous aboutissons à ce changement’’.
Après le soutien de Hama Amadou et son parti Moden/FA Lumana, le candidat Mahamane Ousmane vient d’enregistrer l’appui du candidat de l’UDR-Tabbat, Amadou Boubacar Cissé qui a désisté ce vendredi 25 décembre en sa faveur, indique-t-on.
AT/AS/ANP 0155 décembre 2020
26 décembre 2020
Source : http://www.anp.ne
- Détails
- Catégorie : Politique
Élections présidentielles : Le Changement en marche
Après le scrutin municipal du 13 décembre 2020, où beaucoup de grands partis ont vu leurs listes invalidées avec une complicité, le PNDS Tarayya naviguant pratiquement seul sur le terrain et faisant ce qu'il veut, ce dimanche 27 dimanche, les Nigériens se sont déplacés massivement pour les élections législatives et présidentielles. Au cours de ce scrutin, les Nigériens en ont vu de toutes les couleurs : achat massif de conscience, braquage d'urnes avec armes à feu en évidence, et toutes sortes de pratiques qui jurent avec les lois et règlements de la République en matière électorale. Des actes sévèrement punis par le Code électoral en substance, mais royalement foulés au pied par le pouvoir en place et dont les auteurs répondront tôt ou tard. Mais, malgré tout, l'alternance est en marche, le changement à portée de main. Selon des sources proches des états-majors de certains partis politiques. Loin derrière nous les slogans fanfarons de 'Coup K.0', plastronnés sur tous les cieux par ceux qui redoutent un inévitable second tour, préjudiciable à leur camp. Car, manifestement au second tour de l'élection présidentielle, le PNDS aura face à lui,et contre lui, la majorité écrasante des formations de l'échiquier politique national. Au cours de ces présidentielles, M Ousmane a bénéficié du soutien massif des militants de Lumana, la candidature de Hama Amadou ayant été invalidée pour des raisons connues de tous. Celui-ci a appelé les militants à accorder leurs suffrages au candidat de RDR-Tanji, Mahamane Ousmane.
Ce report de voix, les militants de Lumana l'ont effectué avec un enthousiasme extraordinaire, comme s'ils votaient pour Hama Amadou lui-même.Rappelons-le, Mahamane Ousmane était, de 1999 à 2010, l'allié principal et stratégique du MNSD Nassara au pouvoir. Président de l'Assemblée nationale au cours des deux mandats de Tandja Mamadou, les Nigériens sont unanimes sur l'avancée significative que le Niger a connue sous la 5ème République, avec l'attelage MNSD-CDS, sans oublier les autres alliés. C'est pourquoi, fidèle à ses principes, Mahamane Ousmane a soutenu Seyni Omarou, candidat du MNSD-Nassara, au second tour de l'élection présidentielle du 2ème tour en 2011. Pour le cas de l'élection présidentielle en cours, Seyni Oumarou, candidat du MNSD-Nassara, et président de l'APR, n'est pas allé de main morte, comme beaucoup d'autres leaders politiques, dans le combat contre la candidature de Bazoum, jugée irrégulière. C'est dire que si le candidat du PNDS n'est pas mis coup K.0 au premier tour, il ne peut échapper à une défaite cuisante au 2nd tour. Les partis de CAP 20-21 d'un côté, les partis de la Coalition Sauvons le Niger de l'autre, avec le soutien du peuple nigérien dans sa majorité écrasante, l'alternance politique radicale est un acquis, juste une question de jours.
Bisso
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections présidentielles : Mahamane Ousmane appelle le peuple nigérien à s'opposer à " la tentative d'usurpation du pouvoir "
Le 21 mars 2021, la Cour constitutionnelle a procédé à la proclamation des résultats définitifs de du second tour de l'élection présidentielle, sans changer, comme tout le monde a dû le remarquer,un iota des chiffres rendus publics par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), avant elle. Faisant fi des réclamations de l'opposition et de bien d'observateurs, faisant fi en particulier la requête du candidat de CAP 20-21 et Alliés, SE Mahamane Ousmane qui a saisi la Cour pour annulation des résultats de certainsbureaux de vote en raison des multiples entorses à la loi électorale observées lors du scrutin. Ces entorses ont pour nom : achat massif de conscience, braquages et bourrages d'urnes, remplissages à l'avance des procès-verbaux (PV), utilisation d'armes à feu pour arracher des urnes et/ou contraindre des agents électoraux à signer de faux PV, résultats de bureaux fictifs ou qui n'ont jamais fonctionné. C'est sur la base de ces forfaits orchestrés par le camp du pouvoir au profit de Bazoum Mohamed, des faits avérés, avec preuves à l'appui, des témoins oculaires, et constats d'huissiers, que le Président Ousmane a saisi la Cour. Mais, avant même de terminer l'examen de la requête de Mahamane Ousmane, la Cour a proclamé les résultats, suite à la CENI de Issaka Souna, en donnant Bazoum Mohamed comme vainqueur. Suite à cette proclamation, Mahamane Ousmane a répliqué, le soir du 22 mars 2021 par un communiqué.
Dans ce communiqué, M.O souligne d'abord que la Cour, en proclamant les résultats globaux définitifs avant épuisement de la requête qu'il lui adressée, viole les " dispositions des lois et règlements, particulièrement de la Constituions, de laquelle elle tire sa légitimité et ses prérogatives ". Les réclamations formulées par M.O et adressées n'ont pas été vidées en amont. Apparemment, elles n'ont même pas été examinées : " nous n'avons reçu aucune notification pour le dépôt de nos observations ", précise Ousmane.
C'est pourquoi, en raison du choix porté sur lui par la majorité des nigériens qui ambitionnent de consolider les acquis de la République et de l'indépendance nationale ; de construire un Etat de droit garantissant d'une part l'exercice des droits et libertés et, de l'autre, " une justice libre et indépendante ", tout en rejetant " tout régime politique fondé sur l'oppression, la dictature, l'arbitraire, l'impunité, l'injustice, la corruption, la concussion, le régionalisme, l'ethnocentrisme, le népotisme, le pouvoir personnel et le culte de la personnalité ", Mahamane Ousmane, qui revendique la victoire en " Président élu ", a lancé un appel. D'abord aux parlementaires des partis qui soutiennent sa candidature, puis au peuple nigérien, ensuite aux corps diplomatiques accrédités dans notre pays, enfin aux corps constitués et aux forces de défense et de sécurité.
Bisso
- Détails
- Catégorie : Politique
Élections Présidentielles 2021 : L’opposition n’a pas dit son dernier mot…
On la disait résignée, la patte dans les jambes, depuis l’investiture du président Mohamed Bazoum, l’opposition politique nigérienne, regroupée au sein de la Coalition pour une Alternance Politique (CAP 2021), de l’Alliance des Candidats pour le Changement (ACC) et du Front pour la République et le Changement (FRC) et Alliés, a rendu publique une déclaration, le week-end dernier, pour marteler à tous qu’elle n’a jamais a renoncé à revendiquer la victoire de son candidat, Mahamane Ousmane, aux élections présidentielles de 2021. Par cette sortie médiatique, les alliés du candidat Mahamane Ousmane affirment rester cohérents et logiques par rapport à leur revendication du départ, à savoir la nette victoire électorale du candidat du RPR Tchanji. En effet, comme vous le savez déjà, les dernières élections ont été très houleuses, les plus houleuses de l’histoire même, émaillées d’événements malheureux de nature à en mettre des doutes sérieux et justifiés sur leur régularité. Même la campagne électorale a été très électrique, de part et d’autre des deux camps politiques, au regard sans doute des enjeux qui se présentaient. D’un côté, l’on avait le président de la république sortant, Issoufou Mahamadou, dont la gestion politique durant ses deux mandats était mitigée, qui voulait, à tout prix, couvrir ses arrières en passant le pouvoir à un des siens ; de l’autre, il y avait cette profonde aspiration populaire à l’alternance politique de mettre aux oubliettes de l’histoire ces deux quinquennats désastreux. Et pour conserver le pouvoir, le régime de la renaissance était prêt à tout, et le moyen le plus commode pour y arriver passait par une mascarade électorale. De son côté, l’opposition politique était déterminée à faire respecter la véritable volonté populaire issue des urnes. Mais, face à la grosse machine de fraudes électorales mise marche, il était impossible pour Mahamane Ousmane et ses alliés d’empêcher la confiscation de l’expression démocratique du peuple nigérien, car disséminée dans toutes les institutions nationales intervenant dans le processus électoral. Que ce soit à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), ou à la Cour Constitutionnelle (CC), ou encore au Ministère de l’Intérieur, le régime de la renaissance avait réussi à tisser sa toile partout et sur tout, de telle sorte que tout participait à la réalisation d’un seul objectif : faire élire président de la république le candidat du parti rose et affidés. Et c’est pourquoi, en dépit des preuves tangibles sur de nombreuses irrégularités électorales, l’opposition politique nigérienne a été spoliée de sa victoire électorale, et au niveau national, aucune institution nationale n’a eu le courage de le reconnaître, y compris la Cour Constitutionnelle, l’arbitre suprême en la matière, et en principe neutre, qui avait brillé par des décisions aux motifs, souvent, contestables.
Alors, face à ce qui ressemblait à un déni de justice au niveau national, l’opposition politique n’avait d’autre choix légal que d’introduire un recours auprès de la juridiction régionale, en l’occurrence, la Cour de Justice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), aux fins de se prononcer sur le contentieux électoral qui l’oppose au pouvoir de Niamey. Comme vous le savez, l’audience délocalisée sur ce différend électoral est prévue pour le 25 octobre 2021, à Abidjan. Par cette requête, l’opposition politique montre par là toute sa classe en privilégiant le droit, uniquement le droit pour plaider sa cause. C’est, assurément là, une grande marque de responsabilité et de maturité politiques affichée par cette opposition, et aussi une leçon à l’endroit de toute la classe politique africaine de toujours privilégier les voies légales et autorisées pour régler les contentieux électoraux. Sûre de son bon droit, elle attend de cette juridiction régionale, de lire et de dire le droit, rien que le droit et tout le droit sur ce litige électoral, en toute indépendance et en toute souveraineté ! Au demeurant, en portant ce différend électoral devant cette Cour communautaire, Mahamane Ousmane et ses alliés poursuivent, en réalité, un autre but, à savoir celui de soumettre à l’épreuve cette institution qui n’a pas, souvent, la réputation d’être une justice au service des justiciables, mais bien à la disposition d’un ‘’syndicat de Chefs d’Etats africains’’ désireux de se maintenir au pouvoir par des moyens détournés. Le lieu même de la tenue de cette audience délocalisée, Abidjan, la capitale ivoirienne, est, en soi, révélateur de cette mise à l’épreuve avec le troisième mandat d’un Alassane Dramane Ouattara et le rejet de la candidature de Guillaume Soro par la Commission électorale ivoirienne. Comme vous le savez déjà, cette même Cour de Justice de la CEDEAO avait annulé l’exclusion de Guillaume Soro du processus électoral ivoirien de 2020 et ordonné la réinscription de celui-ci sur les listes électorales de son pays. Cependant, cette décision n’a jamais été appliquée par le pouvoir d’Abidjan. Mais, tout de même, c’était une décision courageuse de la part de cette juridiction et une avancée majeure pour l’Etat de droit dans l’espace ouest-africain, généralement caractérisé par des situations de non-droit ! Qu’elle ait donc le courage de lire le droit et de juger en toute impartialité dans ce contentieux électoral nigéro-nigérien, c’est déjà, en soi, un progrès immense vers la réalisation de l’Etat de droit et de la démocratie en Afrique de l’Ouest ; et quant à l’application de ses décisions, lorsque celles-ci n’arrangent pas les affaires des gouvernants en place, cette étape relèvera, de notre point de vue, d’une autre paire de manches, c’est-à-dire, quand les vrais démocrates seront aux commandes des Etats de cet espace communautaire !
Dan-mallam
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections présidentielles 2021 : Le Général Salou Djibo futur président du Niger ?
Selon des informations dignes de foi, le Président Issoufou Mahamadou veut détruire son parti le PNDSTarayya au profit du Général Salou Djibo pour les prochaines élections présidentielles de 2021. Déjà, d’après ces mêmes sources Salou Djibo a eu des contacts avec plusieurs hautes personnalités étrangères, et continu avoir des contacts à l’intérieur du pays. Mais pourquoi le PNDS sera détruit au profit d’un Salou Djibo ? Selon toujours ses informations, Issoufou Mahamadou et Salou auront juré sur le Livre Saint le Coran, un papier écrite et signé en présence d’un huissier. Voilà pourquoi aujourd’hui Issoufou Mahamadou tient à honorer son engagement visà- vis de Salou Djibo, et veut coût que coût avoir une CENI à sa guise.
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections présidentielles 2021 : Seini Oumarou en pole position
Depuis un certain temps des voix s’élèvent, dans certains milieux bien connus de la presse, pour dénigrer la candidature de Seïni Oumarou aux élections présidentielles 2021. Ces propos, qui sonnent comme un cri de désarroi d’adversaires, n’ont d’autre but que de désorienter le public sur les chances évidentes du candidat du MNSD-Nassara de l’emporter sur ses autres adversaires. En effet, lorsque nous faisons une analyse approfondie et comparative, il ne fait aucun doute que, de tous les candidats déclarés ou potentiels, il détient les meilleures chances d’être le futur Président de la République. Nous allons vous expliquer pourquoi !
L’on se souvient que c’était à Tahoua, en mars 2019, que l’homme fut investi candidat de son parti aux élections présidentielles de 2021, au cours d’un congrès imposant. Au cours de cette grande rencontre, le MNSD-Nassara a démontré sa capacité à surpasser ses clivages internes mais a fait également montre d’une synergie qui augure une grande mobilisation des militants pour une victoire en 2021.
Le congrès de Tahoua n’est qu’un indicateur parmi beaucoup d’autres. En effet, les facteurs de réussite du candidat du MNSD sont multiples et variés. Parmi ces facteurs, qui confortent notre conviction, on peut citer cette absence, quasi-probable, de candidature qui fasse véritablement le poids face à Seïni Oumarou. En effet, et selon notre analyse, aussi bien les candidats de l’Opposition que de la Majorité, et même ceux pouvant provenir du camp des Non-alignés, portent des stigmates qui pourraient les handicaper face au candidat du MNSD.
Hama Amadou, non partant ! D’abord, le candidat de LUMANA, Hama Amadou, qui est le plus en vue parmi les opposants, est, sauf miracle, déjà éliminé de la course car, outre la condamnation d’un an pour supposition d’enfant qui empêche de valider sa candidature au regard des dispositions du code électoral, il encourt aussi le risque, avec le feuilleton Noma de perdre les rênes du parti sous la bannière duquel il entend se présenter aux élections. Or, le parti n’ayant aucun plan B, selon les propos de Soumana Sanda, l’on ne peut imaginer qu’une consigne de vote soit donnée en faveur d’un quelconque allié. Consigne qui, même si elle arrivait à être donnée, ne sera certainement pas suivie par les militants qui en ont déjà assez de voir la vie du parti sacrioiée sur l’autel des intérêts d’un seul individu.
Mahamane Ousmane, diminué !
Le deuxième et dernier candidat en vue à l’Opposition est assurément Mahamane Ousmane, ancien Président de la République et ancien Président de l’Assemblée Nationale. Il est déjà fragilisé par la perte de son parti d’origine, la CDS-RAHAMA, et vadrouille entre deux autres partis politiques mal connus des nigériens, à savoir le MNRD Hankouri et le RDR Tchanji. Mais le plus grave est que, depuis la perte de la CDS-RAHAMA, Mahamane Ousmane a également perdu sa notoriété dans son oief traditionnel, Zinder, et sur l’échiquier politique national. L’ancien Président de la République, ancien Président de l’Assemblée Nationale et ancien Président de la CDS-RAHAMA, n’est aujourd’hui que l’ombre de lui-même. Son potentiel électoral ayant été fortement minoré, pour les raisons que nous évoquions tantôt, il ne pourra pas faire de l’ombre à Seïni Oumarou.
Bazoum Mohamed, une candidature pas encore certaine.
Sa candidature sera-t-elle validée par la Cour constitutionnelle ou pas ? Fait-il réellement partie du schéma du Président de la République ? Autant de questions que se pose l’opinion au regard du débat récurrent sur l’Article 47 de la Constitution et sur le supposé deal entre le Chef de l’Etat et Salou Djibo. Même si l’intéressé dit ne pas s’inquiéter, outre mesure, de cette disposition de la Loi fondamentale, il n’en demeure pas moins que l’opposition va l’utiliser pour vouloir barrer la route à sa candidature. Et si jamais Salou Djibo se révèlerait être la botte secrète d’Issoufou Mahamadou, nous ne donnons pas cher de la carrière politique de Mohamed Bazoum. Mais, en attendant, il est le seul candidat potentiellement capable, nonobstant nos réserves, de devancer Seïni Oumarou dans la course à la Présidentielle, au vu des moyens dont il disposerait.
Albadé Abouba va-t-il « changer de tête » ?
L’adversaire éventuel du candidat du MNSD à prendre en considération, en dehors de Mohamed Bazoum, est incontestablement Albade Abouba, Président du MPR Jamhurya et Chef de oile de la dissidence au sein du MNSD en 2013. En effet, même si ce leader politique a déjà afoirmé qu’il n’a pas la tête d’un Président de la République, la rumeur publique lui prête des ambitions présidentielles pour 2021. Cependant, Albade Abouba est gravement fragilisé par la crise qui règne au sein de son parti. Lâché par les ténors politiques qui l’ont soutenu dans sa dissidence de 2013 (Amadou Salifou, Wassalké Boukary, Alma Oumarou, etc.), il est également fortement combattu, chez lui, à Tahoua, par Kassoum Issa et ses partisans. C’est dire que même si Albadé « change de tête », il ne sera certainement pas prêt pour 2021.
Ibrahim Yacoubou et Salou Djibo : des outsiders !
En jetant un coup d’œil du côté des Non-alignés, l’on s’aperçoit également que Seïni Oumarou n’a rien à craindre. En effet, les deux candidats en vue (Ibrahim Yacoubou de Kissin Kassa et Salou Djibo de Doubara) ne font pas le poids devant le candidat du MNSD.
S’agissant d’abord du premier, tous les nigériens s’accordent à admettre qu’il n’a pas l’assise populaire pour prétendre au prestigieux poste de Président de la République. Aux dernières élections, il n’avait enregistré qu’un peu plus de 4% des voix et, depuis sa déchéance de la mouvance présidentielle, plusieurs de ses militants l’ont quitté. Le but d’Ibrahim Yacoubou aux élections de 2021, si d’aventure il s’y présente, sera donc tout au plus de réaliser son score de 2016.
Quant à Salou Djibo, candidat éventuel du parti nouvellement né DOUBARA, malgré les rumeurs qui circulent sur son éventuel pacte avec le Président de la République Mahamadou Issoufou, les nigériens ne croient pas à son accession à la magistrature suprême en 2021. De quel électorat dispose-t-il ? Quelles valeurs intrinsèques pourrait-il faire valoir ? Autant dire qu’il n’aura rien s’il compte sur ses propres capacités pour se faire élire. A moins que…
Les autres atouts de Seïni Oumarou Un autre facteur de la réussite très probable du candidat du MNSD réside dans sa personnalité. En effet, unanimement reconnu au niveau de l’opinion publique comme un leader politique pieux, sage et rassembleur, Seïni Oumarou ne manquera pas de ratisser large lors des futures échéances car, comme l’ont afoirmé les représentants des partis frères invités au congrès de Tahoua, lui seul peut ramener la sérénité au sein de la classe politique actuelle. Son expérience profonde de la gestion de l’Etat est un atout supplémentaire dans ce sens. Il faut, en effet, se rappeler que les succès éclatants enregistrés par le régime du MNSD-Nassara lorsqu’il en était le Premier Ministre. Ce qui avait, d’ailleurs, conduit la presse à le surnommer « l’Homme de la Baraka ».
Dans le contexte actuel du Niger, à mon humble avis, Seïni Oumarou est donc sans conteste le favori pour les élections présidentielles de 2021. C’est sans doute cette perspective qui explique les querelles de positionnement au sein du MNSD-Nassara, que certains adversaires qualioient de crise. Mais, il est clair, qu’au vu de la maturité des dirigeants du parti et des actions qui sont déjà engagées, ces incompréhensions seront très bientôt surmontées pour laisser place à l’espoir de la victoire que nous croyons certaine.
Par Adamou Moussa Sanrando
Militant du MNSD-Nassara
20 septembre 2019
Source : La Hache
- Détails
- Catégorie : Politique
Elections présidentielles de 2020-2021 / Cinq questions à M. Mohamed Bazoum sur sa candidature : Par Djibrilla Baré Maïnassara
M. Mohamed Bazoum, Et les Latins disent «Verba volent, scripta manent», autrement dit, «les paroles s’envolent, les écrits restent». Dans une interview réalisée par l’Hebdomadaire «Le Démocrate», le 3 mai 1999, soit moins d’un (1) mois après l’assassinat du Président Baré, vous aviez tenu les propos sur le président Baré:
1-Sur la mort du Président Baré :
«Je ne crois pas révéler un secret en vous disant que la disparition de la 4e République dont nous avons toujours récusé la légitimité, ne nous cause aucun regret. Nous autres qui sommes résolus à restaurer la démocratie, nous nous battons pour que les Nigériens se réconcilient, nous nous battons pour créer les conditions d’un départ plus promoteur pour notre pays.»
2 - Sur la candidature du président Baré
«Moi, je puis en témoigner parce que j’étais l’un des rares membres du premier gouvernement de Baré à avoir clairement indiqué qu’il n’était pas dans son intérêt de se présenter aux élections présidentielles de 1996.».
3– Sur la requête de votre parti à travers camarade président de parti, Mahamadou Issoufou, introduite le 24 juillet 1996 à la Cour Suprême, enregistrée le 26 juillet 1996 sous le n°633, à l’effet de voir celle-ci prononcer «la déchéance du candidat Ibrahim Maïnassara Baré pour cause d’inéligibilité conformément à l’article 94 du Code électoral » ? Ladite Cour avait rejeté par son arrêt 96-08/CC du 27 juillet 1996 parce que non-fondée.
Selon une règle établie par le tribun de votre parti, Massaoudou Hassoumi, concassé par le Chef Concasseur du fait de votre candidature, vous aviez parlé en son temps du président Baré et de sa candidature à la présidence de la République en des termes orduriers dont vous seul détenez le secret, dans ces conditions je suis en conséquence autorisé à parler de vous puisque par le hasard de l’histoire, vous êtes aujourd’hui candidat à la présidentielle au titre de votre parti.
La Cour Constitutionnelle vient de publier la liste des candidats éligibles à la présidentielle 2021. Puisque nous sommes en république et que la démocratie exige démocratie régie par la règle de la transparence.
Question N°1
Pourquoi vous êtes-vous permis de violer régulièrement les articles 90 et 91 du Code électoral puisque les médias d’Etat couvraient et couvrent encore votre campagne malgré les protestations des autres candidats en lice, ceci, en violation des textes de la République, avant même que la Cour Constitutionnelle ne se prononce pour votre éligibilité. Ces articles stipulent : article 90 : «… pour les élections présidentielles, la campagne électorale est ouverte vingt et un jour avant le scrutin…» ;
Article 91: «Avant l’ouverture de la campagne électorale, tout acte de propagande électorale déguisée, toutes manifestations ou déclarations publiques de soutien à un candidat, ou à un parti politique ou coalition de partis politiques, faits directement ou indirectement par toute personne, association ou groupement de personnes, quels qu’en soient la nature ou le caractère, sont interdits » ?
Etiez-vous donc si certain de votre impunité en violant de manière aussi flagrante, notre loi fondamentale de la sorte ?
Question N°2
M. Bazoum Mohamed, vous aspirez à nous diriger, ce qui est votre droit le plus absolu en République.
Au vu de la vive polémique soulevée par votre nationalité fondée ou non, pourquoi ne pas accepter de publier votre acte de naissance et votre certificat de nationalité au nom de la transparence qui est une règle cardinale en démocratie ? En vous comportant ainsi, n’avezvous pas l’impression d’agir comme une jeune mariée qui refuse de dénouer son pagne le jour fatidique du ‘’koubeyan’’ (rencontre de la première nuit de noces). Dans un tel cas, que voudriez-vous que le jeune marié fasse sinon renoncer au mariage en répudiant la jeune mariée ?
Si par hasard vous êtes élu, pensez- vous pouvoir gouverner les 21 millions de nigériens que nous sommes dans l’opacité la plus totale sur vos origines alors même que notre loi fondamentale exige au citoyen de posséder une nationalité d’origine pour prétendre gouverner le Niger ?
Question n°3
Le Niger a été classé depuis 2012 dernier pays de la planète en matière d’Indice de Développement Humain. Je vous ai vu distribuer à tour de bras des billets de banque à travers tout le pays depuis de plusieurs semaines. Si j’avais fait le déplacement de Douméga et de Nassaraoua j’aurais sans doute reçu ma part du pactole. J’ai aperçu des transhumants septuagénaires de la nouvelle génération braver et la fatigue le soleil pour accéder au distributeur automatique de billets de banque que vous étiez devenu. Quel est le secret de votre «réussite » puisque je vous ai connu lorsque que vous et moi étions abonnés au train 11 dans les années 80 ? Nous luttons tous pour sortir de la «dèche» terme des étudiants que nous étudiants que nous étions) et, loin de vous blâmer, je vous félicite. J’ai l’impression d’avoir perdu mon temps à la BCEAO pendant 30 ans puisque je ne peux supporter une distribution de billets de banque même de la petite coupure de 500 FCFA, 30 minutes d’affilées, alors même que, nouvellement affecté au Siège de la Bceao à Dakar en 1984, je vous avais trouvé sur les bancs de l’université. Est-ce le métier de politicien que avez embrassé à l’instar d’autres crésus de la République qui est si «juteux» dans notre pays comme semble le supposer la Banque mondiale dans son rapport pays de 2018?
Question n°4
La Cour Constitutionnelle juge sur pièces et elle a rendu son verdict sans appel sur la base des pièces qui lui ont été transmises par les candidats que nous étions. Mais au vu de vos états respectifs de service, trouvez- vous alors normal d’être retenu comme candidat alors même que mon frère Hama Amadou est recalé après 50 ans de bons et loyaux services pour son pays ?
Question n°5
Votre candidature est légale puisque validée par la Cour Constitutionnelle. Les Nigériens ont-ils oui ou non le droit de juger sur pièces, les actes de votre nationalité pour en être convaincus sans être accusés de comploteurs ou de «méchants crocodiles aux yeux rouges» de notre compatriote Mamane du Gondwana démocratique, en subissant le courroux des autorités policières ?
Djibrilla Baré Maïnassara
Ancien Conseiller Spécial du Président Baré
Ancien délégué à la Conférence Nationale Souveraine
Ancien auditeur interne à la BCEAO
Candidat à la prochaine élection présidentielle 2020-2021 au titre
de l’UDFP SAWABA
- Détails
- Catégorie : Idées et opinions
Elections rectorales : le Professeur Saidou Mahamadou prend les commandes de l’UAM
L’Université Abdou Moumouni de Niamey a un nouveau recteur. Et, ce depuis le samedi 23 septembre 2017..
L’ambiance morose qui règne du côté de la Rive Droite du fleuve Niger du fait de l’agitation des étudiants n’a pas eu d’effet sur l’élection rectorale. A la date prévue, à savoir le samedi 23 septembre 2017, les trois listes en lice ont été départagées à l’issue d’une élection disputée dans le respect de l’adversaire. Ceci pour dire qu’il n’y a pas eu de couac, les différentes parties en compétition ont su jouer aux bons intellos. Côté organisation également, ce fut propre. Les 19 bureaux de vote retenus ont fonctionné normalement, dans le respect du secret du vote et dans le temps. A l’issue du scrutin, c’est la liste du Professeur Saidou Mamadou qui l’a emporté, remportant 54,68% de suffrages exprimés valables contre 38, 08 pour celle du Professeur Nouhou Hassan et 7, 24M pour celle du Professeur Maikorema Zakari. C’est donc, le Professeur Saidou Mamadou et ses deux colistiers, les docteurs Chaibou Mahamadou et Rabani Adamou qui présideront aux destinées de l’Université Abdou Moumouni pour les trois années à venir.
Rappelons que le nouveau recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey était, jusqu’à son élection, Doyen de la Faculté des Sciences de la Santé et Chef du Service Laboratoire de Biologie de l’Hôpital National Lamordé de Niamey. Sa vision est de faire de l’Université de Niamey, une université moderne et compétitive au service du développement.
Oumarou Kané
25 septembre 2017
Source : La Nation
- Détails
- Catégorie : Education
Electrification rurale : Echanges d’informations et de sensibilisation avec des élus locaux de la région de Zinder sur les installations solaires par système photovoltaïque
Le Gouverneur de la Région de Zinder, M. Laouali Amadou Madougou, a présidé, le 17 juin dernier, une rencontre d’échanges d’information et de sensibilisation organisée par l’Agence Nigérienne de Promotion de l’Electrification en milieu rurale (ANPER). Cette réunion qui a regroupé des élus locaux, cadres régionaux et organisations de la Société civile a porté sur les installations solaires réalisées dans le cadre du projet d’électrification rurale par Systèmes Solaires Photovoltaïques de 50 localités des régions d’Agadez, Diffa, Maradi et Zinder financé par Eximbank-Inde.
En ouvrant les échanges, le Gouverneur de la Région de Zinder, M. Laouali Amadou Madougou, a indiqué que, dans le ‘’cadre de ce projet, 18 localités ont été électrifiées, dont (six) par mini-réseaux et 12 par kits individuels.’’La ‘’situation énergétique du Niger, a-t-il dit, est l’une des moins reluisantes de la sous-région, avec l’un des plus faibles taux d’accès aux services énergétiques’’. En effet, moins d’un nigérien sur dix a accès à l’électricité, plus de la moitié des citadins n’a pas accès à l’électricité et seulement quatre ruraux sur mille ont accès à l’électricité’’, a-t-il ajouté.
La population rurale nigérienne, estimée à 80% de la population totale, contribue à environ 40% à la formation du PIB, mais suivant les statistiques énergétiques récentes, elle consomme moins d’un pour cent (1%) des énergies modernes consommées au Niger’’, a expliqué le gouverneur de Zinder qui indique par ailleurs que les ‘’taux d’accès des ménages à l’électricité en milieu rural au Niger pour l’année 2020 est de moins de 5%, pour un taux d’environ 20% au niveau national.
Auparavant, le Directeur Général par intérim de l’ANPER, M. Maï Moussa Mourima, a précisé que cette rencontre a pour objectif majeur de faire l’état des lieux des installations solaires réalisées dans la région, particulièrement celles réalisées en 2018 dans le cadre du Projet Electrification rurale, d’évaluer les impacts de l’électrification rurale dans les différentes localités et d’évaluer également le niveau de perception par les parties prenantes des missions de l’ANPER.
Dans la région de Zinder, a-t-il dit, la ‘’diffusion des kits solaires et le développement des mini- réseaux verts ont permis de doter environ 44.163 ménages en kits solaires autonomes, la distribution de 624 kits d’irrigation pour les agriculteurs afin d’appuyer l’initiative 3N et la réalisation de 673 branchements par mini-réseaux.
En outre, il a été procédé dans le cadre de ce projet à l’électrification des infrastructures communautaires dont 54 écoles, 52 centres de santé et 52 lieux de culte(mosquées) par des kits solaires individuels ainsi que la création de plusieurs activités génératrices de revenus permettant d’une part l’autonomisation des femmes et d’autre part le développement des petits métiers au profit des jeunes pour freiner l’exode rural.
Les participants ont suivi deux exposés relatifs au fonctionnement de l’ANPER et les réalisations effectuées dans le cadre de l’électrification rurale où les élus locaux ‘’affirment ne pas être consultés par rapport au choix des sites à électrifier, les panneaux solaires dans certaines localités ont été installés à l’ombre des arbres (sans produire d’effet) ou bien encore dans un CSI, la salle de tri est électrifiée au détriment de la salle d’accouchement’’.
La consommation d’’électricité à travers ces installations qui reste encore gratuite au niveau des villages bénéficiaires où certains habitants las d’attendre la réparation des kits et mini-centrales tombés en panne depuis belle lurette ont préféré vendre les batteries et les panneaux, ont révélé les élus locaux qui estiment que la gestion de ces installations doit être revue avec minutie afin qu’elle profite suffisamment aux communautés de base dans la durée.’’
Siddo Yacouba,ANP-ONEP/Zinder
- Détails
- Catégorie : Politique
Electrification rurale dans l’espace CEDEAO : Un projet pour électrifier 20.000 villages dans l’espace communautaire
Du 29 au 31 mars 2023, la Commission de la CEDEAO organise au Niger, un atelier régional de validation du rapport de sélection des villages et de la stratégie de mise en œuvre du projet PRODEL 20000. Cet atelier régional qui porte sur le projet d’électrification de 20.000 villages en Afrique de l’Ouest est l’occasion pour les différentes délégations des pays membres de l’espace CEDEAO de faire une analyse minutieuse dudit document afin de s’assurer de sa cohérence. C’est le Secrétaire général du Ministère de l’Energie et des Energies Renouvelables M. Balla Mahaman Rabiou qui a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux.
A cette occasion, M. Balla Mahaman Rabiou a rappelé que la consommation d’énergie par habitant dans l’espace CEDEAO est l’une des plus faibles au monde, avec une moyenne de 260 kWh/habitant/an. «Le taux actuel d’accès à l’électricité de l’ordre de 54%, demeure également faible. Ce sont donc près 180 millions de personnes vivant dans la région, qui ne peuvent pas tirer les bénéfices de l’électricité», a-t-il ajouté. Le Secrétaire général du Ministère de l’Energie et des Energies Renouvelables a salué cette initiative lancée par la CEDEAO qui va apporter un coup d’accélérateur à l’accès des populations à l’électricité. «Ce Projet Régional d’électrification de 20.000 villages en Afrique de l’Ouest (PRODEL 20000), qui vient en complément des initiatives nationales entreprises par les différents pays, va contribuer à apporter une réponse durable pour ainsi relever le défis dans ce domaine», a-t-il déclaré.
Pour améliorer l’accès à l’électricité aux populations au Niger, diverses actions ont été entreprises par les autorités. Le Secrétaire général du Ministère de l’Energie et des Energies Renouvelables cite entre autres les projets de construction des centrales solaires et hybrides d’une capacité de 10 à 50 MW à Niamey, Agadez, Maradi et Dosso, les projets d’extension des réseaux de transport et de distribution d’électricité dans toutes les huit régions du pays. Par ailleurs, M. Balla Mahaman Rabiou s’est réjoui aussi de constater que les objectifs du PRODEL 20000 et toutes les actions prévues soient en phase avec la vision et les objectifs du Gouvernement.
De son côté, le directeur de l’Energie et des Mines de la Commission de la CEDEAO, M. Dabiré Bayaornibé, a souligné que les solutions envisagées par ce projet sont prioritairement orientées vers l’extension du réseau de distribution existant et proche ou celles par kits solaires photovoltaïques hors réseau pour toucher le maximum de clients potentiels. «Il permettra d’améliorer les conditions de vie des populations bénéficiaires, par l’accès à une énergie de qualité afin d’assurer des services énergétiques de base en milieu rural ; de créer de nouveaux emplois et des opportunités d’activités lucratives pour les populations», a-t-il déclaré.
M. Dabiré Bayaornibé a ajouté que la préparation du projet est actuellement entièrement financée par la Commission de la CEDEAO afin de disposer très rapidement d’éléments factuels pour la mobilisation de financement auprès des partenaires techniques et financiers. «A cet effet, un consultant a été recruté pour réaliser l’étude de sélection des villages et l’allocation par pays, ainsi que la proposition d’une stratégie de mise en œuvre. Un premier atelier a été organisé en mars 2022 à Lomé et a permis de valider les premières données collectées. Le consultant a ensuite entrepris une intense phase d’interaction avec les Experts des Etats membres et des sociétés nationales d’électricité pour produire le projet de rapport final qui est soumis à validation ce matin», a-t-il expliqué.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Politique
Electrifier le Niger, le solaire forcément : Est-ce un rêve au pays d’ABDOU MOUMOUNI ?
Les délestages et les difficultés de Nigelec concentrent l’attention des citoyens et des pouvoirs publics sur le problème de la satisfaction des villes en électricité. Niamey dépend à plus de 70% du barrage de Kainji au Nigeria et nous attendons impatiemment notre Kandadji et ses 125 MW ; en attendant NIGELEC fait ce qu’elle peut avec toutes les tensions opérationnelles et financières.
Mais si l’on regarde le problème dans son ensemble et qu’on part du principe que tous les Nigériens ont un droit égal à l’énergie électrique, la problématique se pose tout autrement. Il s’agit de l’énergie pour le développement et la sortie de la pauvreté. De ce point de vue il est clair que l’énergie produite par les voies actuelles, si elles sont nécessaires, sont insuffisantes même pour satisfaire totalement les grandes villes.
Actuellement moins de 10% des citoyens ont accès à l’électricité pour une population qui croît au rythme de 3.7% par an. Soyons lucides : les plus de 90% qui n’ont pas accès n’y accèderont jamais par la voie des équipements thermiques. Les 10 000 villages du pays éparpillés sur le territoire sont trop petits pour être connectés économiquement à des réseaux payants ; les gros bourgs et les villes secondaires devront payer l’électricité thermique de plus en plus chère. Et en dehors de Kandadji il n’y a presque pas de site capable de justifier l’investissement hydro-électrique aux coûts actuels.
Il nous reste donc les sources d’énergie renouvelables : le vent et le solaire. Le solaire étant le moins cher en investissement par KWH produit et le plus sûr en stabilité. Pour un pays qui a plus de 300 jours d’ensoleillement par an et dont le développement dépend essentiellement de sa volonté de sortir de la pauvreté (et non des investissements extérieurs à la recherche de profit), il est évident qu’il faut considérer le solaire, don de Dieu, comme un puissant moteur d’action :
- Détails
- Catégorie : Société
Éléments de précision sur le marché de fourniture de vaccins contre la Péri Pneumonie Contagieuse des Bovidés (PPCB) et la Peste des Petits Ruminants (PPR) et diluants - Campagne de vaccination du cheptel 2021-2022
(Cette genèse a été faite par le Projet PIMELAN) Dans le cadre de la lutte contre les principales maladies animales, le Niger a priorisé la lutte contre la Péri Pneumonie Contagieuse des Bovidés (PPCB) et la Peste des Petits Ruminants (PPR). Le Niger s’aligne ainsi sur la stratégie mondiale d’éradication de la PPR à l’horizon 2030 et de réduction de l’incidence de la PPCB de 50%.
Pour ce faire, l’État du Niger conformément à l’axe relatif à l’ « amélioration durable de la santé animale » de la Stratégie de Développement Durable de l’Élevage (SDDEL 2013-2035) organise chaque année, une campagne gratuite de vaccination contre ces deux maladies afin de protéger le cheptel Nigérien.
La Banque mondiale à travers le Projet PIMELAN s’est engagée à appuyer le Niger en prenant en charge de 2021 à 2024 l’acquisition de vaccins contre ces deux maladies.
C’est dans ce cadre que le processus d’acquisition de vaccins pour la campagne 2021-2022 par Appel d’Offres Ouvert International a été lancé le 15/10/2021 (cf Sahel dimanche N° 1963 du 15 octobre 2021).
Quatre (4) offres ont été enregistrées le 30 novembre 2021 avec comme soumissionnaires : Multi Chemical Industrie (MCI MAROC), Médical Items Niger, CAMAVET SARL Niger et JORDAN Bio Industrie Center (JOVAC JORDANIE).
A l’issue des étapes d’analyse par le comité d’Experts indépendants, seule l’offre de CAMAVET SARL avait été jugée conforme pour l’essentiel à toutes les spécifications techniques demandées dans le Dossier d’Appel d’Offres (DAO).
Le processus d’attribution a été interrompu (cf lettre du SG du Ministère de l’Élevage en date du 27 janvier 2022 à l’intention des quatre soumissionnaires sus mentionnés) pour vice de procédure alors que la campagne de vaccination battait son plein dans toutes les régions du pays.
La vice de procédure est relative à la non publication du marché sur le site web du Bailleur et c’est comme si on excluait d’autres soumissionnaires potentiels notamment ceux qui ont l’habitude de consulter le site dans l’intention de postuler au marché, par respect du principe d’équité sur le plan international, l’appel d’offres étant international.
En relation avec le bailleur et pour sauver la campagne de vaccination du cheptel en cours, il a été convenu de reprendre le processus d’attribution par « Entente Directe » avec le soumissionnaire le mieux qualifié et répondant aux critères ci-après : Marchés similaires attestés par des certificats de bonne exécution, disponibilité d’une partie du stock de vaccins, délai de livraison, voie de livraison, conformité des spécifications techniques des vaccins demandés dans le Dossier d’Appel d’offres, autorisation du Fabricant et la situation fiscale du fournisseur.
C’est ainsi que sur la base de ces critères, l’offre de « CAMAVET SARL » présente les atouts suivants :
- Trois contrats de fourniture de vaccins attestés par des certificats de bonne exécution de 2016 à 2019 ;
- Disponibilité de 15.000.000 de doses de vaccins contre la PPR et 5.000.000 de doses de vaccins contre la PPCB certifiés par le Centre panafricain des vaccins vétérinaires de l’Union africaine (UA-PANVAC);
- Livraison : 1ère partie (20.000.000 de doses) disponible, livraison immédiate ;
- Conditions de livraison : Voie aérienne
- Autorisation du fabricant : National Veterinary Institute de Deberzeth (Ethiopie) du 29/10/2021 ;
- Situation fiscale du fournisseur à jour.
Au vu des éléments relevés ci-dessus, l’offre de « CAMAVET SARL» répondant à l’urgence de la poursuite de la campagne de vaccination du cheptel au Niger déjà en cours a été retenue.
Ainsi, « CAMAVET SARL » a été invitée à faire une nouvelle proposition technique et financière pour la fourniture de 7.000.000 de doses de vaccins contre la Péri Pneumonie Contagieuse des Bovidés (PPCB) et 22.000.000 de doses de vaccins contre la Peste des Petits Ruminants (PPR) avec 29.000.000 de doses de diluant.
Le 14 février 2022, le contrat pour la fourniture desdits vaccins a été signé pour un montant de 1.218.000.000 F CFA (et non 1.600.000.000 F CFA) avec un délai de livraison d’un (1) mois à compter da la date de signature.
A la signature du contrat, le Fournisseur a mis immédiatement à la disposition du Ministère de l’Elevage pour éviter la rupture sur le terrain, 2 millions de doses de Vaccins contre la PPCB.
La livraison s’est déroulée au niveau du fret Douanier de l’Aéroport international Diori Hamani de la façon suivante :
- 28 février 2022 : réception de 10 millions de doses de vaccins (5 millions de doses de vaccin contre la PPCB et 5 millions de doses de vaccin contre la PPR)
- 07 mars 2022 : réception de 17 millions de doses de vaccins contre la PPR
Soit un total de 29 millions de doses de vaccins et 29 millions de doses diluants, objet du marché.
Le 08 mars 2022 : cérémonie de réception officielle et de remise de vaccins au Ministère de l’Elevage dans les locaux du LABOCEL disposant de chambres froides car les vaccins doivent être conservés à une température inférieure à zéro degré Celsius et non au projet PIMELAN qui ne dispose d’aucune capacité de conservation appropriée de vaccins.
A ce jour, aucune plainte n’a été enregistrée formellement ni au Ministère de l’Elevage ni au Projet qui a financé l’acquisition des vaccins.
Pour terminer il faudra souligner que :
- Il n’y a jamais eu un marché de 1,6 milliards FCFA de fournitures des vaccins. Ce chiffre est tiré de l’ancien marché annulé. D’ailleurs, le Ministre de l’Elevage n’a pas octroyé un marché de 1,6 milliards de FCFA et sa signature n’apparait dans aucun document relatif à ce marché ;
- La procédure d’attribution de marché par ‘’Entente directe’’ existe dans toute la réglementation en matière de marchés publics, elle est légale et elle a ses principes qu’il faudra respecter ;
- Nous sommes dans un pays d’élevage et la santé du cheptel présente un enjeu socio économique important pour le Niger ;
- Nous devrons féliciter le Bailleur en l’occurrence la Banque mondiale pour avoir facilité l’aboutissement dudit marché car consciente de l’enjeu pour les populations nigériennes.
Quelques images au fret/Douane de l’aéroport International DIORI HAMANI de Niamey
![]() |
![]() |
Images LABOCEL : réception, stockage et conservation des vaccins
![]() |
![]() |
- Détails
- Catégorie : Agriculture
Elimination du MENA à la CAN U20 2019 : Questions au président de la FENIFOOT
Mon Colonel-Major,
Je vous avais rappelé que vous n’aviez pas observé les recommandations de Cicéron, disant : « La parole, comme la flèche, ne revient plus ; regarde donc, avant de la lancer, si elle n'est ni aiguë ni empoisonnée" quand, parlant des coups d’Etat dans notre pays, vous aviez dit : « …le peuple avait fait appel à nous. Tous les Nigériens ont applaudi…J’ai toujours agi dans l’intérêt du peuple…».
Vous connaissez la règle édictée, vous avez mal parlé et Sali la mémoire du président Baré (PSA), nous ne cesserons de parler de vous, surtout qu’en son temps, vous vous étiez servi de votre casquette de président de la FENIFOOT pour outrager des morts et leur famille, et qu’Adolphe d'Houdetot l’a dit " La parole est un projectile qui tue à distance ". Je saisis l’occasion de l’humiliante, mais prévisible élimination à domicile de notre MENA National de la CAN U 20 2019 pour vous poser des questions sur l’actualité de notre passion commune, le football :
- Un quidam qui se vante publiquement d’avoir pris part à des faits ayant mis fin aux jours de son supérieur hiérarchique, une créature divine, de la manière la plus ignoble et la plus lâche qui soit, car c’est bien de cela qu’il s’était agi le 09 avril 1999 et qui, de surcroit, reçoit une caisse de champagne le lendemain de cette forfaiture en guise de cadeau d’encouragement, en tant que musulman, peut-il espérer aboutir à quelque chose de positif dans la vie ?
- Savez-vous que par votre inertie en tant vice-président du Comité d’Organisation de cette CAN, vous avez infligé à notre pays sa deuxième plus grande humiliation dans le monde du football en ratant son organisation, notamment celle des matchs d’ouverture de la CAN U 20 à Maradi par une défaillance scandaleuse de l’éclairage du stade ? Vous deviez l’admettre le Ministre des sports ne pourrait prendre à lui seul la responsabilité de cette bévue puisque si la réussite était au rendez-vous, vous auriez été le premier sur les médias.
- Avec les importants moyens jamais mis à la disposition d’une fédération par l’Etat, de mémoire de sportif, et l’un des meilleurs centres sportifs mis à notre disposition, comment avez-vous pu organiser l’élimination de notre Mena National à cette CAN U20 2019 à domicile après toutes vos déclarations tapageuses sur les résultats obtenus par le passé, alors même que vous devriez accepter et admettre que l’Etat est une continuité et que vos prédécesseurs ont été à la base des succès obtenus ? Ne saviez-vous donc pas que la haute compétition a des exigences en termes d’alimentation adaptée sur une longue durée pour pouvoir tenir le choc face à des joueurs aguerris évoluant en altitude (les Burundais) et conscients de cet avantage naturel ? Pourquoi ne pas avoir dit la vérité aux Nigériens avant cette compétition sur les capacités réelles de leur équipe, je dis bien équipe puisque les joueurs, eux, sont individuellement talentueux au vu de leurs prestations ?
- Pourquoi n’avez-vous pas pris le taureau par les cornes, depuis la dernière lourde défaite infligée au Mena par les Pharaons d’Egypte en septembre 2018 (6 à 0), synonyme d’élimination à la Coupe d’Afrique des Nations 2019à l’issue de laquelle notre pays a eu droit dans le monde entier à la plus mauvaise publicité sur le« doungouri-hari gate » (alimentation des joueurs du MENA au "haricot à l’eau ») et le non-paiement des primes aux joueurs depuis deux (2) ans mais surtout, de leurs conditions de travail en sélection dans l’émission « Radio foot international »,très suivie de RFI .
- Pourquoi, en tant que « patriote » autoproclamé qui a toujours prétendu « servir le peuple », n’accepteriez-vous pas de rendre le plus grand service qui soit au football de notre cher pays en démissionnant de votre poste de président de la Fenifoot, à l’instar du Sélectionneur Soumaila Témogo qui aura tout donné à la nation, pour laisser ainsi la place aux vrais patriotes désintéressés connus de tous, qui accepteraient de conduire les destinées de notre sport roi vers des lendemains meilleurs ?Je sais par avance et je ne suis pas le seul que vous ne serez jamais capable de relever un tel défi, même si notre football venait à toucher les plus profonds des abimes, dont il n’est du reste pas loin, puisqu’en réalité, vous vivez bien du football et non l’inverse. Je vous lance ce défi pour vous contraindre à plus de modestie et de sagesse et vous demande d’éviter de verser dans la fanfaronnade dès que le plus petit succès est enregistré.
- Détails
- Catégorie : Société
Éliminatoires CAN U23 MAROC 2023 : L'équipe U23 du Niger est qualifiée
La victoire épique de l'équipe U23 du Niger contre le Soudan dans les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations U23 Maroc 2023 mérite une standing ovation ! Les joueurs du Mena ont joué avec leur cœur et leur âme, montrant une force et une détermination exceptionnelles.
Le match retour contre le Soudan a été un véritable test pour les espoirs nigériens, mais leur talent et leur persévérance ont finalement triomphé avec un score final de 2-1. Salim Boulhassan a ouvert le score pour le Niger à la 30ème minute, suivi de Almoustapha Kairou qui a doublé la mise à la 78ème minute. Malgré le but du Soudan à la 72ème minute, l'équipe U23 du Niger a su rester concentrée jusqu'au bout.
Cette qualification est une première pour le Niger, qui n'a jamais eu la chance de participer à une Coupe d'Afrique des Nations dans cette catégorie. C'est un moment historique pour le pays, qui peut être fier de ses jeunes talents et de l'avenir désormais prometteur du football nigérien.
Maintenant, le Niger se prépare pour les phases finales de la Coupe d'Afrique des Nations U23 Maroc 2023 qui se dérouleront en juin prochain. Les espoirs nigériens ont tout le soutien du pays alors qu'ils travaillent dur pour représenter Le Niger avec fierté et honneur. A l’issue des phases finales, les trois meilleures équipes de la compétition gagneront directement leur place pour représenter le continent lors des Jeux Olympiques de Paris en 2024. Le Niger est donc sur le point d'écrire un nouveau chapitre de son histoire footballistique !
Boubé Guédé (Nigerdiaspora)
- Détails
- Catégorie : Sport
Éliminatoires CHAN ALGÉRIE 2023 : Avec 3-1, le Niger gagne son ticket pour la prochaine messe footballistique continentale
Le Niger jouait son match qualificatif à Cotonou parce que le Stage Général Seyni Kountché, pour quelques défauts qui font qu’il ne répond plus aux normes. Mais il faut se féliciter que le premier partenaire qui l’a construit depuis Seyni Kountché, il y a quelques jours, par la voix de l’Ambassadeur de Chine au Niger, a rassuré que les autorités pékinoises s’engagent à le réhabiliter et à le mettre à neuf afin qu’il réponde aux normes.
C’est sur terrain neutre que le MENA national a joué son match retour et à l’issue du temps réglementaire, le Niger gagne le match, battant le Togo sur le score limpide de 3 buts à 1.
Le Niger, par un tel événement, a la chance de se faire connaitre et il faut espérer que les autorités du pays en profiteront pour faire du marketing politique, sans aller à la récupération, mais en jouant par le leadership à rassembler l’ensemble des Nigériens autour de l’événement et ainsi réussir la communion des cœurs afin de ressouder les morceaux d’une société fracturée et surtout à réconcilier dans le tremplin des valeurs du sport.
C’est une chance pour le nouveau pouvoir qui pourrait porter l’événement, pour mobiliser un peuple, et au-delà une jeunesse nigérienne à laquelle il faut donner l’espoir dans l’engouement que va susciter la passion de ce sport pour lequel les Nigériens attendent d’avoir de nouveaux héros.
Le MENA rentrera triomphalement au pays, et jusqu’à l’aventure d’Alger, il devra entrainer avec lui le peuple du Niger pour une nouvelle épopée.
Allez les jeunes, portez notre gloire ! faites vibrer le cœur de votre peuple !
Aïssa Altiné, Nigerdiaspora
- Détails
- Catégorie : Sport
Eliminatoires Coupe du Monde 2022 : Le baroud d’honneur du Mena ! / Par Zakari Alzouma Coulibaly
Il y a trois semaines de cela, le Onze national, Mena, avait bu le calice de l’humiliation sportive jusqu’à la lie avec cette valise prise lors de sa double confrontation face aux Fennecs d’Algérie, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022, au Qatar. A chaud, l’émotion était vive, car au-delà du football, il y avait aussi l’image du Niger qui risquait de prendre un coup, et ce ne furent pas seulement les amoureux du ballon rond qui furent meurtris dans leur âme, mais également l’ensemble de la nation nigérienne. On savait depuis quelques temps que le Mena était sur le déclin, après le passage de sa génération dorée des deux qualifications consécutives aux phases finales de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), en 2012 et 2013. C’était historique ! Malheureusement pour le Niger, après cet âge d’or, le Mena commença à se languir, faute de travail de régénération pour en renouveler les cadres.
Pourtant, ce n’était point le potentiel sportif qui faisait défaut, car dans les catégories jeunes (U17, U20), le pays ne s’en sortait pas mal, dont même un huitième de finale atteint en Coupe du Monde U17, en Inde, en 2017. Mais, on ne sait pas trop pourquoi ce virage de la reconstruction à la base n’avait pas été négocié très tôt afin d’apporter une cure de jouvence à l’équipe. Ce qui aurait, sans doute, constitué, un pari gagnant sur l’avenir. Et à défaut, la corde de l’usure, inéluctablement, finit par se rompre. Les signes avant-coureurs de ce déclin étaient déjà perceptibles dès les score-fleuves contre l’Egypte, en 2018, et Madagascar, à domicile, en 2020. Mais, aussi bien côté du Ministère de tutelle, que de celui de la structure fédérale (FENIFOOT), l’impératif de la reconstruction du Onze national n’avait pas, semble-t-il, été perçu de la même façon, et cette divergence de vue a grandement contribué à la situation actuelle du football nigérien.
Pendant que le Ministère de tutelle crampait mordicus sur une expertise locale pour encadrer l’équipe nationale, du côté de la Fédération de Football, on préfère, au contraire, privilégier la compétence internationale. Dans tous les cas, cette différence dans l’approche n’a jamais permis d’asseoir, véritablement, un climat propice à la reconstruction d’une équipe nationale solide et conquérante, comme cela a été par le passé. Et le résultat final, tout le monde le voit ou le constate, c’est le déclassement progressif du Mena, d’année en année.
C’était tout cela qui avait conduit, trois semaines plus tôt, votre fidèle serviteur à tremper sa plume dans ce qui semblait un gâchis national, suite à la déroute face aux Fennecs, à Alger et à Niamey. Nous l’avions fait en toute objectivité, sans parti-pris, mais sans concession, en notre âme et conscience, en tant que simple citoyen d’abord, mais aussi comme observateur attitré de la vie publique nationale. Nous n’avions aucun compte personnel à régler contre X ou Y pris dans leur individualité singulière, mais nous avions des comptes à rendre à nos fidèles lecteurs dans l’appréciation des choses et des événements. C’est cette exigence de vérité auprès du public qui justifiait notre article qui avait fait tant jaser et soulever des tempêtes dans des verres d’eau, mais non une quelconque intention de s’en prendre gratuitement aux responsables de la Fédération. Nos propos étaient par ailleurs, au-dessus de ces petites considérations d’ordre personnel, mais seulement au service de la réflexion critique de tout ce qui ne marche pas bien dans notre pays, tant que cela revêt un intérêt général.
Fort heureusement, finalement, le bon esprit a prévalu sur les approches simplistes et autres raccourcis commodes, car des démarches élégantes ont permis de se comprendre les uns les autres. Vous l’aurez sans doute constaté, le Secrétaire Général de la FENIFOOT, Mohamed Slimane, a été l’invité de votre journal (Sahel Dimanche), où dans un long mais superbe entretien, il avait magistralement brossé toute la situation du football nigérien, les efforts déployés et les espoirs déçus qui ont accompagné toutes les péripéties autour de ce sport depuis quelques années. Ma foi, nous avions trouvé très intéressante cette intervention médiatique très opportune pour relativiser beaucoup de choses au niveau de la gestion du Onze national ! En effet, un train peut en cacher un autre, dit-on souvent, et il ne faut surtout jamais jeter l’eau du bain avec le bébé, nous prévient-on bien souvent également !
Cela dit, nous sommes, aujourd’hui, prêts à saluer cette nouvelle copie présentée par les poulains de Jean-Michel Cavalli, le Sélectionneur national, face au Burkina Faso, l’autre leader de ce groupe. En effet, sur la pelouse de Marrakech, au Maroc, le Mena avait livré une partie acceptable, digne d’une équipe sérieuse, combattive, qui avait mené la vie dure aux Etalons du Burkina Faso qui ne dut son salut que grâce à une bévue monumentale d’un défenseur nigérien, sans doute inexpérimenté, qui coûta bêtement un penalty au Niger. L’on note, à cet égard, d’immenses progrès dans l’animation du jeu, à cause des changements gagnants opérés par le Sélectionneur à certains postes où la fraicheur a été apportée. Cela augure certainement de bons lendemains dans le cadre de la reconstruction. Et pour faire de tels paris risqués, quoi de mieux que d’aligner une équipe rajeunie dans des compétitions où l’on n’a plus rien à perdre, car déjà éliminé.
Pour cela, nous avions franchement été épatés par cette équipe qui semblait avoir de la gueule, comparativement aux fois précédentes où elle sombrait physiquement au fur et à mesure des rencontres. Quelques parts, nos précédentes critiques sur le vieillissement de l’équipe ne furent guère infondées ou malveillantes, car, l’apport du sang neuf à certains secteurs du jeu a permis au Onze national de retrouver de la vigueur et de l’allant face à de jeunes Etalons du Yénenga qui avaient, pourtant, donné du fil à retordre à l’Algérie, lors de la phase-aller. Quelques parts aussi, chers amis de la FENIFOOT, nous aurions presque envie de vous demander de souffrir, de temps en temps, quelques reproches, certes durs, mais objectifs, tout comme c’est à l’épreuve du feu que les effluves de toutes les belles senteurs se font envoûtantes sur les esprits ! Autrement dit, la critique, la critique constructive est une partie intégrante de la réussite et c’est la seule que votre fidèle serviteur connaisse et pour laquelle il se bat toujours au sujet de la vie de la nation nigérienne !
Sur cette note de satisfaction générale, nous osons espérer que le bon wagon est en train d’être accroché par le MENA.
Mais que l’on ne se trompe guère, notre plume n’est qu’au service exclusif de la cause nationale, quand les choses vont bien, nous ne ressentons aucune gêne pour le dire et le proclamer haut et fort. En revanche, lorsque les choses ne se présentent pas bien, nous nous faisons le devoir impératif de le dire haut et fort également, tant pis si cela heurte des sensibilités ou des individus de toutes sortes. Il en est ainsi et pas autrement.
Zakari Alzouma Coulibaly(onep)
15 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Sport
Eliminatoires de la Coupe du Monde Afrique 2026 Canada/Mexico /USA : Le MENA national se relance !
Battu par la Tanzanie un but à zéro lors de la première journée de la phase éliminatoire de la coupe du monde 2026, le Niger se rattrape ce mardi, lors de la 2ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde –Afrique 2026 Canada/Mexico /USA, sur une belle victoire du Mena National mardi au Grand Stade de Marrakech contre la Zambie 2-1. Le Mena a su mettre les ingrédients nécessaires (détermination, efficacité et vaillance) à travers un jeu mieux élaboré et plus ambitieux pour battre une redoutable équipe Zambienne.
En effet, Le Coach de l’équipe du Niger M. Zakariaou Ibrahim Yahaya a choisi un schéma de jeu 4-2-3-1 avec M. Tandja, R.Alhassane, M.Salifou, B.Katkoré, N.Yakubu, O.Diabaté, A.Moumouni, I.Djibrila, Y.Moussa, A.Moutari, B.Goumey. Bien décidé à gagner cette rencontre, le Niger va rapidement ouvrir le score par un but d’Amadou Moutari dit Kalala à la 6ème minute. Une vingtaine de minutes plus tard Boubacar Goumey double la mise pour le Mena à la 28ème minute lui permettant d’aller à la mi-temps avec un avantage de 2 buts contre zéro. En deuxième période le Niger s’est fait peur en encaissant un but de la Zambie, réduisant le score par l’intermédiaire de Patson Daka à la 50ème minute. Ce score restera intact jusqu’au coup de sifflet final.
Ce match a permis au Mena de renouer avec la victoire et de lancer véritablement sa campagne après sa première sortie ratée face à la Tanzanie (0-1) samedi dernier. Pour rappel la prochaine sortie dans ces éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, est prévue en juin 2024, pour la 3ème journée contre les Diables rouges du Congo à Brazzaville. Il est impératif que tous les Nigériens main dans la main soutiennent cette équipe du Mena, qui mouille le maillot pour obtenir sa 1ère qualification à la coupe du monde, en multipliant les prières et les invocations jusqu’à la qualification.
Assad Hamadou (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Sport
Éliminatoires pour la coupe du monde Qatar 2022 (Niger – Djibouti) : Le MENA pulvérise les Requins de la Mer Rouge (7 buts à 2)
La dernière journée des éliminatoires de la phase finale de la coupe du monde de football Qatar 2022 zone Afrique s’est jouée, cette semaine un peu partout sur le continent. A Niamey, l’équipe nationale du Niger a été sans pitié pour son hôte Djiboutienne. En effet, dans cette confrontation qui a opposé les deux derniers de la poule A, le MENA a atomisé les Requins de la Mer Rouge sur le score de 7 buts à 2 sur les installations du Stade Général Seini Kountché.
Le coup d’envoi de la rencontre été officiellement donné à 17 heures de Niamey par un trio arbitral comorien. C’est un match très attendu par les supporteurs des deux pays, surtout pour les Nigériens, pressés de voir le nouveau visage de leur équipe dont la prestation aux matchs aller n’a pas du tout répondu aux attentes de la population.
A la première mi-temps, les deux équipes ont fait montre d’une nette amélioration dans les jeux par rapport à leurs prestations aux matchs aller qui s’était soldé par un score 4 buts à 2 en faveur du Niger. Elles ont très vite montré leurs intentions, celles de prendre les trois points de la rencontre. Chacune des équipes a multiplié des occasions, notamment en obtenant des coups de pied arrêtés. Les efforts des deux équipes ont commencé à donner de fruits à la 14ème minute de jeux avec un but du Niger marqué par le dossard 10 Victorien Adje. Les Djiboutiens n’ont pas lâché. Ils ont multiplié leur offensive qui a payé à la 33ème minute par un but égalisateur marqué par le dossard 21 Youssou Abdi Ahmed. La réponse nigérienne n’a pas tardé. A la 36ème minute de jeu, Victorien marque le deuxième but. C’est sur ce score que les deux équipes sont renvoyées en pause.
De retour des vestiaires, les Requins Bleus forcent et multiplient de belles actions et des belles initiatives s’offrant de belles occasions. A la 60ème minute le sélectionneur du Mena a opéré un remplacement en milieu. Ainsi Amadou Djibo remplace le capitaine de l’équipe Oumarou Aliou Youssouf. A la 61ème minute Wonkoye marqua le 3ème but nigérien. Comme un déclic, le Mena enchaîne les buts aux 64ème et 74ème minutes successivement par le numéro 3 Sosah et l’infatigable 10 nigérien Victorien. Malgré les remplacements opérés par le sélectionneur djiboutien, le Mena reste concentré, conquérant et offensif.
Mais les djiboutiens réduisent le score à la 84ème minute. Un triple changement est opéré du côté du Mena. Un coaching payant car, les remplaçants ont contribué à la fête. Les dossards 7 et 13 Ibrahim Djibrila et Seini Razak ont enfoncé le clou. Le match s’est soldé par le score fleuve de 7 buts à 2 en faveur du Niger. Par cette victoire le Mena garde sa troisième place de cette poule tenue en tête du chapeau par l’Algérie et le Burkina Faso qui vont s’affronter aujourd’hui à Blida en Algérie pour déterminer le premier de la poule.
En conférence de presse de fin de match, le sélectionneur nigérien Jean Michel Cavali a apprécié cette victoire qui est un succès de la capitalisation des matchs aller. Il a tenu à féliciter ces joueurs.
Ali Maman(onep)
16 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Sport
Embargo de la CEDEAO et de l'UEMOA sur le Niger: Le SNAI s'engage à relever le défi de la mobilisation des resources internes
Le Bureau Exécutif National du Syndicat National des Agents des Impôts (BEN/SNAI), a rendu publique, ce jeudi 31 août 2023, une déclaration de soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) où il s'engage à relever le défi de la mobilisation des resources internes dans ce contexte d'embargo financier sur le Niger.
A travers cette déclaration lue par son secrétaire général M. Abass Mahaman Falalou, le Bureau Exécutif National du SNAI dit suivre avec une attention toute particulière, la situation sociopolitique du Niger suite au Coup d'Etat intervenu le 26 juillet 2023 et prend acte des décisions du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
''En réaction à ce Coup d'Etat, la CEDEAO a adopté un certain nombre de sanctions, on ne peut plus, inhumaines, sadiques, iniques, cyniques et injustes à l'encontre du peuple nigérien, dont entre autres le gel des avoirs de l'Etat du Niger, la suspension de toute assistance et transactions financières en faveur du Niger, en plus de l'embargo économique, ce dernier concerne également la fermeture des frontières de l'espace, ce qui entrave à coup sur l'approvisionnement de notre pays en denrée de premières nécessités, y compris les produits pharmaceutiques'', indique le BEN-SNAI..
Face à ces sanctions qui vont davantage aggraver la situation déjà difficile du peuple nigérien, dont notamment ''les agents des impôts que nous sommes, le Gouvernement du Niger ne peut que compter sur ses propres ressources financières internes en vue de faire face aux dépenses de souveraineté et satisfaire aussi les besoins essentiels des populations nigériennes''.
Il est nécessaire de rappeler que la Direction Générale des Impôts (DGI) est l'une des principales régies financières de l'Etat dont l'une des missions est de mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière fiscale, domaniale, cadastrale et foncière.
''Cette mission ne peut se faire que si nos concitoyens font preuve de civisme fiscal'' poursuit le syndicat des agents des impôts.
Selon Abass Mahaman Falalou, " conscient du rôle important que doit jouer les agents des impôts dans ce contexte particulier, le Bureau Exécutif National du Syndicat National des Agents des Impôts (BEN/SNAI) tient à rassurer les autorités et le peuple nigérien de la détermination de ses membres à ''relever le défi de l'heure qui est celui de mobiliser les ressources nécessaires pour permettre l'autosuffisance économique du Niger."
Pour ce faire, a-t-il indiqué, ''nous aurons besoin de l'appui des autorités du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et de la population en faisant preuve de civisme fiscal, car aujourd'hui plus que jamais, le Niger a besoin de toutes ses filles et fils. Or que l'impôt, à travers les ressources financières, est le meilleur moyen pour asseoir les bases solides de développement de notre pays''.
Le Bureau Exécutif National du Syndicat National des Agents des Impôts (BEN/SNAI), encourage ses militantes et militants dans leur mission quotidienne de mobilisation de ressources internes et leur demande à ''redoubler d'efforts avec plus d'ardeur dans leur travail''.
Pour cela, le BEN-SNAI demande au Gouvernement ''la mise à la disposition de la Direction Générale des Impôts des moyens conséquents (logistique et ressources humaines en qualité et en quantité) dans le cadre de sa mission de mobilisation des ressources internes de l'Etat''.
Enfin le BEN/SNAI réaffirme son engagement et sa disponibilité à accompagner les autorités nigériennes pour le bien-être de la population.
Source : http://www.anp.ne/
- Détails
- Catégorie : Politique
Embuscade au Niger : le chef jihadiste Abou Walid al-Sahraoui pointé du doigt
Après l'embuscade tendue à des forces spéciales nigériennes et des soldats américains à la frontière du Mali mercredi 4 octobre, le bilan est désormais de cinq soldats nigériens et trois américains tués. Deux soldats américains blessés ont été évacués en Allemagne. Pas de revendication à l'heure qu'il est mais les regards se tournent principalement vers un homme : Abou Walid al-Sahraoui, un Malien, dissident du mouvement Al-Mourabitoune.
Abou Walid al-Sahraoui ne revendique que très rarement ses attaques. Ce n'est pas un communicant doté d'un réseau qui fait la promotion de ses faits d'armes mais c'est lui qui est indexé depuis plusieurs mois, par les autorités nigériennes, quand on parle d'attaque dans la région de Tillabery.
Ce Malien, dissident d'Al-Mourabitoune, une des katibas d'Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique), est un ancien dirigeant du Mujao qui occupait la ville de Gao en 2012.
Allégeance au groupe EI
Aujourd'hui, Abou Walid al-Sahraoui a prêté allégeance à l'organisation Etat islamique (EI) même si certains doutent de ses liens avec l'organisation.
Il opère dans la zone d'Ansongo et Ménaka, au Mali, mais il mène aussi, depuis un an, des attaques au Burkina et au Niger.
Quand il passe la frontière, sa zone de repli c'est la localité malienne d'Akabar, précisément là où les militaires américains et nigériens sont tombés dans une embuscade mercredi 4 octobre 2017.
- Détails
- Catégorie : Société
Emmanuel Macron : 'C’est en Afrique que se télescopent tous les défis contemporains'
Le président français, Emmanuel Macron, en visite officielle dans la capitale burkinabè, s’est adressé à la jeunesse africaine à l’université Ouaga I, Pr Joseph-Ki-Zerbo, le mardi 28 novembre 2017. Il a appelé les jeunes africains « à inventer ensemble une amitié nouvelle ».
Un rendez-vous très attendu de part et d’autre : le discours du chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, à la jeunesse africaine lors de sa visite officielle à Ouagadougou le mardi 28 novembre 2017. Même s’il a été ovationné à plusieurs reprises dans la salle lors de la délivrance de son message, Emmanuel Macron n’était pas en terrain conquis d’autant que des slogans anti-impérialistes se faisaient entendre dans l’amphithéâtre, avant son arrivée. Flairant un cafouillage, les présidents des universités Ouaga I, II et Norbet-Zongo de Koudougou, ont, dans un message d’apaisement, invité les étudiants à réserver un accueil hospitalier au chef de l’Etat français. A l’entame des échanges, le président de l’université Ouaga I, Pr Rabiou Cissé, a souhaité la bienvenue au président Macron et l’a remercié pour l’honneur fait à l’institution. Dans une ambiance électrique, à l’amphithéâtre de l’Union africaine, le président français a, sans langue de bois, échangé avec un public composé en majorité d’étudiants, d’enseignants… sur la nouvelle vision qu’il entend envisager avec l’Afrique. «Je ne suis pas venu ici pour dire quelle est la politique africaine de la France comme d’aucuns l’ont fait croire. Parce qu’il n’y a plus de politique africaine de la France », a-t-il clarifié. Dans la lancée, il a rendu un hommage appuyé au président Thomas Sankara, allant jusqu’à employer une de ses formules «oser inventer l’avenir ». L’Afrique, a-t-il dit, est un continent que l’on doit regarder en face. Pour Emmanuel Macron, les barrières artificielles (Afrique du Nord, Afrique subsaharienne..) longtemps intégrées dans les discours et analyses, doivent disparaître. L’Afrique dont il est question, selon lui, est celle d’un continent pluriel, multiple, fort, où se joue une partie de l’avenir commun du monde.
« Les crimes de la colonisation sont incontestables »
Dans l’histoire de l’Afrique avec la France, a relevé Emmanuel Macron, il y a eu des combats, des fautes et des crimes, des histoires heureuses. Mais ce qui importe aujourd’hui, à son avis, c’est de vivre une aventure pleinement entière d’une génération. « Je suis une génération de Français pour qui les crimes de la colonisation européenne sont incontestables et font partie de notre histoire. Je me reconnais dans les voix d’Albert Londres et d’André Gide qui ont dénoncé des milliers de morts du chemin de fer du Congo. Et je n’oublie pas que ces voix ont été minoritaires en France et en Europe », a déploré le président français. Parlant de la vitalité de la jeunesse africaine, il a confié appartenir à une génération qui a été impressionnée par la détermination de celle burkinabè à défendre à deux reprises et parfois au prix de sa vie, les acquis de la démocratie et de l’Etat de droit. Il a souligné être conscient que la jeunesse de l’Afrique est impatiente de pouvoir participer à la construction du continent. Cette frange de la population, à l’entendre, est une force pour le continent et il faut travailler à un projet commun entre l’Afrique et l’Europe une nouvelle relation. La France, a laissé entendre Emmanuel Macron, entretient un lien historique, indestructible avec l’Afrique, pétrie de souffrances, de déchirements, mais aussi de fraternité et d’entraide. « L’Afrique est gravée dans la mémoire française, dans l’histoire, dans la culture de la France et c’est là une force, une fierté que je veux porter comme un atout pour la France et pour l’Afrique », a-t-il précisé.
Les forces spéciales, utiles pour la stabilité
Continent au cœur de l’actualité, l’Afrique est, pour M. Macron, le lieu où se télescopent tous les défis contemporains, sécuritaires, économiques, éducatifs et de développement. Contre les forces du mal qui plombent le quotidien des populations dans la bande sahélo- saharienne, le chef de l’Etat français préconise une lutte conjuguée entre Etats africains et européens. Saluant au passage l’initiative de son prédécesseur François Hollande, à savoir l’implantation de la force Barkhane au Sahel, il a réitéré le soutien de la France à la force conjointe du G5 Sahel qui est en train de se mettre en place. Il faut ces forces régionales, a-t-il soutenu, pour lutter contre les terroristes qui menacent la stabilité des pays.
A propos de l’éducation, le président français a pris l’engagement d’être aux côtés des chefs d’Etat africains qui feront le choix de la scolarisation obligatoire des jeunes filles, promettant au passage des programmes de bourses financés par son pays au profit de cette frange. « Nous devons éduquer les jeunes filles, avoir des jeunes filles et des femmes libres. Que les hommes disent ce qui est bon pour les femmes, ce n’est plus acceptable », a martelé Emmanuel Macron. Il a estimé que si l’Afrique doit réussir son basculement vers le développement, elle doit rendre effective la scolarisation pour tous, surtout celles des jeunes filles.
Anéantir les réseaux de passeurs
Sur la vente de migrants subsahariens en Libye, le président Macron a souligné que c’est un crime contre l’humanité. Il a évoqué la proposition d’une initiative entre l’Afrique et l’Europe pour mettre hors d’Etat de nuire les groupes criminels et les réseaux de passeurs. Il a loué le travail que mène l’Organisation mondiale des migrations en faveur de migrants dans ce pays.
Se prononçant sur la démographie, il a fait remarquer qu’elle est dynamique sur le continent et peut être une chance à condition que chaque jeune fille puisse choisir son destin. Pour Emmanuel Macron, la démographie ne doit pas se décréter, mais elle doit renvoyer à des choix intimes et personnels. La démographie, a-t-il poursuivi, implique la santé qui va au-delà du simple accès aux médicaments. Et l’Afrique a besoin de financement, a-t-il ajouté, pour ouvrir des centres de soins de santé équipés conséquemment. De ce fait, il a invité les fonds d’investissement privé français à s’intéresser à ce domaine en Afrique.
L’hôte du président, Roch Marc Chistian Kaboré, a attiré l’attention du public sur les conflits internes et l’intolérance religieuse. Pour le premier cas, il a certifié que l’Afrique n’a jamais connu autant de conflits internes et réaffirmé qu’il est pour l’Etat de droit, la justice et le pluralisme démocratique. Pour le président français, le changement générationnel est une loi mathématique et il faut préparer l’avenir en investissant dans la jeunesse. En ce qui concerne l’intolérance religieuse, Emmanuel Macron a déclaré que personne ne doit se laisser convaincre que sa religion est « une aventure de destruction de l’autre ». Car, toutes les religions sont bâties sur les valeurs de l’amour et de la fraternité entre les Hommes.
Le changement climatique n’est pas une lubie
Au sujet du changement climatique, M. Macron a signifié qu’il n’est pas une lubie, mais un domaine vital qui peut booster des régions entières en Afrique. La France, a-t-il informé, est un partenaire pour les énergies renouvelables. En définitive, le président français a appelé à la construction d’un imaginaire commun bâti autour du triptyque culture, sport et langue. Sur le plan culturel, il a souhaité que le patrimoine africain qui se trouve dans les musées en Europe revienne sur le continent. Et de prôner une restitution temporaire ou définitive des œuvres d’art africaines, à condition que leur sécurité soit assurée en Afrique. Pour 2020, il a annoncé la tenue de la saison des cultures africaines en France pour faire connaître la créativité des artistes du continent. Au niveau du sport, Emmanuel Macron a promis favoriser l’excellence sportive africaine par le biais de stage de perfectionnement en France. Il a souhaité que les athlètes africains et français puissent remporter beaucoup de victoires aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. Enfin, à l’entendre, la langue française est d’autant plus africaine que française. Elle est pour lui une ouverture qui permet de convaincre et de transmettre des émotions. A ce titre, la francophonie est une chance, un avenir et une attractivité aussi bien pour la France que pour les autres pays francophones. L’innovation, l’entreprenariat, la mobilité et l’urbanisation en Afrique ont également été abordés dans le discours du président Macron.
Karim BADOLO
Réactions
{xtypo_quote}Mamandou Mandé, étudiant en géologie à l’université Ouaga I Pr Joseph-Ki-Zerbo:
« Ce n’est pas la France qui viendra construire l’Afrique ». « Je pense que le président français a fait un discours de l’heure. Et c’est ce que toute la jeunesse africaine attend aujourd’hui : la rupture du cordon entre la France et l’Afrique. Nous pensons que ce discours vient à point nommé. Il appartient à la jeunesse africaine de s’en saisir. C’est un discours clair. Ce n’est pas la France qui viendra construire l’Afrique. Il a dit qu’en tant que jeune, il considère que la question de la France-Afrique relève de l’histoire. Pour lui, les Africains doivent pouvoir se débrouiller. J’ai aussi retenu le passage relatif à l’éducation des filles et à l’envoi, chaque année, d’une centaine d’étudiants pour des formations en France. Je pense qu’il y a des questions qu’en tant qu’étudiants on devrait poser. Les gens se sont attardés sur des questions inter-nation. Mais j’ai quand même relevé la demande de levée du secret-défense dans le dossier Thomas Sankara que nous n’avons pas connu et dont nous voulons savoir davantage sur sa mort. J’aurai aimé entendre des questions relatives à l’éducation, surtout le système LMD qui est une pure invention de la France et qui fait aujourd’hui des victimes dans les universités publiques du Burkina»{/xtypo_quote}.
{xtypo_quote}Price Marie Somé, étudiante en statistiques sociales à l’université Ouaga I Pr Joseph-Ki-Zerbo: « J’attends des actes concrets ». « C’est un bon discours mais, je souhaite qu’il soit suivi d’actes concrets. Les bourses d’études pour les filles ont beaucoup retenu mon attention. La réaction des étudiants n’était pas bien. J’étais assise à côté de camarades qui ne faisaient que du vacarme. Vu la personnalité du président français, nous devrions lui réserver respect et honneur. Plutôt que de nous exprimer comme si on était dans la jungle. J’appelle les étudiants à une maîtrise d’eux-mêmes ».{/xtypo_quote}
{xtypo_quote}Boubacar Ouédraogo, étudiant en 7e année de médecine à l’université de Ouahigouya : «Une mauvaise image de l’étudiant burkinabè». « Je pense que c’est un discours franc, de vérité, un discours qui aborde les problèmes actuels de notre génération. Il s’agit d’un discours qui donne espoir au regard des sujets abordés : justice, enseignement supérieur et formation professionnelle, crise migratoire. Je suis satisfait. Par rapport aux réactions des étudiants, c’est la tache noire de la rencontre avec le président français. Il s’agit d’une réaction inappropriée. Il y a eu des questions qui n’avaient pas du tout leur place. Cela a un peu terni l’image de l’étudiant burkinabè. Je suis totalement déçu. Cela me fend le cœur, car en venant ici je ne m’attendais pas à une réaction du genre ».{/xtypo_quote}
{xtypo_quote}Justin Woro, enseignant à l’Université Ouaga I Pr Joseph-Ki-Zerbo : « A chacun d’assumer sa part de responsabilité ». « Je trouve que c’est un discours de vérité, qui signale avec force, et l’expression est revenue à plusieurs reprises, la responsabilité partagée entre la France et le Burkina. Ce qu’on ne doit pas oublier dans notre histoire commune et notre présent commun. A chacun d’assumer sa part de responsabilité. Il nous appartient de prendre conscience de notre responsabilité et de l’assumer intégralement. C’est normal qu’il défende sa langue. Mais j’ai apprécié le fait qu’il a dit que prochainement la maîtrise d’une langue africaine sera désormais un critère de sélection des volontaires français qui viennent en Afrique. Cela est important pour la valorisation de nos langues. C’est à nous de mettre en place un dispositif qui nous permettrait de tirer de plus grands profits de ce partenariat et de cette ère nouvelle qui s’ouvre et à réfléchir à des propositions que nous pouvons faire dans notre intérêt. Je n’oublie pas le fait que nous devons prendre notre responsabilité, car nous avons beaucoup à apporter à cette coopération, mais aussi aux générations futures. L’accueil a été sympa. Les étudiants sont sortis nombreux et ils ont suivi le discours, si je me fie aux ovations qu’ils ont produites dans la salle. Je pense qu’il a été bien accueilli, même si on peut déplorer l’imprécision dans la formulation des questions posées par les étudiants mais cela révèle, à chacun d’entre nous, sa part de responsabilité ». {/xtypo_quote}
{xtypo_quote}Lassané Yaméogo, directeur des affaires sociales et du patrimoine de l’université Ouaga I Pr Joseph-Ki-Zerbo: « C’est une nouvelle ère qui s’ouvre dans les relations entre la France et les pays africains ». « Nous avons été la cheville ouvrière de l’organisation de la visite ici. Au final, je pense que ça a été une réussite totale vu la prestation de M. Macron et la réaction de nos étudiants. J’ai apprécié, notamment l’hymne national qu’ils ont exécuté à la fin du discours de M. Macron. Cela montre que c’est une jeunesse qui est vraiment dynamique, que l’insurrection populaire d’octobre 2014 n’est pas un fait du hasard. C’est un discours qui tranche avec ce qu’on a toujours connu. C’est un discours qui nous invite à l’action, à ne pas toujours accuser la colonisation, mais à agir pour changer notre destin, oser le changement comme l’a dit Thomas Sankara. A travers ce discours, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre dans les relations entre la France et les pays africains, espérons-le vraiment ».{/xtypo_quote}
{xtypo_quote}Mahamady Bancé, étudiant en 2e année d’études germaniques à l’université Ouaga I Pr Joseph-Ki-Zerbo : « Je comprends que certains problèmes subsistent par manque de volonté des présidents africains »
« Il nous a permis de voir ce dont les dirigeants africains sont capables et ce qu’ils ne peuvent pas faire. Il a dit que si nos dirigeants décident d’abandonner le franc CFA, eux Français sont partants. Sur la base de cela, on découvre que ce sont nos dirigeants qui nous font croire que ce sont les Français qui nous privent de notre liberté monétaire. Ce qui n’est pas le cas. Il est venu à l’université, mais je ne vois pas quelle solution, il propose pour l’avancement des intellectuels au Burkina Faso. Car toutes les décisions sont prises à son niveau et imposées à nous ici, par exemple le système LMD. Au sortir de la rencontre avec Macron, je comprends que certains problèmes subsistent par manque de volonté des présidents africains »{/xtypo_quote}.
Propos recueillis
par Karim BADOLO
29 novembre 2017
Source : http://www.sidwaya.bf/
- Détails
- Catégorie : Economie
Emmanuel Macron et l'Afrique : La politique, les enjeux et le futur incertain d'une relation complexe / Par Hamma HAMADOU
Lors de la conférence annuelle des ambassadeurs organisée à l’Élysée ce lundi 28 août 2023, Emmanuel Macron a notamment déclaré : « Le problème des Nigériens aujourd’hui sont des putschistes qui les mettent en danger parce qu’ils abandonnent la lutte contre le terrorisme, parce qu’ils abandonnent une politique qui était bonne économiquement pour eux et qu’ils sont en train de perdre tous les financements internationaux qui étaient en train de leur permettre de sortir de la pauvreté. »
Je suis toujours fasciné par cette méconnaissance de la part des élites politico-médiatiques européennes et surtout françaises de la réalité en Afrique qui ne peut être perçue que sous le prisme des Républiques bananières, des ethnies antagonistes, de la corruption, de la misère, du mépris de l’immigré qui est même prêt à mourir en Méditerranée pour se rendre dans une Europe paradisiaque dans ses rêves.
Mais là, je crains qu’Emmanuel MACRON n’ait dû trop forcer sur le champagne élyséen, parce que cette déclaration, ce sont des propos méprisants et insultants qui manifestent son refus de prendre en compte la réalité socio-politique du Niger. Comme dans l’épisode des « gilets jaunes » ou des manifestations violentes de juin 2023 en France, je considère qu’Emmanuel MACRON a peur, qu’il s'égare, qu'il n'est pas là où il devrait être, qu'il n'est pas là où on l'attend, qu’il est en train de mettre la France contre ses intérêts.
La politique africaine d’Emmanuel MACRON est un véritable gâchis, plusieurs pays d’Afrique noire ne veulent plus de la présence de la France sur leur sol, le Maroc a pris ses distances avec la France et l’Algérie ou la Tunisie se moque régulièrement de la France.
Emmanuel MACRON a été réélu comme président de la République française, le 24 avril 2022, avec l’obligation de fidélité à la Constitution qu’il partage avec le Conseil constitutionnel. J’ai beau chercher, je n’ai point trouvé de trace dans la Constitution française de devoir pour le président français de s’occuper du mode de dévolution du pouvoir ou du type de régime en la République du NIGER. Je n’ai pas non plus vu dans la Constitution nigérienne qu’elle avait confié au président français le baromètre du bonheur des Nigériens. On pourrait alors croire qu’Emmanuel MACRON éprouve de l’empathie pour les Nigériens, mais non, sa posture sur la démocratie en Afrique et au Niger est pour le moins infantilisante, paternaliste et incohérente. Ainsi, dans son monde, il y a des putschistes légitimes et il y a des putschistes illégitimes, et l'agenda de la France et du monde occidental est forcément l'agenda du Niger. Son problème, ce n’est pas tant le malheur des Nigériens mais le type d’autorités qu’ils ont. Eh bien, dans notre Niger, ça ne marche pas comme ça ; la cohérence d’Emmanuel MACRON n'est pas la cohérence du Nigérien.
Aussi longtemps que je me souvienne, dans les relations internationales, le rapport entre États est toujours basé sur la réciprocité. Quel leader nigérien s’autoriserait une telle condescendance, un tel paternalisme envers la France ?
Si les Français ont le droit de réclamer un référendum sur l’immigration, on comprend ici qu’il s’agit essentiellement de l’immigration d’Afrique sub-saharienne, pourquoi les Nigériens n’auraient pas le droit de choisir quand, comment et avec qui ils coopèrent ? La réponse est peut-être dans la fameuse politique de « solidarité d’influence » que le gouvernement français mène dans sa « zone de solidarité prioritaire » qui compte aujourd’hui Haïti et 17 pays d’Afrique sub-saharienne.
Je comprends bien sûr qu’Emmanuel MACRON est un pur produit du système capitaliste occidental dont la domination sur les gueux repose sur une élite cupide et corrompue. Ceux qu’il a soumis au Niger à l’agenda international qui est le leur ne sont plus là pour porter le mandat. Donc, il a peur ! Et on le sait, quand il a peur, sa seule réponse est d’envoyer la force armée. Ce type de réaction démontre donc que nous sommes plus en danger que nous le pensions, raisonnablement.
Même si ce que projette de faire Emmanuel MACRON au moyen de la force avec quelques chefs d'État de la CEDEAO réussissait, je puis vous garantir que ce serait du pire effet pour l'avenir des relations entre la France et les peuples d'Afrique.
Mais, il faut apprendre à Emmanuel MACRON les bases de la diplomatie : la France reconnaît les États, pas les régimes. Le Niger, ce n'est pas la France. La légitimité de son gouvernement, c'est le problème du peuple nigérien, pas celui de la France.
Depuis 2013, des milliers de morts civils et militaires du terrorisme dans plusieurs régions du pays, des impôts prélevés par les terroristes sur de paisibles populations quand leur économie n’est pas confisquée ou détruite, des centaines de milliers de déplacés internes, plus de 72 000 enfants injustement privés d’école en raison de l’insécurité, dans la seule région de Tillabéri, en dépit des nombreuses bases des forces armées des puissances étrangères à proximité, MACRON n’a rien dit.
Entre 2011 et 2023, plus de 1000 milliards de francs CFA d’argent public évaporés dans des scandales politico-financiers de la part des amis de MACRON, dans la parfaite impunité, MACRON n’a rien dit.
Entre 2011 et 2023, près 31 points de souveraineté budgétaire ont été sacrifiés par les adorables démocrates chéris de MACRON sur l’autel de leur agenda international, mais il n’a rien dit.
Entre 2011 et 2023, il y a eu la faillite ou la fermeture de plusieurs industries majeures comme COMINAK, IMOURAREN SA, SOMINA, SOTEX, BRANIGER, ORANGE, plus de 264 institutions de microfinance (IMF) créées depuis 1993 faillies, avec des milliers de pertes d’emplois et plus de 350 entreprises actuellement en difficulté de trésorerie du fait des pratiques administratives et fiscales malsaines des amis de MACRON, et il n’a rien eu à dire.
Entre 2011 et 2023, les amis de MACRON ont endetté chaque Nigérien de plus 250 euros, en sus des 41 euros dus antérieurement, MACRON n’a rien dit.
Entre 2011 et 2023, l’inflation a érodé 19,23% du pouvoir d’achat du Nigérien, MACRON n’a rien dit.
Entre 2011 et 2023, le si orgueilleux Niger est devenu exportateur de mendiants dans toute l’Afrique occidentale voire le Maghreb, parce que les anges du bonheur de MACRON ont produit plus de 11,2 millions de pauvres dans le pays, mais MACRON n’a rien dit.
De 2011 à 2023, les traités internationaux étaient bafoués, les élections corrompues par l’argent et l’usage de la puissance publique, les libertés individuelles et collectives régulièrement violées depuis près d’une décennie, le mensonge encouragé, les menaces, chantages, manipulations et violences érigés en norme par les parfaits démocrates amis de MACRON, mais il n’avait rien à dire de cette démocrature.
Un État qui s’affaissait chaque jour davantage et qui voyait ses services publics se désertifier ! Un État en débâcle ! Pas un secteur n’était épargné, pas un citoyen, pas une entreprise qui ne se sentait en sécurité économique, sociale ou physique, et surtout pas une lueur d’espoir d’amélioration pour un peuple qui se demandait ce qu’il lui arrivait, où il va, ce qu’il a fait pour mériter ça, mais MACRON n’avait rien à dire.
Tout cela, ça n’intéressait évidemment pas Emmanuel MACRON tant que les autorités parrainées par le Système de la fameuse « communauté internationale » travaillaient sur leur agenda international, de préférence en exonération totale des intérêts des miséreux Nigériens.
Nous disons maintenant qu’il nous est suicidaire de continuer à dealer avec des dirigeants -clients de l’impérialisme, que ce soit occidental, oriental, septentrional, austral, spatial ou souterrain. Nous ne voulons pas, et nous ne vivrons jamais en autarcie, mais, désormais, c’est la rencontre entre intérêts, ressources, et réalités qui déterminera nos projets futurs avec les autres.
Depuis toujours, les Nigériens se battent pour s'approprier leur avenir et maîtriser leur destin. Aujourd'hui, nous sommes à une époque à la fois d'immenses promesses et de grands périls. C'est à nous de décider si nous élevons notre pays vers de nouveaux sommets ou si nous le laissons tomber dans une vallée de délabrement, comme certains malfaisants semblent nous le souhaiter. Nous ne pouvons pas nous contenter de gérer un tel déclin !
Beaucoup de nos vaillants aînés se sont sacrifiés pour sauver notre patrie, nos valeurs et nos nobles idéaux. Notre patriotisme nous oblige à nous battre pour libérer notre pays de ses nouveaux adversaires, de ses nouveaux ennemis et à le défendre avec force.
Aujourd'hui, si nous n'investissons pas nous-mêmes nos cœurs et nos esprits dans notre Nation, si nous ne construisons pas des familles fortes, des communautés sûres et inclusives et des sociétés saines pour nous-mêmes, personne ne le fera pour nous.
Nous, Nigériens, devons agir ensemble pour résoudre nos problèmes, bâtir notre prospérité, assurer une paix durable et construire un avenir commun au sein d'un Niger fort, consolidé et capable envers lui-même et envers l'Afrique, sinon nous serons vulnérables à la décadence, à la domination et à la défaite comme cela semble malheureusement nous être préempté.
Nous sommes conscients bien sûr que les diplomates et les investisseurs ne viennent pas chez nous pour nos beaux yeux et nos belles âmes, mais ils viennent évidemment et essentiellement pour nos ressources naturelles rares et les investissements publics en matière d’infrastructures ou de technologies.
Dans le 1er cas, il s’agit de biens qu’ils ne trouvent que peu ou pas du tout ailleurs, et leurs marges bénéficiaires sont toujours confortables, au-delà de 35% par an sur la première décennie, en termes de retour sur investissements, pour des exploitations qui durent plusieurs décennies.
Dans le 2nd cas, ils sont chez nous sur des marchés publics lourds que les nôtres peinent à financer. Les marges brutes annuelles de ces quick-wins tournent entre 35 et 48%, en général.
Nous ne sommes donc pas naïfs : que ce soit la France, les USA, la Chine, la Russie ou une autre puissance, tout le monde se moque bien du bien-être, de la vie ou de la mort des Nigériens.
Ce qui leur importe, c'est leur approvisionnement en matières rares et la crainte d’un effet boule de neige de l’auto-détermination des peuples naissant dans le Sahel. Il nous revient de faire comprendre à tout le monde que le Niger n’est ni un boxing ring pour les mâles dominants de la planète ni un supermarché où chacun vient se servir.
Une ère nouvelle qui ne sera pas la continuité qui s'est achevée le 26 juillet 2023 est en mouvement ; c’est la promesse de la souveraineté du Niger sur ses choix stratégiques, l'invention collective d'une méthode refondée pour un meilleur avenir au service de notre pays, de notre jeunesse qui s’ouvre maintenant.
Je voudrais donc dire à Emmanuel MACRON : « Votre baiser de la mort, non, merci ! ».
Hamma HAMADOU, Expert en finance et Acteur politique
- Détails
- Catégorie : Politique
Emmanuel Macron et le ventre des femmes africaines
C’est une polémique dont se serait bien passée Emmanuel Macron, à la veille de la fête nationale nationale française. Interrogé en marge du G20 sur le développement de l’Afrique, le nouveau président de la France a pointé les « 7 à 8 enfants » des femmes africaines comme un problème « civilisationnel ». Une prise de position sans réel fondement, qui vaut à Emmanuel Macron les félicitations de l’extrême droite française...
"Y a eu plusieurs enveloppes qui ont été données (…) ça fait des décennies qu’on vous promet des plans Marshall pour l’Afrique et qu’on les a d’ailleurs décidés et faits, donc si c’était aussi simple, vous l’auriez constaté. Le plan Marshall, c’était un plan de reconstruction matérielle dans des pays qui avaient leurs équilibres, leurs frontières, leur stabilité. Le défi de l’Afrique est différent, il est beaucoup plus profond, il est civilisationnel aujourd’hui. Quels sont les problèmes en Afrique ? Les États faillis, les transitions démocratiques complexes, la transition démographique qui est (…) l’un des défis essentiels de l’Afrique", a déclaré le chef de l’État français lors de sa conférence de presse finale (cf vidéo ci dessous)
- Détails
- Catégorie : Economie
Emmanuel Macron veut identifier les réfugiés dès le Niger et le Tchad
À l'issue du mini sommet de lundi à Paris entre des chefs de gouvernements européens et des dirigeants africains sur la crise migratoire, le président français Emmanuel Macron a proposé d'identifier dès le Niger et le Tchad "les ressortissants qui ont droit à l'asile".
Lundi 28 août, à l’issue d’un mini sommet à Paris entre Africains et Européens sur la crise migratoire, le président français Emmanuel Macron a proposé d’identifier dès le Niger et le Tchad les ressortissants qui ont droit à l’asile pour « les mettre en sécurité le plus rapidement » possible. « Cette procédure, qui permettra de donner cet asile en commençant la procédure dès le territoire africain, sera menée dans des zones identifiées pleinement sûres au Niger et au Tchad, sous la supervision du HCR, le Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU », a précisé le parton de l’Elysée.
« L’identification se fera « sur des listes du HCR, fermées, et concernera des migrants d’ores et déjà identifiés par le HCR et résidant dans ces pays de passage », a-t-il ajouté. En estimant que « cela permettra d’éviter à des femmes et des hommes de prendre des risques inconsidérés dans une zone extrêmement dangereuse puis en Méditerranée ».
- Détails
- Catégorie : Politique
Emmanuel Macron/Issoufou Mahamadou : Macron conditionnerait le retour au pays de Hama Amadou à toute aide
Selon une source digne de foi, lors du sommet du G5 Sahel tenu à Bamako, le Président Issoufou aurait profité de l’occasion pour avoir, grâce à l’entregent de son homologue malien, une rencontre avec le président français, Emmanuel Macron. Au cours de cette rencontre, Macron aurait posé certaines conditions au Président Issoufou Mahamadou avant que la France accepte d’aider financièrement le Niger.
La France serait prête à donner deux mois de salaires pour les agents de la fonction publique ; trois mois pour les retraités ; quatre mois de bourses pour les étudiants, à condition que la dé- mocratie prévale au Niger. Lors de leur dernière rencontre, à Paris, le 28 août 2017, sur l’immigration des africains en Europe, le Président français n’aurait pas été du tout content de Mahamadou Issoufou, selon notre source. Macron aurait d’ailleurs rappelé à Issoufou de ne pas un kopeck de la part de France pour une aide quelconque tant qu’il n’honorera pas les conditions qui lui ont été édictées. Des conditions qui prennent Mahamadou Issoufou à la gorge, la principale lui demandant de faire en sorte que Hama Amadou retrouve sa robe de chef de fil de l’opposition et qu’il rentre dans son pays. Selon une autre source, le Président Ibrahim Boubacar Keïta du Mali aurait mis à profit sa récente visite au Niger, dans le cadre du G5 Sahel, pour délivrer un autre message du même genre à son homologue du Niger. Un message qui, selon, toujours, notre source, aurait été envoyé par Emmanuel Macron par rapport à la situation politique et financière du Niger. Macron compte sur la bonne volonté de Keïta pour faire entendre raison à Mahamadou Issoufou.
Arouna Y.
22 septembre 2017
Source : Le Canard en Furie
- Détails
- Catégorie : Politique
Emmanuel Macron/Issoufou Mahamadou : Macron conditionnerait le retour au pays de Hama Amadou à toute aide
Selon une source digne de foi, lors du sommet du G5 Sahel tenu à Bamako, le Président Issoufou aurait profité de l’occasion pour avoir, grâce à l’entregent de son homologue malien, une rencontre avec le président français, Emmanuel Macron. Au cours de cette rencontre, Macron aurait posé certaines conditions au Président Issoufou Mahamadou avant que la France accepte d’aider financièrement le Niger.
La France serait prête à donner deux mois de salaires pour les agents de la fonction publique ; trois mois pour les retraités ; quatre mois de bourses pour les étudiants, à condition que la dé- mocratie prévale au Niger. Lors de leur dernière rencontre, à Paris, le 28 août 2017, sur l’immigration des africains en Europe, le Président français n’aurait pas été du tout content de Mahamadou Issoufou, selon notre source. Macron aurait d’ailleurs rappelé à Issoufou de ne pas un kopeck de la part de France pour une aide quelconque tant qu’il n’honorera pas les conditions qui lui ont été édictées. Des conditions qui prennent Mahamadou Issoufou à la gorge, la principale lui demandant de faire en sorte que Hama Amadou retrouve sa robe de chef de fil de l’opposition et qu’il rentre dans son pays. Selon une autre source, le Président Ibrahim Boubacar Keïta du Mali aurait mis à profit sa récente visite au Niger, dans le cadre du G5 Sahel, pour délivrer un autre message du même genre à son homologue du Niger. Un message qui, selon, toujours, notre source, aurait été envoyé par Emmanuel Macron par rapport à la situation politique et financière du Niger. Macron compte sur la bonne volonté de Keïta pour faire entendre raison à Mahamadou Issoufou.
Arouna Y.
22 septembre 2017
Source : Le Canard en Furie
- Détails
- Catégorie : Politique
En 2022, le Niger enregistrera la plus forte croissance d'Afrique (FMI)
(Agence Ecofin) - Dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales, le FMI a relevé ses prévisions de croissance 2022 pour l’Afrique subsaharienne à 3,8%, malgré les risques inflationnistes. Comme le Niger, six autres pays africains devraient enregistrer une croissance supérieure à 6% cette année.
Le Niger enregistrera la plus forte croissance économique du continent africain en 2022. C’est ce qui ressort du dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales publié par le Fonds monétaire international (FMI) le mardi 19 avril.
Avec une prévision de 6,9%, le pays ouest-africain devrait donc voir son produit intérieur brut (PIB) augmenter bien plus rapidement qu’en 2021 où la croissance a été estimée à 1,3%. Cette reprise devrait être motivée par les divers projets en cours dans le pays, dans le secteur des infrastructures et de l’énergie.
Il faut souligner que ces dernières années, l’économie nigérienne s’était inscrite sur une courbe ascendante, avant que ces progressions ne soient perturbées par la covid-19. Ainsi, de 5,9% en 2019, la croissance du Niger est tombée à 3,6% en 2020 au plus fort de la pandémie.
L’année dernière, cette tendance à la baisse s’est accrue sur fond de hausse des produits alimentaires et d’insécurité. D’après la Banque mondiale, l’inflation dans le pays avait grimpé à 3,8 % en 2021, se situant bien au-dessus de la norme communautaire de 3% au sein de l’UEMOA.
Notons que sur le plan continental, le FMI indique que le Niger sera suivi en termes de croissance économique par le Soudan du Sud (6,5%), le Rwanda et la RDC (6,4%), l’île Maurice et la Guinée équatoriale (6,1%) et la Côte d’Ivoire (6%). Par rapport à ses prévisions de janvier, l’institution a relevé de 0,2 point de pourcentage ses prévisions pour l’Afrique subsaharienne en 2022 à 3,8%.
Moutiou Adjibi Nourou
Source : https://www.agenceecofin.com/
- Détails
- Catégorie : Economie
En Afrique, la croissance des classes moyennes va se poursuivre
L'émergence des classes moyennes africaines va se poursuivre au cours des dix prochaines années, rapporte une étude publiée vendredi dans la capitale économique ivoirienne Abidjan.
"Les différentes classes moyennes en Afrique (...) vont augmenter pendant les dix prochaines années, en raison d'une forte volonté d'entreprendre et d'un pouvoir d'achat de plus en plus élevé", révèle un rapport de la Société Kantar TNS, la division étude marketing du géant britannique de la publicité WPP.
Selon l'étude, "en 2020, le PIB combiné de l'Afrique sera de 2,6 milliards de dollars". "Les consommateurs africains dépenseront annuellement plus de 1,4 milliard de dollars. Ils (les Africains) seront 1,5 milliard d'habitants dont 47% auront moins de 18 ans, 43% habiteront en ville, 55% (plus de la moitié) en âge de travailler".
- Détails
- Catégorie : Economie
En Afrique, la qualité des politiques publiques recule selon la Banque mondiale
La Banque mondiale vient de publier un rapport dans lequel elle constate que pour 38 des 54 pays du continent, la qualité des politiques et des institutions nationales a reculé. Or ce rapport sert de base à l'allocation des prêts et dons aux pays africains les plus pauvres.
C’est un rapport qui est à la gouvernance ce que le doing business est pour le climat des affaires, publié annuellement par la Société financière internationale (IFC), filiale du groupe de la Banque mondiale dédiée au secteur privé. Intitulé Évaluation des politiques et des institutions nationales en Afrique (CPIA), la dernière mouture du rapport décrit un état des lieux préoccupant de la gestion économique, des politiques structurelles et d’inclusion sociale ainsi que du secteur public dans certains pays du continent.
« En effet, même si certains pays continuent d’afficher de bons résultats comme le Rwanda, le Sénégal ou encore le Kenya, il est indéniable que la situation tend à se détériorer, ce qui indique que les réformes des politiques et des institutions sont trop lentes » indique le document.
En tête du classement également réalisé par l’IFC, le Rwanda qui a mis en place un comité dédié aux réformes et aux politiques publiques renforçant la qualité de ses institutions se voit attribuer la note de 4 sur 6. Il est talonné par le Sénégal et le Kenya, qui récoltent chacun 3, 8.
- Détails
- Catégorie : Economie
En Afrique, une croissance à deux vitesses
En 2016, le taux de croissance de l’Afrique subsaharienne est descendu à son niveau le plus bas depuis vingt ans, sous les 2 %.
Mais ce piètre résultat cache des réalités très différentes selon les pays.
À moins de 2 % en 2016, après 3,5 % en 2015, la croissance africaine est descendue à son niveau le plus bas depuis vingt ans, confirmant la rupture avec la décennie écoulée où les taux enregistrés – entre 5 et 7 % – laissaient espérer l’émergence du continent.
Celui-ci serait-il en train d’atteindre ses limites ? En tout cas, malgré les perspectives d’une modeste reprise cette année, la situation paraît suffisamment préoccupante pour que les principales institutions financières, du Fonds monétaire international à la Banque mondiale en passant par la Banque africaine de développement, tirent la sonnette d’alarme et invitent les États à réagir pour relancer l’activité.
- Détails
- Catégorie : Economie
En attendant la crue du fleuve Niger : Les habitants des quartiers de la capitale et des villages riverains du fleuve dans l’expectative
Depuis quelques jours l’heure est à l’alerte générale pour les localités riveraines du fleuve Niger. L’objet de cette inquiétude vient de ce communiqué alarmant rendu public, le 11 août dernier, par le Directeur de l’Hydraulique du Mali, en charge de la Gestion des eaux de la retenue de Sélingué et du barrage de Markala. En effet, le communiqué annonce que « la société Energie du Mali SA procédera à l’ouverture partielle des vannes du barrage de Sélingué à compter du lundi 16 août 2021 à partir de 10 heures.».
Justifiant cette mesure par la forte pression des eaux retenues sur les installations du barrage, le Directeur de l’Hydraulique du Mali souligne que cette situation qui se traduira par des lâchers progressifs d’eau pouvant provoquer en aval une montée franche des niveaux d’eau du fleuve Niger. Aussi, prévient le communiqué, « dans le souci d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, les usagers et les populations riveraines du fleuve Niger sont invités à prendre les dispositions idoines pour éviter tout désagrément ».
Réagissant à cette situation, les autorités compétentes ont déjà entrepris des actions visant, à défaut d’éviter les inondations de certaines localités riveraines, limiter les dégâts. C’est le cas dans la commune rurale de Karma où le maire, M. Abass Diallo, a déjà lancé un cri d’alerte en direction des localités de la commune se trouvant sur les rives du fleuve, leur demandant de quitter les zones à risques d’inondations.
Mais en dépit de tout, l’on peut espérer que cette année, au regard des dispositions prises au niveau des zones à risques, la situation sera sous contrôle sur les rives du fleuve Niger. On se souvient que l’année passée, la situation a été chaotique tout au long des deux rives du fleuve où la montée des eaux a dépassé tous les pronostics, allant jusqu’à provoquer la rupture des digues érigées pour la protection des quartiers riverains, notamment à Lamordé, Saga et Liboré.
C’est ainsi que pour prévenir pareille circonstance malheureuse, au niveau de toutes ces zones, les digues de protection des habitations et des aménagements hydro-agricoles ont été réhabilitées et renforcées. Au niveau par exemple de la digue de protection de Lamordé, les niveaux bas sont rehaussés et les brèches sont colmatées. Les inondations à Niamey ont lieu généralement en saison pluvieuse, particulièrement au mois d’août, période où les pluies sont souvent abondantes et peu espacées. Mais cette année, en ce mois d’août à la rive droite, une zone vulnérable aux inondations, il n’y a pas eu d’inondation comparativement à l’année passée suite à la crue des eaux du fleuve.
Longue de 6 km allant du premier pont jusqu’au pont de Kourtéré, la digue réhabilitée permet de contrecarrer les eaux du fleuve Niger. Avec l’élargissement de cette digue et le curage des drains bouchés, l’on peut estimer que les habitations et les installations hydro-agricoles sont à l’abri des effets dévastateurs de la montée des eaux.
A Saga comme à Liboré c’est un travail de Titan qui a été réalisé dans le cadre de la réhabilitation de digues. Pour le cas de la digue de Liboré, il faut saluer l’action citoyenne des habitants de la localité qui ont mobilisé des moyens financiers et matériels consistants ayant permis la reconstruction l’ouvrage de protection de leurs habitations et des aménagements hydro-agricoles.
Avec toutes ces mesures prises, on est en droit d’espérer que les dégâts seront limités même en cas de montée de la crue du fleuve. Cependant, l’aspect inquiétant, selon tout constat, qui peut provoquer des inondations à la rive droite, sont les effets anthropiques. Il s’agit entre autres de l’obstruction des caniveaux par les déchets, là où ils existent, et l’occupation anarchique des cours d’eau empêchant ainsi le ruissellement des eaux vers le fleuve.
En tout état de cause, comme beaucoup de capitales sahéliennes, Niamey n’est toujours pas à l’abri des inondations malgré les efforts consentis sur le réseau d’assainissement et dans la réhabilitation des digues. En effet, dans les quartiers comme Saga, et ceux de la rive droite – Lamordé, Zarmagandey, Karadjé, Nialga, etc. les causes de ce phénomène récurrent sont diverses et peuvent résulter de la topographie du milieu, de l’insuffisance d’aménagement mais également de l’action des hommes.
Par Oumar Issoufou(onep)
20 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Société
En attendant Nafarko, ‘’Doudou Rahama’’ rejoint le PNDS !
C’est avec une grande surprise que l’on apprend, au niveau de l’opinion publique nationale, la démission de ‘’Doudou Rahama’’du parti, le Rassemblement Démocratique pour la République (RDR/Tchanji) pour regagner la mangeoire du régime de la renaissance Acte III. Manifestement, ce n’était point une surprise à proprement parler, car quelques semaines plus tôt, l’ancien bras-droit de Mahamane Ousmane avait fait une sortie médiatique dans ce sens qui avait contraint le Bureau politique du RDR/Tchanji à un démenti officiel formel. Aujourd’hui, les choses sont allées plus vite avec le virage à 300 km/h négocié par l’ancien porte-parole de Nafarko. Ne dit-on pas souvent que ‘’tout ce qui rôde autour d’une maison, finira par y entrer’’ ? Que faudrait-il comprendre dans ce ralliement de ‘’Doudou Rahama’’, serait-on tenté de se poser la question ? Mahamane Ousmane serait-il sur le point de prendre le même chemin que ‘’Doudou Rahama’’ ? Pour les analystes les plus sérieux de la vie politique nigérienne, Mahamane Ousmane pourrait franchir le rubicond, dans quelques jours. Autrement dit, ‘’ce sont là les oreilles de l’âne et celui-ci est encore derrière’’, dit un adage populaire ! Décidément, l’on aura tout vu et tout entendu dans ce pays surtout avec cette situation paradoxale de l’opposant politique numéro un du régime de la renaissance Acte III qui serait sur le point de retourner la veste, juste parce que la partie paraissait trop difficile pour lui. A la vérité, le costume d’opposant numéro un était, peut-être, trop grand pour Nafarko (Probablement parce qu’il aurait perdu beaucoup de poids dans cette lutte !), d’où, aujourd’hui, cette tentation de regagner le festin funeste du régime de la renaissance. Comment alors, expliquer un tel revirement spectaculaire ? Est-ce une décision commandée par les intérêts du parti, ou au contraire par les seuls desiderata de son leader ? Dans tous les cas, le régime en place vient de réussir un coup de maître, s’il en est un, lui dont on ne donnerait pas cher de sa peau dans la perspective de son prochain congrès. Un adage du terroir djerma enseigne qu’à « défaut de pouvoir attraper un voleur, c’est ce dernier qui aura le dernier mot sur vous en vous piquant votre portefeuille’’. C’est peut-être cet aspect des choses, cette particularité du parti rose qui aurait échappé à ses différents adversaires politiques qui auront vite vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Malheureusement, ces derniers n’avaient pas l’étoffe nécessaire pour se frotter à un parti politique comme le PNDS/Tarayya. « Après tant d’années de rudes épreuves et sacrifices, force est de constater que tous ces efforts sont lamentablement en train d’être annihilés de jour en jour … je ne saurai continuer à militer au sein de ce parti», s’est fendu dans sa lettre de démission, El Hadj Doudou Rahama. Comme quoi, il a démissionné du parti non seulement parce que le parti fléchissait et parce que ses efforts pour le redresser étaient restés vains. Dans ces conditions, si les militants ou les leaders du PNDS-Tarraya s’étaient laissé gagner par le même pessimisme auquel est en bute, actuellement, Doudou Rahama, ce parti aurait-il atteint ce stade que l’on lui envie tant aujourd’hui ? Absolument non ! Par ailleurs, la démission d’El Hadj Doudou Rahama ne serait-elle pas due à la même cause qui a conduit nombre d’opposants à migrer vers la mangeoire : la galère ? Juste une interrogation car, depuis un certain temps, l’on constate le ralliement massif de certains partis de l’opposition ou de ses leaders vers le régime de la renaissance Acte III, pour diverses raisons, dont la fatigue et la faim seraient les plus déterminantes. Quant au PNDS/Tarraya, il n’est ne fait que se faire de nouveaux amis, mais sait tout de même au préalable la base réelle sur laquelle repose ses amitiés politiques et pour cela, a adroitement et probablement prévu un plan pour ces derniers, qui préfèrent l’humiliation à l’honneur. Les dioulas ont pour coutume de dire, « Saya ka fussa ni maluya yé » qui sous-entend que la mort est préférable à la honte. Pour l’instant Doudou Rahama peut se réjouir d’appartenir une nouvelle famille, et du fait d’avoir démissionné du RDR Tchanji pour se retrouver, au poste du 2ème secrétaire adjoint à la communication au compte du Pnds, région de Gouré. Mais jusqu’à quand cette réjouissance ? Certains observateurs avancent dores et déjà qu’il n’est pas le seul qui a préféré cette situation car, il y a apprend-on après lui, d’autres caïds du RDR-Tchanji qui s’activent à lui emboiter le pas même si, cela devait se faire en rampant. Mais, par quel moyen ? Alors après Doudou Rahama, à qui le tour ?
Amadou.I
- Détails
- Catégorie : Politique
En d’autres maux….. : Par Mamane Oumarou
Les mots ont une force qui contraste bien avec la légèreté avec laquelle ils sont prononcés, ou la facilité avec laquelle ils sont écrits sur un bout de papier ou sur un écran.
Ils peuvent être à l’origine de la cohésion sociale de tout un peuple, comme ils peuvent être à l’origine de sa déliquescence. C’est pour cela que dans certains cas, le silence est sage.
Dans la société, le « mot » devient un alibi pour agir. Au nom de la « liberté » ou du « droit » ou des « prérogatives », l’on est amené à prendre des décisions qui concernent des millions d’individus, sans qu’ils n’aient le choix de broncher. Au nom de la « démocratie », le « peuple » fait confiance et désigne des hommes et des femmes pour gérer ses affaires. Cette confiance est acquise (dans la plupart des cas) par la force des « mots » utilisés par les postulants lors des « campagnes électorales ». Ils deviennent alors des « élus ». Puis, ils ont accès aux biens publics ainsi qu’aux privilèges de la nation. Quelle force ils ont ? Les mots !
C’est aussi par les « mots » que la société identifie ceux qui sont en charge de la rendre meilleure et attractive. Ainsi on parle de « politicien » et de « société civile », entre autres. Bref, le « mot » devient également un passeport social.
Cependant, dans beaucoup de cas, le comportement ambigu et confus de certaines personnes travestit le sens du « mot » qui est censé les représenter. De ce « mot », ils ne gardent que la prononciation. Leurs actes sont plutôt traduits par des maux. Ils sont alors des usurpateurs de fait.
Politicien OU Politi-sien ?
Un politicien est une personne intègre, au caractère noble, qui se met au service du peuple. De part sa vision élevée, ses actions trouvent échos dans la vie socioéconomique de sa population ainsi que des générations futures.
Pour le politicien, les biens publics sont sacrés et la justice sociale est un préalable non-négociable, car il est conscient que c’est le principal ciment de la société. Il considère que tous les nigériens sont égaux devant la loi (en droit aussi bien qu’en devoir). Il est allergique à la corruption et n’accorde aucune tolérance aux corrupteurs et aux corrompus. Aucune « alliance » politique ou une quelconque amitié de 30 ans ne sauraient le dévier de ces principes.
Après sa mort (et oui, car toute âme goutera à la mort !), il laissera son nom inscrit en lettre d’or dans l’histoire du pays.
Puis il y’a l’usurpateur. Le politi-sien. Il fait de la politique pour les siens (et non pour le peuple).
Pour le politi-sien, le pays est un vaste jardin, où seule la cueillette l’intéresse. Il ne songe pas à « semer » pour les générations futures puisque les greniers sont pleins pour lui et les siens.
De manière générale, les politi-siens considèrent les biens publics comme un butin. Car les élections sont comme une guerre qu’ils ont gagnée. Chaque nomination est alors comme une conquête. Ils se transforment alors en empereurs, et gare à celui qui osera les contrarier.
Ils considèrent que l’amitié et les alliances politiques sont bien au-dessus du peuple et de ses aspirations de base. Pour eux, la corruption qui gangrène la société n’est qu’une illusion des jaloux. Et même s’ils la reconnaissent, ils se considèrent désarmés face à cette amitié et ces alliances qui leur ont permis de « gagner la guerre ». La justice devient alors à géométrie variable. Et on assiste à la naissance des « intouchables ».
Les politi-siens habitent dans de grandes maisons acquises (dans la plupart des cas) à la sueur des autres et circulent dans de grosses voitures, mais se comportent comme des poussins !
En effet, lorsque la mère-poule trouve des graines à manger, elle préfère les laisser à ses poussins et manger, quant à elle, du gravier. Celui qui arrive à « l’arracher » parmi les poussins va se cacher pour manger tout seul.
Remplacez le mot « mère-poule » par « Niger » et les « poussins » par « politi-siens », vous vous rendrez compte que pour les politi-siens, le Niger est un énorme poulailler. C’est celui qui sait « arracher » le plus vite et se cacher rapidement « manger » qui en sort « vainqueur ».
La seule différence est que le poussin mange seul alors que le politi-sien mange avec les siens. Les pauvres vous dites ? Ils n’ont qu’à se rincer les yeux en « admirant » toutes ces « réussites éclairs ».
Société civile OU société si-vile ?
Certains voient la société civile comme l’opposé du monde politique du fait de son rôle de contre-poids qu’elle peut jouer en faveur du peuple, lorsque le pays est mis au service des partis politiques et des individus.
D’autres la voient comme une composante complémentaire au monde politique. Un cadre pour tous ceux qui veulent servir le peuple en dehors du jeu établi par les partis politiques.
Dans tous les cas, la société civile est une organisation à but non lucratif où les acteurs agissent pour l’intérêt exclusif du peuple de manière désintéressée et par conviction aux domaines qu’ils défendent. Ses acteurs gagnent leur vie autrement, car ils considèrent que le cadre de la société civile n’est ni un capital pour s’enrichir, encore moins un fonds de commerce.
La société civile est comme une abeille. Elle pique quand il le faut (critique constructive), mais est surtout connue pour sa production de miel (idées et propositions) au bénéfice de la population.
Puis, il y’a les autres. Les usurpateurs. La société si-vile. Pour ses acteurs, le cadre dans lequel ils agissent est un fonds de commerce. Leur plus-value, c’est la « gueule » et le « courage ». Ils savent crier plus fort que les autres et savent monnayer leurs positions et ralliements (au pouvoir en place ou à l’opposition). Mais rarement au peuple, puisqu’il n’a « rien » à leur offrir.
Ils savent qu’à force de crier et de se faire emprisonner, la magie va opérer. Ils auront ainsi leurs heures de gloire. En quelques mois (voir années pour les plus patients), ils accumulent des signes extérieurs de richesse (villas, voitures, vêtements et voyage de luxe), alors qu’ils ne sont ni commerçants ni entrepreneurs.
Ils sont comme la mouche. Ils ne se posent que sur les sucreries (tous les privilèges qu’ils visent), ou les déchets (les sales affaires des autres). C’est cette énergie qui les fait avancer.
Par ailleurs, ils n’ont pas assez de compétences dans les domaines qu’ils prétendent défendre. Voire aucune dans certains cas. Mais ils apprennent « au fur et à mesure ».
Une fois qu’ils accèdent aux privilèges visés, ils s’adonnent à ce qu’ils savent faire le mieux : trafic et jeu d’influence, « affaires » et autres « business », qui tuent le pays à petit feu. Bref, ils deviennent à leur tour des politi-siens.
Conclusion
A tous les usurpateurs (politi-siens et société si-vile) : sachez que votre procès en légitimité viendra un jour. Soit par l’histoire, soit par la justice divine. Puis vous ferez face à votre supercherie et à tous les maux que vous causez derrière les mots.
Et, rendons hommage à tous ces altruistes (politiciens, société civile…). Dignes fils du pays. Vous sacrifiez votre temps et votre énergie pour que les autres puissent trouver l’énergie d’avancer et l’envie de vivre. L’histoire se souviendra de vous. Et la justice divine le mentionnera un jour, comme pour vous dire : « au nom du peuple, merci pour ces moments ».
Par Mamane Oumarou
11 février 2018
Source : www.cridecigogne.org
- Détails
- Catégorie : Société
En marge de la rencontre annuelle des cadres du ministère de la Communication à Tahoua : Le ministre Habi Mahamadou Salissou visite la station régionale de l’ORTN et les installations de la TNT
En marge de la rencontre annuelle des cadres du ministère de la Communication et des structures publiques sous tutelle, qui s’est tenue à Tahoua du 28 au 29 septembre, le Ministre de la Communication, M. Habi Mahamadou Salissou a effectué plusieurs visites. Il s’est rendu d’abord à la station régionale de l’ORTN de Tahoua pour s'enquérir des conditions de travail des agents et voir les installations de la Télévision Numérique Terrestre (TNT.) À ce niveau, le ministre Habi Mahamadou Salissou s'est dit satisfait de la qualité du signal. Mais quelques problèmes techniques ont été relevés par les responsables de l'ORTN, relativement à la puissance de l'émetteur radio, le manque de moyens de locomotion. Du côté de la presse écrite il y a le manque de bureaux pour l'ONEP et l'ANP. Ensuite, les responsables ont évoqué la question du recrutement des agents à l'intérieur du pays. Le ministre et sa délégation ont pris bonne note. La délégation ministérielle s'est ensuite rendue sur le site du chantier du nouveau marché de Tahoua, pour voir l'état d'avancement des travaux. Après toutes ces visites, le ministre Habi Salissou a promis de transmettre à qui de droit toutes les doléances recueillies.
Abdou Abdourahmane
ONEP Tahoua
1er octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
En prélude au congrès du PNDS Tarayya : Le vide se crée autour du président Mohamed Bazoum
En prélude à la tenue de son Congrès ordinaire prévu en décembre prochain, le Parti nigérien pour le socialisme et la démocratie (PNDS), la principale formation politique au pouvoir depuis 2011, met les bouchées double pour parachever le renouvellement de instances fédérales régionales. A cette date, il ne reste que la fédération régionale de Niamey qui n’a pas encore posé l’acte mais qui ne tardera pas à le faire aussi. Cette cuisine interne des camarades roses est scrutée près par les analystes politiques en raison des enjeux qui l’entourent. Si les Nigériens s’intéressent à cette cuisine interne du PNDS, c’est d’abord parce que c’est le principal parti qui dirige notre pays de façon on ne peut plus désastreuse depuis 2011. Ensuite, parce que le parti s’est structuré aujourd’hui autour deux clans dont l’un favorable à ouvertement favorable à l’ancien président Issoufou Mahamadou et l’autre à son successeur, le président Bazoum Mohamed, qu’il a décidé d’imposer aux Nigériens pour assurer la continuité de sa gestion cahoteuse de 10 ans du pouvoir. Laquelle gestion a été caractérisée, comme tout le monde le sait, par des pratiques révoltantes aux yeux des Nigériens. Corruption généralisées au plus haut sommet de l’Etat sous le sceau de l’impunité pour les cadres du parti, harcèlement permanent des opposants politiques et des acteurs associatifs irréductibles, violations systématiques de la constitution et des autres lois de la République dès lors que leur application n’arrange pas leurs affaires par le truchement de l’instrumentation à outrance du système judiciaire qui est mis à contribution pour cautionner des actes qui ne doivent pas l’être en matière de bonne gouvernance, inféodation du parlement pour l’adoption, les yeux fermés, de n’importe quel projet de texte de loi, impopulaire soit-il, soumis à son appréciation et adoption, exclusion systématique des cadres compétents de l’administration publique même aux postes techniques au profit des militants du parti, favoritisme, etc.
Simples professions de foi
On se rappelle, le président Bazoum a promis de combattre sans état d’âme toutes ces pratiques qui mettent à mal la bonne gouvernance démocratique dans son discours d’investiture du 2 avril 2021. ‘’Ba Sani, Ba Sabo’’, tout le monde sera traité au même pied d’égalité devant la loi. C’était le slogan qu’il avait lancé pour marquer sa volonté de rompre d’avec ces pratiques qui ont eu cours sous la présidence d’Issoufou, qui a bénéficié d’un culte de la personnalité sans commune mesure, du régime de la 1er République à celui de la 6e en passant par les régimes d’exception qui ont ponctué le cours du processus démocratique dans notre pays. En dépit du fait qu’il soit un pur produit du système et qu’il ait participé activement et à un niveau de prise de décision stratégique à la gestion de l’Etat, le président Bazoum n’a manqué de relever ces pires travers de gestion de l’Etat auxquels il a assisté (impuissant ?) sous le règne Issoufou et a promis de les combattre sans atermoiement aucun. Mais comme on le sait, ce fort engagement à promouvoir la bonne gouvernance qu’il a réitéré, à travers des rencontres d’échanges, avec les différentes couches socio-professionnelles du pays (syndicats, organisations de la société civile, opérateurs économiques, etc.) n’a pas manqué de susciter un sentiment de méfiance visà- vis de lui au sein des camarades roses pourris et d’une catégorie d’acteurs associatifs ‘’ventre mou’’ qui ont vite perçu en lui un danger potentiel contre la prospérité tranquille de leurs affaires. Bazoum veut trahir la famille, la camarilla, il ne faut pas lui permettre d’atteindre son objectif ; il faut rapidement lui briser les ailes avant qu’il ne parvienne à prendre son envol pour de bon et devenir incontrôlable, en prenant le contrôle de l’affaire du parti. Lui montrer qu’il n’est qu’un produit pur fabriqué par Issoufou pour lui succéder et qu’il n’a aucune emprise réelle sur l’appareil de direction des roséens. Le PNDS reste et demeure la propriété d’Issoufou, qui s’est installé du fait de cette situation, dans les parages de la présidence de la République, pour surveiller de près et orienter les décisions de Bazoum, le nouveau président de la République par procuration. Certains caciques du système [camarades politiques de longue date et opérateurs économiques trempés dans des dossiers de malversations ubuesques] ne cachent même plus leur hostilité visà- vis de Bazoum parce que celui- ci a promis tout simplement de leur retirer le pain de la bouche. C’est de bonne guerre, nous dira-t-on.
Durcissement du confinement
Cette lutte âpre en sourdine entre Issoufou et Bazoum pour le contrôle des fédérations régionales du parti en prélude au congrès ordinaire de décembre prochain s’inscrit dans cette logique. Une bataille dont l’issue semble favorable à Issoufou au regard du nombre de fédérations régionales qu’il contrôle. Bazoum n’a rien engrangé jusqu’ici dans ce processus de renouvellement des instances fédérales du parti, supervisé par le Haut représentant du président Bazoum mais dont la très grande proximité – pour ne pas dire accointancesavec Issoufou est un secret de polichinelle. Issoufou, le manitou du PNDS Tarayya, tient à montrer son emprise incontestable sur le parti à l’occasion du congrès, et ainsi signifier à Bazoum qu’il doit renoncer à ses prétentions. Depuis son investiture officielle en avril 2021, le président de République prospère dans des promesses mirobolantes, juste des professions de foi. Ses partisans disent qu’il est animé de bonne volonté mais qu’il est entravé son mentor et prédécesseur Issoufou qui continue encore de tirer les ficelles dans le cadre de la gestion de l’Etat. Avec son confinement inéluctable à l’issue du prochain congrès qui consacrera, selon les pronostics, Foumakoye Gado comme président attitré du parti, la gestion du pourvoir va être encore plus difficile pour Bazoum. Pour sûr, il aura désormais les poings et les pieds totalement liés à partir du moment où lui-même a avoué publiquement que les décisions en matière de gestion de l’Etat se prennent au sein du Conseil exécutif national du parti. Autant dire que ses engagements en matière de lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics et l’impunité qui gangrènent notre pays ces dernières années sont définitivement compromis. Les Nigériens vont devoir prendre leur mal en patience et souffrir de ces pratiques gravement préjudiciables au développement de notre pays.
Tawèye
- Détails
- Catégorie : Politique
En réaction à « démocratie nigérienne, l’œuf carré du Président Macron » de Docteur Issoufou Yahaya
Docteur Issoufou YahayaProfesseur ou Docteur commencez par m’éclairer du titre approprié par lequel je dois m’adresser à vous ? Ceci étant, apparemment le dernier séjour du Président de La République à Paris ne vous a pas laissé indifférent. Mieux vous avez choisi de partager votre opinion avec vos compatriotes à travers un billet (« Démocratie nigérienne, l’œuf carré du Président Macron ») publié par un site nigérien proche de l’opposition. Je fais ici le pari qu’ils publieront cette autre opinion différente de la votre et certainement de la leur. La mienne. Eux qui savent la valeur de la liberté d’opinion.
Votre propos commence Docteur par une série d’interrogations. « A quel prix l’Elysée garantit-il la démocratie nigérienne ? », « Et quelle crédibilité accorder au chef de l’Etat français quand il accorde un césar ……? » vous demanderez vous. La question n’est elle pas plutôt de savoir de quel droit l’Elysée passera pour le garant de la démocratie nigérienne ? Quant à la crédibilité de Macron les français qui l’ont élut et dont il est redevable l’apprécieront à sa juste valeur le moment opportun.
Toujours à propos du premier des français vous souligner ses « attitude et comportement biscornus dans son intention de s’ingérer dans les méandres des affaires politiques au Niger ». Entre nous Docteur, si Macron avait adapté une position contraire c'est-à-dire celle à laquelle « la société civile putschiste » et ses mentors s’attendaient auriez-vous la même réaction ? J’en doute fort. J’en doute fort.
Dois-je vous faire une confidence ? Personnellement ça me réconforte que le tapage médiatique de certains, qui depuis longtemps font dans l’excès et l’excessif ne trompe plus personne désormais. Le monde entier a compris. Ils refusent seulement de voir la réalité en face et continuent de faire la politique de l’autriche. Tapage médiatique qui au passage est destiné aux chancelleries occidentales qui n’ont d’autre choix que de le prendre pour parole d’évangile. Si celles-ci ont et expriment un point de vue contraire souvent du fait du respect et de l’admiration que forcent nos dirigeants par leur ténacité et la force de leur convictions elles passent aussi tôt pour impérialistes.
Vous semblez faire dans l’excès en affirmant « tous les défenseurs des droits humains sont en prison » Je refuse d’accepter que les défenseurs de la Démocratie nigérienne se limitent à Tchangari, Nouhou, Maikhol, Lirwana, Ali Idrissa et qui sais-je encore ?. Si telle est le cas (j’en doute fort) bien malheureuse est la démocratie nigérienne et autant dire qu’elle a des défenseurs à se chercher encore.
Décidément l’excès et la démesure vous vont à merveille Docteur en témoignent vos expressions chouchoutées telles que : « Etat patrimonial », « gouvernance calamiteuse », « Bédouin », « pouvoir aux intentions dictatoriales et au style monarchique ».
La dictature Docteur c’est lorsque, même agrégé d’histoire la libre expression n’est pas gagnée d’avance. La dictature c’est quand on envoyait une cohorte d’étudiants dans l’armée au motif d’un mouvement au campus. Politologue et enseignant vous devriez être stricte dans le contenu que vous mettez à ce concept (qui par ailleurs relève de votre Science) afin que vos étudiants ne se fassent pas ridicules sous d’autres cieux.
A propos des bases militaires, Docteur, l’Allemagne en abrite depuis des décennies (La base militaire de Ramstein en est un exemple frappant) en historien vous le savez déjà. J’espère que par honnêteté intellectuelle vous en passez souvent un mot à vos étudiants en ce temps des forts débats sur ces questions. Est-ce pour autant que cela a réduit le rayonnement économique et diplomatique de l’Allemagne. En quoi cela impacterait la souveraineté de ce géant économique mondial ?
Dites aussi souvent à vos étudiants que les choix des politiques économiques sont fonctions des priorités de chacun. Si un temps d’aucuns ont choisi de faire moins du social moins d’étudiants boursiers entre autres il est possible que d’autres fassent le choix inverse (faire du social) quand ils peuvent puisse que c’est leur choix politique.
Concernant la migration et toutes les insinuations qui y sont associées ces temps-ci, je côtoie chaque jour le Grand Minaret et les migrants j’en vois passer de toute sorte je peux vous affirmer que certaines analyses sur ce sujet sont toutes simples et simplistes. A commencer par le commencement c'est-à-dire le profil type du migrant. Qui au passage n’est pas le pécheur du bord du fleuve Sénégal ou le paysan cultivateur du riz à Kouroussa sur les rives du Niger qui vivent avec moins de un dollar jour. C’est souvent un homme. Entre 18 et 30 ans, ayant fait le secondaire voir les études supérieurs et qui aspire (c’est là l’important) à un mode de consommation qu’inculque la société de consommation inhérente au système capitaliste à travers la publicité ambiante. Il rêve moins du développement dans son village (c’est d’ailleurs pas son affaire) que du téléphone dernier cri, d’une villa avec piscine et d’un véhicule 4x4. Un « homos consumericus » en fait prêt à défier les océans et les aridités sahariennes pour assouvir ses besoins de consommation. D’où le paradoxe des sociétés civiles africaines et d’une certaine intelligentsia actives en ce domaine qui semblent être en mal d’inspiration : encourager indirectement le dépeuplement de l’Afrique par ses bras et ses cerveaux (une décennie après la polémique sur la fuite des cerveaux), faire des pieds et des mains pour que l’Afrique enfante dans la douleur instruit malgré la misère et finit par renvoyer le produit fini, l’out put (ses fils) développer ailleurs par la force de leur intelligence et de leurs bras. Par ailleurs l’Histoire (votre Science Docteur) nous apprend que quand on migre on élu un nouveau chez. On acquiert une nouvelle personnalité et une nouvelle citoyenneté. On oublie qui on était on devient qui ont est. On produit où on est. On consomme où on est. On enrichi où on est. On développe où on est. On coupe le lien avec d’où l’on vient. L’exemple américain est instructif à cet effet. L’Amérique formée par des vagues successives des migrations européennes n’entretient avec ce continent que des relations d’intérêts à la limite s’en rappelle juste pour le besoin de l’histoire.
Ce paradoxe de la société civile africaine qui se trompe souvent de combat n’est pas malheureusement son seul défaut. Il faut lire Boubacar Boris Diop dans la préface du livre d’Anne Cécile Robert « l’Afrique au secours de l’Occident » pour s’en convaincre. Boubacar Boris Diop invite à être lucide et à tempérer tout enthousiasme s’agissant de la société civile africaine « Les leviers de la société civile africaine sont bien souvent discrètement actionnés du dehors, par ceux qui, au Nord, ont les moyens de financer ses activités. Si rien n’est fait en Afrique même, pour inverser la tendance, la société civile deviendra un nouvel instrument, particulièrement efficace, de domination du continent. Elle a peut-être aussi pour fonction de faire émerger de ses flancs de nouvelles élites, complices d’un pacte colonial sans cesse recommencé depuis plusieurs siècles. »
Enfin si comme vous l’affirmer « Les Partenaires traditionnels ont choisi leur camp, celui du pouvoir » alors tant mieux pour Le Niger et tant pis pour ses détracteurs y compris certains de ses propre fils mus par l’égoïsme.
Du haut du Grand Minaret de la mosquée d’Emisikni je réaffirme tant mieux pour le Niger qui empoche une quarantaine de milliards dont vingt contribueront à la construction d’une centrale électrique solaire à Agadez. J’aurai dit la même chose s’il s’agissait d’une centrale électrique à Diffa ou Tillabéry. La visite du Président a été fructueuse et a surtout été un moment historique de clarification.
ELHADJI ABALACAN Ahmad
- Détails
- Catégorie : Société
Encadré : élection du président de la République et des députés au Niger, selon le code électoral
Environ 7,5 millions d’électeurs nigériens vont choisir ce dimanche 27 décembre 2020 le président de la République parmi 30 candidats en lice et désigner leurs représentants à l’Assemblée nationale au cours du scrutin présidentiel 1er tour couplé aux législatives.
Quelques 30.000 bureaux de vote repartis sur le territoire national seront ouverts pour l’occasion.
Parmi les 30 candidats en lice 29 sont dans la course pour le fauteuil présidentiel après le désistement de l’un d’entre eux au profit du candidat du parti au pouvoir Bazoum Mohamed.
Quelques 4000 candidats briguent les suffrages pour la conquête de 165 sièges en jeu sur 171 à l’Assemblée nationale, les 5 postes de la diaspora devant être pourvus au cours des partielles une fois les conditions réunies.
Les électeurs hors du pays n’ayant été pas enrôlés à cause de la pandémie de covid 19, note-t-on.
Le code électoral stipule ‘’ est déclaré élu le candidat ayant obtenu la majorité absolue de suffrage exprimé valable au 1er tour de la présidentielle, toutefois en cas de ballotage, ‘’il est procédé au plus tard 21 jours après la publication des résultats définitifs par la cour constitutionnelle, à un 2e tour du scrutin auquel prennent part 2 candidats arrivés en tête lors du 1er tour’’.
Pour les législatives, est déclaré élu la candidat ayant obtenu la majorité relative des voix dans la circonscription spéciale tandis qu’au niveau des circonscriptions ordinaires, l’élection a lieu à la représentation proportionnelle, selon la règle de la moyenne, est-il stipulé.
Le Niger est entré dans un cycle électoral avec le scrutin des locales organisé le 13 décembre dernier suivi du 1er tour de la présidentielle couplé aux législatives et d’un 2ème tour de la présidentielle prévu en février 2021.
CA/ANP-0157 Décembre 2020
26 décembre 2020
Source : http://www.anp.ne/
- Détails
- Catégorie : Politique
Encore les dérives du régime Guri : Amadou Djibo Ali dit max dans le collimateur du Guri !
Il y a des petites choses, des attitudes ou comportements qui ne trompent pas. Telles ces manies des ténors du Guri a expédié toute personne dérangeante en prison et ce quelque soit le pré- texte. Hier encore, c’étaient des militants pour ne pas dire des membres actifs d’un des partis de l’opposition comme Oumarou Dogary, Soumana Sanda ou encore Issoufou Issaka, qui avaient été associés à une sordide histoire de coup d’Etat, alors même que de tous, personne ne sait déclencher un moindre PA (arme de poing !). Aujourd’hui et après que les autres ont du endurer plusieurs moins de privation de liberté, la même opération semble se poursuivre avec seul objectif, la volonté de faire peur. Déclencher en tout adversaire politique du régime, le spectre, la crainte de se retrouver derrière les barreaux au moindre geste, à la moindre parole. La parole et disons les propos de Max, livré lors de la cérémonie de création du parti Moden Lumana Africa sont dit-on la cause de son interpellation depuis le lundi 15 Mai 2017 dans les locaux de la police judiciaire. Les visites à Max sont bien entendu filtrées et selon les quelques rares personnes ayant eu des contacts avec lui dans les locaux de la fameuse PJ, Max lui-même ne sait pas ce qu’on lui reproche. Et lorsqu’il a essayé de savoir les raisons de son arrestation, ses geôliers lui ont juste répondu qu’ils…attendent toujours les instructions de leur hiérarchie.
- Détails
- Catégorie : Politique
Encore un autre prix litigieux attribué au Président Mahamadou Issoufou
Alors qu’il ne lui reste plus qu’une dizaine de jours pour remettre les clés du palais présidentiel à un nouveau Président, Mahamadou Issoufou ne fait que collectionner des prix et des titres don il a visiblement tant besoin. Ainsi, après le prix Mo Ibrahim, le titre de «l’Émir du Sahel», il vient d’être auréolé du prix de «l’Africain de la décennie». Ce dernier prix, qui pourrait être suivi par d’autres, lui ont été attribué par des organisations de la société civile africaine réunies à Ouagadougou. On ne sait pas trop quels ont été les critères qui ont prévalu à la sélection des lauréats pour que le Président sortant du Niger remporte un tel prix. Peut-être, tout comme pour le célèbre prix Mo Ibrahim, le fait que Mahamane Issoufou n’ait pas cherché un troisième mandat a été un facteur déterminant. Tout compte fait, beaucoup d’observateurs s’interrogent aussi sur la crédibilité d’un tel prix, surtout lorsqu’il est attribué par des organisations de la société civile dont tout le monde connaît le mode de fonctionnement en Afrique. Ces observateurs se sont étonnés que ces organisations de la société civile réunies à Ouagadougou n’aient trouvé rien à redire sur les multiples interdictions des manifestations dont la société civile nigérienne a été victime durant les dix ans de la gouvernance du Président Mahamadou Issoufou, ainsi que les arrestations et emprisonnements de certains acteurs de cette société civile.
Aussi curieux que cela puisse paraître, les membres de la société civile réunis à Ouagadougou ont déjeuné et dîné avec le journaliste Baba Alpha, lui-même participant à la rencontre, qui a été chassé du Niger sous le régime du même Mahamadou Issoufou consacré «l’Africain de la décennie ». Il y a de ces prix et des titres, qu’on attribue en Afrique, qui ne concordent pas souvent avec le contexte de leur attribution et qui mettent très mal à l’aise même leurs bénéficiaires. pays colonisés par l’Angleterre s’épanouissent tant du point de vue de leur développement économique que de l’exercice de la démocratie, on est tenté de donner raison à ces citoyens des pays francophones.
Hamidou Bello
- Détails
- Catégorie : Politique
Encore une autre sortie inopportune du ministre Hassoumi Massaoudou
Il est indéniable que le ministre nigérien des affaires étrangères, M. Hassoumi Massaoudou, a tendance à laisser libre cours à son naturel en se laissant aller à des déclarations imprudentes et déplacées. En effet, il y a quelques mois déjà, M. Massaoudou avait qualifié de "patriotisme frelaté" la croisade entreprise par les autorités maliennes de transition vis-à-vis de la France, suscitant ainsi la réprobation et l'indignation de ces dernières. On aurait pu croire que cet épisode aurait servi de leçon à M. Massaoudou et qu'il prendrait désormais soin de peser ses propos avant de s'exprimer publiquement, mais il semble que cela n'ait pas été le cas. En effet, lors de son récent voyage au sommet USA-Afrique, M. Massaoudou n'a pas hésité à aborder de nouveau la situation au Mali, sans y être obligé, profitant d'une déclaration du président ghanéen relative à la présence du groupe russe Wagner au Burkina Faso pour évoquer la présence de ce même groupe au Mali. Cette déclaration inopportune risque de provoquer une nouvelle brouille diplomatique entre le Mali et le Niger, et il serait souhaitable que M. Massaoudou apprenne à mieux maîtriser ses propos afin de ne pas mettre en péril les relations entre ces deux pays.
Il est vrai que les meilleurs diplomates savent se faire discrets et agissent en coulisses pour tisser des réseaux efficaces grâce au lobbying, comme en témoigne l'exemple de l'ancien ministre des affaires étrangères du Burkina Faso, M. Djibril Bassolé, qui a su faire du Burkina Faso un pays attractif et propice aux rencontres en Afrique de l'Ouest. Le Niger et ses citoyens attendent de leur ministre des affaires étrangères qu'il œuvre de manière discrète et efficace pour promouvoir leur pays plutôt que de gaspiller son temps et sa crédibilité en accordant des interviews peu pertinentes.
Amadou Madougou
- Détails
- Catégorie : Politique
Encore une grand réseau de fraudes électorales dénoncé par la Commission Electorale Nationale Indépendante, la CENI , à l'occasion de ces élections présidentielles du 21 février 2020 : Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI
Nous nigériens nous sommes musulmans de confession, ou chrétiens de confession, ou bahaisme de confession, ou animistes qui croient au pouvoir des génies, toutes ces croyances religieuses prêchent la morale , le bon vivre en société, l'honnêteté, la justice, la droiture , mais dans notre vie au quotidien , certains d'entre nous sont incapables de faire les choses honnêtement.
Encore , ce jour 21 février 2020, par une note d'information , la CENI vient de porter à la connaissance de l'opinion publique de la découverte d'un lot des faux bulletins de vote mis en circulation dans la région de Dosso et d'Agades par certains esprits malveillants.
D'autres informations provenant de certains acteurs politiques font état, dans certaines localités que plusieurs urnes ont été emportées par les fameux braqueurs des urnes.
La situation est très inquiétante, notre démocratie naissante est en danger.
D'autres citoyens nigériens dans la région d'Agades, se plaignent à travers un message vidéo, d'être interdits de voter malgré qu'ils soient en possession de leurs cartes électorales .
Toutes ces informations alarmantes qui fusent , doivent être bien vérifiées dans les meilleurs délais, par les pouvoirs publics, si elles s'avèrent, de bien prendre des dispositions diligentes,utiles, afin de sanctionner les auteurs et co-auteurs et empêcher qu'elles se reproduisent.
Cette introduction des faux bulletins de vote dans le circuit électoral et le braquage des urnes , risqueraient de perturber le processus électoral et nuire à la sincérité des votes .
La fraude prend une proportion inquiétante dans notre société, on la trouve, dans l'organisation des Concours administratifs, dans l'organisation des élections générales constitutionnelles, dans la gestion des fonds publics, dans la distribution d'aide aux populations éprouvées, dans les transactions commerciales , dans le traitement de l'information et dans l' exercice des prérogatives administratives.
Cet état de fait doit interpeller tout esprit conscient , sincère, soucieux du devenir de notre cher pays . En démocratie quand la fraude électorale prend une ampleur grandissante et reste impunie , le pays court des graves risques incalculables.
Nous devrons nous convaincre que transvertir la vérité est une faute ignoble, un grand péché, puni par Dieu le plus puissant et les lois élaborées par les humains créatures de Dieu , le plus puissant.
Si certaines fautes répréhensibles , échappent à la sanction des juges, des hommes, elles ne peuvent éviter la sanction divine .
Dieu le plus puissant nous observe partout où nous nous trouvons, il réprime la tricherie, l'injustice ,les péchés, craignons Dieu le plus puissant.
Quand nous nous écartons de la justice, de la vérité, de la tolérance, de la solidarité, de l'amour du prochain, de la solidarité envers les nécessiteux, Dieu le plus puissant nous observe, il peut commencer à sévir dès ce bas monde.
La justice divine ne pardonne jamais la fausseté, la tricherie et l'injustice sociale.
Faisons très attention, pensons à la justice divine, personne ne peut échapper, quand elle tombe, personne ne peut vous gracier dans ce bas monde.
Soyons indulgents, tolérants entre nous, évitons la tricherie , l'injustice, les fraudes, les péchés, ceci participe à la création d'un climat de paix sociale , de concorde sociale, dans notre cher pays.
Dans un pays où il n'y pas de justice sociale, de bonne gouvernance démocratique, de bonne gestion des ressources publiques, il ne peut y avoir de paix sociale, de développement économique et social.
La frustration, l'injustice , la pauvreté , l'étouffement des libertés publiques, l'insécurité, peuvent créer les conditions nécessaires à une revolte populaire, à un désordre dans la société.
Prenons garde , restons nous-mêmes, évitons la haine, évitons le mensonge , évitons les invectives, respectons nos valeurs socioculturelles.
C'est le Niger qui gagne et qui se stabilise.
À bon entendeur salut !
Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.
- Détails
- Catégorie : Idées et opinions
Encore une violation de la constitution en nommant Mamadou Karidjo dans le gouvernement alors qu'il est Président de la Haute Cour de Justice

- quatre députés que l'Assemblée nationale élit en son sein après chaque renouvellement général ;
- trois magistrats dont un désigné par la Cour de cassation, un par le Conseil d'État et un par la Cour des comptes.
Lu sur le mur de Bana Ibrahim Kaza et soumis par K.M

- Détails
- Catégorie : Société
Endettement vertigineux et irréfléchi du Niger vis-à-vis de la Chine : Les graves révélations du service de communication de Brigi Rafini
Dans une allocution où il s'est voulu prolixe et enthousiaste, Brigi Rafini, qui recevait une délégation chinoise à Niamey, s'est félicité de l'exemplarité de la coopération nigéro-chinoise, citant à la clé des infrastructures réalisées grâce à cette coopération qu'il a qualifiée de gagnant-gagnant. Le hic, c'est qu'il a cru bon devoir donner des chiffres, notamment pour le projet pétrolier avec CNPC, pour un montant, dit-il, de deux milliards de dollars US. Une annonce qui a suscité une belle polémique, ou plutôt qui a ressuscité un vieux débat, à savoir le montant réel du prêt contracté auprès d'Eximbank de Chine. Or, il se trouve que les chiffres avancés par Brigi Rafini posent problème. Un problème davantage corsé par son service de communication disant apporter un démenti formel à l'information tendant à faire croire que le Premier ministre a finalement reconnu le prêt de deux milliards de dollars révélés par Hama Amadou à l'époque. Le premier problème, c'est que Brigi Rafini a lié le prêt de deux milliards de dollars au projet pétrolier alors qu'en novembre 2011, le ministre du Pétrole, Foumakoye Gado, répondant à l'Assemblée nationale, au moyen d'une question d'actualité posée par quatre députés de la majorité parlementaire au pouvoir, informait solennellement que " le total des investissements des infrastructures terrestres du Bloc d'Agadem s'élèvent à 429 784 700 dollars US, soit 214,9 milliards FCFA ". Alors, question : où se trouve la vérité. Car, à considérer que le montant total des investissements des infrastructures terrestres du Bloc d'Agadem s'élèvent à 214,9 milliards FCFA tel que l'a déclaré le ministre du Pétrole, il y a lieu de savoir que la différence, soit plus de 900 milliards proviennent de dettes contractées sous Mahamadou Issoufou. Pourquoi d'ailleurs Brigi Rafini n'a pas donné le montant exact de la dette dans le cadre du projet pétrolier ? En se contentant de dire qu'il s'agit de plus de deux milliards, il fait dans le flou. Et si son " plus de deux milliards " comporte justement les deux milliards de dollars contractés en 2013 et les 214,9 milliards sous Mamadou Tanja dans le cadre de la construction de la raffinerie de Zinder ?
- Détails
- Catégorie : Politique
Energies : Des actions d’envergure pour accroitre le taux d’accès à l’électricité et soutenir le développement
Avec un taux d’électrification de moins de 20%, le Niger traine encore un gros handicap qui freine son effort de développement. Et c’est pourquoi, le développement des infrastructures économiques, y compris celles de l’énergie, constitue le 5ème axe de la Déclaration de politique générale du gouvernement (DPG), elle-même issue du Programme de Renaissance Acte 3 mis en œuvre par le Président Mohamed Bazoum. Même s’il est très tôt de faire le bilan dans le secteur, on peut toutefois apprécier les progrès réalisés en un an de gestion. Ainsi, entre 2020 et 2021, le taux d’accès des ménages à l’électricité s’est amélioré passant de 14,7% à 15,5%.
Ce bon qualitatif est à mettre à l’actif des réformes, des initiatives et des actions engagées dans le secteur à travers le ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables. Ces réformes et actions s’inscrivent elles-mêmes dans le cadre de la Stratégie nationale d’accès à l’électricité (SNAE) et la Politique nationale de l’électricité (PNE) à travers lesquelles le gouvernement s’est fixé un cap et des objectifs clairs. En effet, la SNAE vise à porter le taux d’accès à l’électricité à 60% à l’horizon 2030 et à 80% à l’horizon 2035. Pour y arriver, un investissement de l’ordre de 1.100 milliards de FCFA ou 1,5 milliards d’euro est nécessaire. Et la démarche consiste, en plus des efforts propres de l’Etat, à mobiliser le secteur privé aussi bien national qu’étranger, à investir dans le développement des moyens de production pour accélérer l’électrification du pays et l’accès des populations à l’électricité.
Après un an de gestion, il est aisé de constater des procès appréciables dans le secteur. Selon le rapport de la CAPEG, la puissance installée a été augmentée de 2,55 MW pour s’établir à 412,55 MW en 2021. De même, le réseau de distribution a été renforcé par la réalisation de 1.764 km de ligne Basse Tension, 329 km de ligne Moyenne Tension et l’installation de 125 postes de distribution. De même, dans le cadre du Partenariat Public Privé (PPP), une puissance de 89 MW thermique au pétrole brut a été installée à Goudel (Niamey). Ces efforts ont permis de réaliser une production locale de 493 GWh répartie en 232 GWh par la Société Nigérienne d’Electricité (NIGELEC), 192 GWh par la Société
Nigérienne du Charbon (SONICHAR) et 69 GWh de l’énergie solaire.
Plus concrètement, 127 localités dont 9 localités par les systèmes autonomes ont été électrifiées. De même, 52.962 nouveaux abonnés ont été raccordés au réseau électrique. En outre, la stabilité du réseau s’est également améliorée. A titre illustratif, l’indice de fréquence des coupures (SAIFI) s’est établi pour le cas de Niamey à 160 contre 184 en 2020. De même, l’indice de durée moyenne de coupures (SAIDI), affiche une durée totale de 127h17mn contre 159 h18mn en 2020.
Le Solaire, une composante essentielle
Ces efforts d’électrification du pays passent aussi par l’électrification des centres communautaires et des ménages à travers la promotion des énergies renouvelables. C’est ainsi que la localité de Angoual Roumdji a bénéficié de l’installation de 120 kits solaires. De même, 6 autres localités de la région de Maradi (Dan Hadjara, N’wala, Dan Sofoua, Guidan Oumarou, Dantchili et Gangara Chaibou) ont bénéficié de la distribution des kits solaires. En plus, les installations d’éclairage public solaire des villes de Dosso et de Birni N’Konni ont été réhabilitées. En outre, 300.000 ménages ont bénéficié de la distribution des kits individuels dans le cadre de la pré-électrification des villages de Adehar, Tounfaminir et Issari. Ces villages ont également bénéficié del’électrification de 6 centres de loisir et l’installation des lampadaires solaires.
Au plan juridique, des réformes ont été engagées à travers la signature des arrêtés portant sur les modalités et conditions d’obtention, de renouvèlement et de retrait de l’agrément dans le domaine des énergies renouvelables, la procédure de demande d’exonération des droits et taxes d’entrée sur les équipements et matériels à énergies renouvelables et l’octroi d’agrément dans le domaine de l’énergie électrique.
Dans le domaine de la promotion de l’énergie propre de cuisson, les actions ont porté sur l’implantation des plateformes multifonctionnelles, la promotion du Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL) et la vulgarisation du charbon carbonisé. D’après le rapport de la CAPEG, il a été ainsi installé quelque 46 Plateformes Multifonctionnelles. A cela, il faut ajouter l’organisation de plusieurs campagnes de promotion et de vulgarisation du GPL suivies de la vente de 31.092 tonnes et la vente de 1.092 tonnes du charbon carbonisé en vue d’encourager la substitution au bois de chauffe.

Le secteur pétrolier, moteur de la forte croissance prévue en 2022-2023
En lien avec l’objectif d’augmentation de la production des hydrocarbures, les travaux de recherche et d’exploitation pétrolière se sont poursuivis. Ils comprennent la réalisation de 469,61 km² de lignes 3D sur le bloc de Bilma et 71 forages (21 d’exploration et 50 de développement) pour des prévisions respectives de 500 km² et 79. A cela s’ajoutent l’attribution de 2 Autorisations Exclusives de Recherche (AER), l’adoption du décret sur le marquage des produits pétroliers en République du Niger et la construction des centres emplisseurs de GPL. Les AER concernent les contrats de partage de production (CPP) avec SONATRACH (bloc Kafra) et SAVANNAH Energy Niger (bloc R1234). Par ailleurs, dans le cadre du projet de construction du pipeline pour l’exportation du pétrole, 70 kilomètres de tuyau ont été réalisés.
En termes d’apport financier, les revenus tirés de l’exploitation pétrolière sont estimés à 111,27 milliards de FCFA. Cette contribution au budget de l’Etat, consécutive à l’augmentation de la production des principaux produits pétroliers, se répartit en 89 milliards du secteur amont et celles 21,86 milliards du secteur aval, soit des augmentations respectives de 41,84 et 3,08 milliards par rapport à leur contribution de 2020.
Cette place prépondérante de l’exploitation pétrolière dans l’économie nigérienne a d’ailleurs été confirmée par la Banque Mondiale. En effet, le dernier rapport Global Economic Prospects cite le Niger comme étant le champion africain de la croissance en 2022 et 2023. D’après ce rapport, le Niger devrait afficher les meilleures performances économiques du continent africain avec un PIB devant croitre de respectivement 6,2% en 2022 et 9,4% en 2023. Le Niger partage cette position de ‘’champions africains de la croissance’’ avec quatre autres pays à savoir, le Rwanda, le Mozambique, le Sénégal et Seychelles. Toutefois, si les catalyseurs de cette forte croissance varient d’un pays à l’autre, pour le cas du Niger ce sont les hydrocarbures qui vont tirer la croissance du pays, surtout à partir de 2023 avec l’achèvement de l’oléoduc et la mise en service des exportations de pétrole. En effet, notre pays est en train de construire un pipeline de 2.000 km reliant Agadem (sud-est du pays) à la côte béninoise de l’océan Atlantique. Un investissement qui va permettre au pays de faire passer sa production de 20.000 barils par jour actuellement à plus de 100.000 barils par jour. Avec la mise en service de ce pipeline, la contribution du secteur des hydrocarbures au PIB sera multipliée par six (6) passant de seulement 4% en 2017, désormais à 24% à l’horizon 2025.
Quelques dates marquantes pour le secteur de l’énergie
Après un an de gestion par le président Bazoum, quelques dates marquantes sont à retenir dans le secteur de l’énergie. Ainsi, le 03 août 2021, le Chef de l’Etat avait, en marge de la célébration, de la fête de l’arbre, posé la 1ère pierre pour la construction d’une centrale thermique de 22 mégawatts à Zinder. Cette centrale qui fonctionnera au pétrole brut, au fioul lourd et au diesel est réalisée dans le cadre d’un partenariat public privé (PPP) avec une société mauritanienne ISTITHMAR West Africa. Installée sur le site Nigelec Zinder 2, cette centrale a un coût total de 66 milliards 251 millions 657 mille francs CFA. D’après le Président Directeur général de ISTITHMAR West Africa, les travaux de construction devront être achevés avant ce mois du ramadan étant entendu que les moteurs, les équipements, toute la logistique et les équipes étaient déjà sur le site de Zinder. Une fois réalisée, cette centrale thermique fera de Zinder une région autosuffisante en électricité.

Un autre événement marquant pour le secteur de l’énergie, c’est le lancement, le 22 février 2022, par le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, des travaux du Projet Dorsale Nord d’interconnexion électrique 33Kv à Gorou Banda, à la périphérie de Niamey. Le projet régional d’interconnexion électrique Dorsale Nord de Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA-CEDEAO), vise à relier les cinq pays, ci-dessus désignés, par une ligne de transport à haute tension 330 KV, afin de faciliter le commerce de l’électricité dans la sous-région et d’étendre l’accès à l’électricité aux populations situées le long de la ligne de transport. Ce projet permettra également un échange d’énergie initiale estimée à environ 430 MW, qui pourrait attendre plus de 600 MW, cinq à dix ans après sa mise en service. Le coût de sa réalisation est de 692 millions USD supporté par plusieurs partenaires notamment la Banque Africaine de Développement (BAD), l’Agence Française de Développement (AFD), la Banque Mondiale (BM), l’Union Européenne, le Gouvernement Fédéral du Nigeria et le NEPAD-IPFF. Vue son importance pour la région, le projet a été lancé par le Chef de l’Etat Mohamed Bazoum et le Président Ghanéen et Président de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEDEAO, M. Nana Akuffo Ado. Au Niger, cette dorsale aura un impact social avantageux sur 432 villages à électrifier, 2.100 ha seront affectés au niveau de 80 villages et 231 maisons seront relocalisées. Les travaux seront achevés en 2024.
Et le gouvernement poursuit son offensive dans le domaine de l’énergie solaire. Ainsi le lundi 28 mars 2022, le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou a procédé, dans l’enceinte du Parlement britannique à Londres, à la signature d’un mémorandum d’entente avec Savannah Energy pour la réalisation du 1er parc éolien au Niger. D’une capacité de 250MW, le Parc Éolien de la Tarka viendra renforcer la production électrique au Niger.
Le 08 mars, un accord de financement a été signé entre les gouvernements du Niger et de l’Italie. A travers, cet accord, l’Italie finance un Projet d’électrification rurale photovoltaïque au Niger (Départements de Keita et Illéla) doté d’une subvention de 3 millions d’Euro, soit 1.967.871.000 FCFA.
Déjà, le 14 juin 2021, le gouvernement nigérien et la Société financière internationale (IFC) ont convenu d’un partenariat dans le cadre du programme ‘’Scaling Solar’’ du Groupe de la Banque mondiale pour développer jusqu’à 50 mégawatts d’énergie solaire connectée au réseau.
Dans le domaine gazier, le Niger, le Nigeria et l’Algérie ont décidé de relancer le projet du gazoduc transsaharien et de l’accélération de sa mise en œuvre. Un accord tripartite a été signé à cet effet le 16 février 2022 à Niamey. Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables du Niger, M. Mahamane Sani Mahamadou, le ministre fédéral des Ressources pétrolières du Nigeria, M. Timipre Sylva, et le ministre de l’Energie et des mines de l’Algérie, M. Mohamed Arkab, qui ont paraphé le document d’accord ont affiché la volonté des trois pays de mener à bien ce projet stratégique commun. Cette signature est intervenue en marge des activités du premier jour du 3ème forum-exposition des mines et du pétrole de la CEDEAO (ECOMOF 2022) tenue dans la capitale nigérienne.
Par Siradji Sanda(onep)
- Détails
- Catégorie : Politique
Energies renouvelables dans l’espace CEDEAO : Le CEREEC tient à Niamey la 11ème réunion de ses institutions focales
Le Centre pour les Energies Renouvelables et l’Efficacité Energétique de la CEDEAO (CEREEC) tient depuis hier matin à Niamey, les travaux de la 11ème Réunion de ses institutions focales nationales. Cette rencontre qui durera cinq (5) jours a pour objectif de renforcer le cadre de collaboration entre le centre et ses partenaires locaux, grâce à l’identification des besoins d’accompagnement des pays et la facilitation de la mise en œuvre des différents programmes et projets dans les Etats membres.
Le Secrétaire général du Ministère de l’Energie et des Energies renouvelables, M. Balla Mahaman Rabiou, a exhorté les participants à porter une attention particulière à tous les sujets inscrits dans l’agenda de l’atelier. Cela, a-t-il dit, pour capitaliser les expériences passées et « mettre en place un nouveau cadre de collaboration avec le CEREEC pour une meilleure mise en œuvre des actions futures nécessaires pour développer des infrastructures d’énergie durable d’envergure dans la région ».
Pour sa part, le directeur exécutif du CEREEC, M. Sempore Francis, a rappelé le leadership du Niger dans la promotion des énergies durables en Afrique de l’Ouest. Il a cité, comme preuve, l’inauguration le 5 juillet 2023 par le pays, de la centrale solaire photovoltaïque de Gorou banda d’une puissance de 30 MW, ainsi que son rôle pionnier dans la promotion de l’hydrogène Vert. Le directeur exécutif du CEREEC a par la suite fait savoir qu’au cours de cette réunion, une série de présentation sera opérée sur plusieurs sujets dont le rapport d’activités 2022, le plan stratégique 2023-2027 et le plan de travail 2023. « Il s’agira également d’effectuer l’état d’avancement des différents plans d’action nationaux d’énergie durable », a-t-il déclaré. La 11ème Réunion du Centre et ses institutions focales nationales vise également la validation des rapports annuels sur les progrès réalisés dans les domaines des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique pour les années 2021 et 2022.
Le représentant résident de la CEDEAO au Niger, M. Gnamien Ndri Guillaume a félicité le CEREEC et ses partenaires ainsi que toutes les parties prenantes pour le lancement réussi de l’opérationnalisation de la politique d’hydrogène vert adoptée le 7 juillet 2023 en Guinée Bissau. « Je vous encourage dans cette dynamique et je vous exhorte à la mise en œuvre réussie de l’ensemble des politiques régionales d’énergie durable qui doivent se traduire par des projets d’infrastructures durables ainsi que par l’amélioration de la gouvernance du secteur de l’énergie en Afrique de l’Ouest » a-t-il poursuivi. M. Gnamien Ndri Guillaume a invité les participants à une mise en œuvre réussie du plan stratégique qui s’inscrit dans la vision 2050 de la CEDEAO et qui est aligné sur les objectifs 4×4 de la commission de la CEDEAO.
Co-organisateur de la réunion, le représentant de la directrice résidente de la GIZ Niger M. Ibrahim Soumaila a réaffirmé la disposition du GIZ à accompagner les institutions de la CEDEAO, dont le CEREEC dans l’amélioration de la gouvernance énergétique en général et dans la mise en œuvre de ses différentes politiques d’hydrogène vert. Il a également encouragé la CEDEAO et ses agences spécialisées « à persévérer dans la mise en œuvre de ses plans et programmes énergétiques de qualité, respectueuses du climat pour le développement économique et social des populations de l’espace CEDEAO ».
Au terme de la cérémonie officielle d’ouverture des travaux, le directeur exécutif du CEREEC, M. Semporé Francis, et le coordonnateur du projet énergies renouvelables et hydrogène vert (WASKAS), Dr. Korgo Bruno, ont co animé une conférence de presse au cours de laquelle ils ont annoncé l’adoption de la politique d’hydrogène vert le 7 juillet dernier.
Rahila Tagou (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Politique
Enfin ! un comité chargé de la médiation entre les acteurs politiques de l'opposition et le pouvoir politique, vient d'être créé à l'initiative de la CNDH : Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI
La Commission Nationale des Droits Humains, la CNDH, a pris une initiative très salutaire, en effet, face aux risques d'une crise préélectorale ou postélectorale , qui profile à l'horizon, l'histoire retiendra que la commission nigérienne en charge des droits humains est en train de jouer sa partition.
Un comité chargé de la médiation entre les acteurs politiques de l'opposition et le pouvoir politique, vient d'être créé à l'initiative de la dite institution constitutionnelle .
Il appartiendrait maintenant, aux pouvoirs publics et aux acteurs politiques de tous les bords de prendre au sérieux cette bonne initiative afin de donner une chance à notre pays d'organiser les élections générales constitutionnelles , consensuelles, transparentes, crédibles, inclusives,honnêtes et démocratiques , dans un climat apaisé, serein.
À notre humble avis, pour donner beaucoup plus de chance à ce comité chargé de la médiation entre le pouvoir politique et l'opposition politique, de réussir sa noble mission , il serait hautement souhaitable que cette initiative de la CNDH soit matérialisée par un acte administratif, notamment un décret presidentiel qui définira les attributions et les objectifs assignés à ce comité de médiation.
Les crises sociopolitiques politiques qui sévissent actuellement dans certains pays africains avec ses lots des pertes en vie humaine, doit interpeller notre conscience.
Nous souhaitons beaucoup du courage à et succès continus à ce comité.
C'est le Niger qui gagne et qui progresse dans la sérénité !
Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.
- Détails
- Catégorie : Idées et opinions
Enlèvement d’un humanitaire allemand au Niger
Le préfet d’Ayorou, ville proche de la frontière avec le Mali, a expliqué que l’homme a été attaqué alors qu’il rentrait d’une mission. Un humanitaire allemand a été enlevé mercredi 11 avril au Niger par des hommes armés près d’Ayorou. Cette région frontalière du Mali est en proie à des attaques djihadistes récurrentes. « Il y a eu enlèvement d’un ressortissant allemand à 30 kilomètres d’Ayorou alors qu’il rentrait d’une mission dans la partie nord de la zone », a déclaré à l’Agence France-Presse le préfet de la ville Jando Rhichi Algaher par téléphone. La localité se trouve à quelque 200 km au nord-ouest de la capitale Niamey, dans la région du Tillaberi.
L’humanitaire et ses collaborateurs s’étaient rendus dans la matinée à la préfecture pour informer les autorités locales de leur intention de « faire un aller-retour ». « C’est au retour que lui et son chauffeur ont été interceptés par des individus armés à bord de quatre motos. Ils les ont passés à tabac, ils ont pris le Blanc et ils ont brûlé le véhicule », a expliqué le préfet, qui explique tenir ce témoignage du conducteur. Le ressortissant allemand travaille pour l’ONG Help.
Grand exercice militaire Flintlock
La région est devenue très instable en raison de nombreuses attaques meurtrières attribuées à des groupes djihadistes. Celles-ci visent régulièrement des positions de l’armée et des camps de réfugiés.
- Détails
- Catégorie : Société
Enquête exclusive - Dakoro/Conflit foncier inter communautaire : Tout sur le " Drame de Zangon Samaila " qui a fait 4 morts !
Le lundi 18 juin, vers 18h, les habitants du village de Rankama, appuyés d'hommes de deux villages voisins, attaquent le hameau voisin de Zangon Samaila. 4 personnes dont le chef du village, la jambe cassée précédemment dans un accident de moto, un de ses frères, un des ses fils et une femme, annoncée au début comme " portée disparue ", n'avaient eu cette chance. Telle est la version communément racontée.
Informées des horribles évènements qui se passaient dans la commune rurale de Dan Goulbi, les autorités régionales et départementales se sont immédiatement précipitées sur les lieux pour apporter les premières compassions aux populations meurtries et participer à l'inhumation des premiers corps retrouvés. Que s'est-il réellement passé ce jour là entre les deux communautés de Rankama et de Zangon Samaila ? Comment en est on arrivé à cette extrémité ?
Une soirée de provocation et d'horreur !
Sur place les témoignages recueillis décrivent une soirée de vendetta, digne d'un film d'horreur classique. En ce jour fatidique, deux personnes de Zangon de Samaila, dont le frère du chef récemment venu du Nigéria, armées d'un fusil et d'un sabre, se rendent à Rankama situé à moins d'un km de leur hameau. Pour des raisons non encore établies, le frère du chef aurait tiré sur un groupe de personnes assises à la place du village. Mais les habitants de Rankama étaient réputés invulnérables. Personne n'avait été touché. Egalement armés, l'un d'eux avait pris son fusil et d'une seule salve, avait " neutralisé l'assaillant ". Le deuxième, armé seulement d'un sabre, sentant le rapport de force basculer, prit ses jambes à son cou, mais serait vite rattrapé et exécuté à son tour. C'est alors que la folie vengeresse prend le dessus. Arrivés autour du hameau, les poursuivants de Rankama avaient commencé le feu sur tout ce qui pouvait consumer. Les cases, les clôtures, les hangars et les greniers, rien n'a été oublié par la folie vengeresse des hommes de Rankama. Puis un groupe s'était directement rendu chez le chef qu'ils savaient déjà incapable de fuir. Il fut froidement abattu et son corps jeté dans un brasier incandescent. Un quatrième corps, celui de la femme annoncée au départ comme disparue, a été retrouvée le lendemain dans l'un des cendriers encore fumant du hameau incendié.
- Détails
- Catégorie : Société
Enquête exclusive - Maradi/Education : Le scandale des chantiers abandonnés !
Deux blocs de 3 classes à l’école Maida Mamoudou, deux autres blocs identiques à l’école Noma Kaka 1, un bloc à Noma Kaka 2, 2 blocs de R2 au CES Raouda, … Dans les établissements scolaires publics de la ville de Maradi et de sa région, le spectacle des chantiers non terminés, agresse les yeux du visiteur. Des chantiers tout simplement abandonnés, depuis trois à quatre ans et pour certains, depuis déjà 2012 !
Quel est l’ampleur du phénomène dans les écoles publiques de la région de Maradi ? Quel est son impact sur la scolarisation des enfants de la région ? Qui sont les principaux responsables de cette forfaiture ? Enquête autour d’un gros scandale qui prive des milliers d’enfants de la Région de leur Droit à l’Education !
Vendetta infrastructurelle !
Ce sont des centaines de salles de classes en construction qui sont présentement abandonnées depuis 2012 dans les écoles primaires de la région de Maradi. « Un peu partout, le spectacle des classes non finies est la première chose qui nous accueille… », déplore le nouveau Directeur Régional de l’Enseignement Primaire (DREP) monsieur Maman Abdou Namadi. En effet, confirme-t-il après avoir fait le tour de la région, « il est rare de rencontrer une école qui n’a pas son chantier abandonné ».
Selon des sources proches de la DREP et du Gouvernorat de Maradi, quelques 436 classes abandonnées ont été recensées dans les écoles primaires publiques de la région. Les départements de Tessaoua, Guidan Roumdji, Mayahi et la Ville de Maradi arrivent en tête de ce décompte scandaleux. En effet dans les confins des départements et des communes, loin des yeux des responsables nationaux et des journalistes, la fréquence des chantiers abandonnés prend l’allure d’une véritable vendetta infrastructurelle. Là-bas, certains entrepreneurs ont poussé l’outrecuidance jusqu’à aller nuitamment démolir le peu qu’ils ont construit pour récupérer les briques. D’autres ont disparu dans la nature avec l’argent de la main d’œuvre locale qu’ils ont sollicitée…
- Détails
- Catégorie : Société
Enquête parlementaire/Uraniumgate : La formule magique pour endormir les nigériens et la communauté internationale !
L’Assemblée nationale vient d’installer trois commissions parlementaires. L’une d’elles est chargée d’enquêter sur l’affaire de 200 milliards ou Uraniumgate dévoilée par Le Courrier et dans laquelle le nom de l’ancien directeur de cabinet du président de la République Hassoumi Massoudou est cité, signature à l’appui. A priori, cette enquête devait permettre de faire la lumière sur cette rocambolesque manœuvre de gros sous. Mais ce n’est pas si simple que ça. Analyse ….
Lorsque l’uraniumgate a été ébruitée avec des fac-similés portant la signature de l’actuel locataire du ministère des Finances, la réaction de Massoudou Hassoumi a été immédiate : une conférence de presse pour donner sa part de vérité. Rien de plus. Et à la question de savoir s’il allait porter plainte contre le journal à l’origine des révélations, le ministre Massoudou avait rétorqué que « n’importe quel citoyen peut se constituer partie civile et saisir la justice ». Preuve, que le mis en cause ne souhaite pas aller au-delà de sa conférence de presse – réplique. Pas question d’engager une poursuite judiciaire qui imposera une enquête sur ladite affaire dans ses profondeurs. La position est claire. D’ailleurs, elle est collégiale puisque quelques jours plustard, c’est le ministre de l’Intérieur, Bazoum Mohamed, président du parti politique au pouvoir, le PNDS-Tarayya dont Massoudou est le Secrétaire général, qui confie à la presse que son camarade politique et collègue du gouvernement ne démissionnera pas pour cette affaire et ne sera non plus démis de ses fonctions par le président de la République pour le mettre à la disposition de la justice. Mieux, le ministre Bazoum annonce que l’Assemblée nationale leur appartient du fait de l’imposante majorité dont ils disposent : 138 députés contre 33 pour l’opposition sur les 171 que compte le parlement.
- Détails
- Catégorie : Politique
Enquête policière à l'aéroport de Niamey
Vraisemblablement, les choses ne fonctionnent pas dans les règles de l’art à la Régie financière de l’Assistance en Escale (RAE). Le principal syndicat du ‘’coin’’, le SAMAC (Syndicat des Agents de la Météorologie et de l’Aviation Civile) n’est pas content de la gestion de la ‘’boîte’’ ; ce qui a sans doute attiré l’attention, d’où l’enquête policière en cours.
Selon une source proche du SAMAC, le vendredi 4 août dernier, la Police Judiciaire de Niamey aurait procédé à l’interpellation du caissier de la RAE. Le début d’une investigation qui serait poursuivie (d’après la même source) par une autre interpellation, celle du comptable, le lundi 7 août 2017. Le premier responsable de la Régie (le Superviseur Général) ne tardera pas à être écouté s’il ne l’est pas déjà. Au centre de cette investigation, une présomption de détournement de deniers publics portant sur la somme de plusieurs dizaines de millions de FCFA. Si c’est la première fois que ce service sous la tutelle du Ministère des Transports méconnu du grand public est au centre d’une investigation, ce n’est pas le cas de plusieurs autres services dudit ministère abonnés ces derniers temps de la justice. Aussi, faut-il bien le préciser, l’expression « ces derniers temps » remonte avant l’arrivée de Ministre d’Etat, Omar Hamidou Tchiana à la tête de ce département ministériel.
- Détails
- Catégorie : Société
Enquête sur l’extrémisme-religieux à l’Université Abdou Moumouni de Niamey : Des prémices inquiétantes
Depuis quelques années, l’extrémisme religieux est devenu une source de préoccupation majeure. Avec l’expérience douloureuse de Boko Haram et d’autres groupes terroristes prétendant agir au nom de l’islam, l’extrémisme religieux s’apparente plus à l’extrémisme violent et au terrorisme. Sa propagation est donc une source d’inquiétude pour les pouvoirs publics des pays du Sahel.
Au Niger, l’alerte a été donnée depuis belle lurette et des interprétations malheureuses des faits et propos ont conduit à de tragiques évènements. Par exemple, en janvier 2015, le Président Issoufou Mahamadou, au lendemain des attentats terroristes contre Charlie hebdo, déclarait à Paris, en signe de solidarité avec le Président et le Peuple Français : « Moi aussi, je suis Charlie hebdo, nous sommes tous Charlie hebdo ». Des propos jugés attentatoires à la religion musulmane, Charlie Hebdo étant un journal qui a caricaturé le prophète Mohamed ( PSL). À Niamey et dans d’autres villes du Niger, c’est pratiquement l’insurrection. Des églises et des bars ont été saccagés et brûlés, avec des morts à la clé. Le Niger, peut-on dire, l’a échappé belle, ce jour-là. L’extrémisme religieux n’est, donc, pas l’apanage des seuls groupes terroristes. Si ces derniers prospèrent, c’est d’ailleurs parce qu’ils bénéficient, d’une façon ou d’une autre, de complicités avérées au sein de la société. Chat échaudé, craint l’eau froide, dit-on. Le gouvernement nigérien, sérieusement secoué par les évènements de janvier 2015, essaie, prudemment, d’encadrer la pratique du culte religieux. Un pas a été franchi dans ce sens avec l’adoption de la loi relative à l’exercice du culte religieux, mais il reste que cela ne suffit guère à étouffer les germes qui couvent dans les rangs d’une certaine jeunesse. « L’extrémisme religieux, comme l’a si bien relevé un observateur, n’est pas ailleurs, il est dans nos murs ». Un constat que confirme l’enquête menée par le courrier à l’Universitaire Abdou Moumouni (UAM) de Niamey.
- Détails
- Catégorie : Education
Enquête sur la mort du Président Baré avant la lettre : « La crainte suit le crime et c’est son châtiment. » Voltaire
Voici ce que la fille du président Baré Rayana Alia Baré a écrit dans sa pétition lancée au mois de février 2018 « Depuis lors, l’Etat et son système judiciaire sont restés sourds à nos appels pour l’ouverture d’une enquête indépendante afin de faire la lumière sur cette triste page de notre histoire et celle de l’Afrique ! J’ose croire que le contexte international, actuellement en mutation en matière de justice, ne saurait tolérer qu’une telle omerta sur la Vérité persiste….»
Ainsi comment faire pour que cette brave, femme, puisqu’elle en est une maintenant, sache une partie de la vérité sur la mort de son père puisque la vérité dans l’absolu n’existe pas ?
Si chacun disait une partie de ce qu’il sait, il est possible d’approcher la vérité.
J’ai promis aux orphelins de me battre pour qu’ils sachent la partie qui me concerne. Aux autres acteurs d’en faire de même.
Puisque les acteurs s’en vont un à un, écrasés par les pieds du temps, je m’autorise l’interpellation d’un des acteurs majeurs de ce drame du 9 avril 1999. En l’occurrence Tahirou Albarka dit Guériel, un proche des proches du président Baré à l’époque, organisateur du fameux voyage sur Inatès, près de la frontière malienne en vue d’assister des réfugiés arabes, dont l’issue fut fatale.
Je lui donne ainsi l’occasion, par une lettre ouverte, de dire sa part de vérité avant que lui et moi soyons à notre tour appelés pour le voyage sans retour.
- Détails
- Catégorie : Société
Enquête sur la pauvreté : Issoufou Mahamadou, crucifié par l’UEMOA
Le Niger, encore et toujours dernier sous Issoufou Mahamadou. L’échec d’Issoufou Mahamadou à la tête de l’Etat est criard. Malgré le tapage médiatique, à l’intérieur du pays comme à l’extérieur où des articles encenseurs sont publiés pour vanter les mérites de sa gouvernance, les faits continuent de le traquer et de le clouer au pilori. D’abord, et successivement depuis plus de neuf années qu’il est à la tête du pays, le Niger tient la queue du peloton dans le classement IDH du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Derrière des pays déchiquetés par la guerre tels que la République centrafricaine ou encore le Burundi. Un état de fait qui a démystifié le discours présidentiel et a permis à tous ceux qui, à l’extérieur surtout, pourraient être abusés par une campagne médiatique frénétique, de comprendre la véritable nature de la gouvernance ‘’issoufienne’’. Ce sont les tonneaux vides, dit-on, qui font plus de bruit. Le gouvernement d’Issoufou Mahamadou a, certes, cherché des boucs émissaires, de faux-fuyants pour se justifier et trouver une interprétation oiseuse à ce classement fait sans passion par une institution onusienne au dessus de tout soupçon de parti pris. Mais il a dû se résoudre à boire le calice jusqu’à la lie.
Sur l’ensemble des pays enquêtés par l’UEMOA, c’est le Niger qui détient le plus grand nombre de pauvres avec 75,5% de la population.
Après le Pnud qui a classé le Niger dernier sans discontinuer, c’est aujourd’hui au tour de l’Uemoa, une institution sous-régionale francophone d’enlever ce qui reste de fierté à Issoufou Mahamadou qui termine décidément son second et dernier mandat dans une sorte de descente aux enfers. Les résultats de la première édition de l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM) dans l’espace UEMOA — une enquête réalisée avec l’appui de la Banque mondiale — et publiés le 20 juillet 2020, sont sans appel pour Issoufou Mahamadou, dont le poulain, Abdallah Boureima, dirige l’institution depuis avril 2017. Ils révèlent, ou plutôt confirment, que le Niger est le pays de l’Union qui concentre le plus grand nombre de pauvres. L’enquête a été conduite sur la base du seuil international de pauvreté monétaire modérée qui désigne comme pauvre toute personne qui dépense moins de 3,2 dollars par jour. Sur l’ensemble des pays enquêtés, 75,5% de la population au Niger vit en dessous du seuil indiqué. L’enquête de l’UEMOA est allée plus loin pour étayer ses résultats. Elle mentionne que le montant moyen annuel dépensé par un Nigérien est établi à 259 009 FCFA, soit un montant inférieur au seuil de 290 992 FCFA.
- Détails
- Catégorie : Politique
Enquête sur la reprise du contrôle des ressources uranifères par AREVA, actuel ORANO
Les Nigériens se souviennent toujours qu’en 2007, après une tumultueuse période des luttes politiques et sociales, la France (ses autorités comme AREVA) allait conclure, à contrecoeur, des accords sur le principe ‘’gagnant-gagnant’’ avec le Niger. Mais, la France n’abandonne à personne ses intérêts. Elle, il fallait faire bon coeur contre mauvaise fortune et attendre que les vents tournent pour reprendre sa revanche. Les vents ont tourné au Niger avec le coup d’état du 18 février 2010. Et, les acquis de 2007 vont être remis en cause par AREVA, avec la complicité des autorités du pays.
Au commencement, il y avait les velléités de contrôler les ressources uranifères…
La brusque prise de valeur du minerai jaune sur le marché mondial qui avait atteint le pic record de 230.000FCFA le kilogramme et le développement spectaculaire du nucléaire civil, notamment dans les pays émergeants comme le Brésil, étaient des facteurs clés pour un regain d’intérêt vis-à-vis de l’industrie uranifère. Dans la bataille qui s’engage, le Niger refuse d’être le dindon de la farce avec le gigantesque projet d’AREVA d’exploitation du gisement d’Imouraren qui propulsera le pays au deuxième rang mondial, après le CANADA. En fait, la guerre de l’uranium est déclenchée. En 2007, les armes du Président nigérien Tandja Mamadou se résumaient à une série d’intransigeance : la diversification des partenaires miniers du Niger et une juste et équitable répartition des retombées sur une base ‘’gagnant-gagnant’’. Dans cette logique, ses atouts reposaient sur un soutien intérieur fort de son peuple et une irruption salutaire sur la scène internationale d’une Chine, moins regardante sur les aspects de la démocratie, des droits humains et de la bonne gouvernance. Le vent n’était pas favorable à la France. Elle accepte, à contrecoeur, les exigences du Niger, convaincue que son heure sonnera, tôt ou tard. C’est le principe froid de la lutte d’intérêts.
Rappel des quelques acquis obtenus par le Niger…
Le Niger détient 36,6% à SOMAIR et 31 % à COMINAK. Il obtient également de mettre en vente directe sur le marché mondial un certain tonnage d’uranium. Ainsi, en 2007, le Niger a reçu 100 tonnes qu’il a revendues, par le canal de la SOPAMIN, à une société américaine dénommée EXELON qui rachètera une partie des 300 tonnes, constituant la part du Niger de 2008. Le reste avait été vendu à AREVA à un prix préférentiel. Ce qui fait que, dès 2010, les deux sociétés n’achetaient plus le tonnage que le Niger met sur le marché qu’à un prix dérisoire : 55.000FCFA le kilogramme. Mais, toujours selon les accords, le Niger devait bénéficier en 2010 de 1.160 tonnes, en 2011 de 1.300 tonnes et en 2012 de 1.400 tonnes.
… qui forment de graves griefs nourris par AREVA et la France…
Il n’y a pas de doute, les accords de 2007 ont fait perdre la face à AREVA. Même l’implication des plus hautes autorités françaises dans ce dossier n’avait pas fait fléchir, à l’époque, le Président Tandja qui devrait recevoir, le Président Sarkozy qui n’aurait pas plus de succès, à Niamey en mars 2009. Sur le plan diplomatique, ces échecs ne pardonnent pas. AREVA et la France acceptent ‘’l’affront’’ et attendent que le vent tourne pour rebondir car la vengeance est un plat qui se mange froid.
Et le vent tourna. Tandja défia la constitution de la 5ème République pour un petit bonus de 3 ans. Ce qui sonna sa perte. Un coup d’état balaya son ambition un 18 février 2010. L’heure d’AREVA a sonné.
L’arrivée de la junte au pouvoir, un terrain favorable à AREVA et la France
La junte militaire qui avait pris le pouvoir, à Niamey le jeudi 18 février 2010, ignorait-elle les contours du dossier des accords entre le Niger et AREVA ? Quoi qu’il en soit, AREVA profitera pour tirer la couverture de son côté. Elle demande et obtient la réouverture des négociations autour de la question de l’uranium. Dès le mois de décembre 2010, elle impose le prix de 55.000FCFA le kilogramme d’uranium.
Un document de travail suspect…
Pour parvenir à ses fins, AREVA élabore un document intitulé ‘’Document de travail’’ qu’elle va soumettre au gouvernement de Transition. A partir du mois d’Août jusqu’en décembre 2010, des rencontres autour de ce fameux document de travail vont réunir partie nigérienne et responsables d’AREVA. Ainsi, Anne Lauvergeon, en personne, viendra au Niger en fin octobre 2010 pour diriger une rencontre à l’immeuble SONARA I avec des financiers nigériens. Réunion à laquelle prendront part le Trésorier Général de la Transition et son staff.
Dans sa mallette, l’ancienne patronne du nucléaire français avait des propositions chiffrées à 20 milliards pour le Niger si celui-ci acceptait le changement du prix du kilogramme d’uranium. Dans cette optique, AREVA prend l’engagement d’accréditer un compte d’attente au profit du Niger si la proposition de prix de ce dernier ne dépasse pas les 95% du prix référentiel. Une rencontre de révision des accords est projetée en 2012 entre AREVA et la SOPAMIN.
Entre temps, Anne Lauvergeon a été rattrapée par l’affaire UraMin. Un scandale politico-financier impliquant des entrepreneurs et responsables politiques français, canadiens et africains. Révélée par la presse au début des années 2010, l’affaire UraMin est un scandale lié au rachat de la mine canadienne.
C’est donc Sébastien de Montessus qui paraphera les accords avec le Niger, le 7 décembre 2010. Le Niger perd ainsi ses acquis de 2007. En mi-décembre 2010, les autorités instruisent SOPAMIN de cesser toute activité de commercialisation de l’uranium. Dans le même temps, cette tâche est confiée, à 100 %, à une autre filiale d’AREVA, basée en Allemagne et dénommée URANGE SELL SCHAST (UG).
La guerre de contrôle des ressources uranifère est donc perdue pour le plus pauvre pays du monde sans que l’on ne puisse, au stade actuel de nos investigations, situer les responsabilités de la partie nigérienne impliquée dans les négociations.
Une stratégie de contournement qui a, dangereusement, délesté le Niger …
Dans la reprise du contrôle des ressources uranifères exploitées par AREVA, cette société avait joué d’une stratégie de contournement. Comme un courant d’eau impétueux qui contourne l’obstacle pour mieux le cerner et triompher par l’usure, AREVA N.C. encercle le projet IMOURAREN. Pour échapper au droit nigérien et aux difficultés des accords de 2007, AREVA N.C. cède une part de 15% de ses 66,65% à une filiale créée sous le droit français avec pour dénomination ‘’AREVA EXPANSION’’ basée en Allemagne. Cette dernière s’empresse de les vendre (les 15%) à KEPKO, une société Coréenne. Ainsi, par ces artifices juridiques, AREVA N.C. prive le Niger d’importantes retombées de la vente de ses parts à KEPKO.
En contrepartie de cette transaction sur le dos du Niger, AREVA avait obtenu de KEPKO la construction de l’usine d’IMOURAREN pour 1,350 millions d’euro. Mais, le Niger ne participant pas à la réalisation de ce projet de construction, AREVA exige et obtient de lui l’inacceptable cession de 7% de ses parts.
Du reste, un audit mené sur le projet IMOURAREN sur la période 2006 à 2007 a révélé que 60% des dépenses sont inéligibles (fausses). Pire, l’inéligibilité porte sur environ 23 milliards de nos francs lourds pour seulement 8 milliards de provisions ‘’estournées’’.
L’autre tactique d’AREVA a consisté à la création d’une plate forme composée de 82 personnes qui contrôlent l’ensemble des structures d’exploitation uranifère. Percevant les dangers qui entourent ce projet tant pour le pays que pour les travailleurs, le Ministre des mines et de l’énergie de l’époque, M. Mohamed Abdoulahi avait adressé une lettre N°00471 du 02 septembre 2009 à AREVA pour attirer l’attention de celle-ci de ne pas procéder à la mise en place de cette plate forme. Mais, à la faveur de la signature de nouveaux contrats avec la junte au pouvoir en décembre 2010, AREVA profite de la situation pour régler cette question. Et selon des sources crédibles, c’est la ministre des mines de l’époque, Salamatou Gourouza, qui avait paraphé de sa main lesdits accords. En juillet 2011, Sébastien de Montessus arrive au directoire d’AREVA. Le 25 novembre 2011, Il procède, avec la complicité, du cabinet du président de la République Issoufou Mahamadou à la vente frauduleuse d’uranium qui donne lieu à l’Uraniumgate. Une affaire obscure dans laquelle 200 milliards de FCA sont sortis des caisses de la SOPAMIN et partagés entre des escrocs, entrepreneurs et hommes politiques.
Ali Soumana
- Détails
- Catégorie : Economie
Enquête sur le limogeage du DGA de la société WAPCO : Les milliards de la magouille !
Depuis le limogeage du Directeur général adjoint (DGA) du projet WAPCO, des nigériens s’interrogent sur les raisons qui auraient motivé cette décision qui, pour le moins qu’on puisse dire, viole le statut de la société adopté récemment à Paris. Le nouveau statut de WAPCO stipule que le Directeur général adjoint ne peut être remplacé que sur résolution du conseil d’administration. Mais étant donné que, depuis quelques temps, le favoritisme, le délit d’initié et la mise à sac des deniers publics sont devenus des pratiques courantes au Niger. Et le projet WAPCO ne pourrait échapper à ces mauvaises pratiques. Selon des sources crédibles, ce sont à ces pratiques de mauvaise gouvernance qu’Issaka Elhadj Ado aurait tenté de s’opposer. Du reste, selon une enquête, tout serait parti de l’attribution d’un marché de 1, 3 milliards de FCFA pour la communication autour de l’importance du projet dans les zones que traversera la construction du pipeline. Le marché devrait être octroyé à une agence de communication expérimentée qui aura pour mission d’élaborer des émissions de sensibilisation dans les langues locales des différentes zones. Pour l’attribution de ce marché, une lettre de recommandation aurait été envoyée par le ministère de tutelle, demandant au Directeur général adjoint de WAPCO d’octroyer le marché à une agence de communication qui appartiendrait à un membre du gouvernement. L’agence de communication en question est dirigée par un partisan de la galaxie rose qui porterait le sobriquet de « Papa ». Il semble qu’un décaissement de 160 millions de FCFA aurait été déjà effectué au profit de l’agence de communication recommandée.
Alors même qu’elle ne maitriserait pas la complexité linguistique et culturelle des zones concernées par le pipeline. Face à cette magouille, le DGA de WAPCO aurait fait remarquer à la tutelle la violation des textes du code des marchés nigériens. Ce qui aurait irrité et contrarié les « patrons » du pétrole nigérien qui ont manifesté un courroux indescriptible. En plus, l’enquête révèle que le recrutement des agents de sécurité au projet aurait, davantage et gravement, contribué à amocher les relations entre Issaka Elhadj Ado et sa hiérarchie. Du reste, dans le cadre du recrutement des agents de sécurité , les textes du projet auraient prévu de recruter d’anciens militaires nigériens pour assurer la sécurité des lieux . A cet effet, quinze (15) postes de responsables des sécurités aurait été prévus, postes destinés à des officiers et sous officiers nigériens à la retraite. Mais, en violation flagrante des textes, selon l’enquête, tous les 15 postes auraient été accordés à une agence de sécurité d’un pays voisin. Ils seront payés à environ 7 millions de FCFA par mois et par poste. Ces deux contrats de plusieurs milliards de FCFA seraient donc à la base du divorce entre le sieur Issaka Ado et sa hiérarchie. Au ministère du pétrole, on accuserait l’ancien Directeur général adjoint de détenir une immense fortune. Il serait, notamment, accusé d’avoir acheté avec les fonds du projet une dizaine de véhicules pour ses courses personnelles. En tout cas, c’est ce qui aurait été raconté à l’exécutif et avancé comme grief pour pouvoir l’évincer de son poste. L’autre face de l’iceberg, pour ne pas dire la vérité, aurait été cachée au président de la République. Au surplus, à l’opposé de cette accusation, des sources internes au Ministère du pétrole indiquent que les fonds de la société auraient été utilisés pour acheter des véhicules V8 et Prado de dernière génération aux différents responsables du ce même Ministère.
La société WAPCO/ Niger (west african oïl pipeline company SA) est une société de droit nigérien qui a pour mission de construire d’exploiter, d’entretenir et de gérer le pipeline Niger- Benin. Elle permet l’exploitation du pétrole brut du Niger à partir de Koulélé situé dans la région de Diffa vers le terminal du port de Sémé au Benin. Le pipeline est tracé sur environ 1950 km de long dont au moins 1275 km sur le territoire nigérien, avec un coût global de 2,3 milliards de dollars US. WAPCO est donc d’une importante influence positive sur le développement économique du Niger. Les travaux de ce projet devraient être achevés au premier semestre 2023. Les marchés, pour la réalisation de ce gigantesque projet, semblent profiter à un clan politique dont la gloutonnerie dans la captation du profit viole les moeurs et règles de gestion. Un clan qui fait fi des règles de bonne gouvernance pour satisfaire ses appétits voraces. Que dire des sociétés désignées pour la réalisation d’autres travaux ?
Sur la liste, presque toutes les sociétés désignées ont un lien. L’appartenance à la même famille politique. En tout cas, c’est ce que fait remarquer la liste des sociétés désignées pour la réalisation de certains travaux dans le cadre du projet de construction du pipeline Niger-Benin. Avec le favoritisme dans l’octroi des marchés, la réalisation du projet risque de connaitre le même sort que le chemin de fer de Bolloré Nous y reviendrons !
Ali Soumana
- Détails
- Catégorie : Economie
Enquête sur le projet de carte d’identité biométrique au Niger : Des manigances douteuses sous l’ombre du président de la République
L’on apprend que c’est IDEMIA qui cherche, sans passer par les procédures normales consacrées, à s’accaparer du marché de confection de la carte nationale d’identité biométrique au Niger. Selon de sources crédibles, il y a quelques agitations pour attribuer le marché de confection de la carte d’identité nationale biométrique à une de ces sociétés françaises à travers le BOT.
Depuis quelques jours, l’on peut lire sur les réseaux sociaux, des Nigériens s’interrogent sur le fait que leur pays, depuis plus de soixante ans, garde toujours la même carte d’identité nationale comme si le Niger devrait être cette société qui refuse d’évoluer. Cela est d’autant vrai que la carte d’identité nationale du Niger, ceux qui voyagent le savent bien, n’est pas respectée chez d’autres voisins qui la considèrent comme un objet de la préhistoire, ou en tout cas, pour dire vrai, de l’époque coloniale. Ils n’ont pas tort. Comment comprendre qu’à cette ère du numérique, les Nigériens en soient restés à avoir ce papier démodé qui leur sert de carte d’identité nationale ?
Ce débat opportun, il va sans dire, est sans doute provoqué pour justifier de requérir les services de sociétés étrangères pour, soi-disant, corriger une telle anomalie que les Nigériens ne pourront qu’apprécier surtout quand, on leur remettra dans les mains, cette nouvelle carte esthétisée et moderne qui leur donnera le sentiment de vivre dans leur temps et dans la modernité. Seulement, ceux qui veulent s’en servir pour régler le problème ont plus d’autres raisons que ces considérations objectives soulevées plus haut. En effet, l’on apprend que c’est IDEMIA qui cherche, sans passer par les procédures normales consacrées, à s’accaparer du marché de confection de la carte nationale d’identité biométrique au Niger. Selon de sources crédibles, il y a quelques agitations pour attribuer le marché de confection de la carte d’identité nationale biométrique à une de ces sociétés françaises à travers le BOT.
C’est quoi donc le BOT ?
Le Build-Operate-Transfer, est un modèle contractuel dans lequel une organisation publique (par exemple un gouvernement) s’associe à une entreprise privée pour financer, concevoir, construire et exploiter un projet pendant une période définie après le transfert du projet à l’entité publique ». C’est un conseiller étranger à la Présidence de la République qui serait à la manoeuvre pour arracher le marché au profit d’Idemia ou, à défaut, à l’Imprimerie Nationale de France.
Sauf que, dans le premier cas comme dans le deuxième, il s’agit de deux sociétés qui n’ont pas bonne presse car prises, toutes, la main corrompue dans le sac à travers bien d’affaires notamment en Roumanie, au Sénégal, au Népal, au Mali, etc.
On comprend donc que le Niger prenne de gros risques à aller vers ces sociétés car le faire c’est permettre, peuvent alerter des spécialistes, à ces sociétés d’avoir en leur possession des informations précieuses sur des Nigériens, informations qu’elles pourraient « vendre » à des organisations terroristes, criminelles. Et avec le sentiment anti français qui se développe au Sahel la jeunesse nigérienne risque de boycotter le processus. Les inquiétudes sont d’autant sérieuses qu’il y a à s’en méfier, ce d’autant que les sociétés françaises ne sont pas les seules et les meilleures dans le domaine de la production de cartes ou de passeports biométriques.
Nos alertes sont bien fondées et nous avons enquêté sur les deux sociétés afin que les autorités nigériennes s’en méfient pour faire d’autres choix plus conséquents au regard du caractère très sensible du produit. Sur plusieurs sites que nous allions évoquer, il est possible de se renseigner sur ces deux sociétés et sur leur image pour comprendre qu’elles ne sont pas forcément fréquentables, en tout cas pas les plus indiquées pour un tel contrat et surtout quand on apprend que c’est ce conseiller qui joue de ses proximités avec la Présidence du Niger pour favoriser les sociétés françaises évoquées.
Mais d’abord qui est EDEMIA ?
Par un titre paru sur le site d’Africanews, l’on apprend que le groupe Idemia (ex- Oberthur) est « Visé par une enquête pour corruption. Sur une dernière mise à jour du 14/04/2017, l’on apprend qu’un allié de Kabila a même reçu un paiement de 700.000$ lié à l’accord de passeport biométrique de 2015. Le site de la World Bank Announces, à travers « Settlement with Oberthur Technologies », « IDEMIA, l’un de nos concurrents s’appelait Oberthur technologies, l’on apprend davantage sur IDEMIA. En effet, ils ont changé de nom pour IDEMIA depuis la décision de la Banque Mondiale de les exclure des marchés africains ». On comprend donc que cette société soit déconseillée formellement par la Banque Mondiale aux Etats africains.
Sur un autre site, l’on apprend que la CJIP, Convention Judiciaire d’Intérêt Public, entre IDEMIA France et la PNF [sont visés par une enquête] pour des faits de corruption commis au Bangladesh. C’était entre 2014 et 2016. On peut lire sur ce site tout le dispositif de corruption qui a été mis en place. Un autre site renseigne sur la société française, corroborant ces accusations graves portées contre elle. Il s’agit du site de la Confédération maritime. On y évoque l’implication des Le Drian dans des affaires de corruption au Mali à travers un article ayant pour titre : « Famille Le Drian : la corruption comme mode de vie ! ». On y lit également que « Thomas Le Drian, le fils de papa Jean Yves, tous deux sont convoqués devant le tribunal du Mali ». L’enquête qui en fait cas est publiée le 25 juin 2021. On apprend qu’ « Après un lobbying douteux, des pressions et complicités diverses trop longues à citer ici, la société IDEMIA proche de Thomas Le Drian, avec l’aide [de] papa Jean Yves, obtient le marché malien contre une société canadienne [pourtant] plus économique », et peutêtre plus professionnelle. On peut donc craindre les mêmes favoritismes par lesquels – c’est bien connu des Africains, et notamment des Nigériens chez qui venait Le Drian avant même que les dernières élections de 2021 ne se tiennent pour dire qu’elles sont les meilleures qu’on n’ait jamais eues sur la terre – ailleurs la société a posé ses tentacules et joué à la corruption. Ces flatteries pour un processus électoral qui n’en vaut pas la peine, pourraient bien cacher ce projet qui vise à s’accaparer de marchés dans le pays. Comment ne pas le croire quand on apprend sur le site de la Confédération Maritime qu’ « Ainsi l’Etat du Mali est escroqué et Thomas empocha de grosses commissions. La Corruption, [apprend-on] est confirmé ! C’est ainsi que débute le naufrage de la France en Afrique, virée de partout sur le continent ». On ne peut donc pas croire à ce narratif de la France qui se fait saine dans son rapport avec l’Afrique, faisant croire qu’elle ne venait en Afrique que pour le bien des Africains alors même que ces derniers, pour des raisons bien fondées, se plaignent d’elle depuis des siècles et cela a continué avec les indépendances et s’est prolongé avec la démocratie. On voit bien, qu’usant de proximités familiales, la France peut continuer à exploiter l’Afrique, avec dans le cas malien un ministre de France qui est capable de jouer au grand corrupteur sur le continent pour créer des espaces de prédation à sa progéniture. Il ne faut donc pas s’étonner que quelques années plus tard, la même France revienne à salir des familles qu’elle a utilisées sur le continent comme au Gabon avec les Bongo, et parler pour leur nuire de « biens mal acquis ».
Yahoo !finance dans Challenge, à travers cet article, « Le groupe Idemia (ex- Oberthur) [pour sa part annonce que la société est] visée par une enquête pour corruption ». IDEMIA n’est donc pas recommandable et les Nigériens ont de bonnes raisons de s’en méfier. Il en est de même pour l’autre société française.
L’Imprimerie Nationale de France tout aussi suspecte…
L’Imprimerie Nationale de France, ellemême n’est pas épargnée par de telles accusations compromettantes car développant les mêmes pratiques corruptives que l’on décrie chez IDEMIA qui a eu cette stratégie de mode en France, pour se débarrasser de son nom premier, Oberthur en l’occurrence, et se rhabiller d’une nouvelle appellation avec laquelle elle croit pouvoir faire peau neuve, se faire invisible pour ses fautes et se débarrasser de son passif lourd qui ne peut lui faire de la bonne publicité. N’est-ce pas Cogéra , alias Areva , alias Orano… ?
Sur le site du Figaro, l’article « La prestigieuse imprimerie nationale dans le viseur de l’Agence Française anticorruption », écrit par Etienne Jacob et mis à jour le 18/02/2022 à 17h09, nous apprend que, malgré la gravité des accusations portées contre elle, « aucune communication officielle n’a à l’heure actuelle été faite de la part d’IN Group et de l’AFA concernant cette inspection ». Sur un autre site, on lit : « L’imprimerie nationale au coeur d’une enquête pour corruption », publié le 01/ 09/2009 à 19h58 et modifié le 01/09/ 2009 à 22h29. Comme IDEMIA, l’Imprimerie Nationale de France n’est pas une bonne adresse pour se faire établir des cartes ou passeports biométriques. Comment ne pas le croire quand le site nous informe que « l’imprimerie nationale, chargée de fabriquer des documents officiels (cartes d’identité, passeports, etc.), fait l’objet d’une information judiciaire pour «corruption d’agent public» dans l’attribution de plusieurs marchés à l’étranger ».
L’information compromettante est confirmée sur un autre site, celle d’Africa Intelligence en l’occurrence. Il nous apprend dans « Corruption à l’imprimerie française : le Sénégal est l’un des pays cités dans une vaste entreprise de corruption à l’imprimerie nationale française (édition du 10/09/2009 ». Le Niger, à moins de vouloir davantage se discréditer, ne peut donc pas se rapprocher de telles sociétés pour commercer avec elles. On apprend d’ailleurs, pour être plus précis sur les griefs portés contre la société, parlant de « Pots de vins à l’imprimerie nationale de France [que] les intermédiaires sénégalais ont touché 20 pour cent » du marché, ce qui, peut-on s’en rendre compte, est colossal comme dessous de table.
Un autre site, dans un article, « Passeports biométriques : la justice française soupçonne l’imprimerie nationale d’avoir obtenu des marchés en Roumanie, en Géorgie, en Syrie et au Sénégal contre versement de pots-de-vin », confortant les mêmes accusations compromettantes. Un autre site parle même de « Blanchiment & Corruption » par des « Soupçons de corruption [qui] entachent un contrat d’IN Group au Népal ». Comme on peut le remarquer, partout où vont ces sociétés, c’est pour user de corruption pour mettre des marchés dans leur escarcelle. Au Niger, il y a quelques agitations, pour attribuer le marché de confection de carte d’identité nationale biométrique à une de ces sociétés à travers le BOT. Qu’il s’agisse d’Idemia ou de l’Imprimerie Nationale de France, la corruption reste, partout où elles sont allées, leur label. Au Niger, Bazoum doit d’autant faire attention que cela se trame sous son ombre.
A suivre !
Ali Soumana
- Détails
- Catégorie : Société
Enquête sur le projet de carte d’identité biométrique au Niger (suite)
D’autres sociétés ‘’mafieuses ‘’ tapent à la porte de la Présidence ? Il y a quelques jours, dans un article intitulé « Enquête sur le projet de carte biométrique au Niger : des manigances douteuses sous l’ombre du Président de la République », nous informions l’opinion sur les tractations souterraines d’IDEMIA et de l’Imprimerie Nationale de France qui useraient de proximités avec certains acteurs du cabinet du président de la République pour se faire octroyer le marché de la nouvelle carte d’identité nationale biométrique au Niger. Nous y avons relevé, par nos enquêtes, que ces deux sociétés, pour les mêmes types de marchés, ailleurs en Afrique, avaient été accusées de corruption. Pour cette raison, nous alertions sur des manoeuvres qui pourraient se faire en usant des mêmes moyens corruptifs qui pourraient privilégier les sociétés que nous évoquions. Mais, nous apprenons que d’autres sociétés seraient dans les mêmes démarches, cherchant les voies et moyens de postuler pour le même marché qu’elles voudraient rafler, non sans recourir, l’imagine-t-on, aux mêmes pratiques et, ce, d’autant qu’elles-mêmes ne devraient pas être plus cleans. Nous évoquerons ici Semlex, Zetes belge, Colesseum Hongrie qui auraient écrit à l’État du Niger pour manifester leur intérêt pour le marché.
Semlex
Sur une page publiée par Philippe Engels en avril 2018 sur le site de Médor web, l’on apprend des perquisitions chez Semlex où de « mauvais papiers », compromettants pour la société belge, auraient été découverts. De cette enquête de police, l’on apprend sur le site des « Soupçons de corruption au Congo, blanchiment d’argent sur [le] sol [belge] : la firme Semlex, établie à Uccle, a été perquisitionnée [le] mercredi 17 janvier.
Les champions belges du passeport africain y ont reçu la visite intrusive de la police. Une dizaine d’enquêteurs ont poussé la porte du 384, avenue Brugmann, à Uccle, vers 9 heures du matin. Les perquisitions ont visé aussi le domicile de l’administrateur délégué Albert Karaziwan, né en Syrie, vivant à Watermael-Boitsfort. Ceci a été confirmé par le parquet fédéral. Selon nos informations, la justice belge cherche à établir et à tracer les circuits de commissions qui auraient été payées à des officiels congolais lors de la signature d’un contrat de livraison de passeports biométriques à la République démocratique du Congo, présidée parJoseph Kabila ».
C’est sur la trace d’Adrupiako que semblent lancés les policiers belges, suite à la bourde d’un de ses porteurs de valise, le distrait Engo Nkanda, pincé à l’aéroport de Bruxelles-National en possession de 400?000 dollars d’argent cash, il y a deux ans. A qui ces billets étaient-ils destinés?? ». Semlex, par de telles pratiques, n’est donc pas à conseiller à un Etat qui veut promouvoir la bonne gouvernance. Dans un article RFI, en date du 05/ 01/2018, peut-on lire qu’à la cérémonie d’investiture en Mai 2016, le Président des Comores, Arali Assoumani, est revenu sur l’affaire Semlex qui fabrique des pièces d’identité biométrique dans la tourmente, accusé d’avoir vendu des passeports à des proches du milieu terroriste. Le Président n’exclut pas une action en justice. Il faut bien comprendre que Semlex a vendu des passeports comoriens sans aucune autorisation ni aval du gouvernement comorien, un acte très grave pour la souveraineté du pays. En 2012, le parquet de Bruxelles avait été alerté à cinq reprises par la Cellule de traitement des informations financières (CTIF), luttant contre le blanchiment d’argent sur le territoire belge, quant aux activités de Semlex en Afrique. Il n’y avait pas eu de véritable investigation judiciaire.
Il y a d’autant plus à s’en méfier que Semlex n’est pas que dans la biométrie. Cette société à tout faire, est également citée dans d’autres affaires d’achats d’armes dans un pays africain, notamment en Côte d’Ivoire, pendant la crise postélectorale qui avait secoué le pays au profit de Laurent Gbagbo, « en violation de l’embargo des Nations- Unies » ainsi que le rapportait Mathieu Olivier de Jeune Afrique en décembre 2020.
Elle est aujourd’hui sous le coup d’une enquête judiciaire en Belgique et soupçonnée de corruption et de blanchiment d’argent dans le cadre d’un contrat de production de passeports en RD Congo, lequel n’a pas été renouvelé ».
Ce sont des ONG anti-corruption, 51 au total, constituées partie civile, qui saisissaient, malgré le droit de réponse d’Olivier Bazin, la justice belge, un peu comme des Nigériens l’ont fait dans d’autres affaires devant la Justice française. Ce regroupement d’ONG, pour justifier son engagement, aura alors comme slogan : « Le Congo n’est pas à vendre ». Et la justice belge a donné, contrairement au cas nigérien, en tout cas jusqu’ici, un avis favorable à la plainte des organisations congolaises. Ainsi, l’on apprend, qu’à Bruxelles, le parquet fédéral belge a confirmé à l’AFP qu’un juge d’instruction enquêtait depuis trois ans sur des soupçons de fraude visant cette société. Pour la société civile congolaise, le contrat avec Semlex ne saurait être renouvelé tant que l’enquête en cours ne la blanchit pas des accusations qui sont portées contre elle.
-France TV de renchérir le 13/01/ 2018, Semlex - Comores un vaste trafic de passeport diplomatique démantelé. 2800 passeports diplomatique des Comores ont été délivrés entre 2008 et 2016. Chiffre étonnant pour un pays de 800.000 habitants. L’entreprise Belge Semlex qui s’occupe de la délivrance de passeport biométrique est dans le viseur de la justice.
En plus, on apprend, par Africa News du 14/04/2007 dernière mise à jour, qu’un allier de Kabila a reçu un paiement de 700.000 dollars lié à l’accord de passeport biométrique de 2015.
Et, selon OCCRP (organized crime and corruption reporting projet), Semlex Groupe a versé à un ancien haut fonctionnaire du gouvernement Malgache au moins 140.000 Dollars.
L’ORCCP a déjà révélé comment l’entreprise à soudoyé des hauts fonctionnaires pour obtenir des contrats avec l’ancien dictateur gambien Yahya Jammeh et a aidé un important négociant en pétrole à payer des pots de vin pour gagner des affaires en République du Congo.
Le passeport le plus cher de l’Afrique Semelex – Congo est à 185 dollars alors que même le passeport américain coûte 110 dollars.
Zetes
Zetes devant la justice Belge, publié par la libre.be en date du 23/03/ 2016
Selon ANC, sur la base d’un examen mené avec quatre autres parties, il dit avoir détecté de graves anomalies dans le fichier électoral établi par Zetes pour les élections au Togo.
Jean-Pierre Fabre, chef de file de l’opposition et principal rival du président sortant, Faure Gnassingbé, à cette élection, a porté plainte à Bruxelles contre la société belge ZETES, chargée des opérations de révision des listes électorales au Togo, pour « faux en informatique et usage de faux ». L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a envoyé récemment une mission d’experts à Lomé, afin d’aider la CENI à travailler sur le fichier. Le hold-up électoral de « Joseph Kabila » du 28 Novembre 2011 a eu une répercussion judiciaire en Belgique, le jeudi 14 Février 2013.
Un autre scandale au Congo Kinshasa publié par allafrica.com du 18 Décembre 2022, plaintes déposées devant la justice Belge par une ONG de droit belge par complicité de Fraudes électorales, Congo-Kinshasa : Zetes Industries devant la justice belge !
La prospérité (Kinshasa) indique dans son article que Zetes Industries, fournisseur des kits électoraux aux commissions électorales congolaises (CEI et CENI), est poursuivi pour “complicité dans la fraude électorale observée lors des scrutins du 28 novembre 2011, en RDC. La plainte a été déposée devant la justice belge par Aprodec asbl, une ONG de droit belge qui reproche à la S.A Zetes, une des filiales de Zetes Industries, de n’avoir pas fait le nettoyage et le dédoublonnage du fichier électoral. La notification de cette comparution a été faite le 30 novembre 2012. La première comparution est intervenue le 6 décembre, devant le tribunal de commerce belge siégeant en référé, à Bruxelles.
COLESSEUM, ANY Hongrie
Selon nos investigations, cette dernière est une petite entreprise qui n’a aucune expérience internationale. La Hongrie est un pays de l’Europe de l’Est. Selon le journal le Monde du 31 Janvier 2013, la Hongrie glisse au dernier rang des pays de l’UE du classement de Transparency International. L’annonce du classement intervient alors que l’Union Européenne bloque quelques 12 milliards d’euros de fonds réservés à Budapest dans l’attente de réformes visant à endiguer la corruption.
Autant dire que les autorités nigériennes se doivent de faire très attention dans l’octroi de ce marché de carte d’identité biométrique afin d’éviter de tomber dans des situations regrettables. Il faut donc craindre, que sous Bazoum qui aspire à gouverner autrement, différemment donc, qu’un certain sérail qui s’agite autour de lui, ne cultive les mêmes pratiques qui pourraient éclabousser le régime, et ternir l’image du régime qui souffre déjà du passif d’un héritage qu’il a choisi de protéger et d’assumer, à ses risques et périls. En tout cas, il y a à s’informer sur la horde de sociétés qui pointent le nez sur le pays pour vouloir s’accaparer du marché de la carte d’identité biométrique.
Ali Soumana
- Détails
- Catégorie : Politique
ENQUÊTES EXPLOSIVES : Des dossiers de plus de 150 milliards dans les tiroirs de la Justice
Aujourd’hui, par nos enquêtes, nous en savons un peu plus sur le grand pillage organisé par le PNDS de 2013 à 2014, même si le document consulté fait cas de gestions antérieures. L’Inspection d’Etat qui a investigué sur la gestion de certains ministères et entités rend compte du grand raid opéré sur les deniers publics. A titre illustratif, sans évoquer la liste exhaustive, nous parlerons de la Communauté urbaine de Niamey, (rapport transmis le 27/11/2014), avec un montant estimé à 1.693.758.905f ; le Ministère de la Santé (29/09/2014), avec 602.610.811f, la CAIMA (1/10/2014) avec 255.589.163f ; le Ministère de l’Urbanisme et du Logement (27/03/2013) avec 9.321.698.480f, la SOCOGEM (28/ 01/2013) avec 1.301.056.820F, la CAFER(21/05/2014) avec 472.083.170f , l’Hôpital National de Niamey avec 430.102.947f (31/ 03/2014) ; le Programme de régénérescence de la Vallée du Niger (Barrage Kandadji), rapport d’enquête transmis le 25/02/2014 avec un montant de 12.992.241.799f,…
Les Renaissances acte I et II, conduites par Issoufou Mahamadou, auront été marquées par des scandales financiers, par d’énormes détournements dont le pays, sans précédent depuis soixante ans d’indépendance. Mais, le grand protecteur des détourneurs, par le système qu’il mettait en place, promouvant l’impunité, n’a joué qu’à dissimuler les dossiers issus des inspections d’Etat, des audits de sociétés d’Etat, des enquêtes de la Halcia. Tout avait été caché au peuple qui ne pouvait rien apprendre de ce qui a été volé à l’Etat. Le socialisme frelaté nigérien y veillait. Ce sont des milliards qui avaient été compromis pour produire, dans le pays, de nombreux milliardaires que personne ne peut aujourd’hui lister, tant ils sont nombreux alors qu’ils venaient pauvres au pouvoir comme des rats d’église. On sait que, dès les deux premières années de la gestion d’Issoufou, certaines chancelleries de la pace alertaient sur l’ampleur du phénomène, parlant de pas moins de 16 nouveaux milliardaires que générait le système mis en place au soir du 7 avril 2011.
Aujourd’hui, par nos enquêtes, nous en savons un peu plus sur le grand pillage organisé par le PNDS de 2013 à 2014, même si le document consulté fait cas de gestions antérieures. L’Inspection d’Etat qui a investigué sur la gestion de certains ministères et entités rend compte du grand raid opéré sur les deniers publics. A titre illustratif, sans évoquer la liste exhaustive, nous parlerons de la Communauté urbaine de Niamey, (rapport transmis le 27/11/2014), avec un montant estimé à 1.693.758.905f ; le Ministère de la Santé (29/09/2014), avec 602.610.811f, la CAIMA (1/10/ 2014) avec 255.589.163f ; le Ministère de l’Urbanisme et du Logement (27/03/2013) avec 9.321.698.480f, la SOCOGEM (28/01/2013) avec 1.301.056.820F, la CAFER(21/ 05/2014) avec 472.083.170f , l’Hôpital National de Niamey avec 430.102.947f (31/03/2014) ; le Programme de régénérescence de la Vallée du Niger (Barrage Kandadji), rapport d’enquête transmis le 25/02/2014 avec un montant de 12.992.241.799f, la DGI, contrôle fiscal des sociétés de téléphonies mobiles (24/09/ 2013) avec 119.546.746.472f ; les Greffes des tribunaux (Ministère de la Justice (24/09.2013) avec 1.040.464.536f, le Ministère de l’hydraulique (29/05/2013) avec 3.905.207.355f……
Le carnage est immense. D’autres inspections d’Etat avaient été menées et elles pourraient mieux renseigner sur le désastre. Le Niger, ces dernières années, aura souffert des raids opérés sur les deniers publics et, pour lesquels, on n’eut aucun traitement judiciaire quand bien même ces dossiers auraient été transmis à la Justice.
De ce que nous évoquons ici, il s’agit d’une trentaine de dossiers que l’Inspection d’Etat transmettait à la Justice sans que celle-ci ne puisse leur donner la suite judiciaire qu’ils méritent. L’ensemble de ces dossiers sont oubliés dans les tiroirs, le régime d’alors s’étant servi pour protéger des militants ou pour faire du chantage sur d’autres qui n’avaient alors de choix que de suivre pour ne pas « périr » politiquement, craignant la prison. Bien de dossiers servaient au commerce politique du régime qui s’en servait à mettre aux pas certains hommes politiques qui finirent par lui faire allégeance pour suivre la renaissance et vivre tranquilles.
Il y a urgence à dépoussiérer ces dossiers pour permettre à l’Etat de rentrer dans ses droits, en recouvrant, dans un premier temps, les fonds qui ont été compromis, ce d’autant que les différents acteurs sont bien connus, pour répondre de leurs actes. Il s’agit quand même de quelques 157.235.687.880f qui sont ainsi dilapidés et qu’il faut récupérer. Des dossiers traités et transmis par l’Inspection générale d’Etat, le 11 novembre 2014, au Ministère de la Justice. Certains n’ont pas tort de dire que CNSP va chercher l’argent ailleurs alors qu’il est entre les mains de brigands, sous ses pieds.
Ali Soumana
- Détails
- Catégorie : Politique
Enrichissement illicite : La saison des prête-noms
Pendant dix ans qu’Issoufou Mahamadou avait régné sur le Niger sans partage, que ne s’étaient pas permis les hommes et les femmes de son clan, tous ceux qui bénéficiaient de sa bénédiction pour se croire intouchables ? Pour cela, les Nigériens disaient qu’il est le président d’un clan, non de tous les Nigériens pour lesquels il avait un certain plaisir cynique à ne leur faire que le mal. Des hommes et des femmes, sortis de rien souvent, pauvres comme des rats d’église, en l’espace d’un mandat, puis d’un autre, ont fait pousser des fortunes colossales, des immeubles insolents, des rêves, et des fantaisies que rien ne peut justifier. Toute la gent socialiste qui avait échoué ailleurs, s’était rabattue sur la politique qui devenait pour eux un raccourci pour s’enrichir avec une telle facilité qu’on croirait à un conte de fée, surtout quand ont voit le nouveau standing de certains riches que le PNDS d’Issoufou créait à la lisière d’un pays qui se paupérise et, ce, sans que les partenaires n’en soient offusqués , notamment lorsque, dans le cas du ministère de la défense, ils peuvent voir des hommes se servir de la guerre dans laquelle ils s’investissaient, donnant leur argent, leurs moyens et leurs hommes, pour s’enrichir au moyen de détournements immenses. Pourquoi, pareilles insouciances ne peuvent déranger certains partenaires qui, malgré tout, continuent à présenter la démocratie nigérienne comme un modèle de réussite ? Tirent-ils profit de la mauvaise gouvernance qui a cours dans le pays et que tout le monde reconnait ?
Aujourd’hui, quand on voit le régime tâtonner à s’attaquer à l’impunité, l’on ne peut que l’aider à mieux comprendre le phénomène qui se dresse devant lui comme une hydre à mille têtes afin de l’abattre et assainir une vie publique aujourd’hui trop sale parce qu’on n’y promeut que des contre-valeurs. Pendant dix ans, sous Issoufou, usant de Wassosso, comment les hommes s’étaient enrichis sous les yeux impuissants des Nigériens, poussant le pays à la faillite ?
Des stratégies du pillage….
Certains hommes qui avaient la faveur de l’ancien régime, engagés dans la saison d’orpaillage que leur promettait le nouveau régime d’avril 2011, pour engranger plus de richesses, n’en partaient pas de mains mortes et s’en mettaient plein les poches au point où certains d’entre eux étaient surpris des fortunes incommensurables qu’ils amassaient, étourdis de ne pas comprendre comment la politique enrichit si vite alors qu’ils partaient se fatiguer ailleurs pendant de longues années d’efforts vains. L’accession du PNDS au pouvoir pour ceux-là est donc une baraka et ne ils ne peuvent que remercier le messie qui leur fit cette chance de creuser peu pour sortir, des trous de leurs services et de leurs sociétés dont ils ont la charge, des lingots brillants qui les rendirent immensément riches et arrogants. Et ils avaient eu beaucoup d’argent à ne pas savoir quoi en faire. Aussi, parce que de telles fortunes ne peuvent pas aller en banque où elles peuvent être traçables, après en avoir encaissées dans les sous-sols des nouveaux immeubles acquis et des coffres-forts de maisons cossues souvent inhabitées, ils se servent de la stratégie de prête-nom pour dissimuler les richesses acquises. Comment ne pas rappeler le cas de ce responsable de la garde nationale dont l’enfant gâté « nageait » au milieu de nombreux millions dans leurs maisons qui débordait de liasses pour décider, quand le père ne peut gérer la comptabilité de son « butin », à s’en servir pour ses fantaisies et pour faire plaisir à ses ami-e-s ? Issoufou Assoumane de Talaka le Bâtisseur, a d’autant plus râlé de cette gestion plusieurs années avant, exprimant toute sa désaffection pour ce socialisme d’un nouveau genre, et depuis, ne pouvant se reconnaitre dans une telle gestion, il prit ses distances avec le régime dont il ne comprenait pas les convictions doctrinaires qui l’ont poussé, au nom de proximité idéologique, à le soutenir. Des pontes de l’ancien régime s’étaient alors enrichis avec ostentation, détournant au moyen de surfacturations, de marchés non livrés, de missions virtuelles jamais effectuées et tant d’autres trouvailles et stratagèmes qui leur permettaient de capter des fonds et de les mettre dans leurs gibecières gloutonnes et insatiables. Des caisses de l’Etat, ils en ont fait des puits d’argent où ils peuvent impunément en extraire à leur guise, tout effrontés et arrogants. Pour leur confort. Ils n’avaient pas la notion de la grandeur de l’homme, de toute la fierté que d’autres peuvent avoir à gérer les hommes pour graver leurs noms dans l’Histoire, au marbre.
Pour dissimuler de telles fortunes suspectes, la stratégie consiste à user de prête-noms avec des hommes, quand ce n’est pas des frères ou des amis, qui créent des entreprises, mènent des activités louches, invisibles, mais avec une montagne de fortune qui crève les yeux, décrivant le nouveau statut d’un faire-valoir qui, dans le fait, n’est qu’un écran, le fortuné étant ailleurs, presque invisible ainsi que cela arrivait à un Ibou Karadjé qui n’est pourtant, convenons-en, dans l’affaire qui l’emmena loin, qu’un ouvrier au service d’un autre pour la sale besogne. L’on sait par exemple que l’on se sert stratégiquement de certains opérateurs économiques comme prête-noms pour récupérer des marchés, les engager dans des affaires louches, notamment à se lancer dans l’hôtellerie, dans l’achat et la construction d’immeubles, dans l’acquisition de nombreux hectares de terrains dans les villages et ailleurs, dans la création d’entreprise. Ces socialistes aiment tout posséder, et on peut voir comment, à Niamey, depuis quelques temps, poussent partout des immeubles. Ils veulent conquérir le tout-Niamey pour en être les nouveaux maitres. Il y en a même qui étendent leurs tentacules à l’extérieurs où ils vont pour investir.
Certains Nigériens, depuis que le PNDS arrivait au pouvoir, sont devenus immensément riches. Et cela étonne quand on sait que le Niger est ce pays que le PNUD ne s’était pas lassé de classer pendant dix ans, dernier de la planète, sous Issoufou. C’est à juste titre que certains se demandent où les Nigériens ont trouvé si facilement de l’argent pour créer ces nombreuses sociétés de transfert d’argent, quand la Côte d’Ivoire, riche avant nous, n’en possède que peu ou pas, se contentant de sociétés internationales de transfert d’argent. Faut-il y voir, là, un moyen de blanchir de l’argent que l’on pourrait ne plus supporter de regarder tous les jours dans une maison au point de s’en effrayer ? Par exemple, combien d’hôtels at- on sur la place de Niamey et d’immeubles dont on ne connait, en tout cas pour plusieurs, les propriétaires ? Le fisc, les a-t-il identifiés pour les imposer ainsi que la loi le commande ? Ou bien faut-il croire que l’impôt, sous les socialistes, ne s’impose qu’aux pauvres ?
De l’urgence à démasquer les nouveaux riches
On ne peut pas combattre l’enrichissement illicite sans mettre des visages sur certaines fortunes et notamment sur certains immeubles qui trônent dans nos villes. On en compte d’ailleurs partout et tous ceux qui ont accumulé de l’argent ne se sont pas contentés d’en construire dans la capitale, ils sont allés ailleurs et notamment dans leurs régions natales pour bluffer les leurs pour qu’ils comprennent qu’ils ne sont pas les mêmes personnes qu’ils avaient connues en d’autres temps, avec souvent des pannes sèches récurrentes. Ils sont devenus des pachas et avaient depuis des rêves fous de conserver le pouvoir pendant au moins trente ans, oubliant l’existence de Dieu dans leurs projets démesurés et irrationnels.
Mais, les Nigériens ont commencé à démasquer bien de ceux qui useraient de prête-noms pour brouiller des pistes et tenter ainsi de se rendre invisibles tant pour le fisc que pour la justice. Qui, de ceux qui sont devenus subitement riches, souvent en l’espace de trois ans, peut aujourd’hui justifier sa fortune par les revenus légaux qu’il a par sa fonction officielle connue de tous ? L’ancien président, lui-même, peut-il justifier sa fortune déclarée ? Ne parlons pas encore de son rejeton qui est aussi sur la liste des nouveaux milliardaires du pays. C’est à ce niveau qu’il est permis de douter de la déclaration sur l’honneur des biens de certaines personnalités déjà peu crédibles, surtout quand il faut considérer ce qu’elles peuvent avoir caché en biens immeubles, en têtes de bétail et en terrains acquis à travers le pays. Le mot d’ordre étant pour tous de trouver les moyens de faire disparaitre de leurs cachettes tout ce qu’ils avaient amassé pendant des années de pillage. Alors, on construit à la folie, on crée des sociétés, on se marie à gogo, on fait sa belle vie, rivalisant de prodigalités ruineuses avec de l’argent venu n’importe comment dans les maisons et dans les familles.
Nous allions continuer nos investigations pour identifier bien de ces nouveaux fortunés cachés derrière ces écrans pour, d’une part, aider la justice nigérienne à s’en autosaisir et, d’autre part, pour que les Nigériens découvrent l’étendue de la prédation qu’a opérée le système que le PNDS mettait en place au lendemain du 2 avril 20211. Le Niger ne peut pas survivre à une telle prédation socialiste.
Mairiga
- Détails
- Catégorie : Politique
Enrichissement illicite : Un ancien député sur la sellette
Apparemment, les deux quinquennats de Mahamadou Issoufou n’ont servi qu’à enrichir des individus sans vergogne qui se sont spécialisés dans le pillage systématique de deniers publics.
Ils se seraient enrichis à la vitesse de lumière par la mise à sac des richesses de l’Etat. Ces derniers temps, l’opinion publique parle, de plus en plus, du cas d’un ancien député qui semble avoir touché le jackpot pendant les dix (10) ans de règne d’Issoufou Mahamadou. En tout cas, il aurait construit une richesse énorme qui suscite beaucoup d’interrogations. Aujourd’hui, tout son entourage s’interroge sur l’origine de sa richesse. En plus de ses belles maisons construites à grand frais, il se fait tailler un hôtel.
A-t-il un génie cracheur d’argent ou une mine d’or ?
Toutes ses interrogations sont légitimement posées. Car l’ancien député n’est pas un opérateur économique. Il n’aura pas également hérité de grandes richesses. Hier encore, simple agent de développement rural avec un salaire de misère, il sera député au cours du premier mandat du président Issoufou. Son poste de président de groupe parlementaire ne pouvait pas lui ouvrir la voie d’un enrichissement pour devenir un Crésus des temps modernes. C’est après les élections de 2016 qu’il sera nommé gouverneur d’une région réputée être un centre commercial. C’est probablement là-bas, loin de sa hiérarchie et surtout de la fouineuse presse, que le gouverneur a trouvé sa caverne d’Ali Baba. Hormis les cadeaux des autorités des Etats fédéraux du puissant voisin, notre gouverneur a, peut être, utilisé sa position pour recevoir de l’argent de la part des commerçants de ces Etats et ceux de la région. Et cela certainement (le doute est permis) contre quelques faveurs qui n’auront pas manqué de grever les caisses des services des impôts de la région. Cette région fut aussi secouée par une affaire d’argent qui donne la mesure de la boulimie de l’homme. Il s’agit d’un sac contenant des devises étrangères qui aurait été retrouvé par des habitants de la région. Au vu de l’importance du montant estimé à plusieurs milliards et surtout l’honnêteté de ceux qui ont retrouvé et remis le sac des devises, beaucoup de nigériens se sont demandé et se demandent toujours la destination prise par cet argent. Un militant de la société civile a même gardé prison après avoir dénoncé le flou qui entoure cette affaire. Devant ce qui pourrait constituer un enrichissement illicite, la justice doit faire son travail. La lutte contre la corruption et l’impunité, dont le nouveau régime entend faire son cheval de bataille, doit commencer par là. Des autorités d’un pays voisin que nos dirigeants traitent mécaniquement de non légales et légitimes le font sans désemparer.
Ali Soumana
- Détails
- Catégorie : Société
Enrôlement biométrique de la diaspora : Début des opérations le 15 octobre dans 15 pays avec 215 Centres d’Enrôlements et de Vote (CEV) disponibles
Les opérations d’enrôlement biométrique des Nigériens de l’extérieur en vue de l’élection des cinq (5) députés qui représenteront la diaspora à l’Assemblée nationale ont débuté le samedi 15 octobre 2022. A la veille de cette opération, le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Me. Issaka Souna a livré, un message, dans lequel, il a appelé les Nigériens de l’extérieur à se mobiliser pour la réussite de ce processus électoral qui parachèvera la représentativité de la diaspora au parlement et consolidera l’ancrage de la démocratie dans notre pays. Cet exercice qui durera 14 jours, concernera 15 pays et se déroulera au niveau de 215 centres d’enrôlement et de vote (CEV).
Cette opération d’enrôlement intervient après les différentes consultations menées par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) avec les partis politiques, les organisations de la société civile et les responsables des médias. Dans son message, le président de cette institution, Me. Issaka Souna a d’abord rappelé que, l’enrôlement biométrique des Nigériens de l’extérieur qui devrait se tenir à la même période que ceux de l’intérieur a été rendu impossible à cause de la pandémie de la COVID-19. «C’est un arrêt de la Cour Constitutionnelle, la plus haute juridiction en matière électorale, qui a qualifié cet évènement en autorisant la suspension de l’enrôlement et en ordonnant sa reprise dès que possible» a-t-il déclaré.
Pour le président de la CENI, le mode opératoire retenu est le même que celui qui a conduit à la production du Fichier Electoral Biométrique (FEB) des Nigériens de l’intérieur. Ainsi, cet exercice qui durera 14 jours, concernera 15 pays à savoir l’Algérie, le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, la République Fédérale du Nigéria, le Royaume du Maroc, le Sénégal, le Tchad, le Togo, la Belgique, la France, et les Etats Unis. Me. Issaka Souna a souligné que, cette opération se déroulera dans 215 Centres d’Enrôlement et de Vote (CEV), et mobilisera 560 Opérateurs d’enrôlement (OPE). Aussi, pour le bon déroulement des opérations sur le terrain, la CENI a déployé 47 superviseurs administratifs et 21 superviseurs techniques qui veilleront aux cotés des membres de 16 Commissions Administratives (CA).
Au regard de l’enjeu que constitue cet important exercice, le président de la CENI a estimé qu’une mobilisation de toutes les personnes et de toutes les énergies est nécessaire. Me. Issaka Souna a enfin appelé les Nigériens de l’extérieur, les partis politiques, les organisations de la société civile et les responsables des médias à jouer un rôle de citoyen actif, permettant d’assurer la réussite du processus électoral et la promotion de la démocratie d’une part, mais aussi faciliter une bonne collaboration dans la mobilisation, la sensibilisation et le partage des bonnes informations en tant qu’acteurs incontournables de la démocratie, d’autre part.
Rachida Abdou Ibrahim (Stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Diaspora
Enrôlement biométrique des agents de l’État : Christelle Jackou et ses machines défectueuses
Christelle Jackou n’a pas visiblement fini de faire parler d’elle. Après l’affaire du projet SWEDD qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, elle remet ça à travers un troublant enrôlement biométrique des agents de l’Etat. Selon des sources crédibles, bien qu’elle ait été appelée à attendre la fin de l’enrôlement biométrique de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), histoire d’utiliser les mêmes machines, ce qui aurait permis à l’Etat de faire de grosses économies, Christelle Jackou, ministre de l’Emploi, en a fait à sa guise. Et pour parvenir à ses fins, des sources internes au ministère de l’Emploi indiquent que le marché pour l’acquisition des machines, d’un montant de deux milliards de francs CFA, a été morcelé en lots de centaines de millions, évitant du coup de faire une communication légale obligatoire à ce propos en conseil des ministres et de se voir opposer un Niet.
Aujourd’hui, elle a ses machines, mais l’enrôlement peine à se faire car lesdites machines présentent d’énormes anomalies. Pour un rien, elles se plantent et il faut attendre souvent plus de 45 minutes avant de les voir redémarrer et de pouvoir passer d’un agent à un autre. Complètement plantée dans sa démarche insolite de faire cet enrôlement biométrique des agents de l’Etat en même temps que celui de la Ceni, Christelle Jackou joue à la diversion afin de garder les regards et les attentions loin de cette affaire sordide qu’elle aura du mal à expliquer en dehors de ce dont elle est soupçonnée dans son propre ministère. L’histoire des agents de l’Etat ayant quitté la Fonction publique pour diverses raisons et qui n’ont pas regagné leurs postes à la fin du délai qui leur est imparti relève donc de la diversion. L’affaire est ailleurs. Nous y reviendrons plus en détails dans notre prochaine livraison.
Laboukoye
09 novembre 2019
Source : Le Courrier
- Détails
- Catégorie : Politique
Enseignants-chercheurs, étudiants et personnels administratifs et techniques en colère contre le gouvernement : L’école publique nigérienne sacrifiée sur l’autel d’intérêts sordides
Image d'illustrationL’école publique, pour les étudiants nigériens, est sans aucun doute le plus grand échec de Mahamadou Issoufou. Régulièrement en crises multiformes, essentiellement par faute d’argent, l’école nigérienne, depuis plus de huit ans, connaît une sorte de descente aux enfers sans précédent. Après tous les débrayages et arrêts de travail qui ont rendu l’année académique clocharde, voilà que ça recommence. Cette fois-ci, ce sont pratiquement tous les acteurs qui sont en colère contre le gouvernement, soupçonné de chercher à faire des économies sur le dos de l’école afin de financer le processus électoral auquel les partenaires financiers extérieurs hésitent à prendre part. L’Union des scolaires nigériens, le conseil général de ses sections extérieures (CGSE), le Syndicat des enseignants chercheurs (SNECS), les personnels administratifs et techniques (PAT), tous sont sur le pied de guerre.
Dans une déclaration rendue publique le 9 septembre 2019, la CGSE, qui a dénoncé et stigmatisé la gestion de l’école par le gouvernement, a tiré à boulets rouges sur l’Agence nationale d’allocation des bourses (ANAB). Revendiquant l’information de l’ANAB, la CGSE revendique le paiement des bourses d’études des mois de janvier, février et mars 2018-2019 dans un délai d’une semaine à compter de la date de la déclaration. Elle exige également le paiement des MCO des étudiants en fin de formation au titre de 2016-2017 et 2018, tout comme le remboursement immédiat des arriérés des frais de scolarité et des frais d’inscription. Pour rendre compte de la gravité de la situation, la CGSE indique que les étudiants nigériens au Burkina Faso totalisent aujourd’hui trois ans d’arriérés tandis que ceux du Sénégal, à l’université Cheikh Anta Diop, ont été délogés de leurs chambres par le centre des oeuvres universitaires pour cause de non paiement des frais y afférents par l’Etat nigérien.
À cette déclaration, l’USN a fait écho les jours suivants, fustigeant la façon, alambiquée, dit-elle, dont la rentrée académique 2019- 2020 est préparée, le non paiement de la bourse du deuxième trimestre et du troisième trimestre par l’ANAB ainsi que de l’aide sociale 2019. L’USN, qui a dénoncé la non-satisfaction de sa plateforme revendicative générale pourtant déposée à la primature, au MESRI, au ministère des Enseignements secondaires et au ministère de l’Enseignement professionnel, a rappelé la lettre numéro 002 adressée au président de la République du Niger et la lettre 003 adressée au Premier ministre du Niger, pour leur faire état de leurs préoccupations et de leurs angoisses. Et c’est en toute logique que le Comité directeur (CD) a énuméré un certain nombre de revendications dont, entre autres, le paiement sans condition de la bourse du deuxième trimestre, de la 3e bourse dans les universités publiques du Niger et le paiement des allocations et pécules ; le rétablissement de la situation salariale des enseignants-chercheurs et chercheurs du supérieur, des PAT, dans les universités publiques, ainsi que des enseignants du secondaire et des écoles professionnelles et instituts publics.
- Détails
- Catégorie : Politique
Enseignement professionnel : L’IFTIC, une fabrique de futurs chômeurs ?
Que l’on se comprenne bien, il ne s’agira pas dans cet article d’une intention malveillante à l’encontre de l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC). Jadis, c’était le Centre de Formation aux Techniques de l’Information (CFTI), un centre de référence en Afrique subsaharienne qui accueillait pas d’étudiants en journalisme et autres techniques de l’information du continent africain. De grands noms en matière de presse africaine y sont passés. C’était, à l’époque, un institut véritablement pionnier dans le domaine de la formation en journalisme, puisque, pour ce genre de formation, les Africains se rendaient le plus souvent en France. Le CFTI, puis l’IFTIC étaient venus combler ce grand besoin de formation professionnelle dans le domaine de la communication, en général. Des Gabonais, des Ivoiriens, des Tchadiens, des Sénégalais, des Camerounais, presque toute l’Afrique francophone y était concernée.
Mais, ce dont il sera question dans les lignes qui suivront a trait à une réflexion générale sur la situation actuelle d’un prestigieux institut professionnel, mais qui, aujourd’hui, semble ne plus être que l’ombre de lui-même, peut-être pour n’avoir pas su s’adapter à l’évolution des choses. L’IFTIC, comme d’ailleurs toutes les autres écoles étatiques du pays, n’a pas échappé à la situation de déclin général de la qualité de la formation dispensée, sans doute sacrifiée sur l’autel d’une marchandisation de l’enseignement. Le constat est le même, qu’il s’agisse de l’IFTIC, de l’ENA, de INJS, de l’IPDR de Kollo, ou autres grandes écoles publiques nationales, partout c’est la décadence, la descente aux enfers qui seront devenues le lot quotidien de ces anciens glorieux centres d’enseignement technique et professionnel au Niger. Toutes ces grandes écoles publiques avaient pour vocation première, à leur création, de former de jeunes nigériens destinés à occuper les différents postes de travail dans le pays, aussi bien au sein de l’administration publique, de l’administration décentralisée, que dans le secteur semi-privé ou privé. L’IFTIC faisait partie de cette aventure républicaine. Comment, alors, ce prestigieux institut en-est-il arrivé à ce stade-là, cette dégringolade dans la qualité des produits finis qui en sortent, chaque année, mais qui peinent à trouver du boulot sur le marché local ?
Avant, l’IFTIC avait le monopole de l’enseignement professionnel en matière de communication. Mais, depuis la libéralisation de l’enseignement supérieur au Niger, l’IFTIC a perdu un tel monopole et doit, alors, faire avec la concurrence des autres instituts privés qui dispensent le même type de formation. Alors, en plus des produits finis issus, chaque année, de l’enseignement professionnel privé, l’IFTIC jette aussi sur le marché ses propres produits finis. Ainsi, avec le cumul total, le marché du travail local devient inondé et les débouchés de boulot pour ce type de formation ne courent pas les rues de Niamey. Chaque année, ils sont environ des centaines qui sortent de l’institut, nantis de leur parchemin, mais qui ont du mal à trouver même le simple stage, a fortiori du travail, faute d’organes de presse en nombre suffisant pour pouvoir caser tout ce beau monde. Même la Fonction publique, censée être la première pourvoyeuse d’emplois, n’organise que rarement des concours de recrutement en matière de communication. Alors, l’on se tourne vers le privé qui ne peut prendre qu’en fonction de ses moyens et de ses besoins réels dans le domaine de la communication d’entreprises, entraînant ainsi une certaine inflation au niveau de ce secteur du monde du travail.
Dans ces conditions, comment remédier à une telle situation ? Certaines grandes écoles avaient été confrontées au même phénomène de cette inflation dans la formation, notamment les instituts de formation aux professions juridiques comme le Notariat. Pour éviter de saturer le marché de cette profession dans certains pays, il avait été préconisé de revoir la périodicité des cycles de formation afin de les espacer dans le temps, de telle sorte que les différentes promotions ne se superposent les unes sur les autres, comme c’est souvent le cas dans un cycle annuel. On pourrait préconiser, par exemple, un cycle de formation dans le domaine concerné, tous les cinq (5) ans. De façon plus concrète si un cycle de formation arrive à son terme, il faudra attendre cinq (5) années pour rouvrir le même cycle. Ainsi, de cette manière, l’on pourrait éviter les chevauchements entre les promotions observés dans les cycles de formation permanents. Les Notaires, en plus du concours très sélectif institué pour entrer dans la profession, sont parvenus à réguler intelligemment les flux des produits de ces écoles notariales afin de préserver la santé financière de la profession.
Au niveau de l’IFTIC, l’on pourrait envisager la même chose, en revoyant, justement, la périodicité actuelle des cycles de formation en journalisme, en techniques de l’information et de la communication, ainsi qu’en documentalisme et aux techniques d’archivage. En effet, il serait judicieux de réfléchir sur une telle possibilité afin d’adapter la formation aux profils du marché du travail, de telle sorte que l’offre d’emplois ne devienne supérieure à la demande. Autrement, il serait, tout simplement, suicidaire, pour l’IFTIC de continuer à fonctionner sur ce rythme infernal qui met en péril l’avenir même de la profession assurée par cette école. En plus d’une périodicité raisonnable, l’IFTIC devrait également redéfinir les curricula qui y sont enseignés.
Le besoin urgent de redéfinir les curricula
Aujourd’hui, le constat est effarant à propos de la qualité des enseignements qui sont dispensés à l’IFTIC, qui n’est pas seulement propre à cette école supérieure, mais qui concerne les autres centres d’enseignement professionnel et technique du pays. En cause, souvent, les différents curricula qui s’y déroulent, mal formulés et inadaptés aux évolutions sociétales, d’une manière générale. A cela il faudrait ajouter la baisse du niveau des enseignants-mêmes, vacataires pour la plupart d’entre eux et dont le niveau pédagogique laisse, parfois, à désirer. Les produits qui sortent de cet institut sont, souvent, de médiocre qualité, surtout en matière de presse écrite. Nous savons, en effet, de quoi nous parlons, nous qui, au niveau de la presse écrite indépendante, les accueillons, soit pour des stages, soit pour des postes de collaboration au sein de la Rédaction. Leur niveau d’expression écrite et orale est souvent scandaleux et on ne sait pas à qui il faut, en première position, l’attribuer, entre les enseignants et les étudiants. Des deux, probablement. En outre, il conviendrait aussi de s’interroger sur les choix que font, souvent, certains parents d’étudiants de continuer à envoyer leurs progénitures dans des écoles sans s’assurer, au préalable, des débouchés réels de travail que peuvent offrir ces filières de formation professionnelle à ces milliers de diplômés qui en sortent, chaque année, par charrettes entières ! Souvent, le côté pompeux de la filière suffit à emporter leur adhésion sans être informés, réellement, sur le contenu exact de la formation reçue, comme par exemple la filière dite ‘’Communication des entreprises’’, dans un pays où un tel domaine demeure encore embryonnaire, du fait de l’état de développement des entreprises locales.
Enfin, en plus de tous ces handicaps patents et réels qui caractérisent ces vocations dispensées à l’IFTIC, principalement, la composante du journalisme, l’on pourrait relever l’absence de ce que l’on pourrait appeler le feu sacré, c’est-à-dire la passion personnelle pour cette profession. En effet, le journalisme, d’une manière générale et historique, était d’abord une affaire de conviction personnelle, une certaine sensibilité, un engagement personnel, avant d’être un métier pour gagner sa vie. Et cela se s’enseigne pas dans une école de journalisme, mais s’acquiert par la culture, la découverte, l’expérience et par l’amour pour la cause juste, les combats nobles des hommes et des femmes sous toutes les latitudes de la planète Terre. Emile Zola n’était pas sorti d’une école de journalisme, mais, par la qualité de sa plume exceptionnelle et par son engagement progressiste, il avait beaucoup contribué à l’essor de ce métier, au truchement du Journal ‘’L’Aurore’’ dans lequel son célèbre article ‘’J’accuse’’ avait eu les échos retentissants que l’on sait sur la fameuse affaire ‘’Dreyfus’’. Idem pour Balzac, Sainte-Beuve, Anatole France du 19ème siècle et ceux de la ‘’Belle époque’’, comme Léon Daudet, Charles Maurras et autres !
Sanda
- Détails
- Catégorie : Politique
Enseignement Supérieur : Complot politique contre le ministre ?
Depuis le lancement de l’année académique 2021-2022, une levée de boucliers est constatée dans le secteur de l’enseignement supérieur. Des sit-in et des déclarations sont organisés par des syndicats d’étudiants, des travailleurs du centre des oeuvres universitaires et d’enseignants et chercheurs de l’Université Abdou Moumouni de Niamey pour fustiger la gestion et le comportement du ministre de l’Enseignement Supérieur, PHD Mamoudou Djibo. Cela à moins de six (6) mois de sa nomination à la tête du ministère. Pour beaucoup d’observateurs, cette situation ne s’explique pas si elle n’est pas motivée par d’autres considérations inavouées. Du reste, des observateurs pensent que cette levée de boucliers résulterait d’un vaste complot politique qui serait entrain d’être mis en exécution contre le ministre de l’Enseignement Supérieur. Un complot ourdi qui aurait pour motivation de faire partir Mamoudou Djibo de la tête du ministère de l’Enseignement Supérieur. Au profit, il semble, d’un ancien recteur qui, en son temps, aurait acheté à travers des prêtenoms tous les véhicules reformés de l’Université de Niamey. Dans cette perspective, des moyens colossaux auraient été mobilisés. Une autre raison qui explique le complot est l’annonce des inspections dans les Universités publiques. Ce qui fait courir sans nul doute certains responsables académiques. PHD Mamoudou Djibo, considéré comme la bête noire dans le secteur, est toujours victime de la hargne de certains Nigériens habités par des esprits grégaires.
L’homme, on le sait, est connu pour sa franchise et son refus de cautionner la tricherie. Les conspirateurs et leurs sous-fifres guidés par une certaine subjectivité, seront bientôt démasqués. A cet effet, selon des sources crédibles, une enquête serait ouverte pour mettre à nu les instigateurs et leurs complices tapis dans des structures syndicales, au centre des oeuvres universitaires (COU) et au Rectorat. Car, aux yeux des gouvernants, les agissements en cours dans le secteur de l’Enseignement Supérieur s’apparentent à un sabotage. Alors même que le ministre avait affirmé et martelé, le 21 mai2021, dans les colonnes du Sahel qu’il est ouvert au dialogue, prêt à écouter, à recevoir des revendications et à les traiter dans le mesure des moyens mis par l’Etat à la disposition du département ministériel qu’il dirige. Mais, apparemment, cela semble tomber dans l’oreille de gens animés d’une forte volonté de nuisance.
Ali Soumana
- Détails
- Catégorie : Education
Enseignement Supérieur : L’USN lève son mot d’ordre, le Gouvernement rouvre les œuvres universitaires
La grève illimitée déclenchée par l’Union des Scolaires Nigériens, le 18 avril dernier, est désormais derrière nous. C’est en tout cas l’espoir qui se dessine avec la reprise effective, hier mardi 15 mai 2018, des classes sur toute l’étendue du territoire national et à tous les niveaux Le lundi 14 mai 2018, le bon vent a soufflé sur l’école nigérienne. D’une part, le Comité Directeur de l’Union des Scolaires Nigériens (CD/USN) sortait enfin la synthèse des conclusions de son Conseil Syndical tenu le 6 mai à Maradi avec comme principale décision la levée de son mot d’ordre de grève illimitée déclenchée depuis le mercredi 18 avril. De l’autre, le Gouvernement annonçait par un communiqué de presse la reprise des prestations des œuvres universitaires. Dès le jour suivant, c’est-à-dire le mardi 15 mai 2018, chaque camp a joint l’acte à la parole. A Niamey, le campus, les cités annexes et le restaurant ont rouvert à l’Université Abdou Moumouni, tandis que les facultés et les établissements publics du secondaire ont retrouvé la ferveur des jours de classe. Selon les échos de l’intérieur du pays, c’est pratiquement la même ambiance un peu partout, à l’exception de l’Union des Etudiants Nigériens à l’Université de Tahoua (UENUT) qui a lancé une grève de 72 heures, non pas pour se mettre en rébellion contre le CD/USN mais pour permettre à ses militants dispersés de rejoindre la capitale régionale pour un mouvement d’ensemble dans la reprise des cours. Faut-il croire que c’en est fini de la crise scolaire et que tout est redevenu normal ? C’est ce qu’espèrent les différents protagonistes de la crise qui viennent de faire le sursaut, chacun de son côté, pour permettre le sauvetage de l’année scolaire et universitaire en cours.
- Détails
- Catégorie : Education
Page 31 sur 78