Extravagances politiques / Issoufou Mahamadou : un roi dans la République ?
Voilà plus d’un an que le Niger se plaint d’héberger deux présidents, un qui est officiel mais souvent contesté et un autre, informel qui s’impose en occupant encore des espaces publiques, gênant son prédécesseur qui semble ne pas vouloir ouvrir des relations conflictuelles avec lui pour ne pas détériorer une amitié que le pouvoir risque d’entamer lorsque le vieil ami ne peut assumer son nouveau statut d’ancien président, pour être discret, voulant toujours les faveurs perdues du pouvoir. Peut-il comprendre la situation inconfortable dans laquelle il place son successeur qu’il peut tant gêner par son ombre envahissante ? Peut-il savoir d’ailleurs qu’il n’est pas le seul ancien président encore vivant dans le pays pour s’autoriser cette doublure gênante à la tête de l’Etat ?
Cela fait donc longtemps que les Nigériens se plaignent de cette situation incongrue, anormale dans une démocratie qui se veut normale. C’est à croire qu’il se sert de Bazoum Mohamed pour gérer par procuration un troisième mandat déguisé. Son activisme débridé a soulevé un tollé dans le pays et l’homme avait certainement compris à quel point il est malaimé dans le pays et à quel point son omniprésence gênait pour choisir alors de disparaitre des écrans un moment, faisant croire par un tel repli tactique qu’il avait compris et qu’enfin, il acceptait de jouer son rôle d’ancien président pour rester discret ainsi que savent le faire Mahamane Ousmane et Salou Djibo qu’un passage à la tête du pays n’a pas tant aveuglé à croire qu’ils seraient incomparables dans le pays, et indispensables au pays. Et l’on peut, à juste titre se rappeler cette belle leçon de Mahamane Ousmane quand, ne comprenant pas le comportement de gens qui ont peur de perdre le pouvoir et des avantages, il peut dire : « Même après la présidence, une autre vie est possible » et qu’il n’y a pas tant à s’agiter. Il est dommage qu’un socialiste se comporte de la sorte, manquant d’humilité autant que de vision.
Mais voilà qu’on a cru qu’il a compris que ses interférences agaçaient, et qu’on le voit revenir dans les mêmes comportements qui avaient provoqué tant d’aversion chez les Nigériens. Aussi, revient-il à la charge, gonflé de vanité pour jouer au monarque pour se déplacer dans le pays, comme un président en exercice, une façon, peut-être, de montrer à l’autre qu’il reste, quoi qu’on dise, celui qui tient encore les rênes du pouvoir.
S’offrant le prétexte d’une présentation de condoléances, un acte humain que commande des obligations sociales de notre société et qui se fait toujours dans la discrétion car très privé, Issoufou Mahamadou, profite, on ne sait pour faire passer quel message, pour d’une part se déplacer avec ce qui serait son gouvernement parallèle, et d’autre part, faire étalage de son ʺpouvoirismeʺ ostentatoire dans la région de Maradi où il se déplaçait en compagnie de Pierre Foumakoye Gado et de Kassoum Moctar, le premier étant le haut représentant du président de la République mais visiblement plus d’Issoufou que de Bazoum et le second, ministre dans le gouvernement actuel et passé. Si Foumakoye Gado peut être dans le déplacement parce qu’il est l’homme de confiance, le grand frère aussi, pourquoi le jeune Kassoum Moctar part avec l’ancien président ? Est-ce un message que l’ancien, par un tel choix, envoie au nouveau pour lui faire comprendre qu’il n’aurait pas été content du traitement qui aura été fait à so, protégé, il y a quelques semaines, en plein conseil des ministres, pour lui faire si publiquement, devant les collègues ministres, des remontrances ? En partant à Maradi avec lui, sans doute que ce choix n’est pas innocent et que derrière le choix, on pourrait lire un message qu’Issoufou envoie à son successeur. Et le « Petit », peut être d’autant gonflé qu’il pourrait croire qu’il a malgré tout le meilleur avocat pour continuer à siéger dans le gouvernement même contre le premier responsable du pays, du moins, si l’on tient du fait qu’il soit aujourd’hui le président « élu ».
Mais il y a davantage à ne rien comprendre des atours d’activité officielle que donne Issoufou à sa dernière visite dans la région de Maradi quand, on peut le voir descendre de l’avion, accueilli par des hommes en tenue, quelques officiels, toutes choses auxquelles, du point de vue protocolaire, rien ne lui en donne droit. Il n’est plus qu’un citoyen, fut-il ancien président, qui, dans un déplacement privé, se rend dans une contrée du pays pour présenter des condoléances. Et il n’y a pas de quoi faire trop de grand bruit autour d’un acte social.
A la vérité, Issoufou Mahamadiou en fait trop et ce n’est pas bon pour la démocratie. Pour lui aussi sans doute…
Lire les complicités…
Quand on voit le tandem Issoufou-Foumakoye s’agiter trop ces derniers temps, c’est qu’il y a à craindre qu’il ne mijote quelque chose sur le dos du nouveau pouvoir, ayant sans doute, par leurs complicités, à défendre la même cause car, on peut imaginer que ce qui fera couler un, n’épargnera pas l’autre. Ils savent, mieux que quiconque, comment ils ont géré le pays, tous les problèmes dont ils peuvent être collégialement comptables, pour comprendre qu’ils ont à renforcer leurs complicités et leurs solidarités afin de se tirer de mauvais draps, de se protéger d’éventuelles représailles et ce à un moment où, comme pour annoncer une mauvaise saison, pour l’ex-patron, une plainte est déposée et celle-ci, est déclarée recevable.
Les Nigériens voient et comprennent les appréhensions légitimes qui déroutent les anciens princes…
Comme quoi, tout en ce bas monde, tout a forcément une fin. Et cela ne se fait pas qu’avec des armes qu’on a tant redoutées pendant dix années de règne, et de peur.
Lawal Manzo
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Face à la multiplication des agressions dans la ceinture verte : Une pétition actuellement en cours pour sa sécurisation
Il y a quelques jours de cela, un jeune homme qui se préparait à convoler en justes noces avec sa dulcinée, a été sauvagement assassiné par des individus non identifiés juste pour lui arracher sa moto. Après l’émoi suscité par cet acte criminel dont les auteurs doivent être recherchés et punis par la justice, les voix sont en train de s’élever pour demander à la communauté urbaine de Niamey de prendre des mesures draconiennes afin de sécuriser la ceinture verte et mettre hors d’état de nuire les malfaiteurs.
Cette pétition intitulée visible sur le site Avaaz.org et intitulée « autorités municipales de Niamey : la ceinture verte est un mouroir !! » a déjà recueillis plusieurs centaines de signatures explique que « les bandits continuent de tuer silencieusement dans la ceinture verte de Niamey, les autorités municipales de Niamey ne font rien », constitue un appel à la mobilisation des autorités municipales afin de sécuriser cet espace vert qui sert de nids aux malfrats de tout acabit qui n’hésitent pas à ôter des vies pour des peccadilles.
Cette pétition émanant d’un nigérien est ainsi libellée : « Halte aux assassinats dans la ceinture verte de Niamey. Hadi Nouhou Fodio, a été lâchement assassiné dans la nuit du 17 juillet 2018, à cause de sa vieille moto, achetée avec ses pécules d’agent bénévole de la mairie, que des bandits ont décidés de lui arracher. Plusieurs coups de couteaux et d’autres armes blanches ; la violence est indescriptible. Notre cher frère n’a pas survécu. Jeune, sérieux, respectueux et déterminé, il est l’exemple même du prototype de la jeunesse nigérienne décidée et engagée à s’en sortir malgré les difficultés des étudiants nigériens. Après plusieurs échecs au baccalauréat, tenace, il n’a jamais abandonné, décidé d’aller au bout. Après le bac, il a connu toutes les difficultés comme la majorité des jeunes étudiants des universités du Niger, décidé de décrocher un diplôme universitaire pour servir notre cher pays. Ce jeune titulaire de Master en Droit, voyait déjà sa carrière de juriste bien lancée, c’est le temps de se marier. Il était en service civique volontaire au cabinet du juge du 4eme arrondissement de Niamey en tant que volontaire pour défendre les droits civiques des plus démunis. Le jeune serviable Hadi devrait convoler en justes noces ce samedi 21 juillet 2018 avec sa chère cousine, infirmière de son état. Pour l’occasion, toutes les familles se sont réunies à Niamey tout comme à Harikassounou notre village natal (91 Kms de Niamey) pour célébrer le mariage de ce vieux célibataire, décidé d’en finir d’abord avec les études.
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Face à une Chine conquérante, Washington veut renforcer sa présence en Afrique
Image d'illustration La Chine qui a considérablement étendu son influence en Afrique doit se voir opposer une résistance plus robuste de la part Etats-Unis, selon la nouvelle stratégie de sécurité américaine, dévoilée lundi par la Maison Blanche.
Le document qui trace les grandes lignes de la politique américaine en matière sécuritaire et économique, suggère de damer le pion à la Chine, en freinant ses ambitions et son influence grandissante en Afrique. Le document, présenté par le président Trump lors d’un discours prononcé à Washington, a critiqué l’expansion économique de la Chine qu’il a qualifiée de " concurrent stratégique".
Pékin a été en effet mentionné dans ce document en termes durs qui rappellent le discours du candidat républicain lors de sa campagne électorale de 2016.
"Quelque pratiques de la Chine sapent le développement à long terme du continent ", relève ce document qui accuse les entreprises chinoises de "dominer les industries extractives du continent" et de faire tomber plusieurs pays africains dans l’endettement.
Faisant part de ses appréhensions, l’administration américaine a indiqué que " La Chine est en train d’étendre sa présence militaire et économique en Afrique, passant en l’espace de deux décennies (du statut) de petit investisseur à celui du plus grand partenaire commercial du continent ".
Aujourd’hui, " l'Afrique demeure un continent de promesses et de défis tenaces" et regroupe des économies qui enregistrent la croissance la plus rapide au monde. Le continent " représente un potentiel de nouveaux marchés " pour les entreprises américaines, précise la Maison Blanche dans ce rapport de 70 pages, diffusé peu avant le discours de Trump.
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Face au fléau du diabète en Afrique, une mobilisation mondiale s’impose d’urgence
L’épidémie de diabète ne cesse de progresser, tout particulièrement en Afrique, sous l’effet conjugué de l’urbanisation rapide, la modification des habitudes alimentaires, l’augmentation de l’espérance de vie, sans oublier les mutations environnementales.
La Fédération internationale du diabète (IDF) estime aujourd’hui à plus de 415 millions le nombre de personnes vivants avec le diabète dans le monde, dont plus de 77 % dans les pays à faible et à moyen revenu, pour un coût estimé par IDF Diabetes Atlas à 673 milliards de dollars annuel.
Lire aussi : Diabète au Mali : une urgence sanitaire !
D’ici 2040, on dénombrera 642 millions de malades, dont plus de 42 millions en Afrique. Le diabète est la cause de 5 millions de décès par an, soit une mort toutes les 6 secondes. C’est aussi la première cause de cécité, mise sous dialyse ou amputation non traumatique, alors même que les maladies non transmissibles (MNT) sont déjà responsables de 69 % des décès dans le monde. En Afrique, le diabète est responsable de près de 10 % des décès.
Pourtant, malgré la gravité de la situation, les financements mondiaux consacrés à ce défi majeur de santé publique restent limités (de l’ordre de 2 %). Dans ces conditions, comment imaginer faire face à une telle transition épidémiologique aux multiples facettes (humaines, sociales, économiques), couplée à une bombe à retardement pour ce qui concerne les coûts de santé ? Comment améliorer, sur le continent le plus démuni, l’Afrique, la prise en charge déjà limitée des malades et soutenir des systèmes de santé déjà défaillants ?
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Face aux camarades du CEN du Pnds Tarayya : Le Président Mohamed Bazoum ‘’cadenacé’’
Le Président Bazoum Mohamed dans un désarroi total ? Tout laisse à le croire. Ballotté entre le pouvoir — un pouvoir auquel il appartient — incarné par le Comité exécutif national du Pnds Tarayya et une frange importante de la société civile et des partis d’opposition avec lesquels il aspire à instaurer un climat civilisé, le chef de l’État nigérien ne sait plus à quel saint se vouer.
Après les discours charmeurs, les promesses mirobolantes et les engagements fermes, Bazoum Mohamed a fini, à l’épreuve des faits, par comprendre qu’il ne peut pas. Selon des sources politiques dignes de foi, ses camarades du parti – Bazoum Mohamed est toujours président du Pnds Tarayya – lui mènent la vie dure quant à ses velléités de mener une croisade contre la corruption. Le choix de Bazoum, pour eux, est clair : il veut se débarrasser de la vieille garde pour régner en maître absolu à la tête de l’État et du parti. Pour eux, ça ne fait qu’un. Ses premières tentatives ont vite viré au ridicule. L’affaire Ibou Karadjé a tourné au fiasco, malgré l’engagement maintes fois réitéré du Président Bazoum de ne jamais faiblir dans la lutte contre la corruption. Et alors qu’on s’attendait que le scandale du ministère de la Défense nationale, au moins, connaisse un épilogue judiciaire, on apprend que l’État renonce officiellement à se constituer partie civile, vidant du coup l’affaire de sa substance. C’est la capitulation pour le Président Bazoum qui accède ainsi aux exigences d’abandon de la vielle garde rose.
L’ancien président, Issoufou Mahamadou, remporte son match de la transition contre Bazoum et réussit, en moins d’un an, à le remettre dans les rangs.
Le président Bazoum aurait-il abandonné les commandes d’armements annoncés ?
Selon des sources concordantes, le Président Bazoum est sans repères. Il ne sait plus quoi faire et quoi décider. Bousculé dans ses prérogatives par un Cen du Pnds Tarayya qui anticipe sur tout, le Président Bazoum a plutôt l’air d’un exécutant au service d’un collège de camarades qui dirige véritablement le Niger. Sur ce Cen plus que jamais prépondérant trône l’ombre tutélaire d’un Issoufou Mahamadou, le chef suprême qui tire les ficelles de cette situation. Récemment, Bazoum Mohamed a dû modifier le décret portant régime applicable à la pension des anciens présidents de la République. C’était pour prendre en compte le statut de polygame de l’ancien président et lui donner tout en pair. Dans la discrétion absolue, il signe, le 7 octobre 2021, un décret modifiant celui qui existait. Outre la lutte contre la corruption face à laquelle il a capitulé, laissant libre cours au collège des camarades de lui dicter leurs desideratas, Bazoum Mohamed donne l’impression d’avoir également perdu sa prééminence de chef de l’État, chef de l’administration, suprême des armées. Il subit, subit, subit… Le 17 décembre 2021, le Président Bazoum s’adresse aux Nigériens. À l’occasion, il aborde maints sujets d’actualité et ne se gêne pas pour parler de la coopération militaire avec la France. Révélations, il informe qu’il a donné des commandes d’armements (drones, avions et hélicoptères de combat), notamment, à la Chine et à la Turquie. Au passage, il souligne que cette préférence pour ces deux pays s’explique par un fait indéniable : le matériel militaire français est cher. Presque deux mois après cette annonce qui a enthousiasmé les Nigériens, l’attente se poursuit. Une attente qui tourne à l’inquiétude, des sources crédibles ayant indiqué que cette affaire est tombée à l’eau. Il semble que le Président Bazoum n’a nullement bluffé en faisant une telle annonce. Cependant, selon les mêmes sources, les commandes d’armements annoncées ne sont plus à l’ordre du jour. Sous la pression de qui ? Allez-y savoir.
Le Président Bazoum est forcément à plaindre
Si l’information de l’annulation de ces commandes d’armements se confirme, c’est la preuve que le Niger traverse une situation des plus critiques. La lutte contre l’insécurité, notamment, attendra encore longtemps avant de prendre la forme et la dimension qu’elle mérite. Le Niger continuera à envoyer des soldats sans surveillance et protection aériennes sur des terrains dangereux où ils se feront canarder dans des embuscades. Sans ces moyens aériens, il est illusoire de gagner la guerre contre les terroristes. En attendant, ils continuent à sévir contre des populations civiles désarmées, tuant les hommes, incendiant les greniers et emportant les troupeaux.
Bazoum Mohamed est forcément à plaindre pour étaler ainsi son incapacité à s’imposer comme le président de la République, chef suprême de l’administration, président du Haut conseil de la magistrature, chef suprême des armées. Selon de nombreux avis relevés sur les médias sociaux et dans la presse, il est littéralement effacé devant le collège des camarades, donnant amplement raison à ceux qui l’ont toujours accusé d’être en train de gérer par procuration un troisième mandat pour Issoufou Mahamadou. Une hypothèse que corrobore la présence, fort remarquable, de l’ancien président dans certains forums, mais aussi à l’Élysée où il a été reçu dans la même forme et le même protocole que le Président Bazoum.
Doudou Amadou
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Face aux menaces sécuritaires, le Niger en appelle à la mobilisation de la communauté internationale
23 septembre 2017 – Le Ministre des affaires étrangères du Niger, Ibrahim Yacoubou, a rappelé samedi à l'Assemblée générale des Nations Unies les défis sécuritaires auxquels sont confrontés son pays et ceux de la région du Sahel.M. Yacoubou a souligné aux Etats membres de l'ONU trois menaces. La première est liée à la situation en Libye : sans un gouvernement ayant autorité sur tout le territoire, avec des milices, des groupes terroristes et des trafiquants, le processus de paix peine et la situation risque de déborder sur les pays voisins.
Par conséquent, le Niger appelle la communauté internationale à s'engager véritablement pour la restauration d'un ordre démocratique en Libye permettant aux Libyens d'être maîtres de leur destin politique ; une réconciliation inclusive, à l'exclusion des groupes terroristes ; l'unification de l'armée nationale ; le désarmement des miliciens et la neutralisation des groupes terroristes ; et un processus référendaire et électoral sur la base d'une nouvelle constitution et de lois électorales consensuelles.
La deuxième menace à laquelle est confrontée le Niger est celle du Bassin du lac Tchad et plus précisément la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram. Grace à une action conjointe avec le Cameroun, le Tchad et le Nigéria à travers la Force multinationale mixte, les capacités offensives et de nuisance de Boko Haram ont été considérablement réduites, a déclaré le Ministre. « La peur a changé de camp », a dit M. Yacoubou, mais le risque d'attentats suicide et de capture d'esclaves sexuelles sont toujours réels.
La troisième menace, la plus préoccupante de l'avis du Ministre, est la situation au nord Mali. Selon lui, deux questions doivent être réglées : la mise en œuvre des accords de paix et la lutte contre les groupes terroristes et les trafiquants. « Tant que ces derniers n'auront pas été appréhendés, il sera difficile de mettre en application les accords de paix ou d'espérer la restauration de l'autorité de l'État malien sur l'ensemble du territoire national », a-t-il estimé. C'est pour cela que les membres du G5 Sahel ont décidé de mettre en place une force conjointe.
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Face aux menées subversives du PNDS : la fermeté s’impose au CNSP !
Depuis que les barons du PNDS sont déchus quels malheurs n’appellent- ils pas sur leur pays, invitant des forces étrangères à s’attaquer au pays, à frapper, à détruire tout dans le pays – car, peutêtre n’ayant plus rien à perdre –, heureux, tant que ce ne sera pas eux aux commandes du Niger, tant pis, peuvent-ils rêver, que le pays soit ingouvernable. Ces gens, les Nigériens les connaissent suffisamment. Même avec une élection normale, a fortiori avec celles controversées par lesquelles ils se sont imposés aux Nigériens, qui leur donneraient une légitimité défendable, rien ne peut les autoriser, si ce n’est par égoïsme, à appeler une communauté sous-régionale et des puissances étrangères à s’attaquer à leur pays si tant est qu’ils s’en réclament réellement encore. Quelle ingratitude de la part de ces hommes et femmes qui ont déjà oublié tout ce qu’ils ont eu de ce pays et de ce peuple qui leur a tout donné, et qui les a laissés gouverner quand même ils n’avaient aucune légitimité réelle dans le pays.
Jamais les Nigériens n’ont imaginé que ces hommes qui ne pouvaient pourtant plus rassembler autour de leur parti des foules, plus limité au cercle de ceux qui ont profité du système de prédation qu’ils mettaient en place en 2011, puissent aller à de tels extrémismes suicidaires. Ils sont en effet conscients de ce qu’ils abandonnaient sur les bords de la route, tant de militants oubliés et déçus, notamment ceux qui, pendant des années avaient cru à leur discours, pour être avec eux dans tous les combats pour n’en être, au finish, que des déflatés d’un socialisme de contrebande, contrefait. On comprend qu’au lieu de cette base qui ne suit plus, déchantant depuis qu’elle vit les bases subjectives sur lesquelles leurs leaders décidèrent de gérer le pays, notamment dans l’exclusion et le clanisme Ceux qui s’agitent depuis des jours, refusant, sans en avoir les moyens, d’accepter la situation dont ils n’ont plus le contrôle, comptant cependant sur une France qui ne peut plus rien imposer au pays qui ne peut être la propriété de ses amis, ont ainsi pris le risque de se mettre en travers des intérêts du pays, jouant à sa destruction, à sa déstabilisation dont ils sont aujourd’hui, les complices que tout le monde voit aujourd’hui. Leur cas est d’autant grave que même dans leurs rangs, des voix s’élèvent pour se désolidariser de leur défaitisme, et de ce qu’ils n’ont jamais aimé en réalité le pays, tenus par leurs seuls égoïsmes. Ces gens, pour l’ensemble des Nigériens, ne peuvent pas ne pas payer pour la déstabilisation du pays à laquelle, depuis des jours, se mettant dans le maquis politique, certains des leurs, dans leur activisme, à l’ombre de la France qui les protège contre leur pays, cherchent à tout prix le chaos pour le Niger, et audelà, pour toute la sous-région. Peut-on être malveillant contre son propre pays ? Le Niger est un bien commun que personne ne peut faire sien pour permettre à un clan d’en faire son exclusivité. Ces hommes et ces femmes, totalement à la dérive et en déphasage avec la nation et les valeurs de la République, ne sont pas moins que des dangers publics pour la survie du pays. Pour deux raisons, au moins, le CNSP doit avoir toute la vigilance requise pour mettre hors d’état de nuire, cette bande de malfaiteurs qui aspirent à saper les fondements de la nation, à ressusciter politiquement sur les ruines d’un pays qu’ils appellent à détruire. Veulent-ils gouverner nos cadavres ? Ou veulent-ils créer les conditions de la destruction du pays pour que leurs amis – suivez mon regard – viennent s’installer sur nos richesses qu’ils envient et qui justifient leur soutien calculé à des dirigeants soumis, depuis des années au service de la France et de son impérialisme.
Comploteurs plus qu’eux on meurt….
Il y a d’autant plus à se méfier de cette camarilla qu’il s’agit d’hommes et de femmes qui, durant tout leur compagnonnage, n’ont usé que de complots, pensant et repensant des stratégies pour nuire à un tel, pour éviter tel déboire qui risque de leur arriver. Ils n’ont jamais rien fait qu’ils n’auront pas mûrement réfléchi.
Aujourd’hui, même séparés quand certains sont hors du pays et que d’autres restent au pays, souvent rentrés en clandestinité quand les moins chanceux peuvent être les mains de ceux qui prenaient le pouvoir, l’on sait que ces gens mijotent quelque chose, agissant sous l’ombre d’Emmanuel Macron, leur protecteur. Triste que l’armée, face à leur échec, vienne les balayer, pour réveiller en eux tant de haines revanchardes, ne pouvant accepter leur nouveau sort, grommelant de rage et de félonie. C’est donc des gens à surveiller de près et on les voit, qui pactisent à ciel ouvert avec le diable, l’incitant pour leur confort perdu à s’attaquer à un pays qu’ils peuvent ne plus aimer depuis qu’ils peuvent savoir qu’ils ne peuvent plus faire bon ménage avec un peuple qui les a rejetés, et aujourd’hui bannis. Mais, il y en a pire chez eux.
Cynique jusqu’aux os…
Les Nigériens peuvent se rappeler avec quel cynisme, quelle brutalité, quelle violence, pendant les deux mandats d’Issoufou, les Nigériens avaient été martyrisés, vivant par le raidissement du système déguisé en dictature au moyen d’élections façon-façon qui peuvent le maquiller avec les couleurs trahies de la démocratie. Pour atteindre ce qu’ils veulent, ils sont prêts à tout. Si on les rate, eux ne rateront pas car ils sont sans pitié. Les Nigériens le savent. Face à ce rassemblement de malfaiteurs, le CNSP doit agir avec fermeté. Il n’a plus de temps à perdre. Les monde est aujourd’hui avec le Niger, sans la France. Ce n’est pas un problème. Car elle-même est ambigüe, d’autant qu’au même moment où elle dit ne pas reconnaitre les autorités en place, elle peut quand même demander, quand elle prend ses clics et ses clacs pour sortir du pays, à ces mêmes autorités, non à Bazoum et à son régime, d’assurer la sécurité de son ambassade.
Agir vite…
Beaucoup de confrères et de citoyens l’ont dit : on ne maitrise le taureau qu’en tenant fermement ses cornes. Il faut donc rapidement envisager des mesures conservatoires à la hauteur de leurs agissements contre le pays. Les conditions sont aujourd’hui réunies pour envisager des mesures drastiques contre un tel parti qui peut comploter contre le pays, à travailler en association de malfaiteurs avec des forces étrangères pour le déstabiliser. C’est pourquoi, en plus de la mise aux arrêts de l’ancien président qui est pour tous les Nigériens à la base de tous les malheurs du pays, ce pour étouffer définitivement ses visées monarchistes par lesquelles il voudrait aristocratiser la démocratie nigérienne, il y a à prononcer carrément la dissolution de son parti qui ne nourrit aujourd’hui pour le pays et ses nouvelles autorités que la malveillance, que du malheur. Aux grands maux il faut les grands remèdes et pour qui sait qui sont ces gens, de quel acabit ils sont, l’on ne peut tergiverser à leur demander des comptes : pétrole, uranium, budgets de la défense, école, sécurité, infrastructures, etc. Ce n’est pas ce qu’il faut pour les confondre qui manque !
Il n’y a plus à attendre, à leur donner le temps de s’organiser pour trouver la voie.
Mairiga
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Fait divers : Le vrai-faux douanier et les 40 millions
Le monsieur dont nous tairons le nom a été pris en flagrant délit de fraude douanière portant sur deux véhicules d’une valeur de 40 millions de nos francs, le dimanche 14 novembre dernier par des éléments de la brigade des douanes de Zinder. Quoi de plus normal diront certains. Mais là n’est pas la question. Chose curieuse le monsieur en question et les deux véhicules Toyota Hilux année 2021 d’une valeur en douane de Vingt (20) millions chacune, qu’il conduisait avec l’aide d’un de ses complices ont échappé au contrôle de toutes les Forces de Défense et de Sécurité situé sur l’axe d’Agadez - Zinder. Alors comment ? L’un des véhicules (celui de devant) était conduit par un homme qui se présentait au niveau des postes de contrôle en tenue règlementaire de la douane jusqu’aux galons de Lieutenant-colonel, jouissant ainsi de tous les honneurs des FDS le long du trajet. Ce n’est qu’à l’entrée de la ville de Zinder, qu’il a été attrapé grâce à la vigilance des agents de la brigade des douanes de Zinder en collaboration avec l’équipe d’Agadez. Après interpellation, il ressort qu’il n’a pas de commission d’emploi, ni de matricule les deux véhicules n’ont aucun document comme titre douanier de circulation, que ce monsieur n’a pas été doté en tenue douanière. Question : Comment et où, notre vrai-faux douanier s’en est-il procuré cette tenue et les galons ?
On se souviendra de la polémique née de l’organisation des concours d’entrée dans le cadre des douanes qui n’en finit pas de défrayer la chronique. On se souviendra aussi que dans une de nos précédentes livraisons nous nous demandions à propos de ces concours : « Faut-il se taire sur les irrégularités et les ruptures d’égalités ou les combattre ? » Nous avons fait cas d’une vague des admissibles du concours des spécialistes qui a été soustraite de façon irrégulière du lot et admise en formation de façon irrégulière à l’EFOFAN. Chose encore curieuse dans cette histoire, le fraudeur en question fait partie de cette première vague et de surcroit juriste de formation et se trouve être dans le processus de recrutement de spécialiste juriste par l’administration des douanes, un vrai spécialiste. Formé à l’EFOFAN, mais n’ayant pas officiellement incorporé incorporé le cadre des douanes, notre bonhomme trouvait probablement l’attente longue. Son comportement semble donner encore raison au syndicat des agents des douanes dans son combat contre ces concours organisés de façons irrégulières ces dernières années. Notre bonhomme est aujourd’hui entre les mains de la justice de Zinder avec comme chefs d’accusations faux et usages de faux, usurpation de titre, détention et circulation portant sur des marchandises d’une valeur de Quarante (40) millions sans aucun document douanier.
M.D
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Fait divers : Quand deux femmes mariées se battent pour un haut commis de l'Etat
Le pays est, de plus en plus, menacé par une perversion de ses valeurs sociales, morales et religieuses. Pour cause, ces derniers temps, l'infidélité et l'adultère deviennent un fléau social récurrent au Niger. Jusqu'à ce que des hauts commis de l'Etat s'adonnent à la pratique de ce mal qui est en train de salir notre société. Comme dans l'état de la nature, l'état sauvage, des hommes et des femmes mariés organisent des randonnées lucifériennes. Une pratique contraire à la morale et à tous les enseignements religieux. Du reste, il ya quelques temps, l'immoralité a poussé deux femmes mariées à se battre pour un homme. Elles ne sont pas des coépouses (du moins légalement). La rixe, entre les deux tourterelles, a eu lieu au cours d'une cérémonie de mariage dans un quartier de Niamey. L'affaire a conduit les deux femmes à la Police qui découvre l'infamie. Informé de la situation, le tristement célèbre copain des deux femmes a couru dans tous les sens pour essayer de couvrir sa honte. L'affaire mérite d'être contée. Parce que c'est un haut commis de l'Etat qui est à la base de la bagarre. Un haut commis dont l'épouse légitime est connue du grand public nigérien pour avoir assuré des hautes fonctions de l'Etat. Des sources crédibles indiquent que, l'homme assurerait, chaque semaine, des paquets d'argent sortis des caisses de l'Etat aux deux femmes. Lesquelles auraient une faiblesse pour les parures en or. Aujourd'hui, c'est cette affaire qui est au centre des débats dans des cercles restreints de l'Etat. Une affaire qui risque de créer des préjudices graves au monsieur à l'esprit instinctif du plaisir. Surtout que, en attendant que madame (la mère de ses enfants) soit informée de l'affaire, ses adversaires politiques semblent décidés de demander au Président de la République son limogeage.
Nous y reviendrons !
Ali Soumana
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Fait divers : Sous la pression de sa première épouse, un ministre refuse de reconnaitre l’enfant issu de son deuxième mariage
L’affaire qui va être contée est à l’opposé de l’éthique et du devoir d’un chef de famille. Elle est une insulte contre la morale, les traditions établies et de toutes les doctrines religieuses. Il ya quelques temps, un homme bien connu de la scène politique nigérienne, devenu actuellement ministre de la République a décidé de convoler, en justes noces, pour devenir polygame. Le mariage a eu lieu dans l’art, dans les rituels et dans les recommandations prescrites par la religion musulmane. Durant des mois, le jeune marié aurait caché son mariage à sa première épouse. Il ne passait que les journées chez la jeune mariée. Par crainte d’être sermonné par sa première épouse. Il avait opté faire la sieste chez sa nouvelle aimée et dormir la nuit chez Hadjia « Ouwar Guida ». Il pensait avoir un système approprié qui empêcherait des foudres de Hadjia, la dame de fer, de tomber sur lui. Lorsque Hadjia a appris la nouvelle du mariage, elle a instruit le ministre d’abandonner sa femme. Mais, il se trouvait déjà que la jeune mariée porte un enfant. Comme les décisions de Hadjia restent sans appel, elle a demandé au ministre d’abandonner la femme. Car, dit-on, elle ne veut pas que ses enfants partagent le même père qu’un autre enfant. Et le ministre s’exécuta. Face à son irresponsabilité, l’affaire est portée devant les juridictions compétentes qui ont, également, approché l’Association Islamique du Niger pour connaitre la vision de l’Islam sur la question. Une décision est tombée comme un couperet. Laquelle décision ordonne au ministre la prise en charge intégrale de la femme et de l’enfant qu’elle porte. Après neuf (9) mois de grossesse, la dame accouche d’un joli garçon. Un accouchement qui s’est déroulé selon les préceptes de l’Islam et des bonnes conditions de maternité. Mais, comme le ministre est soumis aux injonctions de Hadjia, il refuse que l’enfant porte son nom. Une situation qui a agacé les parents de la jeune femme qui ont décidé de prendre en charge le baptême du nouveau né. Une irresponsabilité et un manque de conscience religieuse qui ont poussé la famille de la jeune dame à saisir de nouveau les juridictions. Dos au mur, le ministre accepte de faire le test ADN. Pensant être plus rusé, il aurait usé de sa position politique pour manipuler le résultat du test. Mais, c’est sans compter de l’esprit critique du juge en charge du dossier, une comparaison de sa photo et de celle de l’enfant a été faite. Une comparaison qui fait apparaitre que l’enfant et son père se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Et la justice ordonne la reprise du test ADN. Aujourd’hui, c’est ce fait de société inédit qui s’écarte de toutes les religions et qui met à nu l’irresponsabilité d’un homme politique, sans vergogne, qui est conté dans les salons de Niamey. Un homme politique qui, certainement, est en train de passer des nuits cauchemardesques pour avoir été à l’opposé de la morale de la société nigérienne et des préceptes de toutes les religions révélées.
C’est cet homme irresponsable opposé aux valeurs de la famille et habité par un esprit infâme qui plastronne, aujourd’hui, à la tête d’un ministère de la République du Niger. Un comportement jugé préjudiciable pour la société qui dévoile le visage hideux de l’homme.
A suivre !
Ali Soumana
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Fait divers : Un jeune lycéen assassiné au quartier KoiraTégui !
Depuis quelques temps, le quartier Koira Tégui, dans l’arrondissement communal Niamey II serait devenu une zone dangereuse du fait de la montée de violences.
En effet, après l’assassinat, le mois dernier, d’une femme par son propre fils, ajouté au meurtre d’un jeune homme, poignardé par son ami à la suite d’une bagarre, c’est autour d’un jeune élève de classe de terminale au Lycée Issa Korombé de Niamey de faire les frais de cette recrudescence de la violence dans ce quartier.
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Fait divers : Une affaire de paternité toujours sans issue
Cette affaire qui n’a toujours connu son épilogue avait fait le buzz sur les réseaux sociaux et dans les fadas de Niamey. Un jour Amadou et Marie se sont rencontrés vers la grande mosquée de Niamey et, dans un coup de foudre, ont décidé de convoler en justes noces. Le mariage est scellé selon les préceptes de l’islam et les traditions établies par la société. Aussitôt après le mariage, Amadou aurait rencontré toutes les difficultés du monde. Il passait des nuits difficiles et cauchemardesques. Après quelques temps, Marie lui annonça la nouvelle qu’elle est en grossesse de lui. Ce qu’Amadou a, catégoriquement, réfuté. L’affaire est portée devant l’association islamique du Niger qui a demandé à Amadou de prendre Marie et sa grossesse en charge jusqu’à terme. Une prise en charge mensuelle de trois (3) cent mille francs est accordée à Marie. Une prise en charge régulièrement honorée par Amadou jusqu’à l’accouchement. Sans parler d’autres petits cadeaux. Mais, pour certaines raisons, Amadou refuse de donner son nom à l’enfant. Un nouvel épisode s’ouvre, ainsi, dans l’affaire. Cette fois, l’affaire est portée devant les juridictions. Devant le juge du Tribunal communal, Amadou et Marie ont décidé de faire un test ADN. A cet effet, un document a été signé par les deux et contre signé par le juge du Tribunal. Le résultat du test aurait été négatif. Marie conteste le résultat et accuse Amadou l’avoir manipulé. Elle demande une contre expertise. Une demande acceptée par Amadou et le juge qui fait une requête pour la contre expertise. Mais, aux dernières nouvelles, presque tous les laboratoires refusent de faire la contre expertise pour ne pas se faire éclabousser dans l’affaire. Et probablement pour ne pas discréditer le laboratoire qui fait la première expertise. Le corporatisme est-il une valeur au dessus de la manifestation de la vérité ? Surtout que la demande de la contre expertise est sous-tendue d’une requête du juge. Que faire ? Amadou et Marie se doivent de trouver un terrain d’entente. Au nom de l’Islam notre religion et des droits de cet enfant innocent. Surtout que, le Niger a ratifié la convention des droits des enfants.
A.S
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Fait divers / Pas de nouveaux polygames dans le gouvernement de Bazoum : Un ministre défie-t-il la parole du Président ?
Le Niger est un pays majoritairement musulman où la polygamie est admise, souvent même encouragée pour, prétendon aussi, donner la chance à beaucoup d’autres femmes – et elles sont les plus nombreuses – à vivre légalement sous un statut matrimonial sécurisant qui leur offrirait la possibilité de vivre la plénitude de leur bonheur lié à leur féminité. Mais voilà que sans s’en prendre à ceux qui le sont déjà dans le gouvernement d’Ouhoumoudou, Bazoum, un jour, défendant la cause des femmes – toute chose discutable – annonçait que plus aucun de ses ministres ne peut faire ce choix de la polygamie, sinon, il devra quitter le gouvernement pour gérer son émancipation. L’annonce, en vérité, avait divisé les Nigériens, et même, à l’époque, dans la salle où le président de la République, offrait son show, au milieu de femmes souvent inquiètes de manquer de maris. Quels commentaires n’avait-on pas entendus des plus sévères aux plus conciliants ? Une telle parole a très peu de chance d’être entendue dans un pays comme le Niger. Un autre pourrait avoir misé sur cette réalité pour jouer à l’insoumis.
Mais le président avait parlé et l’on avait cru que sa parole donnée pourrait avoir force de loi. Moralement et politiquement. Il y a à s’en préoccuper quand l’on apprend qu’un de ses ministres, depuis des jours, se serait marié, oublieux de la fameuse parole présidentielle anti-polygamie. En effet, les Nigériens se rappellent cette parole du président de la République, lors d’une cérémonie des femmes du Niger, au centre de conférences Mahatma Gandhi où, dans ses envolées lyriques, il annonçait ne pas tolérer la polygamie, avertissant, avec humour peut-être, que tout ministre qui voudrait prendre une « femme supplémentaire », devra quitter le gouvernement. C’était donc un défi que le président nigérien se lançait. Mais avec des informations recoupées, l’on se demande s’il peut être en cohérence avec sa propre parole pour, justement, faire partir du gouvernement tout ministre qui se hasarderait à aller à l’encontre de cette promesse faite pour faire plaisir aux dames qui étaient en face de lui, dans la salle haute en couleurs, brillant de féminités diverses. L’on apprend depuis quelques jours qu’un ministre aurait convolé en justes noces avec une Guadeloupéenne, défiant ainsi la parole du président. Pourtant, selon nos sources, le président serait bien au courant de « l’exploit » de son ministre. Et les Nigériens se demandent pourquoi, pour avoir bravé sa décision faite aux femmes, le «vieux-jeune marié», pour autant, ne peut quitter le gouvernement ? Qu’est-ce qui peut donc expliquer cette faiblesse de sa part ? Une solidarité militante ? La parole du président serait-elle si dévaluée qu’elle ne vaut plus rien au pays des Renaissants ?
Alpha
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Fait-divers / Meurtre de l'ouvrier de MIGAS Maradi : Crime passionnel ou homicide involontaire ?
Le dimanche 29 avril 2018, René Eustache, 34 ans, ouvrier chef section chaudronnerie à la Société MIGAS futs Maradi, rendait l'âme au soir sur un lit du CHR des suites d'atroces blessures. Il y avait été transporté au petit matin totalement inconscient, le corps ensanglanté, notamment sur la sa tête, comme l'ont constaté tous ceux qui l'ont vu sur son lit d'hôpital
Après son décès, une enquête judiciaire a été ouverte et deux personnes, un homme et une fille (que nous appellerons M et L), ont été arrêtés et inculpés de meurtre et complicité de meurtre et placés sous mandat de dépôt à la prison civile de Maradi. Loin d'être élucidé, le mystère sur cette mort atroce, reste complet. D'ores et déjà, plusieurs versions circulent dans la ville de Maradi.
Enquête autour d'une mort décrite par la rumeur comme un crime passionnel.
Une si longue nuit !
En ce début de matinée du dimanche, les premières informations qui arrivent dans les rédactions des radios de la place, font état d'un cadavre de voleur retrouvé sur une décharge d'ordures au quartier ADS. Et comme il s'agissait d'un " voleur ", aucun média n'a accordé de l'importance à l'information.
A midi, la Direction de MIGAS est saisie par le CHR qu'un de ses éléments, en l'occurrence le sieur René, est gravement blessé. Rapidement, tout fut mis en place pour sa prise en charge médicale intégrale. Ses collègues de travail qui ont eu la primeur de l'information se transportèrent d'urgence à ses chevets. La suite est connue de tous.
En réalité, tout a commencé le samedi 28 avril, pourtant un jour de grande joie pour le jeune ouvrier qualifié. La société dans laquelle il travaille, l'une des plus importantes de Maradi, s'apprêtait à fêter en grande pompe le 1er mai. Une fête qui finalement ne sera jamais fêtée.
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Fait-divers / Violence en milieu scolaire : Les conséquences de la politique de prêt à porter dans le système éducatif
Le 16 mai 2022, dans un village du département de Bouza (Région de Tahoua), un enseignant a été poignardé mortellement par son élève alors qu’il dispensait son cours. C’est un élève de CM2 qui a fait le mauvais choix, de surprendre son enseignant accroupi au tableau pour lui planter un couteau.
Depuis cette tragédie, autant de questions se bousculent dans l’esprit des citoyens. Comment est-ce qu’on est arrivé à cette décadence sociétale ? Qu’est-ce qui ‘est passé dans la tête de cet enfant pour qu’il s’en prenne mortellement a son enseignant ?
Les enseignants, faut-il le souligner, malgré les menaces et violences des groupes terroristes bravent cette insécurité, pour garder la craie en main et dispenser les cours, parfois loin de leurs terres natales.
L’assassinat de ce brave enseignant, la craie en main doit interpeller tous les citoyens, à commencer par les pouvoirs publics et les parents d’élèves, les premiers pour ce qu’est devenu le système éducatif, un système au rabais, les deuxièmes pour leur démission quant à l’éducation de leurs enfants. Les syndicats et les autres organisations de la société civile active en éducation ne sont pas, eux aussi, exempts de tout critique. Ils ne jouent pas tous les rôles, du moins efficacement, dans la protection des acteurs et l’amélioration de la qualité du système éducatif nigérien.
En effet, ce drame met à nu les défaillances des différentes politiques et, multiples programmes qui nous ont été importés et imposés et qui ne cadrent point avec nos réalités sociales et culturelles. Dès lors que le châtiment corporel a été interdit à l’école pour plaire aux bailleurs, défenseurs de droits humains afin de bénéficier de leurs fonds.
Les conséquences de ce laisser-aller sont incalculables pour le système éducatif. C’est : la médiocrité, le faible niveau des apprenants, et surtout l’indiscipline des élèves qui aujourd’hui à la pris la forme d’une criminalité infantile.
Il est temps de revenir aux basiques pour arrêter ces dégâts, et prendre en main de façon souveraine notre éducation. Car, tout comme en politique, dans le domaine de l’éducation d’une nation aussi, il n’y a pas de prêt à porter. Il appartient au Niger de décider du type d’éducation qui convient à son peuple, d’y concevoir les politiques et programmes adéquats et, d’y trouver ses propres moyens pour leurs mise en œuvre.
Le Président de la République qui est résolument engagé à redorer le blason de l’éducation et, qui connait d’ailleurs très bien les problèmes du système éducatif, se doit de s’entourer d’autres compétences, des techniciens à même de proposer une formule ou des formules à même de garantir le succès du système éducatif nigérien.
La deuxième responsabilité de cette déperdition du monde scolaire est imputable aux parents, qui ont totalement démissionné. En effet, les parents ne s’appliquent plus à l’éducation de leurs enfants, préférant les laisser plutôt à la merci de la rue pour faire ce qu’ils veulent. Sinon comment comprendre, qu’un enfant du CM2 se résolve à emporter en classe une arme pour s’en servir, pire sur son enseignant. Si les parents avaient un peu d’estime, pour les enseignants en qui, ils confient leurs enfants, les élèves sauront que les maitres sont sacrés et intouchables.
Pour les syndicats et les acteurs de la société civile active en éducation, il faudra mettre fin à la complaisance dans l’analyse des problèmes du monde éducatif et, faire le plaidoyer pour que l’enseignant retrouve ses pleins pouvoirs dans sa classe. Car, on ne peut rien former de crédible avec le laisser aller actuel consistant à laisser les élèves à leurs sorts.
Il est vraiment temps de sauver le système éducatif nigérien, et ce drame doit en constituer le déclic, pour non seulement honorer la mémoire du brave Moussa Issoufou Dan Kandé mais aussi, mettre fin à cette politique de prêt à porter dans le domaine de l’éducation.
Oumarou Mahamadou
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Fait-divers/Accident de la route au Rond-point Kirkissoye de Niamey : Un automobiliste renverse quatre personnes, les riverains incendient son véhicule
La mauvaise conduite sur la route et l’imprudence des jeunes conducteurs est une constance à Niamey. Une situation qui provoque régulièrement des accidents souvent mortels et au meilleur des cas, des dommages matériels importants. Dimanche encore, un autre "fou du volant" a failli ôter la vie à de paisibles commerçants à côté du rond-point Kirkissoye. Il a toutefois blessé grièvement quatre personnes. Mais son véhicule a été brûlé par les riverains, excédés par la répétition de ce genre d’incidents dans leur quartier.
Le conducteur de ce véhicule fait parti probablement des jeunes qui reviennent de la tristement célèbre "Pilule", ce lieu de haute distraction et même de débauche pour les jeunes de la capitale. Après avoir "avalé" la distance qui sépare le rond-point Saguia du rond-point Kirkissoye, ce conducteur n’a pas pu maîtriser son véhicule au niveau de ce second carrefour. Il a quitté la voie, a percuté un lampadaire avant de cogner des vendeurs qui exerçaient leurs commerces aux alentours du carrefour, comme c’est le cas dans de nombreux quartiers de Niamey, surtout là où de nouvelles routes ont été réalisées. Plusieurs personnes ont été blessées dont quatre grièvement, mais vite évacuées par les services de sécurité et de secours.
D’après les témoins, il y a avait deux occupants à bord du véhicule. Le conducteur a lui aussi été blessé, tandis que le second occupant a tenté de s’enfuir dans le quartier. Il fut vite rattrapé par les riverains. Ces deux individus ont eu la vie sauve grâce à la prompte intervention de la Police et de la Gendarmerie nationale ainsi que des Sapeurs pompiers. En effet, dans les minutes qui suivent l’accident pas moins de neuf véhicules dont trois de la police, trois de la gendarmerie et trois des sapeurs pompiers sont arrivés sur les lieux. Très vite, les agents ont quadrillé les lieux, permettant ainsi aux sapeurs pompiers d’apporter secours aux blessés et d’éteindre le feu, même si le véhicule a été totalement calciné.
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Fait-divers/Vol d’un objet chèrs aux Maouris : la Pierre sacrée Toungouma a disparu
L’histoire ressemble à « On a volé la Joconde », ce film de 1965 du réalisateur Français Michel Deville. Sauf que cette fois, il y a du mystique dans l’air et ça se passe au Niger, dans un milieu des plus traditionnels : l’Arewa, plus précisément à Lougou, dans le département de Dogon Doutchi. La Pierre sacrée Toungouma a disparu.
En début de ce mois de janvier, les gardiens de la pierre sacrée des Saraounia sont partis porté plainte contre un homme. Un ressortissant du village de Kassari, c’est lui qui aurait commis le forfait. Les plaignants auraient trouvé des traces de pneu de moto sur la place où la pierre est gardée. Ce sont ces traces qui leurs auraient permis de situer le voleur présumé.
Toungouma compte parmi les objets les plus sacrés des Azna, ces Maouris descendants des Saraounia, reines et prêtresses du culte du Bori, confession de ce peuple installé depuis des siècles sur la terre de Lougou dans la zone appelé l’Arewa au Niger. Cette pierre, explique Maman Amadou d’ONEP-ANP Dosso au Journal Le Sahel, « participe au règlement des litiges dans l'Aréwa et même à travers le monde car de toutes les contrées du pays et même du monde, les gens viennent à Lougou pour régler les conflits ». Jugement, prédiction des choses sacrées, choix de la nouvelle reine en cas de disparition de la Saraounia, ils sont nombreux les services pour lesquels Toungouma est précieusement gardé à Korgonno, une des brousses du village de Lougou.
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Faits divers : Un faussaire démasqué par les services de la Direction Générale du Trésor
L’intéressé, Chef du Service Matériel de la Présidence, n’a pas hésité à mettre en place un système frauduleux pour faire main basse sur d’énormes sommes d’argent soutirées des caisses de l’Etat.
Ayant compris les mécanismes de déblocage des fonds, il s’est simplement fait confectionner des faux cachets qu’il utilisait pour introduire des fausses lettres d’autorisation de paiement (LAP) qui lui ont permis de tirer de fortes sommes d’argent au niveau du Trésor Public de l’Etat. Pour ce faire, il lui a suffi d’imiter la signature du Secrétaire Général Adjoint du Ministère des Finances, contournant ainsi la Direction générale du Budget censée introduire de tels documents.
Hélas, de telles manœuvres ne sauraient perdurer sans éveiller quelques soupçons. Aussi, vers le début de l’Année 2021, le pot-au-rose a été découvert, pour la première fois. A l’époque, le forfait portait sur cinq (5) LAP frauduleusement introduites. Confondu par les preuves qui lui ont été brandies, notre désormais faussaire s’empressa de reverser au Trésor la totalité du montant en cause.
Devant cette situation plutôt confuse, le Ministère des Finances a été amené à procéder à des vérifications plus approfondies. Il ressort des vérifications faites qu’en 2020, cet individu indélicat aurait perçu auprès du Trésor plusieurs centaines de millions de francs CFA en utilisant des LAP frauduleuses.
Estimant qu’il a dû profiter de certaines complicités, une enquête a été diligentée en vue d’en savoir plus. Il faut retenir qu’il a agi seul au niveau de la Présidence. D’ores et déjà, il a été interpelé et écroué.
C’est dire que le Gouvernement s’est fermement engagé à lutter sans complaisance contre la délinquance financière ! Du reste, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, l’avait dit de haute et intelligible voix, lors de son discours d’investiture : « Je voudrais dire clairement ici que quiconque a une responsabilité dans l'administration publique répondra désormais tout seul et entièrement de ses actes. Son parti politique, sa "base", sa famille, sa communauté ne lui seront d'aucun secours au cas où son comportement devrait commander une mesure coercitive à son encontre ».
Le message est clair : les plus hautes autorités n’entendent pas lésiner sur les moyens d’imposer les règles cardinales de l’orthodoxie dans la gestion des fonds publics de l’Etat. Et la règle, c’est celle de ‘’l’impunité zéro’’ contre les auteurs et complices de tout acte de malversations financières.
Assane Soumana(onep)
18 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Faits Divers : Un réseau de trafiquants de drogue démantelé à Gouré
Plus de 3 mois de traque a permis de mettre la main sur l'un des réseaux des trafiquants de drogue qui ont fait des départements de Gouré et de Tesker une zone de transit. Le circuit débute à Zaria au Nigeria , où le produit est acheté , puis Gandou dans la commune rurale de Guidiguir,, département de Gouré, Gouré Kellé , Tesker puis la Lybie via la région d'Agadez . Quelque part dans la commune rural e de Guidiguir, le produit venu de Zaria est transvasé dans d'autres véhicules avec une autre équipe qui prend la direction de la Lybie. La dernière opération est stoppée nette dans les massifs du Termit, dans le département de Tesker. Après 270 kilomètres de course poursuite, le capitaine major, commandant de la garnison de la garde nationale de Gouré et ses éléments ont rattrapé les fraudeurs avec en leur possession 17 colis de drogues, d'une valeur de 70 millions de F CFA et 3 millions CFA de billets de banque craquants neufs .
L'un des trafiquants est ressortissant de Gouré, l'autre de Tesker. Il possé- dait un téléphone Touraya neuf. Après dénonciation, le fournisseur et le chef du réseau sont respectivement arrêtés à Guidiguir et à Tesker. Selon le préfet de Gouré, M. Sani Nassarou, tous les cinq membres du réseau sont détenus à la maison d'arrêt de Gouré. Ce n'est qu'un de nombreux réseaux des trafiquants de drogue qui est démantelé. Pour les autres la traque va s'intensifier.
AMADOU MAHAMADOU
21 juin 2017
Source: La Nation
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Faits divers / Quand des fils à papa sèment la terreur et tirs en l’air dans une boîte de nuit à Niamey
Selon une information de faits divers qui circule dans les réseaux sociaux, dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 janvier 2022, aux environs de 3 heures du matin, un groupe de jeunes composé de quatre (4) jeunes hommes accompagnés de 2 filles auraient semé la terreur au Diams night-club de Niamey. Sous l’effet de l’alcool et de la drogue, il semble que l’un d’entre eux portait un pistolet automatique. Il aurait menacé des gens et tiré des coups de feu dans les toilettes de ladite boîte de nuit. Après les coups de feu, ils ont pris la fuite à bord d’une Toyota Hilux V6 de couleur blanche avec une plaque d’immatriculation étrangère.
Selon un activiste des réseaux sociaux, après cette terreur à Diams night-club, la Police Judiciaire est allée sur les lieux pour constater les faits.
Elle aurait trouvé des douilles de balles sur les lieux. Elle a reçu des informations crédibles qui peuvent permettre d’identifier le propriétaire de l’arme en question avec la coopération des amis ou des gens avec lesquels ils étaient à Diams night-club cette nuit là. Il parait que les investigations continuent activement et pourraient conduire la police judiciaire à mettre la main sur ces jeunes gens. Sur un autre plan, le Procureur de la République a animé un point de presse la semaine dernière.
Pour le procureur du Tribunal de Haute Instance de Niamey,« Il n’est pas rare de constater des véhicules sans immatriculations circulant dans la ville de Niamey, surtout des Mercedes 100, 200 ou 350, etc. Il y a des moments ces jeunes gens font des ronds qu’ils appellent ‘’rodéo’’ tout en versant du sable et la poussière sur des paisibles citoyens des quartiers. Ces véhicules sont sans numéro avec des vitres fumées. Il n’est pas rare de voir des jeunes prendre des véhicules sans plaque souvent, soulever de la poussière sans se rendre compte ce qui se passe autour d’eux, à plus forte raison ceux qui sont à côté. Ça, s’appelle purement et simplement mise en danger de la vie des populations, c’est des comportements qui ne sont pas acceptables. Ces comportements prennent de l’ampleur. Je profite de cette occasion pour attirer l’attention des uns et des autres, nous allons être très regardant sur ces genres de pratiques et tout celui qui se ferra prendre, on va le traduire devant les juridictions. Il aura à faire face à la rigueur de la loi. Ce sont des comportements qui ne sont pas tolérables dans une vie en République et nous allons veiller à ce que ça cesse. Je vais veiller que ce message soit clairement entendu ».
A.Y
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Falanko ou histoire d’une chefferie à statut particulier
La localité de Falanko (Tanout), 90 km Nord-Ouest de Zinder qui était un village indépendant depuis l’époque coloniale est passée en 2017 au statut de Chefferie particulière de 2è catégorie, un rang inférieur à celui d’un canton.
Toutefois, Falanko avait été érigée en commune dans le cadre de la communalisation intégrale.
Le Chef Abdoul Aziz de la Chefferie particulière de Falanko est issu de la famille de Sidi Mohamed Almounafari plaide aujourd’hui pour l’élévation de son entité au rang de canton.
Le premier chef de groupement touareg de Tanout nommé par les colons Français dans les années 1933 avant de se voir détrôné puis déporté à Falanko en 1945 pour devenir le chef de ce village indépendant qui avait été crée dans les années 1922 par un certain Mohamed Ali .
La raison de sa destitution par le Commandant de cercle de l’époque serait imputable à sa négligence dans l’acheminement des vivres par les caravaniers (placés sous sa responsabilité) aux troupes Françaises basées à Agades,’ ‘, rapporte l’honorable Chef Abdoul Aziz Illiassou Sidi de Falanko.
Il existe cependant des liens étroits de consanguinité entre la Chefferie coutumière d’Anastafidat (Agades) et la chefferie particulière de Falanko.
Le pôle économique de Falanko est le marché hebdomadaire qui s’anime tous les vendredis très fréquenté par les ressortissants de Tessaoua,Ourafan et Tirmini et les communes de Gangara et Olléléwa avec lesquelles cette localié partage les mêmes frontières.
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Famille et gestion des entreprises nigériennes : Ça sent le soufre à Bety’s home
Que se passe-t-il à Bety’s home ? Ça sent le soufre, apprend-on. Une source proche du Cabinet du Premier ministre et qui a requis l’anonymat parle de crimes économiques, d’injustice sociale, de discrimination sociale, d’abus de biens sociaux et de violation des textes commis depuis des années mais restés impunis. C’est un article récemment posté sur Internet qui a mis le feu aux poudres. Intitulé « La Mutuelle des agents de l’ARCEP : une caverne d’Ali Baba », l’article a suscité chez le Courrier, l’envie de fouiner pour voir ce qu’il y a de nouveau à Bety’s home. Une aubaine pour le journal qui découvre, effarante surprise, que le recrutement de parents pour lequel la dame Bety lui a fait la guerre à l’époque est bel et bien réel. Mahamadou Habibou, cousin de la dame Bety est aujourd’hui le directeur de la Logistique et des Approvisionnements. Il a été consacré à ce poste, deux semaines seulement après son recrutement. Comme quoi il y a des gens qui naissent avec leurs 32 dents. Amir Mahadi Moumouni, lui, caracole à la tête de la direction comptable et financière. C’est le beau-neveu de la dame Bety. Ibrahim Amata, lui, est un cadre moyen des collectivités territoriales. Cousin germain de la dame Bety, il a trouvé le sésame dans la caverne d’Ali Baba, avec un poste d’assistant de direction, avant d’être bombardé contrôleur de gestion. Hamani Illa, le beau frère de la dame Bety, ne peut se plaindre, non plus. Titulaire d’une licence en psychologie, il est classé à la catégorie P5. Son poste ? responsable du département des études. Rafiou Yacouba, lui, est un neveu de la dame Bety et c’est lui qui coiffe le département des Affaires sociales. Selon notre source, c’est pour le mettre à l’aise et lui permettre d’avoir la main sur ce registre important que la mutuelle de l’Arcep a été dissoute par lettre n°066/ ARCEP/CNRCEP/ du 03 mars 2021 de la Présidente du CNR. Il a d’ailleurs géré un dossier de vente de parcelles aux agents de l’Arcep. Quant à Rahana Habibou Oumany, la soeur de la dame Bety, bien que cadre moyen, elle a été classée à la catégorie P5 selon les termes d’un contrat taillé sur mesure. Le responsable du département dont elle dépend est de la catégorie P2.
Ce sont là quelques parents de la vaste galaxie familiale que la dame Bety a mise en place, d’où le nom de Bety’s home. Selon notre source, ils ne sont pas moins d’une vingtaine et les postes stratégiques sont, bien entendu, entre leurs mains. Une véritable toile d’araignée à laquelle rien d’important à l’ARCEP n’échappe. Logistique et approvisionnements, comptabilité et finance, affaires sociales, contrôle de gestion, études, tout est Bety.
Du côté du cabinet du Premier ministre, si les gens ne la claquent pas tellement, il faut dire que l’Arcep est tout de même un sujet de polémique inquiétante. « Les problèmes de l’Arcep, c’est la présidente actuelle du Conseil qui a bâti un dispositif structurel qui lui permet, même présidente du Conseil, d’avoir le contrôle des affaires. Le directeur général ? Un homme qui, selon notre source, se sait politiquement à la portée de la présidente et qui fait profil bas. De l’avis d’une source proche de la Halcia, la dame Bety a déjà fait l’objet d’une mise en cause dans un rapport à propos du recrutement de parents. Un dossier explosif qui va nécessairement la rattraper. C’est ce recrutement de parents dont il est aisé de vérifier la véracité qui a fait l’objet, le 22 juillet 2021, d’une lettre du président de la Halcia au collectif des candidats retenus au concours de recrutement pour le compte de l’Artp (actuelle Arcep). C’était en réponse à une lettre du 3 juillet des intéressés. Ghousmane Abdourahamane, le président de la Halcia, à l’époque des faits, a fait savoir qu’il a été relevé, « après investigations, des irrégularités pouvant constituer des infractions à la loi pénale et/ ou des fautes administratives imputables à certains responsables de l’Artp ».et que le rapport y afférent a été transmis aux autorités compétentes, plaçant ainsi le Parquet devant ses responsabilités de poursuites à l’encontre des responsables de cette forfaiture. La dame Bety, qui a nié à l’époque avoir l’intention de faire recruter les parents dont il est question, a probablement des choses à dire à la justice, ce, d’autant plus que la Cour des comptes l’a formellement épinglée dans son rapport, dénonçant également « un recrutement de 19 agents sans appel à candidatures entre 2014 et 2016, en violation de l’article 47 de la loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Artp ».
Selon notre source, outre ce recrutement patrimonial qui lui pend au nez et dont elle ne peut se défaire, elle traîne également des affaires de construction d’immeubles, notamment lors de la fête tournante du 18 décembre à Tahoua, des salaires extravagants et sans commune mesure accordés à deux (02) personnes sans référence à la grille des agents de l’ARCEP ainsi que l’installation, récemment d’un second ascenseur pour un coût d’un peu plus de 80 millions. Un second ascenseur pour son confort personnel.
Qui, donc, a remis au goût du jour ces casseroles de la dame Bety en publiant cet article sur la mutuelle des agents de l’Arcep ? On l’ignore puisque la signature, Sonaïzé Bouraima, apposée au bas de l’article semble être un pseudonyme. Quoi qu’il en soit, l’auteur ou les auteurs n’ont pas rendu service à la dame Bety puisqu’ils ont rallumé la flamme des investigations du Courrier sur ce dossier qui promet des révélations fracassantes.
Laboukoye
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- Catégorie : Economie
Fatima Briend : Le Niger à fleur de peau
À l’entendre parler, on se dit qu’un poste de ministre à Niamey lui irait comme un gant. Démographie qui explose, mauvaise gestion étatique, politique de la ville à revoir, crise de l’éducation, soucis sécuritaires avec le groupe terroriste Boko Haram, afflux de migrants… Fatima Briend a réponse à tout.
Avec une éloquence rare, la jeune sexagénaire dresse, en l’espace de deux heures d’entretien, un tableau contemporain du Niger. Guère reluisant certes, malgré « tout l’amour » porté à sa terre d’origine, mais terriblement lucide au regard de la situation actuelle.
{xtypo_quote}« On vit mieux dans la brousse que dans les villes »{/xtypo_quote}
« Quand je suis au pays et que je vois la misère, cela me dégoûte car je ne peux rien y faire. Pourtant, nous sommes un pays riche. On a le soleil, de la terre vierge, de l’or, du pétrole, du charbon, du ciment mais à côté de ça, il n’y a aucune éducation. Quand je rentre chez moi, il y a des élèves qui, au collège, ne savent même pas écrire leur nom. C’est désolant », confie la native d’Agadez, la plus grande ville du nord du pays. Née en 1957 dans un campement, cette Touarègue d’origine « qui n’a pas eu la chance d’aller à l’école », retrouve un large sourire et un ton détendu au moment d’évoquer ses souvenirs d’enfance. Et toutes ces années passées en tant que gardienne de troupeau auprès des chèvres ou en tant que grande sœur responsable à l’égard des bambins, de par son statut d’aînée.
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- Catégorie : Société
Fatouma Soumana, créatrice de mode : « Mon dressing personnel est basé sur le style ‘’officier’’. C’est un style avec du caractère »
Mlle Fatouma Soumana s’est lancée dans la création de vêtements et d’accessoires confectionnés à partir du tissu wax. Sa marque ‘’Mellesoumana’’ propose un style très moderne avec un petit détail qui fait toujours la différence. Cette nigérienne de 34 ans, qui vit et travaille à Paris, est bien partie d’une expérience de la vie pour s’adonner dans ce secteur de la mode. Dans sa collection, le client découvre un univers de beaux habits minutieusement confectionnés, de beaux bijoux bien perlés, des colliers, des bracelets inspirés de la pure tradition. Elle réussit des mariages harmonieux, en y mettant sa touche personnelle, elle choisit des modèles anciens qu’elle modernise et crée de la nouveauté. Avant de s’investir véritablement dans l’univers de la mode, elle a eu un parcours professionnel atypique
Qu’est-ce qui vous a poussée à vous lancer dans le secteur de la mode avec un tel parcours professionnel impressionnant ?
Tout d’abord merci pour cette belle promotion qui honore véritablement les nigériens en particulier la diaspora. Je suis actuellement cadre à l’international au sein d’une institution bancaire.
Je vous résume mon parcours en deux temps. Un premier temps que j’ai eu à effectuer jusqu’ au BAC en 2004. Lors de ce cycle j’ai eu à participer au camp d’excellence 2003 pour les jeunes filles scientifiques organisées par la Pathfinder à Rabat.
Dans le second temps, dans le cadre d’une double formation en système LMD et magistère je suis sortie diplômée d’un master2 en statistiques et économétrie puis d’un magistère d’économiste et statisticien en 2008/2009.
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- Catégorie : Interview
Faut-il rendre oui ou non la polygamie obligatoire au Niger ?
Image d'illustrationLe Niger est un pays du sahel, avec une population qui tourne actuellement autour de 17 millions d’habitants. La majorité de la population est constituée de jeunes. Dans cet ensemble, les femmes représentent 50,3% de la population. La démographie quant à elle est favorisée par la grande fertilité des femmes nigériennes qui peuvent enfanter jusqu’à 7 enfants en moyenne. Aussi, constate-t-on que le nombre de femmes ne cesse de croitre. Cette situation ne va pas sans engendrer des difficultés à d’innombrables femmes qui n’arrivent pas à entrer dans la vie conjugale.
En Erythrée, un pays de la corne de l’Afrique la polygamie est devenue obligatoire. Dans ce pays, dans le texte de loi qui impose la polygamie, on trouve ce qui suit : « En se basant sur le jugement de Dieu à propos de la polygamie et des circonstances actuelles du pays (beaucoup plus de femmes que d’hommes), le département érythréen des affaires religieuses a pris les décisions suivantes : D’abord, tous les hommes devront marier au moins deux femmes ; et l’homme s’y opposant pourrait purger une peine d’emprisonnement à vie avec travaux forcés ». Les menaces ne sont cependant pas que pour les hommes car, il est précisé : « La femme qui essaye de dissuader son mari d’épouser une autre femme encourt une peine d’emprisonnement à vie ». Dans la foulée des pays qui vont dans le sens de rendre la polygamie obligatoire, on a également le Soudan, où un projet de loi a été proposé par le gouvernement soudanais dans lequel on peut lire : “Tout soudanais à l’âge de 40 ans est désormais obligé de se marier à une deuxième épouse». Dans le pays d’Omar El Bachir, ce projet de loi stipule aussi que toute femme qui empêche son mari de se marier à une deuxième femme sera punie conformément à cette nouvelle règlementation.
Alors, le gouvernement Nigérien peut-il élaborer un projet de loi qui rendra la polygamie obligatoire ? La question est grandement posée. Au regard de la situation que vive une grande partie de la gente féminine, le sujet mérite l’attention particulière du Ministère en charge des affaires religieuses. En effet, à l’heure actuelle, plusieurs femmes sont en train de devenir des vieilles filles sans avoir eu l’opportunité de se marier. Certes, nous sommes dans un pays à majorité musulmane, cependant, la polygamie n’est pas acceptée par les femmes. Pourtant, l’Islam autorise la polygamie, même si l’écrasante majorité des femmes s’y oppose.
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- Catégorie : Société
Faute d’entente entre le gouvernement et les syndicats de l’éducation : L’école publique nigérienne dans la tourmente !
A quelques jours de la fin du second semestre de l’année scolaire 2017, la situation de l’école publique nigérienne se complique, faute d’entente entre la partie gouvernementale et le cadre d’action des syndicats de l’enseignement Cause –Niger/ SYNACEB sur un certain nombre de points dont la question de l’évaluation des enseignants craie à main divise les deux parties. En effet, au quatrième jour des grèves du cadre Cause –Niger/ SYNACEB, le comité interministériel de négociation dirigé par le ministre d’Etat Bazoum Mohamed a animé le 9 Mars 2017, un point de presse en présence des autres ministres du secteur éducatif pour faire l’état de la situation et en même donner leur version des faits sur les attitudes des enseignants à l’égard du gouvernement notamment le refus de l’évaluation en cours.
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- Catégorie : Education
Fauteuil Présidentiel : Le Niger n’est pas une dynastie
Le Niger fait face à son destin avec le second tour de l’élection présidentielle qui vient de se dérouler dans des circonstances marquées par le doute, la peur dans le clan du Président sortant Issoufou Mahamadou.
Des meetings qui ne se ressemblent pas
Tout au long de la campagne électorale, le constat qui s’impose ou disons clairement que le peuple a choisi son camp, celui du changement incarné par le candidat de la Coalition pour une Alternance Politique CAP20-21 Mahamane Ousmane.
En effet, de mémoire des nigériens, c’est la première fois qu’une campagne électorale a drainé des marées humaines lors des différents meetings de l’opposition. Attestant ainsi du rasle- bol généralisé des nigériens vis-àvis du régime en place caractérisé par la mauvaise gouvernance, le détournement des deniers publics et l’insécurité, l’injustice, la violation à volonté de la Constitution et la prévarication. Pendant que le candidat Bazoum Mohamed peinait à rassembler du monde malgré l’usage des moyens de l’Etat et de l’argent, le candidat de l’opposition Mahamane Ousmane, lui avait du mal à se frayer un chemin pour prononcer ses discours devant des foules en liesse qui n’aspirent qu’au changement. Dans toutes les régions du pays, les images de la mobilisation en faveur du candidat de l’espoir ne sont nullement comparables à celles du candidat de la ‘’continuité’’. Les raisons il le sait lui-même. D’abord le bilan indescriptible du Président Issoufou Mahamadou.
Un bilan moribond
Ses propres alliés le disent tout bas, le régime de la renaissance a échoué en fabriquant des nouveaux milliardaires, en protégeant des narcotrafiquants et en créant le désarroi avec l’insécurité qui prévaut dans toutes les régions du pays y compris dans la capitale Niamey et en accentuant la pauvreté et la souffrance du peuple comme l’atteste l’indice de développement humain(IDH le Niger classé dernier depuis 10 ans par le PNUD).
De sources concordantes les alliés sont partis juste pour profiter des largesses du pouvoir, les bases n’ont pas suivi les consignes de vote. Le Niger n’est pas une dynastie Le Président Issoufou, au cours d’un meeting organisé à la place la concertation en 2009 avait dit que le défunt Président Tandja Mamadou n’est pas le roi du Maroc qui tire sa légitimité par son épée. L’opposant qu’il était avait fait cette déclaration pour fustiger le mouvement Tazartché initié par ce dernier pour modifier la constitution afin de s’octroyer un troisième mandat.
Contrairement à la monarchie où «les pouvoir législatif, exécutif et judiciaire sont concentrés entre les mains d’un seul individu», la démocratie, elle se définit comme «un régime politique dans lequel le peuple dispose du pouvoir souverain».
Le Niger comme le sait donc le Président Issoufou n’est pas une dynastie, une monarchie ou l’héritier du trône est connu d’avance. En imposant Mohamed Bazoum au PNDS malgré les contestations des militants de base et plusieurs membres du comité Exécutif National, et malgré la désapprobation, la contestation de la population du fait de la fausse nationalité introduite par celui-ci pour se porter candidat, le président sortant a fait le mauvais choix.
Issoufou, partir par la grande porte ?
Selon Nicolas Machiavel, «il y a deux manières de combattre, l’une avec les lois, l’autre avec la force». Malgré la pression des faucons du régime qui ne pensent qu’à protéger leurs propres intérêts, le Président Issoufou peut partir par la grande porte s’il laisse véritablement le peuple choisir librement son candidat comme le prévoit les lois et textes de la République. Il peut ainsi rentrer dans l’histoire et servir de modèle en Afrique en s’opposant à tout hold-up électoral aux conséquences imprévisibles et éviter un choc post électoral dans un contexte sécuritaire inextricable.
Trop c’est trop, l’heure de l’alternance a sonné, le Niger n’est pas une dynastie estime une grande partie de la population qui est sortie massivement voter en faveur du changement.
OI
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- Catégorie : Politique
Faux chèque : Une affaire qui défraie la chronique
Image d'illustrationL’affaire est sur toutes les langues dans les salons feutrés et fadas de la capitale. Selon des sources dignes de foi, un des fils du député Boukari Sani Zilly serait impliqué dans une sale affaire de faux chèque de près de 51 millions de FCA. Interpellé à la police judiciaire, l’enfant de Sani Zilly aurait été déféré au parquet ce mercredi 5 février 2020. Selon toujours nos sources, son complice qui serait le fils d’un ancien dignitaire du MNSD court toujours dans la nature. Aujourd’hui, l’opinion s’interroge sur la suite qui sera réservée à cette affaire. Cela au vu de la situation qu’occupe le sieur Zilly dans l’establishment des détenteurs du pouvoir de Niamey. En tout état de cause, l’affaire est gravissime et mérite d’être sanctionnée. Et l’opinion attend de voir.
08 février 2020
Source : Le Courrier
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- Catégorie : Société
Femme modèle : Aicha Macky réalisatrice cinéaste nigérienne : «Je ne suis pas née dans des draps brodés, j’ai juste su tracer mon chemin grâce à l’abnégation et à la formation continue»
Après plusieurs productions remarquables, vous avez décidé de filmer ‘’Zinder’’ pourquoi ce choix ? Et on voit que cette région est votre repère, est- ce là un sujet d’inspiration inépuisable ?
Depuis que j’ai quitté Zinder en 2004, Mes rapports sont restés distanciés et mes séjours assez courts pour rendre visite à mon père et une grande partie de ma famille restée là. Zinder me paraissait lointaine mais des échos hideux, voire déshonorants, me parvenaient par la presse nationale et internationale : viols groupés, bagarres rangées, vols à main armée...Des informations dignes d’un film d’horreur pour moi qui ait grandi dans cet espace si paisible au carrefour du Sahel et de la route des caravaniers. J’ai donc décidé de poser ma caméra dans la ville de Zinder et particulièrement dans certains quartiers ostracisés dont Kara-Kara, ce village créé dans les années 70 pour recaser les personnes atteintes de la lèpre, devenu aujourd’hui une des communes de la ville de Zinder.
Quand j’ai démarré ce projet de film, il y a 8 ans, beaucoup de sentiments s’entrechoquaient en moi : crainte, incompréhension, peur, fascination… Et puis mes propres préjugés que j’ai dû combattre. Mais mes rencontres m’ont bouleversée à jamais. J’ai compris que Kara-Kara pouvait exister partout et qu’il est juste le reflet de nos comportements collectifs et le fruit d’un clivage : eux et nous. Trois personnages principaux me font pénétrer dans l’univers des gangs. Avec eux nous saisissons de manière sensible l’engrenage dans lequel cette jeunesse semble piégée. Toutefois les personnages que j’ai choisi de suivre ne se satisfont pas de l’avenir qui leur est réservé. Sur plusieurs années, je capte au quotidien leur logique de survie et leurs tentatives pour sortir de l’illégalité et trouver leur place au sein de la société, entre malice, détermination, découragement et inventivité. Le film ‘’Zinder’’ est actuellement en compétition internationales à Copenhague, Nyon et Munich.
Les Nations Unies par la voix du HCR soutiennent la diffusion du documentaire au Niger, notamment en raison de la thématique de l’apatridie qui est présente dans le documentaire. C’est une tragédie pour beaucoup de jeunes, car sans papiers leur avenir est encore plus incertain. Le film Zinder est aussi une ode à cette belle ville aux collines gigantesques et aux rues ocre qui m’a vu naitre et grandir. Cette ville est la malle qui contient tous mes souvenirs d’enfance. Elle reste aussi le témoin de mes premiers pas artistiques. En effet, à l’Age de 6 ans, j’étais déjà sur scène pour chanter un hymne adressé à la jeunesse de la région. C’était lors d’une visite du président Ali Chaibou. Grâce aux programmes culturels au sein de toutes les écoles à Zinder particulièrement l’école Zengou Fille où j’ai fréquenté, mon institutrice à l’époque, Madame Aissata, avait déjà commencé à tracer le sillon de cette carrière.
Vous êtes dotée d’une culture cinématographique au vu de l’appréciation artistique de vos produits ? Dites-nous un peu comment avez-vous contacté le virus du 7ème art, comment s’opère le choix des acteurs et de vos thématiques ?
Je ne suis pas née dans une aristocratie pour avoir une culture cinématographique.
Mais, je suis née dans une région qui accorde beaucoup d’intérêt à la culture dans son ensemble et le théâtre particulièrement. De l’école primaire jusqu’’à l’université, je faisais du théâtre. J’étais douée sur des thèmes libres. Notre club du lycée Kouran Daga a plusieurs fois remporté les premiers prix lors des concours inter-établissements.
Les enseignants étaient très impliqués et veillaient comme si c’était une matière à part entière. Tout cela a contribué à mon cheminement vers le cinéma, ce cinéma que le Forum Africain de Films Documentaires initié par Inoussa Ousseini Sountalma avait non seulement initié pour permettre à plusieurs jeunes dont ma promotion de 10 jeunes filles que nous étions (Ramatou Doulla, ZM, Amina Abdoulaye Mamani, Rakia Kader, Haoua Djibo…) de bénéficier d’un encadrement mais surtout, il a eu l’ingénieuse idée de trouver des bourses à ceux qui avaient le diplôme requis pour intégrer le master de l’IFTIC qui venait de s’ouvrir. C’est ainsi que Ramatou Doulla, Boka Abdoulaye et moi même avons bénéficié des bourses pour aller légitimer nos passions en étudiant le cinéma. C’est ce début qui m’a ouvert les voies pour intégrer plus tard l’université Gaston Berger où j’ai fait mon master 2.
Je ne cherche jamais des thématiques loin de moi alors que juste à côté, il y a des voiles qui méritent d’être levés, des maux sur lesquels il faudrait mettre des mots, etc. J’ai la chance d’avoir en ma possession un outil puissant qui pouvait aider à faire entendre des voix, celles qui sont moins entendues voire pas du tout entendues. C’est cet outil que je mets au service de ma communauté pour permettre de dialoguer sur des sujets qui me semblent essentiels.
Arbre sans fruits a remporté plusieurs distinctions peut-on dire aujourd’hui que compte tenu de cela vous avez des facilités à assurer techniquement et financièrement vos œuvres ?
Quand un film fait un parcours avec plus de 70 reconnaissances internationales, il permet certaines facilités. J’ai eu accès à des rencontres internationales et des laboratoires où j’ai développé le projet Zinder. J’ai en mémoire mon séjour de 3 mois à Berlin grâce à une bourse de l’État Allemand, le Medienboard Berlin-Brandenburg que j’ai gagnée suite à un pitch à Ouaga Lab ou encore le Hot Docs -Blue ice Docs Fund du Canada grâce auquel j’ai eu accès au prestigieux Forum de Toronto. Cela m’a aussi permis d’intégrer le Comité pour le patrimoine Cinématographique grâce auquel des films Africains ont été restaurés dont 2 films Nigériens.
Au niveau local, l’ancien Président de la République SE. Issoufou Mahamadou avait qualifié le projet d’intérêt national. J’ai plaidé pour la création d’un fonds qui n’a jusque là pas abouti malheureusement. Il m’avait honorée par une médaille de Chevalier des palmes académiques du Niger, la plus haute distinction puisqu’elle symbolise la reconnaissance de mon pays. J’étais déjà chevalier des Arts et des Lettres de la République Française.
Sans sa recommandation, je ne pouvais espérer filmer dans la prison civile où 3 de mes protagonistes ont atterri alors qu’on tournait le film. Cette lettre de recommandation nous a ouvert les portes de la maison d’arrêt où nous avons remonté l’histoire de cette jeunesse gâchée derrière les barreaux. C’était pour renvoyer le miroir à tous ceux qui prennent le chemin de la débauche qui mène à ce lieu macabre et difficile. Aucune somme ne pouvait ouvrir cette porte blindée!
L’ARCEP (ils m’ont déjà accompagnée tout comme IMAN quand l’arbre sans fruit allait au FESPACO), la SOMAIR et la CNTPS parmi une cinquantaine de sociétés et organismes approchés ont bien voulu accompagner pour l’après film. Pour vous dire que ce n’est pas évident ! Encore faudrait-il connaître quelqu’un ou quelqu’un qui connaît quelqu’un. Ce qui n’est pas le cas au niveau international où ce n’est que les dossiers qui défendent et départagent les cinéastes. L’accompagnement c’est aussi la promotion puisque la finalité c’est de faire voir le film à la population pas que le faire voir ailleurs.
Depuis le début de l’année, je préparais la sortie du film au niveau local pour lui donner toute la visibilité qu’il mérite. Les salles habituelles où nous passons nos films n’ont pas des grandes capacités d’accueil et n’ont pas le matériel adapté pour restituer la technicité des films. Il y a évidemment le Mahatma Gandhi que nous artistes avons accueilli avec joie et qui est beaucoup plus adapté, mais qui reste inaccessible malheureusement. Il est très difficile pour nous de payer des sommes faramineuses pour projeter nos films. Surtout pour nous documentaristes qui faisons de projections gratuites puisque notre objectif premier c’est d’éduquer, de sensibiliser, de toucher des problèmes sociaux et d’amorcer des dialogues pour un possible changement. Nous n’avons pas encore les ressources pour s’offrir de tels lieux d’autant plus que nous devons financer la campagne d’impact que je planifie autour du film et que je compte amener dans les 8 régions du Pays, dans les écoles, dans les universités et dans les fadas. J’espère que le président de la République entendra ces cris du cœur et permettra à des artistes locaux aussi d’avoir accès à des infrastructures étatiques pour la promotion du cinéma nigérien et de l’art en général. Ça ne nous honore pas d’être connus à l’international et ne même pas arriver à faire voir nos films à nos compatriotes chez nous alors que les salles sont là mais inaccessibles.
Représenter le Niger à un grand festival comme le festival de Cannes, qu’est-ce que cela vous fait concrètement ?
Aller à Cannes en début d’une carrière, avec un premier film, c’était une sélection qui s’inscrit en lettre d’or. Surtout que j’ai rencontré certaines sommités du cinéma Africain qui me confiaient qu’ils sont allés pour la première fois alors que leur expérience dans le domaine avoisinait mon âge. Entendre mon nom et celui de mon pays qui raisonnaient partout au niveau de La Croisette pendant que je foulais le tapis rouge m’a certes donné beaucoup de fierté. Mais, c’était aussi une lourde responsabilité puisqu’on ne pouvait pas aller à Cannes et se permettre de faire des films qui ne sont pas à la hauteur.
Quelle réflexion vous inspire la journée du 13 mai ?
Cette date mémorable du 13 mai 1991 au cours de laquelle les femmes ont arraché leur droit, celui d'être représentatives au sein de la commission préparatoire de la Conférence nationale souveraine, a marqué le début d’une nouvelle ère dans la vie sociale et politique des femmes au Niger. D'une femme sur 40 hommes, le nombre a été porté à 5 au sein de ladite commission. Si nous sommes passées de 15 à 25% au niveau des postes électifs et à 30% au niveau des postes nominatifs, cela prouve que les luttes ne sont pas vaines. Cela permettrait d'avoir une représentativité des femmes au niveau des instances décisionnelles. On doit toutes les avancées politiques aux devancières qui se sont réveillées très tôt pour s'imposer comme une couche sociale valable et capable. C'était un succès éclatant et un acquis qu'on devrait nous, la jeune génération, préserver et chercher à améliorer encore pour alléger la vie des femmes urbaines et rurales dans tous les secteurs.
On peut dire que vous êtes une référence dans le domaine du cinéma au Niger. Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes filles qui souhaiteraient vous emboiter le pas dans ce domaine ?
Je suis actuellement en charge de la formation de 10 jeunes filles pour le compte d’Acountability Lab. Non seulement c’est une formation en technique d’écriture et de réalisation, c’est aussi une formation en leadership. Comment donner du temps à un projet afin de faire une œuvre aux normes internationales. De penser au travail bien fait avant de penser au luxe du voyage et de la renommée. Il faut qu’elles soient armées afin d’affronter les voix qui vont chercher à les décourager. Elles peuvent bénéficier de la facilité qu’offre le numérique aujourd’hui. Il existe beaucoup de laboratoires qui accueillent des jeunes talents. Il suffit juste de se donner à fond, de travailler sérieusement et toutes les portes s’ouvriront. Je ne suis pas née dans des draps brodés, j’ai juste su tracer mon chemin grâce à l’abnégation et la formation continue. Je ne rate jamais une occasion d’aller apprendre. Je postule à des opportunités et il m’arrive plusieurs fois de payer pour me former, même maintenant. C’est très important de continuer à apprendre car facilement on devient obsolète vue la vitesse à laquelle la technologie avance.
Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)
25 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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- Catégorie : Interview
Femme modèle : Médecin-Colonel de la Gendarmerie Marie Djika «L’autorité n’a pas de sexe, c’est le grade qui prime !»
Médecin-Colonel Mahamane Nomao Djika Mariama, plus connue sous le nom de Colonelle Marie a débuté l'école à la mission fille de Zinder, et au Collège Mariana de Niamey et Collège Sacré- Coeur de Dakar. Puis le lycée Mariana et le collège international Cévenol. Nantie d'un bac D elle s’est inscrite en faculté des Sciences de la Santé à l'université Abdou Moumouni de Niamey où elle a obtenu le doctorat d'état en médecine, ayant eu envie d’apporter sa petite pierre dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile elle s’est orientée vers cette spécialité et poursuit actuellement une spécialisation en Gynécologie-Obstétrique. Elle a intégré le corps des Forces de Défense et de Sécurité grâce à un concours de recrutement de médecins du Ministère de la défense en 2005. Elle a eu à occuper plusieurs postes et à eu à effectuer deux (2) missions onusiennes notamment en Côte d'Ivoire et en République Démocratique du Congo. La quarantaine révolue, Marie Djika est issue de la famille royale de Chadakori Maradi. Elle est l’ainée d'une fratrie de neuf (9) enfants dont 5 filles et 4 garçons. Elle est mariée et mère de 3 enfants. Dans cet entretien, elle nous parle de son expérience d’une des rares femmes haut gradées dans la Gendarmerie Nationale.
Dans la mentalité nigérienne, le métier des armes est plutôt considéré comme un métier masculin. Qu’est ce qui a motivé votre choix, en tant que femme, à embrasser la carrière militaire ?
Il ne s’agit pas d’une considération liée typiquement au Nigérien. Si on prend d’un point de vue général beaucoup de métiers indépendamment de celui d’armes étaient réservé uniquement aux hommes.
Ce qui fait qu’ils n’ont pas de féminin correspondant dans la langue française. Il est vrai que nous faisons partie des pionnières concernant le métier d’armes mais depuis lors je pense que la femme Nigérienne a présentement sa place au sein de cette institution puisqu’à l’occasion de chaque concours il y’a de nombreuses candidates. S’agissant de ma carrière, je peux dire que c’est le destin qui m’a amenée dans ce corps même si par ailleurs j’ai découvert que c’est une vocation. J’aime bien. C’est un métier noble!
Entant que Gendarme, avez-vous eu à faire face à des attitudes discriminatoires dans votre carrière, soit de la part de vos collègues ou même des citoyens ? Sinon que pensez-vous de la perception de l’autorité féminine dans le corps des FDS ?
Sincèrement je ne pense pas avoir eu à faire face à une discrimination. Nous accomplissons les mêmes missions que les hommes, raison pour laquelle nous avons été envoyées sur les différents théâtres des opérations extérieures (missions des Nations Unies). Nous jouissons d’un certain respect au sein de notre institution. Nous sommes régis par un règlement qui n’a rien à voir avec le genre, qui fait que chacun connaît sa place. D’ailleurs, ce n’est pas dans notre corps seulement, même dans l’administration publique cette hiérarchisation existe sauf qu’elle est plus marquée chez nous. Je ne suis pas d’accord avec le terme «autorité féminine» du moment où nous recevons la même formation que les hommes, l’ «autorité» n’a pas de sexe, c’est le grade qui prime!
S’il existe encore des choses à améliorer, selon vous, sur quoi les efforts doivent-ils être concentrés pour une plus grande prise en compte du genre dans les Forces de Défense et de Sécurité ?
Comme je le disais tantôt, nous faisons partie des pionnières mais depuis un certain temps «la femme en uniforme» n’est plus une curiosité tellement nous sommes nombreuses à avoir embrassé cette carrière. La principale évolution je dirai que la femme se trouve à tous les différents niveaux des structures de l’armée.Le genre féminin est pris en compte au sein des FDS du moment où nous sommes impliquées dans toutes les activités sans distinction de sexe.
Pour les filles qui veulent embrasser cette carrière, nous leur disons surtout de ne pas vouloir intégrer les FDS parce que c’est le dernier recours après avoir essuyé plusieurs échecs. Les FDS c’est un monde d’élites. Etre FDS c’est un don de soi. Il faut avoir des qualités beaucoup plus qu’au sein des autres métiers. Aux jeunes filles qui veulent embrasser cette carrière surtout avoir la vocation, il ne s’agit pas de «porter la tenue». Etre FDS ça se mérite, cela implique de s’accrocher aux études puisqu’on y accède par concours.
Est-ce qu’il y’a des charges spécifiques réservées aux femmes dans le corps des FDS?
Il n’existe pas de charges spécifiques réservées aux femmes. Nous sommes polyvalentes comme les hommes. Il n’y’a aucun métier au monde qu’une femme ne peut pas exercer comme un homme et en mieux d’ailleurs puisque la femme c’est l’organisation, la planification et le raffinement. N’a-t-on pas coutume de dire que derrière chaque grand homme se cache une femme? Mettez la femme devant et vous verrez avec quel sérieux la tâche sera accomplie.
Vous êtes aussi une mère au foyer, comment concilier vos charges de porteuse de tenue avec la vie familiale?
On est d’abord une femme avant d’être une «femme en uniforme». Concilier sa vie de famille avec son travail c’est bien possible. Il s’agit d’une organisation personnelle. Je ne suis pas d’accord avec ses femmes travailleuses qui abandonnent la gestion de leurs foyers aux aide-ménagères. Notre métier s’arrête dès qu’on franchit la porte de la maison, on devient alors épouse et mère. Je n’ai jamais accepté qu’une aide-ménagère donne le bain à mes enfants ou prépare le repas tant que je suis disponible. C’est vrai que ça peut être contraignant mais c’est un choix. Un métier ne doit pas être un prétexte pour ne pas jouer son rôle de maîtresse de maison, et ceci, quel qu’il soit.
Par Aïssa Abdoulaye Alfary
16 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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- Catégorie : Interview
Femmes et politique au Niger : Constat d’un engouement et engagement sans précédent
Rarement dans l’histoire du Niger de l’ère du multipartisme politique, la pratique de la politique n’a connu un tel engouement de la part de la femme nigérienne comme cette année. Certes, par le passé, il y a eu une femme candidate à l’élection présidentielle, des femmes présidentes de formations politiques et il y a eu également des femmes candidates aux élections législatives. Même si la seule et unique femme candidate n’a pu se faire élire, il n’en demeure pas moins qu’au niveau de la représentation nationale, beaucoup de femmes ont été élues députées au cours des différentes législatures qui se sont succédé depuis une trentaine d’année. Mais la particularité des élections générales de cette année réside dans le fait que les femmes sont significativement engagées dans tous les partis politiques en compétition.
D’aucuns diraient que la mobilisation des femmes est due au quota attribué à l’un ou l’autre des sexes et surtout au rehaussement de ce quota. En effet, la loi prévoyait d’octroyer 10% pour les fonctions électives et 15% pour les nominations postes et emplois supérieurs de l’Etat pour l’un ou l’autre sexe, puis à 15 et 25%. Et cela jusqu’en 2019, date à laquelle le quota a été rehaussé par l’assemblée nationale. Il est désormais passé à 25% et 30% respectivement. Cette loi a-t-elle été le catalyseur de l’engagement politique des femmes au Niger, ou alors cette frange majoritaire de notre pays a compris d’elle-même que rien ne saurait plus rester comme avant et qu’il faille composer avec elle ? En tout cas, les faits, sont là ; il n’y a pas un seul parti politique qui ne comporte en son sein de nombreuses femmes, qui ne compose pas avec les femmes. Et mieux à la faveur de ces élections, force est de constater que l’engagement militant des femmes a pris une autre dimension tant en milieu urbain qu’en milieu rural. Et pour cause, elles représentent près de 54% des candidats aux élections locales et législatives qui se sont lancés à la conquête des sièges au sein de l’Assemblée Nationale, des conseils régions, conseils de ville et conseils municipaux. L’on remarque une forte représentativité et surtout une très grande implication des femmes dans les activités des partis politiques, ces derniers temps. Elles ont décidé de briguer les postes pour démontrer que les femmes sont capables et que rien ne saurait prospérer sans elles, tel que le démontre le pourcentage jamais égalé des femmes candidatant aux différents scrutins. Les élections 2020-2021 sont un véritable test grandeur nature pour les femmes bien qu’il est vrai qu’on ne dénombre aucune femme candidate à l’élection présidentielle, contrairement aux scrutins passés. Depuis le lancement de la campagne des régionales, communales, municipales puis des présidentielles et législatives, il est loisible de remarquer que les femmes sont l’avant-garde de la bataille électorale. Elles sont présentes lors des meetings, lors des rencontres de proximités et même dans les réseaux sociaux pour exposer leurs idées, leurs projets de société aux électeurs avec pour objectif de briguer la mandature à l’Assemblée Nationale, dans les conseils régionaux, communaux et municipaux. Ces femmes qui osent le changement se battent au même titre que leurs camarades hommes. Elles sont non seulement présentes et actives dans les quartiers généraux des partis présence mais aussi sur le terrain de la campagne électorale. Nous sommes allés à la rencontre de certaines d’entre les candidates aux élections législatives pour connaitre leur motivation, leur projet de société.
Mme Maiga Halimatou Salissou est une des femmes candidates aux élections législatives que nous avons rencontrées. Une militante politique engagée depuis plusieurs années déjà et qui se présente sous la bannière du parti MPR Jamhuriya. Cette jeune mère de famille dit avoir pris goût à la politique dès son très jeune âge en suivant les débats politiques à la télévision et à l’Assemblée nationale. Suivant son cœur, elle s’est engagée malgré le fait que personne dans sa famille ne s’intéressait à la politique et que certains parents proches tentaient même de l’en dissuader. A 18 ans, elle avait eu sa première carte d’électeur déjà et a exercé son droit de vote avec beaucoup d’enthousiasme. Pour Mme Maiga Halimatou, le vrai combat à mener n’est pas seulement celui de rehausser le quota de représentativité des femmes au sein des instances de décision. Le combat qu’elle fait est dédié à la femme rurale, à la jeune fille. «Nous femmes, qui voulons atterrir dans l’hémicycle, tant que nos voix ne pourront nous aider à faire des lois allant dans le sens de l’atténuation des souffrances de femme rurale, de l’autonomisation de la femme, de la création de l’emploi pour les jeunes, je pense qu’on aura alors échoué», dit-elle. Pour elle, «l’idéal aurait été qu’il n’y ait même pas cette question de quota et que les femmes compétissent comme les hommes, qu’elles se battent pour prendre ce qui leur revient de droit, qu’elles siègent au sein des institutions parce qu’elles l’ont mérité », mais elle salue cette avancée. Cela va permettre à beaucoup de femmes de se réveiller et d’aller à la conquête de l’électorat sur le terrain. Elle reste confiante que la tendance va s’inverser grâce aux efforts des organisations féminines tout en reconnaissant que beaucoup de femmes préfèrent ne pas s’aventurer sur le chemin de la politique. Parlant de la représentativité au sein de structures des partis politiques, Mme Maiga constate amèrement que les présidiums sont composés essentiellement des hommes. Mieux, à ce jour, aucun parti politique n’a une vice-présidente alors que les discours et slogans disent donner une place de choix à la femme.
Mme Sounna Fanta Abdou Saley, est candidate aux élections législatives du parti MNSD Nassara. Elle souhaite entrer à l’hémicycle pour défendre trois projets qui lui tiennent à cœur à savoir l’éducation, la santé et l’emploi. Engagée en politique depuis longtemps, cette mère de famille dit avoir eu un pincement au cœur en visitant une école avec des classes délabrées et où les élèves étaient exposés aux intempéries durant trois années de suite. Pour elle, les conditions pénibles ne peuvent et doivent perdurer que ce soit en ville ou dans les zones rurales et elle estime qu’une fois à l’Assemblée Nationale, elle mettra l’accent sur la question de l’éducation pour redonner à l’école son lustre d’antan en proposant des lois en faveur d’une meilleure prise en compte de la question de l’école. Pour la santé, qui est le second thème de sa campagne, Mme Sounna Fanta considère que les élus du peuple doivent mener un combat sans relâche pour assurer aux nigériens des soins de qualité. Elle estime également que l’emploi des jeunes doit être placé au cœur des actions de la représentation nationale pour donner aux jeunes plus d’espoir et d’espérance. Quant à l’engagement de la femme en politique, elle salue les efforts des organisations féminines qui font un plaidoyer en faveur de la formation politique des femmes dans l’optique de les encourager à s’impliquer davantage dans l’animation des partis politiques. Elle estime que le rehaussement du quota est une avancée à saluer, mais que les femmes doivent s’engager plus en plus en politique pour qu’on n’ait plus à décider à leur place.
Pour sa part, Mme Abdoulaye Fati Ibrahim Diallo, candidate aux législatives au titre du parti PJP Génération Doubara, l’engagement politique s’explique par le fait que la femme jouit d’une capacité d’organisation exceptionnelle qui fait d’elle un acteur majeur de la vie sociale. Et qu’avec cette qualité, la femme doit être aux côtés des hommes dans les instances de décisions comme l’assemblée Nationale pour aider à élaborer des bonnes lois, à faire un bon contrôle parlementaires des actions du gouvernement. Mme Abdoulaye Fati veut mettre son savoir-faire au service de sa communauté et apporter sa contribution à la création de meilleures conditions de vie aux populations notamment les femmes, les filles et les jeunes. Sur l’engagement des femmes en politique, elle dit constater un regain d’intérêt, une prise de conscience et qu’il y a vraiment de l’évolution. Le parti PJP Doubara s’est inscrit dans la pratique de la parité à tous les niveaux des instances du parti et des postes électifs a-t-elle indiqué.
Hadjia Zalika Dandakoye, elle, est candidate aux élections législatives au titre du PNDS Tarayya. Sa décision de se porter candidate aux élections législatives, elle la justifie par sa volonté d’améliorer les conditions de vie des femmes et des enfants et les personnes âgées. Mme Zalika dit vouloir défendre la cause de ces couches vulnérables de notre pays en proposant ou soutenant des lois en leur faveur. Quant à l’engagement, elle estime que les nigériens peuvent et doivent faire confiance à la femme car, le combat d’une femme est sincère et indéfectible. Selon elle, les femmes veulent aller à l’Assemblée Nationale pour défendre les enfants, assurer à la jeune fille le plein droit et accès à l’école à l’instar du garçon. Elle s’est réjouie de constater l’engouement exceptionnel des femmes lors de ces élections. Preuve selon elle, que les lignes sont en train de bouger dans le bon sens et que les femmes doivent davantage s’engager pour occuper plus de places que ne leur octroie le quota et aller vers l’atteinte de la parité. «Nous pensons que l’augmentation du quota est une bonne chose, mais nous allons nous battre pour que de 25% nous arrivons au 50%, c’est-à-dire la parité. Nous sommes aussi en train de lutter au sein de nos partis pour permettre aux femmes d’occuper plus de postes au sein des instances dirigeantes».
Zabeirou Moussa
17 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Femmes unies de Niamey : Pour le départ des forces françaises du sol nigérien
Samedi 19 août 2023, une marée de femmes nigériennes, fières épouses des Forces de Défense et de Sécurité, s'est rassemblée devant les portes de l'escadrille où les forces françaises ont élu domicile. Une scène de détermination et d'unité inégalée, dédiée à un objectif : exiger le retrait des troupes françaises du sol natal tout en exprimant un ferme soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
Dans une manifestation vibrante, ces femmes intrépides ont fait résonner leur appel pour le départ sans compromis des forces françaises, déployées dans l'escadrille. De plus, elles ont prononcé un jugement sévère envers les sanctions imposées par la CEDEAO et l'UEMOA.
Sous des bannières telles que « À Bas la France et la CEDEAO, Vive les FDS Nigériennes, Vive la Russie, Vive l'Afrique Unie, Vive la Paix », ces vaillantes femmes ont clamé leur message pendant plus de deux heures, debout devant la base aérienne 101, abritant ces forces françaises.
Cette démonstration de force, de fierté et d'engagement évoque un sentiment de patriotisme profondément enraciné. Elles incarnent la voix du peuple, refusant toute entrave à la souveraineté du pays. L'appel en faveur de la paix, de l'unité africaine et de la préservation de la patrie résonne puissamment à travers leurs slogans.
Ce rassemblement de femmes extraordinaires symbolise la lutte pour la liberté et l'indépendance. Telles une marée inébranlable et résolue, ces femmes se dressent comme un bouclier protecteur autour de la patrie. Leur présence vibrante, leurs paroles inspirantes et leur engagement incarnent la détermination de tout un peuple à défendre leurs valeurs, leur souveraineté et la dignité de la patrie.
Nigerdiaspora
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FENIFOOT : Le Colonel-major Djibrilla Hima Hamidou cherche-t-il à rempiler pour une ixième fois ?
L’inconnue aujourd’hui, au Niger, pour le monde footballistique nigérien, n’est pas la qualification du pays à une coupe du monde, mais le jour où le Colonel Pelé va passer le témoin à un autre à la tête de la Fédération nigérienne de football (FENIFOOT). Du reste, après l’apogée et la gloire, Pelé se doit de savoir qu’il existe aussi la décadence. Vaut mieux savoir quitter les choses avant qu’elles nous quittent. Le cas d’Issa Ayatou est une illustration parfaite. Voilà un homme qui a fait la gloire du football africain mais qui est tombé, ce pour toujours, en disgrâce. Justement, parce qu’il pensait être le seul africain capable de diriger la Confédération africaine de football (CAF). Au Colonel Pelé donc de savoir tirer des enseignements pour partir à temps. Au lieu de rester écouter les sirènes des laudateurs masqués en amateurs du football qui n’auraient d’autres objectifs que la captation des petites ristournes, en se servant de lui. L’essentiel pour eux est que la balle soit sur la pelouse. Chez eux, L’éthique compte peu.
Les mêmes laudateurs qui seraient prêts demain à s’agripper au pan du boubou d’un autre. C’est dire qu’il doit s’obliger à renoncer à ce énième Tazartché en perspective. Surtout que le moment n’est pas favorable pour lui de demeurer dans une association sportive pendant que son pays se trouve dans une situation d’insécurité grandissante. Un pays qui fait appel à ses soldats valeureux pour combattre ses ennemis. Avec cette situation d’insécurité, les populations quittent leurs villages et hameaux pour des horizons qu’ils espèrent plus rassurants. Et cela ne doit pas laisser insensible tout soldat valeureux. Alors, que Pelé reste courir derrière le ballon rond pourrait être considéré par beaucoup comme une insouciance de sa part. Surtout qu’il est un soldat cité en exemple, dans le monde des corps habillés, pour son courage et sa bravoure. Donc, les Nigériens lui seront beaucoup plus reconnaissants quand il se mettra résolument au service de la défense de la patrie. Cela fera de lui un homme beaucoup plus respecté et toujours fier. Colonel, il faut accepter de passer le témoin. Ainsi, vous serez encore cité en exemple au Niger. Tout comme les Nigériens vous sont reconnaissants et retiendront pour toujours votre passage à la tête de la FENIFOOT. Mais, penser avoir une durée éternelle à la tête de l’association risque de conduire à une mauvaise chute. ‘’Rien ne sert donc de courir, il faut partir à point’’ !
A.S
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Ferme “Kizha Intégrante Farm” : Une affaire de famille
L’entreprenariat agricole et le retour à la terre, semble de plus attirer les jeunes au Niger. Plus qu’une vocation, certains jeunes font de l’entreprenariat agricole une affaire de famille. C’est le cas des enfants Ibrahima initiateurs de la ferme ‘’Kizha Intégrante Farm’’, implantée à Jangoré dans la commune de Tamou (région de Tillabéri).
Kizha Intégrante Farm est une entreprise/ ferme familiale créée en 2017 par quatre jeunes, 3 soeurs et 1 frère à savoir Kaltoumi Ibrahima la promotrice qui est nutritionniste de formation, Ismael Ibrahima et Zhénia Ibrahima qui sont des étudiants et la petite lycéenne Halima Ibrahima, tous coachés par un père vétérinaire, Dr Ibrahima Mahamadou. L'objectif de leur entreprise est de promouvoir l'insertion des jeunes dans l'entrepreneuriat agricole à travers le développement des filières et chaînes de valeurs agro-sylvo-pastorales.
Selon le parrain, Dr Ibrahima Mahamadou, l'entreprise travaille dans le domaine de l'embouche bovine de la multiplication des semences de l'arboriculture fruitière, de l’aviculture et de l'élevage naisseur des ovins. « Cette année, nos manguiers sont entrés en production. Nous faisons aussi le maraîchage notamment la production de la pastèque, du melon et du piment vert. Le piment vert est vraiment un produit très intéressant qui est demandé toute l'année. C’est pourquoi, nous développons des variétés de piment qui produisent toute l'année. Nous avons aussi un atelier d'embouche et parallèlement nous avons monté aussi une petite unité de culture fourragère où nous cultivons le poids dengole communément appelé ‘’Adass’’» explique Docteur Ibrahima Mahamadou.
Cependant, cet entrepreneur agricole dit faire face à un facteur bloquant ses initiatives dans le domaine de l'élevage. Il s’agit notamment de l'alimentation du bétail. «C’est d’ailleurs pourquoi, nous avons initié des cultures fourragères au niveau de notre ferme pour pouvoir supporter les coûts de l'alimentation. Quand on doit emboucher, on acquiert des aliments complémentaires tels que le son de blé et le tourteau», explique Dr Ibrahima.
A par les membres de la famille, la ferme emploie actuellement deux personnes à plein temps. Ces deux employés sont notamment chargés de la vente des produits maraîchers et ceux de l’embouche. «Nous avons une clientèle fidèle qui nous achète tout. Nous n’avons pas de problème d'écoulement», affirme Docteur Ibrahima Mahamadou. Un avantage dû selon ce fermier par la qualité de leurs produits qui, dit-il, sont entièrement Bio.
Comme la majorité des entrepreneurs agricoles du Niger, Dr Ibrahima Mahamadou fait face à des difficultés d’investissement notamment. «Jusqu’à présent, nous avons fait tout sur nos propres économies. On a besoin d'un accompagnement ne serait-ce que pour clôturer une partie du champ qui n'est pas encore clôturée et pour construire certaines infrastructures telles que des étables plus modernes en matériaux définitifs», déclare-t-il.
Malgré ces difficultés évidentes, cette ferme a participé au SAHEL 2022 où elle a présenté un taureau qui a été sélectionné pour représenter la Région de Tillabéri. Ce taureau est le fruit d'une insémination artificielle avec un mâle de race Holstein, dont les semences ont été fournies par le Programme d'Amélioration Génétique (PNAG) et une femelle de race Goudali. L'objectif de cette insémination est d'assurer une bonne production de lait et de viande, mais aussi d'avoir des sujets aptes à tirer les charrettes. Ce taureau a fait remporter à ses propriétaires le deuxième prix «Jeune entrepreneur» de la BAGRI, cette année.
Indatou Harouna(onep)
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Fermeture d’écoles de santé : Quand l’administration renie sa parole
La semaine dernière, le Ministère de la santé publique, non sans indigner l’opinion, procédait à la fermeture de quelques instituts de formation en santé. La nouvelle avait bouleversé des familles, des jeunes qui croyaient trouver l’espace adéquat pour construire leur avenir et une carrière. Elle bouleversait aussi des fondateurs, souvent jeunes, qui tenaient à coeur, la consolidation de leurs entreprises dans un environnement concurrentiel qui oblige chacun à s’inscrire dans une démarche qui impose rigueur et sérieux, innovation et ouverture. En vérité, en prenant cette décision grave, le ministère ne s’est pas entouré de beaucoup de précautions pour avoir autour de lui l’expertise nécessaire qui peut lui permettre d’éviter le choc que sa décision a eu sur l’environnement de la formation professionnelle en santé dans le pays, et par là même pour discréditer, sans s’en rendre compte, une expertise nationale en construction dans le privé pour la formation en santé.
Comment comprendre cette décision quand, de bout en bout, dans le processus de création et d’autorisation de ces écoles, le Ministère de la Santé a été associé à toutes les étapes ? Peutil avoir oublié que son avis comptait dans la décision qui autorisait les établissements à ouvrir et à exercer ?
On retiendra à ce titre…
Qu’en soumettant son dossier de création, le fondateur sait toutes les exigences auxquelles il doit satisfaire pour que son école soit autorisée à ouvrir. Le dossier est d’abord soumis au Ministère de la Santé Publique pour requérir son avis technique sur la qualité du dossier soumis. C’est seulement après cet avis motivé donné en toute connaissance de cause par le Ministère de la Santé et en première phase que le dossier est mis en commission avec, dans le comité d’étude du dossier, pour cette deuxième phase d’étude du dossier, un représentant du Ministère de la Santé appelé à siéger dans la commission pour apprécier avec les autres membres des parties concernées, la qualité technique du dossier.
C’est en dépassant cette étape qu’une mission est envoyée dans la localité d’installation de l’établissement pour apprécier les installations et l’environnement dans lequel l’école devra évoluer. A ce niveau, l’hôpital de la ville, le Génie Rural ou les services de l’urbanisme, l’Association des parents d’élèves, sont tous associés pour se rassurer que l’école trouve là, les infrastructures nécessaires pour assurer une meilleure formation en santé. L’avis donné à cette étape est alors déterminant pour décider de l’ouverture de l’établissement en phase finale.
C’est ainsi que le dossier, après avis du comité local, est réintroduit à la commission nationale qui prend, en dernier ressort, la décision finale pour autoriser l’ouverture de l’établissement. A cette étape encore est invité le représentant du Ministère de la Santé Publique pour entériner la décision finale à prendre en dernière instance.
Toutes les écoles, en principe, ont passé par cette démarche administrative pour bénéficier d’une autorisation à ouvrir et à assurer la formation en santé, dans les branches déclarées et autorisées. Voilà donc la vérité.
On ne peut donc qu’être très surpris d’apprendre, qu’une lettre serve à fermer des écoles, quand, ce sont des arrêtés qui autorisaient leur ouverture. D’un point de vue juridique, quelle pertinence peut avoir le choix du moyen utilisé par le Ministre de la Santé, ne parlons pas de la raison invoquée et sur laquelle, dans la livraison de la semaine dernière, nous avons suffisamment argumenté. Comment donc, pour le rappeler, pour une faute qui, si c’en une, relève plus de la responsabilité du ministère qui s’en sert à accuser des fondateurs pour fermer leurs écoles, le Ministère de la santé justifie sa décision et notamment pour des écoles qui ont pourtant régulièrement eu de bons résultats malgré l’absence discutable de ce qu’il appelle « défaut de plateau technique » ?
Constats…
Le premier est que le Ministère de la Santé qui invoque aujourd’hui des motifs farfelus pour expliquer le bien fondé de sa décision, est impliqué, de bout en bout dans tout le processus qui a abouti à une autorisation d’ouverture. D’ailleurs, rappelons-le, dans la démarche, c’est d’abord le ministère qui a donné en première instance son avis technique qui aura permis de mettre en branle toute la procédure qui a conduit à l’autorisation d’exercer dans la ville déclarée et où, un technicien du même ministère, avec une équipe, s’est rendu pour apprécier l’environnement qui devra accueillir l’établissement. Le deuxième constat est que dans le processus de création de toutes les écoles privées de santé, le Ministère de la Santé a été impliqué et son avis a largement contribué à permettre à chaque étape de faire évoluer le dossier jusqu’à aboutissement. Rien ne s’est donc fait par-dessus l’autorité de tutelle, c’est-à-dire sans que le Ministère de la Santé ne soit associé pour donner son avis qui est quand même déterminant pour autoriser à ouvrir les filières de formation demandées. Aussi, il ne faut pas oublier que pour ces écoles, au moins trois ministères ont des avis à opposer dans l’appréciation du dossier de création. Il y a certes le ministère de la santé, mais aussi le ministère de l’enseignement supérieur, le ministère de la formation professionnelle. Comment donc, par simple lettre, le Ministère de la Santé puisse seul décider d’une fermeture ?
Question…
Le Ministère, a-t-il pensé aux dommages créés à des écoles, à leurs fondateurs, à des familles et à leurs enfants ? Le Ministère a-t-il pris la mesure d’une telle décision pour faire face à la réparation des dommages ainsi créés parce que quand même, c’est lui, le Ministère de la Santé, qui décidait, seul, de fermer alors même que c’est lui aussi qui autorisait la création et l’ouverture avec un avis, le sien, qui a compté d’un bout à l’autre du processus ? Le coût financier de cette décision est grave et colossal. Et le ministère, sinon le ministre, devra seul assumer les conséquences de sa décision unilatérale, faite plus sur des humeurs que sur une rationalité qui prend en compte l’intérêt général, ici royalement ignoré. Sait-il d’ailleurs ce que ces fondateurs audacieux ont investi dans ces établissements pour convaincre du sérieux qu’ils mettent dans leurs entreprises ? La procédure de fermeture bâclée du ministre rend sa décision fragile d’un point de vue du droit, et le sachant, il doit assumer sa décision. Il n’y a pour lui qu’a chercher une solution à l’amiable pour remettre ces écoles, leurs fondateurs et leurs étudiants dans leurs droits. C’est aux grands hommes qu’il revient de prendre de telles décisions qui les honorent, et leur rend la dignité de leurs rangs de gouvernants.
Comment comprendre donc que ce ministère qui a donné sa parole, son vis et son accord, sachant où se créaient les écoles, aujourd’hui, se débine pour décider au nom de cette histoire saugrenue de « plateau technique », de fermer certains établissements, arguant, sans qu’aucun texte ne le dise, que des écoles de santé ne puissent s’ouvrir qu’en chef-lieu de région ? Pourquoi le Ministère renie sa parole, son avis accordé pour autoriser l’ouverture de ces écoles qui n’ont pourtant pas changé de lieu d’exercice ?
Cela ne fait pas cohérence et il est à souhaiter que les différents acteurs reviennent à de meilleurs sentiments pour réexaminer cette décision qui n’arrange personne. Le Premier Ministre et le président de la République pourront s’en saisir pour éviter des situations malheureuses à la jeunesse et à des entrepreneurs que l’Etat a le devoir de protéger et de soutenir. Notre jeunesse est pleine d’initiatives, il ne faut pas la décourager.
Il faut la soutenir, l’encourager. C’est un tel travail que le Niger attend de ses ministres, non de prendre des mesures aussi impopulaires qui peuvent d’ailleurs entacher l’image même du pays qui devient depuis des années un pôle d’excellence dans la formation en santé, attirant près d’une vingtaine de nationalités autour de nous.
Si elles n’ont pas cru en nos écoles, elles ne viendront pas chez nous. Le Niger a intérêt à consolider cette image plutôt qu’à jouer à l’auto-destruction…
Mairiga
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Fermeture d’unités d’emplissage et de distribution de gaz : L’ARSE viole ses propres textes ?
Depuis quelques jours, ne trouvant rien à faire, car visiblement manquant d’activités sérieuses à mener pour faire avancer le pays, ou du moins les secteurs qui relèvent de leurs responsabilités en rendant par exemple disponible le gaz domestique tout le temps, certains dépositaires de l’autorité se plaisent à fermer des écoles, des centres de formation et des unités de remplissage et de distribution de gaz sans raison valable. Au Niger, c’est connu, faire le mal à l’autre, est le sport favori de certains qui ne peuvent pas, avant de prendre certaines décisions, mesurer toute la portée pour comprendre que souvent, le tact pouvait aider, à aborder les problèmes pour les gérer plus pédagogiquement. On ne peut que s’en écoeurer quand, pour d’autres problèmes qui mettent en cause de nombreux milliards subtilisés des deniers publics, aucune mesure sérieuse ne soit envisagée à leur encontre afin de redresser des torts. Il est vrai qu’il n’y a pas de petit problème, tout problème demeurant un problème, pénalement condamnable par principe et d’un point de vue moral.
Ne pas remplir à son poids convenu les bouteilles de gaz est une faute, une tricherie inacceptable, mais c’en est aussi une que de ne pas rendre le gaz disponible aux consommateurs, quand, régulièrement, l’on assiste à des ruptures pour lesquelles, l’on n’a jamais eu d’explications de la part des autorités.
A regarder de près dans cette affaire de fermeture de centres d’emplissage, il y a problème, non pas du seul fait que cela pose un problème d’équité et de souci de se préoccuper réellement de la satisfaction d’une clientèle nombreuse, mais que cela pourrait ne pas se faire dans la règle. Il est dommage que les hommes ne sachent plus faire bien leur travail, ne pouvant même être capables de respecter leurs propres textes. Sinon, comment comprendre que l’ARSE, dans sa gestion, puisse tant ignorer ses propres textes, versant sur le spectaculaire pour faire oublier ses propres défaillances, ses propres avanies ? En effet, dans son règlement intérieur à travers la sous-section 3, il est, à travers « Des dispositions communes au personnel de l’ARSE », clairement énoncé que son personnel est astreint à la discrétion, au secret professionnel pour ne rien communiquer de ce qu’il peut savoir de la gestion du secteur. Après l’article 12 qui fait obligation aux différents directeurs hiérarchiques de prêter serment avant de rentrer en fonction, signant même un document avant de rentrer en fonction pour leur engagement à s’y conformer, l’article 13 dit : « Le Directeur Général, les directeurs sectoriels et les chefs de départements sont tenus au respect du secret professionnel pour toute information, tout fait, tout acte et/ou tout renseignement dont ils peuvent avoir connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de leurs fonctions. Mieux, « Ils signent obligatoirement à leur prise de service ou de fonction, une déclaration de confidentialité qui demeure en vigueur même après cessation de service ou de fonction ».
Mais, alors pourquoi, le sachant, l’ARSE s’est précipitée à faire ces annonces au goût de sensationnel, pour divulguer un certain nombre d’informations qu’elle détient et qui doivent, tout au plus, l’aider à savoir gérer les problèmes qu’elle rencontre dans la gestion de son secteur, non pour faire des annonces fracassantes pour tromper par une telle annonce qu’elle ferait bien son travail ? D’ailleurs l’article 14 stipule que : « Tout manquement aux obligations prévues au premier alinéa de l’article précédent constitue une faute lourde pouvant entrainer la révocation du personnel de l’ARSE, sans préjudice de poursuites judiciaires ». L’ARSE s’est-elle, par inadvertance, sinon par incompétence notoire, mise la corde au cou ?
Peut-elle alors se rendre compte de ce que son imprudence à divulguer les informations qu’elle donnait et qui la conduisait à prendre les mesures de fermeture, pourrait se retourner contre elle, ainsi que le disent, dans certaines de leurs dispositions, ses propres textes dont elle s’était dotée pour le bon fonctionnement du secteur qu’elle est appelée à gérer dans l’efficience et l’efficacité ?
Les responsables de l’ARSE, peuvent- elles avoir oublié que l’article 15 stipule que « Le personnel investi de la mission de contrôle de l’ARSE est chargé d’effectuer les opérations de contrôle et de constatation des infractions commises, par procès-verbal en vertu des lois sectorielles et de leurs textes d’application et sur la base de cahiers des charges prédéfinis » et qu’ « A ce titre, il peut procéder à la perquisition, à la saisie de matériels et à la fermeture des locaux sous le contrôle du Procureur de la République ? Il bénéficie du concours des Forces de l’Ordre dans l’exercice de sa mission ».
L’ARSE n’avait donc pas besoin de faire toute cette communication, tout ce tintamarre autour de ce qui l’a conduite à prendre ces mesures de fermeture si tant est qu’elle a la certitude d’agir dans le strict respect de ses prérogatives. L’ARSE passible de poursuites ? En violant ses propres textes,l’ARSE se fait attaquable et aujourd’hui, elle pourrait être visée par des plaintes de la part de ses partenaires qui peuvent se servir d’une violation du secret professionnel par laquelle, elle a divulgué des informations notamment sur les réseaux sociaux alors que l’article 13 insiste sur le fait que les agents de l’ARSE « sont tenus au respect du secret professionnel pour toute information, tout fait, tout acte et/ou tout renseignement dont ils peuvent avoir connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de leurs fonctions », une attitude qui « constitue [selon le même texte] une faute lourde pouvant entrainer la révocation du personnel de l’ARSE ».
Et pour cause, le syndicat des revendeurs de gaz, le lundi 24 octobre 2022, faisait une déclaration, sans doute conscient de cette violation dont se rend coupable l’ARSE, pour fustiger sa gestion des problèmes du secteur et décider en réaction, d’arrêter jusqu’à nouvel ordre, ses activités, et ainsi, pénaliser, les pauvres consommateurs qui paient pour ses fautes et son incompétence désormais avérée.
Alpha
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Fermeture de 36 établissements scolaires privés au Niger pour non-conformité aux règles de l'enseignement privé
Le Ministère de l'Éducation nationale du Niger, Professeur NATATOU Ibrahim a pris la décision de fermer 36 établissements scolaires privés qui ont été identifiés comme ne respectant pas les règles régissant le secteur de l'enseignement privé. Cette annonce fait suite à une constatation claire de violations flagrantes des textes réglementaires en vigueur.
Ces établissements privés étaient en infraction avec l'article 19 de l'ordonnance du 19 juin 2016, qui exige une autorisation officielle pour l'ouverture d'un établissement d'enseignement privé. De plus, ils ont été sanctionnés pour avoir refusé de fermer malgré les injonctions qui leur ont été adressées. En conséquence, ces établissements se voient confrontés à des peines d'emprisonnement allant de 15 jours à 3 mois, ainsi qu'à des amendes allant de 50 000 FCFA à 500 000 FCFA.
Le Professeur NATATOU Ibrahim a donné des instructions claires pour que ces établissements ne soient pas autorisés à rouvrir lors de la prochaine rentrée scolaire. Cette décision vise à garantir la conformité aux normes établies et à maintenir la qualité de l'enseignement dispensé dans le pays.
Cette mesure reflète la volonté des autorités de réglementer strictement le secteur de l'enseignement privé au Niger, afin d'assurer un environnement éducatif de qualité pour les étudiants. Il est primordial de veiller à ce que les établissements scolaires fonctionnent légalement et respectent les critères requis pour assurer la réussite des élèves et leur bien-être.
La fermeture de ces 36 établissements scolaires privés souligne l'engagement du gouvernement à faire respecter les règles et à maintenir des normes élevées dans le domaine de l'éducation privée au Niger. Cette mesure contribuera à garantir la conformité et à préserver la qualité de l'éducation pour les étudiants du pays.
Aïssa Altiné (Nigerdiaspora)
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Fermeture de l'Ambassade de France au Niger : Un Communiqué Officiel Annonce les Raisons et le Licenciement de son Personnel
Dans un communiqué officiel émis par le Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, l'Ambassade de France au Niger annonce la fermeture de ses portes pour une durée indéterminée. Cette décision fait suite aux événements survenus depuis le coup d'État du 26 juillet 2023, suivi d'une attaque le 30 juillet 2023, ayant laissé l'ambassade dans l'impossibilité d'exercer pleinement ses missions diplomatiques.
Selon le communiqué, malgré des demandes répétées, les autorités nigériennes compétentes n'ont pas répondu favorablement au maintien des activités de l'Ambassade de France au Niger. En conséquence, le Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française a pris la décision de fermer l'ambassade pour une période indéterminée.
La situation a également conduit à la résiliation des contrats du personnel local conformément aux dispositions légales en vigueur. Le communiqué mentionne spécifiquement l'application de la loi n° 2012-45 du 25 septembre 2012, ainsi que du décret n°2017-682/PRN/MET/PS du 10 août 2017, portant partie réglementaire du Code du travail, en raison de force majeure, conformément aux annotations 208 (force majeure) et 217 (motif légitime).
Les dispositions de licenciement proposées comprennent le paiement d'une indemnité compensatrice de préavis équivalente à quatre mois de salaire, le règlement des congés restants dus, le cas échéant, et le paiement des indemnités de fin de fonctions calculées en fonction de l'ancienneté. Une attestation de travail ainsi qu'un solde pour tout compte seront remis aux employés concernés.
L'inspecteur du travail, sollicité pour une réunion préparatoire prévue à l'ambassade le 16 septembre dernier, n'ayant pas répondu favorablement, l'Ambassade de France au Niger justifie cette mesure collective de licenciement en conformité avec les règles en vigueur.
L'Ambassade de France au Niger a tenu à exprimer ses remerciements pour les qualités et la loyauté dont le personnel local a fait preuve tout au long de son service.
Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)
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Fermeture des écoles de santé : À quoi joue le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle ?
Les Nigériens peuvent se souvenir de cette décision du ministère de la santé qui fermait sur des motifs farfelus des écoles de santé privées, se défendant de sa décision par une histoire de « Plateau technique » qui ferait défaut, non pas dans les écoles pour en imputer la responsabilité aux fondateurs, mais dans les lieux d’installation de ces établissements qui auront commis la faute d’être des chefs-lieux de département.
Il y a quelques jours, tranchant le dossier après un arrêt de justice qui déboutait le ministère de la santé et annulait la décision de fermeture de certains établissements, ce, après un autre revers judiciaire à la suite de la saisine par le Conseil de Mohamed Akomili, Fondateur de l’institut d’Arlit. Par injonction du Cabinet du Premier Ministre, par lettre n°003010, « Sur instruction de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef de Gouvernement, […] demand[ait] de bien vouloir mettre en place un comité permanent de réflexion sur la problématique de la qualité de la formation des paramédicaux à tous les niveaux ». Il allait même jusqu’à proposer des pistes de sortie de crise, lorsque la même lettre dit que « Ce comité proposera, dans l’immédiat, des solutions innovantes aux insuffisances ayant conduit à la fermeture récente de certaines structures de formation en santé comme l’instauration d’un stage bloqué de six (6) à douze (12) mois en Région », ajoutant que « Ledit stage conditionnera la délivrance des diplômes aux élèves et étudiants concernés ».
C’est alors que les Nigériens ont cru que ce problème est désormais derrière eux que l’on apprend, une autre mesure, qui met en cause l’arrêt du Juge ainsi que la décision conciliante et sage du Premier Ministre. En effet, dans arrêté n°000214/ MET/FP/SG/DGET/P/DETPP du 1er décembre 2022 signé des mains de Kassoum Moctar, portant fermeture des établissements privés de Santé du niveau moyen implantés dans les chefs-lieux de Département », l’on lira rien qu’une rébellion de la part du ministre Kassoum. Est-ce donc là, la « solution innovante » qu’il trouvait, ainsi que le conseille le Premier Ministre ?
Qui commande ?
Est-ce la Justice ? Le Ministre, peut-il aller au-delà de ce que la Justice décide et contredire les instructions du Premier Ministre ? Pour quel intérêt, le Ministre Kassoum Moctar, peut-il prendre cette décision ? Les propositions pertinentes contenues dans la lettre du cabinet, ne règlent-elles pas les insuffisances pour lesquelles le ministère de la Santé se fondait pour prendre sa décision ?
Pourquoi donc, certains, alors qu’on apaise, essaient de saper la sérénité qui doit prévaloir dans les rapports que les uns et les autres doivent entretenir pour travailler plus efficacement à l’épanouissement de la jeunesse et de ce que nous pouvons désormais considérer comme une expertise nationale, la formation en santé pour laquelle aujourd’hui les écoles privées nigériennes accueillent plusieurs nationalités ? Pourquoi donc, le ministre Kassoum, défie la parole du Juge et celle de la Primature ? Peut-il être plus fort pour se passer de tels niveaux de décisions, hiérarchiquement plus importants ? Qu’a-t-il à reprocher à ces écoles pour décider de leur fermeture aujourd’hui, après la conciliation trouvée ? Le ministre Kassoum, a-t-il des choses à régler à un fondateur particulièrement, pour être dans cet entêtement ? Peut-il aller regarder dans d’autres structures de formation pour mieux voir et comprendre qu’il y a plus à redire là qu’à déranger d’autres qui ont mis tout le sérieux possible pour répondre aux normes exigibles ? Peut-il donc avoir quelques aversions contre la réussite de quelques uns ou de quelqu’un ? On est ministre, par pour détruire, mais pour construire !
Le président de la République, Mohamed Bazoum est interpellé…
Alors qu’il se bat à mettre de l’ordre dans un pays où l’on a souvent semé le bordel, comment peut-on comprendre que d’autres, au lieu de l’aider à « consolider », s’évertuent à semer le désordre, proférant une parole rebelle qui n’a d’autres buts que de nuire à l’activité d’autres Nigériens et notamment quand, dans le travail qu’il font et dans les installations qu’ils ont dans leurs établissements, on ne leur reproche rien. Le président de la République doit donc se saisir de cette affaire pour appeler les uns et les autres à l’ordre et au respect de la hiérarchie dans l’administration et de la décision de Justice. On a en effet comme l’impression que dans ce gouvernement, chacun fait ce qu’il veut, souvent à sa tête, ne pouvant travailler dans une certaine cohérence qu’impose à tous la solidarité gouvernementale, le travail d’équipe. Comme ministre, la parole du Premier ministre s’impose pour la respecter et l’appliquer.
Mohamed Bazoum n’a pas fini de gronder son «bonhomme» qui prend encore des zèles nouveaux !
Bisso
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Fermeture des écoles primaires privées : Une décision totalement insensée
Fermeture des écoles primaires privées Une décision totalement insensée Le régime de la renaissance du président Issoufou Mahamadou a présenté l’école comme étant l’une de ses principales priorités. Dès l’entame de son premier mandat en 2011, le président de la République, à l’occasion de la présentation de son bilan, a dressé l’état des lieux de ses réalisations pour la promotion du secteur. Lesquelles réalisations dépassent de loin celles de ses prédécesseurs en termes de dotation du pays en infrastructures scolaires. Dans le programme de campagne qu’il a présenté aux Nigériens, il a promis de construire 2500 classes par an sur l’ensemble du territoire. Dans la présentation du bilan de la première année de son mandat lors d’une conférence de presse, il a déclaré avoir construit environ 3000 classes. Une affirmation contredite par Seïni Oumarou, à l’époque chef de file de l’opposition, arguments à l’appui. Depuis cette douche froide, nous n’avons plus assisté à ce genre d’exercice des chiffres, en ce qui concerne précisément les réalisations matérielles dans les secteurs sociaux de base. L’approche en matière de stratégie de communication a radicalement changé. Comme plat de résistance, on a décidé de servir aux Nigériens la ferraille et le béton mais pas l’accès permanent à coûts réduits à la nourriture, à l’eau, à l’électricité, etc. Nous avons vu le train de Bolloré qui n’a été d’aucune utilité. Le chemin de fer a été officiellement inauguré à l’occasion de la fête tournante du 18 décembre 2014. De cette date à aujourd’hui, aucun citoyen nigérien lambda ne peut soutenir qu’il a emprunté ce fameux train de François Bolloré, qui s’est définitivement arrêté. Sans avoir atteint la destination finale. Mais pour ne pas trop nous écarter du sujet principal de cet article, revenons à la question de l’école qui est aujourd’hui chancelante. Pour ne pas dire carrément sur une civière, du fait de son abandon par les pouvoirs publics. Une situation qui affecte surtout l’école publique. C’est dans ce contexte peu reluisant concernant le secteur que le ministre de l’Éducation primaire vient de prendre une mesure de fermeture de plus d’une dizaine d’établissements primaires privés. D’aucuns parlent même de plus d’une vingtaine d’écoles sur l’ensemble du territoire. L’argument invoqué, les établissements qui ont fait l’objet de cette lourde sanction ne sont pas en règle, n’ont pas suivi le processus leur permettant de disposer d’un agrément pour exercer. Dans le communiqué du ministère, une solution de substitution est proposée aux parents dont les enfants sont inscrits dans lesdites écoles ‘’pirates’’. Il leur est fourni l’assurance selon laquelle ils peuvent inscrire leurs progénitures dans les écoles publiques de leur choix sur présentation du certificat de scolarité. En quoi cette offre éducative alternative pourrait-elle permettre de solutionner les difficultés qui découleront inévitablement de la fermeture de ces établissements ?
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Fermeture des frontières du Nigeria : Coup d’arrêt ou crash-test pour la ZLECAF et l’ECO ?
Le Président Issoufou Mahamadou du Niger est, selon toute vraisemblance, le plus affecté par la fermeture des frontières nigérianes intervenue officiellement depuis le mardi 20 Aout 2019. Champion de la ZLECAF, Président de la CEDEAO avec son « projet phare » de monnaie unique l’ECO, surtout Président du Niger, un pays qui partage la plus longue frontière (1497km) et qui entretient des liens historiques et économiques les plus étroits avec le Nigéria, ce « blocus frontalier », est sans doute pour lui une vraie catastrophe.
Un verrouillage complet des frontières intervenu, moins de deux mois seulement, après la « renaissance » à Abuja le 2 juillet de la « monnaie unique de la CEDEAO », l’ECO et la tenue très réussie à Niamey, du 7 au 8 juillet, du sommet de l’UA qui a consacré l’avènement de la Zone de libre échange continental africaine (ZLECAF). Aussi, on s’en souvient, le moment le plus marquant et le plus émouvant de cette rencontre africaine au sommet, était la signature très applaudie de Mahamadou Buhari du Nigéria.
Dictature économique ?
L’opinion africaine ne comprend toujours pas ce brusque revirement des autorités nigérianes qui, la veille ont signé un document et le lendemain font tout le contraire. Nombreux sont les observateurs africains qui voient à travers cette fermeture brutale et unilatérale des frontières nigérianes, un « début d’échec », voire un « sabotage complet » des deux grands projets panafricanistes qui passionnent l’opinion africaine en ce moment : La ZLECAF et l’ECO.
D’une durée de 28 jours au départ, initialement pour combattre la contrebande du riz, des véhicules d’occasion et des produits alimentaires et manufacturiers, on sait aujourd’hui, de la bouche même des officiels nigérians, que ce bouclage va durer « jusqu’à ce que les pays voisins acceptent et signent tous les documents de protocole qui permettront l’assouplissement des frontières… ». Ainsi parlait Hamed Ali, le puissant contrôleur des douanes nigérianes, lors d’une visite à Maigatari, un poste frontalier avec le Niger, le 11septembre, devant des éléments de la « force conjointe » chargée de boucler la frontière. Et d’ajouter dans des propos jugés « méprisants et menaçants » par tous les commentateurs : « Nous ne pouvons plus croiser les bras en regardant de tels pays prospérer au détriment du nôtre ! ». Et comme si cela ne suffisait pas, le Nigéria menace à présent de passer à la vitesse supérieure, en coupant l’électricité au Niger au Benin et au Togo.
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Fermeture des Médias mal-pensants : Le DG de la Télévision Dounia se défend
L’information de l’Hebdomadaire « Le Courrier », condamnant les faveurs faites à certains médias indépendants proches du régime en place par rapport au paiement des impôts, a piqué au vif le Directeur de la Télévision Dounia, Zarami Mamadou Mamane. C’est un rappel, nous avons rapporté la semaine dernière que l’organe dirigé par ce communicant hors-pair de « Guri système » n’a pas été soumis à la pression fiscale que subissent de jour comme de nuit les autres organes dont l’indépendance et la rigueur dans le traitement de l’information n’est plus à démontrer. C’est en substance ce que « Le Courrier » a donné comme information. Très dérangé par cette révélation qui l’a mis certainement mal à l’aise, surtout vis-à-vis de ses autres collègues responsables des radios et télévisions privées, le DG de Dounia nous a saisi au téléphone pour donner sa version des faits. Selon lui, le Groupe a été sommé de payer une somme qui avoisine 118 Millions FCFA, montant qu’il s’est engagé à payer sur la base d’un échéancier d’un (1) million par mois. Ce dernier a même promis de nous envoyer une copie de notification de paiement dudit montant, lequel document que nous n’avons pas reçu à cette date. Soit ! « Le courrier » prend acte de ces éléments d’informations mis à sa disposition par le DG de Dounia à travers un échange téléphonique. Il faut souligner que sur la base de cette proposition depaiement, le Groupe de Mamane Mamadou mettra près de dix (10) ans avant de payer l’intégralité du montant qui lui aurait été notifié par les services des impôts. Pourtant les médias qualifiés « d’ennemis » par Massaoudou Hassoumi ont été systématiquement fermés aussitôt après épuisement de leurs délais de grâce alors même qu’ils ont fait la même proposition de paiement que Dounia.
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Fespaco 2019/« Ma belle-mère Ma Coépouse » : La vie mouvementée d’une mégère
Sorti en 2018, « Ma belle-mère Ma Coépouse », 75 mn du réalisateur nigérien Moussa Hamadou Djingarey, était en projection panorama au FESPACO 2019.
Tourné à Agadez, ville du nord Niger, « Ma belle-mère Ma Coépouse » porte sur la vie d'un jeune couple, Raicha une femme touarègue de 25 ans, mariée à Hamada, un instituteur d’une autre ethnie. La vie paisible que mène ce couple sera mise à rude épreuve par Agaïsha, la mère de Hamada qui, obnubilée par ses préjugés contraint son fils à mettre fin à ses relations avec Raicha.
Le couple a dû recourir à un simulacre de divorce avec la complicité malicieuse d’Aghali, le mari de la mère de Hamada. Le stratagème comporte un arrangement qui fait de Raicha la seconde épouse d’Aghali. La vieille femme, confrontée au casse-tête de la vie polygamique avec son ex belle fille comme coépouse, est d’un comique hilarant. Cette belle-fille s’amuse à agacer la vieille Agaisha avec ses coquetteries et cette dernière s’efforce de les contrer maladroitement…A la fin, la mère de Hamada constatera que sa coépouse n'est rien d'autre que l'ex-femme de son fils. La vieille finit par craquer, suppliant la jeune Raicha de divorcer et de reprendre son mari Hamada, jurant même de veiller à la tranquillité de leur couple.
La morale qui se dégage du film est une leçon à l’intention de ces nombreuses belles-mères mégères. C’est du moins ce que pense le réalisateur.
Avec « Ma belle-mère Ma Coépouse » le réalisateur Moussa Hamadou Djingarey semble opérer un changement de registre dans ses fictions. Comparativement à «Hassia, amour ou châtiment » ou « Le pagne » dans lesquels le réalisateur est sur des sujets qui évoquent surtout la souffrance, causée par le mariage précoce et forcé, le viol et leurs conséquences, ce dernier film est plutôt amusant, même si on y retrouve des thèmes des films précédents : le mariage, la femme, la famille, la tradition, la religion.
Le réalisateur nigérien met également en lumière la vieille ville d'Agadez. Il filme admirablement cette ville dont certains quartiers sont inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Son casting avec des acteurs que l’on voit à l’écran pour la première fois, Aboubacar Hamma, Mariama Boukari, Djamila Almoctar, Bachir Djibo est une réussite.
Souley Moutari Envoyé spécial(onep)
06 mars 2018
Source : http://www.lesahel.org/
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Festival de l'Aïr : Iférouâne en fête
Initié en 2001 comme produit d'appel du tourisme, le festival de l'Aïr à eu lieu cette année à Iferouâne, une commune située à l'extrême nord du pays. Placée sous l'autorité du premier ministre Brigi Rafini, l'édition de cette année fait une part importante à l'imzad, une vièle monocorde très respectée chez les Touaregs du nord Niger qui est menacée de perdition. Aitock Mohamed, ancien ministre et organisateur de ce festival explique : " l'imzad est le nerf sciatique de La culture touarègue.
C'est un vecteur de valeurs morales qui permettent une vie harmonieuse au sein de la société. C'est hélas une tradition qui se meurt à petit feu par manque de relève".
Plusieurs délégations venues de quatre coins du Niger y ont pris part. On note aussi la présence de l'Algérie et du Mali dans les différentes compétitions culturelles. Un plaisir pour le premier ministre du Niger : " vous êtes chez vous ici à Iferouâne.
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Festival de la paix en zone agro-pastorale couplé à la 30ème Journée de l’Artisanat : Renforcer la sécurité et la cohésion sociale en se basant sur les valeurs socioculturelles traditionnelles
Le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mohamed Hamid a procédé, le samedi 18 mars 2023 à Gadabedji (Département de Bermo) au lancement officiel de la 1ère édition du Festival de la paix en zone agro-pastorale. Une édition qui coïncide cette année avec la Journée Nationale de l’Artisanat que le ministre n’a pas manqué de mettre en exergue, s’est déroulée en présence du ministre d’Etat à la Présidence, M. Rhissa AG Boula, des délégations des festivaliers venus des régions de Tahoua, Zinder, Agadez et Maradi, mais aussi des artisans de toutes les régions de notre pays.
Placé sous le thème «Intercommunalité-cohésion sociale-paix et sécurité», ce festival de la paix en zone pastorale est initié par un groupe de leaders engagés à accompagner l’Etat dans sa mission de renforcement de la cohésion sociale et de la sécurité communautaire. Cette initiative est motivée par la crainte de contamination de la dite zone au regard de la situation sécuritaire qui prévaut dans certaines régions du pays et la persistance des foyers de tensions dans des pays avec lesquels le Niger partage de longues et poreuses frontières. Il s’agit pour les organisateurs de ce festival, de mobiliser les énergies disponibles pour préserver les paisibles populations qui habitent dans cette zone, contre l’installation de l’insécurité en se focalisant sur la dynamique des conflits vifs et ou latents. L’objectif visé étant de contribuer au renforcement de la sécurité et de la cohésion sociale en se basant sur les valeurs socioculturelles traditionnelles indispensables pour le maintien des bonnes relations humaines au sein de la société.
Plusieurs activités, ponctuées d’intermèdes musicaux et culturels ont eu lieu lors de cette première édition. Il s’agit des communications sur des thèmes tels que le banditisme et la lutte contre la pénétration des terroristes ; le dialogue entre acteurs ; la gestion des ressources partagées ; la contribution des communes en lien avec les thèmes présentés. Il y a eu également une déclaration des jeunes ; des messages de la société civile et des organisations paysannes. Ces communications ont été animées par des panelistes tels que Dr Elbak Adam, Dr Ali Saley, Dr Bodé Sambo et le Col. Directeur de la réserve de Gadabedji.
Dans son discours d’ouverture, le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, a rappelé que ce festival est une initiative intercommunale qui vient à point nommé car le contexte actuel interpelle tous les acteurs, pour qu’ensemble ils participent au développement de notre pays. «C’est pourquoi mon département ministériel, conformément à sa mission d’encadrement et de promotion de la culture, a accepté d’accompagner cette initiative qui, s’inscrit harmonieusement dans la dynamique de valorisation du potentiel culturel, touristique et artisanal du Niger» déclaré M. Mohamed Hamid. Il a ajouté que l’idée d’organiser un festival portant sur la culture de la paix, cadre parfaitement avec les préoccupations quotidiennes exprimées par les plus hautes autorités du Niger.
Le ministre en charge de la Culture a formulé le vœu de voir ce festival se dérouler dans la fraternité et la convivialité. «L’objectif de mon département ministériel est de voir la culture nigérienne valorisée dans toute sa splendeur. Je vous exhorte à vous approprier ce projet, à faire preuve de discipline, à vous soumettre à toute suggestion visant l’amélioration de cette initiative» a-t-il souhaité.
Pour ce qui est de la célébration de la 30ème journée de la fête de l’Artisanat, le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat a rappelé que cette fête est instituée en 1992 et elle traduit la concrétisation de la mise en œuvre de la politique nationale de développement de l’artisanat. «Nous allons découvrir du 18 au 19 mars les merveilles de l’artisanat du Niger, en marge de cette première édition du festival de la paix en zone agropastorale dans la région de Maradi» a-t-il dit. Le Ministre Hamid Hamed a ajouté que la mission des artisans consiste à lutter contre la pauvreté, à créer de l’emploi et des richesses. Il estime que le secteur de l’artisanat renferme plusieurs atouts car il occupe plus de 60% de la population et contribue au PIB à plus de 18% et est pratiqué partout au Niger.
Le ministre en charge de l’Artisanat s’est réjoui du fait que les produits de l’artisanat nigérien ont été primés dans plusieurs foires internationales comme au Burkina Faso, en Inde, en Espagne, en Italie et ailleurs. C’est fort de cette distinction remarquable acquise par le secteur de l’artisanat que les plus hautes autorités de notre pays ont, selon le ministre, accordé une place de choix à l’artisanat dans le développement économique et social de notre pays. M. Mohamed Hamid a enfin indiqué que c’est dans le souci de mieux organiser ce secteur que son département ministériel a crée des institutions telle que la Chambre des métiers de l’artisanat du Niger, contribuant à réduire les difficultés des entreprises informelles du secteur. Il a aussi évoqué les règlements de l’UEMOA, de la CEDEAO et de l’Union Africaine, des mesures qui concourent à harmoniser le secteur de l’artisanat.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
Source : http://www.lesahel.org
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Festival International du Mil (FESTIMIL) : La 2ème édition prévue pour le 3 mars prochain à l’ACAM de Niamey
La 2ème édition du Festival international du mil aura lieu le 3 mars 2020 à l’Académie des Arts Martiaux (ACAM) de Niamey avec pour thème : «Promotion de la consommation des produits transformés à base de mil ». Après le succès éclatant enregistré par la 1ère édition tenue en février 2019, les organisateurs du FESTIMIL entendent rééditer l’exploit et même aller au-delà dans la promotion de la principale céréale au Sahel et première source alimentaire au Niger.
Organisé par le ministère de l’Agriculture et de l’élevage, en partenariat avec la Fondation Tattali Iyali de la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou ; le ministère de la Renaissance culturelle, celui de la Santé, le Haut Commissariat à l’Initiative 3N, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) et l’Institut International de Recherche sur les Cultures des Zones Tropicales Semi-arides (ICRISAT), le FESTIMIL se veut un cadre de promotion de la production, la transformation et la consommation du mil.
Ce Festival s’inscrit dans le prolongement de la campagne ‘’Consommons nigérien’’ parrainée par la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou. Le FESTIMIL est d’abord un festival gastronomique, culinaire et culturel autour de la culture du mil. C’est aussi et surtout un cadre d’échanges autour de la chaine de valeur mil.
Ainsi, au cours de cette 2ème édition, il est prévu de rencontres entre les professionnels de la production, de la commercialisation, de la transformation, de la nutrition et de la gastronomie et le grand public. Des démonstrations, des ateliers culinaires, des concours, des débats, des dégustations, des panels animés par d’éminents chercheurs et professionnels de la transformation du mil sont aussi au rendez-vous avec des invités VIP attendus des pays du Sahel, de l’Afrique et du monde.
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Festival International du Mil (FESTIMIL) : La 2ème édition prévue pour le 3 mars prochain à l’ACAM de Niamey
La 2ème édition du Festival international du mil aura lieu le 3 mars 2020 à l’Académie des Arts Martiaux (ACAM) de Niamey avec pour thème : «Promotion de la consommation des produits transformés à base de mil ». Après le succès éclatant enregistré par la 1ère édition tenue en février 2019, les organisateurs du FESTIMIL entendent rééditer l’exploit et même aller au-delà dans la promotion de la principale céréale au Sahel et première source alimentaire au Niger.
Organisé par le ministère de l’Agriculture et de l’élevage, en partenariat avec la Fondation Tattali Iyali de la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou ; le ministère de la Renaissance culturelle, celui de la Santé, le Haut Commissariat à l’Initiative 3N, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) et l’Institut International de Recherche sur les Cultures des Zones Tropicales Semi-arides (ICRISAT), le FESTIMIL se veut un cadre de promotion de la production, la transformation et la consommation du mil.
Ce Festival s’inscrit dans le prolongement de la campagne ‘’Consommons nigérien’’ parrainée par la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou. Le FESTIMIL est d’abord un festival gastronomique, culinaire et culturel autour de la culture du mil. C’est aussi et surtout un cadre d’échanges autour de la chaine de valeur mil.
Ainsi, au cours de cette 2ème édition, il est prévu de rencontres entre les professionnels de la production, de la commercialisation, de la transformation, de la nutrition et de la gastronomie et le grand public. Des démonstrations, des ateliers culinaires, des concours, des débats, des dégustations, des panels animés par d’éminents chercheurs et professionnels de la transformation du mil sont aussi au rendez-vous avec des invités VIP attendus des pays du Sahel, de l’Afrique et du monde.
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Festival Wassa’n Africa de Launac 2022 : Une aventure musicale et de l’authenticité culturelle africaine fondée par notre compatriote, Lawa Aboubacar
Les lampions se sont éteints ce lundi 4 juillet 2022 à Merville à l’issue de cette 16è édition du Festival Wassa’n Africa de Launac. La fête des cultures africaines créée en 2005 revenait après un intermède dû à la pandémie.
Pari gagné pour le fondateur et promoteur de ce Festival Lawa Aboubacar qui n’a jamais pensé en posant ses valises, il y a plus de deux décennies à Launac, petit village de 1500 habitants au Nord de Toulouse de faire de cet évènement une fête courue et qui devenue au fil des ans une institution culturelle dans le sud-ouest français et au-delà.
Comment ce Nigérien né dans l’Adar profond il y a 50 ans, ancien du groupe de danse Gabéro (dont il était le plus jeune danseur) et destiné à une carrière d’enseignant se retrouve au fin fond d’un village typique français à drainer une foule immense de conquis et de curieux dans cette fête africaine ? Car il faut le dire, Wassa’n Africa rassemble au cours de 3 jours de manifestations plus de 15 000 aficionados de cette Afrique en miniature entre Launac et les villages voisins de Grenade, Ondes et Merville en mode délocalisé pour impliquer et intéresser tout le terroir des Hauts Tolosans à la culture africaine.
Comme à l’accoutumée depuis 16 ans, Wassa’n Africa instille toujours une touche nigérienne avec ses artistes et ses exposants qui font spécialement le voyage pour cet évènement. En guise d’ouverture, le clin d’œil a été fait dès le 25 juin avec le courageux et viril « Zinder » de Aicha Macky devant un public de Grenade venu nombreux découvrir une des facettes du Niger. Au tour du crooner El Grintcho, véritable révélation de ce Festival de transporter et réchauffer l’assistance, en cette fraîche soirée du vendredi 1er juillet, dans son univers vocalisé et rappé en haoussa et zarma mâtiné de français. Ce sympathique artiste accompagnera d’ailleurs le guinéen maître de la kora alternative Prince Diabaté et le sénégalais Mbaye Cheikh du groupe Kenkeliba en clôture du Festival à Merville le lundi 4 juillet. Un mélange de genre au départ improbable mais qui a ravi les festivaliers à l’arrivée.
L’empreinte du Niger s’est cristallisée par l’incontournable présence des artisans touareg qui ont exposé les produits de maroquinerie, de bijoux, perles… faisant le bonheur des amoureux des grands espaces ou des articles de soins esthétiques et capillaires proposés par l’ONG AFIS avec en bonus des tresses pour les petits et pour les grands.


Le Festival fait la part belle aux exposants des autres pays d’Afrique mais aussi des animations de contes, ateliers de danses (Zambie, coupé-décalé ivoirien), tissages sur place de Faso dan fani, de percussions (Burkina), batiks et sculptures, orfèvreries (Niger) dans une sorte de marché d’art et d’artisanat africains ; un espace gastronomique propose de (re)découvrir des spécialités antillaises, cap-verdiennes, sénégalaises.
Le clou de ces journées de liesse a été la production sur scène des artistes invités. Cette année n’a pas dérogé à la règle sur l’éclectisme du choix de cette 16è édition. Débuté dès le 26 juin avec le groupe « Milzen World Musique », les concerts ont véritablement connu leur summum le vendredi 1er juillet avec l’entrée sur le podium du célèbre groupe toulousain « Altess Ego » dont la musique a vite électrisé la scène, un savant mélange de RN’B alternatif et d’autres sonorités soul, afro a conquis les festivaliers.
La performance du chanteur nigérien Djibril Dignon dit « El Grintcho », dans un style rap-slammé a fini par monter la température qui a entrainé le public dans le rythme. L’artiste champion du « Clash Party » qui a débuté dans le Hip-Hop en 1998 et dont c’est la première venue à Launac, n’a pas caché d’ailleurs son ravissement de se produire sur scène en compagnie des chanteurs de grand talent.
La fête a continué tard dans la nuit tolosane avec le groupe « KaÔ Zilé » créé par des artistes originaires de Côte d'Ivoire longtemps tourné en formation acoustique mêlant chants traditionnels et percussions d'Afrique de l'Ouest.
Rebelote pour lendemain samedi 2 juillet avec les performances attendues de « Mariaa Siga », la perle vocale de la Casamance, ancienne de l’émission TV « The Voice » et le rythme groove aux sons captivants du balafon de « Kanazoe Orchestra ». Que dire de l’étonnant groupe parisien « les Frères Smith » qui maitrise les sonorités africaines à la perfection alliant le groove, le high life et du jazz. On pourrait se croire à un certain moment au concert du mythique Fela Kuti, tant la proximité scénique et musicale est troublante.
Les séquences émotions de la journée du dimanche 3 juillet avec le « Gospel Walk » ont produit de l’effet avec le souvenir du martyre enduré par les Noirs dans les plantations en Amérique. De même l’hommage tout en sobriété adressé à la mémoire du percussionniste malien de Toulouse Kalifa Diarra récemment disparu, par ses compères joueurs de Djembé présents à Launac. Mais le documentaire « Lilwal » de Frédéric Péchot, présenté par le Conseil des Nigériens de France (CONIF) et qui retrace la vraie histoire du Hip-Hop nigérien avec les témoignages des premiers acteurs de ce style, a jeté une lumière crue, positive et inspirante sur un grand phénomène musical et sociétal des années 90-2000. Beaucoup d’artistes actuels y ont fait leurs gammes et se sont affirmés plus tard sur la scène culturelle nigérienne.
Pour le fondateur et promoteur de ce Festival Lawa Aboubacar, le très fraichement décoré Chevalier des Palmes académiques du Niger (contingent Culture), cette cuvée a été une réussite phénoménale puisque la journée de vendredi a drainé à elle seule plus de 5000 personnes. Celui (avec son groupe de musique et danse « Bako ») qui s’était produit en avant-première des mythiques frères « Touré Kounda » au Festival Africajarc, n’a pas caché son émotion et sa fierté devant cette magnifique entreprise culturelle qu’il dirige depuis 2005. En attendant, le Festival avec l’appui de sa vingtaine de bénévoles, se donnera une nouvelle orientation et de nouveaux défis. L’objectif reste notamment de « visibiliser » le Niger, sa culture artistique et son patrimoine artisanal à l’international.
Avec la présence des nigériens venus de la région toulousaine et d’ailleurs assister à cet évènement, Lawa a toujours su et pourra compter sur l’accompagnement du CONIF dont il est d’ailleurs le chargé des affaires culturelles. Un panel du monde culturel nigérien constitué de Djobala, promoteur de « Miss Niger », Nafissa Yaya de « Niamey In White » et de l’infatigable Wazir Kazelma de « Niger Culture » a tenu à faire le déplacement pour soutenir cette œuvre conçue par un compatriote nigérien.
La prochaine édition de Wassa’n Africa qui réservera encore plus de surprises se tiendra les 7-8-9 juillet 2023 à Launac.
El Grintcho, chanteur nigérien
« Je sens que le festival Wassa'n Africa a de beaux jours devant lui car il y avait l'engouement du public qui était très diversifié en terme d'âge et de culture !
Wassa'n Africa est d'un apport inestimable pour la culture nigérienne c'est carrément le seul festival qui fait la promotion de la culture nigérienne à l'international et qui donne l'occasion aux artistes nigériens de se faire voir sur le plan international en général et sur le marché européen en particulier.
L’Etat nigérien doit encourager ce genre d'initiative car la culture nigérienne souffre de visibilité et c'est ce genre d'événement qui peut sortir la culture nigérienne dans l'impasse dans laquelle elle se trouve. Il doit avoir un regard sur ce festival et l'accompagner ne serait-ce que dans la mobilité des artistes pour permettre la participation massive des artistes à cet événement sans pareil dans le domaine culturel au Niger ».
Je remercie énormément Mr Lawa Aboubacar qui ne ménage aucun effort pour la réussite de cette événement et qui se bat corps et âme pour le rayonnement de la culture nigérienne »
Wazir Kazelma, un Tisserand nigérien au Festival Wassa’n Africa
« C’est le plus grand évènement culturel de la Diaspora nigérienne auquel j’ai assisté. L’apport de Wassa’n Africa, créé et installé dans le paysage culturel français depuis plus de 16 ans par Lawa est considérable pour la promotion des artistes qu’il fait venir du Niger. Sans oublier des dizaines artisans qui viennent exposer leurs produits signe de la richesse de notre patrimoine artisanal ».
Aboubakar LALO
Correspondance particulière à Launac
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Fête de l’Aid el fitr (Ramadan) : Une forte demande d’habits de fête tant au marché que dans les boutiques de prêt-à-porter
L’achat des vêtements pour la fête de l’Aid El Fitr fait partie des préoccupations majeures des derniers jours du mois béni de Ramadan. Depuis quelques jours, les différents marchés de la capitale Niamey sont noirs de monde (majoritairement des femmes et des jeunes). Au grand Marché de Niamey, lieu d’achat par excellence pour la population, les commerçants retrouvent le sourire, ces derniers temps, après une période de rareté de clients due à la pandémie du COVID-19. Aujourd’hui, c’est le sourire aux lèvres pour les vendeurs de prêt-à-porter qui se frottent les mains en profitant à leur guise de la demande qui reste visiblement forte. Oui, la demande des habits de fête est très forte tant dans les marchés comme dans les boutiques de prêt-à-porter.
En date du mercredi 20 mai 2020 correspondant au lendemain de la nuit du ‘’lailatoul qadr’’ ou nuit du destin, l’accès au sein du grand marché relève d’un parcours de combattant. Une belle occasion pour les commerçants. Pour Moussa, le chiffre d’affaire des commerçants dépend toujours des nombres de clients enregistrés. ‘’ On voulait toujours voir ce marché plein de gens qui vont venir faire des achats. En cette occasion justement, les fidèles musulmans se dotent des meilleurs vêtements pour la fête afin de visiter les proches sous une belle apparence. Ce qui se traduit chez nous par une hausse de nos chiffres d’affaires, ces temps-ci. J’arrive à me faire plus de 600.000f cfa par jour, depuis le début de cette semaine’’, a indiqué M. Moussa qui vend des habits pour les enfants et les femmes.
Les vendeurs des ‘’bazins’’ ont à leur niveau multiplié les offres. Dans certaines boutiques, on en trouve de, toute qualité à savoir, des ‘’Djezner’’, ‘’bazin facebook’’, ‘’zayba couleur’’, « Lomassa », « VIP », etc. et les prix tournent autour de 10.000 et 20000 FCFA le mètre. Selon M. Coulibali Ibrahim, collaborateur d’un établissement d’Import-export et de vente de ‘’bazins’’, cette année, la demande de prêt-à-porter a augmenté. « Dans les années antérieures, nous vendons très peu les prêt-à-porter dans notre boutique. Les clients préfèrent acheter les non-cousus pour aller coudre sur mesure. Mais cette année pour la plupart des cas, surtout pour les hommes et les enfants, les gens ont opté pour le prêt-à-porter, c’est-à-dire des bazins bien cousus en divers modèles et tailles. Certainement, c’est parce qu’ils n’ont pas eu d’argent en avance et ils ont peur d’être déçus par les tailleurs à travers les faux RDV », estime M. Coulibali Ibrahim.
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Fête de l’Europe au Niger : L’Ambassadeur Denisa Elena Ionete souligne et réaffirme la solidité de la coopération bilatérale de l’UE avec le Niger
La Délégation de l’Union Européenne au Niger a célébré, le 9 mai dernier, au Centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey, la journée de l’Europe à l’instar de l’ensemble des États membres afin de commémorer la date fondatrice que fût le 9 mai 1950. La cérémonie s’est déroulée sous les auspices de Mme Denisa Elena Ionete, Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Niger en présence des membres du gouvernement, des représentants des organismes internationaux et devant un parterre d’invités. Mme Denisa Elena Ionete a annoncé que cette année l’Union européenne déclinera plusieurs autres thèmes du partenariat dans une «Quinzaine de l’Europe» à Niamey et à Zinder, ensemble avec les États membres. L’année 2022 a été déclarée par le Conseil de l'Union européenne et le Parlement européen «Année européenne de la jeunesse». En plus des actions au niveau de l'Union, des actions sont menées avec les partenaires internationaux et les organisations internationales.
«C'est un plaisir de revoir réunis ce soir ce grand nombre de participants, rappelant la portée de notre partenariat : politique, diplomatique, sécurité - défense, coopération au développement, aide humanitaire, réponse aux crises, tout ce qui fait la triade paix- développement- droits», a déclaré Mme Denisa Elena Ionete. En ce jour de fête, a souligné la Cheffe de Délégation de l’Union Européenne, «nous marquons aussi une thématique de notre partenariat qui nous tient à cœur tous, européens et nigériens : c'est notre engagement envers les jeunes, qui sont l'avenir de tout pays, et en particulier les jeunes femmes du Niger». Leurs voix sont importantes, et leur souhait est qu'elles soient encore mieux entendues et inclues dans les politiques et dans les actions d'où le dialogue avec la Fada des jeunes filles, qui rappelle aussi notre attachement à la culture et aux traditions, a dit Mme Denisa Elena Ionete.
Parlant de l’historique de la journée de l’Europe, Mme Denisa Elena Ionete a rappelé que le 9 mai marque la Déclaration de Robert Schuman, plus précisément celui, proposant une mise en commun des productions de charbon et d'acier qui permettra de créer une «communauté plus large et plus profonde entre des pays longtemps opposés par des divisions sanglantes».
Evoquant la Covid-19 et son impact sur les sociétés, les échanges et l’économie à l’échelle mondiale, Mme Denisa Elena Ionete a indiqué que l'Union européenne et ses États membres ont déployé des efforts à la hauteur de ce défi, afin de maîtriser la diffusion de la maladie et gérer les conséquences socio-économiques tant dans l'Union qu'au niveau mondial. «Deux ans après son début, la pandémie n'est pas derrière nous, la vigilance et la préparation restent essentielles. Les infections se comptent encore en millions dans le monde et des formes sévères et des décès sont toujours présents», a-t-elle fait remarquer. Selon Denisa Elena Ionete, le faible taux de vaccination, la baisse de l'immunité et la possible saisonnalité augmentent la probabilité que de nouveaux variants viraux émergeront et diffuseront au niveau global. La santé et la prospérité sont inextricablement liées.
L’Ambassadeur, Cheffe de Délégation de l’U.E au Niger a aussi noté que, les pertes économiques globales dues à la pandémie se chiffrent à 12,25 mille milliards d’EUROS. Afin de protéger la santé publique et maintenir les sociétés et les économies ouvertes et résilientes, des actions prioritaires doivent se poursuivre. Il s’agit, a-t-elle déclaré, de la vaccination, le renforcement de la surveillance épidémiologique intégrée, la préparation et la réponse sanitaire, la poursuite du développement des contre mesures médicales, la résilience des chaînes d'approvisionnements, et la lutte contre la désinformation, ainsi que la solidarité et la gouvernance au niveau global.
L'Union européenne a montré sa solidarité dès le début de la pandémie
En mars 2020, l’Union européenne a réorienté tous ses programmes de développement dans les pays partenaires, afin de répondre aux défis sanitaires, socio-économiques et sociaux, a rappelé la Cheffe de Délégation de l’UE au Niger. En effet, le 4 mai 2020, alors que la planète était en confinement, l’UE a lancé le grand évènement pour financer la recherche et le développement des vaccins, de nouveaux tests et moyens thérapeutiques et a mobilisé d’importants montants en ce sens, a-t-elle-révélé.
«Au Niger, comme ailleurs, la pandémie a accéléré la mise en œuvre de l'approche «Team Europe» - coordonnée, cohérente, logique, politiquement et financièrement importante, qui est maintenant notre modus operandi, avec les Initiatives Team Europe, dans le cadre financier multi annuel actuel», a-t-elle ajouté. L’UE vient de lancer un premier volet de financement bilatéral de ce cadre, avec la signature d'un programme couvrant 2022-2024, pour un montant de 300 millions d’euros, principalement en appui budgétaire, actions visant l’amélioration de la gouvernance, l'éducation, la formation professionnelle, la stabilisation des régions en situation d'insécurité et le boost de l'économie et du secteur privé. «D'autres financements thématiques suivront, dont je mentionnerai un montant important (60 à 70 M €) comme fonds de garanties pour développer les investissements et le secteur privé, dans l'esprit Global Gateway du partenariat Europe-Afrique, lancé en Février au sommet UA-UE», a-t-elle fait savoir.
S’agissant des secteurs d’intervention dans le cadre du partenariat, Mme Denisa Elena Ionete a indiqué que l'éducation est un domaine qui tient à cœur l'Union européenne et elle assume pleinement ses responsabilités, tant sur le plan mondial, en tant que premier bailleur du Partenariat Mondial sur l'éducation mais aussi en tant premier bailleur de l'éducation au Niger. Concernant l'aide humanitaire, la Cheffe de Délégation de l’UE a noté que l’UE mobilise les partenaires internationaux, comme le prouve aussi l'événement de haut niveau sur le Sahel organisé par l'Union européenne et l’OCDE où elle a confirmé la mobilisation de 244 millions d’euros.
Oumar Issoufou(onep)
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Fête de ramadan 2017 : Les fonctionnaires outragés et frustrés
Chronique de deux jours les plus sulfureux d’une existence elle-même sulfureuse ! Une existence, une vie de chiens errants imposée à d’honnêtes et humbles citoyens et fidèles d’Allah ! Ils ont tous fini par dire ‘’ALLAH y a issa’’, (Dieu est suffisant en toute chose) ! Vendredi et samedi, les deux jours avant la fête de ramadan ont vu une affluence spectaculaire et pas du tout ordinaire autour des institutions bancaires et d’épargne de la place. Motif ? Après avoir jeûné un mois durant, les fonctionnaires nigériens espéraient réunir pour leur famille des conditions idoines pour fêter dans la joie et l’allégresse. Si ce n’est une exigence, ça doit être une recommandation religieuse très forte que d’habiller décemment et de faire manger convenablement sa famille à cette noble fête de l’Islam. C’est donc pour honorer et remplir cette recommandation, que les fonctionnaires nigériens ont pris d’assaut la devanture des banques et d’autres micro finances pour le paiement des salaires et pécules. Deux jours durant, ils ont carrément fait le siège, attendant d’un moment à un autre le fameux «virement» qui les délivrerait de ce fardeau qui leur martyrisait de la tête à la gorge (on n’a pas la voix en tant que chef de famille quand on n’arrive pas à honorer certaines exigences familiales). Le premier jour, vendredi, les visages étaient épanouis, rayonnants et il faisait réellement plaisir à voir ces chefs de famille devisant sur tout et rien.
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Fête de Tabaski 2019 : Le Chef de l’Etat, SE M. Issoufou Mahamadou, a pris part à la grande prière collective à Niamey
La communauté musulmane du Niger a fêté, dimanche dernier, l’Aïd-el-Adha ou fête de Tabaski. A Niamey, l’évènement a donné lieu à la traditionnelle prière collective qui a drainé des milliers de fidèles à la Grande Mosquée de Niamey. Ont pris également part à cette prière, le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, le Président de l’Assemblée nationale, SEM Ousseini Tinni, le Premier ministre, SEM Brigi Rafini, le Haut Représentant du Chef de l’Etat, SEM Seyni Oumarou ainsi que plusieurs officiels, notamment des députés, des membres du Gouvernement et ceux du Corps diplomatique représentant les pays islamiques au Niger.
Après les traditionnelles deux Raka’at dirigées par l’Imam de la Grande Mosquée, Diabiri Ismael, la khoutba et l’acte du sacrifice du mouton sur place, les officiels se sont retrouvés autour du Président de la République au Palais présidentiel pour les présentations de vœux au Chef de l’État. Sur l’ensemble du territoire national la fête a donné lieu au même rituel notamment le sacrifice du mouton dans les familles et l’organisation des réjouissances populaires.
Onep
13 août 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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Fête de Tabaski 2020 : Le Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a pris part à la prière collective à Niamey
À l’instar de la communauté musulmane du monde, celle de notre pays a célébré le vendredi 31 juillet 2020, la fête de l’Aïd El Adha ou Tabaski. A cette occasion, le Président de la République, Chef de l’Etat SEM. Issoufou Mahamadou a pris part à la traditionnelle prière collective, qui se tient chaque année à la Mosquée des Grandes Prières de Niamey.
Comme à l’accoutumée, des milliers de fidèles musulmans se sont retrouvés sur ce lieu de culte pour accomplir, dans la communion des cœurs et des esprits, les deux Raka’at traditionnelles. On notait parmi eux, de nombreuses personnalités civiles et militaires notamment le président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini et le Haut Représentant du Président de la République, SE. Seyni Oumarou, les présidents des Institutions de la République, les membres du Gouvernement, les députés et les membres du corps diplomatique des pays musulmans accrédités au Niger ainsi que plusieurs autres personnalités.
Ainsi après avoir dirigé la prière (les deux Raka’at) et prononcé sa khoutba (sermon), l’Imam de la Grande mosquée de Niamey et président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Jibril Soumaila Karanta a procédé à l’immolation de son mouton sur place, donnant ainsi le coup d’envoi du sacrifice de l’Aïd El Adha.
Issoufou A. Oumar(onep)
04 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Fête de Tabaski 2023 : le Président de la République, M Mohamed Bazoum a pris part à la prière collective à la grande mosquée de Niamey
Comme dans les autres pays, la Oumma islamique du Niger célèbre aujourd’hui mercredi 28 juin 2023, la fête de Tabaski ou Aïd El Adha également appelée Aid El Kebir. À cette occasion le Président de la République, chef de l’Etat, M Mohamed Bazoum a pris part à la prière collective à la grande mosquée de Niamey. Comme à l’accoutumée, de nombreux musulmans se sont retrouvés sur ce lieu pour accomplir les deux raka’at recommandées par l’islam.
Plusieurs personnalités étaient à cette prière collective, notamment le Président de l’Assemblée Nationale, M. Seyni Oumarou, le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Premier ministre par intérim, M. Hassoumi Massaoudou, l’ancien Président de la République du Niger, M. Issoufou Mahamadou, les Présidents des institutions, des membres du gouvernements, le président du Conseil de Ville de Niamey, les députés, les membres du corps diplomatiques accrédités au Niger et plusieurs autres personnalités.

Après les deux raka’at et la khoutba, l’imam de la grande mosquée de Niamey, Cheick Djibril Karanta a procédé sur place à l’immolation de son mouton, donnant ainsi le coup d’envoi du sacrifice de la fête de Tabaski ou l’Aid El Kebir.
Ensuite, plusieurs personnalités se sont rendues au Palais Présidentiel pour souhaiter bonne fête au Président de la République M. Mohamed Bazoum.

A cette occasion, le premier ministre par intérim, M. Hassoumi Massaoudou, ministre des affaires étrangères et de la coopération, a dans une interview accordée aux médias, souhaité pour la campagne agricole en cours, une bonne pluie, bien répartie dans le temps et dans l’espace, une accalmie pour les régions de Tillabéri et Diffa ainsi que la paix, la tranquillité et la prospérité sur l’ensemble du territoire.
Rabiou Dogo Abdoul-Razak
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Fête du Bianou à Agadez : Un héritage socio-culturel jalousement conservé
La fête du Bianou s’est déroulée récemment à Agadez. Les manifestations ont connu leur épilogue dans la grande cour du Sultanat de l’Air, en présence de Sa majesté Oumarou Ibrahim Oumarou où des centaines de jeunes, femmes, hommes habillés de leurs meilleurs atours de fête ont rivalisé de danses et de fair-play qui donne au Bianou toute la dimension socioculturelle qu’il renferme et ce depuis la nuit des temps. Avant d’arriver au Sultanat, les festivaliers ont fait un bref détour à la résidence de l’autorité politique et administrative locale. Le gouverneur de la région, M. Magagi Maman Dada a salué et remercié les organisateurs qu’il a invités à s’investir pour conserver cette culture de l’Abzine.
Contrairement aux années antérieures la grande manifestation culturelle de l’Aïr qui a été placée cette année sous le signe de la cohésion sociale a été marquée par l’organisation d’une conférence sur le ‘’Bianou’’ et une exposition vente des produits artisanaux organisée par le SAFEM dans l’enceinte du Sultanat. Plusieurs chefs traditionnels dont le Sarkin Adar EL Hadj Yacouba Habibou Oumani, celui de Tajayé ainsi que les chefs de groupements de la région d’Agadez et d’autres régions du Niger ont honoré de leur présence la fête du Bianou.
Le Sultan de l’Air Oumarou Ibrahim Oumarou a saisi cette opportunité offerte par la fête pour adresser ses vifs remerciements aux participants, invités venus des pays amis et festivaliers du Bianou. Le grand rassemblement du Bianou s’est tenu dans la sérénité et la solidarité, estime sa Majesté, le Sultan de l’Air auprès duquel les chefs de groupements et tribus ont une fois de plus renouvelé leur confiance. En d’autres termes ces sommités traditionnelles ont fait ‘’ l’Amanéne ‘’ ou l’allégeance au Sultan, une autre tradition qui se perpétue depuis la nuit du temps à Agadez.
Le Bianou est une fête à caractère culturel et religieux qui n’existe nulle part qu’à Agadez. Cette fête se déroule aussi bien à Agadez qu’à Arlit, et Ingall. Selon les traditions orales, cette fête est organisée pour commémorer le jour de la naissance du Prophète Mohamed (S.A.W), la grande manifestation culturelle de l’Aïr commence le 10 du mois Moharem, un mois après la fête de Tabaski appelé aussi mois du Bianou.
L’origine de cette fête dont l’histoire remonte à la nuit des temps symboliserait aussi la manifestation de joie après l’arrêt des pluies diluviennes et le jour où l’arche de Noé s’est posé sur le mont Ararat (5 165 mètres d’altitude) à l’extrême-Est de la Turquie après le déluge.
Certaines personnes estiment, que cet évènement culturel célèbre l’accueil réservé au prophète Mohamed (S.A.W) par les habitants de Médine, lors de l’hégire en 622. On pense aussi qu’il s’agit de la commémoration des victoires guerrières du temps des guerres saintes.
La ville entière et ses environs célèbrent cette manifestation culturelle et religieuse aux allures carnavalesques. Femmes, hommes, jeunes et personnes âgées paradent dans les grandes artères de la ville d’Agadez sous les rythmes endiablés des ‘’Akanzam’’ sortes de petits tambourins et du ‘’Tambari’ ’grand tambour guerrier. Deux groupes de danseurs, dont ceux du quartier Est et Ouest de la ville chacun à sa tête un ‘’tambari’’ anime ll Bianou, la grande fête de la musique, de la danse et de la beauté.
Des jeunes habillés de boubous bleu, blanc, arborant le turban auréolé de blanc et de noir- vif surmonté d’une bande d’étoffe indigo en forme de crête de coq, portent fièrement des sabres, des poignards, des lances et par-dessus leurs grands boubous, de larges ceintures décorées ; ils marchent, et dansent au rythme endiablé de leurs instruments de musique : les grands tambours de la guerre, les tambours du Bianou.
La beauté des jeunes filles s’exprime lors du Bianou où celles-ci sont maquillées avec art, parées de bijoux en or et argent, habillées de pagnes et foulards bleus,noires,de chemises d’un blanc ou noir éclatant ornées de galons au motifs rouges des agadésiennes .Elles marchent en suivant les danseurs la tête protégée de petits et larges parapluies aux couleurs chatoyantes.
Quand la fête atteint son paroxysme ce sont des centaines de personnes qui sautent, dansent et virevoltent dans une sorte de procession guerrières ou malgré la multiplicité des instruments et des tonalités, les sons s’harmonisent pour donner un cachet très particulier à la musique du Bianou. Lors des rencontres qui se tiennent dans des endroits bien déterminés des quartiers de la ville les deux groupes de l’Est et de l’Ouest, ne tarissent pas en défis.
Autrefois la rencontre des deux groupes dégénérait en affrontements, et assez souvent violents et sanglants. De nos jours avec l’évolution du temps, l’ouverture d’esprit, la promotion de la paix et de la tolérance la fête se passe dans la joie et l’allégresse partagées avec tous les résidents et non-résidents d’Agadez, dans un climat de communion, de pardon et d’unité avec tous les nigériens sans distinction de race ou de religion.
Le 9 du mois de Moharem toute la ville participe au « Maretchan-Ado » ou la soirée de la beauté. Arborant leurs plus beaux habits, les deux divisions des quartiers précités rivalisent de sons et de danses.
La nuit tombée, les danseurs célèbrent la nuit de la consécration et vont festoyer à Alarcès (à 5 km au nord) de la ville d’Agadez. Le lendemain aux environs de 9 heures, les fêtards regagnent la ville en dansant, chantant, agitant des branches de palme prélevées aux bordures du Kori Telwa et des bannières d’étoffe multicolores.
Toute la ville converge pour l’accueil des deux grands cortèges qui parcourent toutes les rues pendant cette journée, dite Daouka Tchizdayen (la prise des palmes de dattier). Mais préalablement une première escale est faite non loin de la garnison d’Agadez en souvenir peut-être de la bataille engagée par les troupes du Sultan Tagama et Kaocen face aux militaires français, une autre sur la place des martyrs de la répression française de 1916 -1917 où furent massacrés à l’époque des habitants d’Agadez.
Un bref crochet à la résidence de l’autorité politique et administrative locale et enfin la grande fête de chants et de danse se passera dans l’enceinte de la cour de sa Majesté le Sultan de l’Air Oumarou Ibrahim Oumarou. De jeunes, femmes, hommes rivaliseront de danse et de leurs meilleurs atours de fête.
Quand la fête atteint un certain niveau, franchit un certain palier les femmes, les hommes d’un certain âge suivent les rythmes du Bianou, balançant la tête, essuyant par moment les larmes de joie , de fierté et de réconfort se souvenant des moments si précieux de leur tendre enfance dans cette cité qu’ils ont vu grandir et prospérer sous leurs regards de patriarches.
Après le Sultanat la fête se poursuit dans toutes les artères de la ville. Les groupes de danseurs rendent alors des visites à des dignitaires, aux personnes âgées qui ont marqué le Bianou et qui leur ont relégué ce lourd héritage culturel et religieux qu’ils doivent préserver et pérenniser pour les futures générations.
Dans le commun des agadésiens, on dit qu’il est difficile de ne pas être sensible aux rythmes du Bianou, une fête qu’ils ont dans leur sang. La fin du Bianou correspond à l’Achoura, dixième jour de l’an musulman.
Après le grand bianou c’est autour des jeunes enfants de parcourir les artères de ville pour s’initier aux rythmes et aux danses de cet héritage socio- culturel jalousement conservé dans l’Aïr. Cela prendra au moins trois semaines aux enfants agdésiens et à tous venants de continuer la fête.
Abdoulaye Harouna, ANP-ONEP/Agadez
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Fête Nationale Burkina-Faso : Le Président du CNSP adresse un message de félicitation au Président de la Transition, Chef de l’Etat du Burkina Faso
A l’occasion de la célébration de la fête nationale du Burkina Faso, le Président du Conseil national pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’Etat, le général de brigade Abdourahamane Tiani a adressé, hier, un message de félicitation à son homologue, le capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition, Chef de l’Etat du Burkina Faso. Le message est libellé ainsi qu’il suit :
« Monsieur le Président,
Votre pays, le Burkina Faso, commémore aujourd’hui, le 11 décembre 2023, sa fête nationale. En cette heureuse occasion, j’ai l’immense plaisir d’adresser, au nom du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), du Gouvernement, du Peuple nigérien et en mon nom propre, mes vives et chaleureuses félicitations ainsi que mes meilleurs vœux de paix, de bonheur, de prospérité et de progrès à Votre Excellence, au Gouvernement et au Peuple burkinabè frère.
Cet anniversaire qui intervient après le lancement de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et l’éclatante victoire, parmi tant d’autres, à Djibo des braves Forces Armées burkinabè sur les forces du mal, constitue, j’en suis convaincu, une étape décisive dans la reconquête totale de la souveraineté de nos pays respectifs.
Ensemble, unis avec une détermination inébranlable, nous sortirons nos pays de la pernicieuse domination dans laquelle certaines puissances étrangères s’emploient activement à nous maintenir.
En vous renouvelant mes sincères félicitations et mes meilleurs vœux, je Vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute et fraternelle considération.
Le Général de Brigade ABDOURAHAMANE Tiani ».
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Fête nationale de l’indépendance du Niger à Agadez : Les autorités régionales d’Agadez appellent la population à une prise de conscience sur les défis environnementaux
Le gouverneur sortant de la région d’Agadez M. Magagi Maman Dada a procédé, hier 3 Août 2023, au lancement des activités entrant dans le cadre la célébration de la fête nationale de l’indépendance du Niger, couplée à la campagne nationale de reboisement. A cette occasion les autorités régionales d’Agadez ont tenu à lancer un appel à la population pour une prise de conscience par rapport aux défis environnementaux et d’apporter leur contribution à travers les plantations d’arbres.
A Agadez, c’est le cercle Mess des Forces Armées Nigériennes qui a abrité la cérémonie de plantation d’arbre. A cette occasion, plusieurs dizaines des diverses espèces ont été plantés par les personnalités et de nombreux citoyens qui ont tenu à être présents à ladite cérémonie.
Ce fut l’occasion pour le gouverneur sortant d’inviter la population de la région d’Agadez à une plus grande prise de conscience sur les questions liées à la protection de l’environnement. Pour leur part, dit-il, les autorités régionales, à travers le comité régional de suivi, continueront les actions de sensibilisation, d’information et d’éducation des populations sur l’importance de l’arbre (…) en vue d’éveiller leur conscience face aux enjeux et défis liés l’importance de l’arbre et aux forêts dans l’amélioration des productions agro-sylvo-pastorales, dans la protection et la gestion des espaces, des aménagements paysagers, dans l’amélioration du cadre de vie des communautés.
Se prononçant sur le thème de cette année dédié à la campagne nationale de reboisement, le gouverneur sortant M. Magagi Maman Dada a souligné que ce thème offre l’occasion de prévenir les citoyens à la fois sur l’importance de la contribution des cuvettes oasiennes à l’économie locale et sur le défis à relever pour les sauvegarder et les gérer durablement. « Si rien n’est fait sur les plans environnemental, économique et social pour bien gérer les cuvettes oasiennes de manière durable, elles seraient, dans quelques années, désertes, inhabitées à l’instar du grand Sahara qu’elles bordent aujourd’hui », dit-il. Le gouverneur sortant a souligné que l’évaluation de la plantation réalisée au cours de l’édition 2022 dans la région d’Agadez a enregistré un taux de réussite de 99,33%. C’est pourquoi, il a invité les responsables de la zone de défense n°2 de tout mettre en œuvre pour protéger et entretenir les plants afin d’assurer une bonne réussite à la plantation.
Pour sa part, le Directeur Régional de l’Environnement d’Agadez col Maman Hamidou a donné un aperçu des potentialités de la région en matière des ressources environnementales. C’est ainsi qu’il a cité entre autres une forêt classée d’une superficie de 1.050 ha ; 67 forêts protégées totalisant 197.000 ha ; une réserve nationale naturelle de l’Aïr et du Ténéré qui couvre une superficie d’environ 8 millions d’hectares et une multitude de vallées et oasis boisées donnant naissance à plusieurs écosystèmes. Parlant de l’édition 2023 de la campagne du reboisement, le Colonel Maman Hamidou a précisé que dans la région d’Agadez, du 1 janvier au 31 juillet 2023, plusieurs actions ont été réalisées dont la réhabilitation des écosystèmes agro-sylvo-pastoraux sur financement de l’Etat du Niger, des partenaires techniques et financier, des ONG et privés. Ces actions, précise-t-il, ont permis la production de 100.000 plants forestiers et fruitiers, la récupération des terres dégradées sur 1.074 ha, la fixation des dunes sur 21 ha et enfin la production de 252,50 tonnes de feuilles de Moringa. « Toutes ces activités concourent à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et aussi accroitre les ressources fourragères et pastorales », a-t-il déclaré.
Il faut noter qu’auparavant le Maire de la Commune Urbaine d’Agadez M. Aboubacar Abdourahamane Touraoua a exprimé toute sa gratitude pour le choix sa pour abriter le lancement de la campagne régionale de reboisement édition 2023.
Ali Maman ONEP/Agadez
Source : https://www.lesahel.org
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Fête Nationale du 3 Aout : Le Président du CNSP délivre un discours rassembleur et rejette les menaces proférées contre le Niger depuis l’extérieur
Le Président du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a délivré ce mercredi 2 aout un message à la Nation dans lequel il a salué la mémoire des pères fondateurs du « jeune Etat » qu’est le Niger et de tous ceux qui ont œuvrés pour son rayonnement. Il a déclaré que « la seule raison ayant motivée l’action du CNSP est et demeure la sauvegarde de notre Patrie, le Niger ».
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani s’est particulièrement réjoui de la prise du Pouvoir d’Etat par le CNSP sans effusion de sang tout en soulignant que « les FDS du Niger ne vont jamais s’entretuer pour des basses raisons politiciennes ». Il a insisté sur le lien fort qui unit le peuple du Niger avec l’ensemble de ses Forces de Défense et de Sécurité. Rien, a indiqué le Président du CNSP, n’ébranlera la marche résolue du Conseil au service du Niger. (Lire ci-dessous l’intégralité du message)
Souleymane Yahaya (ONEP)
Discours à la Nation
《Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes
Demain, jeudi 3 Août 2023, par la grâce d’Allah le Tout-Puissant, nous célèbrerons la proclamation de l’indépendance de notre pays intervenue le 3 Août 1960, jour- anniversaire qui a été d’ailleurs décrété fête nationale depuis le 25 mai 2023. C’est certainement le moment alors d’avoir une pensée pieuse pour les pères fondateurs de notre jeune Etat et pour tous ceux qui ont œuvré, à travers les générations, à donner une traduction concrète et un véritable sens à la souveraineté internationale du Niger ainsi proclamée; cela aussi bien sur le plan politique, qu’économique et culturel.
Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes.
La commémoration de la proclamation de l’indépendance du Niger intervient cette année dans un contexte particulier : celui de la prise de pouvoir le 26 juillet 2023 par les Forces de Défense et de Sécurité regroupées au sein du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie CNSP, mettant ainsi fin au régime de la VII République. C’est le lieu de réitérer très clairement que la seule raison ayant motivé l’action du CNSP est et demeure la sauvegarde de notre patrie, le Niger. En effet, c’est à notre corps défendant que nous avons dû intervenir pour mettre fin à la gestion par le régime déchu de la question sécuritaire au Niger; gestion qui, objectivement, a montré ses limites et qui ne laissait véritablement entrevoir aucune solution de sortie de crise, à moyen ou à long termes. C’est tout simplement de la vie des Nigériens et de l’existence même du Niger en tant qu’Etat dont il est ici question, au- delà des problèmes de personne et des querelles politiciennes pour la conquête et la conservation du pouvoir. A cela, il faut ajouter les problèmes devenus désormais endémiques de corruption généralisée et d’impunité, de gabegie, de détournement de deniers publics, de clanisme partisan, de radicalisation des opinions et positions politiques, d’atteintes aux droits et libertés démocratiques, de dévoiement du cadre étatique au profit des intérêts privés et étrangers, de paupérisation de nos laborieuses populations, d’une école en circonstances, nous n’avons procédé à leur interpellation. Ils ont continué à jouir de leur liberté de circulation et d’expression Enfin, par devoir envers le peuple nigérien et conscient de la gravité du moment que vit notre pays, nous sommes toujours restés, avec humilité, à l’écoute de toutes les parties concernées et ouvert au dialogue, pour qu’une fois l’émotion passée chez les uns et les autres, nous puissions ensemble créer les conditions d’une transition apaisée devant déboucher dans un délai relativement court et raisonnable à des élections générales, mais surtout une meilleure approche dans notre lutte contre le terrorisme et les autres maux économiques et sociaux qui minent le développement du Niger.
Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes.
Ces gestes d’apaisement et ces gages de responsabilité, cette volonté de ne pas réprimer de façon arbitraire les ténors du régime déchu car cela relève des seules prérogatives de la justice nigérienne, ce souci constant de ne pas ajouter des difficultés supplémentaires au quotidien des Nigériens ont été assurément mal interprétés et exploités par tous ceux qui par égoïsme et par manque de patriotisme pensent pouvoir encore déstabiliser la transition en cours dans notre pays. En effet, ils ont ainsi cru voir en notre retenue des hésitations dans notre action, ils ont cru voir une absence de cohésion entre les FDS, ils ont cru voir des supposées connivences avec tel ou tel autre acteur voire une absence de vision globale des enjeux et de perspective. Que Seulement, le temps a jusqu’ici permis d’apporter un ferme démenti à leurs allégations mensongères, mais surtout aux Nigériens de comprendre le sérieux et la sincérité de notre action salutaire pour le Niger. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, D’abord, toutes les FDS ont adhéré à notre action; cela à travers leurs commandements respectifs, comme l’attestent le communiqué de l’Etat-major des armées en date du 27 juillet 2023 et la présence de tous les chefs militaires nigériens à nos côtés. Non! les FDS du Niger ne vont jamais se diviser et s’entretuer pour des basses raisons politiciennes. Notre grande famille des FDS est le creuset de l’unité nationale du Niger et c’est tous, ensemble, que nous faisons face à l’ennemi sur le terrain et souvent au prix du sacrifice suprême. Ensuite, le fier peuple du Niger a toujours fait corps avec son armée et l’ensemble de ses FDS. Les FDS sont l’émanation profonde du peuple nigérien qui sait pouvoir compter sur elles dans les moments les plus difficiles.
Non! le peuple nigérien ne va jamais se soulever contre ses FDS, ses propres fils, pour des considérations partisanes et les intérêts égoïstes de quelques politiciens. Enfin, les populations du Niger ont une vieille tradition de vivre ensemble et de coexistence pacifique. Le brassage ethnique et social, le lien de cousinage, nos valeurs traditionnelles africaines et surtout religieuses constituent le ciment de notre unité nationale.
Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes
Comme vous pouvez le constater, aucun facteur politique interne ne s’oppose véritablement à l’action salutaire du CNSP. Au Niger, cette action suscite plutôt l’espoir d’un véritable changement d’approche dans notre lutte contre le terrorisme et une gestion patriotique et souveraine de notre Etat. Aussi, je m’engage solennellement à donner corps à votre espoir et à ne jamais trahir les aspirations du peuple nigérien, notamment celles d’une vie meilleure dans un espace nigérien et sous régional sécurisé. S’agissant enfin de la mise en place de notre nouveau Gouvernement et de la poursuite de la Transition, soyez rassurés: Inch’Allah, avec votre ferme soutien, vous le peuple souverain du Niger, rien n’ébranlera notre marche résolu au service du Niger. Je vous demande donc de faire entièrement confiance au CNSP sur ce point. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, A la vérité, ce ne sont pas les Nigériens qui s’opposent à la prise de pouvoir par le CNSP. Nos compatriotes, dans leur écrasante majorité, ont plutôt accordé leur soutien au CNSP. En effet, depuis le 26 juillet 2023, Ils se sont, souvent de façon spontanée, mobilisés par milliers en faveur du CNSP et de nos vaillantes FDS. Les oppositions viennent plutôt de quelques individus qui pensent avoir un droit particulier sur l’Etat nigérien et qui sont en lien avec certains lobbies et des puissances étrangères. Mais elles viennent surtout de certains de nos partenaires dans la lutte contre le terrorisme et de certains Chefs d’Etats de notre sous-région qui sont en train d’instrumentaliser nos institutions communautaires à des fins égoïstes et lobbyistes.
Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes.
S’agissant de certaines puissances étrangères partenaires, comme l’écrasante majorité du peuple nigérien, nous avons été surpris par leur empressement à condamner la prise de pouvoir par le CNSP, à dérouler des sanctions contre le Niger et son peuple et à mettre fin, de fait, à leur coopération sécuritaire. Cette attitude hostile et radicale n’apporte aucune plus-value ni dans la résolution de la nouvelle situation née de la prise du pouvoir par le CNSP, ni dans notre lutte, jusqu’ici commune, contre le terrorisme. Elle crée la méfiance entre partenaires et anéantit tous les efforts jusqu’ici fournis par la communauté internationale dans la lutte contre l’insécurité au Sahel. Mais surtout, elle amène les Nigériens à se poser un certain nombre de questions: En effet, comment pouvez-vous prétendre aider le Niger à lutter contre le terrorisme qui touche nos laborieuses populations et suspendre la coopération militaire à la moindre difficulté, au moindre désaccord ? Comment expliquer qu’un partenaire sur des questions aussi sensibles décide de suspendre sa coopération militaire à un moment crucial de la lutte contre le terrorisme au Niger et dans notre espace sahélien ? Le souci d’un Gouvernement civil élu peut-il être au-dessus de la préservation de la vie des Nigériens et de leur vivre ensemble ou encore au-dessus du Niger et de ses intérêts vitaux et existentiels ? Chacune et chacun se fera son intime conviction et s’assumera conséquemment.
Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes. Mais ce qui a surtout surpris les Nigériens, c’est le communiqué du Gouvernement d’un pays partenaire qui, en somme, menace le Niger de recourir à la force pour protéger ses citoyens, sa représentation diplomatique et ses intérêts au Niger; alors même qu’ils n’ont jamais été l’objet de la moindre menace. Comment une question de maintien de l’ordre suite à des manifestations pacifiques de rue peut susciter chez des autorités politiques, au plus haut niveau, une réaction aussi excessive? A ce niveau, l’on peut à juste titre se demander s’il est juste et humain qu’un Gouvernement ordonne l’usage de la force militaire contre les populations nigériennes pour protéger ses ressortissants? Pour notre part, nous estimons que la vie humaine est sacrée ; la vie des Nigériens aussi bien que celle de tous nos frères et amis résidents au Niger. Ils n’ont donc aucune raison objective de quitter le Niger. Le Gouvernement et le peuple nigérien, fortement attachés à nos valeurs de justice et d’hospitalité, sont prêts à continuer à assumer leur sécurité ; Sauf si cela s’inscrit dans une approche politicienne inavouée qui consiste à créer la psychose sécuritaire dans les esprits. Aussi, nous appelons tous les Nigériens à manifester leur position, sans violence et dans le respect de la vie humaine; cela conformément à la loi et à nos valeurs traditionnelles d’hospitalité et d’accueil. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, S’agissant de la CEDEAO et de I’UEMOA, c’est avec stupéfaction que les Nigériens ont appris les sanctions illégales, injustes et inhumaines prononcées à leur encontre. Mais elles sont surtout inédites: pour la première fois dans l’histoire d’une organisation communautaire, sans consultation aucune et sans passer par le dialogue ou des mesures intermédiaires, les pays membres de la CEDEAO et de l’UEMOA ont décidé immédiatement de prononcer des sanctions aussi sévères contre un autre pays membre, le Niger; allant jusqu’à confisquer les avoirs du Niger ou encore menacer le pays de recourir à la force pour rétablir le régime déchu. Ces sanctions sont cyniques et iniques. Elles sont prises dans le prolongement et en coordination avec les sanctions déjà prononcées par certaines puissances étrangères qui ont fortement influencé leur survenance. Elles visent à humilier les Forces de Défense et de Sécurité nigériennes, le Niger et son peuple. En effet, dans leur entendement, d’abord, les sanctions économiques et financières devraient créer les conditions pour paupériser davantage nos populations, révolter les travailleurs et impacter négativement la vie des Nigériens dans leur quotidien. En somme pour rendre la situation intenable ingouvernable. et le pays Ensuite, une intervention militaire viendra, dans les semaines à venir, donner le coup de grâce au régime du CNSP. Comme vous pouvez le constater, nulle part dans cette attitude méprisante et belliqueuse, les dirigeants de la CEDEAO et de l’UEMOA n’ont pris en compte la souveraineté de notre pays, les souffrances des Nigériens qui ont déjà consenti d’énormes sacrifices à ce jour, les intérêts de nos populations et ceux du Niger. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, Le CNSP rejette en bloc ces sanctions et refuse de céder à toute menace et d’où qu’elle vienne. Nous refusons toute ingérence dans les affaires intérieures du Niger et rejetons la prétention, chez les uns et les autres, de punir pour l’exemple le CNSP et le peuple nigérien. Nous en appelons donc au peuple nigérien dans son ensemble et son unité pour faire échec à tous ceux qui veulent infliger d’indicibles souffrances à nos laborieuses populations et déstabiliser notre pays.
Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes
C’est donc le moment, par devoir de vérité, de vous dire que les semaines et les mois à venir seront certainement difficiles pour notre pays. Ceux qui s’opposent à nous sont sans limite lorsqu’il s’agit de défendre leurs intérêts égoïstes. Ils ne s’arrêteront que face à la ferme détermination du peuple nigérien à défendre ses intérêts et sa souveraineté. Ils ne s’arrêteront que face à un peuple uni et solidaire mené par des dirigeants patriotes. Ils ne s’arrêteront que face à notre résilience et notre engagement à défendre notre dignité, notre liberté et notre pays. Alors, s’ils devraient aller jusqu’au bout de leur logique destructrice, puisse Allah veiller sur le Niger et faire en sorte que c’est le dernier grand combat que nous allons mener ensemble pour une véritable indépendance de notre pays. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes Pour terminer mon propos, j’aimerais témoigner aux Républiques sœurs du Burkina Faso, de la Guinée et du Mali notre profonde gratitude pour leur solidarité fraternelle agissante. J’aimerais également remercier tous les autres Etats amis et partenaires sincères ainsi que tous les autres amis du Niger qui nous ont jusqu’ici témoigné leur solidarité agissante et leur ferme soutien, en cette étape difficile de l’histoire de notre pays. Les Nigériens n’oublieront jamais leur soutien historique et ne baisseront jamais la tête face à ceux qui veulent détruire notre pays, comme ils l’ont déjà fait en Libye et dans d’autres pays africains encore.
Vive le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie !
Vive les Forces de Défense et de Sécurité du Niger !
Vive le peuple fier et souverain du Niger !
Vive le Niger!
Je vous remercie !》.
Source : https://www.lesahel.org
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Fête Nationale du 3 Août : Message à la Nation du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP)
Discours à la Nation
《Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes
Demain, jeudi 3 Août 2023, par la grâce d’Allah le Tout-Puissant, nous célèbrerons la proclamation de l’indépendance de notre pays intervenue le 3 Août 1960, jour- anniversaire qui a été d’ailleurs décrété fête nationale depuis le 25 mai 2023. C’est certainement le moment alors d’avoir une pensée pieuse pour les pères fondateurs de notre jeune Etat et pour tous ceux qui ont œuvré, à travers les générations, à donner une traduction concrète et un véritable sens à la souveraineté internationale du Niger ainsi proclamée; cela aussi bien sur le plan politique, qu’économique et culturel.
Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes.
La commémoration de la proclamation de l’indépendance du Niger intervient cette année dans un contexte particulier : celui de la prise de pouvoir le 26 juillet 2023 par les Forces de Défense et de Sécurité regroupées au sein du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie CNSP, mettant ainsi fin au régime de la VII République. C’est le lieu de réitérer très clairement que la seule raison ayant motivé l’action du CNSP est et demeure la sauvegarde de notre patrie, le Niger. En effet, c’est à notre corps défendant que nous avons dû intervenir pour mettre fin à la gestion par le régime déchu de la question sécuritaire au Niger; gestion qui, objectivement, a montré ses limites et qui ne laissait véritablement entrevoir aucune solution de sortie de crise, à moyen ou à long termes. C’est tout simplement de la vie des Nigériens et de l’existence même du Niger en tant qu’Etat dont il est ici question, au- delà des problèmes de personne et des querelles politiciennes pour la conquête et la conservation du pouvoir. A cela, il faut ajouter les problèmes devenus désormais endémiques de corruption généralisée et d’impunité, de gabegie, de détournement de deniers publics, de clanisme partisan, de radicalisation des opinions et positions politiques, d’atteintes aux droits et libertés démocratiques, de dévoiement du cadre étatique au profit des intérêts privés et étrangers, de paupérisation de nos laborieuses populations, d’une école en circonstances, nous n’avons procédé à leur interpellation. Ils ont continué à jouir de leur liberté de circulation et d’expression Enfin, par devoir envers le peuple nigérien et conscient de la gravité du moment que vit notre pays, nous sommes toujours restés, avec humilité, à l’écoute de toutes les parties concernées et ouvert au dialogue, pour qu’une fois l’émotion passée chez les uns et les autres, nous puissions ensemble créer les conditions d’une transition apaisée devant déboucher dans un délai relativement court et raisonnable à des élections générales, mais surtout une meilleure approche dans notre lutte contre le terrorisme et les autres maux économiques et sociaux qui minent le développement du Niger.
Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes.
Ces gestes d’apaisement et ces gages de responsabilité, cette volonté de ne pas réprimer de façon arbitraire les ténors du régime déchu car cela relève des seules prérogatives de la justice nigérienne, ce souci constant de ne pas ajouter des difficultés supplémentaires au quotidien des Nigériens ont été assurément mal interprétés et exploités par tous ceux qui par égoïsme et par manque de patriotisme pensent pouvoir encore déstabiliser la transition en cours dans notre pays. En effet, ils ont ainsi cru voir en notre retenue des hésitations dans notre action, ils ont cru voir une absence de cohésion entre les FDS, ils ont cru voir des supposées connivences avec tel ou tel autre acteur voire une absence de vision globale des enjeux et de perspective. Que Seulement, le temps a jusqu’ici permis d’apporter un ferme démenti à leurs allégations mensongères, mais surtout aux Nigériens de comprendre le sérieux et la sincérité de notre action salutaire pour le Niger. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, D’abord, toutes les FDS ont adhéré à notre action; cela à travers leurs commandements respectifs, comme l’attestent le communiqué de l’Etat-major des armées en date du 27 juillet 2023 et la présence de tous les chefs militaires nigériens à nos côtés. Non! les FDS du Niger ne vont jamais se diviser et s’entretuer pour des basses raisons politiciennes. Notre grande famille des FDS est le creuset de l’unité nationale du Niger et c’est tous, ensemble, que nous faisons face à l’ennemi sur le terrain et souvent au prix du sacrifice suprême. Ensuite, le fier peuple du Niger a toujours fait corps avec son armée et l’ensemble de ses FDS. Les FDS sont l’émanation profonde du peuple nigérien qui sait pouvoir compter sur elles dans les moments les plus difficiles.
Non! le peuple nigérien ne va jamais se soulever contre ses FDS, ses propres fils, pour des considérations partisanes et les intérêts égoïstes de quelques politiciens. Enfin, les populations du Niger ont une vieille tradition de vivre ensemble et de coexistence pacifique. Le brassage ethnique et social, le lien de cousinage, nos valeurs traditionnelles africaines et surtout religieuses constituent le ciment de notre unité nationale.
Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes
Comme vous pouvez le constater, aucun facteur politique interne ne s’oppose véritablement à l’action salutaire du CNSP. Au Niger, cette action suscite plutôt l’espoir d’un véritable changement d’approche dans notre lutte contre le terrorisme et une gestion patriotique et souveraine de notre Etat. Aussi, je m’engage solennellement à donner corps à votre espoir et à ne jamais trahir les aspirations du peuple nigérien, notamment celles d’une vie meilleure dans un espace nigérien et sous régional sécurisé. S’agissant enfin de la mise en place de notre nouveau Gouvernement et de la poursuite de la Transition, soyez rassurés: Inch’Allah, avec votre ferme soutien, vous le peuple souverain du Niger, rien n’ébranlera notre marche résolu au service du Niger. Je vous demande donc de faire entièrement confiance au CNSP sur ce point. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, A la vérité, ce ne sont pas les Nigériens qui s’opposent à la prise de pouvoir par le CNSP. Nos compatriotes, dans leur écrasante majorité, ont plutôt accordé leur soutien au CNSP. En effet, depuis le 26 juillet 2023, Ils se sont, souvent de façon spontanée, mobilisés par milliers en faveur du CNSP et de nos vaillantes FDS. Les oppositions viennent plutôt de quelques individus qui pensent avoir un droit particulier sur l’Etat nigérien et qui sont en lien avec certains lobbies et des puissances étrangères. Mais elles viennent surtout de certains de nos partenaires dans la lutte contre le terrorisme et de certains Chefs d’Etats de notre sous-région qui sont en train d’instrumentaliser nos institutions communautaires à des fins égoïstes et lobbyistes.
Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes.
S’agissant de certaines puissances étrangères partenaires, comme l’écrasante majorité du peuple nigérien, nous avons été surpris par leur empressement à condamner la prise de pouvoir par le CNSP, à dérouler des sanctions contre le Niger et son peuple et à mettre fin, de fait, à leur coopération sécuritaire. Cette attitude hostile et radicale n’apporte aucune plus-value ni dans la résolution de la nouvelle situation née de la prise du pouvoir par le CNSP, ni dans notre lutte, jusqu’ici commune, contre le terrorisme. Elle crée la méfiance entre partenaires et anéantit tous les efforts jusqu’ici fournis par la communauté internationale dans la lutte contre l’insécurité au Sahel. Mais surtout, elle amène les Nigériens à se poser un certain nombre de questions: En effet, comment pouvez-vous prétendre aider le Niger à lutter contre le terrorisme qui touche nos laborieuses populations et suspendre la coopération militaire à la moindre difficulté, au moindre désaccord ? Comment expliquer qu’un partenaire sur des questions aussi sensibles décide de suspendre sa coopération militaire à un moment crucial de la lutte contre le terrorisme au Niger et dans notre espace sahélien ? Le souci d’un Gouvernement civil élu peut-il être au-dessus de la préservation de la vie des Nigériens et de leur vivre ensemble ou encore au-dessus du Niger et de ses intérêts vitaux et existentiels ? Chacune et chacun se fera son intime conviction et s’assumera conséquemment.
Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes. Mais ce qui a surtout surpris les Nigériens, c’est le communiqué du Gouvernement d’un pays partenaire qui, en somme, menace le Niger de recourir à la force pour protéger ses citoyens, sa représentation diplomatique et ses intérêts au Niger; alors même qu’ils n’ont jamais été l’objet de la moindre menace. Comment une question de maintien de l’ordre suite à des manifestations pacifiques de rue peut susciter chez des autorités politiques, au plus haut niveau, une réaction aussi excessive? A ce niveau, l’on peut à juste titre se demander s’il est juste et humain qu’un Gouvernement ordonne l’usage de la force militaire contre les populations nigériennes pour protéger ses ressortissants? Pour notre part, nous estimons que la vie humaine est sacrée ; la vie des Nigériens aussi bien que celle de tous nos frères et amis résidents au Niger. Ils n’ont donc aucune raison objective de quitter le Niger. Le Gouvernement et le peuple nigérien, fortement attachés à nos valeurs de justice et d’hospitalité, sont prêts à continuer à assumer leur sécurité ; Sauf si cela s’inscrit dans une approche politicienne inavouée qui consiste à créer la psychose sécuritaire dans les esprits. Aussi, nous appelons tous les Nigériens à manifester leur position, sans violence et dans le respect de la vie humaine; cela conformément à la loi et à nos valeurs traditionnelles d’hospitalité et d’accueil. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, S’agissant de la CEDEAO et de I’UEMOA, c’est avec stupéfaction que les Nigériens ont appris les sanctions illégales, injustes et inhumaines prononcées à leur encontre. Mais elles sont surtout inédites: pour la première fois dans l’histoire d’une organisation communautaire, sans consultation aucune et sans passer par le dialogue ou des mesures intermédiaires, les pays membres de la CEDEAO et de l’UEMOA ont décidé immédiatement de prononcer des sanctions aussi sévères contre un autre pays membre, le Niger; allant jusqu’à confisquer les avoirs du Niger ou encore menacer le pays de recourir à la force pour rétablir le régime déchu. Ces sanctions sont cyniques et iniques. Elles sont prises dans le prolongement et en coordination avec les sanctions déjà prononcées par certaines puissances étrangères qui ont fortement influencé leur survenance. Elles visent à humilier les Forces de Défense et de Sécurité nigériennes, le Niger et son peuple. En effet, dans leur entendement, d’abord, les sanctions économiques et financières devraient créer les conditions pour paupériser davantage nos populations, révolter les travailleurs et impacter négativement la vie des Nigériens dans leur quotidien. En somme pour rendre la situation intenable ingouvernable. et le pays Ensuite, une intervention militaire viendra, dans les semaines à venir, donner le coup de grâce au régime du CNSP. Comme vous pouvez le constater, nulle part dans cette attitude méprisante et belliqueuse, les dirigeants de la CEDEAO et de l’UEMOA n’ont pris en compte la souveraineté de notre pays, les souffrances des Nigériens qui ont déjà consenti d’énormes sacrifices à ce jour, les intérêts de nos populations et ceux du Niger. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, Le CNSP rejette en bloc ces sanctions et refuse de céder à toute menace et d’où qu’elle vienne. Nous refusons toute ingérence dans les affaires intérieures du Niger et rejetons la prétention, chez les uns et les autres, de punir pour l’exemple le CNSP et le peuple nigérien. Nous en appelons donc au peuple nigérien dans son ensemble et son unité pour faire échec à tous ceux qui veulent infliger d’indicibles souffrances à nos laborieuses populations et déstabiliser notre pays.
Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes
C’est donc le moment, par devoir de vérité, de vous dire que les semaines et les mois à venir seront certainement difficiles pour notre pays. Ceux qui s’opposent à nous sont sans limite lorsqu’il s’agit de défendre leurs intérêts égoïstes. Ils ne s’arrêteront que face à la ferme détermination du peuple nigérien à défendre ses intérêts et sa souveraineté. Ils ne s’arrêteront que face à un peuple uni et solidaire mené par des dirigeants patriotes. Ils ne s’arrêteront que face à notre résilience et notre engagement à défendre notre dignité, notre liberté et notre pays. Alors, s’ils devraient aller jusqu’au bout de leur logique destructrice, puisse Allah veiller sur le Niger et faire en sorte que c’est le dernier grand combat que nous allons mener ensemble pour une véritable indépendance de notre pays. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes Pour terminer mon propos, j’aimerais témoigner aux Républiques sœurs du Burkina Faso, de la Guinée et du Mali notre profonde gratitude pour leur solidarité fraternelle agissante. J’aimerais également remercier tous les autres Etats amis et partenaires sincères ainsi que tous les autres amis du Niger qui nous ont jusqu’ici témoigné leur solidarité agissante et leur ferme soutien, en cette étape difficile de l’histoire de notre pays. Les Nigériens n’oublieront jamais leur soutien historique et ne baisseront jamais la tête face à ceux qui veulent détruire notre pays, comme ils l’ont déjà fait en Libye et dans d’autres pays africains encore.
Vive le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie !
Vive les Forces de Défense et de Sécurité du Niger !
Vive le peuple fier et souverain du Niger !
Vive le Niger!
Je vous remercie !》.
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Feu Président Ibrahim Mainassara Baré : Programme de l’hommage commémoratif de l’an 20 aux martyrs du 09 avril 1999 du 06 au 09 avril 2019 à Niamey et Douméga
PROGRAMME DE L’HOMMAGE COMMEMORATIF DE L’AN 20 AUX MARTYRS DU 09 AVRIL 1999
Du 06 au 09 avril 2019 à Niamey et Douméga
Samedi 06 avril 2019
Matinée Heure : 08 h00 à 11 h00 Lieu : Niamey
Activité : actions de Salubrité publiques organisées au « Rond-point Baré » et sur le Boulevard Président Ibrahim Mainassara Baré par le REPPAD
Dimanche 07 avril 2019
Matinée Heure : 10 h00 à 12 h 00 Lieu : Salle de conférence du Grand Hôtel
Activité : Exposés-débat
Thème 1 – La défense des droits de l’homme au Niger à la croisée des chemins
Thème 2 – Exécution de l’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO et perspectives
Thème 3 - Actions du président Baré et ses retombées, 20 ans après sa mort ?
Discussions - Conclusions
Lundi 08 avril 2019
Matinée Heure : à 18h00 Lieu : Niamey - Cimetière musulman Yantala
Activité : Visite des tombes des martyrs
Mardi 09 avril 2019
Heure : 09h30 - 12h00 Lieu : Douméga
Activités :
1 - Fathiah au domicile du président Ibrahim Mainassara Baré
Heure : 11h00 - 12h00
Lieu : Douméga
2 - Cérémonie de Baptême de la Rue Président Ibrahim Mainassara Baré
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Fichier électoral : L’opposition rejette totalement l’audit de l’OIF
L’opposition nigérienne regroupée au sein de la nouvelle coalition pour l’alternance a re jeté, lundi dernier dans un point de presse, l’audit du fichier électoral fait sous la supervision de l’Organisation internationale de la francophonie. Elle sans ambages que cette opération est une mascarade. C’est même dans la forme que le processus a été biaisé. Le président de la CENI avait, dans une lettre adressée au chef de file de l’opposition le 24 août dernier, sollicité deux experts pour participer aux travaux et action d’un comité du suivi de la liste électorale. Le président de la commission chargée des élections avait aussi demandé à l’Union Africaine, à la CEDEAO et à l’OIF de « soumettre le fichier biométrique à un audit conjoint » pour la première semaine de septembre. L’un des animateurs de ce point de presse, le président Amadou Ali Djibo dit Max relèvera qu’après la remise du fichier, le président Issaka Souna parlera, dans un arrêté du 4 septembre, d’un comité ad’hoc présidé par le viceprésident de la CENI, un militant PNDS. Il est composé de 7 autres membres qui, pour la majorité, seraient des militants du parti au pouvoir. Dans ce comité les experts des partis politiques ne seraient que des observateurs. Pourtant en écrivant à l’UA, à la CEDEAO et à l’OIF, le président de la CENI disait que « cette démarche se veut inclusive et transparente. » Le président Max constate que les experts des partis politiques n’ont été que de simples figurants : « ils n’ont pas pu avoir accès au serveur, donc au contenu du fichier électoral. Ils n’ont pas pu interroger la machine pour savoir ce qu’elle contient. » Des trois partenaires sollicités par le président de la CENI, seule l’OIF a envoyé des experts. Le temps mis pour l’audit est preuve qu’il n’y a eu rien de sérieux. Il a duré moins d’une semaine. Le président Max a donné l’exemple du Togo dont le fichier compte environ 3 600 000 électeurs validés. L’audit réalisé « avec l’assistance des experts de la CEDEAO et de l’OIF, a duré du 13 décembre 2019 au 14 janvier 2020, soit un mois. » L’opposition se demande « comment pourrait-on auditer le fichier électoral du Niger (7 446 556 citoyens enrôlés), un pays deux fois plus grand que le Togo en termes de population électorale, en seulement quatre ou cinq jours ? »
Audit du fichier électoral biométrique, l’accès au serveur a été interdit aux experts de l’Opposition
Dans un point de presse qu’elle a aminé le lundi 7 septembre sur l’audit du fichier électoral biométrique, l’opposition politique, par la voix du président Amadou Ali Djibo dit Max, n’a pas tremblé pour dire que l’audit du fichier électoral en cours est une mascarade. En présence de certains leaders politiques, dont Mariama Bayard Gamatié, Omar Hamidou Tchiana et Ibrahim Yacoubou, le président de la coordination des fronts de l’opposition, encadré pour la circonstance, de deux experts mandatés, a tiré la sentence : l’opposition rejette l’audit du fichier électoral ainsi que les résultats qui en découleront.
La fiabilité du fichier électoral a été toujours une préoccupation majeure pour l’opposition politique nigérienne qui a maintes fois dénoncé le flou qui caractérise le processus électoral, les procédures troubles et le refus de transparence, notamment dans la contractualisation de l’opérateur technique et le contenu du contrat liant l’Etat du Niger à Gemalto qui reste toujours un secret du pouvoir en place. Malgré tout, l’opposition politique, qui entend toutefois confondre le régime dans ses manoeuvres frauduleuses, a décidé de participer à l’audit du fichier électoral en désignant ses deux représentants, à savoir Koroney Massani et Michael David, deux experts de renom sur lesquels l’opposition compte pour mettre à nu toutes les fraudes insérées dans le fichier électronique.
Koroney Massani et Michael David ont été interdits d’accès au fichier électoral
« Ce fichier, nous le savons, est tout sauf sérieux et crédible et l’attitude affichée à l’encontre de nos experts le prouvent, a déclaré le président Max. «Nos deux experts, Koroney Massani et Michael David, se sont retrouvés à faire de la figuration. Pourquoi ? Ils n’ont pas pu avoir accès au serveur, donc au contenu du fichier électoral biométrique. Ils ne peuvent pas interroger la machine pour savoir ce qu’elle contient concrètement, on les a réduits à de simples observateurs qui devraient attendre qu’un rapport de l’audit soit établi pour juste signer», a déploré Amadou Ali Djibo dit Max. Une chose que l’opposition dit inacceptable. D’où le retrait de ses deux représentants qui ont immédiatement rendu compte à leurs mandants.
Selon Max, les experts de la CEDEAO et de l’UA n’ont pas fait le déplacement de Niamey et que seuls ceux de l’OIF étaient présents. Or, l’OIF ne fait pas l’unanimité en matière d’audit, tant au Niger que dans plusieurs autres pays de la sousrégion africaine. L’audit a commencé le 4 septembre, et un rapport est attendu, hier, mardi 8 septembre 2020. D’après l’opposition, même les termes de référence de la mission d’audit document (TDR) qui doivent déterminer les contours dudit audit ont été élaborés par le pouvoir sans associer les autres parties prenantes.
Ce qui s’est passé avec les experts de l’OIF est tout sauf un audit du fichier électoral Après avoir expliqué ce qu’est un audit de fichier électronique, les deux experts mandatés par l’opposition politique, Koroney Massani et Michael David, ont démontré que ce qui a été fait par la CENI est tout sauf un audit sérieux et crédible. Pour avoir un fichier électoral sérieux, il faut devoir interroger le serveur pour savoir ce qu’il contient afin de pouvoir répondre à d’éventuelles anomalies. Mais rien de tout cela. Pour le pouvoir en place, les représentants de l’opposition ne devraient pas avoir accès à ce fichier électoral, mais devraient tout simplement se contenter du rapport préétabli qui leur sera présenté par cette CENI qu’elle a déjà qualifiée de partisane. Pour conclure, le président Amadou Djibo dit Max a rappelé que l’audit du fichier électoral réalisé au Togo, avec l’assistance d’experts de la CEDEAO et de l’OIF, a duré un mois (1), du 13 décembre 2019 au 14 janvier 2020 alors que ce pays n’a que 3 614 056 électeurs validés. Comment, at- il relevé, peut-on objectivement auditer le fichier électoral du Niger qui comporte 7 446 556 citoyens enrôlés, soit deux fois la population électorale togolaise, en quatre ou cinq jours ? « De qui se moque-t-on ? Cet audit, nous le rejetons totalement », a conclu le président Max.
Pour une démarche inclusive et trasparente, l’OIF se discrédite
Il faut rappeler que c’est par lettre du président de la CENI, adressée au chef de file de l’Opposition le 24 août 2020, que la CAP 20-21 a été invitée à désigner deux (2) experts pour prendre part aux travaux et actions du comité. Le président de la CENI, Me Issaka Souna, écrivait notamment que son institution avait demandé à l’OIF, à la CEDEAO et à l’UA de «soumettre le fichier électoral biométrique à un audit conjoint prévu pour se dérouler la première semaine de septembre et que cette démarche se veut inclusive et transparente. Une mission composée d’experts qui examinera le fichier électoral biométrique et veillera à ce que les éventuelles anomalies pouvant exister, soient identifiées et corrigées ». Voilà pour les intentions. Dans les faits, les experts des partis politiques sont considérés comme de simples observateurs dans le comité ad’ hoc présidé par le vice-président de la CENI et non moins militant du Pnds Tarayya, Aladoua Amada, et où siègent sept (7) autres représentants de la CENI, dont Oumarou Mallam, Attahir Mahamat, Oumarou Saidi, Ousmane Ly, Issoufou Boubacar, tous militants du Pnds Tarayya, ainsi que Moubamba Moubamba et Ismaël Déré au titre de Gemalto, l’opérateur technique.
Dans cette démarche frauduleuse, c’est l’association de l’OIF à la manoeuvre que les Nigériens dénoncent comme une volonté de semer la chienlit dans leur pays. Certains, notamment sur les réseaux sociaux, n’hésitent pas à écrire que c’est un complot visant à susciter des situations préjudiciables à la paix sociale au Niger.
Arouna Yacouba avec MODIBO
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Fichier Electoral Biométrique (FEB) de la Diaspora : Avis d'appel à candidature pour le recrutement d'operateurs d'enrôlement biométrique
REPUBLIQUE DU NIGER COMMISSION ELECTORALE
Fraternité -Trimai! - Progrès NATIONALE INDEPENDANTE
AVIS D'APPEL A CANDIDATURE POUR LE RECRUTEMENT D'OPERATEURS D'ENROLEMENT
BIOMETRIQUE
La Commission Nationale Electorale Indépendante (CENI) du Niger lance un avis d'appel à candidature pour le recrutement d'Opérateurs d'Enrôlement pour les besoins de l'élaboration du Fichier Electoral Biométrique (FEB) de la Diaspora.
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Intitulé du poste : Opérateur / trice d'Enrôlement (OPE) |
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Nature du contrat : Engagement à durée déterminée qui prend fin au terme des opérations d'enrôlement. |
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Localisation du poste : Centres d'Enrôlement situés dans différentes localités au niveau des différents pays retenus pour l'enrôlement des citoyens nigériens de la Diaspora. |
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Responsabilités : Sous l'autorité du superviseur technique du pays, l'Opérateur / trice d'Enrôlement aura à sa charge les tâches suivantes : · Accueillir les citoyens dans les Centres d'Enrôlement ; · Participer à l'ouverture, à la clôture des sessions journalières du système d'enrôlement des citoyens ; · Vérifier que les documents administratifs présentés par le citoyen sont délivrés par des autorités nigériennes compétentes ; · Vérifier la conformité des informations figurant sur les documents administratifs présentés par le citoyen ; · Assister le citoyen dans le remplissage du formulaire d'identification ; · Saisir les données biographiques de chaque citoyen ; · Capturer la photo et les empreintes digitales du citoyen ; · Numériser la signature et le/ les document(s) présentés par le citoyen ; · Délivrer au citoyen le récépissé qui justifie de son enregistrement dans la base de données ; · Saisir le Superviseur technique de son ressort en cas de besoin ; · Prendre soins de l'ensemble des matériels mis à sa disposition ; · Réaliser des sauvegardes des données d'enrôlement en fin de journée ; · Ranger et classer les formulaires d'enrôlement dans l'enveloppe prévue à cet effet ; · S'acquitter de toutes autres tâches à lui confiées par son supérieur hiérarchique et entrant dans le cadre de ses attributions. |
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Qualifications requises : Les candidats à ce poste devront disposer des qualifications et aptitudes ci-après : · Connaissance de l'utilisation de l'outil informatique ; · Aptitude à travailler sous pression en équipe et dans un environnement multiculturel et complexe ; · Aptitude à communiquer avec les autres membres du personnel de la CENI ; · Rigueur dans l'exécution de ses tâches. |
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Profil : Les candidats à ce poste devront satisfaire aux conditions suivantes : · Être de nationalité nigérienne ; · Être âgé de 18 ans au moins ; · Etre titulaire d'au moins un BEPC ou équivalent; |
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• Avoir la maitrise de l'outil informatique ; · Etre de bonne moralité . |
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Composition du dossier de candidature : Le dossier de candidature devra comporter les pièces suivantes : · Une demande manuscrite timbrée ; · Un Curriculum vitae (CV) détaillé ; · Une copie légalisée du diplôme ; · Une copie légalisée du certificat de nationalité nigérienne ; · Une copie légalisée d'extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif ; · Une copie légalisée de la carte d'étudiant, carte d'identité ou passeport. |
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Modalités de recrutement : La procédure de recrutement comprend 2 étapes : · Une première étape de sélection à partir de l'examen des dossiers de candidatures ; · Une deuxième étape de test pratique qui se déroulera dans les ambassades ou postes consulaires du Niger pour les candidats retenus à l'issue de la première étape. |
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Dépôt du dossier : Les dossiers de candidatures doivent être déposés (contre remise d'un récépissé) au plus tard le 3 Otobre 2022 au niveau des ambassades ou postes consulaires du Niger, sous plis fermés, avec la mention "Candidature au poste d'Opérateur/trice d'Enrôlement (OPE) à n'ouvrir qu'en Commission de dépouillement." Aucun dossier ne sera accepté à l'expiration de ce délai. |
NB:
Les candidats doivent être libres de tout engagement, être disponibles pour servir en tout lieu dans le pays et pendant toute la durée des opérations ;
- Tout dossier incomplet ou comportant une pièce non valable sera rejeté ;
- Seuls les candidats retenus à l'issue de la première étape d'examen des dossiers seront convoqués pour les épreuves de test pratique ;
- Les candidatures féminines sont vivement encouragées ;
Fait à Niamey, le 15 Septembre 2022
Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)
BP 13782 Niamey, Rép. du Niger - Tél. : (227)20-33-03-86 / (227)20-33-04-67
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Fierté, Résilience et Détermination face à l'Injustice Économique de la CEDEAO et de l'UEMOA
Depuis le coup d'État du 26 juillet 2023, le Niger est plongé dans une crise politique et économique provoquée par des sanctions jugées "illégales et illégitimes" imposées par la CEDEAO et l'UEMOA. Ces sanctions ont mis le pays sous une pression économique sévère, entraînant la fermeture des frontières, une hausse alarmante des prix des produits de première nécessité et des pénuries de médicaments. Malgré ces défis, les autorités nigériennes ont pris des mesures audacieuses pour atténuer les souffrances du peuple.
Face à la fermeture des frontières qui a entravé le commerce, les autorités ont organisé des convois de marchandises en provenance du Burkina Faso, assurant ainsi un approvisionnement régulier en biens essentiels. De plus, une réduction significative des taxes sur les produits de grande consommation a été mise en place pour rendre ces articles plus accessibles à la population, atténuant ainsi l'impact de la hausse des prix.
La situation économique difficile n'a pas ébranlé la détermination du peuple nigérien. Malgré les difficultés, le soutien du peuple aux autorités de transition est inébranlable. Les Nigériens voient dans ce combat une lutte non seulement pour la souveraineté nationale, mais aussi pour la dignité et la justice. Les autorités de transition sont en première ligne pour défendre les intérêts du pays, s'attaquant à des questions cruciales telles que le départ des troupes étrangères, la sécurité des citoyens, la lutte contre l'injustice et la corruption.
De plus, le Niger a choisi la voie de la coopération régionale en rejoignant l'Alliance des États du Sahel, aux côtés du Mali et du Burkina Faso. Cette alliance vise à trouver des solutions durables en matière de sécurité et à promouvoir une économie intégrée dans la région. En travaillant ensemble, ces nations cherchent à améliorer les conditions de vie de leurs populations respectives, renforçant ainsi la solidarité régionale.
Malgré les sanctions, le peuple nigérien reste résilient et uni dans sa quête de souveraineté et de dignité. L'État nigérien a engagé des actions au niveau des juridictions communautaires pour contester la légitimité des sanctions imposées par la CEDEAO et l'UEMOA, démontrant ainsi sa volonté de défendre les droits et intérêts de ses citoyens.
Dans cette épreuve, le Niger se dresse comme un exemple de résilience face à l'adversité. Le pays ne se contente pas de subir passivement les sanctions, mais cherche activement des solutions, renforçant ainsi son unité nationale et sa détermination à protéger sa souveraineté.
(Nigerdiaspora)
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Fin à Zinder de la 7ème édition des compétitions de l’expression de la parenté à plaisanterie : L’humour comme ciment de la paix et la cohésion sociales
Le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Hamid a présidé dans la soirée du 14 février à la Maison de la Culture Abdoussalam Adam de Zinder la cérémonie de clôture des compétitions de la rencontre sur l’expression de la parenté à plaisanterie. Le public a eu droit à une série de présentations en humour et sketchs par les artistes venus des huit régions du Niger.
A l’issue des compétitions, qui ont duré quatre jours, la région d’Agadez remporte le premier prix en humour ( Riba da Abokin Wasa ) et la région de Zinder honorée à travers le sketch Amana.
La 7ème édition qui renait pour la première fois en région a révélé au bout de quatre nuits de compétitions placées sous le signe de la paix et de la cohésion sociales, des talents qui ont animé les scènes à partir des faits tirés de la vie quotidienne du cousinage à plaisanterie. Ainsi, au total sept (7) prix officiels et un prix spécial ont été attribués aux meilleures œuvres.
Dans la catégorie humour, la région d’Agadez occupe la première place pour l’œuvre RIBA DA ABOKIN WASA en obtenant une enveloppe de 750. 000 F CFA ainsi que deux complets du styliste de l’Ader Rabé Oumalé, suivi de la région de Maradi qui décroche une enveloppe de 500 .000 FCFA et la région de Diffa qui occupe la troisième place avec 250. 000 F CFA.
En ce qui concerne la catégorie sketchs, l’œuvre AMANA a valu la première place à la région hôte Zinder avec une enveloppe d’un million (1. 000 000 FCFA) et 4 quatre complets tandis que la région de Tillabéry a eu le deuxième prix doté de 700. 000F CFA et Diffa classée troisième obtient 500 000F. En outre, chaque région a eu droit à un prix de participation de 300. 000F.
En procédant à la clôture de la 7ème édition du mois de l’expression de la Parenté à plaisanterie, le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat s’est dit impressionné par cette première édition en région qui a rencontré ‘’ l’adhésion de la population sur le parcours du défilé, dans les écoles, à l’Université et au Sultanat et au sein même de la Maison de la Culture Abdousalam Adam de Zinder.’’
Le Ministre en Charge de la Culture et de l’Artisanat, Mohamed Hamid s’est félicité et a apprécié ‘’ l’implication de la Communauté Universitaire qui s’est investie dans l’animation des conférences et d’autres prestations artistiques.’’
Une autre région qui sera ultérieurement désignée abritera la 8ème édition des compétitions de l’expression de la parenté à plaisanterie.
Par Sido Yacouba ONEP Zinder
Source : http://www.lesahel.org/
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Fin de la 12ème édition du Tournoi de Lutte Africaine de la CEDEAO (TOLAC) : Le Niger s’impose au classement général et en individuel devant le Sénégal et le Nigéria
Ouverte officiellement le vendredi 17 mars 2023, par le Ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sekou Doro Adamou, à l’arène de Lutte Traditionnelle de Niamey, la 12ème édition du TOLAC a pris fin le dimanche 19 mars 2023 en début de soirée. Placée sous le thème : « CEDEAO des peuples : Paix et Prospérité pour tous », cette édition a enregistré la participation de 13 pays sur les 15 que compte la Communauté. C’est un total de 65 lutteurs, en raison de cinq lutteurs par pays, répartis dans cinq (5) catégories qui ont pris part à cette importante compétition. Trois jours durant, l’arène de lutte de Niamey a retrouvé l’ambiance de la lutte avec toutes les animations. Le Niger, pays hôte est représenté à cette édition par Djamilou Bakoye 66 kg, Mansour Issa 76 Kg, Aboubacar Ibrahim dit ABBA 86 Kg, Aïbo Hassan 100Kg et Abdou Bio Kadri dit Issaka Issaka 120 kg. Le Niger s’est imposé au classement général et en individuel. En finale, le Niger a battu le Sénégal sur le score de 3 victoires contre 2.
A l’issue de trois jours de compétition caractérisés par d’intenses combats, le Niger pays hôte rafle les premières places en équipe et en individuel. Ainsi, l’équipe du Niger s’empare de 4 coupes, dont 3 individuels et 5 médailles dont une d’argent. Au classement général le Niger est suivi du Sénégal et du Nigéria. Ainsi, l’hymne national du Niger a retenti 4 fois à l’arène de lutte de Niamey sous les applaudissements et le youyou du public.
La cérémonie d’ouverture de cette 12ème édition du TOLAC a été caractérisée par le défilé des différentes délégations, les hymnes du Niger et de la CEDEAO, les animations musicales et artistiques, le serment des arbitres et les différents discours prononcés.
Seuls le Cap-Vert et le Libéria, sur les 15 pays membres, n’ont pas pris part à ce rendez-vous de la CEDEAO de Niamey. Ainsi, dans leurs interventions respectives le Ministre de la Jeunesse et du Sport M. Sékou Doro Adamou et le président de la FENILUTTE M. Ounfana Moussa se sont tous réjouis du choix de Niamey pour accueillir cet événement. Ils ont également remercié tous les pays qui ont accepté de faire le déplacement de Niamey pour prendre part à cette importante compétition du Tournoi de lutte Africaine de la CEDEAO. Ils ont exprimé, au nom des plus hautes autorités nigériennes, leur gratitude au Centre du Développement de la Jeunesse et des Sports (CDJS) de la CEDEAO pour la confiance placée à notre pays pour abriter cette 12ème édition.
Le Représentant Résident de la Commission de la CEDEAO au Niger, M. N’Dri Guillaume Gnamien, a, au nom du Directeur du Centre du Développement de la Jeunesse et du Sport de la CEDEAO, exprimé sa reconnaissance au Gouvernement et au peuple nigérien pour avoir accepté d’accueillir l’organisation du tournoi. Il s’est également réjoui du sens élevé d’accueil et d’hospitalité qui caractérise toujours le Niger et son peuple en pareilles circonstances. A l’issue de différentes rencontres en équipe le Niger a fait un parcours sans faute en écartant successivement de la course la Guinée Conakry, la Côte d’Ivoire et la Gambie et se qualifie en finale contre le Sénégal. En individuel, en dehors de Issaka Issaka battu par son vis-à-vis sénégalais au premier tour, tous les quatre autres lutteurs de l’écurie Niger se sont qualifiés en finale après trois combats chacun dans sa catégorie. Ainsi, en classement par équipe, on a 1er Niger, 2ème Sénégal, et 3ème Nigéria. Le Niger remporte la coupe, la médaille d’or et un chèque de 10. 000 dollars. Le Sénégal et le Nigéria ont reçu respectivement la médaille d’argent et de bronze et des chèques de 6.000 dollars et 3.000 dollars. En individuel, le premier de chaque catégorie a reçu une coupe, une médaille d’or et un chèque de 2.500 dollars ; le deuxième une médaille d’argent et un chèque de 1.500 dollars et enfin le troisième une médaille de bronze et un chèque de 1.000 dollars.
Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Fin de la 42ème édition du Sabre National de lutte traditionnelle : Kadri Abdou dit Issaka Issaka de Dosso, roi des arènes pour la 4ème fois
Les lampions se sont éteints hier après midi, sur les compétitions de la 42ème édition du Sabre National de lutte de traditionnelle avec une finale palpitante qui a opposé Issaka Issaka de Dosso (déjà triple vainqueur du Sabre) et Aibo Hassan, jeune et fougueux lutteur de Maradi. Cette finale était prévue par beaucoup de spécialistes et observateurs du Sport Roi au Niger. Elle a été disputée sous le regard non moins passionné du Président de la République Mohamed Bazoum, du président de l’Assemblée nationale Seini Oumarou, du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, des présidents des institutions de la république, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique, des délégations venues de plusieurs Etats fédérés du Nigeria voisin, des autorités coutumières et religieuses et surtout d’un public venu nombreux.
Comme il fallait s’y attendre, l’arène de Niamey a vomi du monde, tant les compétitions du Sabre national de lutte traditionnelle demeurent le sport favori pour les Nigériens. C’est du reste pourquoi, au-delà du caractère sportif de la lutte traditionnelle, les autorités ont depuis les années 70 décidé de faire de ce sport un véritable facteur d’unité nationale et de cohésion sociale.
Avec cette finale de la 42ème édition du Sabre national, les spectateurs et les amateurs de lutte traditionnelle ont eu pour leur passion. En effet, cette finale a été pleine de suspens de bout en bout surtout quand le très posé Issaka Issaka a pris pas moins de 4 fois la jambe de Aibo Hassan avant de réussir à le terrasser. De son côté, le jeune Aibo a enquiquiné Issaka Issaka et même dans ses prises favorites. Il a fallu 29 minutes 04 secondes pour que Issaka Issaka réussisse à terrasser son adversaire, après plusieurs tentatives. Il s’empare ainsi du Sabre national pour la 4ème fois égalisant ainsi le recors jusqu’alors détenu par Yacouba Kantou de Maradi, une autre légende de la lutte traditionnelle au Niger.
Il faut noter que le combat pour la 3ème place qui devrait opposé Ousmane Hassan de Tillabéri à Zakirou Zakari de Tahoua n’a été disputé suite au forfait du lutteur de Tahoua à cause d’une blessure.
En termes de prix officiels, le champion Issaka Issaka reçoit le Sabre et une enveloppe de 10 millions de FCFA. Le Vice-champion Aibo Hassan lui reçoit une enveloppe de 5.000.000 millions de FCFA et le troisième Ousman Hassane a lui reçu une enveloppe de 2.500.000 FCFA et le quatrième a un million de FCFA. En plus de ces prix officiels, les lutteurs qui sont montés sur le podium de cette édition ont reçu d’autres récompenses en nature et en espèce de la part des différents sponsors de la lutte.
Pour ce qui est du classement par équipe, c’est la région de Dosso qui s’est classée première, suivie de Niamey et de Maradi, respectivement deuxième et troisième. Pour les lutteurs de la catégorie CEDEAO, Maradi s’est classée première, suivie de Zinder et Dosso respectivement deuxième et troisième. Aïbo Hassan de Maradi a été élu meilleur lutteur fair-play de cette édition par la table technique, les arbitres et les jurys.
Dans le discours de clôture de cette 42ème édition, le ministre de la Jeunesse et des Sports M. Sékou Doro Adamou a salué l'ensemble des acteurs de la lutte dont le concours et le travail ont permis d'atteindre les objectifs de cette édition du Sabre National. Placée sous le thème "Vivre ensemble, nous sommes une famille", cette édition a permis aux acteurs de la lutte, particulièrement les lutteurs d’œuvrer à la promotion des valeurs de vivre ensemble. Le ministre Sékou a aussi saisi cette occasion pour saluer les forces de défense et de sécurité, la presse nationale et les partenaires pour leurs efforts dans la réussite de cette édition. Le ministre de la Jeunesse et des Sports a par ailleurs annoncé que la 43ème édition se tiendra à Diffa.
Bien avant le début la finale, plusieurs animations musicales ont marqué cette cérémonie. Il s'agit du chant de clôture de la troupe Shawa et les prestations des artistes de renom, à l'image de Zara Dibissou, Maïtakouano, de l'enfant de Rogazo, de Mintou Baban Pelé et bien d'autres. La cérémonie a été clôturée par la déscente des couleurs nationales sous le rythme de la musique principale des Forces Armées Nigeriennes.
Il faut rappeler que les demis finales ont été disputées dans la matinée du dimanche. Dans la première demi-finale, il a suffi juste de 5mn 59s à Aïbo Hassan pour terrasser son adversaire Ousmane Hassan, l’ancien champion. Le deuxième combat qui a opposé Kadri Abdou à Zakirou Zakari a duré 27mn59s et s’est soldé par la victoire Issaka Issaka sur son jeune adversaire de Tahoua.
Ali Mamane(onep)
03 janvier 2022
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Fin de la 43ème édition du Sabre National à Diffa : Indétrônable, Issaka Issaka de Dosso sacré Roi des arènes pour la 5ème fois
Les lampions de la 43ème édition du Sabre national se sont éteints hier soir dans la capitale du Manga avec la victoire finale de Kadri Abdou alias Issaka Issaka devant Sabo Abdoulaye de Niamey. Le combat ultime s’est déroulé en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, SEM Ouhoumoudou Mahamadou venu présider cette finale de la 43ème édition. Cette finale est une redite de celle du Sabre National 2015 à Agadez. Sabo Abdoulaye qui avait mordu la poussière à Agadez n’a pas pu prendre sa revanche tant attendue face au mastodonte de Dosso, toujours décisif dans les moments ultimes. Il a juste fallu moins d’un quart d’heure de combat pour que Issaka Issaka expédie son challenger sur le sable du stade de la concorde. Une fois de plus, Kadri Abdou réaffirme son hégémonie sur la lutte traditionnelle au Niger.
En plus de son sabre que lui a remis le Premier ministre, Chef du gouvernement, il a empoché la coquette somme de 12 millions de FCFA plus de nombreux autres prix, dont celui du Président de la République, SE. Mohamed Bazoum qui est de 1 million de FCFA. Son adversaire du jour Sabo Abdoulaye gagne 6 millions de FCFA plus une enveloppe de 750.000 FCFA, don du Chef de l’Etat.
Pour arriver à ce stade de la finale, Kadri Abdou a éliminé sur son parcours Chaibou Arji d’Agadez lors de la 1ère journée ; Hamissou Noufou de Zinder à la 2ème journée ; Sani Abou de Maradi à la 3ème journée ; Adamou Abdou de Niamey à la 4ème journée ; Bassirou Garba de Tillabéri lors de la 5ème journée ; Hachimou Chaibou de Tahoua à la 6ème journée et Moussa Ousseini de Diffa à 7ème journée. A l’occasion de la deuxième phase, il a battu Yacouba Adamou de Niamey en quart de finale, avant d’éliminer en demi-finale Abba Ibrahim de Niamey.
Avec cette victoire acquise aux forceps, Issaka Issaka vient d’afficher un cinquième sabre à son palmarès déjà riche de quatre autre sabres. Il devient ainsi le seul grand roi des arènes nigériennes après ses sacres de 2015 à Agadez ; 2016 à Dosso face à Adamou Abdou de Niamey ; 2019 à Tillabéri contre Noura Hassane, son coéquipier de Dosso ; et 2021 à Niamey face à Aibo Hassane de Maradi. Il dépasse ainsi le légendaire Kantou Ango de Maradi vainqueur quatre fois du sabre national. Issaka Issaka permet ainsi à la région de Dosso de décrocher son 7ème sabre après ceux obtenus par Salma Dan Rani à Maradi en 1976, face à Kadadé Zambo de Tahoua, et à Diffa en 1979 en battant Salami Mato d’Agadez.
Tout est bien, qui finit bien. C’est pourquoi dans son mot de clôture de cette 43ème édition du Sabre National, le ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou Doro Adamou, a dit que l’édition se termine sur une note de satisfaction générale. «Pendant dix jours nos lutteurs nous ont inspirés en excellant dans les compétitions, en partageant leurs émotions avec nous en célébrant la victoire et la défaite avec dignité. En vivant ici sous le même toit ici à Diffa, nous avons envoyé un puissant message au Niger tout entier ; celui d’une société de paix, de tolérance, et de respect. Nous avons rendu les autorités et l’ensemble de nos populations très fières», a dit le ministre de la Jeunesse et du Sport. Il a, au nom du Président de la République et celui du Premier ministre, lancé un appel à tous ceux qui sont impliqués dans un processus d’affrontement, d’oppression ou de violence de suivre cet exemple de dialogue et de paix du Sabre National de lutte traditionnelle.
«Nous avons bénéficié de conditions exceptionnelles pendant cette 43ème édition du Sabre National. Nos hôtes de Diffa avaient promis une organisation impeccable. Ce soir nous pouvons dire que Diffa a tenu à sa promesse», a ajouté M. Sékou Doro Adamou. Il a transmis ses remerciements aux autorités régionales de Diffa, notamment au Gouverneur Smaine Younousse, au comité local d’organisation, et à l’ensemble de la population du Manga qui a encore fait montre de son hospitalité légendaire. Il faut dire que cette 43ème édition de Diffa restera sans nul doute dans les annales de la lutte traditionnelle du Niger car elle aura consacré le nouveau record de victoire individuelle avec le 5ème sabre de Issaka Issaka qui, en détrônant Kantou Ango de Maradi (4 sabres), aura monté la barre très haut. Le rendez-vous pour la 44ème édition est pris pour Agadez.
Oumarou Moussa (onep), Envoyé spécial
Source : http://www.lesahel.org
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Fin de la 57ème session ordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, à Niamey : Le Président Issoufou Mahamadou passe le témoin à SE. Nana Akufo-Addo, Président du Ghana, à la tête de l’organisation
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont tenu hier à Niamey au Centre International de Conférence, Mahatma Gandhi de Niamey, la 57ème session ordinaire de leur organisation. Cette première rencontre physique entre les Chefs d’Etat et de Gouvernement, depuis l’avènement de la pandémie à Coronavirus (Covid-19), a permis de faire le point sur la situation politique, sécuritaire, économique, l’examen des rapports sur l’état de la communauté, le plan d’actions pour la sécurité régionale, le programme de coopération monétaire de la CEDEAO et la situation de la covid-19. A l’issue des travaux, dans l’après-midi, le président en exercice de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, SE. Issoufou Mahamadou a passé le témoin au président Ghanéen, SE. Nana Akufo-Addo pour un mandat d’un an. Un communiqué final a sanctionné la fin des travaux. La cérémonie d’ouverture et de clôture s’est déroulée en présence de plusieurs hautes personnalités de l’espace communautaire.
A la clôture de cette 57ème session de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, le Président entrant, SE. Nana Akufo-Addo, Président de la République du Ghana a remercié ses homologues avant de féliciter son prédécesseur, pour le travail remarquable accompli durant son mandat, marqué par des péripéties qu’il a pu gérer. Il a demandé à ses pairs de l’assister pour accomplir la mission qui lui a été confiée. SE. Nana Akufo-Addo a ensuite énuméré les défis qui l’attendent durant son mandat. Il s’agit de la question sécuritaire, politique à savoir l’organisation des élections dans l’espace, la lutte contre la pandémie de covid-19, la monnaie unique et la ZLECAF.
Auparavant, dans la matinée, le Président en exercice sortant de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, SE. Issoufou Mahamadou, qui procédait à l’ouverture des travaux, a tout d’abord adressé sa gratitude aux participants avant de revenir sur les principaux sujets de la rencontre qui se tient dans un contexte marqué par la covid-19. Il a relevé que l’organisation a dans presque la totalité des Etats membres un taux de croissance économique moyen supérieur à 4%, alors que la croissance mondiale plafonne à 3%, ce qui avait démenti les prophéties de cassandre, de l’afro-pessimisme. Il a déclaré que l’espace communautaire était sur la voie du progrès économique quand il a été frappé de plein fouet, comme le reste du monde par la pandémie de la COVID19. Ainsi, cette année la région connaitra un taux moyen de croissance de 2,1% au lieu de 3,3% prévu. Sur le plan de l’intégration économique, les différents programmes de la CEDEAO ont souffert des effets de la pandémie qui les ont contraints à fermer les frontières aériennes et terrestres. Les échanges commerciaux intracommunautaires ont été réduits et plusieurs économies nationales sont en crise, voire en récession.
Selon le Président, le dernier trimestre de l’année 2020 comporte de nombreux défis pour la communauté en matière électorale. Des élections présidentielles sont en effet prévues au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Guinée Conakry et au Niger ainsi qu’au Benin dans le courant du premier trimestre 2021. Ils doivent veiller à ce que l’espace communautaire conserve son leadership en matière de consolidation des institutions démocratiques. Ces élections annoncées font suite à celles déjà organisées au Togo, en Guinée Bissau et au Mali. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours d’ouverture prononcé par SE. Issoufou Mahamadou).
A son tour, le président de la commission de la CEDEAO, M. Jean-Claude Kassi Brou, a dans son allocution de bienvenue rendu hommage au Chef de l’Etat du Niger, Président en exercice de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO pour son leadership à la tête de la conférence. Selon lui, depuis qu’il a été investi de la confiance de ses pairs, le président Issoufou Mahamadou n’a eu de cesse de poser des actes qui ont contribué à faire avancer les différentes chantiers et dossiers de l’intégration régionale. Une des manifestations les plus éloquentes de cet engagement et de ce souci d’efficacité a été sa visite de travail au siège de la commission de la CEDEAO à Abuja. Tout aussi exemplaire a été sa proactivité qui lui a permis de susciter et de coordonner la mobilisation de la communauté face à des défis comme la survenue de la pandémie de covid19 et de la crise politique au Mali, sans oublier la crise post-électorale en Guinée-Bissau.
M. Jean-Claude Kassi Brou, a aussi rappelé que les Chefs d’Etat ont tenu trois sommets extraordinaires au cours desquels ils ont pris des décisions importantes sur de brûlants sujets d’actualité qui appelaient leur attention. « Ce faisant, vous êtes restés fidèles au sens de la solidarité qui fonde la CEDEAO qui avait inspiré les prédécesseurs, il y a 45 ans », a-t-il déclaré.
En outre il a indiqué qu’à l’instar des pays du monde, les Etats membres de la CEDEAO sont confrontés à la pandémie de covid-19 et sont négativement impactés par le fléau, au plan triple, humanitaire, économique et social. Ainsi à la fin août, la région enregistrait 160 704 cas positifs et avec malheureusement 2 389 décès. Selon lui, l’évolution des indicateurs dans l’espace montre ces dernières semaines des signes de ralentissement de la progression de la pandémie dans plusieurs Etats membres. « Cela montre la justesse des mesures énergétique que les Chefs d’Etat ont mises en œuvre dans tous les pays. Cependant, nous devons rester vigilants et poursuivre nos efforts afin de limiter les risques d’une seconde vague », a déclaré M. Jean-Claude Kassi Brou.
Le président de la commission a dit que l’impact économique et social de la covid-19 a été particulièrement dévastateur. Cette situation a eu pour conséquence de réduire les ressources des Etats dans un contexte de hausse de dépenses budgétaires imprévues, destinées à soulager les populations vulnérables et à soutenir les entreprises en difficulté. A la fin 2020, le déficit budgétaire des pays membres de la CEDEAO attendra près de 8% (7,6%) avec une dette publique en hausse supérieure à 40% du PIB. Dans ces circonstances exceptionnelles quasiment de force majeure a-t-il dit, la plupart des pays membres de la CEDEAO ne seront pas en mesure de respecter les critères de convergence en 2020. Sur cette question, des recommandations sont soumises par le comité ministériel sur la monnaie unique de la CEDEAO. Il a également évoqué qu’en plein milieu de la pandémie de la covid-19, une crise sociopolitique est survenue au Mali et a entrainé la démission du Président de la République et la prise du pouvoir par une junte militaire.
Seini Seydou Zakaria(onep)
08 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Fin de la 60ème Session Ordinaire de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples : Des progrès différenciés et par endroits notables malgré la persistance des facteurs négatifs sur le continent
Les travaux de la 60ème session ordinaire de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples(CADHP) ont pris fin hier, avec une cérémonie présidée par le Premier Ministre nigérien S.E Brigi Rafini, au Palais des Congrès de Niamey. Ouverte, depuis le 8 mai dernier, cette session a été marquée par l’organisation de plusieurs panels, de discussions interactives et informatives sur des thématiques d’actualités relatives aux droits de l’homme, avec la participation des Délégués des Etats, et d’autres acteurs non étatiques. Des échanges enrichis par la contribution des hauts cadres nigériens par leur expérience au niveau national. Un communiqué final a sanctionné la fin des travaux. Pour la clôture de la session, le Premier Ministre nigérien a prononcé une importante allocution dans laquelle il a fait un tour d’horizon de la situation des droits de l’Homme au Niger, tout en soulignant quelques avancées notables enregistrées dans le domaine. (L’intégralité du discours du Premier Ministrre ci-dessous).
Dans son allocution introductive l’honorable commissaire Soyata Maiga Vice-présidente de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, a adressé une motion spéciale aux autorités nigériennes pour avoir bien voulu accueillir cette 60ème session en terre africaine du Niger, en ne ménageant aucun effort, pour son bon déroulement et la réussite de leurs travaux, à travers entre autres la mise en place de conditions de travail, de partage et de convivialité appropriées. Parlant de la CADHP, Me Soyata Maiga a précisé qu’elle a su instaurer un dialogue permanent et ininterrompu avec toutes les parties prenantes et a, de ce fait atteint un niveau inégalé, dans la prospection, l’évaluation et l’analyse situationnelle des droits de l’homme ainsi que dans la formulation de recommandations adaptées et pertinentes, de nature à favoriser une protection efficace des droits fondamentaux des populations.
«Un regard rétrospectif sur la situation des droits de l’homme dans nos pays, nous permet d’affirmer que nonobstant la persistance de plusieurs facteurs négatifs et un environnement hostile et fragilisé, caractérisé par les crises, les conflits, l’insuffisance des ressources financières disponibles, la propagation des épidémies auxquelles le continent reste confronté, des progrès différenciés et par endroits notables, ont pu être réalisés çà et là » a-déclaré la Vice présidente de la CADHP, avant de revenir sur le cas spécifique du Niger. L’Honorable commissaire Soyata Maïga s’est félicitée de la qualité de la collaboration que son organe a toujours entretenue avec le Niger à travers la participation de ses délégués à toutes les sessions de la commission, et la soumission de ses rapports périodiques à l’examen de la commission africaine dont le plus récent en Avril 2015.
Le Niger, a-t-elle relevé, présente des rapports qui donnent des indications détaillées sur les développements positifs intervenus dans la promotion et la protection des droits de l’homme, notamment dans le domaine de l’éducation, de la santé, de l’accès des citoyens à la justice, à la sécurité alimentaire mais aussi sur les contraintes sécuritaires nationales et régionales, auxquelles le pays fait face avec leurs conséquences négatives sur les capacités financières du pays ainsi que sur les programmes à réaliser au profit des populations. La Vice- Présidente de la CADHP s’est félicité des mesures prises par certains pays comme le Tchad, le Niger, le Soudan du Sud, de la Centrafrique, de Sao Tomé et Principe et Cap Vert en 2015, 2016 et 2017. Selon Me Soyata Maïga, la Commission a salué entre autres, l’expérience partagée du Niger dans la promotion du droit à l’alimentation à travers la présentation de l’initiative dite des « 3N » « les Nigériens Nourrissent les Nigériens », tirée du Programme de Renaissance du Niger initié par le Président comme étant une bonne pratique, dans un domaine essentiel caractérisé dans plusieurs pays, par l’insécurité et la vulnérabilité des populations, en particulier, les femmes et les jeunes vivant dans les zones rurales et pauvres.
Aïssa Abdoulaye Alfary (ONEP)
{xtypo_quote}Clôture de la 60ème session de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples : «Il est réconfortant de voir les progrès enregistrés par le Niger quand on jette un regard rétrospectif sur le passé» déclare SE Brigi Rafini{/xtypo_quote}
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Chefs de missions diplomatiques et Représentants des Organisations Internationales,
Madame la Présidente de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples,
Mesdames et Messieurs les Commissaires,
Honorables Chefs traditionnels,
Distingués invités, Mesdames et Messieurs,
Après deux semaines d’intenses travaux, consacrés à des séances publiques et privées, vous voilà arrivés aujourd’hui au terme de vos assises; je voudrai à nouveau vous remercier pour la confiance placée en mon pays pour abriter cette session. Je voudrais également ici féliciter le Comité d’Organisation national et la Commission Africaine des Droits Humains et des Peuples pour la qualité de l’organisation mais aussi et surtout pour la réussite des travaux de cette 60ème session.
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Fin de la 74ème session de l’Assemblée générale de l’ONU : Le Chef de l’Etat a regagné Niamey samedi dernier
Le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou a regagné Niamey, le samedi 28 septembre dernier, de retour de New York aux Etats Unis où il avait pris part aux travaux de la 74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. A sa descente d’avion, le Chef de l’Etat a été accueilli au pied de la passerelle par le Premier ministre Brigi Rafini avant d’être salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique accrédité au Niger ainsi que par plusieurs personnalités civiles et militaires. Il faut rappeler qu’en marge des travaux de l’AG de l’ONU, le Chef de l’Etat a pris part à plusieurs autres rencontres bi et ou multilatérales tenues en marge de cette session. La dernière en date est la rencontre sur l’Initiative Spot Light End Violence, qui s’est tenue le jeudi 26 septembre dernier et qui vise à faire le point des progrès et perspectives en matière d’élimination de la Violence contre les Femmes et les Filles. Dans le discours qu’il a prononcé à cette rencontre, le Chef de l’Etat a parlé des initiatives prises par le gouvernement et des progrès enregistrés par le Niger en matière de lutte contre les violences basées sur le genre.
Onep
30 septembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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Fin de la cérémonie d’intronisation de l’Empereur Naruhito du Japon, à Tokyo : Le Chef de l’Eta a quitté Tokyo, hier soir, pour Sotchi, en Russie
Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, accompagné de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou Mahamadou, a quitté Tokyo mardi soir, 22 octobre 2019, pour Sotchi, en Russie, où il participera au Sommet Russie-Afrique.
Auparavant, dans la capitale japonaise, le Chef de l’Etat et la Première Dame ont pris part, hier mardi dans l’après-midi, à la cérémonie d’intronisation du nouvel Empereur du Japon Sa Majesté Naruhito. Le couple présidentiel a été également convié mardi soir à un banquet impérial ayant regroupé les officiels étrangers et les représentants du gouvernement japonais.
La cérémonie d’intronisation (Sokuirei Senden-no-gi) s’est déroulée au Palais Impérial, en cette journée devenue spécialement « un jour de congé national » et en présence notamment du Prince-héritier Fumihito (le frère de l’Empereur), la Princesse Kiko et le Premier Ministre Shinzô Abe.
Il faut rappeler que le lundi 21 octobre 2019, le Président de la République s’est entretenu avec le Premier Ministre du Japon SEM Shinzo Abe. L’entretien qui s’est déroulé à ‘’Akasaka Palace’’ a porté notamment sur le renforcement de la coopération bilatérale et les autres questions d’intérêt commun aux deux pays. Il a été, entre autres, questions du rôle que le Niger peur jouer en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, à compter de janvier 2020.
Les deux personnalités ont convenu qu’il était temps de reformer le Conseil de Sécurité, mis en place après la Seconde Guerre mondiale, car le contexte a changé. Il en est de même de la Banque Mondiale et du FMI.
Les deux parties ont également évoqué la nouvelle Approche pour la Paix et la Sécurité en Afrique, adoptée par le Japon lors de la 7ème Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD 7) en août 2019 à Yokohama et ont souligné la nécessité de formation et d’assistance aux institutions judiciaires, administratives et policières. Le Japon s’est déclaré prêt à recevoir les requêtes dans ce domaine.
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Fin de la formation des Trésoriers des Représentations diplomatiques et Consulaires nigériennes en Europe : Les participants outillés s ur la maitrise et la pratique financières
L’atelier de formation des trésoriers des représentations diplomatiques et consulaires nigériennes en Europe s’est achevé le mercredi 27 mars 2019 , dans la salle de réunion de l’Ambassade du Niger à Paris , en France.
Paris, il faut le rappeler, fait partie des huit axes identifiés, pour le regroupement de tous les financiers exerçant dans nos ambassades et consulats, installés dans les différentes zones géographiques du monde, pour cette formation, en comptabilité à partie double, initiée par la Direction générale du trésor et de la comptabilité. L’objectif principal du plan d’action élaboré à cet effet est la recherche de l’efficacité et de l’efficience de la dépense publique, gage d’une gestion rigoureuse des deniers publics et la réorganisation des services financiers, logés dans nos différentes représentations diplomatiques.
Au terme de cette formation, qui s’est appuyée sur des cas pratiques, les financiers de nos ambassades basées en Suisse, en Allemagne, en Belgique, en Italie, au Danemark et à l’Unesco, ont été outillés pour la maitrise de leurs comptes et la production d’une comptabilité saine, à maitriser les mouvements de leurs comptes, à produire et intégrer leurs comptabilités et enfin, asseoir un mécanisme de suivi régulier de toutes ces opérations financières et comptables.
Intervenant lors de la clôture de cette formation, l’Ambassadeur du Niger en France, a remercié les participants, pour l’intensité des échanges qui ont émaillé les travaux. Son Excellence Ado Elh. Abou les a ensuite invités, à mettre en oeuvre les nouvelles connaissances acquises, pour répondre aux exigences édictées par nos structures nationales financières, dans le cadre de notre politique de gestion rigoureuse et moderne de nos deniers publics.
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Fin de la formation organisée par la Direction Générale des Impôts pour des appelés du service civique national : 232 jeunes diplômés nigériens à l’école des impôts et de la fiscalité
Du 11 au 16 juillet dernier, la Direction Générale des Impôts (DGI) a organisé une formation à l’intention de 232 Appelés du Service Civique National(ASCN), dont près de 50% de femmes de l’effectif total. Cette formation qui entre dans le cadre du Plan stratégique et des réformes engagées par l’Institution, lui permettra de renforce ses ressources humaines, de les déployer partout au Niger afin de mieux gérer les ressources fiscales. Il s’agit aussi de promouvoir l’emploi des jeunes en luttant contre le chômage des jeunes diplômés. C’est le Directeur Général des Impôts, M. Mahamane Mal Ousmane qui a procédé, le samedi 16 juillet dernier à la clôture de ladite formation.
Ainsi, après cinq (5) jours de formation sur les BA-ba sur la fiscalité, les impôts, la facture certifiée, l’éthique et la déontologie en matière de fiscalité et de finances, le civisme fiscal et l’accueil des contribuables et des usagers des services publics, les 232 jeunes Appelés du Service Civique National(ASCN) sont prêts à être déployés sur le terrain, sur l’ensemble du territoire, pour exercer leurs missions, pour une durée de deux (2) ans.
Chaque année, la DGI élabore un plan de formation à l’endroit de ses agents. Suite à l’adoption du Plan Stratégique 2022-2024, la formation a été élargie aux Appelés du Service Civique National. C’est ainsi que 232 jeunes ASCN ont été sélectionnés et formés sur plusieurs modules nécessaires à l’exécution des tâches qui leur seront attribuées par leur employeur.
Procédant à la clôture de cette formation, le Directeur Général des Impôts, M. Mahamane Mal Ousmane, s’est d’abord réjoui du nombre des jeunes qui y ont pris part, car cela leur donne la possibilité d’avoir des connaissances en matière fiscale, d’avoir, ne serait-ce que temporairement un emploi, mais aussi de pouvoir travailler avec la DGI. «Etant donné que vous êtes tous, au minimum, dotés du 1er diplôme universitaire, à savoir le BAC et vu les différents modules qui vous ont été dispensés, je ne doute point que vous serez en mesure d’accomplir, efficacement les tâches qui vous seront attribuées», a déclaré M. Mal Ousmane. Cependant, le Directeur des impôts a tenu à prodiguer aux jeunes formés quelques conseils afin qu’ils mènent à bien leur général travail. « Pour bien mener les réformes que nous avons engagées dans les domaines de la fiscalité et des impôts, visant à améliorer la gestion des ressources financières nationales et à promouvoir un impôts juste, nous avons besoin d’hommes et de femmes intègres, dévoués, capables et bien formés. Je vous invite à bannir tout comportement pouvant compromettre votre travail. Penser à l‘intérêt du pays, à travailler pour votre peuple et à le servir. Optez pour le juste et non pour le vice. Vous serez évalués et jugés en fonction de vos aptitudes, de vos résultats et de vos rentabilités. À la DGI, seule la compétence distingue les agents», a conseillé M. Mahamane Mal Ousmane. « Sur le terrain, si quelque chose vous échappe ou si vous ne comprenez pas quelques chose soyez humble de demander, de poser des questions, nous sommes tous là pour vous aider et répondre à vos préoccupations pour que le bon travail soit fait, dans l’intérêt de tous», a rassuré M. Mal Ousmane.
Il a ajouté, à l’endroit des ASCN de se rendre partout où leur fonction les y amène, car partout où ils seront affectés, c’est le Niger qu’ils servent. «Déjà, les responsables régionaux et départementaux des impôts sont prévenus de vos prochaines arrivées au sein de leurs services», a-t-il rassuré.
Mme Ramatou Abdoulaye, une bénéficiaire de la formation se réjouit de ‘‘l’opportunité’’ que la DGI lui donne de suivre cette formation et de servir son pays. «Je suis satisfaite à l’idée que je vais travailler avec la DGI et d’apprendre aussi sur les impôts et la fiscalité, ainsi que sur l’éthique et la déontologie en matière de finances. Je pense que cela va me servir au-delà des deux années mais pour toute ma vie», exulte-t-elle. Mahamane Kader Laoualy, un autre ASCN ayant bénéficié de la formation témoigne: «Je n’ai jamais pensé travailler pour les impôts, étant donné que j’en n’avais aucune notion. Mais ces cinq jours de formations m’ont ouvert les yeux sur beaucoup de choses concernant le civisme fiscal, la gestion des finances, l’importance des impôts pour un pays, les manques à gagner de l’Etat suite à l’incivisme fiscal des citoyens, l’accueil des usagers, etc. C’est vraiment une formation quasi complète qui nous permettra d’accomplir nos mission, partout où besoin sera».
Le renforcement des capacités des cadres et agents constitue une des préoccupations majeures à la Direction Générale des Impôts afin de mieux outiller les ressources humaines pour affronter les défis des nouvelles réformes engagées, depuis 2014 et pour une mobilisation maximale des recettes fiscales. Dans le cadre d’une stratégie de ‘‘civisme fiscal’’, la DGI s’est aussi engagée vis-à-vis du Ministre des Finances, mais également vis-à-vis de ses usagers à améliorer ses prestations en qualité et à garantir l’équité et la justice fiscales.
Mahamadou Diallo(onep)
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Fin de la grève à l'Université de Maradi : Le rectorat et le SNECS fument le calumet de la paix
Une mission du bureau exécutif national du syndicat des enseignants et chercheurs du supérieur (SNECS) a séjourné à Maradi la semaine dernière. Cette mission avait pour objectif de rapprocher les positions entre les autorités rectorales et la section SNECS de Maradi. Après une série de rencontres rondement menées, la mission est parvenue à arracher un compromis entre les deux parties et la section SNECS et le rectorat de l’université de Maradi. Le SNECS accepte de lever sa grève ; en contrepartie le rectorat s’engage à accéder aux requêtes dudit syndicat.
Pour rappel, la section de Maradi a engagé un mouvement de grève depuis le 15 janvier dernier pour exiger la satisfaction d’une plate- forme revendicative comprenant plusieurs points. Mais c’est sur la satisfaction de deux de ces points que le SNECS n’entendait faire aucune concession. Il s’agit d’une part de la déclaration de vacance des postes de recteur, de vice recteur et des doyens des facultés. D’autre part, le SNCES revendiquait également le paiement sans délai des arriérés de primes de recherche de ses militants. Depuis le 23 janvier 2018, les postes des doyens ont été déclarés vacants. Il ne restait alors que le poste de recteur et de vice-recteur. Là également le recteur s’est engagé à déclarer la vacance de son poste d’ici le 31 mars 2018.
Au regard du compromis ainsi trouvé, le SNECS a finalement mis un terme à cette grève qui paralyse l’institution universitaire depuis plusieurs semaines déjà pour permettre à l’ensemble de la communauté universitaire de vaquer à ses activités. La section SENECS de Maradi se dit très confiante quant à l’issue de ce bras de fer l’ayant opposée à l’administration centrale et dont les conséquences sont préjudiciables au bon déroulement de l’année académique.
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Fin de la mission de pré-évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale dans la région de Zinder : Tous les 3520 villages agricoles que compte la région ont semé à la date du 26 juillet 2022
Le Ministre de l’Agriculture, Dr Alambédji Abba Issa a achevé mardi 6 juillet 2022 sa tournée de suivi de l’installation de la campagne agro-sylvo pastorale et Hydraulique 2022 dans la région de Zinder. Il a tenu une réunion de synthèse qui a regroupé les autorités administratives et coutumières, les cadres centraux et régionaux et les représentants des Ong et organisations du Système des Nations Unies.
Durant six jours, le ministre Alambédji s’est rendu au niveau des dix départements de la région de Zinder pour évaluer l’installation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique en s’appuyant sur des entretiens avec les populations et les niveaux déconcentrés et régional des conditions de préparation de la campagne agro-sylvo-pastorale. Il a aussi échangé avec les principaux acteurs sur les effets induits du plan d’urgence et du plan de soutien 2022 sur les conditions de vie des populations ainsi que sur le cheptel. Le ministre a par ailleurs échangé avec les populations sur les questions sociopolitiques et économiques de l’heure dont entre autres : la sécurité des personnes et de leurs biens ainsi que la promotion des valeurs culturelles (lutte contre la mendicité) et sur la mise en œuvre des projets et programmes intervenant dans la région.
Dans son intervention, le ministre de l’Agriculture a déclaré que l’installation de la campagne d’hivernage 2022 a été effective dans toute la région avec les pluies généralisées pendant la deuxième décade de Juillet. La situation pluviométrique a été caractérisée par une précocité par rapport à l’année précédente.
Sur les 157 postes pluviométriques suivis, 112 sont excédentaires, soit plus de 71% et 70 à plus de 50 mm par rapport à 2021. ‘’A la date du mardi 26 Juillet, tous les 3520 villages agricoles que compte la région ont semé, soit 100% contre 96,96% des villages à la même période de l’année 2021’’, soutient le ministre de l’Agriculture qui indique par ailleurs que les derniers semis se sont déroulés dans la frange Nord de la zone agricole de la région et ont concerné le sorgho et le niébé.
Actuellement, les cultures se trouvent dans un bon état végétatif. Les stades varient de la levée à l’épiaison pour le mil et de la levée à la montaison pour le sorgho. Le stade dominant pour le niébé est la levée avancée et la fructification qui constitue le stade le plus avancé.
Au plan phytosanitaire, la situation est globalement calme, avec cependant quelques foyers d’infestations qui ont été vite maitrisés. La campagne a été marquée par des
phénomènes exceptionnels (sécheresse, vents violents, inondations) au niveau des départements de Kantché, Magaria, Mirriah, Dungass, Tanout et Belbédji. De façon particulière, a fait remarquer le ministre Allambédji Abba Issa, d’importants dégâts ont été causés par les pluies diluviennes de la mi-juillet dans trois Communes du département de Mirriah, à savoir Hamdara, Gafati et Mirriah.
Le bilan des dégâts à la date du 25 Juillet 2022 se résument à 273 ménages sinistrés, 23.902 personnes affectées, 2984 maisons effondrées et 9 pertes en vie humaine. ‘’L’évaluation exhaustive des dégâts et des personnes affectées est en cours mais les premiers secours sont organisés par les communes, la région et la Primature‘, ajoute la même source.
En ce qui concerne la situation pastorale, les stades phénologiques des herbacées varient de la levée au tallage et le stade dominant est la levée particulièrement dans la zone pastorale. La situation zoo-sanitaire est globalement calme. Toutefois, des foyers de clavelée et de pasteurelloses maitrisés ont été enregistrés.
L’embonpoint des animaux est acceptable et les termes de l’échange sont en faveur de l’éleveur dans la majorité des départements. La situation alimentaire est caractérisée au cours de cette campagne par une disponibilité des denrées sur les marchés et une hausse des prix de certaines denrées de première nécessité par rapport à l’année passée. Cette hausse a été contenue par les opérations de vente à prix modéré, les distributions gratuites et les travaux à haute intensité de main d’œuvre (HIMO).
Le ministre de l’Agriculture a rapporté avec beaucoup de satisfaction les ‘’témoignages unanimes de tous les acteurs rencontrés selon lesquels la mise à la disposition des populations de quantités exceptionnellement importantes de vivres et d’aliments de bétail a contribué à sauver des vies humaines et animales’’.
Cette action, a-t-il insisté, aurait même réduit à néant des migrations jadis coutumières dans certains départements de la région.
L’Etat, avec l’appui des partenaires au développement, a pris des dispositions pour assurer un bon déroulement de la présente campagne en accordant divers appuis à la région où sur le plan agricole des semences pluviales ont été fournies, des engrais solides et liquides pour ne citer que ceux-là et sur le plan pastoral, il a été procédé à la vaccination des gros et des petits ruminants, la distribution des milliers de têtes de bétail aux ménages vulnérables et la distribution des kits volailles.
Sur le plan de la maitrise de l’eau, on note l’acquisition de 42 kits d’irrigation solaire, la réalisation de 8 seuils d’épandage et deux autres en cours de réhabilitation. En ce qui concerne les équipements ruraux, il a été réhabilité la piste d’atterrissage pour avion de protection des végétaux, la réhabilitation des bureaux pour les services techniques et des infrastructures socio-économiques.
Enfin, sur le plan environnemental, il a été entrepris le traitement de 3432 ha de terres dégradées, la stabilisation de 1164 ha des plantes envahissantes terrestres, le faucardage de 809 ha notamment.
En matière d’hydraulique, les investissements réalisés ont permis la mise en service de 260 équivalents Points d’Eau modernes permettant de desservir une population de 65.000 habitants et la réhabilitation de 86 autres en vue de rétablir le service au profit de 21500 habitants et leur cheptel. Ces différents appuis sectoriels se chiffrent à plus de sept milliards de FCFA.
Sur le plan de la résilience, 13.370 tonnes pour la vente des céréales à prix modéré et 3800 tonnes de céréales destinées à la distribution gratuite ciblée. De plus, 260,6 Millions de CFA ont été distribués aux populations sous forme de Cash for work ; 3,06 milliards de FCFA en transfert monétaire,2680 tonnes de food for work et 889 tonnes de Blanket feeding.
Siddo Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
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Fin de la mission de suivi de la situation agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2017 à Maradi : La campagne agricole 2017 prometteuse dans la région de Maradi
Du 22 au 26 juillet 2017, le ministre de la défense Nationale, M. Kalla Moutari a mené dans la région de Maradi, une mission de suivi de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2017. Durant cette mission qui l’a conduit dans les huit départements de la région, le ministre de la Défense Nationale a pu constater de lui-même l’état phénologique des cultures, et a visité des maisons de paysan, des réalisations d’ouvrages dans le cadre du génie civil, des réalisations hydrauliques, avant d’animer des meetings, au cours desquels il a développé plusieurs thèmes de l’heure.
Pour ce qui est des résultats de la campagne agro-sylvo- pastorale et hydraulique 2017 un exposé a été fait de la situation dans les secteurs de l’agriculture, l’élevage, le génie civil, l’environnement, l’hydraulique. Ces exposés ont clairement fait ressortir la situation dans ces différents domaines qui a permis au ministre Kalla Moutari de tirer une synthèse.
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Fin de la mission de travail du ministre d'Etat en charge de l'Intérieur dans la région de Tahoua : La sauvegarde de la sécurité des personnes et de leurs biens au centre des échanges avec les populations de plusieurs localités visitées
Le ministre d'État, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Mohamed Bazoum, effectué de jeudi à dimanche derniers, une mission de travail à l'intérieur du pays. Il est arrivé dans la matinée du jeudi à Tahoua où il a effectué plusieurs visites en compagnie du Gouverneur de la région et des responsables des Forces de défense et de sécurité en vue de s'enquérir des conditions de travail des FDS.
Accueilli à l'aéroport par le Gouverneur de la région de Tahoua, M. Moussa Abdourahmane, le ministre d'État en charge de l'Intérieur a rencontré les autorités administratives et coutumières et les responsables des forces de défense et de sécurité avec lesquels il a échangé sur la situation sécuritaire dans la région de Tahoua. M. Bazoum Mohamed s'est rendu dans les villages d'Ibécétan et d'Alagadad dans le département d'Abalak, à Bazagor dans le département de Tchintabaraden, à Tamaskort, Azanag, Louberat, Tizigaret et Amassara dans le département de Tassara.
A chacune de ces étapes, le ministre d'Etat a tenu des meetings populaires en présence de l'ambassadeur du Niger au Qatar Hassan M'barek, des honorables députés Yacine Mohamed, Boubacar Rhissa et Boubacar Hadi pour expliquer l'objet de sa mission aux populations de ces localités préoccupées par les questions sécuritaires.
Très émues, les populations des localités visitées ont souligné en grand caractère leur cohésion et leur détermination pour collaborer avec les FDS dans la lutte contre les forces du mal.
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Fin de la mission du Président de la République à Diffa à travers une conférence de presse relativement au retour des déplacés
Au terme de sa visite de travail de trois jours dans la région de Diffa, le président de la République a animé, le samedi 3 juillet dernier à la case de passage présidentielle de Diffa, une conférence de presse. Il s’agit pour le Chef de l’Etat de faire le point de cette visite qui lui a permis d’avoir une évaluation nette du niveau sécuritaire et une claire compréhension des besoins des populations dont certaines sont retournées dans leurs villages tandis que d’autres le seront au fur et à mesure et cela conformément à une planification établie à cet effet. Au contact direct avec les populations du village historique de Baroua, le Président leur a rendu un hommage mérité pour leur capacité de résilience pendant six (6) ans qu’elles ont abandonné leur terroir d’attache. Il s’est particulièrement félicité du fait qu’aucun phénomène de dépravation de mœurs n’ait été observé au sein de ces populations.
Dans ses propos liminaires à cette conférence de presse, le Président de la République a précisé que l’Etat a décidé que toutes les populations déplacées internes retournent dans leurs villages. En plus, l’Etat a décidé et cela de concert avec les autorités nigérianes en particulier avec celles de l’Etat fédéré de Borno que les populations de cet Etat qui sont les plus nombreuses au Niger regagnent également chez elles. C’est la raison pour laquelle le gouverneur de l’Etat de Borno a été invité par le Chef de l’Etat de venir à Diffa. «Nous avons eu des échanges importants dont la conclusion est qu’il créé toutes les conditions, surtout pour leur accueil matériel, pour le retour des refugiés nigérians qui se sont retrouvés sur notre territoire. J’ai mesuré la volonté du gouverneur que cette fois-ci, le retour va être définitif», a relevé le Chef de l’Etat.
S’agissant des déplacés internes, le président Mohamed Bazoum a souligné que le plan sur lequel l’Etat travaille a plusieurs phases. L’échéance de l’opération de réinstallation de toutes les populations déplacées est le mois décembre 2021. La première phase va concerner 19 villages qui ont tous la caractéristique (en dehors de Baroua et quelques-uns à coté de ce village), d’être situés sur long la RN1. Cette décision est consécutive à une situation sécuritaire déjà favorable. L’opération est loin d’être une petite affaire du point de vue matériel parce qu’il y a au total 300 villages concernés. Les autres villages se situant le long de la Komadougou en l’occurrence une partie de Mainé Soroa, en passant par Chetimari ; Gueskerou ; Toumour ; Bosso, eux seront concernés par les autres phases. Le gouverneur de la région de Diffa est déjà instruit pour faire la planification. «Notre intention est que ces populations retournent chez elles. Et nous allons nous organiser de façon à assurer cela à double point de vue : de la prise en charge de la sécurité de façon conséquente pour que les populations restent et que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets, et du point de vue de l’assistance à laquelle elles ont droit en pareille circonstance. Nous allons principalement compter sur nos forces et nos propres moyens. Ensuite, à titre secondaire, nos partenaires pourraient se mobiliser pour nous aider. Je profite de cette occasion pour leur lancer cet appel. Mais nous ne ferons pas reposer notre stratégie sur le comportement de nos partenaires, sur leur bienveillance parce que sinon, nous ne tiendrons pas notre agenda. C’est dans la mesure seulement où les moyens qu’il faut doivent provenir de nous-mêmes que nous serons maitres de notre agenda. Nous allons donc débloquer les ressources qu’il faut pour assurer le transport des populations», a précisé le Chef de l’Etat.
{xtypo_quote}«Nous allons principalement compter sur nos forces et nos propres moyens ; ensuite, à titre secondaire, nos partenaires pourraient se mobiliser pour nous aider», a déclaré le Chef de l’Etat{/xtypo_quote}
En ce qui concerne la prise en charge d’urgence, l’Etat se fera le devoir d’assurer aux populations de vivres strictement humanitaires dans un premier temps. Par ailleurs, pour que les populations restent, il va falloir leur délivrer un certain nombre de services tels que la disponibilité de l’eau, l’assainissement ; la santé et l’éducation en plus de leur protection. Ce sont là les quatre besoins majeurs qu’il faut assurer. «Nous travaillerons dans le cadre de différents projets qui sont en cours et d’autres que nous pourrions susciter pour assurer le relèvement de la zone. Pour ce faire, nous allons aussi procéder aux investissements nécessaires pour qu’il ait un minimum à assurer aux populations. Cependant, la garantie de leur avenir va surtout reposer sur les conditions que nous allons créer et qui leur permettent de se livrer à leurs activités économiques. Nous avons la chance d’être dans une région qui n’est pas dénuée de potentialités. Il y a la rivière de la Komadougou d’un côté et le Lac Tchad de l’autre côté. Les populations préfèrent les cultures de spéculation qui rapportent des ressources financières immédiatement. Elles cultivent en général le poivron et en particulier des cultures vivrières notamment le maïs, le riz, en plus des cultures pluviales», a expliqué le président Bazoum.
Une lecture claire de l’espace dans lequel Boko Haram évolue
Sur le plan militaire, les Forces de Défense et de Sécurité disposent d’un bon rapport de force favorable. Il a été attesté par l’issue des derniers combats que les forces armées ont eus contre l’ennemi. Un rapport de force favorable ne veut pas dire qu’il faut baisser la garde. «Ce n’est pas quelque chose qui est acquis définitivement parce que l’ennemi se réorganise ; il a beaucoup de capacités à cet égard. Nous resterons très vigilants. Ce que j’ai constaté, c’est qu’il y a eu une élongation de l’espace sur lequel l’ennemi peut intervenir. J’ai observé ses derniers mois qu’il y a eu beaucoup d’activités du côté de Mainé Soroa ; à Diffa. Les terroristes ont occupé Gaydam dans l’Etat de Yobé et plus à l’Ouest leur front a avancé jusqu’au Sud de Mainé Soroa», a relevé le président Bazoum. Ce qui, ajoute-t-il, dénote qu’ils ont élargi leur espace d’opération. Par le passé, les opérations de Boko Haram sont localisées géographiquement sur les iles dans le lac Tchad et la forêt de Sambissa jusqu’à l’Etat de l’Adamawa, précisément à Chibock. «Evidemment, les terroristes n’ont pas vocation à rester dans leur sanctuaire. Leur objectif est d’avancer. Ce qu’ils ont pu faire en effet. Cela pourrait s’expliquer par le relâchement des mesures qui ont été prises pour les empêcher de prendre la ville de Mainé Soroa et celle de Diffa», a reconnu le Chef de l’Etat, tout en promettant des nouvelles instructions pour qu’un certain nombre de villages se trouvant dans le canton de Chetimari soient sous l’autorité de façon nette. «Des opérations conjointes seront entreprises avec les autorités nigérianes pour que des deux côtés les villages soient vidés de la présence relative des éléments de Boko Haram», a annoncé le Chef de l’Etat.
Par rapport à la reconstruction des infrastructures des secteurs sociaux de base du village de Baroua qui ont été littéralement anéanties par les terroristes, le Président de la République a assuré que le forage sera réhabilité ; le centre de santé intégré sera reconstruit par un projet financé par la Banque Mondiale et l’école connaitra la construction des classes neuves. Cela est valable pour toutes les populations déplacées. Les chiffres des déplacés internes sont estimés à plus de 100.000 personnes, tandis que les réfugiés nigérians sont estimés à plus de 130.000 personnes.
Hassane Daouda, Envoyé Spécial(onep)
05 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Fin de la mission du Président de la République, à New York, aux USA : Le Président Issoufou Mahamadou a pris part à plusieurs rencontres de haut niveau
Le Président de la République, Chef de l’Etat a regagné Niamey, hier matin, en provenance de New York, aux Etats Unis d’Amérique, où il a participé, en marge de l’Assemblée Générale de l’ONU, à la réunion de haut niveau qui a regroupé plusieurs Chefs d'Etat autour du Président américain, Donald Trump sur la réforme des Nations unies. A l’issue de cette réunion, 14 pays parmi lesquels, notre pays, ont été retenus pour conduire cette réforme onusienne. Le Président Issoufou Mahamadou a ensuite pris part à la réunion de haut niveau sur le G5 du Sahel dont l’objet principal portait sur la mobilisation des ressources nécessaires à l’opérationnalisation de la force G5 du Sahel.
Mardi dernier, le Chef de l’Etat a participé à une réunion des pays membres de l'UEMOA, avec ses homologues du Mali, de la Côte d'Ivoire, du Sénégal et du Burkina Faso. D’autre part, SE. Issoufou Mahamadou a assisté aux travaux de l'Assemblée générale de l’ONU pour écouter l'allocution de son frère et ami, le Président Muhammadu Buhari, du Nigéria, à la tribune des Nations Unies.
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Fin de la visite d’amitié et de travail du président de l’Assemblée Nationale en Turquie : Un accord de coopération scellé entre l’Assemblée Nationale du Niger et la Grande Assemblée de Turquie
Du 5 au 11 novembre derniers, le Président de l’Assemblée Nationale S.E.M. Ousseini Tinni, a effectué, à la tête d’une forte délégation de parlementaires nigériens, une visite d’amitié et de travail en Turquie, sur invitation du Président de la Grande Assemblée de Turquie, S.E.M Ismail Kahraman. Cette visite, qui entre dans le cadre du renforcement de l’axe Niamey-Ankara, a été ponctuée de plusieurs rencontres, sorties de terrain et séances de travail.
Au cours de ce séjour, le Président de l’Assemblée Nationale a été reçu par le Président de la République de la Turquie, SEM. RecepTayyib Erdogan, ainsi que par le Premier ministre, SE. Binali Yildirim. Avec le Président turc Recep Tayyib Erdogan, tout comme avec le Premier ministre Binali Yildirim et le président de la Grande Assemblée turque Ismail Kahraman, l’excellence des relations d’amitié entre le Niger et la Turquie a été soulignée et saluée.
Lors de l’audience avec le Président turc Recep Tayyib Erdogan, ce dernier a souhaité la mise en place rapide d’une coopération agissante entre le Niger et la Turquie afin de renforcer davantage les échanges entre les deux pays.
Devant le Parlement turc, SEM. Ousseini Tinni a prononcé une importante allocution à travers laquelle il a magnifié les relations de coopération qui existent entre le Niger et la Turquie. Il s’est notamment félicité de l’élan insufflé, en si peu de temps, à la coopération bilatérale qui couvre au moins de 26 domaines d’intervention, notamment les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’hydraulique et de l’environnement, qui touchent la plus grande majorité de Nigériens. SEM. Ousseini Tinni a également salué la nouvelle ouverture sur le monde que la Compagnie Turkish Airline offre à travers sa desserte de Niamey. Soulignant que les perspectives de coopération sont fort encourageantes, le Président de l’Assemblée Nationale a indiqué que «dans ce contexte, il était plus que nécessaire que nos deux parlements se rapprochent davantage afin que la diplomatie gouvernementale soit efficacement accompagnée par celle des peuples ». Aussi, a-t-il poursuivi, « nous sommes donc ici pour donner davantage de fermeté aux liens que nos gouvernements ont commencé à tisser ».
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Fin de la visite de travail du Premier Ministre à Diffa : «Je rentre rassuré et certain que la fête de Diffa sera l’une des plus belles» a déclaré M. Ouhoumoudou Mahamadou
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a regagné Niamey hier après midi de retour de Diffa, après une visite de travail de 48 heures. Durant son séjour dans la capitale du Manga, le Chef du gouvernement avait procédé le lundi 13 décembre dernier au lancement des activités entrant dans le cadre de la célébration du 63ème anniversaire de la proclamation de la République Diffa N’Glaa 2021. Avant de quitter Diffa, le Chef du Gouvernement a effectué plusieurs visites sur les sites d’hébergement des invités officiels, à la tribune officielle où va se tenir le défilé civil et militaire, au Palais Kazelmari du Chef de Canton de Komadougou, à la Maison des jeunes et de la culture et à l’Université de Diffa. Il était accompagné du gouverneur de la Région de Diffa, M. Issa Lemine, du président du Comité d’organisation de Diffa N’Glaa M. Abdou Lawan Marouma, du président du Conseil Régional, de la Maire de Diffa, Mme Barmou Asmaou Kanta et de plusieurs personnalités. A toutes ces étapes, le Premier Ministre s’est attardé pour inspecter tous les compartiments et suivre les explications des responsables chargés de la gestion des infrastructures.
Au siège régional de l’Association des chefs traditionnels du Niger (ACTN), le Premier Ministre a été accueilli par le Chef du Canton de Diffa entouré de ses notables. Sur place le Chef du gouvernement a visité les différents bureaux. Dans les explications qui lui ont été données par le Président du Comité Diffa N’Glaa, il est ressorti que ce siège a été construit dans le cadre des infrastructures prévues à l’occasion de cette fête tournante. M. Abdou Lawan Marouma a souligné également que l’ensemble des équipements du siège seront installés dans quelques jours.
Par la suite, le Premier Ministre a visité l’Université de Diffa où il a été accueilli par le Recteur, ses collaborateurs, les étudiants et le personnel. A ce niveau, le mur et le portail principal sont en chantier, tandis que l’amphithéâtre de l’Université d’une capacité de 600 places est complètement terminé. Cet amphi a été également construit dans le cadre de la fête tournante de 18 décembre. Pour immortaliser cette visite une photo de famille a été prise avec les étudiants et l’ensemble de la délégation du Premier Ministre.
Dans son plaidoyer, le Recteur de l’Université de Diffa a exprimé le besoin d’électricité, la route d’accès surtout pour les bus et la sécurité. Pour ce qui est de l’électricité des démarches sont d’ores et déjà entreprises avec la NIGELEC pour étudier la faisabilité. En ce qui concerne la sécurité, là également une attention particulière sera accordée en vue de mieux sécuriser l’institution, mais également les étudiants et le personnel. Pour la voie d’accès la doléance du Recteur a également été prise en compte.
Après l’Université le Premier Ministre a visité la tribune officielle où se tiendra le Défilé civil et militaire le 18 décembre prochain en présence du Président de la République S.E. Mohamed Bazoum. A ce niveau le Chef du gouvernement a reçu toutes les explications nécessaires relatives aux dispositions prises pour le bon déroulement du défilé.
M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est par la suite transporté à la Maison des Jeunes et de la Culture de Diffa. C’est une infrastructure entièrement rénovée, désormais dotée d’un auditorium d’une capacité 350 places assises, qui peut accueillir n’importe quel événement, notamment les conférences, les colloques, les séminaires, les cours pour les étudiants, les spectacles, etc. Cette Maison est également dotée d’une salle d’exposition, d’un espace pour les foires. Sur place, le Premier Ministre a trouvé les différentes communautés de la Région de Diffa chacune dans sa pure tradition et culture. Le Chef de Gouvernement a été accueilli par les applaudissements, les youyous et les danses des femmes toubou, peul et kanouri, etc. Le Premier Ministre a apprécié les différentes cultures et traditions des ces communautés et les a encouragés à poursuivre cet effort afin de contribuer à renforcer la paix et la quiétude.
La dernière étape de cette visite a conduit le Chef du gouvernement au palais Kazelmari du Chef de Canton de la Komadougou. Cette visite a un double sens. C’est une visite de courtoisie au Chef de Canton de la Komadougou et elle vise ensuite à apprécier les travaux de réhabilitation de ce Palais. Le Premier Ministre a, à cette occasion, échangé avec le Chef de Canton à qui il a transmis les salutations du Président de la République et du gouvernement.
Sur sa route pour l’aéroport, le Premier Ministre a effectué une visite au Camp militaire du secteur 4 de la Force Conjointe Multinationale. A son arrivée, le Chef du Gouvernement a été accueilli par le Chef d’Etat Major des Armées le Général Salifou Modi. M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu les honneurs militaires qui lui ont été rendus par un détachement des FAN de la 2ème Force Expéditionnaire de Diffa. A cette occasion une réunion avec les responsables des FDS s’est tenue à huit clos autour du Premier Ministre. Avant de quitter ce camp, le Chef du Gouvernement a signé le livre d’or du Camp.
A la fin de toutes ces visites le Chef du Gouvernement a livré ses impressions et surtout sa satisfaction. «Ma première impression c’est la qualité des travaux qui ont été réalisés. Vraiment de toutes les fêtes tournantes que nous avons organisées, celle de Diffa sera celle qui va se dérouler dans les meilleures conditions. En effet, quand vous prenez la Maison des Jeunes et de la Culture, elle ne ressemble à aucune autre au Niger, tellement qu’elle est belle. C’est également le cas de la tribune officielle, elle est complètement modernisée, d’un nouveau style et qui a une grande capacité d’accueil. De même avec le stade régional qui a été équipé d’une pelouse en gazon synthétique de qualité sans oublier les lieux d’hébergements qui sont tous correctement exécutés. Du point de vue sécuritaire, les dispositions idoines ont été prises pour que la fête se déroule dans des très bonnes conditions. Je rentre rassuré et certain que la fête de Diffa sera l’une des plus belles», a déclaré le Chef du Gouvernement peu avant de quitter Diffa.
Ali Maman(onep)Envoyé spécial
15 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Fin de la visite de travail du Président de la République, à Paris (France) : SEM. Mohamed Bazoum a pris part à plusieurs rencontres dont une réunion sur la sécurité au Sahel et la Conférence internationale pour la Libye
Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier soir, de retour de Paris en France où il a effectué une visite de travail. Durant, cette visite dans la capitale française, le Chef de l’Etat a eu un agenda très chargé dans la journée du vendredi 12 et le samedi 13 novembre 2021. C’est ainsi que le Président Bazoum a participé, avec plusieurs autres Chefs d’Etat et de Gouvernement, à la conférence internationale pour la Libye co-présidée avec les autorités libyennes et avec la participation essentielle des pays voisins de la Libye, dont le Niger.

Cette conférence internationale qui s’est tenue, pour la première fois, dans un format élargi à l’ensemble des pays voisins de la Libye vise à apporter un soutien international à la poursuite de la transition politique engagée et à la tenue des élections selon le calendrier prévu. La conférence vise également à soutenir la Libye dans sa demande de retrait des forces étrangères et des mercenaires.
Sur le plan économique, la conférence souligne la nécessité d’’unifier les institutions financières libyennes et de mettre en œuvre une répartition équitable et transparente des richesses du pays. Enfin, sur le plan humanitaire, la conférence réaffirme l’engagement collectif à renforcer le soutien de la communauté internationale pour répondre aux besoins urgents et lutter contre les trafics d’êtres humains.

A l’issue des travaux de la conférence, d’importantes décisions ont été prises. Elles sont relatives, entre autres, à la tenue des élections libres, transparentes et inclusives le 24 décembre 2021, avec le soutien de l’ensemble de la communauté internationale qui a reconnu sa responsabilité dans cette crise libyenne, à l’engagement pris par les parties prenantes libyennes de reconnaître les résultats des élections du 24 décembre,quel que soit le résultat, ainsi qu’au retrait de tous les mercenaires étrangers présents en Libye avec l’annonce par le comité militaire libyen mixte des 10 d’un premier contingent de 300 mercenaires qui sont entrain de quitter le territoire libyen.
Il faut souligner qu’en marge de cette conférence, le Président Mohamed Bazoum a pris part, le même vendredi au palais de l’Elysée, à une réunion quadripartite sur la sécurité au Sahel avec ses homologues du Burkina Faso, du Tchad et de la France au Palais de l’Elysée.

S.E.M Mohamed Bazoum a également participé à un mini-sommet du G5 Sahel en compagnie du Président du Faso S.E.M Roch M.C. Kabore du Burkina Faso et Du Président du Tchad S.E.M Mahamat Idriss Deby Itno.
D’autre part, le Président de la République a eu, au cours de la journée du vendredi 12 novembre 2021, un entretien avec le Président du Conseil Européen, M.Charles Michel. Plusieurs sujets d’intérêt étaient au cœur de cet entretien, notamment les questions sécuritaires et de développement.
Le samedi 13 novembre, le Président de la République a accordé une audience au président de la Banque Islamique de Développement (‘BID), M. Muhammed Sulaiman Al Jasser. À sa sortie d’audience, le président de la BID a confié avoir discuté avec le Chef de l’État de plusieurs questions de développement intéressant le Niger, plus particulièrement des projets sur l’éducation et la formation professionnelle qui seront mis en œuvre très prochainement. L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Finances monsieur Ahmed Jidoud et de monsieur Ibrahim Sani Abani, directeur de Cabinet du Président de la République.
Le Président de la République est accompagné dans ce déplacement de M. Hassoumi Massoudou, Ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Alkassoum Indatou, ministre de la Défense Nationale ; M. Ahmat Jidoud, ministre des Finances ; M. Ibrahim Sani Abani, directeur de cabinet du Président de la République.
Assane Soumana(onep)
(Source : Service Presse de la Présidence de la République)
15 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Fin de la visite de travail du Président Mohamed Bazoum au Bénin et au Nigeria
Le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, était hier mardi à Abuja, pour une visite de travail de quelques heures en République Fédérale du Nigeria. A son arrivée à Abuja, le Chef de l’État a été salué à l’Aéroport international Nnamdi Azikiwe par des officiels nigérians et l’ambassadeur du Niger au Nigeria, SEM Alat Mogaskia, et reçu les honneurs militaires.
Le cortège du Président Mohamed Bazoum s’est ensuite ébranlé vers le siège de la présidence nigériane, où le chef de l’État a été accueilli par son homologue du Nigeria, SEM Bola Ahmed Tinubu, également Président en exercice de la CEDEAO (Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Les deux chefs d’État ont eu un premier entretien, avant d’être rejoints par leurs pairs béninois et bissau-guinéen, respectivement MM. Patrice Talon et Umaro Sissoco Embalo, pour une réunion de concertation sur les questions de paix et de sécurité dans la région, ainsi que sur la situation des trois pays de la région où le processus démocratique a été interrompu. Le Président de la Commission de la CEDEAO, Dr Omar Alieu Touray, a pris part à cette réunion.
Lors de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO tenue à Bissau le 9 juillet dernier, les dirigeants ouest-africains avaient mis en place une task force sur ces questions, chargée de soumettre des propositions au prochain Sommet. Composée des présidents nigérien, béninois et bissau-guinéen, cette task force s’est donc retrouvée ce mardi autour du président en exercice de la CEDEAO, SEM Bola Ahmed Tinubu.

Le communiqué final lu à l’issue de cette rencontre par Dr Omar Alieu Touray indique qu’en ce qui concerne le Burkina Faso, le Mali et la Guinée, pays ayant connu des putschs militaires, la CEDEAO reste ferme sur le respect de ses protocoles relatifs à la démocratie et à la gouvernance. Aussi, les pouvoirs en place à Ouagadougou, Bamako et Conakry devront résolument s’engager vers le retour à l’ordre démocratique. Les chefs d’Etat ont chargé SEM Patrice Talon, Président de la République béninoise, d’effectuer dans les prochains jours une mission dans les trois pays pour y évaluer la situation.
En ce qui concerne la paix et la sécurité dans la région, les quatre chefs d’Etat ont réaffirmé leur grande préoccupation et engagé l’organisation commune à mettre en place une force militaire qui sera entièrement financée par les Etats membres.
(Service de presse de la Présidence de la République)
Source : https://www.lesahel.org
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Fin de la visite de travail du Président Mohamed Bazoum au Nigeria : La plus grande raffinerie de pétrole d’Afrique inaugurée près de Lagos
Le Président Mohamed Bazoum est rentré à Niamey lundi après-midi, après une visite de travail de 48 heures au Nigeria, à l’invitation de son homologue, le Président Muhammadu Buhari. A son retour, il a été accueilli par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Arrivé dimanche à Lagos, le Président Mohamed Bazoum s’est entretenu le même jour, dans la soirée, avec les représentants de la très forte communauté nigérienne vivant au Nigeria, et plus précisément à Lagos, l’ancienne capitale. A ces compatriotes, le Chef de l’Etat a demandé de se mobiliser massivement le 18 juin prochain, pour exercer leur droit en élisant les députés de la diaspora nigérienne. Reçus en présence de l’Ambassadeur du Niger au Nigeria et du Consul du Niger à Lagos, respectivement SEM Alat Mogaskia et Abdullahi Monguno, les représentants de la communauté nigérienne se sont réjouis de la visite du Chef de l’Etat et l’ont félicité pour l’action menée par son gouvernement.
Le Président de la République s’est également entretenu dimanche soir avec l’homme d’affaires nigérian, Président du groupe Dangote, M. Aliko Dangoté.
Le lundi 22 mai 2023, le Président Mohamed Bazoum a pris part à l’inauguration officielle, dans la zone franche de Lekki, à 80 km de Lagos, de la plus grande raffinerie de pétrole d’Afrique, et la 6ème mondiale. Porté par le groupe Dangoté, le projet dont l’aboutissement est marqué par la cérémonie tenue lundi, bouleverse profondément la structure des économies africaines, puisqu’il ramène à 36% de leurs besoins leurs importations en produits raffinés. La Dangote Oil Refinery a une capacité de traitement de 650000 barils/jour, et fournira une gamme de produits : essence, diesel, carburéacteur, etc. Il s’agit, selon les experts, d’une véritable méga-raffinerie, qui aura coûté 19 milliards de dollars, et devra employer 38000 personnes.
En raison de son caractère structurant pour l’Afrique, le projet a été accompagné par la Banque Africaine de Développement (BAD) et toutes les organisations régionales (UA, CEDEAO, BAD) promouvant l’intégration étaient présentes lundi à Lagos. De nombreux Chefs d’Etat et de Gouvernement ont également répondu à l’invitation du Président Buhari. Outre SEM Mohamed Bazoum, on notait la présence des présidents Macky Sall (Sénégal), Faure Gnassingbé (Togo) et de Nana Akufo-Ado (Ghana). Selon l’organisation africaine des pays producteurs de pétrole (APPO), la Dangote Oil Refinery s’inscrit parfaitement dans le contexte de développement accéléré de l’Agenda 2030 des Nations Unies, 2063 de l’Union africaine, et de la Zone de libre-échange africaine (ZLECAF).
La cérémonie solennelle d’inauguration a été présidée par le Chef de l’Etat nigérian, SEM Muhammadu Buhari. Elle a été marquée notamment par des allocutions de bienvenue du Président du Groupe Dangote Industries Limited, du CEO de la Nigerian National Petroleum Company, du Gouverneur de la Banque centrale du Nigeria, du Gouverneur de l’Etat de Lagos, respectivement MM. Aliko Dangote, Mele Kolo Kyari, Godwin Emefiele et Babajide Sanwo-Olu.
Les présidents hôtes ont pris la parole pour saluer la naissance de la Dangote Oil Refinery, en féliciter leur homologue Muhammadu Buhari, et formuler les vœux de voir se réaliser l’intégration économique africaine. Dans son intervention, le Président Mohamed Bazoum a salué en Elhadj AlikoDangoté «un grand Nigérian et un grand panafricaniste, qui a montré la voie». La Dangote Oil Refinery constitue le plus gros investissement privé en Afrique.
Le Président du Nigeria et ses hôtes ont officiellement inauguré la raffinerie par la traditionnelle coupure du ruban, avant d’en visiter les installations, réparties sur un espace de 2635 hectares.
Dans cette visite de travail au Nigeria, le Président Mohamed Bazoum était accompagné de M. Ibrahim Yacoubou, Ministre d’Etat, Ministre de l’Energie et des énergies renouvelables ; M. Mahamane Sani Mahamadou, Ministre du Pétrole ; M. Ibrahim San Abani, Directeur de cabinet du Président de la République ; SEM Alat Mogaskia, Ambassadeur du Niger au Nigeria.
(Service de presse de la Présidence de la République)
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Fin de la visite de travail et d’amitié du Président de la République à Alger (Algérie) : Le Président Mohamed Bazoum a regagné Niamey, hier
Au terme de la visite de travail qu’il a éffectuée du 12 au 14 juillet 2021 à Alger, en Algérie, sur invitation du Président Abdelmadjid Tebboune, le Président de la République, Chef de l’Etat SEM. Mohamed Bazoum a regagné Niamey, hier.
Il faut rappeler qu’au cours de la journée de mardi, le Président Mohamed Bazoum a eu un entretien en tête-à-tête avec son homologue algérien qui l’a reçu en son Palais. A cette occasion, les deux Chefs d’Etat ont animé un point de presse conjoint au cours duquel le Président algérien, SEM. Abdelmadjid Tebboune, a précisé que les entretiens préliminaires entre les deux parties faisaient ressortir une "totale convergence" des deux pays sur l'ensemble des points évoqués par la partie nigérienne en faveur du "renforcement de la coopération dans tous les domaines, notamment l'hydraulique, le pétrole et les échanges commerciaux". A ce titre, les deux pays ont convenu de la réouverture de la frontière pour la relance des échanges commerciaux entre nos deux pays.
«Nous avons fait un point de notre coopération, et nous avons, le Président Tebboune et moi, dégagé les points d’intérêt sur lesquels nous avons eu un échange très fructueux, que ce soit dans le domaine de la sécurité que dans le domaine des questions à caractères économique et social. J’ai fait part des grands projets que nous avons engagés dans la région de Diffa qui consiste à ramener dans leurs villages respectifs les populations déplacées, certaines depuis 2015, du fait de l’insécurité. C’est une opération qui concerne plus de 100.000 personnes et pour laquelle nous avons besoin de deux types d’assistance d’urgence humanitaire et une assistance en vue du relèvement de l’économie au profit de ces populations vivant dans cette zone située à l’extrême Est du Niger. J’ai aussi émis le vœu de voir la levée définitive de la fermeture de la frontière pour que le flux des échanges soit tout à fait naturel entre nos deux pays», a souligné le Président Mohamed Bazoum.
Assane Soumana(onep)
15 juillet 2021
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Fin de la visite de travail et d’amitié du Président de la République à Bruxelles (Belgique) : Le Président Issoufou Mahamadou a abordé plusieurs sujets avec des responsables du Conseil européen, dont la sécurité et le partenariat pour le développement
Au terme d’une visite de travail et d’amitié de trois jours (du 09 au 11 février 2021) qu’il a effectuée à Bruxelles, en Belgique, sur invitation du président du Conseil européen, M. Charles Michel, le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey, hier dans l’après-midi.
Il faut rappeler qu’à son arrivée, mardi dernier à l’Aéroport national de Zaventem de Bruxelles, le Chef de l’Etat a été chaleureusement accueilli par l’ambassadeur du Niger auprès du Royaume de Belgique, S.E.M Idé Alhassane, le Coordinateur des ambassadeurs Afrique de l’Ouest, l’ambassadeur du Mali, S.E.M Mamadou Mondjou Bertho, et leur homologue de la République Islamique de Mauritanie, S.E.M Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khil. Etaient également présents à l’accueil le personnel de l’ambassade du Niger et les représentants de la diaspora nigérienne vivant en Belgique.
Comme on le sait, depuis l’accession à la magistrature suprême de l’Etat du Président Issoufou, la coopération entre l’Union Européenne et le Niger a toujours été excellente. Il est alors important de souligner les efforts du Chef de l’Etat durant ses deux mandats, concernant le raffermissement des relations avec l’Union Européenne, premier partenaire du Niger, notamment dans la lutte contre le terrorisme au Niger et au sahel, la question migratoire et la coopération au développement.
Plusieurs rencontres étaient au cœur de la visite du Chef de l’Etat à Bruxelles. Ainsi, SEM. Issoufou Mahamadou s’est d’abord entretenu avec le président du Conseil Européen, M. Charles Michel, au cours d’une réunion élargie aux deux délégations avec un respect strict des règles sanitaires en vigueur.
Le Président de la République a aussi rencontré le vice-président de la Commission Européenne, Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, M. Josep Borell. Le Chef de l’Etat a également échangé avec la commissaire européenne aux partenariats internationaux, Mme Jutta Urpilainen.
Les grands responsables de l’Union Européenne ont dans un premier temps félicité et remercié le Président de la République pour tous ses efforts et son leadership en Afrique en général, et au Niger en particulier, durant ses mandats en vue de relever les défis régionaux.
Au cours des échanges, ils ont particulièrement évoqué la question sécuritaire au Niger et au Sahel, la pandémie de la Covid-19, ainsi que le partenariat sur le développement économique et social du Niger. Ils ont également abordé le sujet relatif à l’examen du nouvel instrument de financement de la coopération au développement de l’Union Européenne après l’expiration de l’accord de Cotonou en 2020.
Dans le Cadre financier pluriannuel (CFP) de l’Union Européenne proposé pour la période 2021-2027, on retient que la coopération avec les Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique sera financée sur le budget de l’UE par l’instrument de voisinage, de coopération au développement et de la coopération internationale en remplacement du Fonds Européen de Développement (FED).
Cette visite du Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou est une opportunité pour le Niger, un pays bien écouté, qui donne des signaux très positifs par rapport à la lutte contre le terrorisme et le changement climatique, à la démocratie et à la bonne gouvernance, pour ne citer que ces exemples.
Notons que le Président de la République était accompagné dans ce déplacement par le ministre d’Etat, ministre directeur de cabinet, M. Foumakoye Gado, et du ministre des Finances, M. Mamadou Diop.
Par Saadi Sanda, AP/Ambassade du Niger à Bruxelles
12 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Fin de la visite de travail et d’amitié du Président de la République, en Turquie : S.E.M Mohamed Bazoum a eu une rencontre avec le Président Recep Tayyip Erdogan en marge du Forum d’Antalya
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, samedi dernier, de retour de la Turquie où il a effectué une visite de travail et d’amitié au cours de laquelle il a pris part aux travaux du 2ème Forum Diplomatique d'Antalya, et visité plusieurs unités industrielles militaires de la Turquie.
Le samedi 12 mars 2022, en marge des travaux du 2ème Forum Diplomatique d'Antalya, le Président de la République, S.E.M Mohamed Bazoum, a rencontré le Président de la Turquie, S.E.M Recep Tayyip Erdogan.A l'issue des échanges qui ont porté sur tous les aspects de la relation bilatérale entre nos deux pays, le Président Erdogan a assuré que la Turquie s'investira pour moderniser le secteur agricole au Niger et que, à cet effet, une visite du ministre turc de l'agriculture à Niamey est prévue dans les prochaines semaines.
«Le Président Erdogan a également pris l'engagement de relancer et de mener à terme le grand projet de la route des Istambulawas. Au sortir de cette rencontre, on peut sans risques de se tromper, dire que les relations entre nos deux États, déjà excellentes, se porteront encore mieux», souligne-t-on.
Auparavant, au cours de la même journée de samedi, le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum a pris part à la cérémonie officielle d’ouverture de la 2ème édition du Forum Diplomatique d’Antalya qui s’est déroulée sous la Présidence de SEM Recep Tayyip, Président de la Turquie, qui a noté et salué la participation remarquée, cette année, de SEM Mohamed Bazoum.
Après la cérémonie officielle d’ouverture du Forum, le Chef de l’État a animé un Panel sous le thème ”Prix de la Paix et Coût de la Guerre”.« Avant la crise en Ukraine, nous avons une idée du prix des conséquences de la guerre de façon théorique, mais maintenant nous le voyons concrètement », avait notamment dit SEM. Mohamed Bazoum, dans son intervention.
Pour sa part, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, qui prenait part au Panel intitulé "Gouvernance Démocratique et Sécurité", a clairement souligné les relations évidentes qui existent entre paix, sécurité et démocratie. “La paix et la sécurité peuvent être réalisées autour de la démocratie, et ce que l’Afrique doit faire, c’est de poursuivre les efforts d’enracinement de la démocratie ».
D’autre part, le Chef de l’Etat a effectué, à Ankara, une série de visites au niveau plusieurs unités industrielles constituant les fleurons de l’industrie militaire de la Turquie. C’est ainsi que la délégation présidentielle était en visite à ASELSAN, une unité industrielle spécialisée dans l’électronique et les communications militaires ainsi que les systèmes de radars ; Turkish Aerospace Industries (TUSAS), réputée pour ses avions d'entraînement et d'attaque au sol à turbopropulseurs Hurkus ;Nurol Technologies qui fabrique des véhicules blindés tactiques ayant fait leurs preuves dans les missions onusiennes et dans plusieurs pays ; et la firme Roketsan spécialisée en fabrication de missiles guidés par laser et par satellite ainsi que la gamme de roquettes guidées et non guidées.
Le Chef de l’Etat était accompagné au cours de cette visite en Turquie de Madame Hadiza Bazoum, Première Dame de la République du Niger; M. Hassoumi Massoudou, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Rhissa Ag Boula, Ministre d’Etat à la Présidence ; M. Alkassoum Indatou, Ministre de la Défense Nationale ; M. Mahaman Sani Mahamadou, Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables ; M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de Cabinet du Président de la République ; Mme Salou DJIBO Adama Gazibo, Ambassadeur du Niger en Turquie.
Assane Soumana(onep) (Source : Sites Présidence de la République)
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Fin de la visite de travail la ministre de la Communication, à Abuja, au Nigéria : Le Niger et le Nigeria échangent leurs expériences sur la TNT
A l’invitation de son homologue nigérian et à la tête d’une importante délégation, la ministre de la Communication, Mme Sani Hadiza Koubra Abdoulaye, vient d'achever une visite de travail au Nigéria, au cours de laquelle elle s'est entretenue à plusieurs reprises avec son homologue nigérian, Alh. Lai Mohammed. C’est, en effet, le ministère nigérian de l'information et de la culture qui est en charge de la mise en œuvre du processus de la TNT au Nigeria, un des États africains les mieux avancés dans ce domaine, le ministère nigérian en charge des communications (l’équivalent des ministères des télécommunications et de l’équipement au Niger) gérant uniquement le volet dividende numérique.
Cette visite de cinq jours (du 9 au 13 juin 2017) avait pour but de s'inspirer de l'expérience avérée du Nigéria en la matière. C’est du reste ce qui est ressorti des différents entretiens entre les deux délégations, suivis de visites des installations techniques, au cours desquels des échanges forts utiles ont eu lieu et des explications détaillées données.
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Fin de la visite du ministre de l’Education Nationale dans la région de Zinder : La situation du secteur s’améliore progressivement
Le ministre de l’Education Nationale, M. Ibrahim Natatou a effectué la semaine dernière une visite de travail de cinq jours dans la région de Zinder dont l’objectif principal est d’apprécier le fonctionnement régulier des services notamment l’exécution de certains projets phares du Ministère de l’Education Nationale. Cette visite s’est déroulée dans un contexte particulièrement favorable, marqué selon le ministre Ibrahim Natatou, par une ferme volonté politique au plus haut sommet de l’Etat et un engagement fort des partenaires techniques et financiers.
Après cinq jours de visite, les constats faits sur le terrain ainsi que les échanges francs et constructifs qu’il a eus avec les différents acteurs illustrent à suffisance l’engagement de chacun, mais aussi et surtout le dynamisme qui caractérise le partenariat et le dialogue entre les acteurs du système éducatif. Au cours de cette mission, le ministre de l’Education Nationale a visité des chantiers de construction de salles de classes, des réalisations multiples faites par des partenaires (PTF, ONG, particuliers) au profit de l’école nigérienne, des structures déconcentrées de l’éducation nationale (EN, IPR, DREN), les internats de jeunes filles de Kellé et Maguirami, le site de l’internat de jeunes filles de Gagawa, le site du Lycée Scientifique de Zinder.
Pour l’ensemble des sites visités, le niveau d’exécution des travaux de construction de salles se situe entre 35% et 87%. L’Internat des jeunes filles de Tesker est en finition tandis que les travaux de celui de Maguirami viennent de démarrer avec la fabrication des briques. Les travaux d’extension de l’Internat de jeunes filles de Kellé sont achevés. Pour ce qui est des Centres de regroupement d’écoles pour raison de faible effectif, la délégation ministérielle a visité celui de Dourwanga dans le département de Tesker. Au niveau de l’ensemble des établissements primaires et secondaires visités, le taux d’exécution des programmes d’enseignement est supérieur à 70%. S’agissant des classes passerelles et des Centres d’alphabétisation, les enseignements se déroulent normalement pour ceux financés par les partenaires mais ceux financés sur le budget national tardent à ouvrir, a fait remarquer le ministre Ibrahim Natatou qui a donné des instructions fermes aux services techniques concernés pour qu’ils prennent les mesures idoines afin que ces centres ouvrent dorénavant dans les délais.
Les enseignements à l’école normale se déroulent convenablement avec des taux d’exécution du programme variant de 40 à 85 %. La situation actuelle de l’école dans la région de Zinder se caractérise selon le ministre de l’Education Nationale par une ‘’continuité pédagogique à tous les niveaux (préscolaire, primaire, secondaire, alphabétisation et éducation non formelle) mais avec des effectifs très faibles dans certaines localités. Tous les 4.231 établissements scolaires et Centres AENF (3656 écoles primaires ; 178 CEG ; 96 CES/CSP ; 6 Lycées ; 217 centre Alpha ; 78 centres ENF) sont fonctionnels.
Au niveau des écoles à faible effectif, quatre centres de regroupement d’écoles sont créés dans le département de Tesker avec un effectif global de 1.427 élèves dont 566 filles. Ces centres sont tous fonctionnels avec l’appui de l’Etat et des partenaires (PTF, ONG et particuliers). La situation du personnel enseignant craie en main se caractérise par une forte proportion d’enseignants contractuels et un déficit d’enseignants au niveau de tous les ordres d’enseignement (Primaire : 272, CEG : 325, Lycée 20). «La contractualisation excessive n’est pas spécifique à la région de Zinder et le Ministère de l’Education Nationale a élaboré un plan de résorption de ces enseignants contractuels», a relevé M. Natatou Ibrahim qui indique par ailleurs qu’au niveau primaire, malgré ce déficit cumulé, on note une pléthore d’enseignants au niveau de certaines localités (un surplus de 283 enseignants pour la ville de Zinder. Il a saisi l’occasion pour exhorter les autorités régionales à procéder à un redéploiement du surplus d’enseignants et à l’affectation de certains enseignants agents de bureau. Les résultats académiques des élèves de la région se sont améliorés au cours de ces trois dernières années mais restent parmi les plus faibles du pays. Par exemple, la région de Zinder a bouclé l’année scolaire 2021-2022 avec un taux de réussite de 24,18% au baccalauréat et occupe la 6ème place au niveau du BEPC.
La situation au niveau des infrastructures scolaires fait ressortir un besoin en salles de classes en matériaux définitifs. En effet, selon les statistiques de la région, sur les 13.593 salles de classes, 7.262 sont en paillottes. Le ministre Ibrahim Natatou a annoncé qu’un plan de remplacement d’environ 40.000 salles de classes en paillottes est en train d’être mis en œuvre au niveau national et toutes les régions sont concernées. Le gouverneur de la région de Zinder et le Maire central de Zinder ont tour à tour pris la parole pour se féliciter des avancées notables obtenues dans le secteur éducatif au cours des trois dernières années dans la région de Zinder. Après cette réunion de synthèse, Pr Natatou Ibrahim a décerné des témoignages de satisfaction à plusieurs personnalités de la place qui apportent leur précieuse contribution pour la réussite de l’école dans la région de Zinder.
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
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Fin de la visite du Président de la République dans la région de Maradi : Issoufou Mahamadou, a procédé dimanche dernier, au lancement des travaux d’aménagement et de bitumage de la route Mayahi-Tessaoua-Frontière Nigeria
Au dernier jour de sa mission dans la région de la Maradi, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a procédé, le dimanche 29 novembre 2020 à Tessaoua, au lancement des travaux d’aménagement et de bitumage de la route Mayahi-Tessaoua-Frontière Nigeria. D’une longueur de 122 Kms, entièrement financé par le budget national, ce tronçon est la continuité de la route Tchadoua-Mayahi, dont la mise en service a eu lieu en 2019. Ce projet, qui voit la réalisation d’un vieux rêve des populations de ces localités, constitue une importante infrastructure de désenclavement interne et externe, de la zone en particulier et du pays en général.
En effet, l’aménagement et le bitumage de cet important axe, permettra le développement économique et social de la zone, à travers la facilitation de la mobilité des personnes et des biens entre les différents centres d’échanges au niveau national d’une part et d’autre part avec le Nigeria. Peu après avoir procédé au lancement des travaux, le Chef de l’Etat a répondu à des questions de la presse. Le président Issoufou Mahamadou a d’abord tenu à dire toute sa joie et sa fierté d’être dans la région, mais de l’accueil enthousiaste et plein de chaleur humaine, à lui réservé, par les populations de la région de Maradi et notamment celles de Tessaoua. «C’est un accueil exceptionnellement chaleureux que les populations de la région de Maradi m’ont réservé ainsi qu’à ma délégation», s’est réjoui le Chef de l’Etat.
«Je voudrais rappeler que le Programme de Renaissance a pris des engagements vis-à-vis des populations nigériennes en général et de celles de la région de Maradi, en particulier. Ces promesses concernent tous les secteurs de la vie quotidienne des Nigériens, dont l’accès à l’eau, à la santé, à l’éducation, l’Initiative 3N, les infrastructures, notamment routières», a-t-il précisé. Le Président de la République a rappelé que la veille, il était à Maradi pour l’inauguration de la route Maradi-Madarounfa-Frontière Nigeria. «La route Mayahi-Tessaoua-Frontière Nigeria dont nous lançons les travaux aujourd’hui est une route très importante pour la région de Maradi et au-delà pour tout le Niger. Il s’agit d’un tronçon que va nous relier à notre grand voisin, le Nigeria. Donc, je me réjouis d’honorer à nouveau, ces promesses que j’ai faites dans les différents secteurs dont notamment celui des infrastructures», a indiqué SE Issoufou Mahamadou.
Le Chef de l’Etat appelle les Nigériens à l’unité pour maintenir la stabilité et le rythme de croissance amorcé par le pays
Le Chef de l’Etat a ajouté que, pendant ces dix dernières années, les autorités de la 7ème République ont réalisé d’importants investissements, en particulier dans le secteur des infrastructures, ce qui, selon lui, a permis de contribuer au rehaussement du taux de croissance de l’économie nationale, de 6 % en moyenne chaque année. «J’espère que par rapport aux perspectives que notre pays maintiendra un tel taux de croissance, de 6%. Et peut-être même créera les conditions pour le dépasser», a-t-il souhaité. Attirant l’attention de Nigériens sur cette croissance économique, SE Issoufou Mahamadou a indiqué que, si le Niger doit continuer à développer son économie, au rythme annuel de 6%, alors, le pays mettra 40 ans pour devenir un pays émergent. «Cette émergence signifie qu’il faut que le PIB par tête d’habitant de 4.000 dollars, c’est-à-dire 10 fois plus que le PIB par habitant actuel. Pour faire 10 fois plus, au rythme de 6%, compte tenu du taux de croissance de notre population, qui est actuellement de 4%, il nous faut donc 40 ans pour être un pays émergent. Si nous arrivons à faire un taux de croissance de 8%, il nous faudra 30 ans pour figurer parmi les pays émergent», a expliqué le Chef de l’Etat.
Cependant précise, le président Issoufou, «on peut encore réduire l’échéance pour l’émergence du Niger, si nous arrivons à faire un taux de croissance économique au-delà de 10%. A 12%, il nous faudra 20 ans et cela de manière continue pour devenir un pays émergent. C’est pour dire aux Nigériens les défis qu’ils nous attendent. Il faut que les Nigériens s’unissent, se rassemblent et soient soudés comme un seul homme, pour qu’ils créent les conditions de la stabilité ; pour qu’ils mettent en place des Institutions démocratiques fortes, qui permettent dans la durée, d’assoir un taux de croissance économique assez élevé afin de réaliser l’émergence du pays, dans un bref délai», a estimé le Chef de l’Etat.
Le Président s’est dit enfin satisfait de voir que les promesses faites, dans la cadre du Programme de Renaissance, sont tenues pour la plupart et cela dans l’ensemble du pays et en particulier dans la région de Maradi. Notons qu’auparavant le Gouverneur de la région de Maradi et le maire de la ville de Tessaoua ont intervenu pour citer les multiples et diverses réalisations, dont la région a bénéficié, depuis une dizaine d’années. Ils ont ensuite remercié et félicité les autorités de la 7ème République pour la bonne exécution des Programmes de la Renaissance I et II.
Mahamadou Diallo (Envoyé Spécial)
1er décembre 2020
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Fin de la visite officielle du Président Mohamed Bazoum au Togo : Le Chef de l’Etat a regagné Niamey, hier, après-midi
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a regagné Niamey hier mardi 21 mars 2023 en début d’après-midi, après une visite officielle de 48 heures en République togolaise, à l’invitation de son homologue, SE. Faure E. GNASSINGBE. Il a été salué à son départ de Lomé par la Première ministre togolaise, Madame Victoire Tomegah DOGBE.
Un communiqué conjoint signé mardi par les ministres en charge des Affaires étrangères du Niger et du Togo a sanctionné la visite officielle, marquée notamment par une séance de travail entre les deux délégations et des entretiens entre les deux Chefs d’Etat (voir encadré).
Au deuxième jour de sa visite, mardi, le Président Mohamed Bazoum a eu un deuxième entretien en tête à tête avec le Chef de l’Etat togolais. Celui-ci, avait, la veille, offert un dîner de gala à la délégation nigérienne.
Tôt le mardi, le Président de la République a effectué une visite à la Maison du Hadj de Lomé, près de l’Aéroport International Gnassingbé EYADEMA. Fruit de la coopération entre la République togolaise et le Royaume d’Arabie saoudite, cette infrastructure est prioritairement destinée à l’accueil des pèlerins au départ et au retour du Hadj. Mais elle comprend aussi une mosquée, un collège et un lycée franco-arabes, ainsi qu’un centre médico-social.
A son retour à Niamey, le Président Mohamed Bazoum a été accueilli à sa descente d’avion par le Premier ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Le Président de la République était accompagné dans ce déplacement de M. Hassoumi Massaoudou, ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Alkache Alhada, Ministre du Commerce ; M. Alma Oumarou, Ministre des Transports ; M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de Cabinet du Président de la République ; M. Sidi Zakari, Ambassadeur du Niger au Togo ; M. Amadou Alhaoury, Coordonnateur du Pôle Agro-industriel et M. Mohamed Moussa Sidi, Président de la Chambre de Commerce et de l’Industrie du Niger.
(Source : Service de presse de la Présidence de la République)
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Fin de mandat : qu’est-ce qui fait courir tant Issoufou Mahamadou ces jours-ci ?
La fonction de président de la République est sublime, très noble et très exigeante, mais surtout difficile à honorer par tous les hommes qui ont la chance de l’assumer. Voici dix ans qu’Issoufou Mahamadou préside aux destinées du Niger.
Avec lui, par le discours qu’il a eu à l’opposition, les Nigériens avaient naïvement cru que le Niger aura une gouvernance différente, meilleure. Mais il n’en est rien : ils ne virent rien du Lion – Zaki – sobriquet dont on le flattait sinon que de garder ses traits de violence pour faire mal notamment par l’injustice qui a caractérisé sa gestion et violence économique qui a détruit le pays et enrichi ses proches. Jamais l’on n’a compté autant de voleurs et de délinquants, de grands bandits d’Etat, d’acteurs de gros poils de l’économie criminelle que sous son régime et pire, jamais, une telle pègre ne put répondre de ses crimes, assurée de vivre sous sa protection car incapable de sanction contre ceux qui, de son camp, commettent des fautes, se rendent coupables de crimes. Pourquoi donc peut-il avoir tant de faiblesse pour ce monde qui ne l’aide pas pourtant à marquer l’histoire par la promotion de valeurs de justice et de vérité qui peuvent honorer son passage à la tête de l’Etat pour laisser la postérité – l’Histoire – parler en bien de lui et de son passage à la tête de l’Etat ? Cette exigence morale, politique et républicaine, commande de l’élévation pour se mettre au dessus de la mêlée et pouvoir aider, dans cette posture, à préserver la cohésion et la paix sociale dans le pays.
Il est dommage de constater, au dernier moment tant de voix qui s’élèvent, souvent hypocritement, pour appeler à la tenue d’élections apaisées, quand depuis des années, ils peuvent voir la manière cavalière par laquelle le processus est conduit, sans aucune volonté de dialogue et de consensus, laissant par leurs silences coupables, la situation se dégrade jusqu’à ce que, depuis des jours, sinon des semaines, les positions se cristallisent, exposant le pays à de graves dérapages. Le président sortant luimême, s’en est-il préoccupé quand on peut voir son indifférence calculée affichée face à la détérioration du climat politique aujourd’hui exacerbée par tant d’extrémismes qui trouvent portant leurs racines, dans le passé par la liquidation du cadre de dialogue politique, par la volonté de son régime d’écraser des hommes, de faire de l’injustice le pilier central de sa gouvernance, laissant ainsi les colères se fermenter dans le peuple. Et on peut voir depuis des jours, à l’occasion de la campagne qui vient de finir, des signes qui effraient.
Tout le monde sait que le problème nigérien réside en l’injustice instituée par la Renaissance qui a fait de ce pays et de sa démocratie, la propriété privée d’une camarilla arrogante et irrespectueuse de l’autre pour lequel elle n’a que du mépris, excluant des pans importants dont les opinions ne doivent plus compter dans la gestion du pays et de sa démocratie. C’est dans un tel climat que depuis des jours, le président sortant, sans doute agacé par l’inconfort dans lequel son candidat s’est planté, pataugeant dans le rejet d’un peuple qui se réveille enfin, ne pouvant plus convaincre des populations qui ont dit clairement depuis des mois, leur désir incorruptible de changement. Peut-être, a-til pensé, pour éviter la catastrophe qu’il fallait courir au secours de son poulain quand les alliances qu’il aurait nouées à son profit ne semblent pas à mesure de lui éviter la débâcle annoncée. En tout cas, depuis quelques jours, courant d’un lieu à un autre avec le beau prétexte d’inaugurer pont, route et marché, le président qu’une élégance politique aurait pu confiner dans son palais à observer à distance le jeu électoral, perdant ainsi ses sérénités, semble ne plus être capable d’avoir cette conduite magnanime, s’en mêlant presque car, on l’aura compris, c’est lui qui a voulu de ce candidat, souvent contre la volonté de la majorité du parti qui aurait aimé, le jeu de primaires au sein du parti pour trouver le leadership capable de rassembler et défendre toutes les forces du Pnds-Tarayya dont beaucoup d’entre elles, déçues de la manière, n’expriment aucun enthousiasme pour ces élections dont l’enjeu est crucial pour le Niger et pour sa démocratie. Issoufou Mahamadou a sans doute peur de perdre derrière le candidat qu’il téléguide et ce d’autant plus aussi, qu’en face, il peut voir venir les hommes auxquels il aura fait plus de mal dans le pays, ceux contre qui, tout son pouvoir, en dix années d’acharnement, avait été déployé pour leur nuire.Mais le président Mahamadou Issoufou peut se rendre compte que l’inauguration d’un troisième pont à Niamey ne peut aider son candidat dans cette circonscription définitivement acquise à l’opposition et donc au candidat Mahamane Ousmane. Pas même à Goudel qui a aussi des comptes à régler à ce régime aujourd’hui moribond. Mais c’est à Tahoua qu’on peut comprendre, comme le lui reproche le candidat du RDR-Tchanji, que le président sortant, semble, dans cette démarche maladroite, peu correcte politiquement en une période de campagne électorale, par laquelle il s’autorise de sortir sous la lumière pour mener ces activités que tous les observateurs s’accordent à confondre à une campagne déguisée, menée tambour battant, peut être pour sauver Bazoum Mohamed du naufrage ? Comment ne pas le croire d’ailleurs quand, faisant le bilan des infrastructures que son régime a réalisées, comme pour justifier dans quel esprit se fait son déplacement depuis des jours dans le pays, il parle, comme son candidat dont c’est le slogan de campagne, de «consolider» mais se gardant de parler de «continuer» pour brouiller des pistes. Mais tous les analystes avertis ont compris l’enjeu de ces inaugurations propagandistes qui ne visent ni plus ni moins qu’à sauver un candidat – le sein – qui a aujourd’hui du plomb dans l’aile avec un Seyni Oumarou aujourd’hui vomi par les bases qui ne peuvent le sauver de la débâcle. On aura par ailleurs compris que dans les comparaisons auxquelles il s’était livré, l’intention était de justifier la «continuité» que prêche son dauphin naturel derrière lequel se cache le Fils devenu invisible dans son aventure. Zinder, Diffa, Maradi, Dosso, Tillabéri et Niamey, totalement acquises au changement, forcément, feront la différence surtout quand on sait qu’ Agadez et Tahoua devront être âprement disputées dans ces élections cruciales, on ne peut plus difficile pour un candidat qui, en vérité, était peu préparé à l’aventure qui est venue comme pour le surprendre. Et lui-même pouvait le dire, confiant qu’il n’avait jamais rêvé d’un destin présidentiel auparavant. Mais l’appétit est venue récemment pour l’en saouler et ivre de vertigo, l’homme vivant depuis des jours la gueule de bois à la suite de sa dernière cuite, peut enfin retrouver des lucidités pour comprendre que tout devient pour lui difficile. Disons le mot : impossible. Et le rêve se brise.
Ces sorties assez osées en un moment aussi tendues du fait d’une campagne électorale faite d’intolérance et d’extrémisme, ne peut nullement arranger la situation quand, au même moment, on pousse des structures à se prononcer par rapport à ces élections et surtout à appeler à un comportement pacifiste de la part des électeurs et des acteurs politiquement alors que – et tout le monde le sait – sa parole sincère à demander et à exiger la transparence autour de ces élections, pourrait mieux décrisper l’atmosphère et plus facilement que ces voix souvent lugubres commandées qu’on entend, téléguidés elles aussi, peu crédibles auprès des Nigériens. Mais on comprend bien pourquoi, depuis des jours, le président Issoufou ne cesse de courir dans tous les sens, oubliant que la grosse erreur est d’avoir choisi de coopter ce candidat qui, à défaut d’être celui de la France, serait certainement celui de l’International socialiste, et ce dans l’ignorance des tares qu’il traine et qui, au-delà de l’article 47 en débat, a cette autre tare qui fait que l’homme est incapable de fédérer le parti autour de lui, pire, d’avoir une parole publique qui soigne son image d’homme d’Etat qui pourrait aspirer à la fonction suprême. Cet homme, par le caractère qui est le sien, ne peut jamais se départir de ses élans partisans pour être un «président de tous les Nigériens». C’est depuis le lancement de sa campagne au Centre de Conférence Mahatma Gandhi que l’on peut lire chez le candidat de la continuité dans les malaises et les souffrances quelques doutes. Il a sans doute compris que le peuple est fort ; qu’il est plus fort que son parrain. Et chaque jour qui passe ne fait que conforter ce sentiment chez l’homme qui a fini, selon bien de confidences à en être irrité, au point d’être souvent désagréable vis-à-vis d’alliés qui ne peuvent lui être d’aucune efficacité pour le délivrer de l’effondrement de ses espérances récentes d’un sacre escompté au soir du 21 février, devenues chimère.
Il est évident qu’au regard des mobilisations que l’on a vues autour du candidat de l’Opposition, porteur de changement, il y a de quoi vivre un désarroi et surtout de la hargne dont fait montre l’opposition à s’investir dans ses élections pour refuser à tout prix – l’expression est exacte – toute maldonne dans ces élections.
Une action qui ne change rien au sort d’un candidat mal parti qui semble définitivement scellé. Les Nigériens ont fait le choix d’un changement. Et la situation est d’autant tragique pour la continuité qu’au sein même de son parti, des voix discordantes, discrètes, disent ne pas voter pour le candidat rose, imposé.
Puis, dans toutes les régions, des bases importantes de ses alliés, avaient clairement dit qu’elles voteront pour Mahamane Ousmane, le candidat du changement, de la sagesse, de la responsabilité. De l’espoir aussi.
Par les intimidations du régime et de ses suppôts, on aura compris que la peur a changé de camp et que convaincu de ne plus avoir une maitrise de la situation, il ne peut être tenté que de braquer ces élections, une option dangereuse car l’Opposition, par la parole de ses leaders et de ses militants, ne se laissera plus faire, décidés à ce que la vérité et la sincérité des urnes soient protégées, défendues. Vaille que vaille.
Et le Niger, est à un tournant crucial.
Un vent tourne. Terrible.
A.I
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Fin de mission de l’Ambassadeur du Royaume d’Espagne au Niger : SE. Richardo Mor-Sola fait Commandeur dans l’ordre du mérite du Niger
Le ministre des affaire Etrangères de la Coopération, de l’intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur M. Kalla Ankouraou a procédé, hier dans l’après midi, dans le gazon de son ministère à la remise de distinction à l’Ambassadeur du Royaume d’Espagne en fin de sa mission au Niger. SE. Richardo Mor-Sola a ainsi été fait Commandeur dans l’ordre du mérite du Niger. La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Corps diplomatique et des représentants des organisations internationales au Niger, des membres du Cabinet et des cadres du Ministre des Affaires Etrangères ainsi que du personnel de l’Ambassade d’Espagne au Niger.
Après avoir passé trois (3) bonnes années au Niger, SE. Richardo Mor-Sola quitte le Niger au terme de sa mission diplomatique qu’il a débuté le 31 juillet 2017. Une mission qu’il a accompli avec fierté et bonheur à la grande satisfaction des autorités deux pays, le Royaume d’Espagne et la République du Niger. «La présente cérémonie organisée en votre honneur traduit la haute appréciation que le gouvernement et le peuple nigérien ont, des loyaux services que vous avez rendus aux relations d’amitié et de coopération entre la République du Niger et le Royaume d’Espagne. Vous avez œuvré inlassablement au renforcement des liens privilégiés d’amitié et au développement d’une coopération multiforme entre nos deux pays», a déclaré le ministre des Affaires Etrangères M. Kalla Ankouraou dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion.
Le Chef de la diplomatie nigérienne a ensuite transmis à l’Ambassadeur sortant du Royaume d’Espagne la reconnaissance des plus hautes autorités du Niger. Il a rappelé que la relation entre le Royaume d’ Espagne et la Niger date de longue date. «Le Niger et l’Espagne entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de coopération qui remontent à Mai 1965. Je trouve un plaisir à rappeler que la Coopération espagnole a offert à la population de la ville de Niamey une infrastructure emblématique, la maternité de référence Issaka Gazobi qui constitue l’une des meilleures contributions à la santé de la mère et de l’enfant. Nos relations se sont renforcées après la signature de l’Accord-cadre de coopération entre nos deux pays le 1er novembre 2007 à Madrid, suivie de l’ouverture au Niger d’une Ambassade d’Espagne en 2007 et du bureau technique de Coopération en Avril 2008. L’on notera également la signature le 6 Mai 2008 d’un Accord portant création d’une Commission Mixte de Coopération au développement entre nos deux pays dont la dernière session remonte à 2015», a-t-il rappelé.
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Fin de travaux de la COP 27, à Sharm-El Sheikh, en Egypte : Le Chef de l’Etat a regagné Niamey, hier, en début de soirée
Le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a regagné Niamey, hier en début de soirée, de retour du Caire en République Arabe d’Egypte où il a participé à la 27ème session de la Conférence des Parties de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (communément appelée COP 27–Conférence Of the Parties) qui s’est déroulée dans la station balnéaire de Charm el Cheikh. A sa descente d’avion sur le tarmac de l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Chef de l’Etat a été accueilli par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou.
Les travaux de la conférence ont notamment permis aux participants de se pencher sur la question relative à la mise en œuvre des objectifs et engagements pris lors des précédentes COP concernant la réduction des émissions et l’abandon progressif des subventions aux énergies fossiles et au charbon.
Sur cette question justement, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum s’est clairement prononcé dans le discours qu’il a livré, lundi, à l’ouverture de la conférence, en appelant de tous ses vœux la traduction en actes, et en toute urgence, des promesses faites et des engagements souscrits sur le plan du financement en faveur du climat. « Les promesses de financement de l’adaptation consacrées par les différentes rencontres sur le climat ne manquent pas de pertinence. Mais entre leur conception et leur réalisation il y a loin de la coupe aux lèvres. C’est pourquoi il faut définir de façon urgente les règles de la mise en œuvre des engagements souscrits », a souligné SE. Mohamed Bazoum.
Dans ce même volet, le Chef de l’Etat s’est réjoui de la création du Fonds Climat Sahel, qui est, a-t-il apprécié, ‘’un instrument innovant et adapté pour le financement des actions climatiques et pour l’accompagnement technique régulier et soutenu des acteurs de la Région du Sahel qui éprouvent des difficultés à accéder aux ressources des mécanismes multilatéraux du fait de leurs procédures complexes’’.
Le Chef de l’Etat a saisi cette opportunité pour faire un vibrant plaidoyer pour le Sahel qui a-t-il estimé, mérite à ce titre un traitement particulier au regard des défis combinés auxquels elle fait face, à savoir les défis sécuritaire, climatique, migratoire, sanitaire, alimentaire et démographique.
D’autre part, en marge de cette 27ème Session de la COP 27, le Président Mohamed Bazoum a animé, avec son homologue du Botswana, SE. Mokgweetsi Masisi,et le Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouestet du Centre, M. Ousmane Diagana, un panel de haut niveau sur la mobilité climatique, ses causes, son mode opératoire ainsi que ses conséquences.
A cette occasion,le Chef de l’Etat a reçu, au nom du Niger dont les efforts d’hospitalité à l’égard des migrants sont reconnus, une distinction délivrée par les Nations Unies, en tant que leader en matière demobilité climatique. Peu après le panel, le Chef de l’Etat a visité le stand du Niger, très fréquenté par les participants.
Le Président de la République était accompagné dans ce déplacement de M. Hassoumi Massoudou, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Ibrahim Yacoubou, ministre d’Etat, Ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables ; M. Mahamane Sani Mahamadou, ministre du Pétrole ; Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification ; M. Oumar Moussa Ibrahim, Directeur de Cabinet Adjoint en second du Président de la République et Mme Sani Nana Aicha Andia, Ambassadeur du Niger en Egypte.
Assane Soumana(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Fin de trêve : Le front social va-t-il se rallumer ?
Dans le malheur que vivent le Niger et sa démocratie, le mouvement syndical démissionnaire depuis plus de 11 ans, en est comptable. Bien de leaders syndicaux, quand ils sont restés fidèles au syndicalisme – puisque nombre d’entre eux ont sauté du côté de la politique pour occuper des postés-récompenses – sont restés pendant tant d’années – et ce malgré qu’ils soient trop bavards – gravement silencieux, ne pouvant rien dire, ni de la mauvaise gestion de leurs amis, encore mois des entorses faites à la démocratie ni même de la précarité qui est le lot de ce que les travailleurs endurent depuis des années. Et on peut entendre les consoler de ce que les salaires sont payés à terme échu. Ce qui, dans un Etat normal, n’est pas un exploit dont on peut se flatter quand on est un homme d’Etat sérieux. Que n’avait-on pas dénoncé dans ce pays sans que jamais les syndicats ne s’y prononcent, faisant semblant de ne rien entendre de tout ce que l’on dit de la mal gouvernance ? La gestion du pétrole, les crimes économiques et l’impunité qui s’en suit, le trafic de drogue, les élections tropicalisées et les injustices, rien de tout ceci ne les intéresse : ils ont choisi un camp mais voilà qu’ils se rendent compte qu’on s’est joué d’eux et de leur naïveté et qu’à la fin, c’est le travailleur nigérien qui perd et qui se trouve dupé. Il est grave que même pour l’insécurité, ces centrales ne puissent rien dire, restant dans le confort insensé et inquiétant de leur silence qui les rapproche plus du pouvoir que des travailleurs et des Nigériens.
Mais alors que l’on ne s’y attendait plus, voilà que le vendredi 6 janvier dernier, l’Intersyndicale des travailleurs appelait à une déclaration publique à la Maison des Jeunes Djado Sékou. Enfin, prend-elle conscience des risques auxquels son inaction expose le monde ouvrier nigérien de plus en plus miséreux ? Se peut-il qu’elle revienne juste pour divertir les Nigériens pour se faire appeler pour un autre accord-bidon qui ne peut alors avoir que le même sort des premiers ? Pourtant les syndicats le savent bien : la lutte, seule, paie ! Eux choisissaient la collaboration, à leurs risques et périls et à ceux du monde ouvrier nigérien qu’ils ont choisi de sacrifier.
Au Niger, sous la Renaissance, tout se monnaie ! On sait que parmi, il y a quelques valeureux hommes qu’on essaie d’isoler et de stigmatiser pour qu’on entende plus leur voix qui fâche, confondue à tort à cette prêtée d’une opposition. Or, qui s’en est servi de ces syndicalistes à des fins politiques si ce n’est le PNDS ? La preuve est désormais là, patente, avec nombre d’entre eux, casés politiquement dans le système, pour services rendus au Parti. Les Nigériens savent pourquoi et comment.
Les centrales roulées dans la farine ?
Issoufou, discrètement, a fait des leaders syndicaux ses meilleurs amis, achetant, on l’imagine, chèrement le silence et la complicité des responsables syndicaux qui ont, pendant ses dix années de règne, joué le jeu. Dans sa déclaration, dressant le bilan des accords signés avec les socialistes au pouvoir, l’ITN déplore que de février 2012 à octobre 2018, le gouvernement ait signé 4 protocoles d’accords avec elle ; accords qui n’ont pas été intégralement respectés ; situation qui explique aujourd’hui la précarité dans laquelle végètent les travailleurs nigériens. Les centrales syndicales déplorent à cette date quelques treize (13) points des protocoles d’accords qui restent en souffrance, malgré les engagements répétés du gouvernement. Elles déplorent qu’en plus, depuis février 2021, l’ITN avait proposé au gouvernement, quatre (4) points de préalable à satisfaire, sur les treize (13), pour continuer les négociations, mais il n’en a rien été, ni par rapport à l’harmonisation d’un régime indemnitaire des fonctionnaires et la revalorisation du SMIG ni même la suppression de la contractualisation dans les secteurs de l’éducation et de la santé, à travers un recrutement progressif à la fonction publique des contractuels de ces secteurs d’activités, ni même encore la prime de départ à la retraite des fonctionnaires, prévue pour être donnée à compter du 1er janvier 2019, ni encore le règlement des arriérés des incidences financières liées aux avancements et reclassements, des agents fonctionnaires. Pourtant, c’est ce qui est à la mode dans toute la sous-région, même dans des pays sous embargo et en guerre contre le terrorisme. Mais au Niger, les princes s’enrichissent, volent et spolient l’Etat, intouchables. Et chaque jour l’on n’entend parler que de milliards détournés, volés ! Pauvre Niger de la Renaissance.
Aucune volonté politique….
A la suite du constat de ce désastre, l’ « ITN a bien précisé au gouvernement que la solution à ces points de préalable n’exclue pas le règlement par la suite des autres points des protocoles d’accords, en souffrance » ; une préoccupation qui n’aura pas été entendue. Ces socialistes d’un nouveau poil, ne pensent qu’à eux seuls, oublieux de la condition des plus vulnérables, mais pensant toujours à se distribuer des rentes, à s’octroyer de nouveaux privilèges, ne rêvant toujours que de conforts nouveaux. C’est pourquoi l’Intersyndicale s’indigne que ce soit « […] au moment où l’intersyndicale des travailleurs du Niger (ITN) attend les règlements appropriés de ses préoccupations qu’elle constate amèrement, contre toute attente que le train de vie de l’Etat est toujours en faveur des plus forts, avec l’octroi d’indemnités aux anciens premiers ministres, la révision, l’adoption d’une loi sur la pension de retraite par principe des députés après cinq ans de mandat, alors que les agents contractuels de l’éducation et de la santé ont accumulé plusieurs années de service sans être recrutés à la fonction publique, travaillent sans sécurité sociale, une des preuves de leur statut extrêmement précaire comme [les] en a traité l’autre ». Au même moment, on n’oubliera pas, les faveurs faramineuses faites aux anciens présidents de la République qui ont déjà tout eu avec l’Etat. On leur concocte, pour leur vie de luxe aux méchouis farcis, un texte qui leur accorde des privilèges qui n’ont rien à envier même à ceux que peut avoir un président en exercice.
Indignation…
On ne comprend rien à ce qui réveille enfin l’ITN alors que l’on sait que les problèmes du Niger ne datent pas d’aujourd’hui. Voilà des années qu’on les traine et des années d’errance pendant lesquelles, l’ITN, jouant au collabo, ne s’en est aperçu de rien, menant les travailleurs en pâture. Pourtant, les mêmes centrales, sous la 5ème République, savaient faire tant de bruit et de grèves pour des incidences financières et même pours des considérations politiques et politiciennes. C’est pourquoi, il est difficile de croire à ce respect qu’invoque l’Intersyndicale des travailleurs pour la bonne gouvernance. Où était-elle quand ces sandales de l’Uraniumgate, de la Sonidep, de la Sopamin, de la Caima, des échangeurs surfacturés, des rails de Bolloré, et de la Défense révélés par la presse ? Pourquoi, ne pouvait-elle pas avoir de voix sur d’autres graves questions de gouvernance, de gestion ? Faut-il croire que c’est juste parce que c’était un autre qui dirigeait le pays, non Issoufou ? On peut le croire quand, dans la déclaration de ce vendredi, elle rappelle qu’elle « est résolument attachée à l’orientation de sa politique et à la déclaration de la relance de ses activités du 23 janvier 2021 » car pouvait-elle considérer que l’Ami, quittera le pouvoir et que c’est un autre qui devrait venir et peut-être qui n’aura pas les mêmes soins d’entretien que l’ami en instance de partance du pouvoir pourrait avoir eus pour eux durant dix ans de copinage et de graves complicités qui trahissaient les luttes syndicales et l’engagement moral vis-à-vis des travailleurs syndiqués. Elle exposait ainsi les travailleurs à la perte des acquis car pendant dix ans de socialisme l’on pouvait, même pour fait de grève, être révoqué sans qu’aucune centrale ne bronche ! C’est triste et grave.
Mais l’ITN a raison – mais encore faut-il que ce soit sincère – de considérer désormais que « […] la gouvernance en place semble privilégier les intérêts égoïstes de la classe politique bourgeoise au détriment des attentes des partenaires sociaux en particulier et de tous les nigériens en général ». Et fait grave, pour montrer que ces socialistes n’avaient jamais eu la bonne volonté de respecter leurs paroles données dans le cadre des accords qui ne servaient qu’à endormir le front le social, l’ITN, enfin ouvre les yeux et voit que « […] durant plus de dix (10) ans, les budgets de l’Etat n’ont pas tenu compte des protocoles d’accords signés aussi bien entre les centrales syndicales et le gouvernement d’une part, d’autre part entre ce dernier et les syndicats de base ». Pourquoi l’ITN n’en parle qu’aujourd’hui, sous Bazoum ? Aussi, alors que la vie des travailleurs se précarise avec cette montée incontrôlée des prix sur les marchés qui rend la vie chère et insoutenable, le pouvoir d’achat des travailleurs s’est menuisé, avec des salaires statiques, situation qui ne peut empêcher qu’entre copains du pouvoir, on se distribue des privilèges, se couvre d’impunité pour taire les cas de malversation somme toute nombreux par lesquels on enrichit le clan et la clientèle politique d’une certaine géographie. L’ITN, dans de telles conditions ne peut pas comprendre « […] que les salaires n’[aient] pas connu d’augmentation depuis plus de dix ans » conservant, comme pour humilier un pays producteur d’or, d’uranium et de pétrole, « […] le plus bas SMIG de la sous-région ». Mais cette ITN ne peut pas comprendre que si cela arrive aux Nigériens en général et aux travailleurs en particulier, c’est bien par sa faute, par sa démission et ses complicités, pour avoir participé à cette gestion par ses silences qui la rendent tout aussi comptable de la gouvernance qu’elle proscrit aujourd’hui.
Le divorce annoncé ?
L’ITN commence à douter et peut-être à prendre ses distances avec le nouveau pouvoir. En effet, elle avait cru mais commence à se méfier de « […] l’engagement formel et librement annoncé par le Président de la République le 05 Mai 2021, de présider une réunion sur le dialogue social avec les centrales syndicales représentatives, chaque année, avant la session budgétaire de l’assemblée nationale » mais constatant amèrement « […] que cet engagement n’a pas été honoré en 2021 et en 2022, pour prévenir les conflits au travail ». Et les Nigériens sourient quand, enfin, ils voient le mouvement syndical nigérien réaliser qu’il a été grugé et trainé dans la boue, roulé dans la farine. Comment ne pas le croire quand, l’ITN, dans sa déclaration dit, « Parce que la classe politique nigérienne et les animateurs de l’Etat pensent avoir dompté le mouvement syndical, pour fêter autrement sur les intérêts des travailleurs », et prétend pouvoir reprendre le flambeau de la lutte ouvrière abandonnée depuis des lustres pour faire plaisir à des amis politiques, estimant être « […] plus que jamais déterminée à prouver le contraire, car consciente des attentes de la classe ouvrière, des attentes légitimes des travailleurs du Niger ». Bien plus tard serait-on tenté de dire même si un adage prétend qu’il n’est jamais tard pour bien faire.
Juger sur pièce…
Les Nigériens apprécieront dans les prochaines semaines, l’engagement de l’ITN à quitter son rôle de la complicité qui l’a compromise pour reconquérir la confiance perdue des travailleurs abandonnés à eux-mêmes depuis de longues années pendant lesquelles les amis politiques arrivaient au pouvoir et le géraient à leur manière. En tout cas, c’est elle-même qui le dit, pas un autre, qu’elle « […] donne au gouvernement un délai à compter de cette date et ce jusqu’au 15 Janvier 2023 pour la résolution des points de préalable et la reprise des négociations sur les autres points de doléances ». Et exhibant ses muscles avariés, elle ose cette menace peu sérieuse : « Passé ce délai, l’ITN rend le gouvernement seul et unique responsable de la situation ainsi engendrée ». Peut-elle espérer effrayer des hommes politiques avec lesquels elle s’était compromise ? Faut-il croire que cette ITN, que ce PNDS, nouvelle formule issu du dernier congrès ordinaire, ne sont que des instruments aux mains d’une opposition interne du parti présidentiel et du pouvoir pour faire chanter Bazoum ? Les prochains jours nous le diront.
Par Waz-Za
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Fin des activités de la 6ème édition du Salon de l’Agriculture de l’hydraulique, de l’environnement et de l’Élevage (SAHEL-Niger) et de la 2ème Édition du Festival International du Mil (FESTIMIL) : Plusieurs prix décernés dont ceux du Président de la Rép.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba, a procédé, hier après-midi à Niamey, à la clôture des activités de la 6ème édition du Salon de l’Agriculture de l’hydraulique, de l’environnement et de l’Élevage (SAHEL-Niger) et celles de la 2ème Édition du Festival International du Mil (FESTIMIL). Ces deux activités entrent dans la promotion des acteurs du monde rural à travers notamment l’encouragement de la consommation des produits locaux.
Au total 34 prix ont été décernés pour cette 6ème édition du SAHEL-Niger, dont les prestigieux prix du Président de la République d’un montant de 5 millions de FCFA chacun. Ce qui permettra aux récipiendaires d’investir dans les innovations technologiques en vue d’une plus grande performance et une meilleure rentabilité.
Le succès enregistré par ces deux éditions a été édifiant car l’objectif visé par les organisateurs a été atteint. L’occasion a été donnée aux différents membres des jurys pour se prononcer sur les résultats.
D’abord celui du FESTIMIL. A à cet niveau le jury a rappelé quelques critères qui ont guidé son choix des récipiendaires dont notamment le respect de la question de la santé, d’hygiène mais aussi de la proportion du mil. On note entres autres prix les deux Grands Prix en Agriculture du Président de la République remportés par Mme Kéfi Fatouma et Yahouza Dosso. Ces deux lauréats remportent chacun 5 millions de FCFA. A cela s’ajoutent les prix du Président de l’Assemblée nationale et celui du Premier Ministre.
D’autres prix aussi ont décerné également en ce qui concerne des sous-comités dont ceux des domaines de l’agriculture, de l’innovation, de l’environnement et de l’enseignement professionnel.
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Fin des consultations intergouvernementales Nigéro-allemandes : Un aide-mémoire signé en prélude à la rencontre de 2020, en Allemagne
Débutées le 30 octobre dernier, les consultations intergouvernementales entre le Niger et l’Allemagne, ont pris fin, le vendredi 1er novembre dernier, au Ministère des Affaires Etrangères. A l’issue des travaux, un aide-mémoire a été signé par les deux parties. C’est la Secrétaire générale du Ministère en charge des Affaires et de la Coopération, Mme Amina Djibo Diallo et le Chef de la Délégation allemande et Directeur de la Division Afrique de l’Ouest du Ministère Fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, M. Ronald Meyer, qui ont apposé leurs signatures sur le document. Ces assises qui ont regroupé des experts allemands et des membres et responsables de l’Administration nigérienne, s’inscrivent dans le cadre de la préparation des prochaines négociations intergouvernementales, entre les deux pays, prévues se tenir courant 2020 en Allemagne.
Dans son intervention, le chef de la délégation allemande M. Ronald Meyer a indiqué que les deux pays entretiennent des relations depuis de longue date. Selon lui, cette signature permettra de mieux cerner les réformes et les stratégies en cours. « Ces consultations nous ont permis de faire une sorte de revue de notre coopération et ont donné la possibilité, aux deux parties, d’échanger sur l’état de lieux, les défis et les perspectives de cette longue coopération, entre l’Allemagne et le Niger », a soutenu M. Meyer. Quant à la SG du Ministère nigérien des Affaires étrangères, elle a émis le vœu que les engagements de cette coopération pour les années à venir, donneront la parfaite illustration de l’inspiration du gouvernement allemand, celle de développer encore plus, ces relations durables. Mme Amina Djibo Diallo a cependant reconnu que beaucoup de défis restent encore à surmonter. «Nous nous rendons compte du fait qu’il a y eu beaucoup d’acquis et de réussites, de leçons apprises mais aussi de défis, desquels on tire la nécessité de dire qu’il faut renforcer les relations de cette coopération à tous les niveaux », a-t-elle estimé.
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Fin des travaux de la 29ème Assemblée Régionale Afrique de l’APF : L’Assemblée réaffirme sa solidarité et ses encouragements aux pays en transition
Du 16 au 18 mai 2023 se sont tenus à Niamey les travaux de la 29ème Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF). Au cours de cette importante rencontre plusieurs sujets d’actualité touchant la vie des pays membres de cette organisation ont été débattus. La cérémonie de la clôture a été présidée par le Vice-président l’APF également président de l’Assemblée nationale du Gabon, SE Faustin Boukoubi. On notait la présence du Président de l’Assemblée nationale du Niger, SE Seini Oumarou, les autres présidents des institutions parlementaires des pays de l’APF et les délégations des pays membres ainsi que les parlementaires nigériens.
Au cours de ces travaux, il a été question pour les délégations de suivre la présentation du rapport des activités menées par la Région Afrique de l’APF, d’évoquer les situations politiques dans l’espace francophone africain, de suivre la présentation des thèmes du débat général, d’aborder des aspects du fonctionnement de l’APF dans la Région et de décider des lieux de la 15ème Conférence des Présidents d’Assemblée et de la 30ème assemblée régionale.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, une minute de silence a été observée en la mémoire des victimes des inondations récentes intervenues en République démocratique du Congo et au Rwanda.
En ce qui concerne le rapport des activités de la Région Afrique de l’APF, l’Assemblée régionale a été informée par le Chargé de mission Afrique, M. DAH Sansan Tilkouété, de la participation des parlementaires africains aux réunions statutaires de l’APF, de l’organisation d’une mission d’information et de contact au Niger, des participations aux réunions internationales et de la réalisation des actions de coopération de l’APF en Afrique.
Quant à la situation politique et sociale dans l’espace francophone africain, cette séquence de l’Assemblée régionale a permis d’entendre la présentation des situations dans les pays en transition politique et plus généralement d’autres situations de l’espace francophone africain. Après l’analyse de ces situations, l’Assemblée a noté les améliorations constatées dans la conduite des processus de transition puis manifesté sa vive préoccupation face aux crises de toute nature et encouragé les pays qui fournissent des efforts pour atteindre une gouvernance démocratique telle que le Niger. L’assemblée a aussi réaffirmé sa solidarité et ses encouragements aux pays en transition et à tous les autres pays de la Région, pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel et à une paix durable, tout en promettant de soumettre au Bureau de l’APF, le déploiement de missions d’information et de contact dans les pays africains où l’urgence de la situation l’exige.
Pour ce qui est du débat, l’Assemblée a été édifiée sur les thèmes du débat général, notamment les défis de la gouvernance démocratique et de la sécurité en Afrique francophone, puis la sécurité alimentaire à l’épreuve des crises politiques, sociales et économiques et la protection des écosystèmes forestiers et la lutte contre la désertification en Afrique.
En ce qui concerne les aspects du fonctionnement de l’APF en Afrique, l’analyse de ce point de l’ordre du jour a permis d’encourager les sections, qui ne sont pas à jour de leurs cotisations, à honorer leurs engagements de prendre actes des réflexions déjà menées sur la mise en place d’un fonds de solidarité de la région Afrique. Elle a aussi permis d’exhorter à transmettre aux sections le projet de texte pour finalisation et mettre en place un comité de réflexion sur les mécanismes d’attractivité de l’APF dans la Région Afrique, présidée par le Niger et composée des sections du Cameroun, de Djibouti, de Madagascar, du Maroc et du Togo.
S’agissant des lieux des prochaines rencontres de l’APF Afrique, l’Assemblée a demandé au Secrétariat général de l’APF de poursuivre les consultations auprès des sections africaines pour déterminer les lieux de la 15ème Conférence des Présidents et de la 30ème Assemblée régionale Afrique.
Dans son mot de clôture, le Vice-président l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie également président de l’Assemblée nationale du Gabon a loué l’hospitalité légendaire du peuple du Niger envers les délégations tout en adressant ses vives salutations au président Seini Oumarou, Président de la section APF au niveau du Niger, les parlementaires ainsi que les cadres de cette institution parlementaire pour leur contribution. Tout en exprimant l’engagement de cette organisation à œuvrer dans le sens de la consolidation de ses acquis, SE Faustin Boukoubi a invité tous les pays membres à œuvrer dans l’atteinte de ces objectifs.
Pour sa part, le Président de l’Assemblée nationale du Niger, SE Seini Oumarou, a exprimé toute sa satisfaction et sa reconnaissance à l’endroit des participants pour avoir fait le déplacement de Niamey. «Les débats que nous avons eus ont permis d’enrichir nos expériences à travers ces échanges. Les thèmes choisis sont aussi d’actualité et touchent la vie de la plupart de nos pays. A chaque fois que vous aurez l’occasion de venir au Niger dites-vous que vous reveniez chez vous», a assuré SE Seini Oumarou.
Par Mamane Abdoulaye (ONEP)
Source : http://lesahel.org/
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Fin des travaux de la rencontre annuelle des magistrats : Plusieurs recommandations formulées et transmises au ministre de la Justice
Le ministre de la Justice Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a présidé, le samedi dernier au palais des congrès de Niamey, la cérémonie de clôture de la rencontre annuelle des magistrats du Niger. Après 48 heures des travaux les participants ont formulé d’importantes recommandations qu’ils ont transmises au ministre de la Justice. Ces recommandations s’articulent essentiellement autour de quatre (4) points qui sont la lutte contre la corruption en milieu judiciaire ; la gestion de la carrière des magistrats ; le management des juridictions et enfin la détention arbitraire.
En matière de lutte contre la corruption la rencontre a recommandé le déclanchement d’une procédure en cas de corruption, le traitement non discriminatoire des cas avérés de corruption, la culture du mérite, la redynamisation de la ligne verte, l’instauration d’un mécanisme d’enquête de moralité assez rigoureux dans le recrutement des magistrats, la dépolitisation du corps de la magistrature, l’adoption de la politique pénale en matière de corruption.
En ce qui concerne la gestion de la carrière des magistrats, la rencontre a recommandé l’évaluation régulière des activités professionnelles de chaque magistrat, la transmission des fiches d’évaluation à la commission d’évaluation, la notification de l’évaluation au magistrat pour lui permettre de faire ses observations, l’instauration d’un conseil supérieur de la magistrature véritablement indépendant pour tous les magistrats, l’instauration d’un système moins égalitaire pour accès aux grandes juridictions, le Conseil d’Etat et la Cours des Comptes.
En matière de management des juridictions, la rencontre a recommandé l’établissement des fiches périodiques des tâches pour suivre l’activité de chaque magistrat, la rationalisation de travail et l’affectation des moyens nécessaires pour son accomplissement, l’établissement d’une bonne communication au sein des juridictions et une bonne pratique de classement et d’archivage, le travail en synergie en vue d’amélioration d’une bonne pratique, la surveillance de la discipline de ceux qui sont sous la responsabilité, la formation des responsables des juridictions en matière de management.
Enfin, en matière de la détention provisoire la rencontre a recommandé la réforme du code de procédure pénale, le renforcement du contrôle interne, la réhabilitation des chambres d’accusation par la nomination des présidents et des membres par décret, la centralisation par l’inspection générale des services judiciaires, des activités des différents organes de contrôle et enfin le rappel de la mission et du serment à tous les échelons.
La rencontre a tenu également à formuler des motions de remerciements adressées d’abord au Président de la République, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, SE. Mohamed Bazoum pour avoir honoré de sa présence à la rencontre couplée à la rentrée judiciaire. Elle a également remercié le ministre de la Justice Garde des Sceaux pour l’initiative qui a permis de restaurer cette tradition.
Procédant à la clôture de ladite rencontre, le ministre de la Justice Garde des Sceaux a, au nom du Président de la République et à celui du Gouvernement, exprimé toutes sa reconnaissance et sa joie pour le bon déroulement de la rencontre. «Elle aura été pour vous, une occasion de discuter des problèmes de la profession, de réfléchir et de proposer des solutions pour le bon fonctionnement de la justice. Les échos qui me sont parvenus me réconfortent à l’idée que l’entre-soi redouté dans le cadre duquel on se ménage pour ne pas heurter la sensibilité de l’autre, n’a pas dominé vos débats. Au contraire, l’entre-soi a été l’occasion d’affronter les questions de disfonctionnement de la justice. Je me réjouis de savoir que vous avez abordé sans tabou et sans complaisance tous les sujets y compris ceux qui fâchent, en vous projetant dans la création des conditions propres à redonner aux justiciables des raisons de croire en la justice et à la justice en tant qu’institution, de redorer son blason souvent terni par des actions ou des comportements qui jurent d’avec les règles d’éthiques qui lui servent à la fois de guide et de boussole dans l’exercice de la mission de juger», a-t-il déclaré.
En effet, les débats et les discussions ont touché toutes les thématiques prévues à savoir le management des juridictions, l’éthique et la déontologie et la lutte contre la corruption en milieu judiciaire. «Toutes ces questions me semble-t-il, vous ont permis de réfléchir sur les nécessaires remises en cause de soi pour renouer avec de bonnes pratiques et répondre aux attentes légitimes des justiciables dans le respect du droit», a déclaré M. Ikta Abdoulaye Mohamed. Le ministre de la Justice a invité l’ensemble des magistrats à travailler à prévenir la corruption en milieu judiciaire car elle ne fait pas bon ménage avec la mission de rendre justice. «Elle doit être éradiquée car elle sape les règles du procès équitable, porte atteinte à l’honneur de la justice et de ses acteurs et développe chez les justiciables un sentiment de frustration, d’incompréhension», a-t-il souligné. Ce changement fait appel à l’éthique comme règle de comportement et aussi à la déontologie du métier qui imposent des principes à respecter tels que, la soumission à la loi, le respect du serment, l’humilité entre autres qui constituent des vertus cardinales pour le juge.
En ce qui concerne le management des juridictions, le ministre Ikta Abdoulaye a mentionné que, si on est appelés à adapter des règles de gestion à travers le management judiciaire, «c’est parce que nous pensons qu’il constitue un moyen permettant d’améliorer les rendements et la performance des agents à travers des mécanismes de contrôle. Il présente, vu sous cet angle, un intérêt certain en ce sens qu’il renforce les rapports et les logiques hiérarchiques, ce dont ont besoin nos juridictions pour optimiser les performances et assurer un bon suivi de la carrière des agents en recourant aux outils que sont le profil, l’évaluation, la nomination, la promotion entre autres», a-t-il ajouté. Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux a enfin tenu à assurer les magistrats de son engagement à traduire en actes les conclusions de leurs travaux «exigeant de notre part des réformes législatives ou réglementaires», a-t-il conclu.
Ali Maman(onep)
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Fin des travaux de la session inaugurale de la 3ème mandature du Conseil Economique, Social et Culturel : Le CESOC s’engage à créer les conditions pour l’atteinte des objectifs assignés par le Chef de l’Etat
Les travaux de la session inaugurale de la 3ème mandature du Conseil Economique Social et Culturel, 2022-2027 ont pris fin le dimanche 26 février à Niamey. Au cours de la période allant du 24 au 26 février, les conseillers ont adopté le règlement intérieur dudit conseil, et les cinq commissions permanentes notamment la Commission affaires Economiques et Plan, la Commission culturelle et sportive, la Commission sociale, la Commission développement rural et environnement et la Commission paix et sécurité ont été installées. Les conseillers ont aussi participé à la Déclaration de Niamey sur la création du Réseau des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires de l’espace UEMOA avant de formuler une motion de remerciement spéciale au Président de la République ainsi qu’au président du CESOC et les membres du bureau.
La cérémonie de clôture placée sous la présidence du président du Conseil Economique Social et Culturel, M. Malam Ligari Mairou a été marquée par la présence des membres du bureau, du questeur du Conseil Economique et Social de la République Démocratique du Congo venu pour la circonstance avec la délégation pour témoigner l’amitié et la solidarité de leur pays.
Lors de la clôture des travaux, le président du Conseil Economique Social et Culturel, a rappelé que cette session revêt pour le CESOC un caractère particulier, en ce sens que, c’est la première session de la troisième mandature. «Celle à l’occasion de laquelle, nous nous sommes retrouvés, en tant que conseillers de la République, pour nous découvrir et nous connaître mutuellement d’abord, ensuite envisager ensemble et en toute responsabilité, la mission que nous a confie la nation. C’est également la session, au cours de laquelle, a été parachevé le processus de mise en place de notre mandature», a-t-il déclaré. M. Malam Ligari Mairou a précisé que conformément aux dispositions de la loi, le Président de la République, Chef de l’Etat a solennellement installé la 3ème mandature du Conseil Economique Social et Culturel. «Cette session revêt un caractère particulier pour notre mandature car, c’est à cette occasion que nous avons doté notre institution, d’un règlement intérieur consensuel et conforme aux lois et règlements de la République», a-t-il rappelé.
Le président du CESOC a fait remarquer que pour la première fois la majorité des commissions thématiques, sont présidées par des femmes, une entrepreneure chevronnée et deux universitaires de renom. C’est là, assurément la preuve de la vivacité de la démocratie participative au sein de cette institution. «Cette étape est d’autant plus significative, car elle traduit dans les faits le dispositif à travers lequel nous devons mettre en œuvre les directives que le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum, vient de nous donner à l’occasion de l’installation officielle de notre mandature», a-t-il déclaré.
Le président du CESOC, a aussi rappelé que le Président de la République, les a engagés à travers des orientations prioritaires et claires, qui constitueront l’armature de la feuille de route du CESOC pour cette 3ème mandature. Il s’agit d’abord de construire des stratégies nationales, prospectives et programmatiques, afin de renforcer les politiques publiques ; ensuite de faire de l’éducation un objet d’attention continue puis de s’emparer des questions liées au secteur agricole, pour en faire le principal levier de développement du pays ; de promouvoir et soutenir le secteur privé, afin qu’il soit moderne et dynamique, de travailler pour l’accroissement des capacités des collectivités territoriales à mobiliser des ressources indispensables à leur autonomie et à leur participation aux projets de développement. Parmi ces orientations du Chef de l’Etat, le président du CESOC a cité aussi le fait que le Chef de l’Etat a encouragé le CESOC d’innover pour accroitre son champ d’action, en allant sur le terrain, pour connaître au mieux les attentes de nos concitoyens et se préoccuper des questions du climat et de la mobilité climatique, en tant qu’acteur.
A ce sujet, le président du CESOC a exprimé l’engagement de son institution de créer les conditions pour l’atteinte des objectifs assignés par le Chef de l’Etat. «Nous créerons les conditions nécessaires pour fédérer toutes les énergies et les idées en impliquant tous les acteurs nationaux y compris les Nigériens de la diaspora, pour relever les défis», a assuré M. Malam Ligari Mairou.
Par ailleurs, le président du CESOC a évoqué l’un des moments phares de cette session inaugurale de la 3ème mandature de l’institution, qui est la déclaration de Niamey sur la création du Réseau des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires de l’espace UEMOA. «La création de ce cadre fédérateur auquel, le Président de la République accorde une attention toute particulière, prouve à suffisance, que la diplomatie nigérienne est au cœur de l’action diplomatique régionale et internationale», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Fin des travaux du 1er Forum des Affaires Union Européenne-Niger : Un franc succès et une note de satisfaction pour les deux parties
Après deux jours d’intenses échanges, le 1er Forum des Affaires Union Européenne-Niger placé sous le parrainage du Président de la République a pris fin hier après-midi au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey sur une note de satisfaction des deux parties. Plusieurs accords de partenariat ont été signés entre les entreprises européennes et celles du Niger. De mêmes des visites de terrains et des expositions ont été effectuées. C’est le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada qui a présidé la cérémonie de clôture de cette première édition du Business Forum Union Européenne-Niger en présence de l’ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union européenne au Niger, SE Salvador Pinto Da França, des membres du gouvernement dont le ministre d’Etat à la Présidence, M. Rhissa Ag Boula et de plusieurs invités.
Le ministre du Commerce a rappelé qu’à l’ouverture de cette première édition de Business Forum UE- Niger, le Président Mohamed Bazoum a insisté particulièrement sur l’urgente nécessité pour l’Europe et l’Afrique, en particulier le Niger, de développer un partenariat gagnant- gagnant dans un monde en perpétuel changement. Ce qui, selon lui, témoigne à suffisance de l’importance qu’accordent les plus hautes autorités du Niger à la transformation structurelle et à la diversification de notre économie afin de permettre la création d’emplois pour les jeunes qui représentent près de 50% de la population (jeunes de 15 ans).
Le ministre Alkache s’est félicité du succès de cette rencontre. «Je voudrais d’emblée me féliciter des résultats probants auxquels nous sommes parvenus. En effet les échanges que nous avons eus ont permis à tous les partenaires investisseurs de se rendre compte des énormes potentialités dont regorge notre pays ainsi que toutes les facilités qui pourraient leur être offertes sur les plans administratif, fiscal et financier pour ceux désireux de s’installer au Niger ou de développer des partenariats avec les entreprises nigériennes, européennes et africaines de la sous-région», a-t-il déclaré.
Le ministre du Commerce s’est montré aussi optimiste par rapport aux échos qui lui sont parvenus quant à la volonté des investisseurs européens à investir au Niger. «Déjà selon les échos qui nous sont parvenus, plusieurs investisseurs ont commencé à manifester leur intérêt soit à s’installer au Niger pour développer leurs affaires et ou nouer des partenariats avec les entreprises Nigériennes», a –t-il ajouté. A cet égard, M. Alkache Alhada s’est aussi réjoui de cette avancée qui permettra dans les années à venir, de lancer véritablement l’industrialisation du Niger. Le ministre du Commerce a lancé un appel à tous les investisseurs présents à la lumière de tout l’éclairage qui leur a été apporté à accélérer leur décision d’accompagnement de notre pays. Il a aussi remercié l’Union Européenne qui a mobilisé près de quatre ministres pour prendre part à cet important forum. Ce qui, estime-t-il, illustre l’exemplarité de notre coopération. M. Alkace a aussi salué la délégation l’Union Européenne pour son implication entière ayant permis le succès du forum. Il a félicité les panelistes qui ont apporté l’éclairage nécessaire sur les potentialités et le climat des affaires ainsi que les organisateurs pour la qualité de cette organisation.
Abondant dans le même, l’ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union européenne au Niger, SE Salvador Pinto Da França a estimé que cette rencontre a été une réussite du point de vue organisation. Ce qui prouve une fois de plus la capacité du Niger à organiser des grands événements internationaux. Il a ensuite rappelé que ce forum est une suite de la Table Ronde de Paris qui s’est déroulée en décembre dernier. D’après l’ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union européenne au Niger, ce Forum est aussi un succès pour les deux parties car il a pu mobiliser près 400 investisseurs dont 70 entreprises européennes, ce qui témoigne de la volonté des deux parties de coopérer dans le monde des affaires. Selon le diplomate européen des contacts et des accords ont été signés et ce forum a été aussi l’occasion pour les investisseurs étrangers de découvrir les énormes potentialités du Niger.
Mamane Abdoulaye(onep)
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